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Pa'e Pa'e no te Ora se mobilise ce samedi contre les algues tueuses de corail

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Pa'e Pa'e no te Ora se mobilise ce samedi contre les algues tueuses de corail
PAPEETE, le 20 avril 2015 - L'association Pa'e Pa'e no te Ora, qui entretien le sentier sous-marin du PK 17.5, organise un grand arrachage de turbinaria autour de ce coin de lagon protégé ce samedi 25 avril dès 9h. L'opération est ouverte aux adhérents comme à tous les volontaires.

"Il s’agit d’arracher avec délicatesse ces algues qui gênent la croissance des coraux en les privant de lumière. Une fois rincées et séchées elles constituent un bon engrais !" assure l'association dans un mail envoyé à la communauté. Il précise également aux éventuels volontaires que "les turbinaria sont des algues calcifiées et qu’il faut des gants de jardinage pour les manipuler, nous en avons quelques uns à vous prêter. Nous utilisons des corbeilles à linge plastifiées ou une poubelle percée, qu’on rend flottantes en les cerclant d’une frite de piscine, pour les transporter."

Le sentier sous-marin est utilisé par l'association pour sensibiliser les élèves de Tahiti à la fragilité des écosystèmes lagonaires. 2500 y sont passés l'année dernière. Pour le protéger, les bénévoles se retrouvent plusieurs fois par mois sur leur petit sentier afin de lutter contre trois plaies :
- arracher les turbinarias, une algue envahissante qui empêche le corail de se développer
- ramasser les taramea, ou couronne d'épines, des étoiles de mer dévoreuses de corail
- chasser les stégastes, ce poisson jardinier très agressif qui cultive ses algues préférées, quitte à tuer le corail, et qui en plus chasse les autres espèces de ses patates, mettant en péril les alevins qui en ont besoin pour se cacher des prédateurs

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Trouvé dans une épave, un champagne vieux de 170 ans, le plus vieux jamais goûté, parfaitement préservé

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Trouvé dans une épave, un champagne vieux de 170 ans, le plus vieux jamais goûté, parfaitement préservé
Washington, Etats-Unis | AFP | lundi 20/04/2015 - Des bouteilles de champagne français vieilles de 170 ans retrouvées dans l'épave d'un navire dans la mer Baltique en 2010 ont été goûtées et analysées par des scientifiques qui les ont trouvées très bien préservées.

Ce champagne, dont les bouteilles sont parmi les plus anciennes connues, est le plus vieux jamais goûté et analysé.

La cargaison de 168 bouteilles, qui comprenait du Veuve Clicquot-Ponsardin, du Heidsieck et du Juglar selon les bouchons, a été découverte par 50 mètres de fond et remontée en 2010, précisent les chercheurs français qui ont analysé chimiquement et goûté ce champagne.

Les résultats de ces travaux, qui donnent un éclairage sur les méthodes de fabrication et les goûts des amateurs de ce vin prestigieux au milieu du XIXe siècle, sont parus lundi dans les Comptes rendus de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS).

"Pour nos analyses on a eu deux millilitres et j'ai dégusté 100 micro litres, soit deux gouttes, déposées sur ma main avec une seringue que j'ai humées et goutées", explique Philippe Jeandet, professeur de biochimie alimentaire à la faculté des sciences de l'Université de Reims, le principal co-auteur de cette recherche, dans un entretien téléphonique avec l'AFP.

"C'était un très beau vin, c'était impressionnant. J'ai gardé l'arôme longtemps dans la bouche. Il avait un goût de tabac et de cuir", a ajouté le chimiste.

Citant des oenologues professionnels qui ont pu déguster davantage d'échantillons de ce champagne après qu'il eut respiré, M. Jeandet l'a qualifié de "très jeune, ayant beaucoup de fraîcheur, un note florale ou fruitée".

"On a vraiment été surpris de constater que le champagne que nous avons testé était parfaitement préservé, que ce soit du point de vue de la composition chimique que de l'arôme", indique encore Philippe Jeandet.

Et contrairement à ce qui était attendu, il n'y a pas de grandes différences dans les profils chimiques de ces très vieux champagnes par rapport à ceux d'aujourd'hui, concluent ces experts.

"On a été surpris de voir que les teneurs en acide acétique (vinaigre ndlr) sont seulement un peu plus élevées que celles des champagnes modernes", souligne le professeur Jeandet, jugeant qu'à l'époque les vignerons de Champagne "devaient assez bien contrôler la qualité du vin".




Trouvé dans une épave, un champagne vieux de 170 ans, le plus vieux jamais goûté, parfaitement préservé
- Très sucré -


"Du point de vue de la santé du consommateur je pense que ces champagnes étaient quasiment aussi irréprochables que les vins d'aujourd'hui", même s'il y avait des teneurs un peu plus élevées de cuivre provenant de la sulfatation des vignes contre les champignons notamment.

Les analyses ont aussi révélé du fer provenant des récipients métalliques utilisés alors pour ajouter du sirop de raisin ainsi que des signatures chimiques du bois. A cette époque-là, la vinification se faisait dans des tonneaux de chêne. Aujourd'hui ce processus se fait dans des cuves en inox.

En revanche, les viticulteurs maîtrisaient moins bien les fermentations. Ainsi ce vieux champagne faisait trois degrés de moins (9,5 en moyenne) que ceux d'aujourd'hui (12,5 degrés). Cela peut en partie s'expliquer par le fait que le climat était plus froid au XIXe siècle.

Le champagne analysé était aussi très sucré, contenant 150 grammes de sucre par litre, soit trois fois ce qu'on trouve dans une bouteille de Coca Cola.

Mais les archives de Veuve Cliquot notamment montrent que cela correspond aux goûts de l'époque en France ou en Allemagne, poursuit le professeur Jeandet.

Cette cargaison ne devait pas être destinée à la Russie où l'on aimait à l'époque des champagnes encore plus sucrés qui contenaient 300 milligrammes de sucre par litre, relève-t-il.

De nos jours, les champagne demi-secs contiennent environ 50 grammes de sucre par litre. Mais les plus consommés sont les bruts et les ultra-secs, sans aucun sucre ajouté.

Ce sont les Anglais et les Américains dès la première moitié du XIXe siècle qui ont donné le ton pour des champagnes plus bruts, relève le chercheur.

Le fait que ces bouteilles de champagne soient aussi bien préservée après 170 ans sous l'eau à une température froide constante et sans lumière a incité des maisons de champagne a répéter cette expérience et ce à la demande d'amateurs prêts à payer plus cher pour cela.

Mais, insiste le professeur Jeandet, les caves en Champagne à trente mètres sous le sol avec une température de 10 à 12 degrés dans l'obscurité restent idéales.

