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Semaine Européenne de réduction des déchets : Geffry Salmon visite deux établissements (communiqué)

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Semaine Européenne de réduction des déchets : Geffry Salmon visite deux établissements (communiqué)
Dans le cadre de l’organisation de la 3ème édition de la Semaine européenne de réduction des déchets (SERD) sur le territoire, Geffry Salmon a visité ce mardi 19 Novembre, deux des nombreux participants à l’événement : l’entreprise Plastiserd et le Collège de Punaauia.

En effet cette année plus de 92 actions ont été enregistrées (en 2011, seulement 7 avaient été labellisées) sur Tahiti, Moorea, Raiatea ou encore Bora Bora ; des actions mises en place par des entreprises, des établissements d’éducation, des associations ou encore des communes. Parmi celles mises à l’honneur cette semaine, le Ministre a pu visiter celles organisées par l’entreprise Plastiserd . En effet, après une présentation générale de l’entreprise et ses domaines d’activités, le Ministre a pu suivre toutes les mesures de réduction des déchets appliquées par Plastiserd . Outre le fait d’avoir réduit le poids des emballages fabriqués, l’entreprise. revalorise dans son cycle de production les rebuts de matière première en les broyant afin de pouvoir les réincorporer dans la fabrication de nouveaux produits. Plastiserd s’est également doté de machines de fabrications d’économie-emballages, depuis la matière première jusqu’au produit final.

De son côté, le collège de Punaauia a organisé au cours de cette Semaine Européenne de réduction des déchets diverses activités afin de sensibiliser les jeunes élèves au gaspillage et leur apprendre les gestes éco-citoyens. Le Ministre a par exemple pu découvrir une colonne transparente dans laquelle les demi-pensionnaires jettent les pains qu’ils ne consomment pas. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une opération baptisée « Prends ce que tu veux mais mange ce que tu prends », une opération visant à sensibiliser les jeunes au gaspillage alimentaire. Les élèves ont également mis en place des tours destinées à récolter les piles usagées – en un mois, ils ont ainsi réussi à récolter des milliers de piles. Enfin, certains élèves ont réalisé du mobilier (chaises, étagères, bibliothèque, fauteuil) à partir de palettes en bois récupérées à la Brasserie de Tahiti.

Le Ministre a vivement félicité tous ces projets et a particulièrement encouragé les jeunes à poursuivre ces initiatives tout au long de l’année.

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Il "coupe" son bracelet électronique et retourne en prison

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FAA'A, vendredi 22 novembre 2013. Un homme de 32 ans condamné à de la prison ferme avait pu sortir de Nuutania ce lundi 18 novembre en étant placé sous surveillance électronique à son domicile. Mais après avoir porté seulement durant deux jours ce bracelet électronique, cet homme avait décidé mercredi 20 novembre de couper ce dispositif.

Dès le lendemain, les gendarmes de la brigade de Faa'a l'interpellent et placent en garde à vue cet évadé "virtuel". Au cours de son audition, le mis en cause explique aux enquêteurs qu'il était "fiu" de porter ce bracelet et qu'il voulait être libre de ses déplacements. Conséquence de ses actes : ce vendredi il a été présenté au magistrat de permanence et reconduit illico à la maison d'arrêt de Nuutania, dans l'attente de sa comparution immédiate.

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Conférence publique sur « Séismes et tsunamis : de la modélisation au système d’alerte opérationnel » par Dr. Dominique Reymond, sismologue, directeur du laboratoire de géophysique de Pamatai

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Conférence publique sur « Séismes et tsunamis : de la modélisation au système d’alerte opérationnel » par Dr. Dominique Reymond, sismologue, directeur du laboratoire de géophysique de Pamatai
Mardi 26 novembre 2013 à 18h15, amphithéâtre F à l'Université de la Polynésie française, Dominique Reymond nous présentera un sujet qui nous concerne : la modélisation des séismes et de leurs conséquences, les tsunamis, et l’impact que cela peut avoir dans la création d’un système d’alerte opérationnel. Un système d’alerte aux tsunamis se décompose ainsi schématiquement en deux étapes principales : la première consiste à déterminer les principaux paramètres de la source sismique, à savoir sa localisation, sa géométrie focale (orientation de la faille dans l’espace), ainsi que l’énergie du séisme. La seconde étape concerne la modélisation de la propagation du tsunami effectuée à partir du calcul de la déformation initiale du plancher océanique induite par le séisme, appelée déformation co-sismique. Une fois les conditions initiales déterminées, la propagation du tsunami ne dépendra que de la profondeur et des reliefs sous-marins rencontrés sur son parcours. La modélisation du tsunami est alors tout d’abord effectuée à grande échelle, en océan profond, puis elle est calculée jusqu’aux côtes. Ce sont ces calculs qui permettent de créer un système d’alerte efficace, à partir des hauteurs de houle ainsi prédites.

Dominique Reymond

Après des études à l’université Joseph Fourier de Grenoble, Dominique Reymond entre comme sismologue au CEA (commissariat à l’énergie atomique) et prend la tête du laboratoire géophysique de Pamatai, poste qu’il occupe toujours actuellement.


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Alcool clandestin : la police saisit 3 300 litres de "pia hamani"

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Alcool clandestin : la police saisit 3 300 litres de
PAPEETE, vendredi 22 novembre 2013 - La direction de la sécurité publique a procédé dans la soirée de jeudi à la perquisition de trois ateliers de fabrication clandestins de boissons alcoolisées et à la saisie de 3 300 litres de "Pia hamani".

Dans le cadre de la lutte contre les stupéfiants, les policiers ont perquisitionné trois domiciles à Pamatai, Auae et Faariipiti dans le cadre de deux affaires distinctes.

La quantité de cannabis découverte ne s'est pas avérée très importante, en revanche les policiers ont mis à jour trois ateliers de fabrication artisanale d'alcool adossés à trois commerces de vente de cette boisson communément appelé "pia hamani" ou "komo puaka" voire plus simplement "komo".

Seize fûts de 120 à 300 litres ainsi que plusieurs bouteilles remplis de cette boisson fermentée (soit 3.330 litres au total) ont ainsi été saisis et vidés de leur contenu, sur instruction du Procureur. Cet alcool était vendu dans des bouteilles en plastique d'un litre, à 500 francs l'unité. Les enquêteurs de la DSP ont estimé que ces prises auraient pu rapporter jusqu'à un total d'1,7 millions Fcfp.

Les propriétaires de ces ateliers de fabrication clandestine d'alcool sont poursuivis pour les infractions de Travail dissimulé, détention et vente d'alcool de fabrication artisanale. Les mis en cause devront répondre de leurs actes devant un tribunal correctionnel.

Alcool clandestin : la police saisit 3 300 litres de

Alcool clandestin : la police saisit 3 300 litres de


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Heiva Tu'aro des quartiers ce samedi 23 novembre

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Heiva Tu'aro des quartiers ce samedi 23 novembre
La commune en partenariat avec l'Association TAMARII VAIAA NUI organise la 2ème édition du "Heiva tu'aro" des quartiers ce samedi 23 novembre 2013.
Ce sont 9 associations de quartiers qui s'affronteront autour de 3 disciplines sportives traditionnelles ; "vaa", "amoraa 'ofa'i", "timau raau"...

La Journée sera par ailleurs ouverte par la célébration du "matarii i ni'a" dans les jardins de l'Hôtel de Ville.
Pour rappel, le Matari’i i ni’a marque le retour dans la saison d’abondance de la nature. C’est l’occasion de renouer avec des connaissances ancestrales liées à un calendrier qui permettait aux anciens polynésiens de vivre en harmonie avec le rythme des saisons, tant pour ce qui concerne la terre (plantation, cueillette…) que pour la mer (pêche, navigation…).
La constellation des pléiades – des étoiles particulières – « Matari’i » (de mata –œil et rii-petit : petits yeux en tahitien) est en effet connue et utilisée comme marqueur de temps dans tout le Pacifique depuis des âges immémoriaux.

Le déroulé de la journée
7 h : Célébration du "Matarii i ni'a" et levée des "unu" dans les jardins de l'Hôtel de Ville
8 h : ouverture du « Heiva tu’aro » des quartiers et départ vers la plage de Taaone
8 h 30 : 1ère discipline : Course de « vaa »
12 h 30 : Pause déjeuner et retour vers l’Hôtel de Ville
14 h : 2ème discipline : « Amoraa ‘Ofa’i »
17 h : 3ème discipline : « Timau raau »
18 h : Remise des prix
19 h 30 : Fin des Festivités

ATTENTION : Modification de la circulation de 17h à 18h.
Nous vous informons que pour samedi 23 novembre 2013, la voie PPT-ARUE faisant face à l'Hôtel de Ville de Pirae, entre le rond point de Hamuta au carrefour de l'Hippodrome sera fermée de 17 h à 18 h en raison de la course sur route des porteurs de fruits. Les véhicules dans le sens PPT-ARUE seront déviés au rond point de Hamuta. La voie ARUE-PPT reste cependant libre.

