Quantcast
Channel: TAHITI INFOS, les informations de Tahiti
Viewing all 46290 articles
Browse latest View live

Le concert de Black M annulé

$
0
0
Le concert de Black M annulé
PAPEETE, le 29 mai 2015. Le concert de Black M a été annulé par les organisateurs.

"En raison des conditions de sécurité non respectées et de graves problèmes techniques (le matériel son n'a pas pu être livré), le concert de Black M et les Invités du WatiB, prévu ce soir vendredi 29 mai au stade de la Punarruu a dû être annulé par Le producteur des Éditions Slama", annoncent les organisateurs du concert ce matin.

Les places déjà achetées seront remboursées chez Radio 1 à partir de la fin du mois de juin.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Etat civil de Papeete : Modification des horaires de réception des déclarations

$
0
0
Etat civil de Papeete : Modification des horaires de réception des déclarations
PAPEETE, le 29 mai 2015. (COMMUNIQUE) A compter du 1er juin 2015, les déclarations de reconnaissance, naissance, mariage et décès seront réceptionnées au bureau de l'état-civil de Papeete uniquement de 7h30 à midi.

Aucun changement pour les délivrances de copies d'actes d'état civil, entre 7h30 et 15h30 du lundi au jeudi, et 14h30 le vendredi.

Par ailleurs, une coupure de courant est prévue ce lundi 1er juin 2015, entre 8h30 et 9h30, dans le cadre de l'entretien du groupe électrogène de l'Hôtel de ville. Aucun document ne pourra donc être délivré durant cette période.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Lancement du programme de conservation de 6 espèces d’oiseaux menacées aux Tuamotu

$
0
0
Lancement du programme de conservation de 6 espèces d’oiseaux menacées aux Tuamotu
PAPEETE, le 29 mai 2015. (COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE) Une présentation pour le lancement d’un programme de conservation de 6 espèces d’oiseaux menacées aux Tuamotu a eu lieu le 28 mai 2015 à 14 h au conservatoire artistique de la Polynésie française en présence du ministre en charge de la culture et de l’environnement, Heremoana Maamaatuaiahutapu.

Le programme est mené par la Société d’Ornithologie de Polynésie Manu et consiste à éradiquer les populations de rats, chats et lapins sur plusieurs îles des Tuamotu et Gambier afin de sauvegarder leur biodiversité, en particulier les espèces aviaires et végétales menacées qu’elles abritent.

En collaboration avec des partenaires locaux et internationaux, une opération pour débarrasser trois atolls et trois motu aux Tuamotu-Gambier de leurs prédateurs introduits va débuter le 2 juin 2015. Ces îles sont Vahanga et Tenarunga dans le groupe Actéons, les motu Kamaka, Makaroa, Manui et l’atoll Temoe aux Gambier.

Le Tutururu ou Gallicolombeerythroptère, en danger critique d’extinction avec environ une cinquantaine d’individus, et le Titi, espèce endémique menacée, bénéficieront par exemple de 1 300 ha de nouveaux espaces sans prédateurs.

L’expédition prévue dure au moins un mois et implique 27 personnes venant de Tahiti, des Marquises, des Tuamotu Gambier mais également des USA, Fidji, Nouvelle Zélande, La Réunion, l’Australie et le Canada.

Le coût total du programme estimé à plus de 100 millions de F CFP est financé en grande partie par des donateurs étrangers : communauté européenne, Island conservation (USA), Fondation américaine Packard, laboratoire BELL (USA), Birdlife international, Pacific Development and conservation Trust de Nouvelle Zélande, Fond Biomes (WWF) et autres donateurs privés.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Rencontre avec l’association Vahineorama no Moorea

$
0
0
Rencontre avec l’association Vahineorama no Moorea
PAPEETE, le 29 mai 2015. (COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE) Le Président de la Polynésie française, Edouard Fritch, a reçu, jeudi, les membres de l’association Vahineorama no Moorea, présidée par Lucie Pereyre. Cette association fait partie de la fédération Vahineorama, dont le but est d’apporter soutien, écoute et réconfort aux femmes victimes de violences conjugales. Depuis sa création, cette fédération n’a cessé de s’étendre et compte ainsi des relais à Taravao, Moorea ainsi qu’aux îles Sous le Vent.

A l’occasion de cette rencontre, l’association a exposé au Président de la Polynésie française le projet présenté par ses soins dans le cadre de l’appel à projet outre-mer n°4, destiné à prévenir les violences faites aux femmes en luttant contre les stéréotypes sexistes, qui bénéficiera d’un cofinancement de l’Etat et du Pays.

Les difficultés rencontrées par toutes les associations qui ont choisi d’œuvrer dans ce domaine ont par ailleurs été évoquées. Le Président de la Polynésie française a assuré les membres de l’association de sa volonté de soutenir les projets et programmes initiés dans ce cadre.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Cérémonie de baptême de l'hélicoptère de sauvetage du détachement de la 35F

$
0
0
Cérémonie de baptême de l'hélicoptère de sauvetage du détachement de la 35F
FAA'A, le 29 mai 2015. (COMMUNIQUE) M. Lionel BEFFRE, Haut-Commissaire de la République en Polynésie française, a présidé à la base aérienne, ce jeudi 28 mai 2015, la cérémonie de baptême de l'hélicoptère de sauvetage Dauphin 6928 qui portera désormais le prénom de "Kea". C'est celui d'une petite fille de l'île de Rapa où l'équipage de l'hélicoptère avait été très chaleureusement accueilli par toute la population de l'île à l'occasion d'un premier vol vers cette île isolée.

Etaient également présents : le Colonel Thierry DAPSENS, représentant l'Amiral COMSUP, Mlle Hinarere TAPUTU, Miss Tahiti 2014, marraine de l'hélicoptère et en la présence spéciale de Mme Otime PUKOKI, la maman de Kea, la petite fille originaire de Rapa dont le prénom a été choisi par le Maire de Rapa comme nom de baptême du Dauphin 6928. " Belle coïncidence... ", comme l'a souligné le Haut-Commissaire, son père, M.Tahuatea AIRIMA, a servi comme matelot au sein d'un détachement de la 35F embarqué à bord du porte-avions Charles DEGAULLE!

Une classe de l'école primaire de Saint Hilaire était également présente pour participer à l'évènement.

La tradition des baptêmes des hélicoptères Dauphin affectés en Polynésie française a démarré en 2011 lors de la mise en service opérationnel du détachement d’hélicoptères interministériels 35F. Un premier vol fut réalisé entre Tahiti et Rapa pour valider les procédures d’évacuation médicalisée (EVASAN) sur l’une des îles les plus isolées de Polynésie française. Pour l’occasion, la Tavana de Rapa et son conseil municipal avaient souhaité baptiser l’hélicoptère Dauphin afin de sceller le lien entre les équipages du détachement et cette île de Polynésie.

