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Statut de la Nouvelle-Calédonie: indépendantistes et non-indépendantistes invités à Paris en avril

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Statut de la Nouvelle-Calédonie: indépendantistes et non-indépendantistes invités à Paris en avril
Paris, France | AFP | lundi 06/03/2023 -Les partisans et opposants de l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie, dont le futur statut fait l'objet de discussions avec le gouvernement, vont être invités à venir à Paris mi-avril par la Première ministre Elisabeth Borne, a indiqué lundi Gérald Darmanin dans un entretien au journal Le Figaro.

Les mouvements indépendantistes, dont le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), "ont confirmé qu’ils accepteront l’invitation que leur formulera la Première ministre (Elisabeth Borne) de venir mi-avril à Paris pour une dizaine de jours", a annoncé le ministre de l'Intérieur à l'issue d'une visite dans l'archipel.

"Nous inviterons en même temps les partis non-indépendantistes", a-t-il ajouté.

Fin octobre, Matignon avait organisé à Paris une "convention des partenaires" pour lancer les discussions sur l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, mais elle avait été boudée par les indépendantistes.

Ceux-ci, qui ont boycotté le troisième référendum d'autodétermination de décembre 2021 en raison de la crise du Covid-19, contestent la légitimité du scrutin remporté à 96,5% par les partisans de la France.

"Il faudra bien qu’indépendantistes et non-indépendantistes se rencontrent dans un format officiel. Il faut donner du temps au temps mais ce qui est sûr, c'est que nous avons beaucoup de sujets à explorer ensemble", souligne M. Darmanin.

Le ministre appelle loyalistes et indépendantistes "à faire les compromis nécessaires". "Sans cela, ça sera le retour de la violence, ce que personne ne veut", a-t-il ajouté.

Lors de sa visite de trois jours sur le Caillou, le ministre a clairement rappelé la position de l'Etat en faveur du maintien de la souveraineté française du territoire du Pacifique.

"On doit sortir de l'incertitude, garder la Nouvelle-Calédonie dans la France puisque ça a été décidé comme ça par les Calédoniens", a indiqué M. Darmanin dans un entretien accordé dimanche soir à la chaîne Nouvelle-Calédonie 1ère.

Sur le sujet, extrêmement sensible en Nouvelle-Calédonie, du corps électoral, le ministre a répété pendant sa visite qu'il souhaitait que les élections provinciales prévues en mai 2024 se tiennent avec un corps électoral modifié.

"On ne peut pas fonctionner avec un corps électoral resté bloqué en 1998", a-t-il plaidé.

L'accord de Nouméa signé en 1998 stipule que seuls les natifs et les résidents qui peuvent prouver dix ans de résidence à cette date peuvent voter aux élections provinciales.

Les loyalistes réclament de longue date l’ouverture du corps électoral, mais les indépendantistes y sont farouchement opposés.

Cheffe de file des loyalistes, la secrétaire d'Etat Sonia Backès a jugé que "sur ce sujet brûlant, comme sur celui du droit à l'autodétermination et du nickel [la Nouvelle-Calédonie dispose de près d'un quart des réserves mondiales de ce minerai], on peu avancer vite pour trouver un accord".

Après les discussions annoncés pour la mi-avril, M. Darmanin doit retourner en Nouvelle-Calédonie en mai et le président Emmanuel Macron lui emboîter le pas en juillet-août en vue d'arriver à un accord en septembre, afin d'intégrer le dossier calédonien à la réforme constitutionnelle que l'exécutif veut présenter début 2024.

Les indépendantistes n'ont pas souhaité réagir pour le moment.

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Vanuatu: la France achemine 10 tonnes d'aide humanitaire après les cyclones

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Vanuatu: la France achemine 10 tonnes d'aide humanitaire après les cyclones
Paris, France | AFP | dimanche 05/03/2023 - La France a acheminé plus de 10 tonnes d'aide humanitaire dans l'Etat insulaire du Pacifique de Vanuatu, frappé successivement par deux cyclones et un fort séisme, selon un communiqué du gouvernement.

Le ministre français de l'Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin, en visite officielle au Vanuatu, "a confirmé au Premier ministre vanuatais Ishmael Kalsakau l'engagement de la France pour porter aide et assistance à cet État, voisin dans le Pacifique et ami", soulignent les ministères des Outre-mer, des Armées et des Affaires étrangères dans un communiqué commun.

Un bâtiment de soutien et d'assistance outre-mer de la Marine nationale, déployé depuis la Nouvelle-Calédonie, a apporté dimanche près de 10 tonnes d'aide humanitaire (tentes familiales, bâches, kits sanitaires adultes et enfants, kits cuisine, jerrycans, lampes solaires…). 

Une livraison d'aide humanitaire par avion militaire a également eu lieu ce dimanche et sera suivie d'une seconde lundi, précise le communiqué.

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Ramener les élèves à la terre

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Ramener les élèves à la terre
Huahine, le 6 mars 2023 - Grâce à l’appel à projet qu’a lancé la direction de l’Agriculture (DAG) sur la mobilité des apprenants, le lycée agricole Opunohu de Moorea a choisi la classe de seconde enrichie de Huahine comme classe pilote. L'expérimentation de ce projet ambitieux a pour vocation de faire découvrir aux élèves la large palette des métiers de l’agriculture et de les orienter dans cette voie. Pendant quatre jours, du 27 février au 2 mars, ils ont effectué de nombreuses visites auprès des acteurs locaux de l’île.
 
Le projet de mobilité des apprenants a été lancé par le Service formation et développement de l’enseignement agricole (SFD) au sein de la Direction de l’agriculture. Via cet appel à projet, le Pays souhaite former et sensibiliser les jeunes aux métiers de l’agriculture en visant aussi la souveraineté alimentaire pour une agriculture sociale et solidaire.
 
L’équipe pédagogique du collège de Huahine quant à lui, propose depuis la rentrée scolaire 2022-2023 une diversification de l’enseignement aux élèves de seconde générale intéressés par les thèmes de l’écologie, de la préservation de la nature et de l’agriculture. Cet enseignement a pour objectif de développer l’esprit critique et la citoyenneté des étudiants en les amenant à se questionner sur l’impact de l’homme sur la nature et les paysages. Mais aussi sur l’aménagement du territoire et la qualité de vie ainsi que sur la gestion des ressources afin de préserver les équilibres pour les générations futures. Les questions de transition énergétique, agroécologique et alimentaire ainsi que de développement durable sont au cœur de cet enseignement.
Cette initiative permettra aux jeunes qui sont sensibles à ces causes de s’orienter vers les filières adaptées comme le baccalauréat technologique STAV (Sciences et techniques de l’agronomie et du vivant) ou bac pro puis vers des BTS (Brevet technicien supérieur sur 2 ans). Actuellement le territoire compte trois établissements proposant des formations dans le domaine de l’agriculture comme le lycée public agricole Opunohu de Moorea, le premier créé sur le territoire, ainsi que deux établissements privés situés à Taravao et à Nuku Hiva aux Marquises.

Sylvain Gutjahr, chargé de mission en agroforesterie et référent en agroécologie au lycée agricole de Moorea, a effectué quatre jours de visites et de travail à Huahine. Le premier jour a malheureusement mal commencé avec l’annulation en cascade de dernière minute des propriétaires d’une ferme d’aquaponie et d’un fa'a'apu que devaient visiter les élèves. Heureusement les jours suivants se sont déroulés comme convenu avec des visites très enrichissantes comme celle de la serre technique de l’Epic Vanille et la visite des installations de la DAG de Huahine avec une démonstration de greffages d'agrumes et d'avocatiers. S’en est suivi de la visite d’une serre en cultures raisonnées palissées de melons, puis du jardin hydroponique de la Maison familiale et rural (MFR) de Maroe, qui a lancé un nouveau concept d'expérimentation pour les élèves et encadrants. Les lycéens ont aussi eu une présentation du Groupement de défense sanitaire animal de Polynésie (GDS) par son directeur Olivier Esnault qui a appuyé sur le fait qu’il était primordial qu'il y ait davantage de locaux qualifiés sur le territoire dans le domaine de l’agriculture.
 

Fa'a'apu pédagogique
Ramener les élèves à la terre
Pour allier théorie et pratique, un fa’a’apu a été mis en place dans la cour du collège avec l’aide des élèves de la MFR de Maroe. Comme en témoigne le professeur principal David Koehler et Sylvain Gutjahr, “le fa'a'apu est un lieu idéal d’expérimentation pour mettre en place de nombreux projets pédagogiques dans plusieurs matières. Par exemple l’étude des insectes qui viennent polliniser les plantes ou les élèves peuvent travailler sur le classement des invertébrés en Sciences de la Vie et de la Terre, (SVT). Mais aussi en physique chimie ou les élèves pourraient aussi mettre en place avec leur professeurs des capteurs physiques. Sans oublier les langues ou des fiches techniques et panneaux dans le fa'a'apu pourraient être traduits en tahitien, anglais ou espagnol.”
Comme en témoigne Serenity Teiva en classe de seconde enrichie : “Le fa'a'apu a été mis en place il y a environ deux mois, en janvier, ou nous avons aussi travaillé avec les classes de 6e qui étaient pour la majorité très motivée et une autre partie qui préférait rester assise et regarder. Nous avons planté des tomates, papayes, taros, pota, haricots et basilic. Et même si à la maison nous cultivons divers fruits et légumes avec mes parents, je préfère les manger et les savourer, car le jardinage ce n’est pas trop mon truc. Et plus tard j’aimerais être ingénieur en informatique.”

