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Biennale de La Havane : un sosie d'Obama fait un tabac dans la vieille ville

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Biennale de La Havane : un sosie d'Obama fait un tabac dans la vieille ville
La Havane, Cuba | AFP | vendredi 22/05/2015 - Un sosie du président américain Barack Obama a surpris touristes et passants jeudi soir en déambulant dans les rues de la vieille Havane dans le cadre d'une performance filmée pour la Biennale d'art contemporain.

Vêtu d'un complet-cravate et s'exprimant en anglais, ce sosie à la ressemblance assez troublante avec le président américain, surtout vu de profil, a parcouru les ruelles mal éclairées de la vieille ville sous les yeux amusés et parfois ébahis des touristes et riverains, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Après un rapide détour la galerie "Factoria Habana", en pleine préparation de la Biennale, ce double cubain dont l'identité est tenue secrète est ensuite entré dans un bar branché voisin, provoquant une soudaine effervescence.

Il s'est assis au bar, a demandé un mojito en anglais, déclenchant rires et éclats de voix au milieux des flashes de nombreux appareils photo et smartphones des clients. A l'extérieur, de nombreux passants immortalisaient la scène à travers la vitrine de l'établissement.

Fruit de l'imagination de l'artiste cubain Rene Francisco Rodriguez, cette performance filmée doit être projetée lors de l'exposition "Eutropie" qui sera inaugurée samedi à la galerie "Factoria Habana".

M. Rodriguez a expliqué à l'AFP avoir été inspiré par les nombreuses nouvelles circulant à Cuba sur le rapprochement entamé en décembre dernier avec les Etats-Unis... et par un récent rêve au cours duquel M. Obama se rendait sur l'île.

Jeudi, la Maison Blanche avait indiqué à des journalistes cubains que M. Obama, artisan de la nouvelle politique américaine vis à vis de Cuba, "serait ravi de visiter l'île de Cuba et La Havane en particulier".

Ouverte vendredi, la XIIe Biennale d'art contemporain de La Havane présente jusqu'au 22 juin les oeuvres de quelque 200 artistes venus de 44 pays, dont les Etats-Unis.

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Papeete : deux cambrioleurs en série interpellés

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Papeete : deux cambrioleurs en série interpellés
PAPEETE, le 22 mai 2015. Le week-end dernier, l'Imprimerie officielle a été cambriolée. Un cyclomoteur et de l'outillage ont été dérobés.

Les constatations des policiers leur ont permis d'identifier un SDF, défavorablement connu des forces de l'ordre, qui a reconnu être l'auteur des faits. Il a aussi admis avoir commis quatre autres cambriolages dans différentes administrations du Pays. Causant, il a également précisé qu'il avait un complice pour trois des cinq cambriolages.

Ensemble, ils auraient volé gazinière, bouteilles de gaz et ordinateurs portables. Mais les policiers n'ont rien retrouvé car tout a été soit vendu, soit échangé contre du paka. Le SDF, âgé de 27 ans, a été incarcéré à Nuutania en raison de l'exécution d'une condamnation précédente à dix mois de prison. Lui et son comparse devront s'expliquer sur leurs vols au mois d'août prochain dans le cadre d'une convocation par officier de police judiciaire (COPJ) devant le tribunal correctionnel.

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Dengue : la circulation du virus reste au-dessus du seuil épidémique en Polynésie

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Dengue : la circulation du virus reste  au-dessus du seuil épidémique en Polynésie
PAPEETE, le 22 mai 2015. Le Bureau de veille sanitaire a publié ce vendredi son bulletin hebdomadaire. L'information principale à retenir est que le nombre de cas suspects de dengue, rapporté par le réseau sentinelle, reste stable à faible niveau, mais toujours au dessus du seuil épidémique. Au total 16 cas confirmés au cours de la semaine dernière (dont un à Fatu Hiva, un à Hao et un à Arutua). Depuis le début du mois de mai 2015, les cas de dengue ont entraîné quatre hospitalisations, dont un cas grave. A noter que l'épidémie de dengue en cours sur le territoire de la Polynésie française a démarré en février 2013.

Les symptômes d'un cas suspect de dengue qui doivent alerter les patients et conduire à consulter un médecin sont : Fièvre élevée (≥ 38,5°C) d’apparition brutale de moins de 8 jours, ETsyndrome algique (céphalées, arthralgies ou myalgies) ET absence de tout point d'appel infectieux (en particulier respiratoire). Les cas suspects peuvent être confirmés par une analyse biologique de sang.

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Le jury du concours "J’embellis ma commune" à Moorea

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Le jury du concours
MOOREA, 22 mai 2015 - Le ministre de la Relance économique et du Tourisme, Jean-Christophe Bouissou, s’est rend à Moorea ce vendredi, avec les autres membres du jury du concours "J’embellis ma commune", afin de pouvoir évaluer le travail d’embellissement réalisé par cette municipalité.

Des représentants du service du tourisme, de la Direction de l’Environnement (DIREN), ainsi qu’Hinarere Taputu, Miss Tahiti 2014, 1ère dauphine de Miss France 2015, ambassadrice du concours, devaient également participer à cette mission d’évaluation sur Moorea. Onze des treize communes des îles du Vent sont inscrites à ce concours. La remise des prix et l’annonce de la commune gagnante de cette première édition du concours sont programmées pour la mi-juin.

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Trois mandats de dépôt délivrés pour trafic d’ice

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Trois mandats de dépôt délivrés pour trafic d’ice
PAPEETE, 22 mai 2015 - Quatre personnes soupçonnées d'importation ou de trafic de stupéfiants, ont été déférées vendredi en début d’après midi devant la juge d’instruction Edwige Bit qui les a mis en examen. Le mandat de dépôt a été prononcé pour trois d’entre eux.

Quatre des cinq revendeurs soupçonnés d’ice ont été mis en examen pour trafic de stupéfiant, vendredi après-midi. La justice estime, après 72 heures de garde à vue dans les locaux de la Section de recherches de la gendarmerie, qu’il existe des indices graves et concordants permettant de penser qu’ils auraient participé, jusqu’en janvier dernier, à la revente entre Tahiti et Moorea d'une importante quantité d’ice.

Le mandat de dépôt a été prononcé à l’encontre de trois d’entre eux. Ils ont été placés en détention provisoire à Nuutania en fin d’après midi, vendredi.

La drogue aurait été acquise à Hawaii, en août 2014, puis écoulée entre les mois d’octobre de janvier derniers. Il s’agit de plus de 110 grammes de méthamphétamine (ice) que la tête de réseau présumée reconnait avoir acquis à Hawaii puis ramené par avion, dans ses bagages. L’homme de 47 ans a été interpellé à Moorea mardi, ainsi que sa compagne, 51 ans.

Cette dernière, qui n’a cessé de nier avoir eu connaissance de ce commerce de stupéfiants, lors de son passage en garde à vue, n’a pas été mise en examen. Son compagnon a été incarcéré tout comme deux revendeurs. Le quatrième mis en examen a été placé sous contrôle judiciaire.