La cérémonie a débuté avec les élèves de l’école de St Hilaire qui ont activement participé en entonnant un chant polynésien lors de l’arrivée des différentes autorités.

S’en est suivi le discours d’accueil du capitaine de corvette Florian Gachet, chef du détachement 35F Tahiti, remerciant toutes les personnes présentes ce jour-là.

Le colonel Dapsens, commandant suppléant des forces armées en Polynésie Française, puis monsieur Lionel Beffre, Haut-Commissaire en Polynésie française, ont ensuite pris successivement la parole afin de rappeler à toutes les personnes présentes ce jeudi 28 mai, le rôle et le travail effectués par ces marins du ciel tout au long de ces quatre dernières années.

Après ces discours, c’est avec beaucoup d’enthousiasme et une grande délicatesse que la marraine, Hinarere Taputu, Miss Tahiti 2014, a baptisé l’hélicoptère 6928 à l’aide d’une bouteille de champagne.

Le détachement 35F Faa’a est l’unique unité opérationnelle de l’aéronautique navale à remplir des missions interministérielles.

Le détachement 35F est impliqué dans les missions au profit de l’action de l’Etat en mer, de la Gendarmerie et du Haut-Commissariat à la République. A cet effet, il assure en permanence deux alertes.

En 2012 le détachement a réalisé 64 missions et secouru 25 personnes. En 2013 : 88 missions et 60 personnes et en 2014 : 84 missions et 66 personnes.

Pour lire le Discours du Haut-commissaire de la République, cliquez ici


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Insolite: aux abords du marché de Papeete, des petits chiens en vespa

$
0
0
Insolite: aux abords du marché de Papeete, des petits chiens en vespa
Cette photo envoyée par une de nos lectrices nous a fait craquer à la rédaction. Nous la partageons avec vous .Si vous aussi êtes témoin d'une scène amusante ou insolite, n'hésitez pas à nous faire parvenir votre photo, nous la partagerons avec plaisir avec nos lecteurs! bonne fin de semaine!

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Papa Upu : quand la pièce Ubu roi est jouée par des adolescents

$
0
0
Papa Upu : quand la pièce Ubu roi est jouée par des adolescents
PIRAE, le 29 mai 2015. En octobre dernier, Patricia Molié avait présenté au public de Papeete sa version adaptée d'Ubu roi, la pièce d'Alfred Jarry avec un comédien venu de métropole et des intermèdes dansés. Six mois plus tard, c'est cette fois avec les adolescents de son cours de théâtre qu'elle propose une nouvelle version de Papa Upu. Le texte d'Alfred Jarry, très légèrement adapté pour la mise en scène s'écarte peu du propos de l'auteur. Ainsi on y évoque l'embrigadement et l'endoctrinement des très jeunes asservis à des causes peu louables.

Servie par un texte efficace Patricia Molié a imaginé une mise en scène originale où la terrifiante «femme du chef» manipule littéralement son pantin d'époux. S'y 'ajoutent les dérives liées au pouvoir et la folie dénoncées dans la pièce originelle d'Alfred Jarry. Une comédie burlesque toujours ancrée dans l'actualité, où le rire entraîne la réflexion. Autour de Patricia Molié on découvrira les performances des jeunes comédiens formés dans son atelier avec Ariane Anquetil, Camille Beaugendre, Clara Deloras, Théa Marquant, Julie Vonken et Julien Wendling.


La pièce est à voir à l'amphithéâtre de l'IJSPF (Institut de la Jeunesse et des Sports de Polynésie Française) derrière le magasin Hyper U à Pirae : Samedi 30 mai 2015 à 18h30 et dimanche 31 mai à 16h30. Réservations au 87 70 19 92 ou patricia.molie@hotmail.fr
Tarifs de 1500 Fcfp à 3000 Fcfp.


Papa Upu : quand la pièce Ubu roi est jouée par des adolescents

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Heiva des écoles : le grand frisson pour Turereura de Rangiroa

$
0
0
Heiva des écoles : le grand frisson pour Turereura de Rangiroa
PAPEETE, le 29 mai 2015. Ce samedi soir, dans les coulisses du Grand Théâtre de la Maison de la culture, les 60 danseurs et musiciens de l'école Turereura seront sur scène. C'est déjà la deuxième année que cette école de danse traditionnelle de Rangiroa fait le déplacement jusqu'à la capitale polynésienne pour se mesurer aux autres. Dans les rangs de Turereura, la plus jeune danseuse est âgée de trois ans à peine, pour la plus âgée, la discrétion s'impose ! Mais, toutes et tous, ont la même volonté de donner le meilleur d'eux-mêmes sur la scène pour montrer que dans les îles, aussi, la création artistique est de qualité.

Le rendu final que les spectateurs vont découvrir ce samedi soir sur la scène du Grand Théâtre, ne montrera pas tout l'engagement réalisé depuis de longs mois. Pour financer le spectacle et surtout le déplacement de Rangiroa jusqu'à Papeete des 60 danseurs et musiciens, payer leur hébergement, assumer les costumes il a fallu se plier en quatre. Organiser des ventes de plats, des marchés aux puces pour boucler le demi million de Fcfp de ce déplacement. Mais pour la troupe c'est une magnifique reconnaissance "sur Rangiroa il y a peu de possibilités de sorties et peu d'occasions de montrer ce que l'on sait faire" explique la directrice de l'école de danse Turereura. Après le passage de samedi soir et la demi-heure de show sur scène, ce sera pour tous le soulagement après des semaines d'excitation.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Moruroa : quelques vérités supplémentaires

$
0
0
Moruroa : quelques vérités supplémentaires
PAPEETE, le 29 mai 2015. La grand'messe, mardi dernier, de la première réunion de la commission d'information sur le nucléaire en Polynésie a fait un état des lieux des risques radiologique et géomécanique de l'atoll de Moruroa. Tout est sous contrôle, affirment les services de l'Etat.
Il y a deux ans, lors de sa dernière visite en Polynésie, Bernard Dupraz le délégué à la sûreté nucléaire avait fait le même numéro. A l'entendre, les risques radiologique et géomécanique à Moruroa sont quasi nuls. La surveillance géomécanique, pour mesurer les déplacements du sol de l'atoll n'est maintenue, à grands renforts d'investissements, juste parce que "même si la probabilité d'un glissement de terrain est faible, on ne peut totalement l'écarter".

Cette hypothèse qui affole les populations, depuis le rapport signé par le prédécesseur de M. Dupraz, est celle d'un tsunami qui serait provoqué par l'effondrement de plusieurs centaines de millions de m3 de roches coralliennes dans l'océan. La cause de ces potentiels glissements de terrain ? Des mouvements de terrain naturels, nous dit-on, propres à la structure même des atolls, faite de compilation de couches de calcaire (carbonate) déposées sur un ancien volcan. Une structure géologique pour le moins instable "naturellement" par conséquent, mais au sein de laquelle néanmoins, on n'a pas hésité à pratiquer des centaines 147 essais nucléaires souterrains durant de 1975 à 1996.