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Championnats de France de TaeKwonDo: Remuela Tinirau et Waldeck Defaix en Or, Anne-Caroline Graffe et Hina Joly en argent

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Championnats de France de TaeKwonDo: Remuela Tinirau et Waldeck Defaix en Or, Anne-Caroline Graffe et Hina Joly en argent
Ce samedi 18 Avril du côté de Marseille se déroulaient les championnats de France Elite de Taekwondo. Plusieurs Tahitens expatriés, dont Anne-Caroline Graffe ont participé à cette compétition. Et on peut dire qu’ils ont brillé puisque Remuela Tinirau et Waldeck Defaix deviennent les nouveaux champions de France Elite dans leurs catégories respectives. Anne-Caroline Graffe et Hina Joly quant à elles récoltent une médaille d’argent.

Championnats de France de TaeKwonDo: Remuela Tinirau et Waldeck Defaix en Or, Anne-Caroline Graffe et Hina Joly en argent
En -74 kg, le capitaine de l’équipe de Tahiti lors des derniers Oceania et qui a combattu le champion du monde Tazgul il y a quelques semaines est devenu le nouveau champion de France de sa catégorie en remportant ses quatre combats dont la finale sur le score de 15 à 4 face à Jordan Maikuvaa.

A noter dans cette catégorie que Manuarii Bousquet obtient la médaille de bronze.

Remuera Tinirau : « Merci a mes coach, mes entraîneurs Mohamed Hassani Mohamed, El Yazidi Maxime Bellahcene, Karim Bellahcene. Ma famille, mon père et ma mère et tous ceux qui me soutiennent. Spéciale dédicace a mon père Henere Tinirau qui n’a pas dormi de la nuit pour me suivre et pour s’informer en direct de mes résultats et ma maman qui était présente à mes côtés et qui a fait le déplacement de Tahiti pour m’encourager moi et mon frère jack Tinirau.«

Championnats de France de TaeKwonDo: Remuela Tinirau et Waldeck Defaix en Or, Anne-Caroline Graffe et Hina Joly en argent
En -87 kg, le récent champion de France Universitaire Waldeck Defaix a réitéré sa performance mais cette fois-ci en Elite où il a battu en finale Yassine El Assaliau au point en or (10-10).

Waldeck Defaix : « Je suis très content d’être champion de France parce que je n’étais pas dans les favoris, J’étais un outsider. C’est la conclusion de plusieurs mois d’entraînements intensifs et de nombreux sacrifices qui font que je suis récompensé sur cette compétition. »

Championnats de France de TaeKwonDo: Remuela Tinirau et Waldeck Defaix en Or, Anne-Caroline Graffe et Hina Joly en argent
Chez les femmes en +73kg, Anne Caroline Graffe s’est hissée jusqu’en finale mais elle a dû s’incliner contre sa rivale de toujours… Glawdys Epangue sur le score de 8 à 5.

Une autre représentante tahitienne s’est illustrée en la personne de Hina Joly en -73kg, qui décroche une très belle médaille d’argent. En finale, elle a été battu par Maeva Mellier sur le score de 9 à 4.

Suivez l’actualité sportive de nos aitos à l’ineternational sur www.sportstahiti.com

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Un « Fit-camp danse » pour Heimanava dimanche

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Un « Fit-camp danse » pour Heimanava dimanche
PAPEETE, le 20 avril 2015. Des élèves de terminale «Services aux personnes et aux territoires » du lycée professionnel Saint Joseph de Punaauia organise ce dimanche un « Fit-Camp danse » au profit de Fare Heimanava. L’association accueille des enfants et des adolescents porteurs de trisomie 21 ou de déficiences mentales légères.

« Par manque de moyens financiers, cette association est sous la menace d'une disparition à plus ou moins longue échéance », mettent en avant les lycéens. « En septembre dernier, l'Association a dû fermer la structure accueillant les jeunes enfants pour concentrer son action auprès des adolescents. » Le « Fit-Camp danse » aura lieu dimanche de 15h30 à 18h30 sur le grand parking de la salle Aorai Tini Hau, à Pirae. Un tamure marathon de 40 minutes avec trois danseuses du conservatoire et un « fit-camp » (plusieurs activités sportives de 2h30) avec trois coaches diplômés sont prévus.
Des cadeaux seront à gagner. Il y aura aussi une halte-garderie pour les enfants de moins de 12 ans.


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Deux millions pour SOS Village d’enfants

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Deux millions pour SOS Village d’enfants
L'association To Tiare et le collectif Tamari'i Ha'uti ont remis samedi à SOS Village d’enfants de Papara un chèque de deux millions de Fcfp. C'est le bénéfice du concert tenu le 1er mars.

« Merci à tous d'avoir su vous mobiliser pour continuer à soutenir l'action de cette association qui œuvre depuis 20 ans ! », remercie l'association sur sa page Facebook.
Près de 40 artistes et célébrités polynésiens bénévoles avaient participé au concert des Tamari’i Ha’uti. On pouvait compter parmi eux : Patrick Noble, Mixtape, Guy Laurens, Eva Ariitai, Andy Tupaia, Maveana, Ra’i & Nono, les Hiro’s, Moya, Florent Atem, Pepena, Moena Maiotui, Tommy Driker, Tuarii Tracqui, Teiva LC, Hinarere Taputu…

SOS Village d'enfants a une capacité d'accueil de 60 personnes réparties dans 12 logis sous la responsabilité de 12 mamans d'accueil.

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Nathalie Salmon-Hudry à l'université jeudi

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Nathalie Salmon-Hudry sera à l’Université de la Polynésie française à Punaauia jeudi 23 avril dans le cadre des conférences "Savoirs pour tous ».

Elle parlera de "l’écriture pour transcender sa différence ». Cette conférence aura lieu dans l'Amphi A3, à 18h15, elle est ouverte à tous.
Nathalie Salmon-Hudry est née en 1983, à Papeete. Suite à une erreur médicale à sa naissance, elle est infirme moteur cérébral.
Malgré ce handicap important, elle cherche toujours à vivre aussi normalement que possible, faisant face aux préjugés et aux difficultés. Elle a écrit le livre « Je suis née morte », parue aux éditions « Au vent des îles ». Ce livre affirme, sans revendication, mais comme une évidence, l'exigence de la reconnaissance de tous les droits des handicapés.

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Noyade d’un touriste américain à Bora Bora

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Noyade d’un touriste américain à Bora Bora
PAPEETE, 20 avril 2015 – Un touriste américain de 34 ans s’est noyé dans le lagon de Bora Bora, ce dimanche à la mi-journée.

Les secours ont été mobilisés vers 12h40 après que la compagne d’un touriste américain ait alerté la réception de son hôtel pour signaler que son époux montrait des signes de panique, dans le lagon à une cinquantaine de mètres de leur bungalow.

