Les chœurs de l’ Université fêtent Noël

December 2, 2013, 11:34 am

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Pour la 6ème année consécutive, les chœurs de l’UPF (ACUPF) fêtent Noël. Traditionnellement, une œuvre instrumentale commence le concert. Ce fut piano-ragtime, contrebasse, saxophone, violons, clarinettes ; cette fois Samuel Tekehu récidive en interprétant de nouveau le Concerto pour Mandoline de Vivaldi au Ukulele . A la suite des concerts VIVALDI du week-end dernier à la cathédrale, qui remportèrent un immense succès, Sam est sollicité de nouveau.
Rappelons que Samuel, Professeur de ukulele à l’Ecole de Musique de Tahiti (Direction Marie Hugot), est également choriste – soliste dans l’ensemble choral - Sur la photo il se tient à droite.
Leila Rifflart, tout autant sollicitée, chante un Himene purera’a.

Vivaldi, Rap, Himene, chants de Noël , le répertoire se veut éclectique cette fois.

Université de Outumaoro à Punaauia, Jeudi 5 Décembre dans l'Amphi A3 à 19h30

Entrée libre.

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Hiro'a de décembre

December 2, 2013, 11:56 am

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75ème Hiro’a, déjà… et un journal toujours aussi foisonnant de projets, réalisés ou à venir, de rêves à concrétiser et d’événements à vivre. Pour la première fois, le journal donne la parole à Tiare Trompette, récompensée à de multiples reprises sur tous les fronts de la danse, qui nous livre sa vision de la danse. De danse, il en est encore question avec l’envol du Hura tapairu, tout jeune concours déjà si bien ancré dans le cœur des danseurs et du public. Sur les chemins de notre culture, Hiro’a revient sur les peintres qui ont suivi les traces de Gauguin, sur le Salon du Livre, qui a connu cette année un énorme succès, sur les expositions du Service de l’Artisanat Traditionnel qui annoncent Noël et les formations dispensées au Centre des Métiers d’Art.

Notre petite équipe se fait fort également de partager avec vous notre quotidien, depuis le gala de fin d’année du Conservatoire aux ateliers de vacances de la Maison de la Culture en passant par la nouvelle signalétique du Marae marae ta’ata. Et surtout, surtout, nous nous apprêtons à fêter Noël tous ensemble : amoureux de la culture, amis de toujours, partenaires de projets petits et grands, la frénésie des fêtes se ressent déjà !
Et de fait, tout frémit et s’envole autour de nous, notre culture s’exporte à l’instar de nos images, dont les timbres sont les petits véhicules privilégiés et précieux, ou encore au travers des documentaires à qui le FIFO tout proche donne leur pleine mesure.

Aussi, ne manquez pas de parcourir nos pages qui portent haut et loin notre plaisir de vivre notre culture et de vous en livrer chaque jour une facette différente et tout aussi brillante.
Toute l’équipe du Hiro’a vous souhaite de belles fêtes de fin d’année !

Premier journal culturel mensuel gratuit de Polynésie française, Hiro'a est l’expression de la synergie entre 6 établissements et services devenus partenaires sous la tutelle du Ministère de la Culture. Tiré à 5 000 exemplaires en quadrichromie, retrouvez-le dans les grandes surfaces, hyper et supermarchés, librairies, hôtels, mairies etc., ou téléchargez-le, comme près de 2 000 internautes chaque mois, sur les sites suivants : www.conservatoire.pf, www.museetahiti.pf, www.culture-patrimoine.pf, www.cma.pf, www.maisondelaculture.pf
Découvrez vite ce nouveau numéro sur www.hiroa.pf !

Au sommaire ce mois ci :

10 questions à : Tiare Trompette, chef du groupe Hei Tahiti
La culture bouge : Sur les traces de Gauguin / Hura tapairu : liberté et tradition à l’unisson
Le saviez-vous ? : Du nouveau dans l’air !
Dossier : Noël en version culturelle
Pour vous servir : Des projets ? pensez à l’Aide individuelle à la création littéraire et artistique !
Nahea ra ? Comment fait-on ? : Des crêpes à la farine de ‘uru
L’œuvre du mois : Découverte du premier peintre tahitien
Trésor de Polynésie : Le patrimoine raconté par le timbre
Retour sur : Vivez vos rêves… culturels !
Ce qui se prépare : Pratiquer l’audiovisuel… Rendez vous aux ateliers du 11ème FIFO
Actus
Programme
Parutions

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Conférence-débat sur le thème "La vie des anémones et du Corail"

December 2, 2013, 3:29 pm

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Conférence - Débat sur "La vie des anémones et du Corail" ce Mercredi 11 décembre 2013 à 15H30 dans l'ex salle du gouvernement au ministère de la mer avec le Dr Paola Furla, Professeur des Universités, Directrice de l'équipe "Symbiose Marine", et Dr Denis Allemand, Professeur des Universités, Directeur du Centre Scientifique de Monaco. “La Biominéralisation : du gène au récif”.

Dr Paola Furla, Professeur des Universités, Directrice de l'équipe "Symbiose Marine", Université de Nice Sophia Antipolis. "Adaptation des Cnidaires à la vie en symbiose".

Nombre de coraux, anémones de mers, gorgones et autres méduses, appartenant tous au phylum des Cnidaires, forment une association surprenante mais très répandue dans les océans et mers du monde entier, avec des algues unicellulaires, des Dinoflagellés du genre Symbiodinium, encore appelées zooxanthelles. De cette vie de couple, les deux partenaires tirent des bénéfices mutuels: ils constituent ainsi une endosymbiose mutualiste photosynthétique.
Les Cnidaires symbiotiques assurent depuis longtemps leur succès évolutif par cette vie en association avec les zooxanthelles et la merveilleuse diversité des récifs coralliens en sont une démonstration. Malgré les contraintes que cette vie de couple a créées, l'animal se montre aujourd'hui fortement bien adapté. Lors de cette présentation, on détaillera certains mécanismes physiologiques et biochimiques permettant la stabilité de la symbiose.
En complément, on abordera également l'influence de certaines perturbations environnementales pouvant mettre à mal cette stabilité et entraînant la rupture de la symbiose, appelée aussi blanchissement.

Dr Denis Allemand, Professeur des Universités, Directeur du Centre Scientifique de Monaco. “La Biominéralisation : du gène au récif”

La biominéralisation est à l'origine de la formation de la structure squelettique du corail et donc de l'architecture du récif corallien. Tout comme la symbiose, la biominéralisation est donc un processus clé dans la vie du récif.
Pourtant bien des questions sur ce processus se posent encore. Après une introduction rapide sur l'histoire des découvertes scientifiques liées à la biominéralisation, on fera au cours de cette conférence le point sur les derniers acquis de la recherche scientifique afin de tenter de répondre aux questions suivantes: comment les gènes dirigent la formation du squelette corallien? Comment est régulée en interne ou en externe ou en extreme la formation du squelette? Comment agissent les perturbations environnementales, et plus particulièrement l'acidification des océans?

