Quantcast
Channel: TAHITI INFOS, les informations de Tahiti
Viewing all 46569 articles
Browse latest View live

​Me Outin écope de 2 mois de sursis

$
0
0
​Me Outin écope de 2 mois de sursis
Tahiti, le 7 mars 2023 – Le tribunal correctionnel a condamné mardi l'avocat inscrit au barreau de Papeete, Me Marc Outin, à deux mois de prison avec sursis et 500 000 Fcfp d'amende pour “injure publique en raison de la religion” et pour avoir divulgué les coordonnées d'une journaliste sur Facebook. 
 
L'avocat inscrit au barreau de Papeete, Me Marc Outin, a été condamné mardi par le tribunal correctionnel à deux mois de prison avec sursis et 500 000 Fcfp d'amende pour avoir proféré des injures publiques envers la communauté juive et pour avoir diffusé les informations personnelles d'une journaliste de Tntv. 
 
Cette affaire, qui avait provoqué de vives réactions et avait été largement relayée au-delà de la Polynésie française, avait éclaté le 2 septembre dernier lorsque l'avocat avait diffusé une vidéo sur son compte Facebook accessible au public. Dans ce petit film, Marc Outin s'était filmé dans un magasin d'électroménager du centre-ville de Papeete à côté d'un fumoir barbecue en faisant un lien avec les méthodes utilisées par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale pour exterminer les personnes de confession juive.
 
Complot 
 
Lors de son procès devant le tribunal correctionnel le 28 février dernier, Me Marc Outin avait choisi de ne pas être assisté par un avocat. A la barre, cet homme de 64 ans avait dénoncé une “plainte commandée par l'ambassade d'Israël en France” en expliquant que la vidéo diffusée sur son compte Facebook était en fait destinée à son fils avec lequel il entretient visiblement des relations très conflictuelles. Entendu sur la divulgation des coordonnées de l'une de nos consœurs de Tntv qui avait souhaité l'interviewer, Me Marc Outin avait expliqué au tribunal qu'il avait cru divulguer le numéro de la chaîne et non les coordonnées personnelles de la journaliste. 
 
Au cours de l'audience, le président du tribunal avait rappelé que l'experte psychiatre qui s'était brièvement entretenu avec Marc Outin –qui avait refusé de se soumettre à l'examen– avait tout de même tenu à faire un rapport pour évoquer le “mauvais” état de santé général de l'intéressé et sa “fragilité” psychologique. Une fragilité qui avait également été évoquée par le procureur de la République qui a, lors de ses réquisitions, demandé de prendre l'état psychologique de l'avocat en compte. Deux mois de prison ainsi qu'une lourde amende avaient été finalement requis par le représentant du ministère public. Après en avoir délibéré, le tribunal a suivi le parquet sur la peine de prison mais il a fixé l'amende à 500 000 Fcfp. Me Marc Outin a dix jours pour faire appel de cette condamnation. 
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le conservatoire occupe les scènes en mars

$
0
0
Le conservatoire occupe les scènes en mars
TAHITI, le 7 mars 2023 - Des élèves ainsi que des enseignants du conservatoire artistique de la Polynésie française se retrouveront sur scène au mois de mars à différentes occasions. Le premier rendez-vous est donné ce 11 mars pour le concert de la femme en partenariat avec le Soroptimist International club de Tahiti-Papeete.

Le concert de la femme est organisé pour la 11e fois en partenariat entre le Club Soroptimist International et le Conservatoire artistique de la Polynésie française (CAPF). Les Soroptimist sont des femmes professionnellement actives, qui s’engagent pour améliorer la vie des femmes et des filles dans leurs communautés. Depuis 2011, le Soroptimist International club de Tahiti-Papeete célèbre la journée internationale de la femme en partenariat avec le CAPF. Les recettes de cet événement servent à financer les actions caritatives du Club, notamment le foyer Pu o te Hau. Les bénéfices permettront de faire perdurer des formations auprès des femmes hébergées au centre Pu o te Hau afin qu’elles retrouvent une estime de soi, qu’elles acquièrent des outils pour une insertion ou une réinsertion professionnelle.

Cette année, le concert rendra hommage à deux grandes dames de la chanson polynésiennes, Esther Tefana et Maeva Bougues. Les musiciens seront accompagnés par les élèves de la section traditionnelle, dirigés par Moon. Les chants seront interprétés par le chœur des jeunes talents, dirigé par Bruno Demougeot, et par les chanteurs de l’atelier lyrique, dirigé par Peterson Cowan. La soirée sera animée par Hinamoe Brotherson, chargée du développement des activités culturelles du Te Fare Upa Rau.


Le conservatoire occupe les scènes en mars
Une suite rock…

Chaque année, les groupes de musique constitués au sein du département des musiques actuelles se produisent en concert sur le Paepae Maco Tevane au Conservatoire. Coachés par Frédéric Rossoni, responsable du département et Bruno Demougeot, tous deux enseignants au CAPF, ces groupes interprètent un large éventail musical allant du rock au jazz, en passant par le gospel et la musique polynésienne.

… et jazz

Après voir joué au Tahiti Soul Jazz, les artistes, musiciens et chanteurs du Big band du conservatoire, dirigés par Frédéric Rossoni, reviennent sur une scène qu’ils affectionnent, celle du Petit théâtre de la Maison de la culture. Ils proposeront une série de deux concerts exceptionnels présentant les plus grands standards du jazz joué en formation. Cinq chanteurs sont invités à participer à ces deux concerts : Jean Croteau, Frédéric Missir pour les crooners et Reia Poroi, Taloo et Lylia, côté diva.

Plus tard, en avril, la professeure de la classe d’art dramatique, Christine Bennett Thuleau annonce la présentation d’une comédie musicale exceptionnelle, Chicago, réalisée par es élèves de haut-niveau, avec le soutien du professeur de chant lyrique, Peterson Cowan. Suivront les concerts des ensembles. L’orchestre symphonique, dirigé par Frédéric Rossoni, reprendra de grands airs du répertoire. Le concert des petits ensembles réunira quant à lui plus de 100 jeunes artistes.

Le conservatoire occupe les scènes en mars
Piano et chœurs, deux auditions attendues

Deux autres temps forts sont à noter pour ce mois de mars. Vendredi 17 mars au grand auditorium sera proposé : Le piano voyageur, te piana ratere. Un spectacle poétique et onirique racontant l’odyssée d’un piano sur plus de deux siècles : de sa naissance en Europe et de ses rencontres avec les plus grands compositeurs du XIXe siècle, jusqu’à la traversée de l’Atlantique et du Pacifique dans un périple extraordinaire rythmé par la naissance du jazz, du tango et des plus grands airs de la musique polynésienne. Il met en scène les élèves des classes de piano du conservatoire qui, au-delà de leur interprétation en live, seront également acteurs. L’entrée est libre.

Quelques jours plus tard, le 31 mars, une audition du chœur des enfants du conservatoire, dirigé par Nathalie Villereynier, et un spectacle des élèves des classes CHAM du collège de Tipaerui sont prévus. Le chœur d'enfants du conservatoire proposera les Fables de la Fontaine mises en musique par Isabelle Albouker. L'accompagnement sera fait par des élèves pianistes sous forme de quatre mains et avec la participation d'instruments : les violons de la classe d'Amandine et les flûtes de la classe de Vaianu. Le thème des animaux sera présenté par les élèves pianistes en individuel avec des extraits du Carnaval des animaux, de Pierre et le Loup. Pour clôturer le moment musical, les classes des CHAM seront dirigées par Stella Bulgalski, professeure au collège de Tipaerui, accompagnée par Nathalie dans des extraits de leur prochain spectacle “A la recherche de Mr Hulot” d'Emmanuel Touchard. L’entrée sera libre.

Pratique

Concert de la femme le vendredi 10 mars à 19h15, grande salle de la mairie de Pirae. Tarif unique 2 000 Fcfp. Billetterie au Conservatoire et sur place, le soir du concert.
Concert musique actuelle le mercredi 15 mars à 17h30, sur le Paepae Maco Tevane du Conservatoire. Entrée libre.
Les Nuits du jazz, vendredi 24 et samedi 25 mars, à 19h15 au Petit théâtre de la Maison de la culture. Tarif unique 1 500 Fcfp. Billetterie guichets de la Maison de la culture. Tél. : 40 544 544.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Programme chargé pour la Journée des droits des femmes

$
0
0
Programme chargé pour la Journée des droits des femmes
Tahiti, le 7 fevrier 2023 – Pour célébrer la Journée internationale des droits des femmes de nombreux événements sont organisés à Tahiti, Moorea et Raiatea
 
À l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, la direction des solidarités, de la famille et de l'égalité organise une journée de mobilisation. Au programme, des conférences coordonnées par le Conseil des femmes, des activités sportives, des ateliers et même un concert. Elles se tiendront à Tahiti, à l'assemblée de la Polynésie française, à Moorea, au parc Tiahura et à Raiatea, place Toa Huri Nihi. En plus de ces mobilisations, 80 femmes issues de quartiers prioritaires sont également attendues à Papeete pour participer à des activités traditionnelles telles que des confections de couronnes de fleurs ou des lancers de coco. Le 11e concert de la femme se tiendra lui vendredi 10 mars à la mairie de Pirae et sera dédié à Ester Tefana et Maeva Bougues. En outre Fare Rata émet à 50 000 exemplaires un timbre spécial de 100 Fcfp à l'effigie de l'équipe féminine de football de Tahiti.
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Mihimana Braye et Enrique Ariitu derniers rescapés tahitiens au Rangiroa Pro

$
0
0
Mihimana Braye et Enrique Ariitu derniers rescapés tahitiens au Rangiroa Pro
Rangiroa, le 7 mars 2023 - A l'issue de la deuxième journée de compétition au Rangiroa Pro, sur les 13 surfeurs tahitiens engagés, deux sont encore en course. Ce mardi, Mihimana Braye, très solide depuis son entrée en lice, s'est qualifié pour les demi-finales. Enrique Ariitu attend de son côté de disputer son quart de finale face à Luke Swanson, l'un des cinq Hawaiiens encore présents sur le spot de Avatoru. 

