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Un retraité slovaque ouvre un zoo d'animaux en peluche

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Un retraité slovaque ouvre un zoo d'animaux en peluche
BRATISLAVA, 25 novembre 2013 (AFP) - Un retraité slovaque a rassemblé des dizaines d'animaux en peluche délaissés par leurs propriétaires et a ouvert dans un jardin public à Bratislava un zoo pas comme les autres pour le plus grand plaisir des tout-petits et de leurs parents.

L'idée d'un zoo de peluches est venue à Tibor Marko, 70 ans, lorsqu'il avait eu du mal à se séparer des vieux nounours de ses enfants il y environ un an et demi. En même temps, un ami lui a offert plusieurs autres animaux en peluche.

"Il m'a dit de faire quelque chose avec eux. C'est alors que j'ai pensé que les vieux jouets pourraient apporter de la joie aux autres enfants", a déclaré à l'AFP cet ouvrier en bâtiment à la retraité.

Aujourd'hui, un petit jardin public près de sa maison est le foyer de plus de 70 animaux en peluche. Un énorme lion, un éléphant, un serpent, un dinosaure, plusieurs singes et ours en peluche y font la joie des plus petits.

"Les premiers animaux ont été volés, mais maintenant tous les voisins m'apportent leurs vieux jouets et ma femme m'aide à les arranger", explique-t-il.

Le zoo sans cages, sans clôtures, sans tickets d'entrée ni heures d'ouverture a remporté un véritable succès dans le quartier.

"Je viens ici souvent avec ma fille de deux ans. Elle aime beaucoup jouer avec les animaux", explique à l'AFP Maria.

"Dis 'bonne nuit au lion', nous devons rentrer à la maison", dit-elle à sa fille qui serre contre elle le roi de la jungle, son animal favori.

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Championnat de Polynésie française de pêche sous marine en individuel 2013 et sélectives pour le mondial 2014

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Championnat de Polynésie française de pêche sous marine en individuel 2013 et sélectives pour le mondial 2014
La fédération tahitienne des sports subaquatiques de compétition avait initialement prévu 4 journées pour déterminer le champion individuel 2013 et commencer les sélectives pour les prochains mondiaux 2014 qui se tiendront au Pérou (8 journées prévues au total). Malheureusement, les conditions difficiles (fort vent, pluies et eaux troubles) qui ont régnées dernièrement sur la côte est de l’île n’ont pas permis la tenue d’une journée. Celle-ci a été reportée à l’année prochaine.

Les compétiteurs n’auront pas démérités durant ces 3 journées sur les hauts fonds de Papenoo et de Māhina. Luttant contre des forts courants et évoluant dans des eaux troubles, il aura fallu redoubler de ténacité et de technicité pour sortir des prises entre requins tigres et voiliers. Retour en apnée sur ces 3 journées :

Samedi 26 octobre : Sur les hauts fonds de Papenoo, courant et eaux troubles au menu :
Après la prière de bénédiction, les 18 compétiteurs sont lâchés au Toa Hubert. Les 18 pêcheurs prennent la plupart le même cap que l’année dernière. Les fortes pluies qui ont balayées la côte rendent le repérage très difficile et beaucoup de pêcheurs se retrouveront au large et devront effectuer le retour sur les pierres en boogie. Compte tenu du courant, la majorité préfère zoner aux abords de la bouée de départ pour éviter de se faire prendre par le courant. Joel DROLLET et Steeve TETUANUI osent partir avec le courant et file en direction de la passe vers Arue. Ils connaissent bien la zone et savent qu’elle est riche. Stratégie qui s’avèrera payante puisqu’ils sortiront des pêche de qualité (14 et 17 prises) bien loin devant les autres. Steeve signe là son retour à la compétition et a bien fait comprendre « aux autres » quels sont ses objectifs. Cédric TAPIERO, resté aux abords de la bouée à plomber sur les cailloux profonds complète le podium de la journée avec 10 prises. Au final, 5 compétiteurs auront abandonné compte tenu des conditions météorologiques…

Samedi 16 novembre : du Poisson dans des conditions difficiles sur le to’a tupu’ai à Papeno’o :
14 pêcheurs se présentent à l’appel. Un fort vent d’est balaie la côte et l’organisation hésite avant de faire monter les bateaux. Finalement, les pêcheurs sont lâchés sur le toa Tupu’ai au large de Papeno’o. la zone est bien connue et au top de départ, tous les compétiteurs se répartissent sur le caillou. D’autres explorent le versant côté terre en remontant sur Hitia’a ou en descendant sur Arue. Côté large même stratégie mais le gros des troupes optent pour une remontée sur Hitia’a. Seuls les 2 Teva (BURNS et TAUMIHAU) filent sur Arue en suivant le courant.
Tandis que d’autres rencontrent de gros tigres d’autres prennent de beaux poissons. Malgré le vent et le courant, le poisson est bien présent et les pronostics annoncés sont encourageants… Et en effet, à la pesée de belles pêches dont celle de Teva BURNS et Teva MONTAGNON qui présentent des grosses prises variées. LE ¾ des compétiteurs assurent au moins 10 prises. Māuruuru Pāpeno’o.

Dimanche 17 novembre :Une pointe Vénus avare en poisson
La journée du samedi a été difficile physiquement et les visages sont marqués. Le vent a forci et la Fédération décide de rabattre les pêcheurs sur Māhina. Cette zone avait déjà fait l’objet d’une compétition par équipes cette année et les meilleurs pêches avaient été effectué sur Arue. En toute logique, la majorité des pêcheurs s’est donc élancée vers cette zone… mauvaise donne puisque 2 pêcheurs feront chou blanc et plusieurs autres feront moins de 5 poissons !
Seuls les 2 inséparables Teva partis en direction du Motu MARTIN feront une pêche convenable. Burns laissant sa place de leader à TAUMIHAU.
Au final, c’est Tepou NEHEMIA qui prend la tête du classement provisoire grâce à sa régularité.

Tepou NEHEMIA : d’une grande humilité, ce pêcheur a la reconnaissance de tous. Toujours accompagné de son fils et de son frère, il pêche régulièrement en zone urbaine très tôt le matin à la recherche des ume et autres. Vous le croiserez régulièrement le matin très tôt tractant son bateau aluminium. Tandis que d’autres sortent de boîte de nuit ou dorment encore, il est déjà dans les passes ou à l’extérieur à agachonner les ume et les , faisant fi des raira et des tigres qui pullulent dans les passes de Papeete et de Taunoa.

Championnat de Polynésie française de pêche sous marine en individuel 2013 et sélectives pour le mondial 2014

Championnat de Polynésie française de pêche sous marine en individuel 2013 et sélectives pour le mondial 2014

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L’Ecole de la CCISM ouvre ses portes le mercredi 27 novembre

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L’Ecole de la CCISM ouvre ses portes le mercredi 27 novembre
L'école de la CCISM s'ouvre au public ce mercredi 27 novembre de 12h30 à 17h dans les locaux de la CCISM Formation à Papeete.
Du CAP par apprentissage à l’Ecole de commerce de Tahiti ( ECT) en passant par les BTS , vous pourrez découvrir la diversité des formations de l’Ecole de la CCISM.
Etudiants et responsables pédagogiques se feront un plaisir de vous accueillir pour répondre à toutes vos questions et vous guider vers la formation qui vous correspondra le mieux.

Ecole de Commerce de Tahiti (ECT), Niveau II, Bac + 3
L’Ecole de la CCISM ouvre ses portes le mercredi 27 novembre
Former les futurs cadres du Pays.
Pour répondre à cet ojectif, l’Ecole de Commerce de Tahiti développe 3 axes :
• Un enseignement académique général et professionnel pour développer une pensée autonome, créative et opérationnelle, seule garante d’une vision réaliste en phase avec les évolutions du monde professionnel d’aujourd’hui et de demain.
• Une pédagogie de l’action favorisant l’implication des étudiants par des missions concrètes et de nombreux stages professionnels en entreprise afin de développer un capital gagnant indispensable à une insertion professionnelle réussie.
• Une formation tournée vers l’international en immergeant l’étudiant dans une entreprise à l’étranger et/ou en intégrant une université étrangère, en renforçant le goût des langues par une pédagogie active et des cours dispensés progressivement en anglais.
Stages :
1ère année : 8 semaines en expatriation
2ème année : 2 périodes de 12 semaines
3ème année : 20 semaines

Modalités d’inscription :
  • Inscription par concours en 1ere année : Bac ou équivalent
  • Inscription par concours en 2ème année : Bac+2 ou équivalent
Pour connaitre les dates de concours 2014 : www.ect-tahiti.pf
Facebook : ECT-tahiti

BTS en formation initiale :
L’Ecole de la CCISM ouvre ses portes le mercredi 27 novembre
BTS Communication : ses finalités professionnelles et le déroulement de sa formation
Le titulaire du BTS COM doit pouvoir produire et commercialiser des solutions de communication permettant de répondre aux attentes de publics variés.
Dans ce contexte, il est capable de mettre en oeuvre et suivre un projet de communication; il est à même d’assurer et suivre une relation de conseil auprès de l’annonceur, et enfin d’assurer une veille opérationnelle.
Le titulaire du BTS Communication participe à la création des formes et des contenus de communication internes ou externes, à partir d’un cahier des charges.
Durée de la préparation à l’examen : 2 ans
Stages et missions professionnelles : 14 semaines en entreprise