Contact: tahitifaahotu.innovation@gmail.pf

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Epopée de pāpā Richmond : 4 jours de « galère » mais objectif atteint !

December 2, 2013, 4:05 pm

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Partis le 19 novembre dernier, pāpā Richmond et ses co-équipiers ont rallié l’île de Kaukura en 4 jours contre un seul, comme prévu au départ. Différentes avaries ont ralenti le « Vaivaitemoana », mais la force et le courage exceptionnel des navigateurs polynésiens ont fait honneur à la réputation de leurs ancêtres migrateurs.

Décidément, rien n’a fait fléchir pāpā Teraupo Richmond, capitaine d’une petite pirogue à voile baptisée « Vaivaitemoana » (qui signifie « celui que l’on aperçoit tout le temps sur l‘océan »). Pour la petite histoire, le navigateur s’est inspiré du nom « Vaitemoana » qui vient de Kaukura, lequel veut dire « Qui se trouve sous l’eau ». Pāpā Teraupo a donc tout simplement voulu donner le sens contraire au nom de son embarcation de 7 mètres.

Le jour du grand départ, Le bateau est tout d’abord passé par la côte est, en direction du sud de Tahiti, Tautira plus précisément. Il a expliqué son choix lors d’une interview ce lundi matin sur les ondes de Radio Tefana : « Il était plus facile de prendre le cap vers Kaukura en passant par Tautira, car là, il y avait un courant qui nous y mènerait alors que si nous avions choisi de partir par Arue ou Mahina, nous aurions eu un fort courant contraire. »

Deux jours après avoir quitté Fa’a’a, l’île de Makatea est apparue le 21 novembre. Là, l’embarcation a subi des avaries, notamment au niveau du balancier et des deux traverses qui relie ce dernier à la pirogue. L’équipage en a également profité pour se reposer.

Enfin, deux jours plus tard, le « Vaivaitemoana » a repris la mer pour atteindre l’ile de Kaukura le samedi 23 novembre dernier. « Cette expédition a été un bon moyen pour moi de me rendre compte des points à améliorer, des lacunes à combler et choses à changer. » a-t-il concédé avant de remercier également l’équipage du bateau suiveur composé de Keitapu Maamaatuaiahutapu, Joelle Tinomanu, Tihaati Guilloux, Edouard le matelot ainsi qu’une équipe de télé Polynésie 1ère. Le documentaire retraçant l’épopée de ces navigateurs d’un autre temps sera diffusé ce lundi 9 décembre.

TP

Fanora’a o pāpā Teraupo Richmond : tau mahana i te rohinoara’a, ‘ua tīpae ra !

E maha mahana i te maoro, a tahi roa o pāpā Teraupo Richmond i tāpae ai i ‘Au’ura, ‘ua ma’iri i tō mahana hō’ē tei fēruri hia i roto i te tau fa’aineinera’a. Nō te mea ra ho’i, ‘ua ro’o hia te va’a tā’īe ra « Vaivaitemoana » i tetahi ä mau fifi huru rau, i taere ato’a ai te fanora’a. Noatu ra, e ‘aito mau ihoa o na feiā horopahi ra e toru, mai i terā ra tau.

O te nehenehe a parau, noatu ā te mau fifi rau i ū hia e pāpā Teraupo ‘e tā na na piti mau ‘āpe’e, ‘aita te ‘ā’au fa’a’oroma’i ‘e te itoito i topa noa a’e. ‘Aita ihoa i paruparu. ‘Ua he’e noa na o « Vaivaitemoana » i ni’a i te ‘are o te moana o Hiva. Nō hea mai teie i’oa o « Vaivaitemoana » ? I te pāhonora’a a māmā Roti, te hoa here a Teraupo « Nō roto mai i te ‘ia ra « Vaitemoana » nō Kaukura roa mai. Te tātarara’a nō tō mau pae motu ma « E tao’a o te ‘ite hia nei i raro a’e i te miti » Mea na reira ‘oia i te fa’a’oti ai te i’oa o « Vaivaitemoana », te hō’ē ia tao’a o tē 'ite noa hia nei i ni’a i te miti .

I te mahana teie va’a tā’īe i te fa’aru’era’a mai iā Fa’a’a, tera atu ra ‘oia i te pae hitia’a o te rā, i Arue rāua Mahina, nō te tera ti’a roa atu ra i Tautira. ‘Eāha te tumu ? Nā na noa ihoa i pāhono i ni’a i te rēni ha’apūrorora’a a te ‘āfata parauparau a Radio Tefana i teie monirē po’ipo’i nei : « ‘ua fa’aro’o vau mea au a’e ihoa i te reva roatu ma Tautira nō te mea, tē vai nei i te ‘ōpape o te nehenehe e ‘āfa’i roa iā mātou i Kaukura, ‘āhani ra mātou i reva ai mai i Arue, e tūra’i mai te ‘ōpape iā mātou, e tae roa ia i tō mātou terera’a. »

E piti noa mahana i muri i tō rātou fa’aru’era’a mai iā Fa’a’a, teie te fenua nō Makatea o tei fāriu mai ra i te 21 nō nōvema. ‘Inaha, fārerei atu ra rātou i tetahi mau fifi i te pae ihoa ra o te īato ‘e te ama. ‘Aua’e māoti teie tāpaera’a i noa’a ai iā rātou i te fa’afa’ea ri’i, ha’amahari’i i te tino.

E piti mahana i muri mai, ‘eie o « Vaivaitemoana » o te he’ehe’e noa na i ni’a i mau ‘are pūai, ‘aita ato’a i maoro roa, i te mahana mā’a 23 nei, ‘ua oti, ‘ua tīpae i Kaukura. Te nā’o ra o Teraupo ‘aito : « ‘Ua riro teie terera’a ‘ei rāve’a nō’u i te ‘itera’a atu i te mau vāhi e tano ‘ia fa’atītī’aifaro, tae noa ato’a atu i te mau mea o tā’u i ‘ore i mātou maita’i ‘e te mau ‘ohipa e ti’a ‘ia taui hia. » Hou a ta’a atu ai, te fa’atae nei o pāpā Richmond i tā na tāpa’o ha’amāuruurura’a i te pūpū o te poti ‘āpe’e, e vai nei o Keitapu Maamaatuaiahutapu tāne, o Tihaati Guilloux, o te vahine ra Joelle Tinomanu, o Edouard te rima tauturu, na reira ato’a e toru mau ti’a nō te ‘āfata teata ra nō Porinetia tahi. E riro teie fanora’a i te ha’apūroro hia i te 9 nō tītema.