Une nouvelle grosse journée de surf ce mardi au Rangiroa Pro. Le tableau a en effet bien avancé avec les séries des 16e et des 8e complétées. L'organisation avait même tablé pour une fin de compétition ce mardi, mais les conditions étant beaucoup moins propices en début d'après-midi, le Rangiroa Pro s'est donc arrêté à la deuxième série des quarts de finale. 

Et à l'aube de ce deuxième jour de compétition, sur les 13 surfeurs tahitiens engagés, 10 étaient toujours en lice pour une potentielle victoire sur le spot de Avatoru. Sauf que ce mardi a été fatal pour une grande majorité d'entre eux. Jocelyn Poulou, Ariimoana David, Teiva Tairoa, –qui s'était pourtant offert la meilleure note de la première journée lundi–, Eimeo Czermak, Manakei Kahiha et Haunui David ont tous été arrêtés en 16e de finale. Les 8e ont pour leur part vu tomber Tereva David. 

Mihimana Braye et Enrique Ariitu derniers rescapés tahitiens au Rangiroa Pro
Mihimana Braye brillant

Heureusement pour le clan tahitien, Enrique Ariitu, Heiarii Williams et Mihimana Braye étaient là pour sauver les meubles. Le dernier cité s'est notamment offert la meilleure note de cette deuxième journée de compétition avec un total de 16 décroché en 16e de finale. Braye a profité des rares tubes offerts ce mardi par le spot de Avatoru pour scorer un 8.17 et un 7.83 pour s'offrir donc un total de 16. Sur sa lancée, le natif de Papeete a continué à dérouler son surf sur la droite de Avatoru. En 8e, il a assuré sa qualification pour les quarts avec une note totale de 12.17 (6.50 + 5.67), derrière le 12.20 de son camarade Heiarii Williams. Puis en quarts de finale, dans une série en un contre un face au Hawaiien, Brodi Sale, Mihimana Braye a livré une nouvelle solide prestation. Une première note de 6.83 puis une seconde de 6.27 pour un score global de 13.10, contre 12.46 à son adversaire, permettait au Tahitien de valider son ticket pour les demi-finales. 

Dans le sillage de Mihimana Braye, Enrique Ariitu a également été brillant lors de cette deuxième journée de compétition à Avatoru. Dans sa série en 16e de finale, le surfeur de Taapuna a assuré la deuxième place avec un total de 13.17 dont notamment un tube noté 7.57. En 8e, Ariitu assurait de nouveau sa qualification avec la deuxième meilleure note de sa série grâce à un score global de 11.40. Enrique Ariitu attend désormais sa série des quarts de finale où il sera opposé à Luke Swanson, l'un des cinq Hawaiiens toujours en course dans ce Rangiroa Pro. 

Heiarii Williams fidèle à lui-même

Heiarii Williams pour sa part a été égal à lui-même. Avec un côté pile où il est un véritable génie du surf et compétiteur féroce capable de sortir une grosse note à n'importe quel moment. Un côté qu'il a notamment montré lors de sa série en 8e de finale. Éliminé au moment d'aborder les cinq dernières minutes du heat, “Lupa” allait se relancer avec une note de 4.57 et un total de 10.50 qui lui permettait alors d'accrocher la deuxième place de la série. Dans la foulée le Hawaiien, Shion Crawford décrochait une note de 5.70 qui éliminait de nouveau Williams. Mais ce dernier, dans les dernières secondes de la série, trouvait un tube sorti de nulle part qui lui offrait le score de 6.27. Suffisant pour finalement terminer premier de sa série et pour continuer sa route à Rangiroa. 

Sauf qu'en quarts de finale, Heiarii Williams allait retomber dans ses travers. Dans une série avec très peu de vagues et un courant très fort, le surfeur de la Pointe des pêcheurs de Punaauia n'allait pas pouvoir s'exprimer. Aucune vague surfée pour ce dernier contre deux notes de 7 et 4.83 pour son adversaire hawaiien, Kai Paula, qui éliminait Hearii Williams de ce Rangiroa Pro. Dans la foulée de ce quart de finale, l'organisation décidait d'arrêter la compétition. Une décision très mal prise par Williams qui a pesté contre les officiels de la WSL à sa sortie de l'eau. “Je ne suis pas furieux parce que j'ai perdu. Mais je ne comprends pas pourquoi on arrête la compétition après ma série. Ils ont bien vu que les vagues commençaient à tomber. Pourquoi ils décident de lancer ma série et d'arrêter ensuite. Les conditions doivent être les mêmes pour tout le monde”, a déclaré le Tahitien. 

Toujours est-il que le Rangiroa Pro a bien été mis en standby après la deuxième série des quarts de finale. Un call est prévu ce mercredi à 7 heures pour relancer la compétition. 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Mobilisation en hausse chez les fonctionnaires d’État

$
0
0
Mobilisation en hausse chez les fonctionnaires d’État
Tahiti le 7 mars 2023 – L’intersyndicale des fonctionnaires d’État a réuni 500 personnes en cette cinquième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Le haut-commissariat a rencontré les membres des différents syndicats à 11 heures pour revenir sur leurs revendications.

L’intersyndicale des fonctionnaires d’État a répondu, une nouvelle fois mardi matin, à l’appel national de mobilisation contre la réforme des retraites. Selon la police 510 ont manifesté dans les rues de Papeete. Une marche était organisée entre Tipaerui et l’avenue Pouvana’a a Oopa, au départ de l’école To’ata à 9h30. Le cortège étaient une heure plus tard devant le haut-commissariat où il a rejoint, toujours selon les forces de l’ordre, 160 manifestants qui attendaient sur place. Une mobilisation en très nette hausse par rapport à celle du précédent rassemblement, le 16 février. Il y a trois semaines, la mobilisation avait affiché un effectif de 150 personnes.

Une mobilisation qui ne rend que très imparfaitement compte de l’ampleur du mouvement dans le secteur de l’Éducation au fenua. En effet, sur l’ensemble des établissements, 61 % des enseignants du 1er degré ont observé un jour de grève, mardi, et 32.75% pour les professeurs du 2nd degré. “On veut purement et simplement le retrait de cette réforme des retraites. S'il y a du monde, c’est que les gens sont convaincus par le mouvement. On a fait du travail de terrain. On est allé porter la parole, et ça a payé”, explique Diana Yieng Kow, porte-parole de l’intersyndicale des fonctionnaires d’État affiliée à l’Unsa. En parallèle, cinq centrales syndicales du secteur privé se sont ralliées à la marche pour porter leurs propres revendications.

Contrairement à la mobilisation du 7 févier, l’Unsa et les fonctionnaires affiliés FO ont décidé de marcher ensemble pour porter leurs revendications au haut-commissariat. “Notre combat est le même. Après les avis diffèrent sur la manière de faire. Nous, on prône l’unité pour le mouvement”, affirme Thierry Barrere, secrétaire général de l’Unsa Éducation. “C’est comme dans une famille, parfois quand on ne s'entend pas, on va bouder. Je pense qu’aujourd’hui, c’est l’intérêt général qui nous a réuni”, développe Diana Yieng Kow. Conjointement, la CFDT interco justice de Papeete appelait tous syndicats confondus à se mobiliser sur les marches du Palais de justice. Au total, 14 greffiers ont fait grève au tribunal.

“Cette réforme est vraiment injuste pour les Polynésiens. Je pense qu’on n’a pas du tout été considérés”, déplore Tiarama Lehartel, contrôleuse aérienne et représentante du syndicat USAC-CGT. Selon la syndicaliste, un allongement de carrière.
Côté police, Garcia Maite, brigadier-chef au service du commandement de nuit, évoque des problèmes de “pénibilité” au sein de sa profession. “On travaille de nuit, sur la voie publique. On a des interventions difficiles dans des quartiers difficiles. Ce n’est juste pas possible, l’âge de départ n’est pas adapté à nos carrières”, constate-t-elle.

Engagement du haut-commissariat
Mobilisation en hausse chez les fonctionnaires d’État
À 11 heures, mardi matin, l’intersyndical des fonctionnaires d’État a été reçue au haut-commissariat par la secrétaire générale adjointe Cécile Zaplana, et Christophe Deletang, le directeur de la modernisation de l’État. L’occasion pour les membres des différents syndicats d’évoquer leur point de vue sur la question du report à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite et leurs attentes dans le contexte de disparition progressive de l’Indemnité temporaire de retraite (ITR). “Nous avons confirmé et affirmé notre position sur cette loi, et nous voulons son retrait. Le deuxième point qui nous a pris du temps, c’est le système alternatif à la perte de l’ITR. Nous avons demandé au service du haut-commissariat de nous donner aussi leur version. On n'a que la version métropolitaine. Il faut que la Polynésie parle d’une même voix, parce qu’au niveau de la métropole, il faut que ce soit applicable à un maximum de territoires d’Outre-mer. On veut, au moment de notre retraite, 75% de taux de remplacement de notre salaire indexé. On veut avoir une retraite qui corresponde à notre salaire d’actif, et notre salaire d’actif est indexé”, a défendu Diana Yieng Kow au sortir de la rencontre. L’intersyndical des fonctionnaires d’État doit rencontrer prochainement le haut-commissaire Éric Spitz. La représentation de l’État en Polynésie française s’est aussi engagée à poursuivre le dialogue avec les différentes organisations syndicales.

L’intersyndicale des agents de la fonction publique d’État en Polynésie doit se réunir ce mercredi pour fixer la date de la prochaine manifestation contre la réforme nationale des retraites.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

À peine débutée, la grève générale déjà suspendue

$
0
0
À peine débutée, la grève générale déjà suspendue
Tahiti, le 7 mars 2023 – Les discussions, lundi soir, entre l'intersyndicale et la ministre du Travail n'ont pas permis d'aboutir à un accord. La grève générale était donc effective, mardi matin. Mais la journée a été marquée par la très faible mobilisation. Et à peine commencée, la grève a déjà été suspendue mardi soir.
 
