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Victorin Lurel : "Je vois toujours le verre à moitié plein, monsieur le Président"

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Victorin Lurel :
PAPEETE, jeudi 28 novembre 2013 - En Polynésie française pour une visite officielle de trois jours, de mercredi à vendredi inclus, Victorin Lurel est attendu vendredi matin à l’Assemblée de Polynésie française où il doit prononcer à 8 heures une allocution devant les représentants de la chambre délibérante.

Discours à l’occasion duquel le ministre des Outre-mer précisera certainement l’ampleur et la limite des réponses apportées par l’Etat aux fortes attentes du Pays. "Bien sûr, il y aura des actes, des déclarations, des conventions, des engagements pris", déclarait-il mercredi matin à son arrivée. "Il y aura aussi des rappels qui seront faits : rappeler ce qu’est la politique du gouvernement (national). Très souvent nous avons tendance à l’oublier. Donc je rappellerai tout ça".

Deux conventions ont été signées avec le Pays, mercredi. L’une pour acter la prolongation jusqu’à la fin 2014 du Contrat de projets 2008-2013 qui, sans cela, s’achevait le 31 décembre prochain alors que tous les crédits alloués par l’Etat à ce programme de partenariat n’ont pas été consommés. L’autre convention concerne une modification de mode de libération des crédits de paiement dans le cadre du 3e instrument financier, l’ex-DGDE. L’Etat a planifié de consacrer 6,02 milliards Fcfp en Polynésie à ce titre, en faveur des investissements structurants, pour le seul exercice 2014.

La convention relative à l’avance de trésorerie de 5 milliards Fcfp accordée par l’Etat au Pays butait encore sur ce que le président Flosse a réduit mercredi à "quelques points sur lesquels nous ne sommes pas tout à fait d’accord" avant d’assurer qu’un accord pouvait être trouvé avant vendredi. Mais il semble que la négociation sur les conditions exigées par Paris, pour l'octroi de ce prêt, ne soient pas au goût du Pays. Le document est reparti à Bercy. Rien ne garantit que la convention sera de retour vendredi, avec les corrections souhaitées. Et donc que la signature d'un accord interviendra durant le bref séjour du ministre des Outre-mer.

Pacte de croissance renvoyé à 2014

On sait en revanche que le Pacte de croissance ne sera pas signé lors de cette visite officielle, et qu’aucun engagement de l’Etat à ce titre ne sera acté avant 2014. Gaston Flosse a annoncé mercredi que Victorin Lurel souhaite au préalable que "l’Assemblée ait voté le budget pour avoir vraiment la mesure exacte de l’effort de la Polynésie, avant de rouvrir ce dossier du Pacte de croissance".

Toutes les attentes du Pays ne pourront donc être satisfaites, loin s'en faut. Pour préparer le terrain, Victorin Lurel l’affirmait mercredi à Papeari en s’adressant à Gaston Flosse : "Je vois toujours le verre à moitié plein, monsieur le Président. Même si tout n’est pas idéal, nous travaillons à faire sortir le Pays, non du gouffre, mais de l’ornière".

Toute la journée de jeudi, le locataire de la rue Oudinot était en déplacement dans les Tuamotu à Makemo et dans les Îles-sous-le-Vent à Bora Bora où il a dîné en compagnie de professionnels du tourisme.

Vendredi, le ministre intervient dans la matinée devant les élus de l’Assemblée de Polynésie française, puis procédera l’inauguration officielle du nouveau bâtiment du Haut commissariat avant de rendre visite, dans l’après-midi, à la communauté scientifique à l’IRD, puis de recevoir les maires de Polynésie française, à la Résidence de Papeete. Le ministre des Outre-mer quitte Tahiti vendredi soir par le vol TN8, peu avant 23 heures.

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Lurel à Makemo : "La Polynésie peut être un exemple pour l'ensemble de l'outre-mer"

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Lurel à Makemo :
Au pas de course mais avec une oreille attentive, le ministre des outre-mer Victorin Lurel est en déplacement dans les archipels polynésiens, avec des escales à Makemo et Bora Bora. Le ministre a rappelé avec force le lien républicain qui unit la France et la Polynésie et salué la construction des abris de survie.

Avant toute chose, à Makemo le ministre des outre-mer est venu voir de près les investissements réalisés par l'Etat. L'atoll de Makemo a disposé depuis 2008 de près de 4 milliards de Fcfp dans divers domaines et avant tout celui de la sécurité par la construction d'abris de survie. D'ici la fin de l'année 2014, les 1500 habitants de Makemo pourront trouver une place dans un abri en cas d'alerte de forte houle cyclonique ou de tsunami. Un soulagement pour Michel Yip, le tavana. Et un exemple selon Victorin Lurel pour d'autres territoires ultramarins exposés aux mêmes risques. Car les réalisations effectuées aux normes sont également des constructions polyvalentes : l'un des abris de survie accueille l'école primaire et maternelle de Makemo qui a été inaugurée jeudi par le ministre; l'autre encore en construction abritera dans quelques mois le nouveau CED (Centre d'éducation au développement). Mais au-delà de ce satisfecit visible du travail de l'Etat sur le terrain des archipels polynésiens et en dépit de la très grande convivialité de ce déplacement, Victorin Lurel a fait quelques mises au point politiques : "C'est le rôle d'un gouvernement et de celui que je représente de marquer une considération particulière pour les territoires comme les vôtres. C'est son rôle de rappeler que l'éloignement ne doit pas affaiblir la force du lien républicain qui nous unit. L'Etat n'abandonnera pas la Polynésie. Nous sommes présents à vos côtés pour accompagner le développement de ce Pays (…) Il ne faut pas se perdre dans la division de petits mots dispersés, car c'est ensemble que nous pourrons surmonter la dureté des temps".

Les Chinois s'intéressent aussi à la Guadeloupe
Lurel à Makemo :
Venu avec sa hotte de Père Noël comme l'avait énoncé quelques minutes auparavant le président polynésien Gaston Flosse en tahitien, Victorin Lurel a annoncé que l'Etat participerait à la fin des travaux de construction de la salle omnisports de Makemo qui accueillera les jeux inter-îles en 2014-2015.
Il a eu enfin une écoute attentive du projet de ferme aquacole à Makemo porté par des investisseurs chinois. Même si l'Etat n'a rien à voir dans ce projet, Victorin Lurel a reconnu qu'il s'inscrivait dans la mondialisation de l'économie et qu'il fallait d'abord veiller à ce que se soient des Polynésiens qui en profitent en priorité ; à ce propos il a été rassuré par la présentation qui a été faite par le gouvernement polynésien en mairie de Makemo à la fois par le ministre de la mer Tearii Alpha et par le président Gaston Flosse. Le ministre des outre-mer a même admis que les investisseurs chinois de projets aquacoles s'intéressent également à la Guadeloupe, son île natale, et qu'ils sont déjà installés sur l'île de La Dominique à 80 km au sud de la Guadeloupe. Après une matinée à Makemo la délégation ministérielle est partie en direction de Bora Bora pour parler notamment cette fois du tourisme avec les professionnels.

La ferme aquacole est baptisée Tahiti Nui Marine
Le projet de ferme aquacole porté par des investisseurs chinois, et qui devrait s'implanter à Makemo, se nomme désormais Tahiti Nui Marine. Cette "vitrine aquacole de la Polynésie française", selon la présentation de Tearii Alpha, le ministre de la mer se déroulera en trois phases : une phase de construction qui devrait durer 18 à 24 mois ; une phase de préparation avec la production des alevins ; et une phase de production réelle qui pourrait se matérialiser d'ici 3 à 4 ans. Dans les prochaines années, un millier d'emplois au moins devraient être créés à Makemo autour de ce projet, qui s’accompagne de l'installation d'une usine de transformation avant l'exportation des poissons, mollusques ou crustacés vers le marché asiatique.

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Urgence : tous les appels "17" de Polynésie centralisés à Papeete

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Les appels d'urgence "17", en zone gendarmerie sur l’ensemble de la Polynésie française, seront centralisés vers le centre d'opérations et renseignement de la gendarmerie (CORG) à Papeete à partir de ce lundi 2 décembre.

Cette centralisation, qui est effective dans l'archipel de la Société depuis le 1er janvier 2012 et en expérimentation dans le ressort des brigades de gendarmerie de Hao (archipel des Tuamotu) et Rurutu (archipel des Australes) depuis avril et juillet 2013 est ainsi étendue à l'ensemble de la Polynésie française.

Le renvoi des appels d'urgence 24/24H vers des opérateurs spécialement formés réaffirme que :

➢ l'accueil du public constitue une priorité majeure pour la gendarmerie nationale ;

➢ l'assurance d'être écouté à tout moment, d'être assisté et secouru constitue un droit ouvert à chaque citoyen.

Il garantit en outre une plus grande réactivité dans la mobilisation des moyens d'intervention et une totale traçabilité des appels.

Les unités de gendarmerie demeurent accessibles pendant les heures ouvrées à leur numéro direct.

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Hura tapairu: guichet fermé pour la soirée du 5 décembre

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Hura tapairu: guichet fermé pour la soirée du 5 décembre
A l'instar de la soirée du 28 novembre, la soirée du 05 décembre du Hura tapairu est également à guichet fermé.
Restent donc les soirées des 29 et 30 novembre ainsi que celles du 06 et 07 décembre.

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Va’a – Kévin Céran-Jérusalémy gagne le ‘Vaka Eiva’ aux îles Cook !

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Va’a – Kévin Céran-Jérusalémy gagne le ‘Vaka Eiva’ aux îles Cook !
Jeudi 28 novembre 2013. Le ‘Vaka Eiva’ est un événement sportif va’a organisé aux îles Cook qui attire des rameurs de toute l’Océanie notamment de Polynésie Française, de Nouvelle Zélande ou d’Australie. La course Open Men V1 s’est faite sur une distance de 18 km alors que les autres catégories Master, Master Sénior, Golden Master, Open Women, Senior Women et Golden Women se sont faites sur 12 km.

La course Open s’est déroulée samedi 23 novembre. Le jeune rameur de Shell-Vodafone Kévin Céran Jérusalémy a remporté la course en Open Homme alors que Hiromana Florès, un autre jeune rameur de Shell-Vodafone, se hisse à la 3ème place.

