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Arrivée sur Polynésie 1ère de la télénovela brésilienne « Avenida Brasil »

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Arrivée sur Polynésie 1ère de la télénovela brésilienne « Avenida Brasil »
L’évènement de la semaine est sans conteste l’arrivée sur Polynésie 1ère de la télénovela brésilienne « Avenida Brasil », à découvrir à partir de lundi 16 décembre à 17h35.
Les téléspectateurs vont attraper la virus de cette série, qui, partout où elle débarque, bat des records d’audience. Résolument différente et moderne, « Avenida Brasil » reflète le Brésil d’aujourd’hui et peut s’enorgueillir d’un scénario, d’un casting, de décors et d’une bande son particulièrement soignés.
Le succès est tel qu’au Brésil il aurait même fait changer l’agenda de la Présidente : pour l’épisode final, 46 millions de téléspectateurs étaient réunis…

Et comme ce sont les vacances, Polynésie 1ère vous réserve d’autres bonnes surprises : des nouveaux dessins animés le matin, des films à regarder en famille en journée comme en soirée, mais également du sport, de la musique et bien d’autres programmes qui vous accompagneront pendant cette période de préparation des fêtes.

Bonne semaine sur Polynésie 1ère.

« Avenida Brasil »

Jusqu’où ira-t-elle pour se venger ?

La petite Rita, âgée d’à peine 9 ans, est abandonnée par Carminia, sa belle mère, après la mort accidentelle de son père, Genésio. Recueillie par Lucinda, une femme qui prend soin des enfants laisséspour- compte, Rita se lie rapidement d’amitié avec le jeune Patate.
Adoptée par un couple d’Argentins, Rita, adulte, prend pour nom Nina. Treize ans plus tard, devenue une référence de la cuisine en Argentine, elle décide de retourner au Brésil pour assouvir son désir de vengeance envers Carminia. Elle parvient à se faire embaucher en tant que cuisinière par la femme qui a détruit sa vie. Elle découvre alors que Carminia a adopté Patate, désormais
appelé Jorginho. Ce dernier ne se doute pas de la réelle identité de Nina, bien décidée à mettre en oeuvre sa redoutable revanche.

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Hura tapairu à guichet fermé samedi soir

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La soirée de finale du 07 décembre 2013 est à guichet fermé, les seules places encore à la vente le sont pour la soirée du vendredi 06 décembre, dont voici le programme :

19h00 : Horo'a mai (Moorea) - otea, aparima, mehura, ori tahito vahine et tane
19h45 : Matarufau - mehura
20h10 : Maruata nui e (Raiatea) - mehura
20h35 : Hei Here (Moorea) - otea, aparima, mehura, ori tahito vahine et tane

Intermède et annonce des finalistes en otea, aparima et mehura pour la finale de samedi.

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222 millions de Fcfp de plus pour abonder le dispositif Te Tauturu Utuafare (màj)

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 222 millions de Fcfp de plus pour abonder le dispositif Te Tauturu Utuafare (màj)
PAPEETE, mardi 3 décembre 2013. Le collectif budgétaire N°5 présenté ce mardi matin à l’assemblée de la Polynésie, a priori le dernier de l’année 2013, a permis de rajouter la somme de 129 millions de Fcfp supplémentaires pour les mesures de secours à la famille. De l’argent disponible prélevé sur les anciens dispositifs CPIA (Convention pour l’insertion par l’activité) ; par ailleurs le gouvernement rajoute également 93 millions de Fcfp sur la ligne des aides à caractère économique pour abonder le RSPF (régime de solidarité de Polynésie française) et par conséquent ces mesures de secours à la famille. Au total ce sont donc bien 222 millions de Fcfp qui vont sur ces mesures d'aides à la famille. Ce dispositif baptisé Te Tauturu Utuafare a été mis en place au début du mois de juin dernier par la nouvelle majorité politique pour répondre à une urgence sociale et dans l’attente d’une reprise de l’économie locale qui permettrait de créer de nouveau des emplois sur le territoire. En juin 2013, le président Gaston Flosse en personne qui gérait alors le portefeuille de la solidarité expliquait que ces mesures étaient mises en place de façon provisoire, pour les sept derniers mois de l’année 2013, jusqu’à ce que les contrats d’accès à l’emploi puissent être lancés.

Pour ce Secours à la famille exceptionnel, le nouveau gouvernement avait budgété en juillet dernier environ 350 millions de Fcfp. Finalement, il apparaît nécessaire de rajouter plus de 200 millions de Fcfp pour satisfaire tous les dossiers présentés. Au total, selon des chiffres de la Direction des affaires sociales, mi octobre 5127 demandes avaient été déposées. Depuis le mois de juin 3239 familles ont pu recevoir mensuellement ces aides, mais 1888 restent à ce jour en attente de versement. Au total donc pour cette année 2013 un peu plus de 5000 familles pourraient bénéficier en Polynésie française de ces aides exceptionnelles ; un chiffre à comparer aux 11 571 personnes identifiées par la CPS dont le revenu quotidien est inférieur au demi seuil de pauvreté, à savoir un revenu quotidien inférieur ou égal à 812 Fcfp/jour/personne. Rappelons que le montant de cette aide s’adresse aux familles ayant à leur charge un ou des enfants de moins de 16 ans est de 35 000 Fcfp mensuel pour un couple avec deux enfants ; 50 000 Fcfp/mois pour un couple avec deux enfants ou un parent isolé avec quatre enfants ou plus ; et dont effectivement les revenus quotidiens ne dépassent pas les 800 Fcfp/jour et par personne.


Manolita Ly, la ministre en charge de la solidarité et des familles a expliqué que beaucoup de ces familles attributaires de l’aide étaient jusque là inconnues des services sociaux du Pays, refusant «par honte ou par gêne» d’avoir à demander puis surtout à utiliser des bons alimentaires notamment. Selon la ministre, le versement de cette aide en espèces «a rendu ces familles plus réceptives aux messages éducatifs et sanitaires» car cette aide apporterait «plus de sérénité. C’est un excellent outil pour engager un accompagnement social» poursuivait Manolita Ly. Il s’agirait pour beaucoup de familles jeunes, et comprenant pour 79% d’entre elles entre 2 et 4 membres dans la cellule familiale. Avant le versement de ce Secours à la famille, ces personnes survivaient avec les prestations familiales, en effectuant de petites activités occasionnelles (et non déclarées) et grâce à la solidarité de la famille élargie. Le montant mensuel de l’aide versée sert principalement à l’achat de denrées alimentaires et au paiement des factures (loyer, cantine scolaire, frais de scolarité etc.).

Répondant à des critiques formulées par l’opposition sur le «clientélisme» de cette mesure décidée par le nouveau gouvernement Flosse, en raison d’un manque de lisibilité sur les critères d’accession à ce dispositif, la ministre a rappelé que les demandes ont été instruites dans chacune des circonscriptions sociales après une enquête menée par les travailleurs sociaux de terrain, puis la demande était validée par la Direction des affaires sociales et corroborée enfin par la CPS, seul organisme qui a en mains l’état réel des revenus des familles.

Dans ses réponses, ce mardi matin, à la tribune gouvernementale de l’assemblée de Polynésie, systématiquement la ministre Manolita Ly a employé l’imparfait semblant insister sur le fait que ce dispositif Te Tauturu Utuafare avait été mis en place pour une durée provisoire, jusqu’à la fin de l’année 2013 seulement, avant de nouvelles mesures d’accès à l’emploi. Mais si la Loi du Pays relative aux contrats d’accès et de soutien à l’emploi (CASE) a été effectivement adoptée le 6 août dernier, elle a été très rapidement l’objet d’un recours enregistré le 16 septembre 2013 au Conseil d’Etat, ce qui risque de retarder sa mise en route au moins d’une année.

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L'entrée Est de Papeete rénovée, opérationnelle fin décembre

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L'entrée Est de Papeete rénovée, opérationnelle fin décembre
PAPEETE, mardi 3 décembre 2013 – Le ministre de l’Equipement a réalisé une visite de terrain sur les deux chantiers routiers en cours pour la fluidification du trafic automobile de l’entrée est de Papeete : avenue du Chef Vairaatoa et avenue Clémenceau. Le Pays vise une amélioration de 30% des temps de circulation sur ces axes routiers.
La chaussée de l’avenue du Chef Vairaatoa a été rénovée. Le coût global de ce chantier est de 140 millions Fcfp, cofinancés grâce à un partenariat Etat-Pays, le cadre du 3e instrument financier.

Sur un tronçon de deux kilomètres d’une largeur de 6,5 à 7 mètres, du rond-point du ComSup jusqu’au front de mer, le réseau d’assainissement pluvial a été amélioré et des accotements sont aménagés, soit au moyen de marquage au sol, soit par le réemploi de trottoirs préexistants conservés en l’état.
Ce chantier initié début novembre est en phase de finition.

Du côté de Mamao, avenue Georges Clémenceau, les travaux d’aménagement pour la création d’un axe de circulation 2 x 2 voies doivent s’achever le 23 décembre.

L’aménagement concerne la portion routière de 1,1 km, du rond point du Pont de l’Est au croisement de la Fautaua où cet aménagement prévoit de réaliser 4 voies de circulation de largeur réduite à 2.80m chacune.
Les trottoirs, de part et d’autre de la voirie, sur une largeur variant de 0.80m à 1.20m, y seront adaptés pour permettre l’accès aux personnes à mobilité réduite.
Ces travaux ont nécessité le réaménagement des réseaux d'eau pluviale et d'adduction d'eau potable. Les réseaux électriques et téléphoniques ont été enfouis.
Le coût global de ce deuxième chantier est de 500 millions Fcfp, financé sur la programmation 2013 du 3e instrument financier.

L'entrée Est de Papeete rénovée, opérationnelle fin décembre

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Lutte contre les moustiques : les pulvérisations d’insecticide ne suffisent pas

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Lutte contre les moustiques : les pulvérisations d’insecticide ne suffisent pas
PAPEETE, mardi 3 décembre 2013. Le gouvernement polynésien qui étudiait ce mardi matin un collectif budgétaire a introduit un amendement visant à accorder des moyens supplémentaires à la lutte anti-vectorielle contre les moustiques afin de combattre les épidémies de dengue et de zika qui touchent fortement la Polynésie française cette année. L’épidémie de dengue a démarré en février dernier ; celle de zika depuis octobre dernier. Au total plus de 40 000 personnes auraient été atteintes par l’un ou l’autre des virus selon des estimations du Bureau de veille sanitaire. Dans le collectif budgétaire adopté ce mardi, il a été prévu 47 millions de Fcfp de crédits nouveaux pour faire face aux dépenses liées aux épidémies de dengue et de zika et permettre notamment l’acquisition de matériel pour la lutte anti-vectorielle. Il s’agit essentiellement d’achat d’équipements et d’une mise aux normes des véhicules utilisés pour les pulvérisations d’insecticides sur les sites des foyers recensés de ces maladies, dont le virus est véhiculé par le moustique aedes (moustique tigré).

