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"Mataiea Malama Honua" milite en faveur de la préservation de l’environnement, ce week end

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PAPEETE, 21 avril 2015 – plusieurs associations culturelles et sportives participent à une manifestation pour sensibiliser à la préservation du lagon et de l’environnement, ce week-end à Matiea. Les journées "Mataiea Malama Honua" se tiennent samedi et dimanche dans la baie Oututaihi’a au départ de la plage publique du PK 46,3.

L’association Tainui Friends of Hokulea, la Fédération Amuitahira’a Tu’aro Mā’ohi et l’association Rautirare surf club réunissent leurs efforts pour organiser samedi 25 et dimanche 26 avril, baie Oututaihi’a à Mataiea, les journées "Mataiea Malama Honua", sous l’égide de la commune de Teva I Uta et avec la participation des pirogues Fa’afaite et Rangi.

Cet événement culturel se propose, par le biais d’un festival du va’a et de diverses compétitions de sports traditionnels, de porter un message en faveur de la préservation de notre océan, nos lagons et nos rivières. "L’objet de ces journées consiste à faire prendre conscience aux utilisateurs du lagon comme les sportifs, les adeptes de sports nautiques, les rameurs, les surfeurs, les pêcheurs, les plaisanciers, les constructeurs nautiques, les riverains, et à l’ensemble de la population de l’intérêt de protéger notre environnement pour nous d’abord, mais aussi pour les générations futures", détaillent les organisateurs de la manifestation.

Les journées "Mataiea Malama Honua" sont organisées samedi et dimanche de 10h à 16h sur la plage publique de Mataiea, PK 46,3 et sur le plan d’eau de la baie Oututaihi’a. L’entrée est gratuite et la participation aux divers ateliers est ouverte à tous.

Les activités et animations

• Atelier de formation à la navigation ancestrale présenté par l’association Tainui Friends of Hokule’a et animée par la formatrice hawaïenne Ilimaeialoh CHOY présente spécialement
• Stand Rautirare Surf Club animé par Georges Cronsteadt et Teva Zaveroni ; Initiation au Stand Up Paddle.
• Stand sur les grandes aires marines protégées par Pew Polynésie française et la Fédération des associations de protection de l’environnement
• Stand sur l’aire marine protégé du fenua aihere de Teahupoo par Te Vai Ara O Teahupoo
• Stand sur la biodiversité marine de Polynésie française et la protection de l’océan par Te mana o te moana
• Atelier sur le rahui, mesure de gestion collective pour la préservation des ressources marines
• Stand de l’Association des pêcheurs de Mataiea nouvellement créée : conception de filet, nape, techniques de pêche, …
• Stands d’artisanat d’art et de vente de plantes de Mataiea
• Sports traditionnels
• Régates de Va’a Taie (pirogue à voile) sur le plan d’eau
• Visite et navigation sur la pirogue Fa’afaite et Rangi
• Course de Paddle en tenue traditionnelle

Programme des activités

Samedi 25 avril
10h à 12h : Lancer de javelots – individuel
12h à 13h : Lancer de javelots – "Vahine"
12h à 15h : Navigation et visite des pirogues Fa’afaite et Rangi
13h à 15h30 : Lancer de javelots (équipes) ; Grimper au cocotier ; Lever de pierre ; Va’a Taie
13h à 15h : régates de Va’a motu

Dimanche 26 avril
11h à 15h : Navigation et visite des pirogues Fa’afaite et Rangi, Initiation au Va’a Motu
11h : Inscriptions aux courses de Stand up paddle
12h : Ouverture du four Tahitien Ahima’a
13h à 15h30 : Courses Sup enfants, Sup Tenue traditionnelle, Sup life saving, Sup Tag team
16H00 remise des prix

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Il avait tué une jeune fille sur la route : un an de prison avec sursis

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Il avait tué une jeune fille sur la route : un an de prison avec sursis
PAPEETE, le 21 avril 2015. Le 28 mai 2012 une jeune fille de 16 ans était mortellement fauchée par une voiture au Pk 42,5 à Mataiea. L'automobiliste avait consommé la veille trois doses d'ice et restait sous l'emprise des stupéfiants. Le tribunal l'a condamné à un an de prison avec sursis et à la suspension de son permis de conduire pour six mois.
Cet homme de 47 ans comparaissait ce mardi devant le tribunal correctionnel de Papeete pour homicide involontaire. Le 28 mai 2012 à 1h40, sur la ligne droite à hauteur de l'usine Morinda, il avait heurté de plein fouet une piétonne de 16 ans qui rentrait chez elle, seule et en pleine nuit, après avoir passé une soirée plus qu'arrosée avec quelques amis (elle avait 0,84 gramme d'alcool par litre de sang).

A la barre, l'automobiliste qui comparaissait libre n'en dit pas plus que lors de l'instruction de l'affaire. Il n'a pas vu la jeune fille. Sur cette portion de route bien droite en direction de la Presqu'île, il roulait vite, entre 80 et 90 km/h, un peu au-dessus de la vitesse maximale autorisée. Il n'a réalisé l'importance de cet accident qu'après le choc, son véhicule se retrouvant, après un tonneau, immobilisé dans une mare de boue sur le côté gauche de la route. La jeune fille projetée à plus de 40 mètres de l'impact décédait rapidement des suites de ses blessures. Faute de témoins de cet accident, les causes de ce choc frontal ne sont pas établies.
L'une des hypothèses serait que l'automobiliste aurait pu s'assoupir et aurait heurté la jeune piétonne qui marchait vers son domicile, situé au PK 39, côté montagne. Mais cette hypothèse n'a pu être prouvée. A la barre, l'automobiliste persiste : il était en pleine possession de ses moyens, en dépit de l'heure tardive et du fait qu'il avait consommé, la veille, trois doses d'ice, achetées à l'issue d'une soirée de jeux dans un tripot clandestin.

L'homme est défavorablement connu de la justice pour trafic de stupéfiants. Condamné une première fois à un an de prison avec sursis en mai 2011 pour détention de cannabis, il écope en novembre 2011 de trois ans de prison, cette fois pour trafic d'ice. A peine six mois plus tard, il consomme à nouveau de l'ice et se retrouve impliqué dans un accident mortel 24 heures après avoir absorbé les doses. Les analyses biologiques pratiquées après l'accident ont confirmé la présence de la drogue. Pour la justice il était donc sous l'emprise de stupéfiants : il suffit en effet de détecter la présence de drogue pour l'invoquer comme circonstance aggravante, il n'y pas de seuil minimal comme pour l'alcool. Après cet accident mortel, il passe donc par la case prison. En raison de cette nouvelle consommation d'ice, il est placé sous contrôle judiciaire puis sous bracelet électronique et enfin passe un an à Nuutania d'où il est sorti en mars 2014.

A l'audience le procureur réclame la plus grande sévérité à l'encontre d'un homme qu'il décrit comme "un trafiquant d'ice notoire de Tahiti". Il requiert un an de prison ferme, 100 000 Fcfp d'amende et l'annulation, pour deux ans, du permis de conduire. "Il a déjà été condamné par deux fois pour trafic de stupéfiants et en dépit de ces injonctions, il reprend le volant après avoir consommé de l'ice, ce qui justifie une peine extrêmement sévère à son encontre". L'avocat de la défense, à l'inverse, plaide la relaxe car "le dossier est totalement vide. Certes il y a une certaine cohérence avec son casier judiciaire, mais là il est poursuivi pour homicide involontaire et on ne sait absolument pas ce qui s'est passé, il n'y a que des hypothèses, ce qui ne permet pas de forger une culpabilité" déclare Me Cariou. Le tribunal a finalement coupé la poire en deux, la culpabilité de l'automobiliste est reconnue, mais les peines infligées sont en-dessous des réquisitions.

Croisement dangereux : un miroir installé après l'accident mortel

Un homme de 52 ans a été condamné à trois mois de prison avec sursis et à une suspension de six mois de son permis de conduire, après un accident mortel survenu le 13 mai 2013 à Faa'a sur la bretelle reliant la RDO à Puurai, à hauteur du collège Henri Hiro. A une heure de pointe, le matin à 6h40, un scootériste avait perdu le contrôle de son deux-roues dans la descente vers la RDO, peut-être en prenant peur de voir une voiture sortir d'un stop et s'engager sur la voie sur laquelle il circulait. Le jeune conducteur avait fini sa course, tête la première dans le pare-choc du véhicule de l'automobiliste qui s'était arrêté au stop mais qui dépassait de la ligne blanche. Le jeune scootériste était mort, en fin de journée, des suites de ses blessures. "J'ai respecté le stop, mais j'empiétais un peu sur la chaussée, car je ne pouvais pas autrement voir les véhicules qui arrivaient d'en bas" a plaidé le prévenu à la barre. La dangerosité de croisement très accidentogène –et très fréquenté- a été reconnue après cet accident mortel. Depuis, un miroir a été installé pour permettre une meilleure visibilité aux automobilistes arrêtés à ce stop.


