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Les candidates à Miss Tahiti découvrent les secrets de la perle noire

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Les candidates à Miss Tahiti découvrent les secrets de la perle noire
PAPEETE, le 30 mai 2015 - Les 10 magnifiques candidates à l'élection Miss Tahiti ont visité le Musée de la Perle de Tahiti ce samedi matin. Après avoir découvert les secrets de cette gemme polynésienne, elles ont dû passer un petit examen qui leur permet aujourd'hui d'être Ambassadrices de la perle de Tahiti.

Au milieu des perles d'exception, dix femmes magnifiques. C'est à cette scène digne des meilleures cartes postales qu'ont assisté les quelques touristes qui visitaient le Musée de la Perle samedi matin dernier, en même temps que les dix candidates à l'élection Miss Tahiti.

Heitiare Trivondeau, responsable communication pour Robert Wan, les a accueillies. "Après l'élection Miss Tahiti, l'une de ces 10 candidates partira à l'élection Miss France, mais deux autres partiront aussi à des élections internationales. Nous nous sommes rendus comptes que beaucoup de gens ne s'y connaissaient pas sur la perle, et les candidates sont tout de même l'image du pays, et il était important pour nous qu'elles le soient à part entière."

Les Miss ont donc reçu une rapide formation, assez technique, sur l'environnement de la perle, le travail exercé sur la nacre, le temps qu'il faut pour obtenir une perle, pourquoi elle a cette couleur ou cette forme, sa valeur, et comment reconnaître une perle de qualité.

À la fin de la visite, les candidates ont passé un rapide examen, qui leur vaut d'être aujourd'hui, officiellement, Ambassadrices de la Perle de Tahiti.

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Vairea Céran Jérusalémy : candidate à Miss Tahiti et étudiante brillante

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Vairea Céran Jérusalémy : candidate à Miss Tahiti et étudiante brillante
PAPEETE, le 30 mai 2015 - Les candidates à Miss Tahiti étaient ce samedi au Musée de la Perle, afin de découvrir les secrets de ce trésor polynésien. L'un d'elle, Vairea Céran Jérusalémy, connaissait déjà intimement le sujet puisqu'elle a rédigé un mémoire de recherche sur la Perle de Tahiti. Entretien avec une vahine belle, intelligente et promise à un bel avenir.

Une tahitienne aux yeux châtain/vert, ce n'est pas courant. Sauf dans la famille Céran Jérusalémy, où le grand-père de Vairea était l'un de ces rares Tahitien aux yeux bleus. En ajoutant dans cet arbre généalogique une grand-mère blonde aux yeux bleus venue du Nord de la France, on obtient un mélange détonnant de beauté et de charme.

Mais ce n'est pas sa beauté qui a conduit Vairea Céran Jérusalémy, candidate numéro 8, à se présenter à l'élection Miss Tahiti. Contrairement à la plupart des autres postulantes à la couronne, elle n'est pas la Miss d'une des communes de Tahiti, et elle n'est pas non plus passée par le mannequinat. "Pour moi, Miss Tahiti ce n'est pas un rêve de petite fille, c'est un rêve actuel. Le fait d'avoir travaillé dans les coulisses l'année dernière, d'avoir vu Hinarere Taputu évoluer, d'avoir eu la chance d'aller à l'élection de Miss France pour l'encourager, forcément ça m'a mis des paillettes plein les yeux" explique la jeune femme.

Tu visites aujourd'hui le Musée de la Perle, mais tu es déjà intimement liée à ce bijou...
"C'est vrai. Comme je suis en école de commerce, en Master, j'ai dû faire un mémoire de recherche sur la perle de Tahiti, que j'ai validé en décembre dernier, sur le sujet "Quelles sont les solutions à, la crise de la perle de culture de Tahiti ?""

Quelles idées as-tu pour sauver notre perle ?
"Pour moi la perle est un produit magnifique. On sait que c'est la seule gemme française, et du coup pour la protéger je pense qu'il faudrait bien contrôler le marché local, de la production jusqu'à la vente. Et ils sont en train de mettre en place de nouvelles lois dans ce sens, et je pense que ce sera un grand pas. Mais le mieux ce serait de créer un Cours de la perle, comme il en existe un pour le diamant."

C'est à ça que tu comptes te consacrer après tes études ?
"La perle est la deuxième ressource de la Polynésie française. Mais mon but plus tard serait de travailler à la protection et à la valorisation des produits locaux, si le marché me le permet. Et c'est pour ça que j'ai envie de faire une thèse sur ce sujet dans la suite de mes études."


Es-tu également impliquée dans la vie associative ?
"Oui ! Je fais partie d'une association qui s'appelle La Croix Rouge – Les enfants du Fenua, et je suis marraine d'une petite fille depuis que je suis rentrée. Elle s'appelle Mahine, elle vit sur Tahiti. Cette association est formidable, et j'aime beaucoup ces moments de partage avec les enfants."

Que représente pour toi l'élection Miss Tahiti ?
"Si je me présente à Miss Tahiti, c'est vraiment parce que je suis fière d'être Polynésienne. J'ai beaucoup voyagé à l'étranger et j'ai énormément parlé de la Polynésie autour de moi, on me posait beaucoup de questions. Et voilà, c'est mon but. Miss Tahiti c'est représenter la Polynésie, ses valeurs, sa culture, ses traditions…"

Qu'est-ce qui fait la beauté de la femme polynésienne ?
"La beauté polynésienne, c'est une femme élégante, naturelle, qui n'a pas besoin d'artifices pour être mise en valeur. C'est la beauté du fenua qui se reflète physiquement en elle, mais aussi dans sa façon d'être et dans ce qu'elle dégage. Bon, là pour le concours nous sommes bien préparées et maquillées, mais il faut surtout nous voir au naturel ! (rires)"

Ce n'est pas trop difficile de faire le concours Miss Tahiti et en même temps de terminer un Master d'École de Commerce ?
"Si, forcément. La semaine dernière, j'ai terminé mon premier stage pour ma dernière année. J'étais en marketing dans une entreprise locale. Du coup, oui c'était difficile de cumuler la préparation physique, mais aussi morale et mentale, avec ce stage. Mais je sais que mon école, l'ESC Pau, est très compréhensive, qu'elle me soutient vraiment dans cette aventure. Et le comité aussi est vraiment super, donc il n'y a pas de problème. On se prépare, nous serons toutes prêtes pour le soir de l'élection (rires) !"

Quel est ton objectif pour cette élection ?
"Pour moi, Miss Tahiti c'est aventure formidable. C'est sûr, on veut toutes finir sur le podium, mais voilà, il n'y a qu'une couronne, et même si on ne l'a pas, ça restera toujours une aventure gravée dans ma mémoire et dans mon cœur."

Vairea Céran Jérusalémy : candidate à Miss Tahiti et étudiante brillante

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Une association mobilise les volontaires pour veiller sur nos récifs

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Une association mobilise les volontaires pour veiller sur nos récifs
PAPEETE, le 30 mai 2015 - L’association Te mana o te moana veut relancer et renforcer le réseau Reef Check Polynésie, avoir pour but de surveiller l'évolution de nos récifs. L'association note que depuis le départ du précédent coordinateur, il y a trois ans, les efforts des volontaires ont diminué, et elle a demandé à être mandatée par Reef Check International pour devenir coordinatrice du réseau en Polynésie française.

