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Génération Tahiti Infos… ou comment les étudiants de l'Isepp abordent leur journal

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Génération Tahiti Infos… ou comment les étudiants de l'Isepp abordent leur journal
PAPEETE, le 16 octobre 2015- Les élèves de l'Isepp sont venus visiter les locaux de Tahiti Infos pour s'immerger physiquement dans le monde de la presse. Leur but : comprendre comment les sujets des articles sont choisis et quels sont les choix éditoriaux qui reflètent l'esprit du journal. Au terme de leur visite, ils ont rédigé l'article ci-dessous.

Un + chaque jour !

Tahiti Infos, c’est d’abord un journal généraliste qui traite de choses diverses, mais c’est aussi un journal d’actualité locale. Par actualité on entend la dure réalité des tribunaux, les faits divers, la complexité de la politique et de l’économie, mais aussi une actualité positive toute en couleur ! Car "ce qui fait un pays, ce sont aussi les personnes qui ont des initiatives, des entrepreneurs qui ont envie de faire bouger les choses, qui se lancent dans des activités de solidarité ou de développement durable !" indique Nathalie Montelle, la rédactrice en chef. "C’est dans la partie magazine du journal Tahiti Infos que nous retrouvons le sourire et une foi certaine en l’avenir du Fenua. Venez découvrir un + chaque jour. Jeunes et seniors se réjouiront, sur papier ou sur application mobile".

Like jeunes

Un site, une page Facebook, un format papier et une application... Né sur internet, s’épanouissant sur les réseaux sociaux, le Tahiti Infos n’a pas fini de grandir. Cependant, sa naissance atypique le labélise d’office comme "le journal des jeunes et des étudiants", véritable pôle d’information. Les supports web fournissent une actualité enrichie, plus vivante et attrayante, agrémentée de liens vers des vidéos ou vers de la documentation supplémentaire, consultable entre deux clics, 24h/24h, sur Facebook, sur smartphone ou sur le site. Sauf si on n'aime pas les infos, plus d’excuses désormais pour ne pas connaître l’actualité du moment ! Mais les jeunes reconnaissent aussi en ce journal le moyen d’exprimer leur ressenti, de faire entendre leur opinion, de soulever des problèmes sur lesquels devraient se pencher les journalistes. Sur le site, comme sur Facebook, tout lecteur devient ainsi acteur de la société et de l’évolution de notre Fenua. Partageons nos idées.

Objectivité : Un pari à tenir.

Lire un article dans un journal gratuit pourrait faire penser que les sources ne sont pas fiables. Pourtant, le Tahiti Infos se proclame indépendant -politiquement et économiquement- et libre dans sa rédaction. Pourtant le journal sous-tend un paradoxe : sous l’égide du businessman Albert Moux, comment rester impartial ? A ce jour, c’est la vision d’une information libre et ouverte qui lui permet de rester neutre dans sa façon d'aborder et de traiter les sujets.

Le Tahiti Infos affiche un positivisme engagé et une certaine neutralité politique, des critères que les jeunes du Fenua attendent sans doute d’un nouveau journal en ces temps d’instabilité sociétale et politique. Ouvert à l’avis du peuple, ouvert au monde, ouvert à l’avenir, le jeune quotidien ouvrira-t-il ses portes aux journalistes de demain ?



Trois questions à Nathalie Montelle, rédactrice en chef de Tahiti Infos
Génération Tahiti Infos… ou comment les étudiants de l'Isepp abordent leur journal
Le Tahiti Infos est-il autosuffisant?

Nous arriverons à l’équilibre en fin d’année. Sur l’année 2015, avec l’arrivée de l’imprimerie, Tahiti Infos est passé d’un petit format de 16 pages à un format de 40 pages et même de 48 pages depuis quelques semaines. Il a pris de l’ampleur, on a augmenté notre équipe de journalistes : on est vraiment en phase de développement et les coûts ont augmenté. Par bonheur, les annonceurs nous suivent, ce quie stv indispensable car l’intégralité des recettes qui font le fonctionnement de l’entreprise est basée sur la publicité. Nous ne touchons aucune subvention. Malgré tout Albert Moux a investi dans un outil industriel extrêmement important, l’imprimerie, ce qui nous évite des charges supplémentaires.

Fenua TV a-t-il favorisé la lancée et la réussite du Tahiti Infos ?

Oui, c’est grâce aux recettes de FenuaTv que Tahiti Infos a pu se développer au début. Au commencement, Tahiti Infos était uniquement sur Internet ou il a trouvé rapidement sa rentabilité grâce à un positionnement leader. Dans un premier temps nous avons réussi à organiser toute une activité de journalisme sans avoir les charges liées à l’impression. Cela nous a permis de développer la notoriété de la marque, de s’implanter dans le paysage médiatique local, sans avoir à supporter les coûts d’impression. Puis le site a pris beaucoup d’ampleur. Mais sur Internet, l’espace publicitaire est limité et on s’est retrouvés saturés. De là est née l’idée de lancer le support papier sans avoir, au début, à rajouter des coûts supplémentaires puisque nous utilisons les mêmes moyens, les mêmes journalistes. Le papier nous a permis de pouvoir proposer de nouveaux espaces publicitaires, ce qui nous a permis, pas à pas, d’évoluer en utilisant les succès d’un support pour développer les suivants.

Pensez-vous que le format papier ait encore de l’avenir ?

Dans le monde on ressent la crise du journal papier : les grands journaux papiers se transforment en journaux numériques. Ici, en revanche on ne constate pas encore de baisse d’intérêt pour le journal papier. Au contraire, on publie 19000 exemplaires quotidiennement, et nous n’en récupérons aucun ! Je pense que le journal papier a encore de beaux jours à Tahiti. On n’a pas la même lecture sur un support web ou mobile que sur le papier: Sur une tablette ou un ordinateur, on a une lecture « efficace », « pratique », « rapide », le papier offre une lecture « plaisir », beaucoup plus « imprégnante »…et puis c’est beaucoup plus amusant de faire ses mots-croisés sur le papier.

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Papeete : Il tire dans la rue avec une arme airsoft et blesse un rae rae

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Papeete : Il tire dans la rue avec une arme airsoft et blesse un rae rae
PAPEETE, le 16 octobre 2015 - Trois jeunes âgés de 18 à 19 ans ont terminé en garde à vue à la DSP de Papeete, jeudi soir, après que l'un d'eux a involontairement blessé un passant avec une réplique de revolver à air comprimé.


Les policiers de la direction de la Sécurité publique (DSP) ont interpellé trois jeunes gens, jeudi soir, suite à l'appel téléphonique d'un rae rae se plaignant d'avoir été touché au ventre par un tir de pistolet. L'auteur du coup de feu était en voiture avec ses deux copains, en route pour aller chercher un peu de pakalolo, quand il a tiré un coup pour rire avec le pistolet de type airsoft qu'il avait pris avec lui. Il ne visait pas la victime.

Le trio a été interpellé à son retour du côté de l'avenue prince Hinoi. Intrigués par les lumières bleues des voitures des policiers venus recueillir le témoignage de la victime, qui n'avait pas bougée, ils se sont approchés du dispositif et le rae rae a reconnu leur voiture. L'auteur du coup de feu a été convoqué en justice et les deux autres se sont fait signifier un rappel à la loi.

Les pistolets airsoft sont des répliques fidèles d'armes réelles qui tirent avec plus ou moins de puissance, grâce à de l'air comprimé, des petites billes en alliage ou en plastique. Ces armes ne sont soumises à simple déclaration que pour les plus puissantes d'entre elles.

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Les Espagnols, champion du monde de dégustation de vin à l'aveugle

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Les Espagnols, champion du monde de dégustation de vin à l'aveugle
Châteauneuf-du-Pape, France | AFP | samedi 17/10/2015- Ils s'entraînent chaque semaine pour goûter et mémoriser des milliers de vins. Samedi matin, les meilleurs dégustateurs à l'aveugle de la planète se sont affrontés dans le Vaucluse pour la troisième édition des championnats du monde par équipe. Et à ce jeu, ce sont les Espagnols qui se sont montrés les plus fins palais, devant la Belgique et la Suède.