Cette réponse du gouvernement aux épidémies en cours, qui semble donc envisager des opérations de désinsectisation sur le territoire, a pour but essentiellement de rassurer les populations. Car l’efficacité de tels traitements par pulvérisations, lorsque l’épidémie est déclarée –et aussi massive en ce qui concerne le zika- est très limitée, tant il devient impossible d’agir sur tous les sites en même temps. Opération encore plus compliqué en Polynésie dont le territoire est écartelé entre cinq archipels et une centaine d’îles !

Par ailleurs, les pulvérisations d’insecticide ne répondent que très partiellement à la mission de lutte anti-vectorielle. Ces insecticides pulvérisés ne s’attaquent qu’aux moustiques adultes et laissent éclore sans problème, à peine quelques jours après le passage des véhicules, les larves de moustiques restées à l’abri dans leurs nids d’eau. De plus ces pulvérisations spatiales d’insecticide ne sont pas assez précises et peuvent laisser hors de portée des moustiques adultes qui vivent à l’intérieur de nos maisons, c’est le cas de l’aedes aegypti qui est un moustique «domestique». Ainsi, une lutte anti-vectorielle efficace doit allier au-delà de ces pulvérisations d’insecticide, un travail des communautés de population pour détruire autour des maisons, dans les quartiers, les gîtes potentiels des moustiques et de leurs larves en éliminant tout récipient d’eau, en nettoyant les gouttières, en écartant les vieux pneus et autres détritus capables de devenir un repaire à moustiques. Un travail préventif de longue haleine.

Dans tous les territoires français ultramarins régulièrement atteints par des épidémies de dengue, il est désormais acquis que les mesures de prévention basées sur la destruction mécanique des gîtes larvaires demeurent les plus efficaces pour éradiquer plus durablement les moustiques et donc la propagation des maladies, avant que l’épidémie ne soit déclarée, et ce, à l’apparition des premiers cas, sur un territoire. Face à une large épidémie, il faut poursuivre les actions de limitation de la prolifération des moustiques en éliminant en priorité leurs lieux de reproduction (eau stagnante, même en quantité très faible Ex : l’égouttoir à vaisselle dans les cuisines) et éviter les piqûres de moustiques en utilisant des répulsifs cutanés et des moustiquaires.

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Tahiti Barbecue Contest : Finale prévue le 7 décembre à la pointe Venus

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Tahiti Barbecue Contest : Finale prévue le 7 décembre à la pointe Venus
L’association Barbecue en Polynésie créé cette année organise la grande finale du concours des « meilleures grillades polynésiennes » qui aura lieu à la pointe Venus ce samedi 7 décembre. Les inscriptions sont toujours possibles jusqu’à la veille de l’évènement qui a fait de nombreux adeptes depuis sa création, en mars dernier.

L’édito du bulletin de la société Pacific Event Management spécialement dédié au Tahiti Barbecue Contest, a mis en avant l’aspect festif de cette manifestation unique en son genre sur le fenua : « Le barbecue est incontournable dans toutes les festivités polynésiennes, il est ancré dans nos valeurs. L’association Barbecue en Polynésie Française a eu l’idée de mettre en compétition des équipes de deux à quatre personnes qui seront jugés sur la qualité et la rapidité du montage de leur barbecue, sur leur cuisson, leur assaisonnement et leurs sauces. »

Selon les organisateurs, le nombre idéal d’équipe serait une dizaine. Le concours aura lieu à la pointe Venus. Les conseils de sécurité ont été drastiquement imposés par le service du tourisme. De son côté, la municipalité de Mahina mettra en place un dispositif de sécurité et de soins médicaux par mesure préventive.

Du côté du Jury, les organisateurs ont regroupé des chefs de différents restaurants de Tahiti, ainsi que Teheiura, le ‘aito de Koh Lanta. Il est d’ailleurs le président du comité. Malheureusement, ne pouvant pas être de la partie, ce sera la charmante Naoëlle D’Hainault, lauréate de l’émission Top Chef, qui aura l’honneur de le remplacer. Le jury se composera donc de : Cédric, chef de cuisine du Lion D’Or, Christophe – représentant de la charcuterie du Pacifique, Poaru réputé pour son excellent pua’a rôti, Steeve chef de cuisine de la boussole et Jean-Pierre, le grand troubadour de la cuisine polynésienne.

Hormis la compétition proprement dite, il sera également prévu diverses animations. Les organisateurs parlent d’une chasse au trésor spécialement dédiée aux jeunes enfants, ainsi que les incontournables séances de dégustation, des défis et autres atelier tournant autour du thème de l’évènement.

Du côté des médias, Polynésie 1ère radio et télé diffuseront des modules visuels, en plus des créneaux « Ve’a Tahiti » et « Journal en français ». La remise des prix sera organisée au Royal Tahitien « rythmée par le groupe Pepena. (…) Cette finale du Tahiti Barbecue Contest sera aussi l’occasion de rassembler la population à l’occasion du Téléthon. En effet une partie des bénéfices réalisés durant ce concours sera reversé au Téléthon. » précise encore le bulletin spécial « Tahiti Barbecue Contest ».

Enfin, un appel est lancé à toutes celles et ceux qui souhaiteraient participer à ce concours. Vous pouvez d’ores-et-déjà vous inscrire à l’adresse suivante : eventpem@gmail.com , ou alors en appellant au 23 79 39. « Et vous ne le regretterez pas ! » ont ajouté les organisateurs.

TP

Tahiti Barbecue Contest : Finale prévue le 7 décembre à la pointe Venus
Te tāta’ura’a « Tahiti Barbecue Contest » : te pō hōpe’a tārena hia nō te teie 7 o teie ‘āva’e, i te ‘ōtu’e nō Tefauroa

E tupu te hātuara’a hōpe’a o teie ia tāta’ura’a ‘āpī o te pi’i noa hia na « Tahiti Barbecue Contest » i te ‘oire nō Mahina, i te vāhi ra parau hia « Pointe Venus », e tupu teie ‘ohipa i teie mahana mā’a e piri mai ra. Te vai mātara noa ea te mau tāpa’ora’a i’oa tae roa atu i teie pō mahana pae, e ti’a ra ‘ia parau hia rave rahi mau ta’ata o tei ‘ana’anatae i teie fa’anahora’a mai i te ha’amaura’a hia i te hātuara’a mātāmua i te ‘āva’e māti i māhemo a’e nei.


I roto i te tuha’a ‘ōmuara’a o te puta a te taiete Pacific Event Management, i ni’a i te parau o teie tāta’ura’a huru ta’a’ē, tē tu’u hia nei te parau o te fa’a’ana’anataera’a i mua : « ‘Ua ō roa mai te « Barbecue » (tunu pa’a) i roto i te mau pō ‘āru’i o tō tātou nūna’a, ‘ua tūtau roa hia ‘oia i riro ‘ai ‘ei faufa’a nā tātou. Mea nā reira o tō te tā’atira’a Barbecue i Porinetia Farāni fēruri ai i te ha’amau i teie huru tāta’ura’a, ma te fa’a’ineine mai tētahi mau pūpū-piti ta’ata, a ore ra maha-ta’ata, e hi’opo’a hia rātou i ni’a i te huru au o te huru o te fa’anahonaho i tā rātou umu tunu pa’a, i ni’a ato’a i te huru o te tunura’a hia, te fa’a’ohipara’a i te mau mea tāpiri. »

‘Ia au i te parau o te mau ti’a fa’aineine, mea hau a’e mai i te peu te vai noa hō’ē ‘āhuru pūpū. Mai o tei fa’aāra hia, e tupu te reira tāta’ura’a i te ‘ōtu’e nō Tefauroa. ‘Ua fa’atae te pū o te ‘ohipa fa’ari’ira’a rātere i te mau parau fa’ahepora’a i te pae o te pārurura’a. ‘Āre’a i te pae’au o te Fare ‘Oire nō Mahina, e tono atu te ‘āpo’ora’a ‘oire i tetahi pūpū arai ‘e utuutu ma’i nō te arai i te mau fifi huru rau mai i te peu e tupu noa atu te reira.

Nō te pūpū hi’opo’a, e ‘āmui mai tetahi mau ‘aivāna’a nō te parau o te tunura’a mā’a. Tē vai nei tō tātou ‘aito, o Teheiura, mātaro maita’i hia nō tō na itoito i roto i te ha’utira’a « Koh Lanta ». ‘Oia te peretiteni. Teie ra ho’i, ‘aita ‘ō na e ti’a mai. Nā tetahi ato’a ‘aito vahine o Naoëlle D’Hainault, o tei manuia i roto i te tāta’ura’a tunu mā’a « Top Chef », e mono mai iā na. Teie ia te mau « ha’avā » : Cédric tāne, te utuutu mā’a rahi nō te fare tāmā’ara’a Le Lion D’or, o Christophe e ti’a nei nō te taiete tu’i ro’o ra « Charcuterie du Pacifique », Poaru tāne (e tunu pāpū nei i te pua’a tāumu hia), Steeve te utuutu mā’a rahi nō te fare tāmā’ara’a « La Boussole », tae noa atu iā Jean Pierre, utuutu mā’a rahi e ‘imi noa nei i te mau huru tunura’a ato’a.

Ta’a ‘ē noa atu i te mau tāta’ura’a, rave rahi atu ā mau tuha’a ha’utira’a ‘e ‘ana’anataera’a e tāpura hia i taua mahana ra, mai te hō’ē ‘imira’a faufa’a huna hia, nō te mau tamari’i, na reira ato’a i tetahi ‘amu’amura’a, tetahi mau ‘aimārōra’a ‘e vētahi atu mau rautira’a nō i ni’a noa ea teie tumu parau rahi.