La grève générale n'aura finalement duré qu'une journée. Les organisations syndicales et le Pays n'ayant pas réussi à trouver d'accord avec l'intersyndicale la CSTP-FO, A Ti'a i Mua, la CSIP, Otahi et O oe to oe Rima lundi soir, la grève générale était effective mardi matin. “Philosophiquement, on ne s'est pas bien compris”, explique Patrick Galenon, le secrétaire général de la CSTP-FO présent lors de la mobilisation, mardi matin, aux côtés des fonctionnaires d'État qui manifestaient contre la réforme nationale des retraites. “Je pense que le gouvernement n'a pas compris que les salariés, aujourd'hui, souffrent de la cherté de la vie, souffrent de l'inflation.” Parmi les points d'achoppement, la négociation salariale annuelle dans certains secteurs d'activité. “Nous, dans notre esprit, c'était une partie fixe dans les grilles salariales et une partie complémentaire avec la prime (de pouvoir d'achat, NDLR)”, explique Patrick Galenon. “Beaucoup d'entreprises se sont dit, on va donner la prime mais rien en grille. Du coup, les salariés aujourd'hui se sentent un peu floués. Je pense que c'est le principal problème.” Autre point bloquant, le fonds spécial de soutien aux salariés ayant perdu involontairement leur emploi. “Ça fait des années qu'on fait la demande”, explique Patrick Galenon. “Ils nous disent qu'ils vont étudier, qu'ils vont réfléchir, qu'il faut un chiffrage... Mais ça fait trop longtemps qu'ils nous la font, celle-là !”
 
La journée de grève, mardi, a été marquée par la faible mobilisation. L'intersyndicale, qui s'est donc greffée au mouvement de grève des fonctionnaires d'État “par solidarité”, a rejoint ces derniers en haut de l'avenue Pouvana'a a Oopa, où un sit-in était organisé à l'issue de la marche. Une cinquantaine de personnes était présente, mais sans Otahi ni la CSIP. Patrick Taaroa, le secrétaire général de la CSIP, a indiqué être “mobilisé mais pas sur site”. Dans les entreprises, seul le Port autonome a été impacté par le mouvement de grève, où les salariés des sociétés d'acconage ont filtré les entrées et sorties de la zone sous douane à Fare Ute (voir encadré). Sans avancer de chiffres au niveau de la mobilisation, Patrick Galenon a estimé qu'“ils sont suffisamment nombreux pour que le port soit arrêté”. Ailleurs, selon les organisations patronales, le mouvement a été suivi par moins de 10% des salariés et était extrêmement faible voire inexistant dans les plus petites entreprises. Du côté de l'OPT, seule une quinzaine de grévistes a été dénombrée sur l'ensemble des filiales, dont une dizaine chez Onati. Idem à EDT où il n'y avait très peu de grévistes, selon une source en interne qui explique qu'il n'y avait même pas de piquet de grève. Enfin, au niveau des administrations du Pays, on indiquait mardi qu'ils étaient “très peu nombreux” sans pour autant communiquer de chiffres.
 

Pas de reprise des négociations
La reprise des négociations, mardi après-midi, n'a pas eu lieu. L'intersyndicale disait attendre le retour du gouvernement pour une éventuelle rencontre en fin de journée, quand la ministre du Travail a indiqué sur le plateau de TNTV que sa “porte était toujours ouverte” mais qu'elle n'avait pas reçu de demande de la part des syndicats dans ce sens. Concernant les points de blocage, Virginie Bruant a estimé qu'imposer un montant minimum pour la prime sur le pouvoir d'achat ne relevait pas du champ du Pays mais des négociations entre employeurs et employés. Rappelons tout de même que la mise en place de ce dispositif avait fait l'objet d'un vote à l'assemblée. Pour la ministre, seulement deux autres points n'ont pas trouvé d'accord : la demande d'augmentation des subventions aux organisations syndicales pour passer de 19 à 98 millions de Fcfp et les conditions de départ à la retraite. Mais pour Patrick Galenon, “c'était sur les 14 points qu'on n'était pas d'accord”.
 
En fin de journée, l'intersyndicale a finalement décidé de suspendre le mouvement au bout d'une journée, “parce qu'ils ne sont pas dans la capacité de nous répondre”. Selon Patrick Galenon, cette décision n'est pas motivée par la faible mobilisation. “Ça bloquait au port. Mais on ne peut pas continuer à bloquer si on ne peut rien obtenir.” Il a indiqué que les revendications seront remises sur la table du prochain gouvernement après les élections territoriales.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

L'ancien Premier ministre des Fidji démissionne de son mandat de député

$
0
0
L'ancien Premier ministre des Fidji démissionne de son mandat de député
Suva, Fidji | AFP | mercredi 07/03/2023 - $L'ancien Premier ministre des Fidji et chef de l'opposition Frank Bainimarama a annoncé mercredi abandonner son mandat de député après avoir été suspendu pour une durée de trois ans par le Parlement de l'archipel.

Dans un message publié sur la page Facebook de son parti, FijiFirst, M. Bainimarama a déclaré qu'il avait présenté sa démission "avec effet immédiat", mais qu'il n'avait pas l'intention de se retirer de la vie politique fidjienne. 

Agé de 68 ans, Frank Bainimarama a pris le contrôle de son pays en 2006 à la suite d'un coup d'Etat militaire. L'ancien contre-amiral de la marine a gouverné jusqu'aux élections législatives de décembre dernier, remportées de justesse par Sitiveni Rabuka qui a pris la tête du gouvernement. 

En février, le Parlement l'a suspendu jusqu'en 2026 pour avoir prononcé un discours dans lequel il critiquait son successeur, M. Rabuka, et le président des Fidji, Wiliame Katonivere. 

M. Bainimarama a accusé le président fidjien d'avoir failli à sa tâche de protéger la Constitution, qui selon lui est "presque quotidiennement" bafouée par le nouveau gouvernement. 

Mercredi, il a qualifié la décision du Parlement de le suspendre  d'"injustifiée" et de "déplacée". 

Si M. Bainimarama restera le leader de FijiFirst, il a démissionné pour que son parti d'opposition conserve "en tout temps" ses 26 sièges au Parlement, sur les 55 que compte l'Assemblée fidjienne.  

Au Parlement, un homme politique de son parti le remplacera, et FijiFirst désignera l'ex-ministre Inia Seruiratu comme nouveau chef de l'opposition lors de la prochaine séance parlementaire, a annoncé l'homme politique. 

"Je tiens à assurer à tous nos partisans et tous les Fidjiens que vous me verrez davantage sur le terrain et que je m'engage à écouter vos besoins, vos souhaits et vos préoccupations", a-t-il déclaré. 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Jackson Bunch vainqueur du Rangiroa Pro, Mihimana Braye proche de l'exploit

$
0
0
Jackson Bunch vainqueur du Rangiroa Pro, Mihimana Braye proche de l'exploit
Rangiroa, le 8 mars 2023 - Mihimana Braye a disputé, ce mercredi, la finale du Rangiroa Pro (QS 1000) face au Hawaiien Jackson Bunch. Avec un total de 13.60, le Tahitien a dû s'incliner face au 16.43 de son adversaire. Bunch succède ainsi à son compatriote Mason Ho vainqueur de l'édition 2020 de la Rangiroa Pro. 

Plus d'infos à venir....

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Tuarii Tracqui, homme de scènes

$
0
0
Tuarii Tracqui, homme de scènes
TAHITI, le 8 mars 2023 - Il était au Petit théâtre le week-end dernier pour interpréter Hererau, l’un des personnages de la nouvelle pièce du Caméléon intitulée Keshi. Il reprend Les Champignons de Paris dès samedi. Tuarii Tracqui est un danseur devenu acteur. Il allie ces deux pratiques avec un ravissement non dissimulé.

Keshi est la nouvelle pièce de la compagnie du Caméléon qui traite des secrets de famille et, à travers eux, des violences qui se perpétuent au cœur des foyers. Elle est une pièce au texte fort, à la mise en scène chiadée, brillamment interprétée. Une pièce qui sonne juste et qui atteint son but. Elle ne laisse personne indifférent, le public, sous le coup de l’émotion, s’interroge. Il suit une multitude de pistes de réflexion.

Keshi raconte l’histoire du jeune Hereau en route vers le monde des adultes. Pour réussir à se tenir droit à l’intérieur d’une famille hantée par les silences, il doit découvrir quelles sont ses racines, à n’importe quel prix. Il exige des réponses. Secrets, mutismes, désirs de vengeance, cette pièce explore comment, sournoisement, se transmettent une partie de nos héritages. Hererau entraîne le public avec lui dans son combat pour devenir un homme libre. “En dehors de son vécu, je trouve que l’on se ressemble. C’est un homme qui aime la vie, qui aime les gens de façon générale”, décrit Tuarii Tracqui. “Il est plein d’amour et d’affection, il est curieux.”


Tuarii Tracqui, homme de scènes
Donner le meilleur

Ce personnage, Tuarii Tracqui le fréquente depuis des mois. La première représentation publique a eu lieu à l’occasion du festival Te Vevo le vendredi 3 mars (lire aussi cet article sur le festival). “J’avais hâte de le présenter, de porter au mieux son histoire, d’être le plus fidèle à ce qu’il ressent.” Vue la réaction du public, nul doute que le comédien a visé juste. “Je crois que l’on a réussi à toucher les gens, et j’en suis très content.”

Au-delà de prendre du plaisir sur scène et sur la route quand il a la chance de pouvoir présenter une pièce de théâtre ailleurs qu’en Polynésie, Tuarii Tracqui a à cœur de donner le meilleur. “Je fais le maximum pour que les personnages soient dépeints au mieux.” Dans Les Champignons de Paris, il joue une quinzaine de rôles. Avec Keshi, il se livre à un nouvel exercice, il n’a que Hererau. “J’ai eu plus de temps pour le développer, pour apprendre à le connaître, me familiariser avec lui, avec son histoire et sa parole.”