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"Tao & Tiaporo" saison 9

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Tao et Tiaporo sillonnent depuis 9 ans les écoles de Tahiti, Moorea à la rencontre de nos petites têtes brunes. Des maternelles aux classes élémentaires, 35 000 enfants applaudissent chaque année les 180 spectacles de la tournée de nos marionnettes préférées.

Cette création humoristique est un spectacle interactif qui permet de sensibiliser le jeune public aux problèmes liés à l’environnement, à la pollution et à la nécessité de trier ses déchets. Depuis plusieurs années, l’arrivée de nouveaux partenaires a permis d’élargir les messages aux économies d’énergies et de matières premières, à la prévention des risques liés à l’électricité.

PLUS QU’UN SPECTACLE, UN ENGAGEMENT...

Au-delà de l’aspect festif, le spectacle de marionnettes produit par la Société Environnement Polynésien (SEP), la Brasserie de Tahiti (BDT), la société Electricité de Tahiti (EDT) et l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME), en partenariat avec le Ministère de l’Environnement (MTE), est un événement pédagogique novateur et unique en Polynésie française.
Entièrement gratuit pour les écoles, la philosophie de ce spectacle est d’aborder l’importance du tri sélectif, la préservation de l’environnement, les économies

DE L’IMAGINAIRE A LA RéALITé…

Des spectacles malins et ludiques adaptés à chaque âge
Parce qu’on ne s’adresse pas de la même manière à un enfant de 3 ans qu’à un enfant de 7 ans, deux spectacles de marionnettes sont proposés pour chaque tournée.
L’un s’adresse aux enfants des écoles maternelles et l’autre est spécialement conçu pour des élèves de l’élémentaire du CP au CM2.
Tao et Tiaporo apprennent les gestes éco-citoyens

Pour la saison 9, les enfants vont passer de l’imaginaire à la réalité avec des mises en situation concrètes. Après avoir été spectateurs puis participants, les enfants font partie du spectacle.

INAUGURATION DU SPECTACLE TAO & TIAPORO SAISON 9

Jeudi 14 novembre 2013, à 9h30, nos petits héros luttant pour le respect de l’environnement ont repris leur tournée 2013-2014 dans les écoles maternelles et primaires de Tahiti et Moorea.
Tao et Tiaporo ont donc présenté leur nouveau spectacle à l’école élémentaire de Saint Michel de Pirae et ce sont près de 250 enfants qui ont accueilli avec enthousiasme leurs nouvelles aventures.

Au-delà de l’aspect festif, le spectacle de marionnettes produit par la Société Environnement Polynésien (SEP), le Ministère du Tourisme, de l’Ecologie, de la Culture, de l’Aménagement du Territoire et des Transports Aériens, l’ADEME, la Brasserie
de Tahiti (BDT) et la société Electricité de Tahiti (EDT) est un événement pédagogique novateur et unique en Polynésie française.
Entièrement gratuit pour les écoles, la philosophie de ce spectacle est d’aborder les éco-gestes à travers le tri sélectif, la préservation de l’environnement, les économies d’énergies et les risques liés à l’électricité selon une approche simple et
humoristique…
Tous les partenaires étaient présents lors de cette première et ont pu ainsi se rendre compte sur place de l’impact des messages diffusés par nos deux marionnettes.

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Gaston Flosse reçoit Mgr Krebs, nonce apostolique (communiqué)

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Gaston Flosse reçoit Mgr Krebs, nonce apostolique (communiqué)
PAPEETE, vendredi 22 novembre 2013 - Le Président Gaston Flosse a reçu hier matin pour un entretien privé le nonce apostolique, Monseigneur Martin Krebs, ambassadeur du Saint Siège à Wellington et délégué apostolique pour le Pacifique. La rencontre en privé a été suivie d’un rencontre avec le conseil des ministres et d’un déjeuner officiel. Monseigneur Krebs était accompagné de Monseigneur Hubert Coppenrath, archevêque émérite de Papeete, de Monseigneur Pascal Chang-Soi, évêque de Taiohae et administrateur apostolique du diocèse de Papeete, ainsi que Monsieur Dominique Soupé, chancelier de l’évêché.

Le Président Gaston Flosse a tenu à exprimer la reconnaissance du gouvernement de la Polynésie française pour l’œuvre réalisée par les différentes Confessions de manière générale, et de l’Eglise catholique en particulier, en faveur de l’éducation, de la jeunesse et dans le domaine social. Il a souligné que les ministres, de confessions différentes, étaient tous des femmes et des hommes de convictions. Le Président a exprimé le souhait qu’un successeur puisse être désigné rapidement pour conduire l’archidiocèse de Papeete, après que le Pape ait accepté la démission de Mgr Hubert Coppenrath pour limite d’âge en mars 2011.

Son Excellence l’ambassadeur du Saint Siège a pour sa part souligné le caractère exceptionnel de l’accueil qu’il a reçu à Tahiti, notamment de la part du gouvernement, précisant que même dans les pays où il va présenter ses lettres de créances, il ne reçoit pas d’habitude un accueil aussi chaleureux. Mgr Krebs a fait état de sa rencontre avec le Souverain pontife, le Pape François, qu’il a rencontré à la fin du mois d’octobre avant de venir prendre ses fonctions dans le Pacifique. Il est porteur des salutations et de la bénédiction du Pape François aux responsables et aux peuples du Pacifique. Il a indiqué que, si le peuple, comme c’est le cas en Polynésie française, vit encore des moments difficiles, il ne doit pas oublier pour autant que la vie est belle. Il a senti ici cette joie de vivre qui sait transcender les difficultés, et qui est porteuse d’espoir. Il a enfin indiqué que le renouvellement de l’archevêque de Papeete faisait partie de ses préoccupations et qu’il était également venu pour trouver une solution.

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Le Comité stratégique Etat-Pays évoque les ressources de la ZEE

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Le Comité stratégique Etat-Pays évoque les ressources de la ZEE
PAPEETE, vendredi 22 novembre 2013 - Le comité stratégique Etat-Pays s’est tenu durant la matinée à la présidence, dans le cadre de la 8e conférence maritime régionale, en présence du Président Gaston Flosse, du Haut Commissaire de la République en Polynésie française Lionel Beffre, du contre amiral Thierry Niogret, Secrétaire général adjoint à la Mer, du contre amiral Anne Cullerre, Commandant les forces armées en Polynésie française, et de plusieurs membres du gouvernement ainsi que de l’état major des forces armées en Polynésie française.

Le comité stratégique a été mis en place par décret en 2005 et il ne s’était plus réuni depuis 2010. A cette occasion le Président de la Polynésie française a souhaité que puissent être clarifiées les compétences et les objectifs de ce comité dont l’Etat et le Pays ont convenu qu’il était nécessaire de redéfinir l’article 1 de la convention.
Le Président a indiqué que la Polynésie française est intéressée par l’exploration et l’exploitation des fonds sous-marins de la ZEE et de ces possibles extensions, afin de trouver pour l’avenir des ressources nouvelles. Il a souhaité des suites concrètes et mis en garde contre la compétition internationale.

Le directeur de l’Ifremer Marc Taquet a pu faire un point précis de l’état actuel des recherches en rappelant que depuis 1970 pas moins de 12 campagnes d’explorations ont eut lieu en Polynésie française qui ont permis de faire un premier inventaire non exhaustif des potentiels que recèle le plateau continental de la ZEE. La ZEE de la Polynésie française couvre aujourd’hui une surface d’environ 4.800.000 km2, et possède 7 zones d’extensions possibles du plateau continental sur son pourtour, représentant au maximum 800.000 kilomètres carrés supplémentaires. Selon l’Ifremer, ce sont les zones Est-Tuamotu et Est-Australes qui offriraient en l’état actuel des connaissances le plus de chances de bénéficier d’extensions.

> Lire aussi : La ZEE du Pays, extensible de 17% sur les fonds océaniques

A ce jour les fonds sous-marins polynésiens recèlent des nodules polymétalliques malheureusement très dispersés. A ces nodules s’ajoutent des encroutements cobaltifères plus faciles à exploiter. Des gisements de terres rares existent également par grands fonds dans la ZEE. La prochaine campagne Polyplac est programmée en 2015 par l’Ifremer avec le navire océanographique Atalante sur les deux zones d’extension de la ZEE situées à l’Est des Tuamotu et à l’Est des Australes. Les scientifiques manquent encore de données suffisantes et les explorations doivent être poursuivies. Cependant, le problème de ces recherches est principalement budgétaire, et il convient de définir une stratégie Etat/Pays pour les 10 à 15 prochaines années, car il faut que ces recherches qui coutent très chers soient le plus rentables possible, étant entendu que tout peut évoluer en fonction de la progression des connaissances, lesquelles conditionnent l’intérêt des grandes sociétés qui sont susceptibles de financer l’exploitation de ces ressources. D’où la nécessité d’affiner la cartographie et de compléter l’inventaire des ressources de la ZEE polynésienne, et de leur potentiel, en mutualisant les moyens des organismes de recherches comme l’Ifremer, l’IRD et le BRGM avec lesquels la Polynésie a signé récemment des conventions.