E ‘āpe’e ato’a mai o Porinetia tahi. ‘Inaha, e ha’apūroro mai te ‘āfata teata ‘e te ‘āfata parauparau i tetahi mau reo ta’i ‘e mau hōho’a ato’a. E ‘ōpere hia i te mau rē i roto i tetahi ‘āru’i fa’ahanahanara’a e tupu i te hōtera « Royal Tahitien ». Teie te ha’apāpūra’a a te tōmite fa’aineine : « Nā te pūpū tu’i hia i te ro’o o Pepena e ha’a pe’epe’e ri’i i te mau manihini i taua pō ra. E riro taua taime ra ‘ei taime fa’a fārereira’a i te mau hoa ‘e nō te ‘āmui mai i te nūna’a nō teie ‘āru’i Téléthon. Nō te mea, e hōro’a atu mātou i te hō’ē tuha’a o te faufa’a moni e noa’a mai i te reira mahana tāta’ura’a, i te Téléthon. »

Tē pi’i atu nei te tōmite fa’aineine i teie tāta’ura’a ‘iā ‘outou e hia’ai nei e ‘āmui, e piti rāve’a nō te tāpa’o i tō ‘outou i’oa. A tahi, ma te fa’atae mai i tā ‘outou poro’i i ni’a i te ‘āfata na te reva : eventpem@gmail.com , ‘aita ana’e, a tāniuniu noa i te 23 79 39. « Tei iā ‘outou noa, ‘aita e tātarahapara’a e ho ma !» o tā te reo ia o te mau mero nō taua tā’atira’a ra i tu’oro mai.

TP

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Les demandeurs d’emploi se forment et s’informent

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Les demandeurs d’emploi se forment et s’informent
Le fait le plus marquant révélé par le recensement de la population réalisé par l’ISPF en 2012 est sans conteste le taux de chômage qui atteint 21,8 % de la population active en 2012 contre 11,7 % en 2007. 40 % des jeunes de moins de 25 ans sont sans emploi et représentent à eux seuls 10.500 chômeurs. L’enquête de l’ISPF précise que le facteur étude reste « un rempart contre le chômage ». Le CESC l’a d’ailleurs relevé dans son récent rapport d’autosaisine sur l’emploi des jeunes et l’adéquation entre les formations diplômantes et les besoins réels du marché de l’emploi.

Pour optimiser leur employabilité, les demandeurs d’emploi polynésiens peuvent bénéficier de formations diverses et variées financées par le Pays. Ces formations sont dispensées par des centres de formation agréés sous le contrôle du SEFI.

Dans le cadre de la découverte des institutions, deux groupes de stagiaires sont venus visiter le Conseil économique, social et culturel.

Poursuivant une formation de préparation à l’insertion par l’apprentissage et la maîtrise des savoirs de base (PIAMS), une vingtaine de stagiaires du centre FPS formation ont mis cette visite à profit pour mieux connaître le rôle de cette institution dans le processus législatif des lois du Pays.

Les métiers convoités par ces jeunes polynésiens sont variés : mécanique, auxiliaire de vie sociale, pépiniériste, employé du commerce, agent de sécurité, coiffeuse, assistant informatique, aide-maternelle, commis de cuisine, couturière, ou encore peintre en bâtiment.

Un second groupe d’une dizaine de stagiaires du centre Api Formation s’est également intéressé au fonctionnement et à la vocation du CESC. Âgés d’une vingtaine d’années en moyenne, ils suivent depuis le 18 novembre dernier une formation de préparation à l’orientation professionnelle (POP). Ils aspirent à travailler auprès des enfants et des jeunes, dans le secteur du commerce, dans l’événementiel, la comptabilité, ou encore le secrétariat.

En espérant une rapide relance de l’économie locale, le CESC leur souhaite de pleinement réussir leurs objectifs professionnels.

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Léo et les 44, un album et six concerts gratuits

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Léo et les 44, un album et six concerts gratuits
Trois ans qu’il n’est pas monté sur scène. Léo Marais est de retour avec l’envie et un nouvel album, "Sur la route de Caroline" : 11 titres à l’écriture soignée ; le fruit d’"une rencontre avec des super-musiciens", explique le chanteur.

Léo et les 44 donne six concerts gratuits du 5 au 14 décembre prochains à Tahiti. "L’idée, c’est de faire du café-concert, pour une plus grande proximité avec le public", commente Léo Marais. Des instants à partager. Aussi le groupe ne se produit-il que sur de petites scènes; six dates à retenir : au bar de l’Astrolabe à l’hôtel Méridien Tahiti (Punaauia, jeudi 5 décembre à 20 heures) ; au restaurant La boussole (Fare Ute, vendredi 6 décembre à 21 heures) ; au restaurant Casa Mahina (samedi 7 décembre à 20 heures) ; au restaurant le White (Pirae, jeudi 12 décembre à 20 heures) ; au restaurant Blue Banana (Punaauia, vendredi 13 décembre à 21 heures) et le samedi 14 décembre pour un dernier concert à Papeete, au Manava Café à partir de 20 heures.

Ça se passe près de chez vous.

Les musiciens sont arrivés ce lundi de l’hexagone : Tox, guitariste pour Alan Stivell, Alain Bashung, Hubert-Félix Thiéfaine, Indochine ; le bassiste Olivier Carole, "l’un des quatre meilleurs bassistes français", nous glisse Léo Marais ; le souriant Cédric Bouvier, qu’un private joke conduit le reste de la troupe à nommer "Petit Bonhomme", clavier ; Michael Boudois à la batterie ; Ben Maelio, guitare rythmique, voix ; et le co-producteur, directeur artistique de l’album, Xavier Aubert.

Une fois n’est pas coutume. Mais cette expérience live tahitienne, ponctuée par six concerts gratuits, la formation peut l’offrir au public que grâce au concours de sponsors. Alors citons-les : le groupe PBC, Kim Fa, le groupe Sachet, Vai Ora, Air Tahiti Nui, Chevrolet, Le Méridien, DW drums, Pro Orca, Pacific Sud Assurances, TechniCity et le lycée hôtelier.


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Les praticiens hospitaliers tirent la sonnette d’alarme sur la situation du CHPF

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Les praticiens hospitaliers tirent la sonnette d’alarme sur la situation du CHPF
PIRAE, mardi 3 décembre 2013. Le syndicat des praticiens hospitaliers de Polynésie française (SPHPF) tenait une conférence de presse ce mardi après-midi pour alerter les pouvoirs publics et l’opinion publique sur la situation extrêmement tendue du Centre hospitalier de Polynésie (CHPF) dans certaines spécialités médicales de l’établissement. Il est question une fois de plus du service d’oncologie, où depuis la démission en août dernier de la seule oncologue spécialiste du territoire, la continuité des soins pour les patients atteints de cancer est plus que chaotique. Mis à part des remplacements assurés par des médecins de métropole, d’une durée de quelques semaines à quelques mois, il n’y a plus d’oncologue en exercice au Taaone.

Faute de médecin titulaire en oncologie, et parfois faute de remplaçants sur le poste, ce sont les praticiens hospitaliers des diverses spécialités de médecine qui viennent effectuer les soins en chimiothérapie ou en radiothérapie des malades cancéreux, au détriment de leur propre service. Ainsi un pneumologue témoignait assurer le suivi d’une file active de 55 personnes en oncologie ces dernières semaines, laissant son unique autre collègue seule dans le service de pneumologie «pour tout le reste» et en étant contraint de fermer purement et simplement les consultations en asthmologie. Le tout alors que le service de pneumologie du CHPF devrait fonctionner normalement avec quatre spécialistes !

Une situation intenable pour les praticiens hospitaliers qui dénoncent une administration des ressources humaines hospitalière tatillonne de la part des services du Pays qui décourage les éventuels médecins formés de venir pratiquer leur spécialité en Polynésie française, où les conditions d’exercice ne sont pas assez attractives. Ainsi, l’indexation des salaires est peu importante : 1,2 comme en Martinique ou en Guadeloupe (ce qui est en dessous du 1,4 de la Guyane ou de Mayotte ou du 1,8 en moyenne en Nouvelle Calédonie), les congés payés sont de 5 semaines en Polynésie contre 9 en métropole ou 11 dans les DOM. Enfin et surtout, les conditions de travail sont nettement plus éprouvantes qu’en métropole du fait de la faiblesse du nombre de praticiens hospitaliers par spécialité, ce qui contraint ces médecins spécialistes à effectuer de très nombreuses gardes et astreintes (les faisant travailler, de fait, entre 50 et 80 heures par semaine).

Pour redevenir un territoire plus attractif pour ces spécialistes en médecine, les praticiens hospitaliers souhaitent que le protocole d’accord de mars 2013 (suite à «l’affaire de l’oncologue» soit appliqué. Un protocole qui garantit la reprise d’ancienneté des praticiens hospitaliers, car à l’heure actuelle en raison de la non reconnaissance de certains diplômes ou activités, ces médecins spécialistes au moment de leur intégration dans la fonction publique hospitalière polynésienne perdent en ancienneté et donc en rémunération. Les praticiens hospitaliers insistent sur le fait qu’il ne s’agit pas pour eux d’obtenir de meilleures conditions de rémunération, mais en priorité de garantir la continuité des soins aux malades de Polynésie dans des spécialités très pointues et très recherchées.

Car la situation du service de l’oncologie ne serait qu’un point de départ. Le même risque de voir partir une pneumologue du CHPF à compter de juillet prochain se pose, pour les mêmes conditions que l’oncologue précédemment. Actuellement cette spécialiste est en CDD, mais des difficultés lui sont faites pour son intégration dans la fonction publique polynésienne. Notamment la non prise en compte de certains épisodes de sa carrière passée pour le calcul de sa rémunération future. Le risque existe donc qu’elle ne choisisse de partir de Polynésie française plutôt que d’être déclassée de plusieurs échelons ce qu’elle ne subit pas –et c’est le comble- lorsqu’elle est en CDD.