Des mouvements de terrain essentiellement naturels, donc. Pourtant à lire le dernier rapport sur la surveillance géomécanique effectué en 2013, il est écrit que depuis la fin des essais nucléaires en 1996, les mouvements de terrain provoqués par les tirs s'estompent peu a peu, mais sont encore perceptibles. Le rapport conclut sur la nécessité de poursuivre la surveillance car, "le mouvement des couches géologiques de la zone nord de cet atoll connaît un ralentissement progressif depuis la fin des essais, mais reste mesurable".
Enfin pour corroborer, que les mouvements de terrain de Moruroa sont en grande partie naturels, une comparaison avec l'atoll de Rangiroa a été décidée en 2014 en adaptant les équipements des stations de surveillances sismiques existants déjà sur place depuis les années 2000. Il ressort des données des sismographes de Rangiroa que "des événements sismiques peuvent se produire sur d'autres atolls que les anciens sites d'expérimentation, mais avec une très faible occurrence".

On peut s'interroger aussi sur les informations officielles, rassurantes, livrées année après année par les autorités sur le risque radiologique de l'atoll. Les données auxquelles se réfère sans cesse le délégué à la sûreté nucléaire, sont des expertises internationales, certes, mais qui ont près de 20 ans d'âge. Au sujet de la radioactivité, présente aujourd'hui sur l'atoll, où vont travailler en permanence plus de 120 personnes, elle n'existe pas. Il y a bien deux zones interdites dans le lagon "qui contiennent des dépôts radioactifs dans les sédiments", mais "sur la partie terrestre il n'y a aucune contrainte ou restriction". Pour parer à toute critique néanmoins, des prélèvements par aérosols atmosphériques et une dosimétrie d'ambiance seront réalisés régulièrement pendant les travaux de Telsite 2. En dépit de la présence de trois puits souterrains contenants, confinés, des déchets radioactifs, quand bien même un effondrement géant se produirait à Moruroa, il n'y a aucune inquiétude à formuler disent les autorités. "La radioactivité qui serait alors libérée dans l'océan a été modélisée à un millième de millisieverts, soit la dose maximale admise par le public. L'essentiel de la radioactivité resterait confinée dans la partie volcanique de l'atoll" affirme Bernard Dupraz.

Bref, à Moruroa tout va bien. Il n'y a du positif à voir l'Etat s'engager à dépenser 12 milliards de Fcfp en travaux de rénovation du dispositif Telsite, juste "pour permettre de vivre normalement à Tureia et assurer la sécurité des personnes déployées sur Moruroa". Dans le même temps, ces travaux permettent aussi "la protection du secret : il y a des données issues des essais qu'on ne veut pas que les gens récupèrent" admet le général Fouilland, contrôleur général des armées en charge des travaux du dispositif Telsite. Là, on comprend mieux.


Pour lire l'intégralité des rapports de surveillance radiologique et géomécanique de l'atoll de Moruroa, CLIQUER ICI

Les études sanitaires attendront

Les études épidémiologiques sur les excès constatés, dans deux rapports de l'INSERM, des cancers de la thyroïde chez les femmes polynésiennes sont coûteuses et seront longues à mener. Donc ce n'est pas pour tout de suite. On attend, pour le courant 2016, une étude préliminaire qui ne sera que la bibliographie du sujet. Une sorte d'état des lieux de la science sur les effets ionisants subis par des populations exposées. Bref on parlera d'Hiroshima, de Tchernobyl, de Fukushima, mais de Moruroa pas encore.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Remise d’attestations de réussite pour une formation professionnelle maritime de chef mécanicien 3000 KW

$
0
0
Remise d’attestations de réussite pour une formation professionnelle maritime de chef mécanicien 3000 KW
PAPEETE, le 29 mai 2015. (COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE) La ministre du Travail et de la formation professionnelle, a remis, jeudi après-midi, 18 attestations de réussite du titre de formation professionnelle maritime de « Chef mécanicien 3000 KW », suite aux sessions de formation de 2012 et 2014. Ce titre équivaut à un niveau licence.

Depuis 2011, le Centre des Métiers de la Mer de la Polynésie Française dispense cette formation sur près de 7 mois.

Un marin titulaire du brevet de chef mécanicien 3000 kw peut occuper les fonctions de chef mécanicien à bord des navires de puissance motrice inférieure ou égale à 3000 kw (4000 chevaux). Ce titre permet également d’occuper les fonctions d’officier chargé du quart machine à bord des navires d’une puissance propulsive comprise entre 3000 kw (4000 chevaux) et 15 000 kw (20000 chevaux).

Depuis juillet 2002, afin de se conformer aux exigences de la convention internationale 1995 Standards of Training, Certification and Watch keeping for Seafarers(STCW), le Centre des Métiers de la Mer de la Polynésie Française (CMMPf) dispense des formations professionnelles maritimes sous le contrôle du service d’Etat des affaires maritimes de Polynésie française.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Ouverture du 40éme salon des Marquises

$
0
0
Ouverture du 40éme salon des Marquises
PIRAE, le 29 mai 2015. (COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE) La 40e édition du salon des îles Marquises se tiendra du 30 mai au 7 juin 2015, dans lasalle Aorai TiniHau, à Pirae. Soutenue par le ministère du Développement des activités du secteur primaire de Frédéric Riveta,ainsi que le service de l’Artisanat traditionnel, cette manifestation est organisée par la fédération « Te Tuhuka o te Henua Enana », sous la présidence de Stéphane Tuohe. Cette nouvelle édition accueille cette année 113 artisans venus des îles de FatuHiva, HivaOa, Tahuata, NukuHiva, Ua Pou et UaHuka.

Ce salon est autant attendu par les professionnels, qui profitent de cette occasion pour dévoiler leurs nouvelles créations, que par la clientèle locale et étrangère à la recherche de produits d’exceptions.

Les artisans seront répartis dans une cinquantaine de stands.Respectueux de la culture marquisienne, ces derniers ont su également évoluer avec leur temps élargissant ainsi la gamme de leurs produits. Le visiteur pourra donc y découvrir des œuvres traditionnelles telles que des tiki (statuettes), penu (pilons), umete (plateaux de fruits)sculptés à partir de bois nobles, d’os, de roche ou de pierre fleurie, ou des tapa issus des écorces d’arbre à pain, de bagnan ou de mûrier. Des œuvres contemporaines garniront également les stands à l’exemple d’animaux sculptés, de plateaux de fruits aux lignes épurées, des parures en os et en graines, ou des accessoires de bureau. Le kumuhei, appelé également « bouquet d’amour » en raison des senteurs aphrodisiaques qu’il dégage et qui parfume la chevelure des Marquisiennes sera également présent sur les stands. Cette diversité démontre toute l’habileté et la créativité des artisans marquisiens.

