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Nouvelle-Calédonie : Mutinerie à la prison de Nouméa

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Nouvelle-Calédonie : Mutinerie à la prison de Nouméa
Nouméa, France | AFP | mercredi 27/05/2015 - Une mutinerie a eu lieu mardi soir à la prison du Camp Est à Nouméa (Nouvelle-Calédonie), où des détenus ont incendié des bâtiments, faisant plusieurs blessés légers, ont indiqué les autorités locales.

Lors de l'émeute qui s'est déroulée entre 16 heures et 20 heures (heure locale), un policier a été blessé à la cheville et deux détenus ont été légèrement blessés par les déflagrations de grenades lacrymogènes, a indiqué la procureure de la République Claire Lanet.

Deux surveillants ont également été légèrement touchés, dont l'un au bras alors qu'il tentait de maitriser un des émeutiers.

Selon le haut-commissariat de la République, ces incidents sont intervenus après le suicide durant le week-end d'un détenu de 23 ans, qui se trouvait au quartier disciplinaire.

Les heurts auraient commencé lors de la distribution des repas lorsqu'un détenu a frappé un gardien au visage. La situation a ensuite dégénéré et une soixantaine de prisonniers ont incendié des matelas, puis ont dégradé des cellules et des sanitaires et mis le feu à des bâtiments de la prison, selon la source.

En début de soirée, le calme était revenu au centre de détention après l'intervention de plusieurs dizaines de policiers et de gendarmes ainsi que des pompiers.

Deux enquêtes judiciaires sont en cours pour dégradations et violences volontaires.

Vétuste et surpeuplé, le Camp Est fait l'objet d'un important programme de rénovation.

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Nickel: Vale entrevoit le bout du tunnel en 2015 pour son usine calédonienne

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Nickel: Vale entrevoit le bout du tunnel en 2015 pour son usine calédonienne
Nouméa, France | AFP | mercredi 27/05/2015 - "La courbe de montée en puissance est assez rassurante, on vise 37.000 tonnes de nickel en 2015". Patron de Vale en Nouvelle-Calédonie, Antonin Beurrier espère qu'après dix ans de déboires, l'usine du géant brésilien va enfin sortir du rouge.

Nommé à la tête de Vale-NC en novembre 2014, cet énarque a reçu la périlleuse mission d'amener le site industriel à l'équilibre d'exploitation en 2015 et de rétablir la confiance avec les populations locales, irritées par l'accumulation d'incidents techniques, les retards et l'explosion des coûts.

"Nous sommes sur un chemin critique mais si nous atteignons les objectifs de production, on peut tendre vers l'équilibre d'exploitation. 2015 sera décisif", explique Antonin Beurrier, premier français à siéger au conseil de direction du groupe minier basé à Rio.

Depuis le début de l'année, 10.000 tonnes d'oxyde de nickel et de NHC, un produit moins raffiné, ont été produites dans cette unité, dont la capacité nominale, programmée pour 2017, est de 54.000 tonnes annuelles.

Sur les seize sites de la division Métaux de base de Vale, celui de Goro en Nouvelle-Calédonie, qui a déjà englouti plus de 7 milliards de dollars, est le seul à perdre de l'argent.

"Compte tenu du contexte mondial, où le prix du fer (dont Vale est le premier producteur mondial, ndlr) est passé de 100 dollars la tonne à moins de 50 dollars, Vale ne pourra indéfiniment nous soutenir", avertit M. Beurrier. Les cours actuels du nickel sont eux aussi en berne, au plus bas depuis six ans.

Souhaitant mettre un frein aux nombreux abus sur ce chantier colossal, qui a injecté 350 milliards CFP dans l'économie locale (2,9 milliards euros) entre 2002 et 2012, il a organisé fin avril des états généraux de la sous-traitance.

"Il y a des gains de productivité à faire. On veut diminuer nos coûts de 10% cette année et encore de 10% l'année prochaine", confie le dirigeant.

- Priorité à la sécurité -

Dans l'archipel français, qui détient un quart des ressources mondiales de nickel, indispensable à la fabrication d'acier inoxydable, l'usine de Vale est un long feuilleton d'incidents techniques et de coups de colère des écologistes et des populations locales.

Le dernier accroc en date a eu lieu il y a un an: à la suite d'une erreur humaine, 100.000 litres d'une solution contenant de l'acide se sont déversés dans une rivière, déclenchant violentes manifestations et demande de fermeture définitive.

Un incident similaire s'était produit en 2009, valant au géant brésilien une condamnation à 345.000 euros de dommages et intérêts.

Implantée en lisière d'une somptueuse baie du Grand Sud calédonien, dans une zone seulement peuplée quelques tribus kanakes, l'usine, classée Seveso II (à haut risque industriel), traite le minerai avec un procédé chimique à l'acide sulfurique.

Au cours des douze derniers mois, 800 millions CFP (6,7 millions euros) ont été investis dans la sécurité.

"Il y a une large amélioration au niveau des procédures et nous échangeons beaucoup avec la direction maintenant. On demeure toutefois vigilant pour que la production ne passe pas avant la sécurité", a déclaré Pierre Tuiteala, délégué du Soenc-Nickel (Syndicat des ouvriers et employés de Nouvelle-Calédonie).

Le syndicaliste se dit toutefois "convaincu que le projet va fonctionner".

En Nouvelle-Calédonie, les milieux politiques et économiques l'espèrent ardemment alors qu'au nord de l'île, l'usine d'un autre géant de la mine, Glencore, traverse une mauvaise passe.

En raison d'un défaut de conception des fours, la montée en puissance de la production a été interrompue, avec un objectif de seulement 14.000 tonnes en 2015. Mi-juin, les actionnaires de Glencore doivent décider des conditions de la poursuite du projet dont les coûts se sont envolés.

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Communes associées : les maires gagnent du temps

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Communes associées : les maires gagnent du temps
PAPEETE, le 27 mai 2015- A l’issue d’une rencontre avec une délégation de maires polynésiens, la ministre des Outre-mer a accepté de retirer la réforme des communes associées de son projet de loi, dans l’attente d’une proposition plus consensuelle.

Paris est à l’écoute des élus polynésiens. Il semble en tout cas que le temps, où Paris imposait des lois électorales contre l’avis des élus du fenua, est révolu. Mercredi midi, la ministre des Outre-Mer, George Pau-Langevin, a reçu pendant une heure une délégation de maires emmenée par Cyril Tetuanui, le président du SPCPF, le syndicat de la promotion des communes de Polynésie française. A l’ordre du jour : le projet de loi relatif à la modernisation du droit de l’outre-mer qui doit être examiné par le Parlement à partir du 29 juin. Le texte de la ministre propose que la composition des mairies déléguées reflète le vote des électeurs pour éviter la contestation qui avait suivi les dernières élections municipales, à Hitia o te ra et à Taiarapu Ouest. « Mais certains interlocuteurs nous ont indiqué que ce n’était pas ce qu’ils voulaient », explique la ministre. Elle convient que « le travail n’est pas encore suffisamment approfondi ». Les élus polynésiens « ont proposé que nous reportions l’examen de cette disposition, ce que l’on va faire. »

En clair, le texte sera toujours débattu fin juin, mais sans l’article relatif aux communes associées. D’ici là, les maires vont se revoir pour essayer d’arriver à une proposition commune. L’idée a été avancée de « défusionner » les communes associées mais pour Cyril Tetuanui, ce « serait compliqué à gérer ». Le SPCPF se dirige plutôt vers l’idée d’une « liste unique » sur l’ensemble de la commune associée pour davantage de stabilité.