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FENUACOM recherche journalistes (H/F)

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FENUACOM recherche journalistes (H/F)
Dans le cadre de son développement Fenuacom recherche des journalistes H/F expérimentés capables d'intervenir dans différents domaines (faits divers, judiciaire, social, politique, culture...).
Expérience du territoire et relationnel souhaité.
Disponible, enthousiaste et volontaire, il (elle) saura s'intégrer dans une équipe tout en sachant faire preuve d'autonomie.
Grande capacité de travail et de réactivité souhaitée
Bonne maîtrise de la langue française écrite et orale. Aisance en Interview.
Connaissance des nouvelles technologies.
Une maîtrise de l'anglais ou la pratique de la langue tahitienne serait un plus.
Envoyer CV + lettre de motivation: direction@fenuacom.pf


Fenuacom est l'éditeur de Tahiti Infos et de Fenuatv

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Agression sexuelle : 5 ans de prison contre le "prédateur" insaisissable

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Agression sexuelle : 5 ans de prison contre le
PAPEETE, le 21 avril 2015. Un homme de 60 ans a été condamné, ce mardi, par le tribunal correctionnel de Papeete par jugement contradictoire à signifier à une peine de 5 ans de prison ferme. Le tribunal a assorti cette décision d'un mandat d'arrêt, car, le sexagénaire ne répond plus, depuis plus d'un an, aux convocations de la justice. "Il a disparu sans laisser d'adresse" indiquait la présidente du tribunal pendant l'exposé des faits. L'agression sexuelle avait été commise à Faa'a sur le chantier d'une maison en cours de restauration où cet homme travaillait comme menuisier. Dans la nuit du 17 au 18 juillet 2012, il avait embarqué dans sa voiture une jeune femme de 27 ans, près du Flamboyant de Faa'a, en lui proposant d'aller dîner. Mais une fois à bord du véhicule, il l'avait conduite sur ce chantier, l'avait déshabillée de force et l'avait agressée sexuellement. La jeune femme avait échappé de peu au viol en frappant le sexagénaire à la tête avec une bouteille de bière avant de s'enfuir. Elle avait été recueillie à demi-nue par un autre ouvrier du chantier.

Lors de l'instruction de l'affaire et des confrontations entre la victime et l'agresseur, l'homme avait présenté une toute autre version des faits. Il indiquait aux enquêteurs que la jeune femme était venue d'elle-même sur le chantier pour se prostituer et qu'elle l'avait frappée, car elle était mécontente de son gain ! Il a affirmé ne pas avoir quitté le chantier ce soir-là alors que des caméras de vidéo surveillance permettent de suivre les allers et venues de son véhicule sur le parcours cité par la victime. Le sexagénaire a déjà un casier judiciaire assez lourd pour conduite en état d'ébriété, outrages à personne dépositaire de l'autorité publique, violence sur conjoint. En plus de la condamnation à 5 ans de prison ferme contre son agresseur, la victime en tant que partie civile a obtenu un dédommagement de 1 million de Fcfp pour le préjudice subi et 80 000 Fcfp pour les frais de justice qu'elle a engagés.

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Un gang de voleuses à la jupe démasqué à Papara

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Un gang de voleuses à la jupe démasqué à Papara
PAPARA, 21 avril 2015 – Trois femmes de 24 à 26 ans interpellées à Papara sont soupçonnées d'avoir commis plusieurs vols à l’étalage avec un mode opératoire très particulier.

Trois femmes de 24 à 26 ans domiciliées à Faa’a ont été interpellées par les gendarmes de Papara pour avoir commis de multiples vols à l'étalage dans sept supérettes entre Punaauia et Taravao.

Leur manière d'opérer consistait à coincer les objets, aliments et autre denrées, entre le haut de leurs cuisses, sous une robe jupe ample et longue. Elles se déplaçaient ainsi à petits pas vers la sortie. L'une des trois femmes faisait le guet pendant que les deux autres dérobaient en faisant plusieurs aller-retours dans chaque magasin.

Les intéressées ont reconnu agir ainsi pour préparer une bringue d'anniversaire. Elles font l'objet d'une convocation en justice sur reconnaissance préalable de culpabilité.

La liste des objets et denrées dérobées établie par les enquêteurs de la gendarmerie serait la suivante :
- 4 boites de 10 steaks hachés
- 4 boites de lait Gallia
- 1 nappe en plastique Dora
- 3 paquets de serviettes Fée clochette
- 1 paquet de banderoles géantes à personnaliser
- 6 paquets de 400 gr de lait Sunshine
- 2 cartons de 2 kg contenant chacun 20 tablettes de chocolat noisette
- 1 bouteille de vin rouge Carlo Rossi (1,5 l)
- 5 kg d'entrecôtes surgelées
- 1 gigot de 2 kg
- 17 kg d'entrecôtes fraîches
- 1 sachet de jouets Power ranger
– 5 paquets de 8 assiettes en carton Fée clochette.

Un exemple du procédé datant de 2011 :

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Course à Pied – La ‘Fun Run’ sera au profit des enfants atteints de maladies génétiques.

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Course à Pied – La ‘Fun Run’ sera au profit des enfants atteints de maladies génétiques.
PAPEETE, le 21 avril 2015- L’association Tahitian Running Team, une association à but non lucratif qui compte une trentaine de membres actifs bénévoles, organise une course à pied le samedi 25 avril qui débutera à 15H devant Nautisport à Fare Ute.

Cette course reprend le concept de la ‘Color Run’, une course américaine de 5 km qui se fait pour le ‘fun’. Il ne s’agit pas de franchir la ligne d’arrivée le premier mais plutôt de s’amuser autour du thème de la couleur.

Chaque kilomètre correspond à une zone de couleur, des bénévoles lanceront de la poudre colorée 100% naturelle à base de fécule de maïs. Chaque participant traversera chaque zone de couleur en en ressortant le plus coloré possible.

Cette année les candidates à Miss Tahiti 2015 participeront à l’épreuve. Le but est caritatif, au profit de l’association Te Ananahi O Te tama, en faveur des enfants atteints de maladies génétiques orphelines.

Un final en apothéose sera proposé avec de la musique non stop assurée par un DJ et des lancers de couleur groupés. Infos Samatha Finck au 87 71 47 75 ou 87 77 04 06. Tarif 1500 fcp pour les enfants et 2000 fcp pour les adultes à partir de 15 ans.

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21 ans à peine, un escroc déjà prêt à tout

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21 ans à peine, un escroc déjà prêt à tout
PAPEETE, le 21 avril 2015. Il n'a que 21 ans, mais il a déjà à son actif une belle palette d'affaires judiciaires. Pas moins de trois dossiers d'escroquerie et de falsification en écriture, mettant en cause ce jeune homme de 21 ans, ont été jugés ce mardi par le tribunal correctionnel de Papeete. Les trois dossiers joints au fond par le tribunal correctionnel, il se retrouve désormais avec une condamnation à six mois mois ferme prise par le tribunal de Papeete en son absence. Son fait d'arme le plus fort ? Celui d'avoir organisé un voyage pour une vingtaine de personnes en Nouvelle-Zélande à prix cassé. Pour bénéficier d'un tarif de groupe avec la compagnie aérienne Air New Zealand il passe des annonces sur un site Internet dédié et promet un voyage tout compris avec vol, hébergement et activités pour 150 000 Fcfp pour la nouvelle année 2014. La réalité est toute autre : une fois que le jeune homme empoche les premiers versements de ses victimes –plus d'un million de francs- il achète pour son compte personnel deux billets aller/retour pour Auckland avec hébergement, nourriture et entrées pour des parcs d'attractions pendant six jours. Devant les gendarmes, il a admis n'avoir jamais voulu accompagner le "groupe" mais voulait "juste s'amuser et passe de bonnes fêtes de fin d'année à Auckland".