Tuarii Tracqui, homme de scènes
Comédien à 22 ans

Tuarii Tracqui a commencé à interpréter des rôles dès 2015. Il revient sur ses débuts. Il dansait dans les hôtels avec Hei Tahiti. Un soir, Marie-Eve Tefaatau de Pacific TV Prod est venue à sa rencontre à l’issue du show. “Sa fille était dans la troupe, on se connaissait. Marie-Eve m’a dit :’tu as quelque chose, passe me voir lundi au bureau pour faire des essais’”. Et tout s’est enchaîné. Tuarii Tracqui a été embarqué dans l’aventure télévisée Tupapa’u, saison 1 et 2, puis Maui et Coco, saison 1 et 2 avec Édouard Malakai. Il a notamment enchaîné avec PK0, saison 2 et, récemment, avec L’Amour à l’épreuve.

Le théâtre aussi est une histoire de rencontres. Tuarii Tracqui a fait connaissance avec Tepa Teuru sur le tournage du court-métrage Au Large d’une vie. Lequel lui a suggéré de passer le casting pour Les Champignons de Paris. Tepa Teuru s’y était lui-même présenté et Guillaume Gay cherchait un comédien supplémentaire. “Ça a tout de suite fonctionné, l’équipe a accroché”, se rappelle Tuarii Tracqui qui insiste, “je ne parle là des performances, c’est aux autres de juger, je fais référence à l’entente entre Guillaume, Tepa et moi.” Depuis, Tuarii Tracqui foule régulièrement les planches des théâtres polynésiens à Tahiti, dans les îles, mais aussi français, antillais. “J’ai adoré voyager dans ce contexte, rencontrer d’autres gens, d’autres endroits grâce aux arts”, commente le comédien qui rêve de repartir avec Keshi. Selon lui, les échanges sont différents comparé à des voyages exclusivement touristiques.

Tuarii Tracqui, homme de scènes
Autodidacte

Tuarii Tracqui considère le théâtre comme une pratique “complémentaire à la danse”. Il est un danseur accompli depuis 15 ans. “Ce sont des modes d’expression différents mais qui passent par le corps, on est directement en contact avec le public, on se nourrit d’interactions directes, professionnellement et personnellement.” À condition, souligne-t-il, de rester “sensible et perméable comme une éponge”. Lorsqu’il sent qu’il ne joue pas bien, que le public lui renvoie son manque de justesse, “alors, je m’en veux d’un point de vue personnel. Mais d’un point de vue professionnel, je me bouge pour faire en sorte qu’il finisse par aimer.”

Il n’a jamais pris de cours de théâtre, il a appris en jouant, mais aussi et surtout en se confrontant à d’autres professionnels dont il admire le parcours. “J’ai été, et je suis encore vraiment bien entouré, il y a eu par exemple Édouard Malakai, Tepa, Guillaume… Si je n’avais pas su apprécier le travail à leurs côtés, entendre leurs conseils, je n’aurais jamais pu aller aussi loin. Cela aurait vraiment été un sacrilège.”

Tuarii Tracqui, homme de scènes
La culture plutôt que le business

Tuarii Tracqui est né à Tahiti en 1991. Il a suivi son parcours scolaire en ville. Il se rêvait en homme d’affaires, “comme mon père”. Il a obtenu un baccalauréat en marketing dans cette intention. “J’ai tout foutu en l’air à l’âge de 15 ans pour me lancer dans la culture. Exactement ce que ma mère ne voulait pas pour moi”, plaisante-t-il. Sa mère, Manouche Lehartel, fameuse cheffe de troupe, a tant baigné dans ce milieu “qu’elle en connaissait toutes les difficultés”. En 2007, donc, Tuarii Tracqui perd son père Michel Tracqui. Manouche, elle, s’était engagée à mener sa troupe Toareva au Heiva. Si elle ne pouvait mettre un terme à son projet de Heiva, “elle ne voulait pas non plus me laisser seul à la maison tous les soirs alors que j’avais 15 ans et que je venais de perdre mon père. Elle m’a emmené aux répétitions.” Et c’est ainsi que Tuarii Tracqui a découvert et aimé le ‘ori tahiti. “D’abord, ce qui m’a plu, c’est l’esprit de famille, de cohésion, l’ambiance générale, même si c’est physique, fatigant, parfois dur. Avec Manouche, on rigole, c’est sa manière de diriger et c’est d’ailleurs pour cela qu’on la surnomme Mama. Elle voit sa troupe comme une famille.

Dès 2008, Tuarii Tracqui s’est inscrit au conservatoire artistique de Polynésie française pour apprendre la danse. Il a obtenu son diplôme d’études traditionnelles (anciennement médaille d’or) en 2013. En parallèle, il a suivi une licence de reo tahiti à l’université de Polynésie française (UPF). Il n’avait pas d’objectif professionnel dans cette voie, “je voulais juste apprendre”.

Tuarii Tracqui, homme de scènes
En 2009, son baccalauréat en poche, il s’est présenté à l’UPF. Il a découvert qu’il lui fallait déjà un minimum de connaissances en reo tahiti pour pouvoir s’inscrire. “J’ai pris une année sabbatique pour me mettre à niveau.” Il a étudié seul, épaulé de loin par un proche, Guillaume Taimana, traducteur interprète de tahitien/français au service de la traduction et de l’interprétariat mais aussi au Fare Vana’a (académie tahitienne). “On a conversé, il m’a aussi donné de nombreuses sources livresques, désigné des méthodes d’apprentissage...” en 2010, Tuarii Tracqui est retourné à l’université, il a passé l’examen d’entrée et a été accepté. Il a obtenu une licence en 2013, tenant le cap malgré les nombreuses sollicitations professionnelles. “J’ai été meilleur danseur au Heiva avec Hitireva de Kehaulani Chanquy en 2012, la semaine suivante on m’appelait pour aller faire des workshops au Mexique.” Les demandes n’ont pas cessé depuis. “Je refusé les offres pendant une année pour finir ma licence, il n’était pas question que je lâche à ce moment-là. C’était frustrant, mais j’ai eu de la chance, tout le monde a patienté.” C’est ainsi que le danseur donne désormais et régulièrement des cours au Mexique, aux États-Unis, au Japon. “En 2019, j’ai passé plus de la moitié de l’année à l’étranger.” Le Covid n’a pas mis un terme à cette activité.

Tuarii Tracqui, homme de scènes
Tuarii Tracqui reste toujours, en 2023, très occupé par sa carrière artistique. “Enfin, si je peux me permettre de l’appeler comme ça”. Il aime chacun de ses projets, chacun de ses spectacles et des personnages qui l’accompagnent. Il va retrouver ce week-end ceux des Champignons de Paris. Un nouveau challenge après les avoir mis de côté plusieurs mois. Tuarii Tracqui est un homme qui aime la vie et les cadeaux qu’elle lui fait. Il reste ouvert à tout. “Je vis ma meilleure life.

Pratique

Festival te Vevo : cinéma, théâtre et débats jusqu’au 15 mars au Petit théâtre de la Maison de la culture.
Projection le 10 mars de La Terre outragée à 18h30.
Les Champignons de Paris les 11 et 12 mars.
Home du 16 au 19 mars.
Tarif : 4 500 Fcfp pour les adultes par soirée théâtre, 1 000 Fcfp pour le cinéma. Tickets en vente dans les magasins Carrefour, à Radio 1 et en ligne.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

​Une collecte de dons en Polynésie pour les sinistrés turques

$
0
0
​Une collecte de dons en Polynésie pour les sinistrés turques
Tahiti, le 8 mars 2023 – Une collecte de dons pour les victimes des séismes du 6 février a été mise en place au fenua à travers un compte bancaire ouvert à la Socredo.
 
Face au bilan dramatique des deux séismes du 6 février dernier en Turquie, la petite communauté Turque de Polynésie française s'est organisée pour lever une collecte de dons à l'attention des sinistrés. C'est Michel Mutlu, entrepreneur d'origine turque installé en Polynésie française et connu notamment comme président de la fédération tahitienne de karaté, qui s'est attelé depuis plusieurs semaines à organiser cette collecte. Avec l'appui du Pays, un compte bancaire a pu être ouvert auprès de la Socredo pour que les fonds récoltés puissent être transférés directement vers le compte spécial pour les aides aux sinistrés mis en place en France par l'ambassade de Turquie à Paris.
 
Dans un communiqué diffusé mercredi avec l'aide du Pays, Michel Mutlu rappelle que la catastrophe a touché 11 villes qui comptent 13 millions d'habitants. Que l'on recense aujourd'hui plus de 120 000 immeubles effondrés, plus de 100 000 blessés et plus de 90 000 personnes sauvées miraculeusement des décombres jusqu'au 13e jour après le séisme. Le dernier bilan fait état de 50 000 morts. Pour effectuer un don, par chèque ou par virement, la date limite a été fixée au 30 juin 2023 et le montant maximum à 950 000 Fcfp.
 




Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le rachat d'une parcelle de Temae par le Pays "interroge"

$
0
0
Le rachat d'une parcelle de Temae par le Pays
Tahiti, le 8 mars 2023 – L'élue A Here ia Porinetia, Nicole Sanquer, a interpellé le gouvernement sur le projet d'acquisition par le Pays de 18 hectares du domaine Enany à Temae à l'homme d'affaires Louis Wane pour la somme de 2,6 milliards de Fcfp, alors que ce dernier avait acquis “de manière récente” les 56 hectares du domaine pour 2,85 milliards de Fcfp. Le Pays se défend en ramenant cette acquisition à 2,16 milliards, “au prix du marché”, et prévoit une conférence de presse vendredi sur le sujet.
 