L'association explique dans un communiqué qu'il ne resterait plus que des suivis effectués à Bora Bora. C'est qu'elle oublie l'association Pa'e Pa'e no te Ora qui continue, tant bien que mal, à surveiller les récifs aux PK 15 et 18 comme nous vous en parlions en février.

Mathieu Petit, biologiste marin et Coordinateur des projets recherche et conservation à l'association Te mana o te moana, reconnait qu'il reste sans doute des initiatives qui ne l'ont pas encore contacté. Il explique que "l'objectif maintenant va être de recontacter tous les anciens bénévoles, regrouper ceux qui participent encore au reef check, et de trouver de nouveaux bénévoles dans toutes les îles pour avoir un maximum de données. Ensuite il y aura des rapports réguliers pour les observateurs locaux, des newsletters, etc. Ça servira surtout à avoir des données dans un maximum d'îles, où les scientifiques n'ont pas accès."

Il insiste surtout sur l'intérêt de l'opération : "Ça n'a rien d'un gadget. C'est le réseau reef check qui le premier a donné l'alerte sur la dégradation du corail mondial, au début les scientifiques n'y croyaient pas. Et les données géographiques collectées ont conduit à la création de réserves, avec des zones définies grâce aux études de Reef Check."

En Polynésie, les récifs sont considérés comme en bonne santé par rapport au reste du monde, ils seraient même dans les 25% en meilleure santé. A l'exception des îles industrialisées, Tahiti, Moorea, Raiatea, Bora Bora... "C'est l'action de l'homme, les taramea et les cyclones qui endommagent ces récifs."

Une organisation de volontaires

Dans un communiqué de presse, Te Mana o te Moana présente ainsi le programme : "Reef check est une organisation internationale à but non lucratif qui a été fondée en 1996 par Dr. Gregor Hodgson. C’est le plus grand programme de surveillance volontaire des récifs coralliens. Il regroupe des scientifiques et bénévoles dans plus de 90 pays et sur plus de 1 700 récifs. Le principe du réseau est simple : impliquer les résidents dans le suivi des récifs et ainsi aider à leur protection."

"Afin d’aider à la protection des récifs, le réseau se base sur l’aide d’observateurs bénévoles selon une méthode très simple. En participant au comptage de certaines espèces et après avoir suivi une formation théorique et pratique, les observateurs ReefCheck deviennent des sentinelles du récif en permettant de détecter des perturbations anormales et de mieux connaître leur état de santé. Les données collectées alimentent une base de données internationale et servent d’appui aux scientifiques dans les zones où aucun programme de recherche n’est mené. La superficie de la Polynésie française et le faible pourcentage de zones actuellement suivies par les scientifiques rendent encore plus intéressants le développement local d’un réseau de bénévoles pour suivre les récifs."

"Les suivis menés par les volontaires demandent très peu de connaissances du milieu marin et sont très simples à réaliser. Effectués en snorkeling ou en plongée bouteille, ils apportent des informa-tions précieuses permettant de mettre en place des mesures pour préserver les récifs et agir en cas de perturbation de leur environnement."


Pour devenir observateur (Reef Check Ecodiver) ou obtenir plus d’informations, vous pouvez contacter le 87 715 344 ou écrire à l’adresse mail suivante : matthieu.temana@gmail.com

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Poly3D : Un mois d'épreuves pour 20 élus

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Poly3D : Un mois d'épreuves pour 20 élus
PAPEETE, le 30 mai 2015 - Le concours de sélection de l'école Poly3D est terminé, avec les 20 "élus" qui sont en train d'être désignés au terme d'une troisième épreuve difficile et d'un dernier entretien de sélection avec un jury de haut niveau.


Ils étaient 130 sur la ligne de départ. Après la deuxième épreuve (écrire un scénario et dessiner un story-board) il n'en restait que 60. Lundi 25 mai, à la fin de la troisième épreuve, l'hécatombe continuait. Mais il ne restait que des très bons candidats… "Je ne sais vraiment pas comment choisir. Heureusement que Marie-France Zumofen, directrice adjointe de l’école des Gobelins de Paris, est là avec un œil neuf pour présider le jury, sa vision permet d'être plus objectif" explique Christophe Gomez, directeur de Poly3D.

Car avant de pouvoir se présenter devant cette assemblée d'experts de l'animation 3D et de l'éducation, les candidats ont dû prouver leur valeur d'une façon extrême : en deux semaines, ils ont dû télécharger et installer le logiciel Maya de création et d'animation 3D, et créer, en "légions" de deux candidats, un personnage et un décor correspondant à leurs scénarios. Sachant que la plupart d'entre eux n'avaient jamais utilisé le logiciel…


Poly3D : Un mois d'épreuves pour 20 élus
Erroline, l'une des deux candidats que nous suivons encore, nous raconte son épreuve : "c'était très difficile, beaucoup de stress avec le peu de temps que nous avons eu. Apprendre en deux semaines les bases de Maya était un grand défi à relever ! Il fallait au plus vite se familiariser avec ce logiciel, utilisé par de grandes productions de jeux vidéo comme Final Fantasy. C'est donc pour moi une grande surprise, mais avec de la détermination j'ai pu réussir ce défi. Mon coéquipier n'était pas très attiré par ce dernier défi mais on a quand même pu rendre quelque chose d'assez positif pour le jury, qui nous a ainsi permis de continuer cette aventure jusqu'au Grand Conseil. Un grand remerciement à ceux qui nous soutiennent !"


Poly3D : Un mois d'épreuves pour 20 élus
Marin c'est retrouvé un peu seul lui aussi : "Mon partenaire n'était plus intéressé par la dernière épreuve donc j'ai terminé tout seul. Deux semaines c'est court, surtout quand on ne fait pas de dessin et qu'on n'a jamais touché à la modélisation, ce n'était pas évident. Surtout pour les proportions entre les différents dessins : de face, de profil… Normalement, je ne dessine même pas une banane !" Mais il est satisfait de son travail, et se sent en confiance pour l'entretien : "il n'y a rien à préparer, il faudra juste leur dire comment on a ressenti l'épreuve, ce qu'on pense des logiciels…"


Poly3D : Un mois d'épreuves pour 20 élus
Dernier obstacle : l'entretien

Pour l'entretien final, l'organisation réservait une surprise à ses "légions" : pendant l'examen, ils devaient porter une robe de diplômé à la tahitienne, un casse-tête et même un masque en bois. De quoi rester dans l'ambiance du jeu jusqu'au bout.

Les organisateurs du jeu, après un mois à accompagner les candidats, à leur prodiguer des conseils et à assister à leurs progrès fulgurants, avaient bien besoin de regards extérieurs pour arriver à départager les jeunes. D'où l'arrivée d'un cadre de l'OPT, principal financieur de l'école, et de la directrice adjointe des Gobelins, une école de graphisme de renommée internationale qui assistera Poly3D et participera à l'éducation un peu atypique de ses étudiants, sur le même modèle que l'école parisienne.

"Pendant l'audition, il y avait beaucoup de choses importantes à juger" explique Christophe Gomez, directeur de Poly3D. "Comment ils ont géré le stress du défi, leur réaction face aux problèmes dans les équipes, avec les logiciels, le matériel, leur persistance dans l'effort, leur projet professionnel…" L'objectif ultime ? "Nous allons créer des équipes de 5, et il ne faut pas 5 étudiants identiques. Il faut des codeurs, des graphistes, des leaders, des écrivains… Des gens qui ne semblent pas si brillant peuvent avoir des qualités très complémentaires à d'autres devenir les piliers d'une équipe. Enfin, il faudra juger leur capacité à tenir les trois ans, et leur culture et ouverture d'esprit."