Les vingt équipes concurrentes s'installent dès 09h00 du matin sur des tables alignées le long des cuves en béton et des foudres, dans le chai de la Maison Ogier, à Châteauneuf-du-Pape, haut lieu viticole.

Devant eux, successivement, douze vins - six rouges et six blancs - dont cinq français. Et chaque formation dispose d'une dizaine de minutes pour en définir le cépage principal, le pays, l'appellation, le producteur et le millésime.

Chacun sa technique : "on boit sans parler, puis on partage nos opinions, on laisse le vin de côté, on passe au suivant et ensuite on conclut", détaille, Gregory Duda, tailleur de pierre de 41 ans appartenant à l'équipe polonaise, arrivée en huitième position.

"La couleur du vin donne des indications sur la vinification, l'âge, la variété. Il faut chercher dans sa mémoire si on a déjà goûté ce vin", explique Philippe Cesco, dégustateur espagnol. "On procède par élimination. Si on n'a jamais goûté le vin, on ne sait pas où le mettre, surtout s'il s'agit d'un cépage local", ajoute-t-il.

Le quatuor espagnol, accompagné d'un coach, n'a pas fait mentir les pronostics, qui le donnaient grand favori cette année après être arrivé bon dernier lors de la première édition, en Gironde en 2013, et troisième l'an dernier, en Champagne.

"C'est un peu une surprise, on savait que la concurrence était très bonne et le niveau très élevé", ont réagi les Espagnols laissant libre cours à leur joie lors de la proclamation des résultats, qui les voient dominer la Belgique d'une courte tête.



- Admiration des professionnels -



Pour leur première participation, les Etats-Unis, représentés par quatre quadragénaires et leur capitaine, sont arrivés en dernière position.

"On était confiants au début, mais ensuite c'est devenu compliqué. On a eu des désaccords et on a dû faire des compromis", a reconnu un compétiteur américain, Christophe Dantzenberg.

Comme les autres concurrents, le new-yorkais, animateur pour jeunes enfants, s'entraîne tout au long de l'année avec ses partenaires de dégustation pour affiner ses connaissances. "On choisit un thème, on amène chacun deux ou trois bouteilles et on étudie les vins", raconte-t-il.

Lors de cette édition, les équipes avaient à découvrir notamment un riesling de Palatinat Rhenan (Allemagne) de 2011 produit par Friedrich Becker Sonnenberg, un sauvignon issu des cuves 2013 de Te Mata dans la région de Hawke's bay (Nouvelle-Zélande), un sauternes du château Climens de 2008, ou bien encore un châteauneuf-du-pape du Bosquet des papes à la gloire de mon père, millésime 2007.

"Il n'y a aucun piège", explique Philippe de Cantenac journaliste à la Revue des vins de France, à l'origine de l'événement, "mais certains vins ne sont pas faciles à trouver comme un croate, un grec".

Aucune équipe n'a d'ailleurs découvert le malvoisie de Croatie et une seule, la formation belge, a identifié l'Assyrtiko de Grèce.

Leurs capacités à identifier ces crus étonnent cependant même les professionnels. "Ils ont une connaissance biblique du vin, ils sont capables de décrire nos vins mieux que nous, producteurs", admire Jean-Pierre Durand, président de la Maison Ogier, qui accueillait l'épreuve. "C'est toujours un choc de voir de telles capacités de la part d'amateurs, la dégustation à l'aveugle reste un exercice très difficile", poursuit-il

La France, arrivée en tête l'an dernier, s'est classée à la cinquième place.

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El Nino arrive en Californie, apportant orages et crues sans résoudre la sécheresse

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El Nino arrive en Californie, apportant orages et crues sans résoudre la sécheresse
Los Angeles, Etats-Unis | AFP | samedi 17/10/2015 - L'aggravation du phénomène climatique El Nino en Californie devrait provoquer pluies torrentielles, crues et inondations sans résoudre la sécheresse qui sévit depuis plusieurs années, prévoient les experts météorologiques.

Des pluies diluviennes dans l'Etat ont provoqué ces derniers jours glissements de terrains et inondations qui devraient durer en n'apportant qu'un maigre répit à la sécheresse record.

Près de 200 véhicules se sont ainsi retrouvés coincés entre jeudi et vendredi sur la route 58 et l'autoroute I5 au Centre de la Californie.

Des semi-remorques ont été embourbés jusqu'à mi-hauteur dans des coulées de boue, des mobiles-home renversés et des maisons endommagées.

"Près de 15 centimètres de pluie sont tombés par heure à certains endroits hier", constate Tim Krantz, professeur d'études environnementales à l'université de Redlands.

"Ce qui s'est passé jeudi sur l'autoroute I5 avec des glissements de boue massifs, je crains que ce ne soit que le premier d'une série de violents orages" qui vont durer tout l'hiver, a-t-il ajouté, interrogé par l'AFP.

"Les pluies incroyablement fortes de la nuit passée ont eu lieu dans des endroits qui ont été touchés par les incendies récemment et où il n'y a donc plus de végétation pour retenir la terre", a expliqué Michael Schaffner, hydrologue du service météorologique national (NWS), et qui prévoit plus de pluies ce week-end.

La Californie subit depuis quatre ans une sécheresse record, qui s'est traduite notamment par des incendies particulièrement ravageurs en raison de sols desséchés.

Les dégâts devraient donc être particulièrement importants si les orages persistent car les sols sont à nu.

Tim Krantz estime par ailleurs qu'il est "très tôt dans l'année pour avoir de tels orages. Nous avons eu un temps de mousson dès le mois de juillet, ce qui ne s'est quasiment jamais vu".

Les scientifiques l'attribuent à une résurgence du phénomène climatique dit "El Nino", un courant chaud océanique sur le Pacifique qui provoque de violents orages. Tim Krantz fait valoir qu'à certains endroits du Pacifique les températures sont actuellement 4 degrés au dessus de la normale ce qui est "très élevé".

"Nous subissons actuellement un phénomène El Nino en Californie qui augmente les précipitations", constate Michael Schaffner.

Il devrait durer jusqu'au printemps 2016 et pourrait être l'un des plus violents dans les annales. Le dernier épisode majeur a eu lieu en 1997-1998.

"Au fur et à mesure que l'hiver avance, la porte d'El Nino s'ouvre toute grande vers la Californie, renchérit Tim Krantz.



- Pas suffisant pour la sécheresse -



Pour autant, les experts ne s'attendent pas à ce que les précipitations, aussi violentes soient-elles, ne suffisent à combler le manque à gagner de pluie et neige accumulé sur plusieurs années de sécheresse.

"Ce El Nino ne sera pas suffisant. Les pluies vont remplir les réservoirs mais 80% de notre approvisionnement en eau vient des nappes phréatiques" qui ont besoin de neige pour se réapprovisionner, souligne le professeur de l'université de Redlands.

"El Nino est un phénomène climatique chaud donc il faut voir à quel point il peut apporter de la neige, d'autant que nous avons eu un record de faiblesse de chutes de neiges l'an dernier", remarque-t-il.

Si pour Michael Schaffner, les turbulences climatiques actuelles dans l'ouest des Etats-Unis n'ont rien à voir avec le changement climatique - "nous avons régulièrement des El Nino depuis des décennies - Tim Krantz estime que le réchauffement de la planète est en cause.

"Je pense que la récente sécheresse est le résultat d'une nouvelle normale issue du changement climatique" et de la montée des températures. Notre climat ressemble de plus en plus à celui des moussons, de moins en moins à celui de la Méditerranée", conclut-il.

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Polynésie: des baleines élisent domicile dans le port de Papeete

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Polynésie: des baleines élisent domicile dans le port de Papeete
Papeete, France | AFP | samedi 17/10/2015 - Une baleine à bosse et son baleineau ont élu domicile dans le port de Papeete, à Tahiti, en Polynésie française, a constaté vendredi un journaliste de l'AFP.