Insaisissable et ne répondant que très partiellement aux convocations des gendarmes ou de la justice, le jeune escroc ne s'arrête pas en si bon chemin. Au cours de l'année 2014, deux autres plaintes le visent. A un jeune homme qu'il aborde dans le ferry entre Moorea et Papeete il promet la livraison d'une moto américaine à prix ultra compétitif. Le jeune pigeon passionné se fait soutirer pas moins de 68 000 Fcfp d'acompte et ne verra plus jamais son "transitaire". A une jeune femme en quête d'un ordinateur portable rencontrée à la terrasse d'un café, il raconte qu'un de ses amis quitte justement le territoire en vendant ses affaires personnelles. Elle verse 30 000 Fcfp et ne sera évidemment jamais livrée. "Ce Monsieur est déjà bien connu du tribunal. Il est tout jeune et débute à peine dans le métier. Je n'ai aucune illusion sur ce personnage, il ne s'arrêtera que lorsqu'il sera en prison" indiquait le procureur en réclamant six mois de prison ferme, une peine suivie par le tribunal. Reste maintenant à "faire signifier" à ce jeune escroc en herbe que son casier judiciaire n'est plus vierge et qu'il vient de s'étoffer d'une première condamnation à de la prison. Il se retrouve aussi avec une facture salée de 850 000 Fcfp pour indemniser ses victimes.

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Pétanque – l’association sportive de l’éducation nationale organise son tournoi.

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Pétanque – l’association sportive de l’éducation nationale organise son tournoi.
PAPEETE, le 21 avril 2015. L’ASPEN, l’association sportive de l’éducation nationale organise un tournoi de pétanque le dimanche 26 avril 2015. Il s’agit d’un tournoi de pétanque en triplette mais également d’une nouveauté, un tournoi individuel de tir et de pointage de précision.

Le tournoi est ouvert aux adhérents ASPEN et Fedam ainsi qu’aux non licenciés. Le rendez vous pour les participants est fixé à 8H00 au collège d’Arue et débutera par la composition des triplettes et le tirage au sort des équipes. Des poules seront constituées et chaque équipe jouera plusieurs parties.

A midi, un pot de l’amitié sera offert, suivi d’un pique nique à la charge des participants. Le tournoi reprendra à 13H30 avec le tournoi de tir de précision, il se clôturera à 16H30 par la remise des prix et des lots. Infos auprès de Gilles Bouchaud au 87 35 64 04.

Pétanque – l’association sportive de l’éducation nationale organise son tournoi.

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Décès d’un touriste plaisancier dans le lagon de Taha'a

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Décès d’un touriste plaisancier dans le lagon de Taha'a
Mardi 21 avril à 14h00, le gérant d’une société de location de voiliers basée à Raiatea signale au MRCC la disparition d’un baigneur parti à l’eau en palmes masque et tuba depuis un catamaran au mouillage dans le lagon Est de Tahaa. L’équipage du voilier l’ayant perdu de vue depuis environ une demi-heure.

Le MRCC a immédiatement déployé en mer un dispositif de recherche composé de la vedette de gendarmerie, de la vedette communale de Tahaa ainsi qu’un moyen privé ayant proposé son concours.

En parallèle l’hélicoptère inter administration du détachement de la 35F a été engagé afin d’effectuer des recherches aériennes. Enfin une patrouille de la police municipale et un VSAV des pompiers ont également participé à terre au dispositif.

A 15h53, l’hélicoptère arrive à la verticale du catamaran et débute ses recherches en s’orientant dans le sens du courant.

A 16h35, alors que la FEPSM de Raiatea renforce le dispositif, le MRCC est avisé de la découverte d’un corps échoué à proximité d’une pension située sur le motu Atger dans la passe de Toahotu.

Les gendarmes se rendent alors rapidement sur zone avec un membre de l’équipage du catamaran qui confirme qu’il s’agit bien de la personne recherchée, à savoir un Autrichien de 59 ans venu passer ses vacances en Polynésie.

Le corps est ensuite pris en charge par les pompiers et l’enquête judiciaire confiée à la gendarmerie de Tahaa.


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Futsal – Tahiti vs France : Belle entrée en matière pour les Aito Arii, malgré un match nul 5-5.

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Le public de Fautaua a pu assister à un match de folie ce mardi soir. Alors qu’ils avaient la victoire à leur portée, les Tahitiens ont permis à leurs adversaires de revenir au score à quelques secondes du coup de sifflet final. La 2ème rencontre prévue samedi risque d’être tout aussi intense.
Futsal – Tahiti vs France : Belle entrée en matière pour les Aito Arii, malgré un match nul 5-5.
PIRAE, le 21 avril 2015. La 1ère des deux rencontres amicales prévues cette semaine a eu lieu à Fautaua ce mardi soir. C’était la 1ère rencontre de haut niveau pour les Aito Arii, la sélection de Tahiti de futsal U 21 menée par Heitapu Hunter.
 
Cette 1ère prestation a été une réussite. Le match a été de bonne qualité, les joueurs ont fait vibrer le public jusqu’à la dernière seconde. Le match s’est joué en deux mi temps de 20 minutes mais le chrono s’arrêtait dès que le ballon sortait du terrain.
 
C’est la France qui a pris le jeu à son compte en début de 1ère mi temps et c’est elle qui ouvre logiquement le score au bout de 5 minutes de jeu. La France domine, montre du beau jeu, les contre attaques tahitiennes sont fébriles. Puis Tahiti revient dans le match.
 
A la 10ème minute le N°11 Tane Tave délivre son équipe grâce à un tir du droit d’assez loin, il a osé et c’est passé. Le jeu devient plus équilibré et Tahiti prend même l’avantage 2-1 sur un coup de pied arrêté mais les bleus ont du répondant et égalisent dans la minute qui suit, également sur coup de pied arrêté.
 
A 3 minutes de la fin de la 1ère mi temps, c’est le doublé pour Tane Tave qui drible à droite avant de frapper au but, Tahiti rentre au vestiaire en menant 3 à 2. Pendant la pause, Reynald Temarii en profite pour présenter l’équipe de Tiki Toa qui participera à la Coupe du Monde de beachsoccer du 10 au 19 juillet prochain au Portugal.

Futsal – Tahiti vs France : Belle entrée en matière pour les Aito Arii, malgré un match nul 5-5.
Malheureusement pour les rouges, les bleus égalisent à 3-3 dès le début de la 2ème mi temps. Tahiti joue bien, et semble totalement décomplexée. Le n°12 Smith Tino fait des prouesses avec son pied gauche. Seul devant le but, un des attaquants tahitiens frappe sur le poteau.
 
Dans cette 2ème mi temps, les fautes vont se multiplier des deux côtés, le match ‘amical’ se corse. Les cartons jaunes fusent. Certaines fautes tahitiennes sont très vilaines et les excuses sont parfois timides, heureusement le Capitaine Jacob Tutavae montre l’exemple et vient parfois s’excuser à la place de ses joueurs.
 
Les deux équipes font jeu égal mais la France parvient à reprendre l’avantage pour mener 4-3 avant que Tahiti ne parvienne à nouveau à égaliser dans un match qui vire à la folie pour le public en euphorie totale.
 
Avec la fatigue, des espaces se créent et les contre attaques de part et d’autres sont dangereuses. A 3 minutes de la fin, le n°8 Matana Bea permet à Tahiti de mener 5-4, peu après la France prend un carton jaune puis rouge et se retrouve en infériorité numérique.
 
Alors que la victoire est à portée de main, Tahiti commet une ultime faute à quelques secondes du coup de sifflet final : La France ne rate pas sa chance et recolle au score juste avant la fin de ce match palpitant.
 
Le match retour prévu à Titioro samedi à 16H promet d’être intéressant. Les Aito Arii ont apparemment les qualités nécessaires pour faire aussi bien que leurs ‘cousins’ Tiki Toa. SB

Futsal – Tahiti vs France : Belle entrée en matière pour les Aito Arii, malgré un match nul 5-5.

Futsal – Tahiti vs France : Belle entrée en matière pour les Aito Arii, malgré un match nul 5-5.

Futsal – Tahiti vs France : Belle entrée en matière pour les Aito Arii, malgré un match nul 5-5.

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Tuerie autour d’un cochon en PNG : dix morts

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Tuerie autour d’un cochon en PNG : dix morts
PORT-MORESBY, mercredi 22 avril 2015 (Flash d’Océanie) – Un nouvel épisode des fréquentes guerres tribales en Papouasie-Nouvelle-Guinée a fait, en début de semaine, dix morts, après qu’une bagarre se soit généralisée au sujet d’un vol de cochon, dans la province d’Hela (Hauts-Plateaux).
Ces violences, entre les deux tribus rivales des Wapiago et des Tapamu, ont notamment coûté la vie à une fillette de six ans et à une femme âgée de soixante ans, a rapporté mercredi la presse locale.
Au début de l’affaire : un banal vol de cochon, dont l’auteur a dans un premier temps été arrêté.
« Mais ensuite, le propriétaire du cochon est allé dans le village du voleur présumé, armé d’un fusil et il a tué deux hommes, membres de la famille de celui présumé avoir commis ce vol », a précisé Mark Yangen, chef de la police de la province d’Enga, à la radio nationale NBC.