Suite à un sondage le premier jour auprès des 23 élèves de la classe de seconde enrichie, six élèves ont des parents agriculteurs, mais aucun ne souhaite pour l’instant prendre la relève ou s'orienter dans le secteur agricole. L’enjeu de cette classe de seconde expérimentale à Huahine est donc très important et suivi de très près par la Direction générale de l'éducation et des enseignements (DGEE) ainsi que par le ministère de l’Agriculture. Toutes les institutions ainsi que le collège de Huahine espèrent donc que ce projet d’expérimentation portera ces fruits et que quelques élèves s'orienteront d’ici le mois de juin vers une filière agricole.

En attendant, pour faire mûrir le projet, un voyage scolaire d’une semaine en avril (totalement financé par le ministère de l’Agriculture pour un budget de 1,5 million de Fcfp) est programmé à Moorea et Tahiti, pour permettre aux jeunes de Huahine de rencontrer les élèves du lycée agricole d’Opunohu et les instigateurs de projets innovants au fenua.

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Plusieurs vigilances jaunes sur la Société, les Tuamotu est les Australes

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Plusieurs vigilances jaunes sur la Société, les Tuamotu est les Australes
Tahiti, le 6 mars 2023 – Météo France a placé la Société et les Tuamotu Sud et Ouest en vigilance jaune pour fortes pluies. Les Australes Centre et Rapa sont quant à eux en vigilance jaune pour vents violents et forte houle.
 
Le mauvais temps s'est installé sur plusieurs régions de la Polynésie. Météo France a placé, lundi matin, les îles du Vent et les îles Sous-le-Vent ainsi que les Tuamotu Sud et Ouest en vigilance jaune pour fortes pluies. Vigilance jaune également sur la région des Australes Centre et à Rapa, mais pour vents violents ainsi que forte houle. "Cette forte houle provoquera une élévation importante du niveau de la mer dans les lagons exposés et de forts courants aux abords des passes", précise Météo France. La prudence est donc de mise.

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​Tino, un “maître Yoda” à Bora Bora

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​Tino, un “maître Yoda” à Bora Bora
Bora Bora, le 6 mars 2023 - Surnommé Yoda de la chasse sous-marine, Léontino Filipe, dit Tino, est une perle rare à Bora Bora. En voici le portrait au travers d’un parcours de vie atypique.

 Il est aujourd’hui sans conteste une figure incontournable de la Perle du Pacifique dans beaucoup de domaines. Mais il semble évident que c’est en chasse sous-marine qu’il est le plus connu. En autodidacte, il a découvert l’activité devant la maison familiale, dans le lagon aux faibles profondeurs. Il se familiarise alors avec l’exercice et se demande s’il ne peut pas essayer de se “tester” à l’extérieur de la passe. C’est Cyril Parker, qui l’initie aux eaux profondes. Après des années de pratique, à aujourd’hui 53 ans, Léontino fait office d’exemple pour tous les chasseurs de la Perle du Pacifique. S’il ne va plus dans les profondeurs qu’il atteignait il y a encore quelques temps, il reste tout de même une référence de ce sport et accepte modestement le surnom de “Yoda” de la chasse sous-marine qu’on a fini par lui donner.
 
Léontino Filipe est né le 19 décembre 1969 à Nouméa. De maman polynésienne, il est arrivé au fenua en à l’âge de 9 ans, en 1978. Sa maman était originaire de Bora Bora. Après plusieurs années sur place, elle venait de quitter le “Caillou” pour revenir au pays avec ses trois enfants et une petite cousine. Le jeune Léontino arrive en Polynésie avec dans ses bagages, quelques images de la Nouvelle-Calédonie qu’il va précieusement garder dans un coin de sa mémoire.
 
Nouveau départ
 
L’acclimatation est difficile, les premiers temps après son arrivée au fenua. Mais le garçon aime le sport et ses qualités physiques vont l’aider à se faire des relations. Il se fait aussi très rapidement une place sur les terrains de football et de basketball. Avec le football, il s’ouvre les portes de la distinction. Joueur pour l’AS Tefana avant de rejoindre Punaruu, il s’avère être l’un des meilleurs attaquants de division honneur. Mais, à 17 ans, il est temps pour lui de trouver du travail et c’est dans un magasin de Mahina qu’il va faire ses premiers pas dans la vie active. En 1989, il signe un contrat avec l’hôtel Bel Air de Punaauia. C’est là qu’il rencontre Monique, sa future épouse. Il doit partir pour l’armée en 1990 alors que son premier enfants, Glen, vient de naître. De retour de ses obligations militaires, il décroche un poste à la CMI, une société de constructions de maisons individuelles. L’aventure durera 5 ans jusqu’à ce qu’il ait l’opportunité de rejoindre la SDA, une ex-filiale du groupe Martin d’abord spécialisée dans la commercialisation de fontaines à eau “Premium water” à domicile. Léontino saute sur l’occasion, car le poste à pourvoir est à Bora Bora, sur la terre de ses ancêtres. Il embauche ainsi le 6 janvier 1997 dans les locaux de la SDA, situés à Faanui. Avec Monique et son fils Glen, ils s’installent à Vaitape, dans une maison familiale. En 2002, le couple accueille la naissance d’un second fils : Haamoura.
 
Le père retrouvé
 
Rapidement, Léontino s’investit dans les associations sportives. Il organise alors des rencontres de football interentreprises et s’engage dans le futsal, un sport qui va le conduire aux quatre coins des Raromatai pendant quelques années. Un sport qu’il se trouve contraint de délaisser en 2019. “C’est vraiment dommage. Il y avait de quoi faire avec les jeunes de Bora”, avoue-t-il aujourd’hui. Monique aussi s’investit bénévolement dans les associations, pendant près de 20 ans, comme trésorière puis présidente d’une association s’occupant des matahiapo, une activité qu’elle arrête en 2020. Le couple se marie le 20 février 2020 et a pour projet de s’installer dans une maison qu’il possède à Faanui.
 
Alors qu’il est dans sa 51e année, Léontino va vivre une émotion extrême : son fils Glen le contacte de métropole où il est maintenant installé pour son travail. Il lui annonce qu’il a retrouvé son grand-père, le père que n’a jamais connu Léontino. L’homme se nomme Léontino Filipe et vit désormais en Bretagne avec sa nouvelle famille. Ce coup de fil est à l’origine d’un véritable choc émotionnel pour Léontino. Il se fait dès lors un devoir de se rendre en métropole pour rencontrer son paternel. Prendre l’avion pour Paris est un véritable obstacle pour lui qui n’a jamais quitté le fenua depuis 1978. Et la crise sanitaire vient compliquer les choses ; mais Léontino, qui n’est pas encore vacciné, doit faire vite car son père se trouve être malade avec un état de santé qui se dégrade assez rapidement. Les formalités administratives et sanitaires remplies, Léontino est finalement prêt pour le grand voyage. Malheureusement 48 heures avant son vol, son père décède. La déception est immense ; mais il se console avec la perspective de rencontrer sa demi-sœur et son demi-frère et peut-être d’assister aux obsèques. Le voilà donc parti pour une expédition qui durera plus de 15 jours. Les retrouvailles avec son fils et la rencontre avec cette nouvelle famille s’avèrent remplis d’émotions et de partage. La maxime qui guide Léontino dans la vie se résume dans cette phrase : “Le partage est la plus grosse richesse qu’on peut avoir.” Un principe qu’il applique sans limite et avec tout un chacun.
 

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Un quart d'heure pour prendre une pause lecture

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Un quart d'heure pour prendre une pause lecture
Tahiti, le 6 mars 2023 – L’Association des éditeurs de Tahiti et des îles et ses partenaires se mobilisent pour la deuxième édition du quart d'heure de lecture national. Chacun est invité à prendre une pause en même temps, vendredi matin à 10 heures, pour ouvrir un livre pendant 15 minutes.
 
Tout arrêter et prendre une pause d'un quart d'heure pour lire un livre, la proposition est alléchante.  C'est ce que proposent l’Association des éditeurs de Tahiti et des îles, la Maison de la culture et la bibliothèque de l’université, vendredi à 10 heures. Elles s'associent au Centre national du livre et au ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse pour la deuxième édition nationale du "quart d'heure de lecture". Que vous soyez en train de travailler, à l'école ou chez vous, vous êtes donc invités à vous accorder un moment de plaisir et d'évasion pendant quinze minutes. Pour ceux qui n'auraient pas de livre sous la main, une sélection d'extraits des éditeurs locaux est proposée sur le site lireenpolynesie.fr.
 
Les entreprises, associations, administrations, établissements scolaires et grand public sont invités à prendre part à l'événement en participant au Vidéo/photo Book Challenge pour valoriser le plaisir de la lecture en postant une photo ou vidéo des lecteurs sur les réseaux sociaux, avec les hashtags #10marsjelis, #lireenpolynesie et en taguant sur la publication Lire en Polynésie, la médiathèque de la Maison de la culture et l'Université de la Polynésie française. La photo et la vidéo qui remporteront le plus de like gagneront une sélection d’ouvrages des éditeurs locaux ainsi que des abonnements aux bibliothèques de l'UPF et de la Maison de la culture. Les votes seront ouverts sur Facebook du 10 au 20 mars et les gagnant seront annoncés le 21 mars.

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Tuaraina Tamata et Rarau Taerea-Pani s’imposent au Classic Central Golf

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Tuaraina Tamata et Rarau Taerea-Pani s’imposent au Classic Central Golf
Tahiti, le 6 mars 2023 - La 8e édition du Classic Central Golf Tahiti Infos s’est déroulée samedi et dimanche sur le parcours de Atimaono. Déjà vainqueur de l’épreuve en 2021, Turaina Tamata l’a emporté chez les hommes et Rarau Taerea-Pani a également signé un nouveau succès chez les dames comme en 2022.   

