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Budget 2014 de la Polynésie française : les grandes réalisations prévues

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Budget 2014 de la Polynésie française : les grandes réalisations prévues
PAPEETE, mercredi 4 décembre 2014. 135,4 milliards de Fcfp c’est le montant global du budget primitif pour la Polynésie française en 2014. La somme globale a été annoncée depuis quelques semaines déjà. Mais depuis mercredi matin, les représentants de l’assemblée de Polynésie française étudient ce budget prévisionnel dans le détail c’est-à-dire à quoi vont servir concrètement ces milliards tout au long de l’année 2014. Secteur par secteur en voici un aperçu rapide ce que souhaite faire le gouvernement Flosse au cours de l’année prochaine et la façon dont les crédits ont été répartis.

Les représentants de l'assemblée de Polynésie française ont commencé à examiner les grandes lignes de ce budget ce mercredi matin. La discussion avec l'ensemble des groupes politiques de l'hémicycle territorial va se poursuivre également ce jeudi. Pour approuver la délibération sur le budget primitif 2014 il faut que les élus votent chapitre par chapitre chacune des dépenses et des recettes inscrites dans le document. Ce qui va certainement conduire les élus à poursuivre leurs travaux en nocturne.

Pour lire l'intervention d'Armelle Merceron (A Ti'a Porinetia) CLIQUER ICI


Pour lire l'intervention de Teura Iriti (Tahoeraa) CLIQUER ICI


Pour lire l'intervention de Nicole Bouteau (A Ti'a Porinetia) CLIQUER ICI

LOGEMENT
Budget 2014 de la Polynésie française : les grandes réalisations prévues
En 2014, les opérations suivantes seront notamment lancées ou poursuivies : Les hauts de Teroma, Motio (Faa'a), Nina Peata (Outumaoro), Timiona, Vairai, extension lotissement Vaitemanu (Raiatea), Toahotu (Taairapu Ouest), Programme Labbé (Pirae), études sur Hotuarea Est (Faa'a), Teroma Extension (Faa'a), Vaitupa Paea, et études Hotuarea Ouest.

Par ailleurs, l’Office polynésien de l’habitat (OPH) va bénéficier de 2,4 milliards de Fcfp de mesures nouvelles en autorisations de programme. De même, 500 millions de Fcfp sont débloqués en faveur de l’OPH en 2014 pour que le bailleur social puisse faire face aux grosses réparations des logements sociaux existants, dont la priorité est la sécurisation des talus de 22 lotissements, également inscrite dans le contrat de projets avec l’Etat. C'est l'avancement de la planification avec l'Etat qui permettra la ventilation de cette autorisation de programmes de 500 millions, soit pour des travaux généraux, soit pour la sécurisation.

Au niveau du budget de fonctionnement, la subvention à l'OPH pour 2014 est fixée à 860 millions de
Fcfp, en baisse de 225 millions par rapport à 2013, compte tenu de la non-reconduction du plan de
départ volontaire qui avait été mis en place cette année.

SANTE
Budget 2014 de la Polynésie française : les grandes réalisations prévues
La politique publique de santé concerne l'ensemble des mesures et dispositifs publics en faveur de la prévention et la protection de la santé, de la veille sanitaire, de l'hygiène et de la santé de l'environnement, de la médecine curative et de l'offre hospitalière et pharmaceutique, de la formation professionnelle, de la recherche et du pilotage du système de santé.
Rétablir l'offre de soins de proximité est l'un des axes prioritaires du gouvernement pour 2014, ainsi des dépenses d’investissements pour un montant total de 10,5 millions de Fcfp sont destinées à remettre à niveau les installations dans les subdivisions santé de la direction de la santé dans les îles.

Il est prévu également 250 millions de Fcfp pour l'acquisition de matériel médical dont un scanner pour l'hôpital d'Uturoa. L’hôpital de Taravao bénéficiera de 279 millions de Fcfp de travaux, avec notamment sa mise aux normes, mais aussi l'extension du long séjour et la construction de la PMI (protection maternelle et infantile) et de l'hygiène scolaire.

Le développement de la télémédecine, pour rompre l'isolement des professionnels dans les îles
éloignées et coordonner les interventions médicales et les urgences, ne peut s'envisager durablement sans certains préalables. Ainsi il est nécessaire de renouveler et moderniser le parc de matériels informatiques et d'applications de la Direction de la santé : 21,4 millions de Fcfp sont prévus et 12,5 millions de Fcfp permettront d'équiper toutes les îles éloignées.

Plus globalement, depuis l’ouverture du Centre hospitalier du Taaone, une réorganisation de l'offre hospitalière en Polynésie française s'impose, pour réduire notamment les déséquilibres avec l'offre de proximité de la Direction de la santé et du secteur privé : il est nécessaire d'élaborer un nouveau schéma d'organisation sanitaire pour les cinq prochaines années.

La subvention de 350 millions de Fcfp allouée à l'Institut Louis Malardé a été maintenue. Et en section d'investissement, il est prévu 975 millions de Fcfp pour la construction d'un laboratoire de lutte anti-vectorielle rattaché à l'Institut Louis Malardé.

Par ailleurs, 111 millions de Fcfp en mesures nouvelles ont été inscrits dont 60 millions de Fcfp sont destinés à l'évaluation de la présence des contaminants (pesticides) dans les aliments et 51 millions de Fcfp à l'hébergement du RISP (réseau informatique de santé polynésien) et aux formations des ASP (agents de santé publique) des archipels éloignés.

Pour ce qui concerne la politique de prévention en santé mentale : plusieurs actions devrontb être menées en ce qui concerne la prévention en milieu scolaire, la prévention auprès des parents en développant des programmes de soutien à la parentalité ou encore la constitution d'un réseau médico-psychoéducatif. Sur les actions à mener, 3,7 milliards de Fcfp seront affectés à la réalisation du projet de construction du pôle santé mentale au CHPF.

EDUCATION
Budget 2014 de la Polynésie française : les grandes réalisations prévues
La reconduction des dotations de fonctionnement à des niveaux identiques à 2013 est actée, pour garantir l'amélioration des performances scolaires. Et le budget 2014 prévoit des investissements en matière de rénovation et d'équipement des établissements d'enseignement ou de construction de nouveaux collèges et lycées. Pour 2014, dans le cadre d'un partenariat renouvelé avec l'État, la dotation globale d'investissement pour l'éducation connaît un triplement de sa valeur pour s'établir à 616 millions Fcfp.

Au final, 4,097 milliards de Fcfp en mesures nouvelles sont prévues en autorisations de programme. Au titre de la construction de nouvelles structures, les chantiers prioritaires concerneront la reconstruction du collège de Bora Bora, la construction d'un nouveau collège à Teva I Uta permettant de désengorger les établissements de Papara et de Taravao, ainsi que la construction d'un lycée à Moorea permettant non seulement la scolarisation sur l'île des élèves résidents mais également l'accueil en internat d'élèves provenant des autres archipels.

Au titre de la rénovation des structures existantes, les opérations visent la reconstruction du CETAD de Ua Pou, ainsi que la réhabilitation du collège de Mataura (phase 2 - travaux) et de la station d'épuration de la cité scolaire de Taaone ; des crédits pour les équipements des établissements scolaires, collèges et lycées, CJA et CETAD sont également programmés.