Retrouvez mercredi prochain les noms des 20 candidats retenus, sur www.tahiti-infos.com.

Poly3D : Un mois d'épreuves pour 20 élus

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Moorea : Choc mortel pour un motard de 25 ans

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Moorea : Choc mortel pour un motard de 25 ans
HAAPITI, le 31 mai 2015. Un jeune homme de 25 ans s’est tué, sur la route samedi à 12h30, à Haapiti (au PK 26,6) sur l’île de Moorea. Selon les premiers constats effectués par la brigade territoriale de Moorea, le jeune homme circulait sur une moto de 80 cm3 quand, dans une courbe, il a perdu le contrôle de son deux-roues, peut-être en raison de la chaussée glissante car il pleuvait légèrement.

Sa moto s’est alors déportée sur la voie de gauche, et est venue percuter un voiture qui arrivait en sens inverse. Le jeune motard portait un casque. Dans la voiture en face, un chauffeur de taxi d’une quarantaine d’années a été soumis à un dépistage alcoolique qui était négatif.

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Moorea : On le frappe violemment pour lui voler sa recette

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Moorea : On le frappe violemment pour lui voler sa recette
HAAPITI, le 31 mai 2015. Le gérant de la crêperie Le Motu de Haapiti à Moorea a été violemment agressé vendredi soir vers 21h45, alors qu’il effectuait la fermeture de son établissement. Le sexagénaire a été frappé sur le visage par une ou plusieurs personnes : il se retrouve blessé avec plusieurs fractures de la mâchoire, des plaies sur la face et un hématome au niveau de l’oreille.

En raison de son état, la victime a été évacuée au Centre hospitalier de Tahiti. Son pronostic vital n’est toutefois pas engagé. Une enquête a é ouverte par la brigade de Moorea pour identifier et retrouver les agresseurs qui sont partis avec la sacoche du restaurateur contenant 80 000 Fcfp.

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Arue : Un chauffard percute une adolescente à la sortie du bus

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Arue : Un chauffard percute une adolescente à la sortie du bus
ARUE, le 31 mai 2015. Le vendredi 29 mai, vers 16 heures, une jeune fille de 16 ans est déposée par le bus à hauteur de l’école primaire de Arue. La jeune fille commence à traverser la chaissée, en contournant le bus par l’arrière. C’est à ce moment que surgit un pick-up qui percute l’adolescente.

Blessée superficiellement, elle a été conduite pour observation durant une nuit au CHPF et s’est vue accorder une ITT de 10 jours. Le conducteur du pick-up, âgé de 34 ans, n’est pas titulaire du permis de conduire et était sous l’emprise de l’alcool (taux contraventionnel).

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Vélo sur route - La Ronde Tahitienne : Manarii Laurent arrache la victoire pour sa mère et sa fille, malgré des crampes.

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C’est Manarii Laurent qui s’impose lors de cette 4e édition de la Ronde Tahitienne 2015. On peut dire que cette course de vélo sur route est devenue l’événement cycliste de l’année. Henri Sannier, le célèbre journaliste sportif de France 2, était présent cette année encore, il a défendu la Ronde Tahitienne et son ami Benoit Rivals avec passion.
Vélo sur route - La Ronde Tahitienne : Manarii Laurent arrache la victoire pour sa mère et sa fille, malgré des crampes.
PIRAE, le 31 mai 2015. Le record de participation a été battu pour cette 4e édition de la Ronde Tahitienne que l’on peut considérer, sous divers aspects, comme l’événement cycliste de l’année. C’est Manarii Laurent qui s’impose en bouclant le parcours de 110 km en 2H35’40, une seconde avant Olivier Goulard. Thomas Loreille arrive environ 20 secondes plus tard, suivi d’Alain Maestrati et d’Opeta Vernaudon.
 
Benoit Rivals peut être fier de son événement qui a vu la participation de 500 coureurs cyclistes, du jamais vu à Tahiti. Son pari a été à nouveau gagné, il a réussi à impliquer de nombreux sponsors et partenaires locaux. Il est parvenu également à mettre en place un nouveau système électronique de pointage des arrivants, chaque coureur ayant une puce électronique, une première sur le territoire.
 
La Ronde Tahitienne est plus qu’une course cycliste, plusieurs actions sociales ont été mises en place. Pour le Vélo Club de Tahiti, le but était également d’attirer un public de ‘touristes sportifs’ de tous âges. Même si le nombre de participants étrangers n’est pas encore énorme, tout est mis en œuvre pour le faire croitre, à travers la mise en place de ‘packages touristiques’ et grâce à une couverture médiatique importante.
 
Tahiti a eu à nouveau le privilège d’accueillir le monument du journalisme sportif qu’est Henri Sannier qui a fait le parcours de la petite ronde. Il reste un fervent promoteur de l’évènement et il s’est prêté en toute simplicité et avec beaucoup de sympathie au jeu des photos avec ses fans.

Vélo sur route - La Ronde Tahitienne : Manarii Laurent arrache la victoire pour sa mère et sa fille, malgré des crampes.
Henri Sannier au micro de Tahiti Infos :
 
Quelques mots sur votre parcours ?
 
« Super. Le départ en paquet a été quelque peu mouvementé parce que des gens doublaient à droite ou à gauche pour bien se placer dans le peloton. Dans la montée du Tahara’a, cela s’est bien passé, en paquet on ne souffre pas. Il y avait du monde qui applaudissait, des gamins qui lançaient des fleurs. La descente c’était beau, il y avait quelques faux plats avec le vent dans le nez, là il a fallu être courageux. »
 
« Le retour s’est merveilleusement bien passé, on eu quelques petites gouttes d’eau, cela aide pour moi qui viens du nord et de Paris. Le paysage était à couper le souffle. Avec le vent dans le dos c’était extraordinaire, j’ai pu me prendre par instants pour un ‘vrai coureur’, j’ai fait un petit sprint et un tour de vélodrome à la fin pour le ‘fun’. C’est un vrai plaisir, les gens sont charmants dans le peloton, il y a de la générosité, tout le monde dit bonjour, on me passait de l’eau quand j’avais soif, très très bien, une belle cyclo sportive ! »
 
Cela monte en puissance ?
 
« En France ce n’est pas du tout comme ça. Bon chez moi ça l’est est un peu parce que les gens m’aiment bien, mais sinon, en général, on fait des courses cyclistes dans l’indifférence générale ! 500 c’est énorme pour ici. Chez nous on fait 1000 participants mais on est 60 millions d’habitants ! Donc c’est fabuleux. Bien organisé, bonne sécurité, des bénévoles partout et des gens enthousiastes sur les motos qui demandent si ça va… On repart et on appuie sur les pédales parce qu’on ne veut pas montrer qu’on a mal. »
 
Malgré un planning chargé vous trouvez le temps de venir ?
 