Rendez-vous récurrent du calendrier golfique local depuis sa création en 2016, le Classic Central Golf Tahiti Infos engendre toujours une solide participation comme ce fut encore le cas ce week-end sur les greens de Atimaono avec 96 participants au départ samedi matin toutes séries confondues. 

Deux compétitions en une avec la classique formule stroke play mettant en scène les 1re séries, les 2e et 3e séries couvrant le parcours en stableford (formule qui calcule les points en fonction du par de chaque trou et de l’index de chaque joueur). Les conditions de jeu ont été bonnes, car si le ciel a été continuellement menaçant, la pluie est tombée finement et par intermittence et les greens sont restés impeccables. Et Marco Brothers, le shérif de l’épreuve pour l’occasion, a veillé à ce que le trafic sur le parcours soit aéré. 

Au terme du 1er tour samedi en 1re série et en score brut, Matahaipo Wohler le lauréat du Classic 2022 avait pris la position de leader chez les hommes avec une carte de 75, Tuaraina Tamata grand espoir du golf tahitien et déjà vainqueur de l’événement en 2021, le suivant avec un score de 78 tout comme Benoît Picault. Christian Lissau, Patrick Monpas, Michel Cuneo et Thibault Susset scorant eux en 80. En revanche, il n’y avait plus a aucun suspense chez les dames, Rarau Taerea-Pani bouclant son parcours en 77, Yvonne Wimer et Moana Coutrot complétant le tiercé de tête avec 13 points de retard.

Matahiapo Wohler cède la tête à Tuaraina Tamata

Changement de scénario dimanche car si Matahiapo Wohler a fini son parcours avec un score honorable de 78, le jeune Tuaraina Tamata rend une carte de 73 pour boucler les deux tours en 151 et devancer Wohler de deux coups. Solide performance également de Michel Cuneo qui rend une carte de 76 et qui complète le tiercé de tête de la 1re série messieurs du Classic Central Golf Tahiti Infos avec un total de 156. Maunuarii Taraufau a fini au pied du podium avec un score de 160. Logique respectée chez les dames car si Rarau Taerea-Pani fait moins bien dimanche que la veille en scorant 83 pour un total de 160, elle s’impose avec une nette avance devant Yvonne Wimer (177) et Hortense Schwarz-Ah-Lo (180). Nolan Yu Chip Lin (jeunes), Narii Faugerat Jr (2e série), Pierre Fassler (3e série) et Solange Taiarui (2e série) rentrent également dans le palmarès de l’épreuve dans leur série respective en brut. 

Le Classic Central Golf Tahiti Infos se poursuivra dimanche prochain avec un scramble à la ficelle par équipe de deux, une formule ludique et plutôt destinée à une pratique décontractée du golf avec une pression de la compétition très relative.

Tuaraina Tamata et Rarau Taerea-Pani s’imposent au Classic Central Golf

Résultats
Classement brut 1re série
Messieurs

1. Tuaraina Tamata (Fei Pi) 151 (78+73)
2. Matahiapo Wohler (Tahiti) 153 (75+78)
3. Michel Cuneo (Central) 156 (80+76)
4. Manuarii Taraufau (Tahiti) 160 (81+79)
5. Benoît Picault (Fun Golf) 161 (78+83)
6. Grégory Leric (Moorea) 163 (81+82)
7. Thibault Susset (Moorea) 163 (80+83)
8. Matahi Rodière (Excelsior) 164 (89+75)
9. Patrick Monpas (Fei Pi) 164 (80+84)
10. Vetea Mai (Tahiti) 166 (81+85) 

Dames
1. Rarau Taerea-Pani (Fei Pi) 160 (77+83)
2. Yvonne Wimer (Tahiti) 177 (90+87)
3. Hortense Schwarz-Ah-Lo (Central) 180 (91+89)
4. Moana Coutrot (Moorea) 182 (90+92)
5. Elisabeth Sider (Fei Pi) 191 (97+94)  

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Mira nouveau leader à Moorea

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Mira nouveau leader à Moorea
Moorea, le 6 mars 2023 - A l’issue de la 6e journée de la phase 2 du championnat de Moorea, Mira profite de sa victoire contre Tiare Hinano (3-1) et du match nul de Tiare Tahiti contre Tapuhute (1-1) pour prendre la tête du classement. Tohiea a aussi réalisé une bonne opération puisque sa victoire sur Tiare Anani (3-2) lui permet de rattraper Tiare Tahiti à la deuxième place. 

Pour le compte de la sixième journée de la phase 2 du championnat de football de Moorea, Tiare Hinano accueillait Mira samedi à Pihaene. Dès les premières minutes, les mauves, champions en titre, ont attendu patiemment leurs adversaires dans leur camp, en plaçant un rideau défensif compact devant leur but, pour ensuite se projeter rapidement vers l’avant. Une tactique payante pour la formation de Pihaena puisque les joueurs de Papetoai ont eu beau faire circuler la balle, ils n’ont jamais trouvé la moindre faille dans la défense de Tiare Hinano. C’est les mauves Hinano qui se sont montrés le plus souvent dangereux avec des contre-attaques parfaitement menées. 

La première grosse alerte pour la formation de Papetoai est intervenue à la 8e minute lorsqu’Albert Mairau, intenable à la pointe de l’attaque des mauves, a débordé les défenseurs adverses sur le flanc droit avant d’offrir une balle de but à Moana Fanaurai. Abed-Nego, le gardien de Mira, est toutefois parfaitement intervenu pour sauver son but. Au bout d’un quart d’heure de jeu, Albert Mairau a encore perforé la défense de Mira pour ensuite servir Toahiti Germain. L’ailier droit s’est alors jeté pour reprendre la balle et ouvrir le score pour Tiare Hinano (1-0). Ne trouvant pas vraiment de solutions face à la défense de Tiare Hinano, il a fallu que la formation de Papetoai obtienne un penalty à la 20e minute pour voir Mihirau Germain égaliser pour Mira (1-1). Les bleus ont ensuite continué à faire tourner la balle dans le camp des mauves sans toutefois arriver à créer le danger. Les 22 acteurs sont finalement rentrés aux vestiaires à la mi-temps avec ce score de un but partout. 

Mira accélère en deuxième période

La rentrée en début de deuxième période de James Dufau, à la pointe de l’attaque de Mira, a enfin permis aux attaquants bleus de créer des brèches dans la solide défense de Tiare Hinano. Après une grosse partie de billard dans la surface de réparation adverse, Mihirau Germain a récupéré la balle pour l’envoyer ensuite au fond des filets du but mauve (2-1). Les joueurs de Papetoai, totalement dominateur, ont ensuite poussé pour tuer le match avec notamment une tète croisée de James Dufau à côté du but adverse (59e) et une frappe de Amadeo Miria détournée par Rautea Vongues, le gardien de Tiare Hinano (62e). 

James Dufau a finalement marqué le troisième but de Mira à un quart d’heure de la fin du match en reprenant du plat du pied une remise de Sylver Teheura (3-1). La formation de Papetoai a ensuite géré la fin de match pour finalement l’emporter sur le score de 3 buts à 1. 

Tiare Tahiti lâche des points face à Tapuhute

Cette victoire permettait à Mira de prendre la tête du classement puisque Tiare Tahiti, leader avant cette 6e journée, a été tenu en échec par Tapuhute (1-1) dimanche au stade de Afareaitu. Sans être dominant dans le jeu, Tiare Tahiti aurait pourtant pu faire la différence en première période sans les sauvetages décisifs du gardien de la formation de Haapiti, Vehiatia Hanere. Ce dernier a du notamment repousser une tête de Manarii Porlier (8e), le meneur de jeu des verts, puis des coups francs de Tohivea Haring (15e, 19e). Les joueurs de Maharepa sont toutefois parvenus à ouvrir le score avant la première période grâce une frappe de Tane Faarahia (1-0). 

Au retour des vestiaires, Tapuhute a montré de meilleures intentions offensives et a logiquement égalisé avant l’heure de jeu grâce à une tête de Pierre Serreli (1-1). Tiare Tahiti a tout de suite réagi avec Manarii Porlier qui, après avoir dribblé les défenseurs adverses, a lobé Vehiatua Hanere avec une pichenette. La balle a toutefois été dégagée de justesse par la défense de Tapuhute (60e). Le match s’est complètement emballé par la suite avec plusieurs actions dangereuses dans les deux camps. Les deux équipes se sont finalement quittées sur ce score d’un but partout. Une très mauvaise opération pour l‘équipe de Tiare Tahiti puisque celle-ci rétrograde du coup à la deuxième place et se fait même rattraper au classement par Tohiea. La formation de Afareaitu a en effet battu Tiare Anani dimanche à Maharepa sur le score de 3 buts à 2. 

Mira nouveau leader à Moorea

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Mesures préventives de sécurité en mer

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Mesures préventives de sécurité en mer
Tahiti le 6 mars 2023 - Dans un communiqué de presse, le ministère de la Culture de l’Environnement et des Ressources marines a rappelé les mesures préventives de sécurités aux usagers de la mer, après le dernier incident nautique à Hitia’a ce samedi.

Le ministère de la Culture de l’Environnement et des Ressources marines a diffusé ce lundi un communiqué recommandant les gestes de prudence que doivent observer les usagers de la mer : distance réglementaires de sécurité ; informations aux proches des heures de départ et d’arrivée estimée à destination. L’autorité rappelle aussi la nécessité de prévoir suffisamment de vivres et les équipements de sécurité à, avant toute traversée. Ce communiqué insiste en outre sur le fait que les plongées sous-marines ne doivent pas se faire seul et qu’il est essentiel de vérifier toute alerte météorologique avant de prendre la mer.
La campagne de prévention intervient après qu’un pêcheur a été retrouvé vivant et attaché au dispositif de concentration de poissons de Hitia’a, ce samedi 4 mars. Son embarcation avait été retrouvée vide au large des côtes de la commune, comme l’a rapporté Polynésie La 1ère ce week-end.