Cette situation tendue du CHPF s’est accentuée avec l’ouverture de spécialités très pointues en Polynésie française pour suivre l’évolution normale de l’offre de soins du territoire. «D’année en année les choses sont devenues plus criantes, le marché sur certaines spécialités médicales a évolué et ces spécialistes qui n’ont pas d’attache en Polynésie trouvent des situations plus intéressantes près de chez eux. Il n’y a pas d’attractivité à venir » remarque le docteur Bruno Ulmer un cardiologue, « on revendique un statut amélioré pour être plus attractif». Le président du SPHPF, Marc Levy insiste « la solution c’est d’aller vers l’excellence et l’optimisation des moyens en adaptant le statut des praticiens hospitaliers sur celui de la métropole et en l’indexant», d’autant que le statut actuel en Polynésie date de 1996 et qu’il «a pris 20 ans de retard sur celui de la métropole, une situation que nous dénonçons depuis une dizaine d’années». Le SPHPF assure que la ministre de la santé, Béatrice Chansin a eu, dès sa nomination, une écoute favorable aux revendications des praticiens hospitaliers. Toutefois ils n’ont jamais pu être reçus depuis juillet dernier. Désormais avec le dernier remaniement ministériel Béatrice Chansin a revêtu la double casquette de ministre de la fonction publique. Ce sera par elle forcément que les praticiens hospitaliers obtiendront (ou pas) des réponses à leurs revendications.

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Visite officielle du Ministre des Outre-Mer en Polynésie française : signature de deux protocoles financiers et confirmation de l’accord de l’Etat à la demande d’avance de trésorerie du Pays (communiqué)

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Visite officielle du Ministre des Outre-Mer en Polynésie française : signature de deux protocoles financiers et confirmation de l’accord de l’Etat à la demande d’avance de trésorerie du Pays (communiqué)
Suite à la parution d’un article de presse le 3 décembre 2013, le Haut-Commissaire de la République en Polynésie française souhaite apporter les précisions suivantes.

La visite officielle de Monsieur Victorin LUREL, Ministre des Outre-Mer, en Polynésie française du 27 au 29 novembre 2013, a permis la signature de deux protocoles financiers d’importance, le premier garantissant la prolongation d’un an du Contrat de projets 2008-2013 et le second pérennisant le troisième outil financier sur la période 2014-2016.

Tout au long de sa visite, le Ministre n’a eu de cesse de réaffirmer la force du lien entre l’Etat et la Polynésie française. Cette relation est faite de respect mutuel et d’engagements réciproques qu’incarnent les partenariats financiers entre l’Etat et le Pays :

• Le Contrat de projets, ce sont déjà 20,3 milliards de Francs Pacifique engagés, dont 9 milliards de Francs Pacifiques pour l’Etat. En 2014, 3 milliards de Francs Pacifiques supplémentaires seront engagés, soit 10% de plus qu’en 2013. Ce dispositif permet le financement d’équipements majeurs de la collectivité et des communes dans des volets tels que le logement social, la santé, les services publics de l’eau et des déchets, le tourisme nautique, les abris de survie ou la construction d’écoles primaires.

• Le troisième instrument financier représente un engagement financier de plus de 6 milliards de Francs Pacifique chaque année pour soutenir les investissements prioritaires, financés à 80% par l’Etat. Il permet de financer des investissements prioritaires sur tout le territoire dans les domaines portuaires, aéroportuaires, routiers et de protection contre les eaux. En 2014, 1,4 milliard de Francs Pacifiques de crédits de plus seront notifiés par rapport à 2013 (4,3 milliards de Francs Pacifiques contre 2,9 milliards de Francs Pacifiques).

Au total, les concours financiers de l’Etat figurant dans la loi de finances initiale pour 2014 en faveur de la Polynésie française sont donc en augmentation par rapport à 2013.

Pendant sa visite, le Ministre a également confirmé que l’Etat avait décidé de donner une suite favorable à la demande d’avance de trésorerie de 5 milliards de Francs Pacifique formulée par le Pays. Remboursable sur deux années, cette avance de trésorerie permettra au Pays de diminuer ses dettes à l’égard des entreprises et des fournisseurs, de participer au financement des communes via le Fonds intercommunal de péréquation et, enfin, de garantir la pérennité du système de protection sociale et de santé. Des discussions sont actuellement en cours entre l’Etat et le Pays sur les modalités de remboursement et d’emploi de l’avance de trésorerie. Elles devraient permettre le versement de l’avance d’ici à la fin de l’année 2013. Le Ministre des Outre-Mer a d’ailleurs rappelé que les 5 milliards de Francs Pacifiques figuraient au sein de la loi de finances rectificative pour 2013 présentée par le gouvernement et qui devrait être adoptée dans les prochaines semaines.

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Coupe de Tahiti Nui de judo 2013

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Beaux résultats de L'EJJP qui remporte un maximum de médailles
Coupe de Tahiti Nui de judo 2013
Les 30 novembre et 01 décembre avait lieu la coupe de Tahiti Nui 2013, de nombreux gjudokas de toutes catégories, représentants les divers clubs de Polynésie, ont participé à cette rencontre importante dans le calendrier sportif du judo. Comme a l'accoutumé un nombre important de judokas de l'EJJP, représentant les dojos de Tahiti et Moorea, a participé dans les différentes catégories. L'EJJP a fait une moisson de médailles impressionnante, quasiment dans toutes les catégories, les représentants de ce club étaient sur le podium. D'ailleurs chez les adultes, dans les combats du dimanche, l'EJJP a trusté un maximum de médailles d'or, d'argent et de bronze. Le samedi les plus jeunes ont été de vaillants combattants et ont, comme leurs aînés, été de grands pourvoyeurs de trophées. Ce club, dont les liçenciés représentent le gros effectifs des clubs de judo, forment de véritables champions qui représentent déjà notre fenua dans de nombreuses compétition internationales. Il faut rappeler la médaille d'or de Thierry VITIELLI (professeur à l'EJJP de Moorea) et celle de bronze de Bruno DAMO, tous deux societaires de l'EJJP,lors d'une complétion aux îles Samoa. Les trois professeurs de l'EJJP de Tahiti, soutenus par l'ensemble de leurs élèves, ont décroché chacun dans leur catégorie, la médaille d'or. Les professeurs des différents dojos de l'EJJP remercient tous leurs élèves pour l'excellent travaille qu'ils ont réalisé lors ces deux journées.

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5e collectif budgétaire : l’opposition critique les dépenses de la Présidence

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5e collectif budgétaire : l’opposition critique les dépenses de la Présidence
PAPEETE, mardi 3 décembre 2013. Les représentants de l’assemblée de Polynésie française ont approuvé ce mardi le 5e collectif budgétaire de l’année 2013, le dernier de cet exercice comptable du Pays pour cette année. Il a été adopté avec les 38 voix de la majorité Tahoeraa, les deux groupes d’opposition (19 voix) de l’UPLD et d’A Ti’a Porinetia préférant s’abstenir. La présentation de ce 5e collectif budgétaire avant l’examen du budget primitif 2014, qui aura lieu ce mercredi et ce jeudi à l’assemblée, «est justifiée par la nécessité de permettre aux ministères et services de mener à bien leurs missions de service public jusqu’à la fin de l’année en leur accordant les crédits utiles».

Une justification d’utilité qui a été critiquée dès l’ouverture de séance par les groupes d’opposition pointant du doigt aussi bien du côté de l’UPLD que d’A Ti’a Porinetia, le gonflement de certaines dépenses alloués aux services de la Présidence de la Polynésie. Ainsi Antony Géros listait : 17 millions de Fcfp de plus pour les moyens généraux, En section de fonctionnement ; 8,9 millions de Fcfp au profit du service du protocole pour notamment le paiement des fournisseurs ; 3 millions de Fcfp pour le service de la communication pour la réalisation d’un film de promotion sur la Polynésie française et encore 1,5 millions de Fcfp alloués au service parcs et jardins. L’ex vice-président indépendantiste du Pays raillait : «comment ne pas sourire après vos grandes annonces de sobriété gouvernementale ? » Au total «10% de dépenses nouvelles», pointait pour ATP Nicole Bouteau, «c’est beaucoup pour une fin d’exercice et on peut s’interroger sur le caractère superflu de cet exercice. Nous regrettons ces dépenses nouvelles générées par la présidence».

Au total ce collectif budgétaire a conduit à réduire 325 millions de Fcfp de recettes en section de fonctionnement et à inscrire en revanche 1 milliard de Fcfp de «crédits liés à des dépenses urgentes» est-il écrit dans le rapport de présentation. Il s’agit notamment de 258 millions de Fcfp pour le transport des élèves des Îles sous le Vent pour les vacances de novembre et de Noël ; 130 millions de Fcfp au profit de la caisse de soutien au prix coprah (une somme qui ne couvre pas le déficit selon Nicole Bouteau) ; 129 millions de Fcfp pour le dispositif de Secours aux familles (Te Tauturu Utuafare ; 47 millions de Fcfp pour faire face aux dépenses liées aux épidémies de dengue et de zika qui s’étendent sur le territoire pour ne donner que quelques exemples de ce collectif budgétaire.

Pour lire l'intervention de Nicole Sanquer (Tahoeraa) CLIQUER ICI

Pour lire l'intervention de Nicole Bouteau (A Ti'a Porinetia) CLIQUER ICI

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Etre jeune à Niue, confetti de la planète, entre internet et coutume polynésienne

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Etre jeune à Niue, confetti de la planète, entre internet et coutume polynésienne
NOUMÉA, 4 décembre 2013 (AFP) - "Quand on tombe amoureuse, on demande à nos parents s'il n'y a pas de liens de parentés parce qu'à Niue, on est souvent cousins!", confie dans un éclat de rire Nita Pihigia, 25 ans, et ressortissante d'un des plus petits pays du monde, isolé dans le bleu du Pacifique.

Institutrice, cette jolie polynésienne a débarqué pour une semaine à Nouméa en Nouvelle-Calédonie où elle participe avec quatre autres compatriotes à la deuxième Conférence de la jeunesse et des sports du Pacifique.

La petite délégation est accompagnée d'un des trois membres du gouvernement de cet état autonome en libre association avec la Nouvelle-Zélande: Joan S.T Viliam, en charge de la santé, des communications et des affaires communautaires.

Jusqu'à samedi, ils vont échanger avec près de mille jeunes venus de 17 autres pays insulaires du Pacifique sur la formation, l'emploi, le sida, l'insertion sociale et le rôle du sport dans le bien être des sociétés.

"J'étais très excitée à l'idée de venir à Nouméa car on a très rarement l'occasion de se rencontrer entre jeunes Océaniens même si on habite la même région", explique Nita, dont l'île se situe à 2.400 km au nord-est de la Nouvelle-Zélande.

Continent d'îles, l'Océanie est une constellation de micro-pays, disséminés sur une superficie égale à quatre fois la Chine. La Papouasie Nouvelle-Guinée est le géant de la bande avec 7,8 millions d'habitants, Niue est en queue de peloton au côté de Tokelau, avec 1.400 résidents environ. Pitcairn, et ses 54 âmes, ferme la marche.

