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Nouveaux progrès pour le projet de câble Hawaiki

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Nouveaux progrès pour le projet de câble Hawaiki
AUCKLAND, mardi 24 septembre 2013 (Flash d’Océanie) – Le projet de câble sous-marin trans-Pacifique « Hawaiki », piloté par des Français, a annoncé en début de semaine de nouveaux progrès en matière de souscription et de signature de contrats avec des partenaires.
Dernier développement en date : la signature d’un contrat avec la société américaine TE SubCom, spécialisée dans l’installation de systèmes de câbles sous-marins, a annoncé la société Hawaiki Câble dans un communiqué lundi, qui qualifie cette signature d’ « étape-clé ».
Le montant de ce contrat se chiffrerait en « millions de dollars », mais la somme exacte n’a pas été divulguée.
Cette installation, qui devrait être précédée d’une étude approfondie des sites sous-marins afin de concevoir dans ses usines du New Hampshire le câble le plus approprié, prévoit des modules permettant des dérivations vers les îles clientes, à partir du tronçon principal.
La capacité du câble sur le tronçon principal Australie-Nouvelle-Zélande-Hawaii est affichée à dix Téra bits seconde.
Selon Rémi Galasso, Directeur Général de Hawaiki Câble Limited, cette signature apporte « une impulsion significative » au projet, pour lequel un horizon 2015 est envisagé.
« Nous avons totalement confiance dans notre choix de fournisseur », a-t-il ajouté en soulignant les capacités de cette société américaine en matière d’obtention de permis auprès des autorités locales.
TE SubCom exploite aussi une flotte de navires câbliers pour poser ses produits, tout comme son concurrent direct, la société française Alcatel-Lucent.
La société devrait ensuite entrer, pour ce projet, dans la phase critique du montage financier.
Selon le projet présenté par les promoteurs, il s’agirait de faire courir un nouveau câble sur une distance de 14.000 kilomètres entre Sydney et la côte Ouest des États-Unis, en passant par la Nouvelle-Zélande (Whangarei), et en dérivant des bretelles depuis le tronçon principal vers Norfolk (Hanson Bay), Vanuatu (Port Vila), Wallis (Mata ‘Utu), Samoa (Apia), la Nouvelle-Calédonie (Nouméa), Fidji (Suva) et les Samoa américaines (Pago-Pago).

Mi-septembre 2013, Hawaiki Cable annonçait la signature d’une lettre d’intention avec Orcon, société néo-zélandaise spécialisée dans la fourniture d’accès Internet (FAI), confirmant ainsi son intention d’acquérir de la bande passante sur ce vecteur, pour un volume annoncé de 40 Gigabits seconde au cours de la première année de service, en priorité pour le marché du haut débit néo-zélandais.

Fin août 2013, un autre contrat substantiel a été signé avec un client australien, TPG Telecom, fournisseur d’accès ayant l’intention de relier ses services à ce câble, à la fois pour son marché australien, mais aussi néo-zélandais, où la société est implantée.
TPG Telecom, dans un communiqué lundi 19 août 2013, explique que les investissements considérés pour ce projet sont de l’ordre de 10 à 20 millions de dollars US par an au cours des années à venir.
Cette société possède déjà un autre vecteur, un câble reliant Sydney au territoire américain de Guam, dans le Pacifique Nord.
Pour le projet Hawaiki dans son ensemble, les coûts jusqu’ici mentionnés tournent autour des 350 millions de dollars US pour une mise en service à l’horizon 2015.
Le projet de câble Hawaiki se définit comme un moyen d’atteindre simultanément plusieurs objectifs, parmi lesquels une meilleure connectivité entre l’Australie et la Nouvelle-Zélande, entre ces deux pays et les États-Unis, entre Hawaii et les États-Unis et entre les îles du Pacifique, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis.

La société Hawaiki s’était déjà fait remarquer lors du dernier sommet annuel des dirigeants des pays membres du Forum des Îles du Pacifique, en septembre 2012 aux îles Cook.
Les responsables de ce projet forment une équipe placée sous la houlette de Rémi Galasso (directeur général, Chief Executive Officer), de Ludovic Hutier (directeur des opérations) et de Virginie Frouin (directrice technique).
Une autre société, nommée « Intelia », est aussi présente sur Internet.
http://www.intelia.nc/fr/comite-de-direction
Avec peu ou prou la même équipe que celle d’Hawaiki, elle se définit comme une entité qui « accompagne depuis 2005 les opérateurs des îles du Pacifique dans la transformation de leurs réseaux » autour de « 3 domaines d’activités : les télécommunications, les systèmes d’informations et les médias. En partenariat avec les meilleurs prestataires de chaque segment de marché, INTELIA propose à ses clients des solutions clef en main pour créer, étendre et moderniser leurs réseaux d’infrastructures », peut-on lire sur le site.

Dans le cadre de ses activité au sein de la société Alcatel, cet homme d’affaires originaire de Nouvelle-Calédonie avait été disculpé par la justice dans une affaire de «complicité de favoritisme » présumé pour une passation de marché du câble « Honotua (entre Tahiti et Hawaii) entre l’Office des Postes et Télécommunications (OPT) de cette collectivité et Alcatel en 2008, rapportait mi-janvier 2013 la presse de Polynésie française.
Son avocat avait à l’époque regretté « les conséquences colossales » de la mise en cause de son client.
Plusieurs figures politiques locales de haut rang, au sein du gouvernement de la Polynésie française, avaient elles aussi été mises en cause dans le cadre de cette même instruction.
Auparavant, la même équipe avait aussi tenté d lancer d’autres projets de câbles sous-marins trans-Pacifique, dont un connu sous le nom de « SPIN » (South Pacific Islands Network), un temps soutenu par le gouvernement français et son ministre de l’Outre-mer de l’époque, Christian Estrosi, est depuis tombé en désuétude.
Un autre projet, plus récemment, connu sous le nom de « Pacific Fibre » et qui s’appuyait sur le câble Southern Cross, avait capoté.

Depuis la fin des années 1990, le principal câble sous-marin reliant les États-Unis et l’Australie, via la Nouvelle-Zélande et Fidji, est le « Southern Cross ».
Il se décline depuis en bretelles, dont une vient d’être inaugurée au royaume de Tonga, en se reliant à Fidji.
Une autre dérivation est en projet permettant de relier l’archipel de Vanuatu, avec un début des travaux annoncé ces derniers jours pour courant décembre 2013.

Les besoins de la Nouvelle-Zélande

Le 19 septembre 2013, le gouvernement néo-zélandais, via sa ministre des communications et des technologies de l’information, Amy Adams, appelait de ses vœux les « expressions d’intérêt » de la part de sociétés « envisageant de construire un nouveau câble de télécommunications internationales entre la Nouvelle-Zélande, l’Australie et les États-Unis » tout en affichant son « soutien » à ce genre de projets.
« Pour faire en sorte que nous ayons suffisamment de capacité internationale sur le moyen à long terme, le gouvernement (néo-zélandais) met à disposition une contribution de 15 millions de dollars (néo-zélandais) et se déclare prêt à s’engager pour un bail de location sur un nouveau câble, à des fins de recherche et d’éducation », a déclaré la ministre.
Le gouvernement de Wellington justifie cette décision par son souhait de « participer à des projets de recherche mondiaux », ce qui implique que « nos communautés de recherche et d’éducation puissent disposer d’une capacité dédiée capable de traiter d’énormes volumes de données ».
Selon le gouvernement néo-zélandais, néanmoins, « la boucle existante du câble Southern Cross devrait continuer à satisfaire les besoins de la Nouvelle-Zélande au moins jusqu’en 2020 ».