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Le match Tahiti-Hawaii lancé au Rangiroa Pro

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Le match Tahiti-Hawaii lancé au Rangiroa Pro
Rangiroa, le 6 mars 2023 - Le Rangiroa Pro (QS 1000), ultime étape du circuit des Qualifying series de la région Tahiti/Hawaii, a débuté, lundi, sur le spot de Avatoru. Une compétition qui se résume à un match entre les 13 surfeurs tahitiens face à une trentaine de Hawaiiens. A l'issue de la première journée, Mihimana Braye et ses camarades polynésiens s'en sortaient plutôt très bien avec 10 qualifiés pour le deuxième et troisième tour. 

Après avoir accueilli la semaine passée la Rairoa Horue, le spot de Avatoru a vu débuter ce lundi la 12e édition du Rangiroa Pro (QS 1000), ultime étape du circuit des Qualifying series de la région Tahiti/Hawaii. Une compétition que l'on peut résumer également à un match opposant les surfeurs tahitiens à leurs rivaux et cousins de Hawaii. 13 surfeurs polynésiens, dont une grande partie étaient déjà présents à la Rairoa Horue et auxquels s'ajoutent Mihimana Braye et Eimeo Czermak, face à une trentaine de Hawaiiens avec notamment le vainqueur de la dernière édition en 2020, Mason Ho. 

Le match Tahiti-Hawaii lancé au Rangiroa Pro
Teiva Tairoa s'offre la meilleure note de la première journée

Dans ce face à face déséquilibré, les locaux ont pour le moment répondu présents avec dix Tahitiens qualifiés pour le deuxième et le troisième tour. Et la performance de ce premier jour de compétition est à mettre à l'actif de Teiva Tairoa. Le surfeur de la Presqu'île de Tahiti, finaliste la semaine dernière de la Rairoa Horue, s'est offert le plus gros total de la journée de lundi avec 15.17. Un premier tube noté 7.17 et dans la foulée Tairoa enchaînait sur un second tube beaucoup plus profond récompensé par le beau score de 8.00. A l'arrivée, la première place de la série pour le Tahitien, devant les Hawaiiens Levi Young (9.17) et Branden Defilippo (4.36), et une qualification pour le deuxième tour. 

Mihimana Braye, de retour du Maroc, était également très attendu à Rangiroa. Le natif de Papeete, vainqueur de l'épreuve en 2015 (à l'époque la compétition était consacrée aux juniors) n'a pas déçu en s'offrant également la première place de sa série avec un total de 13.54 (6.87 + 6.67). “Ça fait des années que je viens surfer cette vague de Rangiroa et j'ai une très bonne connexion avec elle. C'est un endroit très spécial pour moi”, a indiqué Mihimana Braye à l'issue de sa série. "Les vagues étaient un peu difficiles avec le vent, c'était un peu compliqué de choisir les vagues qui pouvaient tuber. Mais j'ai quand même réussi à avoir les bonnes pour passer.”  Engagé dans la même série du premier tour que Mihimana Braye, Jocelyn Poulou a arraché sa qualification dans les dernières minutes avec un total de 9.87 (5.27 + 4.60) lui permettant d'éliminer un autre hawaiien, Rylan Beavers. 

Autre performance notable de ce premier tour du Rangiroa Pro, celle d'Enrique Ariitu. Le surfeur de Taapuna, qui s'était grièvement blessé la semaine dernière lors de son quart de finale à la Rairoa Horue, semble avoir bien récupéré. Ariitu a en effet dominé son heat avec une belle note de 14.00 (7.33 + 6.67) et a donné la leçon à Coconut Willie (11.27) et à Cole Alves (9.40). Ainsi à l'issue du premier tour, seuls Naiki Vaast et Maxime Ratia avaient été éliminés dans le clan polynésien. 

Et pour avancer un maximum dans la compétition, les deux premières séries du deuxième tour ont été lancées en début d'après-midi lundi. Un deuxième tour qui a été fatal à Kevin Bourez. Pourtant très actif tout au long de son heat avec huit vagues surfées, il aura manqué une grosse note au petit frère du Spartan pour poursuivre sa route au Rangiroa Pro. Une route qui lui a été en partie barrée par Heiarii Williams qui a arraché la deuxième place de la série et la qualification pour le troisième tour grâce à un total de 10.37 (6.00 + 4.37) contre 8.40 pour Kevin Bourez (4.50 + 3.90). 

Les conditions sont ensuite tombées et la compétition a été arrêtée à Rangiroa en milieu d'après-midi. Un call doit être lancé mardi matin à 7h30. 

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​Remonter aux sources grâce à l’archéologie

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​Remonter aux sources grâce à l’archéologie
Raiatea, le 6 mars 2023 – Une conférence sur la culture s’est déroulée vendredi à la mairie de Uturoa. Le thème “Archéologie, peuplement, marae et sacré ; état des lieux” était développé en français et en reo tahiti par Hinanui Cauchois, docteure en archéologie, et Giovani Teahui, guide touristique de l’île impliqué dans la culture.
 

La salle des mariages de la mairie d’Uturoa était pleine vendredi soir, pour la conférence “Archéologie, peuplement, marae et sacré ; état des lieux”. Hinanui Cauchois en français et Giovani Teahui en tahitien ont expliqué le peuplement et les marae au regard des découvertes archéologiques. Pour l’occasion, l’événement était aussi retransmis en direct par zoom, pour les personnes souhaitant le suivre et habitant à Tahiti ou à l’étranger. Une occasion pour Naiki Lutz, l’organisatrice, de “guérir une blessure” quant à la non-connaissance de plusieurs éléments de sa propre culture.

L’objectif était de mettre en lumière la façon de vivre en Polynésie grâce aux traces du passé. En effet, grâce à l’archéologie, des traces matérielles découvertes lors des fouilles peuvent être datées. Ainsi, on apprend que le peuplement de la Polynésie française s’est fait à la suite de la progression des Austronésiens d’Asie du Sud-Est. Ils auraient atteint les Philippines en 2 000 av J-C, puis la Nouvelle-Guinée vers 1 500 av J-C. Le peuplement se serait ensuite étendu peu à peu jusqu’à la Polynésie française vers l’an 900. Cependant, une nouvelle théorie des “Outliers polynésiens”, fait actuellement débat. Elle se base sur une découverte de squelettes dont l’ADN mitochondrial montre une origine taïwanaise “directe”. L’approfondissement des recherches à l’avenir permettra de confirmer ou non cette hypothèse. Ce qu’il fallait retenir était surtout que l’ensemble du triangle polynésien a été peuplé entre 1 000 à 1 300 après J-C : Hawaii aux alentours de l’an 1 000, Rapa Nui entre 1 000 et 1 200 et la Nouvelle-Zélande entre 1 200 et 1 350.
 
Les intervenants ont ensuite entamé le sujet des marae, toujours sous l’angle archéologique. Ils ont d’abord tenu à déconstruire les mythes sinistres qu’on leur attribue souvent. “Non, les marae n’étaient pas que des cimetières ou des lieux de cultes obscures dédiés aux sacrifices humains”.

D’ailleurs en Polynésie occidentale (Tonga, Samoa…), ces sites étaient ouverts à tous, et ce n’est qu’en Polynésie orientale (Polynésie française) qu’ils étaient voués aux cultes et détenaient un caractère politique et religieux. Les recherches ont d’ailleurs permis de montrer des différences architecturales des marae selon les régions (Marquises, Australes, Tuamotu...) mais également une évolution selon les époques. Le grand marae de Taputapuātea aurait été en partie construit autour du 14e siècle, puis agrandi au fur et à mesure jusqu’au 18e siècle. Les dieux aussi étaient plus ou moins dominants selon l’époque et le lieu. Ainsi, on a vu le culte de Taaroa mis en retrait par celui de Tane puis par celui de ‘Oro. Enfin, le possible cannibalisme à cette époque a été évoqué, mais pour l’instant, aucunes traces de cannibalisme n’ont été attestées aux îles de la Société.

Hinanui Cauchois à ensuite tenu à rappeler que tout travail archéologique en Polynésie française était soumis à l’autorisation de la Direction de la culture et du patrimoine.

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Il frappe sa conjointe devant leur fille de 3 ans

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Il frappe sa conjointe devant leur fille de 3 ans
Tahiti, le 6 mars 2023 - Un récidiviste a été condamné lundi en comparution immédiate à 10 mois de prison ferme avec mandat de dépôt pour avoir frappé sa conjointe après un désaccord sur le choix d’une série télévisée.

Les faits se sont produits le 4 mars dernier à Taiarapu-Est. Un homme d’une trentaine d'années a frappé sa conjointe à plusieurs reprises, lui entrainant une incapacité de travailler de 5 jours. Le prévenu avait fini par se saisir d’une guitare pour l’utiliser contre sa concubine. La scène s’est déroulée sous le regard de leur petite fille de 3 ans. L’origine de la discorde semble liée à un désaccord du couple au sujet du choix d’une série télévisée. Lors des faits le couple était alcoolisé. L’époux a été testé à 0,60 gramme par litre d’air expiré, tandis que sa compagne affichait 0,77 gr/l. Multirécidiviste, l’homme avait déjà comparu devant le tribunal Papeete en mai 2022 pour des faits de violence conjugale. Il a depuis écopé d’un bracelet électronique et purge un sursis probatoire avec interdiction d’approcher sa conjointe. Interdiction qu’il n’a visiblement pas observée, puisque le couple habite depuis maintenant 6 mois au domicile de la tante de la femme. “Ils étaient à la rue. Je les ai recueillis. Je ne comprends pas pourquoi ils sont encore ensemble. Il ne lui adresse la parole que pour l’insulter. Ils se disputent tous les jours. Sa compagne ne fait plus rien. Elle est trop alcoolique. Elle ne remplit pas son rôle de femme au foyer”, a témoigné la tante lors de l’enquête.