L’homme pourrait avoir succombé à une hydrocution. Les secours n'ont pu le repêcher vivant. Le médecin de l’île n’a pas fait d’obstacle médico-légal, confirmant une mort par noyade. Le parquet de Papeete n'ouvre pas d'enquête en recherche des causes de la mort.

Le couple de touristes, originaire de Californie, séjournait à Bora Bora depuis moins d’une semaine. L’homme était un américain né en Chine en novembre 1980.

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Futsal – Tahiti vs France : Deux matchs amicaux programmés cette semaine.

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Deux rencontres amicales sont programmées cette semaine entre la sélection tahitienne de futsal U21 et l’équipe de France. En point de mire, la coupe du monde de futsal en mars 2016, ainsi que la candidature de Tahiti pour l’organisation de la coupe du monde de futsal à Tahiti en 2024.
Futsal – Tahiti vs France : Deux matchs amicaux programmés cette semaine.
PIRAE, le 20 avril 2015. C’est au siège de la fédération tahitienne de football que la conférence de presse a eu lieu. Au programme : les deux rencontres de futsal opposant les ‘Aito Arii’, la sélection tahitienne de futsal, à la sélection française.
 
Reynald Temarii, le directeur de la FTF, était présent ainsi qu’Heitapu Hunter et Jacob Tutavae respectivement entraîneur et capitaine de la sélection tahitienne de futsal. L’équipe de France était représentée par Philippe Lafrique le chef de délégation, Raphaël Reynaud l’entraineur et Smaïn Benkherouf le capitaine de la sélection.
 
Les deux rencontres risquent d’être fort intéressantes : Tout d’abord pour l’ambiance, on a pu voir que le futsal est un sport populaire qui donne envie au public de s’exprimer, comme on a pu le voir lors du Festival des îles. Ensuite pour la technique : le jeu est souvent vif, avec beaucoup de gestes techniques spécifiques à la discipline.
 
Les rencontres entre les deux formations de futsal U21 sont programmées mardi 21 avril à 19H à Fautaua et samedi 25 avril à 16H à Dragon, dans la vallée de Titioro. Les représentants du futsal tahitien souhaiteraient qu’un maximum de public puisse venir soutenir nos joueurs, comme elle a pu le faire pour les Tiki Toa du beachsoccer. Le prix des places est fixé à 1000 fcp.

Futsal – Tahiti vs France : Deux matchs amicaux programmés cette semaine.
Heitapu Hunter, le ‘Mr Futsal’ à Tahiti :
 
C’est le 1er match d’une telle importance ?
 
« Oui, je développe le futsal dans les îles en tant que ‘coach’, proposer un tel événement en direct sur Tntv pour que tous les îliens puissent le voir cela risque d’être grandiose. Mais il faut une réussite au bout. »
 
Vous rêveriez d’un engouement fort, comme pour le beach soccer ?
 
« C’est très dur le passage derrière eux, mais c’est exactement ça. »
 
Comment s’est déroulée la préparation ?
 
« Très bien. On n’a pas lâché depuis 6 mois. Les 3 derniers mois on a travaillé sérieusement la préparation physique, le dernier mois la tactique. On ne peut pas être plus prêts que cela. »
 
Le Festival des îles est un bon outil de sélection ?
 
« Bien sûr. C’est un vivier à chaque fois. J’ai 5-6 îliens dans ma sélection. »
 
Que penser de cette équipe de France ?
 
« Je viens d’apprendre qu’ils ont fait de gros matchs contre des équipes d’Europe, perdre 3-2 contre le Portugal ce n’est pas rien, on a gros à faire mais tant mieux, jouer des grosses équipes c’est ce que l’on veut, pour apprendre. Il y a de l’appréhension mais on est contents aussi. »
 
Quel est le programme ensuite ?
 
« Après la France on attend une autre grosse équipe internationale en septembre, avec l’entraîneur d’Espagne qui va venir pour nous former. Un mois avant l’échéance de 2016, il y aura la qualification pour la coupe du monde, on voudrait partir à l’étranger pour mieux se préparer, avec plus de matchs internationaux. »

Futsal – Tahiti vs France : Deux matchs amicaux programmés cette semaine.
Raphaël Reynaud, l’entraîneur de l’équipe de France ?
 
Pouvez vous présenter votre équipe ?
 
« Cette équipe est née il y a deux saisons. On a eu une dernière saison très riche en terme de niveau mais pas très bonne en terme de résultat avec des défaites contre le Portugal, la Slovénie et l’Ukraine qui sont de très grandes nations de futsal. (…) On vient de gagner le tournoi de Guyane, on a une pente plutôt ascendante, on clôture la formation de ce groupe. J’atteins avec ce groupe un niveau jamais atteint avec aucun groupe. »
 
Vous avez conscience d’arriver dans un pays où le futsal est très apprécié ?
 
« Oui, plus de 5000 licenciés par rapport au nombre d’habitants, c’est énorme. La sélection de Tahiti s’entraîne souvent, il y de nombreux rassemblements, très clairement il y a un potentiel qui est exploité. Il y a un vrai plan de développement. En métropole, on a un potentiel important en terme de nombre de joueurs, malgré tout l’élite s’entraîne moins souvent. Mais nous sommes prêts, et déterminés à gagner. »
 
En France aussi c’est un sport issu des quartiers populaires ?
 
« Exactement. C’est un sport social. Il ne faut pas se le cacher, il est né et progresse dans les quartiers qui amènent leurs valeurs dans le futsal et vice versa. Je suis très fier de mes gamins qui viennent des quartiers et qui sont tous des gamins extraordinaires, avec des valeurs. Tout le challenge que l’on se fixe, c’est de montrer qu’il y a des choses positives qui peuvent émaner de ces quartiers et que le futsal en fait partie. » SB

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Première Guerre mondiale : Papeete s'était préparé

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Première Guerre mondiale : Papeete s'était préparé
PAPEETE, le 20 avril 2015. La commune de Papeete fête cette année ses 125 ans. Une histoire marquée notamment par le bombardement de la ville le 22 septembre 1914. Nous avons été captivés par les photos mises en avant par le service des archives de la mairie. Toute la semaine, nous vous proposons de comparer les quartiers de Papeete entre le début du XXe siècle et aujourd'hui.