BTS Négociation Relation Client : ses finalités professionnelles et le déroulement de sa formation
L’accroissement de la concurrence conduit les entreprises à donner à leurs commerciaux une place centrale. Ils gèrent la relation client dans sa totalité, de la prospection jusqu’à la fidélisation du client, dans le cadre d’une démarche active vers le client.
Débutant comme attaché commercial junior, le technicien supérieur « Négociation et Relation client » a une formation qui lui permet d’évoluer vers un poste de management d’une équipe commerciale (responsable de secteur ou chef des ventes).
Durée de la préparation à l’examen : 2 ans
Stages et missions professionnels : 16 semaines

BTS Commerce International : ses finalités professionnelles et le déroulement de sa formation
Le technicien supérieur en Commerce international contribue au développement international durable de l’entreprise par la commercialisation de biens et/ou de services sur les marchés étrangers et l’optimisation des achats dans un contexte de mondialisation. Cette formation lui permet d’accéder à des postes d’assistant commercial export, import, transitaire, aux achats à l’international, du responsable de zone.
Durée de la préparation à l’examen : 2 ans
Stages et missions professionnels : 12 semaines dont 8 semaines à l’étranger

BTS Comptabilité & Gestion des Organisations : ses finalités professionnelles et le déroulement de sa formation
Les entreprises connaissent actuellement de profonds changements organisationnels, notamment le recentrage sur les métiers et les missions de l’entreprise. Dans ce contexte, le titulaire du BTS CGO, au sein des services administratifs, comptables et financiers des entreprises ou des cabinets comptables, organise et réalise la gestion des obligations comptables, fiscales et sociales.
Durée de la préparation à l’examen : 2 ans
Stages et missions professionnels : 8 semaines
Embaucher un apprenti, c’est former un professionnel sur mesure en transmettant ses savoir-faire et assurer ainsi l’avenir de son entreprise.
L’apprentissage a pour but de donner à des jeunes travailleurs ayant satisfait à l’obligation scolaire une formation générale, théorique et pratique, en vue de l’obtention d’une qualification professionnelle sanctionnée par un diplôme de l’Education Nationale ou un titre répertorié. Tout jeune âgé de 16 à 29 ans peut intégrer un cursus en apprentissage.

BTS en contrat d’apprentissage
L’Ecole de la CCISM ouvre ses portes le mercredi 27 novembre
BTS Management des Unités Commerciales, par APPRENTISSAGE
Le titulaire de ce BTS peut prendre la responsabilité d’une unité commerciale de petite taille ou d’une partie de structure plus importante (boutique, supermarché, agence commerciale, site internet marchand…). Ce BTS est tourné vers le « commercial d’accueil » dans le secteur de la distribution et de la vente de services.
Dans ce cadre, il remplit les missions suivantes : management de l’équipe, gestion prévisionnelle et évaluation des résultats, gestion de la relation avec la clientèle, gestion de l’offre de produits et de services.
En fonction de la taille de l’entreprise, il peut être chef de rayon, directeur adjoint de magasin, animateur des ventes, chargé de clientèle, conseiller commercial, vendeur-conseil, téléconseiller, responsable d’agence, chef de caisse, chef de groupe, etc…
Durée de la préparation à l’examen : 2 ans
Organisation de l’alternance formation et entreprise : 1 jour par semaine et une semaine toutes les 5 semaines en centre de formation, le reste du temps en entreprise

BTS Négociation Relation Client par APPRENTISSAGE
L'accroissement de la concurrence conduit les entreprises à donner à leurs commerciaux une place centrale. Ils gèrent la relation client dans sa totalité, de la prospection jusqu'à la fidélisation du client, dans le cadre d'une démarche active vers le client.
Débutant comme attaché commercial junior, le technicien supérieur « Négociation et Relation client » a une formation qui lui permet d'évoluer vers un poste de management d'une équipe commerciale (responsable de secteur ou chef des ventes).
Durée de la préparation à l’examen : 1 350 heures de formation sur 2 ans de contrat d’apprentissage.
Nombre d’heures hebdomadaire : 1 jour par semaine de 8 heures + 1 regroupement toutes les 5 semaines.


Formations professionnelles en contrat d’apprentissage :
L’Ecole de la CCISM ouvre ses portes le mercredi 27 novembre
Attaché commercial (1 an), de niveau III (bac +2) par APPRENTISSAGE :
Véritable ambassadeur des marques qu’il représente, l’attaché commercial est chargé de convaincre ses clients de vendre les produits dont il s’occupe, mais aussi de décrocher de nouveaux marchés.
Fidéliser ses anciens clients... Véritable force de vente de l’entreprise, l’attaché commercial poursuit un seul objectif : faire progresser le chiffre d’affaires.
Pour cela, il entretient des relations commerciales régulières avec ses clients. Il vérifie leur taux de satisfaction et se renseigne sur leurs besoins.
Être à l’écoute : Vendeur dans l’âme, il doit aussi jouer un rôle de conseil. C’est en cernant les besoins et les attentes de ses interlocuteurs et en y répondant qu’il « gonfle » son carnet de commandes.
Emplois : Conseiller commercial, technico-commercial, animateur des ventes, conseiller clientèle, chargé commercial
Durée : 1 an,
Organisation de l’alternance formation et entreprise : 1 semaine par mois en centre de formation le reste du temps en entreprise

Certificat d’Aptitude Professionnelle de la Coiffure (CAP) par APPRENTISSAGE :
Le titulaire de ce CAP sait utiliser les techniques courantes de coiffure pour hommes, femmes et enfants. Il lave les cheveux, les coupes et les coiffe.
Sous les directives d’un responsable, il peut réaliser les colorations et les permanentes. Attentif à l’accueil, il peut aussi conseiller la clientèle. Il participe à la gestion des stocks, à l’organisation et au rangement du salon, ainsi qu’à la tenue du carnet de rendez-vous.
Il doit avoir une grande motivation pour la profession, être dynamique et disponible et avoir une bonne résistance physique en particulier à la station debout. Le sens du contact et le goût pour la mode sont indispensables.
Le diplômé débute le plus souvent comme assistant dans un salon.
Durée : 2 ans,
Organisation de l’alternance formation et entreprise : 3 jours toutes les 2 semaines en centre de formation le reste du temps en entreprise

Le Brevet Professionnel de Coiffure (BP) par APPRENTISSAGE
Le BP Coiffure est un diplôme d’Etat qui atteste l’acquisition d’une haute qualification dans l’exercice de cette activité professionnelle. De plus, il permet à son titulaire de gérer sa propre entreprise.
Pour passer l’examen, il est nécessaire de posséder le CAP de coiffure et de justifier de 2 ans d’expérience professionnelle, ou de justifier de 5 ans d’expérience si vous ne possédez pas le CAP de Coiffure.
Durée : 2 ans
Organisation de l’alternance formation et entreprise : 1 jour/ semaine en centre de formation le reste du temps dans l’entreprise.

Formation professionnelle auxmétiers de la Mer :
  • Marin pêcheur hauturier : Marin pêcheur embarqué sur les thoniers
  • CACEP : Marin pêcheur à la pêche côtière (Poti marara, bonitiers)
  • Certificat de pilote lagonaire (CPL) : pour le transport des personnes dans le lagon (pensions, hôtels, prestataires de services…)
  • Hôtesse ou marin dans le tourisme nautique : personnel naviguant sur les charters, yachts, paquebots…


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Déplacements de l’IEOM dans les archipels

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Déplacements de l’IEOM dans les archipels
Dans le cadre de la préparation à la mise en circulation des nouveaux billets en F CFP – qui débutera le 20 janvier 2014 -, l’IEOM va effectuer tout au long du mois de décembre des déplacements sur les différents archipels de la Polynésie française pour informer les commerçants sur les nouveaux signes de sécurité des billets. Organisées avec la collaboration de la CCISM, ces formations sont ouvertes à tous les commerçants, les inscriptions aux sessions devant être adressées aux antennes de la CCISM (odilet@ccism.pf) ou à l’IEOM ( formationCFP@ieom.pf ).

Ces déplacements seront également mis à profit pour aller à la rencontre des personnes âgées afin de les sensibiliser sur le prochain changement de billets.

L’IEOM sera également présent les matinées du lundi 9 et mardi 10 décembre au marché de Papeete à partir de 6h30 pour présenter les nouveaux billets au public.

Le programme prévisionnel de ces déplacements comprend :
-Hiva Oa / Tahuata les 29 et 30 novembre - à l’invitation de la Codim
-Arue le 4 décembre – journée de la « solidarité »
-Taravao le 5 décembre
-Raiatea le 9 décembre
-Marché de Papeete les 9 et 10 décembre (commerçants du marché ; stand public)
-Moorea le 12 décembre
-Rangiroa le 16 décembre

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Conférence-débat à l'ISEPP: « L’Eau dans tous ses états »

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Conférence-débat à l'ISEPP:  « L’Eau dans tous ses états »
Dans le cadre de ses actions d’éducation, de communication, de recherche et de conservation, l’association Te mana o te moana a été mandatée pour co-organiser la 22ème édition de la Fête de la Science par le Haut-Commissariat et la DRRT, en partenariat avec le Ministère en charge de la Recherche en Polynésie française.

« L’Eau dans tous ses états » est la thématique retenue sur le Territoire pour cette édition qui se déroule du 18 au 29 novembre 2013 sur Tahiti, Moorea, Raiatea et Rangiroa.

A ce titre, l'association a invité deux apnéistes Guillaume Nery, champion du Monde de plongée en apnée (-125m) et Julie Gautier, record France d’apnée (-68 m), qui donnent des séries de conférences grand public et en milieu scolaire. Leurs dernières conférences grand public sont ce soir ( mardi 26 ) à 18h à l'hôtel Intercontinental de Moorea et vendredi 29 Novembre à 18h30 au collège de Rangiroa.