Les enquêteurs de la Section de recherche de la gendarmerie ont évalué que ce trafic aurait permis de développer un chiffre d’affaires de près de 6,4 millions Fcfp en l’espace de quatre mois.

Parmi les quatre mis en examen, outre la tête de réseau soupçonnée, un autre suspect est originaire de Moorea. Les deux autres résident à Papeete quartier du Pont de l’Est et à Taunoa et sont soupçonnés d’avoir participé au trafic en tant que revendeurs ou chauffeurs.

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Le patrouilleur Arago conduit 280 enfants à la découverte des AME marquisiennes

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Le patrouilleur Arago conduit 280 enfants à la découverte des AME marquisiennes
Les six aires marines éducatives des Marquises ont accueilli une mission du patrouilleur de service public Arago, dans chacune de leur baie

Du 23 avril au 5 mai 2015, une mission maritime originale a eu lieu dans les six aires marines éducatives (AME) des Marquises, avec l’appui du patrouilleur Arago de la Marine nationale.

En effet, à l’occasion d’une mission dans l’archipel, l’équipage du navire accompagné d’une équipe multipartenariale a consacré une partie de son programme pour aller à la rencontre des enfants gestionnaires des aires marines éducatives.

Cette mission est le fruit de la collaboration de plusieurs partenaires : la fédération culturelle et environnementale des Marquises Motu Haka ; l’Agence des aires marines protégées ; la circonscription de l’éducation des Marquises ; la direction polynésienne de l’enseignement ; l’association de protection de l’environnement marin Te Mana o te Moana et les forces armées en Polynésie française.

Les objectifs recherchés étaient multiples. Il s’agissait de faire la tournée des AME du réseau marquisien pour poursuivre avec les élèves sur la connaissance et la protection du milieu marin de leur baie. Par ailleurs, cette mission a également permis l’organisation d’une formation dans chaque île à destination des enseignants et des référentes des six AME marquisiennes grâce à l’intervention de l’association de Te Mana o te Moana et de l’Agence des aires marines protégées.

L’enjeu était de compléter leurs ressources pédagogiques et des propositions d’actions concrètes pour leurs activités en classe dans le cadre des AME. De plus, cet échange a été l’occasion de présenter à ces jeunes les différents métiers et actions de la marine nationale ; mais ce fut aussi un temps fort pour les sensibiliser aux risques en mer.

Enfin, chaque classe AME a été reçu le drapeau du label "aire marine éducative", comme le commandant de l’Arago qui s’est également vu remettre un pavillon à l’effigie de ce programme par les élèves de Nuku Hiva, l’île marraine du bâtiment.

A l’issue de cette mission multipartenariale de 12 jours, plus de 280 enfants ont été impliqués. Le patrouilleur a visité 11 vallées de l’archipel (dont les six AME), permettant à plusieurs dizaines de personnes de visiter le navire à quai à Nuku Hiva, Ua Pou et Hiva Oa. Une quinzaine de personnes a aussi pu recevoir une formation liée au milieu marin.

"Ce fut un moment unique de partage avec les enfants qui ont présenté à la délégation leurs connaissances et l’ensemble des actions qu’ils réalisent depuis un an dans leur aire marine pour bien la gérer, comme des signalétiques, des règles de mouillage, des études scientifiques, etc", précise Benjamin Teikitutoua, vice-président de la fédération Motu Haka.

Le patrouilleur Arago conduit 280 enfants à la découverte des AME marquisiennes
Qu'est-ce qu'une AME ?

Les "aires marines éducatives-AME" sont des petites aires marines protégées qui sont gérées par des écoles. Le premier réseau pilote en Polynésie a été déployé aux Marquises depuis le rentrée 2014. Ce réseau marquisien est constitué de 6 AME dans chacun des îles habitées des Marquises gérées par 7 classes de primaire. Les objectifs pédagogiques sont « connaître, vivre et transmettre la mer » et s’articulent autour de 3 piliers : acquérir des connaissances sur le milieu marin, apprendre des porteurs de savoirs locaux et professionnels de la mer et enfin mettre en place une gestion concertée de la zone.

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Tapuna Master : résultats de la 1ère journée

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PUNAAUIA, 22 mai 2015 - Les résultats de la première journée de la compétition de surf Taapuna Master.

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Tahiti Nui Va’a – Shell remporte l’étape 3, Edt s’impose au général.

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La Tahiti Nui Va’a 2015 s’est achevée en apothéose par une belle victoire d’étape pour Shell Va’a. C’est Edt Va’a qui s’impose au classement général des trois étapes. Après le triplé à Hawaiki Nui 2014 pour Edt, cette victoire de d’étape de Shell sonne un avertissement, elle est de bon augure pour le suspense lié au prochain grand rendez vous V6, le Fa’ati Moorea.
Tahiti Nui Va’a – Shell remporte l’étape 3, Edt s’impose au général.
MAHINA, le 23 mai. La course de pirogue V6 Tahiti Nui Va’a 2015 vient de s’achever ce matin sur la plage de la pointe Vénus de Mahina. C’est Shell Va’a qui boucle les 50 km entre Tautira et Mahina en 3H16’41 devant Edt Va’a en 3H17’27 et Opt en 3H18’53. Edt qui avait, qui avait 2’46 d’avance après les deux 1ères étapes, remporte la 10e édition de la course.
 
Le départ de cette dernière étape a été donné à Tautira vers 8H00. Le départ a été quelque peu chaotique et c’est Shell Va’a qui a réussi a sortir du lot. Un léger vent arrière était de la partie, le beau temps a été de mise et la houle était quasi inexistante sur cette partie de l’île. Shell Va’a a mené quasiment de bout en bout mais n’a pas réussi à prendre assez d’avance pour s’imposer au général.
 
Le Team Opt obtient une belle 3e place lors de cette étape 3, ainsi qu’un 3ème place au général. En 4e position on retrouve Paddling Connection, les vainqueurs d’hawaiki Nui 2013, suivis de Hinaraurea 5e, en classement d’étape comme au général.

Tahiti Nui Va’a – Shell remporte l’étape 3, Edt s’impose au général.
Au total les 38 équipes ont dû faire 166 km en trois jours et sur trois étapes de 70, 46 et 50 km. Les changements étaient autorisés sous certaines conditions et ont demandé des qualités techniques supplémentaires aux participants.
 
Shell, le tenant du titre 2013 laisse donc la place à Edt Va’a, le grand vainqueur de cette édition 2015. Le club organisateur peut être satisfait puisqu’il n’y pas eu de souci majeur lors de l’organisation. Au niveau sécurité, c’est un succès également grâce aux nombreux secouristes présents, épaulés par des water patrol chevronnés tels qu’Arsène Arehoe ou Thierry Domenech.
 
Rappelons qu’Edt Va’a avait fait le triplé lors de la dernière Hawaiki Nui Va’a 2014. Cette victoire d’étape de Shell Va’a sonne comme un avertissement, elle est de bon augure pour le suspens lié au prochain grand événement en V6, le Fa’ati Moorea que Shell Va’a avait remporté en 2014.