« Oui. Ce sont mes grandes vacances que je prends au moment de Roland Garros. Mon émission devient plus petite parce qu’on consacre tout au tennis, alors moi je consacre ça au vélo ! Je ne l’ai jamais regretté et je reviendrais l’année prochaine sans problème. Spéciale dédicace pour Benoit Rivals qui est un mec extraordinaire, pour Stéphanie, Roger, Jimmy qui se décarcassent, je les vois travailler jour et nuit sur la ronde tahitienne. (…) L’année prochaine je vais peut être leur amener Laurent Jalabert par exemple, j’ai pleins de copains qui veulent venir et je vais tout faire pour les convaincre. Merci à tous. »

Vélo sur route - La Ronde Tahitienne : Manarii Laurent arrache la victoire pour sa mère et sa fille, malgré des crampes.
Manarii Laurent au micro de Tahiti Infos :
 
Comment tu analyses ta course ?
 
« Dès l’allée c’était vraiment dur, cela attaquait de partout, tout le monde voulait gagner car c’est quand même ‘la Ronde’, ça passe dans un magasine international, c’est super. Sur le retour, je suis parti avec un copain du VCT on a super bien roulé jusqu’à la fin. J’avais des crampes mais je voulais vraiment gagner ça, pour ma maman et ma fille, super top, maururu. »
 
Beaucoup d’entrainement pour arriver à ce résultat ?

« Pas facile de trouver le temps de s’entraîner, parce que je fais aussi de la pirogue, mais j’aime beaucoup le vélo. Mes prochains objectifs c’est le Tour de l’amitié et le championnat des dom-tom, c’est pour cela aussi que je suis venu, on verra pour la suite. Maururu. » SB


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Dengue, zika, chikungunya : La grande expo qui piquera votre curiosité

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Dengue, zika, chikungunya : La grande expo qui piquera votre curiosité
PAPEETE, le 31 mai 2015. Arboviroses : comprendre et agir. Le département des programmes de prévention de la direction de la santé a conçu un programme d'information original du 3 au 11 juin, sous la forme d'une expo, d'ateliers et de conférences sur les moustiques vecteurs de maladies.
La Polynésie française est régulièrement confrontée à des enjeux de santé publique à cause des moustiques Aedes vecteurs de maladies. Les arboviroses, dites émergentes, gagnent chaque année un peu plus de terrain.

Alors qu'on ne connaissait depuis un demi-siècle essentiellement que la filariose, puis la dengue, deux autres maladies transmises par les moustiques sont venues frapper la population au cours des deux dernières années. Le zika tout d'abord avec 32 000 personnes atteintes par le virus et des dizaines de cas de complications neurologiques graves, puis le chikungunya qui a touché en cinq mois à peine de fin 2015 à mars dernier, plus de 70 000 Polynésiens et provoqué une quinzaine de décès.

À chacune de ces épidémies la mobilisation de tous est attendue pour multiplier les efforts pour combattre les moustiques vecteurs des virus. Mais force est de constater que les messages d'actions coordonnées et communes ont parfois du mal à passer. La direction de la santé compte ainsi durant huit jours faire progresser le niveau d'information de la population pour qu'elle prenne bien la mesure de ces arboviroses. Car dans les années à venir, c'est certain, d'autres épidémies vont venir nous frapper.
Ce sera aussi pour les professionnels des moments d'échanges sur les moyens de la lutte anti-vectorielle, sur la façon de soulager les malades dans l'attente que le vaccin contre la dengue soit commercialisé dans les prochains mois ou que celui contre le chikungunya soit finalisé.

Dengue, zika, chikungunya : La grande expo qui piquera votre curiosité
Programme

Exposition : du 3 au 11 juin sous le chapiteau de la Présidence, de 8h à 17h
Table ronde : le mercredi 3 juin de 15h à 17h30
Conférences scientifiques : le jeudi 4 juin de 15h à 22h
Ateliers :
- vendredi 5 juin de 17h30 à 21h
- lundi 8 juin de 14h à 17h
- mardi 9 juin de 13h30 à 16h30
-mercredi 10 juin de 7h30 à 16h
-jeudi 11 juin de 7h30 à 16h

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"Stagiaires fictifs" et pilotage à vue du Centre des métiers de la mer

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PAPEETE, le 31 mai 2015. La Chambre territoriale des comptes (CTC) a publié, en fin de semaine dernière, un rapport d'observations définitives sur le Centre des métiers de la mer en analysant la gestion de l'établissement de 2010 à 2014. Le rapport pointe du doigt les incohérences entre les formations proposées et les besoins du secteur.
L'ex-Institut de la formation maritime pêche et commerce, devenu Centre des métiers de la mer en 2014, a 35 ans d'existence. On pourrait donc penser qu'il a su s'imposer aux besoins locaux. Mais, à lire les 34 pages du rapport de la CTC on va de surprises en déconvenues.

L'absence de recensement des besoins en formations est pointée du doigt, un manque de prospection "d’autant plus surprenante que tous les armateurs pour la marine marchande ou pour la pêche hauturière sont installés au port de Papeete, soit dans un périmètre restreint par rapport au Centre des métiers de la mer". Depuis juin 2014, l'établissement a pour mission de former à tous les métiers des secteurs maritimes, qu’ils soient exercés en mer ou sur terre. "Or, aucune étude sur les besoins en formations dans ces secteurs n’a été réalisée préalablement à l’élargissement du champ de compétence de l’établissement".

Autre constat alarmant selon ce rapport, "la sous-activité manifeste des formateurs", une observation pourtant récurrente dans les conseils d'administration de l'établissement, au moins depuis trois ans. La CTC a fait les calculs, "le volume annuel moyen de travail des formateurs est à peine équivalent à un mi-temps". Heureusement, les formations sont de bonne qualité et "les échecs constatés aux examens sont plus souvent liés à un niveau de recrutement insuffisant plutôt qu’à une formation déficiente".

Incohérence délicate : la délivrance des brevets du Centre des métiers de la mer "se heurte essentiellement à la difficulté pour les stagiaires de réaliser les temps à la mer" pour la partie pratique de la formation. Même la flottille administrative du Pays ne prend pas de stagiaires à bord !
Au final, la Chambre territoriale des comptes s'interroge : "la formation étant indemnisée pour les personnes à la recherche d’un emploi, de 44 000 à 90 000 Fcfp mensuels selon l’âge et la situation de famille du stagiaire, il n’est pas certain que tous les stagiaires soient réellement motivés par les métiers du secteur maritime".


Pour lire le rapport complet de la CTC, CLIQUER ICI

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Un cadavre dans une valise à la gare de Tokyo

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Un cadavre dans une valise à la gare de Tokyo
Tokyo, Japon | AFP | lundi 01/06/2015 - La police japonaise a découvert le cadavre d'une vieille femme enfermé dans une valise abandonnée depuis un mois à l'intérieur d'un casier de consigne à la grande gare de Tokyo.

Les policiers n'ont pour l'instant aucune piste sur l'identité de la femme. Ils s'efforcent de déterminer la cause du décès.

La valise avait été laissée dans une consigne automatique puis transférée dans l'entrepôt des bagages non réclamés, personne n'étant venu la chercher. Il est d'usage d'ouvrir les bagages non collectés au bout d'un mois.

"Une odeur inhabituelle s'est échappée de la valise quand nous l'avons ouverte. Puis nous avons repéré une chevelure", a expliqué lundi un porte-parole de l'entrepôt.

Le corps en décomposition est celui d'une femme âgée de 70 à 90 ans et de petite taille, environ 1,40 mètre, selon la police.

La valise mesurait 70 cm sur 50, ont précisé les médias.

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SUP Surf – Sapinus Pro : Ca passe pour Poenaiki Raioha, ça 'casse' pour Kay Lenny.