Demain, mercredi 27 novembre à 18 h à l'ISEPP, une conférence débat sur la thématique de l'Eau en Polynésie française sera proposée avec la présence de personnalités de La Polynésienne des Eaux, de l'Agence Française de Développement, de l'EDT ( Electricité de Tahiti) et du SPC PF (Syndicat pour la Promotion des Communes). Animation Francois Paulpont de l' ISEPP, tel: 72.84.50. Cette conférence débat sera suivie par la projection du film " La soif du Monde" de Yann Arthus Bertrand en partenariat avec l'AFD.


La Soif du Monde de Yann Arthus Bertrand
Conférence-débat à l'ISEPP:  « L’Eau dans tous ses états »
Si la Terre était 5% plus proche du Soleil, elle serait un désert brûlant comme Vénus.
Si elle était 3% plus éloignée, elle serait un désert glacé comme Mars.

Selon l’ONU et le FAO, dès 2025, 22% de l’humanité vivra dans des régions de grande pénurie, et 47% de la population mondiale vivra dans des zones soumises à un fort stress hydrique à l’horizon 2030.

En 1950, la population mondiale était de 2,5 milliards d’humains et chacun disposait de 16 800 mètres cubes.
Aujourd’hui nous sommes 7 milliards et nous n’avons plus à notre disposition que 5 600 mètres cubes chacun.

Enlevons l’eau salée des océans, les eaux gelées des pôles et celle enfouie dans les sols, que reste-t-il ?
0,02% de toute l’eau. C’est la quantité d’eau accordée par la nature aux humains et à toutes les autres espèces terrestres.

Selon l'Unesco, 2,6 milliards de personnes n'ont pas accès à un assainissement amélioré, ce qui veut dire qu'une grande partie de l'humanité se soulage toujours en plein air. Or les maladies hydriques (choléra, diarrhées, légionellose) sont la première cause de mortalité dans le monde.

800 millions de personnes restent sans accès à une "eau améliorée" dans le monde selon les Nations unies. Les progrès réalisés ont cependant permis d'atteindre l'Objectif du millénaire visant à réduire de moitié le nombre de personnes n'ayant pas accès à l'eau potable depuis 1990.

60 % C'est le taux d'accès à l'eau potable en Afrique subsaharienne alors qu'il atteint en moyenne 87 % dans le monde. Les ruraux africains sont encore plus mal lotis avec un taux d'accès inférieur à 50 %.

L’EMPREINTE AQUATIQUE

Au niveau mondial, 90 % de l’eau douce utilisée sert à produire notre nourriture et les biens de consommation.

70 % de la consommation mondiale d’eau douce se cache dans les produits agricoles, 20 % dans les produits industriels (voitures, meubles, machines, appareils électriques, vêtements, etc.) et seulement 10 % sont utilisés directement (sanitaire, cuisson, nettoyage, boisson, etc.).

Pour le Français moyen, l’empreinte aquatique est de 7 400 litres (7,4 m³) par jour (dont 125 litres de consommation directe).

Estimation des quantités d’eau virtuelles pour certains biens de consommations :

Il faut 185 litres d’eau pour produire 1 paquet de chips, 1000 litres d’eau pour produire un litre de lait, 40 litres d’eau pour produire une cannette de soda, et 2400 litres d’eau pour produire un hamburger

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Cohésion sociale et esprit de partage pour Noera I Papeete 2013

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Cohésion sociale et esprit de partage pour Noera I Papeete 2013
Hinatea TAMA-GEORGES, 9ème adjointe au maire de la Ville de Papeete, donnait une conférence de presse ce lundi matin pour présenter la seconde édition de la mini-parade de Noël de Papeete. Etaient également présents des élus du conseil municipal dont Danièle TEAHA, Mareva TRAFTON, Sylvana PUHETINI, Charles FONG-LOI. Aux côtés de l’équipe communale, l’on retrouvait Pierre BAUDRY, Président Directeur Général de la TSP et Ronald BLAISE.

Les élus ont donc dressé le programme de cette soirée, qui a pour objectifs de renforcer la cohésion sociale, de permettre aux jeunes des quartiers de Papeete de participer à un projet d’animation et de partager un bon moment avec ses proches. Aussi, depuis quelques semaines, les jeunes et les familles de Papeete s’investissent à fond pour ce grand rendez-vous : répétitions, confection des costumes… tout le monde participe.

La mini parade est prévue le samedi 7 décembre 2013 à 18 h 30 sur le front de mer de Papeete. Dans la pratique, le boulevard Pomare sera fermé à la circulation dès 17 heures. Les parkings Tarahoi et Pomare seront ouverts et gratuits. Le public pourra tranquillement s’installer entre l’avenue Prince Hinoi et la rue Jeanne d’Arc, parcours retenu pour cette seconde édition.

Six chars défileront, sur le thème des « Cinq Légendes », une réalisation de DreamWorks, où l’on retrouvera la fée des dents avec les jeunes de Taunoa, Fariipiti, le marchand de sable pour ceux de Titioro, le lapin de Pâques à Mamao, Jack Frost pour La Mission et le Père Noel pour Tipaerui/Ste Amélie. Une répartition établie par tirage au sort. Une crèche de Noël sera certainement présentée par les jeunes de Moorea.

Pour la Ville de Papeete, cet évènement est une belle rencontre festive des quartiers de Papeete, placée sous l’égide du partage et de la cohésion sociale, ingrédients clés qui a convaincu Pierre BAUDRY, PDG de la TSP, partenaire officiel de la mini-parade de Noël, a soutenir pour la seconde fois cet évènement.

Toute l’équipe vous invite donc à participer à la mini-parade de Noël de Papeete, le samedi 7 décembre 2013, dès 18 h 30.

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Christmas Pop-up Store: la boutique éphémère

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Christmas Pop-up Store: la boutique éphémère
Pour fêter lʼarrivée prochaine de Noël en Polynésie, les collaboratrices de lʼagence Totara communication récidivent et ouvrent à nouveau leur Popʼup store, boutique très éphémère.
Toujours aussi impatientes de vous faire partager leurs univers créatifs et suite au succès de la première édition, les filles se sont remises au travail. Si vous souhaitez vous offrir ou offrir des objets hors du commun, tout en couleurs et en fantaisie, passez par la cheminée et venez découvrir un joyeux méli-mélo de plateaux, bougeoirs, pochettes, chapeaux, sacs, bijoux...
Le Christmas popʼup store by Totara ouvrira ces portes du lundi 2 au samedi 21 décembre, de 9h à 18h la semaine et le samedi de 9h à 13h30.
Papeete, Av. Prince Hinoi, face Hyper Brico, à côté du magasin L.H Racing.
« Christmas Pop-up store by Totara Communication ».
Renseignements : 433 666

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La participation de l’Etat au financement du RSPF promet de longues négociations

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La participation de l’Etat au financement du RSPF promet de longues négociations
PAPEETE, mardi 26 novembre 2013. La visite officielle durant trois jours du ministre des outre-mer Victorin Lurel à partir de ce mercredi permettra de prendre la température des relations entre l’Etat et le Pays. Au menu des discussions particulièrement, la participation de l’Etat au pacte de croissance que le gouvernement Flosse voudrait bien signer durant cette visite officielle après des mois de discussion à son sujet depuis juillet dernier. «Ce pacte de croissance est avant tout un cadre général de coopération bilatérale entre la Polynésie française et l’Etat, qui inclut principalement l’avance de trésorerie sollicitée en juillet dernier, le retour de l’Etat au financement du RST, la participation au financement du plan de départs volontaires dans l’administration et la renégociation des partenariats financiers qui constituent une part importante de notre commande publique» détaillait le vice-président Nuihau Laurey le jeudi 21 novembre dernier devant les représentants de l’Assemblée de Polynésie française.

Le problème est que sur au moins l’un des points cités par le vice-président polynésien, rien ne sera décidé durant le séjour à Tahiti du ministre des outre-mer. En effet, la participation de l’Etat à la protection sociale généralisée polynésienne est liée au rendu d’une mission de l’IGAS (inspection générale des affaires sociales). Cette mission spéciale sur le système de santé polynésien et son financement ne viendra sur le territoire qu’à partir de mi décembre et ne rendra son rapport qu’à la fin du mois de janvier 2014. Des conclusions de cette mission dépendra l’éventuel retour de l’Etat dans le financement du Régime de solidarité de Polynésie française (RSPF).

A ce sujet, Victorin Lurel en personne s’était exprimé sans équivoque devant les députés polynésiens le 6 novembre dernier à Paris, à l’Assemblée nationale après avoir été interrogé à ce sujet par Jonas Tahuaitu : «Ce gouvernement est très sensible à la justice sociale et aux élans de justice sociale. Je rappelle, monsieur le député, que la loi d’orientation du 5 février 1994 engageait l’État, pour dix ans, à aider la collectivité à rénover son système de protection sociale. Cela a ensuite été fixé dans des conventions successives dites « solidarité-santé ».Dans un territoire comme le vôtre, où il n’existe ni assurance chômage, ni revenu de solidarité, le régime de solidarité de la Polynésie française, le RSPF, est un amortisseur social important. Je rappelle également que l’État s’était engagé à assurer chaque année à peu près 20 millions et que cette dotation a disparu en 2008. Vous me demandez ce que nous comptons faire après la mission de l’IGAS ; j’ai missionné avec ma collègue Marisol Touraine une inspection interministérielle, composée de l’IGF, de l’IGA et de l’IGAS, qui se rendra très bientôt chez vous. Je vous invite à ne pas préempter ses conclusions ; nous nous reverrons ensuite, et nous verrons alors comment faire pour assumer un effort que je sais difficile. Nous examinerons les conclusions de cette mission très bientôt».

