Quantcast
Channel: TAHITI INFOS, les informations de Tahiti
Viewing all 46290 articles
Browse latest View live

Mahana Pae autour du thème Te mono'i ce vendredi 29 novembre

$
0
0
Mahana Pae autour du thème Te mono'i ce vendredi 29 novembre
Le GIE Tahiti Tourisme, en partenariat avec la Ville de Papeete et les services du pays (culture et patrimoine, moyens généraux, etc.) vous invite à célébrer le Mahana Pae ce vendredi 29 novembre 2013 de 9h à 22h, autour du thème Te mono'i.

Diverses animations seront proposées à Papeete autour du thème:
• En journée, plusieurs animations dans la ville de Papeete avec les commerçants et une animation musicale avec un orchestre itinérant de 'ukulele;
• Dans la matinée, à l'assemblée de la Polynésie française, massages traditionnels autour du monoï au Bassin de la Reine;
• Dans l'après-midi, au GIE Tahiti Tourisme dans une ambiance musicale de 'ukulele, démonstrations, expositions et massages traditionnels autour du monoï;
• En soirée, place Vaiete, expositions artisanales, projections visuelles et spectacle de danse du groupe traditionnel O Tahiti E.

Mahana Pae autour du thème Te mono'i ce vendredi 29 novembre

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Hitia'a : Il double malgré la ligne continue et fonce sur la voiture qui arrive en face

$
0
0
Hitia'a : Il double malgré la ligne continue et fonce sur la voiture qui arrive en face
HITIA'A , le 27 novembre 2013: Un spectaculaire accident s'est produit mardi en début d'après midi à Hita'a au PK 30.700 côte Est dans le district de Mahaena ou deux véhicules se sont télescopés de plein fouet.
Il était 14h40, sur la RT 2 lorsque le conducteur d'un véhicule qui circulait à vive allure en direction de Taravao tente d'effectuer un dépassement en franchissant la ligne longitudinale continue.

En raison de la grande vitesse, il perd le contrôle de son véhicule et ne peut se rabattre sur son axe de circulation. Il percute de toute volée une voiture arrivant en sens inverse.

Les pompiers se rendent sur place et prodiguent les premiers secours.

Le conducteur responsable de l'accident, dont le pronostic vital n'est pas engagé est transporté sur le Centre Hospitalier du Taaone. Compte-tenu de la violence du choc, on peut considérer qu'il a eu beaucoup de chance. Le second conducteur est évacué pour contrôle.

Le dossier est suivi par la Brigade de Tiarei

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le Pacte de croissance "ne sera pas discuté cette fois-ci", confirme Flosse

$
0
0
Le Pacte de croissance
PAPEETE, mercredi 27 novembre 2013 – Pacte de croissance, avance de trésorerie, révision du statut d’autonomie, réaménagement des partenariats financiers Etat-Pays, Gaston Flosse s’est exprimé en fin de matinée sur la teneur de son entretien avec le ministre des Outremer.

Que ressort votre entretien avec le ministre des Outremer ?

Gaston Flosse : J’ai renouvelé au ministre la volonté de notre gouvernement d’entretenir avec l’Etat un dialogue sincère et franc, comme c’est le cas depuis notre installation, le 17 mai (…) et jusqu’à aujourd’hui. A midi, nous allons signer deux conventions. L’une pour le réaménagement du Contrat de projets : nous avons demandé qu’une part plus importante soit consacrée aux logements sociaux ; c’est la priorité du gouvernement et de la population. Et pour qu’il y ait, dans le cadre du 3e instrument financier, une part plus importante de l’Etat et plus rapide : le problème aujourd’hui, dans le financement du Contrat de projets et pour le 3e instrument financier, c’est que le Pays avance pratiquement toute la dépense pour la réalisation d’un projet et ce n’est que lorsque nous avons payé toutes les factures que l’Etat nous rembourse. Comment voulez-vous que nous payions les factures ? Il n’y a pas un sou en caisse !
Donc l’Etat est d’accord pour apporter dès le départ 30% de la dépense, pour atteindre 60% en cours de réalisation du chantier. Ce sera donc beaucoup plus facile pour les finances du Pays.
La première convention concerne l’aménagement et la prolongation du Contrat de projets sur 2013-2014. L’autre concerne les aménagements du 3e instrument financier.
Et nous continuons à discuter sur certaines des conditions de la convention qui accompagne l’avance de trésorerie qui nous est accordée par l’Etat.


Ne vous êtes-vous pas encore mis d’accord sur ces conditions ?

Gaston Flosse : Il y a encore quelques points sur lesquels nous ne sommes pas tout à fait d’accord. Et je pense que d’ici vendredi nous arriverons à nous mettre d’accord.

Qu’est-ce qui bloque encore ?

Gaston Flosse : Des petits points …

Qu’en est-il du Pacte de croissance ?

Gaston Flosse : Le Pacte de croissance ne sera pas discuté cette fois-ci. (Victorin Lurel) propose qu’une autre réunion se tienne à Paris. Il attend, comme je le disais tantôt, que l’Assemblée ait voté le budget pour avoir vraiment la mesure exacte de l’effort de la Polynésie, avant de rouvrir ce dossier du Pacte de croissance.

C’est une déception que cet engagement bilatéral ne soit pas signé lors de cette visite officielle ?

Gaston Flosse : Non, non, non, non, pas du tout parce que dans ce Pacte de croissance figure des engagements que nous honorons, mais également des engagements de l’Etat. Et c’est peut-être ce qui fait que l’Etat retarde un peu.

Avez-vous parlé du projet d’aménagement de l’aéroport de Tahiti ?

Gaston Flosse : Oui, nous en avons parlé. Il a déclaré qu’il n’y était pas opposé et a reconnu que c’était un engagement du Président de la République. Enfin, il nous demande de participer à cette société qui gère l’aéroport. Notre position est simple : elle consiste à dire que tant que nous sommes étrangers dans cet aéroport, je ne vois pas ce que viendrions faire là-dedans. Alors bon, ce sont des détails. Nous arriverons à les régler très certainement.

Que pensez-vous des banderoles qui ont accueilli le ministre ce matin ?

Gaston Flosse : Je ne les ai pas vues. Peut-être mes lunettes … Non, je ne sais pas, c’est peu, c’est enfantin, c’est complètement ridicule : Monsieur Lurel vient avec beaucoup de bonne volonté. Il faut rendre hommage au travail qu’il fait et qui n’est pas facile dans la situation financière de l’Etat. (…) En tout les cas du côté du ministère comme du nôtre, il y a vraiment de la bonne volonté pour réussir (…).

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Journée de l'amitié à Moorea

$
0
0
Journée de l'amitié à Moorea
Dans le cadre de la journée mondiale des droits de l’enfant, l’association Team Vaianae a organisé la journée de l’amitié, dimanche 24 novembre 2013, sur le site de Hiro Marchal, à Moorea. Une manifestation, chargée d’événements, qui a réuni plusieurs partenaires puisque les motards du club Tahiti Harley Riders ont fait le déplacement, afin de promener les enfants de l’île, à l’arrière de leurs engins.

« C’est la deuxième fois qu’ils viennent cette année. Ils étaient là en juin dernier. On a dépassé la barre des cent vingt enfants, soit treize tours de onze enfants. Petits et grands ont pu faire des ballades à moto. C’est l’occasion pour eux de rouler sur un engin mythique, mais aussi, de s’initier aux valeurs des Harley Davidson, à savoir, le respect des autres sur la route. Comme disent les riders, on peut très bien conduire une belle moto sans pour autant faire les fous », a expliqué Hiro Marchal, président d’honneur de l’association Team Vaianae.

Puis, les comédiens Hiro’s de la chaîne télévisée TNTV ont proposé trois de leurs spectacles, sous le regard admiratif des fans de l’île sœur. Le maro rouge noué autour de la taille, le collier marquisien autour du cou, c’est avec leur humour empreint de mythologie polynésienne qu’ils ont présenté notamment un show sur les Harley Davidson. « Qu’est-ce qu’ils sont beaux ! », s’est réjoui une jeune fille.