Les deux cétacés ont été aperçus pour la première fois mercredi dans le port et y sont toujours, malgré quelques excursions à l'extérieur.

La présence de ces deux mammifères de plusieurs dizaines de tonnes a obligé un ferry et un porte-container à effectuer une manoeuvre délicate pour se croiser dans le port vendredi.

"Est-ce qu'il y a un banc d'orques dans le coin, ou un mâle qui veut se reproduire et qui importune la femelle, voire attaque le baleineau?" s'est interrogée auprès de l'AFP Agnès Benet, présidente de l'association Mata Tohora (le regard de la baleine, en tahitien), mandatée par le gouvernement local pour protéger les baleines.

"On a aussi observé sur plusieurs saisons que les baleines se protègent parfois du mauvais temps en se réfugiant dans les passes" a-t-elle ajouté.

Mercredi, un baleineau avait été heurté par un ferry près de l'île voisine de Moorea et des passagers avaient ensuite aperçu une mare de sang à la surface de l'océan. Selon Agnès Benet, les baleineaux évaluent mal la vitesse des bateaux. Ils plongent aussi moins longtemps que les adultes et celui-ci est "probablement mort".

Les baleines séjournent dans les archipels de Polynésie française entre juin et novembre, pour se reproduire ou mettre bas. Elles retournent ensuite dans les eaux froides de l'Antarctique, où elles trouvent le plancton nécessaire à leur survie. En Polynésie française, elles jeûnent et perdent un tiers de leurs poids, soit 10 à 12 tonnes.

Lors de la saison des baleines, de nombreux prestataires et clubs de plongées proposent de les admirer. Les plaisanciers, eux, s'avancent parfois un peu trop près: les autorités rappellent qu'il ne faut pas s'approcher à moins de 50 mètres d'une baleine, et à moins de 100 mètres d'un baleineau. Il faut aussi éviter de se placer entre une mère et son petit, ou de bloquer une baleine contre le récif.

Il n'y a jamais eu d'incident grave avec des baleines en Polynésie, même si ces mammifères peu méfiants de 40 tonnes peuvent renverser un bateau d'un simple coup de nageoire caudale.

Il est aussi arrivé qu'un baleineau égaré prenne un bateau pour sa mère, et tente de téter en frappant la coque avec sa tête.

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Mondial-2015 - Le XV de France à la vie à la mort face aux All Blacks

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Mondial-2015 - Le XV de France à la vie à la mort face aux All Blacks
Cardiff, Royaume-Uni | AFP | vendredi 16/10/2015 - Le XV de France, sans grandes certitudes, va disputer le match le plus important de ces quatre dernières années, face aux redoutables All Blacks samedi (21H00) en quart de finale de Coupe du monde au Millennium Stadium de Cardiff.

C'est le jour le plus long pour les Bleus retranchés dans leur camp de base de Newport, à attendre que les minutes s'égrènent jusqu'au coup d'envoi d'un choc majuscule face aux champions du monde en titre, avec qui ils partagent une longue et légendaire histoire commune.

Les hommes de Philippe Saint-André sauront dans quelques heures quelle est leur véritable destinée, après quatre années tumultueuses, à voguer parfois sur un bateau ivre et vents contraires.

D'un sommet contre les All Blacks à l'autre, de la finale perdue d'un rien (8-7) le 23 octobre 2011 à l'Eden Park d'Auckland au rendez-vous du Millennium, difficile d'estomper la sensation d'un inexorable déclin à responsabilités partagées.

Au fil des désillusions, encadrement et joueurs se sont raccrochés à la conviction que des jours meilleurs les attendaient, y compris au coeur d'un des mandats les plus sombres de l'histoire du rugby hexagonal (20 victoires en 44 matches).

A leur crédit, un élan s'est effectivement créé en cette fin d'été, avec cinq victoires d'affilée dont trois pour débuter la Coupe du monde. Mais ces promesses se sont flétries, dimanche dernier face à l'Irlande.

La défaite (24-9) n'a fait que souligner encore le fragile équilibre qui soutient ce groupe en perpétuelle construction et a projeté l'envahissante ombre du doute.

Sur quelles certitudes Saint-André et ses troupes s'appuieront-ils pour renverser la nation qui règne sans partage sur la planète ovale depuis des années maintenant ? Ont-ils autre chose à opposer aux stars Richie McCaw, Dan Carter ou Ma'a Nonu que leurs gros bras, leur efficacité au but et leur vaillance en défense ?

- 'Ecrire notre propre histoire' -



Sans doute faudra-t-il encore invoquer cette part d'irrationnel qui révèle lors des grands matches les grands joueurs et a permis au XV de France de forcer 12 fois son destin en 55 confrontations face aux All Blacks.

Il en reste des exemples célèbres, dont le troublant clin d'oeil de l'histoire qui fait qu'en 2007, déjà en quarts de finale de Coupe du monde et déjà à Cardiff, les Bleus avaient réalisé un impensable exploit face aux All Blacks (20-18).

Mais les encouragements de l'histoire apparaîtront bien futiles samedi soir quand le capitaine Thierry Dusautoir, épaulé de Morgan Parra, Frédéric Michalak ou encore Mathieu Bastareaud, seront rattrapés par le haka, le chaos sous le toit fermé du Millennium ou encore l'immense combat que proposeront les hommes en noir.

"C'est à nous d'écrire notre propre histoire", ont rabâché en choeur les Bleus cette semaine. Mais cela demandera du talent et énormément d'engagement, pour se glisser dans ce minuscule interstice et instiller un doute venimeux aux All Blacks qui n'ont perdu que trois fois en 51 rencontres depuis leur titre mondial.

S'ils n'ont pas encore tourné à plein régime depuis le début de la compétition, les hommes de Steve Hansen en restent les immenses favoris.

Mais, marqués au fer rouge par l'humiliation vécue en Principauté galloise il y a huit ans, puis par l'inattendue résistance de l'épilogue de 2011, c'est à pas de loups qu'ils s'avanceront samedi soir. Aux Bleus de dessiner le piège.


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"Le Pacifique Sud insulaire doit être vu comme une région pour attirer de nouveaux armateurs"

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PAPEETE, le 17-10-15 - Le South Pacific Cruise forum a ouvert ses portes le vendredi 16 octobre à l'Assemblée. Pendant deux jours, les acteurs de la croisière du Pacifique Sud ont échangé pour déterminer de nouvelles stratégies en matière de croisière pour les îles du Pacifique Sud.

La croisière pourrait bien devenir un vrai secteur d'avenir économique pour les îles du Pacifique Sud. Pour y arriver, les représentants de ces îles doivent se rencontrer, discuter et déterminer quelle stratégie à adopter. C'est là que se situe tout l'enjeu de ce premier South Pacific Cruise forum qui s'est déroulé les 15 et 16 octobre à Papeete. Tahiti accueille cette première édition car la Polynésie est à l'origine de l'alliance de huit destinations du Pacifique Sud insulaire réunis sous le nom de la South Pacific Cruise Alliance (SPCA) dont le président est Ollivier Amaru, un tahitien (La SPCA comprend Tahiti, les îles Cook, Samoa, Fidji, Samoa américaines, le royaume de Tonga, la Nouvelle-Calédonie et Pit Cairn). Le SCPA tente de mettre en place une stratégie régionale afin de développer la croisière." Le Pacifique Sud insulaire doit être vu comme une région pour attirer de nouveaux armateurs. Il faut se regrouper", insiste Stéphane Renard, le coordinateur du forum.