GRANDS TRAVAUX
Budget 2014 de la Polynésie française : les grandes réalisations prévues
Au titre de l'équipement, la programmation opérationnelle se poursuivra dans le secteur des constructions publiques. Plus de 11,6 milliards de Fcfp sont inscrits en autorisations de programmes dont 9,724 milliards de F CFP de mesures nouvelles. À ce titre, l'État apporte pleinement son concours par le biais du 3e instrument financier (6 milliards de Fcfp inscrits) et du contrat de projet à hauteur de 188 millions de Fcfp pour la construction des abris de survie dans l'archipel des Tuamotu (63,5 millions de Fcfp) et la poursuite des chantiers en cours.

70 % des crédits sont consacrés aux infrastructures routières et à l'amélioration de la sécurité sur les routes, 10 % aux infrastructures portuaires dans les îles, aux rénovations d'embarcadères et autres, et 4 % au programme de rénovation des aérodromes territoriaux.

Au titre des infrastructures routières, seront notamment lancés les grands chantiers suivants :
- la mise à 2x2 voies de la RT2 entre Papeete et Ame, pour 1 milliard de Fcfp;
- la mise aux normes de l'éclairage public sur l'ensemble du réseau routier de Tahiti, pour 150 millions de Fcfp ;
- l'aménagement du carrefour de Taina à Punaauia ;
- les études pour la création de la bretelle de sortie de la RDO pour l'aéroport venant de Punaauia ;
- La rénovation et la mise en souterrain des réseaux concessionnaires sur la descente de l'aéroport à Faaa ;
- La mise en valeur, en partenariat avec le ministère du tourisme et en relation avec les communes, des domaines publics en emprise routière, par la création de points de vue ou d'aires de repos ;
- L'amélioration des accotements de voiries, en passage sur diverses communes de Tahiti et des îles ;
- et enfin, les diverses opérations de rénovations des infrastructures routières des îles et, en particulier des Tuamotu, fortement impactées par les aléas climatiques.

Au titre des transports terrestres, le gouvernement lancera en 2014 les études préalables à l'élaboration du schéma directeur des transports terrestres sur l'île de Tahiti (29 millions de Fcfp sont budgétés pour ces études). Ce schéma directeur permettra, à terme, la mise en oeuvre d'une véritable stratégie d'organisation des transports en commun et d'aménagements des infrastructures routières. Ces études et le lancement de premiers tronçons test, en voie spécifique pour les bus, se feront dans le cadre d'un partenariat avec l'Agence de développement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME). À court terme, le gouvernement a prévu d’entreprendre des travaux d'aménagement des lieux d'attentes pour les usagers des transports collectifs (terminus de Papenoo, Lafayette et base marine, gare routière du Cours de l'Union Sacré et de Tipaerui...) pour des crédits s'élevant à 195 millions de Fcfp.

TOURISME
Budget 2014 de la Polynésie française : les grandes réalisations prévues
La relance de l'activité économique du pays passe par le développement de son activité touristique et par la définition de politiques sectorielles qui y sont liées (écologie, culture et transports). La définition de couples « cible touristique / produit touristique » fera l'objet de travaux approfondis, en lien avec le secteur professionnel du tourisme en charge de sa promotion et de sa commercialisation. Ces travaux qui s'élèveraient à 175 millions de Fcfp sont donc inscrits au budget 2014.

Le ministère a programmé le réaménagement et la modernisation des infrastructures aéroportuaires, de manière à répondre aux attentes et objectifs fixés en matière touristique, économique et sécuritaire. Une enveloppe de 1,3 milliard de Fcfp est inscrite en investissement, pour notamment l'acquisition de véhicules liés au service de sauvetage et de lutte contre l'incendie des aéronefs (SSLIA). En effet, la volonté du gouvernement est de développer le trafic aérien afin de procéder à l'ouverture du ciel polynésien à d'autres compagnies aériennes internationales.

En termes d'aménagements touristiques, le projet Mahana Beach, dont le pilotage est confié à l'établissement public Tahiti Nui Aménagement et Développement (TNAD), s'inscrit dans le prolongement du programme de développement touristique et économique engagé par le Pays. Au total, quelques 45 projets d'aménagements touristiques ont été recensés, dont 15 sont inscrites au budget 2014, parmi lesquels la création d'un site touristique et de loisirs à Taharuu (Papara), sur la période 2014- 2016, pour un montant estimé à 300 millions de Fcfp.

En matière de culture, il est prévu des travaux d'aménagement au marae de Paea, avec la création d'un écomusée, pour un montant estimé à 200 millions de Fcfp; le développement d'un pôle culturel au Musée de Tahiti et des îles, pour un montant de 150 millions de Fcfp. Le secteur de la croisière bénéficiera d'un programme d'installation d'ancrages écologiques et d'aménagement de points d'eau et de collecte de déchets des voiliers de plaisance pour un montant estimé à 100 millions de Fcfp.

RESSOURCES MARINES
Budget 2014 de la Polynésie française : les grandes réalisations prévues
Le gouvernement envisage l'augmentation de la flotte de pêche actuelle par l'arrivée de nouveaux navires surgélateurs, mais le Port de pêche de Papeete ne sera pas en mesure d'accueillir tous ces navires. Pour cette raison, est inscrite au budget une enveloppe de 200 millions de Fcfp servant à financer des études portant sur la création d'un hub de pêche à Faratea, opération qui vise à déterminer l'aménagement du site. Il s'agira de créer une zone de transit et de valorisation des produits de la pêche tout en offrant des facilités d'avitaillement, de ravitaillement et d'entretien naval aux bateaux de pêche en transit en Polynésie française.

Enfin, le Recensement général des ressources marines, dont la réalisation (prévue sur 2 ans) fait l'objet d'une inscription budgétaire de 250 millions de Fcfp vise à répondre à la nécessité pour les pouvoirs publics de disposer d'informations fiables sur les ressources et les filières qui les exploitent. L'objectif est donc de dresser un inventaire exhaustif des données disponibles dans ce secteur, avant de les mettre à disposition des décideurs.

La subvention à la Maison de la perle, de 70 millions de Fcfp, est supprimée pour faire suite à la dissolution de l'établissement alors que le budget de promotion de la perle est maintenu à hauteur de 52 millions de Fcfp et sera géré par une structure privée, en cours de constitution, regroupant l'ensemble de la profession.

AGRICULTURE
Budget 2014 de la Polynésie française : les grandes réalisations prévues
En section de fonctionnement, le budget global dédié à l'agriculture et aux archipels est de 1,094 milliard de Fcfp. Le budget d'investissement prévoit, à travers notamment la création de 26 opérations réalistes et réalisables, la mobilisation de 400 millions de Fcfp de crédits de paiement nouveaux.

La politique du ministère de l’agriculture repose sur la logique des microprojets, ainsi 350 millions de F cfp seront dédiés aux aides aux porteurs de projet. Par ailleurs, la Chambre de l'agriculture et de la pêche lagonaire bénéficiera de subventions d'investissement d'un montant de 75 millions de Fcfp pour permettre en particulier l'acquisition d'équipements agricoles et la délivrance d'un service de qualité au bénéfice des agriculteurs.