A l’issue de cette rencontre, Cyril Tetuanui s’est dit « vraiment satisfait » et a remercié la ministre sur le fait de « pouvoir discuter avant d’élaborer des projets de loi ». Mais le calendrier législatif est très chargé et la difficulté sera de trouver une autre date pour faire adopter cette réforme. « On a le temps », souffle Lana Tetuanu, qui rappelle que les prochaines élections municipales auront lieu en 2020.

La nouvelle sénatrice, qui accompagnait la délégation de maires emmenée par son mari, Cyril, se félicite de cette rencontre constructive : « Quand on travaille en collaboration avec les services du ministère des Outre-Mer et qu’il y a des relations apaisées, nous sommes écoutés et nous sommes tout à fait contents de cette réunion. »

Alors qu’elle a été exclue récemment du Tahoeraa, Lana Tetuanui porte une chemise orange éclatante. Mais à 18000 kilomètres du fenua, il ne faudrait pas y voir une signification politique. « C’est l’été, en France », sourit-elle, sous un soleil encore un peu frais. Avant d’ajouter, dans un éclat de rire : « Et je n’ai plus que ça dans mon placard ! » La conséquence vestimentaire de nombreuses années de militantisme au sein du même parti.

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Don du sang : collecte à Taravao ce jeudi

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Don du sang : collecte à Taravao ce jeudi
TARAVAO, le 27 mai 2015. (COMMUNIQUE) Le centre de transfusion sanguine organise une collecte de sang ouverte au public le jeudi 28 mai de 8h à 11h30 à la mairie de Taravao.



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"Il y a une priorité à protéger notre gouvernement" (Edouard Fritch)

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PAPEETE, 27 mai 2015 - Edouard Fritch a mis en avant le remaniement ministériel comme un acte de "partenariat" avec le groupe A Ti'a Porinetia pour renforcer les appuis du gouvernement à Tarahoi, alors que le Tahoera'a Huira'atira annonce officiellement "qu’il ne [le] soutiendra plus".
Le Président a en outre annoncé, dans cette perspective, que "les grandes vacances" seraient mises à profit pour convaincre les élus encore hésitants du groupe Tahoera'a de rejoindre les rangs du Tapura Huira'atira.

Teva Rohfritsch, qui entre au gouvernement Fritch 2, dévoilé mercredi, est "le profil qu’il nous faut aujourd’hui en matière économique. Il a une bonne expérience. Il a fait ses preuves dans les différents ministères qu’il a servis", explique Edouard Fritch. "En le faisant entrer au gouvernement, je souhaite envoyer un signe fort a A Ti’a Porinetia, pour qu’ensemble nous scellions un partenariat et pour que, tous ensemble, nous soutenions notre gouvernement qui vient d’être abandonné par le Tahoera’a Huira’atira. Je pense que tout le monde a lu le communiqué de Gaston Flosse, hier.
Le souci premier est de conforter l’équipe qui nous soutient à l’Assemblée. Aujourd’hui, nous sommes 23 avec le groupe A Ti’a Porinetia. Il nous faut encore travailler pour augmenter ce nombre
".

Pourquoi ne démissionnez-vous pas du Tahoera’a après l’exclusion récente de vos ministres et du député Tuaiva ?

Edouard Fritch : J’ai été élu par le congrès, avec Gaston Flosse. Je pense qu’il prendra toutes ses précautions avant de m’exclure du parti. Mais je ne démissionnerai pas. Enfin, je suis Tahoera’a Huira’atira : j’ai œuvré pour ce parti ; je me suis investi ; je lui ai été fidèle jusque maintenant encore, où je respecte le programme de mon parti. Aujourd’hui, effectivement, le Tahoera’a est devenu une machine à exclure. On vous exclut quand bien même voudriez-vous servir ce parti. Vous êtes exclu lorsque M. Gaston Flosse décide de vous exclure.

Dans le même temps vous ne participez plus aux réunions des instances dirigeantes.

Edouard Fritch : Je ne sais pas si vous avez vu la cadence des conseils politiques du Tahoera’a, ces temps-ci. Il faut bien que je travaille au gouvernement. J'ai mes réunions aussi. Et je travaille beaucoup, quoi que le Tahoera’a prétende. (…) Vous savez, d’autre part, que ces réunions sont devenues de vrais tribunaux : nous sommes soumis… c’est infernal. C’est devenu infernal pour nous tous.

Etes-vous toujours disposé à faire descendre Frédéric Riveta et René Temeharo à l’Assemblée ?

Edouard Fritch : Vous savez, je pense que le résultat des élections sénatoriales a été très clair au sujet du soutien populaire au gouvernement de la Polynésie. En tous cas, les grands électeurs l’ont exprimé clairement. Je me dois donc de me battre jusqu’au bout. Et je chercherai par tous les moyens à avoir une majorité ferme qui me soutienne. Aujourd’hui nous sommes 23. J’attends des réponses d’autres élus de l’Assemblée. Mais, s’il le faut, bien sûr que je peux faire descendre des ministres. Et les ministres en question sont d’ores et déjà d’accord, car il y a une priorité à protéger notre gouvernement.

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TEDxPapeeteWomen c'est jeudi à la Maison de la culture

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TEDxPapeeteWomen c'est jeudi à la Maison de la culture
PAPEETE, le 27 mai 2015 - La journée de conférence TEDxPapeeteWomen se déroule ce jeudi. S'il reste quelques places disponibles aujourd'hui, la salle du petit théâtre devrait être presque pleine demain. Il vous reste donc encore quelques heures pour réserver la votre sur le site de TEDxPapeete.

Cet évènement se place dans la lignée des deux conférences TEDxPapeete qui ont déjà eu lieu sur le Territoire, où des intervenants originaux présentent au public des idées innovantes, émouvantes ou éveillant la curiosité. Avec un changement : tous les présentateurs seront des femmes ! Mais les thèmes abordés seront, eux, très vastes : la ciguatera, le bien-être au travail, la parité, la lutte contre la violence, le street-art…

L'après-midi sera originale, avec la conférence TEDxWomen américaine diffusée en direct depuis la Californie, puis une rencontre entre le public et les intervenantes de la matinée.

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Waterman Tour #2 - Bruno Tauhiro reprend sa place de leader à Teva Poulain.

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La 2e étape du WTT a été un franc succès ce dimanche, malgré le fait qu’elle ait eu lieu au lendemain de la Tahiti Nui Va’a. Cet événement sportif rencontre de plus en plus de succès. La formule est originale, le combat se fait en pleine nature et contre soi même avant tout.
Waterman Tour #2 - Bruno Tauhiro reprend sa place de leader à Teva Poulain.
PUNAAUIA, le 24 mai 2015. L’étape 2 de la 2e édition du Waterman Tahiti Tour s’est déroulée dimanche au pk 18 à Punaauia. Rappelons que cette activité relativement nouvelle regroupe plusieurs disciplines : La natation, le prone et le stand up paddle. L’événement est proposé par Stéphan Lambert et Kainalu XT, il est sponsorisé, entre autres, par la compagnie Air Tahiti Nui.
 
Lors de la 1re étape, c’est Teva Poulain qui avait réussi à s’imposer devant Bruno Tauhiro et le jeune Keahi Agnieray. Cette fois-ci, le champion 2014 et ancien champion de rame de Shell reprend sa place de leader en s’imposant sur le total des disciplines, devant Teva Poulain et Keahi Agnieray. Bruno termine 1er en SUP, 2e en prone, 6e en natation - son point ‘faible’ - et 2e en combo, qui réunit les trois disciplines.
 