Dans le Pacifique Sud, la croisière représente 2% de l’activité mondiale dans le secteur, au départ de la Nouvelle Zélande. Cette activité est amené à se développer jusqu’à 4 voire 4,5%. Pour ce forum, onze États et territoires insulaires du Pacifique Sud étaient présents : les îles Cook, Fidji, Pitcairn, le Royaume de Tonga, les îles Salomon, les Samoa, les Samoa américaines, le Vanuatu, la Nouvelle-Calédonie, la Nouvelle-Zélande, la Polynésie française, l'Australie et Singapour.
Pendant ces deux jours, bon nombre de décideurs publics et privés auront pu "croiser leurs échanges" et faire "converger leur points de vue", selon Stéphane Renard. Des compagnies de croisières comme Carnival, Ponant, RCCL, Cruise New Zealand, Croisières du St Laurent ont également participé aux échanges ainsi que les autorités maritimes et portuaires, les autorités touristiques, les agences maritimes et d'autres armateurs des compagnies de croisière.

Assurer la constance de l'activité croisière

Au niveau de la Polynésie Française, moteur de cette alliance insulaire, l'objectif n'est pas de se développer "d'un coup", indique Stéphane Renard mais plutôt d'assurer "la constance de l'activité". Depuis l'année dernière, on dénombre 2 546 escales dans la zone Pacifique Sud dont environ 700 escales en Polynésie et 400 00 flux de passagers (ceux qui font escale en Polynésie). " Ce pallier de 400 000 doit être maintenu deux à trois ans, le temps que chacune des îles puissent s'équiper avant d'arriver à entamer une nouvelle phase de croissance", continue Stéphane Renard. Le but est d'atteindre d'ici 2020 une phase de croissance de 20 à 30 % supplémentaire. " Nous espérons entraîner un certain nombre de destination avec nous pendant ce forum", indique-t-il.

Pour le ministre du Tourisme, Jean-Christophe Bouissou, l'essor du bateau de croisière se fera aussi du côté de la Chine." Nous notons l'intérêt des chinois à utiliser ce mode de découverte pour voir d'autres sites, d'autres états, d'autres îles… " commente-t-il. " Il est important pour nous de déterminer la stratégie à développer, d'où la concomitance entre le South Pacific Cruise Forum et le South Pacific Tourism Organisation (SPTO) (voir encadré)", ajoute-t-il.
Le ministre a également rappelé la constante progression de l’activité de croisière dans les eaux polynésiennes depuis 2012, avec une augmentation de plus de 70% en nombre d’escales, et de plus de 40% en nombre de passagers. "Plus d’une trentaine de compagnies et marques de croisières opèrent désormais dans nos eaux et dans tout le Pacifique Sud, contre moins d’une dizaine il y a quelques années. Cet accroissement de l’activité marque un équilibre et une activité saine, et offre surtout de solides bases sur lesquelles envisager les développements à venir", a-t-il commenté.

Une vision stratégique du tourisme pour les ministres du Pacifique Sud au SPTO

Le South Pacific Tourisme organisation (SPTO) s'est tenu en marge du South Pacific Cruise forum. Le ministre du Tourisme, Jean-Christophe Bouissou, a présidé le 15 octobre, la 25ème édition du conseil des ministres réunissant l’ensemble des ministres du tourisme du Pacifique Sud, dans le cadre du South Pacific Tourism Organisation (SPTO). Ce conseil des ministres a pour vocation "d’adopter des stratégies de développement touristique communes pour l’ensemble du Pacifique Sud", indique le communiqué de la Présidence. "En effet, les petits états insulaires du Pacifique possèdent de nombreuses caractéristiques communes qui sont autant de frein à leur développement, telles que l’insularité, l’isolement, la faible taille de la population et du territoire ou encore la rareté des ressources naturelles." Ainsi, le tourisme est vu comme une "source de créations de nouvelles activités, de revenus et d’emplois" et peut donc contribuer "de manière significative à la croissance et au développement économique de ces états du Pacifique Sud".
Pour Jean-Christophe Bouissou, le ministre du tourisme, cette coopération pourra aboutir à "l’élaboration d’une stratégie conjointe visant à faire de la région Pacifique la destination touristique mondiale du 21ème siècle. Une partie de notre avenir régional se joue sur notre capacité à nous mobiliser et à innover pour construire ensemble cet avenir touristique. »

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Accident de scooter à Bora-Bora

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Accident de scooter à Bora-Bora
Bora-Bora- le 17-10- 15 - Vers 16h30, vendredi, au niveau du district de Amanahune, sur la RT 101 à Bora-Bora, le pilote d'un scooter, âgé de 34 ans, est surpris par un ralentissement de la circulation et vient percuter l'arrière d'un pick-up Toyota Hilux. Il n'avait pas de casque, le pilote est victime d'un traumatisme crânien et d'une fracture du fémur, il a été évacué sur le Centre Hospitalier de Papeete.



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Takanini était en concert à Nuutania

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Takanini était en concert à Nuutania
FAA'A , le 17/10/15 - Dans un objectif de réinsertion, des activités sont mises en place au centre de détention de Faa'a. Un concert de Takanini a notamment été organisé par le service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP).

Takanini a fait passer sa tournée par Nuutania. Pour préparer la venue du groupe marquisien au Centre pénitentiaire de Faa'a, le système pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP) a projeté le film Ananahi qui a été réalisé par Cécile Tessier-Gendreau et qui avait concouru lors du festival international du film documentaire océanien (FIFO) 2014.Ce fut "une belle entrée en matière", commente le directeur par intérim du SPIP, Yvan Colin, avant le concert de Takanini qui s'est déroulé le 15 octobre dans le quartier hommes puis dans le quartier femmes. "La force née de la conviction du chanteur Poiti, d'interpréter ses propres compositions, a trouvé un réel écho auprès de la population pénale", poursuit-il.

Nettoyage du lagon et prévention routière

Toujours dans un objectif de réinsertion, plusieurs personnes détenues (2 femmes et 5 hommes) ont participé à une journée consacrée au nettoyage du lagon de la commune de Faa'a. Pour la cinquième année consécutive, cette opération é été mise en place par l'association Tefana de pêche sous-marine, en partenariat avec la mairie. "Conduite par plusieurs agents du service pénitentiaire d'insertion et de probation ainsi que par un surveillant, cette délégation a participé activement à cette action de citoyenneté qui au regard des déchets extraits de la mer, apparaît en bien des points, indispensable", commente Yvan Colin.

Autre action sur la prévention routière : dans le cadre des actions de citoyenneté mises en place par le SPIP à l'intention des entrants à Nuutania, le directeur de la prévention routière , Nino Bonis, est intervenu le 8 octobre dernier pour expliquer les méfaits de la conduite sous l'emprise de l'alcool ou de divers autres produits altérant les réflexes. Cette intervention sera reconduite les 22 octobre, 12 et 19 novembre et pérennisée en 2016.

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Mondial-2015 - Les All Blacks enterrent définitivement un XV de France exsangue

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Mondial-2015 - Les All Blacks enterrent définitivement un XV de France exsangue
Cardiff, Royaume-Uni | AFP | samedi 17/10/2015 - Le XV de France n'a jamais fait le poids samedi face aux All Blacks (62-13), balayé comme un fétu en même temps que tous ses espoirs de miraculeuse rédemption en quarts de finale de Coupe du monde, au Millennium Stadium de Cardiff.

Il est temps de fermer le ban. Après quatre ans de désillusions, d'atermoiements et de promesses flétries, le XV de France n'a pas réussi à magnifier son triste ordinaire en renversant les champions du monde en titre.

Rien que de très logique au final, si l'on considère le déclin du rugby français depuis la finale de Coupe du monde 2011 perdue d'un rien face à ces mêmes All Blacks (8-7) à l'Eden Park d'Auckland. Cette génération biberonnée aux déceptions n'a jamais fait mieux qu'une 4e place dans le Tournoi des six nations et le sélectionneur Philippe Saint-André laisse sur la table l'un des pires bilans de l'histoire, avec moins de 45% de victoires.