Kévin effectue les 18 kilomètres en 1H25’50, le 2ème Ruben Dearlove termine avec un temps de 1H27’24 et Hiromana Florès réalise un temps de 1H29’41. A noter que Hiromana Florès sort de blessure. Il n’avait pas participé aux deux premières épreuves de Hawaiki Nui.

A noter également la présence sur le podium Open femme de Chantal Bigot et Hinatea Poroi respectivement à la 2ème et 3ème place alors que Frida Faura est première en Master Femme.

La manifestation s’est déroulée toute la semaine jusqu’à aujourd’hui vendredi 29 novembre. Elle s’achèvera par une cérémonie de clôture. Tous les rameurs et supporters seront accueillis pour un ‘kaikai’, un repas traditionnel après la cérémonie de clôture. La ‘President’s Cup’ sera présentée par Fletcher Mervin le Président de la CICA, le tout sera suivi d’une fête, la ‘Paddle’s Up Official Party’.

Nous avons pu joindre Vatea Bunton, le sponsor de Kévin :

« L’organisation et les prix de déplacement favorisent une participation internationale beaucoup plus importante que celle que nos courses locales ont pu avoir ces dernières années. Les conditions de course sont globalement similaires à celles de Tahiti. »

« Fai Va’a existe depuis les années 90 mais depuis 4 ans une nouvelle équipe de direction a fait ce que nous sommes aujourd’hui. En parallèle de l’optimisation du design de nos pirogues, nous avons travaillé le service clientèle et fait de la communication pour développer le va’a et rendre hommage à notre culture. On s’efforce de travailler le côté social en sponsorisant des rameurs talentueux. » SB




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GB: un millionnaire virtuel à la recherche de son trésor sur disque dur

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GB: un millionnaire virtuel à la recherche de son trésor sur disque dur
LONDRES, 28 novembre 2013 (AFP) - Un Britannique est à la recherche désespérée de son disque dur qu'il a jeté par mégarde, sans penser aux 7.500 bitcoins qu'il hébergeait et qui feraient de lui un multi-millionnaire en puissance.

James Howells, 28 ans, a commencé en 2009 à collectionner le bitcoin, monnaie virtuelle prisée des férus d'Internet, lorsqu'il valait encore trois fois rien.

Il a arrêté un an plus tard lorsque son ordinateur est entré en surchauffe et a fini à la casse. Si cet ingénieur informatique a gardé le disque dur, il l'a rangé dans un tiroir pour finir par en oublier l'existence.

Jusqu'à ce qu'il se rende compte que le bitcoin, monnaie hautement volatile mais très tendance, avait énormément gagné en valeur, au point de dépasser ce mercredi le seuil symbolique de 1.000 dollars.

Trop tard puisqu'il s'est débarrassé du disque dur "entre juin et août, sans doute en juillet" lors d'un grand nettoyage de printemps, et avec lui d'un trésor évalué en ce moment à environ 5,5 millions d'euros. Un authentique désastre.

Le pire c'est qu'il sait parfaitement où ce trouve son disque dur : dans une déchetterie informatique à Newport, au Pays de Galles. Mais, problème, la décharge fait "la taille d'un terrain de football", comme il l'a expliqué jeudi à la BBC.

"Quand je l'ai vue, ma première pensée a été de dire : c'est foutu", a-t-il expliqué. "Le manager a confirmé mes pires craintes lorsqu'il m'a expliqué que les déchets qui ont été déposés ici il y a trois ou quatre mois croupissent aujourd'hui sous un mètre voire un mètre et demi de détritus", a-t-il ajouté.

Son unique espoir désormais réside dans l'organisation d'une fouille à grande échelle. "Ils le font lorsqu'ils sont à la recherche d'indices", dit-il. "Mais ils sont alors entre 15 et 20 à s'y mettre, équipés de combinaisons spéciales et avec tractopelles et chiens. Je n'ai pas les moyens de financer une telle opération, sans avoir l'assurance de toucher mon chèque à la fin", explique-t-il.

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Swaziland: les députés priés de ne pas divorcer pour donner l'exemple

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Swaziland: les députés priés de ne pas divorcer pour donner l'exemple
MBABANE, 29 novembre 2013 (AFP) - Les députés du Swaziland sont priés de ne pas divorcer pendant leurs cinq années de mandat pour donner "le bon exemple" et ne pas embarasser le roi Mswati III, lui-même récemment fiancé à une quatorzième épouse.

"Les députés doivent donner le bon exemple et être un modèle pour les enfants swazis qui sont les futurs dirigeants de ce pays", a expliqué vendredi à l'AFP la présidente de la Chambre haute du parlement swazi, Gelane Zwane.

Un effort est demandé aux élus déjà en instance de séparation pour qu'ils diffèrent leur projet.

Cela vise spécialement les élues, au nombre de quatre, tandis que leurs collègues masculins sont mis en garde contre toute liaison, autre que politique, dans l'hémicycle.

Selon elle, cela risque de renforcer les préjugés contre les femmes accédant à des fonctions politiques, suspectées de perdre leur respectabilité et de divorcer.

"J'ai rappelé que dans la position qui est la leur, être embarqué dans le désordre des disputes d'un divorce est source d'embarras pour leur institution", a-t-elle dit.

Le tradition szawie autorise le divorce mais le roi a récemment estimé que seule la mort pouvait dissoudre une union.

A 45 ans, lui-même est tout sauf un parangon de vertu et de démocratie, accusé de faire fructifier les holdings d'Etat au bénéfice d'un train de vie royal luxueux sans parvenir à sortir de la pauvreté ses compatriotes, pourtant guère plus qu'un million.

Il vient de reconduire le même Premier ministre Sibusiso Barnabas Dlamini, 71 ans, déjà à son service de 1996 à 2003, et depuis 2008, après les législatives de septembre boycottées par la plupart de l'opposition. Les partis politiques ne pouvaient pas s'y présenter.

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Pharmacies, médecins et vétérinaires de garde: week-end du Samedi 30 Novembre au Lundi 01 Décembre

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Pharmacies de garde: Du Samedi 30 Novembre et Dimanche 01 Décembre 2013

Papeete: Pharmacie du Port, angle Gauguin/Pomare. Tél: 42 00 69.
Faa'a: Pharmacie Heiri, PK 6,4 côté montagne. Tél: 82 23 23

En cas de réelle urgence établie par un médecin (ordonnance) veuillez appeler la DSP au 470 147

Médecins de garde: Consultable sur www.ordre-medecins-polynesie.com/page.php?12
Tour de garde du Samedi 30 Novembre 2013 à partir de 12h30 au Lundi 01 Décembre 2013 à 06h00


Iles du Vent :

- Secteur Papeete-Faa’a et Punaauia : Dr POUL François Tél. 81.25.87
- Secteur Papeete-Pirae-Arue-Mahina : Dr SNOGAN Juliette Tél. 42.77.03
- Commune de Paea : Dr COVIC Eric Tél. 53.27.52
- Commune de Papara : Dr FAYOLLE Florence Tél. 43.30.33
- Taravao et la presqu’île : Dr MARCET Yves Tél. 57.10.20
- Ile de MOOREA: Dr PERCHOC Yann Tél. 56.47.47

Iles sous le Vent :

- Ile de Bora-Bora : Dr SEMERARO Hugo Tél. 67.70.62
- Ile de Huahine : Dr MOTYKA Pascal Tél. 68.82.20
- Ile de Raiatea : Dr BATAILLON Bruno Tél. 66.34.55
- Ile de Tahaa : Dr DANA Raphael Tél. 65.65.67 - 76.12.76


LES TOURS DE GARDE DANS LES CLINIQUES A PAPEETE
- Clinique Cardella : Tél. 46.01.25 ou 46.04.00
Du Samedi 30 Novembre 2013 à partir de 12h00 au Lundi 01 Novembre 2013 à 06h00

- Clinique Paofai : Tél. 46.18.18 poste 4114
Du Samedi 30 Novembre 2013 à partir de 13h00 au Lundi 01 Novembre 2013 à 06h00

SOS MEDECINS : 7/7 jours et 24/24heures Tél. 42.34.56

Vétérinaire de garde: Du Dimanche 1 Décembre 2013
Clinique vétérinaire de Fariipiti (Papeete). Tél: 50 65 65

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Le 17, numero d'appel d'urgence pour toute la Polynésie à partir du 2 décembre

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Le 17, numero d'appel d'urgence pour toute la Polynésie à partir du 2 décembre
Généralisation de la centralisation des appels d'urgence « 17 » vers le centre opérations et renseignement de la gendarmerie à Papeete.
Le lundi 2 décembre 2013, en zone gendarmerie, la centralisation des appels d'urgence « 17 » vers le centre d'opérations et renseignement de la gendarmerie (CORG) à Papeete sera
généralisée.

Cette centralisation, qui est effective dans l'archipel de la Société depuis le 1er janvier 2012 et en expérimentation dans le ressort des brigades de gendarmerie de Hao (archipel des Tuamotu) et Rurutu (archipel des Australes) depuis avril et juillet 2013 est ainsi étendue à l'ensemble de la Polynésie française.

Le renvoi des appels d'urgence 24/24H vers des opérateurs spécialement formés réaffirme que :
➢ l'accueil du public constitue une priorité majeure pour la gendarmerie nationale ;
➢ l'assurance d'être écouté à tout moment, d'être assisté et secouru constitue un droit ouvert à chaque citoyen.

Il garantit en outre une plus grande réactivité dans la mobilisation des moyens d'intervention et une totale traçabilité des appels.
Les unités des gendarmerie demeurent accessibles pendant les heures ouvrées à leur numéro direct.

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Exposition vente de Noël au Fare de la Mairie de Papeete: Attention dernier jour!

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Exposition vente de Noël au Fare de la Mairie de Papeete: Attention dernier jour!
L'exposition vente de Noël organisée par les associations de personnes handicapées se tient aujourd'hui encore et pour la dernière journée sous le Fare potée de la Mairie de Papeete de 9h à 17h
Cinq centres d'accueil
FARE HEIMANAVA
TURU-MA
UEUE TE AROHA
FARE ORA
VILLAGE RIMA HERE
Avec le soutien de la fédération Te Niu o te Huma et Handicap Info 819 819

se regroupent pour exposer et vendre le produit de leur travail

Tout au long de l’année les centres qui accueillent les personnes en situation de handicap travaillent. Petit à petit ils ont acquis un savoir-faire indiscutable.
Aujourd'hui encore, dans le cadre du Fare Potee de la mairie de Papeete, l’ensemble de leurs productions sera présentée et mise en vente.