Article Etape 1

Article Etape 2
 

Tahiti Nui Va’a – Shell remporte l’étape 3, Edt s’impose au général.
Yvonnick Raffin, président du club Edt Va’a :
 
Vous auriez aimé faire le triplé ?
 
« Effectivement, mais c’est la course, Shell a bien ramé. Vers Hitia’a, Shell a bénéficié d’une vague et une seule vague a suffit pour faire la différence. Ils nous ont pris 50 mètres. Tout le monde a bien ramé, tout le monde s’est éclaté. Félicitations à Shell pour aujourd’hui. Dans l’ensemble cela a été 3 belles journées, beau temps, belle organisation, sécurité au top. On finit 1er au général, c’est l’essentiel et c’était notre objectif, c’est belle revanche. »
 
Cette victoire d’étape de Shell sonne comme un avertissement ?
 
« Dans n’importe quel sport rien est joué d’avance. Shell, malgré deux ‘moteurs’ absents a montré et prouvé qu’il fallait compter sur eux et qu’il ne fallait pas que l’on dorme sur nos lauriers. On a été longtemps la ‘tortue’, le lièvre était Shell, aujourd’hui nous sommes les lièvres mais on voit que le lièvre est talonné et même dépassé par la tortue. Il faut continuer à s’entraîner dur pour être au top pour le Fa’ati Moorea. On voudrait gagner cette course car on ne l’a jamais gagnée. Merci à tous. »

Tahiti Nui Va’a – Shell remporte l’étape 3, Edt s’impose au général.
David Tepava, barreur de Shell Va’a :
 
Ton analyse de cette 3e étape ?
 
« Super. Top les copains, on a fait une super course. On s’était dit que comme c’était la dernière étape, qu’il fallait tout donner et gagner à tout prix. C’est la 2e formation qui a fait le départ, ils sont bien sortis. On avait pour objectif de sortir en tête. L’équipe 1 est arrivée en changement pour essayer de creuser l’écart et ça a bien marché pour nous aujourd’hui. »
 
Qu’as tu pensé des conditions ?
 
« Au début c’était calme, on a eu un peu de surf ensuite, mais j’aurais aimé qu’il y en ait plus pour tenter de jouer le chrono pour le général, ça n’a pas été le cas malheureusement. »
 
Vous pensiez réussir à rattraper votre retard au général ?
 
« Pas vraiment car presque 3 minutes, c’est beaucoup. Si on avait pas eu tout ce retard, cela aurait été envisageable. On a quand même un peu de regrets par rapport au 2 premières étapes. On a mal géré nos formations, c’est ce qui nous a coûté la place au général, c’est dommage. »
 
Cette victoire d’étape est positive pur la suite ?
 
« Bien sûr. Shell revient fort, Shell est toujours là. Le potentiel est fort, il faut juste régler la cohésion et l’ambiance. Je pense que Shell va revenir vite au top. On était à - 2 en effectif, avec Kévin et Narii, absent, malgré cela l’équipe est au top. »
 
Shell n’a pas dit son dernier mot ?
 
« Non, non, non, Shell vient juste de commencer son retour. (rires) Maururu. »

Tahiti Nui Va’a – Shell remporte l’étape 3, Edt s’impose au général.
Mario Cowen, entraineur du team Opt :
 
Ton analyse de la Tahiti Nui Va’a 2015 :
 
« Nos garçons ont bien ramé. Ils ont fait tout leur possible pour tenir les champions comme Shell et Edt. Il ne faut pas oublier que ce sont des ‘machines’ qui sont là depuis 2-3-4-5-6 ans, ils ont de l’expérience. Ce sont de grands clubs redoutables. On vient de commencer cette année avec des jeunes. Je leur tire mon chapeau car ils ont tenu le coup. Il faut continuer à se forger un bon mental pour passer un ou deux crans supplémentaires, pour rivaliser avec des deux clubs de haut niveau. »
 
Satisfait de votre belle 2e place lors de l’étape 1 ?
 
« Je pense qu’on a commencé fort et qu’on a mal géré notre récupération. On a trop donné et mal géré. On a perdu un peu tactiquement, techniquement à partir de l’étape 2. On pensait bien faire mais il manque encore quelques trucs à régler. On a 4 anciens, le reste c’est que des jeunes. Content malgré tout, magnifique édition. On reste zen et positif, il y aura d’autres courses à venir comme le Fa’ati Moorea, Moloka’i, Hawaiki Nui, pour gagner il faut souffrir à l’entraînement. On est sur le podium. Merci au seigneur de nous avoir tous protégés pendant ces trois jours de course, merci aussi pour ces beaux résultats. » SB


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Taapuna Master : résultats de la 3e journée

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PUNAAUIA, 23 mai 2015 - Le round 4 du Bodyboard Prone, le round 3 de la compétition de surf et les rounds 1 et 2 de celle de Drop Knee se sont tenus ce samedi sur le plan d'eau de la passe de Taapuna, PK 10 à Punaauia.
En prévision dimanche, l'organisation souhaite lancer les quarts de finale de la Taps Junior, le round 3 du Drop Knee et les quarts de finale du Bodyboard Prone.
Si le temps le permet, les quarts de finale de la compétition de surf seront organisés.


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Le MRCC porte assistance à 2 surfeurs et 1 pirogue en difficulté

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Ce vendredi 22 mai, le MRCC Papeete a coordonné en début d'après-midi une opération de sauvetage en mer de trois personnes en face de la commune de Paea sur l'île de Tahiti.

Une personne sur une pirogue a en effet tenté de porter assistance à 2 surfeurs en difficultés dans la passe de Poohonu avant de se retourner. Les conditions de mer étaient particulièrement difficiles à cet endroit et les risques de noyade importants pour les trois personnes à l’eau.

Le MRCC a alors engagé des moyens terrestres, nautiques et aéronautiques pour leur porter secours, dont l'hélicoptère Dauphin inter-administration qui a hélitreuillé les 3 personnes à son bord. Elles ont été prises
en charges saines et sauves par les sapeurs-pompiers qui les attendaient sur le stade de Paea.

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Football – Tahiti vs Argentine U20 : 4 – 1 pour l’Argentine, dans une ambiance exécrable.

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Après une belle victoire pour Tahiti lors du premier match remporté 3 à 1, les Argentins ont pris leur revanche 4 à 1 lors du 2e match qui s’est déroulé ce dimanche. Comme lors du 1er match, l ‘ambiance entre les deux équipes a été exécrable et même pire que lors du 1er match ‘amical.’
Football – Tahiti vs Argentine U20 : 4 – 1 pour l’Argentine, dans une ambiance exécrable.
PIRAE, le 24 mai 2015. C’est au stade Pater devant 3000 personnes qu’a eu lieu le 2e match amical entre la sélection de Tahiti et l’équipe d’Argentine U20. Rappelons que jeudi soir la sélection de Tahiti avait réussi à s’imposer 3 à 1 contre les jeunes joueurs argentins.
 
Tahiti avait alors fait une bonne prestation, avec une bonne efficacité défensive et un réaliste offensif. L’ambiance lors de ce premier match ‘amical’ n’avait pas été spécialement bonne. Les Argentins ne s’étaient pas montrés très avenants et Tahiti avait joué de manière ‘dure’, en tous cas au goût du sélectionneur Argentin qui s’en était largement plaint en fin de match auprès des journalistes présents.
 