La présidente du groupe A Here ia Porinetia, Nicole Sanquer, a interpellé cette semaine le gouvernement sur deux acquisitions immobilières du Pays à Moorea et notamment sur le rachat d'une parcelle de 18 hectares à l'homme d'affaires Louis Wane. L'élue a diffusé mercredi à la presse la question écrite adressée la veille au ministre en charge du Budget, Yvonnick Raffin, concernant les deux opérations inscrites au collectif budgétaire voté il y a deux semaines à l'assemblée. Dans sa question, Nicole Sanquer interpelle notamment le ministre sur “les conditions d'acquisition de parcelles par le Pays relevant du domaine Tiahura et du domaine Enany à Moorea” pour un montant de 3,5 milliards de Fcfp. Deux opérations “inscrites par voie d'amendement” au collectif budgétaire du 23 février dernier et motivées par “la préservation de l'accès du public à la mer”.
 
Des hectares et des milliards
 
C'est surtout l'opération portant sur une “proposition d'achat de gré à gré d'une parcelle de plus de 18,2 hectares (à Temae) appartenant à M. Wane pour un montant de près de 2,6 milliards” qui a retenu l'attention de l'ancienne députée. Nicole Sanquer rappelle qu'il est de notoriété publique que le domaine Enany a été acquis “de manière récente” par l'homme d'affaires Louis Wane pour y réaliser un projet hôtelier. Projet qui s'est heurté depuis au refus de la population avec d'importantes manifestations sur site et au nouveau PGEM interdisant la construction de pilotis. Sur ce dernier point, le gouvernement avait d'ailleurs tenté d'obtenir une dérogation au groupe Wane en fin d'année dernière, mais il s'était heurté cette fois-ci au refus du tribunal administratif.
 
“Comme vous le savez, les principales raisons de ces oppositions portent sur le chemin d'accès traversant ce domaine depuis de nombreuses décennies qui permet de desservir à la fois la plage publique de Temae mais également les nombreuses habitations situées aux abords”, affirme Nicole Sanquer dans sa question. L'élue indique également que si la commune disposait d'un droit de préemption sur ce terrain lors de son rachat par Louis Wane, ni elle, ni le Pays n'ont souhaité l'exercer. “Le facteur prix apparaissant s'être élevé comme un obstacle pour le Pays suite à une mise en vente à 5 milliards auprès de professionnels de l'immobilier.” Les 54 hectares du domaine Enany ont ensuite été acquis pour 2,85 milliards de Fcfp par son nouveau propriétaire, affirme la députée.
 
Sanquer “s'interroge”, le Pays rectifie
 
Toute “l'interrogation” de Nicole Sanquer auprès du ministre porte donc sur le refus du Pays de préempter il y a quelques années, pour finalement acquérir aujourd'hui un morcellement de 18 hectares du domaine pour 2,6 milliards de Fcfp. Une somme finalement très peu éloignée du montant de 2,85 milliards payé par Louis Wane pour acquérir l'ensemble des 56 hectares. En conclusion, l'élue de l'opposition demande au gouvernement de “l'éclairer sur les intentions poursuivies par le Pays sur ces acquisitions et notamment si elles répondent de la nécessité de préserver un accès à la mer des populations ou bien de faciliter la réalisation de futurs projets au bénéfice de particuliers déjà identifiés”.
 
Côté Pays, on tempérait mercredi les affirmations de l'élue A Here ia Porinetia. Une conférence de presse du vice-président et de la Direction des affaires foncières est d'ailleurs prévue vendredi matin à la présidence concernant ce dossier. Le service de communication du Pays a néanmoins diffusé plusieurs informations dans une “note” adressée aux médias. Il y indique tout d'abord que le prix d'acquisition du terrain de 18 hectares est de 2,16 milliards de Fcfp, soit 12 000 Fcfp/m2. À titre de comparaison sur la valeur immobilière, on peut mentionner les opérations récentes dont le prix du mètre carré oscille au mieux entre 21 000 Fcfp/m2 sur Teavaro pour un terrain de 3 ha, en passant par 70 000 Fcfp/m2 sur Haapiti pour un terrain de 1,4 ha, jusqu’à 300 000 Fcfp/m2 pour un bord de mer à Haapiti de 1 000 m2 ce qui le porte à 300 millions, étaye la note, selon laquelle le prix retenu par le Pays a donc été négocié “en deçà des prix qui se pratiquent par ailleurs à Moorea”.
 
Pas de préemption possible
 
Sur la question de la préemption lors de l'acquisition du terrain par Louis Wane au Sheik Enany, le Pays réfute les allégations de la présidente du A Here ia Porinetia. “Le Pays n’a pas pu faire jouer son droit de préemption car l’acquisition du terrain s’est faite par un transfert de parts sociales. C’est la société propriétaire du terrain qui a été vendue. On ne peut préempter les parts sociales d’une société.” Enfin, sur le but de cette acquisition foncière, le Pays affirme qu'il s'agit de répondre à la demande des riverains et des associations pour garantir un accès public à la mer, la parcelle comprenant notamment une bande littorale de 180 mètres linéaire. De plus, l’achat de cette parcelle de 18 ha à vocation publique va sécuriser définitivement la route d’accès aux riverains du motu Temae. Cette route sera bitumée et normée, elle aura 12 mètres en largeur.
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Grève à l’Intercontinental Bora-Bora Resort Thalasso Spa

$
0
0
Grève à l’Intercontinental Bora-Bora Resort Thalasso Spa
Tahiti le 8 mars 2023 – Un peu moins d’une centaine d’employés de l’hôtel Intercontinental Bora Bora Resort Thalasso Spa ont décidé de faire grève à l’appel de l’intersyndicale.

Alors que la grève générale a été suspendue mardi soir à Tahiti, quatre-vingt-six employés de l’intercontinental Bora Bora Resort Thalasso Spa, ont débuté leur mouvement social ce mercredi. Selon ces employés grévistes des négociations ont bien eu lieu lundi et mardi entre les représentants du personnel et la direction mais sans parvenir à un accord. “La direction nous a fait tourner rond pendant ces deux jours.”

Les employés grévistes de l’hôtel ont trois revendications principales.
Dans une Polynésie qui connait le record d’inflation en 2022, le plus important constaté dans les outremers français avec un taux de 8,5% sur 12 mois, les grévistes dénoncent une vie devenue trop chère sur la perle du Pacifique, notamment pour tout ce qui est alimentaire. Ils demandent une augmentation de 6% de leur salaire. C’est leur premier point de revendication.

En second lieu, les employés dénoncent être employés dans le seul établissement hôtelier à avoir mis en place un accord d’établissement en 2009, en lieu et place de la convention collective qu’ils souhaitent voir appliquer dans leur hôtel. Un des grévistes a d’ailleurs confié que l’Intercontinental Bora Bora Resort Thalasso Spa “utilise le service charges pour embaucher (…). On veut juste être pareil que les autres hôtels de l’île, c’est le seul hôtel qui fait cela ici”. Rappelons que ce service est à la charge de la clientèle de l’hébergement et de la restauration. Il est collecté par l’établissement hôtelier et doit être reversé aux salariés tous les ans.

Le dernier point de revendication concerne l’amélioration des conditions de travail. Le personnel gréviste dénonce notamment “le harcèlement moral” du chef cuisine de l’établissement. Plusieurs signalements ont été faits à la direction mais rien de très concluant, selon eux, n’a été décidé à l’encontre de ce cadre, à part “une mise à pied de six jours”. Les grévistes souhaitent que la direction le “rétrograde” afin de le remplacer. Le mouvement de grève devrait continuer jeudi.
Selon les grévistes le mouvement devrait continueront jeudi.
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Journée des droits des femmes célébrée à l’assemblée

$
0
0
Journée des droits des femmes célébrée à l’assemblée
Tahiti le 8 mars 2023 - Salon de massage, de maquillage, de coiffure, l’ambiance était détendue sous le hall de l’assemblée de le Polynésie française. Pour la première fois, la Direction des solidarités, de la famille et de l'égalité (DSFE) et le conseil des femmes ont coorganisé une journée d’événements à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes.

Pour célébrer la journée des droits des femmes, la Direction des solidarités, de la famille et de l'égalité (DSFE) et le conseil des femmes ont organisé une un événement dans le hall de l’assemblée de la Polynésie française. Toutes les femmes de Polynésie française étaient invitées à rejoindre le site de 8h30 à 16 heures. Stands d’information sur le droit des femmes, conférences, tables rondes, c’est la première année que les deux organismes travaillent en synergie. À Raiatea et Moorea également, la journée des droits des femmes était célébrée autour d’activités similaires. Salon de massage, de maquillage, de coiffure, points de restauration, toutes les activités étaient financées par la DSFE. Un espace de vente de colliers, couronne de fleurs, était aussi dédié aux entrepreneuses locales.

“C’est un événement annuel de la DSFE. Mais pour la première fois, on est en partenariat avec le conseil des femmes. Avant, chaque entité organisait l’événement dans son coin, cette année, on voulait vraiment mutualiser nos forces”, explique Démécia Manuel, directrice de la DSFE. La présidente du conseil des femmes, Chantal Galenon, siège à l’APF. “Cela nous a simplifié la tâche pour organiser l’événement sous ce hall”, souligne Raymonde Raoulx, trésorière du conseil des femmes.
“Lors de la conférence aujourd’hui, on a invité des entrepreneuses, des chefs d’entreprise, des doctorantes, et aussi des femmes au foyer, on souhaitait avoir un large panel représentatif des Polynésiennes”, continue-t-elle. “Le message, c’est de réunir les femmes, et de leurs dires qu’elles doivent se lever, qu’elles sont autonomes. Quand une femme travaille, elle est plus libre, elle peut participer aussi à la vie familiale du point de vue financier et ainsi le mari peut reconnaître sa place”, soutient Raymonde Raoulx.