Au-delà des réquisitions
Lors de ses réquisitions, la représentante du ministère public a demandé le retrait de l’exercice de l’autorité parentale du père et sa condamnation à 8 mois ferme avec mandat de dépôt. Pour la défense du prévenu, s’il n’a pas plaidé pour amenuiser le quantum de la peine d’emprisonnement, Me Bruno Loyant a tenté de convaincre le tribunal de ne pas le priver de son autorité parentale : “Pour la peine de prison, je l’ai prévenu : il ne pourra pas y échapper. Maintenant, lui retirer l’exercice de l’autorité parentale, c’est une mesure un peu trop extrême. Si je reprends les dires de la tante de la victime, c’est lui qui change les couches de son enfant et qui fait à manger dans la famille. Cela fait 3 ans qu’il n’est plus SDF et qu’il travaille pour une entreprise de BTP. Sa seule solution de logement, c’était de dormir chez cette tante. Il faut trouver une balance”, a plaidé l’avocat. Après en avoir délibéré, le tribunal a finalement décidé de prononcer une peine de 10 mois de prison ferme assorti d’un mandat de dépôt à l’encontre du mari violent et de lui retirer l’exercice de l’autorité parentale.

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Ucar Pacific tente sa révolution d'offre de transports

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Ucar Pacific tente sa révolution d'offre de transports
Tahiti, le 6 février – Ucar Pacific a présenté lundi matin sa nouvelle application pour VTC, semblable à celle d'Uber. Avec cette plateforme, son cofondateur Jessy Salmon souhaite faciliter l'offre de transports notamment pour les résidents. Cependant, lancée il y a quelques jours, Ucar fait déjà des remous.
 
Une toute nouvelle application mobile pour Voitures de transport avec chauffeur (VTC), est présente sur internet à l’attention des usagers polynésiens. Ucar Pacific s'est calqué sur les modèles “d'Uber, de Taxi G7 ou encore de Blablacar” pour “répondre aux problèmes de transport des résidents des îles ou à celui des touristes”, selon Jessy Salmon, le cofondateur de l'entreprise. Cette application permet aux clients d'être mis en relation avec un chauffeur 24h/24 et 7j/7, tout en payant directement en ligne. Depuis son lancement, l'application cartonne, d'après les chiffres avancés, plus de “3000 comptes ont déjà été créés et plus d'une centaine de courses ont été commandées”. Avec ce nouveau service dont la création a demandé un an et demi, Ucar Pacific à l'ambition d'offrir une “offre complémentaire aux taxis” en “cohabitant avec eux” comme c'est le cas dans de nombreux autres pays. Ainsi, la plateforme fonctionne de manière entièrement digitalisée. Le tarif est transparent et affiché avant de valider sa course. Ucar propose deux catégories de services. Celle des taxis qui auront accepté de travailler avec Ucar. Ils sont actuellement “une quinzaine”, selon Jessy Salmon. Et enfin, celle nommée “Partage” avec des chauffeurs sélectionnés par l'entreprise elle-même. L'application est déjà disponible sur Tahiti mais elle est vouée à étendre sa couverture sur Moorea et dans le reste de la Polynésie.
 
Répondre aux problèmes d'offres de transports
 
Selon son cofondateur, Ucar Pacific présente plusieurs avantages, comme celui de répondre au problème d'offre de transports, notamment pour les résidents : “Beaucoup [d’entre eux] ont du mal à trouver des taxis. On est confronté à ce manque, notamment en soirée. Ça va permettre d'élargir l'offre de transports et la mobilité des clients”. Digitaliser et géolocaliser la prise en charge offre aussi la possibilité “d'élargir la gamme de clientèle touristique, qui a parfois du mal joindre les taxis”, observe Jessy Salmon. En outre, toujours selon lui, ce nouveau service de transport aurait la faculté de “booster l'économie” en offrant une source de revenus complémentaire aux chauffeurs partenaires : “Ça permettra à beaucoup de catégories sociales différentes, d'étudiants à retraités, de pouvoir avoir accès à un complément de salaire plus ou moins flexible pour arrondir leurs fins de mois. Quelqu'un qui fait cinq trajets Papeete-Punaauia par jour peut gagner jusqu'à 220 000 Fcfp par mois. Actuellement parmi les chauffeurs déjà recrutés, on a 80% de femmes, la plupart mères de famille, entre 40 et 50 ans”. Enfin, l'application pourrait apporter de la transparence sur l'activité des taxis illégaux.
Pour devenir chauffeur Ucar, il y a peu de critère de sélection. Il suffit de posséder une voiture assez récente, avec une carte grise au nom de l'intéressé, une photo, un casier judiciaire vierge. Un entretien est ensuite proposé par la plateforme afin de valider ou non la candidature. Pour l'instant, Jessy Salmon n'a pas souhaité révéler le nombre de chauffeurs déjà recrutés.
 
Questions de légalité
 
Interrogé à propos de la création de cette plateforme, le directeur de la direction des transports terrestres se dit “interloqué” par la mise en ligne de l'application. “Je suis pour les projets innovants comme celui-là, mais il faut qu'ils rentrent dans le cadre légal. En l'occurrence je ne vois pas comment Ucar le respecterait”, a réagi Lucien Pommiez. “Ils ne peuvent pas être complémentaires aux taxis à moins de proposer des prestations de VTC privées de luxe, où le prix de la place doit être de minimum 8 000 Fcfp”, observe-t-il. “Pour respecter le cadre légal, il faudrait soit qu'ils n'emploient que des taxis ou alors que des services de luxe. Mais alors il serait également nécessaire que nous homologuions le paramétrage du taximètre de l'application pour vérifier le respect de la tarification en vigueur, ce qui n'a également pas été effectué.” Le prix au km fixé par Ucar Pacific est d'ailleurs de 80 à 90 Fcfp pour ses chauffeurs, bien inférieur à celui des taxis qui est plafonné à 130 Fcfp. De plus, alors que les chauffeurs de taxi et VTC de luxe payent une licence et ont l'obligation de passer leur véhicule à des visites techniques régulières, les chauffeurs d'Ucar n'ont pour l’heure aucune obligation de ce type pour pouvoir exercer. “La plateforme n'engage pas du tout sa responsabilité au niveau de la sécurité. Nous vérifions simplement la partie assurance et que l'ensemble des documents nécessaires soient en règle comme la pièce d'identité, la carte grise, la photo. Nous faisons juste la mise en relations entre les clients et les chauffeurs. C'est leur assurance qui rentre en compte”, se défend Jessy Salmon. Le cofondateur d'Ucar Pacific assure malgré tout que son activité est bien légale. Mais une rencontre avec les autorités du Pays est prévue mardi matin afin déterminer si la société est conforme à la réglementation en vigueur.

 

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Mardi noir dans les écoles

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Mardi noir dans les écoles
Tahiti, le 6 mars 2023 – À la veille de l'échéance du préavis de grève générale, une ultime rencontre était prévue entre l'intersyndicale et le Pays, lundi soir. Un mouvement qui, s'il est effectif mardi matin, viendra s'ajouter à la mobilisation contre la réforme nationale des retraites, qui s'annonce très suivie. De nombreuses communes ont pris des arrêtés de fermeture des écoles maternelles et primaires.
 
Dernier jour, lundi, avant l'échéance du préavis de grève générale lancé la semaine dernière par l'intersyndicale composée de la CSTP-FO, A tia i mua, la CSIP, Otahi et O oe to oe rima, et donc dernières réunions pour tenter de trouver un accord, faute de quoi la grève prendrait effet ce mardi matin.
 
Vendredi, une première rencontre avait eu lieu entre les organisations syndicales et les ministres de l'Économie et du Travail. Une réunion qui s'était déroulée “dans une ambiance très sereine et responsable”, selon la ministre du Travail, Virginie Bruant, qui espérait lundi, avant d'entamer l'ultime discussion, que celle-ci aboutirait sur la signature d'un protocole d'accord dans la soirée. “C'était plus l'occasion pour l'ensemble des syndicats qui étaient présents de faire un point de situation sur tous ces sujets et voir où on en était dans les travaux.” De leur côté, les syndicats attendaient de cette deuxième rencontre, lundi, “des engagements fermes” de la part du gouvernement, notamment sur la prime de pouvoir d'achat ou sur la mise en place d'un fonds de soutien aux salariés ayant perdu involontairement leur emploi, deux points qui restaient, selon eux, encore bloquants. Car “les salariés se retrouvent aujourd'hui dans des situations délicates. Même ceux qui gagnent 300 000 Fcfp se retrouvent dans la précarité”, a confié Patrick Galenon, le leader de la CSTP-FO.
 
Auparavant, l'intersyndicale a enchaîné les discussions avec le patronat. Avec la CPME d'abord le matin, puis le Medef l'après-midi. “Avec la CPME, nous avons pu avancer car, sur plusieurs points, ils sont d'accord pour que la situation des salariés puisse s'améliorer”, indique Patrick Galenon. “Avec le Medef, cela coince un peu plus, comme sur la question de l'amélioration des salaires. C'est pour cela que l'on se met en grève.” Le secrétaire général de la CSTP-FO ne croyait que très peu à une issue favorable, lundi soir, “car le Pays nous dit qu'il est dans l'expectative, qu'il va voir. Mais il y a bientôt des élections et on ne sait pas si ce sont eux qui vont revenir au pouvoir.” Autre son de cloche, en revanche, du côté d'Otahi, dont la secrétaire générale, Lucie Tiffenat, à l'instar de la ministre Virginie Bruant, était beaucoup plus optimiste quant à l'issue des discussions : “Je ne pense pas qu'il y aura grève demain. Il y aura un protocole d'accord.”