L'accompagnement des microprojets se traduira également par une série d'aménagements et de réhabilitations des sites de culture et pistes dans les archipels qui permettront de valoriser certains domaines agricoles et forestiers (Opimohu à Moorea, Faaroa à Raiatea, Taipivai à Niiku Hiva...), tout en participant au désenclavement des zones d'accès restreint. Le montant total de ces opérations inscrites en autorisations de programme est estimé à 145 millions de Fcfp.

Au titre de la promotion des exportations, la vanille de Tahiti fait actuellement l'objet d'un plan de relance, avec un objectif fixé à 100 tonnes de production de vanille mûre à l'horizon 2016. À cet effet et en complément de sa subvention de fonctionnement, l'EPIC Vanille de Tahiti sera doté d'une enveloppe supplémentaire exceptionnelle de 61,2 millions de Fcfp pour la mise en place de nouvelles ombrières, ainsi que d'une inscription de 11 millions de Fcfp en investissement pour l'acquisition de matériels de laboratoire spécifiques.

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Plan de départ volontaire : l'objectif 2014 réduit de moitié

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Plan de départ volontaire : l'objectif 2014 réduit de moitié
PAPEETE, mercredi 4 décembre 2013 – Les objectifs pour 2014 du plan de départ volontaire des agents de catégorie C et D de l’administration ont été annoncés en diminution de moitié à 150 agents au lieu de 300.

"Nous avions inscrit pour 2014 une contribution de l’Etat de 1,2 milliard dans la perspective que l’engagement de l’Etat serait formalisé lors de la venue du Ministre des Outre-Mer", a rappelé Gaston Flosse mercredi matin en séance à l’Assemblée. "Il n’en a pas été ainsi. Nous devons à la sincérité à laquelle nous nous astreignons, de la supprimer du budget en recette. En contrepartie, nous réduirons de moitié l’inscription en dépense que nous avions faite. Cela ne changera aucunement l’équilibre du budget, mais diminuera le nombre d’agents de la fonction publique qui pourront bénéficier de la prime de départ".

Un amendement au projet de budget primitif 2014 a été adopté dans l’après-midi pour réduire de moitié le budget alloué au plan de départ compte tenu de l’incertitude d’une participation de l’Etat.

"La suppression de la recette voit la suppression de la charge associée", a commenté Nuihau Laurey, ministre du Budget. "Non plus sur 300 personnes mais sur 150. Nous continuons de discuter avec l’Etat sur cela et d’autres dispositifs dans le cadre du Pacte de croissance avec les exigences croisées de la Collectivité et de l’Etat. Le budget était sincère avant cet amendement, il l’est après aussi".

L'objectif initial était d'atteindre 600 départs au total sur deux années, 300 en 2014 et 300 en 2015. Pour 2014 le coût de ce plan d’incitation se montait à 2,4 milliards Fcfp, en cofinancement avec l'État. Il a été ramené à 1,2 milliard Fcfp.

La masse salariale du Pays en 2014 devrait en conséquence être de l'ordre de 31,03 milliards Fcfp.

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Création d’une commission paritaire pour la branche du gardiennage et de la sécurité

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Création d’une commission paritaire pour la branche du gardiennage et de la sécurité
Les partenaires sociaux ont signé, mercredi, un accord professionnel de branche portant création d'une commission paritaire de la branche du gardiennage et de la sécurité.

Les signataires sont les cinq organisations syndicales de salariés (CSTP-FO, A Tia I Mua, O Oe To Oe Rima, CSIP et OTAHI), le MEDEF, la CGPME et les entreprises indépendantes du secteur. Les négociations se sont déroulées dans les locaux du Fonds paritaire pour la formation des salariés avec l'appui technique de ce dernier et du SEFI.

La mission prioritaire de cette commission sera de travailler à la création, début 2014, d'un certificat de qualification professionnelle (CQP) "Agent de Prévention et de Sécurité". Ce CQP sera très prochainement rendu obligatoire par l'Etat pour exercer le métier d'agent de sécurité.
Cette commission paritaire de branche sera également un organe de réflexion pour l'évolution et la modernisation de ce secteur ainsi que l'interlocuteur des pouvoirs publics pour toute question relative à l'emploi ou à la formation.
C'est la première fois qu'une branche professionnelle signe un tel accord créant une commission composée de représentants des salariés et des employeurs. Environ 1000 salariés sont concernés par cet accord.
Dans les prochains jours, cette commission paritaire sollicitera la Direction du travail pour qu'un arrêté d'extension soit adopté par la Polynésie française afin de rendre applicable cet accord à l'ensemble de la profession.
Le ministère en charge de la formation professionnelle de Manolita LY et le SEFI félicitent les partenaires sociaux d'avoir conclu en moins de deux mois cet accord important pour l'avenir de la profession.

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Budget 2014 : pas de nouvel impôt… pour l’instant

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Budget 2014 : pas de nouvel impôt… pour l’instant
PAPEETE, mardi 4 décembre 2013. Dans son discours d’ouverture sur la discussion du budget primitif 2014 qui a démarré ce mercredi à l’assemblée de Polynésie française, le président du Pays s’est félicité qu’il n’y ait pas de nouvelles taxes créées. Pour le président du Pays, l’effort demandé à la population en juillet dernier avec l’augmentation de diverses taxes, le changement du calcul de la CST entre autres, a été suffisant. «Les dispositions prises en juillet sur la CST et sur d’autres taxes affectées au Fonds pour l’Emploi et la Lutte contre la Pauvreté rapporteront 5,8 milliards supplémentaires (…) Nous avons décidé de nous en tenir là. Le budget 2014 ne comporte aucun impôt nouveau. L’augmentation des taxes existantes représente déjà un effort citoyen considérable. Chacun d’entre nous a compris la nécessité du redressement et nous voulons saluer le sens de l’intérêt général dont ont fait preuve tous les Polynésiens». Ainsi n’apparait pas pour l’instant dans ce budget 2014 la modification de l’impôt sur les transactions en impôt sur les bénéfices alors que le vice-président Nuihau Laurey avait évoqué cette modification importante le 21 novembre dernier, lors d’une précédente séance de la session budgétaire.

Interrogé dans les questions orales, le vice-président en charge des finances avait alors déclaré que cette taxe sur les transactions, vieille de 45 ans et inéquitable dans son fonctionnement, serait remplacée par un impôt sur les bénéfices. Il annonçait alors que cette modification ferait l’objet d’un projet de Loi du Pays dès janvier 2014. Aussi, l’opposition UPLD s’est engouffrée dans cette brèche. Le président du groupe UPLD a déclaré ce mercredi matin : «Sur le plan de la fiscalité, il a été dit qu’il n’y avait pas de nouvelles taxes. C’est vrai, ce n’est pas un mensonge, mais il faut rappeler la position du vice-président vous avez raison sur l’impôt sur les bénéfices. Il n’est pas dans ce budget primitif mais il est en préparation dans un prochain collectif» rappelait Antony Géros.

