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Une semaine d'olympisme fin mars dans les écoles

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Une semaine d'olympisme fin mars dans les écoles
Tahiti, le 9 mars 2023 - La 7e édition de la semaine olympique et paralympique (SOP) a été annoncée jeudi matin à Papeete lors d'une conférence de presse en présence, entre autres, de Barbara Martins Nio, la responsable du site de Tahiti pour le comité organisateur des JO de 2024. Cet événement a pour objectif de promouvoir le sport et les valeurs de l'olympisme dans les établissements scolaires. La SOP se déroulera du 27 au 31 mars prochain à Tahiti.
 
La 7e édition de la semaine olympique et paralympique (SOP) arrive à grands pas, puisqu'elle se tiendra du 27 au 31 mars prochain en Polynésie, c’est-à-dire une semaine avant la métropole. Cet événement, porté par le ministère de l'Éducation et le vice-rectorat en corrélation avec le comité des Jeux olympique de Paris 2024, vise à promouvoir la pratique sportive chez les jeunes, de la maternelle jusqu'à l'université, et d'ainsi faire la promotion du sport et des valeurs que prône l'olympisme. Chaque établissement qui souhaite y participer doit organiser lors de la semaine un projet lié au sport. La SOP entre dans le programme Génération 2024 qui lui est une initiative menée en collaboration avec l'Éducation nationale qui surfe sur l'élan des JO de Paris pour renforcer la pratique sportive dans le quotidien des jeunes.

Barbara Martins Nio, responsable du site de Tahiti pour le comité organisateur des JO de 2024, Thierry Delmas, directeur de cabinet du ministère de l'Éducation, Naea Bennett ministre en charge des Sports, Thierry Terret, vice-recteur de Polynésie française mais également Emmeline Ndongue, manager éducation Paris 2024 qui était présente en visioconférence depuis la capitale, réunis à Papeete, ont présenté l'événement et son organisation au fenua.

Ils ont aussi énoncé le thème de cette année qui sera l'inclusion. “La SOP, c'est le moment où on peut montrer à tous les jeunes ce qu'il est possible de faire grâce au sport, à travers sa pratique, mais également son impact social. Avec cette thématique, on souhaite mettre en lumière la possibilité que tout le monde puisse pratiquer un sport”, a expliqué en préambule de cette conférence de presse Barbara Martins Nio, “on essaye ainsi d'éveiller les jeunes à l'engagement citoyens et sur ce qu'est l'inclusion, notamment par la pratique sportive”. La première SOP a été organisée en 2017, et durant les six dernières éditions, près de six millions d'élèves y ont participé sur le plan national.
 
Les valeurs de l'olympisme en Polynésie
 
En Polynésie, 71 établissements scolaires font partie du programme Génération 2024, signe de l'importance qu'a le sport au fenua. “Les JO de Tokyo en 2020 ont provoqué un élan de passion en Polynésie avec de nombreuses écoles, collèges et lycées qui ont voulu être labélisés Génération 2024. Ça montre tout l'engagement des Polynésiens pour la pratique sportive” a expliqué Emmeline Ndongue. Cette vague d'engouement de l'enseignement vis-à-vis des JO et du sport s'expliquerait par des valeurs partagées selon Thierry Terret : “Pendant quelques jours, la SOP met au cœur de l'école les grandes valeurs de l'olympisme qui sont entre autres, l'excellence, le respect, l'amitié, le courage ou encore l'inspiration et l'égalité. Ça tombe bien, car elles font spontanément écho avec tout ce que la société polynésienne a fait sienne depuis longtemps”.
 
De plus, cette semaine est l'occasion de promouvoir une nouvelle manière d'apprendre, “en Polynésie, le rapport à l'école et son caractère parfois abstrait est souvent compliqué, notamment car ici on apprend en faisant. Et dans la pratique sportive on fait, ça permet de faire réfléchir différemment et d'éveiller la curiosité. On fait des rapprochements, avec les maths, mais également l'histoire et la géographie, car le sport a une empreinte culturelle forte. On apprend aussi les SVT avec la compréhension du fonctionnement de notre corps, par exemple notre rythme cardiaque qui s'accélère lorsque l'on court”, a rajouté le vice-recteur.
 