Des arrêtés dans la plupart des communes
À l'heure où nous mettions sous presse, lundi, on ne savait toujours pas si un protocole d'accord avait été signé ou non. Si la grève générale était effective, ce mardi matin, elle viendrait abonder le mouvement de grève des fonctionnaires d'État contre la réforme nationale des retraites, qui se joignent à la “journée morte” annoncée en métropole. Elle s'annonce particulièrement suivie, notamment dans les écoles. Une forte mobilisation qui a poussé de nombreuses communes à prendre des arrêtés pour la fermeture des écoles maternelles et primaires, mardi.
 
Côté justice, le syndicat CFDT section Papeete – Te U'i Hou appelle tous les personnels de greffe, toutes tendances syndicales confondues, à se rassembler sur les marches du palais de justice pour “manifester son désaccord et sa désapprobation” sur la réforme des retraites. Au niveau national, le syndicat de la magistrature a lancé un mot d'ordre pour que la grève soit suivie.
 
Concernant les secteurs qui ne relèvent pas de la fonction publique d'État, si la grève générale est effective, Patrick Galenon est persuadé qu'elle sera suivie. “Je pense que la mobilisation sera importante. Les cinq centrales syndicales qui manifestent, cela ne s'est pas vu depuis plus de dix ans.” Cela ne devrait toutefois pas être le cas au CHPF où, après la récente grève à l'hôpital, les employés sont “absorbés dans leurs problématiques internes”, selon la syndicaliste Mireille Duval qui concède néanmoins que les points soulevés par l'intersyndicale “méritent d'être soutenus”. Idem du côté de l'aéroport. Contacté, le syndicat des pompiers d'aérodrome a indiqué ne pas avoir prévu de partir à la grève.

Quelles sont les écoles fermées
Voici la liste, non-exhaustive, des écoles qui seront fermées mardi :
Papeete : Outre le CJA et l'école de To'ata, toutes les écoles publiques seront fermées.
Punaauia : En raison de la “forte mobilisation attendue dans certaines écoles”, le maire de la commune a pris un arrêté pour fermer tous les établissements scolaires publics hormis le CJA de Outumaoro.
Arue : Fermeture de toutes les écoles primaires et maternelles.
Pirae : Fermeture de l'ensemble des écoles publiques du 1er degré.
Mahina : Hormis l'école de Nuutere, fermeture de toutes les écoles maternelles et élémentaires, ainsi que le CJA.
Moorea : Fermeture des écoles de Afareaitu, Teavaro, Paopao, Haapiti, Maharepa et du CJA de Vaiare.
Faa'a : En raison de la forte participation des enseignants au mouvement de grève, le maire Oscar Temaru a annoncé la fermeture des écoles suivantes : Heiri, Verotia, Vaiaha, Farahei cycle 1, Farahei nui cycle 2 & 3, Teroma maternelle & élémentaire et CJA de Outuaramea. Les écoles Pamatai, Piafau et Ruatama resteront ouvertes.
Hitia'a o te Ra : Fermeture des écoles Mamu, Tehaaehaa, Moenoa, Faretai, Tevaihopu et Momo'a.
Papara : Fermeture des écoles élémentaire et maternelle de Taharu'u, Apea et Apatea.
Taiarapu-Est : Fermeture de toutes les écoles primaires publiques.
Taiarapu-Ouest : Fermeture des écoles Toerefau-Haitama (Toahotu), Potii (Vairao) et Ahototeina (Teahupo'o).

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Deux puissants séismes frappent le Sud des Philippines

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Deux puissants séismes frappent le Sud des Philippines
Manille, Philippines | AFP | mardi 07/03/2023 - Deux puissants séismes ont frappé mardi le Sud des Philippines faisant des dégâts et obligeant des centaines de villageois à abandonner leurs foyers, ont annoncé les autorités locales.

Une première secousse de magnitude 6, selon l'Institut sismologique américain USGS, s'est produite vers 14H00 locales (6H00 GMT), à quelques kilomètres de la municipalité de Maragusan dans la province montagneuse de Davao de Oro, sur l'île de Mindanao, dans le Sud de l'archipel.

Suite à ce séisme, les autorités locales n'ont pas fait état de victimes ni de dégâts importants.

Un deuxième séisme de magnitude 5,6 a frappé près de trois heures plus tard la municipalité voisine de New Bataan provoquant l'effondrement de plusieurs habitations.

Une responsable de l'agence de gestion catastrophes de New Bataan, Lynne Dollolasa, a déclaré que près de 300 personnes avaient été forcées de fuir leurs foyers dans le village d'Andap où "un certain nombre de maisons se sont effondrées".

Une centaine de personnes se trouvant dans un centre commercial de la ville de Tagum, dans la province voisine de Davao du Nord, ont été blessées par des débris de verre alors qu'elles fuyaient le bâtiment, a déclaré un porte-parole de la province Jay Suaybaguio.

"J'étais au troisième étage en train d'acheter des fournitures de bureau lorsque le séisme a soudainement frappé", a déclaré M. Suaybaguio à l'AFP.

"Quand nous sommes arrivés au premier étage, nous avons vu des bouteilles de vin et de condiments cassées. Les lumières se sont éteintes mais les lumières de secours se sont allumées, nous aidant à trouver notre chemin" vers la sortie, a-t-il raconté.

Des photos publiées sur le compte Facebook de l'agence de gestion des catastrophes de Davao du Nord montraient des morceaux de plafond effondrés à l'intérieur du centre commercial de Tagum, dégâts attribués aux "conséquences liées au tremblement de terre".

Les autorités de Davao du Nord ont suspendu le travail et les cours mardi et mercredi pour permettre des inspections des bâtiments et infrastructures publics.

Le premier tremblement de terre a duré environ 30 secondes et a été suivi de répliques, a déclaré Stephanie Clemen, responsable de police à Tagum, à environ 40 kilomètres de Maragusan.

"Nous nous sommes immédiatement abrités sous nos bureaux et quand le sol a cessé de trembler, nous sommes immédiatement sortis" de l'immeuble, a expliqué Stephanie Clemen à l'AFP. "Nous sommes toujours à l'extérieur car une réplique modérée vient de frapper", a-t-elle ajouté, faisant état de scènes de panique.

Un employé de l'agence de gestion des catastrophes de Maragusan a déclaré à l'AFP que des informations faisant état d'un glissement de terrain sur une route nationale étaient en cours de vérification. "Nous n'avons pas reçu d'informations sur d'autres dégâts ou victimes, mais nous vérifions les villages" alentour, a-t-il ajouté, requérant l'anonymat.

Des tremblements de terre surviennent quotidiennement aux Philippines, qui se situent sur la "ceinture de feu" du Pacifique, une zone d'intense activité sismique et volcanique.

Le dernier séisme majeur en date s'est produit dans le Nord des Philippines en octobre. De magnitude 6,4, il a frappé la ville de Dolores dans la province montagneuse d'Abra, blessant plusieurs personnes, endommageant des bâtiments et coupant l'électricité dans la majeure partie de la région.

Un séisme de magnitude 7 a également frappé la province d'Abra en juillet dernier a fait onze morts et plusieurs centaines de blessés, provoquant des glissements de terrain et des fissures au sol.

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La Corée du Nord met en garde Washington contre l'interception de ses missiles

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La Corée du Nord met en garde Washington contre l'interception de ses missiles
Séoul, Corée du Sud | AFP | mardi 06/03/2023 -La Corée du Nord a prévenu mardi qu'elle interpréterait comme "une claire déclaration de guerre" toute interception des missiles qu'elle teste au-dessus de l'océan Pacifique durant les prochains exercices militaires conjoints des Etats-Unis et de la Corée du Sud.

"Cela sera considéré comme une claire déclaration de guerre contre la RPDC (République populaire démocratique de Corée, ndlr), au cas où une réponse militaire telle qu'une interception (de nos missiles) aurait lieu lors de nos essais d'armes stratégiques", a déclaré Kim Yo Jong, la très puissante soeur du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, citée par l'agence officielle nord-coréenne KCNA.

"L'océan Pacifique n'est pas sous la domination des Etats-Unis ou du Japon", a-t-elle insisté, alors que les Etats-Unis et la Corée du Sud voisine s'apprêtent à mener leurs plus importantes manoeuvres militaires conjointes depuis 2018.

La Corée du Nord "se tient toujours prête à prendre des mesures appropriées, rapides et écrasantes à tout moment", a-t-elle mis en garde, qualifiant les récents exercices militaires de Washington et Séoul "d'extrêmement frénétiques".

Outre les manoeuvres "Ulchi Freedom Shield" entre les forces américaines et sud-coréennes qui débuteront le 13 mars pour au moins 10 jours, Washington et Séoul ont organisé cette semaine des exercices aériens conjoints avec un bombardier lourd américain B-52 à capacité nucléaire.

Washington et Séoul affirment qu'il s'agit d'exercices de défense, mais Pyongyang les considère comme des répétitions générales à une invasion de son territoire ou à un renversement de son régime.

Le ministre nord-coréen des Affaires étrangères a accusé mardi les Etats-Unis de faire "intentionnellement" monter les tensions dans la région. 

"Les récents exercices aériens conjoints (...) montrent clairement que le projet d'utiliser des armes nucléaires contre la RPDC suit son cours au rythme d'une vraie guerre", a-t-il dénoncé, dans un communiqué distinct. 