On le comprend, le possible retour de l’Etat dans le financement du RSPF nécessitera encore des arbitrages qui ne seront pas décidés immédiatement, mais au cours des premiers mois de l’année 2014. De plus, les demandes formulées par le Pays sont très lourdes. Pour équilibrer ce régime de solidarité, la Collectivité espère pas moins de 3,6 milliards Fcfp (30 millions d’euros) de participation de l’Etat au financement du RSPF en 2014. Même si le Pays n’a pas inscrit dans son projet de budget cette importante participation de l’Etat au régime de solidarité, l’intention est bien d’obtenir tout ou partie de cette somme. Il en va de l’équilibre financier de la protection sociale généralisée du territoire et des finances du Pays, car depuis sa création, le RSPF ne parvient habituellement à s’équilibrer que par le versement de dotations du budget du Pays vers la CPS.

Toutefois, la demande formulée à l’Etat est très importante. Le vice-président Nuihau Laurey y met les formes en déclarant : «un retour de l’Etat au financement du RST est attendu au titre de la solidarité nationale», ce qui n’enlève rien à la lourdeur des sommes demandées. 30 millions d’euros pour le financement du RSPF en 2014, c’est à peine 10 millions d’euros de moins que l’avance de trésorerie consentie par l’Etat (5 milliards de Fcfp/41 millions d’euros) à la fin du mois d’octobre dernier. Une avance de trésorerie que le Pays devra, de plus, rembourser en deux ans.

La demande est d’autant plus délicate, que la participation de l’Etat au système de protection sociale généralisée de Polynésie n’est absolument pas une obligation législative. Le tout récent rapport de la Cour des comptes sur la fiscalité le précise à ceux qui l’auraient oublié : «en Polynésie française, le financement de la protection sociale a fait l’objet d’une participation financière importante de la part de l’État. Celui-ci, dans le cadre de la loi d’orientation n° 94-99 du 5 février 1994 précitée, s’était engagé «pour une durée de 10 ans» à aider à la généralisation de la couverture sociale. À ce titre, l’État a donc versé près de 346 M€ en quatorze ans pour soutenir la politique de généralisation de la couverture sociale». Cette participation de l’Etat prévue dans la loi de février 1994, au moment où se met en place en Polynésie la protection sociale généralisée, était initialement un accompagnement durant dix ans et s’est finalement prolongée quatre ans de plus via des conventions solidarité-santé. Mais en 2008, cette dotation d’environ 20 millions d’euros par an, qui n’avait rien d’obligatoire, s’est interrompue au moment du gel des relations entre l’Etat et le Pays sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Reste à savoir si la nouvelle majorité polynésienne parviendra non seulement à faire revenir l’Etat dans le financement de son régime de solidarité, mais si de plus elle réussira la prouesse d’augmenter d’un tiers cette dotation. Un défi à suivre…

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Richard Tuheiava : "Je suis d’abord candidat pour être élu maire sur Arue"

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Richard Tuheiava :
ARUE, mardi 26 novembre 2013 – Le sénateur souverainiste Richard Tuheiava présente un bilan de son action parlementaire depuis 2008 et annonce qu’il ne sera pas candidat à sa propre réélection, en septembre prochain.

Le représentant Union pour la démocratie à l’Assemblée de Polynésie française déclare sa candidature aux prochaines élections municipales au sein d’une liste d’union, commune de Arue. "Je crois que je n’ai pas à rougir de mon travail au plan national", a-t-il déclaré. "J’aimerais maintenant me consacrer aux côtés de ma population d’Arue".

Vous présentez le bilan de votre action sénatoriale à quelques mois de grands rendez-vous électoraux.

Richard Tuheiava : Oui, d’abord pour démontrer que les parlementaires polynésiens travaillent. Ensuite pour dire que les cinq dernières années n’ont pas été passées en vain, au Sénat. Et aussi pour s’y prendre bien à l’avance, par rapport au rendez-vous électoral des municipales. Nous ne sommes pas en campagne ; mais dans de la communication institutionnelle pour montrer l’étendu et la profondeur du travail réalisé depuis 2008, par rapport aux engagements que j’avais faits.

Etes-vous candidat à votre réélection, aux prochaines sénatoriales ?

Richard Tuheiava : Je suis d’abord candidat pour être élu maire sur Arue, en mars 2014. Si je suis élu, je démissionnerai de mes fonctions parlementaires actuelles. Personnellement, je ne suis pas candidat à ma propre réélection pour septembre 2014. Mon objectif est d’avoir un mandat municipal à Arue en plus de mes fonctions de représentant à l’Assemblée. J’aimerais que d’autres de mes amis au sein de l’UPLD puissent connaitre cette expérience au Sénat. (…) Je n’irai pas me battre, encore, au sein de l’UPLD pour demander à être candidat.

Vous déclarez votre candidature aux municipales, quel projet annoncez-vous sur Arue ?

Richard Tuheiava : Ce ne sera pas une liste Tavini, ni UPLD. Nous avons voté le principe d’une union communale qui regroupera des représentants socioprofessionnels de la commune, pour tenter de porter un message qui dépasse les clivages idéologiques : pourquoi pas "Arue pour une communauté de destin", ou "Arue pour vivre ensemble" ? La population d’Arue a besoin aujourd’hui de dépasser le deuil de Boris Léontieff. Cette liste se revendique de son héritage, dans la méthode et entend continuer le travail engagé pour améliorer le cadre de vie des habitants.
Il est un peu tôt pour définir le projet. Mais je souhaite que le concept de destin commun puisse être posé dans le discours politique local. (…) Arue est une commune de 9 000 habitants : pourquoi ne pas parler d’un indice du bien-être humain et social à l’échelle de la commune ?


Revendiquez-vous la mémoire de Boris Léontieff comme patrimoine municipal ?

Richard Tuheiava : Ce que je dis avec beaucoup de respect, surtout pour sa famille et ses amis les plus proches – dont le maire d’Arue –, c’est que des personnes comme Boris Léontieff ont laissé un héritage qui doit être considéré comme un bien commun. Il a laissé une trace encore très forte à Arue. Cela n’est plus l’apanage ou l’exclusivité d’un parti politique, qui peine aujourd’hui à survivre. Cet héritage doit profiter à tous, autonomistes, indépendantistes, centristes, apolitiques, socioprofessionnels. Et c’est ce que nous avons envie perpétuer.

Le ministre des Outremer s'entretient avec le sénateur Tuheiava, mercredi matin. Quelle sujets souhaitez-vous aborder à cette occasion ?

Richard Tuheiava : Trois sujets pour lesquels je demanderai son soutien ou en tous cas son approbation, en tant que ministre des Outremer. Le premier est le Code général des collectivités territoriales et la proposition de loi que j’ai déposée le e 31 octobre au Sénat et qui vise à instaurer un code spécifique pour les communes polynésiennes. Je ferai également appel à mes collègues parlementaires, au-delà des clivages, pour soutenir ce texte en vertu de nos engagements de 2008.
Ensuite, je souhaite aborder la question de la Fonction publique communale, qui concerne 4 800 agents municipaux, en Polynésie. Il convient de finaliser ce statut et d'y apporter quelques petits réglages. Son action en tant que ministre des Outremer est nécessaire.
Enfin, nous aborderons la question du CRSD, le Contrat de redynamisation des sites de défense, qui concerne 11 communes. Et j’aimerais qu’il apporte des réponses concrètes lors de sa visite : l’Etat est-il prêt à mettre en place la rétrocession des terrains militaires pour l’euro symbolique.


Vous faites également partie d’un collectif qui appelle à manifester vendredi, pour dénoncer "les pratiques mafieuses" de certains élus locaux.

Richard Tuheiava : Oui, et j’ai bien précisé à Victorin Lurel, par le biais de son cabinet, que je ferai cela en tant que représentant UPLD, mais qu’en tant que parlementaire je ne ferai pas de déclaration. Nous estimons au Tavini que Victorin Lurel doit être éclairé sur les pratiques mafieuses du gouvernement en place, avant qu’il ne signe des engagements avec ce gouvernement-là.

Tantôt représentant UPLD, tantôt sénateur de la République, tantôt candidat aux municipales d’Arue : ce n’est trop compliqué de jongler avec toutes ces casquettes ?

Richard Tuheiava : Non, il n’y a qu’une seule conviction : celle de souverainiste. Tout le monde est au courant, encore qu’au plan municipal il ne soit pas question d’indépendance. Si les gens ne savent pas faire la part des choses, nous devons leur montrer que la nouvelle classe politique le sait. Je m’emploierai à le démontrer.

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Rentrée de l’école doctorale du Pacifique Mercredi 27 novembre

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Rentrée de l’école doctorale du Pacifique Mercredi 27 novembre
L’école doctorale de l’Université de la Polynésie française fera mercredi 27 novembre sa rentrée pour l’année universitaire 2013-2014. Comme toutes les universités, l’UPF a non seulement pour mission de transmettre les savoirs, mais également de les créer, via la recherche. C’est le rôle de l’école doctorale de former des étudiants à la recherche, par la réalisation d’une thèse de doctorat, qui, en elle-même, crée de nouveaux savoirs.