La dimension pédagogique n’a pas été écartée. La bibliothèque de Pao Pao a participé à cette journée à travers une activité lecture. « ça fait plaisir de voir des petits feuilleter des livres. C’est ce qui manque chez nos enfants polynésiens, le goût de la lecture », a déclaré un parent.

Enfin, le temps fort de la manifestation a été la réalisation d’un clip vidéo avec tous les partenaires, ainsi que la Team Tamurebodyfitness, pour inviter les participants à danser pour leur santé. Les plus motivés ont appris la chorégraphie sur le tas, puis l’ont reproduite sous les caméras. Le plus inattendu a été la prestation des bikers, soit une manière de rompre les clichés. « On n’a pas l’habitude de voir les Harley Davidson danser. Et là, ils n’ont pas vraiment eu le choix, on les a mis au pied du mur. Malgré leur réticence au départ, ils ont avoué leur fierté après avoir vu le produit fini », a déclaré la réalisatrice.

L’association Team Vaianae, le club Tahiti Harley Riders, les Hiro’s, Manua Toboggans, la bibliothèque de Pao Pao ainsi que le staff de Tamurebodyfitnes, autant de partenaires qui ont fait de cette journée une réussite, « tout le monde a fait valoir ses talents. Y’a pas de doute, y’avait un mana avec nous ! » a conclu Tepa Teuru, alias Oro de Hiro’s.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

"Apprendre à réussir": les journées portes ouvertes de la CCISM formation

$
0
0
L'école de la CCISM ouvrait ses portes au public ce mercredi 27 novembre de 12h30 à 17h dans les locaux de la CCISM Formation à Papeete.
Du CAP par apprentissage à l’Ecole de commerce de Tahiti ( ECT) en passant par les BTS , les visiteurs pouvaient découvrir la diversité des formations de l’Ecole de la CCISM.
Etudiants et responsables pédagogiques les ont accueillis pour répondre à toutesleurs questions et les guider vers la formation qui leur correspondait le mieux.

Pour en savoir plus sur les formations de la CCISM


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Logement social: Les partenaires "Etat-Pays-OPH" financent l'opération Nina Peata

$
0
0
Logement social: Les partenaires
Dans le cadre du Contrat de Projet 2008-2013, notamment celui du volet « logement social », les partenaires « ETAT-PAYS-OPH » ont choisi de conjuguer leurs efforts pour financer l’opération NINA PEATA, sur un terrain d’environ 4.500 m² sis dans la commune de Punaauia.
En vue d’accueillir in fine des familles percevant moins de 2 SMIG, cette résidence comporte 25 logements (typologie des logements : F3-10 / F4-8 / F4PMR-1 / F5-6) dans un bâtiment à 3 étages et 50 places de stationnements. Les familles disposeront également d’une aire de jeux pour enfants et un plateau sportif.
Les travaux ont démarré en janvier 2013, avec le concours d’une dizaine d’entreprises sélectionnée après appel d’offres, mobilisant ainsi une centaine d’ouvriers. L’émergence de ce projet a initialement été possible grâce aux différents bureaux d’études, de conception et de contrôle regroupant une trentaine d’ingénieurs.
La livraison des logements est prévue dans le courant du 2ème semestre 2014.
Quant au budget de l’opération, il est de 696 millions de Fcfp TTC, réparti comme suit :
- 40% hors taxes financés par l’Etat,
- 40% hors taxes financés par le Pays,
- et 20% hors taxes par l’Office Polynésien de l’Habitat.
La T.V.A. restant à la charge du Pays

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

7 ans de prison ferme pour la mère infanticide de Rikitea

$
0
0
7 ans de prison ferme pour la mère infanticide de Rikitea
PAPEETE, mercredi 27 novembre 2013. Les faits de ce 25 novembre 2010 à Rikitea (Gambier) sont terribles et ont conduit au décès d’un bébé de six mois, le 4 décembre suivant, après plusieurs jours d’agonie et en dépit d’une évacuation sanitaire au centre des grands brûlés d’Auckland en Nouvelle Zélande. Brûlé au second degré et sur 65% du corps, le bébé n’avait que peu chance de s’en sortir. Dès son arrivée au Centre hospitalier du Taaone, les médecins avaient réservé leur pronostic. Sa mère, elle-même gravement brûlée au second degré sur près d’un tiers du corps a pu se remettre lentement de ses blessures physiques, mais en garde les stigmates dans sa chair et un handicap partiel à vie. Quant à la blessure morale, elle ne se mesure pas et apparaît peu dans ses propos à l’audience. Visiblement parler de ce soir-là reste difficile. Comment faire face effectivement à ses actes qui ont conduit au décès de son propre enfant dans des conditions aussi terribles ?

Mère infanticide, Rose l’est absolument. C’est elle qui, au cours d’une dispute avec son compagnon, le père du bébé, s’est aspergée d’essence, a aspergé également son jeune fils de six mois, a pris un briquet qu’elle croyait vide et en a tourné la mollette. Le briquet vidé de son gaz ne produit pas de flamme, mais une étincelle a suffi pour embraser les vapeurs d’essence qui s’étaient répandu sur le petit corps du bébé dans les bras de sa mère. Mère infanticide donc, mais cet acte criminel est-il volontaire ? Rose, âgée de 36 ans, comparaissait libre devant la cour d’assises de Papeete pour avoir «le 25 novembre 2010 à Rikitea volontairement donné la mort à son fils». Des faits pour lesquels elle encourrait la réclusion criminelle à perpétuité.

Tout au long de l’audience de ce mercredi 27 novembre, trois ans presque jour pour jour après les faits, tout le travail des jurés à l’écoute des témoins directs et indirects, du directeur d’enquête, des experts médico-légaux et psychiatriques et de Rose elle-même, a été de se forger une opinion sur la culpabilité de la préméditation de ce terrible infanticide. Timidement Rose l’a dit en préambule «j’ai jamais voulu ça pour lui», mais ce jour-là prise dans un accès de rage et de désespoir lors d’une nième dispute avec le compagnon qui partage sa vie depuis trois ans, l’irréparable est commis et le petit Maheanu, un bébé de six mois en parfaite santé, a perdu la vie.

La vie conjugale de Rose avec Rodrigue le père du bébé n’a rien d’un chemin pavé de fleurs. Depuis que le couple est formé, les disputes sont nombreuses et ont conduit par trois fois Rodrigue à être condamné pour violences conjugales même si dans ces disputes Rose n’était pas en reste pour frapper et insulter elle aussi. A l’audience devant les assises de Papeete ce mercredi, si Rose l’accusée comparaît libre, Rodrigue comme témoin principal arrive menotté et entre deux gendarmes. Depuis le décès du petit Maheanu, le couple infernal Rose/Rodrigue s’est reformé sur la Presqu’île et en avril 2013, Rodrigue a de nouveau été condamné pour violences conjugales envers Rose. En raison des récidives en cours, il a pris neuf mois de prison ferme. Pourtant, ce n’est pas pour cela qu’il se retrouve derrière les barreaux de Nuutania depuis le 7 octobre dernier, mais pour une tentative d’assassinat. «On m’a agressé et j’ai répondu» répond-t-il à l’avocat général. Cette fois la victime n’était pas Rose.