L’inauguration officielle aura lieu le samedi 30 mai à 10 h à la salle AoraiTiniHau de Pirae. Le samedi 6 juin sera la journée spéciale marquisienne consacrée à la fabrication du tapa, à la réalisation de sculptures sur bois, os et pierre, et aussi à la préparation du kaakublanc et de poisson mito. Les visiteurs pourront également admirer des prestations de danses marquisiennes au son de Pahuet de Mave tous les week-ends.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Affaire de la Fifa : Reynald Temarii entendu pour soupçon de corruption

$
0
0
Affaire de la Fifa : Reynald Temarii entendu pour soupçon de corruption
PAPEETE, 29 mai 2015 – Reynald Temarii est sous le coup d'une enquête préliminaire pour soupçons de corruption. Quinze jours après la sanction disciplinaire prononcée par la Fifa, la justice enquête pour savoir si les sommes que reconnaît avoir perçu l’ancien vice-président de la Fifa l'ont été en Polynésie française.

Reynald Temarii a été entendu pendant 2 heures, vendredi matin, dans les locaux du commissariat de police de Papeete, selon une information révélée à la mi-journée par la rédaction de Radio 1 et confirmée par le parquet de Papeete.

La justice enquête au sujet du versement de 36,5 millions Fcfp que reconnaît avoir reçu l’ancien vice-président de la Fifa, de la part du Qatari Mohamed bin Hammam.

La commission d'éthique de la Fédération internationale de football (Fifa), a prononcé le 13 mai dernier pour violation du code d'éthique, la suspension pour huit ans de Reynald Temarii, ancien vice-président de la Fifa et localement directeur général de la Fédération tahitienne de football.

> Lire aussi : Les dessous de l'affaire Temarii

Le Tahitien a reconnu avoir accepté un montant de 305.640 euros (36,5 millions Fcfp) de M. Mohamed bin Hammam, pour couvrir ses frais de procédure dans le cadre d'un appel interjeté contre sa précédente suspension prononcée par la Commission d'éthique le 17 novembre 2010, suite à des soupçons de corruption dans le cadre de la procédure d'attribution du Mondial 2022 au Qatar.

Dès l’annonce de cette sanction disciplinaire, la parquet de Papeete a ouvert une enquête préliminaire, afin de savoir où la somme de 36,5 millions Fcfp a été remise à Reynald Temarii. Car s'il s'avère que c'est en Polynésie française et non à Zurich comme il l’a toujours prétendu, des poursuites sont envisagées pour corruption.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Plateforme pour la promotion des droits des femmes et d’un modèle sociétal égalitaire

$
0
0
Plateforme pour la promotion des droits des femmes et d’un modèle sociétal égalitaire
PAPEETE, le 29 mai 2015. (COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE) La ministre Tea Frogier, en charge de la condition féminine, a organisé ce vendredi 29 mai un rassemblement de l’ensemble des partenaires de droit privé et de droit public œuvrant pour l’autonomisation des femmes, à la Présidence de Polynésie française.

Ce rassemblement s’inscrit dans la continuité de la « plateforme pour la promotion des droits des femmes et d’un modèle sociétal égalitaire » dont le lancement a été garanti le 12 février dernier.Les travaux initiés dans le cadre de cette plateforme s’articulent autour des 12 objectifs stratégiques du rapport de Beijing et ont pour but d’asseoir, dans la concertation, les bases d’une politique publique de la condition féminine.

Les associations féminines, les communes, les confessions religieuses, les représentantes des associations artisanales et culturelles au CESC, ainsi que les membres de la commission en charge de la condition féminine à l’Assemblée de Polynésie française étaient conviées afin de s’associer à cette démarche.

Cette rencontre s’est organisée autour de quatre ateliers :

-L’atelier sur les violences faites aux femmes : co-animé par Mme Cécile Moreau directrice de l’Association polyvalente d’actions judiciaires et le Ministère en charge de la condition féminine ;
-L’atelier sur les femmes et la santé : animé par Mmes Sylvana Puhetini et Eliane Tevahitua, membres de la commission travail et santé à l’Assemblée de Polynésie française et Mme Vaitiare Sagnes chargée de communication à la DFCF ;
-L’atelier sur les femmes et l’économie ; le leadership et la participation politique des femmes ; les mécanismes institutionnels de promotion des femmes : animé par Mme Armelle Merceron, Présidente de la commission en charge de la condition féminine à l’Assemblée de Polynésie française; Mme Raymonde Raoulx, Présidente du conseil des femmes et Mme Heimata Tang, chef de la DFCF ;
-L’atelier sur l’éducation et la formation des femmes : animé par Mme Thilda Harehoe présidente du CIDFF et ancienne directrice d’école.

Ces travaux ont permis d’établir un programme d’actions en fonction des priorités définies par les intervenants, sur la base du diagnostic qui leur a été présenté dans le cadre des différentes thématiques abordées.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Arrachage d'algues tueuses de corail ce samedi au PK17.5

$
0
0
Arrachage d'algues tueuses de corail ce samedi au PK17.5
PAPEETE, le 29 mai 2015 - L’association Pa’epa’e no te ora s’est donné pour mission d’entretenir un sentier pédagogique sous-marin, dans le but de le faire visiter aux élèves et ainsi les sensibiliser à la protection du lagon et de l’environnement.

Conformément à son calendrier, l'association donne rendez-vous à tous les volontaires, adhérents ou non
pour une opération arrachage des algues turbinaria demain samedi à 9h.

Rendez-vous est donné sur la plage au niveau du sentier sous-marin (PK 17,5), si la météo le permet, la houle étant très forte en ce moment. A vérifier sur la page Facebook de l'association.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Corinne Raybaud en dédicace le 30 mai

$
0
0
Corinne Raybaud en dédicace le 30 mai
PAPEETE, le 29 mai 2015. Corinne Raybaud dédicacera samedi 30 mai ses trois recueils de nouvelles "Femmes de Tahiti" et son dernier roman "Cornélia, une saga tahitienne".


Dans ses trois recueils de nouvelles « Femmes de Tahiti », Corinne Raybaud dresse le portrait d'une soixantaine de femmes vivant en Polynésie. Polynésiennes, Chinoises, demies ou popa'a, elles ont toutes en commun de mener leur vie avec courage pour atteindre leurs objectifs.
"Cornélia, une saga tahitienne" est une histoire de femmes. Yvana, sa fille, raconte à Eileen l'histoire de leur famille tahitienne et celle de leurs ancêtres anglo-saxons. Mais les Mac Neil sont nombreux et tous trouvent leur place. Les hommes ne sont pas absents : le grand-père John Mac Neil est un notable, on rencontre aussi les cousins Raromatai passionnés de pêche et les Marquisiens fins stratèges, les amis, les amants...