Récompense onusienne pour Fidji

Entre-temps, à New York, en marge de l’Assemblée Générale des Nations-Unies, cette semaine, le gouvernement des îles Fidji et son Premier ministre Contre-amiral Franck Bainimarama ont reçu les honneurs et les félicitations de l’ONU pour leur programme, en cours, de démocratisation de l’accès à Internet, via une vingtaine de centres communautaires connectés, principalement dans les écoles rurales et avec pour cœur de cible des populations jeunes.
M. Bainimarama a ainsi reçu, en début de semaine, un trophée censé récompenser ces avancées, à l’occasion d’un dîner de l’organisation internationale onusienne pour la coopération Sud-sud de remise des prix récompensant des avancées dans la réalisation des objectifs de développement du millénaire.
Motif de cette distinction : avoir mis en place « un réseau à haut débit capable de toucher toutes les couches de la société fidjienne et en tous points de l’archipel », explique un communiqué du gouvernement fidjien.
L’octroi de cette récompense se base notamment sur le huitième objectif de développement du millénaire, tel que fixé par l’ONU et qui évoque le « développement de partenariats mondiaux » en mesurant, entre autres, le taux de pénétration du téléphone fixe, du téléphone mobile et de connections Internet, au sein d’une population donnée.
Fidji est connecté au tronçon principal du câble Southern Cross depuis la fin des années 1990.

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Débuts difficiles pour le nouveau chef de la police salomonaise

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Débuts difficiles pour le nouveau chef de la police salomonaise
HONIARA, mardi 24 septembre 2013 (Flash d’Océanie) – Peter Aoranisaka, tout récemment choisi par le gouvernement salomonais au poste de chef des forces de police de l’archipel, aurait été impliqué dans un accident de voiture, le week-end dernier, alors qu’il fêtait sa nomination, rapporte mardi la presse locale.
Les médias salomonais, y compris la radio nationale publique, font référence à une information émanant de la police elle-même signalant un accident de la circulation impliquant un « officier supérieur » des forces de l’ordre, dans la nuit de samedi 21 à dimanche 22 septembre 2013, dans les environs de la capitale Honiara.
Selon des infirmières, contactées par le quotidien local Solomon Star, M. Aoranisaka a bien été soigné à l’hôpital de la capitale pour des blessures superficielles.
Une enquête aurait été ouverte afin de déterminer les circonstances de cet accident, au cours duquel le conducteur du véhicule n’aurait pas été blessé.
Vendredi 20 septembre 2013, le gouvernement salomonais a mis fin à de longs mois d’attente en annonçant, toujours sur fond de controverse, son choix pour un chef de sa police nationale, en la personne de M. Peter Aoranisaka.
Ce faisant, le gouvernement de cet État mélanésien a aussi choisi de ne pas suivre les recommandations de la commission de la fonction publique, qui avait mis en tète de sa liste le Britannique Frank Short.
Dans cette même liste, M. Aoranisaka (originaire de la province de Guadalcanal, où se trouve la capitale Honiara) arrivait en troisième choix.

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Redonner une dimension culturelle, environnementale et humaine au tourisme

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Redonner une dimension culturelle, environnementale et humaine au tourisme
PARIS, mardi 24 septembre 2013. Geffry Salmon, ministre du tourisme, s’est rendu ce mardi à Paris, sur le stand de Tahiti Tourisme au salon IFTM (International French Travel Market) Top Resa. Le ministre s’est longuement entretenu avec les professionnels du secteur venus de Tahiti afin de promouvoir la destination. Il a également rencontré son homologue nationale, Sylvia Pinel qu’il a accueillie dans le pur respect de la tradition polynésienne.

Interrogé sur la politique touristique que compte mener le gouvernement polynésien, Geffry Salmon a indiqué : «Nous souhaitons redonner une dimension culturelle, une dimension environnementale et humaine à notre tourisme. Et ce, notamment, au travers d’aménagements avec la création de zones touristiques telles que le Mahana Beach ou, sur Moorea, la reprise de l’ex Club Méditerranée. Mais aussi avec la recherche de produits touristiques événementiels en résonnance avec l’attente des visiteurs potentiels, ou bien encore grâce à un repositionnement et une harmonisation de l’image de la destination destinés à créer une identité forte, commune à tous les marchés, fédératrice et concurrentielle pour Tahiti et ses îles». Concrètement, les mois à venir verront donc la naissance d’infrastructures avec des activités de loisirs mis à la disposition des touristes. «Ces infrastructures respecteront une politique verte. Par exemple en matière de climatisation» a indiqué Geffry Salmon. De surcroît, il plaide pour «la recherche d’une authenticité à travers la danse et d’autres produits culturels que nous mettrons en avant».


Pour ce qui est de la desserte aérienne de la Polynésie française à la base de tout développement touristique, le gouvernement polynésien souhaite tout en œuvre pour que «l’offre en sièges soit renforcée et ses prix maîtrisés (…) Les premières baisses, sur lesquelles nous travaillons concernent essentiellement la basse saison. Le but est d’avoir une politique commerciale un petit peu plus agressive mais aussi plus souple et réactive. Je pense notamment aux ventes de dernières minutes. Ce qui n’empêchera pas, bien entendu, la recherche d’améliorations du produit aérien lui-même. Les efforts doivent être menés sur les deux fronts, tarifaire et qualitatif».

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TNS : les chaînes OCS entrent dans une nouvelle ère en octobre

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TNS : les chaînes OCS entrent dans une nouvelle ère en octobre
PAPEETE, mardi 24 septembre 2013. Pour cette rentrée, les chaînes OCS diffusées par satellite avec TNS en Polynésie française évoluent avec l’arrivée d’une nouvelle chaîne (OCS City) entièrement consacrée aux séries grâce un partenariat exclusif avec la chaîne américaine HBO, la plus prolifique ces dernières années en matière de création de séries. Une révolution à suivre à compter du 10 octobre pour les abonnés TNS en Polynésie comme en métropole.

Le concept qui a fait le succès fulgurant d’OCS depuis sa création ne change pas. Les chaînes cinéma et séries d’Orange gardent leur identité culturelle forte mais s’adaptent à une clientèle de plus en plus exigeante. Pour les abonnés polynésiens la nouveauté interviendra par la fusion d’OCS Max et OCS Happy. Le meilleur des programmes des deux chaînes (programme grand spectacle, comédies, films d’aventure et d’animation) se retrouvera désormais sur OCS Max. Pas de changements pour OCS Choc (films d’actions, thrillers, films fantastiques ou d’horreur), ni pour OCS Géants pour voir ou (re) découvrir les films de légende, les westerns, les comédies musicales. En revanche, OCS Novo tire sa révérence et laisse place à OCS City «génération HBO» avec une offre alléchante et exclusive pour le groupe Orange. En effet, le partenariat entre HBO et Orange vient d’être renouvelé pour cinq ans et va permettre à OCS City de diffuser les dernières saisons des séries cultes concoctées par la chaîne américaine 100% séries.

HBO est devenue en quelques années, le maître incontestable du genre avec des séries aussi abouties et diversifiées que True Blood depuis 2008, Boardwalk Empire depuis 2010, Game of Thrones depuis 2011, Veep ou Girls depuis l’an dernier. Des séries que les téléspectateurs d’OCS City retrouveront avec le plaisir intense de pouvoir suivre les toutes dernières saisons. Mieux encore, avec le service US+24, les abonnés pourront découvrir le lundi soir, les épisodes de leur série préférée dès le lendemain de leur diffusion aux Etats-Unis en version originale sous-titrée en français, avec l’assurance d’avoir des sous-titres de qualité.