Teva Poulain est régulier, il arrive 3e en SUP, 3e en prone, 4e en natation et 3e en combo. Keahi Agnieray, le champion de Polynésie de natation qui n’a que 14 ans, arrive 13e en SUP, son point faible, mais il arrive 3e en prone, 1er en natation et obtient une magnifique 1re place dans le combo.
 
On retrouve le champion de Va’a Steeve Teihotaata à la 4e place du général, il n’a apparemment pas eu assez des 166 km en trois jours de la Tahiti Nui Va’a. Tamarua Cowan, le gagnant de l’étape finale du Liquid Festival à Bora en 2014, forfait pour maladie lors de la 1re étape, est 5e au général de cette étape 2.

Waterman Tour #2 - Bruno Tauhiro reprend sa place de leader à Teva Poulain.
Les athlètes qui font toutes les épreuves sont dans le classement Waterman. Georges Cronsteadt par exemple qui remporte le prone n’est pas dans le classement final car il n’a pas participé à la natation. C’est le team Swell qui gagne par équipe.
 
Il y a plusieurs variantes de la discipline Waterman. La formule à gros moyens ‘Ultimate Waterman’ que Tahiti Infos avait pu vous faire découvrir en suivant Manoa Drollet et Georges Cronsteadt en Nouvelle Zélande en mars dernier, tournait autour du surf avec seulement 2 épreuves d’endurance pour 4 liées au surf. La formule choisie par le WTT met en avant l’endurance à travers la natation, le SUP ou le prone. Dans les deux cas, le choses ne sont pas figées et évoluent au fil du temps.
 
Le Waterman Tour tahitien se porte bien avec presque 100 athlètes en SUP, plus de 80 en natation, 70 en prone et 50 dans l’épreuve combinée. 40 sont finalement dans le classement Waterman, 6 chez les femmes. C’est Vaimiti Maoni qui s’impose chez les femmes devant Grace Van der Byl venue exprès de Californie. Marguerite Temaiana, la championne de SUP, est 3e.
 
Plusieurs courses se sont faites contre la montre, Stéphan Lambert insiste toujours autant sur la prévalence du combat contre soi-même. On peut dire qu’il cherche à priver de repères le sportif qui doit faire face a de nouveaux parcours à chaque fois et souvent à l’absence de concurrent direct.
 
L’ambiance était réussie avec la présence de champions et de championnes de natation, de SUP, de prone mais également de nombreux champions de va’a. Le rendez vous est donné pour l’étape 2 du Waterman Tahiti Tour les 21 et 22 juin 2015 à Moorea.

Waterman Tour #2 - Bruno Tauhiro reprend sa place de leader à Teva Poulain.
Bruno Tauhiro, 1er au classement général :
 
Tu travailles ton point faible, la natation ?
 
« Voilà, c’est mon inconvénient, je nage rarement et je fais très peu de prone. Je viens d’avoir un petit garçon il y a deux semaines donc je ne me suis pas bien préparé physiquement pour le Waterman. Pour la prochaine étape je vais essayer de faire au moins quelques heures de nage pour améliorer ma technique à ce niveau. »
 
Bonne ambiance aujourd’hui ?
 
« Oui, c’et très convivial, tout le monde est à la plage, tu rencontre du monde, tu vois tout les participants souffrir comme toi. Avec les courses contre la montre c’est fun. Je suis venu en famille, tout le monde assiste aux arrivées c’est convivial. Le Waterman devient comme une grande famille, c’est top. »

Waterman Tour #2 - Bruno Tauhiro reprend sa place de leader à Teva Poulain.
Teva Poulain, le n°2 de l’étape :
 
Comment as-tu abordé la journée ?
 
« C’est sûr qu’aujourd’hui j’étais l’homme à abattre ! Tout le monde m’a jaugé, évalué. Chaque étape est différente par la distance, la difficulté, donc les compteurs sont remis à 0 à chaque épreuve. C’est le plus fort qui a gagné aujourd’hui. »
 
Stéphan cherche à vous déstabiliser ?
 
« Pour les épreuves contre la montre, on a pas de repères par rapport à nos concurrents directs, tu es face à toi même, tu te donnes à fond, c’est face aux sensations personnelles que tu dois gérer ton effort. »
 
C’est ça l’essence du Waterman ?
 
« Pour Steph l’objectif c’est de se surpasser soi même, pas forcément par rapport aux autres. Cela dure toute la journée, on ne sait pas du tout comment on est classé, tu dois être à 300%, c’est de l’endurance pour soi, celui qui finit la journée il est satisfait, il est content, il est ‘mort’ et c’est top. »
 
Il y a de plus en plus de monde ?
 
« L’année dernière il y a avait un grand groupe, on se connaissait tous visuellement. Je pense que cela a fait de la pub pour cette année. Il y a de nouvelles têtes, les gens qui n’osaient pas l’année dernière car spécialistes d’une seule discipline sont venus cette année. C’est bien, plus on est et mieux c’est. Merci à tous, quand tu vois un bel événement comme ça, cela vaut le coup de s’entraîner. » SB

Waterman Tour #2 - Bruno Tauhiro reprend sa place de leader à Teva Poulain.

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L'Australie pourrait supprimer une "taxe tampon" jugée sexiste

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L'Australie pourrait supprimer une
Sydney, Australie | AFP | mardi 26/05/2015 - L'Australie pourrait bientôt supprimer une taxe dite "taxe tampon" sur certains produits d'hygiène féminine, jugée sexiste, a annoncé mardi le ministre des Finances, Joe Hockey.

Lorsqu'en 2000 Canberra a instauré une TVA de 10%, les produits d'hygiène tels que les préservatifs ou les crèmes solaires en ont été exonérés, à l'instar de la plupart des denrées alimentaires.

Mais, en dépit des récriminations, les tampons et d'autres produits d'hygiène féminins y sont soumis.

Subeta Vimalarajah, une étudiante indignée par l'iniquité de la contribution obligatoire, a lancé une pétition en ligne intitulée "Arrêtez de taxer mes règles!" qui a réuni 93.500 signatures.

Elle y dénonce un impôt "sexiste, et fondamentalement injuste".

"Les gens qui ont leurs règles n'achètent pas des tampons et des serviettes hygiéniques pas plaisir, alors pourquoi faut-il payer 10% en plus toutes les trois ou quatre semaines?", a protesté l'étudiante.

Le ministre des Finances a indiqué lundi soir qu'il "devrait probablement" réexaminer la pertinence de la taxe.

Il a toutefois précisé que toute modification de l'assiette devait recevoir l'aval du gouvernement fédéral et des gouvernements territoriaux, qui bénéficient de ses recettes.

"Je vais évoquer la question lors de la réunion en juillet des ministres des finances des différents Etats", a-t-il dit.