L’école doctorale du Pacifique est commune à l’UPF et à l’Université de Nouvelle-Calédonie (UNC). Depuis sa création en 2005, 41 doctorants ont présenté leur soutenance et obtenu le grade de Docteur à l’UPF.
Actuellement, l’université accueille plus d’une quarantaine de doctorants, dans toutes les disciplines (économie, droit, écologie, physique, etc..), sur des sujets très variés ayant une forte spécialisation sur les problématiques propres à la Polynésie : valorisation de la cosmétopée polynésienne, études sur les huîtres perlières, recherches sur les savoir-faire en Polynésie pré-européenne, évaluation des effets du changement climatiques en Polynésie, problématiques de la fonction publique communale polynésienne, étude de la danse tahitienne, du patrimoine foncier en Polynésie… La moitié des doctorants sont des salariés du secteur privé ou public, et réalisent leur thèse en parallèle de leur vie professionnelle.
Parmi les projets de l’école doctorale du Pacifique pour 2014, on peut retenir la poursuite de l’harmonisation des formations organisées avec l’UNC et de la synergie entre les deux universités.

Enfin l’école doctorale organisera un évènement sur le campus, à la fin du mois d’avril 2014, les « Doctoriales », qui permettent chaque année aux doctorants, par la présentation publique de leur recherche, de tisser des liens avec les acteurs socio-économiques locaux.

Un cocktail sera organisé à partir de 18h45 au fare pote’e pour célébrer cette rentrée.

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Fiscalité communale en Polynésie : un système à revoir?

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Fiscalité communale en Polynésie : un système à revoir?
PAPEETE, mardi 26 novembre 2013. Le fonds intercommunal de péréquation (FIP) qui redistribue aux 48 communes de Polynésie une part des recettes fiscales du Pays cristallise depuis plusieurs années les critiques des uns et des autres et en premier lieu des tavana. Ces derniers se plaignent des retards de paiement de ce FIP de la part du pays qui placent leurs communes avec leurs projets d’investissement et de développement dans des situations délicates pour ne pas dire inextricables. Car au cours des dernières années, les versements aux communes du FIP ont été effectués au compte-gouttes. Résultat le Pays a une dette vis-à-vis des communes pour les années 2010, 2011 et 2012 d’un peu plus de 7 milliards de Fcfp. «La situation n’est pas acceptable car elle place dans la difficulté l’ensemble des communes» admettait jeudi dernier à l’Assemblée de Polynésie, le vice-président du Pays.

Dans un souci de faire amende honorable, le nouveau gouvernement a prévu de rattraper cette dette du Pays envers les communes, mais le paiement se fera de manière étalée. Nuihau Laurey a indiqué que le versement d’un milliard de Fcfp dû par le OPays pour ce FIP devait être effectué fin novembre. Un autre milliard sera versé à la fin de l’année 2013. Le solde de la dette du FIP pourrait être versé «en trois ans. 500 millions de Fcfp sont inscrits dans le budget 2014, peut-être davantage quand la trésorerie le permettra» annonçait le vice-président qui indiquait également l’intention du gouvernement d’obtenir un changement statutaire de l’article 52 régissant la Polynésie française afin que le mode de calcul effectif de ce fonds intercommunal de péréquation ne puisse plus être contesté. Car cette dette du FIP est notamment due à un recours contentieux effectué en 2011 devant le Conseil d’Etat. L’arrêté en date du 25 avril 2013 établissant que le mode de calcul du FIP s’établit effectivement sur les ressources fiscales recouvrées (et non escomptées).

En tout cas la grogne des maires polynésiens au sujet du FIP et des retards de versement a été exposée il y a quelques jours jusqu’à Paris, au Congrès des Maires. Les communes polynésiennes ont expliqué subir «un système fiscal obsolète». Teriitepaiatua Maihi, le président du syndicat pour la promotion des communes de Polynésie française (SPCPF) a rappelé dans son discours que la mandature qui s’achève «s’est déroulée dans un contexte de crise financière qui a mis en lumière l’extrême dépendance de nos communes à un système de financement complètement dépassé. Ce système ne permet pas aux communes d’exercer pleinement leurs compétences, alors que le principe de libre administration devrait s’appliquer de la même manière pour toutes les communes de la République. L’absence de mise en place d’une fiscalité communale a produit des effets dévastateurs du fait d’une conjoncture politique et économique désastreuse, conduisant à une réduction de près de 15% des recettes communales» a-t-il continué, indiquant que le statut de la Polynésie française «permet une grande autonomie pour le Pays mais n'a pas permis l'autonomie des communes».

Teriitepaiatua Maihi appelait ainsi à un «changement de mentalités». Le président du SPCPF, maire délégué de la commune de Moorea-Maiao a trouvé un allié inattendu dans ce chantier politique d’envergure auprès de la Cour des comptes (CDC). Dans son rapport publié ce lundi 25 novembre sur l’autonomie fiscale en outre-mer, la CDC note que «les systèmes fiscaux des collectivités d’outre-mer comportant une structure infra-territoriale ne répondent plus totalement aux exigences de financement liées aux compétences désormais exercées. La modernisation des territoires se traduit par la montée en puissance du secteur communal. Ainsi, la Polynésie française est contrainte de faire face, d’ici 2020, à la modernisation des infrastructures scolaires et des équipements de base : assainissement, eau potable, traitement des déchets.
Or les collectivités infra-territoriales de Polynésie française évoluent dans un système de financement ne laissant au secteur local que des ressources fiscales limitées, sur lesquelles elles ne disposent que d’une capacité d’initiative encadrée. Les modes d’allocation de ressources centralisées qui ont été associés aux statuts laissent à ce jour peu de place au déploiement d’une fiscalité locale». Dans ses conclusions, la Cour des comptes indique encore que les nouvelles compétences déployées par les communes «n’ont pas été accompagnées par la définition de nouvelles modalités de financement de ces collectivités par les redevances ou, éventuellement, la voie fiscale. Ces évolutions se sont déjà traduites par d’importantes tensions budgétaires dans plusieurs communes. Elles ont souligné la nécessité d’une révision de la fiscalité communale existante, pour assurer le financement des missions
».


Le FIP comment ça marche

En Polynésie française, la fiscalité locale destinée à alimenter le budget des communes repose d’une part sur une fiscalité partagée avec la collectivité centrale, via le fonds intercommunal de péréquation (FIP), et, d’autre part, sur une fiscalité additionnelle assise sur les impôts territoriaux.
Le fonds intercommunal de péréquation est défini à l’article 52 de la loi organique du 23 février 2004 modifiée. Ses ressources proviennent chaque année d’un prélèvement effectué sur les impôts, droits et taxes perçus au profit du budget général de la Polynésie française dont le taux est fixé par décret (17 % depuis 2006), mais également d’une contribution de l’État84 dont le montant est fixé par la loi de finances. De fait, l’assiette du fonds intercommunal de péréquation est principalement constituée par des impôts, des droits et des taxes qui sont, à des degrés divers, sensibles à la conjoncture. Depuis l’aggravation de la crise économique, les montants versés au fonds ont été en forte régression, de 160 M€ (19 milliards de Fcfp) en 2008 à 114 M€ (13,5 milliards) en 2011. La même somme est prévue au budget 2014 de la Polynésie française.
Les autres recettes fiscales se composent de centimes additionnels assis sur la contribution des licences, de l’impôt foncier sur les propriétés bâties et de la contribution des patentes. S’y ajoute une taxe additionnelle sur l’électricité. Cette fiscalité additionnelle a financé les communes de Polynésie à hauteur de 56 M€ (6,6 milliards) en 2011.
Au total, 170 M€ (20,3 milliards) sont ainsi apportés annuellement aux 48 communes polynésienne, «sans que soit organisée de manière pérenne l’évolution de leurs règles de financement. L’opportunité offerte à la collectivité centrale, par la loi statutaire du 23 février 2004, de transférer des impôts aux communes n’a pas été mise en œuvre, laissant essentiellement reposer le financement des équipements communaux sur des subventions d’investissement de la Polynésie française et de l’État» précise la Cour des comptes dans son rapport.

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Assurance maladie et retraite : les cotisations augmentent en 2014

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Assurance maladie et retraite : les cotisations augmentent en 2014
PAPEETE, mardi 26 novembre 2013 – Les projets de budget 2014 du Régime général des salariés (RGS) et du Régime des non salariés (RNS) de la Caisse de prévoyance sociale ont été votés avec une légère augmentation des cotisations pour la maladie et la retraite.

Le projet de budget du Régime de solidarité de Polynésie française (RSPF) sera évoqué et probablement voté mardi 3 décembre.
Le budget de la Protection sociale généralisée (PSG) devrait être voisin des 110 milliards Fcfp en 2014.

Pour les salariés et les non salariés, les cotisations au titre de l’assurance maladie augmentent de 0.51 point. La cotisation Maladie pour les salariés passe de 16,08% à 16,59%, dont 11,06% de part patronale et 5,53% à la charge du salarié.

En dépit des actions entreprises par le Pays pour relancer l’économie polynésienne, la Caisse de prévoyance sociale a choisi de raisonner sur la base d’une hypothèse envisageant une nouvelle contraction de la masse salariale de 1,6% en 2014.
Ce scénario se traduit par un manque à gagner sur les recettes estimé à 900 millions Fcfp et se conjugue avec un "effet patientèle" qui laisse supposer une augmentation des dépenses de santé de près d’1,5 milliard sur l’exercice.
Ces dépenses supplémentaires seront partiellement compensées par l’augmentation des taux de cotisations des deux régimes. Mais les comptes de l'assurance maladie devraient finir l'année 2014 avec un déficit cumulé de 16,4 milliards Fcfp.