Dans cette révolution des chaînes OCS quelques absences toutefois pour les abonnés polynésiens en raison des contraintes techniques de notre territoire. Les offres de la chaîne OCS Go (nouvelle née également) ne sont pas encore disponibles. Cette chaîne de «vidéo à la demande» permet de revoir tous les programmes diffusés sur l’ensemble des chaînes OCS (ou les saisons précédentes des séries en cours), mais la technique n’existe pas encore pour la Polynésie française. Toutefois, les ingénieurs des groupes Vini et Orange travaillent en commun pour essayer de s’adapter à cette VOD. La solution alternative sera peut-être dans le futur de passer via une connexion internet et un ordinateur. Enfin, comme une nouveauté n’arrive jamais seule, TNS travaille à fournir à ses abonnés polynésiens une nouvelle chaîne de cinéma dans son bouquet global d’ici la fin de l’année 2013. Mais, chut, c’est un secret dont on reparlera…

Questions pratiques et techniques

Le changement des offres des chaînes OCS interviendra le jeudi 10 octobre. Pour les abonnés équipés d’un décodeur Thomson-TNS la mise à jour se fera automatiquement. Les abonnés équipés d’un autre type de décodeur devront se rapprocher de leurs fournisseurs pour leur demander la procédure de mise à jour de leurs appareils.
TNS reste à la disposition de ses abonnés avec sa Hotline au 46 37 37 et sur le site Internet www.tns.pf

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Economie : 2 342 nouvelles entreprises en 2012 en Polynésie

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Economie : 2 342 nouvelles entreprises en 2012 en Polynésie
PAPEETE, mardi 24 septembre 2013. En 2012, les créations pures d’entreprises dans les secteurs de l’industrie, de la construction, du commerce et des services) progressent de 6 % par rapport à 2011 après trois années de repli. Une tendance rassurante qui vient de publier l’ISPF (Institut de la statistique de Polynésie française) qui vient de publier une étude «Points Forts » sur la création d’entreprises en 2012. Selon cette étude, le secteur tertiaire attire davantage les primo créations, en particulier dans le commerce et les autres activités de services qui concentrent le plus grand nombre de créations d’entreprises. Autre point positif révélé par cette étude de l’ISPF, en 2012 le nombre de réactivations d’entreprises personnelles ayant repris une activité après une période de cessation augmente de 7 %. Toutefois, les unités créées sont essentiellement des entreprises individuelles n’ayant aucun salarié. Le portrait robot du créateur d’entreprise polynésien est le suivant : leurs créateurs ont en moyenne 35 ans, ils sont principalement des hommes et la majorité des créations d’entreprises se situe dans les Îles Du Vent.

Au total au cours de l’année 2012, 2 342 nouvelles entreprises ont été créées en Polynésie française et 856 se sont réinscrites dans le courant de l’année. A noter que certaines de ces créations d’entreprises ne passent pas le cap de l’année de création. Sur les 2342 entreprises créées en 2012, 190 d’entre elles (8%) ont cessé leur activité au cours de la même année. C’est encore beaucoup mais c’est un résultat en amélioration par rapport aux trois dernières années où 12% des nouvelles unités créées dans une année disparaissait avant la fin de l’année de création.

En 2012, plus de trois entreprises sur quatre se créent dans le secteur tertiaire (en fait 82% des créations). Enfin ce sont les entreprises du secteur des services qui motivent le plus de créations : 58% des nouvelles créations en 2012 travaillent dans ce secteur. En revanche, le nombre de création d’entreprises dans le secteur du commerce de détail diminue de 15% en 2012 par rapport à 2011. Il y a autant de créations pures d’entreprises industrielles en 2012 qu’en 2011 soit 146 entreprises. Elles représentent 6 % de l’ensemble des primo créations d’entreprises.
Les créations pures dans le secteur de la construction progressent de 12 % entre 2011 et 2012. Avec 286 entreprises créées en 2012, le poids de ce secteur dans l’ensemble des créations se maintient à 12 %. Le secteur des travaux de construction spécialisés qui regroupe les activités de terrassement et de second œuvre concentre 81 % des créations de la construction.

En 2012, comme en 2011, plus de trois entreprises créées sur quatre sont des entreprises individuelles. La part des entreprises optant pour cette forme juridique à la création continue de croître avec 88 % des primo créations contre 86 % en 2011. Des formalités plus simples tant dans la constitution que dans la fermeture de ces entreprises peuvent expliquer l’engouement pour cette forme juridique. Parmi ces 2 056 entreprises, 99 % n’ont aucun salarié à leur création et s’apparentent à la création d’emploi de leur créateur. Par ailleurs, 176 entreprises nouvelles ont choisi la forme de S.A.R.L. (Société à Responsabilité Limitée) et 75 entreprises ont été constituées sous la forme de société unipersonnelle de type E.U.R.L. (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée). En 2012, les créations d’entreprises sous forme personnelle sont plus nombreuses dans le secteur tertiaire (82 %) que dans la construction (12 %) ou l’industrie (6 %) ; on retrouve la même répartition en 2011.


Pour lire l'étude complète sur les créations d'entreprises en Polynésie française en 2012, publiée par l'ISPF, CLIQUER ICI

Economie : 2 342 nouvelles entreprises en 2012 en Polynésie

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Gros coup de vent lundi soir à Rangiroa : des dégâts matériels

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Gros coup de vent lundi soir à Rangiroa : des dégâts matériels
RANGIROA, mardi 24 septembre 2013. L’atoll de Rangiroa (Tuamotu) a subi lundi soir un épisode de coup de vent particulièrement fort avec des rafales à plus de 100 km/h à partir de 17h45. Le pic de ce fort coup de vent qui était accompagné de pluie a été atteint vers 18h30. Des dégâts ont été constatés puisque deux maisons au moins ont vu leur toiture s’envoler et des tôles arrachées. Dans les hôtels également des dégâts ont été rapportés. L’hôtel Maitai déplore l’inondation de deux bungalows dont les clients ont néanmoins pu être relogés. L’hôtel Kia Ora a subi quelques dégâts également et les clients des bungalows sur pilotis ont été relogés dans une partie moins exposée de l’établissement. Le voilier d’un client de l’hôtel s’est échoué à proximité.

Chez les particuliers également quelques constructions légères ont été emportées par ces fortes rafales de vent et plusieurs personnes ont dû être accueillies dans leur famille plus à l’abri pour la nuit. Enfin la plage publique et ses installations foraines a subi de forts dégâts dans la soirée de lundi avec des chapiteaux envolés et des baraques endommagées.
Ce mardi matin les gendarmes de Rangiroa ont fait le tour de l’atoll et ont découvert quelques bateaux échoués. La route RT 321 qui était encombrée de débris de végétaux voire même de cailloux chargés par la houle a été dégagée et est de nouveau praticable. Sur la piste de l’aéroport les pompiers sont venus dégager les divers débris qui l’encombraient et le trafic aérien a pu reprendre normalement ce mardi après l’annulation toutefois du premier vol à destination de Rangiroa.

Les atolls de Mataiva et Tikehau n’ont pas eu à subir un coup de vent aussi fort. Il y a eu toutefois de légers dégâts matériels à Fakarava et Manihi. Enfin sur l’atoll d’Aratua, les fortes rafales de vent ont arraché la toiture d’un garage qui est venue percuter un poteau électrique. En tombant le poteau a entraîné les lignes à terre ce qui a privé toute la population de l’atoll d’alimentation électrique durant la soirée. Quelques fermes perlières auraient également subi des dégâts.

A 11h, Météo France en Polynésie française a publié ce mardi une nouvelle alerte météo. Les Tuamotu qui avaient été placés en alerte orange ce matin ont finalement été de nouveau placé en alerte jaune. Une alerte qui couvre tous les atolls des Tuamotu ainsi que l'île de Rapa aux Australes. Le bulletin météo indique que le "temps reste très perturbé sur le quart Nord-Ouest Tuamotu malgré de relatives accalmies par endroits. Les cellules orageuse sont parfois associées à des creusements dépressionnaires générant de fortes rafales de vent".