Venez découvrir leur travail, venez chercher le petit cadeau que vous pourrez glisser sous le sapin à noël, venez vous faire plaisir et soutenir ces associations car, pour le bon fonctionnement de leurs centres, elles ont besoin du produit de leur vente.


Vêtements,
bijoux,
plantes vertes et fleuries,
Artisanats en tout genre,
gravures sur bois et sur nacre,
coquillages,
peintures, etc.

des centaines d'idées cadeaux vous attendent !

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Annonce des films sélectionnés de la seconde édition du Vini Festival On TNTV

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Annonce des films sélectionnés de la seconde édition du Vini Festival On TNTV
Pour cette seconde édition du Vini film festival on Tntv, il s’agissait de faire un film de moins de trois minutes tourné avec un moyen de téléphonie mobile : un téléphone portable, un smartphone, une tablette

A l’issue de l’appel à films, 57 films ont été présentés par 38 réalisateurs différents et auxquels ont participé plus de 150 acteurs, figurants, techniciens, etc. La durée moyenne des films soumis est de 2 minutes 31.
25 films, réalisés par 14 réalisateurs et deux collectifs, ont été sélectionnés en compétition pour être soumis à l’avis du public, des internautes et des membres du jury.

Les films sélectionnés en compétition officielle sont :





Annonce des films sélectionnés de la seconde édition du Vini Festival On TNTV
APPEL AUX VOTES
Diffusés sur internet, sur Tntv, en public et dans les salles du cinéma Majestic, les 25 films seront soumis jusqu’au 10 décembre 2013 aux votes :
• des internautes, notamment sur le site www.vinifilmfestivaltntv.com et sur la chaîne Dailymotion dédiée au festival,
• du public, en commençant par le Mahana pae du 29 novembre 2013 qui se déroulera place Vaiete et en se terminant au Musée du quai Branly les 7 et 8 décembre 2013,
• des cinéphiles du cinéma Majestic et des téléspectateurs de Tntv,
Il est par ailleurs cette année possible de voter par Sms en envoyant au 7227 le numéro de votre film préféré.
Dans quelques jours, le jury se réunira pour décerner les prix de cette seconde édition du Vini film festival et accueillera, grâce à Air Tahiti nui, Yvon Le Gall, caméraman et réalisateur né à Tahiti en tant qu’invité d’honneur.


Annonce des films sélectionnés de la seconde édition du Vini Festival On TNTV
L’INVITE D’HONNEUR : YVON LE GALL

Vini film festival on Tntv : Peux-tu te présenter ?

Ia ora na, je m’appelle Yvon Le Gall, j’ai 40 ans, je suis né et j’ai grandi en Polynésie. J’ai fait ma scolarité au Collège la Mennais, au lycée du Taaone. A 19 ans j’ai quitté ma famille et Tahiti pour aller faire mes études à Rennes et en Bretagne. Ensuite je suis parti à paris…
A Paris je ne connaissais personne donc j’ai fait du porte à porte avec un annuaire téléphonique des productions et j’ai réussi à trouver un stage, puis un stage m’a amené à un autre stage puis à un boulot. J’ai fait trois ans dans le cinéma, j’ai fait du long métrage, du téléfilm, de la publicité, et au bout de trois ans j’ai décidé de me recentrer plus sur la télévision.
Aujourd’hui ça fait 15 ans que je travaille à l’image et à la réalisation. J’ai eu cette chance de travailler avec les plus grandes chaines françaises, quelques étrangères aussi, sur des programmes assez variés comme le divertissement, la télé réalité, le documentaire, le magazine d’investigation et j’ai même eu la chance de partir deux mois faire de l’animalier dans l’Antarctique.
Mon métier c’est le moyen idéal pour voyager et comprendre le monde qui nous entoure aujourd’hui. j’ai eu la chance d’aller tourner sur des zones un peu compliquées comme l’Irak, la Palestine récemment et j’irai à priori en mars en Afghanistan. Comprendre pour pouvoir témoigner c’est vraiment important et c’est pour moi comme une vocation.


Vini film festival on Tntv : Tu es l’invité d’honneur de la seconde édition du Vini Film Festival on TNTV. Pourquoi avoir accepté ?

J’ai accepté l’invitation du Vini film festival on Tntv parce que pour moi c’est important d’encourager cette jeunesse, ces jeunes réalisateurs au travers de courts-métrages et d’encourager leur passion qu’ils ont de raconter des histoires. Moi, je me rappelle que quand j’étais gamin à Tahiti, sur les hauteurs de Pamatai on tournait des courts-métrages et pour ça on était obligé d’emprunter du matériel qui coûtait très cher à l’époque, et aujourd’hui avec un vini ou une tablette on peut faire pratiquement la même chose et la qualité est bien meilleure.
Ce festival est une très bonne chose. Ca participe à l’ouverture de la Polynésie sur le monde. les participants peuvent envisager des carrières dans l’audiovisuel et ça peut créer de réelles vocations. Un gamin des Tuamotu peut créer une vidéo avec son vini, peut la monter et la diffuser sur internet et la partager avec des milliers voire des millions de gens.


Vini film festival on Tntv : As-tu vu les films de la première édition, qu’en as-tu pensé ?

Avant de voir les films de la première édition, j’ai pensé que le fait d’imposer l’usage d’un vini ou d’une tablette et une durée de film relativement courte, ça allait brider la créativité des participants. Et en fait, en les voyant après, je me suis aperçu que c’était un peu le contraire : ils ont été obligés de faire preuve de plus de créativité, de mieux préparer leurs films, et de ne pas se retrancher derrière des effets inutiles.

Vini film festival on Tntv : Tu es membre du Jury, quels seront tes critères de sélection ?

On ne peut pas demander à un non professionnel d’être parfait techniquement donc ce n’est pas cet aspect que je jugerai en priorité. Par contre, j’attends de leurs films qu’ils aient un sens, qu’ils aient un message… Alors si il y a de l’émotion… Génial!!

Vini film festival on Tntv : Un conseil aux participants ?

Mon message aux participants c’est « amusez-vous! ». Faites les choses sérieusement sans vous prendre au sérieux. N’hésitez pas à vous entourer de compétences qui ne sont pas forcément les vôtres : le son, le maquillage, la caméra, parce qu’en fait un bon film c’est souvent une bonne équipe et faire un film dans la bonne humeur, c’est que du bonheur.

La soirée de remise des prix aura lieu le mardi 10 décembre 2013 au cinéma Majestic à partir de 19h et réunira tous les participants et partenaires du Vini film festival on Tntv.

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Discours du Ministre des Outre-mer Victorin Lurel devant l'Assemblée de Polynésie française

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Discours du Ministre des Outre-mer Victorin Lurel devant l'Assemblée de Polynésie française
Vendredi 29 novembre 2013 - Dernière journée d'une visite officielle de trois jours en Polynésie française, le ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, s'est exprimé en ouverture de la séance solennelle qui s'est tenue dans la matinée. Discours solennel prononcé à l'attention des élus polynésiens, des invités institutionnels et des représentants de la société civile. Comme annoncé les onze représentants de l'opposition souverainiste étaient absents.

Discours de M. Victorin LUREL, Ministre des Outre-mer, prononcé à l’Assemblée à la Polynésie française


Monsieur le président de l’Assemblée de Polynésie française, M. Edouard FRITCH,
Monsieur le président du gouvernement de Polynésie française, M. Gaston FLOSSE,
Mesdames et messieurs les parlementaires,
Mesdames et messieurs les ministres,
Mesdames et messieurs les membres de l’Assemblée de Polynésie française,
Mesdames et messieurs les journalistes, qui me permettez de m’exprimer par delà ces murs,
Mesdames et messieurs,
Chers amis de Polynésie française,
A vous toutes et à vous tous,

Je souhaite vous faire part en premier lieu de l’émotion et de la joie qui sont les miennes d’être devant vous aujourd’hui.
Notre première rencontre, ici, chez vous, avait été, malheureusement écourtée par un événement douloureux. Je viens ici, aujourd’hui, respecter pleinement l’engagement que j’avais pris : venir sentir battre le cœur, le pouls de tous les outre-mer, de leurs institutions, de leurs hommes et femmes. Et singulièrement de la Polynésie française.
La Polynésie française vient de vivre un moment politique important, parfois tendu. Je ne sous-estime pas les tensions qu’il a pu laisser croître. C’est le jeu normal de la démocratie, le charme et la vigueur du combat, l’ivresse de la victoire, l’amertume de la défaite, ici comme partout ailleurs.

Mais il n’est jamais bon, j’ai eu à le dire et je le répète ici, que l’amertume de la défaite dure trop longtemps, ni qu’elle s’exprime de façon permanente, virulente et, parfois, inappropriée.
Il doit y avoir un temps pour tout.
Un temps pour la compétition électorale.
Un temps pour l’apaisement.
Mais une fois que le peuple a parlé, je demeure persuadé qu’il peut et qu’il doit y avoir un temps pour travailler sereinement, chacun dans son rôle, les uns aux responsabilités et les autres dans une opposition qui peut être responsable et constructive.
C’est cela une démocratie apaisée où l’affrontement électoral n’est pas la division, où l’affrontement électoral n’empêche pas une capacité d’unité autour d’un intérêt supérieur du Pays à même de dépasser – et de transcender même ! – les clivages partisans. Et, si chacun y pense, au-delà des postures, il me semble que cela a été possible, ici, dans un passé pas si lointain…

Je suis en tout cas venu vous apporter un message clair, qui est la base même de mon engagement politique, que j’ai eu l’occasion de développer dans les autres outre-mer, mais qui trouve ici une résonance particulière : l’Etat est de retour.