Sur une question d’Armelle Merceron ce mercredi après-midi, le vice-président est entré plus en détail sur ce prochain impôt sur les bénéfices. «Sur la réforme de l’impôt sur les transactions, c’est un sujet qui ne nous divise pas vraiment dans cet hémicycle. Il a été imaginé il y a plus de 7 ans déjà. La taxe sur les transactions, c’est le plus vieil impôt de Polynésie. Il présente une taxation inéquitable sur le chiffre d’affaires dans sa totalité et ne prend en compte ni les investissements ni les embauches» détaillait Nuihau Laurey. Il précisait le calendrier à venir pour ce futur impôt sur les bénéfices : une présentation de la Loi du Pays en janvier ou en février 2014. La nouvelle taxe se verrait ensuite appliquée dès l’année 2014 mais ne serait, de fait, payée qu’en 2015 (avec dépôt des liasses en avril 2015). «Cela nous laisse le temps de communiquer avec les 12 000 entreprises concernées. L’essentiel étant de faire en sorte que l’investissement soit stimulé et l’emploi favorisé» concluait le vice-président.

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La police interpelle un mécano à la main verte

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La police interpelle un mécano à la main verte
PAPEETE, mercredi 4 décembre 2013 – La police a mis un terme aux activités d’un homme de 27 ans, mécanicien non patenté et cultivateur de cannabis, à Pirae rue Afarerii. Le prévenu est appelé à comparaître en avril 2014. Il est poursuivi pour travail dissimulé, détention et usage de stupéfiants.

La Direction de la sécurité publique a effectué une perquisition, mardi, au domicile du mis en cause, sur dénonciation.

Quinze plans de cannabis sont alors découverts en culture, 53 branches de fleurs de cannabis (477 gr) au séchage et de la marchandise (30 gr) conditionnée dans 10 boites d’allumettes, outre divers accessoires pour la consommation.

Les agents de police découvrent aussi 120 000 francs en liquide.

Questionné sur l’origine de cet argent, le jeune homme a expliqué qu’il s’agissait du revenu de son, activité de mécanicien à domicile.

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Trois établissements scolaires nouveaux seront construits

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Trois établissements scolaires nouveaux seront construits
PAPEETE, mercredi 4 décembre 2013. Le président de la Polynésie française et les ministres du gouvernement ont pris de nombreuses fois la parole ce mercredi après-midi durant le débat sur les différents articles de la délibération portant le budget prévisionnel 2014 pour le Pays. Au sujet de l’éducation, les représentants de l’assemblée se sont inquiétés d’une baisse de 76 millions de Fcfp de la dotation de l’Etat pour le fonctionnement des établissements scolaires. Une baisse de participation qui s’inscrit dans un désengagement progressif de l’Etat.

A ce sujet, Michel Leboucher, ministre de l’Education en Polynésie a déclaré : «Effectivement les crédits de fonctionnement de l’Etat dans le cadre de la convention sur l’éducation de 2007 diminuent chaque année. Il est temps pour nous de renégocier avec l’Etat. L’Etat est revenu à la table des négociations. En 2014, nous espérons que les choses se rétablissent. Le discours du ministre des outre-mer est encourageant pour notre Pays en ce qui concerne l’éducation». Michel Leboucher se réfère ainsi au discours de Victorin Lurel, lors de son déplacement à Bora Bora la semaine dernière, où il annonçait qu’il y aurait peut être «un accompagnement financier pour le collège de Bora» et le ministre des outre-mer mentionnait même la somme de 8 millions d’euros (952 millions de Fcfp) qui avait été évoquée pour la construction de cet établissement, il y a quelques années.

Sur ce sujet de la construction des établissements scolaires du second degré, le président Gaston Flosse se montrait, à la tribune gouvernementale, nettement plus accusateur envers ses prédécesseurs. Il expliquait que Michel Leboucher allant demander, il y a quelques mois à l’Etat des dotations pour la construction des collèges de Teva i Uta, de Bora Bora et le lycée de Moorea, s’était vu répondre que des crédits pour Bora et Teva i Uta avaient déjà été versés par l’Etat, mais utilisé à d’autres fins. «Pourtant on ne peut plus attendre. Il faut trouver des moyens pour construire le collège de Teva i Uta. Le collège de Taravao accueille 1400 enfants au lieu de 600, ils sont entassés dans cet établissement. Là c’est à nous à construire car vous avez consommé cet argent. C’est pareil pour Bora, les crédits étaient là et ont été utilisés. Je ne sais pas ce que vous avez fait avec. En tout cas, dans le premier collectif de 2014, le gouvernement prévoira environ 4 milliards pour construire ces trois établissements» répliquait le président du Pays, Gaston Flosse.

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L’Incroyable Noël de la Belle et la Bête: au petit théatre à partir du 6 décembre

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L’Incroyable Noël de la Belle et la Bête: au petit théatre à partir du 6 décembre
La Compagnie Chanpagne présente "L’Incroyable Noël de la Belle et la Bête".
Plus de 5 000 scolaires de la Presqu’île sont venus à la Salle Manu Iti à Paea et cette semaine, c’est au tour des enfants de Papeete et alentour de venir découvrir ce spectacle : plus de 6 000 scolaires sont attendus.
Le spectacle sera présenté au Grand Public au Petit Théâtre dès le Vendredi 6 à 19h00 et Samedi 7 décembre à 19h30, puis les deux week-ends suivants et ce, jusqu’au 21 décembre 2013 avec des scènes supplémentaires comme des combats à l’épée…De grands moments de magie et de régalade en perspective...pour petits..et grands!

-Au Petit théâtre de la Maison de la Culture de Papeete:
les vendredi 6 et samedi 7 décembre à 19h00
les vendredi 13 et Samedi 14 décembre à 19h00
les jeudi 19, vendredi 20 décembre à 19h00
le samedi 21 décembre à 14h00 et 19h00

Durée de la représentation: 1h15, avec distribution de bisous et de bonbons....

Tarif: 1.000 francs pour les enfants
1.800 francs pour les plus de 12 ans à Manu iti
2.000 francs pour les plus de 12 ans au Petit Théâtre
Tarif BIG CE (1 carte BIG CE = 1 place réduite) : 1800 XPF

Réservations et renseignements:
chanpagne.tahiti@gmail.com Chanson Catherine: 77 38 08 - Panades Kinny: 77 51 65 - Guichard Martine: 76 61 69

Pour en savoir plus, cliquez ICI

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APF: Le budget primitif 2014 a été adopté

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APF: Le budget primitif 2014 a été adopté
Le budget primitif 2014 a été adopté ce mercredi 4 décembre à 22h10 par 38 voix pour et 19 abstentions (A Ti’a Porinetia et UPLD). Les représentants commencent l’étude des comptes spéciaux pour terminer par le budget de l’assemblée.
Le projet de délibération approuvant les comptes spéciaux pour l’exercice 2014 a été adopté par 38 voix pour et 19 abstentions. Le budget de l’assemblée de la Polynésie française a quant à lui été approuvé à l’unanimité des 57 représentants, mais Antony Géros a précisé ensuite qu’il y avait une abstention à l’UPLD sur ce dossier (celui de l’APF donc 56 pour), sans préciser de qui il s’agissait. Les deux textes votés vers 23h30.