Difficile de se faire une opinion au sujet de Rose. Six mois avant le drame, alors qu’elle est au dernier mois de sa grossesse, elle avait déjà fait une tentative de suicide par le feu. Elle avait aspergé toute la cuisine d’essence et s’apprêtait à gratter une allumette, à s'immoler mais son geste fatal avait pu être stoppé à temps. Rodrigue l’avait alors ceinturée. Pourquoi ne fait-il rien six mois plus tard, alors que Rose a leur bébé entre les bras et qu’elle l’asperge d’essence ? «Y a pas moyen de la calmer» répond Rodrigue en secouant la tête. «A mon avis, elle ne voulait pas la mort du gamin» précise l’expert psychiatre dans son rapport «mais elle a une gestion particulière des conflits, elle passe rapidement à l’acte et se met elle-même en danger». Le 25 novembre 2010 c’est son jeune fils qui a perdu la vie, brûlé vif dans les vapeurs d’essence dont elle l’avait aspergé pour tenter de retenir par ce terrible chantage affectif, son compagnon, prêt à quitter le domicile conjugal.

Après les réquisitions de l'avocat général qui demandait un maximum de cinq ans à l'encontre de Rose, la plaidoirie de l'avocat de la défense, Me Michel Etilage est venue semer le doute. Il réclamait l'acquittement au motif que l'infraction de meurtre n'est pas constituée, Rose n'ayant pas eu l'intention de tuer son bébé. Ce doute a effectivement fait son chemin parmi les jurés. Vers 21 heures, la cour est de retour dans la salle d'audience pour rendre le verdict. L'accusation de meurtre est rejetée et les faits sont requalifiés en coups et blessures involontaires ayant entraîné la mort. Mais le soulagement de la défense est de courte durée : Rose est condamnée à 7 ans de prison ferme, sans aucune mesure de sursis. La déception de Me Etilage est palpable "je suis déçu de cette décision. Rose a des enfants à charge". A l'énoncé de la condamnation, Rose n'a pas eu de réaction. Elle a suivi les gendarmes qui l'ont accompagnée immédiatement à la prison de Nuutania où elle n'avait encore jamais mis les pieds, sauf pour rendre visite à Rodrigue au parloir de la prison depuis un mois et demi. Elle a dix jours désormais pour décider avec son avocat si elle fait appel de ce jugement.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le centre pénitentiaire de Papeari mis en lumière

$
0
0
Le centre pénitentiaire de Papeari mis en lumière
PAPEARI, mercredi 27 novembre 2013 – "Avant de prendre place : le chantier est donc là ?", demande Victorin Lurel à Alain Goulay, représentant de l’entreprise de bâtiment et travaux publics Léon Grosse, maître d’œuvre du nouveau centre pénitentiaire de Polynésie française. Il est 15 h 30, l’hélicoptère qui a conduit le ministre des Outre-mer sur place, à une cinquantaine de kilomètres de Papeete, en compagnie de Gaston Flosse et du haut-commissaire, s’est posé il y a quelques minutes.

Après l’accueil officiel, tout le monde s’achemine vers l’ombre d’un grand chapiteau fleuri où une présentation élogieuse du projet attend d’être mise en scène, sur écran plasma. La prison, une "architecture conçue pour respecter la dignité des personnes".

D’un ample geste, le ministre des Outre-mer couvre les dix hectares récemment terrassés en pente douce, dominés par une butte de terre fraîche qui cache une profonde réservation où sera construite, dès janvier, la station d’épuration du complexe. Débutés en mai dernier, les travaux pour la construction de cette prison New Age de 12 450 m2 de surface utile, et d’une capacité d’accueil de 410 détenus, doivent être achevés en juin 2016.

"Oui, vous avez là le mess ; par là-bas les locaux administratifs ; et là-bas, les parloirs et le bâtiment d’accueil des familles", résume le maître d’œuvre, sur un plateau logé au milieu de la verdure, qui domine la mer à faible hauteur. "Mais toute la partie centre pénitentiaire, c’est là-bas derrière".

Ce chantier de 9,403 milliards Fcfp (78,8 millions d’euros) financés par l’Etat est la plus importante réalisation en cours sur la Polynésie française.

Pour le mettre en lumière, arrivé tôt dans la matinée pour une visite officielle de trois jours dans la collectivité française du Pacifique, Victorin Lurel y consacre sa première après-midi.

"Oui, c’est un bonheur que de voir commencer ce chantier. Peut-être le plus gros au moment où nous parlons, en Polynésie française : plus de 300 emplois et 80 millions d’euros au bas mot. (…) Un ministre est toujours très heureux de voir que ce qui se décide au loin, à Paris, dans le secret des bureaux, se concrétise ici dans cet écrin de verdure", a expliqué Victorin Lurel à la presse.

Et plus tard, lors de son allocution : "Même en crise, je vois toujours ce qui est bon", a-t-il déclaré, un sourire gourmand en direction de Gaston Flosse. "Je vois toujours le verre à moitié plein, monsieur le Président. Même si tout n’est pas idéal, nous travaillons à faire sortir le Pays, non du gouffre, mais de l’ornière".

Affecté par une crise économique qui plombe son activité depuis bientôt dix ans, le Pays attend beaucoup de la venue du ministre des Outre-mer.

> Lire aussi : Le Pacte de croissance "ne sera pas discuté cette fois-ci", confirme Flosse

Pour l’heure, commente le ministre, "c’est du travail pour les jeunes. La commune y a trouvé son intérêt. Le Pays y trouve son intérêt. Des jeunes ont été embauchés : de l’insertion se fait là. Demain il y aura de l’animation, des métiers qui vont se développer … Il faut bien que dans un pays il y ait des lieux de détention, des lieux privatifs de liberté".

Dans trois ans ce nouveau centre pénitentiaire pourra délester celui de Faa’a-Nuutania, qui peine à faire face. Ouvert en 1970, le pénitencier avait été taxé, avec un taux d’occupation de plus de 300%, de centre "le plus surpeuplé de tous les établissements pénitentiaires français", par les rapporteurs de la mission d'information de la commission des lois, à la suite d’une visite réalisée en 2008.

L'Etat a été condamné en février dernier par le tribunal administratif de Papeete à indemniser un ancien détenu de Nuutania, victime de conditions de détention jugées "indignes" et "dégradantes".

Par effet boomerang, la rénovation de cette prison pourrait être programmée lors de la triennale justice 2016-2019, mais l’arbitrage budgétaire n’a rien de certain. Le chantier a été estimé à près de 6 milliards Fcfp.

Le centre pénitentiaire de Papeari mis en lumière


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Outumaoro: Victorin Lurel visite le chantier de construction des logements sociaux Nina Peata

$
0
0
Outumaoro: Victorin Lurel visite le chantier de construction des logements sociaux Nina Peata
Conscient des difficultés que connaît la Polynésie en raison de la crise économique qui la frappe, le Ministre des Outre-mer a souhaité se rendre dans le quartier d’Outumaoro à Punaauia afin de visiter des infrastructures financées par le Contrat Urbain de Cohésion Sociale (CUCS). Les deux équipements de proximité réalisés, une maison de quartier et une annexe de la police municipale, ont pour objectifs principaux d’améliorer la cohésion sociale en proposant un espace commun de vie et de prévenir la délinquance en permettant d’assurer une présence continue des agents de sécurité dans le quartier d’Outumaoro.

Les financements mobilisés s’élèvent à :

- environ 25 millions de F cfp (CUCS 60% et la commune de Punaauia 40%)
- 3.2 millions F cfp pour la maison de quartier, financées à parts égales par le CUCS et la commune de Punaauia

Chantier des logements sociaux « Nina Peata »

Première priorité du Contrat de Projets, le volet logement social a connu des débuts difficiles mais depuis la fin 2012 et le début de l’année 2013 la situation évolue positivement. Deux opérations ont été lancées en début d’année à Punaauia (Nina Peata) et à Faa’a (Motio). Elles représentent pour « Nina Peata » un investissement de près de 696 millions Fcfp (25 logements) et pour « Motio » un investissement de près de 2.14 milliards de Fcfp (80 logements).