L’ambiance au cours du 2e match ‘amical’ a été tout aussi exécrable voire même pire, le match a même failli être arrêté à plusieurs reprises en raison de tensions entre les joueurs. L’Argentine a même écopé d’un carton rouge.
 
Comme lors du 1er match, c’est Angel Correa le n°11 qui ouvre le score à la 12 de la 1ère mi temps, un but qui sera suivi de l’égalisation du n°17 Hiroana Poroiae 4 minutes plus tard. Malheureusement pour Tahiti, c’est Giovanni Simeone, le fils de la superstar du football argentin Diego Simeone, qui va redonner l’avantage à l’Argentine à la 35’.

Football – Tahiti vs Argentine U20 : 4 – 1 pour l’Argentine, dans une ambiance exécrable.
Dans les arrêts de jeu de la 1e mi temps, Facundo Monteseirin va alourdir la note à 3-1. Il faudra attendre la 89’ de la seconde mi temps pour qu’Emiliano Buendia le n°19 assène le 4e but argentin et mette un point final à ce match. L’Argentine s’impose donc sur le score logique et sans appel de 4 à 1.

Les deux rencontres sont positives pour le clan tahitien. On a vu de bonnes choses dans cette sélection tahitienne fraîchement constituée n’ayant pas joué depuis la Coupe des Confédérations. La victoire à l’aller, comme l’égalisation rapide à 1 partout en lors de la 1ère mi temps du second match sont encourageantes, compte tenu de la différence de niveau abyssale entre les deux Pays.
 
On peut avoir des regrets sur l’ambiance qui a régné lors de ces rencontres censées être ‘amicales’. La mauvaise réputation légendaire de l’Argentine aurait elle encore frappé ? Auraient-ils cassé l’ambiance voire insulté les joueurs tahitiens ? Les Tahitiens ont joué dur, trop parfois face à des invités de prestige plus jeunes qu’eux ? L’alchimie fraternelle du sport n’a en tous cas pas fonctionné cette fois-ci.
 
Les Argentins vont repartir rapidement lundi matin avec le vol Air Tahiti Nui prévu à 7H00 pour participer à la coupe du monde U20 en Nouvelle Zélande. SB (photos d'illustration)

Football – Tahiti vs Argentine U20 : 4 – 1 pour l’Argentine, dans une ambiance exécrable.

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Article n°128471

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Un pêcheur amateur se noie dans le lagon de Moorea
Article n°128471
Moorea, le 25 mai 2015- Dimanche, le MRCC Papeete a coordonné une opération de recherche en mer d’un homme de 60 ans disparu à Moorea.
L’homme était parti pêcher à la mi-journée accompagné d’un membre de sa famille en kayak. Les deux personnes se sont ensuite perdues de vue.
Le MRCC a engagé des moyens nautiques et terrestres sapeurs-pompiers dès la réception de l’alerte un peu plus tard dans l’après-midi.
Le corps sans vie de la personne recherchée a été repéré à la dérive dans le lagon en milieu d’après-midi par des témoins avant d’être pris en charge par les moyens de secours pour une tentative de réanimation restée vaine.

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Taapuna Master 2015 : résultats de la 4e journée

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Ce dimanche sur le plan d'eau de Taapuna :
SURF ROUND 4 et 1/4 FINALE
TAPS JUNIORS ROUND 4 et 1/4 FINALE
DROP KNEE ROUND 3
BB PRONE 1/4 FINALE

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Le « kidnappeur » de Papeete jugé ce mardi matin

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Le « kidnappeur » de Papeete jugé ce mardi matin
PAPEETE, le 25 mai 2015. En janvier, un homme avait fait monter une fillette de 9 ans dans sa voiture dans le quartier de Taunoa, à Papeete. Il lui avait demandé de « baisser sa culotte ». Le trentenaire sera jugé ce mardi matin en comparution immédiate.


Ce mardi matin, un homme âgé de 31 ans doit devant le tribunal correctionnel pour tentatives de soustraction de mineur de 15 ans et atteinte sexuelle avec surprise.
En avril dernier, une rumeur d'enfants kidnappés auprès d'une école avait circulé dans Papeete. Tout était parti d'un incident qui s'était produit le 22 avril. Ce jour-là, une fillette, âgée de 10 ans, avait été abordée dans le quartier de Taunoa à Papeete, aux abords d'un magasin. Un homme lui avait demandé de monter à bord de sa voiture pour lui indiquer son chemin. La fillette avait refusé. Bon réflexe, elle en avait parlé à ses parents et au personnel de son école.
Les parents de l'enfant avaient signalé cet incident à la DSP. Quelques jours plus tard, le 6 mai, un second cas similaire se produisait, toujours dans le même quartier. Cette fois avec une fillette de 8 ans, qui, elle aussi, refusait de monter dans la voiture de l'automobiliste. Les policiers ont donc décidé d'effectuer une surveillance dans le quartier. Grâce aux témoignages des fillettes, les enquêteurs ont pu identifier un homme. A partir des propos des deux enfants, les policiers ont fait le rapprochement avec une plainte déposée en janvier dernier. Une fillette de 9 ans était montée à bord du véhicule d'un homme qui lui avait demandé de « baisser sa culotte ».


Il travaillait dans le quartier

Convoqué jeudi par les policiers puis placé en garde à vue, il a reconnu les faits. Ce trentenaire, déjà connu défavorablement des autorités pour violences conjugales, « perturbé psychologiquement » selon les forces de l'ordre s'est justifié en indiquant qu'il avait plus de facilités à parler avec des enfants lorsqu'il avait des problèmes personnels.

L'homme interpellait ses petites victimes dans le quartier de Taunoa qu'il connaît bien puisqu'il y a travaille.
Il a été entendu vendredi au tribunal et placé en détention provisoire.
La police rappelle aux parents les bons réflexes à donner aux enfants : ne pas accepter de suivre quelqu'un qu'on ne connaît pas et signaler à la DSP tous les incidents suspects.


Légende
Le trentenaire est en détention provisoire à Nuutania depuis vendredi pour tentatives de soustraction de mineur.

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Code de l'environnement : une « refonte structurelle » « indispensable »

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Code de l'environnement : une « refonte structurelle » « indispensable »
PAPEETE, le 22 mai 2015. Pour que les lois en faveur de l'environnement soient intelligibles, « une refonte structurelle du code de l'environnement de la Polynésie française » est « indispensable » note l'enseignant-chercheur Hervé Raimana Lallemant-Moe. Déchets et changement climatique : le juriste relève les points à préciser


« Une refonte structurelle du code de l'environnement de la Polynésie française »
paraît « indispensable », note Hervé Raimana Lallemant-Moe, enseignant-chercheur spécialisé dans les problématiques en droit de l'environnement et en droit international de l’environnement et conseiller-associé au Haut conseil de la Polynésie française. Celui-ci vient de publier un mémento sur le droit de l'environnement en Polynésie française. Un ouvrage qui s'adresse aux juristes mais aussi au grand public.