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Compte-rendu du conseil des ministres du 27 mai 2015

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PAPEETE, le 27 mai 2015- Un conseil des ministres s'est tenu ce mercredi 27 mai 2015 dont le compte rendu est rendu public ci-dessous:

Changement climatique : Afin de préparer la COP21, La Polynésie française accueille le « Polynesian leaders Group » (PLG)

Ayant pour objectif de préparer la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques de 2015 (C0P21/CMP11) qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015, la Polynésie française accueillera une conférence du « Groupe des Leaders Polynésiens » (PLG - Polynesian Leaders Group) à la mi-juin. Cette plateforme intergouvernementale regroupe les huit collectivités polynésiennes que sont les îles Cook, Niue, la Polynésie française, Samoa, les Samoa américaines, Tokelau, Tonga et Tuvalu. Pour l'occasion, il est aussi envisagé d'inviter Wallis-et-Futuna eu égard à son appartenance à l'ensemble polynésien et à son statut de collectivité française d'outre-mer.
L'objet de cette conférence sur le changement climatique sera de développer une stratégie en faveur d'un développement résilient aux risques climatiques et aux catastrophes naturelles plaçant le Polynésien, sa culture et son environnement, au centre des débats et des enjeux, respectant ainsi la vision du PLG qui promeut « la recherche d'un avenir pour les peuples et les pays polynésiens, où les cultures, les valeurs et les traditions seront protégées et honorées » en vue d'une « prospérité économique durable ».
Le résultat attendu de cette rencontre au sommet du PLG est la signature d'une déclaration commune relayée au plus haut niveau lors de la C0P21. Cette déclaration fera apparaître clairement les ambitions d’un Polynésie unie en matière de programmes concrets d'adaptation au changement climatique et de production renouvelable d'énergie. Cette démarche est appuyée par la Présidence de la République qui devrait déléguer à la conférence du PLG en Polynésie française un ou deux représentants.

Comité de pilotage du projet INTEGRE du 28 au 29 mai

En 2008, la Polynésie française a été désignée ordonnateur du l0ème FED Régional pour le Pacifique. Elle a donc en charge la préparation et la maîtrise d'ouvrage d’un programme baptisé INTEGRE - Initiative des Territoires du Pacifique Sud pour la Gestion Régionale de l'Environnement - consacré au développement des quatre Pays et Territoires d'Outre-Mer du Pacifique (Polynésie française, Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna et Pitcairn). Mis en œuvre par le secrétariat général de la Communauté du Pacifique, ce programme vise à promouvoir la gestion intégrée des zones côtières et à renforcer la coopération régionale dans le domaine du développement durable. Lancé en 2013, il s’achèvera en 2017.

Un Comité de Pilotage régional a été créé pour la définition des orientations générales du programme, la validation de la programmation technique, le suivi de son avancement et la validation des résultats. Présidé par la Polynésie française, il réunit l’ensemble des ordonnateurs territoriaux des PTOM et les services techniques référents. Des projets de gestion intégrée sont soutenus dans 9 sites-pilotes de la région, dont 3 en Nouvelle-Calédonie, 3 en Polynésie française, 2 à Wallis et Futuna, 1 à Pitcairn.

Le 28 mai, une visite de site est prévue au lycée agricole de Moorea et sur le domaine d’Opunohu, afin de permettre aux membres du comité de pilotage et à la Commission européenne de rencontrer dans la baie d’Opunohu, à Moorea, les acteurs impliqués dans la mise en œuvre des actions du projet INTEGRE et de découvrir les activités soutenues par le projet sur ce site. Le 29 mai, dans la salle du gouvernement, avenue Pouvana’a a Oopa, la réunion du Comité de pilotage servira à dresser le bilan technique et financier de l’année écoulée et à préparer l’année à venir.

Projets de loi relatifs à la lutte contre le dopage

Le ministre de la Jeunesse et des sports, René Temeharo, a présenté deux projets d’arrêtés soumettant deux lois du pays en Conseil des ministres afin de doter le Pays d’un arsenal juridique garantissant la mise en place effective du dispositif de lutte antidopage.

La première loi du pays concerne la protection de la santé des sportifs et la lutte contre le dopage. Cette loi du pays définit ce qui constitue le dopage et pose les interdictions. Une instance administrative de consultation, le conseil de prévention et de lutte contre le dopage (CPLD), est créée. Celle-ci est placée auprès du gouvernement de la Polynésie française. Le ministre en charge des Sports disposera alors d’un pouvoir lui permettant de prononcer des sanctions administratives, en s’appuyant sur l’avis éclairé du CPLD, laquelle sera une instance impartiale. Des sanctions pénales sont également prévues.

La deuxième loi du pays concerne la recherche et la constatation des infractions en matière de dopage, prise au titre de la participation de la Polynésie française aux compétences de l’Etat. Cette loi du pays détermine les conditions permettant aux fonctionnaires et agents assermentés des services et établissements publics de la Polynésie française de rechercher et de constater les infractions en matière de protection de la santé des sportifs et ce dans le cadre de la lutte contre le dopage.


Convention d'engagement éducatif

La convention d'engagement éducatif permet de doter les organisateurs de centres de vacances et de loisirs d'un cadre juridique définissant les rapports avec les personnels de l'animation et de direction.

Ce dispositif règlementaire permet de prendre en compte à la fois la spécificité de ce type d'engagement éducatif volontaire exercé à titre occasionnel, le contexte particulier des centres de vacances qui suppose notamment une présence continue des personnes chargées de la surveillance et de la sécurité des enfants, la compensation de l'activité exercée auprès des mineurs par le versement d'une indemnité et par la prise en charge des frais d'hébergement et de restauration liés à l'exercice plein et entier de la fonction, et, enfin, la formalisation au travers d'une convention établie entre l'organisateur et la personne physique (animateur ou directeur), de leurs engagements respectifs.

Cet arrêté d'application de la loi du pays n° 2014-19 du 16 juillet 2014 était attendu par les associations de jeunesse et a fait l'objet d'une large consultation.

Exposition et séminaire « comprendre pour mieux agir contre les arboviroses » du 3 au 11 juin

En Polynésie française, trois arboviroses sont désormais présentes, la dengue, le chikungunya, le zika. La dengue est endémo-épidémique tandis que le zika et le chikungunya ont été introduits très récemment, respectivement en 2013, puis en 2014. Grâce à la présence de moustiques du genre Aedes, très bons vecteurs de leur propagation, ils ont causé d’importants phénomènes épidémiques.
Comment contribuer aux changements de comportements et de pratiques contre ces maladies et leurs vecteurs et se protéger de nouvelles menaces sur la santé ? Pour répondre à ces enjeux, il a été décidé de mettre en œuvre une exposition pour tous, des conférences et des ateliers d’échanges. Du 3 au 11 juin, le chapiteau de la Présidence de la Polynésie française accueillera ce vaste projet intitulé « Comprendre pour mieux agir contre les arboviroses »
L’exposition est conçue en cinq espaces pour tout savoir sur les arboviroses, les modes de propagation des virus, le monde des moustiques vecteurs, leurs relations avec l’homme et l’environnement, les techniques de lutte d’aujourd’hui et de demain, les comportements citoyens. Par son format ludique, elle est à la portée du plus grand nombre, public scolaire, adultes, professionnels, avec des animations éducatives, des spectacles de clowns, des jeux et des mises en pratique autour de la lutte antivectorielle.
Une table ronde, le 3 juin, à partir de 15 heures, favorisera les échanges entre le public et un panel de personnes ressources locales et extérieures à la Polynésie française. A l’attention des professionnels, une série de conférences scientifiques et des ateliers de travail seront programmés du 4 au 11 juin, en vue d’échanger sur les expériences et les pratiques.
Un site internet (www.stoparbovirosespolynesie.com) dédié sera prochainement ouvert. Si on ne peut pas arrêter une épidémie en cours, on peut la prévenir, on peut la contenir et réduire son impact dans la population. Il est donc important de miser sur la prévention.