22 projets lors de la SOP en 2022
 
En 2022, lors de la dernière SOP en Polynésie, dont la thématique était le développement durable, 23 projets avaient été organisés et 39 établissements scolaires avaient participé. Cette année, 14 projets ont déjà été validés et 22 écoles ont annoncé leur participation selon Emmeline Ndongue : “Les chiffres de l'année dernière vont sans nul doute être dépassés”. Près de 4 000 élèves devraient participer à cette édition. Du 27 au 31 mars, de nombreux évènements vont donc être organisés, l'occasion pour les participants de découvrir de nouvelles activités, “bien que la discipline reine en Polynésie soit le surf, la SOP donne la chance aux jeunes de découvrir plein d'autres activités, olympiques ou non”, a ajouté Barbara Martins Nio.
 
L'ultime édition de la semaine olympique et paralympique se tiendra l'année prochaine. Tout ces programmes, que ce soit la SOP ou le label Génération 2024, ont pour but de laisser un héritage des JO de Paris 2024. Un héritage scolaire et sportif notamment grâce à toutes les passerelles entre ces deux mondes qui auront été créées. “L'objectif, c'est vraiment que c'est Jeux olympiques servent au sport, pour qu'il retrouve une place forte dans la société, surtout auprès des jeunes” a conclu Emmeline Ndongue.
 

Le programme de la SOP
Toute la semaine, du 27 au 31 mars, en plus des projets propres à chaque établissement, de nombreux tournois et ateliers sportifs seront organisés.

Lundi : Ateliers des épreuves de Tu'aro ma'ohi de 9 heures à 14h30 au parc Vairai à Punaauia

Mardi : Un tournoi de football à 5. Il se déroulera à la salle Rossi à Pirae pour les filles. Les garçons joueront eux au lycée Paul-Gauguin pour les lycéens et au gymnase Fautaua pour les collégiens. Une épreuve de Cécifoot sera aussi organisée le même jour pour les jeunes souffrants de déficiences visuels.
Le même jour, un tournoi de badminton se déroulera au parc Vairai de Punaauia de 9 à 11 heures.

Mercredi : Des épreuves d'athlétisme sont prévues au stade de la Punaruu à partir de 10 heures. Au programme de la course (60 m et 800 m), des sauts en longueur et penta-bond, des lancers de poids et de vortex et un relais. Toujours mercredi matin, un tournoi de volley-ball est programmé à Bambridge à partir de 9 heures.
 
Jeudi : Un trail en équipe est organisé à Moorea dans la vallée d'Opunohu.
 
Des actions décentralisées sont également prévues à Huahine, Taha'a et à Rangiroa pendant la semaine.

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Taina Calissi en ambassadrice artistique à Dubaï

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Taina Calissi en ambassadrice artistique à Dubaï
Tahiti, le 9 mars 2023 - L’artiste pluridisciplinaire Taina Calissi est la représentante de la Polynésie française à l’exposition internationale Art connects Women de Dubaï qui présente les œuvres d’artistes féminines de 112 nationalités différentes. Elle se dit “honorée”, alors que c’est la première fois qu’une artiste du fenua est invitée à ce rendez-vous culturel, et entend bien “faire rayonner” la culture polynésienne à l’international. Interview.

Que pouvez-vous nous dire sur la Art connects Women ?

C’est une exposition exclusivement féminine. Chaque artiste présente une œuvre. Au total, 112 pays sont représentés, et l’exposition présente 112 œuvres. La Art connects Women de Dubaï est un événement créé par l’incubateur artistique ZeeArts fondé par l’artiste Zaahirah Muthy, une artiste engagée originaire de l'île Maurice qui vit aujourd’hui à Dubaï. C’est la 6e édition de l’exposition, qui intervient annuellement en mars durant le Art Week de Dubaï, une semaine dédiée à de gros événements artistiques. Le thème de cette année est ‘Dare to dream’, ‘Oser rêver’.
Avec cet événement, l’objectif de Zaahirah Muthy est de valoriser les femmes artistes, leur donner plus de pouvoir plus de visibilité. La Art connects Women de Dubaï est organisée sous le haut patronage des Nations-Unies et de l’Unesco.
 
Comment avez-vous eu l’opportunité de participer à cet événement ?

Je suis la représentante de la Polynésie française au Art connects Women. Je suis très honorée de représenter la Polynésie, c’est d’autant plus important que Dubaï est quand même un site dynamique. J’ai été également invitée à présenter le livre d’un auteur de Polynésie. J’ai fait le choix de présenter le dernier recueil de nouvelles de Chantal Spitz, ‘Et la mer pour demeure’. L’œuvre a été offerte à la Mohammed bin Rashid Library.
C’est un projet que j’avais déjà en 2016/2017 lorsque que j’ai résidé quelques mois à Dubaï. À la base, j’ai été contacté par Zaahirah Muthy pour discuter des potentiels partenariats et échanges à faire entre Dubaï et la Polynésie. À ce moment-là, elle m’a suggéré de postuler en tant qu’artiste individuelle. Un mois plus tard, je recevais de sa part une confirmation me disant que je serai la première ambassadrice de Polynésie française pour l’édition 2023.
 