• La compétence des déchets
La gestion des déchets a été confiée en 2004 aux communes. « Le code général des collectivités territoriales (CGCT) n'a en réalité fait que fixer une date buttoir d'exercice de la responsabilité », rappelle Hervé Raimana Lallemant-Moe. « Les communes sont donc théoriquement prévenues depuis plus de dix ans de ce changement de paradigme. » Mais il existe « un important flou juridique quant aux responsabilités des communes et de la collectivité de la Polynésie française, notamment en matière de financement, de construction et d'exploitation des infrastructures de traitement des déchets. »

« Le flou relatif à la répartition des compétences entre les communes et le pays peut être facilement résolu par un développement conséquent des définitions », explique l'enseignant-chercheur. Il faudrait ainsi préciser la liste de ce qu'englobent les déchets ménagers. « Cette liste particulièrement précise et développée - si elle devait être adoptée par l'Assemblée de la Polynésie française dans le cadre d'une loi du Pays – permettrait de mettre fin à la situation juridique indécise de partage de compétence entre le pays et les communes, même s'il faut constater que ces définitions confirmeraient de manière équivoque l'imposante responsabilité pesant sur les communes de Polynésie », ajoute Hervé Raimana Lallemant-Moe.

• La zone économique exclusive pourrait disparaître
La Polynésie française cumule une Zone économique exclusive de près de 5 millions de km².« Cet espace est extrêmement lié à la terre », explique l'enseignant-chercheur. « Elle est calculée à partir de lignes de base. Pour les îles avec un récif, la limite pour calculer la surface maritime court à partir du récif. Dès lorsqu'il y a une élévation du niveau des eaux et qu'il y a une régression du territoire terrestre, automatiquement il y aura une régression de l'espace maritime car les lignes vont changer. Elles vont rétrécir les frontières maritimes. Au niveau juridique, on va perdre un espace de souveraineté parce qu'on calcule notre espace maritime sur la base terrestre. »

Avoir un espace maritime qui se restreint n'est pas anodin. De sa surface dépend ainsi le droit de pêche et le droit d'exploitation de la zone. « Si on perd cette compétence, tout le monde pourra exploiter ces ressources dans cet espace. On n'en est pas encore là. » Mais est-il possible d'anticiper ? « D'un point de vue scientifique, c'est impossible. Mais d'un point de vue juridique, il y a plusieurs propositions notamment pour les petits États insulaires du Pacifique Sud qui ont besoin de leur espace maritime pour la pêche pour une question de survie. C'est une de leur plus grosse ressources économiques. » Ainsi, une des propositions discutées actuellement au niveau international est de geler l'espace maritime de ces petits Etats insulaires y compris dans le cas de figure où une île disparaîtrait.

• Un rôle à jouer pour COP 21
En août 2013, l’Assemblée de Polynésie française a adopté une résolution appelant les pays membres du Forum du Pacifique à une action régionale concertée en faveur des îles menacées par la montée des eaux. Elle a été présentée par Gaston Flosse au 44e Forum des îles du Pacifique un mois plus tard aux îles Marshall. « Elle affirme que la Polynésie Française prendra sa part à l’accueil des éventuels réfugiés », soulignait le président du Pays d'alors.  « C'était une résolution d'opportunité avant la conférence intergouvernementale à Majuro qui n'a aucune valeur juridique à proprement parler », souligne Hervé Raimana Lallemant-Moe. « Son intérêt est de mettre en avant une volonté d'agir en matière de lutte ou en matière d’adaptation contre les changements climatiques, c'est important mais on aurait peut être pu le faire d'une manière un peu plus réfléchie. Certains points m'ont paru quelque peu farfelus notamment en ce qui concerne l'accueil de migrants environnementaux. »
Le spécialiste en droit met en avant le « rôle central »que le Pays aura à jouer dans la COP 21, à Paris. « On est en quelque sorte la vitrine des risques et des changements climatiques pour l'Etat français », indique-t-il. Au début du mois, le Pays a annoncé qu'il envisageait de créer un comité COP 21 pour ce sommet international de l’ONU sur le climat.


Le Pays s’attaque aux décharges sauvages
Le Pays a signé fin avril une convention avec l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) visant à recenser et cartographier les emplacements des décharges sauvages et municipales sur les îles de Tahiti et Moorea.
Cet inventaire sera réalisé courant 2015 dans les îles du Vent et courant 2016 dans le reste des archipels. Il sera ensuite demandé aux maires concernés de procéder à la fermeture desdites décharges et d’utiliser les filières de collecte et de traitement existantes. Le Pays annonce qu’en parallèle il accompagnera les élus municipaux dans, en matière de conseil juridique et technique, dans l’accomplissement de leurs obligations au regard du CGCT. Pour les archipels, il est prévu au cours de l’année 2015 de définir un ou deux modèles pilotes de gestion des flux de déchets pour les îles de petite ou moyenne taille, basés essentiellement sur le tri des déchets et des mesures de gestion faciles à mettre en œuvre.


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Une Australienne abandonne ses enfants pour partir combattre en Syrie

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Une Australienne abandonne ses enfants pour partir combattre en Syrie
Sydney, Australie | AFP | mardi 26/05/2015 - Une mère de famille de Sydney a rejoint les rangs de l'Etat islamique (EI) en Syrie, abandonnant ses deux enfants en Australie dont plus de 100 ressortissants sont partis faire le jihad, a rapporté mardi un quotidien local.

Jasmina Milovanov, une femme de 26 ans convertie à l'islam, a quitté au début du mois son domicile où ses enfants, âgés de 5 et 7 ans, étaient gardés par une baby-sitter, et n'est jamais revenue, a rapporté le Sydney Daily Telegraph.

Cité par le journal, son ex-mari a expliqué qu'elle lui avait envoyé un SMS lui disant qu'elle était en Syrie.

"Je ne pense qu'à mes enfants. Je n'arrive pas à croire qu'elle ait quitté deux si beaux enfants. Mon fils me disait quelques jours après son départ +j'espère que maman va bien+", a déclaré le mari, dont l'identité n'a pas été dévoilée.

"Avant (son départ), je lui ai parlé (de ses messages sur Facebook). Je lui ai dit que c'était extrême, stupide. Je l'ai mise en garde sur ses fréquentations", a-t-il ajouté.

Jasmina Milovanov est amie sur le réseau social avec Zehra Duman, une habitante de Melbourne dont le mari Mahmoud Abdullatif aurait été tué en début d'année alors qu'il se battait dans les rangs de l'organisation EI.

Zehra Duman est connue en Australie comme "la recruteuse de fiancées de jihadistes" par le biais d'internet.

La police de l'Etat de Nouvelle-Galles du Sud a confirmé que le cas de Jasmina Milovanov faisait l'objet d'une enquête.

Nommé cette semaine nouveau ministre chargé du contre-terrorisme, Michael Keenan, s'est dit inquiet qu'une mère puisse abandonner ses enfants pour se rendre en Syrie.

"Tout Australien impliqué dans ce conflit est un sujet de grande préoccupation pour le gouvernement australien. Nous surveillons la situation", a-t-il déclaré.