TP

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Aux urnes patentés, jeudi la CCISM renouvelle ses élus

December 2, 2013, 4:18 pm

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Toutes les entreprises inscrites au Registre du Commerce et des Sociétés sont appelées aux urnes ce jeudi 5 décembre, pour procéder au renouvellement des membres de la CCISM pour une durée de 4 ans.

Le scrutin est ouvert de 7 h 30 à 17 heures et se déroulera en un tour, au suffrage majoritaire de liste sans panachage. Moins d’un électeur sur cinq s’était prononcé en septembre 2009, lors du précédent suffrage.

Il s’agit pourtant de renouveler, par l’élection des nouveaux membres de l’assemblée générale de la chambre consulaire, ceux qui gouverneront la Chambre de commerce, d’industrie, de services et des métiers (CCISM) pour les quatre années à venir.
Ce jeudi, 48 bureaux de vote sont ouverts dans les mairies. Chacun sera présidé par élu municipal assisté d'au moins un électeur consulaire.

La CCISM compte en 2013, 15 573 entreprises dont les intérêts sont défendus par une assemblée générale 36 représentants répartis en quatre collèges d’activité, les collèges du Commerce (4 315 entreprises, 12 membres), de l’Industrie (669 entreprises, 7 sièges), des Services (4 556 entreprises, 10 sièges) et des Métiers (6 033 entreprises, 7 sièges).

La chambre consulaire gère un budget annuel d’approximativement 770 millions Fcfp et tire 60% de ses subsides des centimes additionnels, partiellement reversés par les communes.

Trois listes se présentent pour les élections du renouvellement de l’assemblée générale de la CCISM. Nous avons interrogé chacune d’entre-elles sur l’idée force qui définira son action pour la mandature 2013-2017.

Liste Les Entreprises réunies

Clet Wong : Je souhaite parler de formation : une notion transversale qui concerne les quatre collèges ; une formation continue adaptée aux besoins des chefs d’entreprises et des patentés : la formation c’est un des éléments clés de la relance. Aujourd’hui, un patenté doit pouvoir bénéficier d’un minimum de compétence en matière de gestion et dans l’emploi des nouvelles technologies. (…)
Il y a deux décennies, un commerçant pouvait se contenter d’avoir quatre murs et une étagère ; aujourd’hui, ce n’est plus le cas.
De ce que je peux voir – je suis importateur et je travaille aussi bien avec les petites enseignes que les marques de la grande distribution –, on remarque qu’il y a, parmi ces opérateurs, un réel décalage, au moins au niveau des connaissances administratives et fiscales. Nous souhaitons mettre un terme à cela.
Aujourd’hui, une entreprise est dynamique et performante lorsque ses collaborateurs le sont. Le fait de pouvoir offrir des formations adaptées ne peut être qu’au bénéfice de l’entreprise.

Liste Rima Ora

Léo Marais : Nous défendons deux choses. D’abord nous voulons donner aux chefs d’entreprises et aux patentés, un véritable pouvoir démocratique dans cette Chambre de commerce. (…) On veut que la CCISM soit une institution forte, capable d’avoir des avis et de les défendre.
Ensuite, si nous l’emportons, nous mettrons tout en œuvre pour travailler en bonne intelligence avec les deux autres listes. Si on veut être forts, on devra apprendre à travailler ensemble. Nous sommes dans une telle situation de crise économique, que la gestion des deniers publics de demain doit être différente de celle d’hier.
Ce travail, il faudra le faire avec tout le monde. (…) Si tout le monde se sert les coudes, s’entend sur un vrai projet commun de la Chambre de commerce, nous serons une équipe gagnante. (…) L’important est que la Chambre consulaire marche, et qu’elle arrive à monter des projets dans lesquels les chefs d’entreprise et les patentés y trouvent intérêt.

Entrepreneurs Yau-Lo Siou-Lehartel-Wong

Gilles Yau : C’est l’engagement en action. Nous avons pris un engagement en 2009, sur 9 points. Nous avons fait ce que nous avions dit. La question est maintenant de savoir comment mettre en œuvre ce qui n’a pas été fini. Nous sommes dans l’action : la chambre dormait dans toutes ces actions lorsque nous sommes arrivés en 2009 ; c’est un outil qui doit être conduit par une volonté de modernisation. (…) Nous sommes une listes rénovée, motivée, rajeunie et plus féminine.
Nos actions principales consistent à continuer la rénovation au service des patentés. Ensuite nous avons défini quatre priorités : la concurrence (…) ; le développement d’un pôle d’excellence maritime (…) ; l’animation commerciale (…) ; la formation (…) avec la professionnalisation des filières et la formation des patentés.
Sur tous les sujets importants de la Chambre de commerce, on a bien vu que la présidence actuelle est totalement absente (…), n’est pas au fait des problématiques d’aujourd’hui.

Vote par procuration

Chaque électeur à la possibilité de voter par l’intermédiaire d’un autre électeur inscrit dans le même collège et sur la liste électorale du même bureau de vote. Le mandant doit attester sur l’honneur de son empêchement. Le vote est autorisé à raison de deux procurations par électeur.
La procuration doit porter mention de l’identité et du collège du mandant et du mandataire. Elle doit être signée par le mandant. Le mandant doit se présenter auprès des autorités compétentes.
Une copie d’une pièce d’identité relative au mandant doit être jointe à la procuration.
Les procurations sont établies par acte dressé devant le maire ou un de ses adjoints ou devant tout autre officier de police judiciaire.


Pour les représentants de personnes morales

A défaut d’être mentionnés expressément sur la liste électorale, les représentants des personnes morales doivent fournir un mandat de l’organe délibérant de leur société ou un extrait Kbis datant de moins de trois mois justifiant de leur qualité au sein de l’entreprise.

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Le ministère de l'Education déménage quartier de la Mission

December 2, 2013, 4:51 pm

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Le ministère de l’Education, de l’Enseignement supérieur, de la Jeunesse et des Sports en charge de la vie associative a changé d'adresse. Le ministère de Michel Leboucher se situe depuis ce lundi 2 décembre au 4ème étage de l’immeuble Putia’oro (TNTV), quartier de la Mission à Papeete.
Les heures d'ouverture demeurent identiques : 7h30-17heures du lundi au vendredi.

Tél : 47.83.83 / Fax : 47.83.02

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Teva i Uta rajuste son budget 2013 sous l'oeil de la CTC

December 2, 2013, 5:13 pm

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PAPEETE, lundi 2 décembre 2013. La Chambre territoriale des comptes de Polynésie française a publié ce lundi 2 décembre un avis budgétaire concernant la commune de Teva i Uta. Le déséquilibre constaté du budget primitif 2013 de la commune a été rectifié selon les recommandations de la Chambre.