"Nous regrettons profondément les gesticulations irresponsables et inquiétantes des Etats-Unis et de la Corée du Sud, qui poussent constamment vers l'instabilité la situation dans la péninsule coréenne", a déclaré le ministère également cité par KCNA.

Une puissance nucléaire "irréversible"

Les relations entre Pyongyang et Séoul sont au plus bas depuis plusieurs années, avec des pourparlers au point mort.

En 2022, le Nord a qualifié d'"irréversible" son statut de puissance nucléaire et a conduit une série d'essais balistiques et de missiles en violation de résolutions de l'ONU.

Pour leur part, Séoul et Washington ont décidé d'intensifier leurs exercices conjoints et de redéployer les ressources stratégiques américaines dans la région.

Ces exercices suscitent immanquablement l'ire de la Corée du Nord voisine. Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a récemment appelé à une augmentation "exponentielle" de la production d'armes nord-coréennes, notamment d'armes nucléaires tactiques, et sa soeur a décrit le Pacifique comme le "champ de tir" de son pays. 

Dimanche, Pyongyang a appelé les Nations unies à exiger de Séoul et Washington la fin de leurs manoeuvres militaires conjointes, déclarant que ses armes nucléaires garantissaient l'équilibre des forces dans la région. 

La Corée du Nord avait également annoncé le 24 février avoir tiré la veille des missiles de croisière, après que la Corée du Sud et les Etats-Unis avaient mené à Washington un exercice de simulation d'un conflit nucléaire avec Pyongyang.

Les Etats-Unis ont récemment cherché à rassurer la Corée du Sud quant à leur capacité de dissuasion élargie à leurs alliés.

Séoul, qui ne détient pas l'arme nucléaire, reste officiellement engagé en faveur de la non-prolifération nucléaire, même si les appels se multiplient au niveau national pour envisager d'obtenir ses propres armes nucléaires.

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Sans consignes précises, Ia Mana te Nuna'a appelle à voter “en conscience”

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Sans consignes précises, Ia Mana te Nuna'a appelle à voter “en conscience”
Tahiti, le 7 mars 2023 – En retrait de vie politique depuis la fin de l'UPLD, le parti Ia Mana te Nuna'a a renouvelé son bureau exécutif désormais présidé par Ioane Wong. À un mois des territoriales, le parti indépendantiste a décidé de ne pas participer aux élections et de ne pas donner de consigne de vote précise en appelant ses membres et sympathisants “à voter en conscience”. L'association souhaite recentrer ses actions sur la promotion de la culture et la préservation des langues polynésiennes.
 
Qu'on ne se méprenne pas, le récent coup de peinture sur l'enseigne rouge et blanche de l'immeuble du Ia Mana te Nuna'a à Paofai ne signifie pas que le parti politique fondé en 1975 par Jacqui Drollet revient dans la course pour les prochaines élections territoriales. Les membres de l'association Ia Mana te Nuna'a se sont réunis en congrès territorial extraordinaire le 18 février dernier pour procéder au renouvellement du bureau exécutif du parti et se positionner –timidement– sur les prochaines échéances électorales.
 
Un “président” au Ia Mana
 
Côté organigramme de l'association, le changement est surtout sémantique et il n'est pas anodin. L'ancien “secrétaire général” du parti ces cinq dernières années, Ioane Wong, devient désormais “président” du bureau exécutif. Exit donc le vocable lié aux organisations des partis socialistes ou communistes. “La dénomination qui prévaut aujourd'hui pour une association, c'est président”, explique l'intéressé sans épiloguer sur ce sujet. Du reste, la vice-présidente de l'association est Miranda Toomaru, la trésorière Maureen Tuturu épouse Bordes, son adjointe Germaine Taarea épouse Tupai et le secrétaire Raymond Richerd.
 
Dans un communiqué diffusé mardi, le désormais président du Ia Mana te Nuna'a précise que “les membres du bureau exécutif, le comité des sages et les membres du congrès ont souhaité que l'association (…) puisse orienter une partie de ses actions en faveur de la promotion de la culture, de l'histoire, des langues polynésiennes en adéquation avec les principes fondateurs de l'association”. Ioane Wong évoque des prix d'excellence et des bourses d'étude en faveur d'étudiants et de chercheurs polynésiens méritants “dans les disciplines relevant de la promotion de la culture ma'ohi”. L'association indique avoir également souhaité soutenir des projets à caractère culturel qui feront l'objet “d'un soutien logistique comme financier” de la part du Ia Mana te Nuna'a. Un projet est déjà dans les cartons sur les “jeux polynésiens de ficelles”.
 
"Voter en conscience"
 
Côté politique maintenant, le communiqué du parti est à la fois laconique et équivoque. “Dans le contexte électoral de la proximité des élections des représentants à l'assemblée de la Polynésie française, Ia Mana te Nuna'a invite ses membres et sympathisants sur l'ensemble de la Polynésie à voter en conscience et porter librement leur choix sur les candidats les plus à même de défendre les principes fondateurs du Ia Mana te Nuna'a.” Contacté, Ioane Wong confirme que son parti ne montera, ni ne soutiendra de liste aux prochaines élections territoriales. Il précise néanmoins que s'il n'y a pas de consignes de vote précis, le Ia Mana te Nuna'a “est un parti indépendantiste et l'a été depuis sa fondation”.
 
“Lorsque le Ia Mana a été créé en 1975, les préoccupations majeures du parti étaient liés à la culture et à la préservation de la langue”, explique Ioane Wong, qui affirme ainsi que le “Ia Mana revient à ses premiers amours”. Selon le président, ce pendant associatif du Ia Mana te Nuna'a n'exclut pas le pendant politique. Même si le parti autrefois fréquenté par Henri Hiro, Duro Raapoto, Philippe Siu ou Jean-Paul Barral ne participera clairement pas aux prochaines échéances électorales sur le plan opérationnel. Pour l'anecdote, l'association Ia Mana te Nuna'a entend principalement financer ses actions culturelles grâce aux loyers perçus sur son immeuble situé en face du collège de Tipaerui à Papeete. Or aujourd'hui, une partie des locaux est loué au parti Ia Ora te Nuna'a de Teva Rohfritsch. “Il ne faut y voir aucune proximité politique, ni idéologique particulière”, affirme Ioane Wong.
 

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Barrage filtrant au Port autonome

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Barrage filtrant au Port autonome
Tahiti, le 7 mars 2023 – Les salariés des sociétés d'acconage du Port autonome de Papeete ont filtré mardi les entrées et sorties de la zone sous douane à Fare Ute dans le cadre de la grève générale.
 
Conséquence de la grève générale, les employés du Port autonome filtraient mardi matin l'entrée de la zone sous douane à Fare Ute à Papeete. Autour du piquet de grève, la règle appliquée l'est de longue date. "Aucun produit ne sort, sauf les denrées périssables et les médicaments", explique le secrétaire général de la CSTP-FO, Patrick Galenon. Présent sur place pour régler un point de blocage avec l'acconier Quito Braun Ortega de Cowan, Patrick Galenon est venu soutenir les grévistes qui refusaient de laisser passer un camion de produits non périssables. "Le camion veut sortir mais ce sont des produits divers. Il est convenu de longue date avec les acconiers que lorsque nous faisons grève, seules les denrées périssables et les médicaments sortent", explique Patrick Galenon. "Alors si cet accord qui dure depuis des années n'est pas respecté par nos amis acconiers, la prochaine fois nous ne débarquerons plus rien. Parce que dans notre conception, lorsqu'on est en arrêt de travail on ne devrait même plus débarquer. S'ils veulent casser notre grève, on va durcir le mouvement."

Quito Braun Ortega est venu discuter directement avec les grévistes pour trouver un terrain d'entente et leur demander de ne laisser passer que les deux premiers camions prêts à partir, puis de maintenir le blocage. "En plus on n'est pas vraiment concernés par les revendications", a tenté l'acconier. "On est dans une situation où nous les chefs d'entreprise comme nos salariés, on subit." Mais rien n'y a fait. Les syndicalistes n'ont pas lâché. Résigné, Quito Braun Ortega s'en est retourné à ses bureaux. "La vie est trop courte pour aller se taper dessus. (…) Tant qu'à faire, je vais dire à tout le monde de rentrer à la maison et d'aller à la plage."
 

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Le Heiva Taure’a comme support pédagogique au collège de Afareaitu

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Le Heiva Taure’a comme support pédagogique au collège de Afareaitu
Moorea, le 7 mars 2023 - Une cinquantaine d’élèves du collège d’Afareaitu sont attendus sur la scène de To’ata vendredi pour le Heiva Taure’a 2023. Leur spectacle de chants et danses s’inspire de la légende de la pieuvre Taumata-fee-faatupu-hau et a donné lieu à un travail pédagogique axé sur la valorisation du patrimoine culturel et le renforcement de la construction identitaire des élèves.    