L'historienne Marie-Noëlle Frémy explique comment Destremau s'était préparé à la Première Guerre mondiale

L'escadre allemande à l'entrée du port
Le 22 septembre 1914, la ville de Papeete était bombardée. L'île de Tahiti s'était préparée à une telle éventualité. « Cette journée avait été envisagée et préparée », insiste l'historienne Marie-Noëlle Fremy. « On savait que les Allemands étaient présents dans le Pacifique. » A l'époque, les nouvelles n'arrivent que tardivement en Polynésie française. Pour joindre Tahiti, la seule solution est le bateau. Le télégraphe est en effet arrivé en décembre 1914.
Destremau prévoit un plan pour pour défendre Papeete. « Destremau, qui avait alors 34 ans, était un ingénieur très intelligent », décrit Marie-Noëlle Frémy. « Il a travaillé dans les sous-marins. C'était quelqu'un de courageux. Il avait déjà eu la Légion d'honneur. »
Destremau avait quelques hommes. Une trentaine est aussi arrivée de Nouvelle-Calédonie. Il a aussi fait appel à des volontaires qui ont été entraînés très durement. Destremau décide de désarmer la Zélée. « Les canons et les mitrailleuses sont enlevés. Les mitrailleuses sont mises sur des voitures qui assurent la surveillance en bord de mer », explique l'historienne. « A cette époque, la route n'était pas goudronnée. » La plus grosse batterie sera montée sur le mont Faiere, à Papeete. « Des hommes vont tirer la batterie jusqu'en haut. C'est ce qui va sauver Papeete », insiste Marie-Noëlle Frémy. « Beaucoup de Tahitiens vont y participer. »

Faites coulisser le curseur pour comparer la ville à différentes époques


Papeete, le siège du pouvoir
En 1914, Papeete est très tourné vers la mer et est le siège du pouvoir, comme actuellement. Le port est le cœur de la ville. Sur ce dernier point ça n'a pas changé. « En 1914, il y a beaucoup de bateaux qui y passent, beaucoup plus que maintenant », explique l'historienne Marie-Noëlle Frémy. « C'est le seul moyen de communiquer avec le reste du monde. Papeete, c'est le siège du gouverneur, c'est un système colonial. On remarque une présence militaire avec une garnison pas très nombreuse en 1914 et beaucoup de marins. C'est un lieu d'escale. Il y a des bars et donc beaucoup d'alcool. C'est pour ça aussi que ça a bien brûlé lors du bombardement de la ville le 22 septembre 1914. La grande majorité des Polynésiens vit tout autour en auto-subsistance dans une vie tout à fait traditionnelle. »



Le magasin Donald a résisté à l'incendie de 1914
L'emplacement du bloc Donald à gauche après le bombardement du 22 septembre 1914, à droite en 2011. En 1914, le magasin Donald, en ciment armé, a résisté alors que dans ses entrepôts les marchandises se sont enflammés rapidement, note le livre Le Bombardement de Papeete du 22 septembre 1914 et la Grande Guerre dans les EFO.




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Mission d’étude en Polynésie française pour l’implantation du PMU

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Mission d’étude en Polynésie française pour l’implantation du PMU
PAPEETE, 20 avril 2015 - Pierre Pages, secrétaire général du Pari Mutuel Urbain (PMU), et Philippe Thebault, responsable de zone à la direction internationale du PMU, sont arrivés, dimanche, en Polynésie française. L’objet de leur voyage est de conduire, pour le PMU, une étude de faisabilité sur l’implantation de paris sur les courses hippiques internationales en Polynésie française.

A cet effet, le Président de la Polynésie française, Edouard Fritch, et le ministre de la Relance économique, Jean-Christophe Bouissou, les ont reçu, ce lundi, à la Présidence. Cette rencontre a été l’occasion de discuter de ce projet d’implantation qui permettrait notamment pour le Pays la création d’une nouvelle activité de loisirs, de contribuer au développement de la filière hippique locale, de contribuer à la création d’emplois, et de générer des ressources fiscales.

Pierre Pages et Philippe Thebault enchaîneront jusqu’à jeudi les rendez-vous afin de rencontrer les différents interlocuteurs liés à ce projet et fixer les axes de travail sur la fiscalité et la législation.

Le GIE "PMU", constitué de 58 sociétés de courses (toutes associations à but non lucratif), a pour mission première de financer la filière hippique française, en commercialisant des paris sur les courses de chevaux. L’intégralité de son résultat net est reversée à ces sociétés de courses, assurant ainsi 80% des revenus de la filière. Elle finance notamment l’entretien des hippodromes et centres d’élevages, l’organisation des courses, les moniteurs d’équitation, jockeys, vétérinaires et autres métiers de ce secteur d’activités.

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Le combat des soldats australiens et néo-zélandais lors de la Première Guerre mondiale

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Le combat des soldats australiens et néo-zélandais lors de la Première Guerre mondiale
PAPEETE, le 20 avril 2014. L'Anzac Day, du nom de l'Australia and New Zealand Army Corps, est célébré le 25 avril dans le Pacifique. Une exposition est organisée à Papeete cette semaine pour commémorer la sanglante bataille de Gallipoli (Dardanelles) entre les Australiens et Néo-Zélandais et l'armée ottomane en 1915 et l'engagement des troupes australiennes et néo-zélandaises en France et en Belgique.




Robert William Furhstom et Roy John Leslie sont deux soldats, le premier Australien, le second néo-zélandais. Ils sont enterrés au cimetière de l'Uranie. Ils faisaient partie des troupes australiennes et néo-zélandaises qui ont combattues lors de la Première Guerre mondiale. A l'occasion de l'Anzac Day, du nom de l'Australia and New Zealand Army Corps, qui est célébré le 25 avril, une exposition est organisée à la mairie de Papeete par le consul honoraire d'Australie avec le Rotary club de Papeete-Tahiti.

L'exposition retrace le parcours des deux soldats. On retrouve certains de leurs objets personnels exposés : ceinturon, médaille, canif, rasoir, miroir… Des photos de l'époque montrent également le quotidien des soldats. Une photo datant de juin 1918, prise à Villers-Bretonneux, montre des soldats français et australiens. Séparés par leurs nationalités, ils sont réunis dans cette tranchée. Une autre photo, réalisée quelques mois plus tôt, représente un soldat français se faisant bander la jambe. Son infirmière est Australienne. Certaines Australiennes sont en effet servi sur le front occidental en tant qu'infirmières civiles dans des hôpitaux privés.

La bataille des Dardanelles, le 25 avril 1915,
a été une défaite et un carnage mais elle a contribué à forger l'identité nationale de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande, au point que le combat de ceux qui sont morts à Gallipoli éveille toujours un siècle plus tard des résonances profondes.
Lorsque plus de 60 000 soldats australiens et néo-zélandais rejoignirent les alliés sur la péninsule de Gallipoli, aujourd'hui en Turquie, l'objectif était de mener une campagne éclair.
Mais le projet d'ouvrir le détroit des Dardanelles aux bâtiments alliés s'est heurté à une résistance farouche des troupes ottomanes. 

Des milliers d'Anzac ont perdu la vie

Plus de 11 500 "Anzacs", comme étaient appelés les soldats australiens et néo-zélandais, ne sont jamais rentrés chez eux. L'impact fut énorme dans les deux pays qui ont fait du jour du débarquement, le 25 avril 1915, leur plus important jour de fête nationale.