Gros coup de vent lundi soir à Rangiroa : des dégâts matériels

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Colloque sur les genres à l’ISEPP : problématiques et analyses menées en Europe

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Colloque sur les genres à l’ISEPP : problématiques et analyses menées en Europe
Ce premier colloque international sur le thème de « La personne et les catégories de genre en Polynésie » a permis d’effectuer une comparaison des relations hommes-femmes en Europe. Les intervenants de cette première matinée, ont mis en exergue les problématiques identifiées sur le plan relationnel entre les deux sexes. Il est également ressorti que certains préceptes et concepts hérités de mythes établis depuis des siècles, connaissent une évolution particulière. Les habitudes ont changé et les époques imposent une certaine vision, autrefois réductrice, d’une société moderne où les sentiments n’ont plus forcément leur place.

Ce mardi matin, l’amphithéâtre de l’ISEPP, a fait salle comble. Plus d’une centaine d’amateurs de débats sur le thème institué, à savoir « La personne et les catégories de genre en Polynésie. » Bien que les premières interventions ont fait état d’études effectuées sur la question, en occident, Les socilogues Irène Thery, Agnès Fine de l’EHESS ( Ecole des Hautes études en Science Sociale ) et la spécialiste en théologie Véronique Margron ont resepctivement développé les sous-thème suivants : Le genre comme modalité des relations sociales. Il s’agit surtout de comprendre le bouleversement de la pensée, des mœurs et de l’institution de la vie sociale qui intervient dans l’introduction récente de la sexualité au cœur des valeurs nationales.

Le second point abordé a été « La fabrique des garçons et des filles dans les sociétés européennes contemporaines. ». Agnès Fine a décliné les différentes phases du passage de l’enfance à l’âge adulte, chez les garçons et filles. Des exemples ont ponctué son développement, dont un issu d’une étude effectuée par Daniel Fabre, concernant des jeunes garçons qui se familiarisaient aux techniques d’apprivoisement des oiseaux. Autre exemple cité, celui de jeunes filles qui préparaient leur trousseau, une sorte d’héritage, mais surtout de rite de passage entre l’enfance et l’âge d’être mariée. Ces travaux de recherches menées dans les années 80 affichent un symbolisation de la transformation des sexes (les filles qui, aujourd’hui ne faisant plus de trousseaux, pose une question fondamentale : comment font-elles pour mener leur vie vers l’âge adulte, de manière censée et sereine ?)

Sans transition, Agnès Fine a démontré de l’importance de l’écriture (envers soi, ses amis ou vers une idole). Là encore, il semblerait qu’il y ait une phénomène quasi ritualiste qui subsiste pendant l’adolescence, mais qui s’étiole, aux alentours de 17 ans. Ce côté « artiste-rêveur » reflète, selon des études menées, du marquage établi entre la masculinisation et la féminisation.

Enfin, après une pause café d’une demie-heure, il a été question de l’aspect religieux et sacré avec le sous-thème : « genre et christianisme, les raisons d’une nécessaire discussion. » Véronique Margron de l’UCO (Université Catholique de l’Ouest, Angers) a mis en avant la théologie, ou plutôt le concept de genre et les différentes théories que le verset biblique consigné dans le livre de la genèse chapître 1, où il est mentionné que « hommes et femmes, il les créa, à sa ressemblance, il lest créa », a suscité durant ces 20 dernières années, sont bien inspirées de la théologie chrétienne. Il s’agissait donc pour la spécialiste, de rétablir une certaine réalité.

L’homme est, dans le texte biblique cité, vient de la glaise ( et donc de la terre). Ce « glaiseux » se trouve bien seul et c’est face à cette solitude que Dieu décide de l’endormir pour prendre un côté afin de créer la femme. La logique est donc la suivante, l’homme (mâle) sexué, n’apparaît que quand la femme apparaît. Elle fait un constat sans appel : point d’homme sans femmes, puis, selon la bible, il n’était pas là quand la femme à été créée, puisqu’il dormait.
Une manière d’indiquer, aujourd’hui, que l’homme ne peut mettre la main sur la femme ni se prétendre souverain et qu’il n’est que son contemporain. Aux alentours de 11h, l’auditoire a pu poser quelques questions liées aux thèmes abordées.

Cette après-midi, il sera question des relations sociales et terminologie au sein des sociétés océaniennes.

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Le PACS présenté aux élus avant de faire l'objet d'une résolution

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Le PACS présenté aux élus avant de faire l'objet d'une résolution
PAPEETE, mardi 14 septembre 2013 – Edouard Fritch et Sandra Levy-Agami annoncent la présentation d’une proposition de résolution "portant demande d’extension du PACS à la Polynésie française" avant la fin de la session ordinaire de l’Assemblée de Polynésie française.

Cette proposition avait déjà fait l’objet d’une tentative infructueuse de présentation en février dernier par la représentante Sandra Levy-Agami. Elle devrait "d’ici un mois et demi" être présentée dans l’hémicycle avec le soutien du groupe Tahoera’a Huira’atira.

Et pour préparer le terrain, deux conférences-débat sont programmées vendredi matin 27 septembre à l’Assemblée de Polynésie française, à l’attention des élus, dans le cadre du partenariat entre l’APF et l’ISEPP. L’institut supérieur organise actuellement un colloque international sur le thème de "la personne et les catégories de genre en Polynésie".

La première conférence aura pour thème à 9 heures, "Le PACS : enjeux juridiques, démographiques et sociologiques" et sera menée par la sociologue Irène Thery. La seconde, à 11 h 15, présentée par la docteur en théologie Véronique Margron traitera de l’"articulation entre la conscience personnelle et les engagements professionnels dans la vie d’un élu".

Contrat conclu par deux personnes physiques majeures, de sexe différent ou de même sexe, pour organiser leur vie commune, le Pacte civil de solidarité présente une option alternative à la vie en concubinage en offrant les protections dont conviennent les contractants par convention.

Applicable en Polynésie française, le PACS ne peut cependant pas être contracté dans la collectivité d’outre-mer, notamment faute de registre et de greffier dédiés au Tribunal de première instance, pour l’enregistrement des conventions conclues en Polynésie française.

La proposition de résolution annoncée aura pour objet de remédier à cet "oubli" en signifiant la volonté de la représentation locale d’étendre à la Polynésie française l’application des articles 515-1 à 515-7 du code civil qui du PACS. Et notamment le 515-3 qui précise la mise en place d’un registre et la nomination d’un greffier auprès du Tribunal de première instance.

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Vol à la roulotte à la plage : deux hommes interpellés

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Vol à la roulotte à la plage : deux hommes interpellés
ARUE, lundi 18 novembre 2013. Dimanche après-midi la brigade de gendarmerie d'Arue est informée de la présence suspecte de deux individus aux abords d'un véhicule stationné dans une servitude aux abords de la plage Lafayette. Une patrouille se rend sur les lieux et les gendarmes constatent qu’un véhicule a été ouvert et dégradé.

Le témoin qui avait alerté les gendarmes peut donner le signalement des deux voleurs partis avec un sac à main. L’un d’eux, un homme de 34 ans est rapidement interpellé. Il présente une alcoolémie très importante, le second âgé de 28 ans est interpellé plus tard, il est également alcoolisé. Le sac à main dérobé est retrouvé. Les deux hommes se retrouveront au tribunal le 13 mai prochain.

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Marty pressenti à la tête de la SEM "Laboratoire des TP"

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Marty pressenti à la tête de la SEM
PAPEETE, lundi 18 novembre 20123 – Bruno Marty devrait être nommé Directeur général de la société d’économie mixte Laboratoire des travaux publics.

Ce poste est occupé depuis juin 2011 par Georges Chavez. "Et ça tombe bien puisque l’actuel directeur général va prendre sa retraite", a annoncé Gaston Flosse. "Et nous avons songé à monsieur Bruno Marty pour le remplacer".