C’est le mandat que m’a confié le Président de la République, c’est la feuille de route que m’a fixée le Premier Ministre, c’est la conviction qui m’anime comme ministre.
Que l’on ne se méprenne pas, il ne s’agit pas d’un Etat qui serait néocolonial, passéiste, figé dans des schémas dépassés, qui chercherait à imposer ses vues à une collectivité aussi autonome que la Polynésie française.
Je ne me sens pas non plus dans la posture d’un père Noël ou d’un « papa Noera » comme l’on dit ici, même si l’image m’a fait sourire, même si elle se réfère très certainement à une attitude d’abord bienveillante, et même si la période peut s’y prêter.
Je ne voudrais pas prendre le risque de voir l’action de l’Etat mal comprise, caricaturée d’une quelconque façon.
Non ! Après des années d’errements, de décisions qui ont pu vous laisser croire que la France, que l’Etat, que la communauté nationale se désintéressaient de la Polynésie, il s’agit du retour d’un Etat impartial mais actif sur un territoire majeur et autonome.
D’un Etat qui, enfin, est prêt à accompagner la Polynésie et tous nos compatriotes dans le chemin de son développement, hier comme aujourd’hui, mais qui, aussi, entend mettre en œuvre, dans un partenariat respectueux et équilibré, tous les outils et toutes les compétences qu’il détient encore pour contribuer à ce développement.

Car ce qui est en jeu, ce n’est pas un quelconque rapport de force à instaurer entre l’Etat et la Polynésie française, mais plutôt l’application pleine et entière des principes qui fondent notre communauté nationale, qui fondent le pacte républicain :
- Nos compatriotes polynésiens, comme tous leurs compatriotes des Outre-mer et de l’Hexagone, ont leur part à prendre dans l’effort, parfois douloureux, de rétablissement de la France ;
- Mais nos compatriotes polynésiens, comme tous leurs compatriotes des Outre-mer et de l’Hexagone, ont droit à l’attention de l’Etat et à la solidarité nationale
C’est cette assurance que je tiens à vous délivrer aujourd’hui : vous n’êtes pas des Français de seconde zone, oubliés parce qu’à l’autre bout de la terre.
Votre collectivité, la Polynésie française, ne souffrira pas d’un régime de défaveur.

Comme les autres outre-mer, la Polynésie est confrontée à des difficultés pérennes qui tiennent à sa géographie, à ses structures économiques et au temps présent – la crise économique qui n’est pas seulement française ou européenne, mais qui est mondiale.
A ce titre, comme tous les autres outre-mer, elle a droit à l’attention spéciale de la République dans la résolution de ces difficultés.
Car celles-ci appellent des solutions innovantes, différenciées, et le Gouvernement que je représente aujourd’hui en est bien conscient, j’y reviendrai.
C’est empreint de cette responsabilité que je m’adresse à vous aujourd’hui.

L’action de l’Etat s’inscrit sous trois angles :
Premièrement, renforcer ou rétablir les liens avec la Polynésie avec ses institutions, son Gouvernement, ses assemblées et ses communes ;
Deuxièmement, aider à restaurer une confiance qui a été affectée depuis trop longtemps. Le Gouvernement, et moi plus particulièrement qui suis un élu local, qui plus est des Outre-mer, a le plus grand respect pour le suffrage universel et n’entend pas, comme cela a pu être le cas par le passé, régler son action et ses principes en fonction de ses affinités ou hostilités électives.
En effet, et c’est mon troisième point, le Gouvernement entend appuyer la Polynésie française, l’accompagner dans ses projets, lui apporter, quand cela s’avère nécessaire, l’expertise de l’Etat, comme il l’a fait depuis l’été 2012.

Par leur choix démocratique exprimé à l’occasion des élections territoriales, les Polynésiens ont rappelé aussi leur attachement à la République, mais je n’ai jamais douté que cet attachement, partagé par une grande partie de la société civile polynésienne, était demeuré particulièrement fort.
Cet attachement oblige l’Etat, et la politique qu’il mène a un seul objectif : ne pas décevoir la confiance de nos compatriotes polynésiens, dans le respect de leur diversité et des compétences de leurs institutions.

En 2012, les dépenses de l’Etat pour la Polynésie française se sont élevées à 173 milliards de francs (1,443 milliard d’euros).
Et, depuis 18 mois, l’Etat a beaucoup fait, dans le contexte difficile, dois-je le rappeler, qui est celui de nos finances publiques.
Aujourd’hui encore, il y a une situation urgente à traiter. Mais il y a aussi une vision à long terme à développer.
Vous penserez bien sûr à l’avance de trésorerie remboursable de près de 5 milliards de francs (42 millions d’euros).
Une avance décidée par le gouvernement de Jean-Marc AYRAULT pour aider le territoire à faire face aux difficultés auxquelles il est confronté, mais aussi pour créer les conditions de réussite du redressement structurel des finances publiques du pays, dont cette assemblée et le Gouvernement polynésien ont désormais la responsabilité. Il reste encore des modalités à régler. Mais, je vous le dis : l’offre de l’Etat est intacte.

C’est tout le sens des partenariats financiers que nous avons signés avec le Pays, dès mon arrivée mercredi.
La prolongation d’un an du contrat de projet comporte pour 2014 des moyens accrus par rapport aux exercices précédents (+25 millions d’euros, soit 10% de plus qu’en 2013). Des moyens qui seront affectés en priorité au logement social avant d’engager une nouvelle réflexion pour la génération de contrat à venir.
La convention relative au 3e instrument financier représente quant à elle 51,3 millions d’euros engagés par an pour soutenir les investissements prioritaires, avec des améliorations significatives.

Ces deux engagements forts de l’Etat sont des engagements concrets qui s’inscrivent, je le redis, dans un accompagnement durable.
Ces décisions, intervenues sous deux gouvernements polynésiens différents, sont aussi le témoignage de ce que je vous indiquais à l’instant : peu importe la couleur du Gouvernement de la Polynésie française, seul compte le respect de la démocratie, le rétablissement du territoire, son développement et le bien-être de sa population.
Plus encore : il n’y aura pas de désengagement de l’Etat, pas d’abandon de nos concitoyens polynésiens par la France.
L’Etat est un partenaire loyal, bienveillant, mais c’est aussi un partenaire exigeant.

Aussi, je n’oublie pas que la Polynésie a, dans un contexte économique et social difficile - on l’oublie parfois à Paris - commencé d’engager une démarche de redressement économique, après une année pré-électorale qui, ici comme ailleurs, n’est jamais propice aux mesures délicates.
Mais, trop souvent, je veux le dire ici, on aborde les problèmes de Polynésie française sous le seul angle budgétaire, financier, pour ne pas dire comptable et presque « étroitement » comptable.
Ce prisme n’honore personne.
Il est occultant, car il empêche de prendre la mesure de l’importance de la Polynésie française pour la France. Son importance culturelle, son importance économique, son importance géostratégique, qui permet à la France d’être présente dans le grand bassin Pacifique. Et qui permet – c’est ce que la République doit vous garantir – le rayonnement de votre Pays
C’est pour cela que nous devons discuter de vos besoins, de vos demandes et de vos attentes, autour d’une table, de façon régulière et suivie, dans le même esprit qui nous a permis d’aboutir ces derniers jours sur nombre de dossiers complexes et engageants pour l’avenir.

Car, ce qui est essentiel, c’est de pouvoir créer ensemble les conditions d’un cadre de coopération et de partenariat renforcé, de long terme, permettant à l’Etat d’accompagner la collectivité comme les communes dans la pleine exploitation du cadre statutaire actuel.

Car, ce à quoi nous devons tendre ensemble, c’est une véritable stratégie de développement de long terme.

A ce titre, l’Etat est disponible, si la Polynésie le souhaite, pour l’appuyer dans l’élaboration d’un cadre de coopération rénové avec le Pays, en l’aidant techniquement à définir des politiques de long terme dans les secteurs clef du devenir polynésien : l’éducation, l’aménagement du territoire, la recherche et l’innovation, mais aussi le logement social.
En matière d’éducation, il y a – comme le disait le général de Gaulle – une « ardente obligation à avoir ».
Mais un tel tournant dans les relations Etat-Pays, seul à même d’assurer le développement durable et la prospérité du territoire, ne sera réalisable qu’à condition d’une volonté claire en ce sens de la collectivité.

Il ne s’agit pas, bien entendu, de demander au Pays de revenir sur des compétences qui sont les siennes, mais bien plutôt de lui fournir un appui technique à la définition de politiques publiques dans la durée.
A ce titre, si l’Etat continuera à vous accompagner dans les domaines qui relèvent de la compétence de la Polynésie française, il ne restera pas inactif dans les domaines qui relèvent de ses compétences.
Ainsi, la loi portant diverses dispositions relatives aux outre-mer, promulguée le 15 novembre dernier, prévoit, en son article 17, un mécanisme permettant d’aboutir à une modération des tarifs bancaires en Polynésie française. J’ai donné instruction au Haut-Commissaire de se préparer aux négociations à venir.

En effet, le Gouvernement entend privilégier, dans un premier temps, des négociations ouvertes sous l’égide du représentant de l’Etat, sur la base d’un constat et d’une analyse objectifs faits par l’IEOM, afin de parvenir à un accord de modération des tarifs bancaires.
Mais que l’on ne s’y trompe pas ! L’’Etat prendra toutes ses responsabilités en cas de défaillance de la négociation.
Beaucoup des dispositions de la loi portant régulation économique dans les outre-mer, que j’ai portée fin 2012, si ce n’est la plupart, ne sont pas applicables en Polynésie française, parce qu’elles relèvent de compétences qui sont les vôtres.
Il vous appartient, si vous le jugez utile, de transposer dans votre réglementation celles des dispositions de la loi que vous jugez adaptées à la résolution des problèmes de vie chère auxquels le Pays est confronté.

Je note avec satisfaction que la Nouvelle-Calédonie a adopté une loi du pays transposant la plupart des dispositions de la loi, qui permettent de lutter contre les monopoles, de limiter les dysfonctionnements des marchés de gros, bref, d’introduire enfin de la concurrence dans des territoires marqués par une économie de comptoir.
Eh bien, cette loi du pays, le Conseil constitutionnel l’a validée intégralement ! Et pourtant, à l’époque, que n’avais-je entendu contre mon projet : Lurel le marxiste s’abattait sur les pauvres opérateurs économiques au mépris du droit ! Les sages ont clos le débat. A vous de jouer !