Le chantier du « Nina Peata » est le fruit d’une coopération étroite entre l’Etat et le Pays pour relancer le volet logement social du Contrat de projets ainsi que la commande publique. L’autre aspect positif de ce chantier est qu’il répond à la problématique de l’habitation insalubre puisque situé dans une zone prioritaire de résorption d’habitat insalubre (RHC).

Calendrier
Les travaux de terrassement ont débuté fin février, le gros œuvre en avril 2013, la réception des travaux est prévue en juillet 2014.

Financement
D’un montant de 696 millions de Fcfp, l’investissement est assuré à hauteur de 40% par l’Etat, 40% par le Pays et 20% par l’OPH.




Outumaoro: Victorin Lurel visite le chantier de construction des logements sociaux Nina Peata

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Florent Atem et le "slide picking" à l'honneur

$
0
0
Florent Atem et le
Remarqué pour ses deux nominations aux Grammy Awards et sa technique inédite du « slide picking », Florent Atem a le grand honneur de figurer sur le nouvel album de Michael Angelo Batio, guitariste de rock de renommée mondiale connu pour sa « double guitare », un instrument de son invention unique en son genre, que le public polynésien a eu l’occasion d’apprécier lors de ses trois venues à Tahiti.

Chose assez inhabituelle, en plus d’un solo de guitare, le Tahitien est également mis à l’honneur le temps d’un titre de sa composition, qu’il interprète seul et exclusivement à l’aide de sa technique particulière sur le nouvel opus du « guitar hero » de Chicago.
Outre les honneurs de la presse internationale, notamment les incontournables « Guitar Player » et « Guitar World » aux USA, son approche peu orthodoxe de l’instrument a déjà permis à cet habitué des scènes internationales de donner plusieurs concerts ou « masterclasses » à l’étranger et a notamment été saluée par de nombreux virtuoses tels que Jennifer Batten, ancienne guitariste de Michael Jackson, ou encore Ron Thal des Guns N’ Roses.

Dans la continuité de ses activités sur le plan artistique, Florent Atem est également l’auteur de divers articles à caractère culturel, notamment parus dans le dictionnaire Larousse des États-Unis.

Il participera prochainement à la première conférence « TEDx » à Papeete lors de laquelle il partagera son expérience en tant que musicien mais aussi de chercheur.
Il s’envolera ensuite pour Hawaii où il prendra part à la « Hawaii International Conference on Arts and Humanities », un colloque annuel où il interviendra dans le cadre de ses activités de recherches sur le plan universitaire.

Nul doute que ce voyage sera une nouvelle occasion pour le Tahitien de retrouver les scènes de l’archipel hawaiien, sur lesquelles il se produit en compagnie de célébrités locales depuis maintenant près de vingt ans.

[www.florentatem.com

Florent Atem et le

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Concurrence, Défiscalisation, Relance : Victorin Lurel rencontre les "socio-pro"

$
0
0
Concurrence, Défiscalisation, Relance : Victorin Lurel rencontre les
PUNAAUIA, mercredi 27 novembre 2013 – Victorin Lurel a clôturé mercredi soir la première journée de sa visite au fenua en compagnie des "socio-professionnels" dans les jardins de l'hôtel méridien à Punaauia. Une trentaine de chefs d'entreprise ainsi que les représentants du MEDEF, de la CGPME ou encore de la CCISM ont écouté le discours du ministre des Outre-mer.

" Vous êtes autonome, vous avez les moyens de votre épanouissement avec le concours de la nation". Le ministre s'est félicité d'un retour à stabilisation politique et électorale rendue possible grâce au nouveau mode de scrutin, ce qui offre des possibilités de relance en installant des dispositifs à moyens et longs termes.

Concurrence: Le ministre est revenu sur la structure du marché économique local, estimant nécessaire de favoriser la cooccurrence. Il a rappelé qu'en Nouvelle Calédonie la loi portant sur la régulation Outremer a été transposée et même renforcée en Calédonie.
Constatant que dans les économies insulaires et archipélagiques, ou il existe des problèmes de transports et de logistique importants, et donc d'unité, se pose toujours un problème de concurrence, d’atavisme. depuis toujours l'économie s'est structurée autour de quelques entreprises dans la plupart des secteurs. "Les entreprises ont besoin d'être stimulées, la France a besoin d'entreprises, de profit équitablement répartis," a-t-il déclaré. "Lorsqu'il n'y a pas de monopole, certaines entreprises installent des pratiques concepts , avec des prix semblables, administrés."
"Comment instillé une dose de concurrence, pour une vivacité de l'économie, pour que les prix soient tenus et que le pouvoir d'achat soit défendu? , c'est une vraie question politique autrement plus sérieuse et clivante que les querelles idéologiques et statutaires de l'indépendance ou pas l'indépendance, de l'autonomie ou de la départementalisation..." , a-t-il lancé "lorsque vous commencez à vous intéresser aux modes de fonctionnement, au modes de propriété , à la structuration en permettant une bonne fluidification de l'économie en y mettant une bonne dose de concurrence, les consommateurs sont contents et vous favorisez la relance."
Rappelant que cela demande un vrai courage politique, il a constaté que le gouvernement polynésien préparait une loi sur la concurrence.

Défiscalisation: le ministre a invité les socio-professionnels à participer au débat. Rappelant le statut d'autonomie fiscale, le ministre a rappelé que l'Etat a permis au Pays de bénéficier de la défiscalisation. La défiscalisation est maintenue accompagnée de deux dispositifs expérimentaux, le crédit d'impôt. Pour la Polynésie, Wallis et Calédonie, une discussion doit être mise en place pour qu'une convention soit convenue afin de permettre la continuité des accords.

Accès au financement: Le ministre préconise l'accès à la BPI. Lorsque la Polynésie accède au financement elle subit une prime de risque qui "justifierait" un taux de financement élevé. La doctrine de la Banque Publique d'Investissement a pour vocation de permettre l'accès au financement bancaire en offrant certaines garanties. Une mission de la BPI doit venir en janvier à laquelle le ministre invite les socio-professionnels à participer.

Victorin Lurel a confirmé le soutien de l'Etat rappelant les différents dispositifs maintenus ou instaurés pour accompagner le Pays dans sa relance économique (DGPE, FIP, Troixième instrument financier, contrat de projet...). Ces dispositifs devraient, selon le ministre, favoriser la relance de la commande publique et la capacité du Pays à payer les entreprises.
Enfin le ministre estime qu'il est nécessaire d'assainir, de retrouver les fondamentaux. Il faut un projet de société, ouvert sur l'avenir.

Au constat des échecs scolaires, le ministre propose un accompagnement par l'Etat dans le domaine de l'éducation. "Un pays qui se développe, c'est un pays qui a privilégié les filières techniques et scientifiques, il faut prioriser, valoriser le manuel, l'apprenti, et favoriser l'élite. Il faut mettre l'accent sur l'éducation, la formation, la qualification."

Le ministre est revenu ensuite sur le tourisme, la pêche, l'agriculture, estimant que ces axes sont effectivement porteurs de fort potentiel de développement économique même si de lourdes réformes s'imposent afin de positionner les pays sur des marchés concurrentiels.

" On aurait mauvaise grâce a ne pas accompagner un pays qui fait des efforts, tout en étant rigoureux, la Polynésie dispose de nombreux atouts capable de lui permettre sa relance" a-t-til conclut avant d'inviter les personnes présentes à discuter avec lui.








Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

En Norvège, la "téléscargot" affole l'audimat

$
0
0
En Norvège, la
OSLO, 28 novembre 2013 (AFP) - Répit salutaire pour une société habituée à courir contre la montre, la "slow TV" bat des records d'audience en Norvège avec des heures, voire des jours entiers d'images de paysages, de tricot ou de pêche.

Adieu intrigues haletantes et coups de théâtre: la chaîne publique norvégienne NRK propose occasionnellement de suivre, en prime time, le voyage au très long cours d'un paquebot le long des fjords ou un feu de bois qui crépite.