Depuis 2010, la commune de Teva i Uta est engagée dans un plan pluriannuel de rétablissement de l’équilibre de sa section de fonctionnement et se trouve donc ainsi contrôlée de près par la Chambre territoriale des comptes. La commune est épaulée également dans ses choix budgétaires pour respecter les normes comptables des finances publiques. A l’origine, ce plan pluriannuel devait s’achever avec l’exercice 2012, mais la diminution de la dotation reçue au titre du FIP (fonds intercommunal de péréquation) et de nouveaux frais ont conduit la Chambre territoriale des comptes (CTC) à prolonger ce délai d’un an. C’est pourquoi, en 2013 encore, le budget primitif de Teva i Uta a été scruté de près.

Or, en avril dernier, l’étude minutieuse du budget prévisionnel 2013 de la commune fait apparaître aux yeux des conseillers de la CTC un nouveau déséquilibre de la section de fonctionnement de la commune évalué à 27,4 millions de Fcfp. Ce premier avis énumérait un certain nombre de dispositions à prendre pour permettre au budget 2013 de la commune de se retrouver en équilibre réel. Ainsi, il a été suggéré de multiplier quasi par deux les crédits accordés à la maintenance «afin de préserver la sincérité de la prévision» ; les conseillers de la CTC ont demandé également de tenir compte du remplacement d’une pompe sur le budget annexe de l’eau et d’augmenter la subvention pour le service de l’eau d’1,2 million de Fcfp. Dans le même temps, la CTC a permis de soustraire 2,2 millions de Fcfp prévus pour la consommation d’énergie qui a été diminuée ; idem pour les fournitures scolaires car la consommation des crédits réalisée au moment de l’instruction menée par la CTC et les besoins identifiés jusqu’à la fin de l’année permettent d’envisager une inscription des crédits en diminution.

Ainsi, en réajustant les lignes du budget de la commune de façon plus conforme, ce déséquilibre constaté par la CTC de la section de fonctionnement peut disparaître. Teva i Uta ayant visiblement accepté de tenir compte des remarques, la Chambre territoriale dans son avis du 4 octobre (rendu public hier) considère que «le mesures de redressement prises par la commune de Teva i Uta sont suffisantes».

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Le budget marathon 2014 entre en scène à l'assemblée

December 2, 2013, 6:09 pm

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PAPEETE, lundi 2 décembre 2013. La semaine politique promet d’être intense : les représentants de l’Assemblée de Polynésie doivent terminer ce mardi la 6e séance de la session budgétaire avec notamment la loi de Pays sur le projet Mahana Beach. Enfin les journées de mercredi et jeudi devraient être entièrement consacrées à l’étude du budget 2014 du Pays. Des séances en nocturne sont programmées pour conclure par le vote de ce budget primitif.

Une fin d’année tambours battants pour la nouvelle majorité et les représentants de l’Assemblée de Polynésie française. Tambours battants avec la visite en fin de semaine dernière du ministre des outre-mer Victorin Lurel bien que les attentes de cette visite n’aient pas été très concluantes. Faute d’accepter les exigences de Paris concernant le remboursement de l’avance de trésorerie de 5 milliards de Fcfp accordée par l’Etat à la fin du mois d’octobre dernier, la convention sur ce prêt pour deux ans n’a pas été signée. L’enveloppe ne sera certainement pas versée d’ici la fin de l’année 2013. Heureusement que ces 5 milliards de Fcfp n’avaient pas été intégrés initialement au projet de budget remis depuis une quinzaine de jours aux représentants de l’Assemblée, sinon le vice-président Nuihau Laurey aurait dû revoir entièrement sa copie. Sa prudence en dit long sur les âpres négociations qui se trament en coulisses depuis le mois de juillet dernier et qui ne sont toujours pas terminées puisqu’il faudra de nouveau se déplacer à Paris pour espérer trouver un mode opératoire acceptable de part et d’autre.

Dans le même registre, la visite de Lurel laisse également sans paraphe le Pacte de croissance dont la signature est reportée aussi. Jusqu’à quand ? Impossible à dire : si la visite de Victorin Lurel a marqué le retour de l’Etat en Polynésie, ce n’est pas sans condition et visiblement ce qui a été proposé par Paris n’est pas satisfaisant en l’état aux yeux du gouvernement local. Le président Gaston Flosse l’a exprimé sans détours sur le plateau de Polynésie 1re dimanche soir. «Nous avons besoin, bien sûr, de ce prêt de l’Etat mais pas à n’importe quelle condition».

En attendant cette avance de trésorerie, une éventuelle participation de l’Etat au régime de solidarité du Pays et au financement partiel du plan de départ volontaire des fonctionnaires, le budget primitif 2014 d’un montant de 135,4 milliards de Fcfp sera débattu sans ces apports substantiels à partir de ce mercredi et jeudi et durant toute la journée et en soirée si nécessaire. Un budget de rigueur mais de relance détaillait le vice-président Nuihau Laurey dans les colonnes de Tahiti Infos le 22 novembre. Reste à savoir comment les deux groupes d’opposition de l’hémicycle territorial vont appréhender ce difficile exercice budgétaire.

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Dengue/Zika : des cas de syndrome de Guillain-Barré qui interrogent

December 2, 2013, 6:23 pm

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PIRAE, lundi 2 décembre 2013. Depuis quelques semaines, le Centre hospitalier enregistre une fréquence plus élevée que la normale d’affections neurologiques, provoquant notamment une paralysie plus ou moins marquée des membres. Une dizaine de patients aurait ainsi développé un syndrome de Guillain-Barré après une dengue ou un zika.

La liaison médicale entre une infection par le virus de la dengue et le syndrome de Guillain-Barré est établie depuis quelques années par des médecins en neurologie. Les premiers cas de corrélation ont fait l’objet de publications médicales en Inde, au Bangladesh ou au Brésil dès le début des années 2000. En Polynésie française déjà, l’épidémie de dengue en 2009 avait provoqué quelques cas de ce syndrome de Guillain-Barré et un article, rédigé par des médecins du service de neurologie du CHPF a été publié à ce sujet en 2011 dans une revue de l’Institut de médecine tropicale du service de santé des armées.

Il y a quelques semaines, ce sont cinq ou six cas groupés de ce type de complication après des épisodes viraux qui ont alerté les services de santé du Pays. Vendredi dernier, une réunion s’est tenue avec les autorités sanitaires du Pays autour de la survenue, rare, mais suffisamment anormale en nombre ces derniers temps, de cas de syndrome de Guillain-Barré. On le sait la survenue de ce syndrome après une maladie virale est possible : après une grippe, après une dengue également des patients sans aucun facteur de risque, mais dont «le système immunitaire fonctionne trop bien vont avoir une hyper-réaction. La survenue de ce syndrome est une manifestation auto-immune post virale. En général cela survient dans les 5 à 10 jours après» notamment par un début de paralysie des membres inférieurs explique le docteur Henri-Pierre Mallet, du Bureau de veille sanitaire. Selon les patients (tous des adultes) ces signes neurologiques parfois fortement handicapants disparaissent plus ou moins vite.