« À partir de là, tout s’est accéléré : quatre autres hommes sont morts au même endroit et deux autres, de l’autre clan. La femme de soixante ans et la fillette de six ans se trouvaient non loin de là et elles ont été tuées aussi », a-t-il poursuivi.
Bilan provisoire : au moins dix morts, et plusieurs blessés graves par balles et qui se trouvent depuis en soins intensifs à l’hôpital de Tari, le plus proche.
Depuis les provinces voisines, des renforts de police épaulés par des soldats de l’armée papoue ont depuis été envoyés sur place, pour contenir la situation et lancer un ultimatum aux deux clans : après la mise en place d’un cessez-le-feu, le voleur présumé et le propriétaire du cochon devront tous deux se livrer aux forces de l’ordre avant jeudi.
Faute de quoi, les autorités menacent de donner l’assaut sur les villages concernés pour y débusquer les principaux protagonistes, a confié au site internet pngloop Teddy Tei, adjoint au chef de la police de la province des Hauts-Plateaux.
En attendant une stabilisation à moyen terme de la situation, toutes les écoles, primaires et secondaires, des environs, ont été fermées jusqu’à nouvel ordre.
Les femmes et les enfants des deux clans rivaux ont pour la plupart choisi de quitter la zone de combats pour aller se réfugier dans la province voisine de Tari, chez des parents ou amis.
« Pour le moment, les combats semblent avoir cessé, mais la situation reste très tendue et ça pourrait recommencer à tout moment », estime Teddy Tei.
Son collègue, le Superintendant Mark Yangen, chef de la police de la province d’Hela, a renchéri en appelant les dirigeants locaux à une pleine coopération.
« Ça ne servirait à rien de rajouter des morts à ces dix-là, tout ça à cause d’un cochon. Comportez-vous en dirigeants et aidez la police à mettre fin à ces combats », a-t-il exhorté.
« C’est complètement insensé que dix personnes aient été tuées à cause d’un cochon. En fait, si nous nous entretuons pour ça, alors c’est nous tous qui sommes des cochons », a commenté Kope Waiko, haut-responsable de la province d’Hela.

En Papouasie-Nouvelle-Guinée, mais aussi dans tout le reste de la Mélanésie, ainsi qu’en de nombreux points de la Polynésie et de la Micronésie, la possession d’un ou de plusieurs cochons est non seulement synonyme d’autonomie alimentaire et de richesse, mais de statut social et coutumier.
À Vanuatu, notamment, le passage de grades dans la coutume est sanctionné par des cérémonies élaborées et marquée par des tueries de cochons, que l’initié est censé abattre uniquement à grands coups de casse-tête.
Lors des mariages et des cérémonies d’alliances entre clans, ce sont encore des cochons qui figurent en bonne place dans la liste des cadeaux échangés par les deux parties, aux côtés de la non moins emblématique racine de kava (piper methysticum, famille du poivrier, ingrédient principal d’une boisson aux vertus relaxantes et à l’origine exclusivement réservée aux grands chefs) ou encore des tubercules d’ignames et de taros.
Symbole fort de la coutume ancestrale, la dent de cochon sauvage figure en bonne place sur le drapeau de Vanuatu et orne la poitrine et les bras des grands chefs de cet archipel.

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Vanuatu: 15 ans de prison pour les chasseurs de sorcières

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Vanuatu: 15 ans de prison pour les chasseurs de sorcières
PORT-VILA, mercredi 22 avril 2015 (Flash d’Océanie) – Le tribunal de Luganville (île d’Espiritu Santo, Nord de Vanuatu) a condamné en fin de semaine dernière cinq hommes de l’île d'Akham (proche de Mallicolo) à une peine de quinze ans d’emprisonnement chacun, après qu’ils aient été reconnus coupables de l’exécution par pendaison de deux hommes, auparavant accusés de sorcellerie, en novembre 2014.
Au terme des audiences, le juge a dans un premier temps reconnu les cinq accusés coupables de meurtre avec préméditation.

Fin novembre 2014, la police vanuatuane avait procédé à plusieurs arrestations, dans le cadre de l’enquête ouverte après l’exécution publique des deux victimes.
Parmi ces suspects, plusieurs étaient soupçonnés d’être activement impliqués dans ce qui a été dès l’abord considéré comme un homicide volontaire avec préméditation.
Les faits se sont déroulés mi-novembre 2014, sur la petite île d’Akaham, tout près de l’île de Mallicolo (Nord).
Deux hommes, respectivement âgés de 67 et de 40 ans, ont été exécutés par pendaison, au vu et au su de tout le village.
Ils avaient auparavant été accusés de pratiques de magie noire, très répandues dans la région et jugés responsables de plusieurs décès jusqu’ici inexpliqués au sein de la communauté.
Les premières accusations seraient venues de missionnaires et dirigeants religieux, dont l’autorité morale avait ensuite encouragé les notables coutumiers de ce village à passer à l’acte et à se faire justice eux-mêmes.
Leur condamnation à mort extrajudiciaire était venue d’une sorte de conseil villageois, réunissant chefs coutumiers, anciens et mêmes responsables religieux.
Les cinq condamnés font tous partie de l’un (et parfois de plusieurs) de ces groupes de notables.

Dès l’ouverture de l’enquête, Aru Maralau, chef par intérim de la police nationale, avait promis que les personnes à l’origine de cet homicide seraient arrêtées et déférées devant la justice.

Ce nouvel incident avait indirectement relancé à Vanuatu le débat sur la peine de mort : un député et ancien ministre, Willie Jimmy, avait profité de cette actualité macabre pour se prononcer ouvertement en faveur de la peine capitale concernant des personnes reconnues coupables de pratiques occultes.
Il avait même annoncé son intention de faire en sorte qu’un texte en ce sens soit examiné au Parlement.
Il avait aussi tenté de justifier ces mesures « anti-sorcellerie » en rappelant que ces pratiques de magie noire étaient particulièrement vivaces à Vanuatu, avec quelques îles (Ambrym et Mallicolo) se targuant même d’être des spécialistes de la discipline, le plus souvent à l’aide de feuilles, de décoctions, de restes humains ou de pierres supposées magiques.

Dans le reste de la Mélanésie, ce genre d’actes punitifs, sous forme d’expéditions et autres exécutions sommaires de personnes accusées publiquement de pratiquer la sorcellerie, est aussi particulièrement répandu en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Dans ce pays de sept millions d’habitants, ces exécutions communautaires se sont multipliées ces dernières années, faisant des dizaines de victimes, le plus souvent des femmes ou des personnes âgées.
L’exécution la plus brutale avait eu lieu début 2013, lorsqu’une jeune mère accusée publiquement de pratiques occultes avait été brûlée vive, en public, sur un tas d’immondices.
Ces faits avaient alors alerté l’opinion internationale, choquée par des photos de la jeune femme brûlée vive sur un bûcher de pneus, devant des centaines de personnes, le tout sur un tas d’immondices.

Nouvelle opération sauvetage en cours

Une nouvelle fois de retour sur le devant de la scène médiatique, ce dossier sensible a fait l’objet, ces derniers jours, d’une vigilance toute particulière de la part de la police.
Elle tente en effet de calmer les esprits dans la province des Hauts-Plateaux où les dirigeants d’un village seraient sur le point d’exécuter quatre personnes, accusées de sorcellerie.
Il s’agirait de deux hommes et deux femmes originaires du village de Kaiwe, près de la ville de Mount Hagen (province des Hauts-Plateaux du Sud).
Selon les informations collectées par des ONG de défense des droits humains et par la police, ces quatre personnes auraient ces dernières semaines fait l’objet de tortures pour qu’elles « avouent ».
« Ils ont été torturés et ont fait l’objet d’interrogatoires au cours desquels on leur a demandé s’ils étaient sorciers, comment ils s’y prenaient pour jeter des sorts, quels ingrédients ils utilisaient », a expliqué en début de semaine à Radio Australie Kamane Wauga, chargé d’un programme « Sorcellerie » de l’ONG Oxfam dédié à la lutte contre ce genre d’exécutions extrajudiciaires.

Serait ensuite venue une autre menace : celle de faire venir le voyant du village, le « GlasMan », pour qu’il révèle qui, parmi les quatre, était coupable de pratiques de magie noire.
En fonction de quoi, des bûchers seraient mis en place, à grand renfort de pneus, pour brûler vifs les coupables, ont expliqué les militants associatifs de défense de droits humains.
En attendant le verdict de l’extralucide, les quatre personnes ont été autorisées à résider chez des parents ou proches, dans l’enceinte du village, mais sous bonne garde.
Comme dans la plupart des cas de ce genre, les accusations ont commencé à circuler après l’apparition de maladies (y compris le VIH-SIDA) non immédiatement expliquées par les habitants de ces régions reculées.
Depuis ce week-end, la police a dépêché sur place une équipe principalement composée de négociateurs et d’enquêteurs.
Ces derniers tentent depuis de déterminer le point de départ de ces accusations.
Selon eux, soit il s’agit, derrière ces dissimulations, d’un conflit de type foncier, soit de rivalités entre familles.