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Pékin établit une zone de défense aérienne incluant des îles disputées au Japon

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Pékin établit une zone de défense aérienne incluant des îles disputées au Japon
PÉKIN, 23 novembre 2013 (AFP) - Pékin a annoncé samedi l'établissement d'une "zone d'identification de la défense aérienne" en mer de Chine orientale, dont le tracé inclut des îles sous contrôle japonais mais revendiquées par la Chine, provoquant une vive protestation de la part de Tokyo.

La création de cette nouvelle zone s'accompagne de règles que devront observer tous les avions qui la traversent, sous peine d'intervention des forces armées, a indiqué le ministère chinois de la Défense dans un communiqué.

Les aéronefs devront notamment fournir leur plan de vol précis, afficher clairement leur nationalité, et maintenir des communications radio leur permettant de "répondre de façon rapide et appropriée aux requêtes d'identification" des autorités chinoises.

Le tracé de cette zone inédite de défense aérienne, tel qu'il apparaît dans une carte diffusée par le ministère, montre que celle-ci recouvre une large superficie de la mer de Chine orientale, entre la Corée du Sud et Taiwan.

Selon cette carte, la zone comprend l'archipel des Senkaku, îles sous contrôle japonais mais revendiquées par Pékin sous le nom de Diaoyu. Elle chevauche par conséquent des eaux territoriales nippones.

Le Japon a réagi vivement à l'annonce de Pékin. Tokyo a ainsi indiqué que Junichi Ihara, un haut responsable du ministère nippon des Affaires étrangères en charge de l'Asie-Pacifique avait téléphoné à Han Zhiqiang, ministre en poste à l'ambassade de Chine au Japon, pour lui faire part de ses vigoureuses protestations.

Ihara lui a signifié que le Japon "ne pourrait jamais accepter la zone établie par la Chine" et que celle-ci allait marquer "une escalade" des tensions bilatérales autour de l'archipel des Senkaku, ce qui serait "très dangereux", selon un communiqué du ministère japonais.

Selon l'agence nippone Kyodo, le vice-ministre japonais des Affaires étrangères Akitaka Saiki a l'intention de convoquer dès lundi matin l'ambassadeur chinois à Tokyo, Cheng Yonghua.

"Les forces armées chinoises adopteront des mesures défensives d'urgence en réaction aux appareils qui ne coopéreraient pas aux (procédures d') identification ou refuseraient de se plier aux instructions", a averti de son côté le ministère chinois de la Défense.

La nouvelle zone est entrée en vigueur depuis samedi à 02H00 GMT, et les forces aériennes de l'Armée populaire de libération (APL) ont annoncé en fin d'après-midi y avoir effectué leur première patrouille régulière.

Un porte-parole du ministère chinois de la Défense, Yang Yujun, a assuré que l'établissement de cette zone correspondait aux "pratiques internationales ordinaires" et était destiné à "protéger la souveraineté de l'Etat" et à "maintenir la sécurité des terres et eaux territoriales".

"Ce type de zone, déterminée hors des limites de l'espace aérien territorial, permet à un pays d'identifier, surveiller, contrôler et prendre en charge les avions" avant qu'ils ne pénètrent dans l'espace national, a-t-il expliqué -- notant qu'"certain pays" avait établi une telle zone dès 1969, une référence transparente au Japon.

Selon l'agence officielle Chine nouvelle, depuis la création de la première zone d'identification de défense aérienne par les Etats-Unis en 1950, une vingtaine de pays leur ont emboîté le pas.

"C'est une mesure nécessaire dans l'exercice par la Chine de ses droits légitimes à se défendre. (Cette zone) ne vise personne en particulier et n'affectera pas la liberté de circulation dans l'espace aérien concerné", a affirmé M. Yang dans un entretien publié sur le site du ministère.

Mais cette zone pourrait renforcer les risques d'un affrontement imprévu, alors que les bateaux de garde-côtes chinois ont multiplié ces derniers mois les incursions dans les eaux qui entourent les Senkaku.

Le ministre japonais de la Défense, Itsunori Onodera, avait estimé fin octobre que ces incursions chinoises répétées constituaient "une zone grise" entre "temps de paix et situation d'urgence".

Quelques jours plus tôt, le ministère chinois de la Défense avait utilisé l'expression "acte de guerre" pour mettre en garde Tokyo contre toute action éventuelle contre ses drones.

Depuis plus d'un an, les relations sino-japonaises sont au plus bas en raison de ce différend territorial, qui s'est envenimé après la nationalisation par Tokyo en septembre 2012 de trois des cinq îles de l'archipel.

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Opération de secours réussie pour un chien tombé dans le "Big Hole" de Kimberley

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Opération de secours réussie pour un chien tombé dans le
JOHANNESBURG, 23 novembre 2013 (AFP) - Des sauveteurs ont réussi samedi à secourir un chien tombé depuis une semaine dans le "Big Hole" de Kimberley, un gigantesque cratère artificiel profond de près de 200 mètres, dans le centre de l'Afrique du Sud, ont indiqué les secours.

Le chien, tombé pour une raison inconnue dans le "Big Hole" (grand trou), avait trouvé refuge sur une saillie de la paroi après avoir nagé dans le lac situé au fond du cratère.

"Une équipe de sept personnes a réussi à descendre (...), et le dernier homme, un policier, est descendu jusqu'en bas et a réussi à récupérer le chien" qui était "très nerveux", a raconté à l'AFP Vanessa Jackson, porte-parole du service de secours ER24.

"Ils ont remonté le chien à environ 14H30 (12H30 GMT). Le chien se porte bien, et l'association de protection des animaux locale est sur place (...) pour s'assurer qu'il n'est pas blessé", a-t-elle ajouté.

"Il ne semble pas qu'il ait été blessé, il était probablement affamé et déshydraté", a relevé la porte-parole des secours, précisant que l'animal "ressemble à un labrador sable".

L'opération, qui a associé des policiers et des spécialistes d'ER24, a pris cinq heures et demie, a-t-elle précisé.

"Nous ne pouvons pas confirmer quand le chien est tombé, c'était apparemment il y a environ une semaine. Il a été repéré par un touriste qui était au Big Hole vendredi", a noté Vanessa Jackson.

Principale curiosité touristique de Kimberley, le "Big Hole", vestige d'une ancienne mine de diamants du groupe De Beers, est considéré comme la plus grosse cavité jamais creusée par l'homme.

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Air Tahiti : le nouvel ATR 42-600 de la compagnie est arrivé

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Air Tahiti : le nouvel ATR 42-600 de la compagnie est arrivé
PAPEETE, samedi 23 novembre. Le tout nouvel appareil de la compagnie Air Tahiti est arrivé à l’aéroport de Tahiti Faa’a ce samedi 23 novembre en fin d'après-midi. Cet ATR 42-600 sorti des ateliers de l’avionneur toulousain est arrivé jusqu’en Polynésie française par la voie des airs, en faisant chaque jour des escales sur un périple extraordinaire : de Toulouse à Alexandrie, d’Alexandrie à Muscade, puis à Colombo etc pour arriver jusqu’en Polynésie. Parti dimanche de Toulouse Blagnac, cet ATR 42-600 aux couleurs d’Air Tahiti, (avec une nouvelle livrée, notamment la queue de l’appareil paré de rouge), se s'est donc posé pour la première fois sur le sol tahitien, aujourd'hui.


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Surf-Reef Hawaiian Pro Hawaii. Michel Bourez remporte l’épreuve pour la deuxième fois.

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Surf-Reef Hawaiian Pro Hawaii. Michel Bourez  remporte l’épreuve pour la deuxième fois.
Cela fait 5 ans que le tahitien Michel Bourez a obtenu la première grande victoire de sa carrière ici au REEF Hawaiian Pro, mais Haleiwa est toujours aussi spéciale pour lui et il continue d’y vivre de belles choses. Malgré des conditions anormalement petites pour cette époque de l’année sur le North Shore hawaiien , Bourez a effectué une excellente performance aujourd'hui (dimanche 24 novembre), en remportant la première étape de la Triple Crown. Suivi de près par le Hawaiien Frederick Patacchia, Michel a réussi à sortir une vague quasi parfaite de 9,40 pts et une autre de 7,77 pts pour faire la différence. Devant son public, Fred s’incline de moins d’un point et prend la deuxième place. Le français Jeremy Flores s’attribue la troisième place sans pour autant avoir vraiment réussi à scorer dans cette finale.Avec cette victoire lors de la première étape, Michel se voit prendre la tête de la Vans Triple Crown of Surfing. Il reste encore Sunset Beach avec la Vans World Cup (du 24 nov au 6 déc) et la Billabong Pipe Master (du 8 au 20 décembre).