En invoquant les exploits passés, la force du collectif, ce supposé esprit français capable de déplacer des montagnes le moment venu, les Bleus s'étaient donc bercés d'illusions à l'abord de la Coupe du monde et particulièrement de ce choc au sommet face aux All Blacks. Et en prenant la porte dès les quarts de finale, pour la deuxième fois seulement après 1991, le XV de France, qui végète entre le 7e et 8e rang mondial, est à sa place.



- Remise à plat -



Samedi, l'immense différence de niveau a été aussi frappante que cruelle pour des Bleus courageux, mais apparus bien démunis face à une équipe All Blacks parfaitement huilée. A un cheveu, les partenaires du capitaine Thierry Dusautoir ne sont pas passés loin de leur pire défaite face aux Néo-Zélandais (61-10 en 2007)

Saint-André, qui sera remplacé par Guy Novès dès le 1er novembre, laisse donc un groupe encore en jachère et perclus de doutes, sur tous les plans.

Longtemps le XV de France a réussi à masquer ses carences structurelles par des performances abouties en Coupe du monde, avec trois finales (1987, 1999, 2011) et trois demi-finales (1995, 2003, 2007). Cette fois, les deux mois de préparation censés tout changer n'auront pas servi à grand-chose. Triste sortie pour quelques historiques comme Pascal Papé et Nicolas Mas).

Les All Blacks, défaits au même endroit par les Bleus en 2007 (20-18), prennent ainsi leur revanche et sont bien placés pour écrire une nouvelle page de la légende du rugby, en devenant la première nation à conserver son titre mondial.

Les partenaires de Richie McCaw, qui n'ont perdu que trois matches ces quatre dernières années, sont à deux matches de leur Graal. Mais il faudra d'abord résister à la puissance de l'Afrique du Sud, samedi prochain à Twickenham en demi-finales.

En attendant, ils ont effectué une gentille balade samedi dans la cocotte du Millennium Stadium, sans même donner l'impression de réciter leur meilleur rugby. Les hommes de Steve Hansen ont tout de même méthodiquement cloué le cercueil des Bleus, au fur et à mesure des 9 essais inscrits.



- Un long chemin de croix -



Les Français avaient pourtant fait voeu de guérir les maux qui avaient scellé leur sort une semaine auparavant face à l'Irlande (24-9), lors du dernier match de poule. Sevrés de ballons, inefficace dans les rucks, maladroits en touche, ils ont livré la copie conforme à celle rendue face au XV du Trèfle.

Et comme prévu, la punition n'en a été que plus sévère puisqu'aucune équipe n'avait encaissé autant de point ni déploré un tel écart à ce stade de la compétition.

Au final, les Bleus n'auront été à flot qu'un petit quart d'heure, et encore. Alors menés 10 à 6, ils avaient encaissé un premier essai de Brodie Retallick, contrant un coup de pied Frédéric Michalak qui se blessait et sortait sur l'action.

La suite a ressemblé à un long chemin de croix, dont les stations ont été éparpillées au quatre coins du terrain. Car les trois-quarts All Blacks se sont beaucoup amusés, à l'image du surpuissant ailier Julian Savea qui s'offrait un triplé, en se payant là un humiliant raffut sur Pascal Papé, là un raid solitaire en contre de 50 mètres.

Déjà largués à la pause (29-13) malgré un essai en force de Louis Picamoles, les Bleus ont bien tentés d'insuffler plus de volume de jeu en seconde période. Les All Blacks, cliniques, n'ont plus eu qu'à attendre leurs erreurs pour dessiner encore plus nettement les contours d'une terrible déroute.

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Teva i Uta : une coopérative agricole pour le nouveau centre de détention et le collège

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Teva i Uta : une coopérative agricole pour le nouveau centre de détention et le collège
TEVA I UTA - 17 / 10 /15 - Une coopérative agricole permettra d'alimenter la prison de Papeari, le nouveau collège et les autres établissements scolaires de Teva I Uta. Déjà 12 agriculteurs ont adhéré et les agriculteurs coopérateurs ont de nombreuses idées pour redynamiser leurs exploitations locales.

Un nouveau collège, une nouvelle prison … La commune de Teva I Uta qui regroupe Papeari et le district de Mataia doit faire face à de nombreux projets. Entre les établissements scolaires déjà existants et ces nouvelles constructions, ce seront plus de 2 000 repas qui devront être servis par jour. Pour fournir les cuisines centrales, une coopérative agricole a été lancée en avril dernier à l'initiative du tavana Tearii Alpha.
La coopérative Teeruamoo est aujourd'hui constituée de 12 agriculteurs produisant essentiellement des fruits et légumes locaux : taro, patates douces, 'uru, papaye, citron, orange, ananas, pamplemousse, banane, fei … Ces productions représentent actuellement 27 hectares. "Nous sommes en attente de l'adhésion de 53 agriculteurs de Papeari, soit 50 hectares de plus", explique Rautea Ori, la secrétaire adjointe de la coopérative. Sur la commune de Mataia, 43 agriculteurs sont répertoriés mais seulement 12 ont adhérés. " Nous avons besoin de plus d'agriculteurs afin d'avoir assez de production pour tout le monde", continue Rautea. En effet, rien pour que la cuisine du nouveau centre de détention, 700 kilos de banane par semaine devront être fournis.

Si le système coopératif en France est très bien développé, à Tahiti, il peine à se mettre en place. Pourquoi ? "Les agriculteurs ne voient pas l'intérêt d'adhérer à une coopérative et de baisser leur prix", explique Rautea. En effet, les prix à la sortie de la coopérative sont plus bas que la production vendue en bord de route mais la structure assure de vendre la totalité des produits agricoles tout au long de l'année, ce qui permet d'avoir un revenu financier stable.
De plus, la coopérative veut transformer les produits en purées, confitures et en gelée, ce qui permettra de valoriser les produits des exploitants. Une convention avec le service de développement rural de Papara est en cours de finalisation sur ce sujet. La coopérative devrait également faire l'acquisition d'un hangar à Mataia.

Tout l'intérêt de la coopérative réside dans le fait qu'elle est gérée par les agriculteurs eux-mêmes. La structure souhaite également mettre en place des formations pour "assurer une économie durable et inépuisable" en accompagnant les agriculteurs vers des méthodes plus respectueuses de l'environnement.
" Nous souhaitons également densifier et intensifier la production en augmentant le rendement des petites surfaces", commente Rautea. Par ailleurs, elle pourrait apporter des formations autour de l'agriculture aux détenus du centre de détention de Papeari. La coopérative est également en train de débloquer 40 hectares de terres domaniales pour qu'elles soient ensuite exploiter par ses adhérents. Une manne financière qui pourrait interpeller bon nombre d'exploitants de Teva i Uta.

Teva i Uta : une coopérative agricole pour le nouveau centre de détention et le collège
Zoom sur la coopération agricole
Selon la définition de Coop de France (www.coopdefrance.coop), l’organisme qui regroupe les coopératives agricoles en métropole, "l'entreprise coopérative agricole est une organisation économique d’agriculteurs qui ont décidé de mutualiser les moyens de production, de transformation et de commercialisation de leurs produits agricoles. Associés (donc porteurs de capital social) et fournisseurs de leur entreprise, les agriculteurs la gèrent démocratiquement selon le principe « un homme, une voix ».
Pour la part non distribuée, les bénéfices réalisés sont affectés à des « réserves » dont le caractère impartageable sert leur projet collectif sur le long terme.

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Le descendant du capitaine Bligh de retour à Tahiti pour réhabiliter son ancêtre

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Le descendant du capitaine Bligh de retour à Tahiti pour réhabiliter son ancêtre
PAPEETE - le 17/10/15 - Maurice Bligh, descendant du capitaine Bligh était présent pour le deuxième festival du Bounty qui s'est déroulé à Papeete début octobre. Passionné par son aïeul, l'homme de 72 ans, a mené de nombreuses recherches pour raconter "la vraie histoire" de William Bligh.