En janvier 2015, dans des conditions similaires, quatre femmes sur le point d’être exécutées dans la province d’Enga avaient pu être sauvées in extremis d’une exécution certaine grâce à l’intervention de la police et le concours des missionnaires locaux.
Elles avaient été accusées de sorcellerie après l’apparition de cas de rougeole et la mort de plusieurs personnes au cours du dernier trimestre 2014.

Début juin 2014, c’étaient les forces armées de Papouasie-Nouvelle-Guinée qui avaient dû mener une opération spéciale en vue de libérer trois femmes détenues par un groupe de villageois dans la province d’Enga, qui les accusait de pratiquer la sorcellerie.
Ces trois femmes avaient été capturées lors d’une expédition punitive menée par un groupe de villageois, persuadés que le récent coma d’une autre jeune femme était dû à des pratiques de sorcellerie et d’envoûtement.
Elles avaient ensuite été torturées à plusieurs reprises.

En Papouasie-Nouvelle-Guinée, les cas impliquant des groupes d’individus, formés en milices punitives de fait et décidant de se faire justice eux-mêmes en exécutant des personnes soupçonnées de sorcellerie (principalement des femmes) se sont multipliés ces dernières années dans ce pays, où les croyances en des pouvoirs occultes sont encore très vivace.
En réponse à ce phénomène, mais aussi à une hausse constante de la criminalité, mi-2013, le Parlement papou a décidé de voter pour la remise en vigueur de la peine de mort.

Résonnances fidjiennes

À Fidji, entre-temps, un tribunal de la capitale Suva a condamné fin mai 2014 un pasteur de l’église méthodiste pour avoir organisé une séance d’exorcisme qui, au final, a entraîné la destruction d’une maison entière, mise à sac jusqu’aux fondations par de prétendus « nettoyeurs ».
L’affaire remonte à 2007, sur la petite île de Gau, où cette influente église avait entrepris d’intervenir pour « exorciser » une maison jugée « maléfique ».
La maison, alors inoccupée par ses propriétaires, a été littéralement mise à sac.
Motif invoqué par le pasteur en audiences : sa conviction selon laquelle Ravuama Vonu, le propriétaire, y aurait pratiqué des séances de magie noire, à l’aide d’un crâne humain.
Ces convictions, selon le pasteur, avaient été acquises en avril 2007 lors d’une séance de prières au cours de laquelle l’un des participants « a soudain été possédé par un esprit », qui a ensuite accusé le propriétaire de cette bâtisse.
Résultat : une opération de « nettoyage » qui, du point de vue de la justice, s’est soldée par une entrée avec effraction, des dégâts considérables y compris jusqu’à la dalle de béton, détruite à coup de barres à mines, et le terrain au-dessous entièrement retournée, supposément pour mener à bien cette opération de chasse au malin.
Pour les besoins de la cause, les religieux et les villageois s’étaient attiré la sympathie des forces locales de police.
En rendant son verdict, fin mai 2014, la Haute Cour de Suva a condamné le pasteur Simione Koroi et à travers lui l’église méthodiste à payer sous trentaine une amende de 28.000 dollars fidjiens (environ onze mille euros) pour « abus d’autorité ».
« Il n’a pas seulement failli à soin devoir guide (religieux), mais il a aussi incité les gens de ce village à détruire les biens de plaignants. C’est donc sans hésitation que je le tiens pour responsable des dégâts causés aux plaignants », a tranché clairement le juge Chandrasiri Kotigalage, qui entendait cette affaire.

En réaction à ces récents cas, le Conseil des Églises du Pacifique (Pacific Council of Churches, PCC, à prédominance protestante), parla voix de son Secrétaire Général, le Tahitien François Pihaatae, a fermement condamné tout ce qui pourrait être apparenté à un recours à la violence au nom de la foi.
Faisant directement référence à l’affaire fidjienne et à son épilogue judiciaire, le responsable religieux a notamment exhorté les églises de cet archipel à rappeler à leurs ouailles que de tels actes « ne sont pas Chrétiens ».
Il a profité de l’occasion pour préciser que cet appel était aussi valable pour les églises de Papouasie-Nouvelle-Guinée, dans un contexte notoire et récurrent d’exécutions sommaires de personnes accusées de sorcellerie.

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Toulouse: il court nu derrière la prostituée partie avec sa sacoche

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Toulouse: il court nu derrière la prostituée partie avec sa sacoche
Toulouse, France | AFP | mercredi 22/04/2015 - Un homme de 36 ans a été interpellé mercredi dans la gare de Toulouse alors qu'il courait, complètement nu, derrière une prostituée accusée de lui avoir dérobé sa sacoche dans un hôtel de passe voisin, a-t-on appris de source policière.

La jeune femme de 33 ans, de nationalité malgache, a été placée en garde à vue à l'hôtel de police. Elle avait été trouvée en possession de la sacoche du client, qui contenait des papiers d'identité et plus de 500 euros.

Toute la scène s'est produite de bon matin, vers 6H00, à l'intérieur même de la gare Matabiau: des agents de la police ferroviaire (Surveillance générale, Suge) ont d'abord cru à une agression sexuelle quand ils ont vu un homme dénudé se jeter sur une femme, sur un quai de la gare, a indiqué une source policière.

Mais l'homme qu'ils ont interpellé leur a aussitôt assuré qu'il sortait d'un hôtel où il avait été dévalisé. "La femme que vous laissez partir, c'est une prostituée qui m'a pris ma sacoche, mes papiers !", a lancé l'homme en tenue d'Adam, sorti récupérer son bien sans même chercher à se rhabiller.

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Drogue: les cartels internationaux exploitent les migrants philippins

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Drogue: les cartels internationaux exploitent les migrants philippins
Manille, Philippines | AFP | mercredi 22/04/2015 - Mary Jane Veloso, une domestique philippine de 30 ans, attend d'être passée par les armes en Indonésie pour trafic de drogue. Mais ses proches disent que son seul crime est d'avoir été piégée par un cartel de la drogue qui les menace de mort.

A l'instar des histoires de centaines de Philippins détenus à travers le monde, cette mère célibataire affirme avoir été dupée par un cartel international. Elle dit qu'elle n'aurait jamais misé l'avenir de ses deux fils sur un sac d'héroïne.

Mary Jane Veloso, arrêtée il y a cinq ans à l'aéroport de Yogyakarta avec 2,6 kilogrammes d'héroïne dans sa valise, figure parmi un groupe d'étrangers, dont un Français, qui attendent dans le couloir de la mort en Indonésie.

La législation antidrogue de ce pays d'Asie du Sud-Est est l'une des plus sévère au monde et le président Joko Widodo a rejeté toutes les demandes de grâce des condamnés, estimant être dans une situation d'urgence face aux stupéfiants qui font des dizaines de morts chaque jour.

D'après sa famille, la jeune Philippine pense avoir été piégée par une bande de trafiquants alors qu'elle cherchait désespérément du travail à l'étranger comme domestique.

Son père, César, 59 ans, dit que les criminels l'ont contacté plusieurs fois, ainsi que d'autres proches, pour leur intimer l'ordre de se taire. "Ses recruteurs ont menacé de nous tuer un par un", raconte-t-il en pleurs aux côtés de ses deux petits-fils silencieux.

Mary Jane habitait une région agricole pauvre à trois heures de route de Manille. Sa vie est devenue difficile lorsqu'elle s'est séparée du père de ses enfants et a dû les élever seule.


- Proie facile -



Elle s'est envolée pour la Malaisie où un emploi lui avait été promis. Là, on lui a dit que le seul travail disponible était en fait en Indonésie, racontent ses parents. C'est en Malaisie que la drogue a été cousue à son insu dans sa valise, disent-ils.

D'après Garry Martinez, président de Migrante, groupe de défense des droits des émigrés, elle est tombée dans un traquenard très fréquent.

Faute de travail chez eux, environ 10 millions de Philippins sont employés à l'étranger, souvent comme domestiques ou ouvriers.

Ce sont des proies faciles pour les bandes criminelles à la recherches de mules pour transporter la drogue, dit Garry Martinez.

"Les Philippins qui sont exploités par les cartels de la drogue sont déjà souvent les victimes de mauvais traitement ou ont été recrutés de manière illégale. Ils sont vulnérables", dit-il.

Cinq Philippins ont été exécutés en Chine depuis 2011 pour trafic de drogue, selon le ministère des Affaires étrangères. Quarante-et-un Philippins attendent d'être exécutés, quasiment tous en Chine et en Malaisie, tandis que plus de 800 ont été condamnés à des peines moindres.