La campagne sanglante de Gallipoli est considérée par beaucoup comme l'acte fondateur des deux anciennes colonies britanniques en tant que nations indépendantes dotées d'identités singulières. 

C'était la première fois que les deux pays combattaient à une telle échelle en leur nom propre et les soldats de l'Anzac ont été salués pour leur courage et leur sens de la camaraderie.

Des descendants des deux soldats
sont cette semaine à Tahiti. Ces quatre adultes et trois enfants viennent pour la première fois à Tahiti. Samedi, ils se recueilleront sur les tombes de leurs deux aïeuls.

Le mot "Anzac" est un symbole national. La campagne de Gallipoli a pris des allures de légende dans l'Australie et la Nouvelle-Zélande d'aujourd'hui et les valeurs défendues voici 100 ans sont quasiment devenues mythiques.
Des cérémonies du souvenir ont lieu cette semaine à Papeete, en mémoire des soldats tombés pendant la Première guerre mondiale mais aussi lors des autres conflits. L'exposition Anzac Day et Papeete : mémoires de la Première Guerre Mondiale est organisée à la mairie de Papeete. Elle est ouverte à tous et l'entrée est gratuite à partir de ce mardi. Vendredi, des projections gratuites du film« Gallipoli » de Peter Weir avec Mel Gibson sont prévues au cinéma Liberty. Des débats sont ensuite prévus. Il y aura une séance scolaire à 8h30 et une pour le public à 17h00. Samedi, un

Programme
Le combat des soldats australiens et néo-zélandais lors de la Première Guerre mondiale
- Du mardi 21 au jeudi 30 avril : Exposition Anzac Day et Papeete : Mémoires de la Première Guerre mondiale à la mairie de Papeete. Accès libre et ouvert au public.
- Vendredi 24 avril : Projections gratuites du film « Gallipoli » de Peter Weir avec Mel Gibson (1981) au cinéma Liberty. Des débats auront ensuite prévus. Il y aura une séance scolaire à 8h30 et une pour le public à 17h00.
- Samedi 25 avril : service commémoratif au cimetière de l’Uranie à 8h30. Ouvert au public.



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La conjoncture s'améliore lentement en Nouvelle-Calédonie

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La conjoncture s'améliore lentement en Nouvelle-Calédonie
Nouméa, France | AFP | mardi 21/04/2015 - Après une année 2013 morose, les entrepreneurs calédoniens reprennent confiance, a indiqué lundi l’Institut d’émission d’outre-mer (IEOM) à l’occasion de la publication de sa note de conjoncture 2014.

"Il y a encore beaucoup d’attentisme, mais les fondamentaux sont bons", a déclaré Mathieu Morando, responsable du service Etudes et établissements de crédit de l’IEOM, lors d’une conférence de presse.

L’indicateur du climat des affaires (ICA) s’établissait à 89,6 fin 2014 contre 82 un an auparavant. Il reste toutefois très en-deçà de sa moyenne des quinze dernières années, marquées par d’exceptionnelles périodes de croissance dues notamment à la construction de deux usines métallurgiques de classe mondiale et d’importants travaux publics comme la modernisation de l’aéroport international de la Tontouta ou les infrastructures des Jeux du Pacifique.

"La croissance se maintient et les importations de biens d’équipements professionnels ont beaucoup progressé en fin d’année", a souligné Mathieu Morando. Ces dernières ont augmenté de 12,5% en 2014 après un recul de 6,1% en 2013.

Dans ce contexte, le nombre des demandeurs d’emploi a progressé de 7,1 % l’an dernier, moins rapidement toutefois qu’en 2013 (+12,7 %). "L’absence d’enquête sur l’emploi ne permet pas de donner un taux officiel du chômage", a-t-il précisé.

Au premier trimestre 2015, la crise institutionnelle qui a affecté le gouvernement a accru l’attentisme des entrepreneurs au trimestre, note encore l‘IEOM qui craint que le regain de confiance affiché depuis 2014 ne retombe. "Le poids des questions politiques, qui va être permanent dans la perspective du référendum d’autodétermination à venir, pourra peser sur le climat des affaires", ajoute l’Institut d’émission.

Si la crise politique a trouvé une solution avec l’élection d’un nouveau gouvernement le 1er avril, la conjoncture pourrait dans les prochains mois souffrir des difficultés techniques rencontrées par l’usine de KNS.

L’usine métallurgique, détenue par le géant suisse Glencore associé à la SMSP, gérée par les indépendantistes de la province Nord, a annoncé fin mars que sa production serait réduite de moitié cette année en raison de l’arrêt d’un de ses fours et que la sous-traitance serait également revue à la baisse.

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La famille du Français condamné à mort en Indonésie implore Hollande et l'UE de le sauver

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La famille du Français condamné à mort en Indonésie implore Hollande et l'UE de le sauver
Metz, France | AFP | mardi 21/04/2015 - La famille de Serge Atlaoui, un Français condamné à mort en Indonésie pour trafic de drogue et dont l'ultime recours a été rejeté mardi, a imploré François Hollande et l'Union européenne de "mettre tout en œuvre" pour le sauver.

"Notre famille en appelle au président de la République, M. François Hollande, et à l'Union européenne pour mettre tout en œuvre pour sauver Serge Atlaoui du peloton d'exécution", a déclaré à l'AFP l'un de ses frères, André Atlaoui, appelant aussi à une "mobilisation citoyenne" en France.

"Je ne vous cache pas notre énorme désarroi, notre incompréhension et notre souffrance sans réponse" face à la décision de la Cour suprême d'Indonésie, a-t-il ajouté, tout en soulignant que sa famille allait continuer à se battre et "ne pas baisser les bras".

Le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius a de son côté déclaré que la France continuait "à espérer un geste de clémence" de l'Indonésie. La condamnation de Serge Atlaoui, si elle était mise à exécution, "aurait évidemment des conséquences sur les relations entre ce pays et la France", a-t-il ajouté.

Serge Atlaoui, un artisan soudeur de 51 ans, originaire de la région de Metz et père de quatre enfants, est incarcéré depuis dix ans en Indonésie pour trafic de drogue. Mais il a toujours clamé son innocence, affirmant qu'il n'avait fait qu'installer des machines industrielles dans ce qu'il croyait être une usine d'acrylique, qui abritait en réalité une fabrique clandestine d'ectasy.

Il pourrait être le premier Français à être exécuté depuis près de 40 ans.



Jakarta, Indonésie | AFP | mardi 21/04/2015 - 12:29 GMT | 701 mots

ajoute ministre français des Affaires étrangères et appel de la famille

par Benoit FINCK

La Cour suprême d'Indonésie a rejeté mardi l'ultime recours d'un Français condamné à mort pour trafic de drogue, qui risque d'être fusillé dans les prochaines semaines et de devenir le premier Français à être exécuté depuis près de 40 ans.