Comment se déroule votre participation à la Art connects Women ?

Je suis arrivé par Paris le 6 mars au soir dans les alentours de zéro heure à Dubaï et je quitte le pays le 12 mars, la dernière soirée étant le 11. Le 8 mars, à l’occasion de la Journée internationale du droit des femmes, j’ai assisté à une journée de conférences, de tables rondes, sur des thématiques diverses, et à la cérémonie de présentation des livres sélectionnés par les artistes. Cette année, j’ai aussi donné un coup de main pour l’installation des tableaux. Le 9 mars, la journée était consacrée au vernissage. Les 112 artistes de chaque pays étaient représentées, 90 d’entre-elles ont répondu à l’appel et se sont déplacées jusqu’à Dubaï. Le 10 mars, a lieu la journée de gala, ou chaque représentante doit recevoir une récompense. J’ai notamment eu l’honneur de figurer dans un livre rédigé spécialement pour l’événement, qui est désormais présent à la bibliothèque de Dubaï. Le 11 mars sera finalement dédié à la réalisation de plusieurs visites culturelles à Dubaï.
 
Côté carrière, quelles opportunités présente la Art connects Women ?

L’opportunité, je la recherche plus pour la communauté que pour moi-même, mais si effectivement, je peux également y trouver une opportunité de faire la promotion de mes propres créations, c’est encore mieux.
 
 
Est-ce inspirant pour vous au niveau artistique de vous trouver dans ce pays ?

Ce qui m’inspire, c’est de voir autant de diversité, de mixité et d’ouverture d’esprit. J’ai été agréablement surprise et impressionnée à la vue du dynamisme de Dubaï en ce qui concerne l’art contemporain. C’est un pays où les choses se font toujours en très grand. C’est fascinant de voir qu'il y a des représentants du monde entier. Des pays d’Afrique, d’Asie, du Pacifique – et nous pour la première fois – du Proche-Orient, et d’Europe du Nord. Rencontrer toutes ses femmes avec des styles très différents, des engagements, diverses, c’est très stimulant. C’est d’autant plus gratifiant que ça m’a permis de parler beaucoup plus de la Polynésie. J’ai d’ores et déjà on a discuté de manière informelle, avec Zaahirah Muthy sur la possibilité d’échanges l’organisation en Polynésie d’événements qui pourraient avoir une visibilité internationale. Il est fort probable que l’on puisse entamer des partenariats.
J’espère que le Pays voudra bien me suivre, en tout cas qu’on aura le support de la Polynésie. Lorsqu’en 2017 j’ai assisté, en tant que visiteuse, à la Art Week de Dubaï, j’ai eu cette envie de créer ma propre plateforme. Par la suite, j’ai créé en 2020 ‘Raw Tahiti’, une plateforme digitale polynésienne qui se veut promouvoir des arts et artistes contemporains du fenua. Aujourd’hui, je pense ouvrir des résidences pour les artistes.
 
Avec l’ambition de faire rayonner la culture polynésienne à l’international ?

Oui, le but est de faire rayonner la Polynésie à l’international dans des pays ou justement très ouverts sur les nouveautés. J’ai été heureuse de parler du triangle polynésien. C’est vrai, nous sommes un peu moins de 300 000 habitants, mais nos îles sont réparties sur un territoire aussi vaste que l’Europe. L’océan fait partie du pays, ce n’est pas juste une distance, c’est la continuité entre les îles. C’est toujours très plaisant de pouvoir parler de la richesse de la culture polynésienne, et de la partager.

Taina Calissi en ambassadrice artistique à Dubaï

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‘Āoa lance son projet de régénération de la forêt native

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‘Āoa lance son projet de régénération de la forêt native
TAHITI, le 9 mars 2023 - Christophe Balsan, ingénieur agronome, a présenté jeudi son ambitieux projet de régénération de la forêt polynésienne. Ce projet est porté par la société à dimension environnementale et sociale, ‘Āoa. Celle-ci s’est fixée pour objectif de contrôler les espèces invasives tout en renforçant et multipliant les plantes endémiques.