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La 2e étape du Stand Up World Tour a démarré samedi à Sapinus. Après une première journée consacrée aux Trials, le Main Event a commencé dimanche, avec son lot de surprises. Poenaiki Raioha a dû passer par les repêchages mais il s’est se qualifié pour le round 3, comme son rival Sean Poynter. Pour le champion du monde Hawaiien Kay Lenny c’est la déception, il est éliminé.
SUP Surf – Sapinus Pro : Ca passe pour Poenaiki Raioha, ça 'casse' pour Kay Lenny.
PUNAAUIA, le 31 mai 2015. Le Sapinus Pro, une compétition internationale de stand up paddle surf, a débuté samedi matin à Punaauia par les Trials dans des vagues puissantes. Sur les 18 participants aux Trials, 4 ont pu accéder à la finale, synonyme de qualification pour le round 1 du ‘Main Event’ : le Hawaiien Kealii Mamala, le Tahitien Atamu Conti, le Maori Daniel Kereopa et un autre Tahitien, Tehotu Wong.
 
Le Sapinus Pro est la 2e étape du Stand Up World Tour, une compétition internationale qui comporte au total 6 étapes. Rappelons que notre meilleur athlète en terme de résultat dans cette discipline est Poenaiki Raioha. Poenaiki est par ailleurs champion du monde 2014 et vice champion 2015 ISA de la discipline.
 
Rappelons que le SUP dans les vagues est moins ‘développé’ que le SUP de longue distance. Plus facile à organiser, le Sup Race est également plus facilement accessible au plus grand nombre. Le Sup Surf n’en reste pas moins une variante du surf innovante où évoluent de remarquables athlètes.

SUP Surf – Sapinus Pro : Ca passe pour Poenaiki Raioha, ça 'casse' pour Kay Lenny.
Après la cérémonie d’ouverture, les compétiteurs des Trials se sont élancés dans les vagues du mythique spot de ‘Sapinus’. Cette vague est considérée comme une petite sœur de Teahupo’o car contrairement à Taapuna qui sature au delà de trois mètres, ‘Sapinus’ peut proposer comme à Teahupo’o des vagues colossales.
 
Une houle de plus de 2 mètres environ touche actuellement la côte sud ouest de l’île. Vendredi dernier, Vetea David a pu prendre à Teahupo’o une ‘bombe’ en surf tracté, une vague d’environ 8 mètres. C’est ce même train de houle faiblissant qui touchait Sapinus samedi. Pascal Luciani l’organisateur a annoncé que la compétition se déroulerait vraisemblablement entre samedi, dimanche et lundi car ensuite la houle baisserait sensiblement.
 
Malgré un temps gris, les Trialistes ont pu bénéficier de vagues de bonne taille sur un plan d’eau relativement propre même si l’orientation de la houle n’était pas idéale pour que les différents bols ‘connectent bien’.

SUP Surf – Sapinus Pro : Ca passe pour Poenaiki Raioha, ça 'casse' pour Kay Lenny.
Dimanche, les stars du Main Event sont entrées en scène dans des vagues qui ont baissé légèrement, offrant peu de possibilités de tube. Les vagues furent malgré tout puissantes et difficiles à négocier techniquement. Poenaiki Raioha, qui avait été 2e lors de la dernière édition de cette compétition en 2012, a dû passer par les repêchages mais il a pu finalement se qualifier pour le round 3.
 
Daniel Kereopa, le sympathique Maori rencontré en mars dernier en Nouvelle Zélande lors de l’Ultimate Waterman qu’il a remporté, est passé par le round de repêchage mais il a pu lui aussi en sortir pour se qualifier pour le round 3.
 
Vetea David, que l’on ne voit que très rarement en compétition, réussit à remporter sa série du round 1 et se qualifie directement pour le round 3. Il connaît Sapinus par cœur et pourrait créer la surprise dans cette étape du World Tour, même si la baisse des conditions de vague ne joue pas en sa faveur.

SUP Surf – Sapinus Pro : Ca passe pour Poenaiki Raioha, ça 'casse' pour Kay Lenny.
Sean Poynter l’Américain, qui vient de remporter le championnat du monde ISA et qui est également le gagnant de l’édition 2012, est passé par les repêchages mais il sera présent au round 3, c’est l’homme à abattre pour le clan tahitien.
 
Atamu Conti, issu des Trials, rencontrera une autre légende Patrice Chanzy dans un duel fratricide dans le round 3. Ce sont au total 5 Tahitiens qui sont parvenus à se hisser jusqu’au round 3. Grosse déception pour Kai Lenny, le Hawaiien quadruple champion du monde, qui sort de la compétition de manière prématurée, battu par Beau Nixon et Noa Ginella en repêchage.
 
L’autre légende Arsène Arehoe précurseur du surf tahitien de compétition, ainsi que Dorrence David, neveu de Vetea David, se sont faits sortir au round 2 par les deux jeunes talents Poenaiki Raioha et Nainoa David.

SUP Surf – Sapinus Pro : Ca passe pour Poenaiki Raioha, ça 'casse' pour Kay Lenny.
Tama Audibert ne réussira malheureusement pas à tirer son épingle du jeu, il est également éliminé pendant les repêchages, tout comme Guillaume Bourligueux, le local du spot.
 
Cette compétition était très attendue par Poenaiki Raioha. Notre jeune champion a été 4e à l’issue du World Tour 2014 remporté par Kay Lenny. Poenaiki Raioha a toutes les qualités pour rivaliser avec Kay Lenny et espérer remporter ce championnat un jour. Malgré un résultat moyen lors de la 1re épreuve à Hawai’i, il a encore toutes ses chances pour le championnat 2015.
 
On ne le répétera jamais assez, la compétition de surf a un côté extrêmement aléatoire lié à la présence ou non dans une série de vagues permettant de ‘scorer’. Le suspense est donc total et quasiment n’importe quel des surfeurs présents dans ce round 3 pourrait remporter la compétition. SB

SUP Surf – Sapinus Pro : Ca passe pour Poenaiki Raioha, ça 'casse' pour Kay Lenny.

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La place des langues et la culture dans le recrutement des professeurs des écoles

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La place des langues et la culture dans le recrutement des professeurs des écoles
PAPEETE, le 1er juin 2015. (COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE) La ministre de l’éducation et de l’enseignement supérieur s’explique sur la place des langues et culture polynésiennes dans le recrutement des professeurs des écoles.

Dans le contexte de la rénovation de la formation des professeurs des écoles et la création des écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE), dont celle de Polynésie française depuis le 21 avril 2015, les conditions de diplôme pour l’accès au concours externe de recrutement des professeurs des écoles ont été modifiées. Les candidats peuvent se présenter à ce concours en justifiant, a minima, d’une inscription en première année de master.

Afin de prendre en compte le contexte culturel de la Polynésie française et d’être en cohérence avec l’enseignement des langues polynésiennes dans le premier degré où elles sont enseignées de 2 heures 30 minutes à 5 heures par semaine, le ministère en charge de l’éducation du gouvernement de la Polynésie française, le Vice-rectorat et l’Université de Polynésie française ont convenu de demandé une adaptation pour le concours, le second concours interne et le troisième concours, à savoir :

-des épreuves de langues polynésiennes au concours externe de recrutement de professeurs des écoles obligatoires. Elles consistent en une épreuve écrite d’admissibilité (40 points) et une épreuve orale d’admission (40 points).
-Un niveau attendu d’un utilisateur élémentaire, niveau A2 ou « intermédiaire » du Cadre Européen Commun de Référence pour les langues (CECRL).