Heiva i Tahiti 2015 : 15 groupes de danse et 21 groupes de chants

Le programme du Heiva i Tahiti 2015 a été présenté au Conseil des ministres. Cette nouvelle édition regroupe 15 groupes de danse et 21 groupes de chants, qui se produiront sur l’aire de spectacle de To’ata. Ces groupes sont inscrits comme suit : pour la danse, 6 groupes Hura ava tau, 9 groupes Hura tau et, pour le chant, 11 groupes en Tarava Tahiti, 7 groupes en Tarava Raromatai et 3 groupes en Tarava Tuhaa Pae. On notera pour les chants, cette année, le grand retour des mata’eina’a, les groupes des districts.
Le jury est composé de neuf personnalités du monde de la culture, retenues pour leurs compétences dans le domaine de la culture, de la danse, du chant, de la musique, de la langue. Il attribuera cette année 51 prix pour un montant total de 9 260 000 Fcfp, soit 1 790 000 Fcfp de plus que les précédentes éditions.
En marge des soirées de spectacles programmées dans le cadre du concours de chants et de danses, le Farereira’a organisé par Coco Hotahota, permettra à des groupes de ‘ori tahiti pratiquant leur passion à l’étranger de venir découvrir les prestations des groupes polynésiens au cœur de cet événement majeur qu’est le Heiva i Tahiti. 1 500 danseurs, venus principalement d’Amérique, se produiront sur la scène de To’ata le 15 juillet, après la soirée de remise des prix. Leur venue est également l’occasion de mettre en place des concours de solos, de ‘aparima et de percussions, qui se tiendront le 11 juillet au grand théâtre.
Un Village du Heiva sera mis en place dès l’entrée des spectateurs sur le site, en amont du guichet de billetterie. L’installation de ce village a été organisée avec le concours de la CCISM et des artisans du salon « Made in Fenua » auxquels les groupes de danse disposant de produits artisanaux sont invités à se joindre. En définitive, ce n’est plus seulement l’aire de spectacle mais bien l’ensemble du Tahua To’ata qui revêt les couleurs du Heiva. Au mois de juillet prochain, To’ata deviendra une vitrine de notre richesse culturelle (chants, danses, artisanat), participant ainsi pleinement à la promotion au développement économique du secteur culturel et à la promotion de notre Pays.


Spectacle « Te Aroha Mamaia » au marae Arahurahu


Le conservatoire artistique de la Polynésie française, Te Fare Upa Rau, produit, avec le groupe Toakura, dirigé par Mateata Le Gayic, « Te Aroha Mamaia », un grand spectacle qui sera donné chaque samedi de juillet et le premier samedi du mois d’août, à 16h, sur les magnifiques espaces du marae Arahurahu, à Paea.

Le conservatoire avait coproduit, en juillet et août 2014, un spectacle avec le groupe O Tahiti E, « Te Feti’a ‘Avei’a », l’Etoile Guide, qui évoquait les thèmes de la pirogue, du marae de fondation et de la navigation aux étoiles. Fort du succès de cet événement, Te Fare Upa Rau , en accord avec son ministère de tutelle, a souhaité renouveler cette année l’opération. Écrite par Patrick Amaru et mise en scène par Moana’ura Teheiura, l’histoire se situe au 19ème siècle à Tahiti, quand les Mamaia, ces gardiens du culte polythéiste et des arts traditionnels, résistant au nouvel ordre imposé par les missionnaires protestants, sont contraints de s’exiler au fond des vallées pour s’adonner à leurs pratiques.

« Te Aroha Mamaia » raconte plus précisément l’histoire fictive de Tarafati, fils du grand prêtre Temoe, le chef d’un clan de Mamaia reclus dans la vallée où se situe le marae Arahurahu. Tarafati a renié ses origines, son clan, son père, pour suivre la nouvelle religion, le christianisme. Puis, un jour inattendu, il se rend dans cette vallée, accompagné de son épouse, pour aller à la rencontre de son père Temoe. Là-bas, un drame se noue. Cette production est destinée au grand public mais également aux touristes amoureux des arts traditionnels polynésiens. Elle regroupera une centaine d’artistes parmi lesquels 30 danseurs, 30 danseuses, 20 acteurs-figurants, 40 chanteurs et 15 musiciens.



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Les saisies de méthamphétamines multipliées par 4 en Asie-Pacifique

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Les saisies de méthamphétamines multipliées par 4 en Asie-Pacifique
Bangkok, Thaïlande | AFP | mardi 26/05/2015 - Les saisies de méthamphétamines en Asie-Pacifique ont quadruplé en cinq ans, s'inscrivant dans une explosion plus large de la production et de la consommation des drogues de synthèse dans la région, a mis en garde l'ONU mardi.

La hausse du niveau de vie des habitants et une meilleure intégration économique régionale a permis aux réseaux criminels de développer leurs réseaux transfrontaliers, selon un rapport du Bureau des Nations unies chargé de la drogue et de la criminalité (Unodc) publié mardi à Bangkok.

L'étude, portant sur la période 2008-2013, va de l'Asie du Sud-Est à l'Océanie.

Entre 2008 et 2013, les saisies de méthamphétamine sont passées de 11 à 42 tonnes. Une grande partie de cette augmentation est due à l'explosion des tablettes de "meth" (méthamphétamines), appelé "yaba" ("la drogue qui rend fou") en Thaïlande.

Cette puissante drogue de synthèse est en principe consommée sous deux formes: soit en cristaux, communément appelée "ice", soit via des comprimés généralement moins purs.

En cinq ans, les saisies de méthamphétamines en cristaux ont doublé, passant de 7 tonnes à près de 14 tonnes. Celles des comprimés ont été multipliées par huit, passant de 30 millions de comprimés en 2008 à plus de 250 millions en 2013.

Populaire dans la région la plus pauvre du Mékong, souvent pour les personnes travaillant de longues heures comme les chauffeurs de taxi, le yaba semble avoir trouvé de nouveaux utilisateurs dans des pays plus riches comme la Corée du Sud, Singapour mais aussi la Malaisie.

L'étude signale également une augmentation significative de la production et de la consommation de nouvelles substances psychoactives (NPS) - souvent désignées comme "euphorisants légaux", disponibles notamment sur l'internet. Elaborées à grande vitesse dans des laboratoires, ces nouvelles substances, parviennent jusqu'ici à contourner les législations des différents pays.

En 2014, un total de 137 de ces nouvelles sustances étaient disponibles dans la région. Les pays les plus touchés par ces NPS sont l'Australie, la Nouvelle-Zélande, Singapour et le Japon.

jta-tib/dth/jh

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Changement climatique : les dirigeants polynésiens se rencontreront à Tahiti

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Changement climatique : les dirigeants polynésiens se rencontreront à Tahiti
PAPEETE, le 27 mai 2015. La Polynésie française accueillera une conférence du Groupe des leaders polynésiens (PLG - Polynesian Leaders Group) à la mi-juin.

Cette plate-forme intergouvernementale regroupe huit collectivités polynésiennes (îles Cook, Niue, la Polynésie française, Samoa, les Samoa américaines, Tokelau, Tonga et Tuvalu). Cette rencontre a pour but de préparer la Conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques de 2015 (C0P21) qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre prochain.
« Il est aussi envisagé d'inviter Wallis-et-Futuna eu égard à son appartenance à l'ensemble polynésien et à son statut de collectivité française d'outre-mer », précise la présidence dans un communiqué. A l'issue du sommet, une déclaration commune sera rédigée. « Elle fera apparaître clairement les ambitions d’un Polynésie unie en matière de programmes concrets d'adaptation au changement climatique et de production renouvelable d'énergie ».