Le Bureau de veille sanitaire se veut toutefois rassurant au regard du nombre de ce genre de complications neurologiques survenues en Polynésie française au cours des dernières semaines : à peine une dizaine de patients atteints, à rapporter aux plusieurs milliers de cas estimés de dengue (depuis février dernier) et aux 30 000 cas estimés de zika(depuis début octobre). «Ce sont bien entendu des cas que l’on suit de près. Il va falloir rétrospectivement tenter de savoir par quel virus ces patients ont été atteints à l’origine pour avancer : dengue ou zika ? Pour l’instant nous avons de très fortes présomptions mais peu de certitudes» poursuit le docteur Henri-Pierre Mallet qui estime que la co-circulation des deux virus peut également déclencher ce genre de complications neurologiques post-virales rares, certes, mais déjà vues. En attendant le service de neurologie du CHPH est actuellement fortement sollicité et l’hôpital envisage d’élargir ses capacités d’accueil.

Chirurgie reportée

Cela n’a rien à voir avec ces cas de complications neurologiques de cas de dengue ou de zika, pas non plus avec des problèmes financiers, mais le CHPF a décidé en fin de semaine dernière de reporter les actes de chirurgie programmée à plus tard. Seuls les actes chirurgicaux issus des urgences seront traités. En cause, le manque de personnel en raison d’absences pour maladie (avec les épidémies de dengue et de zika qui affectent le territoire) et un taux d’occupation de l’hôpital très élevé ces dernières semaines.

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5 ans pour l’agresseur au coupe-coupe de Moorea

December 2, 2013, 6:25 pm

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PAPEETE, lundi 2 décembre 2013 – L’homme de 29 ans, auteur d’une agression au coupe-coupe vendredi après-midi à Moorea sur un automobiliste a été condamné lundi à cinq ans de prison ferme lors d’un procès en comparution immédiate.

Le vendredi 29 novembre vers 14 heures, il avait tout d’abord agressé verbalement une piétonne de 15 ans, vraisemblablement sous l’emprise de l’alcool et de produits stupéfiants.

Un automobiliste le connaissant s'arrête et tente de s'interposer afin de protéger l’adolescente. L’agresseur lui assène alors un coup machette au niveau du flanc droit puis prend la fuite. La victime affolée alerte la gendarmerie.

La victime, sérieusement blessée, est évacuée vers le centre hospitalier de Ta’aone. Son pronostic vital n'est pas engagé.

Muni de l'identité de l'auteur, un dispositif constitué de la brigade de Moorea épaulé d'un détachement de gendarmes mobiles, se transporte à son domicile.
L'homme se rend sans opposer de résistance pour être entendu sous le régime de la garde à vue.

L'auteur, sans emploi, très défavorablement connu de la brigade locale pour violences et vols semble être sous l'emprise de produits stupéfiants (cannabis) et d'alcool.

Il est présenté le dimanche 1er décembre 2013 au Parquet de Papeete puis placé en détention à la maison d'arrêt de Nuutania en attente de sa comparution ce lundi.
Il a été condamné à cinq ans de prison ferme et maintenu en détention. Il lui est en outre interdit de séjourner sur Moorea pendant cinq ans.

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Crash d'Air Moorea : 987 dénonce les "manœuvres dilatoires" des mis en cause

December 2, 2013, 6:47 pm

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PAPEETE, lundi 2 décembre 2013 – L’association 987, de défense des familles des victimes de la catastrophe aérienne d'Air Moorea adresse un communiqué pour faire part de sa "désolation" à la suite du pourvoi en cassation formé par l’ancien directeur de l’Aviation civile pour annuler une expertise technique rendue en juillet dernier ainsi que sa qualité de mis en examen. Deux demandes qui avaient été rejetées par la chambre de l'instruction. Ce recours est vécu comme "une manœuvre dilatoire" par les familles de victimes.

La tenue d’un procès est retardée "au moins une année", estime Nikolaz Fourreau, le président de 987 qui se déclare "le porte-parole d’une exaspération générale".

"Depuis bientôt 7 ans, des victimes, qualifiées de collatérales, attendent que la Justice se prononce sur les responsabilités de dirigeants ayant provoqués la mort de leurs proches, les 20 personnes disparues dans le Crash du Twin Otter F-OIQI, du 9 aout 2007", rappelle le communiqué adressé aux rédactions par Nikolaz Fourreau, ce lundi.
"Aujourd’hui, les familles des victimes souhaitent exprimer leur désolation face aux manœuvres répétées de certains mis en examen qui multiplient les recours afin de retarder l'audience de jugement, au cours de laquelle ils seront enfin contraints de répondre de leurs actes et négligences.
Il est d'autant plus navrant que ces recours soient effectués grâce à la prise en charge des honoraires d'avocat par l'Etat, et ce, alors même que celui ci reconnait les défaillances de ses personnels dans un rapport édité dès 2008 par le BEA.
Bien que 987 reconnaisse l'importance de préserver l'exercice des droits de la défense, ces manœuvres ne sont pas sans incidence sur le quotidien des familles de victimes qui voient ainsi retardé l'apaisement lié à l’avènement d'un verdict et leur deuil.

Rien ne pourra effacer notre douleur
Rien ne pourra apaiser notre impatience à voir les personnes responsables condamnées
Rien ne pourra corrompre notre détermination
Le temps n’est rien quand 20 personnes sont mortes du fait de l’ignorance, de la négligence et de la médiocrité"

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Projet Mahana Beach : une loi du Pays pour encadrer la zone

December 2, 2013, 7:16 pm

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PUNAAUIA, lundi 2 décembre 2013. Les représentants de l’assemblée de Polynésie reprennent ce mardi le cours de la 6e séance de la session budgétaire entamée vendredi dernier avec la visite dans l’hémicycle territorial du ministre des outre-mer Victorin Lurel. Ce mardi, quatre dossiers devraient passer entre les mains des représentants et ouvrir le débat politique, notamment le projet de loi du Pays sur l’aménagement à Punaauia de la zone touristique du Mahana Beach, qui représente le grand projet du gouvernement Flosse pour relancer l’économie et le tourisme en Polynésie française avec la mise en pratique pour la première fois sur le territoire de partenariat public privé. Le Pays étant le propriétaire foncier d’une parcelle de terre d’environ 40 hectares qui sera mise à la disposition d’investisseurs privés pour y construire et y exploiter notamment des hôtels, des parcs de loisirs, des boutiques et pourquoi pas un casino.