Canberra a débloqué environ un milliard de dollars (715 millions euros) pour faire face à la menace terroriste alors que plusieurs tentatives d'attentats ont été déjoués cette année dans le pays.

Plus de 100 Australiens, dont une trentaine est décédée, ont rejoint l'EI en Irak et en Syrie.

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Surf – Taapuna Master 2015 : Mihimana Braye et Nicolas Richard encore au top.

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Après sa victoire au Rangi Pro, Mihimana Braye devient le ‘Taapuna Master 2015’ en s’imposant en finale face à Teiki Charles. O’Neil Massin s’impose en junior alors que Nicolas Richard remporte la compétition en bodyboard prone et que Maronui Richmond s’impose en dropknee. La 21e édition de la Taapuna Master s’est faite dans de grosses conditions.
Surf – Taapuna Master 2015 : Mihimana Braye et Nicolas Richard encore au top.
PUNAAUIA, le 25 mai 2015. LA 21e édition du Taapuna Master vient de s’achever par le sacre de Mihimana Braye. Après une victoire retentissante lors du dernier Rangiroa Pro junior en avril dernier face au gratin du surf junior de la zone Asie Pacifique, Mihimana s’offre une nouvelle victoire en remportant la finale du Taapuna Master face à Teiki Charles avec un total de 18.20 sur 20 contre 7.90.
 
Mihimana Braye connaît bien le spot de Taapuna. Il a remporté la compétition junior en 2012 face à Mateia Hiquily. Il y a eu également un grave accident de surf lors d’une free session, il avait été projeté tête la première contre le récif.
 
Mihimana Braye a fait parler son talent et son expérience de compétiteur, il a su attendre les bonnes vagues pour marquer des points à l’image du 9.70 obtenu sur sa meilleure vague. Teiki Charles n’a rien pu faire face à ‘Mihiboy’. Mihimana élimine lors de son parcours O’Neil Massin en quart de finale puis Lorenzo Avvenenti le vainqueur 2013 en demi finale. Lorenzo, un spécialiste de Taapuna, avait obtenu un 20/20 la veille.

Surf – Taapuna Master 2015 : Mihimana Braye et Nicolas Richard encore au top.
Mihimana Braye a fait parler son talent et son expérience de compétiteur, il a su attendre les bonnes vagues pour marquer des points à l’image du 9.70 obtenu sur sa meilleure vague. Teiki Charles n’a rien pu faire face à ‘Mihiboy’. Mihimana élimine lors de son parcours O’Neil Massin en quart de finale puis Lorenzo Avvenenti le vainqueur 2013 en demi finale. Lorenzo, un spécialiste de Taapuna, avait obtenu un 20/20 la veille.
 
En bodyboard prone c’est le très expérimenté Nicolas Richard qui s’impose face à Maronui Richmond avec un total de 19.00 contre 16.16. Nicolas Richard va réussir à prendre une vague puissante notée 9 points qui l’emmènera quasiment jusqu’au scaffholding des juges. Maronui Richmond réussit à s’imposer en dropknee face à Angelo Faraire.
 
Chez les juniors c’est O’Neil Massin, l’actuel rival direct de Mihimana Braye qui s’impose face à Tukea Cowan avec un total sur deux vagues de 14.17 contre 13.17. Il est lui aussi en pleine ascension, après sa victoire en finale lors du Papara Pro Surf Festival.
 
Lionel Teihotu le président du Taapuna Surf Club s’est montré satisfait de cette 21e édition qui s’est faite dans de grosses conditions. La compétition a frôlé l’annulation puisque c’était le dernier week end de la période d’attente et que les conditions étaient ‘limite’ en raison de la houle importante qui a touché la Polynésie, Taapuna étant un spot qui sature à partir d’une certaine taille.

Surf – Taapuna Master 2015 : Mihimana Braye et Nicolas Richard encore au top.
Mihimana Braye, juste après sa finale :
 
Comment as-tu appréhendé les deux compétitions junior et open ?
 
« Compte tenu de ce qui s’est passé à Papara lors du WQS, j’ai hésité à tenter les deux catégories mais je m’entraîne beaucoup avec mon coach Kader donc finalement je me suis dit pourquoi pas. J’ai perdu hier en junior contre O’Neil. Ce matin je me suis levé, il m’a semblé que c’était une belle journée, je me suis dit que j’allais tout donner en open, je suis donc content d’avoir gagné. »
 
C’est une vague que tu connais bien ? Qui t’a fait mal aussi ?
 
« Je la surfe depuis 8 ans, depuis que j’ai commencé le surf. Je l’adore, c’est une de mes préférées. La Taapuna Master en open, c’est clair que c’était l’objectif. C’est top, c’est fait. C’est vrai que cela a été mon plus gros ‘wipe out’, il y a des moments où j’ai toujours peur sur cette vague. J’ai des petits ‘flash backs’ mais j’essaye de gérer. Merci à mes parents, à Tahiti Infos, mon coach, tous mes copains, ma copine et à mes sponsors Enviropol, Blast Tahiti et FCS. Pour moi la Taapuna Master c’est la compétition la plus importante au niveau local. Merci à Lionel. »

Surf – Taapuna Master 2015 : Mihimana Braye et Nicolas Richard encore au top.
Nicolas Richard s’est également exprimé :
 
Une compétition hors norme, avec de grosses conditions ?
 
« Voilà. Il y a eu un premier tri au premier tour. Ceux qui étaient à l’aise sont facilement passés. Les plus grosses étaient insurfables, c’était dangereux pour ceux qui étaient mal placés, notamment ceux qui ne connaissent pas bien le spot. L’avantage dans ces conditions c’est que Taapuna offre un 3e bol très puissant, très creux qui tourne beaucoup, avec des tubes impressionnants et massifs. On a donc été gâtés les 1ers jours, c’était génial. Pour les surfeurs, c’était plus compliqué, je leur tire mon chapeau. »
 
On peut dire que ‘l’ancienne génération’ a eu raison de la nouvelle ?
 
« Oui, on peut dire aussi que l’expérience cela paye, dans ce genre de condition surtout. Aujourd’hui le plan d’eau n’était pas super propre, il y a avait de grosses séries qui saturaient un peu, il fallait bien choisir ses vagues et être patient. J’ai fait l’impasse sur le dropknee et ça a payé. Je suis content. C’est ma 5e victoire mais la 1e depuis 11 ans. Merci au seigneur, à ma chérie, à mes amis pour les bonnes vibes. Merci aux sponsors, au magasin Plug, les bodyboard Pride et la marque Combi Zion, entre autres. » SB

Surf – Taapuna Master 2015 : Mihimana Braye et Nicolas Richard encore au top.

Surf – Taapuna Master 2015 : Mihimana Braye et Nicolas Richard encore au top.

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Une marche citoyenne contre Monsanto, le Roundup et les OGM

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Une marche citoyenne contre Monsanto, le Roundup et les OGM
PAPEETE, 25 mai 2015 - Une marche contre le géant américain de la biotechnologie agricole, Monsanto, a permis samedi à une cinquantaine de manifestants de découvrir les profondeurs de la vallée de Tipaerui, à l’initiative du collectif citoyen Gaya Origin.