Le taux de cotisation de la tranche A de la retraite passera de 16,77% à 18,15% et le plafond sera repoussé de 146 000 à 254 000 Fcfp dès l’entrée en vigueur de la loi du Pays réformant le système. Compte tenu des délais de recours devant le Conseil d’Etat, la budget prévoit l’application de cette augmentation pour novembre 2014, et n'en conçoit les bénéfices que sur les deux derniers mois de l'année, assumant que cette loi fera sans doute l’objet d’un recours.

Les professionnels de santé à "enveloppe égale"

Malgré cet aménagement, la branche "Retraite tranche A" devrait finir l’année en déficit de 7,03 milliards Fcfp. Déficit qui sera compensé sur les 41,7 milliards Fcfp de réserves du fonds, dont une partie est constituée de la valorisation d'actifs immobiliers.
Le CPS envisage de se séparer de certains d'entre-eux, dans le courant de l'exercice.

Le taux de cotisation de la tranche B est augmenté de 1,11 point et passe de 14,43% à 15,54%, acquitté pour les deux tiers par l’employeur, le plafond étant repoussé à 508 000 francs.

"On est dans une conjoncture économique difficile. On constate une augmentation des dépenses de soins. Il y a une demande en augmentation des professionnels de santé. On doit être prudents dans nos prévisions", a commenté Luc Tapeta, président du conseil d’administration de la Caisse, alors que l’organisme accuse 13,4% de cotisants salariés en moins (9 000 personnes) sur les trois derniers exercices et doit faire face à 2 000 nouveaux départs en retraite chaque année. "Il nous fallait donc traiter à la fois une baisse des cotisations et en même temps une augmentation des dépenses de soin et mettre tout ça à l’équilibre".

L'épreuve aura demandé cinq conseils d’administration pour le seul budget du Régime général des salariés. Celui du Régime des non salariés a été adopté mardi matin, à l'aune des mêmes dispositions que pour le RGS.

Pour les professionnels de santé, le budget 2014 "travaille à enveloppe égale" avec celui de 2013, en dépit d’une demande exprimée de près d’1,5 milliard Fcfp de besoins supplémentaires.
"On nous reproche assez les augmentations de cotisations. A un moment donné il faut bien que l’effort s’adresse aussi à ceux qui sont du côté des dépenses", a aussi développé Luc Tapeta. "Ils feront comme l’ensemble des entreprises de la Polynésie française, dans cette période de crise que nous traversons : ils feront des économies dans chacune de leurs structures".

Le projet de budget des deux régimes a été transmis au gouvernement pour validation.

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Dans le désert australien, on contemple Uluru, mais on évite d'y grimper

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Dans le désert australien, on contemple Uluru, mais on évite d'y grimper
ULURU, 27 novembre 2013 (AFP) - Pour beaucoup de touristes, voir pour la première fois la formation rocheuse d'Uluru au coeur du désert australien suscite une envie quasi irrépressible: grimper dessus. Une impulsion que les aborigènes et les autorités tentent de contenir.

Uluru, appelé également Ayers Rock, est un lieu sacré pour les aborigènes, qui le vénèrent depuis des dizaines de milliers d'années. Ils n'escaladent pas le monolithe de grès et voudraient que les touristes suivent leur exemple.

D'autant que 35 personnes ont trouvé la mort lors d'une ascension qui reste périlleuse, malgré la mise en place d'une main courante (une chaîne) dans les années 60. Les températures peuvent attendre 45 degrés et les vents balaient le sommet, à 348 mètres au-dessus du sol.

"Uluru est sacré dans notre culture. C'est l'endroit d'une grande connaissance", explique une panneau en anangu (la langue du peuple aborigène de cette région), traduit en six langues. "Selon notre loi traditionnelle, grimper n'est pas autorisé".

"En tant que gardiens, nous sommes responsables de votre sécurité et de votre comportement. Trop de gens sont morts ou ont été blessés, cause de beaucoup de chagrin", ajoute le panneau.

Pour ces raisons de sécurité, de respect culturel et de sauvegarde de la faune et la flore, les autorités s'acheminent donc vers l'interdiction totale d'escalader la formation, célèbre pour ses teintes changeantes selon le moment de la journée.

Jeff Bordell, un touriste américain, avoue avoir ressenti une envie folle de grimper. Mais il y a renoncé après discussion avec un homme aborigène.

"C'est un endroit qui déborde de spiritualité. (Le rocher) est attirant et il m'appelle vers lui. C'est le cas pour sans doute beaucoup de personnes", déclare l'homme, qui a finalement décidé de suivre le sentier de 10,6 km autour de la formation rocheuse.

Papiers gras et graffitis

Quelque 250.000 personnes viennent chaque année contempler le monolithe vieux de 500 millions d'années, qui est un des emblèmes de l'Australie. Il n'existe pas de chiffres officiels sur le nombre de visiteurs qui entreprennent l'escalade, mais on estime leur proportion à quelque 20%.

Un pourcentage en forte baisse puisqu'une étude conduite par l'université nationale d'Australie estime qu'ils étaient 52% à grimper en 1995.

Uluru est devenue une attraction touristique dans les années 40. Vingt ans plus tard, une main courante était installée.

Mais depuis, les attitudes ont changé, et en 1985, le parc national de Uluru-Kata Tjuta a été rendu à ses propriétaires d'origine, les aborigènes, qui le gèrent avec l'agence des parcs nationaux et de la vie sauvage.

La prochaine étape sera l'interdiction d'escalader le rocher.

D'autant que des grimpeurs indélicats laissent des papiers gras, gravent des graffitis ou urinent sur les parois, des actes qui abîment la faune et la flore peuplant Uluru.

Les visiteurs comprennent de toute façon de mieux en mieux la culture aborigène, ou du moins tiennent à la respecter, indique Robert Taylor, membre du conseil de direction du Conseil des opérateurs de tourisme indigènes en Australie occidentale.

La plupart des visiteurs veulent de nos jours "vivre une véritable expérience aborigène", déclare-t-il. "Ils veulent être en contact avec des aborigènes lors de leur visite ici, ils ne veulent pas être reçus par d'autres personnes (blanches) pour visiter l'endroit et expliquer cette histoire".

"Venir en Australie et ne pas voir Ayers Rock, c'est comme aller à Paris et ne pas voir la tour Eiffel", estime Laurent Berhault, un touriste français venu de Nouvelle-Calédonie. "Il faut le voir. C'est magnifique". Mais lui aussi a décidé qu'il ne grimpera pas.

mfc/mp/dwa/fmp/cac

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Surf: Un "skype" avec Michel Bourez après sa victoire à Hawaii

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Surf: Un
Mardi 26 novembre 2013. Michel Bourez vient de gagner pour la 2ème fois de sa carrière la première des trois compétitions organisées par l’ASP à Hawaï. Cette compétition historique, la ‘Triple Crown’ est composée de trois épreuves qui se déroulent sur les trois spots hawaïens mythiques de Haleiwa, Sunset Beach (24 nov-6 dec) et Pipeline (8-20 déc).

Cette compétition en trois actes vient clôturer le championnat mondial de surf. Juste après cette victoire retentissante et juste avant le dénouement de la saison, Michel Bourez a bien voulu accorder une interview à Tahiti Infos.

L’année dernière, il aura fallu attendre la dernière épreuve pour connaître l’actuel champion du monde en titre, Joel Parkinson. Cette année, Kelly Slater -11 fois champion du monde- est toujours en lice face à Mick Fanning l’Australien. Michel Bourez est actuellement 11ème au classement mondial et voudrait terminer la saison dans le Top 10, comme en 2011 où il a terminé 6ème. En 2012 il a terminé la saison à la 15ème place.

Après un manque de réussite à domicile dans l’épreuve à Teahupo’o, son retour dans le Top 10 serait donc une belle opération pour notre ‘Spartan’, juste avant la trêve annuelle qui durera jusqu’en mars. Michel pourra donc rentrer au Pays après ces deux épreuves pour la joie de sa famille, de ses supporters et de ses amis du beach soccer de Taharu’u.



Un "skype" avec Michel mardi soir
Surf: Un
Comment s’est passée la compétition ?

« Cela s’est bien passé, même si les conditions étaient petites. La houle n’a pas permis aux droites de bien se former. Du coup, il fallait vraiment être patient. Et surtout bien choisir ses vagues parce que des fois tu fais des petites erreurs, tu rames sur la première alors que la 2ème et la 3ème sont bonnes et voilà c’est fini, car peut être les autres les prennent et qu’après il n’y a plus de vagues. Il fallait avoir un bon choix de vagues, tout au long de la compet’. »

Pour une fois, le fait que les vagues soient petites a pu jouer en ta faveur, toi qui es à l’aise dans les grosses ?

Pour moi c’est pareil, peu importe les conditions. Pendant la compet’, il y a eu des vagues ailleurs, c’est juste que là-bas à Haleiwa cela ne touchait pas. Ailleurs, il y avait même 2m50, 3m sur les séries. J’ai essayé des grandes planches, j’ai essayé une 6’10, cela marchait très bien donc peu importe les conditions, j’étais prêt et je serai prêt. »

Gagner 5 ans après ta première victoire, j’imagine que cela doit être une belle émotion ?

« Oui, surtout que la dernière fois que j’ai gagné une compet’, c’était ici, donc regagner au même endroit cela fait plaisir. Mais il y a une sacrée différence. L’année où j’ai gagné, je me qualifiais, je ne me souciais pas de la ‘Triple Crown’, là c’est une histoire différente, j’espère vraiment réussir cette année, et c’est bien parti. »

Comment tu envisages justement ces deux compétitions à venir à Sunset et à Pipeline ?