"Il est encore jeune, actif et nous allons utiliser ses compétences", a aussi déclaré le président de la Polynésie française qui avait qualifié vendredi dernier son ministre démissionnaire "d’homme d’honneur".

"Malheureusement, comme il a démissionné, il n’aura pas droit aux trois mois d’indemnité réservés aux ministres du gouvernement", a déploré Gaston Flosse au sujet de la situation personnelle de son ancien ministre.

Bruno Marty a donné sa démission au Président Gaston Flosse dimanche 10 novembre dernier dans l’après-midi après avoir été victime le vendredi soir précédent d'une sortie de route au volant de son véhicule, sous l'emprise d’une forte dose d’alcool mesurée à 2,4 grammes par litres de sang.

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Le premier « selfie » du monde a été pris en Australie, qui est Hopey?

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Le premier « selfie » du monde a été pris en Australie, qui est Hopey?
MELBOURNE, mardi 19 novembre 2013 (Flash d’Océanie) – Le premier « selfie » du monde, une photographie ostensiblement prise en mode autoportrait, à bout de bras, a été pris en Australie, en 2002, affirme cette semaine la société des dictionnaires Oxford en proclamant cette expression « mot de l’année 2013 ».
Pour désigner ce mot nouveau et désormais très en vogue, les Oxford Dictionaries font remonter son apparition au 13 septembre 2002, sur un site de forums médical animé par la chaîne publique audiovisuelle ABC.

L’auteur de cette photo prétendait, à l’époque, montrer les blessures occasionnées par une chute, en l’occurrence une lèvre inférieure éclatée.
L’auteur de ce cliché avait ainsi utilisé le terme « selfie » pour la première fois, dans son commentaire.

« Um….. saoul à la fête des 21 ans d’un pote. Me suis ramassé et atterri lèvre la première (et les dents pas loin derrière) sur des marches d’escalier. Ma lèvre inférieure transpercée sur environ un centimètre de long. Et désolé pour le côté flou de la photo, c’était un selfie », pouvait-on lire sur ce commentaire, signé par le pseudonyme « Hopey ».
L’objet de son intervention était alors de demander conseil concernant la meilleure façon de soigner cette blessure, après les points de suture.

Depuis, la chaîne ABC, qui se considère désormais comme le berceau mondial du mot « selfie », a lancé un appel à témoignages afin de retrouver la trace du mystérieux « Hopey ».
Selon l’Oxford English Dictionary (OED), qui s’est pour mission de surveiller et d’étudier les évolutions de la langue anglaise, l’usage de ce mot a augmenté de pas moins de 17.000 pour cent au cours des douze derniers mois, loin devant d’autres expressions naissantes comme « twerk » et « bitcoin », toutes liées aux nouvelles technologies et aux réseaux sociaux.
Ces expressions ont aussi, ces derniers mois, trouvé un large écho dans les pays francophones.

Dans la langue anglaise, ce mot a déjà muté en plusieurs variantes, comme « helfie » (contraction de « hair » et de « selfie » montrant les cheveux), « belfie » (contraction de « bottom » et de « selfie » montrant les fesses) ou encore « drelfie » (contraction d e « drunk » et de « selfie » d’une personne ivre).
« Le mot de l’année n’est pas nécessairement un mot qui durera, seul le temps nous dira s’il aura une signification durable », a commenté Judy Pearsall, directrice éditoriale des Oxford Dictionaries.

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Séisme de magnitude 6,3 au large de l'Indonésie

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Séisme de magnitude 6,3 au large de l'Indonésie
JAKARTA, 19 novembre 2013 (AFP) - Un puissant séisme, de magnitude 6,3, a eu lieu mardi à l'est de l'Indonésie, a annoncé l'institut américain de géophysique USGS, mais les premières informations ne font pas état de dégâts et les autorités locales excluent tout risque de tsunami.

Selon l'USGS, le séisme s'est produit vers 13h30 GMT à 110 kilomètres au nord-nord-est de la ville de Tobelo, située dans les Moluques, un groupe d'îles indonésiennes, et à une profondeur de 63 kilomètres.

Suharjono, un responsable de l'Agence météorologique, climatologique et géophysique indonésienne, a déclaré qu'il n'y avait pas de risque que ce séisme provoque un tsunami.

Le propriétaire d'un hôtel à Tobelo a rapporté que les clients étaient précipitamment sortis de leurs chambres lorsque le séisme s'est produit, mais qu'il n'avait pas constaté de dégâts dans le secteur.

"C'était assez fort, mais ça n'a pas duré longtemps et tout semble être revenu à la normale", a-t-il dit.

L'Indonésie se trouve sur la "ceinture de feu du Pacifique", une zone où des plaques tectoniques se heurtent, ce qui provoque une activité sismique et volcanique fréquente.

Un séisme de magnitude 6,1 qui avait frappé en juillet dernier la province d'Aceh, sur l'île indonésienne de Sumatra, avait fait au moins 35 morts et des milliers de sans-abri.

ad/ac/plh

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Continuité et promotion interne : un médecin de Niue élu à la tête de la Communauté du Pacifique

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Continuité et promotion interne : un médecin de Niue élu à la tête de la Communauté du Pacifique
SUVA, mardi 19 novembre 2013 (Flash d’Océanie) – Le Dr Colin Tukuitonga, de Niue, a été annoncé mardi comme étant le prochain Directeur Général du Secrétariat général de la Communauté du Pacifique (CPS), en remplacement du Dr Salomonais Jimmie Rodgers, dont le contrat s’achève en fin d’année.
Ce choix a été annoncé à l’issue de la réunion de la conférence bisannuelle, organe directeur de cette organisation régionale, la plus ancienne de la région, qui s’est tenue lundi et mardi dans la capitale fidjienne Suva.

Les représentants des pays et territoires membres, au niveau ministériel, ont préféré ce spécialiste de la santé publique, déjà intégré dans la hiérarchie de la CPS depuis décembre 2012, aux deux autres candidats retenus, à savoir le diplomate papou Peter Eafeare, actuellement en poste à Fidji et l’Américain David Cohen, d’origine samoane et qui a occupé de hautes fonctions au sein du département des affaires insulaires à Washington.

Parmi ses domaines de prédilection, dans le secteur de la santé publique : les questions de veille sanitaire et de prévention des maladies chroniques.
Le Dr Tukuitonga, depuis plus d’un an, dirige la branche santé publique de la CPS, basée à Nouméa (Nouvelle-Calédonie), le siège de la CPS.
Auparavant, il avait occupé des postes de direction au sein d’organisations comme l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à Genève, mais aussi au sein du gouvernement néo-zélandais, où il a dirigé, à la fin des années 2000, le département des affaires du Pacifique et occupé des postes de responsabilité au sein du ministère de la santé à Wellington.

Il devrait prendre officiellement ses nouvelles fonctions le 23 janvier 2014.

Cette conférence ministérielle de la CPS intervenait dans la foulée de la traditionnelle réunion annuelle du Comité des représentants des gouvernements et administrations (CRGA), sorte de conseil d’administration de l’organisation regroupant 26 États et territoires du Pacifique, qui s’est tenue du 12 au 15 novembre 2013 dans la capitale Suva.

Au cours de cette conférence, les représentants des pays et territoires membres de la CPS ont aussi entériné les grandes lignes budgétaires de cette organisation, pour l’année 2014, pour un total d’une centaine de million de dollars US et un personnel de près de six cents employés, répartis principalement entre l’antenne régionale de Suva (65 pour cent) et le siège de Nouméa (le reste).

M. Rodgers, qui a dirigé cette organisation au cours de deux mandats, depuis 2005, et occupait déjà, entre 1997 et 2005, le poste de directeur général adjoint, s’est exprimé la semaine dernière devant les représentants des gouvernements membres, afin de dresser un bilan de sortie de ses deux mandats.