A noter que cette Triple Crown marquera aussi l’épilogue d’un affrontement entre deux grands surfeurs : Mick Fanning et Kelly Slater. Les deux hommes toujours au coude à coude pour le titre mondial, sont plus que jamais sous pression sur ces dernières manches. Jusqu’au 20 décembre, peut-être même avant, le suspens sera à son comble et chaque série passée par l’un ou par l’autre sera décisive.


Résultats de la finale :
1.Michel Bourez (Tah) 17,17 pts
2.Frederick Patacchia (Haw)16,33 pts
3.Jeremy Flores (Fra)13,93 pts
4.Dion Atkinson (Aus) 9,73 pts


Classement provisoire du circuit WCT:
1.Mick Fanning (Aus) 53100 pts
2.Kelly Slater (USA) 45900 pts
3.Joel Parkinson (AUS) 43700 pts
4.Jordy Smith (ZAF) 43150 pts
5.Taj Burrow (Aus) 42900 pts

11.Michel Bourez (TAH) 31750 pts
18.Jeremy Flores (FRA) 20750 pts




Réaction de Michel Bourez
“"C'est un endroit vraiment spécial parce que c'était ici la première fois que j'ai gagné il y a 5 ans. Chaque année, quand je reviens ici, je me sens bien et il y a aussi une très bonne ambiance une bonne ambiance, et c’est pour cela que je viens à Haleiwa chaque année. Si vous ne gagnez pas le titre mondial, dla Triple Crown, c’est le prochain trophée à obtenir. C'est vraiment quelque chose que tout le monde veux, et c’est pour cela que les surfeurs viennent à Hawaï pour remporter ce trophée. C'est quelque chose de vraiment spécial pour tout le monde, bien sûr."

Surf-Reef Hawaiian Pro Hawaii. Michel Bourez  remporte l’épreuve pour la deuxième fois.

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Université de la Polynésie française : près du tiers des étudiants ont fêté le reo mā’ohi

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Ce vendredi, Ils étaient près d’un millier d’élèves de l’Université polynésienne à avoir mis à l’honneur la langue tahitienne. Cette année, le thème a été « la culture polynésienne, fondement même de l’unité dans sa diversité. » Les organisateurs ont également invités les élèves des filières espagnol et anglais à se joindre à la manifestation, histoire de prouver que le reo mā’ohi s’ouvre également aux autres cultures d’ici et d’ailleurs.
Université de la Polynésie française : près du tiers des étudiants ont fêté le reo mā’ohi
L’édition 2013 de la fête du reo mā’ohi a été grandiose et a surtout mobilisé le tiers quasiment de l’UPF. « Cette année, du fait d’avoir également inclus les étudiants issus des autres langues, telles que l’anglais ou encore l’espagnol nous a permis de nous enrichir. (…) Pour moi, le polynésien, ce n’est pas seulement celui qui parle la langue, c’est également celui qui la respecte et veut la comprendre. » nous a confié Taoa Maono, élève en Licence de reo mā’ohi lequel est le président du comité organisateur. Ce groupe compte une vingtaine de membres.

Mais pour comprendre l’engouement qui a animé ces amoureux du reo, il faut retourner dans les interdits du passé, pas plus tard qu’il y a une cinquantaine d’années. A Cette époque-là, l’utilisation des langues polynésiennes étaient prohibée. Contrairement à aujourd’hui, les enfants n’avaient tout simplement pas le droit de parler leur langue. Ceux qui s’y risquaient ou s’exprimaient pas inadvertance étaient passibles de punitions qui paraitraient complètement inacceptables à notre époque. Ce thème a été mis en scène par les étudiants en reo mā’ohi issus des classes Master 1.

Un des comédiens, originaire de la presqu’île n’a pas caché sa joie d’avoir évoqué cette période « tabou » de sa langue maternelle : « Ma mère m’en avait déjà parlé. Elle me disait que s’il leur arrivait de sortir, ne serait-ce qu’un seul mot en tahitien, elles étaient de corvée. Par exemple, elles devaient arracher les sensitives à mains nues ou alors on leur tapait sur le bout des doigts. On voulait donc en parler et dire au public le long chemin emprunté par le reo Tahiti pour parvenir jusqu’à nous et combien il est important pour nous de poursuivre les efforts concédés pour la réhabilitation de notre belle langue tahitienne. »

Autre thème plus joyeux, la légende de la naissance du monde mā’ohi avec deux personnages principaux, Rua et Hina, des dieux issus du panthéon polynésien. L’histoire a été mise en scène par les élèves de deuxième année de licence reo.

Tous les archipels ont été représentés et chaque représentant s’est exprimé dans son « reo ». Parmi ces jeunes érudits, une jeune demoiselle de Rurutu qui a charmé l’auditoire du fait de son accent. Sur cette île, certaines consonnes ne sont pas prononcées comme par exemple le F. Celle-ci est tout simplement supprimée, ainsi le mot « Fare » qui signifie maison, se dit ‘Are (vous remarquerez ici la glottale apposée avant la voyelle, ce qui indique une occlusion et donc une prononciation sèche et brève).

Des centaines d’invités, agréablement surpris par la qualité des prestations, ont été conquis par l’évènement. Parmi eux, l’académicienne Flora Devatine ou encore Nicole Sanquer représentante à l’Assemblée de la Polynésie Française. Le comité organisateur a pu bénéficier du soutien du Pays, par l’aménagement d’un grand chapiteau et d’une scène, sans oublier le prêt du matériel de sonorisation.

En tout, près de 800 élèves toutes disciplines confondues ont contribué à la réussite de cette belle fête en l’honneur du reo mā’ohi. « Nous tenons également à remercier monsieur Eric Conte, le Président de l’UPF lequel a accepté que nous organisions cette belle journée. » a tenu à préciser Taoa Maono. La prochaine édition 2014 est d’ores-et-déjà programmée vers la même période. Tahiti infos sera également au rendez-vous.

TP

Fare Ha’api’ira’a Tuatoru nō Porinetia Farāni : rave rahi mau pīahi tei fa’ahanaha i te reo mā’ohi
Université de la Polynésie française : près du tiers des étudiants ont fêté le reo mā’ohi
I teie mahana pae i ma’iri a’e nei, piri atu i te hō’ē tauatini pīahi nō te Fare Ha’api’ira’a Tuatoru nō ‘Outumaoro a’e ra o tei fa’ahanahana i te parau nō tō tātou nei reo. I teie matahiti, ‘ua ha’amau hia mai te tumu parau, ‘oia ho’i “ ‘ia riro te hīro’a ‘ei papa nō te hō’ēra’a i roto i tō na raura’a.” ‘Ua tītau ato’a hia atu i te mau pīahi nō te ‘āma’a reo pāniora ānei a ore ra peretāne ato’a, e rāve’a te reira nō te fa’a’ite i te mātarara’a o te reo mā’ohi i te mau peu iō tātou iho, tae noa atu i tō rāpae mai
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E ti’a ‘ia parau hia, e fa’anahora’a maitata’i mau ā o tei fa’aineine hia mai nō teie ta’urua rahi o te reo mā’ohi, tei tupu i te Fare Ha’api’ira’a Tuatoru pi’i noa hia UPF. Piri atu i te tauatini pīahi tei ‘āmui mai. “I teienei matahiti, nō te mea ra ho’i ‘ua ō ato’a mai te mau pīahi nō te mau piha e ha’api’i hia nei i te mau reo ‘ē atu, mai te mau reo peretāne ‘e pāniora, ‘ua nānea fa’ahou mai ā i te parau nō te raura’a. (…) Nō’u nei, ‘e ‘ere te mā’ohi e ta’ata e parauparau i tō na reo noa, o te mau huru ta’ata ato’a o tē fa’atura nei i teie reo, tae noa atu o tē ‘imi nei i te rāve’a nāhea ‘ia ta’a i tō reo nei. » i fa’ahiti hia mai e Taoa a Maono, pīahi nō te piha aravihī tuatoru, ‘ō na ato’a te peretiteni o te tōmite fa’aineinera’a i taua fa’anahora’a ra. Piti ‘ahuru ti’i hapa rātou i roto i teie tōmite.