« J’ai vraiment hâte parce que les conditions sont annoncées comme bonnes pour le vendredi et le samedi. Je pense qu’il vont essayer de clôturer la compet’ ce week end. J’habite juste en face de Pipeline, en bord de plage, donc dès qu’il y a des vagues je suis à l’eau. D’ailleurs je suis sorti de l’eau il y a une heure. »

Cela te permet d’espérer une super fin de saison ?

« Carrément. C’est le but. Tu peux ne rien faire toute l’année, arriver à Hawaii et si tu cartonnes, c’est de ça dont les gens se rappellent. Donc c’est pour ça que c’est important de réussir mon année, si je peux finir en beauté c’est encore mieux. On parle de la ‘Triple Crown’ mais mon objectif c’est de revenir dans le Top 10. Donc si je pouvais y arriver ce serait super. »

Tu es parti pour faire mieux que l’année dernière, ce serait déjà une satisfaction ?

« L’année dernière, j’ai fini 15ème, là je suis 11ème, c’est loin. Il y a encore Sunset, Pipe, chaque chose en son temps. »

C’est un moment de tension ? La saison se joue sur ces deux épreuves en quelque sorte ?

« Oui, il y a un peu de tension mais ce n’est pas trop grave. La tension, on l’a toute l’année, c’est devenu une habitude de ressentir cette pression. Cela devient une compet’ comme une autre. »

C’est la démonstration qu’après ta contre-performance à Teahupo’o en août, tu as su rebondir pour ce fin de saison ?

« Oui, surtout que Teahupo’o c’était la compet’ que j’avais envie de bien réussir, comme chaque année et à chaque fois je finis mal. Je sais que le mauvais résultat est une possibilité donc je fais en sorte que si cela doit arriver, je puisse rebondir comme tu dis. Et rapidement, comme j’ai pu le faire cette année, en faisant 3ème à Trestles juste après. »

Tu te sens de plus en plus fort au niveau mental ou toujours aussi fort ?

« Pareil. Rien à changé. J’ai peut être un peu plus confiance en moi. J’ai de bonnes planches, mon shapeur Fire Wire me fait des planches hallucinantes. Sans te mentir, ici je dois avoir une quarantaine de planches. Il y a toujours le choix. Avec un bon sponsor derrière, il n’y pas de souci. »

Un petit mot pour tes supporters et ta famille ?

« Cela fait toujours plaisir de savoir qu’il y a des gens qui s’intéressent au surf et qui sont à fond derrière moi, cela me touche beaucoup quand je vois tous ces messages sur internet. Cela fait chaud au cœur. Ma famille à Tahiti, ma femme et mon fils que j’embrasse, j’espère que tout le monde va bien.

Les Hawaïens sont content d’avoir vu gagner un tahitien ?

« Ils n’ont pas eu le choix. (sourire) Mais ils sont contents, la plupart viennent me voir et me félicitent. La plupart sont déjà venus à Tahiti et ils connaissent l’ambiance qu’il y a chez nous, ils respectent beaucoup ça et on est pas 50 000 tahitiens à faire cette compet’ donc ils sont content de voir que Tahiti est là. La plupart étaient Hawaïens, surtout au premier tour. » SB

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Mondial: L'Asie et l'Océanie envisagent de former un seul bloc pour les qualifications

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Mondial: L'Asie et l'Océanie envisagent de former un seul bloc pour les qualifications
KUALA LUMPUR, 27 novembre 2013 (AFP) - Les responsables de la Confédération asiatique (AFC) et de l'Océanie étudient la possibilité de créer une seule et même zone lors des qualifications pour les prochaines Coupes du monde de football afin d'obtenir cinq places automatiques en phase finale.

"Nous avons accepté l'Australie avec nous, mais je pense que nous devrions voir comment nous pourrions être ensemble" avec l'Océanie, a ainsi affirmé le président de l'AFC, Shaikh Salman bin Ebrahim Al Khalifa, à Kuala Lumpur, lors du gala de fin d'année de la Confédération.

"Nous sommes en discussions avec l'Océanie et j'espère que nous parviendrons à un accord sur la mise en place des rencontres. Sur le plan géographique, nous sommes très proches et plus ou moins au même niveau sur le plan technique", a ajouté le président de l'AFC, précisant qu'une proposition commune allait être présentée à la Fifa.

Actuellement, l'Asie dispose de quatre places directement qualificatives et d'une place de barragiste contre un représentant de l'Amérique du Sud tandis que l'Océanie n'a qu'une place de barragiste contre un représentant de la Concacaf (Amérique Centrale).

Or, la Jordanie, représentant de l'AFC, et la Nouvelle-Zélande (Océanie) ont été laminées en barrages du Mondial-2014. Les Jordaniens ont été éliminés par l'Uruguay (5-0, 0-0) et les Néo-Zélandais par le Mexique (5-1, 4-2).

Le marché asiatique, en plein développement, possède également une importante confédération comptant 46 membres. L'Océanie n'est composée, elle, que de 11 îles, la Nouvelle-Zélande étant la nation la plus forte.

Depuis son affiliation à l'AFC en 2006, l'Australie s'est qualifiée la Coupe du monde en 2010 et 2014.

En revanche, la Nouvelle-Zélande n'a disputé qu'une phase finale (en 2010) en 28 ans, et les All Whites sont les seuls représentants de l'Océanie à obtenir ce privilège, en dehors de l'Australie (2 fois) avant son départ en Asie.

Selon Shaikh Salman, la commission des compétitions de l'AFC discutera des qualifications au Mondial en janvier avant de faire une proposition au comité exécutif de la Fifa en avril.

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Espagne: une pianiste qui risquait la prison à cause du bruit, acquittée

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Espagne: une pianiste qui risquait la prison à cause du bruit, acquittée
BARCELONE, 27 novembre 2013 (AFP) - Après six ans de procédure et l'inquiétante menace d'une lourde peine de prison, la justice espagnole a finalement acquitté une jeune pianiste qui était accusée par une voisine de faire trop de bruit lorsqu'elle jouait chez elle.

Laia Martin, âgée de 28 ans, et ses parents, étaient poursuivis par leur voisine, Sonia Bonsom, qui accusait la jeune fille de lui avoir provoqué des troubles psychiques en jouant des gammes et répétant ses leçons de piano au-delà des limites sonores légales pendant plus de 40 heures hebdomadaires, entre 2003 et 2007.

Avant le procès, qui s'est tenu à Gérone, dans le nord-est de l'Espagne, le Parquet avait requis sept ans de prison pour la pianiste et ses parents, pour des délits "contre l'environnement" pour cause de pollution sonore, et pour les "dommages psychiques" causés à sa voisine, qui a souffert d'anxiété.

Dans un arrêt publié mardi, la justice a finalement acquitté Laia Martin et ses parents, soulignant que les "peines requises au départ étaient disproportionnées". "S'il y avait eu tentative d'homicide de la plaignante, la peine risquée aurait été inférieure", écrit le magistrat.

Après plus de six ans, un dossier de 1905 pages, quatre jours de procès pour juger trois accusés en appelant à la barre 29 témoins et six experts, le magistrat considère en outre que la durée de la procédure a été excessive.

Au terme du procès, le Parquet avait finalement abaissé la peine requise à 20 mois de prison, mais avec interdiction pour Laia Martin, devenue depuis l'époque des faits pianiste professionnelle, de jouer de son instrument pendant six mois.

La partie civile demandait plus de cinq ans de prison pour chacun des accusés, avec interdiction pour la pianiste de jouer professionnellement pendant quatre ans.

Dans son arrêt, le juge reconnaît qu'il existe une différence entre "écouter un morceau de piano en une occasion ponctuelle et être forcé d'écouter pendant des heures des gammes de musique et les répétitions d'un étudiant en musique, car ce qui est un délice et un plaisir se transforme en un bruit gênant qui peut faire perdre leur sang-froid aux personnes les plus calmes".

Mais il souligne que les parents de la jeune fille, "loin de vouloir ignorer" le problème, avaient insonorisé la pièce de leur appartement de Puigcerda, en Catalogne, où avait été installé un premier piano. Lorsqu'ils avaient acheté un second piano, en 2007, ils l'avaient également équipé d'un système de sourdine.

Si le juge reconnait l'existence des troubles de la plaignante, survenus entre 2006 et 2008 et qui l'avait conduite à prendre un anxiolytique, il estime que la relation entre ses maux et le son du piano n'a pas été établie.

Le magistrat souligne en outre les "mauvaises relations" existant entre les accusés et leur voisine.

Il note que cette dernière avait porté plainte auparavant à deux reprises contre la mère de l'accusée et que, même lorsque la plaignante se trouvait en Galice, à plus de mille kilomètres de son domicile, c'est sa mère qui dénonçait le bruit "alors même qu'elle n'habitait pas dans l'appartement".

L'arrêt précise "qu'à part ceux de la plaignante, son époux et sa mère, aucun témoignage de voisin n'est venu corroborer la gravité ou l'intensité de l'intrusion sonore."

Le magistrat estime en outre que les mesures d'intensité sonore pratiquées dans l'appartement ne sont pas concluantes.

Les parties peuvent faire appel du verdict.

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Victorin Lurel est arrivé ce matin

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Victorin Lurel est arrivé ce matin
M. Victorin LUREL, Ministre des Outre-Mer, est arrivé ce matin, mercredi 27 novembre 2013, à l'aéroport de Tahiti Faa'a où il a été accueilli par M. Lionel BEFFRE, Haut-Commissaire de la République, M. Gaston FLOSSE, Président de Polynésie française, M. Edouard FRICTH, Président de l'Assemblée de la Polynésie française et Député, M.M les Députés Jonas TAHUAITU, Jean-Paul TUAIVA, M. le Sénateur Richard TUHEIAVA, les membres du Gouvernement, des Représentants à l'Assemblée de la Polynésie française, le Président du CESC, les autorités judiciaires, ainsi que des Chefs de services de l'Etat et de la Polynésie française.