Pouvant durer jusqu'à... 134 heures sans interruption, ces programmes forment un genre télévisuel nouveau, la "slow TV", une sorte de "téléscargot" dont la Norvège a fait sa spécialité.

"C'est de la télé-réalité au sens littéral du terme: quelque chose d'authentique, que l'on montre en temps réel et sans condensé", explique Rune Moeklebust, directeur d'unité de programme chez NRK.

Le ballon d'essai remonte à 2009. A l'occasion du centenaire de la ligne ferroviaire qui relie Bergen et Oslo à travers des paysages époustouflants, l'idée est lancée de retransmettre le périple à l'aide de caméras embarquées -- et d'images d'archives pour occuper l'antenne pendant les traversées de tunnel.

Originale, facile à mettre en oeuvre et bon marché, la proposition séduit la direction du groupe audiovisuel public qui, affranchi des contraintes pesant sur les chaînes commerciales, peut se permettre ce genre d'expérimentation sur l'un de ses deux canaux nationaux.

Le succès est inespéré. Environ 1,2 million de personnes, près du quart de la population norvégienne, suivront au moins une partie du voyage de 7 heures et 16 minutes sur NRK2.

Express côtier et "slow TV"

"Quand j'ai demandé quelques jours plus tard si je pouvais emprunter les ondes pendant cinq jours et demi pour diffuser en direct depuis l'Express côtier (un paquebot qui croise le long du littoral norvégien, ndlr), on m'a répondu +oui, bien sûr+", témoigne M. Moeklebust.

C'est un succès retentissant. Quelque 3,2 millions de téléspectateurs suivent --ponctuellement -- la croisière. Des centaines de badauds se massent dans les ports de relâche et, quand le paquebot croise le yacht royal, la reine Sonja en personne se poste sur le pont pour saluer les téléspectateurs.

Hypnotisé, Knut Grimeland, 82 ans, restera scotché à son téléviseur quasi sans interruption. "C'est difficile de calculer combien d'heures j'ai dormi mais pas beaucoup", a-t-il confié à NRK. "J'ai un peu piqué du nez sur le canapé de temps en temps mais je n'ai pas utilisé mon lit pendant cinq jours".

Une nuit, au coup de sifflet d'embarquement, il se précipite dans l'escalier, ne réalisant qu'une fois arrivé à l'étage qu'il n'est pas du voyage.

Au terminus du programme Bergen-Oslo en train, un autre téléspectateur est tellement persuadé d'être un passager qu'il se prend dans les rideaux de son salon en se levant pour récupérer son sac imaginaire.

"Quand la plupart des chaînes optent pour les mêmes programmes formatés ayant recours aux mêmes ressorts, il est tentant de s'engouffrer dans une niche qui va à contre-courant", décrypte Arve Hjelseth, sociologue à l'Université de Trondheim.

"La +slow TV+, c'est pour les gens l'occasion de se poser, de se détendre, de méditer", ajoute-t-il.

À côté des grands voyages depuis chez soi, NRK offre des émissions de "téléscargot" thématique, explorant la pêche au saumon, l'art du feu de bois ou encore le tricot sous toutes les facettes.

La recette est rodée. A une très longue séquence consacrée aux paroles d'experts et perspectives historiques succède une deuxième séquence, encore plus longue, de mise en pratique en temps réel: début novembre, NRK a ainsi disséqué la confection d'un pullover en huit heures et 35 minutes, de la tonte du mouton à la dernière maille.

"La +slow TV+ attire toutes les catégories de population: les jeunes intrigués par le côté inédit et insolite de la chose et un public plus âgé que le thème proposé ou le voyage intéressent", affirme M. Moeklebust.

Preuve que la notion de lenteur n'est pas la même partout, aux États-Unis le périple de l'Express côtier a été réduit à un programme... d'une heure.

Populaire, le genre n'est pas du goût de tous.

"Affreusement ennuyeux", tranche Trond Blindheim, recteur de l'Ecole de management d'Oslo. "Que dire de sensé sur des gens qui se collent à leur téléviseur pour regarder la proue d'un bateau et des personnes qui agitent leurs bras sur la rive", confie ce sociologue de formation.

Mais NRK a d'autres projets dans ses cartons. M. Moeklebust confie caresser l'idée de faire un programme sur le temps en disséquant la fabrication d'une horloge puis en filmant le temps qui s'écoule.

"Quand quelqu'un me dit qu'on ne peut pas montrer ça à la télévision, (...) je me dis qu'on tient quelque chose", s'amuse-t-il.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Dessertes régionales : Pacific Sun deviendra « Fiji Link »

$
0
0
Dessertes régionales : Pacific Sun deviendra « Fiji Link »
SUVA, jeudi 28 novembre 2013 (Flash d’Océanie) – Pacific Sun, la filiale domestique et régionale de Fiji Airways, a annoncé mercredi son nouveau nom, dans le cadre d’une campagne de « re-branding » entamée il y a quelques mois pas sa maison mère.
C’est le nom de « Fiji Link » qui a été retenu, à l’issue d’un appel à soumissions publiques, dont était ressortie une liste de quatre noms possibles : Fiji Pacific, Fiji Connect, Fiji Regional et Fiji Link, ont annoncé mercredi Stefan Pichler, le nouveau directeur général de Fiji Airways et Shaenaz Voss, directrice générale de Pacific Sun.
« Après le changement d’identité de Fiji Airways, notre priorité était da créer une nouvelle identité pour notre transporteur régional (…) Fiji Link remplira donc son rôle en tant que prolongement du réseau Fiji Airways, en transportant nos clients à travers Fidji et au-delà dans la région Pacifique », a déclaré M. Pichler, tout en soulignant la nécessité d’ « aligner » les identités des deux marques.
Tout comme ce fut le cas mi-juin 2013 pour le changement de nom d’Air Pacific en Fiji Airways, ce changement de nom devrait prendre effet à l’occasion de la livraison du tout nouvel appareil de la compagnie régionale, un ATR-72 fabriqué dans les ateliers de la société franco-italienne, à Toulouse (France).

Le nouveau look « tapa »

Toujours dans le cadre de cet exercice de « re-branding » déjà appliqué à Fiji Airways, le nouvel ATR72 de la compagnie régionale devrait lui aussi adopter la charte graphique et visuelle désormais en vigueur chez Fiji Airways.
Ce code visuel, dont les premières ébauches, appliquées à un ATR, ont été dévoilées mercredi, est largement inspiré, dans une mouvance « retour aux traditions », des motifs peints sur les écorces de mûrier, les « tapas », avec des teintes à dominante marron et ocre.
Pour la compagnie internationale et ses vols moyen et long courrier, cette refonte de l’identité visuelle de la marque est accompagnée par un changement de nom, censé redonner une clarté dans la destination Fidji, par opposition au terme plus générique d’ « Air Pacific » choisi au début des années 1970.
Ce nouveau look a déjà été distingué ces derniers mois par la presse spécialisée dans la catégorie « livrées » (nom désignant la décoration extérieure d’un avion, ses couleurs) : Fiji Airways a ainsi été classé première dans un classement mondial établi par le magazine professionnel DesignAir.
Au sein de ce classement, plusieurs autres compagnies océaniennes ont aussi les faveurs des professionnels : Air Tahiti Nui (Polynésie française) est toujours classée 10ème, pour son « élégance » et son identité « Pacifique ».


Fiji Airways assure des vols moyen et long courrier à destination de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande, de Hong Kong et des États-Unis.

Sa filiale Pacific Sun (désormais appelée à être connue sous le nom de Fiji Link) assure des vols intérieurs et régionaux à destination de pays voisins comme Samoa, Tonga, Tuvalu, Kiribati, Vanuatu et les Iles Salomon.