Le collège d’Afareaitu participe pour la troisième fois au Heiva Taure’a. Une cinquantaine d’élèves est attendue sur la scène de To’ata, vendredi soir. Un rendez-vous que prépare ce groupe de collégiens avec l’appui de l’établissement scolaire depuis le mois de novembre dernier. Le spectacle de chants et danses pour leur prestation s’inspire cette année de la légende de la pieuvre Taumata-fee-faatupu-hau. Le thème a été choisi lors d’un concours du meilleur thème organisé durant l’année scolaire 2021-2022. Pour peaufiner leur prestation, les enseignants, en reo tahiti notamment, se sont fait épauler par des intervenants culturels du collège et bien sûr par les parents pour la confection des costumes. Mais la préparation de ce spectacle a surtout été l’occasion d’un travail pédagogique transversal mis en œuvre dans les diverses matières scolaires, comme en témoigne Rahiti Buchin, enseignant de reo tahiti, de français et référent pour l’enseignement du reo tahiti : “Toutes les matières sont venues se greffer à notre préparation pour ce Heiva Taure’a. On a travaillé par exemple sur notre thème en anglais et en français. Les élèves de CPAP [Certificat polynésien d’aptitude professionnelle, NDLR] ont par exemple réalisé la maquette du fe’e (pieuvre). Quant aux parents, ils sont venus nous aider pour la réalisation des costumes. C’est un moyen de rétablir la connexion et la communication avec eux. On a aussi nos deux intervenants extérieurs avec qui on travaille depuis 4 ou 5 ans à savoir Ruupena Tere, qui enseigne les percussions traditionnelles à nos élèves, ainsi que Manina Maitia, qui s’occupe de la danse. On a une sacrée équipe.” Lors de sa dernière participation au Heiva Taure’a, le collège de Afareaitu avait gagné le concours de meilleur orchestre. “On s’est donné cette fois-ci les moyens pour essayer d’être sur la plus haute marche du podium. On y va en toute modestie pour gagner”, assure l’enseignant.

Projet pédagogique

Événement majeur pour l’établissement scolaire du second degré de Moorea, le Heiva Taure’a s’inscrit surtout dans une volonté de valoriser le patrimoine et de renforcer la construction identitaire des élèves à travers différents projets culturels au sein de l’établissement. “Le collège d’Afareiatu est situé dans un lieu hautement culturel qui est chargé d’histoires et de richesses linguistiques. En utilisant justement toute cette richesse culturelle, on a mis en place depuis plusieurs années des projets qui valorisent vraiment le volet ‘patrimoine’, le volet ‘langues’ ainsi que le volet ‘identitaire’. On a créé, par exemple, des Classes patrimoine dans lesquelles nos élèves bénéficient d’un volume de 14 à 18 heures d’enseignement de percussions traditionnelles et de la danse tahitienne. On a aussi lancé des classes bilingues dont deux en 6e, deux en 5e, deux en 4e. On en aura également deux en 3e l’année prochaine. Ce qui est intéressant, c’est que les élèves de ces classes suivent des cours d’EPS [Éducation physique et sportive, NDLR], d’histoire-géographie ou encore de mathématique en reo tahiti. Nous sommes les seuls à mettre cela en place en Polynésie”, se félicite aussi Rahiti Buchin qui considère cet enseignement culturel comme un élément essentiel à la réussite scolaire des élèves : “On ne part pas d’un postulat, mais sur des études qui ont prouvé que quand un enfant est bien dans son identité et ses racines, il est plus à même de s’ouvrir à l’extérieur. Souvent, on ouvre nos enfants à l’extérieur alors qu’ils ne sont pas ouverts à eux-mêmes d’abord. Il s’agit donc de leur montrer qui ils sont, de travailler sur leur identité et de faire en sorte qu’ils apprennent l’environnement ainsi que le nom, en reo tahiti, de tout ce qui les entoure. Ce sont des thèmes qui les intéressent.”

Parole à...
Le Heiva Taure’a comme support pédagogique au collège de Afareaitu
Imivai Mahuta
Élève en 3e Va’a et ra’atira des danseuses


“On m’a confié le rôle de ra’atira parce que j’ai du caractère et les filles m’écoutent plutôt bien. Mon rôle dans le groupe consiste surtout à recadrer les filles quand quelque chose ne va pas ou quand elles commencent à trop jouer. Je fais aussi en sorte qu’elles s’impliquent dans leurs gestes. Je pratique le ‘ori tahiti depuis quelques mois dans une école de danse à Ha’apiti. Dans l’ensemble, les filles n’ont pas vraiment fait de danse auparavant. Je leur donne par exemple des conseils sur les pas. Les recrutements ont été faits par nos intervenants culturels. Notre thème de cette année est Taumata-fee-faatupu-hau qui est la pieuvre d’Opunohu. Je suis très heureuse et très fière de participer à ce projet pour le Heiva Taure’a. Et j’espère vraiment que nous allons gagner au moins quelque chose et pourquoi pas le premier prix. Les répétitions sont parfois dures parce que les danseurs peuvent ressentir de la fatigue. Les musiciens aussi sont vraiment fatigués. C’est très physique.”

Le Heiva Taure’a comme support pédagogique au collège de Afareaitu
Lee-Hana Hoiore
Élève en 5e bilingue, ra’atira et oratrice du groupe


“Notre préparation pour le Heiva Taure’a se fait uniquement en langue tahitienne. On s’exprime exceptionnellement en français pour les élèves qui ne comprennent pas le reo. On m’a confié le rôle de ra’atira de groupe parce que les professeurs savent qu’on peut me faire confiance et me donner cette responsabilité. Les gestes et les pas de danses ont été essentiellement créés et imaginés par les élèves. Les chants ont, par contre, été composés par des élèves de 3e option Reo tahiti, l’année dernière. C’était dur au début d’endosser ce rôle de ra’atira parce que les autres disaient que je suis plus petite et plus jeune qu’eux. Ils ont compris petit à petit qu’il faut écouter la raatira. Les élèves sont aussi impliqués dans le groupe des enseignants lorsqu’il faut faire par exemple des petites réunions pour les costumes ou le déroulement de notre spectacle. J’espère qu’on va réussir à interpréter notre prestation comme il faut à To’ata et qu’on sera bien prêt. J’espère qu’on gagnera quelque chose.”

Le Heiva Taure’a comme support pédagogique au collège de Afareaitu
Hikomana A Opuu
Élèves de 5e, raatira rohi pehe


“Mon rôle en tant que ra’atira rohi pehe est de mener le groupe de musiciens. On m‘a confié ce rôle parce que je suis bon dans ce domaine. Je sais jouer tous les instruments comme le 'ere, le tariparau ou le fa’akete. J’ai commencé à apprendre à jouer à l’âge de 4 ans avec  Ruupena Tere et mon papa. Les autres musiciens savent aussi jouer ; mais pas depuis longtemps comme moi. C’est un peu dur de les diriger parce qu’ils manquent de concentration. Nos prestations musicales sont prêtes. J’espère qu’on va gagner tous les prix au Heiva Taure’a. On y va pour gagner. Je suis confiant parce qu’on est sérieux aux répétitions.”

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27 jeunes Polynésiens s'engagent dans l'Armée de Terre

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27 jeunes Polynésiens s'engagent dans l'Armée de Terre
Tahiti, le 7 février 2023 – Ils étaient 27 à signer leur contrat d'incorporation dans l'Armée de Terre, mardi lors d’un événement organisé au haut-commissariat. En 2023, on estime en Polynésie à 400 le nombre de volontaires polynésiens qui devraient rejoindre l'Armée de Terre.
 
Ils étaient 27 à signer leur contrat d'incorporation dans l'Armée de Terre mardi dans les locaux du haut-commissariat. En présence du haut-commissaire, Éric Spitz, du contre-amiral Geoffroy D'Andigné mais également du général Bruno Louisfert, sous-directeur du pôle de recrutement de l'Armée de Terre en déplacement en Polynésie, les aspirants ont parafé leur contrat les engageants définitivement pour une durée de cinq années au sein des forces armées françaises. Ils devaient prendre l'avion le soir même à 23 heures, direction la France métropolitaine. Lors de son discours Éric Spitz a tenu à saluer le courage de ces nouveaux volontaires qui s'engagent “dans un contexte international particulier avec les événements ukrainiens et le retour de cette guerre de haute intensité à seulement trois heures de vol de Paris”. Le représentant de l’État en Polynésie a également rappelé aux jeunes, la possibilité qu'ils ont de gravir les échelons au sein de l'armée : “50% des sous-officiers viennent du rang. Je vous souhaite d'y arriver et d'ensuite revenir en Polynésie. Car comme mes prédécesseurs je poursuis la politique d'océanisation des cadres pour qu'il y ait de plus en plus de Polynésiens au cœur des administrations de l'État au fenua, comme dans l'Armée de Terre.
 
Le sens de l'engagement
 
Chaque année, 16 000 jeunes s'engagent sur le plan national, dont 1 500 sont originaires des territoires d’outre-mer. Si La Réunion arrive en tête pour le nombre d'engagés qui en sont originaires, en pourcentage la Polynésie est loin devant si l’on rapporte le nombre de volontaires à la population locale. L'année dernière, 355 jeunes Polynésiens ont choisi de cheminer un temps sous les drapeaux. Pour le général Bruno Louisfert, ce nombre constant et important de volontaires au fenua s'explique par des valeurs communes : “L'engagement à du sens pour les Polynésiens. Ils se retrouvent dans les valeurs de l'Armée de Terre : le respect, le sens du devoir et la discipline. De plus, ils ont une réelle possibilité de pouvoir enrichir leur vie personnelle et professionnelle en entrant dans les rangs.”
 
Parmi les volontaires de cette promotion, deux femmes dont la benjamine, Logan, qui du haut de ses 18 printemps n'appréhendait pas, mardi, l’imminence du départ pour les antipodes, bien au contraire : “J'ai hâte de partir. Les valises sont prêtes”. Née dans une famille essentiellement composée d'hommes, s'engager est pour elle une forme de reconnaissance. “J'ai toujours voulu m'engager. Tous mes oncles et mes cousins sont dans l'armée. Je suis la seule fille de la famille donc c'est aussi leur prouver que moi aussi je suis capable de le faire.” En 2023, on estime à 400 le nombre de Polynésiens qui vont suivre les pas de Logan pour entrer dans l'Armée de Terre.
 

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