Mais ce projet de loi de Pays sur le Mahana Beach a déjà fait couler beaucoup d’encre. Lors de son examen récent, les membres du CESC ont approuvé du bout des lèvres ce projet de loi, en y mettant les formes et un peu forcés par le président du Medef, Luc Tapeta. Dans le collimateur, particulièrement des syndicats siégeant au CESC, l’article 4 du projet de loi, créant un régime dérogatoire pour la zone d’activités du Mahana Beach, notamment en matière de droit du travail. «Le CESC n’a donc pas l’assurance que cette zone ne constitue in fine une véritable zone franche exemptée des règles de droit commun» expliquait encore le texte du projet d’avis rédigé par la commission aménagement du CESC.

Finalement, la critique des syndicats et des représentants de la société civile à l’égard de l’article 4 du projet de loi du Pays a été également entendue par la Commission du tourisme et de l’aménagement du territoire de l’assemblée qui examinait le même texte dans sa séance du 19 novembre dernier. Ainsi, c’est un texte amendé qui sera finalement présenté à l’approbation des représentants de l’assemblée ce mardi. La nouvelle rédaction de l’article LP4 précisant que «ce sont bien les seules dispositions relatives à l'aménagement et à l'urbanisme contraires à la présente loi du Pays qui sont inapplicables à la zone prioritaire d'aménagement et de développement touristique créée».

A noter aussi que la même Commission du tourisme de l’Assemblée de Polynésie a décidé d’inclure dans le périmètre de ce nouvel ensemble Mahana Beach, la pointe Tata’a. L'article LP 1 du projet de loi du pays a donc été complété pour préciser que la Zone de Mahana Beach comprendra également un périmètre de protection de la zone patrimoniale de la pointe Tata'a. Ce site historique est important dans la culture polynésienne puisque la pointe Tata'a était considérée comme le point d'envol des âmes. Ainsi le règlement de la zone viendra définir les règles de protection et éventuellement de valorisation de ce périmètre.

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Boxe pro – Trois combats, trois victoires pour Tahiti

December 3, 2013, 7:35 am

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Lundi 2 novembre 2013. Malgré une communication un peu tardive, le public a fait le déplacement vendredi soir pour venir encourager les trois tahitiens qui sont montés sur le ring de Fautaua pour cette soirée de boxe professionnelle organisée par le promoteur Ah Min Boxing.

Le premier combat a été remporté aux points au terme des quatre rounds par le jeune Nuiata Ebb qui faisait son premier combat chez les professionnels, tout comme son adversaire néozélandais. Léon Godsmark a fait preuve de beaucoup d’engagement mais Nuiata, malgré ses 19 ans, a semblé sûr de lui. Gardant son sang froid, il enchaîne les esquives et place bien ses attaques. On constate beaucoup de maturité et de maîtrise chez le tahitien qui ne tombe pas dans le piège de la ‘bagarre’. Nuiata Ebb semble avoir les qualités requises pour avoir un avenir prometteur dans le monde de la boxe professionnelle.

Le 2ème combat a mis face à face Tinitua Neagle et Lau Kamisak du Vanuatu. Lau est un ancien champion de 42 ans ayant raccroché pendant plusieurs années, mais en début de combat ses attaques auraient pu faire très mal. Tinitua, en pleine forme et ayant la jeunesse avec lui, maîtrise la situation pendant tout le premier round devant un adversaire qui se penche beaucoup, mobile, qui semble avoir un style décousu mais qui attaque ensuite soudainement. Mais Tinitua ne se laisse pas décontenancer et dans la 2ème reprise il profite d’une ouverture pour envoyer Lau Kamisak dans les cordes. Ce dernier pose un genou a terre, se fait compter puis l’arbitre arrête le combat en donnant la victoire à Tinitua.

Après une pause, la tension monte pour le troisième combat catégorie poids lourds qui oppose Temoo Temaititahio à Tafa Misipati, cette fois-ci en 6 rounds de 3 minutes. Les deux boxeurs tiennent les six rounds et terminent quasiment sur le même rythme sur lequel ils ont commencé. Le tahitien fait un bon début de combat et impose son style. Il semble tranquille et développe sa technique. Les coups sont rudes, un seul de ces coups mettrait n’importe qui a terre. Petit à petit, le Samoa Tafa Misipati, malgré un gabarit moins élancé que celui du tahitien, reprend le dessus et fait preuve d’une rapidité remarquable, associée à une très belle technique. Il commence à placer ses coups et on sent qu’il pourrait prendre l’ascendant sur Temoo. Mais Temoo ne se laisse pas décontenancer et encaisse sans sourciller. Il continue même à avancer. Le score final est très serré, Temoo l’emporte 60 à 58.

La victoire aurait pu basculer d’un côté comme de l’autre. Pourtant le Samoan Tafa fait preuve d’un extraordinaire fair-play et fait même de l’humour en fin de match : De toute évidence, il a pris du plaisir à venir à Tahiti, parle de fraternité, de grand cœur généreux et remercie tout Tahiti. Rodrigue Ah Min aura réussi son pari : l’organisation d’une belle soirée boxe pour le plaisir des amateurs mais également des quelques néophytes présents. SB

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Rugby - Faa’a ravit le bouclier de Champion à Pirae : la fête du rugby tient cette fois ci toutes ses promesses

December 3, 2013, 7:38 am

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Lundi 2 décembre 2013. On se souvient de la soirée des demi-finales qui s’était achevée samedi dernier sur une ambiance électrique : cette fois-ci la fête du rugby aura été totale avec une finale de toute beauté et un magnifique esprit de fair-play de la part de tous les joueurs. Les échanges auront été tout aussi virils avec leur lot d’arcades explosées et de sorties du terrain claudiquantes.

C’est Pirae le club double tenant du titre qui ouvre le score par une pénalité réussie de Hufanga à la 15ème minute. Le Capitaine de Faa’a Clario permet à son équipe de revenir à 3-3 à la 32ème minute, en marquant une pénalité. Deux pénalités ratées empêchent Pirae de prendre l’ascendant dans cette première période.

Dans la 2ème période, c’est Faa’a et son demi de mêlée Joseph qui trompe la défense de Pirae et va inscrire le premier essai qui sera transformé, ce qui permet aux verts de mener 10 à 3. A la 65ème un joueur de Faa’a reçoit un carton jaune et cinq minutes plus tard Pirae profite de sa supériorité numérique pour marquer un bel essai à son tour, pour revenir à 10 à 8. Malheureusement pour les champions en titre, l’essai ne sera pas transformé.