Teie ra, nō te fa’ata’a maita’i atu i te ‘ana’anatae rahi o teie mau pīahi nō tō rātou iho reo, mea ti’a ‘ia ho’i i muri, i te tau ihoa ra i ‘ōpani ‘eta’eta hia i te ‘āparau i te reo Tahiti, ‘e ‘ere ato’a i te mea maoro roa, a pae ‘ahuru noa matahiti. I te reira tau, ‘aita ihoa te reo Tahiti i fa’ati’a ‘ia parauparau hia. Ta’a ‘ē noa atu i tō tātou nei tau, ‘ua topa ato’a atu i teie ture ‘ōpanira’a i ni’a i te mau tamari’i. Mai te peu te fa’aro’o hia ra hō’ē noa a’e ta’o, mea pāpū ihoa ‘e fa’aha’amā hia te tamari’i i hāmama i tō na vaha, ‘aita te reira e fa’ari’i hia i teie tau. Na te mau pīahi o te piha parau ‘ai’ihi tuatoru tuha’a matamua i fa’ahiti i taua tumu parau ra.

Hō’ē i rotopū iā rātou, nō Tahiti iti mai, o tei fa’a’ite roa mai i tō na mana’o ‘oa’oa nō teie tumu parau : « ‘Ua fa’a’ite a’e na mai ihoa tō’u metua vahine iā’u i teria ‘ohipa. ‘Ua nā’o mai ‘ō na i te mea ē, mai te peu ‘ua hiti hō’ē noa a’e ta’o, ‘e fa’ahepo hia rātou i te hutihuti i te mau ‘aihere taratara. ‘Aita ana’e, e tūpa’i hia i te muara’a o tō rātou nei manimani rima. Te tumu ïa mātou i hīna’aro ai e fa’ahiti i teie tumu parau, nō te fa’a’ite ato’a mea nāhea teie reo tō tātou i te taera’a mai iā tātou nei ra, mea faufa’a ato’a nō mātou ia tāmau noa i te mau tauto’ora’a nō te fa’a’uta fa’ahou ā i te reo tupuna i ni’a i tō na vaira’a tumu. »

Tetahi ato’a tumu parau ‘ē atu huru ‘oa’oa ri’i, te ‘ā’amu ïa o te fānaura’a hia mai te ao mā’ohi, ma te fa’ahiti i te orara’a o ne atua tupuna to’opiti, o Hina rāua Rua. ‘Ua rave hia te reira parau e te mau pīahi nō te piha aravihī, piti o te matahiti, e ha’api’i nei i te reo Tahiti.

‘Aita hō’ē noa a’e ta’amotu i mo’e hia, ‘inaha ‘ua tū’oro mai te reo o terā ‘e terâ atu ti’a nō teria ‘e teria atu tuha’a motu. I roto i te raura’a o te mau reo, hō’ē pōti’i nō Rurutu tū noa o tei au rahi hia. Te tumu, nō tā na huru ‘aparaura’a. i taua fenua nei, ‘aita te mau reta Fa e parau hia. ‘ua fa’a’ore hia. Teie hō’ē hi’ora’a : te ta’o ra « Fare », e taui tō na huru i riro mai ai ‘ei « ‘Are », ‘aita ra te aura’a hōhonu o taua ta’o ra i hahi noa hia a’e, o tō na noa ra huru pāpa’ira’a o tei taui.

‘Ua hitimahuta ihoa te mau ti’a i tītau manihini hia mai i mua i te nehenehe e te au o te mau ha’utira’a. I rotopū iā rātou, tē vai nei o Flora Devatine mero o te Fare Vāna’a , na reira ato’a o Nicole Sanquer, e ti’a ‘oia i te Fare ‘Āpo’ora’a Rahi nō Porinetia Farāni. ‘Aua’e maōti ato’a te Hau Fenua i fāna’o ai te tōmite fa’aineine i te hō’ē fare ‘īe teitei. ‘Ua tono hia atu i tetahi pūpū rave ‘ohipa a te hau nō te ha’amani i tetahi tahua ha’utira’a. ‘Ua horo’a ato’a hia mai e te mau tao’a ha’aparera’a reo.

‘Ia ‘āmui ana’e hia i te tā’ato’ara’a, piri atu i te 800 pīahi nō te mau piha ha’api’ira’a ato’a o tei toro mai i tā rātou rima ‘ia tū teie mahana fa’ahanahanara’a i te reo mā’ohi. « Te hīna’aro ato’a nei mātou e fa’atae te tāpa’o ha’amaūruurura’a iā Eric Conte tāne, te Peretiteni o teie Fare Ha’api’ira’a Tuatoru o tei fa’ari’i ‘ia fa’atupu hia i teienei fa’anahora’a manuia mau. » te mana’o hope’a ïa o tā Taoa a Maono i ha’apāpū mai. I te mea i fa’aro’o hia, ‘ua tārena a’e na hia teie ta’urua i teie matahiti i muri nei, i roto noa ihoa i teie ārea ‘āva’e. A fa’aara atu o Tahiti Infos iā ‘outou i te reira taime.

TP


Université de la Polynésie française : près du tiers des étudiants ont fêté le reo mā’ohi
FLORA DEVATINE : "Fa'a'ea na tātou i te tāpiha i te nūna'a mā'ohi !"

I roto i tetahi uiuira'a, 'ua fa'ata'a mai o Flora Devatine i tō na mana'o i ni'a i te mau reo o te nā'o noa nei :"te mōrohi noa ra i te reo Tahiti." 'Eāha ra ?

"A tirē i te 'ohipa tāpiha i te nūna'a mā'ohi. (...) 'Ia hi'o ana'e vau i teie 'ohipa o te rave hia ana, te ha'amana'o ra vau i te tau i ha'amau hia ai i te Fare Vāna'a, i te matahiti 1972. 'Ua tūtava ihoa mātou nō te parau o teie reo tō tātou. Tae i teie mahana, te hiti mai ra i te reo o te mau 'ā'amu, nō te mau pāpa'i tahito. Tei hea te parau "'ua morohi te reo mā'ohi"? A fa'aro'o noa atu i te mau 'ōrero tei 'ōmua atu i teie mau ha'utira'a, 'eāha ïa teria ? E mōrohi ? 'Ua ō ato'a mai te mau pīahi nō tetahi atu mau 'āma'a reo. Iā 'u e hi'o, 'aita ānei te reira e fa'a'ite mai ra te mahuta fa'ahou mai ra i tō tātou reo ?"

Université de la Polynésie française : près du tiers des étudiants ont fêté le reo mā’ohi

Université de la Polynésie française : près du tiers des étudiants ont fêté le reo mā’ohi

Université de la Polynésie française : près du tiers des étudiants ont fêté le reo mā’ohi
TAOA A MAONO : " 'Aita te hō'ē reo e haere mua, mai te peu 'aita 'oia e ha'api'i hia."

E pīahi aravihī mau ā o Taoa. Tei roto 'ō na i te piha aravihī tuatoru pi'i noa hia "Licence", i te piti o te matahiti. Ia au i tō na mana'o, tei iā tātou noa ihoa i tō tātou parau. Teie tā na tātarara'a :

"Te ani ha'iha'i atu nei au i tā tātou mau rū'au, mau metua ato'a 'eiāha e fa'ahapa noa iā mātou te feiā 'āpī. A hōro'a mai ra i te mau paurau tumu ma te fa'atītī'aifaro i tā mātou mau parau. (...) Te reo, mai te hō'ē ra tiare, mai te peu 'aita 'oia e pīpī hia, 'aita ato'a 'ō na te tupu maite. Hō'ē ā nō te parau o te reo. Tē fa'aitoito nei au i te u'i 'āpī. A haere mai i te Fare Ha'api'ira'a Tuatoru nei nō te fa'ahōhonu fa'ahou atu ā i te parau o te mau tua'a'ai, te 'ihi fenua, te mau pāpa'i tahito. Hīna'aro ato'a vau e fa'a'aifaro i tetahi parau : 'e 'ere teie mau piha ha'api'ira'a teitei nō te ha'api'i i te parauparau maita'i i te reo mā'ohi, nō te fa'anānea ra i tō 'oe 'ite. Nō te mea, te hahī ra te mana'o o te ta'ata. A rohi ana'e nō tō tātou reo !"

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Avis de coupure d'eau à Papara le 27 novembre: Repères: Du Dispensaire au Restaurant Croqu'in

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Avis de coupure d'eau à Papara le 27 novembre: Repères: Du Dispensaire au Restaurant Croqu'in
INFORMATION AUX HABITANTS DE PAPARA
SITUES DANS LA ZONE DU PK 34.8 AU PK 37
Chers abonnés,

Afin d'améliorer la distribution en eau potable, des travaux seront réalisés le mercredi 27 novembre 2013 sur le réseau principal.

La distribution d'eau sera suspendue de 13H à 17H du PK 34,8 au PK 37.

Merci de viotre compréhension et de votre collaboration.

Pour tout complément d'information, la Régie des eaux est joignable au 54 54 60

Le Directeur
Vairupe PEREZ

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Rugby – Une soirée de demi-finales du championnat à très haute tension !

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Rugby – Une soirée de demi-finales du championnat à très haute tension !
Lundi 25 novembre 2013. Les demi-finales du championnat de Tahiti étaient proposées samedi soir à Fautaua. Le premier match a vu l’affrontement entre Faa’a et Punaauia qui a tourné à l’avantage de Faa’a 38 à 14.