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Deux lois pour lutter contre le dopage

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Deux lois pour lutter contre le dopage
PAPEETE, le 27 mai 2015. Deux projets de loi du Pays prévoient des sanctions contre les sportifs qui se dopent.

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, René Temeharo, a présenté deux projets d’arrêtés soumettant deux lois du Pays en conseil des ministres afin de doter le Pays d’un arsenal juridique garantissant la mise en place effective du dispositif de lutte antidopage.

La première loi du Pays concerne la protection de la santé des sportifs et la lutte contre le dopage. Cette loi du Pays définit ce qui constitue le dopage et pose les interdictions.

Une instance administrative de consultation, le conseil de prévention et de lutte contre le dopage (CPLD), est créée. Celle-ci est placée auprès du gouvernement de la Polynésie française. Le ministre en charge des Sports disposera alors d’un pouvoir lui permettant de prononcer des sanctions administratives, en s’appuyant sur l’avis éclairé du CPLD, laquelle sera une instance impartiale. Des sanctions pénales sont également prévues.

La deuxième loi du Pays concerne la recherche et la constatation des infractions en matière de dopage, prise au titre de la participation de la Polynésie française aux compétences de l’Etat. Elle détermine les conditions permettant aux fonctionnaires et agents assermentés des services et établissements publics de la Polynésie française de rechercher et de constater les infractions en matière de protection de la santé des sportifs et ce dans le cadre de la lutte contre le dopage.

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Au Canada, plus d'un millier de souris saisies dans une maison insalubre

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Au Canada, plus d'un millier de souris saisies dans une maison insalubre
Montréal, Canada | AFP | mercredi 27/05/2015 - Plus d'un millier de souris, des chiens, des chats et des poissons ont été saisis dans une résidence insalubre de Calgary, dans l'ouest du Canada, a annoncé mercredi une organisation de défense des droits des animaux.

Un enquêteur des services de la santé publique qui a inspecté la maison lors de l'intervention de la police a jugé cette dernière "inhabitable à cause des conditions d'insalubrité" y régnant, a précisé l'organisation Humane Society dans un communiqué.

Au total, les enquêteurs y ont découvert 1.037 souris, 3 chats, 3 chiens et 80 poissons, pour la plupart en mauvaise santé. Des souris étaient entassées dans plusieurs cartons, des bassines ou des cages. Deux cent soixante-quinze animaux, dont plusieurs blessés, ont dû être euthanasiés.

"C'est la plus importante saisie d'animaux de l'histoire de Calgary", a précisé la Humane Society.

On ignore ce que le propriétaire de la ménagerie comptait faire avec toutes ces souris, mais il s'expose à des accusations, a affirmé Brad Nichols, directeur de la Humane Society.

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Le spectacle « Te Aroha Mamaia » au marae Arahurahu en juillet et début août

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Le spectacle « Te Aroha Mamaia » au marae Arahurahu en juillet et début août
PAPEETE, le 27 mai 2015. Le conservatoire artistique de la Polynésie française, Te Fare Upa Rau, produit, avec le groupe Toakura, dirigé par Mateata Le Gayic, « Te Aroha Mamaia », un grand spectacle qui sera donné chaque samedi de juillet et le premier samedi du mois d’août, à 16h, sur le marae Arahurahu, à Paea.


Le conservatoire avait coproduit, en juillet et août 2014, un spectacle avec le groupe O Tahiti E, « Te Feti’a ‘Avei’a », l’Etoile Guide, qui évoquait les thèmes de la pirogue, du marae de fondation et de la navigation aux étoiles. Fort du succès de cet événement, Te Fare Upa Rau , en accord avec son ministère de tutelle, a souhaité renouveler cette année l’opération. Écrite par Patrick Amaru et mise en scène par Moana’ura Teheiura, l’histoire se situe au XIXe siècle à Tahiti, quand les Mamaia, ces gardiens du culte polythéiste et des arts traditionnels, résistant au nouvel ordre imposé par les missionnaires protestants, sont contraints de s’exiler au fond des vallées pour s’adonner à leurs pratiques.

« Te Aroha Mamaia » raconte plus précisément l’histoire fictive de Tarafati, fils du grand prêtre Temoe, le chef d’un clan de Mamaia reclus dans la vallée où se situe le marae Arahurahu. Tarafati a renié ses origines, son clan, son père, pour suivre la nouvelle religion, le christianisme. Puis, un jour inattendu, il se rend dans cette vallée, accompagné de son épouse, pour aller à la rencontre de son père Temoe. Là-bas, un drame se noue.

Cette production est destinée au grand public mais également aux touristes amoureux des arts traditionnels polynésiens. Elle regroupera une centaine d’artistes parmi lesquels 30 danseurs, 30 danseuses, 20 acteurs-figurants, 40 chanteurs et 15 musiciens.

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Un "pop-up store" en ville pour se la jouer fashionistas

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Un
PAPEETE, le 27 mai 2015. The Mayfly Market est un pop-up store (une boutique éphémère) installé pour trois jours dans un local aménagé spécialement ouvre ses portes ce jeudi 28 mai et restera en place jusqu'à samedi 18 heures. Un espace "girly" où cinq créatrices de mode et de bijoux se partageront la vedette avec une exposition photo.
Il y aura beaucoup de "premières fois" dans ce Mayfly Market, écrin éphémère de la mode polynésienne nouvelle tendance qui émerge habituellement uniquement via les réseaux sociaux, le bouche-à-oreille et quelques apparitions dans des salons.

L'idée de réunir, pour trois jours seulement, des créatrices de mode et de bijoux a germé dans l'esprit de Béatrice et Laura. Elles fondent alors leur société d'organisation événementielle Who's Event, et, dans la foulée rassemblent les synergies pour ce premier "fashion event". Elles contactent ainsi de jeunes créatrices, dont les collections s'échangent pour certaines depuis quelques années déjà auprès de leurs clientes par les réseaux sociaux.
Le but de ce "pop-up store" est de proposer dans un endroit unique et sortant des sentiers battus, les collections de jeunes créatrices qui modernisent, en toute discrétion mais avec un succès d'estime, la mode polynésienne. De quoi passer un vrai moment de plaisir pour craquer sur des articles que l'on ne retrouvera pas partout.


Un
Wilde, une collection posée entre Bali et Tahiti

Moehau a 26 ans à peine et déjà une vie bien remplie. Formée aux arts plastiques à la Sorbonne à Paris, ayant exercé son art de la création artistique en fleuristerie, elle se retrouve par les hasards des rencontres et de la vie pendant deux ans à Bali. Dans cette île d'Indonésie, la mode est une activité en pleine effervescence. "J'ai adoré Bali. Là-bas, on trouve des ateliers de création de mode un peu partout, c'est devenu une plateforme de création internationale très dynamique. En plus il y a beaucoup de création de tissus et de la main d'œuvre très experte".

Prise dans l'ambiance, Moehau a laissé faire son envie de créer. "J'ai cherché des tissus, j'ai rencontré une coutière qui a une petite usine de confection à Bali. Plus j'avance, plus j'aime car c'est un métier complet". Les vêtements qu'elle crée "je les dessine et je les fais réaliser à Bali" où elle continue donc de résider quatre à cinq mois par an à la recherche de tissus de Bali, de Djakarta, de Cambodge, du Vietnam.