Je n’ai pas l’habitude d’éluder les questions, c’est pourquoi je tiens à aborder un dernier point.
Lors de sa séance du jeudi 30 mai 2013, l’Assemblée de la Polynésie française a adopté une proposition de résolution demandant au Président de la République de bien vouloir mettre en œuvre la procédure d’autodétermination et de consulter le Peuple Polynésien en organisant le référendum prévu à l’article 53 de la Constitution.
Je suis intimement persuadé que, dans la situation économique et sociale actuelle de la Polynésie française, une telle consultation ne permettra pas de régler durablement la question de l’avenir du territoire, si tant est qu’elle se pose en ces termes.
Jusqu’à présent, l’Etat n’a pas voulu entrer dans le débat institutionnel, alors que beaucoup, ici, l’y incitaient.
Ce positionnement était pleinement justifié par la nécessaire impartialité de l’Etat lors de la campagne pour les dernières élections territoriales.
Ce positionnement doit désormais être clarifié.
Le gouvernement a pris acte de la résolution du 17 mai 2013 de l'Assemblée générale des Nations unies sur la réinscription de la Polynésie française sur la liste des territoires non autonomes de l'ONU.
Les Polynésiens se sont exprimés clairement lors des élections territoriales du 5 mai 2013.

Aussi, la France refuse-t-elle de s’inscrire dans un processus international de décolonisation, marquant à cet égard le respect qu’elle porte au choix qui a été démocratiquement exprimé par les Polynésiens.

Comme le Président de la République l’a rappelé, avant et après son élection, l’indépendance de la Polynésie française n’est pas la solution aux problèmes que rencontre ce territoire.
En tout état de cause, la problématique institutionnelle ne peut, ici comme ailleurs, en elle-même, suffire à traiter les questions politiques, économiques, sociales et sociétales auxquelles une société ultramarine est confrontée.
Ce qui importe avant toute chose pour relever les défis auxquels est confrontée la Polynésie, c’est que les forces vives de la société polynésienne œuvrent à l’élaboration d’une véritable stratégie-pays de long terme, fondée sur un consensus suffisant pour que tous les Polynésiens se l’approprient.
Le Gouvernement est, dans ce cadre, prêt à envisager toutes les évolutions souhaitables pour la Polynésie française, y compris en matière institutionnelle, quelle qu’en soit la nature, dès lors qu’elles résulteraient d’un consensus sur le plan local.

Le gouvernement sait entendre les attentes des Polynésiens. Comme cette nuit, lors de l’examen de la loi de programmation militaire, le gouvernement a déposé et défendu un amendement étendant à toute la Polynésie la possibilité d’indemnisation des victimes d’essais nucléaires. Et cet amendement a été adopté à l’unanimité.
Par cette extension, comme le disait mon collègue Jean-Yves LE DRIAN, ministre de la Défense, la France manifeste sa reconnaissance de la contribution de la Polynésie au maintien de son rôle et de sa place dans le monde.

Mesdames et messieurs les élus, je conclurai mon propos en vous renouvelant mes remerciements pour l’accueil que vous, et au-delà de vous, la Polynésie française, m’avez réservé.
Je sais la qualité des hommes et des femmes que porte cette terre, je sais leur amour pour cette terre, et c’est confiant en leur capacité à trouver, ensemble, le chemin du redressement et du développement que j’ai abordé cette première vraie rencontre avec la Polynésie française.

Je vous remercie.

Victorin Lurel


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Découvrir: La Lettre de Marlon Brando à Tarita

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Découvrir: La Lettre de Marlon Brando à Tarita
" Tu es avec moi, en mes pensées toujours, avec le petit bébé." Le merveilleux site "Deslettres" est à découvrir. On y trouve quantité de perles rares dont une des plus belles est cette lettre écrite par Marlon Brando à sa jeune épouse tahitienne, Tarita, rencontrée sur le tournage des "Révoltés du Bounty". Cette lettre, écrite en français par l’acteur et envoyée deux mois après la naissance de leur fils Teihotu, révèle sa joie à l’arrivée du bébé et sa hâte de retrouver sa femme et leur enfant.

"Ma cher [sic] petite Tarootu,

Tout d'abord, je t'embrasse bien fort et le [sic] petite chose, là que nous avons fait. Je suis tellement fier de toi. Comme j'ai regretté que je ne peux [...] pas être avec toi pour t'aider et tenir ta main à ce moment-là. Tu as fait une chose belle, la plus belle chose qu'une femme peut [sic] faire. Je suis très heureux. ça m'étonne que quand [sic] tu as accouché il a été si vite. Une demi-heure, Léo m'a dit. Est-ce qu'il me ressemble ? Qu'est ce qu'il a comme yeux, cheveux, peau ? J'espère qu'il a ton [sic] couleur parce que tu sais que j'aime pas les blanc [sic] Tahitiens. Je suis tellement anxieux pour [sic] le voir. Il faut que tu m'envoies une jolie photo de lui, comme ça [suit un portrait dessiné à la plume]. Est-ce qu'il a des yeux chinois ?

S'il vous plaît, dis-moi la note pour la maternité et toutes les dépenses, je vais t'envoyer de l'argent pour tout ça.

Je vais arriver vers le 14 de juillet. Le moment que [sic] je finis [sic] mon travail, j'arriverai. Je veux que cette lettre arrive avec l'avion, jeudi, et c'est mieux que je m'arrête maintenant pour être sûr.

Tarita, tu es vraiment la Reine maintenant. Tu es avec moi, en mes pensées toujours, avec le petit bébé. Je vais te voir bientôt maintenant.

Je t'embrasse tendrement, j'ai adoré ta lettre.

Tout mon amour, à toi et lui,

Marlon.

P.-S. Alice t'embrasse et tout le monde est heureux."

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Air Tahiti: La cérémonie de bénédiction du nouvel ATR 42-600 s'est déroulée à Raiatea, l'île sacrée

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Air Tahiti: La cérémonie de bénédiction du nouvel ATR 42-600 s'est déroulée à Raiatea, l'île sacrée
Vendredi 29 novembre 2013. Le nouvel ATR 42-600 qui est arrivé samedi dernier en provenance de Toulouse a effectué ce matin son premier vol commercial, en faisant le trajet Tahiti-Raiatea-Maupiti aller/retour. C’est en revenant de Maupiti que la nouvelle acquisition de la compagnie Air Tahiti a été bénie par diverses autorités religieuses présentes sur le tarmac de Raiatea, l’île sacrée.

Cet avion a l’avantage d’être un ATR, comme tous les autres avions de la flotte, mais il correspond également à une nouvelle génération d’appareils pouvant à terme se poser de manière autonome, sans infrastructures de navigation au sol. Les innovations majeures se trouvent en effet dans le cockpit, avec l’utilisation de la technologie Airbus adaptée à ce genre d’avion plus petit.

Les instructeurs resteront à Tahiti jusqu’au 20 décembre pour peaufiner la formation des instructeurs locaux qui formeront à leur tour l’ensemble des pilotes de la flotte, une formation qui a débuté en amont à Toulouse sur simulateur de vol.

Jérôme Bonetto, pilote et instructeur ATR :

« Cet avion assure la continuité de l’ATR 300 et 500 vers le 600, ce qui permet aux équipages de voler sur toutes les machines avec peu de différences. L’évolution de l’avion est liée aux ordinateurs qui ont été mis à bord qui permettent une gestion plus fine de tout ce qui est préparation du vol, masses et centrage, construction des vitesses, gestion du carburant. »

« Tout ce que l’on faisait avant en manuel est extrêmement affiné avec la possibilité de reconfigurer l’avion en temps réel pendant le vol en fonction des condition météo. Cela permet d’optimiser la gestion du carburant et rendre un avion plus économique. L’ATR est un avion qui a été développé pour pouvoir se poser dans des conditions difficiles, ceci sans contrainte particulière. »

Manate Vivish, directeur général adjoint d’Air Tahiti :

« Cet ATR est le premier ATR d’une série qui devrait nous amener à renouveler l’intégralité de la flotte. Nous avons longuement réfléchi à des paramètres économiques d’exploitation mais aussi de sécurité et nous en avons conclu qu’il était temps de procéder à ce renouvellement. Un contrat a été passé avec ATR pour procéder à cette opération. »

« Cet appareil est relativement différent sans pour autant que cela n’apparaisse aux passagers. Ces différences ont attrait surtout au pilotage de l’avion. On vit dans une ère où l’informatique est présente partout, ce qui va améliorer la sécurité des vols ainsi que leur gestion économique. »

« L’investissement est important : 1 milliard et 470 millions, financés grâce à un prêt bancaire Socredo avec une participation d’Air Tahiti à hauteur de 30 %. Air Tahiti est un vecteur de développement essentiel des archipels, c’est d’ailleurs une des missions essentielles de la compagnie, relier des hommes entre eux en Polynésie Française. Air Tahiti fait partie de la vie, du paysage polynésien. »

« C’est un avion qui permet des perspectives qui n’existaient pas avec le 500, grâce à ses moyens embarqués qui sont encore en cours de développement du côté d’ATR mais la base existe, et nous espérons effectivement tirer profit de toutes ces avancées de manière à favoriser davantage la desserte dans les îles peu équipées en moyens. »

Pascal Barreau chef pilote d’Air Tahiti :

« C’est un ATR comme les autres qui a reçu des améliorations au niveau de son instrumentation de bord, de l’ergonomie de ses sièges en terme de poids, des éclairages différents, des équipements pour les PNC qui ont été revus et surtout une interface pilote-avion de type Airbus beaucoup plus développée. Les moteurs ne changent pas. Il fallait faire ce pas, car c’est beaucoup plus facile à entretenir que des appareillages de bord de type analogique avec des indicateurs avec des aiguilles. »

« Pour Air Tahiti, c’est une confiance témoignée par rapport à l’ATR qui a prouvé sa robustesse, sa fiabilité et qui est adapté à la desserte des îles polynésienne avec des pistes longues, courtes, parfois sommairement aménagées. Le ‘feeling’ est très bon, il reste très agréable à piloter, on est très content.... » SB



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CAGEST : Bilan positif et perspectives pour 2014

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CAGEST :  Bilan positif et perspectives pour 2014
Créé en 2011, le Centre d’Accompagnement en Gestion a vu le nombre de ses adhérents doubler pour atteindre les 500 entreprises. Le bilan sur les années 2011 à ce jour démontre l’efficacité de cette association dont l’objectif en 2014 sera de désenclaver les actions en faveur des îles.