Ingénieur agronome et déjà fondateur de plusieurs entreprises sur le territoire, Christophe Balsan vient de créer la société ‘Āoa. Celle-ci porte un projet ambitieux, à savoir l’assistance à la régénération de la forêt native polynésienne. Ce projet s’étend sur un domaine de plus de 250 hectares, situé à Mataiea, dans la vallée Mo’arao (aussi connue sous le nom de Vaitunamea). Un bail a été signé le vendredi 3 mars avec le Pays. Ce domaine fait partie d’un grand bassin versant de plus de 1 000 hectares, encadré à l’ouest et à l’est par de hautes crêtes, au nord par le bord de la caldeira et au sud par le bord du lagon de Atimaono. “Ce qui laisse entrevoir une possibilité d’agrandissement à terme”, a indiqué Christophe Balsan.

La régénération de la forêt native se fera en contrôlant les espèces invasives et en multipliant les plantes endémiques pour permettre un renouveau de la biodiversité. Il s’agira d’arracher les plantes invasives. Sur les 52 espèces répertoriées en Polynésie française, 16 ont été identifiées dans la vallée de Mo’aroa. Christophe Balsan travaille avec Marie Fourdrigniez, écologue, Jean-Yves Meyer et Jean-François Butaud, botanistes. Marie Fourdrigniez a réalisé un état des lieux d’une partie du domaine, elle a constaté l’invasion. “Nous avons été surpris de voir que même les plantes indigènes communes étaient rares. Il a, notamment, une très forte présence de lianes parachutes. Ce sont des lianes grimpantes capables d’étouffer les végétaux.”


‘Āoa lance son projet de régénération de la forêt native
20 à 25 000 pieds de plantes natives par an

Six employés sont sur le terrain depuis début mars. Formés à l’identification des espèces invasives, ils ont commencé l’arrachage. Lyncia Ufa Bernardino, responsable de l’équipe précise : “Attention, nous ne sommes pas là pour nettoyer la forêt, mais pour la débarrasser des espèces invasives”. Ce qui laisse de l’espace aux plantes indigènes jusqu’alors menacées. Marie Fourdrigniez explique qu’il n’est pas si simple de se débarrasser des espèces invasives, “car il ne faut pas le faire trop rapidement sans cela, on apporte trop de lumière d’un coup. Or, la lumière est favorable aux espèces invasives”. Il faut avancer pas à pas, pour laisser le temps aux espèces indigènes de retrouver leur place, de réinstaurer un équilibre.

En plus, une pépinière a vu le jour il y a trois mois. Elle fournira des plans pour régénérer la vallée en tant voulu, lorsque cela sera nécessaire. Un laboratoire in vitro devrait également voir le jour pour cultiver des plantes endémiques en voie de raréfaction. Dès cette année, et chaque année par la suite, l’objectif des équipes ‘Āoa est de parvenir à mettre en terre sur site 20 000 à 25 000 pieds de plantes natives.

‘Āoa lance son projet de régénération de la forêt native
La régénération de la forêt est un processus au long cours, cinq, dix, peut-être quinze ans. “Que faire en attendant ?” s’est interrogé Christophe Balsan. “De l’agroforesterie”, a-t-il répondu, comme le faisaient les premiers polynésiens. Des plantes alimentaires, tinctoriales et médicinales seront plantées. “Nous n’entrerons pas pour autant en concurrence avec les agriculteurs”, promet-il. ‘Āoa va aussi, d’ici un ou deux ans, ouvrir la forêt au public pour le sensibiliser, lui expliquer le fonctionnement des écosystèmes et tout l’intérêt de les protéger ainsi qu’aux enfants pour des projets pédagogiques. ‘Āoa a une dimension environnementale, mais aussi sociale, pédagogique.

Financements

‘Āoa est suivie par la Sofidep, mais pour fonctionner et être autonome, elle compte sur deux axes de financement. Le premier est l’achat d’actions de préservation via le site internet, le second la mise en place de partenariat avec des entreprises du territoire qui, dans le cadre de leur politique RSE par exemple, souhaiteraient investir. ‘Āoa est une société de gestion forestière qui offre aux particuliers et aux entreprises la possibilité d’investir et de contribuer à la préservation de la biodiversité. Des impacts écologiques, économiques et sociaux sont attendus. Les actions permettront de lutter contre le changement climatique à l’échelle locale, de créer un sanctuaire pour la faune et la flore.

‘Āoa lance son projet de régénération de la forêt native
Pour Tearii Te Moana Alpha, maire de la commune, ce projet est essentiel “pour nous reconnecter avec la nature”, “pour la vitrine de notre pays”. Il est une pierre de plus dans “la reconquête de notre planète”. Il est ambitieux mais “j’espère qu’il sera une locomotive pour la suite”.