Alors que Pirae manque d’adresse dans les transformations, Clario, véritable homme du match, suite à une pénalité, adresse un tir excentré et lointain qui passe entre les deux poteaux, permettant à Faa’a de creuser l’écart et de mener 13 à 8. Ce sera le score final.

On a pu noter une bonne ambiance dans les tribunes. Les supporters de Faa’a avaient fait le déplacement en masse et ont donné de la voix pendant toute la rencontre pour encourager leur équipe.

Les joueurs de Faa’a ont laissé exploser leur joie à la fin de la rencontre et une longue séance de photos leur a permis d’immortaliser cette belle conquête du bouclier de Champion de Tahiti 2013. Les joueurs de Pirae ont dressé une haie d’honneur et ont longuement attendu leurs adversaires, à fin de les féliciter pour leur victoire. Le championnat devrait reprendre après la trêve en février 2014. SB

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Va’a V1 – Après avoir remporté la course du mémorial Serge Hoatua, Manutea Owen s’offre celle de la To’a no Matavai

December 3, 2013, 7:48 am

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Lundi 2 décembre 2013. Manutea Owen est décidément un grand champion, un sportif hors du commun. Ceux qui ont pu le croiser chez lui à Huahine ont pu se rendre compte de son talent de surfeur hors pair, évoluant dans les vagues de récif avec une aisance quasi animale, semblant être partout à la fois, se replaçant très rapidement au pic : bien sûr, avec un tel ‘cardio’…

Lors de la dernière Hawaiki Nui, il a été le peperu (barreur) flamboyant de Matairea Hoe : la pirogue de Huahine mène la dernière étape de bout en bout dans une mer démontée et se fait rafler la victoire d’étape juste avant l’arrivée par ‘Paddling Connection’.

La semaine dernière, il remportait la course du mémorial Serge Hoatua à Tautira, un des rendez-vous majeurs du calendrier de compétition V1 proposé par la fédération tahitienne de va’a.

Samedi 30 novembre, le club Mahina Hoe a proposé comme chaque année la course To’a no Matavai (guerrier de Matavai). Manutea s’impose avec un temps d’une heure quarante, juste devant Damas Ami et Yohann Cronsteadt, deux rameurs vedette de Shell-Vodafone. L’année dernière, il avait terminé à la 3ème place.

Revi Thon Sing (cadets), Raihere Tevaearai (junior), Elwis Itchner (Vétéran 40), André Atapo (Vétéran 50) et Virginia Parau (Dames) sont déclarés vainqueurs dans leur catégories respectives. Dans le courant de l’après midi, une douzaine d’enfants se sont affrontés sur un parcours adapté dans la baie de Matavai.

Après la traditionnelle remise des prix, un tirage au sort a permis à Viritua Mopi, rameur vétéran du club Tai Pari, de repartir avec une superbe pirogue V1 offerte par le sponsor Fai Va’a. SB

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Deux équipages australiens naufragés des airs en Antarctique

December 3, 2013, 8:21 am

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SYDNEY, 3 décembre 2013 (AFP) - Trois personnes blessées dans le crash de leur hélicoptère, en mission scientifique dans l'Antarctique, ont été récupérées à l'issue d'une opération de secours rendue délicate par cet environnement spécifique, ont indiqué mardi les autorités australiennes.

L'hélicoptère, un Squirrel, s'était écrasé dimanche soir à 150 milles nautiques de la station australienne Davis, alors que l'équipe revenait d'une mission d'observation d'une colonie de manchots.

L'appareil s'était disloqué et les trois personnes à bord ont été grièvement blessées. Un autre hélicoptère, qui volait en tandem, avait atterri pour veiller sur les blessés en attendant une équipe de secours, dont l'arrivée a été retardée par les mauvaises conditions météo.

Profitant d'une fenêtre météo favorable, les secours ont démarré lundi soir. Un avion Basler a repéré les lieux pour trouver un point d'atterrissage pour un 2e appareil, un Twin Otter, sur l'île Sansom, à 90 km du lieu de l'accident.

L'hélicoptère du 2e équipage a alors effectué plusieurs voyages, pour amener sur l'île les deux équipages, qui ont ensuite été transférés à la station Davis, distante de 220 km.

"Les trois personnes blessées sont dans un état stable", a indiqué la Division Antarctique du gouvernement australien (AAD). Aucun détail médical n'a été révélé mais la presse australienne affirme qu'un des trois blessés a été touché à la colonne vertébrale. Tous étaient conscients.

Le ministre australien de l'Environnement Greg Hunt, dont dépend l'AAD, a salué les réflexes et le professionnalisme des deux équipages et des équipes de secours.

"Leur réactivité et la précision de leur plan d'action ont assuré que des soins appropriés ont été dispensés aux blessés", s'est félicité le ministre.

Parmi les trois stations australiennes en Antarctique, Davis est celle située la plus au sud.

La mission scientifique australienne pour l'Antarctique a démarré ses travaux en octobre, pendant l'été austral qui devrait durer jusqu'en avril.

Une partie de ses travaux est consacrée à l'étude des manchots.

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Le Pacifique au chevet de son environnement

December 3, 2013, 8:25 am

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SUVA, mardi 3 décembre 2013 (Flash d’Océanie) – La capitale fidjienne, Suva, accueille depuis la semaine une série de conférences ayant toutes pour dénominateur commun la problématique de l’environnement et de sa préservation, avec en incidentes les questions d’aires protégées et de patrimoine naturel et culturel.
Toute cette semaine, sous l’égide du programme régional océanien pour l’environnement (PROE) et du gouvernement fidjien, plusieurs dizaines de délégués venus de toute la région examinent ensemble les questions de conservation de l’environnement dans une région particulièrement menacée, aussi bien au plan terrestre que marin.

Dans un discours ferme, le Président fidjien, en lever de rideau, a fustigé une attitude océanienne ayant trop longtemps tenté d’imiter sans la remettre en question la culture du « tout-jetable ».
Il a assimilé le changement d’attitudes nécessaire à une non moins nécessaire « révolution » des mentalités océaniennes.
« Pendant trop longtemps, les peuples du Pacifique ont adopté l’une des pires facettes du consumérisme occidental : cette culture du tout jetable pour les emballages », a-t-il lancé.
Et maintenant, nos villages, nos villes, nos communes, sont jonchés de déchets, nos plages de bouteilles et de sacs en plastique, ainsi que d’emballages non biodégradables de toutes sortes (…) Bien sûr, on peut blâmer les fabricants de ces emballages. Mais au final, la responsabilité nous revient à nous seuls, nous tous, de les jeter de manière responsable », a-t-il poursuivi en appelant de ses vœux une « grande coalition » océanienne incluant partenaires publics et privés pour une démarche inclusive en matière de conservation.