Incarcéré depuis dix ans dans ce pays d'Asie du Sud-Est, dont la législation antidrogue est l'une des plus sévères du monde, Serge Atlaoui avait été arrêté en 2005 dans un laboratoire clandestin de production d'ecstasy près de Jakarta et condamné deux ans plus tard à la peine capitale.

Cet artisan soudeur de 51 ans s'est toujours défendu d'être un trafiquant de drogue, affirmant qu'il n'avait fait qu'installer des machines industrielles dans ce qu'il croyait être une usine d'acrylique. L'affaire avait fait grand bruit en Indonésie, et le président de l'époque s'était rendu sur place.

Le Français avait saisi la Cour suprême, espérant obtenir un procès en révision, car il estimait qu'il ne méritait pas la peine de mort. Mais son ultime recours a été rejeté en dépit de l'avis favorable émis par le tribunal de la banlieue Jakarta qui avait examiné le dossier avant de le transmettre à la Cour suprême.

"Il n'y a pas de nouveaux éléments, et les raisons avancées dans le recours ne peuvent pas effacer le crime commis par le condamné", a déclaré à l'AFP le juge Suhadi, indiquant que le recours avait été rejeté par une formation collégiale de trois magistrats dont il a fait partie.

La France "continue à espérer un geste de clémence", a toutefois réagi mardi le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius.

"Ce qui nous choque dans cette affaire, c'est bien évidemment le sort de notre compatriote, mais aussi le fait que tout le monde reconnaît qu'il n'a joué qu'un rôle mineur, à supposer qu'il ait joué un rôle, et que ceux qui dirigeaient cette affaire de drogue, qui étaient des Indonésiens, n'ont pas été condamnés à la même peine", a poursuivi M. Fabius.

Parallèlement, l'un des frères de Serge Atlaoui, André, a appelé le président François Hollande et l'Union européenne à "mettre tout en œuvre" pour sauver ce Français qui pourrait être exécuté dans les semaines à venir, le parquet général indonésien ayant fait part de son empressement à procéder à une deuxième vague d'exécutions, après celle de janvier.

Six condamnés parmi lesquels cinq étrangers avaient alors été fusillés, pour la première fois depuis 2013.
- Toutes les demandes de grâce rejetées -

La France, farouchement opposée à la peine de mort abolie en 1981, a en outre à nouveau averti mardi, par la voix de M. Fabius, l'Indonésie qu'une exécution de Serge Atlaoui aurait des "conséquences" sur les relations bilatérales.

Si celui-ci était passé par les armes, il serait le premier Français à être exécuté en 38 ans, selon l’ONG Ensemble contre la peine de mort.

Marié et père de quatre enfants, il pourrait être exécuté en même temps que d'autres étrangers - d'Australie, des Philippines, du Brésil et du Nigeria - également condamnés à mort pour trafic de drogue.

Tous ont vu leur demande de grâce rejetée par le président Joko Widodo, qui a pris ses fonctions en octobre dernier. Il avait fait savoir qu'aucune clémence ne serait accordée aux condamnés à la peine capitale pour drogue, expliquant que la consommation de produits stupéfiants faisait des centaines de morts chaque année dans l'archipel.

Le parquet général à Jakarta avait fait savoir que la date d'exécution des prochains condamnés à mort serait annoncée après la fin des procédures en cours, celle du Français devant la Cour suprême étant l'avant-dernière avant le recours d'un Ghanéen, dont le résultat semble imminent.

Serge Atlaoui, originaire de Metz (nord-est de la France), avait raconté en février dans un entretien téléphonique avec l'AFP, de sa prison, qu'il était venu en Indonésie pour travailler dans une "usine d'acrylique" pour un très bon salaire versé au noir.

Il avait affirmé qu'il avait passé avant son arrestation moins de deux mois en Indonésie, et n'avait pas touché l'argent promis.

Le Français a été condamné en première instance à la réclusion criminelle à perpétuité et fait appel, avant de se voir infliger la peine de mort, comme huit autres hommes interpellés en même temps que lui.

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Indonésie: un couple américain condamné à la prison pour assassinat

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Indonésie: un couple américain condamné à la prison pour assassinat
Denpasar, Indonésie | AFP | mardi 21/04/2015 - Un Américain et sa compagne ont été condamnés mardi à 18 et 10 ans de réclusion criminelle pour l'assassinat de la mère de la jeune femme, dont le corps avait retrouvé dans une valise à Bali, en Indonésie.

Agé de 21 ans, "Tommy Schaefer a été reconnu coupable de meurtre avec préméditation et condamné à 18 ans de réclusion criminelle", a déclaré le président du tribunal de district de Denpasar, Made Suweda, suivant les réquisitions du procureur.

Sa compagne, Heather Mack, 19 ans, a été condamnée pour complicité à 10 ans de réclusion, une peine inférieure aux réquisitions du parquet qui avait demandé 15 ans. Les juges se sont montrés cléments vis-à-vis de la jeune femme, qui a donné naissance à un enfant pendant sa détention provisoire.

Au cours du procès, Tommy Schaefer a reconnu l'homicide mais affirmé qu'il avait dû se défendre lors d'une violente dispute avec la mère de sa compagne, Sheila von Wiese Mack, mécontente que sa fille soit enceinte.

Sheila von Wiese Mack, 62 ans, avait été retrouvée en partie dénudée dans une valise dans le coffre d'un taxi. Elle portait des traces de blessures à la tête témoignant d'une violente bagarre, selon des constatations médicales. La fille et son petit ami avaient été interpellés le lendemain, alors qu'ils dormaient dans un hôtel à Bali.

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Australie: intempéries à Sydney, trois morts

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Australie: intempéries à Sydney, trois morts
Sydney, Australie | AFP | mardi 21/04/2015 - Trois personnes ont trouvé la mort dans la région de Sydney, la plus grande ville d'Australie, balayée mardi par les intempéries, où des arbres sont tombés et des milliers de foyers sont privés d'électricité.

La houle perturbait également le mouvement des bateaux. L'autorité portuaire de l'Etat de Nouvelle-Galles du Sud a annoncé la fermeture du port de Sydney aux liaisons commerciales, pendant une période pouvant aller jusqu'à 48 heures.

Sur Bondi, la célèbre plage de Sydney, le vent poussait le sable vers l'intérieur des terres.

Pour la seconde journée consécutive, des vents violents soufflant jusqu'à 135 km/h et des pluies torrentielles déferlaient sur la région. D'après le bureau météorologique, 119 millimètres d'eau sont tombés sur Sydney en 24 heures, soit le niveau le plus élevé depuis 2002.