"Stop Monsanto", bombé en orange vif sur une large banderole blanche, au pied de la majestueuse cascade de Tipaerui... Hors contexte, cela aurait pu avoir quelque chose de singulièrement déplacé. Samedi pourtant, c’est le mode choisi par le collectif Gaya Origin et sa cinquantaine de marcheurs manifestants, pour donner de l'ampleur au message de ceux qui, en Polynésie aussi, souhaitent exprimer les craintes que leur inspire l’emprise sur leur quotidien, méconnue mais redoutable, de Monsanto le géant américain des biotechnologies agricoles et des semences.

De 6 à 70 ans, ils ont rejoint les activistes de Gaya Origin, des Grands-mères Vigilantes, de Colibri, de 2DA et de diverses associations pour la protection de l’environnement, autant pour défendre une vie saine que pour découvrir ensemble une vallée finalement assez peu connue de Papeete. La zone industrielle de Tipaerui cache bien des mystères...

Après une heure et demi d‘une randonnée facile, en zigzagant dans les sous-bois le long du petit torrent rocailleux, on parvient au pied d’une fabuleuse cascade de 120 mètres.

"J’ai été informé par Facebook qu’une marche était organisée contre les produits de Monsanto", explique Eric, chemin faisant. "Je suis là pour lier l’utile à l’agréable : une randonnée qui me permet de rejoindre des personnes avec qui je partage les mêmes valeurs".

Le quinquagénaire fustige Monsanto qui, selon lui, œuvre "sous prétexte de nourrir la planète en développant des OGM ; mais n’a d’autre ambition que de vendre ses produits, comme le Roundup, qui sont en définitive extrêmement nocifs pour la planète et pour l’homme. Beaucoup de gens ne sont pas au courant. J’en ai un peu parlé dans mon entourage cette semaine, en annonçant que je ferai cette marche, et beaucoup ignorent l’existence même de Monsanto, et des OGM. Je pense qu’il y a un rôle d’éducation et d’information qui s’impose".

En cause, le Roundup. Un herbicide total, le plus vendu au monde, produit par Monsanto. Pourtant sa nocivité "probable" pour l’homme a récemment été établie, tandis que la firme l'a vendu pendant des années pour "bio". Son principe actif, le glyphosate, a été classé "cancérogène probable chez l'homme", le 20 mars dernier, par le Centre international de recherche sur le cancer, une agence de l'Organisation mondiale de la santé.

28 247 litres importés à Tahiti en 2010

L'herbicide présente cependant un redoutable avantage économique. Les ventes de glyphosate ont explosé depuis une vingtaine d'années avec l'introduction de cultures génétiquement modifiées (OGM) spécialement conçues pour lui résister : des semences génétiquement modifiées développées par Monsanto. L’association "glyphosate-OGM" permet aux agriculteurs de tuer toutes les mauvaises herbes en arrosant leur culture en un passage. Et cela permet d'importants gains de productivité.

En 2010, la Polynésie française a autorisé l’importation de 28 247 litres de cet agent chimique dont on constate, aux Antilles depuis les années 2000, les effets néfastes sur l'environnent et sanitaires, après des décennies d'un emploi massif dans les cultures bannières.

A l’initiative de Chantal Spitz et des Grand-Mères Vigilantes, une première manifestation de contestation avait déjà été organisée à Tahiti en 2013, pour dénoncer l’absence de réglementation locale visant les herbicides et les OGM. La manifestation avait alors été baptisée Vélos contre Monsanto.

Depuis début mai, une pétition tourne pour alerter sur les risques sanitaires et demander aux autorités locales, par principe de précaution, l’interdiction de l’importation de Roundup et de cinq autres herbicides reconnus "cancérogènes probables". Le document a obtenu 50 signatures samedi en plus des 200 recueillies sur internet. L’objectif est de réunir 1000 signataires et d'interpeller les pouvoirs publics.

"On s’est demandé si on devait faire cette marche ou pas", explique Emilie, membre du collectif citoyen Gaya Origin. A l’appel d’associations au plan national, plusieurs manifestations contre Monsanto étaient organisées le 23 mai, notamment à Toulouse ou Lyon. "On a mis sur pied la nôtre en deux semaines", explique la jeune militante. "Même si ce n’est qu’une petite pierre, il fallait qu’on le fasse : beaucoup de gens s’indignent dans leur coin et ont finalement le sentiment d’être seuls face à ce problème. (…) Il y a des problèmes, mais il y a aussi des solutions : le but, c’est de les populariser", explique-t-elle aussi sans cacher son intérêt pour le mouvement initié par Pierre Rabhi, le père français de l’agro-écologie, forgeron du concept de la sobriété heureuse. "On se rend compte qu’on est deux à penser ça, puis quatre, puis six... avant de comprendre que l’on est nombreux".

"C’est un bon début ; mais je pense qu’il ne faut pas en rester là", commente Malia, tout en marchant. Elle développe : "Il faut convaincre le gouvernement d’interdire ces produits sur le marché polynésien. Ensuite, en voyant plus loin, nous avons besoin en Polynésie d’une réglementation stricte concernant les OGM, notamment en matière d’étiquetage : nous ne sommes pas assez informés de la présence d’OGM dans les produits de consommation courante. Cette marche est une première étape. Il faut continuer".

Une fois les 1000 signatures réunies, la pétition présentée samedi sera portée à la connaissance du gouvernement Fritch.

La suite dépendra de la force de conviction de ces activistes et de la façon dont est perçue leur cause. Et il faudra alors compter avec la résistance des commerçants et des agriculteurs, qui n'ont pas pour l'heure de solution alternative.

Mais en attendant, samedi, pour bon nombre de manifestants, la vallée de Tipaerui a révélé les charmes d'une nature encore préservée à deux pas de la zone industrielle, en plein Papeete.


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La grève à Gaz de Tahiti s’enlise, les mises au point de la direction

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La grève à Gaz de Tahiti s’enlise, les mises au point de la direction
PAPEETE, le 25 mai 2015. La direction de Gaz de Tahiti a fait parvenir ce lundi soir un long communiqué de presse à l’issue de négociations organisées durant ce jour férié avec les grévistes qui se sont soldées par un nouvel échec. La direction constate que « après de nombreuses rencontres sur le piquet de grève avec les grévistes et six réunions de négociation sur les six derniers jours, les syndicats campent obstinément sur leurs positions, refusant ainsi de mettre un terme à cette grève, prenant en otage les entreprises et les familles polynésiennes ».