Contacts

Site internet
FB : aoa Polynesian Forests
Insta : aoa Polynesian forests

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13 mois de travaux pour la passerelle de Teahupo’o

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13 mois de travaux pour la passerelle de Teahupo’o
Tahiti, le 9 février 2023 – Le ministère des Grands travaux a annoncé jeudi le début des travaux de la passerelle de la Tiirahi à Teahupo'o en vue des Jeux Olympiques de 2024
 
Les travaux de la passerelle piétonne sur la Tiirahi à Teahupo’o doivent débuter lundi pour une durée de treize mois, tel que l’a annoncé jeudi le ministère des Grands travaux. Cette nouvelle passerelle doit permettre de sécuriser l'accès au site olympique en vue des Jeux de 2024. Ce projet avait posé beaucoup de questionnements notamment sur son impact écologique. Une étude a même identifié un phénomène possible d'altération du cours d'eau jusqu'au lagon en raison des risques d'apport de boues.
 
Une circulation alternée sur la route RT4 sera mise en place avec une signalisation temporaire durant toute la durée des travaux. La zone de stationnement sera aussi déplacée à proximité de la zone habituelle.
 

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Le triste sort des Nouvelles Calédoniennes

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Le triste sort des Nouvelles Calédoniennes
Le quotidien Les Nouvelles Calédoniennes pourrait être sur le point de disparaître. La direction et les actionnaires du groupe Melchior, détenteur du journal, ont demandé mercredi leur liquidation après neuf années de pertes financières.
 
Triste événement pour la presse calédonienne et ultramarine. Le quotidien Les Nouvelles Calédoniennes pourrait bien disparaître. Le groupe Melchior, propriétaire du journal, est sur le point d’être liquidé, comme le rapportent nos confrères de Nouvelle-Calédonie La Première. La décision a été prise par la direction et les actionnaires du groupe lors d'une assemblée générale le mercredi 8 mars, après neuf années de pertes financières. La centaine de salariés du journal est suspendue à la prochaine décision du tribunal mixte de commerce de Nouméa, qui donnera son verdict le 16 mars prochain. En début d'année, Les Nouvelles Calédoniennes avaient cessé leur diffusion en version papier pour se focaliser sur une version numérique. Aventure qui n'aura été que de courte durée, si le tribunal venait à entériner la décision. En cas de liquidation, Les Nouvelles Calédoniennes, Le Gratuit et les autres supports ne seront plus diffusés. La radio NRJ pourra néanmoins continuer d’émettre, comme l'indiquent les journalistes de Nouvelle-Calédonie La Première.

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Prostitution de mineure et capharnaüm majeur

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Prostitution de mineure et capharnaüm majeur
Tahiti, le 9 mars 2023 – Au terme d'une longue et laborieuse comparution immédiate jeudi, le tribunal correctionnel de Papeete s'est finalement déclaré incompétent pour juger l'ex-directeur de l'ISPF et les onze autres prévenus renvoyés pour recours à une prostituée de 14 ans en 2022, estimant que les faits relevaient d'une qualification criminelle. La défense a tancé un “naufrage judiciaire”.
 
“Tout est incohérent. Je n'ai jamais vu un tel niveau d'incohérence.” Tout juste arrivé de Marseille, Me Denis Fayolle ne retenait pas ses traits à l'égard du parquet de Papeete, jeudi, au terme d'une journée de comparution immédiate retentissante destinée à juger les douze prévenus suspectés d'avoir eu recours à une prostituée mineure de 14 ans courant 2022. L'affaire avait défrayé la chronique au mois de novembre dernier avec le placement en garde à vue du directeur de l'Institut de la statistique en Polynésie française (ISPF), Nicolas Prud'homme, d'un policier de la Direction territoriale de la police nationale et d'un médecin. Elle avait fait l'objet d'un premier renvoi en décembre dernier. Et jeudi, l'avocat marseillais et l'un de ses confrères ont rejoint une dizaine d'autres avocats du barreau de Papeete pour assurer la défense des douze hommes finalement jugés en comparution immédiate à délai différé…
 
Sauf que l'examen des faits précis et du fond de cette affaire n'a jamais eu lieu. Les six heures d'audience n'ont été consacrées qu'à des questions procédurales, qui ont conduit le tribunal à se déclarer “incompétent”.
 