La deuxième rencontre entre Pirae et Paea a été un peu plus tendue. Pirae prend l’avantage 6-0 en marquant deux pénalités avant la mi-temps. Après la mi-temps, Pirae enfonce le clou avec une 3ème pénalité mais Manu Ura revient dans le match en réduisant le score 9 à 6.

Deux blessés sont à déplorer, dont un particulièrement impressionnant puisque un joueur de Pirae sort du terrain en saignant abondamment du menton.

Il reste 25 minutes à jouer et la fin du match s’annonce plein de suspense entre les deux ténors du championnat. Au moment où Pirae s’apprête à tirer une pénalité, le coach de Manu Ura rentre sur le terrain, mécontent.

L’arbitre l’exclut mais ce dernier refuse de sortir, l’arbitre décide alors d’interrompre le match, figeant ainsi le score à 9 à 6 pour Pirae. Pirae est donc qualifiée et rencontrera Faa’a samedi prochain à 20H pour la grande finale.

Les forces de l’ordre ont même été prévenues et ont fait le déplacement, fort heureusement les faits en sont restés là.


Rugby – Une soirée de demi-finales du championnat à très haute tension !
Philippe Bercégol secrétaire de la fédé, arbitre de ligne :

« Suite à deux pénalités successives contre l’équipe de Manu Ura, leur ‘coach’ est intervenu sur le terrain. Il a eu un carton rouge mais n’a pas voulu obtempérer. L’arbitre a pensé que la sécurité des joueurs pouvait être mise en cause, il a donc arrêté le match avant son terme. Il n’y a pas eu de bagarre mais il préféré arrêter tout de suite avant que cela ne dégénère. C’est une situation très rare, les joueurs sont en général très respectueux des règles. »


Rugby – Une soirée de demi-finales du championnat à très haute tension !

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Un habitant de Kiribati débouté de sa revendication de réfugié environnemental

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Un habitant de Kiribati débouté de sa revendication de réfugié environnemental
AUCKLAND, mardi 26 novembre 2013 (Flash d’Océanie) – Ioane Teitiota, 37 ans, ressortissant des îles Kiribati (Pacifique centre) a vu mardi 26 novembre 2013 sa demande de ne pas être expulsé de Nouvelle-Zélande au titre de réfugié environnemental rejetée par un tribunal d’appel d’Auckland.
Cet homme, dont le permis de séjour en Nouvelle-Zélande était arrivé à terme en 2010, se trouvait depuis dans ce pays en situation irrégulière.
Contestant la décision des services de l’immigration de procéder à son retour vers son pays d’origine, il avait argué du fait que les îles Kiribati étaient directement menacées par la montée des eaux et étaient de ce fait devenues inhabitables.
Dans cet État océanien, la plupart des terres émergées ne dépassent pas une altitude de deux mètres et se trouvent régulièrement inondées, au gré des marées les plus amples, par l’eau de mer, qui gagne sur les terres arables et contamines aussi les réserves d’eau potable.
Face à ce plaidoyer, basé sur la demande de reconnaissance de la notion innovante de réfugié environnemental, le juge néo-zélandais John Priestley, qui entendait l’affaire, a motivé son rejet par des arguments qualifiés de « peu convaincants ».
Le magistrat, en rendant son verdict, a notamment estimé que les critères permettant d’établir le statut de réfugié, aux termes de la convention des Nations-Unies, et en premier lieu la notion de persécution, n’étaient en l’occurrence pas satisfaits par le plaignant.
Ce dernier, via son avocat, avait pourtant tenté de mettre en avant la notion de « persécution passive » du fait de l’environnement de son pays d’origine.
« L’environnement économique de Kiribati n’est certes pas aussi attractif (aux yeux du plaignant) que celui de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande (…) Mais sa situation ne semble en rien différente de celle de tout autre habitant de Kiribati », a motivé le juge Priestley.
« Aussi novatrices et optimistes qu’elles soient, ces demandes, de la part du plaignant, ne sont pas convaincantes et ne peuvent pas aboutir », a tranché le juge dans la version écrite de son jugement.

Vide juridique

« D’une manière plus générale, si (ce genre de demandes) venait à aboutir et à être suivies dans d’autres juridictions, alors d’un seul coup, des millions de personnes confrontées à des privations économiques à moyen terme, aux conséquences de catastrophes naturelles ou de conflits, ou même en fait de difficultés causées par le changement climatique, seraient en droit de revendiquer la protection au titre de la Convention pour les Réfugiés », a précisé le magistrat, qui a rappelé l’échec de précédentes tentatives, similaires, devant les tribunaux, concernant des ressortissants d’autres États insulaires océaniens comme Fidji, Tonga, et même le Bangladesh.
Le juge a aussi tenté de prendre de la distance en relativisant les compétences d’une haute cour de justice néo-zélandaise : « En l’espèce, il n’est pas du ressort de cette Cour de modifier la portée de la Convention pour les Réfugiés. C’est plutôt le travail, si tel est leur choix, des législatures d’États souverains ».
La notion de réfugié environnemental ou climatique, bien que de plus en plus fréquemment évoquée au sein des instances internationales, ne fait actuellement pas partie des textes, traités et conventions, notamment celles de l’ONU en matière de droits humains et de protection des réfugiés et personnes déplacées.
Par précaution, ces dernières années, le gouvernement de Kiribati a étudié un éventail de solutions éventuelles, afin de permettre à sa population de faire face à l’aggravation du phénomène de montée du niveau des océans.
Parmi ces mesures envisagées : l’achat de deux milliers d’hectares sur l’ile de Viti Levu (Fidji) pour y cultiver les ressources alimentaires nécessaires, ou encore la mise en place d’île artificielles permettant d’accueillir ses habitants les plus directement menacés par ce phénomène réputé dû au réchauffement climatique et à l’émission de gaz à effet de serre.

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Mémoire partagée : le ministre français délégué aux anciens combattants en Australie et en Nouvelle-Zélande

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Mémoire partagée : le ministre français délégué aux anciens combattants en Australie et en Nouvelle-Zélande
CANBERRA, mardi 26 novembre 2013 (Flash d’Océanie) – Kader Arif, Ministre français délégué auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens Combattants, a entamé en début de semaine un déplacement officiel en Océanie, qui a commencé par l’Australie et se poursuivra par la Nouvelle-Zélande.
Leitmotiv de cette visite : les commémorations du centenaire de la première guerre mondiale (1914-1918) sous le signe de la mémoire partagée.
Mardi, M. Arif s’est notamment rendu, en compagnie de son homologue australien, sur le site du mémorial de guerre australien.

Les 28 et 29 novembre 2013, il doit se rendre en Nouvelle-Zélande, toujours dans le cadre de la commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale qui sera un pan majeur de la coopération franco-néo-zélandaise de 2014 à 2018.
M. Arif devrait là aussi y rencontrer le ministre de la culture et du patrimoine néo-zélandais, Chris Finlayson, qui est aussi chargé du programme néo-zélandais des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale.
Au menu des discussions entre les deux responsables jeudi 28 novembre : une reprise des discussions entamées lors d’un récent séjour de M. Finlayson à Paris.
M. Finlayson était à Paris les 17 et 18 octobre 2013 à l’invitation de Kader Arif pour participer à un séminaire international pour le centenaire de la première guerre mondiale.


MM. Arif et Finlayson devraient, à l’issue de leurs entretiens, signer une lettre d’intention, a précisé l’ambassade de France à Wellington.
À Wellington, le 29 novembre, M. Arif prendra part à une cérémonie de dépôt de gerbe au mémorial national de guerre, où il devrait rendre solennellement hommage aux soldats néo-zélandais tombés sur le front occidental lors de la Première Guerre mondiale, selon les mêmes sources.
Également au programme du ministre français : le volet éducatif, en mode mémoire partagée, de ces commémorations, avec la visite d’un collège d’Auckland, la Mount Roskill Grammar School.
Cet établissement poursuit actuellement un partenariat éducatif avec une école française autour du thème de la commémoration de la Première Guerre mondiale.