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Qantas annonce un plan social d’un millier de licenciements

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Qantas annonce un plan social d’un millier de licenciements
SYDNEY, jeudi 5 décembre 2013 (Flash d’Océanie) – La compagnie aérienne australienne Qantas a annoncé jeudi un plan social à venir d’une ampleur d’un millier de personnes, dont la société devra se séparer au cours des douze mois à venir.
S’exprimant au cours d’une conférence de presse jeudi à Sydney, Alan Joyce, directeur général de la compagnie, a aussi rappelé que Qantas anticipait des pertes nettes de l’ordre de trois cent millions de dollars australiens (environnement deux cent millions d’euros) au terme du second semestre 2013, après un premier semestre 2013 déjà marqué par des pertes de 245 millions de dollars.

M. Joyce a notamment évoqué une situation « en train de se détériorer » et la nécessité, selon lui, d’ « agir de manière urgente » et de « mettre toutes les options sur la table » dans le cadre d’une refonte de la structure de la société pour « assurer l’avenir du groupe Qantas ».
« Les défis auxquels nous sommes confrontés sont immenses. Mais nous le surmonterons et nous continuerons de construire une Qantas meilleure et plus forte pour l’Australie », a-t-il affirmé en invoquant les répercussions à moyen terme de la crise financière mondiale, un environnement concurrentiel « difficile », un dollar australien particulièrement fort et un coût sans cesse plus élevé des carburants.
Au chapitre des emplois directement visés par ces coupes au sein de la masse salariale, trois cents employés travaillant sur le site de Geelong (État du Victoria) sont en première ligne.
Ils devraient être suivis par des mesures drastiques, y compris le gel des salaires et des primes pour le personnel de direction et d’encadrement.

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Saisie record de 330 kilogrammes de métamphétamine à Auckland

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Saisie record de 330 kilogrammes de métamphétamine à Auckland
AUCKLAND, jeudi 5 décembre 2013 (Flash d’Océanie) – La police néo-zélandaise a annoncé mercredi un coup de filet ayant permis la saisie de quelque 330 kilogrammes de cristaux de métamphétamine à Auckland et dans sa grande banlieue, pour une valeur marchande estimée à plus de 100 millions de dollars locaux.

Cette série de descentes dans des domiciles privés et des locaux commerciaux, résultat d’une enquête de plus d’un an et demi, a impliqué à la fois la police, mais aussi les services néo-zélandais des douanes, ainsi que les services de l’agence de lutte contre le crime organisé et financier (Organised and Financial Crime Agency of New Zealand, (OFCANZ).
Selon les acteurs de ce coup de filet, au nom de code « Opération Ghost » [fantôme], qui a mobilisé plus de 250 agents, il s’agit d’un coup majeur permettant de démanteler un réseau international de narcotrafiquants asiatiques, mais aussi avoir des répercussions à court terme sur l’état du marché local.

24 personnes, citoyens néo-zélandais ou individus disposant de permis de résidence permanente en Nouvelle-Zélande, ont été immédiatement arrêtées au cours d’une quarantaine de perquisitions coordonnées.
D’autres arrestations sont prévues, a précisé Malcolm Burgess, adjoint au chef de la police nationale, au cours d’une conférence de presse.
« L’Opération Ghost est un exemple de coopération entre agences nationales et internationales, visant les groupes internationaux de crime organisé », a-t-il affirmé.
La substance saisie est connue sous le nom de ContacNT, une drogue fabriquée légalement en Chine et qui est aussi utilisée clandestinement en Nouvelle-Zélande pour produire des cristaux, dont la version finale commercialisée est connue sous le nom d’ « ice ».

« Si vous voulez jouer à ce jeu et que nous vous attrapons, vous allez en payer le prix fort », a réagi Maurice Williamson, ministre néo-zélandais des douanes, en guise d’avertissement.
Selon la police néo-zélandaise, il s’agit de la plus grosse saisie de drogues de ce type dans l’histoire du pays.

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Un détenu se suicide à la prison de Nouméa

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Un détenu se suicide à la prison de Nouméa
NOUMÉA, 5 décembre 2013 (AFP) - Un jeune détenu a été retrouvé pendu dans sa cellule à la prison de Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, ont rapporté les médias locaux.

"(Ce détenu) n'était pas suicidaire et n'était donc pas suivi régulièrement par le psychiatre. (...) Son compagnon de cellule a été aussi étonné puisqu'il l'avait vu juste avant et n'avait pas noté de changement de comportement", a déclaré Jean-Christophe Lagrange, directeur de la prison du Camp Est à la radio RRB.

Le jeune homme, qui purgeait une peine jusqu'en 2015, a été retrouvé par un gardien mercredi après-midi alors que son co-détenu était parti faire du sport.

Selon des sources concordantes, la cellule de la victime, âgée d'une vingtaine d'années, se situait dans un quartier réhabilité du centre pénitentiaire.

Au rang des pires prisons de la République, qualifiée en 2012 de "bagne post-colonial" par une avocate et un avocat général de la Cour de cassation, le Camp Est fait l'objet d'un plan de rénovation de 32 millions d'euros.

L'établissement demeure toutefois surpeuplé, 400 détenus en moyenne pour 200 places, et les dispositifs d'insertion et de formation y sont insuffisants.

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Chasse aux chasseurs de sorcières : la Papouasie tient conférence

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Chasse aux chasseurs de sorcières : la Papouasie tient conférence
PORT-MORESBY, jeudi 5 décembre 2013 (Flash d’Océanie) – Confrontées à une vague de crimes et de lynchage liés à des accusations de pratiques de sorcellerie, les autorités papoues organisent, cette semaine, un séminaire entièrement consacré à cette question et aux moyens de mettre fin à ce type de croyances.
Organisé dans la capitale de la province des Hauts-Plateaux, Goroka, par l’Université de Goroka, ce séminaire réunit universitaires et sociologues, mais aussi organisations non-gouvernementales de défense des droits humains et des femmes, ainsi que les églises du pays.

Objectif : tenter d’élaborer une stratégie afin de réduire ces croyances et les pratiques criminelles associées à des accusations de sorcellerie.
Premières victimes de ces actes criminels : de nombreuses femmes, accusées de sorcellerie et qui, pour certaines, ont été brûlées vives en place publique, après un simulacre de procès par des groupes d’individus prétendant agir au nom de la justice.

La police, le plus souvent alertée à temps, s’est retrouvée menacée sur les lieux et a dû se résoudre à jouer le rôle du spectateur pendant la mise à mort de la victime.
En février 2013, l’immolation de la jeune mère de vingt ans, Kepari Leniata, semble avoir été le facteur déclencheur d’une prise de conscience au niveau national.
Les images de son exécution, publiées dans la presse locale, avaient fait le tour du monde.
Quelques semaines plus tard, sur l’île de Bougainville, une enseignante et militante des droits humaines, Helen Rumbali était retrouvée décapitée après avoir elle aussi été publiquement accusée d’être une sorcière.