Nullités…
 
La journée a commencé jeudi matin par une salve “d'exceptions de nullités” déposées par Me Denis Fayolle, avocat de l'ancien directeur de l'ISPF, contre la procédure d'enquête. Demande d'annulation des écoutes téléphoniques, de la garde à vue, du rapport d'examen technique des téléphones… Le pénaliste marseillais a estimé le dossier bien trop mal embarqué pour éviter le “naufrage judiciaire”. L'avocat du médecin, Me Édouard Varrod, a emboité le pas de son confrère marseillais pour plaider rien de moins que “l'annulation de toute la procédure” ou encore demander le renvoi du dossier à l'instruction. Au terme d'une première suspension de séance dans cette journée, la représentante du ministère public a défendu au contraire toute la “logique” et la “cohérence” des poursuites. Le président du tribunal a joint les différents recours à sa décision au fond et invité tous les protagonistes du dossier à reprendre les débats après déjeuner à 13h30.
 
Ce n'est pourtant qu'à 15h30, une fois deux autres dossiers de comparution immédiate renvoyés, que le président du tribunal a repris l'audience. Mais pour faire finalement part à l'assistance de son inquiétude sur un “point procédural difficilement contestable”. Devant une quinzaine d'avocats pendus à ses lèvres, le magistrat a évoqué la très médiatique réforme pénale du 21 avril 2021, qui a posé pour principe que “toute relation sexuelle entre un mineur de 15 ans et un majeur est désormais considérée comme un viol, dès lors que la différence d'âge entre l'adulte et l'enfant est d'au moins cinq ans”. De sorte que le président du tribunal s'est interrogé sur sa compétence pour juger de faits de nature criminelle.
 
… et incompétence
 
Se sachant visiblement attendue sur cette question, la représentante du parquet a indiqué que la réforme de 2021 n'avait pour autant pas supprimé le délit de “recours à la prostitution de mineur”, passible quant à lui du tribunal correctionnel et plus adapté, selon la magistrate, à la réalité du dossier du jour. Mais il n'en fallait pas moins pour que les avocats s'engouffrent dans la brèche procédurale. Certains, minoritaires, souhaitant juger rapidement l'affaire au fond dans la journée. D'autres, majoritaires, plus prompts à demander le renvoi du dossier à l'instruction pour espérer faire valoir un examen du dossier plus individualisé pour leur client.
 
Nouvelle suspension. Nouvelle décision. Le tribunal correctionnel s'est déclaré “incompétent s'agissant de faits de nature criminelle”, a indiqué être “dessaisi” du dossier, l'a renvoyé entre les mains du parquet et a demandé à sa représentante à l'audience de se prononcer sur d'éventuelles “mesures de sûreté” à l'encontre des prévenus. Laconique, la magistrate a indiqué tirer les conclusions de la nouvelle qualification criminelle en requérant quatre “placements en détention provisoire” et a minima de nouveaux contrôles judiciaires. Bronca dans les rangs de la défense. “Monsieur le président, vous êtes dessaisi. Donc, vous n'êtes plus saisi du dossier. Je ne vois pas devant qui je plaide !”, a rugi Me Denis Fayolle. Nouvelle suspension. Nouvelle décision. Le tribunal a refusé les demandes de détention et, n'étant plus saisi, ne s'est pas prononcé sur les contrôles judiciaires.
 
Et pour le fond de l'affaire ?
 
“C'est à la fois une grande satisfaction et une vraie frustration. Pourquoi une grande satisfaction ? Parce que le tribunal vient d'infliger un camouflet retentissant au ministère public, en renvoyant le procureur de la République à mieux se pourvoir”, s'est réjoui l'avocat marseillais en fin de journée. “Le dossier est purement et simplement anéanti. Il y aura maintenant des suites, mais nous serons ravis de pouvoir nous expliquer dans un cadre adapté. S'agissant de la frustration, à partir du moment où nous défendons quelqu'un qui crie son innocence dans les faits qui lui sont reprochés (…) notre client voulait être blanchi aujourd'hui et il devra attendre encore un peu.”
 
Il faudra donc attendre aussi pour en savoir davantage sur le fond de ce dossier, qui va désormais filer à l'instruction. Les différentes plaidoiries du jour auront tout de même permis d'en apprendre davantage sur la défense de ces douze clients et sur la jeune prostituée mineure. Selon les avocats, tous les prévenus affirment qu'ils n'avaient aucune connaissance de la minorité de la jeune fille. Ils assurent tous qu'elle leur annonçait avoir 18 ans. Une jeune fille qui passait parfois par des “contacts” pour trouver ses clients. Deux d'entre eux d'ailleurs ont été renvoyés il y a deux semaines en procédure dite de “plaider-coupable”. Mais l'examen de leur affaire a été renvoyé.
 

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Le seul quotidien de Nouvelle-Calédonie en passe de disparaître

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Le seul quotidien de Nouvelle-Calédonie en passe de disparaître
Nouméa, France | AFP | vendredi 10/03/2023 - La direction des Nouvelles calédoniennes, seul quotidien du territoire du Pacifique Sud, a annoncé vendredi matin avoir demandé son placement en liquidation judiciaire. 