Si la note éliminatoire à 5 sur 20 disparaît dans le concours d’entrée à l’ESPE, il n’en demeure pas moins que les épreuves de langues polynésiennes resteront obligatoires pour tous les candidats.

Si la note éliminatoire disparaît dans le concours d’entrée à l’ESPE, c’est parce qu’elle est repoussée à la sortie de l’ESPE. C’est-à-dire une fois que les candidats auront fait la preuve de leur volonté de se former et d’enseigner les langues polynésiennes. En effet, afin d’assurer un niveau minimum de compétences langagières nécessaire à l’enseignement des langues polynésiennes, lors de l’année de formation de master 2, les quatre enseignements constitutifs de langues polynésiennes seront non-compensables avec ceux des autres disciplines, donc éliminatoires. Ce qui signifie un niveau de maîtrise des langues polynésiennes plus élevé à la sortie de l’ESPE.

L’enseignement des langues et culture polynésiennes (LCP) à l’école reste une priorité pour la ministre de l’éducation, madame Nicole Sanquer-Fareata, et c’est pourquoi le niveau de recrutement et de formation des professeurs des écoles doit être élevé.

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Première série de rencontres officielles pour Edouard Fritch en Chine

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Première série de rencontres officielles pour Edouard Fritch en Chine
PEKIN, le 1er juin 2015. Le Président Edouard Fritch, accompagné du ministre du Tourisme, Jean-Christophe Bouissou, et du ministre de l’Equipement, Albert Solia, a entamé, lundi, sa visite officielle en Chine par des rencontres avec d’importants médias chinois dans le but de faire mieux connaître et d’assurer la promotion de Tahiti. Il a ainsi répondu, à Pékin, à deux interviews du Quotidien du peuple, le grand journal de ce pays, celles-ci devant notamment être diffusées en texte et video sur les supports numériques de ce média ; puis à Radio Chine international, au cours desquelles il a présenté la Polynésie, retracé les liens établis avec la Chine, notamment depuis la visite à Tahiti du président Jiang Zemin en 2001, et évoqué les perspectives de développement.


Une rencontre avec Hu Haibang, président du conseil d’administration de la Banque chinoise de développement (CDB) a suivi. Cet organisme officiel, aux actifs très importants (plus de 1000 milliards de dollars US), se propose d’aider au financement de projets d’envergure en Polynésie avec des entités chinoises. Le Président Fritch, qui effectue ces jours-ci sa première visite officielle en Chine, a pu mesurer l’intérêt de ses interlocuteurs pour des projets structurants en Polynésie, le dialogue entamé depuis plusieurs mois étant appelé à se concrétiser prochainement.


La délégation de Polynésie française s’est ensuite rendue à l’ambassade de France. L’ambassadeur, Maurice Gourbault-Montagne, connaît la Polynésie. Il a notamment accompagné le Président Jacques Chirac lorsque celui-ci était venu à Tahiti en juillet 2003. Après l’évocation, par la délégation polynésienne, des dossiers dans lequel des investisseurs chinois interviennent déjà ou pourraient intervenir (aquaculture à Hao, intérêt du groupe Hainan pour la Polynésie, projet de câble sous-marin entre Tahiti et l’Amérique du Sud), l’ambassadeur a salué la « volonté d’avancer » du gouvernement polynésien et souligné l’importance du projet aquacole de Tian Rui, à Hao, celui-ci pouvant avoir un effet d’entraînement incitant d’autres entreprises chinoises à investir très rapidement en Polynésie.


Engouement touristique pour la Polynésie. La position « stratégique » de la Polynésie, dans le Pacifique, entre l’Asie et l’Amérique du Sud, est un « atout », a-t-il souligné. Le point d’étape présenté par le président Fritch est à la fois « encourageant et extrêmement positif », a ajouté l’ambassadeur, en évoquant également le projet de loi pour les visas long séjour, pour les Chinois, qui doit passer bientôt au Parlement, à Paris. Une telle avancée serait importante, dans le cadre par exemple, de la création d’unités de type « time share » en Polynésie. L’ambassade a, par ailleurs, rappelé qu’un touriste chinois venant en Polynésie pour moins de 15 jours n’a désormais plus besoin de visa. « Vous avez une vraie marque, porteuse uniquement de connotations positives. Il vous faut capitaliser sur çà », a-t-il été indiqué.

Cet engouement est palpable : il y a ainsi eu 50% de touristes chinois en plus, en Polynésie, entre 2013 et 2014. Les voyages de noce, les férus de golf ou encore des Chinois désireux de fêter leur Nouvel An à l’étranger (voyages intérieurs devenus coûteux à cette période de l’année) sont autant de marchés à développer. L’intérêt de Hainan airlines pour la Polynésie est également un point très positif, celle-ci étant la quatrième compagnie aérienne la plus importante, de par sa taille, en Chine. Les statistiques des deux premiers mois de l’année confirment la croissance du nombre de visiteurs chinois, le total obtenu sur cette période correspondant déjà à la moitié du total de 2014, a précisé le ministre du Tourisme, Jean-Christophe Bouissou, la promotion de la destination passant par la participation, pour la première fois, à un important salon dans la région de Shanghai d’ici quelques semaines.

Cette première journée de rencontres a pris fin par un entretien avec Wu Wanliang, le président du conseil d’administration de l’imposant groupe CCECC, créé dans les années 70, qui a rapidement pris une place capitale dans son secteur d’activité, en Chine et même sur la scène internationale. Travaillant sur de nombreux concepts de ports, aéroports et routes à travers le monde, dont des pays du Pacifique et l’outre-mer français, ce groupe pourrait également être mobilisé et apporter son expertise en Polynésie.

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Dans les coulisses de Miss Tahiti (vidéo)

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Dans les coulisses de Miss Tahiti (vidéo)
PAPEETE, le 1er juin 2015. Le comité Miss Tahiti a mis en ligne dimanche une vidéo des coulisses de la préparation des candidates à Miss Tahiti.

Il ne reste plus que 18 jours aux candidates de Miss Tahiti pour être prête pour la grande soirée d'élection qui aura lieu le 19 juin prochain. Grâce à leur travail intensif, les prétendantes sont de plus en plus à l'aise avec l'objectif des caméras et des appareils photos.

Découvrez ci-dessous la vidéo sur les coulisses notamment d'une séance photo.

http://www.tahiti-infos.com/video/

Calendrier
Gala : samedi 6 juin à l’InterContinental Tahiti Resort & Spa (dîneur uniquement - Tarifs à partir de 8 500 Fcfp). A partir de 19 heures.
Élection : Vendredi 19 juin dans les jardins de la Mairie de Papeete (dîneurs et non dîneurs. Tarifs à partir de 2 000 Fcfp ). A partir de 19 heures.
Les billets pour le gala sont en vente à partir du jeudi 7 mai et les billets pour l’élection à partir du 20 mai dans tous les Carrefour, à Radio 1 Fare Ute, et sur leur site internet www.radio1.pf
Renseignements : 87 789 900.
Vote SMS (91 Fcfp par SMS) au 7525, tapez Miss Tahiti et le numéro de la candidate.