Parmi les facteurs évoqués comme mobiles de ces crime et des accusations de sorcellerie : la mort, souvent, d’enfants et d’adultes, de causes non expliquée sou comprises par les communautés locales.
Le VIH-SIDA figure en bonne place dans la liste des causes de ces décès ayant précédé ce genre d’exécutions.
Première étape essentielle dans la lutte contre ces comportements : une loi relative à la sorcellerie, datant de 1971 et qui est désormais perçue comme étant pour beaucoup un prétexte à des exécutions sommaires.

À l’origine, cette loi était censée punir les pratiques liées à la sorcellerie, connue localement sous le nom de « sanguma », à l’époque courantes dans les provinces papoues.
À la suite d’une série particulièrement rapproché de crimes liés à des accusations de sorcellerie, depuis le début 2013, et auxquels est venue s’ajouter une tout aussi longue liste de crimes en tous genres, le Parlement de Papouasie-Nouvelle-Guinée a adopté un texte remettant en vigueur la peine de mort, peine contenue dans l’arsenal juridique du pays, mais qui n’avait pas été appliquée depuis des décennies.

« Il faut que ce pays avance. Nous sommes loin des heures sombres d’autrefois. Jusqu’ici, ils sont trop nombreux à justifier ces pratiques de sorcellerie par un soi-disant héritage culturel et ça, il faut que ça cesse », s’est indigné Lawrence Kalinoe, haut-responsable au ministère papou de la justice.
Certains points de vue exprimés, comme celui du Melanesian Institute du révérend père Jack Urame, voient dans cette recrudescence de meurtres liés à la sorcellerie un symptôme de l’effondrement des sociétés traditionnelles papoues, combiné au retard de développement et à l’ignorance dans certaines provinces les plus reculées du pays.
L’une des pistes explorées afin de lutter efficacement contre ces croyances et les pratiques qui y sont associées est de mettre un accent plus fort sur les actions d’éducation, de sensibilisation et de prévention, y compris au sein des écoles et des églises.

Autre facette d’un éventuel plan d’action : mieux éduquer les communautés sur les maladies relativement récemment apparues dans les provinces reculées du pays, comme le SIDA.
Tout au long de ce séminaire, qui a duré trois jours, les témoignages de survivants de ce genre d’agressions meurtrières se sont succédés.
Un premier séminaire universitaire dédié aux problématiques de comportements liés à la sorcellerie en Papouasie-Nouvelle-Guinée avait eu lieu en juin 2013 en Australie.
Selon les statistiques actuellement disponibles, en moyenne, environ 150 personnes, pour la plupart des femmes sont tuées après avoir été publiquement accusées de sorcellerie.
Ces dernières années, des groupes fonctionnant sur le mode de la secte, s’étant dévolu une mission de « chasseurs de sorcières », se sont formé à travers tout le pays.
Certains dirigeants

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Affrontements sur le site de la mine de Porgera : au moins quatre morts

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Affrontements sur le site de la mine de Porgera : au moins quatre morts
PORT-MORESBY, jeudi 5 décembre 2013 (Flash d’Océanie) – Au moins quatre personnes ont trouvé la mort en milieu de semaine à la suite d’affrontements survenus sur le site de la mine d’or de Porgera (province d’Enga), où le gouvernement a envoyé depuis d’importants renforts policiers pour tenter de rétablir le calme, rapporte la radio nationale publique papoue.
Selon la police, les troubles auraient débuté après l’arrivée d’un premier détachement mobile de forces de l’ordre, chargé d’enquêter sur la mort de deux orpailleurs présumés illégaux, qui étaient tombés dans un puits.
Les policiers se seraient heurtés à un groupe d’autres orpailleurs, a précisé Simon Kauba, adjoint au chef des opérations de la police papoue.
Bilan de ces échauffourées : deux autres morts parmi les orpailleurs.
Entre-temps et jusqu’à nouvel ordre, le site minier a été fermé, a précisé la société exploitante canadienne Barrick Niugini Limited.

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Au Japon, les ours en peluche aussi ont leur agence de voyage

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Au Japon, les ours en peluche aussi ont leur agence de voyage
TOKYO, 5 décembre 2013 (AFP) - Vous n'avez pas le temps de visiter un incontournable temple de Tokyo ? Un parc qui à l'automne flamboie de rouge et de jaune ? Pas de problème: une agence de tourisme japonaise y envoie votre nounours en peluche qui vous enverra des cartes postales.

Bon ! Il faut accepter d'être séparé de sa peluche adorée pour quelques jours. Mais après, l'agence Unagi Travel de Tokyo s'occupe de tout et emmène gros nounours en excursion à travers la capitale pour 45 dollars, plus les frais d'envoi de ce "touriste en peluche" à l'agence.

Poupées et peluches arrivent dans des boîtes avec la mention "haut" et "bas" pour éviter que ces chères petites aient la tête en bas, et pour certaines avec des habits de rechange.

Et comme les Japonais ne font jamais rien à la légère ni à moitié, il faudra remplir un questionnaire détaillé sur votre peluche: son nom, est-elle malade en voiture ? Est-elle allergique à certaines nourritures ?

Les "parents" peuvent également donner quelques informations sur le caractère de leur peluche, en expliquant quelles sont par exemple leurs propres passions et hobbies, et aussi pourquoi ils ont décidé d'inscrire leur nounours ou leur petit lapin au voyage.

Sonoe Azuma a monté cette agence de voyage pour le moins spéciale il y a trois ans et explique qu'elle ne considère pas ces nounours comme des objets mais comme des "clients" à part entière qui ont droit à tous les égards: si elle pose une poupée par terre, elle aura d'abord étalé une serviette.

Au Japon, les objets, comme les plantes ou les pierres, sont parfois considérés comme porteurs d'une "âme" et sujets à davantage d'égards que dans les sociétés occidentales. Dans cette conception liée à la religion shintoïste, un objet peut s'avérer un véritable "être inanimé" et s'enrichir de l'expérience, un peu comme un être humain.

Une peluche est d'autant plus sujette à cette forme de respect qu'elle bénéficie de l'affection des enfants mais aussi parfois des adultes, a fortiori si l'ourson ou le girafon appartient ou appartenait à un être cher.

"C'est comme si j'avais voyagé avec elle"

Si, parmi les clients de Sonoe, certaines personnes envoient leurs peluches à l'agence "pour le fun", d'autres, explique-t-elle à l'AFP, le font de façon sérieuse: "ils veulent faire voyager leurs peluches comme si c'étaient des proches et parce qu'eux-mêmes parfois ne sont pas en état de voyager, qu'ils soient malades, handicapés, ou trop occupés au travail".

"Un client m'a par exemple expressément demandé de monter des escaliers et de déambuler dans des rues très étroites, parce que lui-même est cloué dans un fauteuil roulant. Un autre, qui avait une maladie de peau, a insisté pour que je fasse prendre à sa peluche un grand bain de soleil", raconte-t-elle encore.

Environ la moitié des clients font voyager les peluches pour faire plaisir à leurs enfants, précise Sonoe.

Il ne lui reste plus ensuite qu'à poster les photos du voyage sur Facebook ou Twitter avec quelques commentaires de circonstance: "miam miam" après avoir "mangé" dans une auberge typique, ou "toujours important de regarder les choses avec une autre perspective", quand un Teddy bear est photographié au pied d'un gratte-ciel.