En France, mercredi 6 novembre 2013, à l’occasion de la présence de l’équipe néo-zélandaise de rugby des All Blacks, pour un test-match contre les Français, quatre membres de cette équipe légendaire et le capitaine de l’équipe de France Thierry Dussautoir ont participé à la cérémonie de ravivage de la flamme, sous l'Arc de Triomphe à Paris, place de l’Etoile.
Ils étaient accompagnés de la ministre des sports, Valérie Fourneyron, du ministre délégué aux anciens combattants, Kader Arif, et de l'ambassadrice de Nouvelle-Zélande, Rosemary Banks.
« Une manière de rappeler qu'entre 1914 et 1918, un Néo-Zélandais sur 10 est venu se battre au côté de la France », avait alors rappelé le Ministère français de la Défense Jean-Yves le Driant.
« La France doit aussi son Histoire à cet engagement » a exprimé Kader Arif, faisant référence aux 128.000 soldats néo-zélandais venus combattre aux côtés de la France.
Il a aussi rendu hommage aux 12.500 soldats néo-zélandais tombés sur le front de l’Ouest, rappelant que la Nouvelle-Zélande avait payé un lourd tribut lors de cette guerre.
Le test-match entre les Bleus et les All Blacks avait aussi été l’occasion de marquer un nouveau temps fort commémoratif pour la mémoire des soldats et joueurs néo-zélandais tombés lors de la Grande Guerre : à cette occasion, chaque équipe a arboré le symbole commémoratif de la première guerre mondiale, soit le bleuet pour l’équipe de France et le ‘poppy’ (coquelicot) pour les All Blacks.
La France et la Nouvelle-Zélande travaillent ensemble aux préparations de la commémoration du centenaire de la Première guerre mondiale.

Lors des commémorations de l’armistice du 11 novembre 1918, marquant la fin de la première guerre mondiale, les cérémonies 2013 (du 95ème anniversaire de cet événement) avaient notamment été marquées par la venue en Australie du second personnage de l’État français, le Président du Sénat Jean-Pierre Bel.

M. Bel, au titre d’envoyé spécial du Président français François Hollande, avait ainsi exprimé « la profonde reconnaissance de la France devant les autorités civiles et militaires australiennes, le corps diplomatique et les représentants de la communauté française ».
Il avait aussi participé aux cérémonies organisées dans la capitale fédérale Canberra, au Mémorial de la Guerre, sous la présidence de la Gouverneure générale d’Australie, Mme Quentin Bryce, et en présence notamment du nouveau Premier Ministre australien, M. Tony Abbott, ainsi que du sénateur Michael Ronaldson, ministre australien des anciens combattants.
Ces cérémonies australiennes interviennent sur fonds de lever de rideau de l’année marquant, en 2014, le centenaire de la Première Guerre Mondiale.
Le déplacement de M. Bel et sa présence en Australie ont été expliqués par une volonté, côté français, de rendre hommage « aux lourds sacrifices consentis par l’Australie ».

Quelque 420.000 soldats Australiens et Néo-Zélandais ont combattu en France dès 1916 à la demande de l'Empire Britannique.
Parmi eux, près de 70.000 sont tombés au champ d’honneur.

pad

Pour en savoir plus sur la commémoration du centenaire de la première guerre mondiale,

sites internet de

la mission du centenaire
http://centenaire.org/fr

et du programme néo-z

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Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes : l’Océanie, durement touchée, se mobilise

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Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes : l’Océanie, durement touchée, se mobilise
SUVA, mardi 26 novembre 2013 (Flash d’Océanie) – La Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes a été marquée, lundi 25 novembre 2013, en plusieurs points de l’Océanie, dont certains États ont fait, ces derniers mois, les grands titres de la presse mondiale, à commencer par la Papouasie-Nouvelle-Guinée et ses exécutions sommaires de femmes accusées de sorcellerie.
Dans ce pays de plus de sept millions d’habitants, le plus peuplé du Pacifique insulaire, cette journée mondiale du « Ruban Blanc », des cérémonies, mais aussi des conférences se sont tenues ces derniers jours avec pour objectif commun de tenter de sensibiliser l’opinion, particulièrement masculine, à la nécessité d’un changement des attitudes violentes contre les femmes et les filles.
La conférence la plus importante, organisée par l’organisation non gouvernementale Médecins Sans Frontières (MSF), s’est tenue deux jours durant dans la capitale Port-Moresby.
Elle voulait dresser un bilan d’une situation souvent considérée comme l’une des pires au monde dans le domaine des violences faites aux femmes.
Seconde étape : ébaucher un plan d’action national, en partenariat avec les autorités locales (ministères de la justice, de l’éducation, de la santé, ainsi que les autorités des provinces de ce pays) et avec le soutien des autres partenaires, comme l’Union Européenne et l’agence australienne internationale pour l’aide au développement (AusAid).
Ce plan national, une fois défini, pourrait être mis en œuvre à partir de 2014.
La semaine dernière, en guise de lever de rideau de cette conférence, MSF a ms en avant un tout récent rapport consacré à la condition des femmes et filles papoues et aux violences dont elles font l’objet, souvent au sein même de la cellule familiale.

MSF s’insurge

Paul Brockmann, chef de la mission MSF en Papouasie-Nouvelle-Guinée, a ainsi rappelé, entre autres, le problème de l’accès des victimes de telles violences à des services d’aide (y compris juridique et psychologique), de protection et de soins, après qu’elles aient subi des violences.
« C’est nécessaire pour faire en sorte que ces victimes puissent commencer à envisager un avenir sûr et sain, pour qu’elles soient protégées et qu’on puisse ensuite briser la spirale de la violence », a-t-il insisté.
Il a aussi rappelé la nécessité, de la part des autorités politiques, de se pencher sérieusement sur la qualité des services fournis par la police, ainsi que les effectifs des forces de l’ordre, encore considérés comme largement en-dessous des normes acceptables.

Port Moresby veut lancer des bus réservés aux femmes

Avant la mise en œuvre de plans d’éducation et de sensibilisation, à long terme, plusieurs initiatives ont déjà été lancées, ces derniers mois, afin de tenter d’endiguer les phénomènes de violences faites aux femmes et aux filles, en particulier en milieu urbain.
Mi-novembre 2013, c’est le concept d’autobus réservés aux femmes qui a été annoncé, d’abord pour la capitale Port-Moresby.
Objectif : protéger les femmes des agressions sexuelles dont elles s’estiment être les cibles privilégiées dans les transports en commun.
Le concept de ces autobus « women only » est né des résultats d’une étude menée ces derniers mois par le programme des Nations-Unies pour les femmes.
Cette étude, basée sur les témoignages des intéressées recueillis en 2012, faisait ressortir que 87 pour cent d’entre elles, femmes et filles confondues, se déclaraient « harcelées sexuellement » lorsqu’elles se trouvaient dans un autobus de la capitale.
Effets collatéraux : les mères de jeunes filles préfèrent souvent ne pas les envoyer à l’école, de peur qu’elles ne soient agressées au cours du trajet et les sociétés sont réticentes à employer des femmes, de peur qu’elles aussi soient agressées en se rendant sur leur lieu de travail.
D’où l’idée de lancer des autobus qui leur seraient réservés et exclus aux hommes, a confié Julie Bukikun, responsable locale d’ONUfemmes, à la presse locale.
« Bien sûr, on peut toujours dire que ce n’est qu’une solution ‘sparadrap’ à court terme. Mais c’est déjà une étape. En fournissant aux femmes un moyen de se déplacer de façon sécurisée, on leur permet d’aller au travail et donc de rapporter de l’argent à leurs familles », a confié le Dr Jeff Buchanan, directeur d’ONUfemmes pour la Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Des initiatives similaires ont été lancées ces dernières années pour sécuriser les places de marchés, théâtres de nombreuses agressions contre les femmes qui y travaillent.
À plus long terme, ce programme de l’ONU prévoit toujours de poursuivre des campagnes de sensibilisation afin de changer les attitudes des hommes, dans un pays où les femmes sont régulièrement victimes de viols et d’agressions sexuelles, voire de meurtres à mobile sexuel.
« Mais ça, ça prend plus de temps », a confié M. Buchanan, qui rappelle aussi que les femmes papoues sont régulièrement prises pour cibles et parfois brûlées en place publique pour sorcellerie.
« Ce pays, c’est l’un des plus dangereux au monde pour une femme », a-t-il insisté.
Selon une autre étude de l'association caritative australienne ChildFund, dans « plus de deux-tiers » des cas, les violences faites aux femmes et aux filles ont eu lieu au sein même de la cellule familiale.
ChildFund, dans son rapport, estime que 100 pour cent de la population féminine de ce pays « sera violée au moins une fois au cours de sa vie » et que 86 pour cent d’entre elles seront frappées pendant leur grossesse.


Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes : l’Océanie, durement touchée, se mobilise
Un portefeuille numérique pour ne plus se faire agresser

Pour tenter de dissuader d’éventuels agresseurs, qui visent les femmes vendant sur les marchés, une banque papoue a, pour sa part, annoncé il y a quelques jours le lancement d’une autre initiative innovante : un projet baptisé « Micash » (mon argent liquide) qui fonctionne avec un simple téléphone mobile, support à des transactions financières et des paiements dématérialisés.
« C’est comme un portefeuille numérique dans le téléphone portable, et souvent c’est aussi la première fois que ces femmes ont accès à une indépendance financière », a récemment expliqué Tony Westaway, directeur général de la société Nationwide Microbank.
« Micash » a été lancé sur une base pilote sur le marché de Gerehu, à Port-Moresby.
En fonction des résultats obtenus sur Gerehu, cette initiative pourrait ensuite se généraliser.
Dans ce pays où plusieurs femmes, accusées de sorcellerie, ont été brûlées vives, au vu et au su de la police, impuissante, les données collectées par MSF et publiées pour la première fois mi-août 2013, citent notamment le cas d'une femme dont le bébé d'un mois a d’abord été assommé par son mari, qui s'est ensuite servi du corps du nourrisson pour frapper son épouse.
Cette récente vague d’exactions dont sont mortes plusieurs femmes ont entraîné une réponse forte de la part du gouvernement local, qui a modifié en mai 2013 son arsenal juridique en prévoyant une remise en vigueur de la peine de mort, pour toute une série de crimes considérés comme graves, y compris les meurtres à caractère sexuel.
L’adoption de ces amendements aux lois existantes a aussi, parallèlement, provoqué de vives condamnations de la part de la communauté internationale.

Forte mobilisation à Fidji contre la « culture de la violence »

À Fidji, pour marquer cette journée internationale de mobilisation, plusieurs manifestations silencieuses et pacifiques ont eu lieu, aussi bien dans la capitale Suva que dans d’autres villes de l’archipel.
Au cours de ces marches, les femmes de Fidji brandissent souvent des chandelles, pour revendiquer le droit de marcher dans la rue, la nuit, sans avoir à craindre d’être agressées.
Shamima Ali, directrice du centre national de crise pour les femmes (Fiji Women's Crisis Centre, FWCC), a sais cette occasion pour rappeler les résultats d’une récente étude menée dans l’archipel, et qui montre que 64 pour cent des femmes ayant vécu en couple ont été victimes de violences physiques et en particulier sexuelles.
« Je demande à toutes les femmes qui souffrent en silence de se manifester pour obtenir de l’aide », a-t-elle appelé en dénonçant ce qu’elle a qualifié de « culture de la violence ».
La branche fidjienne de la Croix Rouge, pour sa part, a organisé à Lautoka (Ouest de l’île principale Viti Levu) un atelier de sensibilisation.


Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes : l’Océanie, durement touchée, se mobilise
Brulée par son mari : un schéma trop répandu

Coïncidant presque avec cette journée mondiale, un tribunal de la capitale Suva a condamné, le 20 novembre 2013, un jeune homme, citoyen fidjien d’origine indienne, Roneel Chand, 32 ans, à une peine de réclusion à perpétuité.
Ce jeune homme, comptable de son métier au sein d’un des quotidiens de la place, a été reconnu coupable du meurtre de son épouse, à leur domicile de la banlieue de Suva, en suivant un schéma tristement notoire au sein de cette communauté : il avait immolé sa femme par le feu après l’avoir aspergée d’essence.
Transférée d’urgence à l’hôpital de Suva, la jeune Karishma Nath, 26 ans, brûlée à plus de quarante pour cent, est morte cinq jours plus tard des suites de ses blessures, le 19 février 2011.
En prononçant sa sentence (assortie d’une peine incompressible de 18 ans), le juge Salesi Temo, de la Haute Cour de Suva, tout en rappelant que l’accusé avait clamé que sa victime était « l’amour de sa vie », a aussi conclu à la préméditation de son acte meurtrier, juste après une violente dispute conjugale et après que sa mère et sa sœur aient quitté le domicile, ainsi qu’à un « profond mépris de la vie humaine ».

Aux îles Salomon, une récente initiative reprend comme vecteur privilégié l’art vivant, avec la formation d’une compagnie de théâtre itinérante, surtout en milieu rural, et dont l’auteure néo-zélandaise d’origine fidjienne Nina Nawalowalo écrit exclusivement sur des sujets liés aux violences faites aux femmes.
Objectif de cette action : non seulement créer des pièces pouvant mobiliser l’opinion, mais aussi former à terme des auteurs et des acteurs salomonais susceptibles de prendre le relais.

Au plan international, une voix inattendue s’est aussi fait entendre à l’occasion de cette journée mondiale : celle de la Banque Mondiale, qui a ainsi voulu mettre en exergue le coût économique, bien réel, de ce phénomène.
Selon cette institution, qui cite une de ses récentes études, les violences domestiques ne sont pas seulement des atteintes aux droits humains, elles ont aussi « un impact significatif sur le produit intérieur brut d’un pays », a affirmé en début de semaine Jeni Klugman, directrice de la cellule « genre et développement » à la Banque Mondiale.
« Les conséquences sont dévastatrices pour les individus, les communautés, et les économies nationales », a-t-elle ajouté
Selon cette étude, la « perte de productivité » au sein d’une société peut être évaluée, par exemple, à 1,2 pour cent du PIB au Brésil et en Tanzanie, et 2 pour cent au Chili.
Ce ratio pourrait atteindre dix pour cent au Royaume-Uni.

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Trafic de drogues Asie- Australie : le chemin des écoliers

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Trafic de drogues Asie- Australie : le chemin des écoliers
SYDNEY, mardi 26 novembre 2013 (Flash d’Océanie) – Les services australiens des douanes et de la police aux frontières se sont ouvertement inquiétés lundi de la recrudescence des affaires de trafic de stupéfiants utilisant, de plus en plus, des collégiens comme « mules » pour le compte de syndicats criminels asiatiques.
Les deux cas les plus récents concernent deux élèves d’établissements secondaires de Sydney, interceptés début novembre 2013 de retour d’un voyage en Chine en possession de paquets qui leur avaient été « confiés ».
Dans ces colis, environ quatre kilogrammes d’éphédrine ont été découverts, une quantité suffisante pour fabriquer des cristaux de métamphétamine (communément connus sous le nom d’ « ice ») pour une valeur marchande totale estimée à plus de 250.000 dollars (australiens).
Selon les premiers éléments de l’enquête, résultant des interrogatoires des jeunes interpellés, ils auraient accepté des rétributions financières en échange de la prise en charge de ces paquets, au départ de la Chine.
Les adolescents auraient été contactés en amont, via les réseaux sociaux, afin qu’ils communiquent leur adresse australienne, le tout en échange de quelques centaines de dollars.
Plusieurs établissements de Sydney et de sa grande banlieue ont rapporté des cas correspondant à ce modus operandi.
« Le contenu de ces paquets est au premier abord anodin, comme des casques de moto, des chaussures, des lampes de poche. Mais à l’intérieur, on a trouvé des substances pouvant servir à la confection de drogues, comme l’éphédrine », a précisé Tim Fitzgerald, directeur régional des douanes de l’État de la Nouvelle-Galles-du-Sud.
Les trafiquants chinois prennent aussi soin de rassurer les collégiens les plus inquiets en les convaincant que du fait de leur minorité, ils ne risquent pas de poursuite judiciaires.
« C’est faux : ce genre d’affaire a toujours des conséquences sur l’avenir de ces adolescents : sur leur demande d’entrée dans une université, leur emploi à venir, même leurs déplacements à l’étranger. Et être pris sur le fait d’importation de substances précurseuses réglementées, comme l’éphédrine, est passible d’une amende pouvant atteindre les 850.000 dollars ou d’une peine de prison de 25 ans, et les mêmes peines pour ceux qui placent ce genre de substance entre les mains de passeurs », rectifie le responsable douanier.
Début novembre 2013, dans le cadre d’un coup de filet au niveau de l’État de la Nouvelle-Galles-du-Sud, pas moins de cinq domiciles ont été perquisitionnés.
« Nous demandons aux élèves des écoles secondaires, aux parents, aux enseignants et aux communautés de se méfier des offres de prise en charge dans les bagages, pour le compte de tierce personnes, en échange d’argent facile », a ajouté lundi le service australien des douanes.

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Hollande assure Wallis et Futuna de "la solidarité de la nation"

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Hollande assure Wallis et Futuna de
PARIS, 25 novembre 2013 (AFP) - François Hollande a assuré lundi soir Wallis et Futuna de "la solidarité de la nation", recevant des représentants de cette collectivité d'outre-mer du Pacifique, a-t-on appris auprès de l'Elysée.

Le président de la République "a tenu à marquer son attachement à un territoire de la République", a-t-on précisé de même source, faisant valoir que ce territoire "compte de nombreux patriotes qui servent dans nos armées sur les théâtres d'opérations les plus durs".

L'archipel, a-t-il ajouté, toujours selon son entourage, "fait rayonner la France au beau milieu du Pacifique" et a "fait preuve de courage pour affronter les moments difficiles", notamment lors du cyclone de 2012.

François Hollande a "rappelé aux représentants élus et aux chefs traditionnels la solidarité de la nation" à l'égard de ce territoire français, le plus éloigné de la métropole.

Il a ainsi "encouragé le ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, à poursuivre avec les représentants du territoire l'examen des problèmes de l'archipel et notamment celui du financement de son agence de santé", a encore dit l'Elysée.

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