Fidji : livraison de 3 Airbus A330

Fiji Airways a pris livraison, le 6 novembre 2013, du troisième et dernier Airbus A330 que cette compagnie aérienne a acquis cette année.
Le précédent Airbus avait été livré mi-mai 2013, le premier en mars.
Pour l’arrivée du troisième exemplaire figurant au carnet de commandes, tout comme pour les deux précédents, l’accueil sur le tarmac de l’aéroport international de Nadi s’est fait en grande pompe, mercredi, en présence du Premier ministre Contre-amiral Franck Bainimarama, d’une importante délégation gouvernementale et de représentants du corps diplomatique en poste à Fidji.
M. Bainimarama avait fait le déplacement en France lors de la livraison des deux premiers appareils.
Ces avions sont destinés à desservir les destinations de l’Australie (Sydney) et des États-Unis (Los Angeles), en plus des destinations assurées par ailleurs en direction de Brisbane, Auckland et Hong Kong.
Sur toutes ces destinations, les Airbus devraient progressivement remplacer les Boeing 747.
Air Pacific est officiellement devenue Fiji Airways le 26 juin 2013.
La valeur de cette acquisition de trois Airbus est estimée à environ 168,6 millions d’euros l’unité, selon les prix communiqué par Airbus en janvier 2013
Une partie du financement de cette acquisition provient de la Caisse Nationale de Prévoyance, la FNPF (Fiji National Provident Fund), qui a investi quelque deux cent millions de dollars locaux (86 millions d’euros) pour les trois appareils.

ATR-72 : acquisition en leasing

Fin octobre 2013, Fiji Airways a confirmé la signature d’un contrat avec la société Avation plc (société financière basée à Singapour et spécialisée dans le leasing, qui est la véritable acheteuse) concernant l’acquisition en leasing d’un appareil turbo-hélices ATR-72 série 600 pour améliorer sa desserte intérieure et de sa proche région.
Ce nouvel appareil, qui sera le premier du genre pour Fidji, viendra rejoindre deux anciens ATR-42-500, plus petits, achetés en seconde main en 2005 à Air Mauritius et exploités sous l’enseigne Pacific Sun (qui est la filiale domestique et régionale de Fiji Airways).
L’accord concernant un ATR-72-600 neuf intervient dans un contexte de renouvellement de la flotte vieillissante de la compagnie.
Outre ses deux ATR-42, Pacific Sun exploite aussi, principalement sur ses lignes intérieures, trois Twin Otter De Havilland.
Pacific Sun a signé fin juillet 2013 une lettre d’intention concernant cet appareil acquis en leasing (location-vente) sur 12 ans.
Date annoncée de livraison : avril 2014.
Concernant l’ATR-72 (configuré en 68 sièges passagers), l’idée serait de remplacer, à l’international, les Boeing 737 utilisés par Air Pacific (la compagnie en exploite actuellement quatre) pour les dessertes régionales de proximité.
« Avec ce nouvel ATR 72-600, nous sommes engagés en vue d’augmenter notre capacité aussi bien sur le marché domestique que sur le régional (…) L’arrivée de cet avion nous permettra de consolider la position de leader de Pacific Sun sur le marché régional du Pacifique Sud », a commenté jeudi Stefan Pichler, le nouveau directeur général de Fiji Airways.
Nalin Patel, Président de Pacific Sun, a justifié cette décision d’acquisition par « la confiance » de sa compagnie dans la croissance du marché domestique et régional ».

À la suite d’une visite en France, début février 2013, et en particulier au siège d’ATR, à Toulouse, le Contre-amiral Premier ministre fidjien Franck Bainimarama et le conseil d’administration d’Air Pacific avaient déjà indiqué leur intention de choisir l’option de l’achat d’un ou plusieurs ATR.
Pacific Sun assure, outre des vols intérieurs, des dessertes de sa région proche (Samoa, Tonga, Tuvalu, Kiribati, Vanuatu, Iles Salomon).
Air Pacific se charge des vols long-courrier (Australie, Nouvelle-Zélande, Hong Kong, États-Unis).

D’autres compagnies dans la région ont aussi eu recours, ces dernières années, à la solution financière Avation, également dans le cadre de l’acquisition d’avions ATR-72.
En Australie, ATR annonçait aussi mi-octobre 2011 que le premier ATR 72-500 à avoir été livré à la compagnie Skywest Airlines avait effectué son vol inaugural, dans le cadre d’un accord d’exploitation en partenariat avec Virgin Australia.
Le vol a rallié la ville de Brisbane (État australien du Queensland, Nord-est du pays) à la petite localité minière de Gladstone.
Ce premier appareil fait partie d’une série de quatre avions, qui ont fait l’objet d’un contrat passé entre ATR et Avation.

Polynésie française : Livraison à Air Tahiti

Entre-temps, la compagnie domestique Air Tahiti (Polynésie française) a pris livraison de son tout nouveau ATR42 de génération -600, qui a touché pour la première fois le tarmac de l’aéroport de Tahiti Faa’a le 23 novembre 2013.
À cette occasion, la livrée (habillage visuel) de l’avion a été légèrement rafraîchie, notamment au niveau de la queue de l’appareil.

« Cet appareil, premier modèle de la série ATR-600 à opérer dans les territoires d'outre-mer, constitue la première étape du renouvellement de la flotte d'Air Tahiti. Dans le cadre de la modernisation de sa flotte, Air Tahiti a pris livraison de son premier ATR 42-600. Il est l'un des sept avions ATR de dernière génération ayant fait l'objet d'une commande ferme en août 2010 et décembre 2012 (trois ATR 42-600 puis quatre ATR 72-600). Les autres appareils seront livrés au cours des trois années à venir. Outre cette livraison qui représente une remarquable première pour Air Tahiti, cet appareil est également le tout premier de sa série à desservir un des territoires d'outre-mer que compte la France », précisait ATR dans un communiqué le 18 novembre 2013.

pad

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Changement climatique : les économies océaniennes lourdement impactées

$
0
0
Changement climatique : les économies océaniennes lourdement impactées
MANILLE, jeudi 28 novembre 2013 (Flash d’Océanie) – Les économies océaniennes seront lourdement impactées par les effets du changement climatique, selon un rapport publié en début de semaine par la Banque Asiatique de Développement (ADB, basée à Manille, Philippines)
Selon ce rapport, publié mardi 26 novembre 2013, à l’horizon 2100, la plupart des économies insulaires du Pacifique se trouveront confrontées à de significatives dépenses supplémentaires, directement liées aux effets néfastes des changements climatiques sur leurs économies.
La facture totale, tous pays confondus, pourrait atteindre les 800 millions de dollars US par an, selon les projections de l’ADB.

Selon les pays considérés, ces dépenses annuelles seraient principalement liées aux coûts engendrés par les efforts d’adaptation aux changements climatiques.
Elles se situent dans une fourchette de 225 à 775 millions de dollars US par an, ce qui représente respectivement entre 3 et 15 pour cent de leurs produits intérieurs bruts (PIB).
Les pertes les plus lourdes touchent le pays insulaire le plus grand d’Océanie : la Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui pourrait avoir à s’attendre à un manque à gagner de 15,2 pour cent de son PIB, d’ici à 2100.

Le Timor oriental est concerné à hauteur de 10 pour cent de son PIB, Vanuatu pour 6,2 pour cent, les îles Salomon pour 4,7 pour cent, Fiji pour 4 pour cent et Samoa pour 3,8 pour cent.
Selon un scénario qualifié de « moyennement » pessimiste concernant le volume d’émission de gaz à effet de serre, ces pays pourraient voir leurs températures moyennes augmenter de « 2 à 3 degrés (Celsius) d’ici 2070, ce qui entraînerait des chutes significatives de la production agricole dépendant des pluies, réduirait les prises de poissons, étendrait l’ampleur du blanchissement des coraux et une chute des volumes de fréquentation touristique », prédit l’ADB.

Principaux secteurs économiques impactés par ces effets néfastes des changements climatiques : les pêcheries et l’agriculture, mais aussi le tourisme et la santé, estime l’institution régionale dans son rapport.