> Lire aussi : "Nous avons décidé de vous accompagner", assure Victorin Lurel dès son arrivée en Polynésie

Lors de cette première journée, il rencontrera le président du Pays Gaston Flosse, les députés polynésiens, le sénateur Tuheiava et le Président du CESC avant de procéder aux signatures de conventions financières avec le gouvernement. Il continuera sa journée avec une visite du chantier de la nouvelle prison à Papeari, puis ira à Punaauia pour une visite de la Maison pour tous, de la police municipale et du chantier de construction de logements sociaux Nina Peata. Il terminera sa première journée par un cocktail dînatoire au Méridien avec les socio-professionnels.

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"Nous avons décidé de vous accompagner", assure Victorin Lurel dès son arrivée en Polynésie

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FAA’A, mercredi 27 novembre 2013 – Le ministre des Outremer, Victorin Lurel, est arrivé en début de matinée vers 6 h20 à Tahiti, où il entame une visite officielle de trois jours en Polynésie française.

Mercredi, il doit rencontrer le président du Pays Gaston Flosse, les députés polynésiens, le sénateur Tuheiava et le Président du CESC avant de procéder aux signatures de conventions financières avec le gouvernement.

Il continuera sa journée avec une visite du chantier de la nouvelle prison à Papeari, puis sera à Punaauia pour une visite de la Maison pour tous, de la police municipale et du chantier de construction de logements sociaux Nina Peata. Cette première journée est ponctuée par un cocktail dînatoire au Méridien Tahiti avec les socioprofessionnels.

Le ministre des Outremer a pris quelques instants pour répondre aux questions de Tahiti infos.


Quelle vocation souhaitez-vous donner à ce court séjour en Polynésie française ?

Victorin Lurel : Celle que les ministres donnent en général à leurs déplacements officiels, avec ici une marque particulière : j’avais dit qu’au cours des 12 premiers mois j’aurais visité tous les territoires des outremer français, je l’ai fait ; mais vous savez ce qui m’est arrivé ici, en janvier – j’ai dû rester une journée et repartir puisque j’avais reçu une très mauvaise nouvelle. Donc je reviens pour tenir cet engagement-là. (…)
Et deuxièmement, il y a aussi une actualité. Donc, le viens à la rencontre des autorités du Pays, de la Polynésie française, pour voir les dossiers que nous aurions dû voir sur place depuis un moment.


Etes-vous prêt à faire des annonces officielles, notamment en ce qui concerne la rétrocession des terrains militaires ?

Victorin Lurel : Les voyages officiels ne servent pas uniquement à faire des annonces. Si les ministres se déplaçaient pour faire des annonces, il y aurait beaucoup de voyages. Bien sûr, il y aura des actes, des déclarations, des conventions, des engagements pris. Il y aura aussi des rappels qui seront faits : rappeler ce qu’est la politique du gouvernement. Très souvent nous avons tendance à l’oublier. Ou alors, nous-mêmes ne faisons pas assez d’efforts pédagogiques. Donc je rappellerai tout ça.
Je suis très heureux d’être ici en Polynésie, pour marquer mon affection, mon intérêt pour ce qui se fait ou qui se dit ici, pour les projets qui sont portés. Et puis pour dire à la face des populations que l’Etat accompagne le Pays.


Comment l’Etat perçoit-il cet appel à la solidarité nationale lancé par la Polynésie française ?

Victorin Lurel : Bien. Je le dit : très bien. C’est une partie du territoire national avec les spécificités que vous savez, avec le statut qui est celui de la Polynésie française, consigné dans des textes qu’il faut respecter absolument. C’est légitime qu’il y ait des demandes qui soient faites. Tous les autres territoires le font. La Polynésie le fait dans les formes, avec respect et je peux dire avec sérieux … Non, bien, on accepte bien cela. Nous ne sommes pas d’accord sur tout – c’est normal lorsqu’il y a un dialogue qui est entretenu. Mais c’est tout à fait normal. Il y a encore tellement de choses à faire pour l’avenir et pour le long terme. Je suis très heureux d’être là pour rappeler ce que veut faire l’Etat, ce que l’Etat va faire avec le Pays et les autorités polynésiennes.

Un partenariat renouvelé ?

Victorin Lurel : Oui, on peut dire cela. Vous savez, l’Etat aide le Pays. Il aide les populations. Il ne fait pas ça au gré des majorités qui peuvent changer. Nous avons des autorités légitimes, des élus bien élus. L’Etat ne saurait regarder ailleurs. Lorsque les dossiers sont déposés, pour peu que ce soit fait dans le cadre d’un dialogue normal, nous observons, nous regardons et nous décidons. (…) Le Président Flosse a présenté un certain nombre de dossiers que nous avons examinés. Avec, bien entendu, nos critères. Nous avons décidé de vous accompagner. Il y a moultes dossiers, mais ce n’est pas ahurissant. Hier on le faisait, on le fait aujourd’hui et on le fera demain : c’est normal, c’est la République.
Je vous dis ça parce nous voulons dire – et je crois qu’on le fait avec constance et que c’est reconnu ; nous avons eu, lorsque nous étions dans l’opposition, à souffrir de cela – que la République est ouverte. Elle doit être celle des Français, celle des territoires, des collectivités. Et lorsque des dossiers sont déposés, dans le cadre des contraintes de chacun, des calendriers respectifs, eh bien nous avisons et nous décidons. Là, c’est le cas.


Allez-vous signer l’avance de trésorerie de 5 milliards de francs ?

Victorin Lurel : Nous verrons ça avec les autorités. Il y a beaucoup d’autres dossiers, dont celui-là, oui. Signé ou pas signé, nous sommes encore en discussion pour approfondir les conditions de tout cela. Je ne vais pas déflorer ici, aussitôt arrivé, ce qui va se décider sur trois jours ; mais oui, nous avons beaucoup de dossiers à voir. Et puis je dirai ça devant les élus.

Quelle est votre réaction, lorsque l’opposition qualifie votre venue de caution envers un gouvernement de mafieux ?

Victorin Lurel : Celui qui dit ça prend ses responsabilités. Pour ma part, je ne veux pas entretenir de mauvaises polémiques. Je trouve que c’est lourd et que c’est très grave. Je suis ministre, on invite tout le monde de manière républicaine. Le gouvernement de la République ne souhaite pas être mêlé dans ce que nous estimons relever d’un débat politique interne.
Ensuite, nous disons qu’il n’est jamais trop bon de poursuivre plus qu’il ne faut des campagnes électorales. C’est mauvais pour le Pays. Je viens d’un pays où on a tenté d’entretenir, comme cela, des campagnes permanentes. Ce n’est jamais bon.


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Des militants Tavini manifestent dès l’arrivée de Lurel

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Des militants Tavini manifestent dès l’arrivée de Lurel
FAA’A, mercredi 27 novembre 2013 – Un comité d’accueil d’une dizaine de militants Tavini Huira’atira a manifesté devant l’aérogare de Tahiti-Faa’a à l’arrivée du ministre des Outremer, en début de matinée, brandissant deux banderoles, « FLOSSE-LUREL, Qui sé Réssemble s’Assemble » et « Miciéu lé Ministre, Maohi Nui n’est pas à VENDRE », ainsi qu'un drapeau de l’ONU.

Gilles Tefaatau, un des cadres du parti souverainiste, s’est exprimé à ce sujet :

Comment doit-on entendre l’insinuation raciste que vous affichez sur vos banderoles, notamment par l’emploi du vocable "Miciéu" ?

Gilles Tefaatau : Pourquoi raciste ? On me dit qu’en Guadeloupe ou à la Réunion c’est ainsi que l’on prononce Monsieur.

Vous souhaitez interpeller le ministre sur ses origines ?

Gilles Tefaatau : Bien sûr, parce que c’est un insulaire, un citoyen d’outre-mer. Et donc il peut comprendre ce message. C’est tout.

Que souhaitez-vous exprimer, ce matin ?

Gilles Tefaatau : Nous sommes venus lui dire notre déception du comportement de Lurel et au-delà de lui du parti Socialiste. Notre exaspération. Nous avons mouillé notre chemise pour l’élection de monsieur Hollande. Pas eux. Pas Flosse. Et nous avons notre légitimité dans cette expression pacifique, ce matin. Nous voulons dire que ce Pays appartient aux Polynésiens. Les ressources marines que l’Etat souhaite exploiter aujourd’hui, nous disons qu’elles appartiennent au peuple polynésien. (…)
Nous ne voulons pas que l’on vende aux enchères notre Pays. La Socredo sera bientôt vendue, le boulevard Saint Germain … Et aujourd’hui on veut conditionner dans le logement social, l’octroi de prêts en contrepartie de la mise en place par la Caisse des dépôts et consignations d’un service du logement, pour maîtriser tout ça. L’Etat maîtrise déjà l’aéroport. Il veut maintenant maîtriser le logement social ? Nous disons qu’il s’agit d’une recolonisation ! Et nous disons non, tout simplement.

Des militants Tavini manifestent dès l’arrivée de Lurel

Des militants Tavini manifestent dès l’arrivée de Lurel

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Terevau: voyage supplémentaire ce samedi 30 novembre

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Terevau: voyage supplémentaire ce samedi 30 novembre
Le navire le "TEREVAU" fera une rotation supplémentaire ce samedi 30 novembre 2013 à 17h30 de Papeete.
Il quittera Moorea à 6h20 le dimanche 1er décembre 2013.

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