Sa collection de vêtements, baptisée Wilde compte désormais environ 400 pièces "uniques ou quasi uniques" et s'est fait connaître par les réseaux sociaux, le bouche-à-oreille. Sa collection 2015, présentée durant le Mayfly Market on y trouve "beaucoup de robes longues, de combi-shorts et de combi-pantalons, de dentelles, de voiles de coton, beaucoup de matières légères" dont les prix sont abordables de 5 000 à 15 000 Fcfp. Une collection qu'elle qualifie de "simple élégance". Elle prévoit de sortir une nouvelle collection au dernier trimestre 2015 et envisage, pourquoi pas un vrai défilé de mode pour se faire connaître encore plus. Avant ça, un nouvel événement plus proche avec Moehau pourrait se produire dans les prochaines semaines. Restez connectées !

Un

Pineapple Culture : des bijoux "Made in Moorea"


Sa marque de bijoux existe depuis deux ans déjà, mais Kahaia s'est mise à la fabrication depuis près de cinq ans. Issue d'une famille maternelle exploitant une ferme perlière, elle a gardé ce lien avec la mer. Dans ses bijoux on trouvera souvent un produit de la mer : perles et coquillages cohabitant parfois avec des pierres semi-précieuses pour des créations simples mais colorées pour une collection "jeune et beach wear".

Prenant de plus en plus d'assurance, Kahaia s'est mise à fondre le métal : l'or et le métal n'ont plus de secrets pour elle. "Je fonds, je forme, je martèle" De foires en salons, Pineapple Culture s'est déjà forgée une réputation. Elle espère de ce moment privilégié au sein de la concept store pour avoir le temps de rencontrer ses clientes, "je pense que nous allons passer un bon moment" dit-elle dans un grand sourire.

Un
TOUT SAVOIR

Où ? A l'angle de la rue Viennot et de la rue des Remparts à Papeete (en face du collège Pomare)

Quand ? Jeudi 28 mai, vendredi 29 mai et samedi 30 mai de 9 h à 18 h

Qui ? Wilde, Pineapple Culture, My Moon by Vanessa, Bananaz, Metisse et la photographe Kim Akrich

Quoi ? Des articles de mode, des maillots de bain et des bijoux de jeunes créatrices locales et toute une ambiance particulière où tout ce qui est visible dans la concept store est proposé à la vente, même les articles de déco.

Comment ? Un "pop-up store" de plus de 100m2 avec les collections des créatrices à découvrir, deux cabines d'essayage et un espace détente pour cocooner le temps de ses achats.

Après ? Pour contacter, après ces trois jours d'exposition, les créatrices du Mayfly Market voici les différentes adresses Facebook à suivre : Creatures of Wilde, Mymoon by Vanessa, Pineapple Culture, Métisse, Bananaz, Kim Akrich Photographie.

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Gaz de Tahiti en négociation et les radiologues de nouveau en grève

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Gaz de Tahiti en négociation et les radiologues de nouveau en grève
PAPEETE, le 27 mai 2015. Les négociations ont repris ce mercredi après-midi à Gaz de Tahiti. De leur côté, après une suspension de quelques jours, les radiologues ont repris la grève ce mercredi matin.


Les représentants des salariés de Gaz de Tahiti en grève sont entrés vers 16 heures en négociation avec la direction de Gaz de Tahiti. Les rencontres ces derniers jours entre les grévistes et la direction n'ont pour le moment pas permis le début de la résolution du conflit qui a débuté le 6 mai dernier.
Le principal point de revendication est une revalorisation des grilles salariales, déjà révisée en septembre 2014.
Les magasins continuent à être ravitaillés au compte-gouttes en bouteilles de gaz.



La grève des radiologues a repris
Mercredi dernier, les radiologues avaient suspendu leur mouvement de grève jusqu'à ce mercredi en attendant le retour du directeur de l’établissement et du ministre de la Santé pour une reprise des négociations. Les deux hommes étant revenus. Une rencontre a eu lieu mardi entre la direction et les représentants des salariés. Un seul point a été examiné mardi. Il concerne la mise en place de deux heures de RTE (réduction du temps d’exposition) pour le personnel du service de radiologie. Les deux parties n'ont pu se mettre d'accord. La grève a donc repris ce mercredi. Les représentants des radiologues ont été reçus ce mercredi par le ministre de la Santé Patrick Howell.

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Près de 30 millions de francs détournés au tribunal

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Près de 30 millions de francs détournés au tribunal
PAPEETE, le 27 mai 2015. Une secrétaire de la Cour d'appel de Papeete a reconnu être l'auteur d'un détournement de fonds. Révoquée depuis juin 2014 par un arrêté de la garde des Sceaux, elle réclamait sa réintégration devant le tribunal administratif.
Rien ni personne n'est à l'abri d'agissements frauduleux. Ainsi, le palais de justice de Papeete que l'on pouvait imaginer en parangon de probité l'a appris à ses dépens. De 2008 à 2014, une fonctionnaire du ministère de la justice, employée comme secrétaire administrative, à laquelle on avait confié la gestion des fonds privés de la Cour d’appel a piqué dans la caisse des consignations. Des sommes d'argent déposées par les justiciables afin de couvrir les frais d'enquête ou d'expertise requises dans les affaires civiles.

A l'occasion d'un contrôle effectué par les inspecteurs des finances, le détournement de ces fonds est constaté. Il est question d'environ 30 millions de Fcpf. Une coquette somme dont le montant exact est en cours de définition : en effet, une information judiciaire a été ouverte et l'ex secrétaire administrative de la cour d'appel est actuellement mise en examen dans cette affaire.

Au-delà des sanctions pénales qui viendront, peut-être dans l'avenir la punir de ses agissements frauduleux, cette fonctionnaire a été révoquée du ministère de la justice à l'issue d'un conseil de discipline en juin 2014. Devant le tribunal administratif, elle a tenté cependant, ce mardi, d'obtenir l'annulation de cette révocation mettant en avant notamment qu'elle "assumait sans contrôle de sa hiérarchie des missions relevant normalement d'un agent de catégorie A". Il est vrai que le palais de justice ne dispose pas d'une régie de recettes, comme c'est le cas dans les tribunaux de métropole "du fait du statut d'autonomie du territoire" précise le procureur de la République.

Pour autant, selon le tribunal administratif, "il ne ressort pas des pièces du dossier, que compte tenu notamment de la nature de ses fonctions et du caractère répété de ses agissements, la sanction de la révocation serait disproportionnée par rapport à la gravité des fautes commises". La requête de cet ancienne fonctionnaire du ministère de la justice est donc rejetée.

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Soirée Afterwork ce jeudi dans toute la Polynésie

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Soirée Afterwork ce jeudi dans toute la Polynésie
PAPEETE, le 27 mai 2015 - Ils sont 46 bars et restaurants-bars et lounges de Polynésie à organiser un Afterwork jeudi, soit demain soir. Des happy-hours, des concerts et divers animations seront au programme, à partir de l'heure de la fin du travail, et jusqu'à la fin du dîner, vers 20h.


La CCISM et le Syndicat des restaurateurs ont donc décidé de tester un nouveau concept importé directement des pays anglo-saxons et très en vogue dans toutes les capitales mondiales : l'Afterwork. Il s'agit de pousser les salariés à prendre quelques verres entre collègues à la sortie des bureaux, en toute convivialité.