Corinne Raybaud, passionnée d'histoire,
retrace, à travers cet ouvrage, une grande fresque familiale qui parle de Tahiti et de la Polynésie. Les personnages évoluent sur plus de deux siècles et nous font partager les grands moments de l'histoire de Tahiti, de l'arrivée du Duff au Protectorat... On évoque le temps de la plantation Stewart, et du bombardement du 22 septembre 1914 jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Les personnages sont aussi confrontés aux événements du 11 septembre 2001...
Corinne Raybaud dédicacera ses ouvrages ce samedi à la librairie Archipels, à Papeete. Une bonne idée cadeau à la veille de la Fête des mères.

Dédicace à la librairie Archipels le 30 mai, de 9 heures à midi.




Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Les mata’eina’a de retour au Heiva

$
0
0
Les mata’eina’a de retour au Heiva
PAPEETE, le 29 mai 2015. Le prochain Heiva i Tahiti, sous la présidence du jury de Myrna Tuporo, sera marquée par le grand retour des mata’eina’a. La billetterie est ouverte à partir de ce lundi.


Les répétitions pour les groupes de chants et de danse pour le Heiva i Tahiti deviennent de plus en plus intenses. Dans 31 jours, le 2 juillet, les premiers pupu monteront sur la scène de To'ata.
Les mata’eina’a, les districts, marquent leur grand retour. Ils seront particulièrement nombreux en chants cette année. Dans les nouveautés, il faut aussi noter le changement de nomination du président du jury. Le jury du Heiva i Tahiti est élu par les chefs de groupes, parmi une liste de personnalités qu’ils constituent eux-mêmes. Avant ce jury élisait son président. A la demande des groupes, selon le ministre de la Culture, cette règle a changé.
Pour ce Heiva, le président du jury a été choisi par Heremoana Maamaatuiahutapu parmi les membres élus. C'est donc Myrna Tuporo qui aura cette fonction cette année. Originaire de Rurutu, elle a été chef de groupe et auteur-compositeur des Tamarii Tuhaa Pae qui ont remporté le premier prix lorsqu'ils se sont présentés. Aujourd'hui, elle enseigne le chant traditionnel au Conservatoire artistique.


Mettre en avant l'écrit

Le ministre de la Culture souhaite que l'écriture soit remise en avant lors de ce Heiva. « L'écrit est la base de l’œuvre. Il faut apporter un soin tout particulier aussi bien à l'écriture et à la langue des thèmes que des chants », souligne-t-il. Heremoana Maamaatuiahutapu souhaiterait ainsi mettre en place un recueil qui regroupe les textes.
21 groupes de chants et 15 groupes de danse s'affronteront au total cette année. Le jury attribuera 51 prix pour un montant total de 9,26 millions de Fcfp.



Le Heiva en chiffres
1 260 heures de préparation pour une prestation de chant (moyenne)
3 360 heures de préparation pour une prestation de danse (moyenne)
28 heures de répétitions sur To’ata
35 heures de soirées sur To’ata

3 480 artistes en chants et en danses
3 000 more commandés (moyenne)
14 040 mètres de tissus utilisés

178
agents en service pour chaque soirée, dont 52 jeunes sans emploi, recrutés en emplois temporaires.

Pratique
Tarifs :
Soirées de concours
Adultes : 3 000 XPF (centre), 2 000 XPF (côtés)
Enfants (2 à 11 ans) : 1 500 XPF (centre), 1 000 XPF (côtés)

Soirée de remise des prix puis Farereira’a
Tarif unique : 2 000 XPF (tribune centrale uniquement)

Soirée des lauréats en chants et danses
Adultes : 4 000 Fcfp (centre), 2 500 Fcfp (côtés)
Enfants (2 à 11 ans) : 1 500 Fcfp (centre), 1 000 Fcfp (côtés)

Taupiti i To’ata
Adultes : 4 000 Fcfp (centre), 2 500 Fcfp (côtés)
Enfants (2 à 11 ans) : 1 500 Fcfp (centre), 1 000 Fcfp (côtés)

Vente des billets : hall du Grand Théâtre de la Maison de la culture à compter du lundi 1er juin (cartes bancaires à partir de 3000 Fcfp)

Horaires:
Du lundi 1er juin au vendredi 5 juin de 8h00 à 18h00
Samedi 6 juin de 9h00 à 12h00
Du lundi 8 juin au mercredi 1er juillet : de 9h00 à 18h00 du lundi au jeudi, le vendredi de 9h00 à 17h00
Du jeudi 2 au samedi 18 juillet : de 9h00 à 17h00 du lundi au vendredi
Renseignements au 40 544 544.

Programme
Jeudi 2 juillet
18h10 : Rahiri
18h50 : Pirae Nui E - A Here To Nuna'a (Hura Ava Tau)
20h00 : Tamarii Pereaitu (Tarava Tahiti)
20h40 : Tauraa Atua (Tarava Tuhaa Pae)
21h20 : Temaeva (Hura Tau)

Vendredi 3 juillet
18h10 : Tamarii Mataiea (Tarava Tahiti)
18h50 : Association Auti Re'a (Tarava Tahiti)
19h30 : Tefana I Ahura'i E Tu (Hura Ava Tau)
20h40 : Temahotu (Tarava Raromatai)
21h20 : Pirae Nui E- A Here To Nuna'a (Tarava Tahiti)
22h00 :Teva I Tai (Hura Tau)

Samedi 4 juillet
18h10 : Tamarii Vairao (Tarava Tahiti)
18h50 : Tamarii Toahotu Nui (Hura Ava Tau)
20h00 : O Faa'a (Tarava Raromatai)
20h40 : Tamarii Papeari (Tarava Tahiti)
21h20 : Hanatika (Hura Tau)

Mercredi 8 juillet
18h10 : Tamarii Mahina (Tarava Raromatai)
18h50 : Tefana I Ahurai (Hura Ava Tau)
20h00 : Haururu Papenoo (Tarava Tahiti)
20h40 : Vaihoataua (Tarava Raromatai)
21h20 : Tamarii Mataiea (Hura Tau)

Jeudi 9 juillet
18h10 : Hei Ora (Hura Ava Tau)
19h20 :Tamarii Rapa No Tahiti (Tarava Tuhaa Pae)
20h00 : Tamarii Pereaitu (Hura Ava Tau)
21h10 : Tefana I Ahurai (Tarava Raromatai)
21h50 : Tauraa Atua (Hura Tau)

Vendredi 10 Juillet
18h10 : Tamarii Tuhaa Pae No Mahina (Tarava Tuhaa Pae)
18h50 : Tamarii Papara (Tarava Tahiti)
19h30 : Heihere (Hura Ava Tau)
20h40 : Vaiarii Nui (Tarava Tahiti)
21h20: Ori I Tahiti (Hura Tau)