Lutter contre “l’autocensure”
Parmi les nombreuses associations présentent sous le hall de Tarahoi, les “Femmes chefs d’entreprises” tenaient un stand d’information. La FCE est une association interprofessionnelle non-gouvernementale et regroupe 2 000 femmes chefs d’entreprise, réparties dans 70 délégations régionales, dont une délégation à Tahiti. L’organisme se donne notamment pour mission de promouvoir la mixité au sein des entreprises et des instances institutionnelles et d’accompagner les jeunes entrepreneures dans leur développement. “Il ne faut pas que les femmes s’autocensurent. Tous les métiers et filières sont accessibles. Si les femmes n’osent pas se lancer et qu’elles ont peur, il faut qu’elles viennent nous rencontrer, on va leur montrer comment on a trouvé confiance en nous. On a envie de faire passer le message aux jeunes femmes polynésiennes. Elles ne sont pas obligées d’être salariées, elles ne sont pas obligées d’être la femme de, elles peuvent être elles-mêmes et réussir avec leurs talents”, explique Aude Bahour, secrétaire général de la délégation polynésienne de la FCE.
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Échange sur l'aquaculture à Vairao

$
0
0
Échange sur l'aquaculture à Vairao
Tahiti, le 8 février 2023 – Au centre aquacole de Vairao, les différents acteurs du programme PROTEGE sur l'aquaculture étaient réunis pour une visite, ce mercredi. L'occasion pour eux de discuter et d'échanger sur les problématiques communes qu'ils rencontrent sur les cultures aquacoles de poissons, algues ou encore d'huîtres.
 
La plupart des acteurs du programme PROTEGE sur l'aquaculture, provenant de Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna et de Polynésie étaient réunis mercredi matin au centre aquacole de Vairao pour une visite, à l'occasion d'un atelier technique régional de capitalisation. Ce rassemblement a pour objectif de tirer un bilan sur l'avancée du développement des filières d'aquaculture de chaque territoire, à quelques mois de la clôture du programme prévue en fin d'année. L’enjeu est de partager et discuter sur les méthodes et pratiques de chacun. Le programme PROTEGE a débuté en 2019, sur un financement alloué par le Fonds européen de développement (FED). Il s’agit d’une initiative qui vise à promouvoir le développement économique durable, sur la base de ressources naturelles renouvelables, dans un contexte où ces collectivités françaises du Pacifique sont confrontées aux effets du changement climatique. Ce programme couvre “des thématiques très vastes, comme la pêche, l'agriculture, la forêt et bien sur l'aquaculture”, explique Aurélie Thomassin, la coordinatrice territoriale de PROTEGE pour la Polynésie. Le FED a injecté un total de 4,3 milliards de Fcfp sur cinq ans pour les trois territoires. 135 millions ont été alloués à la Direction des ressources marines (DRM) pour le développement de la culture aquacole polynésienne. Parmi les différents types d'élevage étudiés par les équipes de la DRM, on retrouve des poissons comme l'holothurie et le marava, une microalgue (rimu) et des huitres de roches. Les nouvelles méthodes étudiées se basent sur le principe de l'écoresponsabilité promu par PROTEGE : “On est là dans des techniques qui essayent d'être les plus économes possible en énergie tout en restant low-cost et artisanal sans technologies poussées. On n'utilise pas d'antibiotiques”, souligne Aurélie Thomassin.
 
Échange entre territoires
 
Cette visite est donc l'occasion pour les acteurs du programme PROTEGE travaillant sur l'aquaculture d'échanger entre eux. Ainsi, ils ont pu découvrir les cultures qui sont en développement en Polynésie actuellement. “Ils viennent voir ce que l'ont fait. Le but s'est véritablement de discuter et de mettre en commun les méthodes qui marchent ou non, les problèmes rencontrés, etc.”, souligne la coordinatrice territoriale de PROTEGE pour la Polynésie. “Nous travaillons tous dans le même but, c’est-à-dire de sécuriser des recettes d'élevage aquacole pour ensuite transférer les méthodes au secteur privé et développer l'économie, comme des coopératives agricoles ou d'autres porteurs de projet. Tout ça contribue donc à l'autonomie alimentaire du territoire et même à soulager la pression de la pêche à certains endroits.”
 
La Polynésie échange régulièrement avec la Nouvelle-Calédonie au sujet des cultures aquacoles. Le Caillou pourrait d'ailleurs être intéressé par l'élevage en cagette en mer selon Pablo Chavance, le directeur du pôle marin de la technopole de la Nouvelle-Calédonie et référant sur l'aquaculture pour le programme PROTEGE : “Nous ne faisons pas d'algues, mais beaucoup de crevettes. C'est d'ailleurs très intéressant ce qui est fait ici en matière de cagette de mer. Ça pourrait vraiment plaire aux îles Loyauté et à d'autres coins en Calédonie.”
 
“La culture d'algue est prête à être commercialisée”
 
Si selon le responsable du programme de recherche et de développement en aquaculture au centre de Vairao, Marc Andrée Lafille, “la plupart des programmes d'élevage sont plutôt en avance”. Parmi eux, un est même en passe d'être totalement maitrisé par les équipes de la DRM : “La culture d'algue rimu est prête à être commercialisée. On est largement en avance sur nos prévisions”, explique Corentin Salvan, ingénieur en charge des projets de diversification de l'aquaculture PROTEGE. “On envisage même de commencer dès septembre les étapes de commercialisation pour avoir les premiers retours. Cette algue est très appréciée à Hawaii mais encore peu connue ici. Si les retours de marché sont intéressants, des porteurs de projets privés vont se placer sur le sujet et donc investir, acheter des concessions marines. C'est toute une économie qui va se lancer.” L'ostréiculture est également en bonne voie de développement puisque plusieurs cycles de grossissements, en lagon et en baie ont déjà été effectués. A contrario, l'élevage de marava est toujours “infructueux”, selon Corentin Salvan : “On est pour l'instant toujours incapable de proposer un système de production de ce poisson transférable dans le privé. Mais on espère pouvoir y arriver avant la fin du programme PROTEGE en fin d'année, notamment avec les nouveaux essais que nous allons réaliser.” Dans le cadre de ces partages d’expérience, d'autres voyages sont prévus en Nouvelle-Calédonie et à Wallis-et-Futuna pour découvrir les installations locales.

Échange sur l'aquaculture à Vairao

Échange sur l'aquaculture à Vairao

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Un concours de musique pour sensibiliser contre les violences faites aux femmes

$
0
0
Un concours de musique pour sensibiliser contre les violences faites aux femmes
Tahiti le 8 mars 2023 - Les lauréats du concours de musique contre les violences faites aux femmes ont été sélectionnés mercredi à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes. Une soixantaine de lycéens et collégiens ont participé à ce projet artistique. Les productions musicales ont été diffusées dans la matinée à l’auditorium du lycée hôtelier.

Une soixantaine d’élèves issus de collèges et lycées de Tahiti, des Tuamotu et des Australes ont participé à un concours musical contre les violences faites aux femmes. À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, ce 8 mars, les productions de 28 lauréats ont été diffusées à l’auditorium du lycée hôtelier. Les jeunes étaient invités à composer sur le thème des violences faites aux femmes. Ils devaient écrire les paroles, la mélodie, et réaliser une vidéo de leur performance. Accompagnés par leurs professeurs, 12 groupes de 2 à 4 enfants préparent depuis le 25 novembre leurs réalisations. La DGEE et le vice-rectorat sont à l’initiative de la réalisation de cette troisième édition de projet artistique. En début de matinée, une table ronde a été organisée pour sensibiliser les élèves sur la condition féminine.

Sept lauréats
Un jury de six professionnels, composé de sociologues, professeurs, musiciens, et psychologues, ont jugé les différentes productions musicales. Les lauréats étaient sélectionnés selon la qualité du texte, de l’orchestre, du chant, et de la créativité. La majorité des élèves ont utilisé guitares, ukulele et percussions pour faire passer leur message. Les chants étaient écrits aussi bien en tahitien qu’en français. “Il n’y avait pas de style imposé. On aurait très bien pu écouter du rap, ou d’autres sonorités”, a précisé Teanini Tematahotoa, médecin gynécologue et présidente du jury. Les lauréats sont repartis avec un diplôme signé par la ministre de l’Éducation, Christelle Lehartel. Les élèves ayant remporté le premier prix se sont vu attribuer un billet aller-retour Papeete-Moorea, et plusieurs autres lots. “On est arrivés complètement vierge de toute idée préconçue. On a vraiment découvert en même temps qu’on délibérait. C’est pour ça qu’on a été très ému”, a expliqué Teanini Tematahotoa.

Des mots sur les maux
“Le sujet nous a beaucoup inspirés. J’ai suivi tout le parcours d’une amie victime de ces violences et maintenant, elle a fini par s’en sortir et maintenant elle vit épanouie et heureuse”, témoigne Mahuta Hinatea, l’une des artistes ayant remporté le premier prix dans la catégorie lycée. À l’origine, le projet artistique était dédié à la confection d’affiches de sensibilisation sur les violences faites aux femmes. “On s’est rendu compte que ce n’était pas assez sensoriel et émotionnel et en Polynésie la musique et la chanson sont très importantes. Une élève a pu expliquer comment leurs projets sont liés au vécu et comment du vécu, on fait quelque chose de subtil qui n’est pas direct, mais qui passe par l’art”, affirme Gaëtan Le Lu, organisateur du concours et inspecteur de lettres au vice-rectorat.

“Je suis émue parce que c’est un projet qui mélange le côté culturel, musical, sociétal. C’est par ces projets qu’on va réussir à faire changer les mentalités sur le sujet des violences intrafamiliales et intraconjugales”, témoigne Christelle Lehartel, ministre de l’Éducation. Pour l’édition 2024, Gaëtan Le Lu espère joindre les étudiants de l’INSPE au projet.
 