Le gouvernement et la police tentent de mettre en garde les Philippins quittant l'archipel contre les trafiquants. Des avertissements sont placardés dans les aéroports, explique Charles Jose.


- Sans pitié -



Mais, comme le souligne l'Agence de lutte contre la drogue, parfois la tentation de l'argent vite gagné est trop forte.

Généralement, une mule se voit proposer entre 3.000 et 15.000 dollars (jusqu'à 14.000 euros) pour transporter de la drogue en avion.

Garry Martinez reconnaît que la plupart des mules savent pertinemment ce qu'elles transportent. Mais "elles sont forcées de le faire, elles sont menacées de mort ainsi que leur famille", dit-il.

Et de citer le cas d'un homme auquel Migrante est venu en aide, parti pour la Thaïlande où il croyait trouver un emploi. "On lui a proposé de l'argent pour transporter de la drogue en Chine. Quand il a refusé, le cartel a appelé sa famille aux Philippines avant de lui demander: +lequel tu veux qu'on tue en premier+".

Le père de Mary Jane Veloso explique que la famille a décidé de passer outre sa peur des représailles. Dans une tentative de la dernière chance pour lui sauver la vie, ils ont voulu attirer l'attention sur le sort de la jeune femme.

Ses parents et ses deux fils âgés de 12 et six ans manifestent quasi quotidiennement à Manille. "Il ne faut pas perdre espoir. Le bonheur viendra. Il faut se souvenir qu'il y a toujours un lendemain", chante au micro son fils cadet, Mark Darren.

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Troisième jour de tempête en Australie, chaos dans la région de Sydney

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Troisième jour de tempête en Australie, chaos dans la région de Sydney
Sydney, Australie | AFP | mercredi 22/04/2015 -De fortes pluies et des vents violents provoquaient encore mercredi un véritable chaos à Sydney et dans plusieurs régions d'Australie avec plus de 10.000 appels à l'aide enregistrés par les secouristes depuis lundi et deux personnes portées disparues.

La plus grande ville du pays et les régions au nord et au sud sont balayées depuis lundi par des rafales de vent et des pluies cycloniques.

A Maitland, en Nouvelle-Galles du Sud, deux personnes sont portées disparues. Leur voiture a été emportée par les flots mercredi. Mardi, trois personnes, prises au piège dans leurs maisons, avaient trouvé la mort dans cette région de Sydney.

"Nous avons une idée de l'endroit où se trouve ce véhicule mais nous ne pouvons pas y accéder en raison de la montée des eaux", a expliqué Brian Tracy de la police locale.

Les services de secours ont reçu, depuis lundi, près de 10.000 appels à l'aide et réalisé plus de 100 opérations de secours sur des lieux inondés.

Environ 200.000 foyers et entreprises sont actuellement sans électricité et plus de 160 écoles ont été fermées. Les plages de la région restaient évidemment fermées en raison des fortes vagues.

A Sydney, le barrage de Manly a commencé à déborder mais la police a exhorté les gens à rester calmes, expliquant qu'il n'y avait pas de menace immédiate.

"Le barrage déborde, mais il est conçu pour. Il n'y a aucun risque d'effondrement", a déclaré Steven Pearce, des services de secours. Ce dernier a toutefois recommandé aux automobilistes de ne pas conduire sur les routes inondées.

Les conditions météorologiques devraient s'améliorer mercredi en fin de journée puisque le système de basse pression qui a été à l'origine du chaos s'affaiblit.

Dans le port de Sydney, les vagues ont légèrement décru, permettant à un navire coincé au large depuis deux jours d'accoster au grand soulagement des 2.500 passagers.

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Spectacles inédits à Tahiti : Matchs d'improvisation Théâtrale

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Spectacles inédits à Tahiti : Matchs d'improvisation Théâtrale
Anne TAVERNIER et MARCO en partenariat avec AIR FRANCE vous proposent plus d'1 heure de spectacle époustouflant, spectaculaire, un véritable show dans lesquels les comédiens improvisateurs se lancent ...sans filet.

Un spectacle à savourer en famille!

Dans une mise en scène copiée sur le cérémonial des matchs de hockey, deux équipes d’improvisateurs s’affrontent, se mesurent, se combattent amicalement autour des thèmes tirés au sort par l’arbitre.

Le public peut exprimer librement son avis grâce au carton de vote . Les comédiens, quant à eux, rivalisent de bons mots et mettent en œuvre tout leur talent gestuel pour remporter les faveurs du public et éviter le sifflet de l’arbitre…
Venu tout droit du Québec, le Match d’Impro existe depuis 1977 et ne cesse de séduire les spectateurs… Chaque fois différent, toujours désopilant !
Un match est composé de deux équipes de quatre joueurs . Un arbitre et le Maître de cérémonie veillent au bon déroulement des improvisations qui ont lieu sur une patinoire. L’ensemble du spectacle est rythmé par des musiciens.

le jeudi 30 avril à 19h30
le samedi 2 mai à 19h30
le dimanche 3 mai à 15h30 et 18h30

Tarif: 2500 fcp
- de 18 ans et étudiants 2000 fcp
Billets en vente dans vos Carrefour Arue et Punaauia, à Radio1 Fare Ute ou en ligne sur www.radio1.pf

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Compte rendu du conseil municipal de Faa'a du 21 avril

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Compte rendu du conseil municipal de Faa'a du 21 avril
FAA'A, le 22 avril 2015. (COMMUNIQUE) Le conseil municipal de Faa’a s’est réuni ce mardi 21 avril 2015, sous le haut patronage de M. le Maire, Oscar Manutahi Temaru.

À l’ordre du jour, l’étude de plusieurs dossiers, dont :

•Le trésorier payeur Terral Alain approuve la gestion des comptes administratifs du maire de Faa’a

Le maire Oscar Temaru a présenté le bilan financier de la commune de Faa’a 2014 devant le conseil municipal. Les membres du conseil ont à l’unanimité, approuvé les comptes administratifs en concordance avec les comptes de gestion 2014 du budget principal et des budgets annexes (eau, déchet et assainissement).

Le résultat 2014 se traduit par un déficit de 22 millions dont 107 millions en investissement et un excédent de 85 millions en fonctionnement. Le résultat cumulé de l’année 2014 se termine par un excédent de 888 millions.

Le trésorier payeur Terral Alain, présent lors de la séance a confirmé la conformité des résultats comptables de la commune de Faa’a.

La capacité de financement progresse et positionne la mairie de Faa’a parmi les bons élèves des 48 communes. Monsieur Terral a d’ailleurs félicité la bonne gestion des comptes par le maire. Il a aussi souligné le partenariat innovant avec le service de la régie municipale dirigé par YamilaTeuru. Puisque l’envoi des informations au format nouvellement demandé permet de palier en partie à l’obsolescence de leur outil de gestion qui devrait être mis à jour dans les mois à venir.

Cependant, le niveau important des impayés ainsi que l’équilibre des budgets annexes restent les deux points de vigilance à suivre. Le maire a demandé à ce que le travail de sensibilisation de la commune soit aussi mieux accompagné par les mesures du Trésor telles que le commandement de paiement...

•Construction d’un dojo et d’une salle omnisport à Saint-Hilaire

La conseillère maire Heia Parau a présenté le projet de construction du dojo et de la salle omnisport de Saint-Hilaire. Conformément à sa politique sportive, la commune de Faaa souhaite augmenter son panel d’activités sportives et inclure les sports de combat. Comme pour le foot-ball et le volley-ball ou encore le hand-ball, la commune de Faa’a planifie et œuvre à préparer de futurs champions dans les discipline tels que le judo et le taekwondo.

Le conseil municipal a approuvé pour un montant de 97 226 253 FCP le plan de financement relatif aux études et travaux d’un dojo et d’une salle omnisports. Cette construction sera réalisée sur l’actuel terrain de basket de l’école Saint-Hilaire. Pour rappel, comme pour les disciplines du basket-ball du volley-bal et du futsal, le judo sera ouvert au profit des élèves mais aussi des enfants issus des associations de quartier périphérique.

•Construction d’un ossuaire communal

L’adjoint au maire André Céran-Jérusalemy a présenté la situation du cimetière de la commune de Faa’a notamment en terme de capacité. Pour permettre d’optimiser l’espace disponible, il propose de réaliser un ossuaire pour un montant de 5 703 733 FCP. Cette réalisation permettra d’une part à la population de Faa’a d’avoir, et de mieux entretenir l’espace.