Il a notamment mis en lumière les chantiers menés au cours de ces dernières années, à commencer par un travail d’intégration régionale, qui est notamment passé par l’absorption par la CPS de nouveaux services, auparavant fournis par des organisations régionales, comme la SOPAC (organisme spécialisés dans les sciences de la terre et les géosciences), incorporé à la CPS depuis 2012).

Dans le même temps, ces derniers mois, un service de la CPS, créé dans les années 1960 pour promouvoir la formation des femmes océaniennes, le Centre de formation à l’éducation communautaire (CFEC), basé dans la grande banlieue de Suva et qui, au cours de cinquante dernières années, a accueilli près de deux mille femmes océaniennes, a été officiellement transféré la semaine dernière à l’Université du Pacifique Sud (USP, elle aussi basée à Fidji).
L’effort s’est aussi, porté, ces dernières années, sur une diversification des ressources financières de la CPS, ainsi que sur un déploiement d’antennes plus proches des populations, notamment dans le Pacifique Nord.
Dans le cadre de ce mouvement d’inclusion de l’Océanie dans son ensemble et sa diversité, la CPS a aussi évoqué, la semaine dernière, l’ouverture de ses portes à de nouveaux membres, comme le Timor oriental, qui a accédé à l’indépendance en 2002.
À cers fins, il a été proposé de créer de nouvelles catégories de membres, y compris celles de « membre associé » et d’ »observateur », sur le modèle adopté en 2005 par la Forum des Îles du Pacifique (FIP, considérée, elle, comme la voix politique de l’Océanie).
Selon le directeur général sortant, néanmoins, un leitmotiv demeure : le service et l’aide technique aux États et pays membres ainsi qu’à leurs populations océaniennes.
« Nous ne sommes ni plus ni moins qu’un outil. C’est vous qui fixez les objectifs, et nous, de notre côté, nous vous aidons à les réaliser », a-t-il déclaré la semaine dernière devant les responsables régionaux.
Par ailleurs, la CPS a entamé, courant 2013, un renouvellement significatif de ses équipes de direction, avec la nomination de deux nouveaux Directeurs Généraux adjoints, en les personnes de Cameron Diver, Directeur général adjoint (opérations et gestion) et de Fabian McKinnon, Directeur général adjoint (programmes), tous deux francophones qui ont pris leurs fonctions au cours du dernier trimestre 2013.

La CPS, organisation fondée en 1947 (anciennement connue sous le nom de Commission du Pacifique Sud), se décrit actuellement comme le « principal prestataire de services intergouvernementaux » et d’aide technique en Océanie, dans des domaines aussi variés que la santé publique, l’agriculture, la sylviculture, les pêcheries, l’énergie (avec un fort accent ces dernières années sur la promotion des énergies renouvelables), la gestion des risques liés aux catastrophes naturelles et aux changements climatiques, l’éducation, les statistiques, les droits humains, la culture ou encore la jeunesse.
Cette organisation veut aussi se considérer comme le principal promoteur régional d’un « développement à visage humain » tout en continuant à promouvoir les objectifs planétaires de développement du millénaire, tels que définis par l’ONU.

Parmi ses 26 membres se trouvent 22 États et territoires océaniens (Îles Cook, États fédérés de Micronésie, Fidji, Guam, Kiribati, Nauru, Nouvelle-Calédonie, Niue, Îles Mariannes du Nord, Îles Marshall, Palau, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Pitcairn, Polynésie française, Samoa, Samoa américaines, Îles Salomon, Tokelau, Tonga, Tuvalu, Vanuatu et Wallis et Futuna).
Viennent s’ajouter à cette liste quatre des membres fondateurs (France, Australie, Nouvelle-Zélande, États-Unis) qui figuraient parmi les puissances coloniales (aux côtés, à l’époque, du Royaume-Uni et des Pays-Bas) lors de la création de cette organisation en 1947.

La position exprimée par la France

La délégation de la France comprend notamment l’Ambassadeur Hadelin de la Tour du Pin, Secrétaire Permanent pour le Pacifique, représentant permanent de la France auprès de la CPS, son adjoint basé à Nouméa, Jean-Luc Fauré-Tournaire, ainsi que le Chef de mission Océanie au ministère français des affaires étrangères, Olivier Barrat.

Dans son discours prononcé lundi en session, le diplomate français, qui conduisait la délégation venue de Paris, a rappelé le statut de la France en tant que membre fondateur de la CPS, ainsi que sa présence pérenne dans le Pacifique « où vivent plus de 500.000 citoyens français ».
« C’est dire que la France ne saurait se désintéresser des sujets qui concernent au premier chef le Pacifique, notre région. Nous partageons vos inquiétudes, nous partageons vos ambitions », a-t-il souligné tout en rappelant l’importance des défis de développement auxquels cette région est confrontée.

« Il n’y a pas lieu, en effet, de choisir entre lutte contre la pauvreté et développement soutenable. Nous ne pourrons réussir à réaliser l’un sans l’autre (…) C’est notre mobilisation collective qui permettra d’inventer de nouveaux modes de production et de consommation ».
Au chapitre des défis liés aux changements climatiques, qui menacent de nombreux États insulaires océaniens, le diplomate français a estimé lundi que ce combat « doit entrainer la mobilisation de tous. Mais c’est également un combat dans lequel une coalition de pays animés par une volonté commune, comme les dirigeants du Pacifique l’ont démontré à Majuro, peut faire la différence, dépasser les clivages traditionnels Nord-Sud et créer les conditions d’une dynamique positive. C’est un combat dans lequel nous avons besoin du Pacifique, pour que l’accord international auquel nous voulons parvenir à Paris en 2015, soit aussi ambitieux et juste que possible, mais aussi pour que cet accord réponde aux besoins spécifiques de notre région. En tant que future présidence de la ‘Conférence Paris Climat 2015’, la mission de la France sera d’être à l’écoute de tous et de faciliter le consensus autour d’un nouveau modèle de développement fondé sur la sobriété, l’efficacité et la solidarité. Pour mon pays, l’accord de Paris devra être inclusif, ambitieux, juridiquement contraignant et applicable à tous. Il devra fixer des engagements chiffrés, dans le respect, naturellement, du principe de différenciation. »


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Premier cas de résistance absolue aux antibiotiques importé en Nouvelle-Zélande

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Premier cas de résistance absolue aux antibiotiques importé en Nouvelle-Zélande
WELLINGTON, mardi 19 novembre 2013 (Flash d’Océanie) – La communauté médicale néo-zélandaise est en émoi après le décès d’un patient qu’aucun antibiotique n’a réussi à traiter, semblant indiquer un cas de résistance absolue.

Traité à l’hôpital de Wellington, Brian Pool, 68 ans, avait subi une opération chirurgicale en janvier 2013, au Vietnam, où il enseignait l’anglais et a été victime d’une hémorragie cérébrale, rapporte la radio nationale publique.

Rapatrié en Nouvelle-Zélande, il a été diagnostiqué porteur d’une bactérie, Klebsiella Pneumoniae, semblant résister à tous les antibiotiques connus.
Il avait ensuite été placé en quarantaine, jusqu’à sa mort en juillet dernier.

Depuis, les médecins qui ont eu à le soigner s’interrogent sur la dangerosité de ce virus et des moyens d’empêcher sa propagation.
Le Dr Mark Jones, microbiologiste clinicien qui a eu à traiter le cas de M. Pool, a notamment évoqué mardi les risques associés au tourisme médical pratiqué par certains Néo-zélandais, notamment en Inde ou en Asie du Sud-est.
« C’est le truc le plus résistant que j’ai jamais vu et dans ces conditions, il faut des protocoles d’isolement ultra-stricts. Parce que si ça se propage, l’impact peut-être désastreux », a-t-il estimé.