La situation reste totalement bloquée, ainsi, depuis le 6 mai et la pénurie se fait sentir, « 17 salariés sur 36 sont en grève, perturbant la production et la livraison des bouteilles de gaz ». Selon la direction le préavis de grève a surpris, car « suite aux élections des représentants du personnel en mars 2015, trois nouveaux délégués du personnel peu expérimentés ont été élus. Lors de la toute première réunion mensuelle du 26 mars, la nouvelle équipe a demandé le report des discussions au 30 avril 2015 ». Or, c’est ce 30 avril justement que le préavis de grève a été déposé. « La direction de la société s’interroge sur les réels objectifs poursuivis par les deux syndicats qui ont pourtant participé sereinement à la rédaction de la nouvelle Convention Collective ». Par ailleurs, « la grille salariale a été renégociée en septembre 2014, avec effet rétroactif au 1er janvier 2014 et il avait été convenu d’attendre avant de renégocier à nouveau la grille, compte tenu du niveau déjà très élevé des salaires des ouvriers, qui bénéficient de diverses primes liées au secteur. Alors que le Smig mensuel est à 152 914 Fcfp, un ouvrier débutant sans qualification perçoit une rémunération de 195 000 Fcfp par mois pendant les trois premiers mois, 202 000 Fcfp au bout de trois mois, 214 000 Fcfp à partir d’un an, plus un 13ème mois et de nombreux autres avantages conventionnels ».

La direction de Gaz de Tahiti s’interroge ensuite sur les raisons de cette grève qui perdure
. En effet, sur l’un des points de revendications concernant la revalorisation de la grille salariale de 2% réclamée par les syndicats, la direction « malgré des difficultés économiques sérieuses a accepté une augmentation de la grille salariale de 1% ». Gaz de Tahiti fait mention dans son communiqué de presse d’une «décroissance continue du marché du gaz depuis de longues années : -4% rien que pour le 1er trimestre 2015 ». Au sujet du point 2 des revendications, sur le départ à la retraite anticipée pour travaux pénibles, la direction soutient que «ce point de revendication bloquant ne concerne pas les salariés de la société ». Gaz de Tahiti indique que les retraités de sa société « ont perçu des indemnités plus favorables que ne le prévoyaient les textes. Certains ont bénéficié de 15 mois de salaires, alors que la convention collective prévoyait un maximum de 11 mois, quand le code du travail prévoit 2 à 4 mois ».

Enfin la direction s’étonne des nouvelles revendications déposées le 20 mai par les syndicats, "20 jours après le dépôt du préavis" concernant notamment les remplacements et le calcul d’indemnité de remplacement confirmé par la direction du travail. « Sur 17 salariés grévistes, 8 ont déjà été reclassés au 1er trimestre 2015. Malgré cela, les syndicats demandent des avancements supplémentaires sans aucune justification, et en dehors du cadre conventionnel ». En dépit de ces mises au point, la direction de Gaz de Tahiti affirme dans rester « mobilisée et ouverte à la négociation ».


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Internet : 807 millions de Fcfp pour la 2e tranche de "Fiber to the Home"

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Internet : 807 millions de Fcfp pour la 2e tranche de
PAPEETE, le 25 mai 2015. Les subventions se succèdent au profit de l'OPT (Office des postes et des télécommunications). Un arrêté ministériel vient d'accorder une enveloppe de 262,5 millions de Fcfp pour soutenir la 2e tranche du développement de la fibre optique.
Il s'agit d'une subvention d'investissement que le Pays vient d'accorder –via la signature d'une convention- à l'OPT. Cet établissement public industriel et commercial qui brasse chaque année un budget colossal de plus de 17 milliards de Fcfp s'est vu attribuer par arrêté des ministres signé le 6 mai dernier, une subvention qui couvre 33% des frais de la réalisation de la 2e tranche de l'opération "Fiber to the Home". En l'occurrence, les 262,5 millions de Fcfp de subvention accordés sont prélevés du budget général du Pays et versés à l'OPT. L'argent transite également par le Fonds exceptionnel d'investissement (FEI) par lequel l'ensemble des territoires ultramarins français peuvent obtenir des aides importantes pour leur développement. L'établissement a un an pour commencer à exécuter les travaux de cette 2e tranche du déploiement de la fibre optique à Tahiti et 48 mois maximum après le début des travaux pour achever l'opération.

Ce projet de déploiement de la fibre optique démarré dès 2010, par l'OPT a eu du mal à prendre son envol mais est entré dans une phase active depuis l'an dernier. La première tranche en cours de réalisation doit permettre de "le déploiement du réseau sur les zones éligibles de l'île de Tahiti pour un peu plus de 18 599 abonnés". Il concerne tout d'abord les communes de Paea, Punaauia, Faa'a, Papeete, Pirae, Arue et Mahina. Le coût de cette première tranche en cours de réalisation est estimée à 723 millions de Fcfp (dont, déjà 238 millions de subvention d'investissement via le FEI). A l'horizon 2024 et le raccordement complet l'objectif porte sur "le raccordement de 50 000 abonnés". Après le Grand Papeete, l'île de Tahiti, la 2e phase porte sur une densification du réseau à Tahiti et le déploiement vers Moorea et l'archipel des Îles sous le Vent.

Le montant des travaux de déploiement de la 2e tranche du réseau de fibre optique jusqu'à l'abonné est estimé par l'OPT à environ 807 millions de Fcfp. Selon le plan de financement prévu 469 millions de Fcfp seront ventilés en 2016, 270 millions de Fcfp en 2017 et 68 millions de Fcfp en 2018. Certaines dépenses, en matériel notamment, seront néanmoins effectuées dès 2015 pour ne pas ralentir le processus des trois prochaines années par des retards de livraison. A noter que sur les 807 millions de Fcfp du total de cette 2e tranche, plus de la moitié de la somme (543 millions de Fcfp) correspond au coût de la main d'œuvre, dont plus de la moitié encore est sous-traitée à d'autres entreprises que l'OPT.

Au total, le déploiement de la fibre optique jusque dans les maisons des abonnés internet de Tahiti, Moorea et des Îles sous le Vent devrait coûter un total de 2,5 milliards de Fcfp. Le déploiement de cette fibre optique qui doit permettre une utilisation nettement plus rapide d'internet, bien au-delà des possibilités même du très haut débit, mettrait s'il se réalisait effectivement d'ici 2024, la Polynésie française presque au même niveau que la France métropolitaine. La France vise la couverture en très haut débit de l'ensemble du territoire français d'ici 2022 et donne la priorité aussi à la fibre optique.

La fibre optique 100 fois plus rapide

Les débits de connexion internet via la fibre optique sont réputés pour être 100 fois supérieurs à ceux disponibles via l'ADSL. L'équipement des foyers et entreprises, de Tahiti dans un premier temps et des Îles sous le Vent ensuite, va permettre un vrai développement de l'économie numérique de la Polynésie française. Dans un rapport remis en février 2014 aux représentants de l'assemblée de Polynésie sur cette opération "Fiber to the Home" il était précisé : "Cette infrastructure sera capable de supporter, sans limitation de distance, tous les futurs services de télécommunication très haut débit résidentiels comme professionnels fixes (…) Cette technologie servira en outre de socle pour le développement de l'ensemble du secteur économique polynésien et notamment le stockage de donnés centralisées ainsi que l'organisation d'ordinateurs en réseau ou le cloud computing".
Mais le réseau en fibre optique à Tahiti n'épargnera pas la Polynésie française de certaines faiblesses récurrentes concernant sa connexion Internet à l'international via le seul et unique câble sous-marin Honotua.

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