Relié au monde par une seule liaison hebdomadaire vers Auckland, Niue est confronté au déclin de sa population, faute d'activités économiques. Près de 25.000 Niuéens habitent en Nouvelle-Zélande, accessible sans visa.

"A Niue, il n'y a qu'un lycée et qu'un collège. Ils n'enseignent que des matières classiques. Pas de théâtre ou de musique! Après, il faut apprendre par correspondance ou partir", regrette Katrine Tauefase, 21 ans, tout en pianotant sur sa tablette.

'la mondialisation frappe à notre porte'

Pour se marier aussi, mieux vaut quitter l'île car le risque de consanguinité n'est pas négligeable.

"Ca, c'est un vrai problème pour les jeunes. D'autant que si on rencontre quelqu'un à l'étranger, il ne veut pas venir à Niue. Donc, il faut soit quitter son partenaire, soit quitter son pays", observe Tamyrah Mautama.

"On fait le tour de Niue en deux heures, tout le monde se connait et c'est impossible de faire du shopping, à part de l'épicerie et de la quincaillerie", ajoute-t-elle, précisant que les bars ou les discothèques se comptent sur les doigts de la main.

Malgré ces inconvénients, aucun de ces jeunes, adeptes de Facebook et Skype, n'a envie de quitter son île natale, aussi lilliputienne soit-elle.

Tous affirment leur attachement à leur culture, à leur langue, et à leurs traditions polynésiennes, que la mondialisation, sont-ils persuadés, n'engloutira pas.

"Les gens de Niue sont solides, têtus et solidaires. La mondialisation frappe à notre porte mais on n'a pas basculé de l'autre côté. On garde nos coutumes, elles sont vivantes", affirme Nita Pihigia.

La jeune femme explique vivre "en équilibre entre internet et la préparation en famille du Umu", plat traditionnel à base de lait de coco, de poulet et de tubercules.

Pour étudier, Nita a vécu quelques années à Auckland en Nouvelle-Zélande, mais contrairement à nombre de ses compatriotes, jamais elle n'a envisagé d'y poser ses valises.

"A Auckland, les gens ne parlent plus notre langue, ils ont perdu les valeurs de solidarité et de respect des anciens, tout ce qui fonde notre identité", déclare-t-elle, estimant que l'idéal est de vivre à Niue et "d'en sortir régulièrement".

Si l'Europe lui "fait peur", son rêve serait d'aller à Hawaï, le seul état polynésien des Etats-Unis!

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Une salle avec huit millions de pièces de cinq centimes en vente en Suisse

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Une salle avec huit millions de pièces de cinq centimes en vente en Suisse
BÂLE, 4 décembre 2013 (AFP) - Se baigner dans les francs suisses? Bientôt une réalité pour le futur acquéreur d'une salle de coffres suisse contenant huit millions de pièces de monnaie ayant été utilisées afin de lancer un référendum populaire sur un revenu minimum pour tous.

Ce bien extraordinaire est visible sur le site de vente en ligne de produits de luxe JamesEdition. Plusieurs personnes ont déjà fait part de leur intérêt depuis le 26 novembre, date de la mise en vente, a indiqué à l'AFP un des organisateurs de la campagne pour le référendum, Che Wagner.

Construite en 1912, cette salle des coffres en acier et laiton mesure 9,38 m x 4,87 m et contient 1.619 dépôts (clés comprises). Les pièces de monnaie pèsent elles au total 15 tonnes.

La salle est transportable et se trouve actuellement dans les locaux d'une ancienne banque à Bâle (nord), Volksbank, où siègent désormais les organisateurs du référendum sur le revenu minimum pour tous.

Quelques mois plus tôt, ces pièces jaunes que les Suisses n'apprécient guère avaient fait une apparition très médiatique lorsque les initiateurs du référendum avaient décidé de les déverser devant le Parlement à Berne, en déposant les signatures requises pour organiser le referendum.

A raison d'une pièce de cinq centimes pour chacun des huit millions d'habitants, le camion affrété par les organisateurs avait déchargé la petite monnaie sur la place pour une valeur de 400.000 francs suisses soit 325.000 euros.

Le Comité avait commandé les pièces jaunes flambant neuves à la Poste qui les avait elle-même demandées à la Banque nationale.

D'après les règles de la démocratie directe, le vote sur le revenu minimum devrait avoir lieu dans trois ans, a expliqué M. Wagner.

"Ce sera une campagne très intéressante, nous aurons besoin de dix millions de francs suisses", a-t-il ajouté.

"Mais ce n'est pas que pour l'argent" que la salle des coffres est mise en vente, a ajouté le jeune homme de 25 ans, soulignant qu'il aimerait qu'elle soit installée dans un espace public.

Selon ses défenseurs, un revenu pour tous (actifs ou non) permettrait de repenser à long terme le fonctionnement de la société et le rapport de chacun au travail.

Pour M. Wagner, cette idée se différencie du salaire minimum généralisé défendu actuellement par le parti SPD en Allemagne.

Le revenu de base proposé par les initiateurs du référendum entend accorder à chaque personne légalement établie dans le pays le droit à une existence économique digne. Ce revenu serait de 2.500 francs suisses (2.030 euros) s'il était établi cette année. Le coût d'un dispositif qui a peu de chances de voire le jour est estimé à 200 milliards de francs suisses par an.

Ce revenu que chaque résident légal en Suisse toucherait, riche ou pauvre, serait financé en grande majorité par une redistribution des aides sociales et une baisse des salaires, ainsi que par divers impôts.

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Le Président du Congrès de Nouvelle-Calédonie, Roch Wamytan, reçu à la Présidence (communiqué)

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Le Président du Congrès de Nouvelle-Calédonie, Roch Wamytan, reçu à la Présidence (communiqué)
Le Président de la Polynésie française, Gaston FLOSSE, a accueilli, lundi, en fin de journée, une délégation du Congrès de Nouvelle-Calédonie, menée par son président, Roch WAMYTAN.
La délégation néo-calédonienne est présente en Polynésie française notamment pour mettre en œuvre un partenariat entre l’Assemblée de Polynésie française et le Congrès calédonien. Ce partenariat doit se concrétiser par la signature d’une convention jeudi 5 décembre à l’Assemblée de Polynésie française.

Avant même la signature de cette convention, le Président de la Polynésie française et le président du Congrès calédonien ont pu évoquer, lors d’un long entretien lundi 2 décembre 2013 à la présidence, toutes les perspectives de partenariat et de développement intéressant à la fois la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie. Les deux hommes se connaissent bien et de longue date. Chacun a pu évoquer sa vision des relations avec la France, tournée vers un processus d’indépendance pour Roch WAMYTAN, tandis que le Président Gaston FLOSSE a rappelé la volonté de la Polynésie française de demeurer au sein de la République tout en se gouvernant librement et démocratiquement ; volonté consacrée dans le statut d’autonomie élargie de 2004. Pour autant, ces divergences n’empêchent pas de partager les expériences dans de nombreux domaines, ni de travailler ensemble.

Roch WAMYTAN a expliqué son projet de création d’une organisation régionale, similaire à l’OPEP (organisation des pays exportateurs de pétrole), qui permettrait d’enrayer la chute du cours du nickel, la principale richesse de la Nouvelle-Calédonie. Cette chute menace aujourd’hui l’emploi et le développement de la Nouvelle Calédonie.

Il a aussi été question des liens culturels forts existant entre les deux pays et des flux de population, puisqu’une importante communauté polynésienne est établie en Nouvelle-Calédonie. De jeunes Polynésiens peuvent ainsi être tentés par des expériences professionnelles en Nouvelle-Calédonie, et ils sont nombreux à y avoir tenté leur chance ces dernières années.
Le président du Congrès a aussi évoqué la volonté d’avoir une « stratégie commune » entre la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie pour défendre les intérêts de nos deux Pays auprès du gouvernement central comme auprès des instances de l’Union Européenne.

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Le lycée Gauguin se mobilise pour le téléthon

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Le lycée Gauguin se mobilise pour le téléthon
A Tahiti, le Téléthon se déroulera les 6 et 7 décembre prochains aux Jardins de Paofai.

Cette année, la Polynésie Française sera mise à l'honneur lors des 30 heures de direct consacré au Téléthon sur France 2, avec une série de reportages montrant les actions Polynésiennes et des images du Fenua.

Dans ce cadre, le Lycée Paul Gauguin s'est mobilisé le temps d'une photo prise le jour de son cross le 27 novembre dernier.

Une grande partie des élèves s'est ainsi rassemblée dans la cour pour montrer son soutien à l'action du Téléthon. Avec l'accord de la direction de l'établissement et l'aide de l'équipe EPS, une récolte de fonds a également été réalisée. Les fonds seront remis au Téléthon le 6 décembre prochain.

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Surf- Ezekiel Lau remporte la Vans World Cup of Surfing. Bourez toujours en tête de la Triple crown.

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Sunset vient de sacrer un Hawaiien. Au terme d'une compétition qui a offert des conditions tantôt énormes tantôt difficiles, c'est Ezekiel Lau qui remporte la Vans World Cup Of Surfing. Lau rejoint Bourez en tête de la Triple Crown.
Surf- Ezekiel Lau remporte la Vans World Cup of Surfing. Bourez toujours en tête de la Triple crown.
La seconde étape de la Vans Triple Crown vient de s'achever à Sunset Beach. Il fallait être très polyvalent pour s'imposer cette année. C'est un Hawaiien, Ezekiel Lau, qui remporte la Vans World Cup Of Surfing. En revanche, pour Michel Bourez et Jeremy Flores, Sunset ne leur a pas porté chance, mais….

Ezekiel remporte Sunset

A peine 20 ans et le petit Hawaiien signe sa première victoire sur une étape majeur du circuit. Ezekiel Lau est venu remporter cette étape en dominant la finale devant des grands noms comme CJ Hoobgood, Raoni Monteiro et Federico Morais. Cette victoire lui permet de rejoindre Michel Bourez en tête du classement de la Triple Crown et de finir l'année 35ème sur le circuit WQS. Une place qui lui permettra l'année prochaine de se taper plusieurs tours qualificatifs .

Les Frenchis pas en forme

Ils ont été au top à Haleiwa, mais en manque de performances à Sunset. Michel Bourez, vainqueur,il y a deux semaines et Jeremy Flores, 3ème, étaient adonc ttendus pour la deuxième étape. Les deux surfeurs étaient à la recherche de points pour conforter leur place au classement de la Triple Crown. Malheureusement, les performances n'ont pas été au rendez-vous, ils ont été éliminés trop rapidement.