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Nouvelle-Calédonie: un avocat accuse le parquet de Nouméa de "détention arbitraire"

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Nouvelle-Calédonie: un avocat accuse le parquet de Nouméa de
NOUMÉA, 19 novembre 2013 (AFP) - Un avocat a accusé mardi la justice en Nouvelle-Calédonie d'avoir "arbitrairement" placé en détention un de ses clients, fils d'un leader indépendantiste kanak, ce que conteste formellement le parquet.

"C'est très grave. Le parquet fait exécuter une peine fictive. Mon client est en détention arbitraire", a déclaré à l'AFP l'avocat Denis Milliard, qui a tenté sans succès d'obtenir lundi du tribunal correctionnel une remise en liberté de Leley Uregei, incarcéré à la prison du Camp Est depuis le 18 octobre.

"Les juges ont considéré ma demande recevable mais se sont déclarés incompétents pour relâcher mon client", a-t-il ajouté.

Selon Me Milliard, le fait que Leley soit le fils de Louis Kotra Uregei, dirigeant indépendantiste radical au profil controversé, pèse dans cette affaire.

Leley Uregei, 38 ans, a été jugé en avril 2009 pour conduite en état d'ivresse, refus d'obtempérer et blessures involontaires.

"Le juge a envisagé une condamnation à 5 mois ferme, mais ils n'ont pas été prononcés. Le jugement est muet au plan pénal mais pas au plan civil puisque mon client a été condamné à indemniser la victime", a déclaré l'avocat.

Quelques mois après ce jugement, en octobre 2009, le parquet a demandé au tribunal correctionnel "une rectification d'erreur matérielle" pour que les 5 mois de prison soient prononcés, sans toutefois que la peine soit mise à exécution.

Mis en cause ensuite pour conduite sans permis, en novembre 2011, Leley Uregei a été interpellé le 18 octobre dernier et placé en détention pour cinq mois.

"Je ne laisserai pas passer. J'ai écrit à Christiane Taubira", a déclaré Louis Kotra Uregei, élu territorial.

Interrogé, le parquet conteste formellement la version de l'avocat, arguant qu'en vertu d'une jurisprudence de la Cour de cassation la peine de prison, "mentionnée dans les motivations du juge, est parfaitement exécutable".

"Ce monsieur a été condamné 5 fois pour délits routiers, c'est un récidiviste", a déclaré à l'AFP Fabrice Durand, vice-procureur.

cw/bpa/jba/ed

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Les allégations d'espionnage enfoncent un coin entre l'Australie et l'Indonésie

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Les allégations d'espionnage enfoncent un coin entre l'Australie et l'Indonésie
JAKARTA, 19 novembre 2013 (AFP) - Le torchon continuait à brûler, mardi, entre l'Indonésie et l'Australie, après des informations de presse selon lesquelles Canberra aurait tenté d'écouter le téléphone portable du président indonésien.

Les échanges doux-amers se sont poursuivis durant toute la journée entre les deux grands voisins de la région, pourtant officiellement amis et partenaires.

A l'aube, au moment même où l'ambassadeur indonésien en Australie prenait le premier vol pour Jakarta après avoir été rappelé pour consultation, le président indonésien Susilo Bambang Yudhoyono (SBY) annonçait sur son compte Twitter qu'il ordonnait de "revoir la coopération bilatérale après l'acte blessant de l'Australie".

Peu après ces déclarations, le Premier ministre australien Tony Abbott sortait d'un mutisme de plus de 24 heures, disant "regretter sincèrement toute gêne que les récentes informations de presse ont pu occasionner" à SBY, "un grand ami de l'Australie".

Mais le chef du gouvernement s'est une nouvelle fois refusé à présenter des excuses formelles, répétant que "la première tâche de tout gouvernement" était de "protéger son pays".

"C'est pourquoi tout gouvernement collecte des informations", a-t-il reconnu. "On ne devrait pas s'attendre à ce que l'Australie demande pardon pour des mesures que nous prenons afin de protéger notre pays", a-t-il sévèrement tranché.

L'absence de contrition a ajouté à l'ire de Jakarta. "Le président (indonésien) regrette la réponse du Premier ministre australien qui ne demande pas pardon ni offre de clarification", a déclaré le porte-parole de la présidence indonésienne, Julian Pasha.

"Nous avons demandé une explication officielle et c'est ce que nous attendons", a-t-il ajouté.

Selon la chaîne de télévision australienne ABC et l'édition locale du quotidien britannique The Guardian, les services de renseignement australiens auraient tenté d'écouter le téléphone portable du président indonésien pendant deux semaines en août 2009, peu après un attentat islamiste qui avait fait neuf morts, dont les deux kamikaze.

Au moins une conversation aurait été interceptée, selon les médias.

Le téléphone de la Première Dame indonésienne, Ani, aurait également figuré parmi les cibles des renseignements australiens, tout comme ceux du vice-président Boediono et d'autres officiels, selon les médias australiens qui citent des documents présentés comme émanant d'Edward Snowden, ancien consultant de l'Agence de sécurité nationale (NSA) américaine.

Lundi, le ministre indonésien des Affaires étrangères Marty Natalegawa avait déjà annoncé le passage en revue du programme d'échange d'informations entre les deux pays, qui sert à la lutte antiterroriste et à l'arrestation de passeurs de boat-people en route vers l'Australie.

Les allégations d'écoute téléphonique viennent s'ajouter à des informations de presse précédentes, également tirées des documents Snowden, selon lesquelles l'Australie aurait aidé les Etats-Unis à espionner l'Indonésie.

"Les actes commis par les Etats-Unis et l'Australie sont très préjudiciables", ajoute SBY sur Twitter.

L'Indonésie avait convoqué l'ambassadeur d'Australie début novembre après des révélations des médias selon lesquelles la mission australienne à Jakarta aurait abrité un système d'interception des communications dans le cadre du vaste programme d'espionnage américain révélé par les documents Snowden.

Les relations entre Canberra et Jakarta pâtissent de plus depuis peu de la polémique sur le sort à réserver aux boat-people, généralement du Moyen-Orient, qui transitent via l'Indonésie pour demander l'asile politique en Australie.

Jakarta est le premier bénéficiaire de l'aide humanitaire australienne et les deux pays collaborent de très près dans la lutte antiterroriste, en particulier depuis les attentats de Bali en 2002, qui avaient fait 202 morts dont une majorité d'Australiens.

Les tensions se sont cependant multipliées depuis l'arrivée à la tête du gouvernement australien de Tony Abbott, en septembre. Le dirigeant conservateur a été élu sur un programme de fermeté vis-à-vis de son grand voisin, avec pour objectif de renvoyer en Indonésie, dans la mesure du possible, les bateaux de réfugiés faisant route vers l'Australie.

burs-lv/ml

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USA: sous les yeux des visiteurs d'un zoo, un lion tue une lionne

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USA: sous les yeux des visiteurs d'un zoo, un lion tue une lionne
CHICAGO, 18 novembre 2013 (AFP) - Sous les yeux horrifiés des visiteurs d'un zoo de Dallas, au Texas, un lion s'est soudainement tournée vers une lionne qui partageait son enclos et l'a tuée, une attaque que les vétérinaires du parc n'expliquent pas.

La horde de cinq lions --deux frères et trois soeurs-- vivait "en paix" depuis des années, sans aucun incident, ont pointé des responsables du zoo.

Mais dimanche, un des mâles a planté ses crocs dans le cou d'une lionne âgée de 5 ans, nommée Johari. Cette dernière est morte très rapidement "et ne présentait aucun autre signe de traumatisme", a précisé le zoo. "C'est un événement rarissime et très malheureux. En 35 ans comme vétérinaire dans des zoos, je n'ai jamais vu ça", a déclaré Lynn Kramer, une des responsables du zoo, citée dans un communiqué.