Le tribunal mixte de commerce rendra sa décision le 16 mars, mais aucun repreneur ne s’est manifesté.

Les Nouvelles calédoniennes, fondées en 1971, paraîtront pour la dernière fois jeudi, faute de repreneur. Les actionnaires du groupe de presse Melchior ont annoncé à la centaine de salariés avoir demandé la mise en liquidation judiciaire du quotidien ainsi que du journal d’annonce Le Gratuit. 

Dernière entité appartenant au groupe, la radio NRJ Nouvelle-Calédonie devrait continuer d’émettre.

Le groupe Melchior, composé uniquement d’intérêts locaux, avait racheté Les Nouvelles Calédoniennes en 2013 au groupe Hersant, sans jamais réussir à trouver l'équilibre. 

"Après 9 années de pertes", le groupe "a été placé en procédure de sauvegarde le 26 avril 2021", précise la direction de l’entreprise dans un communiqué, indiquant que, depuis cette date, la construction du plan de sauvegarde s’est articulée autour des "objectifs de baisse des coûts, de recherche d’un modèle numérique et de relais de croissance."

Les Nouvelles calédoniennes avaient ainsi cessé de paraître au format papier le 31 décembre au profit d’une édition 100% numérique, entraînant la fermeture de l’imprimeur Pacifique Rotative, appartenant au groupe Melchior, et le licenciement de 17 personnes.

"Malgré ce plan et toutes les actions mises en oeuvre depuis des années, ni le groupe Melchior, ni les Nouvelles Calédoniennes n’ont pu trouver un modèle économiquement viable et identifier des pistes de rétablissement durable", précise la direction.

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Corée du Nord: Kim ordonne des manœuvres militaires renforcées en vue d'une "guerre réelle"

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Corée du Nord: Kim ordonne des manœuvres militaires renforcées en vue d'une
Séoul, Corée du Sud | AFP | vendredi 09/03/2023 - Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a ordonné à son armée d'intensifier ses manœuvres militaires en vue d'une "guerre réelle", lors d'un exercice de tirs de missiles auquel a assisté sa fille, a rapporté vendredi l'agence officielle KCNA.

La Corée du Nord doit "intensifier régulièrement les divers exercices de simulation de guerre réelle, de manière diversifiée et dans des situations différentes", a déclaré Kim Jong Un, selon KCNA.

En outre, le leader nord-coréen, qui a supervisé un nouvel exercice militaire, a ordonné aux soldats de se préparer à "deux missions stratégiques: premièrement, dissuader la guerre et, deuxièmement, prendre l'initiative de la guerre". 

Des images publiées vendredi par KCNA ont montré le lancement simultané de six missiles par l'unité Hwasong, entraînée pour des "missions de frappe", a indiqué l'agence, ajoutant que l'unité "a tiré une puissante salve (de missiles) sur les eaux ciblées de la mer de Corée occidentale".

La veille, l'armée sud-coréenne avait annoncé avoir détecté le lancement d'un missile balistique de courte portée en direction de la mer au large de sa côte ouest, tiré depuis la ville portuaire de Nampo, au sud de Pyongyang. 

Cet exercice militaire intervient alors que Séoul et Washington s'apprêtent à mener lundi leurs plus importantes manœuvres militaires conjointes depuis cinq ans.  

Plus tôt cette semaine, la Corée du Nord a accusé les Etats-Unis d'attiser "intentionnellement" les tensions et Kim Yo Jong, la très puissante sœur de Kim Jong Un, a prévenu que si les Etats-Unis interceptaient un des essais de missiles de Pyongyang, cela serait perçu comme une "déclaration de guerre".

Les relations entre Pyongyang et Séoul sont au plus bas depuis plusieurs années, avec des pourparlers au point mort.

Attaquer les bases aériennes

Lors de cet entrainement militaire, le dirigeant nord-coréen est apparu accompagné de sa fille Ju Ae, considérée par certains analystes comme la future héritière du régime. 

Sa récente apparition aux côtés de son père lors d'une grande parade militaire le mois dernier, pour marquer le 75e anniversaire de la fondation de l'armée du pays, avait déjà relancé les spéculations sur une future transmission du pouvoir dynastique en Corée du Nord. 

"Il semblerait que la présence de Ju Ae lors d'évènements majeurs liés au développement nucléaire du Nord et de ses missiles -- que Pyongyang juge d'une utilité cruciale pour les générations futures du pays -- soit devenue la norme", a déclaré à l'AFP Yang Moo-jin, président de l'Université d'études nord-coréennes à Séoul. 