46 restaurants, bars et lounges de Polynésie participent à cette première opération, dont 26 à Tahiti, mais aussi 5 à Moorea, et des établissements de Raiatea, Bora Bora, Huahine, Maupiti, Taha'a et aux Marquises. "Tous les participants proposent un avantage et/ou une animation. Par exemple des concerts, des Happy Hours, des apéritifs offerts, des karaokes… Avec des horaires allant de 16h à 20h, parce que le lendemain on doit pointer en forme pour le boulot !" nous explique Odile Tcheou, responsable de la cellule Actions commerciales de la CCISM.

La première édition de l'opération aura donc lieu demain, jeudi 28 mai, puis sera renouvelée tous les derniers jeudis du mois. Elle est principalement destinée à dynamiser la fréquentation des établissements en un jour de faible affluence.

Et pour encourager les travailleurs à prendre un peu de bon temps entre collègues, un concours de selfies est organisé aujourd'hui. Intitulé "Work is fun… Afterwork is funnier", il y aura une excursion d'une journée pour 4, en catamaran, à gagner, et de nombreux autres lieux.

Pour participer, il suffira de prendre un premier selfie au travail pendant la journée, seul ou en groupe, puis un deuxième dans un des établissements partenaire dans la soirée. Il faudra ensuite les partager sur la page Facebook "Fenua Afterworks".

Les partenaires :

Tahiti
1 Bay Bar
2 Le Bora Bora Lounge
3 La Boussole
4 O Restaurant
5 La Villa Gourmande
6 Le Baramundi
7 Le Cafe De La Gare
8 Le Captain Bligh
9 La Casa Bianca
10 Le Chaplin's
11 Le City D'or
12 Le Club House De Papara
13 Le Corto
14 Le Manava Cafe
15 Le Mandarin Lounge Bar
16 Le Mango
17 Le Manukau
18 Le Morisson's Cafe
19 Chez Myriam
20 Le Retro
21 L'entre-Côte
22 La Terrasse
23 Les Trois Brasseurs
24 Le Ute Ute
25 Le White
26 L'apizzeria

Moorea
27 Le Miki Miki Golf De Moorea
28 L'iguane Cafe
29 Les Tipaniers
30 Le Moorea Beach Cafe
31 Le Restaurant Poerava

Bora Bora
32 Le Bloody Mary's
33 Le Yacht Club
34 Le Maikai Marina

Huahine
35 Arii
36 Lea
37 Omai
38 Chez Tara
39 Te Marara

Maupiti
40 Tarona

Taha'a
41 Le Bar
42 L'hibiscus
43 Le Manui Bar
44 Tehotu Bar

Marquises
45 Keikahanui Pearl Lodge (Nuku Hiva)
46 Hanakee Pearl Lodge (Hiva Oa)

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Calédonie/corps électoral: le comité des signataires se prépare sur fond de "désaccords"

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Calédonie/corps électoral: le comité des signataires se prépare sur fond de
Nouméa, France | AFP | jeudi 28/05/2015 - A une semaine d'une réunion à Paris dédiée au sujet ultrasensible du corps électoral en Nouvelle-Calédonie, les travaux préparatoires se déroulent dans la discorde, ont indiqué jeudi les responsables politiques calédoniens.

La tenue de ce comité des signataires de l'accord de Nouméa avait été proposée fin avril par Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale, en visite sur le Caillou, "pour débloquer la situation" sur ce thème. Le gouvernement en avait acté le principe début mai. Depuis, des échanges préparatoires ont lieu entre le haut-commissaire de la République à Nouméa et les élus.

"On est d'accord pour dire qu'on n'est pas d'accord", a ironisé devant la presse Roch Wamytan, président du groupe UC-FLNKS (indépendantiste) au Congrès.

L'unique sujet de comité exceptionnel doit être l'automaticité de l'inscription sur la liste électorale pour le référendum d'autodétermination, prévu au plus tard en 2018.

Un projet de loi du gouvernement veut réserver cette automaticité uniquement aux personnes de statut civil coutumier, dont ne relèvent que des Kanaks, et à celles qui ont voté en 1998 lors du référendum sur l'accord de Nouméa.

Bien que très divisée, la droite non-indépendantiste fait bloc pour s'opposer à ce texte et réclame une inscription automatique également pour les natifs de Nouvelle-Calédonie, inscrits sur la liste électorale générale.

"Cette automaticité élargie aux natifs est un piège (...). Elle reviendrait à inscrire toutes les personnes issues de la colonie de peuplement", a également déclaré M. Wamytan, demandant à "l'Etat français, souverain sur les élections, d'assumer ses responsabilités".

Le leader kanak a préconisé un accompagnement plus fort de l'Organisation des nations-unies (ONU) dans le processus calédonien, estimant que la France "ne sait pas décoloniser".

Le Rassemblement-UMP et l'Union pour la Calédonie dans la France (UCF) veulent de leur côté que la question du corps électoral pour les élections provinciales, lui aussi objet de vives polémiques, soit abordé. La Nouvelle-Calédonie dispose de différents corps électoraux selon le type d'élection.

Ils considèrent que la lecture des textes par l'Etat, qui s'est conformé à la jurisprudence de la Cour de cassation, va conduire à "purger" les listes.

Le R-UMP souhaite en outre que la politique minière et la gouvernance de l'archipel soit à l'ordre du jour le 5 juin, ce que l'Etat et les autres groupes locaux ont exclu.

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Grève dans les banques de Nouvelle-Calédonie

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Grève dans les banques de Nouvelle-Calédonie
Nouméa, France | AFP | jeudi 28/05/2015 - Une grève pour les salaires paralyse depuis mardi les banques de Nouvelle-Calédonie, a constaté une journaliste de l'AFP.

En raison de ce mouvement, organisé par une intersyndicale qui réclame une revalorisation salariale de 2%, la majorité des agences bancaires de l'archipel sont fermées.

Les grévistes de l'intersyndicale, qui rassemble les six syndicats du secteur, tiennent des piquets devant les sièges des banques, dans le centre-ville de Nouméa.

La grogne s'est durcie jeudi avec l'installation de piquets de grève également devant l'IEOM (Institut d'émission d'outre-mer, qui assure les fonctions de Banque centrale en Nouvelle-Calédonie), la Calédonienne de service bancaire (CSB) qui gère les paiements par chèque et par cartes, ainsi que la société Vigifonds.

Des négociations ont été entamées avec la Fédération bancaire française (FBF) mais elles sont dans l'impasse.

"La FBF maintient sa proposition de 0,2% alors que nous demandons une revalorisation du point bancaire de 2%, qui correspond à notre perte de pouvoir d'achat depuis une quinzaine d'années", a déclaré à l'AFP, Gaël Trigalleau, porte-parole de l'intersyndicale.

"Les banques sont pourtant extrêmement bénéficiaires en Nouvelle-Calédonie. Selon des chiffres de l'IEOM, les résultats nets consolidés des banques de la place sont de 9,3 milliards CFP (78 millions euros) en 2014", a-t-il ajouté.

Selon lui, la grève est suivie par 650 à 700 salariés.

La FBF a proposé une hausse du point bancaire de 0,2% assortie "d'une nouvelle discussion en juillet" ou une hausse plus conséquente avec une renégociation à plus long terme.

"Cette solution a été souvent utilisée dans le passé par les partenaires sociaux du secteur de la banque pour parvenir à un accord", a déclaré Sylvain Faure, président de la FBF, au quotidien local, Les Nouvelles calédoniennes.

Vendredi matin, les négociations doivent reprendre entre l'intersyndicale et la FBF. Une délégation de grévistes sera en outre reçue par le haut-commissaire de la République.

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