Samedi 11 juillet
18h10 : Te Noha No Rotui (Tarava Tahiti)
18h50 : Te Pape Ora No Papofai (Tarava Raromatai)
19h30 : Tamarii Papeari (Hura Ava Tau)
20h40 : Comite Tiona No Pueu (Tarava Tahiti)
21h20 : Tamarii Teahupoo (Tarava Tahiti)
22h00 : O Tahiti E (Hura Tau)

Mercredi 15 juillet
18h00 : Remise des prix du Heiva i Tahiti
19h10 :Te Farereiraa

Vendredi 17 juillet
18h00 : Soirée des lauréats

Samedi 18 juillet
18h00 : Soirée Taupiti I To'ata (deuxième et troisième en danse)


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Comment pousser les touristes à dépenser plus

$
0
0
Comment pousser les touristes à dépenser plus
PAPEETE, le 29 mai 2015 - Le tourisme est sans doute le meilleur espoir pour développer l'économie de la Polynésie, mais dans nos îles il est en crise depuis des années. Le ministère du Tourisme devrait dévoiler une nouvelle stratégie à long terme dans le mois à venir, qui inclurait le lancement des travaux du Tahiti Mahana Beach en 2016.

Avant de partir en Chine avec le président rencontrer des investisseurs, Jean-Christophe Bouissou organisait la semaine dernière l'ultime comité de pilotage destiné "à passer en revue toute la définition de notre politique sectorielle du tourisme", ainsi que le premier comité de suivi du Tahiti Mahana Beach.

Concernant le futur complexe touristique de Outumaoro, le gouvernement aurait reçu cinq dossiers à son Appel à manifestation d'intérêt (AMI) et serait en train de terminer le cahier des charges. Dès le 15 juin, le processus de sélection du groupe qui sera chargé de construire le complexe débutera. Le début des travaux pourrait être pour 2016 assure Jean-Christophe Bouissou, désormais ministre du Tourisme après avoir transmis le portefeuille de la Relance à Teva Rohfritsch.

L'autre dossier sur lequel travaille le ministère est donc le plan stratégique pour le développement économique et touristique du Pays. Trois documents devaient être rendus en mai par le cabinet de consultants Kahn&Associés engagé pour l'occasion, concernant l'économie générale et le tourisme en particulier.

Multiplier les activités touristiques

Si le destin post-remaniement ministériel des deux plans commandés au cabinet concernant une réforme importante de notre économie reste inconnu, le plan stratégique concernant le tourisme avancerait bien. L'étape suivante "sera une communication que je ferai (dans le mois) en Conseil des Ministres qui reprendra les priorités que nous estimons être nécessaires… Pour développer le tourisme en maintenant le pouvoir d'achat des Polynésiens" assure Jean-Christophe Bouissou.

Ces priorités devraient être très vastes, puisque le ministre a cité : "l'infrastructure, l'organisation, la commercialisation de la destination, l'élaboration des offres produit…" Le plus gros morceau serait ce dernier point, l'offre produit. Il s'agit "de faire connaitre le produit polynésien, qui est en fait un ensemble de produits proposés en termes d'activités pour les touristes."

Pour l'homme politique, "ça va se concrétiser ces prochaines années avec un certain nombre de structures qui vont se mettre en place, des textes de loi, des budgets qui vont être consacrés au financement des infrastructures… Pour concourir à l'objectif d'augmenter substantiellement la fréquentation touristique de la Polynésie et les dépenses touristiques."

Mais Jean-Christophe Bouissou met un bémol : "Au-delà de la promotion de la destination, la Polynésie c'est tout un monde, de l'artisanat, de la plongée et d'autres activités qui n'existent pas. Car on ne souhaite pas que ceux qui viennent en Polynésie restent dans leur chambre ou sur des bateaux de croisière. Il faut qu'ils dépensent, et donc démultiplier l'offre d'activités touristiques. Ça passera par des soutiens à l'implantation d'un certain nombre d'activité. Si on ne se soucie pas de l'intérieur de l'île et d'investir dans des sentiers et d'autres activités culturelles, il est bien clair que les touristes ne sortiront pas du Tahiti Mahana Beach. Il faut faire preuve d'imagination."

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Grande barrière de corail: l'Unesco donne un an à l'Australie pour mieux la protéger

$
0
0
Grande barrière de corail: l'Unesco donne un an à l'Australie pour mieux la protéger
Paris, France | AFP | vendredi 29/05/2015 - L'Unesco a demandé à l'Australie de lui préciser d'ici fin 2016 les progrès réalisés dans la protection de la Grande barrière de corail mais ne place pas le site sur sa liste du patrimoine naturel en péril, selon un projet de décision publié vendredi.

L'Australie devra remettre au Comité du patrimoine mondial de l'Unesco, "d'ici au 1er décembre 2016", un rapport faisant le point sur les progrès réalisés afin de "confirmer que la mise en œuvre du plan (de protection) a été efficace", indique ce texte.

Le projet de décision salue les mesures prises par l'Australie mais souligne qu'elle doit "mettre en œuvre, rigoureusement, tous ses engagements".

Quelques heures avant la publication de ce projet de décision, l'Australie s'était dite certaine d'en avoir fait assez pour protéger la Grande barrière et éviter que l'Unesco ne la place sur sa liste du patrimoine naturel en péril.

Le ministre australien de l'Environnement, Greg Hunt, a salué samedi le projet de décision de l'Unesco, y voyant là "un soutien massif" à l'action du gouvernement.

"Nous voulons nous assurer que nous continuons à nous mobiliser, et introduire à cet égard une certaine dose de surveillance internationale sur le long terme est, je pense, particulièrement précieux", a-t-il ajouté.

Le pays a présenté en mars dernier un plan de protection sur 35 ans de la Grande barrière, le plus grand récif corallien au monde et attraction touristique très prisée. Il interdit, de manière totale et définitive, tout déversement de déchets de dragage et fixe des objectifs en matière d'amélioration de la qualité de l'eau et de protection de la vie marine.

M. Hunt a indiqué qu'il irait nager au tuba dans la journée sur la Grande barrière "juste pour avoir un moment à (lui) afin de reconnaître que quoi que nous fassions, la nature le fait mieux".

L'Unesco s'était inquiétée en 2013 des menaces croissantes pesant sur ce site d'une très grande richesse marine, inscrit depuis 1981 au patrimoine de l'humanité, et doit prendre une décision définitive en juin.

"L'Unesco a pris la bonne décision: il est normal que le statut de la Grande barrière de corail soit déterminé par l'état réel de ses précieux coraux et de sa vie marine", a estimé Dermot O'Gorman, directeur général du WWF Australie, cité dans un communiqué de l'ONG. "L'annonce de l'Unesco va maintenir la pression sur le gouvernement australien pour que ses engagements se traduisent par des actes concrets."