« Il est critique que les pays contribuant au problème de changement climatique se mobilisent pour aider leurs amis et voisins dans leur lutte en vue de se protéger des catastrophes naturelles, des pertes de rendements de leurs cultures, ou encore de la migration forcée », a estimé Xianbin Yao, Directeur Général du département Océanie à l’ADB.

Il a aussi égratigné au passage les mécanismes existant en matière de financement de programmes mondiaux ou régionaux d’adaptation ou de réduction des risques liés aux changement climatique, programmes dont le fonctionnement actuel, selon l’ADB, a grand besoin d’être amélioré.

Le rapport complet (en Anglais)
« The Economics of Climate Change in the Pacific »




Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

TNTV réforme sa grille de programme

$
0
0
TNTV réforme sa grille de programme
PAPEETE, le 28 novembre 2013. Philippe Roussel le Nouveau directeur général de TNTV présentait la nouvelle grille de la chaine ce jeudi matin à la presse.

« Rentrée 2013-2014, une rentrée qui nous rassemble ». C’est par ces mots que Philippe Roussel, le nouveau directeur général de la chaîne locale Tahiti Nui Télévision a commencé la présentation de sa nouvelle grille de programme. Une télévision identitaire, certes, avec une production locale importante installée à des horaires adaptés aux informations révélées par la dernière étude d’audience, mais également une télévision d’ouverture. Philipe Roussel innove en intégrant dans le Ve’a de 18h et le journal télévisé de 18h30 de l’actualité nationale et internationale. « Nous devons nous ouvrir sur le monde, » estime-t-il, » et construire notre journal dans les standards des grandes chaînes. » Les actualités extra locales seront adossées aux journaux de TF1 et LCI, précise-t-il.

L’information tiendra une place très importante avec un rendez-vous de 10 minutes quotidien à midi. « Nous le faisions déjà auparavant, " explique Tiare Nui Pahuiri, la rédactrice en chef, "nous revenons à nos fondamentaux, c’est une question d’organisation.» Mateata Maamaatuaiahutapu se réjouit d’une dynamique proche des attentes des téléspectateurs. « En commençant notre programme local à 17h05 au lieu de 19 heures, nous nous rapprochons de nos téléspectatrices et téléspectateurs, qui sont devant leur poste dès 17 heures, comme le montrent les études. Je suis sure que ces nouveaux horaires vont revaloriser la production locale ! »

Sur le plan stratégique, Philippe Roussel souhaite redresser la barre des recettes publicitaires, en s’appuyant sur la régie actuelle, les accords n’étant pas remis en question. « Nous ne voulons plus être une télévision de complément mais bien une chaîne à part entière. Il faut que nos recettes publicitaires augmentent afin de cesser de couter de l’argent au Pays. « explique Philippe Roussel qui ambitionne de nombreux projets pour se donner les moyens d’y arriver, même s'il a pris conscience que le marché local était très petit. Parmi eux un positionnement plus fort sur le web et les nouveaux médias. Interrogé sur la nature de ces projets, « Il est encore trop tôt pour en parler » conclue-t-il.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

L’UPLD boycotte Lurel et appelle à la manifestation

$
0
0
L’UPLD boycotte Lurel et appelle à la manifestation
PAPEETE, jeudi 28 novembre 2013 – L’opposition souverainiste annonce qu’elle boycotte l’entretien accordé aux groupes politiques de l’Assemblée par le ministre des Outre-mer, vendredi matin. Les onze élus UPLD ne siègeront pas non plus, à 8 heures, pour entendre l’intervention de Victorin Lurel devant l’hémicycle.

Parallèlement la plateforme des partis souverainistes appelle à manifester vendredi à partir de 16 heures, place Tarahoi au pied de la stèle Pouvanaa’a Oopa, pour dénoncer la clémence de l’Etat à l’égard du sort judiciaire de Gaston Flosse et son attitude lors de la procédure de réinscription du Pays sur la liste des territoires non autonomes des Nations unies, en mai dernier.

"On sait bien que la politique de la chaise vide euh, hein ? ", lance Oscar Temaru. "Mais c’est la monnaie de la pièce. On nous joue la politique de la chaise vide à New York". Et "(…) Quand on voit la vitesse à laquelle on a mis de côté M. Cahuzac en France. Et on a affaire au même coco, ici. Avec toutes les affaires qui sont en cours. (…) On sait ce qui se passe ici, et je suis sûr que l’Etat aussi le sait. Alors se contenter de nous dire qu’ils ont gagné les élections …".

Au lieu de cela, vendredi matin, le leader indépendantiste sera aux obsèques d’Alfred Helme, l’ancien maire de Faa’a.

En milieu de matinée jeudi, dans le "bunker" - vocable qui désigne les locaux de l’Assemblée aujourd'hui réservés à l’opposition UPLD -, la conférence de presse s’est tenue au pied d’une banderole plaquée au mur : "A BAS LA MAFIA ! SHOOT DOWN THE MAFIA !".

Là, assis devant une table basse, face à la presse, Jacqui Drollet, Gilles Tefaatau, Antony Geros, Richard Tuheiava, Oscar Temaru, Vito Maamaatuaiahutapu, Eliane Tevahitua et Tauhiti Nena. Seul Oscar Temaru parle. Il évoque pêle-mêle l’époque coloniale, l’œuvre politique et la condamnation de Pouvanaa’a Oopa, le thème des forces de l’argent et l’iniquité du système fiscal polynésien, la raison d’Etat, la récente réinscription, une justice "à deux vitesses" qui selon lui ménage Gaston Flosse, le "mauvais exemple sur les jeunes générations" que cela offre et l'attitude complice de l’Etat.

"Une rencontre n’est pas prévue", insiste le président du Tavini Huira’atira revenant sur le ministre de la République, "par contre, demain après-midi, il y aura une manifestation. Ça c’est sûr. On doit être en phase avec les décisions qui ont été prises : on ne va pas le rencontrer le matin pour aller manifester ensuite", raisonne-t-il avant de lancer : "On invite Lurel aussi, à la manifestation".

Cependant, le ministre a prévu de rencontrer les maires de la Polynésie française à 15 h 30 vendredi, non loin à la Résidence de Papeete. Celui de Faa’a, la plus peuplée d’entre elles, ne sera donc pas présent.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Compte-rendu du Conseil des ministres du 27 novembre 2013

$
0
0
Un Conseil des Ministres s’est tenu ce jour à la Présidence de la Polynésie française. Plusieurs dossiers ont été évoqués à cette occasion.

Gestion des déchets ménagers à Tubuai : concours financier de la Polynésie française

Le comité de pilotage du Contrat de projets a programmé, en novembre 2010, le projet de la commune de Tubuai pour l’opération intitulée « mise en œuvre de la gestion des déchets ménagers ». En effet, il n’existe sur cette île des Australes aucune collecte des déchets ménagers, hormis celle assurée par la commune pour ses propres établissements et les usagers emmènent eux-mêmes leurs déchets à un dépotoir communal. Le concours financier de la Polynésie française a été sollicité pour mettre en œuvre un CET (centre d’enfouissement technique). En juin dernier, le dossier présenté a été déclaré complet. Le montant total de l’opération sera de 241 millions Fcfp, 50% du montant hors TVA, soit près de 110 millions Fcfp, assuré par le Pays, avec également une somme équivalente prise en charge par l’Etat, la commune de Tubuai prenant en charge la TVA, pour 21 millions Fcfp. Le projet complet prévoit des systèmes de collecte des déchets ménagers, des encombrants et inertes, des points d’apports volontaires et des bornes de dépôt de déchets dangereux, la mise en place d’un Centre d’enfouissement technique, avec également une campagne de communication et de sensibilisation auprès du public.