Le commissaire adjoint aux services d'urgence de l'Etat Steven Pearce a expliqué avoir reçu plus de 3.000 appels à l'aide et avoir mené 20 opérations de secours sur des lieux inondés.

"Plusieurs personnes se sont retrouvées piégées dans des véhicules, des bâtiments ou sur des toits en tentant d'échapper aux inondations", a-t-il dit à la presse.

Selon la police de Nouvelle-Galles du Sud, trois personnes ont trouvé la mort à Dungog, à environ 200 km au nord de Sydney. Les circonstances exactes de ces décès restent toutefois à déterminer.

Plus de 100 écoles ont fermé leurs portes tandis que 215.000 foyers étaient sans électricité à Sydney et sur la côte centrale, plus au nord.

mp/grk/jit/ev/jr

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Océane Production et les 1753 morceaux du trésor musical oublié de l’OPT

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Océane Production et les 1753 morceaux du trésor musical oublié de l’OPT
PAPEETE, 17 avril 2015 - Depuis l’acquisition du fonds de catalogue de la société Océane Production par l’Office des postes et télécommunications, en 2002, près de 1800 titres musicaux polynésiens sont en passe de tomber dans l’oubli, faute d’exploitation.

Une analyse juridique diligentée par l'OPT peine depuis plusieurs mois maintenant, 13 ans après, de démêler les tenants d’une mauvaise affaire qui aura coûté près de 280 millions Fcfp à l'établissement public.

L’office s’était rendu compte un peu tard – après avoir déjà acquis le fonds de catalogue pour 181,6 millions Fcfp – qu’Océane Production était tenu par un contrat de license avec Universal Music. L'accord, signé quelques années plus tôt, prévoyait le reversement des sommes qui seraient dues à Océane au titres des droits d’édition sur certaines œuvres de son répertoire (78 albums), jusqu’à ce que la major ait amorti plus de 50 millions Fcfp investis pour la promotion de l’album Fenua. Album qui, au demeurant, devait être le tube de l’été 1996 et qui s'avéra un échec commercial cuisant sur le marché métropolitain.

Par ailleurs, en mettant de l’ordre dans les contrats liant la maison de production à ses artistes, l’OPT avait aussi constaté en 2005 que sur les 173 albums du catalogue musical d’Océane, 78 seulement étaient adossés à des contrats d’artiste en bonne et due forme. Leur exploitation aurait pu être immédiate ; mais ceux-là étaient déjà sous contrat de licence avec Universal Music...
Pour le reste, 42 albums n’étaient adossés qu’à un contrat de droit commun. Et – problème – 53 n’étaient adossés à rien du tout. Après la liquidation d’Océane Production en 2004 un audit a révélé à l'OPT toutes les incertitudes quant à la validité des droits acquis sur le plan éditorial, ainsi que sur l’étendue de l’exploitation des phonogrammes.

Dès lors, par prudence, toute exploitation du catalogue a été interrompue par l'établissement public. La situation n’a pas évolué depuis. Universal Music a-t-il fini par se rembourser ? Pas de réponse à l’OPT.

Bobby Holcomb, Barthélémy, Angélo Neuffer, Manahune, Rataro, Rasta Nui, Irma Prince, Elise Tahua, Esther Tefana, Andy Tupaia, Guy Laurens, et tant d'autres encore… Ils sont des dizaines d’artistes à avoir été produits par la société Océane Production pendant près de 20 ans, de 1982 à 2000.

C’est un pan complet de la musique locale qui sombre aujourd’hui dans l’oubli. Sur un rayonnage de l’OPT, soigneusement entreposés en cartons dans un local de l’office, dans un caveau climatisé, les masters de 1753 titres musicaux disparaissent tranquillement de la circulation.

Mais la non-exploitation de ce catalogue a favorisé le piratage et pénalisé directement les auteurs-compositeurs en les privant de revenu. Depuis 13 ans, ces auteurs-compositeurs, ou leurs ayants-droits, ne touchent aucun droit d’auteur sur la vente de disque pas plus qu’ils n’en touchent sur la diffusion de leur musique, celle-ci étant inaccessible.

"investissement hasardeux..."

Au départ, en 2000, l’ambition déclarée de l’Office des postes et télécommunications était de développer Tahiti Jukebox, un portail polynésien de vente en ligne d’extraits musicaux et de produits audiovisuels. "Un très bon projet, très novateur à l’époque", reconnait Heremoana Maamaatuaiahutapu. Le ministre de la culture et du patrimoine ne peut que déplorer l’évolution catastrophique de ce projet, et son impuissance à y remédier : "L’OPT est un établissement public. Il a un organe décisionnel : son conseil d’administration". A l’OPT, on nous apprend qu’une étude juridique tente toujours de démêler l’imbroglio.

En 2000, mu par le projet Tahiti Jukebox l’OPT achète, pour 54 millions Fcfp en septembre, l’exclusivité de l’exploitation sur Internet du catalogue multimédia de la société Océane Production. Il s’agit de 1 753 titres de musique polynésienne et de 920 minutes d’images, dont 180 clips musicaux.

La société détenue par Eric Laroche et Robert Wan avait connu une expansion fulgurante dans le courant des années 80 pour parvenir jusqu’à peser 70% du marché de la musique polynésienne dans les années 90. Mais Océane Production traversait des difficultés économiques à la veille des années 2000 ; et c’est dans ce contexte qu’elle entame les transactions qu'elle finalisera en 2002 avec l’OPT.

La dépense globale de cette opération, susceptible de s’accroître encore, s'établissait à plus de 276 millions Fcfp en juin 2007, si l'on compte les 95 millions Fcfp de charges assumées par l'OPT pour le projet Tahiti Jukebox.

"Cet investissement hasardeux, mené pour des motifs, pour partie étrangers à l’intérêt de l’Office, a été réalisé sans une juste appréciation des risques économiques et financiers", condamne cependant un rapport de la Chambre territoriale des comptes en 2005, en ajoutant : "alors que l’Office, qui n’a pas réglé la question des droits de la propriété intellectuelle et artistique, n’est pas en mesure de tirer le moindre produit d’une exploitation commerciale".

"Un patrimoine énorme qui dort sur des étagères de l’OPT", note Aldo Raveino, le leader du groupe Manahune. "Notamment tout le catalogue de Bobby, pour lequel il n’y a plus aucune exploitation", déplore-t-il aussi. On pourrait aisément se joindre à cette doléance en évoquant le cas de Barthélémy, décédé dernièrement dans la misère. Comment oublier, aussi, tous les autres artistes du catalogue Océane, dont le sort est lié à la résolution de ce dossier oublié dans un coin reculé de l’OPT ?

Et dans ce sombre tableau, la faillite en 2014 de la Société polynésienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Spacem), n'a fait qu'ajouter un problème à un autre plus ancien. Dur-dur d'être un artiste en Polynésie, si on veut en vivre.