Assis à l'ombre des 'uru de la place Vaiete, lors du festival du Bounty, Maurice Bligh est entouré de personnes qui ne se lassent pas de l'écouter. Avec son allure de lord anglais, il réhabilite depuis 50 ans la mémoire de son arrière-arrière-arrière-grand-père : le capitaine William Bligh. "L'image que lui a donné Hollywood n'est pas du tout la bonne. Il était honnête, en bonne santé et pas du tout un "bastard" comme tente de le faire croire les films et les livres. Hollywood a induit en erreur des générations en leur faisant croire que l'histoire de la Bounty se déroulait ainsi", bouillonne-t-il.

Depuis l'âge de neuf ans, Maurice a toujours été intéressé par son ancêtre. Petit, il a entendu à Radio Australia un appel à témoignage. Il leur a écrit et quelques années plus tard, il se rendra dans les studios pour témoigner. En effet, à 24 ans, il part sur les traces de son ancêtre en entamant un voyage d'un an et demi. Australie, Nouvelle-Zélande, Sydney, îles Cook, îles Tonga, Fidji, aucun lieu où a été William Bligh ne lui échappe." Je suis retournée à la maison par le canal de Panama", raconte-t-il. "Je voulais revivre l'histoire, la légende, je l'ai fait !". De son périple, il retire bon nombre de documents et de journaux de bord qu'il lie, trie, annote. " Tout ce que je raconte, on peut le vérifier."

À Tahiti, l'histoire du Bounty tout le monde la connaît plus ou moins. Alors qu'en 1789, William Bligh était capitaine de la Royal Navy, il fut débarqué de son navire chargé de 'uru, le Bounty. Son lieutenant, Fletcher Christian mis le malheureux dans une embarcation avec 18 autres marins et revint avec ses mutinés à Tahiti. Le capitaine Fletcher fut rendu célèbre au cinéma par Marlon Brando dans le film Les révoltés de la Bounty sorti en salle en 1962. "Fletcher ne voulait qu'une vie de luxure. Mon ancêtre, lui, a réussi à se rendre sur les côtes indonésiennes sur sa chaloupe grâce à ses seules connaissances et quasiment sans eau", relate Maurice Bligh. " C'était un homme très intelligent. À seulement 21 ans, il était maître d'équipage et bras droit du capitaine Cook. Il était un brillant navigateur, motivé, anthropologiste… Plus tard, il fera même partie de la société des Francs-maçons."

Le descendant du capitaine Bligh de retour à Tahiti pour réhabiliter son ancêtre
La Polynésie et Bligh

William Bligh s'est beaucoup intéressé à la culture tahitienne. "C'est incroyable, ces deux cultures si éloignées qui se rencontrent", s'enthousiasme-t-il. Bligh connaissait bien l'aristocratie anglaise. À Tahiti, il se rendit compte qu'une culture "sophistiquée" existait aussi avec "une princesse" et " des gens qui ont de l'argent". En tout, William Bligh est revenu trois fois à Tahiti : avec le capitaine Cook alors qu'il n'avait que 21 ans, avec le célèbre Bounty et enfin, avec le Providence, un autre bateau de la Royal Navy dont il fait partie depuis qu'il a sept ans. Il finira d'ailleurs sa carrière comme vice-amiral.
"Mon ancêtre parlait le tahitien, connaissait des familles entières. Toutes les informations qu'il recueillait étaient de "première main" pour le roi d'Angleterre." William Bligh était un homme "respecté et diplomatique", "rien à voir avec l'image d'Hollywood", renchérit l'homme de 72 ans.

"C'était un vrai capitaine, il n'a jamais perdu un navire à cause d'erreurs de navigation dans des eaux inconnues ou même dans les batailles pour son pays. Pourtant, en dépit de cela, la plupart des gens pensent encore qu'il était un commandant incompétent", se désole Maurice Bligh. C'est donc avec conviction et pendant de longues heures que Maurice Bligh n'a cessé de raconter l'histoire de son aïeul pendant le deuxième festival de la Bounty.

Noémie Debot-Ducloyer

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Assemblée de la Polynésie Française : le tribunal administratif rejette le référé liberté

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Assemblée de la Polynésie Française : le tribunal administratif rejette le référé liberté
PAPEETE - le 17- 10 - 15 - Commission d’enquête : Le tribunal administratif rejette le référé liberté et donne raison à l’Assemblée de la Polynésie française.

« L’assemblée de la Polynésie française prend acte avec satisfaction de la décision rendue ce jour par le président du tribunal administratif de Papeete qui a rejeté en totalité le référé liberté déposé par le groupe Tapura Huiraatira, le groupe A Tia Porinetia et la présidente de la commission de l‘économie et des finances, contre la délibération créant la commission d’enquête chargé de recueillir tous les éléments d’information sur la réforme fiscale, y compris l’évolution de la fiscalité communale et le financement de la protection sociale généralisée », annonce un communiqué de l’Assemblée de la Polynésie Française, le samedi 17 octobre.

Le juge considère « qu’aucune des disposition de la délibération n’affecte la libre administratif de la collectivité et demeure conforme aux principes constitutionnels ». Il considère aussi « qu’aucun des moyens et arguments soulevés ne permet d’établir que la délibération serait manifestement illégale ».

Cette décision confirme, toujours selon le communiqué, que l’assemblée de la Polynésie française est pleinement dans son rôle et dans son droit et qu’elle agit dans le respect de ses prérogatives. Dans ce cadre, le président de l’assemblée Marcel TUIHANI invite les élus des groupes Tapura Huiraatira et A Tia Porinetia à « tirer les conséquences de cette décision » et à venir siéger au sein de la commission d’enquête « dans laquelle ils ont toute leur place ».

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Le puissant typhon Koppu touche terre dans le nord des Philippines

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Le puissant typhon Koppu touche terre dans le nord des Philippines
Manille, Philippines | AFP | dimanche 18/10/2015 - Un puissant typhon a touché terre dimanche dans une région reculée du nord-est des Philippines, où il a arraché des toitures, provoqué des glissements de terrain et contraint à l'évacuation des milliers de personnes.

Aucune victime n'a été signalée mais plus de 9.000 personnes ont dû fuir leur domicile, ont expliqué les responsables de la sécurité civile.

Elles seront probablement imitées par de nombreux autres habitants à mesure de la progression du typhon Koppu à travers Luzon, la principale île de l'archipel, au cours des trois prochains jours.

La tempête se déchaînait sur la localité côtière reculée de Casiguran et ses environs, accompagnée de rafales soufflant jusqu'à 210 kilomètres par heure et de pluies torrentielles. Le typhon était quasiment stationnaire des heures après avoir touché terre dans la région peu avant l'aube, ont expliqué les services météorologiques.

"Il est vraisemblable que le déluge se prolonge pendant des jours", a déclaré à l'AFP la prévisionniste Gladys Saludes. Koppu ne devrait quitter Luzon, où habitent la moitié des 100 millions de Philippins, que mardi.

Plus de 8.000 personnes se sont réfugiées dans des centres d'évacuation à Casiguran, ville située à environ 270 kilomètres au nord-est de Manille, a raconté Nigel Lontoc, directeur adjoint de la sécurité civile régionale.

"Koppu a arraché les toitures les plus légères. Des rivières sont sorties de leur lit et les routes d'accès sont entravées par des pylônes et des arbres tombés à terre", a-t-il ajouté. La zone est coupée du reste de l'archipel, sans électricité ni communications.

Sur des images diffusées par la télévision ABS-CBN, on pouvait voir qu'un hôpital avait perdu son toit dans la capitale provinciale de Baler, un spot qui attire les surfeurs du monde entier.

-'Ce n'est que le début'-

Une compétition de surf prévue durant le weekend a d'ailleurs été annulée et les 2.000 participants ont reçu l'ordre de rester à l'abri.

Plus à l'ouest, au-delà de la chaîne de montagne de la Sierra Madre, près de 800 personnes ont également été évacuées de la localité agricole de Bongabon, a ajouté le directeur adjoint.

Le directeur du Conseil national pour la réduction des risques Alexander Pama a fait état de glissements de terrain et d'inondations ici et là sur l'île de Luzon.