•Plans de financement relatifs aux opérations actées au titre du FIP 2015

L’adjoint au maire Laurence Zima a présenté aux membres du conseil municipal les plans de financement pour les projets suivants :
•Les travaux de désamiantage de l’école Teroma primaire pour garantir de manière optimum la sécurité des enfants.
•L’acquisition d’un véhicule de secours et d’assistance aux victimes (VSAV) pour les pompiers.
•Les études de mise en place d’une toiture de production solaire photovoltaïque au bassin de Mumuvai à Saint-Hilaire. Ils permettront aux décideurs de prendre une décision éclairée sur la rentabilité électrique et les économies possibles sur le budget communal.
•Les études d’aménagement de caveaux et enfeus, tranche 2, phase 1.
•Et l’acquisition de 48 membranes d’ultrafiltration pour l’unité de traitement de Teapiri.

Le montant total de ces investissements pour améliorer le service public en faveur de la population de Faa’a s’élève à 165 048 325 FCP.

•Accueil d’une délégation de la ville jumelle de Jiangyin

Depuis le protocole d’accord pour le renforcement des échanges de la coopération dans les domaines de l’éducation et de la culture entre les villes de Jiangyin et Faa’a, signé le 8 avril 2011, plusieurs échanges se sont succédés. En octobre dernier, plusieurs membres du conseil municipal ont répondu favorablement à l’invitation du Maire de Jiangyin de participer au 7ème Forum international des villes jumelles.

Lors du dîner officiel du 22 octobre 2014, Monsieur Zhou Tiegen, Président du parti politique local, et Monsieur Ji Jun, Premier Maire Adjoint de Jiangyin, informent la délégation de Faa’a qu’est prévu le déplacement à Tahiti d’une délégation de Jiangyin en 2015 afin de renforcer les échanges.

L’adjointe au maire Rosina Chin Foo a demandé au conseil municipal d’organiser un accueil chaleureux à la délégation chinoise qui prévoit d’arriver au mois de mai.

•Une communication par SMS pour le conseil municipal

Heia Parau en charge de la stratégie de communication de la commune de Faa’a a présenté aux membres du conseil municipal un nouvel outil d’informations. Le système par SMS permet en premier lieu d’informer rapidement les élus de leurs réunions diverses. Deuxièmement, il répond aux soucis constants du conseil de réduire les coûts de fonctionnement des services. A titre indicatif, le coût d’un appel téléphonique est de 70 F/min. Et lorsqu’il faut tenir informés les 35 élus de la tenue d’une réunion, le cabinet doit mobiliser deux agents 4 heures durant. Ainsi la direction du cabinet réduira de 70% le nombre d’appels à passer. Cette économie de temps donne l’occasion aux agents de concentrer leur travail sur des tâches plus importantes.

•Participation financière de la Commune au dispositif MOUS pour la RHI Hotuarea

Des études menées par le ministère de la solidarité de 1999 à 2001 ont mis en exergue la nécessité de mettre en place une opération de Résorption de l’Habitat Insalubre (RHI) sur 4 quartiers de Tahiti : Hotuarea (Faa’a), Mamao (Papeete), Timiona (Pirae) et Hitimahana (Mahina), ainsi qu’un programme d’actions pour accompagner les familles dans les opérations de relogement. À ce titre, l’Etat, la Polynésie, et les communes concernées ont décidé de mettre en place une mission de Maîtrise d’Œuvre Urbaine et Sociale (MOUS), pilotée par la SAGEP jusqu’en décembre 2009 puis reprise par l’OPH.

À titre indicatif, le 6 mars 2015, l’Etat, le Pays et la Commune signent une convention pour encadrer spécifiquement le relogement prioritaire des habitants de la bande de sécurité (170m à partir de l’axe central) de la piste de l’aéroport international de Tahiti– Faa’a, occupée par près de 250 personnes, soit 73 cellules familiales vivant actuellement dans 60 logements. Ainsi, l’Etat rétrocèdera au Pays une emprise foncière du domaine public aéronautique pour lancer la première tranche du programme de construction de nouveaux logements. De nouvelles tranches de travaux complémentaires interviendront par la suite pour reloger le reste des habitants. Un comité de pilotage sera mis en place pour s’assurer que le calendrier est respecté et que la population de Outuaraea pourra, au terme de la réhabilitation, continuer à vivre paisiblement sur Faa’a. Par ailleurs, l’OPH a engagé une nouvelle coordinatrice en mars 2015 afin de mener à terme ce projet.

Par courrier du 23 février 2015, l’OPH sollicite 1 462 456 F au titre de la participation financière de la Commune pour 2015. Pour mémoire, cette participation depuis 2007 s’établit comme suit : voir le tableau ci-dessous

Après une étude technique de la demande, la commission du développement éducatif, social et culturel du 18 mars 2015 propose d’autoriser une participation financière de la Commune au dispositif MOUS 2015 à hauteur de 1 462 456 F, à l’instar de ce qui a été fait en 2014.

•Mission à Paris pour une taxe aéroportuaire en faveur de la Commune.

Dans le cadre de la mise en place d’une taxe aéroportuaire en faveur de la Commune et fort des engagements pris par le Haut-commissaire de la République en Polynésie et le Président du Pays devant toute la population présente à la cérémonie d’ouverture des festivités pour les 50 ans de la commune, par courrier en date du 18 février 2015, le Maire réitère auprès du Président de la République sa demande de compensation des nuisances dues à la présence de l’aéroport international de Faa’a et sollicite à cet effet son intervention auprès des services idoines de l’Etat et du Pays pour donner enfin satisfaction à cette revendication communale plus que cinquantenaire.
Par courrier en date du 2 avril 2015, le Directeur de Cabinet du Président de la République assure à monsieur le Maire « de toute l’attention portée à notre proposition de mise en place d’une taxe aéroportuaire en faveur de notre commune, afin d’en développer l’attractivité touristique » et l’informe avoir relayé notre demande auprès de Mme George PAU-LANGEVIN, ministre des outre-mer, en lui demandant de procéder à l’examen de ce dossier en concertation avec le gouvernement de la Polynésie.

Le conseil municipal de Faa’a demande à entamer un dialogue avec l’Etat dans les meilleures conditions. Le premier maire adjoint Robert Maker et le troisième adjoint Moetai Brotherson constitueront la mission de dialogue avec les représentants de l’Etat à Paris pour la période du 3 au 13 juin 2015.


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La future fiscalité communale de Polynésie française en chantier

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La future fiscalité communale de Polynésie française en chantier
PAPEETE, le 22 avril 2015. Pour créer une nouvelle fiscalité communale en Polynésie française, le gouvernement local a décidé ce mercredi, en Conseil des ministres, de mettre en place un comité de travail. Sa mission sera de récolter les demandes des maires, d'opérer une sélection après avoir commandité les études nécessaires, de rédiger des avant-projets de loi du pays correspondants et de soumettre ces avant-projets à l’avis des maires. Les projets de lois du pays seront ensuite soumis à l’arbitrage du gouvernement avant transmission à l’Assemblée de la Polynésie française. Cette volonté de créer une véritable fiscalité des 48 communes de Polynésie française répond à la volonté des maires de disposer de ressources pérennes -contrôlées par leurs soins- pour financer les investissements à réaliser sur leurs communes alors qu'ils doivent faire face à des obligations importantes à l'horizon 2024 en matière d'eau potable, d'assainissement et de traitement des déchets. Dès la mi décembre, lors d'une rencontre entre les tavana et le président Edouard Fritch, cette option était clairement envisagée et soutenue à la fois par le Pays et l'Etat. Edouard Fritch annonçait même que cette fiscalité communale pouvait être prête pour 2016.

La fiscalité communale existante actuellement en Polynésie française est très embryonnaire comparée à l'arsenal fiscal des municipalités métropolitaines où sont prélevées notamment les taxes foncières sur le bâti et le non bâti, la taxe d'habitation, contribution économique territoriale (ancienne taxe professionnelle) pour ne citer que les quatre plus importantes. Elle est composée des impôts et taxes adossés aux impôts territoriaux et gérés par les services du Pays (centimes additionnels à la contribution des patentes, à l’impôt foncier sur les propriétés bâties et à la contribution des licences et taxe sur la valeur locative sur les locaux professionnels) et des impôts et taxes gérés par les communes en direct (taxe sur l’électricité, taxe de séjour, et taxe sur la publicité). Le comité de travail sur la fiscalité communale devra en outre répondre à des questions importantes, à la fois pour les communes et le Pays : faut-il transférer certaines taxes perçues par le Pays directement vers les communes ? Comment cela affectera-t-il le budget du Pays et celui des familles ? Le communiqué publié ce mercredi, à l'issue du conseil des ministres ne fixe pas de calendrier précis pour ces travaux. En décembre 2014, le président Edouard Fritch évoquait une réflexion menée tambour-battant avec la fin des études pour août 2015, rédaction des nouvelles lois fiscales du Pays en fin d'année et première application de cette fiscalité communale pour 2016.