« Fidji, tout comme le reste de la région, est gravement préoccupée et perplexe face à un évident manque de détermination de la part de la communauté mondiale pour s’attaquer aux questions de changements climatiques », a insisté le Président fidjien devant les quelque huit cents délégués participant à cette conférence régionale.
Évoquant le phénomène de montée des océans, qui menace directement plusieurs pays océaniens, M. Nailatikau a aussi évoqué la rupture des digues et la disparition progressive des surfaces arables, contaminées par l’eau de mer.
« Et dans au moins trois cas, des pays entiers pourraient finalement cesser d’exister : Tuvalu, Kiribati et les îles Marshall », a-t-il affirmé.

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Une voyante brésilienne prédit: "l'Allemagne sera championne du monde" en 2014

December 3, 2013, 8:32 am

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SAO PAULO, 2 décembre 2013 (AFP) - L'Allemagne remportera la Coupe du monde de football 2014, a prédit une célèbre voyante brésilienne, Marcia Fernandes, dans le cadre de la Foire Mystique de Sao Paulo.

"L'Allemagne va gagner", a affirmé cette médium dimanche, au deuxième jour de cette foire, dont la quatrième édition a attiré plus de 40.000 personnes.

Ce pronostic s'avèrera-t-il aussi exact que celui de Paul le poulpe lors de la Mondial-2010 en Afrique du Sud? "L'oracle d'Oberhausen" - qui faisait connaître ses choix en allant chercher de la nourriture dans une boîte aux couleurs de l'équipe gagnante - avait prédit la chute de l'Allemagne en demi-finales et la victoire finale de l'Espagne.

A la grande joie des supporteurs locaux, une autre astrologue, Serena Salgado, a estimé quant à elle que le Brésil avait toutes les chances de remporter son sixième titre. "Je crois que le Brésil peut remporter le Mondial", l'année prochaine, a-t-elle déclaré devant une foule ravie.

"C'est une possibilité", a-t-elle ajouté en soulignant que la "Seleçao" pourrait affronter ses traditionnels rivaux comme l'Italie, l'Allemagne et l'Argentine.

Le tirage au sort des groupes du Mondial aura lieu vendredi à Costa Sauipe, près de Salvador de Bahia (nord-est).

Deux autres médiums, Marcia Pugliesi et Daniel Atalla, ont indiqué ne pas faire de pronostics pour le plus grand événement sportif du monde, qui se déroulera dans 12 villes brésiliennes du 12 juin au 12 juillet.

La médium Marcia Fernandes, connue pour son programme de radio très populaire à Sao Paulo, a également déclaré que 2014 serait une "très bonne année" pour les affaires et une année "merveilleuse pour l'amour, le mariage".

Les pronostics sur la Coupe du Monde ont été au centre de la Foire Mystique, "la plus grande foire ésotérique de la planète" avec 400 exposants du Brésil, d'Italie, d'Espagne et du Pérou, selon son organisateur Claudiney Prieto.

"La Foire Mystique est une célébration de tous les aspects de la spiritualité brésilienne", a déclaré M. Prieto à l'AFP.

"Toutes les formes de spiritualité convergent ici, depuis les religions afro brésiliennes comme l'Umbanda et le Candomblé au Hare Krishna, Bouddhisme, Chamanisme et sorcellerie", a-t-il ajouté.

Cette foire de deux jours se tient tous les ans à Sao Paulo et Rio de Janeiro.

L'homme a en effet déjà été condamné à 18 reprises depuis 1969, essentiellement pour des faits d'escroquerie et d'usurpation de titres.

"Ca fait 30 ans que vous êtes faux avocat?", a interrogé goguenard le président.

"Ah ben je continue plus", a acquiescé le sexagénaire.

"C'était devenu un mode de vie pour vous. C'est plus facile de gagner de l'argent comme ça?"

- "C'est pas faux".

Le parquet avait requis 20 mois de prison dont 12 avec sursis.

"C'est un gredin, un coquin", a concédé l'avocate du prévenu. "Mais cet homme ce qui lui faudrait vraiment, c'est une expertise psychiatrique".

Le tribunal a entendu la demande de l'avocate en prononçant une obligation de soins. Il a revanche retenu l'état de récidive légale. La peine ferme qui s'effectuera sous surveillance électronique a entraîné la révocation d'un sursis de quatre mois.

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Un rassemblement ce mercredi pour Teura, mortellement fauchée sur un passage piéton

December 3, 2013, 11:04 am

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PAPEETE, mardi 3 décembre 2013. Le vendredi 22 novembre vers 23h30 une jeune femme, âgée de 18 ans avait été fauchée par une voiture sur le front de mer de Papeete, alors qu’elle traversait au passage piéton à hauteur de la place Vaiete. Longtemps plongée dans le coma, la jeune femme très grièvement blessée après cet accident, est finalement décédée ce lundi.

En mémoire de cette toute jeune femme un rassemblement est organisé ce mercredi place Tarahoi à partir de 11h30. L’organisation de cet évènement hommage a été lancée sur les réseaux sociaux par des amis et des connaissances de Teura. Il est proposé à ceux et celle qui les rejoindraient de s’habiller de préférence en bordeaux et de porter une bougie. L'enquête sur les circonstances de cet accident est toujours en cours à la DSP. Selon les premiers éléments, la conductrice n'était pas en état d'ébriété et sa vitesse n'était pas excessive au moment de l'accident.

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Apprentissage du Reo Tahiti : DIDAREO, le logiciel qu'il vous faut !

December 3, 2013, 11:18 am

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Ce livre-CD est un logiciel multimédia composé de sons, d’images d’animation et de textes va permettre à nos enfants dés l'âge de six ans - et pourquoi pas aux plus grands - d'apprendre le Tahitien de manière ludique et numérique.

DIDAREO est le fruit du beau travail effectué par une équipe d'enseignants formateurs du premier degré et de la cellule "langue et culture polynésienne" (L.C.P.), rattachée à la direction de l’enseignement primaire (D.E.P).
Accessible parce que faisant partie de l’environnement quotidien, le thème de la mer, "I Tai", a été choisi pour ce premier livre - CD. Les jeunes lecteurs y sont accueillis par Tamatu et Poehina, frère et soeur, les principaux personnages du livret dont le rôle est de guider nos jeunes élèves dans les mystères et les merveilles de la faune et de la flore marines.
Si DIDAREO est essentiellement destiné aux écoles primaires, qui le recevront gracieusement, petits et grands peuvent se le procurer dans les bonnes librairies de la place.
Édité par ‘URA Éditions en partenariat avec Tahiti Ingénierie.
A paraître dans la même collection sur les thèmes : "I te 'oire" et " I uta".

Samedi 07 décembre 2013 de 9h à 12h aura lieu à Odyssey une présentation de DIDAREO

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