Rendez-vous maintenant dans quelques jours à Pipeline pour le Billabong Pipe Master avec au programme une double bataille : Le titre de champion du monde entre Fanning et Slater et la Triple Crown.

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Examen du budget 2014 : Gaston Flosse s'attaque ouvertement à ses prédécesseurs

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Examen du budget 2014 : Gaston Flosse s'attaque ouvertement à ses prédécesseurs
PAPEETE, mercredi 4 décembre 2013. Le président de Polynésie française Gaston Flosse a prononcé ce mercredi un long discours en ouverture de la séance de l'assemblée territoriale consacrée à l'examen du budget 2014 du Pays. Un discours affirmant la volonté combative de la nouvelle majorité et portant de lourdes critiques à l'égard des précédents gouvernements indépendantistes. L'intégralité de ce discours suit :

Il sera le premier budget de la mandature. C’est un acte fondateur pour tous ceux qui ont foi dans notre Pays, qu’ils soient de la majorité ou d’ailleurs.

Il constituera le socle de l’action de redressement financier, de la relance de l’économie et du renouveau de la croissance.

Le budget 2014 est un budget sincère. C’est un vrai budget !
Chacun sait que les budgets des derniers exercices, n’étaient que des cache-misères destinés à masquer la déroute des finances publiques et la faillite des gouvernements précédents. Ce n’était qu’imposture et théâtre d’ombres.

Notre budget témoigne d’une volonté bien arrêtée de rompre avec de telles pratiques. Il faut jouer franc jeu avec la population parce que c’est son droit de connaître la vérité sur l’état du pays et sur la politique qu’on poursuit.
Il faut jouer franc jeu, aussi, parce qu’à mentir au public, on finit par devenir le prisonnier de son mensonge. Comment espérer faire accepter des sacrifices à la population si on a masqué les difficultés rencontrées ?

Nous faisons, nous, le pari de la vérité et du courage civique. Vérité et courage ont un coût financier et politique. Il est élevé mais nous l’assumons.

Budget sincère, budget rigoureux, le budget 2014 est un donc vrai budget.

Parlons d’abord de la sincérité des comptes. Tout au long des années écoulées les budgets de la Polynésie française ont été purement et simplement truqués.
C’est au député socialiste, votre ami René DOSIERE que j’emprunterai un passage hautement significatif du rapport qu’il consacre à la gestion de la Polynésie française depuis 2004 : « … il convient, écrit-il, d’utiliser avec prudence les chiffres fournis par la collectivité. En effet, tant la mission d’assistance que la chambre territoriale des comptes ont souligné l’ampleur et la persistance des insincérités budgétaires et comptables, chiffrées par le payeur de la Polynésie française à hauteur de 20 à 25% du budget de fonctionnement. Le retour à la sincérité des comptes doit demeurer un objectif majeur », souligne M. Dosière.

C’est bien notre objectif.


D’ailleurs, dès le collectif de juillet, avant même l’intervention de M. Dosière, nous avons entrepris de corriger les inconséquences de l’héritage.
Et cet héritage est coûteux.

L’annulation par le tribunal administratif du droit forfaitaire mis irrégulièrement à la charge de la société VITI coûte un milliard aux Polynésiens.
A ce milliard s’ajoute, 1,8 milliard qu’il a fallu débourser pour réparer les conséquences de mesures totalement illégales, prises à l’encontre d’EDT ; des mesures dont Oscar Temaru porte la paternité et que la justice a censurées.
Autre effet de l’incompétence d’Oscar Temaru : nous devrons payer aux communes quatre milliards qui leur reviennent du fait de la décision des juges.
Et encore le budget primitif de 2013 comportait 3,5 milliards de Francs au titre de fausses « cessions d’actifs ». C’est sur ces 3,5 milliards qu’était gagé le remboursement du capital de la dette.

Double tromperie.

Mais les magouilles sont sans fin : nous avons dû consacrer près de 1,7 milliard à annuler des créances reconnues irrécouvrables laissées par nos prédécesseurs.

Les créances irrécouvrables ne sont que de la monnaie de singe.

Dans le même esprit, nous avons tenu compte de la valeur réelle de nos actifs, en opérant les dépréciations nécessaires.

Enfin, nous avons renforcé la couverture des garanties d’emprunt que la Polynésie française a accordées à divers organismes situés dans sa mouvance.
L’accumulation des erreurs et des tricheries, l’incompétence notoire et l’incurie d’Oscar Temaru conduisaient inéluctablement à une crise de trésorerie et financière majeure.
Rien de tel ne s’était jamais produit en Polynésie française.

Nous devons maintenant sortir de l’impasse où Oscar Temaru nous a précipités.

Au total, pour la seule année 2014, cela fait près de 9,7 milliards qu’il nous faut consacrer à effacer les conséquences de ses bévues et de ses impostures.

Sans oublier les milliards qui resteront à acquitter les années suivantes au titre du rattrapage du FIP.

Sans oublier non plus les 12,5 milliards encore dus au régime de retraite des salariés !

Cette dette-là, on en parle peu, comme si on voulait jeter un voile pudique sur l’une des plus graves fautes de la gestion du gouvernement DROLLET/TEMARU Comme certains ont la mémoire courte, je rappelle d’où nous viennent ces milliards de dette qu’il faut éponger année après année : c’est le legs de la désastreuse opération Te Autaeara’a, conduite si génialement par le grand esprit M. Jacqui DROLLET en novembre 2005 !

Alléger les cotisations sociales des entreprises devait concourir à la compétitivité de l’appareil de production.

Seulement, voilà, il s’imposait impérativement qu’en parallèle une ressource vienne combler le manque à gagner.
L’allègement des cotisations était, certes, censé permettre la création d’emplois mais on savait, que, si même elle se produisait, ce qui s’est vite révélé illusoire, elle serait insuffisante pour compenser cette perte de ressources pour la CPS.

Force était donc de recourir à une recette fiscale et le gouvernement Temaru s’y était engagé.
Il n’en a rien fait. Rien !

Ainsi, il ouvrait un trou béant dans le budget de la protection sociale des salariés sans se soucier aucunement de le combler !

Les déficits cumulés atteignaient 16,4 milliards quand, en février 2011, a été créé le FADES, le Fonds pour l’Amortissement du Déficit Social. On devrait dire de la dette sociale.
Oscar Temaru s’est engagé à rembourser 800 millions par an au Régime de retraite des Salariés.

C’est à dire que le peuple paiera pendant 15 ans encore 800 millions par an pour une faute que vous avez commise, Messieurs Temaru et Drollet. C’est à vous et non au peuple de payer tous ces milliards.

Malheureusement, M. Temaru, est absent. Le moment est venu de faire les comptes. Voici les dettes que vous nous avez laissés :
 Procès VITI = 1 milliard
 Procès EDT = 1,8 milliard
 Dette communes à travers le FIP = 8 milliards
 Créances irrécouvrables = 1,7 milliard
 FADES = 12,5 milliards
 Dettes fournisseurs = 3 milliards
Ce qui fait 28 milliards.
En outre, grâce à vous, l’encours de la dette d’emprunt est passé de 65 à 90 milliards soit 25 milliards de plus entre 2005 et 2013.
Alors 28 + 25, cela fait 53 milliards qu’il va falloir rembourser.
M. Temaru, vous nous avez laissé 53 milliards de dettes. Votre gestion calamiteuse va coûter 53 milliards au peuple polynésien.
Belle manière de préparer l’avenir d’un Maohi Nui indépendant.
Vous l’avez placé sous perfusion de l’Etat en prétendant le libérer de la tutelle coloniale.
M. TEMARU, nous voilà plus dépendants de la France que nous ne l’avions jamais été depuis notre accession à l’autonomie !

Le budget pour 2014 comporte par ailleurs un engagement pris par le Pays devant l’Etat.

Il consiste dans la réduction de nos effectifs dans le cadre d’un partage par moitié du coût des départs volontaires entre la Polynésie française et l’Etat, à l’instar du financement mixte qui figure dans le budget 2013 et qui portait sur une première tranche de 200 personnes.

En 2014, 300 nouveaux départs sont prévus et ils devraient être suivis de 300 autres en 2015.

La dépense qu’entraînerait chaque année l’indemnisation de ces 300 départs, s’élève à 2,4 milliards de Francs.

Nous avions inscrit pour 2014 une contribution de l’Etat de 1,2 milliard dans la perspective que l’engagement de l’Etat serait formalisé lors de la venue du Ministre des Outre-Mer.

Il n’en a pas été ainsi.

Nous devons à la sincérité à laquelle nous nous astreignons, de la supprimer du budget en recette.
En contrepartie, nous réduirons de moitié l’inscription en dépense que nous avions faite.
Cela ne changera aucunement l’équilibre du budget, mais diminuera le nombre d’agents de la fonction publique qui pourront bénéficier de la prime de départ.
Nous déposerons donc un amendement en ce sens. On ne peut à la fois nous demander de réduire les effectifs d’un nombre fixé et ne pas accomplir sa part des engagements.
Quant au montant de la participation de l’Etat à la couverture de la protection sociale généralisée supprimée par le gouvernement Sarkozy, nous sommes actuellement dans l’incertitude de son rétablissement.
Nous savons que Paris ne récuse pas le principe d’une telle contribution puisque le Premier ministre nous envoie une mission d’inspecteurs généraux pour faire le point sur la situation du régime de solidarité.
Nous souhaitons que cette contribution s’élève à 3,5 milliards. C’est, en effet, le montant de la somme que le Pays est contraint, dans l’immédiat, de prélever sur son budget général.

Elle s’ajoute aux 22 milliards 257 millions issus du produit de la CST et des taxes affectées qui alimentent le Fonds pour l’Emploi et la Lutte contre la Pauvreté et qui doivent assurer la couverture financière du RST.
Devant l’incertitude touchant à l’attribution de la subvention de l’Etat, nous ne l’avons pas incorporée au projet de budget primitif pour 2014.
Il n’y a donc à cet égard aucune insincérité ou imprudence de notre part.