"Au début, vous avez l'impression qu'ils jouent... puis vous vous rendez compte qu'il est en train de la tuer... et que vous en êtes le témoin", a décrit à la chaîne locale WFAA un visiteur du zoo, Michael Henshaw. Le lion "se tenait derrière elle et l'a tenue par le cou pendant 10 minutes... en attendant juste qu'elle arrête de bouger", a renchéri Dylan Parker.

Les responsables du zoo ont expliqué qu'on ne connaîtrait sans doute jamais les causes de cet événement, tout en rappelant que dans la nature, des lions pouvaient parfois tuer d'autres membres de leur horde. Ils ont ajouté qu'ils n'avaient "absolument pas l'intention d'euthanasier" le lion mis à l'écart dans une autre cage.

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Les Tiki Toa participeront-ils à un tournoi international au Brésil ?

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Les Tiki Toa participeront-ils à un tournoi international au Brésil ?
Jonathan Torohia, satisfait de sa prestation avec l’Espagne au «Mundialito» de beach soccer brésilien, annonce que les Tiki Toa pourraient participer à un tournoi au Brésil en décembre prochain.

A la suite de la Coupe du Monde de beach soccer organisée en septembre dernier à Tahiti, le gardien de but de l’équipe tahitienne des Tiki Toa, Jonathan Torohia, a été recruté par l’équipe d’Espagne. Sous le maillot espagnol, Jonathan a ainsi participé au «Mundialito» à Rio de Janeiro. Au cours de ce tournoi de haut niveau international l’Espagne n’est pas parvenue à se qualifier pour les phases finales mais sa prestation est restée honorable, avec un match gagné contre Botafogo, une équipe brésilienne, sur les trois engagés. Jonathan Torohia est satisfait de cette expérience. «J’ai été contacté il y a trois semaines par Joan Cusco, le président de Fifa Beach Soccer. Je ne pouvais pas refuser, mon employeur, le tavana de Paea, m’a donné cette opportunité de partir. Je suis rémunéré pour ce tournoi et tout est pris en charge». Huit équipes ont participé à ce petit mondial de beach soccer organisé au Brésil et Jonathan a gagné une nouvelle expérience qui compte : «Le système de jeu n’était pas du tout le même que le notre à Tahiti. J’ai beaucoup joué, j’ai beaucoup appris et j’ai engrangé de l’expérience. Cela a été formidable pour moi et pour ma préparation pour le mondial au Portugal en 2015».
Mais depuis le succès éclatant des Tiki Toa lors de la Coupe du monde à Papeete avec une participation en demi finale, l’équipe tahitienne de beach soccer a été divisée et ne se produit plus dans sa discipline phare. Ainsi on ne verra pas cette année les Tiki Toa au tournoi Intercontinental Cup de Dubai. Dommage au vu de leur incroyable talent acquis en quelques années à peine de préparation. Mais l’aventure Tiki Toa pourrait néanmoins rejaillir pour le plus grand plaisir des joueurs eux-mêmes et de leurs fans. En effet, si l’équipe de Tahiti ne sera pas du voyage pour le l’Intercontinental de Dubai, il se pourrait toutefois qu’elle participe à un autre tournoi, au Brésil.
«C’est sûr que l’on aurait aimé participer à la Cup de Dubai, mais ce n’est pas facile pour envoyer notre équipe. Mais on devrait venir ici au Brésil avec les Tiki Toa en décembre pour un tournoi avec les 4 demi-finalistes de la Coupe du Monde On en aura la confirmation dans les jours qui viennent». Pour Jonathan Torohia l’aventure des Tiki Toa a donc un avenir : «je voudrais remercier tous ceux qui me soutiennent, ma petite famille et on espère que le beach soccer va apporter beaucoup pour la jeunesse polynésienne».

SB


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La SEO acquiert une lettre datée en 1847 de la reine Pomare IV au gouverneur Bruat

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La SEO acquiert une lettre datée en 1847 de la reine Pomare IV au gouverneur Bruat
En juillet dernier, la Société des Etudes Océaniennes (SEO) a acquis une lettre de la reine Pomare IV repérée sur internet. La missive royale se trouvait en Suisse au moment de son achat. Dans cette lettre adressée au Gouverneur Bruat, Te Ari’i Vahine Pomare adresse une liste d’objets usuels et de décoration.

Le bulletin numéro 329 de la Société des Etudes Océaniennes relate l’odyssée d’une lettre manuscrite de la reine Pomare IV, rédigée le 30 mai 1847. Cette dernière fait partie d’un ensemble de huit missives adressées au gouverneur Bruat. Les sujets évoqués concernaient surtout les événements qui allaient sceller à jamais le destin de la Polynésie. Citons l’affaire « Pritchard » ou encore la guerre de Tahiti. La période se situe entre 1847 et 1862 d’histoire dont les faits sont relatés par la reine mère elle-même.

Tous les textes ont été rédigés en langue tahitienne. Finalement, en juillet dernier, quelle n’a pas été la surprise des sociétaires de la SEO de découvrir qu’un des courriers écrits des mains même de la reine Pomare IV, était mis aux enchères sur internet par un collectionneur suisse. Il fallait faire vite. Après consultation et avis du Services du Patrimoine Archivistique et Audiovisuel, l’achat est conclu pour un montant qui avoisinerait les 100 000 francs pacifiques (près de 840 euros). Jean Kape, le Président de la Société des Etudes Océaniennes a, par ce geste, voulu marquer leur volonté de ramener le précieux document sur sa terre natale, Tahiti, mais aussi de partager cette « retrouvaille » avec tous les polynésiens.

L’année où la dite lettre a été écrite, le protectorat a étendu sa domination dans tous les archipels. De plus, le calendrier français s’est imposé face à celui des missionnaires britanniques. En mai de la même année, cela faisait cinq mois que l’amnistie avait mis fin à la guerre franco-tahitienne. C’est également à ce moment précis que le premier gouverneur des établissements français d’Océanie, Armand Joseph Bruat, courtise la reine tahitienne. En réponse, celle-ci lui soumet une liste d’objets qu’elle désirerait recevoir. Citons par exemple des ustensiles de cuisine (couteaux, fourchettes ou encore des petites cuillères et une théière) et des éléments décoratifs plus imposants tels qu’une grande table, des candélabres, une commode ou encore de grandes glaces. Ecrit en vieux tahitien, une retranscription en langage moderne a été préparée par Jean Kape et Johanna Nouveau de l’Académie tahitienne. A souligner également la participation active de Robert Koenig, grand spécialiste de l’histoire polynésienne. Nulle doute que le vieux document apporte des informations supplémentaires sur l’ambiance qui régnait à son époque, une sorte de voyage dans le temps. C’était il y a 166 ans.

TP

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Pamatai: Travaux d’adduction en eau potable quartier PASSARD ce mardi 19 novembre jusqu'à 16H

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Pamatai: Travaux d’adduction en eau potable quartier PASSARD ce mardi 19 novembre jusqu'à 16H
Afin d’améliorer le réseau de distribution en eau potable, les autorités de la commune de Faa’a informent les résidents du quartier vers le réservoir Oscar que des travaux seront entrepris à nouveau dans le quartier ce MARDI 19 NOVEMBRE 2013.

Ces travaux nécessiteront la fermeture de la servitude toute la journée de mardi 19 novembre pour effectuer le raccordement à la canalisation principale.

Aussi, il est demandé aux automobilistes de libérer la servitude dès 7h30. Vous pourrez rejoindre votre domicile qu’après 16h00.

Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez contacter le Service Eau au 83 35 33 ou le Standard au 80 09 60 ou la Brigade de Police au 50 22 00 (après 15h30 du lundi au jeudi et après 14h30 le vendredi).

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