Selon le WWF, la Grande barrière a "perdu plus de la moitié de sa couverture corallienne" ces trente dernières années et a vu décliner ses populations de dauphins, de dugongs (mammifères marins) et de requins.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Séisme de 7,8 au large du Japon, ressenti à Tokyo

$
0
0
Séisme de 7,8 au large du Japon, ressenti à Tokyo
Tokyo, Japon | AFP | samedi 30/05/2015 - Une forte secousse a été ressentie samedi à Tokyo en raison d'un séisme de magnitude 7,8 à 874 kilomètres de la capitale japonaise, dans l'océan Pacifique, selon l'Institut américain de géophysique (USGS).

Les bâtiments ont tremblé pendant environ une minute vers 20H30 (11H30 GMT), a constaté un journaliste de l'AFP.

Le centre d'alerte aux tsunamis du Pacifique a estimé que le séisme était de magnitude 8,5 mais qu'il n'y avait pas de risque de tsunamis.

L'épicentre se trouvait à 676 kilomètres de profondeur, selon les dernières données de l'USGS.

Les deux pistes de l'aéroport de Narita, le principal aéroport international de Tokyo, étaient temporairement fermées afin de permettre des inspections.

La circulation du métro de la capitale ainsi que des trains a dû être interrompue.

Il s'agit du deuxième séisme à Tokyo au cours de cette semaine.

Lundi, un premier séisme avait sécoué la région de la capitale sans faire de dégâts ou de victimes.

Il avait atteint une magnitude de 5,6 selon l'agence de météorologie japonaise, et de 5,3 selon l'Institut américain de géophysique (USGS). Il n'y avait eu aucun risque de tsunami.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

"L'actualité prouve à Gaston Flosse qu’en dehors de lui des choses peuvent se faire" (Teva Rohfritsch)

$
0
0
PAPEETE, 30 mai 2015 - "Une personne de valeur qui a eu à plusieurs reprises l’occasion de montrer ses capacités et sa force de travail – et pour vous dire qu’il est bon : c’est Gaston Flosse qui l’a repéré !" Le Président Fritch a qualifié, mercredi, Teva Rohfritsch en ces termes avant de présenter un remaniement ministériel où il est donné à la tête d’"un portefeuille cohérent axé sur le développement économique de notre pays".

Il incarne à 40 ans le geste d’ouverture opéré par Edouard Fritch vers l’opposition autonomiste à l’Assemblée, pour consolider à Tarahoi les appuis à son gouvernement alors que le Tahoera’a déclare officiellement qu’il ne le soutiendra plus.

Mais Teva Rohfritsch est loin d'être un petit nouveau du paysage polynésien, malgré son jeune âge en politique. Né à Tahiti le 3 février 1975, père de deux enfants, il participe à son premier gouvernement en 2003 à l’âge de 28 ans. Après des études universitaires à Paris, où il passe une maîtrise de management puis le grade d’ingénieur maître avant d’obtenir un DESS en aménagement du territoire et développement économique local, Teva Rohfritsch devient, en 2003, ministre du Tourisme du gouvernement de Gaston Flosse. Il sera ministre à quatre reprises dans plusieurs gouvernements de 2003 à 2008 (Economie, Finances, Emploi, Dialogue social). Il prend les Ressources de la mer en 2009 puis le ministère de l’Economie, en charge du numérique et des technologies vertes en 2010. Poste dont il démissionne avant de créer le mouvement O Hiva puis de prendre en 2013 le leadership du parti A Ti’a Porinetia (ATP), crédité, trois mois après sa création, d’un quart des suffrages aux élections territoriales de mai 2013.

C’est justice aujourd’hui pour vous que les 35000 suffrages de A Ti’a Porinetia en mai 2013 voient parvenir à l’exécutif un de leurs représentants ?

Teva Rohfritsch : Je pense en tous cas que c’est démocratique. On ne peut négliger 25% de l’électorat, comme ça a été le cas depuis deux ans. Je crois qu’il y a un temps pour le combat électoral et puis un temps pour la construction. Nous avons montré que nous sommes constructifs, depuis le début. Même avec le gouvernement Flosse. Et pourtant… Donc, oui je suis ravi qu’enfin nos électeurs puissent se reconnaitre dans l’exécutif du Pays. Ce sont des Polynésiens aussi. Pendant deux ans il y a eu les bons polynésiens qui avaient voté pour le Tahoera’a et les autres. Nous sommes tous Polynésiens et je crois que l’on doit tous se donner la main pour faire avancer le pays.

Serez-vous l’homme d’une application stricte du programme interventionniste du Tahoera’a en matière de relance économique, ou de celui que vous défendiez en 2013 appelant "à redonner de la place au secteur privé, parce que c’est dans le privé que l’on crée de l’emploi" ?

Teva Rohfritsch : Je serai le ministre de l’activité. La rareté des ressources publiques fait que c’est, bien sûr, vers le secteur privé qu’il faut se tourner. Et c’est d’ailleurs ce que fait Edouard Fritch en accueillant ces investisseurs chinois, qui sont des privés. Contrairement à ce qu’envisageait l’ancien gouvernement, Edouard est en train de limiter au possible – pour parler du Mahana Beach – les investissements qui seront à la charge du public. Le remblai par exemple, et tout ce qui avait été prévu à la charge des contribuables polynésiens est transféré vers les investisseurs. Il y avait quelques milliards en jeu. Et je crois qu’il a raison. En tous cas, on se rejoint totalement sur ce point-là.
Mon autre souci est de faire en sorte que ces investissements étrangers attendus devront d’abord tourner un maximum dans l’économie locale. Nos investisseurs locaux, le tissu des entreprises, ne doivent pas être oubliés. Je crois en des partenariats, pas simplement public-privé mais aussi privé-privé entre investisseurs locaux et étrangers. Il ne faut pas oublier tous ceux qui ont fait notre économie depuis toutes ces années. L’objectif premier, c’est qu’ils puissent recréer de l’emploi. C’est en travaillant avec eux et avec tout le monde que l’on pourra y arriver. Donc pour répondre à votre question, je crois qu’Edouard a fait un pas significatif vers le secteur privé. ATP l’a toujours souhaité. On se rejoint complètement
.

C’est le message que vous comptez défendre dans la promotion des investissements auprès des acteurs étrangers ?

Teva Rohfritsch : Absolument. Et je ne suis pas non plus pour dérouler les tapis rouges et tout lâcher. Ce qui est important c’est que les investissements étrangers produisent des retombées significatives dans l’économie locale. Bien sûr nous aurons un rôle de facilitateur. Mais ces investisseurs doivent avoir conscience que nous ne faisons pas simplement tout cela pour leur plaire ; mais parce que l’on veut créer de l’emploi localement et percevoir des ressources fiscales afin de permettre au Pays de financer d’autres choses. Je serai donc très attentif à tout cela.

La négociation risque d’être âpre. On se doute que les investisseurs attendent le moins de contraintes possibles.