Regroupement de certains services de la direction de l’Equipement

Le ministère de l’Equipement a engagé une réflexion sur le regroupement de certains services de la direction de l’Equipement dans le but de mutualiser les moyens, de réaliser des économies d’échelle et d’avoir une meilleure efficacité des services avec notamment un renforcement des capacités de conception, d’études et de pilotage. Les différentes études réalisées portent, entre autres, sur le réaménagement de certains locaux inoccupés de la flottille administrative, du regroupement au sein de l’arrondissement infrastructure de la subdivision des aéroports territoriaux, et du regroupement de l’arrondissement maritime. Cette réorganisation permettra de libérer l’immeuble Tefaifai, à Faa’a, lequel pourra ainsi héberger par la suite la direction de l’Aviation civile.

Campagne de régénération des exploitations de vanille sous ombrières

Dans le cadre de la mise en place par le gouvernement d’un nouveau plan de relance de la vanille de Tahiti, avec un objectif fixé à 100 tonnes de vanille mûre à l’horizon 2016, le conseil des ministres a approuvé la mise en place d'une mesure exceptionnelle en faveur de la régénération des exploitations de vanille sous ombrières en activité aux Iles du Vent et aux Iles sous le Vent. Cette mesure prendra la forme d'une aide en nature fournie par l'établissement "Vanille de Tahiti", à hauteur de 50% de la valeur totale des travaux à réaliser pour chaque exploitation, et engagera les producteurs bénéficiaires à poursuivre leur activité sur une durée de cinq ans.

Bilan du déplacement du Ministre de l’Agriculture en Chine

Le ministre en charge de l’Agriculture, Thomas MOUTAME, a effectué une mission en Chine, dans la province de Hainan, du 18 au 21 novembre. Il était invité par la société Xisha noni, signataire d'un protocole d'intention avec le Pays au mois d'octobre dernier en vue de la mise en place d'une nouvelle filière d'exportation de noni vers la Chine. Au cours de cette mission de 4 jours, le ministre a pu notamment visiter les installations existantes de ladite société à Haikou (capitale de Hainan) et Sanya, et discuter avec ses dirigeants de la suite à donner au protocole d’intention.

La société a déjà à son actif une plantation de noni de 40 hectares et souhaite pouvoir disposer de nouvelles terres à cultiver pour atteindre une production de 1 000 tonnes. Dans la perspective d’un développement de sa gamme de produits, cette seule production sera rapidement insuffisante et nécessitera un complément important en matière première. L’utilisation de noni en provenance de Tahiti permettra ainsi de conforter le positionnement de sa gamme de produits sur un marché de très haut de gamme.

Suite à la mise à disposition de foncier par le gouvernement de la province, la société doit démarrer dans les prochains mois la construction d’une nouvelle usine de transformation d’une capacité de 30 000 tonnes, au sein de la nouvelle « Blue Silicon Valley » de Sanya. Pour ce qui concerne les modalités d’approvisionnement en noni polynésien, la société poursuit encore à ce jour sa réflexion sur le sujet. Elle envisage fortement, dans une première phase, de sous-traiter la collecte et la transformation avant exportation à une entreprise polynésienne, avant la mise en place de sa propre unité de transformation à Tahiti. Par ailleurs, Xisha Noni envisage également de s’approvisionner en vanille de Tahiti, en complément du noni.


-o-o-o-o-o-

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Un nouveau centre de coordination à l'Aeroport de Tahiti-Faa'a

$
0
0
Un nouveau centre de coordination à l'Aeroport de Tahiti-Faa'a
Aéroport de Tahiti (ADT) vient de franchir une nouvelle étape dans l’organisation de ses services en se dotant d’un Poste de Coordination de l’Exploitation (PCE), lequel dispose des matériels et personnels nécessaires à l’exercice en temps réel de l’ensemble des missions opérationnelles du gestionnaire d’aéroport.

L’aménagement des locaux PCE sur une surface de 110 m² permet de couvrir notamment les missions suivantes :
- Pilotage de l’exploitation H24, sous la responsabilité d’un chef de quart ;
- Coordination générale entre les différents acteurs de l’aéroport ;
- Affectation des ressources primaires et secondaires ; régulation en temps réel ;
- Gestion des dysfonctionnements et des aléas de l’exploitation en temps réel ;
- Gestion complète de l’information et des données aéronautiques ;
- Gestion de crise selon les procédures en vigueur ;
- Pilotage des missions de sécurité relevant des obligations ERP 1 (Etablissement Recevant du Public) ;
- Surveillance de l’ensemble des installations, avec un système de vidéo protection entièrement modernisé, composé de 70 caméras couvrant toutes les zones sensibles de l’aéroport (sécurité, sûreté, exploitation) ;
- Accueil et information des clients et passagers.

Ce nouvel organe permet une actualisation systématique de l’information et une appréciation optimale de la situation. Il vise également à identifier et traiter les évènements susceptibles d’impacter la bonne marche opérationnelle de la plateforme, et d’en évaluer les conséquences sur l’écoulement du trafic.
Le PCE devient le centre névralgique de l’aéroport.
Il crée de la valeur pour les clients mais aussi une véritable opportunité pour le développement des compétences en interne, puisque le personnel qui y travaillera suivra une formation pratique au sein du PCE de l’aéroport de Marseille.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Mise en route du Poste de Coordination de l'Exploitation à l'aéroport de Tahiti-Faa'a

$
0
0
Mise en route du Poste de Coordination de l'Exploitation à l'aéroport de Tahiti-Faa'a
ADT vient de franchir une nouvelle étape dans l’organisation de ses services en se dotant d’un Poste de Coordination de l’Exploitation (PCE), lequel dispose des matériels et personnels nécessaires à l’exercice en temps réel de l’ensemble des missions opérationnelles du gestionnaire d’aéroport.

L’aménagement des locaux PCE sur une surface de 110 m² permet de couvrir notamment les missions suivantes :
- Pilotage de l’exploitation H24, sous la responsabilité d’un chef de quart ;
- Coordination générale entre les différents acteurs de l’aéroport ;
- Affectation des ressources primaires et secondaires ; régulation en temps réel ;
- Gestion des dysfonctionnements et des aléas de l’exploitation en temps réel ;
- Gestion complète de l’information et des données aéronautiques ;
- Gestion de crise selon les procédures en vigueur ;
- Pilotage des missions de sécurité relevant des obligations ERP 1 (Etablissement Recevant du Public) ;
- Surveillance de l’ensemble des installations, avec un système de vidéo protection entièrement modernisé, composé de 70 caméras couvrant toutes les zones sensibles de l’aéroport (sécurité, sûreté, exploitation) ;
- Accueil et information des clients et passagers.

Ce nouvel organe permet une actualisation systématique de l’information et une appréciation optimale de la situation. Il vise également à identifier et traiter les évènements susceptibles d’impacter la bonne marche opérationnelle de la plateforme, et d’en évaluer les conséquences sur l’écoulement du trafic.
Le PCE devient le centre névralgique de l’aéroport.
Il crée de la valeur pour nos clients mais aussi une véritable opportunité pour le développement des compétences en interne, puisque le personnel qui y travaillera suivra une formation pratique au sein du PCE de l’aéroport de Marseille.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Matinée de la santé sur la prévention des maladies sexuellement transmissibles ce vendredi 29 novembre

$
0
0
Matinée de la santé sur la prévention des maladies sexuellement transmissibles ce vendredi 29 novembre
Dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre le sida (qui tombe cette année le dimanche 1er décembre), une matinée spéciale « prévention des maladies sexuellement transmissibles » aura lieu vendredi 29 novembre à l’UPF, entre 8h et 12h, dans le hall du bâtiment A.

Au programme : prévention, information et dépistage gratuit par prise de sang, en présence de la direction de la santé et de l’association « agir contre le sida ».

Comme toujours, si cet évènement s’adresse bien sûr en priorité aux étudiants de l’UPF, il est ouvert à tous, alors venez nombreux !

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
Viewing all 46290 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>