Il arrive aussi que Sonoe Azuma prépare des tenues pour ses petits clients, par exemple des kimonos de nuit pour dormir dans un hôtel traditionnel.

Elle pourrait "entasser" des peluches dans un landau et clic-clac! quelques photos, en gros faire un "charter" de nounours, lapinous et autres canards à roulettes, mais non ! Il faut per-so-nna-li-ser.

"A ce compte-là, tout le monde pourrait le faire ! Moi je me dis que je prends soin des enfants d'autres personnes", explique avec passion cette femme de 39 ans qui, avant de se lancer dans les "peluches tours", travaillait dans la finance.

Les "parents" ont souvent des contacts avec elle pour partager leurs émotions. "Je ne l'avais jamais vu aussi heureux", témoigne ainsi une femme après avoir vu son lapin en peluche dîner dans un restaurant en compagnie d'autres animaux.

Ou encore cette famille qui, après le décès de l'homme de la maison, a repris goût à la vie en voyant les photos du voyage de leur peluche préférée.

Une femme d'une quarantaine d'année a envoyé deux poupées dont l'une appartenait à sa meilleure amie très malade: "c'est comme si j'avais voyagé avec elle".

"Tout ça, dit-elle, peut paraître puéril à un non-Japonais, mais pour nous, c'est rien que de très normal et naturel", souligne Sonoe.

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Incendie à Tubuai: évacuation des habitants en cours

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Incendie à Tubuai: évacuation des habitants en cours
Un important incendie sévit depuis hier soir à Tubuai. Ce matin, une partie de la population a du être évacuée.

Le mercredi 4 décembre 2013, en fin de journée un feu se déclare à la hauteur de la décharge publique de Tubuai. Le sinistre progresse en direction de l'aéroport et menace des habitations occupées qui sont évacuées par sécurité.
Vers 23 heures, l'action des soldats du feu et la configuration des lieux du sinistre (marécage) permettent de circonscrire l'incendie qui ravage 5 à 6 hectares.
Aucune habitation n'est touchée et aucun blessé n'est à déplorer.
Le maire de la commune retrouve sur place les pompiers et les gendarmes de l'île ainsi que la Police Municipale.

La zone reste sous surveillance des pompiers toute la nuit.
Le terrain sinistré appartient au territoire.


Le jeudi 5 décembre 2013 vers 6 heures, malgré la surveillance assurée par les pompiers de Tubuai, le feu reprend.
Une évacuation préventive des habitants est effectuée mais pour l'heure, il semble que les habitations ne soient pas en danger.
Le feu entraîne d'épaisses fumées.
L'action des pompiers de l'île est renforcée dans leur lutte du sinistre par 60 personnels du GSMA.
--Près de deux hectares sont détruits depuis la reprise du sinistre.

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Tahiti au coeur d'un concours international d'art graffiti

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Tahiti au coeur d'un concours international d'art graffiti
Evénement culturel inédit en Polynésie française, le festival international du graffiti à Tahiti réunira pour sa première édition du 5 au 11 mai 2014, de nombreux artistes internationaux venant de France métropolitaine et du monde entier (Angleterre, Allemagne, Australie, Chili, Danemark, Etats-Unis, Japon, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande,…) ainsi que des artistes polynésiens.

Dans le cadre du festival « ONO’U », un concours international d’art graffiti se tiendra à Papeete les 10 et 11 mai 2014.

Ce concours est ouvert aux artistes du monde entier âgés de 18 à 38 ans et pratiquant le graffiti en tant qu’art contemporain.
24 artistes internationaux, dont 5 artistes polynésiens qui représenteront Tahiti lors des compétitions, seront sélectionnés pour participer aux phases éliminatoire et finale du concours sur la place Toata.

Les performances réalisées par les graffeurs en compétition se dérouleront en plein air sous les yeux du public.

C’est un jury composé d’artistes reconnus de la scène mondiale du graffiti, de spécialistes de l’art contemporain urbain ainsi que de personnalités du monde culturel et artistique qui évaluera la qualité des œuvres et désignera les gagnants.

De très beaux prix récompenseront les trois premiers lauréats: 10.000 USD, 5.000 USD et 2.500 USD.

Un prix spécial « Fenua Student » offert par Air Tahiti Nui, partenaire du festival ONO’U, sera également décerné à l’un des artistes polynésiens.

Les artistes sont invités à déposer leur candidature en ligne avant la date limite du 31 janvier 2014 en utilisant le lien suivant : http://tahitifestivalgraffiti.com/concours-onou2014/

Pour découvrir le programme et les artistes internationaux invités, vous pouvez également consulter le site internet du festival ONO’U: http://tahitifestivalgraffiti.com

Pour suivre toutes les actualités du festival, rejoignez-nous sur : https://www.facebook.com/onou2014


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Les Actions du Collège Henri Hiro : Téléthon et journée polynésienne le 6 décembre

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Les Actions du Collège Henri Hiro : Téléthon et journée polynésienne le 6 décembre
Ce vendredi 6 décembre 2013, les élèves du collège Henri Hiro participent :

-au téléthon.
En organisant une farandole (danse ou l’on se tient par la main) qui circulera dans le quartier de Tavararo, en passant par la stèle, se dirigeant ensuite vers l'ancienne mairie avec un retour au collège par le pont de la route des collines.

La population est invitée à participer à cette farandole.

-la journée Polynésienne
Elle va se dérouler à partir de 09h00 au Collège Henri Hiro.

Il y aura :
1 - Ateliers dégustation de fruits et cuisson de Uru
2 - Ateliers ori chants et expo
3 - Ateliers centre des métiers d'arts et conservatoire
4 - Ateliers artisanaux et instruments modernes

Nous vous demandons de participer en déposant au collège ce jeudi 05 décembre 2013 des fruits. Uru, Banane, mangues, papayes, ananas ou tout autre fruit.

Si nous déposons tous un fruit, cela sera une réussite.

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Règlementation temporaire de la circulation sur la RT1 due à la Corrida de l’AS Tefana Athlétisme ce samedi 7 décembre

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Règlementation temporaire de la circulation sur la RT1 due à la Corrida de l’AS Tefana Athlétisme ce samedi 7 décembre
Le Maire de la commune de Faa’a et son conseil municipal informent la population que l’association Tefana Athlétisme organise la 18ème édition de la CORRIDA de Faa’a, dans le cadre des festivités du « Taurua i Faa’a 2013 » ce samedi 7 décembre de 17 heures à 18h30.

A ce titre, un dispositif de signalisation sera mis en place par la brigade de police (service « Prévention et Surveillance ») de la commune de Faa’a, afin de réguler la circulation routière et garantir la sécurité des participants sur la RT1 du PK 2,5 au PK 6,5.

Pour toutes informations sur cette opération, vous pouvez contacter Mme Françoise TERIIEROOITERAI au 78.35.49.