Les moralistes disent que la vérité, comme la vie, n’a pas de prix. Les moralistes ont raison : la vérité n’a pas de prix ! Elle n’a pas de prix mais, en matière budgétaire, elle a un coût, tout particulièrement quand on s’impose un effort d’assainissement radical comme celui que nous avons entrepris.
En ce qui concerne les ressources, la prévision de recettes que nous avons retenue en section de fonctionnement s’établit quasiment au même niveau que celui du budget primitif de 2013, soit un peu moins de 109 milliards. Cela résulte d’un choix.

En 2013, le budget primitif prévoyait une ponction de 3 milliards sur l’OPT. Cette année, nous avons préféré laisser à l’OPT l’intégralité de ses ressources au bénéfice de son programme d’investissements.
L’effet de cette décision est compensé par la rentrée attendue de 3 milliards de recettes fiscales supplémentaires au titre du budget général qui proviennent du train de mesures fiscales de juillet 2013.

Au-delà du budget général, les dispositions prises en juillet sur la CST et sur d’autres taxes affectées au Fonds pour l’Emploi et la Lutte contre la Pauvreté rapporteront 5,8 milliards supplémentaires.

S’y ajouteront des recettes provenant de taxes affectées au Fonds de l’Investissement et de Garantie de la Dette (FIGD).
Nous avons décidé de nous en tenir là. Le budget 2014 ne comporte aucun impôt nouveau.
L’augmentation des taxes existantes représente déjà un effort citoyen considérable.
Chacun d’entre nous a compris la nécessité du redressement et nous voulons saluer le sens de l’intérêt général dont ont fait preuve tous les polynésiens.
Nous leur devons d’amorcer la réduction des dépenses publiques, qui sera poursuivie sur plusieurs années.
D’arbitrage en arbitrage, les ministres et le gouvernement, collégialement, se sont astreints à cet exercice de réduction. Il a été ardu, croyez-moi.
J’en suis conscient et je les remercie d’y avoir loyalement consenti.

Chaque ministre porte, en effet, la lourde responsabilité de garantir le fonctionnement des administrations et le bon accomplissement des missions dont il a la charge.

Pour un ministre, proposer ou accepter des coupes budgétaires dans son secteur, comporte une part de risque.

Les choix techniques sont difficiles et pleins d’aléas. Et je tiens ici à remercier le travail considérable du vice-président qui est arrivé à faire en sorte que notre budget soit un vrai budget et je vous demande de l’applaudir.

Nous savons bien, par ailleurs, que ceux-là mêmes qui nous exhortent à réduire « le train de vie de l’administration», selon l’expression consacrée, seront les premiers à se lamenter sur ses effets dans tel ou tel domaine et à appeler à la condamnation des « responsables » de défaillances d’un service public qui apparaitraient imputables à des restrictions budgétaires !

Bref, il faut couper résolument dans les demandes de crédit mais savoir ne pas aller trop loin. Nous avons donc taillé le vêtement au plus juste mais en veillant tout de même à la décence du costume…

J’ai donné instruction qu’aucun recrutement n’intervienne sans mon accord explicite et je ne le délivrerai que sur la base d’une motivation irrécusable.
De même, nous continuerons à procéder à la mise à la retraite des agents qui ont atteint soixante ans dès lors qu’ils remplissent les conditions nécessaires à la perception d’une retraite à taux plein.
Là encore, des exceptions pourront intervenir dans l’intérêt du service pour continuer quelque temps à bénéficier de l’expertise et de l’expérience d’une personne.
Le ministre nouvellement chargé de la fonction publique a reçu mission d’exercer une particulière vigilance en ce domaine et je lui fait confiance pour cela.
Je n’aurai garde d’omettre l’effort que consent par ailleurs votre assemblée en proposant, comme l’indique le rapport, une réduction de son budget de près de 3%. La portée de cette décision n’échappera à personne et je me permets d’en féliciter votre président, votre bureau et vous tous, Mmes et MM les représentants.

Bien entendu, nous avons comprimé autant que faire se pouvait les dépenses de transfert, telles que les subventions aux établissements publics et aux organismes privés de toute nature, ainsi que les dépenses d’intervention économiques.

Il est un domaine où la dépense est considérable et s’aggrave rapidement.

C’est celui de la solidarité.
Voilà encore un héritage dramatique.

Est-ce pour donner à nos concitoyens un premier goût de l’indépendance que M. Temaru a fait perdre à des milliers de familles les emplois qu’elles avaient et à des jeunes ceux qu’ils pouvaient espérer ?
Toujours est-il que nous ne pouvions ignorer la situation de misère dans laquelle vivaient et vivent encore trop de nos compatriotes.

Comme je l’ai dit, nous avons doté le Fonds pour L’Emploi et la Lutte contre la Pauvreté de près de 26 milliards dont 3,5 destinés au soutien de l’emploi.

La décision du Conseil d’Etat relative au Contrat d’Accès à l’Emploi ne saurait tarder beaucoup plus longtemps.

Je déplore à nouveau, à ce sujet, qu’en déférant sans raison la loi du pays créant le CAE, Oscar Temaru et l’UPLD ont réussi l’exploit de priver des centaines de jeunes demandeurs d’emploi d’une possibilité d’embauche.

Par ailleurs, 22 milliards 225 millions, c’est la somme considérable qui est nécessaire pour doter le budget du RST en 2014.

Et cette somme, inscrite au FELP, est le montant qui permettra d’assurer le maintien de la PSG pour les plus malheureux d’entre nous.

Mais seulement les plus malheureux et un effort de transparence devra être fait en même temps que l’activité économique reprendra.
D’autres dépenses sont strictement incontournables au premier rang desquelles le versement dû au FIP, soit 13,4 milliards au titre de 2014 et non compris le « rattrapage » annuel dont j’ai déjà parlé.
Vient enfin l’annuité de la dette.
J’emprunterai au rapporteur pour avis du budget des outre-mer, M. Dosière, le constat suivant :
« L’endettement a mécaniquement progressé de plus de 50% entre 2005 et 2012, pour atteindre un encours de 712 millions d’euros (soit 84,7 milliards F. CFP) et la charge de la dette a quasiment doublé entre 2010 et 2012, entraînant une détérioration de la capacité de remboursement, indicateur clé pour les bailleurs de fonds ».
Pour compléter cette constatation du rapporteur, j’indique qu’à fin 2013, l’encours de la dette atteindra 89 milliards. Nous entendons la contenir à 90 milliards à fin 2014, nos remboursements avoisinant le montant que nous entendons emprunter.

L’annuité atteindra 12,6 milliards en 2014 dont 4,2 milliards d’intérêts et 8,4 milliards de remboursements du capital.

J’en reviens un instant au rapport de M. DOSIERE. Touchant la gestion de toutes les dernières années, il indique : « L’épargne brute dégagée sur le budget de fonctionnement a même été insuffisante pour rembourser ses dettes antérieures, si bien que la collectivité a dû emprunter pour financer le remboursement du capital de sa dette ».

Je remarque, pour ma part, que cela s’appelle tout bonnement de la « cavalerie ».
En matière de gestion des affaires, c’est rigoureusement prohibé !
Pour le gouvernement Temaru ainsi visé par M. DOSIERE, l’observation est accablante.
Nous, nous paierons la dette avec notre excédent du fonctionnement.
Notre budget de fonctionnement dégage en effet un excédent de 10,6 milliards qui constitue l’autofinancement brut du budget d’investissement. Sur ces 10,6 milliards, 8,4 milliards seront consacrés au paiement de l’annuité en capital. Nous disposerons donc de 2,2 milliards d’autofinancement net qui alimenteront l’effort d’investissement public.
Quand on veut bien prendre conscience de ce que nous coûte le retour à la vérité des budgets et des comptes, on est en droit de tirer de ce résultat une certaine fierté.

C’est la première fois que nous retrouvons une capacité nette d’autofinancemenent.


Budget vrai, budget rigoureux et sans complaisance, le budget pour 2014 est également porteur d’avenir.

En préparant ce budget, le gouvernement n’a eu d’autre préoccupation que de répondre à une lancinante question : comment sortir du marasme économique et comment tirer notre population de la misère où Temaru l’a précipitée ?
La réponse postulait d’abord de rendre confiance aux forces vives du Pays, à l’Etat, aux investisseurs locaux et extérieurs et aux prêteurs. J’ai détaillé devant vous, minutieusement, les décisions budgétaires que nous avons prises pour parvenir à un assainissement drastique.

Elles répondent aux engagements que nous avons pris par devant le peuple et par devant l’Etat.

Pour leur part, les observateurs professionnels perçoivent le sérieux de notre projet de budget.
L’agence de notation Standard and Poor’s a d’ores et déjà manifesté la confiance que lui inspire notre politique en assortissant la note BB+ d’une « perspective positive ».
Elle traduit le scénario que l’agence qualifie « d’optimiste », scénario qu’elle a établi au vu de nos décisions des mois écoulés et de nos orientations budgétaires. Le budget confirmera très certainement cette appréciation.

Nous avons signé avec le Ministre des Outre-Mer deux documents qui préparent l’avenir, l’un sur la prolongation du pacte de progrès pour 2014 et la préparation du suivant, l’autre sur l’amélioration des avances de l’Etat pour les investissements dits du 3ème instrument financier.
Nous avons également discuté avec M. LUREL des conditions de l’avance de trésorerie de 5 milliards que nous avons demandée. La discussion se poursuit.

Par ailleurs, nous nous réjouissons de voir les dotations de l’Etat au titre de l’investissement croître de 2,8 milliards, notamment du fait de la montée en puissance du troisième instrument financier.

Outre leurs effets financiers directs, ces concours de l’Etat traduisent une réelle volonté de sa part d’accompagner nos efforts et d’établir un partenariat constructif. Le message est net et j’ai la conviction qu’il sera entendu par les opérateurs économiques en Polynésie française et à l’extérieur.
Promis à rétablir la confiance, le budget 2014 sera aussi l’outil de la relance.

A cet effet, nous disposerons d’abord de quelque 18 milliards de crédits de paiement du budget 2014.
Ils proviennent de 2,2 milliards d’autofinancement net, auquel s’ajouteront 7,250 milliards de concours de l’Etat au titre des conventions en cours, un milliard attendu de cession d’actifs et 7,7 milliards d’emprunt.
18 milliards de recettes d’investissement, la somme est très voisine de celle de l’an passé mais le recours à l’emprunt sera nettement plus faible puisqu’il passe de 10 milliards à 7,7.

Cette diminution est volontaire et correspond à notre volonté de freiner la croissance de la dette.