Lire aussi Dix candidates pour succéder à Hinarere Taputu

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Rencontre territoriale des lauréats du ’ōrero des écoles du 1er degré et des CJA

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Rencontre territoriale des lauréats du ’ōrero des écoles du 1er degré et des CJA
PAEA,le 1er juin 2015. (COMMUNIQUE) La rencontre territoriale des lauréats du ’ōrero ou d’art oratoire des écoles primaires et des centres des jeunes adolescents (CJA) aura lieu au centre culturel Manuiti à Paea le vendredi 12 juin 2015 à 18h. Cet évènement sera l’occasion pour 30 orateurs, originaires des archipels de la Polynésie française, de Hawaii et de Wallis et Futuna, de révéler au public leur maîtrise de cet art oratoire ancestral. Enfants et adolescents âgés de 9 à 16 ans se produiront sur scène pour déclamer, leur île, leur archipel, leurs héros légendaires au travers d’élocutions prononcées dans leur langue polynésienne d’origine.

Afin d'impulser une dynamique régionale, le Ministère de l’Education et de l’Enseignement supérieur de la Polynésie française a proposé aux pays des sommets du triangle polynésien (Nouvelle-Zélande, Hawaii et Iles de Pâques) et aux collectivités territoriales françaises d’Outre-Mer (Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna) de se joindre à cette manifestation d’art oratoire. Pour cette 7ème édition, une école de Hawaii et un collège de Wallis et Futuna ont répondu favorablement à cette invitation. Le 12 juin prochain, la Polynésie française aura alors l’honneur d’accueillir deux orateurs extérieurs : un hawaiien et un futunien.

L’ouverture de la rencontre ’ōrero au Pacifique, une aubaine pour découvrir le patrimoine linguistique et culturel des pays et collectivités océaniens

Cette ouverture au Pacifique est avant tout motivée par la volonté de tisser des liens avec ces pays et collectivités territoriales certes, mais elle s’appuie également sur des éléments historiques, linguistiques et culturels. En effet, les langues polynésiennes en usage en Polynésie française ainsi que les langues océaniennes des pays cités-sus sont issues d’une même langue-mère et appartiennent à la famille austronésienne. S’il existe des différences lexicales sensibles, sur le plan morphosyntaxique, ces langues sont très proches. La rencontre ’ōrero se voit être une belle opportunité pour tous d’apprécier les différences mais aussi les similitudes de cette diversité linguistique et culturelle présente dans tout le Pacifique.

Au-delà des échanges linguistiques et culturels, ces déplacements seraient aussi l'occasion pour les élèves extérieurs, comme pour les élèves de nos 5 archipels, de découvrir les institutions, l’histoire, la géographie de la Polynésie française et de nouer des liens d’amitié. En outre, l’arrivée des délégations d’autres pays est l’occasion pour tous les acteurs éducatifs de la Polynésie française de partager des pratiques et expériences pédagogiques mises en oeuvre quant à l’enseignement de l’art oratoire dans d’autres régions du Pacifique.

La rencontre ’Ōrero, un évènement qui met en exergue la diversité linguistique de la Polynésie française

Comme pour toutes les éditions précédentes, cette rencontre territoriale d’art oratoire vient clôturer une année de travail mené dans le cadre de l’enseignement des langues et culture polynésiennes à l’école. C’est une action forte pour la promotion, la valorisation, la vivification et la préservation de nos langues favorisant ainsi la continuité de la transmission du patrimoine culturel et linguistique aux élèves et par les élèves. En effet, lors de cette manifestation, chaque orateur, porte-parole de son district, de son île, de son archipel, déclamera talentueusement, avec courage et conviction dans sa langue polynésienne d’origine.

Rappelons ici qu’il ne s’agit pas d’un concours, mais bien d’une rencontre des langues polynésiennes : pas question de mettre celles-ci en compétition, chacune ayant son originalité.

Lors de la rencontre ’ōrero nous aurons l’occasion d’apprécier les langues de la Polynésie française, désignées par le terme générique reo mā’ohi qui sont réparties sur cinq archipels.
-Reo tahiti pour l’archipel de la Société ;
-Eo enaena (nord) ou eo enata (sud) pour l’archipel des Marquises ;
-Reo mangareva pour l’archipel des Gambier ;
-Reo tuha’a pae pour l’archipel des Australes où on recense cinq aires de langues réparties sur les cinq îles : le Tupua’i, le Rurutu, le Ra’ivave, le Rimatara et le Rapa.
-Reo pa’umotu pour l’archipel des Tuamotu où on recense sept aires linguistiques regroupant les atolls : le Mihiroa, le Vahitu, le Napuka, le Tapuhoe, le Parata, le Fagatau, le Maragai.

Bien entendu, grâce à la présence des orateurs extérieurs, nous aurons aussi le privilège de découvrir une déclamation en langue futunienne et d’apprécier une oraison en langue hawaiienne.

Rencontre territoriale des lauréats du ’ōrero des écoles du 1er degré et des CJA
« 'A 'ōrero i tō 'āi’a » ou « Parle-moi de ta terre », un thème riche et inépuisable

Le terme 'ōrero désigne deux réalités : le discours et celui qui le porte. C’est l'art de manier les mots de manière à capter l’attention et à convaincre une assistance. C’est une pratique ancestrale mettant en exergue la parole, l'éloquence, la rhétorique.

Le thème retenu pour cette 7ème édition est décliné dans les différentes langues polynésiennes, en français et anglais :

« 'A 'ōrero i tō 'āi’a »
« 'A tapatapa mai nō tō 'oe henua »
« Ka tīporoporo to atoga »
« Ka kōrero ki tō kāiga »
« 'A 'ōrero mai i te parau o tō 'oe 'enua »
« Parle-moi de ta terre »
« Tell me about your homeland »

Ce thème, au contenu riche et inépuisable, inspire chaque année de nombreux auteurs connus ou méconnus. Certains manient la plume pour écrire l’histoire propre à leur terre certes, mais aussi pour raviver les mémoires au travers de légendes ou de discours rhétoriques mettant en exergue un personnage, un héros civilisateur, un fait, une action ; éléments marquants de l’histoire d’une terre, d’un peuple. D’autres auteurs, au travers de leurs écrits, appellent les générations antérieures au partage de leurs savoirs et connaissances sur nos langues, nos us et coutumes qu’il convient de préserver pour les transmettre aux générations futures.

Ainsi, les 30 ti’a ’ōrero ou orateurs qui se produiront sur scène le 12 juin déclameront, pour mettre en exergue les lieux fondateurs et prestigieux de leur île au travers des paripari fenua. Ils révèleront et glorifieront les exploits des héros au travers de leur fa’ateni ou de leur ’ā’ai . Ils glorifieront avec défiance pour s’assurer le respect de l’autre en déclamant des fa’atara .

Evidemment, durant la déclamation de nos orateurs, il ne serait pas étonnant de retrouver d’autres genres littéraires en présence dans nos écoles: tōtī - comptines amusantes ou piri , qui se rapprochent de la devinette ou de la charade ; ou encore les pāta’uta’u , discours scandés, rythmés, utilisés pour compter, énumérer ou lister un procédé, une technique, un savoir-faire. Nos élèves se livreront aussi à la poésie en récitant des pehepehe . Tels des messagers, au travers de poro’ira’a ils tenteront d’éveiller ou de réveiller les consciences des uns et des autres pour rappeler à tous qu’il est fondamental de préserver et de sauvegarder notre patrimoine linguistique, culturel, naturel et humain. Enfin, afin d’informer le public de ses origines, l’orateur de Hawai’i nous déclamera l’histoire de ses ancêtres au travers de son papara’a tupuna ou récitation de sa généalogie.