Au 31 octobre dernier, le bilan du CAGEST, Centre d’Accompagnement en Gestion fait état de 500 chefs d’entreprise ayant adhérés depuis 2 ans. Ce chiffre se décline comme suit : 430 pour les îles du vent, 50 pour les Raromata’i et 20 issus des autres archipels. Ces derniers viennent s’ajouter au nombre de visites annuelles : 1000 ainsi qu’aux 800 participants aux ateliers « 123…j’entreprends » co-animée avec la CCISM. D’autre part, le Centre a obtenu un taux de réussite important lors des séances de coaching, 120 personnes à ce jour. Ce dernier aspect des opérations « made in CAGEST » a permis de répondre à la grande problématique que rencontre tout porteur de projet, à savoir les objectifs. Comme l’explique le dossier de presse du centre « Cet atelier de clarification est né du constat que bon nombre de candidats à la création d’entreprise rencontraient de grandes difficultés quand il s’agissait de fixer leurs objectifs et de mettre des stratégies en place pour leur réalisation. »

Jean Paul Tuaiva, Président de l’organisme n’a pas caché sa grande satisfaction : « Actuellement, il y a à peu près entre 1400 et 1500 créations d’entreprises individuelles et TPE (Très Petites Entreprises, ayant entre 3 et 5 salariés) et là-dessus, nous avons 80 % de taux de radiation. (…) En revanche, concernant le CAGEST, sur les 500 adhérents chez nous, il n’y a eu qu’une quinzaine de radiations. Il y en a pour des raisons diverses, cependant, la majorité reste viable. Le CAGEST est en très bonne voie pour les années à venir, grâce aux actions qu’il mène du point de vue de la gestion, comptabilité, fiscalité et du tableau de route. En leur donnant un cap, les entreprises appréhendent mieux l’avenir. De plus, le centre est reconnu aux Tuamotu mais également aux Marquises. »

Le rôle de la CCISM est incontournable dans toute action menée par le CAGEST, comme nous l’explique Jean Paul Tuaiva : « On marche toujours en binôme avec la CCISM. Dans chaque déplacement, nous suivons la Chambre car nous sommes complémentaires. » Avant de créer son entreprise, le futur gérant a l’obligation de sa déclarer et donc, d’officialiser son activité par l’obtention d’une patente. Après les démarches légales et l’obtention du document autorisant le démarrage, encore faut-il que le chef d’entreprise connaisse les diverses procédures fiscales, financières et légales auxquelles il devra se plier. Le CAGEST intervient alors dans cet optique.

Le bureau de l’association se compose de 5 membres de la CCISM, un autre issu de l’OECPF (Organisation des Experts Comptables de la Polynésie Française) ainsi que du directeur de l’ADIE (l’Association au Droit à l’Initiative Economique).

Pour 2014, le comité de direction entend mettre les moyens pour la mise en place de 4 projets phares : la décentralisation du CAGEST à travers toute la Polynésie. Cela se fera par l’extension du réseau d’antennes relais dans tous les archipels, mais aussi par l’utilisation des nouvelles technologies de l’internet (notamment avec le logiciel Skype).

Le second objectif consistera à simplifier la gestion des TPE et augmenter leur visibilité afin de mieux vendre, suivi de l’optimisation de la qualité de l’accompagnement des adhérents puis enfin du renforcement des actions du CAGEST dans l’action de la CCISM et de l’ensemble des services publics du pays s’adressant aux entreprises.

TP



CAGEST :  Bilan positif et perspectives pour 2014
Te pū CAGEST : ‘ua manuia te mau ravera’a ‘e te mau ‘ōpuara’a nō te matahiti 2014

Ha’amau hia i te matahiti 2011 ra, ‘ua tāta’ipiti hia te nūmera o te mau fatu taiete tei tāpa’o iā rātou i roto i te tā’atira’a CAGEST, hau i te 500. Nō te parau o te mau tātarara’a nūmera mai i te matahiti 2011 ra, ‘ua manuia ihoa te mau ravera’a tae noatu i te mau ‘ōpuara’a e fēruri hia ra nō te mau motu, i teie matahiti i muri mai.


‘Ua fā’oti hia i te mau hi’ora’a i teie 31 nō ‘ātopa i ma’iri, ‘ua tai’o hia 500 mau fatu taiete o tei fa’aō mai iā rātou i roto i te tā’atira’a CAGEST, a piti atu ra matahiti i teienei. Teie te tātarara’a : 430 nō te tuha’a motu i ni’a mata’i nei, 50 nō Raromata’i ‘e 20 nō vētahi ā mau ta’amotu. Hau roa atu, tāpa’o ato’a hia mai hō’ē tauatini ta’ata tei haere mai e fārerei i teie tā’atira’a, 800 mau ta’ata o tei ō ato’a atu i roto i tetahi mau tau ha’api’ipi’ira’a pi’i hia « 123…j’entreprends. » tei rave ‘āmui hia e te piha Tāpiho’o ‘e Tāpiha’ara’a, te CCISM. Ta’a noatu i te reira, ‘ua manuia ato’a mai te mau tau fa’a’ohipara’a pi’i hia « coaching », 120 rātou tei ‘āmui mai i roto i teie ‘ohipa. Na te reira ato’a fa’anahora’a o tei pāhono atu i te mau uira’a pāpū ‘ore e vai nei i roto i te fērurira’a o te mau fatu taiete, te parai ia nō te mau fā. Mai o tei piahia i roto i tetahi pu’e parau fa’a’itera’a « ‘ua rave hia teie fa’anahora’a i muri noa mai i tetahi hi’ora’a o tei fa’a’ite i te mea ē rave rahi mau fatu taiete o tē fifi noa nei ‘ia tae ai i te taime e ti’a ‘ia ha’apāpū i te mau fā nō te fa’ati’a i tā rātou taiete. »

‘Aita o Jean Paul Tuaiva tāne, ‘oia ho’i te peretiteni o te pū fa’atere o te CAGEST, i huna noa a’e i tō na ‘oa’oa rahi : « I teie mau ārea taime, tē vai nei 1400 tae atu 1500 mau taiete o tē ha’amau hia nei, teie ia mau taiete na’ina’i aore ra mau taiete huru rahi ri’i (3 tae atu 5 rave ‘ohipa), i ni’a i teie nūmera, piri atu i te 80 % o tei fa’a’ore roa. (…) Teie ra, nō te pū a te CAGEST, i ni’a i na fatu taiete e 500 o tei fa’aō iā rātou i roto iā mātou nei, hō’ē ‘ahuru ma pae noa taiete o tei fa’a’ea nō tetahi ā mau tumu rau, tera ra nō te toe’a, ‘aita ia e fifi. Mea pāpū mau ā te fa’aterera’a a te pū CAGEST nō te mau matahiti i muri nei, ‘aua’e tā na mau ravera’a ‘āpe’era’a i te pae’au ānei o te ha’apa’ora’a i te tāpura faufa’a, i te tai’ora’a nūmera ‘e te mau ‘aufaura’a tute huru rau. Ma te hōro’a atu i tetahi ‘āvei’a, e huru pāpū ri’i mai te hi’ora’a nō ‘ananāhi. Hau roa atu ā, te tu’i nei ra te ro’o o teie pū na roto i te mau ta’amotu Tūamotu ‘e Enana mā. »

‘Inaha, e ohipa pāpū ato’a o tā te Piha Tāpiho’ora’a ‘e Tāpiha’ara’a e rave ‘āmui nei ‘e te CAGEST, mai o tei fa’a’ite hia mai e Jean Paul Tuaiva tāne : « Hō’ē ā o tō mātou haerera’a, mātou iho nei ‘e te CCISM. I roto i te tā’ato’ara’a o tā rātou mau terera’a, tē ‘āpe’e nei mātou i tō na mau ti’a. » ‘Oia mau, hou i te ha’amaura’a roatu i tā na taiete, mea tītau hia i te fate taiete ‘ia haere nāmua roa i te piha Tāpiho’o ‘e Tāpiha’ara’a nō te fa’a’ite iā na, ‘ia noa’a mai i tā na parau fa’ati’a ravera’a i tā na ‘ohipa i ‘ōpua hia e ana. I muri mai i te reira tuha’a, nā te pū CAGEST ia e mono mai nō te ‘āpe’e i teie fatu taiete. ‘Ia ‘ite ‘oia ihea ‘ō na e haere ai.

To’o pae rātou mau mero nō te piha Tāpiho’o ‘e tāpiha’ara’a, hō’ē noa te OECPF ( te tā’atira’a o te mau ‘aivāna’a e hi’o nei i te mau faufa’a nō te fenua nei.) na reira ato’a te ti’a fa’atere o te tā’atira’a tārahu iti pi’i noa hia « ADIE ».

Nō teie matahiti i muri mai, tē ‘ōpua nei teie mau ti’a fa’atere nei i te pū CAGEST i te ha’apūai roa atu i ni’a i na fa’anahora’a to’o maha : te ha’apararera’a i te mau ravera’a i roto i te mau motu ātea ( nō teie ‘ōpuara’a, e fa’a’ohipa hia i te rēni na te reva ‘e te mau rāve’a roro uira ato’a, mai iā Skype ānei.)
Te piti o te fa’anahora’a, te fa’a’ōhiera’a i te mau ravera’a nō te fa’atere i tetahi taiete, o tem au TPE ihoa ra, ‘ia noa’a hia iā rātou e ho’o i tā rātou mau tao’a ‘e te vai atu ra. Te toru, ‘ia ha’amaita’i roa atu i te huru ‘āpe’era’a i teie mau taiete. ‘E te hōpe’a, e ha’amaita’i ato’a hia i te mau ravera’a ‘āmui i rotopū i te pū a te CAGEST ‘e te Piha Tāpiho’o ‘e Tāpiha’ara’a nō te fenua nei.