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Main Event K1 – ‘ Warriors in Paradise’ : 4 points de suture et une victoire pour Henri Burns

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Henri Burns vient de remporter un duel au sommet dans le ‘Main Event’ de la soirée de K1 proposée samedi en Nouvelle Zélande. Ce combattant, ami du Islander MMA de Raihere Dudes, poursuit son parcours de combattant en parallèle de ses études de tourisme en Nouvelle Zélande.
Main Event K1 – ‘ Warriors in Paradise’ : 4 points de suture et une victoire pour Henri Burns
Le 21 avril. Henri Burns est un jeune polynésien passionné de bodyboard et de sports de combat. Il aime le MMA et touche donc à diverses disciplines. Le K1, apparenté à la boxe thaï, privilégie le combat debout, avec les pieds et les poings, les genoux et les coudes.
 
Ce samedi 18 avril, Henri Burns notre gladiateur des temps modernes a combattu lors du « Warrior in the paradise », une soirée organisée au profit d’une œuvre de charité, à Waitangi dans le Nord de la Nouvelle-Zélande. Notre aito était confronté à Wayne HEHEA, un adversaire de renom au pays du long nuage blanc.
 
Henri Burns nous a confié qu’il a vécu ‘le combat le plus dur de sa vie’. Wayne HEHEA est un colosse tongien qui a une réputation de cogneur. Cet athlète de plus d’un 1M90 a même participé à l’un des évènements phare du pays : « the king in the ring », un tournoi de K1 où sont sélectionnés les meilleurs combattants. Henri savait que le duel allait être rude.
Depuis son arrivée en Nouvelle-Zélande, notre aito a réussi lui aussi à se faire une certaine renommée. Repéré par les promoteurs de l’évènement, Henri a été choisi pour le ‘Main Event’, le combat principal de la soirée. Un challenge que notre champion a su relever. Dès le premier coup de gong, les deux guerriers n’ont pas fait ‘dans la dentelle’ et se sont rendus coup pour coup.

Main Event K1 – ‘ Warriors in Paradise’ : 4 points de suture et une victoire pour Henri Burns
Les spectateurs Waitangi gymnasium ont eu droit à du grand spectacle. Le géant à la coupe iroquoise a adopté un style agressif en chargeant notre to’a. Le tahitien, plus petit, optait pour une configuration contre-offensive. A chaque attaque de son assaillant, Henri ripostait par des enchaînements ‘gauche-droite, low kick’ pour ensuite reprendre de la distance.
 
La configuration du combat restait la même jusqu’à la fin du temps réglementaire. Un combat violent qui a coûté quatre points de sutures à l’arcade sourcilière suite à un ‘coup de boule’ plus ou moins volontaire en fin de combat. Sa technique a cependant pris l’ascendant sur son adversaire.
 
Il remporte donc la joute par décision des juges arbitres. A la fin du combat, une belle image de fair-play : le tongien se prosterne devant Henri pour montrer son respect mais, avec autant d’humilité, notre aito s’allonge à son tour devant son adversaire.
 
Prochain objectif pour notre Tahitien sera un éventuel combat au mois de Mai. Henri tient à remercier sa compagne Mairearii Tauira, ses amis Tuo et Mave qui l’accompagnent à chaque combat, sa famille d’accueil de Nouvelle-Zélande, le City Kick Boxing et tous ceux qui le soutiennent. Il tient aussi à dédier cette victoire à son grand père, décédé il y a deux ans. Sports Tahiti Tamatoa Tefau & SB

Main Event K1 – ‘ Warriors in Paradise’ : 4 points de suture et une victoire pour Henri Burns

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FENUACOM cherche commercial(e) H/F

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Inauguration de la semaine de l'Ecole à Faa'a, 6ème édtion

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Inauguration de la semaine de l'Ecole à Faa'a, 6ème édtion
FAA'A, le 21 avril 2015. (COMMUNIQUE) En partenariat avec la commune de Faa’a, le coup d’envoi de la sixième édition de la « semaine de l’école », s’est déroulé ce mardi matin dans la salle omnisport de Piafau.

Tauhere Lei, coordinatrice REP (Réseau d’Education Prioritaire) a présenté l’évènement axé sur la thématique « Un artiste, une histoire… » aux personnes présentes, telles que Philippe Bories, Inspecteur de l’éducation nationale de la circo 8, les directeurs et les équipes enseignantes de chaque établissement scolaire de Faa’a. Pascal Grand, chef du service Education communal, a pris la parole en félicitant les élèves et leurs enseignants pour le travail effectué. Et que la mairie sera toujours présente dans les actions futures.

Des chants au son du ukulele furent entonnés par les élèves de l’école Farahei. Kasey Samg Mouit, notre lauréate du concours Orero de la circonscription 8 a offert à nouveau sa prestation.

« Chaque école a fait le choix sur l’artiste qu’ils voulaient mettre en valeur, l’artiste qu’ils voulaient ainsi amener, en terme de découverte, de connaissance pour que les élèves acquièrent ce bagage culturel supplémentaire. Et aussi asseoir des apprentissages fondamentaux en français, en politique, en histoire et dans différentes disciplines. Pour une première Semaine de l’Ecole et ma première année en poste en Polynésie, j’apprécie fortement la qualité du travail réalisé et la diversité des productions. Il s’agit d’un enjeu fort et j’invite les parents à venir découvrir le travail effectué par leurs enfants. » : a dit Philippe Bories.

Quant à l’exposition des travaux effectués durant toute cette année scolaire, certains se sont inspirés des artistes locaux comme Bobby Holcomb, Henri Hiro, LéonTaerea, des poètes, Jean de la Fontaine … et même du cirque, représenté par des scènes en 3D.

On ne vous dira pas plus, on vous laisse découvrir ces travaux exposés à Piafau jusqu’au vendredi 24 avril 2015 à 10h30.

Crédit photos Mairie de Faa'a



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Les habitants du Vanuatu découvrent nos dons et nous remercient

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Les habitants du Vanuatu découvrent nos dons et nous remercient
PAPEETE, le 21 avril 2015 - Bien que les premiers containers de dons rassemblant la solidarité des Polynésiens soient arrivés mardi dernier à Port-Vila, ils ont été officiellement ouverts aujourd'hui, en présence de l'ambassadeur de France et de plusieurs représentants du gouvernement ni-Vanuatu.

Les vêtements, la nourriture et l'eau inclus dans les containers ont été découverts en présence du conseiller du Président pour les Affaires du Pacifique, Manuel Terai, qui a pu recevoir au nom des Polynésiens les remerciements officiels du Vanuatu. Les autorités du pays vont maintenant répartir le contenu de ces 6 containers entre les différentes îles dévastées par le cyclone Pam.

Les habitants du Vanuatu découvrent nos dons et nous remercient

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