Face à une mer démontée, les dessertes maritimes par ferry ont été suspendues tandis que les liaisons aériennes ont également été perturbées, avec l'annulation de 30 vols, dont deux vols internationaux.

"Je dois souligner qu'il ne s'agit que d'un début. Les gens doivent rester vigilants", a prévenu Alexander Pama.

Le typhon se déplace à un rythme inhabituellement lent, soulignent les services météorologiques. C'est pourquoi les risques d'inondations et de glissements de terrain sont élevés. Ces mêmes services ont également mis en garde contre les risques de vagues géantes.

Les Philippines, pays en développement, subissent régulièrement des intempéries meurtrières, avec en moyenne chaque année une vingtaine de typhons.

L'archipel aux 1.700 îles est souvent la première masse terrestre d'importance que rencontrent les typhons qui se forment dans l'océan Pacifique et les scientifiques estiment que la virulence des tempêtes de ces dernières années est imputable au changement climatique.

En novembre 2013, le supertyphon Haiyan, le plus violent à jamais toucher terre, avait rasé des villes entières dans le centre de l'archipel et fait plus de 7.350 morts ou disparus.

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Course à pied – Cross La Dépêche : Cédric Wane s’impose suivi par le junior Samuel Aragaw.

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Encore un succès pour Cédric Wane, qui empoche une nouvelle victoire lors du cross La Dépêche qui s’est déroulé samedi matin à la Fachoda. Le jeune Samuel Aragaw termine 15 secondes plus tard, suivi de Francky Maraetaata. Malgré l’absence de plusieurs coureurs confirmés, la course a été plaisante pour les participants comme pour le public.
Course à pied – Cross La Dépêche : Cédric Wane s’impose suivi par le junior Samuel Aragaw.
PIRAE, le 18 octobre 2015. Les aficionados de course à pied se sont donnés rendez vous samedi matin peu après le ‘bain loti’ pour en découdre sur un parcours de 7 km environ, un aller-retour qui s’est déroulé au début de la vallée de la Fachoda. Cédric Wane, décidément très régulier, empoche une nouvelle victoire en bouclant les 7km en 22’12, talonné par Samuel Aragaw en 22’27.
 
Cédric Wane enchaine les victoires, puisque le week end dernier il remportait le 5km des Foulées du front de mer. Il est régulier et n’a pas raté une course depuis le début de saison. Teiva Izal, qui a remporté la version 15km des Foulées du front de mer, choisit ses courses apparemment, il n’était pas présent samedi.
 
Cette année, pour sa 18e édition, l’événement a été ‘amputé’ selon les termes de l’organisateur, la course des enfants n’ayant pas été proposée, suite au retrait du sponsor Lu. 123 coureurs étaient présents, toutes catégories confondues. A noter la belle participation du Rimap qui était là en force, son premier représentant est Tarik El Kaddaoui, il arrive 7e au scratch.

Course à pied – Cross La Dépêche : Cédric Wane s’impose suivi par le junior Samuel Aragaw.
Cédric Wane au micro de Tahiti Infos :
 
Ton analyse de la course ?
 
« Dommage que Teiva Izal n’était pas là, lors des foulées du front de mer, j’avais gagné le 5km et lui le 15km, certains auraient aimé sans doute savoir qui était le ‘meilleur’, la course d’aujourd’hui aurait pu mettre cela au clair, mais ce n’est pas grave, ce n’est que partie remise. Il y avait quand même Samuel Aragaw. »
 
«La première partie c’était un faux plat. Dès le départ, je me suis mis un peu ‘dans le rouge’. Samuel est resté avec moi tout le long. Il y avait Francky Maraetaata jusqu’au 2,5 km, après il a lâché. Dès le début, j’ai essayé de ‘corser’ la situation tout le long, pour éviter d’arriver au sprint avec Samuel, car je savais qu’il était plus rapide que moi au sprint. J’ai fait plusieurs accélérations mais ce n’est qu’à 300m de l’arrivée qu’il a craqué. Cela a donc été très dur. »
 
Tu es satisfait de ce nouveau bon résultat, qui te met à la place de ‘l’homme à battre’ ?
 
« Je ne sais pas, si Teiva Izal avait été là, cela aurait pu être différent. J’attends toujours que Georges Richmond revienne, je le vois s’entraîner, je crois qu’il doit guérir d’une blessure au genou. On est plusieurs à être en forme. On fini à quelques secondes les uns des autres. On est pas loin. On est un petit groupe à prétendre à la victoire à chaque fois. Cela se joue au mental sur les derniers hectomètres. »
 
« Pour l’instant la chance me sourit, j’arrive à bien gérer les courses, je récupère bien, je fais attention à ma nutrition et surtout j’ai mon coach qui m’aide au niveau du repos, pour savoir quand est-ce qu’il faut y aller à fond, pour faire attention aux blessures, les massages etc, cela m’aide à encaisser les compètes. Tant mieux, pourvu qu’il y ait du niveau et que l’on s’améliore tous. »

Course à pied – Cross La Dépêche : Cédric Wane s’impose suivi par le junior Samuel Aragaw.
Quels sont tes objectifs ? Faire de la longue distance ou autre ?
 
« Non, l’année prochaine j’aurais 30 ans et vu le temps que cela demande pour s’entrainer pour le marathon…les pros, les internationaux c’est autre chose. Cela voudrait dire doubler mon temps d’entrainement hebdomadaire, avec le travail je n’ai pas trop le temps. Pour l’année prochaine, mon maximum ce sera les semi marathons comme celui de Moorea, ou tout ce qui est entre 800m et 5000m. »
 
Tu penses pouvoir progresser en ‘raid’ pour rivaliser avec Teiva Izal ?
 
« Il faudrait s’entrainer dans des conditions similaires à celles des raids, en allant à la Maroto avec mon ami Haunui Maraetaata, mon binôme du Raid Painapo. Il y a certainement à faire des renforcements musculaires dans les abdos, la ceinture abdominale, dans les hanches…»
 
Tu penses investir également le triathlon ?
 
« Dans la période de ma vie où je me suis vraiment mis au sport, quand j’étais aux Etats unis pour mes études, je faisais partie de l’équipe nationale de triathlon universitaire, où j’ai passé un an. Quand je suis revenu, je n’ai pas continué par manque de temps mais je compte bien m’y remettre. »
 
« J’ai deux objectifs pour l’année prochaine, les Océanias d’athlétisme et le Xterra à Tahiti, c’est une course qui me tient à cœur. La dernière édition, j’ai crevé alors que j’étais 4e, cela avait été une déception car j’aurais voulu au moins finir la course. Je vais en faire quelques uns en attendant, notamment l’aquathlon du Manava mais pas l’Oceania Cup International, car je ne me sens pas prêt. »
 
« Le triathlon cela me permet de varier car courir cela devient monotone au bout d’un moment. Cela me permettra de changer un peu. (…) Je tiens à remercier mon coach Kader Touati, ma famille, mes sponsors Aito Sport et Air Tahiti Nui. » SB

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Jiu jitsu Brésilien – Henri Burns et Tehau Sanford au top en Australie.

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Les deux Tahitiens adeptes des arts martiaux étaient en Australie en fin de semaine dernière. En ceinture blanche pour Henri Burns et en ceinture violette pour Tehau Sanford, ils sont tous les deux montés sur le podium des ces championnats Pan Pacific 2015.
AUSTRALIE, le 18 octobre 2015. Nous évoquons de temps en temps les exploits du téméraire Henri Burns dans nos colonnes. Henri Burns fait des études en tourisme nautique en Nouvelle Zélande. Il est pratiquant de bodyboard et passionné d’arts martiaux, notamment le MMA.

C’est pour cette raison qu’il cherche à se diversifier et à participer dès qu’il le peut à des compétitions d’arts martiaux. Il excelle en kickboxing et en boxe thaï, disciplines où il a déjà fait parler de lui. Il sévit dans la catégorie des poids lourds, il affronte donc des combattants qui en effraieraient plus d’un, surtout en Nouvelle Zélande où le niveau est relevé et la concurrence rude.