Les premiers prix au concours :

COLLÈGE

3ème prix: collège de Hitia'a ("Plus rien n'est pareil") - Quatuor/Classe de 3e- BUCHIN Hi'iley - VEGI Vaiarava - TUTURU Léon - TEIHOARII Tauahi

2ème prix: collège de Rurutu ( "Vahine taparahi hia")- Quatuor/Classe de 4e - TEMATAHOTOA Punua/TAPUTU Punaiti/MOOROA Rahapa/LENOIR Raura

1er prix: collège de Hitia'a ("S'en aller")-Quatuor/ Classe de 6e-FARIKI Takuheitiare (6è 3) - TEIKITUNAUPOKO Vaihinenao (6è 2) - PORUTU Temariki (6è 1) - TERE Roonui (6è 2)

LYCÉE

3ème prix: lycée protestant Samuel Raapoto ("Pure Hōpe'a")- Quatuor/élèves de diverses 1ères-Tapairu DOOM-TAHIATA (1LLCER)-Zenabou MAHAMOUD (1LLCER)-Naehu FAUA (1STMGa)-Terai FLOHR (TSTMGa)

2ème prix: lycée Paul Gauguin (" Paroles") - Quatuor/ Classe de 1ère S2TMD- NAPUAUHI Hiaei – TIAAHU Vinitua – TUMARAE Tetuiarii – PANIE Jason

1er prix: lycée Paul Gauguin ("Ua fati au")- Quatuor/ Classe de 2nde S2TMD-UEVA Teraiarii - MAHUTA Hinatea - FERAUD Teihoarii – MAUORE Orahau

PRIX SPÉCIAL DU JURY

Duo d'élèves de 5e du collège de Hitia'a: "Cesse" (a capella)- ATGER Tauherehinarii (5è 2) - TIAAHU Viritua (5è 3)


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Accusé de racisme, un puissant directeur régional de l'OMS est mis à la porte

$
0
0
Accusé de racisme, un puissant directeur régional de l'OMS est mis à la porte
Genève, Suisse | AFP | mercredi 08/03/2023 - L'OMS a mis fin aux fonctions de son directeur régional pour le Pacifique occidental, le Japonais Takeshi Kasai, accusé de racisme et harcèlement, une première pour l'organisation souvent accusée de ne pas faire assez dans ce domaine.

"Après un examen minutieux des conclusions et après consultation du Comité régional du Pacifique occidental et du Conseil exécutif, le mandat du directeur régional a été résilié" peut-on lire dans un courrier adressé aux pays membres dont l'AFP a obtenu copie et ensuite publiée par l'OMS in extenso.

L'enquête "en ligne avec la politique de tolérance zéro" de l'organisation a conclu qu'il y avait eu "mauvais comportement", sans autre détail. 

Devant "la gravité des conclusions d'inconduite", les Etats-Unis ont voté pour le renvoi, explique l'amassadrice des Etats-Unis auprès de l'ONU à Genève, Sheba Crocker, dans un communiqué qui réitère "la tolérance zéro à l'égard des comportements abusifs."

La décision de se séparer du Dr Kasai vient après une réunion à huis clos lundi et mardi du Conseil exécutif de l'organisation à Genève. 

Elle avait été spécialement convoquée suite à la recommandation de renvoi émise la semaine dernière par le Comité régional du Pacifique occidental, réuni à huis clos les 27 et 28 février à Manille, où se trouve le siège du bureau régional. 

Aucune communication officielle n'avait alors été faite mais une source diplomatique dans la région avait indiqué à l'AFP :  "Jusqu'à la dernière minute, ils lui ont donné la possibilité de démissionner" mais il a refusé.

"Le vote a été très serré, 13-11... il y a eu beaucoup d'appels téléphoniques en coulisses", a-t-il ajouté, affirmant que le Japon avait exercé des pressions pour que le rapport d'enquête ne soit pas publié.

Le Dr Kasai avait pris en 2019 la tête de la direction régionale après avoir travaillé plus de 15 ans au sein de l'organisation.  

La région couvre 1,9 milliard de personnes dans 37 pays dont la Chine, le Japon mais aussi l'Australie ou encore les Philippines, l'Indonésie, le Vietnam, le Cambodge et la Corée du Sud. 

"Autoritaire et raciste"

En octobre 2021, des dizaines de collaborateurs de l'OMS avaient émis une plainte interne contre le Dr Kasai avant d'envoyer un courriel à la mi-janvier 2022 aux pays membres du Conseil exécutif de l'agence onusienne pour les alerter.

Ils y accusaient le Japonais d'avoir un "leadership autoritaire et raciste" mais aussi d'avoir partagé régulièrement des informations privilégiées avec le ministère japonais des Affaires étrangères, de n'avoir pas voulu critiquer la Chine ou encore d'avoir "gaspillé" l'argent des donateurs.

Ces graves accusations avaient été révélées fin janvier 2022 par l'agence de presse Associated Press.

C'est la première fois qu'une telle situation se produit à l'OMS, qui, dans l'attente du résultat de l'enquête, avait fait remplacer le Dr Kasai par la directrice générale adjointe de l'OMS, Zsuzsanna Jakab.

Celle-ci gardera ces fonctions jusqu'à ce qu'un ou une remplaçante soit élue par le comité régional, précise l'OMS.

L'élection doit se tenir en octobre 2023 au sein du Comité régional et les pays membres pourront soumettre des candidats à partir du mois d'avril. La nomination devra ensuite être approuvée par le Conseil exécutif, à Genève.

Contrairement à d'autres agences de l'ONU, à l'OMS les directeurs régionaux -ils sont 6 en temps normal - sont très puissants.

Tolérance zéro 

Plusieurs pays, qui réclament une OMS plus transparente et plus digne de confiance, avaient fait part de leurs préoccupations après que cette affaire a éclaté.

L'organisation - l'une des plus puissantes agences des Nations unies - était déjà sous forte pression des principaux donateurs qui ont estimé qu'elle avait tardé à agir après le scandale des violences sexuelles commises par certains de ses employés en République démocratique du Congo pendant une épidémie d'Ebola (2018-2020).

L'OMS a fait depuis son mea culpa, et mis en place une politique de tolérance zéro et un plan stratégique pour mieux gérer ces dossiers complexes. 

Son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a affirmé à de nombreuses reprises que ces dossiers de violences sexuelles et de harcèlement étaient une priorité pour lui.  

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

L'ex-Premier ministre fidjien Frank Bainimarama inculpé d'abus d'autorité

$
0
0
L'ex-Premier ministre fidjien Frank Bainimarama inculpé d'abus d'autorité
Suva, Fidji | AFP | jeudi 09/03/2023 - L'ancien Premier ministre fidjien Frank Bainimarama sera présenté devant la justice à Suva vendredi pour répondre d'accusations d'abus d'autorité, a annoncé la police, quelques mois après sa défaite aux dernières élections qui l'ont chassé de son poste.

Les procureurs de la République des Fidji ont retenu cette charge contre M. Bainimarama mais aussi contre Sitiveni Qiliho, un allié politique important de cette figure de proue de l'opposition, suspendu de son poste de commissaire de police en janvier par le président Wiliame Katonivere.  

Le commissaire-adjoint par intérim, Sakeo Raikaci, a déclaré dans un communiqué que les deux hommes resteraient en garde à vue avant d'être présentés devant un tribunal dans la capitale. 

Ils sont accusés d'avoir abusé de l'autorité conférée par leurs fonctions respectives pour "mettre fin à une enquête policière en cours", a déclaré Christopher Pryde, qui dirige les poursuites publiques. 

Les détails des investigations ne sont pas connus, mais l'affaire est liée aux activités d'anciens membres du personnel de l'université fidjienne du Pacifique Sud en juillet 2019.

"D'autres charges pourraient être retenues contre d'autres suspects en temps voulu", a ajouté M. Pryde, sans donner plus de détails. 

Frank Bainimarama a occupé le poste de Premier ministre de 2007, à la suite d'un coup d'Etat sans effusion de sang l'année précédente, jusqu'aux dernières élections de décembre 2022.

Il a finalement démissionné mercredi de son mandat de député après avoir été suspendu pour une durée de trois ans par le Parlement. 

Dans un discours, il avait critiqué son successeur, Sitiveni Rabuka, ainsi que M. Katonivere. Selon lui, M. Rabuka a failli à sa tâche de protéger la Constitution, "presque quotidiennement" bafouée par le nouveau gouvernement. 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

La protection fonctionnelle de Temaru mise à mal

$
0
0
La protection fonctionnelle de Temaru mise à mal
Tahiti, le 8 mars 2023 – La Cour de cassation a annulé mardi l'arrêt de la chambre de l'instruction de Papeete en date du 8 mars 2022 qui avait invalidé la saisie de 11,6 millions opérée sur le compte du leader indépendantiste, Oscar Temaru, dans le cadre de l'enquête sur les frais de défense dans l'affaire Radio Tefana. Si elle a renvoyé l'affaire devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris, elle a d'ores et déjà affirmé dans son arrêt que "les infractions de prise illégale d'intérêts sont détachables des mandats et fonctions publics exercés par leur auteur".
 
Enième rebondissement dans l'affaire de la saisie de 11,6 millions de Fcfp opérée sur le compte du leader indépendantiste, Oscar Temaru, dans le cadre de l'enquête portant sur l'octroi de la protection fonctionnelle par la mairie de Faa'a au tāvana pour les deux procès de l'affaire Radio Tefana. Saisie d'un pourvoi formé par le parquet général après l'annulation, le 8 mars 2022, de la saisie par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Papeete, la Cour de cassation a annulé mardi l'arrêt "en toutes ses dispositions" et a renvoyé l'affaire devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris comme elle l'avait déjà fait pour l'affaire Haddad-Flosse. Dans sa décision, la Cour de cassation répond point par point aux arguments qui avaient été avancés par la chambre de l'instruction pour motiver cette décision qu'elle juge "insuffisamment justifiée" et ce, alors que le procès en appel de l'affaire Radio Tefana s'est achevé le 2 mars dernier.
 