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Journée Nationale d'hommage aux Morts pour la France pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie

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Journée Nationale d'hommage aux Morts pour la France pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie
M. Lionel BEFFRE, Haut-Commissaire de la République en Polynésie française, a présidé, ce jeudi 5 décembre 2013, la cérémonie organisée à l'occasion de la Journée Nationale d'hommage aux Morts pour la France pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie.
Etaient également présents à ses côtés M. Marcel TUIHANI, Ministre du logement, des affaires foncières, de l'économie numérique et de l'artisanat, représentant le Président de la Polynésie française, Mme Vaiata FRIEDMAN, Deuxième Vice-présidente de l'Assemblée de la Polynésie française, Mme Danièle TEAHA, Deuxième adjointe au Maire de Papeete, l'Ingénieur en chef Michel LEPINE, représentant l'Amiral COMSUP et M. Patrick GALENON, Conseiller économique, social et environnemental.

Message de Kader Arif, Ministre délégué auprès du ministre de la défense, chargé des anciens combattants:


"Aujourd'hui, les Français sont rassemblés pour rendre hommage solennel à tous ceux qui,pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie, sont "morts pour la France".

Cette période reste parmi les plus douloureuses de notre histoire nationale.

Depuis 10 ans maintenant, le 5 décembre est une journée nationale qui invite à honorer la mémoire de ces soldats "morts pour la France".

La Nation salue aujourd'hui le courage et le dévouement de tous ces soldats qui ont sacrifié leur jeunesse, et au-delà, de toutes les femmes et de tous les hommes dont les destins furent à jamais bouleversés par ces combats.

A l'aube de leur vie, une vie marquée dès l'enfance par la Seconde Guerre mondiale dont ils endurent les souffrances ou qu'ils vivent à travers le souvenir des faits d'armes d'un père, ils font l'expérience d'une nouvelle guerre. Elle devient synonyme de blessures et de mort pour certains, d'abandon et de déracinement pour d'autres.

Tant de parcours individuels, tant d'itinéraires personnels, qui ont rencontré le destin de la France et celui de l'Algérie, du Maroc et de la Tunisie. Tant de tragédies personnelles, qu'ils aient été soldats, combattants volontaires, victimes civiles, appelés et rappelés du contingent, ou engagés dans les formations supplétives... Tant de tragédies personnelles que le France se remémore aujourd'hui.

Parmi eux, certains ont dû combattre sur leurs propres terres et reposent aujourd'hui dans la mémoire nationale auprès de leurs aînés qui avaient combattu aux côtés de la France en 1914 puis en 1940. Eux à qui la France adresse la même reconnaissance, et qui seront mis à l'honneur à l'occasion des deux grands cycles commémoratifs qui s'ouvrent en cette fin d'année.

Aujourd'hui, il faut unir tous les combattants et victimes civiles dans un même souvenir et dépasser les histoires singulières pour regarder et affronter ensemble cette histoire, ce moment de France, avec lucidité, justesse et responsabilité.

La guerre d'Algérie a laissé derrière elle des familles meurtries, des âmes et des mémoires déchirées. Mais les armes ont été rangées. Plus de 50 ans après, le temps de la mémoire est venu, une mémoire que nous devons garder vivante.

Nous devons nous faire une promesse, celle de veiller à continuer à avancer côte à côte sur le chemin de la réconciliation. Nous avons un devoir, celui de construire ensemble une mémoire apaisée et un avenir commun, dans le respect mutuel et l'esprit de fraternité.
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Des milliers d’enfants privés de Centres de vacances à Noël

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Des milliers d’enfants privés de Centres de vacances à Noël
PAPEETE, jeudi 5 décembre 2013. Faute d’argent suffisant pour financer les bourses allouées aux Centres de vacances, de nombreux enfants seront privés d’activités pendant les prochaines vacances de Noël, à Tahiti et dans les îles. Une situation inédite que dénonce l’UPJ (Union polynésienne pour la jeunesse) qui fédère une cinquantaine d’associations de jeunesse, alors que les vacances de Noël démarrent pour quatre semaines à compter du lundi 16 décembre prochain. «La situation est critique et il faut avant tout informer les parents qu'ils risquent fort de trouver les portes de leur CVL (centre de vacances et de loisirs) habituel, fermées. Ils devront prendre leurs dispositions cette année durant toutes les vacances de Noël. La situation est sans issue cette année, c’est la première fois qu’il y aura autant de centres de vacances fermés pour Noël sur le territoire» explique Noelline Parker, la présidente de l’UPJ. A ses côtés, sont présents quelques uns des responsables des principaux Centres de loisirs de Tahiti. Yannick Tevaerai, président d’une association de quartier de Faa’a est catégorique «100% des enfants que nous accueillons dans notre Centre de vacances reçoivent une bourse par la CPS ou la DAS. Sans ses bourses, pas de vacances» annonce-t-il.

Toutes les bourses ne sont pas supprimées, mais elles ont été délivrées pour cette campagne de Noël 2013 au compte-gouttes. «La direction des affaires sociales (DAS) nous a fait savoir que pour cette dernière campagne de l’année, elle ne pourra attribuer que 126 bourses pour des ressortissants du RSPF (régime de solidarité de Polynésie française et 35 bourses RNS (régime des non salariés). Du côté de la CPS, les financements attribués par organisme sont épuisés pour plusieurs associations» détaille le communiqué de presse de l’UPJ. Le nombre de bourses accordé est très inférieur aux besoins. Interpellé dans l’urgence au cours des dernières semaines, le ministre de la jeunesse et des sports a accordé une enveloppe exceptionnelle d’un million de Fcfp. En y ajoutant les montants des bourses du RSPF et du RNS, la somme disponible pour ces vacances de décembre atteint péniblement 4,3 millions de Fcfp quand il faut normalement 30 millions de Fcfp pour une campagne.

Habituellement, les Centres de vacances et de loisirs accueillent aux vacances de Noël plusieurs milliers d’enfants à Tahiti et dans les îles, dont 80% sont boursiers. «Certains de nos centres auraient pu ouvrir pour accueillir des enfants dont les séjours sont payés par les familles, mais cela ne répond pas à la philosophie de nos associations qui est d’aider ceux qui en ont le plus besoin et de travailler sur la mixité sociale» poursuit Daliana Tchen-Lam, la vice présidente de l’UPJ, ou bien il aurait fallu que les associations elles-mêmes financent sur leurs propres budgets ces Centres de vacances, au risque de mettre leurs structures en danger, car les subventions qu’elles ont obtenues sont également en baisse. C’est finalement avec «un fort sentiment de culpabilité» que l’UPJ interpellée par ses membres a décidé que la solution était d’informer les parents «sur le nombre réduit de centres de vacances qui seront ouverts à Noël afin qu’ils puissent prendre leur disposition au plus tôt».

En raison de la situation particulière de chaque association, l’UPJ est dans l’impossibilité de dresser une liste exhaustive des Centres de vacances qui seront effectivement fermés pour les prochaines vacances. Les parents doivent s’informer auprès de leurs centres habituels pour savoir si oui ou non des activités seront proposées. «Ce n’est pas normal que des enfants se retrouvent en otage de cette situation. Un enfant à la rue, sans activité sans encadrement peut faire des bêtises. Et la délinquance coûte plus cher que l’éducation» témoigne Jean-Pierre Cayrou de l’association de jeux d’échecs Peremana. Par ailleurs, la fermeture de nombreux Centres de vacances pour ce Noël 2013 va priver d’emploi plusieurs centaines d’animateurs.

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