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Vodafone propose aux artistes polynésiens d’exposer gratuitement dans ses boutiques.

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La société Vodafone possède 7 boutiques ou points de vente. Elle propose aux artistes qui le souhaitent et une fois la demande validée, de pouvoir exposer œuvres ou produits dans ses boutiques.
Vodafone propose aux artistes polynésiens d’exposer gratuitement dans ses boutiques.
Le 22 avril 2015. La société Vodafone a décidé de donner l’opportunité à l’artiste grapheur ‘Abuze’ de s’exprimer à l’extérieur de ses boutiques à travers une prestation de service mais cela ne s’arrête pas là. C’est le point de départ d’une proposition dirigée vers les artistes et entrepreneurs du fenua.
 
Une fois la demande acceptée, tout artiste pourra exposer ses œuvres, ses produits dans une des boutiques Vodafone de différentes façons, une manière pour l’enseigne de rappeler qu’elle est bien impliquée dans la vie sociale et culturelle polynésienne.

Vodafone propose aux artistes polynésiens d’exposer gratuitement dans ses boutiques.
Tamatea Berbezy nous explique les détails de cette proposition :
 
Quel est le but de cette initiative de Vodafone ?
 
« Le but c’est de donner l’opportunité aux artistes locaux, aux jeunes créateurs d’avoir un espace gratuit pour pouvoir exposer leurs œuvres. Le but c’est également de montrer une autre manière de faire de la téléphonie mobile en faisant venir les gens pas seulement pour acheter un abonnement ou un téléphone, mais aussi pour venir découvrir des artistes, s’évader un petit peu en voyant autre chose. »
 
C’est pour quel type d’artiste et que faut il faire pour être exposé ?
 
« C’est dirigé vers tout type d’artiste. Chez Vodafone la culture c’est la culture au sens large. Evidemment, si c’est pour une démonstration ou un cours de danse cela pourra se faire mais à l’extérieur. C’est vraiment ouvert à toute personne qui voudrait lancer son entreprise, montrer ses créations que cela soit de la sculpture, de la bijouterie, de la couture, de l’artisanat... »
 
« Bon, au niveau culinaire cela va être un peu difficile mais par exemple quelqu’un qui fait des macarons et qui veut faire une dégustation de macarons gratuite, peut très bien le faire dans une boutique Vodafone et notamment celle de Papeete. La personne à contacter est Leilani Boulogne au 89 199 402, c’est la responsable des boutiques Vodafone. »
 
Cela peut être une expo de peinture également ? Au niveau de la durée ?
 
« Cela sera sur un minimum de quelques jours ou d’une semaine pour un exposant qui viendrait avec une table pour exposer ses produits. Pour une expo de peinture, cela pourrait être sur un maximum d’un mois. Cela peut être aussi un peintre qui expose ses tableaux et en simultané un sculpteur qui expose ses créations dans la boutique. »
 
Vodafone cela représente combien de boutiques ?
 
« Vodafone cela représente 7 boutiques. 3 en ville, celle de Mehetia en face du fare loto, celle du siège en face des pompiers de Papeete, celle de Prince Hinoï qui est à la station Shell de Prince Hinoï. Ensuite nous en avons une sur Faa’a qui est à la station Shell RDO, nous avons un point de vente pour les achats de téléphones et d’abonnements à Carrefour Punaauia, une autre boutique à Carrefour Arue et enfin celle de Super U Taravao. »
 
Qu’est ce qui a motivé la collaboration avec Romain de ‘Abuze’ ?
 
« Au départ je voulais donner un coup de jeune à la boutique, changer un peu l’aspect terne des murs blancs ou gris autour de trois de nos boutiques et donner un peu matière aux gens de discuter sur une peinture qu’il pourraient voir et qui pourrait refléter la culture polynésienne. »
 
« Il ne faut pas oublier que Vodafone c’est à 100% une entreprise polynésienne, il n’y a que le nom qui vient de l’extérieur. 100% des capitaux et des employés sont polynésiens. C’est une manière également de montrer notre implication et notre ancrage dans la société polynésienne, tant au niveau économique que culturel. »

Vodafone propose aux artistes polynésiens d’exposer gratuitement dans ses boutiques.
Romain Picardi alias Abuse :
 
Comment se passe ta prestation ?
 
« Je suis patenté et je fais de la déco murale. On m’a demandé ce que j’en pensais, j’ai proposé un concept global pour les trois boutiques principales. L’objectif c’est d’intégrer les boutiques dans l’environnement local. J’ai voulu donc montrer des gens polynésiens, souriants, en essayant de passer un message positif tout en gardant ma personnalité artistique. »
 
C’est une revanche pour le graph qui est à la base underground ?
 
« C’est sûr que c’est clairement gratifiant de se dire que des marques clairement établies, grand public, internationales, fassent appel à des grapheurs. C’est une belle revanche. On se dit aussi que c’est le travail qui finit par aboutir, je n’aurais pas pensé faire cela au début. Il y a un engouement pour le ‘street art’ mondialement, cela joue aussi, mais il faut aussi avoir le niveau. »
 
« C’est bien que localement la marque aide les jeunes artistes à pouvoir progresser, c’est vrai que c’est cool de nous donner notre chance. Ils auraient pu appeler un graphiste et imprimer des visuels, acheter des visuels à l’étranger ou reprendre des campagnes de pub étrangères, donc je les remercie pour ça. Pour moi c’était également cohérent de soutenir le projet, la concurrence c’est bénéfique, cela fait avancer le pays. » 

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Papeete, un siècle de changement : du marché à la plage Sigogne

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Papeete, un siècle de changement : du marché à la plage Sigogne
PAPEETE, le 22 avril 2015. La commune de Papeete fête cette année ses 125 ans. Une histoire marquée notamment par le bombardement de la ville le 22 septembre 1914. Nous avons été captivés par les photos mises en avant par le service des archives de la mairie. Toute la semaine, nous vous proposons de comparer les quartiers de Papeete entre le début du XXe siècle et aujourd'hui.

« Le poumon économique »
Papeete, un siècle de changement : du marché à la plage Sigogne
« Le marché a connu plusieurs étapes. En 1847, il y avait deux marchés: le marché aux poissons sur la plage et le marché aux fruits, légumes et volailles qui étaient plus en retrait. Puis en 1871, il s'est installé sur le site actuel. En 1881, on a installé une halle. Puis en 1891, deux halles ont été construites en bois et en fer. En 1914, il y a eu le bombardement de Papeete. Il a détruit en partie le marché. Celui-ci a été reconstruit. En 1927, 1986 et 1989 il y a eu des aménagements jusqu'au marché rénové en 2014. Il a pris le titre de marché municipal en 1890.
C'était le poumon économique, les échanges se faisaient là. Il y avait le quartier du commerce juste à côté. Pour une île qui reçoit beaucoup de ses marchandises par bateau, c'était tout à fait commode d'avoir le quai, les entrepôts, le marché et les magasins aux alentours. »

Ecouter Corinne Raybaud décrire l'évolution du marché

Vaiami, l'hôpital colonial
L’hôpital Vaiami fut l’un des premiers bâtiments en dur construits à Papeete, avec la caserne de la marine nationale. En 1843, la garnison s'installe. Le marécage est remblayé. Les premiers bâtiments sont construits avec des tuiles locales (casernes, ateliers, boulangerie et hôpital).
« A l’époque, le personnel se composait de trois médecins, d'un pharmacien et d'une dizaine de religieuses de l'ordre de Saint-Joseph de Cluny. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’hôpital qui ne comptait que 130 lits devint insuffisant », note le site Tahiti Héritage.  « En 1970, toutes ses activités sont transférées dans l’hôpital de Mamao et l’hôpital Vaiami fut spécialisé dans le traitement de la tuberculose et des maladies neuropsychiatriques. En 1995, l'hôpital est transféré à Pirae. » Aujourd'hui, les locaux sont utilisés pour héberger des services administratifs. 

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De la plage Sigogne aux jardins de Paofai
Jusque dans les années 1940-1950, on se baignait encore plage Sigogne. La plage Sigogne est aujourd'hui le plus souvent appelée du nom des jardins de Paofai. Le site doit son nom à celui qui a été maire de Papeete de 1917 à 1920. Né dans le Maine-et-Loire, en métropole. Docteur en droit, il arrive à Tahiti pour devenir clerc de notaire auprès de Maître Auguste Goupil. Il épouse ensuite ensuite Madeleine Goupil, fille d'Auguste Goupil. Il devient maire de Papeete après le décès de François Cardella. Il aide activement à la lutte contre la grippe espagnole en 1918.

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