Si la chambre de l'instruction, allant au fond du dossier, avait affirmé qu'Oscar Temaru pouvait bénéficier de la protection fonctionnelle puisque "aucun texte légal n'édicte que le délit de prise illégale d'intérêts constitue, de droit, une faute détachable de l'exercice des fonctions publiques qui prive l'élu condamné du droit de demander la protection fonctionnelle", la Cour de cassation assène de manière assez lapidaire que "les infractions de prise illégale d'intérêts sont détachables des mandats et fonctions publics exercés par leur auteur". Elle ajoute également que "la circonstance que M. Temaru, qui a sollicité l'octroi de la protection fonctionnelle et a bénéficié des fonds versés par la commune au titre de celle-ci, n'a pas pris part aux délibérations du conseil municipal l'ayant octroyée, n'était pas en soi de nature à exclure l'existence d'indices de la commission des délits de détournement de fonds publics et recel de cette infraction".
 
Dans sa décision du 8 mars 2022, la chambre de l'instruction avait également affirmé qu'il n'y avait aucun risque de dissipation des sommes saisies sur le compte d'Oscar Temaru qui est "natif de Polynésie" et où il détient tous ses intérêts financiers. Sur ce point, la Cour de cassation rappelle que les textes n'exigent pas qu'un risque de "dissipation" soit caractérisé pour "ordonner le maintien de la saisie des sommes d'argent". L'affaire va désormais être examinée par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris, une décision de dépaysement prise "par délibération spéciale en chambre du conseil".
 
Une semaine après le procès
 
Rappelons que c'est fin 2019 que le parquet de Papeete avait ouvert une enquête préliminaire pour "détournement de fonds publics" après que la commune de Faa'a a voté l'octroi de la protection fonctionnelle pour assurer la prise en charge des frais de défense de son maire. C'est dans le cadre de cette enquête, depuis confiée à la Juridiction interrégionale spécialisée à Paris, que la saisie sur le compte d'Oscar Temaru avait été opérée. Annulée par la Cour de cassation en mars 2021, la saisie était donc revenue devant la chambre de l'instruction qui l'avait cassée avant que le parquet général ne forme un nouveau pourvoi qui a donc abouti mardi à une nouvelle cassation.
 
Notons par ailleurs que cette décision intervient alors que vient de s'achever en appel le procès pour "prise illégale d'intérêts" du maire de Faa'a au terme de quatre jours de débats très politisés. L'avocat général a requis la confirmation de la peine de six mois de prison avec sursis et des cinq millions d'amende prononcée en première instance à l'encontre d'Oscar Temaru, poursuivi pour avoir financé, sur fond publics, la radio associative de sa commune, Te reo o Tefana, afin de promouvoir l'idéologie politique de son parti. Il a également demandé la confirmation de l'amende de 100 millions de Fcfp prononcée contre la radio en première instance. La cour d'appel de Papeete rendra sa décision le 24 mai prochain, soit après les élections territoriales qui auront lieu les 16 et 30 avril prochains.
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Escale technique à Hao pour Cap Optimist

$
0
0
Escale technique à Hao pour Cap Optimist
Hao le 9 mars 2023 - Après deux mois à enchaîner les milles nautiques à la force des bras, les membres de l’expédition Cap Optimist se sont offert lundi une escale technique sur l’atoll des Tuamotu avant de repartir pour la dernière étape de ce périple de quelque 8 000 km.
L’expédition Cap Optimist est une traversée du Pacifique sur une planche de paddle board, accompagnée d’un voilier d’assistance. Six waterwomen se relayent ainsi jour et nuit sur l’eau. Parties le 4 janvier 2023 de Lima au Pérou, cette expédition doit couvrir environ 8 000 km pour finir sur la plage de Temae à Moorea.

Cette expédition est avant tout un défi caritatif au profit des enfants vulnérables qui luttent contre le cancer. Les fonds récoltés permettront à l’association de concevoir et de développer des actions sport et mental auprès des enfants de France mais aussi de pays partenaires de cette traversée.
Plus globalement, ce défi a pour ambition de mette en lumière ces super héros qui se battent au quotidien contre la maladie, d’accompagner les familles et amis qui traversent ces épreuves douloureuses de la vie.
Arrivées presque au terme de ce long périple, les six waterwomen et leurs accompagnateurs à bord du voilier d’assistance ont dû opérer une escale technique indispensable à Hao lundi aux alentours de midi. Une escale qui n’est pas passée inaperçue, réseaux sociaux obligent, puisqu’un comité d’accueil était là à leur accostage sur le quai principal du village de Otepa. Les élus de l’île étaient accompagnés par une classe de l’école primaire venue spécialement pour un accueil chaleureux avec des chants paumotu. Comme le veut l’hospitalité paumotu, un rafraîchissement de bienvenue a été servi avec des amuse-bouche et la traditionnelle eau de noix de coco.
Mais pas question pour ces aventurières de mettre un pied à terre, cela fait partie de leur défi, et elles mettent un point d’honneur à aller au bout de leurs convictions. “Nous ressentons une grosse fatigue après deux mois de rame, mais ça a été une énorme émotion de revoir la terre et d’autres personnes, c’était un accueil inoubliable des enfants et des habitants de Hao”, nous a confié l’une des rameuses.
Lors de cette courte mais indispensable escale sur l’atoll des Tuamotu, l’équipe de Cap Optimist a fait le plein de vivres, de carburant, d’amour et d’encouragements et a appareillé mardi matin, profitant d’une marée favorable pour sortir de la passe Kaki. Elles ont repris le cours de leur périple pour un dernier effort, un ultime combat face aux éléments, en direction la ligne d’arrivée sur la plage de Temae à Moorea, dans probablement une petite vingtaine de jours. Après environ 8 000 km, ces héroïnes auront ainsi prouvé que rien n’est impossible pour une grande cause. 
Lien vers site web : https://www.capoptimist.com

Escale technique à Hao pour Cap Optimist

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

“Première pierre” posée pour le Village tahitien

$
0
0
“Première pierre” posée pour le Village tahitien
Tahiti, le 9 mars 2023 – Les quatre groupements d'investisseurs retenus dans le cadre du projet du Village tahitien à Punaauia – Wane, Poe Ura, Moux et Beachcomber/City – ont signé, jeudi à la présidence, les promesses de bail de ce projet qui porte sur la construction de six lots hôteliers de 943 clés pour un montant total de 59,4 milliards de Fcfp.

La signature des promesses de bail du Village tahitien a eu lieu jeudi matin à la présidence en présence des quatre groupements d'investisseurs locaux retenus dans le cadre de ce projet au terme de six mois de procédure : Wane, Poe Ura, Moux et Beachcomber/City. À cette occasion, le ministre en charge des Grands travaux, René Temeharo, a salué un “moment exceptionnel” en affirmant que cette signature était la “première pierre” posée dans le cadre de ce “projet majeur dans le développement économique de notre fenua”. Un projet de complexe hôtelier qui porte sur 59,4 milliards de Fcfp d'investissements, pour la construction de 943 unités d’hébergement avec la création de 1800 emplois directs à la clé. “Plus de dix ans après les premières études et alors que ce projet a connu de nombreux épisodes, nous avons aujourd'hui trouvé un cadre propice. Les leçons tirées des échecs précédents ont permis de redéfinir l'envergure de ce projet afin qu'il soit compatible avec nos capacités d'investissement”, s’est félicité René Temeharo. 

Lors de cette signature, le ministre des Grands travaux a souligné que ce projet était “important” pour la commune de Punaauia et que le Pays a tenu compte de ses observations avec des “dimensions revues”, des “hôtels ouverts sur leur environnement terrestre et maritime qui s'insèrent comme un pôle de développement cohérent”. Il a également rappelé que la population pourrait bénéficier d'un grand parc aménagé, d'un espace culturel, d'une marina et d'une plage publique. Le ministre a par ailleurs assuré que les travaux de viabilisation et de remblai du terrain, pris en charge par le Pays à hauteur de 10 milliards, avaient déjà commencé. 
 
“Développement de Tahiti”
 
Avant de signer les promesses de bail, les différents investisseurs ont tour à tour pris la parole pour souligner leur volonté commune de voir ce projet aboutir. “Très heureux” de passer "cette grande étape", Yann Bailey (Beahcomber/City) s'est dit très “fier” de contribuer au “développement de l'île de Tahiti”. C'est ensuite Albert Moux (SASU Manarava) qui a pris la parole pour indiquer qu'il continuait à se “diversifier” bien qu'il ait déjà travaillé dans l'hôtellerie il y a de cela plusieurs années. Pour sa part, Nancy Wane a assuré qu'elle avait le soutien de ses parents et de sa sœur et que c'était un “honneur” d'avoir été retenue pour le projet.  

Rappelons que le 14 février dernier, six projets avaient été retenus pour chaque mise en jeu. Sur le lot 1, Tahiti Beachcomber et le groupe City avec un projet de résidence hôtelière 5 étoiles de 183 clés pour un montant total de 15,6 milliards de Fcfp. Sur les lots 2 et 3, SASU Manarava (groupe Albert Moux) pour un projet de résidence hôtelière 4 étoilés de 164 clés et un projet de résidence hôtelière 4 étoiles de 157 clés pour un montant total de 20 milliards de Fcfp pour les deux projets. Pour le lot 4, c'est le groupe Louis Wane a été retenu avec un projet de résidence hôtelière 4 étoiles de 163 clés pour 8 milliards d'investissements. Le groupe Wane a aussi été retenu pour le lot 5 avec le projet de construction d'une résidence hôtelière de 158 clés pour un montant global de 12, 4 milliards de Fcfp ainsi qu'une galerie de 42 commerces. Le dernier lot avait été emporté par le groupe SAS Poe Ura (Banque Socerdo, Joël Allain, Éric Minardi, François Coudert et les consorts Fuller) avec un projet de résidence hôtelière 4 étoiles de 118 clés pour 3,3 milliards d'investissements.
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
Viewing all 46569 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>