Selon notre prévision l’encours à fin 2014 ne devrait augmenter que de moins de 1%. C’est presque une stabilisation en valeur relative.

Si l’ont fait masse des ressources d’investissement pour 2014 avec les reports prévisibles de 2013, soit 15,8 milliards au moins, nous disposerons de 34 milliards environ l’an prochain pour régler nos dépenses d’investissements. Notre objectif est d’augmenter le taux de liquidation, c’est-à-dire la dépense réellement effectuée par rapport aux crédits inscrits. Les entreprises polynésiennes et leurs salariés savent que nous entendons changer le rythme pitoyable des dépenses d’investissements que nous avons constaté en arrivant. En 2012, le taux de liquidation n’a atteint que 41%.

Le budget du Pays ne sera pas le seul à contribuer à la relance de l’activité par l’investissement public.

L’Office des Postes devrait, entre autres actions, ouvrir sous peu le grand chantier de construction de la nouvelle poste centrale. A elle seule, la dépense prévue sera de plus de 3 milliards.

C’est d’ailleurs pour permettre à l’OPT de réaliser son programme d’investissements que nous nous nous nous sommes abstenus de prélever des dividendes sur l’Office au titre du projet de budget qui vous est soumis. Le Port autonome, pour sa part, se propose de lancer des travaux d’un coût estimé de 2 milliards.
Nous attendons de ce budget d’investissements un effet de relance très fort. Progressivement, et au fur et à mesure du lancement des commandes et de l’exécution de la dépense, la création d’emplois en résultera.
En toute logique, les cotisations sociales devraient commencer à se rétablir à meilleur niveau et le nombre des affiliés au RST, se réduire.


L’analyse d’un projet de budget est aride. J’en suis conscient. Face à une situation d’extrême difficulté, il me fallait vous décrire le cheminement par lequel nous sommes parvenus à restaurer la marge de manœuvre grâce à laquelle nous rétablirons la commande publique à un niveau propre à relancer l’économie.
Dans l’année, et aussi prochainement que possible, des opérations verront le jour.
Ainsi, nous avons programmé 1,3 milliard de subventions d’investissement au bénéfice des communes pour l’achat d’équipements ou la réalisation de travaux.
S’agissant des constructions scolaires, nous avons inscrit la construction du collège de Teva I Uta, que nous attendons depuis au moins 20 ans, la reconstruction du collège de Bora Bora et la construction du lycée de Moorea. Plus de 4 milliards iront à ce secteur où rien ne s’était fait depuis quelques.

Nous destinons également 5,5 milliard à l’amélioration des infrastructures de santé.

Quant au réseau routier et aux ouvrages maritimes, nous avons inscrit 9,7 milliards d’AP nouvelles.

Si on y ajoute les AP anciennes non consommées, le chiffre atteint 12 milliards. Pas moins de 120 opérations sont programmées à ce titre.

L’effort en matière de construction sociale sera important car c’est un secteur essentiel pour la population. Essentiel et délaissé. Rien qu’en subventions pour l’OPH, nous avons prévus 3,5 milliards d’AP nouvelles qui s’ajoutent aux 2 milliards antérieurs.
La défiscalisation renforcera la construction publique. Plusieurs opérations privées ont d’ores et déjà été approuvées et démarreront sous peu dans l’agglomération de Papeete.
J’ajoute qu’un nouvel opérateur, issu de la Caisse des Dépôts et Consignations devrait prochainement s’implanter en Polynésie française, ce qui démultipliera les capacités en matière de construction sociale.

Comprenons-nous bien !

Notre majorité a dit, j’ai dit, que nous savions par quelles voies redresser les finances puis l’économie de notre Pays.

Au cours des mois écoulés, nous avons identifié minutieusement les vices du « système » dans lequel le mensonge et l’impéritie des gouvernants ont englué la Polynésie française.

Nous avons donné, nous portons un coup d’arrêt à la dégradation de la situation générale.

Nous entamons le redressement. Le projet de budget qui vous est soumis, répond à cette ambition.

Il nous donne aussi les moyens de soutenir les plus démunis en attendant la reprise de l’emploi.
Avec ce budget, nous sommes convaincus de parvenir à reconstituer l’enchaînement qui a porté si longtemps la croissance de la Polynésie française.
Rétablir le «cercle vertueux » de la croissance, tel est l’objectif et je vous en ai décrit les moyens. Il ne s’agit pas d’une incantation mais d’un calcul raisonné et bâti sur des données tangibles.
Je souhaite que les forces vives du Pays en prennent pleinement conscience et accompagnent nos efforts des leurs. Pouvoirs publics et entreprises privés, avec les investisseurs extérieurs, avec le soutien de l’Etat, avec la foi dans notre Pays, ensemble nous sommes capables, de remettre la Polynésie française sur le chemin de la croissance, de la prospérité et de l’espérance retrouvées.


Intervention de Michel Buillard (Tahoeraa) CLIQUER ICI


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Election MISS France 2014 samedi matin: Comment soutenir votre Miss préférée?

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Election MISS France 2014 samedi matin: Comment soutenir votre Miss préférée?
Samedi 07 décembre à 09h50, rendez vous tous sur TNTV pour suivre en direct l’élection de miss France 2014 !

Après Hinarani DELONGEAUX, c’est au tour de notre sublime miss Mehiata RIARIA de représenter Tahiti à cette élection prestigieuse ! Avec les 32 autres candidates, elle s’est entraînée pendant des semaines pour nous offrir un spectacle glamour et exceptionnel ! Elle devra dévoiler au public et au jury français sa personnalité et les séduire par sa grâce, son charme et son élégance !

Cette année, les prétendantes au titre vous transporteront dans l’univers féerique de votre enfance ! Vous aurez le plaisir de les admirer dans diverses tenues telles que des robes fourreaux créées par l’incroyable styliste Eric Tibush et en maillot de bain une et deux pièces signé Orza, une marque de haute couture de maillot de bain de luxe.

Vous pourrez voter en direct et en même temps que le jury pour choisir vos 5 finalistes en composant le 00 33 820 71 36 80 ( depuis la Polynésie) ! Les votes compteront pour 50% de la note. Et pour le passage final, seul le vote du public comptera pour élire la nouvelle miss France 2014 !


Malgré le fait que les votes par SMS n'aient pas été mis en place en Polynésie, les fans de Mehiata présents en France, en Polynésie, à la Réunion, en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane, à Mayotte pourront se mobiliser le 7 décembre et voter en masse pour que la tant convoitée couronne de Miss France soit posée sur Miss Tahiti 2013
Pour cela, il suffira de composer à partir de la Polynésie ou de la Calédonie le 00 33 820 71 36 80.

Retrouver toutes les candidates MISS FRANCE 2014

Garou à la tête du jury Miss France 2014
Election MISS France 2014 samedi matin: Comment soutenir votre Miss préférée?
Le chanteur Garou sera président du jury de l'élection de Miss France 2014, diffusée le 7 décembre en direct de Dijon, a annoncé TF1.
Les chanteuses Sylvie Vartan et Elodie Frégé, l'humoriste Titoff, le présentateur du JT de 13H de TF1 Jean-Pierre Pernaut, sa femme et ex-Miss France Nathalie Marquay et le chanteur ténor Vincent Niclo rejoindront le jury autour de lui, a ajouté la chaîne.

Trente-trois candidates de 18 à 24 ans sont en lice pour succéder à Marine Lorphelin, Miss France 2013.

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Conférence publique: « L’impact anthropique ancien sur les écosystèmes insulaires polynésiens » mardi 10 décembre

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Conférence publique: « L’impact anthropique ancien sur les écosystèmes insulaires polynésiens » mardi 10 décembre
Conférence publique sur le thème de « L’impact anthropique ancien sur les écosystèmes insulaires polynésiens » par Patrick V. Kirch, professeur d’anthropologie à Berkeley, Mardi 10 décembre 2013 à 18h15 dans l'amphithéâtre A3 de l'Université de la Polynésie française.

Avant que les premiers Polynésiens ne peuplent les îles de Polynésie orientale, vers la fin du premier millénaire de notre ère, celles-ci constituaient des écosystèmes vierges sur lesquels plantes et animaux avaient évolué dans l’isolement durant plusieurs millions d’années. Les vertébrés terrestres en étaient absents, à l’exception des oiseaux dont les populations ont parfois pu être importantes. Cette conférence présentera les résultats de travaux archéologiques et paléoenvironnementaux récents témoignant de profondes modifications de ces écosystèmes insulaires qui suivirent le peuplement humain. On s’intéressera plus particulièrement à deux cas d’études, sur Mangaia (Cook du Sud) et Mangareva (archipel des Gambier). Sur ces deux îles, l’extinction de certaines espèces d’oiseaux, ainsi que la déforestation, ont radicalement transformé le milieu naturel. En conséquence, les cultures traditionnelles polynésiennes ont dû s’adapter à ces nouveaux environnements anthropisés.

Patrick V. Kirch

Patrick V. Kirch est professeur d’anthropologie et biologie intégrative à l’Université de Californie (Berkeley) et conservateur spécialiste d’archéologie océanienne au Musée PA Hearst à Berkeley. Né et élevé à Hawaï, Patrick V. Kirch a obtenu son doctorat à l’Université de Yale, et, avant de rejoindre la faculté de Berkeley en 1989, a occupé des postes au musée P. Bishop Bernice (Honolulu), à l’université de Hawaï et à l’Université de Washington. Ses intérêts de recherche comprennent l’évolution des sociétés complexes, les systèmes agricoles préindustriels et l’intensification de l’agriculture, et les interactions dynamiques entre les populations humaines et les écosystèmes. Patrick V. Kirch utilise les îles comme des « systèmes modèles » pour comprendre à la fois l’évolution culturelle et les dynamiques complexes entre les humains et les écosystèmes insulaires. Il a réalisé des travaux sur le terrain dans les îles Mussau, les îles Salomon, les Tonga, les Samoa, Futuna, les îles Cook, Mangareva et les îles hawaïennes. Patrick V. Kirch a publié quelques 25 ouvrages et monographies et plus de 300 articles et chapitres sur les résultats de ses recherches. Il a été élu à l’Académie nationale américaine des sciences, l’Académie américaine des arts et des sciences, l’American Philosophical Society et la Society of Antiquaries de Londres. Parmi ses autres honneurs, on trouve le prix John J. Carty pour l’avancement des sciences, le Prix JI Staley (School for Advanced Research), et la médaille Herbert E. Gregory (Pacific Science Association).

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