Il cherche à s’améliorer également en combat au sol, c’est pour cette raison qu’il vient de participer à Melbourne en Australie aux Pan Pacific Championships, une compétition de jiu jitsu brésilien sans kimono. Avec sa ceinture blanche, puisqu’il débute dans cette discipline, il parvient à s’imposer dans sa catégorie et obtient la médaille d’argent en open.

Tehau Sanford, que l’on a vu récemment briller lors de la 2e compétition de lutte à Tahiti, était également en Australie. Beaucoup plus expérimenté en jiu jitsu qu’Henri et très bon surfeur par ailleurs, Tehau a participé en ceinture violette et accède lui aussi au podium, en obtenant une belle médaille d’argent sans kimono dans la catégorie des -79,5kg. SB

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Philippines: le typhon Koppu contraint les habitants à grimper sur les toits

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Philippines: le typhon Koppu contraint les habitants à grimper sur les toits
jaen, Philippines | AFP | lundi 19/10/2015 - Des Philippins pris au piège sur les toits de leurs maisons inondées attendaient d'être secourus lundi alors que le typhon Koppu se déchainait sur le nord de l'archipel pour la deuxième journée consécutive.

Le typhon, qui a touché terre dimanche sur la côte est de Luzon, l'île principale des Philippines, a fait deux morts et contraint des milliers de personnes à fuir leur logement.

Il se déplace très lentement vers le nord. Bien qu'il faiblisse, le typhon a déversé des pluies torrentielles sur trois chaînes de montagnes et le ruissellement a inondé les vastes plaines rizicoles au nord de Manille, ont expliqué les services de secours.

Environ 70 villages sont sous l'eau, a déclaré Nigel Lontoc, directeur adjoint de la sécurité civile régionale.

"Les eaux montent vite et il y a des gens sur les toits", a déclaré Nigel Lontoc à l'AFP. "L'eau est trop profonde pour les camions militaires alors les secouristes tentent de parvenir jusqu'à eux à bord de canots pneumatiques".

D'après lui, des milliers d'habitants sont probablement pris au piège dans ces villages et la sécurité civile n'a pour l'instant que dix équipes à sa disposition.

Des milliers de personnes avaient trouvé refuge dans des centres d'évacuation temporaire, selon l'agence gouvernementale de gestion des catastrophes. Quelque 19.000 habitants s'y trouvaient encore lundi.

Koppu était initialement accompagné de vents soufflant en rafales de 210 km/h. Lundi, il se trouvait au-dessus de la localité septentrionale de Bantay et les rafales avaient diminué à 150 km/h. La tempête devrait passer sur la chaine des Cordillères avant de quitter Luzon mercredi.

Le gouvernement a fait état de deux morts, un adolescent de 14 tué à Manille lorsqu'un arbre a chuté sur sa maison et une femme de 62 ans qui a péri dans l'effondrement d'un mur de son logement dans la province de Zambales.

Les écoles étaient fermées lundi à Manille. Le temps était à la tempête mais la capitale n'était pas gravement affectée.

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Journées portes ouvertes sur le navire " He Ping Fang Zhou " à Papeete

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Journées portes ouvertes sur le navire
PAPEETE, le 18 octobre 2015- Le He Ping Fang Zhou surnommé le « bateau hôpital », fera escale à Papeete, le mardi 20 octobre à 10h00 avec à son bord 400 passagers.

Le consulat de la république de chine a le plaisir d’informer la population que des visites sont ouvertes:
- - le mardi 20 octobre 2015 à partir de 14h
- - le mercredi 21 octobre 2015 toute la journée
- - le jeudi 22 octobre 2015 toute la journée

Pour y participer, les visiteurs sont invités à présenter une pièce d’identité.

Information – Tél : 87 29 56 20 - consulatderpc@hotmail.com

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L'ouragan Olaf en formation dans le Pacifique au large du Mexique

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L'ouragan Olaf en formation dans le Pacifique au large du Mexique
Miami, Etats-Unis | AFP | dimanche 18/10/2015 - L'ouragan Olaf s'est formé dans le Pacifique, à près de 3.000 km au large des côtes mexicaines de Basse Californie, avec des vents soufflant jusqu'à 130 km/h, ont annoncé dimanche les services météo des Etats-Unis.

La tempête se trouve actuellement à quelque 2.800 km à l'ouest-sud-ouest de la pointe sud de la péninsule mexicaine de Basse Californie, a annoncé le centre national des ouragans dans son bulletin de 15H00 GMT.

Olaf devrait se renforcer dans les prochaines 48 heures et pourrait se déployer en ouragan majeur dès lundi soir, mais aucune alerte côtière n'a été lancée pour l'instant, selon les services météo, basés à Miami.

D'après sa trajectoire actuelle, Olaf -- onzième ouragan de la saison dans le Pacifique est -- devrait se tenir à l'écart des terres et se maintenir au-dessus des eaux dans les jours qui viennent, précisent les météorologues.

Olaf se déplace à la vitesse d'environ 19 km/h en direction de l'ouest et devrait virer à ouest-nord-ouest lundi.

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En 2014, l'OPH reste dans le rouge

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En 2014, l'OPH reste dans le rouge
PAPEETE, le 18 octobre 2015. Une fois encore l'établissement public en charge de l'habitat social sur le territoire présente un bilan financier négatif à l'issue de l'exercice 2014. Loyers impayés à la hausse, charges qui s'accentuent et constructions toujours très faibles.

En 2014, l'OPH a livré un total de 62 logements (25 groupés et 37 en dispersé). Le chiffre est faible, très faible comparé aux demandes de logements formulées par les familles auprès de l'Office : 5 868 dossiers valides existent actuellement (2 276 en habitat groupé et 3 592 en habitat dispersé). Pour positiver on peut remarquer néanmoins que c'est presque deux fois mieux que l'année précédente avec seulement 33 logements fournis par l'OPH en 2013.

En revanche, en dépit des efforts maintenus en matière de recouvrement, le creusement des impayés s’accentue une nouvelle fois en 2014, pour atteindre 2,67 milliards de francs Fcfp. Toutefois, les efforts en matière de recouvrement se sont poursuivis, avec un encours de procédures contentieuses élevé : 463 dossiers sont en cours, dont 178 dossiers pour lesquels la résiliation a été prononcée par jugement. Malgré ces actions en justice, comme en 2013, aucune expulsion n’a pu être menée à son terme en 2014.

Après quatre exercices déficitaires, les comptes 2014 de l’OPH se caractérisent par un nouveau résultat de fonctionnement déficitaire, à hauteur de - 147 343 205 Fcfp, moins élevé toutefois que lors de l’exercice précédent (- 472 519 419 Fcfp en 2013). Il est à noter que les dépenses de fonctionnement de l'établissement public augmentent fortement : + 39% en une année passant à 4,6 milliards de Fcfp. Pourtant les charges de personnel diminuent de presque 300 millions de francs. Mais les achats passent en une année de 480 à 731 millions de Fcfp, les services extérieurs de 405 à 587 millions et surtout les "autres services extérieurs" passent de 88 millions à 237 millions (près de 300% d'augmentation !). "Les charges de fonctionnement de l'OPH témoignent d'une volonté affirmée depuis plusieurs années de restriction et de contrôle de ses dépenses" note pourtant le rapport présenté aux élus territoriaux sur les chiffres 2014 de l'OPH.

Il faut reconnaître toutefois qu'avec un parc immobilier vieillissant, l'unique bailleur social du Pays se retrouve avec de lourdes charges liées à l'entretien du par cet aux grosses réparations. L’exercice 2014 est marqué par une hausse des dépenses de l’OPH. Elle est essentiellement due à l’évolution des dépenses liées aux programmes d’habitat dispersé et à l’augmentation des dépenses d’entretien et de grosses réparations.


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