TP

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Hura tapairu : programme du 30 novembre (à guichet fermé)

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Hura tapairu : programme du 30 novembre (à guichet fermé)
Te Fare Tauhiti Nui - Maison de la Culture vous rappelle qu’elle organise la 9ème édition du Hura Tapairu, concours de danse traditionnelle, du 28 novembre au 07 décembre 2013.
25 formations sont en compétition pour remporter un cahier des prix de 2 millions cinq cents mille francs. Le jury est composé cette année de Fabien Dinard, président du jury, Vanina Ehu, Moanaura Teheiura, Matani Kainuku, Heifara Morienne, et Goenda Reea.

Au programme ce samedi 30 novembre :
19h00 : AS Tevairoa (mehura, ori tahito vahine & tane)
19h25 : Ori i Tahiti (mehura)
19h50 : Hura mana (mehura)
20h15 : O ’Rainearii (hura tapairu, ori tahito vahine & tane)
21h00 : Hinemanea 2 (mehura, ori tahito vahine & tane)
21h25 : Hitireva Pakana (mehura)

Les soirées du samedi 30 novembre et du 05 décembre sont à guichet fermé, la finale aura lieu le 07 décembre 2013 à 18h00 dans le Grand Théâtre de la Maison de la Culture.

Par ailleurs la Maison de la Culture accueille dans ses jardins une exposition culturelle et artisanale dès 14h00 dans les jardins puis dès 17h00 dans le hall du Grand Théâtre du 28 au 30 novembre et du 05 au 07 décembre. Plusieurs stands proposent des créations variées tournant autour du thème de la danse et de la fête : couronnes de fleurs, monoi traditionnel, bijouterie en coquillage et en graines, tressages divers, pareu…

Dans les jardins, le public pourra également découvrir des fabricants d’instruments traditionnels à l’oeuvre (percussions, ukulele) ainsi que des tatoueurs.

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Elections de la CCISM le Jeudi 5 Décembre 2013

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Elections de la CCISM le Jeudi 5 Décembre 2013
Dans le cadre des prochaines élections de la CCISM de Polynésie française, toutes les entreprises inscrites au Registre du Commerce et des Sociétés seront appelées aux urnes le 05 DECEMBRE 2013 pour procéder au renouvellement des membres de la CCISM pour une durée de 4 ans.

Ces élections concernent l’ensemble des ressortissants de la CCISM : commerçants, industriels, prestataires de services et artisans (15 573 entreprises) réparties dans les 5 archipels de Polynésie française.

Seuls les électeurs inscrits avant le 31 octobre 2012 pourront voter.

Les personnes physiques et morales employant plus de 5 salariés, disposent de voix supplémentaires selon l'importance des effectifs qu'ils emploient (art 41 de l'arrêté 1257/CM du 4 septembre 2000 modifié).

VOTE PAR PROCURATION

Il est rappelé que l’électeur peut voter par l’intermédiaire d’un autre électeur inscrit dans le même collège et sur la liste électorale du même bureau de vote à condition qu’il soit absent ou empêché (attestation sur l’honneur à remplir à la mairie).

Ø La procuration doit porter mention de l’identité et du collège du mandant et du mandataire.

Ø La procuration doit être signée par le mandant. Le mandant doit se présenter auprès des autorités compétentes.

Ø Une copie d’une pièce d’identité relative au mandant doit être jointe à la procuration. Chaque électeur ne peut disposer que de deux procurations.

Ø Les procurations sont établies par acte dressé devant le maire ou un de ses adjoints ou devant tout autre officier de police judiciaire.

Télécharger les explications


VOTE DES REPRESENTANTS DE PERSONNES MORALES

Pour les représentants des personnes morales, à défaut d’être mentionnés expressément sur la liste électorale, ils doivent fournir un extrait Kbis datant de moins de trois mois justifiant de leur qualité au sein de l’entreprise ou à défaut un mandat de l’organe délibérant.


Vous trouverez ci-après, les liens relatifs aux élections générales de la CCISM du jeudi 5 décembre 2013

http://www.ccism.pf/index.php?option=com_content&view=article&id=1263:2013-09-03-18-37-42&catid=12&Itemid=10

LISTES ARRETEES DEFINITIVEMENT PAR LA COMMISSION ELECTORALE DU 23 AVRIL 2013 :

http://www.ccism.pf/index.php?option=com_content&view=article&id=1196:elections-consulaires-2013-avis-a-tous-nos-ressortissants-listes-mises-a-jour&catid=12&Itemid=10

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Du 4 décembre 2013 au 24 mai 2014 au musée de Tahiti et des Îles : la peinture au fenua depuis Gauguin

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Dans quelques semaines, les galeries du Fare Manaha seront consacrées à la peinture des années 1903 à 1960. Des œuvres d’une quarantaine d’artistes différents y seront exposés. L’occasion de montrer des œuvres inconnues jusqu’ici, dont une grande partie provient de collectionneurs privés ou des collections même du musée de Tahiti et des Îles.
Du 4 décembre 2013 au 24 mai 2014 au musée de Tahiti et des Îles : la peinture au fenua depuis Gauguin
Le dossier de presse rédigé par le service de communication du Fare Manaha indique que « Près de quatre-vingts œuvres seront exposées. Elles proviennent pour la grande majorité des collections publiques (musée de Tahiti et des Îles, Musée Gauguin, Résidence du Haut- Commissaire en Polynésie française). A cette première sélection viennent s’ajouter des tableaux prêtés par des collectionneurs privés polynésiens. Différents thèmes sont développés et permettront d’en apprendre davantage sur certaines des oeuvres et sur certains des artistes exposés (Adriaan Herman Gouwe, Henri Matisse, peinture et cinéma , le primitivisme dans la peinture du début du XXe siècle , etc.) »

En réalité, les « caves » du musée de Tahiti et ses Îles contiennent 200 œuvres. Celles-ci ont été regroupées au sein d’une collection intitulée « Beaux-Arts » et représentent tout une époque de l’art pictural polynésien. L’exposition « Après Gauguin » permettra non seulement de faire bénéficier les visiteurs de la collection méconnue du Musée de Tahiti et des Îles – Te fare Manaha, des collections des établissements publics partenaires, des collectionneurs privés, mais aussi de témoigner de la diversité de représentations que la Polynésie française a suscitée auprès des artistes internationaux, stimulant également la naissance d’une activité artistique proprement polynésienne.

Le commissariat de l’exposition, réalisé conjointement par Monsieur Riccardo Pineri, spécialiste en histoire de l’art, esthétique et philosophie, et Madame Théano Jaillet directrice du musée de Tahiti et des Îles – Te fare Manaha a voulu privilégier la richesse de tons et couleurs, mais également des thèmes décrits avec justesse et parfois même avec une arrière-pensée de la Nouvelle Cythère : « Nous avons voulu témoigner, par ce choix d’oeuvres, d’une image riche et complexe que la Polynésie a suscitée chez les artistes, persuadés que l’oeuvre d’art n’est pas uniquement un « document d’époque », fût-il de la « belle époque », mais une ouverture au sens inépuisable du monde. »

Cette exposition durera un peu plus de 5 mois et débutera le mercredi 4 décembre prochaîn jusqu’au samedi 24 mai 2014, à l’exception des 25 décembre et 1er janvier. Les portes seront ouvertes au public du mardi à samedi de 9h à 17h en continu. Un tarif accessible à toutes les bourses sera appliqué : 600 FCP et gratuit pour les groupes scolaires ainsi que pour les étudiants ayant moins de 18 ans.

TP

Du 4 décembre 2013 au 24 mai 2014 au musée de Tahiti et des Îles : la peinture au fenua depuis Gauguin
Mai i te 4 nō tītema 2013 tae atu i te 24 nō mē 2014 i te Fare Manaha : Te mau hōho’a i pēni hia mai i 1903 tae atu i te mau matahiti 60

I roto noa i te mau hepetoma e haere hia nei e tātou, e fa’ahanahana hia i te mau hōho’a pēni hia i rotopū i te mau matahiti 1903 – 1960. E hiti mai te mau i’oa o 40 mau rahu’a pēni. Rāve’a ato’a teie nō te fa’a’ite i tetahi mau hōho’a i pēni hia o tei ‘ore i fa’a’ite hia atu ra, nō te mea nō roto mai rātou i tetahi mau pūpū ta’ata ha’apu’e faufa’a tahito, na reira ato’a nō roto mai i te Fare Manaha nō Tahiti ‘e te mau motu.


Te nā’o ra tetahi parau pīahia a te Fare Manaha « piri atu i te 80 mau hōho’a o te fa’aineine hia nō teie fa’a’ite’itera’a. Mai o tei pāpa’i hia i ni’a mai, nō roto mai tō mau hōho’a nei i tetahi ā mau fēti’i rau aore ra e pū huru rau (Te Fare Manaha ānei, te Fare Manaha nō Gauguin, tae noa atu te Fare Nohora’a a te tōmitera teitei )". Tāpiri ato’a mai tā tetahi ato’a mau ta’ata nō te fenua nei.

E fa’ahiti na tō mau hōho’a ra i te mau tumu parau huru rau, o te fa’a’ite ato’a mai i tetahi mau huru hi’ora’a o te mau rahu’a nā rātou i pēni i terā aore ra terā atu hōho’a nehenehe mau. E ta’a atu ra iā tātou o vai mau ā rātou (tē hiti nei te i’oa o Adriaan Herman Gouwe, Henri Matisse, tetahi mau hōho’a i ni’a i te mau hōho’a i ha’uti hia, te huru mātāmua ra o te ‘ohipa pēnira’a i te ‘ōmuara’a o te rauhiti 20, e rau noa atu ā.)

I roto i te parau mau, i roto i te piha vaira’a tauiha’a tahito a te Fare Manaha, tē vai ra e 200 mau hōho’a pēni hia. ‘Ua tu’u hia ra teie na mau hōho’a i roto i tetahi pū’oira’a hōho’a tahito pi’i hia « Beaux-Arts » nā te reira e fa’a’ite mai i te huru o te orara’a i terā ra tau, na roto ia i te ‘ohipa pēnira’a. E riro teie fa’a’ite’itera’a ‘ei rāve’a nō te heheu hau roa atu i teie mau hōho’a i vai huna noa hia a tau matahiti i teienei. E ‘ite hia atu ‘eāha te mana’o o teie mau rahu’a nā te ara mai, i ni’a iā tātou mā’ohi nō te tau i māhemo a’e nei.