Au fil des éditions, de nombreux genres littéraires sont remis au goût du jour. Les textes sont plus riches et de nouveaux auteurs : personnes ressources, enseignants et élèves s’approprient la puissance de la plume pour s’exprimer, jouer avec les mots manipulant ainsi sa langue d’origine avec délicatesse et finesse pour traduire une pensée, une émotion, faire passer un message ou encore faire voyager.

Autres informations utiles

Entrée : 300 XPF – Tarif unique
Billets en vente au pôle LCP – DGEE

Noëlle FAAHU-VAKI : 40.54.98.06 – 87. 72.64.42 noelle.vaki@education.pf
Samantha BONET-TIRAO : 40.54.98.08 – 87. 22.00.59 bonet.s@mail.pf

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Eglise/lutte contre la pédophilie : le Vatican défend un cardinal australien

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Eglise/lutte contre la pédophilie : le Vatican défend un cardinal australien
Cité du Vatican, Saint-Siège | AFP | lundi 01/06/2015 - Le Vatican a pris la défense lundi du cardinal australien George Pell, puissant secrétaire à l'Economie du pape, accusé par un expert d'une commission vaticane de lutte contre la pédophilie de se "moquer des victimes".

Dans une déclaration à la presse, le père Federico Lombardi, porte-parole du Saint-Siège, a tenu à assurer que le prélat avait "toujours" répondu à la justice de son pays.

Interviewé dimanche par la chaîne de télévision australienne Nine, le Britannique Peter Saunders, membre de la Commission de protection des mineurs constituée par le pape, avait accusé le cardinal australien de "se moquer de cette commission, du pape, mais surtout des victimes".

Pour le père Lombardi, M. Saunders a tenu ses propos "à titre personnel", la commission "n'ayant pas pour tâche d'enquêter et de rendre des jugements spécifiques sur des cas particuliers".

Peter Saunders est une ancienne victime d'actes pédophiles. Responsable en Grande-Bretagne de la "National association for people abused in childhood" (NAPAC), il a demandé que le cardinal "soit mis sur la touche et renvoyé en Australie".

Selon lui, Mgr Pell a agi avec "froideur et indifférence" envers les victimes, en particulier lorsqu'il était archevêque de Sydney. "Son autorité est immense au Vatican et ce serait une grosse épine dans le pied de François s'il devait être autorisé à rester dans ses fonctions".

Dans un communiqué, le secrétariat de Mgr Pell a répondu que "le cardinal n'avait d'autre choix que de consulter ses avocats" après ces déclarations "fallacieuses".

Une commission d'enquête mise en place en 2013 en Australie examine les crimes de Gerald Ridsdale, prêtre condamné pour avoir agressé une cinquantaine de garçons entre 1950 et 1980.

Parmi eux, son neveu David a déclaré devant la commission s'être confié en 1993 au cardinal Pell, un ami de la famille. Selon sa déposition, George Pell lui a alors demandé ce que coûterait son silence, ce que le cardinal a catégoriquement démenti.

L'affaire fait du bruit au Vatican, aussi parce que l'énergique cardinal australien, chargé de réorganiser l'économie et les finances du Vatican, est puissant et a des ennemis dans le petit Etat.


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L'Australie refoule un bateau de migrants

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L'Australie refoule un bateau de migrants
Kupang, Indonésie | AFP | lundi 01/06/2015 - Des dizaines de migrants qui tentaient de gagner la Nouvelle-Zélande sont arrivés dans l'est de l'Indonésie, la marine australienne les ayant interceptés et refoulés, a annoncé lundi la police.

Les 65 migrants du Bangladesh, de Birmanie et du Sri Lanka ont été repérés par la marine australienne, a indiqué Hidayat, un officier de police indonésien sur l'île de Rote, dans l'est de l'achipel.

"Selon leurs témoignages, ils ont été refoulés par la marine et l'immigration australiennes après avoir été interrogés", a précisé l'officier qui ne porte qu'un seul nom, comme de nombreux Indonésiens. "Ils ont affirmé qu'ils étaient en route pour la Nouvelle-Zélande".

L'officier a précisé que les migrants avaient été retrouvés par des habitants de la région dimanche près d'une plage, après le naufrage de leur embarcation.

Peu après son arrivée au pouvoir en septembre 2013, le gouvernement conservateur australien de Tony Abbott a lancé avec l'aide de l'armée l'opération "Frontières souveraines" pour décourager les réfugiés d'arriver par la mer en Australie.

Les bâtiments de la marine interceptent les bateaux transportant des migrants et les renvoient vers leur point de transit, souvent l'Indonésie.

Les demandeurs d'asile qui arrivent par bateau en Australie sont placés dans des camps de rétention et doivent retourner dans leur pays, vivre dans les camps de rétention ou partir pour le Cambodge, pays pauvre avec lequel l'Australie a conclu un accord.

Ces dernières semaines, plus de 3.500 migrants affamés sont arrivés en Thaïlande, en Malaisie et en Indonésie. D'autres seraient encore pris au piège dans des bateaux surchargés en mer.

Hidayat n'a pas précisé quelle était l'origine de ces migrants, dont des femmes et des enfants.

Ils ont été emmenés à une station de police et des responsables des services de l'immigration doivent s'occuper de leur cas mardi, a-t-il précisé.

La majorité des boat people dans le Sud-Est asiatique sont des Bangladais fuyant la misère dans leur pays et des Rohingyas musulmans cherchant à échapper aux persécutions dont ils sont victimes en Birmanie, un pays largement bouddhiste.

str-aa-sr/sm/at/pjl


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Heiva i Tahiti : réouverture de la billetterie mardi 2 juin à midi

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PAPEETE, le 1er juin 2015. Te Fare Tauhiti Nui - Maison de la Culture a été littéralement prise d'assaut ce lundi dès l'ouverture de la billetterie pour les soirées du Heiva 2015. Face aux difficultés de gestion du public venu en masse, les caisses ne ré-ouvriront qu'à partir de mardi midi. Les personnes qui ont pu retirer un ticket d'attente ce lundi matin, seront eux, servis prioritairement mardi matin.

Les autres horaires de vente ne sont pas modifiés, la vente reprendra son cours normal dès mardi midi et pour fluidifier le trafic la Maison de la Culture va ouvrir quatre caisses au lieu de deux. L'équipe de Te Fare Tauhiti Nui s'excuse de la gêne occasionnée ce lundi.


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Alzheimer : café-mémoire ce mardi soir à Pirae

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PIRAE, le 1er juin 2015. Tous les premiers mardis du mois, l'association Polynésie Alzheimer organise un café-mémoire. Le lieu habituel étant le restaurant Bulles de saveurs à l'immeuble Le Bihan à Pirae. Le prochain rendez-vous est donc prévu ce mardi à partir de 17 heures. Le neuropsychologue Heiarii Wong parlera des dispositifs médicaux disponibles sur le territoire pour le diagnostic des maladies neurodégénératives.

Il sera aussi question du centre mémoire au CHPF (de son fonctionnement actuel et de l'évolution prévue pour les mois à venir). A partir de 18 heures, échanges libres concernant la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées. Renseignement : Tél. 689 87 35 50 19 – 40 50 20 43 ou
Mail : polynesie.alzheimer@gmail.com ou Facebook : Polynesie Alzheimer

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