Teva Rohfritsch : C’est sûr qu’ils ne viendront pas dépenser de l’argent s’ils n’espèrent pas en gagner. C’est pour cela que le gouvernement doit jouer pleinement son rôle et je crois qu’avec ATP on a été clairs sur ce point, y compris sur Hao. J’ai toujours été septique sur ce projet. Je crois qu’il faut que l’on fasse un maximum de choses pour protéger nos lagons. Je suis pour la création d’activité, mais je serai très vigilant sur la protection de nos ressources marines et de cet environnement. Je viendrai donc avec cette double lecture, à la fois économique mais aussi en matière de développement durable.

C’est ce que vous avez expliqué au Président, lors qu’il vous a confié la charge du ministère de l’Economie bleue ?

Teva Rohfritsch : En tous cas j’ai été clair avec lui. Je lui ai expliqué mes préoccupations. Il m’a avoué qu’il partageait ces mêmes préoccupations et c’est notamment pour cela qu’il m’a confié ce volet de la mer. Je sais qu’Edouard a toujours été proche des archipels et notamment des Tuamotu : il ne souhaite pas qu’il y ait une catastrophe écologique derrière.

Quelles sont vos ambitions pour l’Economie numérique ?

Teva Rohfritsch : Sur le numérique, j’entends poursuivre ce que j’avais engagé avec l’ouverture à la concurrence. Je suis chargé de la politique numérique mais pas de la tutelle de l’OPT, ce qui permet de bien dissocier les rôles, parce que souvent le mélange des genres avait pu prêter à confusion. Je vais avec les acteurs poursuivre ce qui avait été entamé : l’évolution de notre réglementation sur les télécoms ; faire en sorte que les services puissent s’exercer pleinement mais qu’en même temps on puisse continuer à investir dans des infrastructures nécessaires au développement numérique (fibre optique, projet de second câble…). Tous ces projets qui avaient été évoqués lors des états généraux du numérique que j’avais initiés en 2010-2011.

Le Pays a-t-il une vraie carte à jouer au plan international à ce niveau-là ?

Teva Rohfritsch : Pour moi, la problématique est différente : je crois on ne peut pas être absents, parce qu’il y a des autoroutes de l’information qui sont en train de se faire en dehors de la Polynésie. On est sur la route Asie-Amériques, mais si on n’est pas actifs tout cela nous passera au-dessus et je ne souhaite pas que la partie francophone du Pacifique soit absente de ces autoroutes.

Un des messages défendus par ATP en 2013 était la lutte contre la vie chère. Le dispositif législatif imaginé pour favoriser la concurrence vous semble-t-il pertinent ? Aurez-vous une attitude volontaire pour sa mise en application rapide ?

Teva Rohfritsch : Au-delà de la lutte contre la vie chère – qui est une des priorités –, je pense qu’il faut redonner du pouvoir d’achat à nos ménages. Et cela passe par la création d’emplois. C’est ma grande priorité. Mais bien sûr, nous allons mettre en application les textes votés. Mais je suis un libéral. Je souhaite que l’économie soit le résultat de l’activité du secteur privé et que des ajustements puissent s’opérer dans le cadre des règles de concurrence établies.

Il faut bien qu'une autorité arbitre tout cela.

Teva Rohfritsch : Oui, et c’est le rôle de cette autorité de la concurrence et je la mettrai en place.

Quand ?

Teva Rohfritsch : Ecoutez, je viens à peine de reprendre ces dossiers. C’est en cours. Je sais que le futur président a été identifié par Jean-Christophe Bouissou, comme il me l’a annoncé lors de la passation, jeudi. Je dois encore rencontrer ce monsieur et ceux qui ont travaillé sur ce sujet. Mais l’objectif c’est une mise en place de l’autorité de la concurrence dès 2015.

Politiquement, pensez-vous que l’avenir du mouvement autonomiste passe nécessairement par ce partenariat Tapura-ATP ?

Teva Rohfritsch : Je crois en tous cas que ce partenariat ouvre la porte à l’espoir d’une recomposition de la famille autonomiste, afin de proposer une véritable alternative à tous nos électeurs. Nous sommes partis divisés mais nous savons pourquoi : c’est l’œuvre de Gaston Flosse. Le rassemblement a été souhaité par Edouard Fritch. J’en suis très heureux. Et je suis très confiant dans ce que nous sommes en train de faire.

Souhaitez-vous qu’à terme, tous les anciens Tahoera’a que vous êtes se retrouvent au sein d’un seul et même parti politique ?

Teva Rohfritsch : Je souhaite que toutes les bonnes volontés se retrouvent, parmi les anciens Tahoera’a mais également ceux qui m’ont accompagné, dans le mouvement ATP. Certains n’ont jamais été Tahoera’a. Je pense à Philip Schyle, à Rony Tumahai… Des élus qui ont leur indépendance, mais qui sont autonomistes convaincus. Je pense qu’il y a matière, là, à se rassembler et à faire quelque chose.

Dans un nouveau parti politique ?

Teva Rohfritsch : L’avenir nous le dira. Nous n’avons pas abordé ces questions-là avec Edouard Fritch. Mais au-delà des questions de structure – parce qu’il faudra bien se structurer –, l'actualité prouve à Gaston Flosse qu’en dehors de lui des choses peuvent se faire, et de bonnes choses.

Gaston Flosse vous a porté à la lumière en 2003, mais vous êtes très critique à son égard aujourd’hui. Son œuvre est-elle si négative ?

Teva Rohfritsch : Je ne juge pas son œuvre. J’estime que le comportement qu’il a depuis 2004 est très décevant pour l’ensemble des Polynésiens. Je le lui ai dit à plusieurs reprises, en face. Je trouve malheureux qu’il ait de tels agissements sur la fin de sa carrière alors que tout cela ne pourra qu’assombrir les bonnes choses qu’il a pu faire durant sa vie politique.
Je reste respectueux de l’homme ; mais je trouve que pour sa fin de vie politique, au cours de ces dernières années, Gaston Flosse a changé de comportement. J’ai l’impression qu’il a lui-même quitté le Tahoera’a et qu’il est en train de le saborder aujourd’hui.
J’en ai démissionné en 2009 et cela me donne du coup un regard extérieur et peut-être un peu plus critique ; mais j’ai le courage de mes convictions et je lui ai rendu mon siège. Je ne dois plus rien à Gaston Flosse aujourd’hui. Certes il m’a porté à la lumière, mais j’ai contribué à ses côtés à ce qu’il a tenté de construire à l’époque.
Depuis j’ai fondé mon propre foyer, avec d’autres élus on a créé A Ti’a Porinetia, et ce franc parler je l’ai obtenu de la légitimité des électeurs qui ont voté pour nous. Ça, il a du mal à l’accepter de même que le fait que quiconque puisse exister en dehors de lui. C’est dommage
.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
Viewing all 46290 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>