E piti na ‘aivāna’a, Riccardo Pineri , ‘aivāna’a rahi i te pae’au o te ‘ā’amu ‘e te ravera’a tumu, te nehenehe ‘e te firotofo, tae noa atu iā Théano Jaillet, ti’a fa’atere o te Fare Manaha nō Tahiti ‘e tō na mau motu, o tei hina’aro ‘ia mahuta mai te raura’a o te mau ‘ū, na reira ato’a i te mau tumu parau o tei fa’ahiti tano roa hia, i tetahi ā mau taime, tē fa’aau hia nei teie tau i terā ra mau tau i ma’iri. « Ma te raura’a o te mau hōho’a i pēni hia, ‘ua hina’aro mātou e fa’a’ite i tō rātou ‘auhunera’a ‘e te huru pa’ari ato’a ‘ia fa’ata’a ana’e hia, e mau huru teie o tei ro’o hia mai e te fērurira’a o teie mau rahu’a i te tau rātou i pēni ai. ‘Eiāha ho’i te reira e riro ‘ei faufa’a tahito noa, noa atu ā ‘ua pēni hia i te rahira’a i te tau ‘oa’oa, teie ra ‘ua mātara rātou i te ao nei. »

E pae ‘āva’e i te maoro o teie fa’a’ite’itera’a. E ha’amata mai i te mahana toru 4 nō tītema haere atu i te mahana mā’a 24 nō mē o te matahiti i muri nei, ‘e motu ra teie i na mahana e piti, te 25 nō Tītema ‘e i te mahana mātāmua nō Tēnuare 2014. I vai mātara noa te mau ‘ūputa mai i te mahana piti tae atu i te mahana mā’a, mai i te hora īva haere roa atu i te hora pae i te tapera’a mahana. Hō’ē noa a’e tārifa : 120 tarā (600 farāne), ‘āre’a nō te mau pūpū tamari’i e o te mau fare ha’api’ira’a ‘ te mau pīahi tei raro mai i tō rātou fāito matahiti i te 18, e tāmoni ‘ore hia.
TP

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Balance des paiements 2012 de la Polynésie française: Repli des transactions courantes

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Balance des paiements 2012 de la Polynésie française: Repli des transactions courantes
En 2012, le compte de transactions courantes de la Polynésie française présente un excédent de 23,7 milliards de F CFP, en repli de 15,5 % par rapport à l’année précédente, en raison d’un déficit accru de la balance des biens (+4,6 %) et de la baisse de l’excédent des transferts courants (-4,7 %). Seule la balance des services progresse sur l’année (+10,3 %).
Le déficit des biens se creuse de 6,4 milliards de F CFP en 2012 à 146 milliards, sous l’effet d’une nette progression des importations (+4,8 milliards de F CFP), conjuguée à un retrait des exportations (-1,5 milliard de F CFP).

Progression des échanges de services
L’excédent des échanges de services progresse en revanche de 5,3 milliards de F CFP pour s’établir à 57,2 milliards. Les bons résultats des transports et des services aux entreprises compensent la baisse des dépenses de fonctionnement et d’investissement des forces armées (enregistrées en exportations de services des administrations publiques).
Les recettes touristiques s’inscrivent en hausse à 26 milliards de F CFP (+3 % en 2012), portées par une fréquentation accrue et les bonnes performances de l’hôtellerie internationale. Le tourisme reste la première ressource à l’exportation de la Polynésie française : il génère 35 % des recettes de biens et services du territoire en 2012.

Hausse des transferts des administrations publiques
L’excédent des transferts courants se réduit de 4,7 % en 2012, à 53,8 milliards de F CFP, en raison d’une baisse des transferts du secteur privé. Les transferts des administrations publiques s’inscrivent en revanche en hausse de 9,6 % en 2012, en lien avec le versement par l’État d’une dotation exceptionnelle d’ajustement de 6 milliards de F CFP destinée à soutenir le plan d’assainissement des finances publiques de la Polynésie française.

Les versements publics nets de l’État (solde des services des administrations publiques, des rémunérations des salariés du secteur public et des transferts courants du secteur des administrations publiques) demeurent stables en 2012, à 136 milliards de F CFP. Ils représentent 23 % du dernier PIB connu (2008).

Des entées nettes pour les investissements directs
Les investissements directs (IDE) se soldent par des entrées nettes de 10 milliards en 2012 contre 9,5 milliards de F CFP en 2011, en raison d’un accroissement des investissements directs étrangers en Polynésie française supérieur à celui des investissements directs des résidents à l’extérieur.

Des investissements de portefeuille en forte baisse
Les investissements de portefeuille présentent des entrées nettes de 2 milliards de F CFP, après 22,3 milliards en 2011. Cette forte baisse (-20,3 milliards de F CFP) s’explique par le caractère ponctuel d’un important rapatriement de fonds dans le Pays qui avait été enregistré en 2011, à la suite d’une cession de titres étrangers par la Caisse de prévoyance sociale (CPS).


Rappel : La balance des paiements est un document statistique qui rassemble et ordonne l’ensemble des transactions économiques et financières d’une économie – un territoire, un pays ou une zone économique – avec le reste du monde, au cours d’une période donnée. Elle permet de mesurer les transactions entre résidents et non-résidents et ainsi évaluer l’insertion de la collectivité dans son environnement extérieur.

Lire le rapport complet

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Balance des paiements 2012 de la Polynésie française: Repli des transactions courantes

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Inauguration du nouveau bâtiment du Haut-Commissariat de la République en Polynésie française

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Inauguration du nouveau bâtiment du Haut-Commissariat de la République en Polynésie française
M. Victorin LUREL, Ministre des Outre-mer, a procédé à l’inauguration des nouveaux locaux des services du Haut-Commissariat, en présence des autorités du Pays, des Chefs de service de l’Etat ainsi que de l’ensemble du personnel du Haut-Commissariat.

En 2007, une opération immobilière d’envergure a été décidée pour regrouper dans un seul bâtiment les services du Haut-Commissariat dispersés sur six sites. La construction de ce nouvel édifice a été achevée en juillet 2012, pour un montant d’1,2 milliard de F Cfp.

En août 2012, les agents du Haut-Commissariat ont pris possession des lieux avec notamment l’installation des matériels pour l’enregistrement des titres d’identité.
Dès septembre 2012, le bâtiment a été ouvert aux usagers des services publics.
Aujourd’hui, dans une volonté d’améliorer le service au public, le hall d’entrée du Haut-
Commissariat a été réaménagé avec la mise en place d’un pré-accueil aux titres d’identité pour accompagner et mieux répondre aux demandes du public.

Doté d’une architecture moderne, le bâtiment s’élève sur 3 étages pour une surface de 3200 m² qui permet d’accueillir dans de meilleures conditions les visiteurs et plus d’une centaine d’agents qui y travaillent quotidiennement.

Le nouveau bâtiment s’inscrit dans une démarche respectueuse de l’environnement avec notamment la protection de chaque façade contre l’ensoleillement, l’utilisation systématique d’appareils d’éclairage économes, le recours à la ventilation naturelle pour les espaces communs, la récupération de l’eau de pluie pour l’arrosage des espaces verts. Des panneaux solaires installés en toiture fournissent une partie significative des besoins en électricité (environ 18 % de la consommation).

Il respecte également la réglementation nationale en matière d’accessibilité aux personnes à mobilité réduite.
Les anciens locaux du Haut-commissariat mitoyens du nouveau bâtiment feront l’objet d’une
réhabilitation dès le premier trimestre 2014 et seront ensuite affectés d’ici 2015 aux subdivisions administratives et à l’Agence nationale des Fréquences, antenne de Polynésie (ANFR), à la Délégation Régionale à la recherche et à la technologie (DRRT), et à la représentation du conseil supérieur de l’audiovisuel en Polynésie française.
Un autre bâtiment, situé Rue Dumont D’Urville, après réhabilitation, accueillera la Direction de l’ingénierie publique et des affaires communales (DIPAC) du Haut-Commissariat.
A termes, le parc immobilier des services administratifs du Haut-Commissariat, sur Papeete, sera regroupé sur la même parcelle de l’Etat, tout au long de l’avenue Pouvanaa a Oopa.

Les travaux de réhabilitation des anciens bâtiments, démarrés en fin 2012, se montent à plus 143 millions de F Cfp. L’achèvement du chantier est prévu en 2015. Par la suite, la libération des locaux des subdivisions administratives, situées rue des poilus tahitiens, permettra de d’engager des travaux de restructuration du commissariat de police.

Réorganisation des services du Haut-Commissariat, pour s’adapter aux évolutions des collectivités locales

Une réflexion sur la réorganisation des services du Haut-Commissariat est menée parallèlement aux chantiers de réhabilitation des bâtiments.

Depuis début 2013, les agents du Haut-Commissariat sont associés à une réflexion conduite, à la demande du Haut-Commissaire, par le Secrétaire général du Haut-Commissariat, pour moderniser l'organisation des services.

Cette évolution s'avère nécessaire compte tenu des enjeux liés, d'une part, à la mise en oeuvre des dynamiques nationales, en matière de modernisation et de réorganisation des missions, et d'autre part, à l'exercice des compétences du Haut-Commissariat dans le cadre institutionnel de la Polynésie française. Il s’agit notamment d’adapter l’organisation des services de l’Etat aux évolutions institutionnelles économiques et sociales de la Polynésie française afin de mieux répondre aux attentes des partenaires que sont le Pays et les communes, mais aussi des usagers des services publics de l’Etat.

Pour mener à bien cette réflexion, le Secrétaire général, M. Gilles CANTAL, a lancé une large consultation du personnel. Des groupes de travail, composés de cadres et d'agents, ont été constitués sur différentes thématiques. Cette démarche participative a pour vocation, dans un premier temps, de relever les dysfonctionnements qui peuvent exister au sein de l'administration, puis de recueillir des idées nouvelles et des propositions d'amélioration pour répondre plus efficacement aux missions de service public.

Le 15 mai 2013, plus de 150 agents du Haut-Commissariat ont assisté au séminaire de restitution des travaux des groupes de travail. Les grands axes de la réorganisation des services du Haut-Commissariat ont été présentés et discutés.

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