La Corée du Nord affirme depuis longtemps que ses programmes balistiques et nucléaires sont destinés à son auto-défense. Elle a par ailleurs condamné les récents exercices conjoints de Séoul et Washington, les considérant comme des répétitions générales à une invasion de son territoire.

L'armée de l'air nord-coréenne est le maillon faible de son dispositif militaire, selon des experts, qui estiment que les exercices de Pyongyang jeudi sont la preuve que le régime cherche à combler cette faiblesse. 

"Les dernières manœuvres de la Corée du Nord, comme beaucoup des précédentes, ont pour but d'empêcher les avions de guerre sud-coréens de décoller", a déclaré à l'AFP le transfuge An Chan-il, directeur de l'Institut mondial d'études nord-coréennes.

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"Partez immédiatement": tension entre Manille et Pékin au-dessus de la mer de Chine

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Manille, Philippines | AFP | vendredi 09/03/2023 - Un avion des garde-côtes philippins transportant des journalistes volait au-dessus des îles Spratleys jeudi, en mer de Chine méridionale contestée, quand un bateau chinois a ordonné d'une voix sévère: "Partez immédiatement". 

Cet incident dans ces eaux, disputées par les deux pays, survient après que Manille a accusé mi-février un navire chinois d'avoir pointé un "laser" militaire sur ses garde-côtes, à une vingtaine de kilomètres de l'atoll Second Thomas occupé par des soldats philippins. 

L'AFP était l'un des médias présents à bord de l'avion qui a survolé jeudi une partie des dizaines d'îles et de récifs dont les Philippines, la Chine et d'autres pays revendiquent la souveraineté.

L'ordre de partir a été donné 1.000 mètres plus bas par un opérateur radio à bord d'un bateau des garde-côtes chinois, l'un des dizaines de vaisseaux observés dans ces eaux.  

Les contentieux en mer de Chine méridionale ne sont pas rares. Pékin revendique la quasi-totalité de cette mer, y compris les îles Spratleys, faisant fi d'un jugement international selon lequel ses prétentions n'ont pas de fondement légal. 

Ainsi la Chine a-t-elle réaménagé et militarisé, ces dix dernières années, des milliers d'hectares de récifs de l'archipel où ont poussé pistes d'atterrissage, ports et systèmes radar.

Des centaines de navires des garde-côtes et vaisseaux de l'armée cinglent en essaim dans la zone, en harcelant voire en attaquant les pêcheurs et les autres bateaux. 

Ils tentent aussi, comme jeudi, de faire partir les avions étrangers de l'espace aérien au-dessus de cette partie de la mer. 

"Vous avez pénétré (dans les eaux bordant) un récif chinois et constituez une menace à la sécurité. Pour éviter tout malentendu, partez immédiatement", a dit l'opérateur radio chinois, dans l'un des sept avertissements lancés aussi en anglais à l'avion des garde-côtes philippins. 

Le pilote a rétorqué que l'appareil survolait le territoire des Philippines, plus précisément une île et un banc de sable occupés par Manille.  

"Comportement de brute"

Durant les quatre heures de vol, des garde-côtes philippins ont recensé près de 20 navires chinois dans les eaux entourant quelques-uns des neuf îles et récifs occupés par les Philippines. 

Dix-sept bateaux de la marine chinoise ont aussi été aperçus près du banc de l'atoll Sabina, également revendiqué par Manille, et quinze autres à proximité de l'île de Thitu, la plus grande occupée par les Philippines dans la zone, à environ 430 kilomètres de l'île principale de Palawan. 

La semaine précédente, des garde-côtes philippins en avaient identifié 42. 

Cet incident intervient après que Manille a condamné le mois dernier l'usage d'un "laser" chinois contre ses garde-côtes, conduisant le président philippin Ferdinand Marcos Jr à convoquer l'ambassadeur de Pékin à Manille. 

Le ministère chinois des Affaires étrangères a réaffirmé vendredi la souveraineté du pays sur les Spratleys et les eaux environnantes, jugeant "légal" que ses bateaux y opèrent.

M. Marcos a insisté sur le fait qu'il ne laisserait pas la Chine piétiner les droits maritimes de son pays, contrairement à son prédécesseur Rodrigo Duterte, réticent à l'idée de critiquer Pékin quand il était en poste. 

La nouvelle stratégie philippine est de dénoncer le "comportement de brute et les actions agressives" de la Chine, a expliqué mercredi lors d'un forum le contre-amiral Jay Tarriela, porte-parole des garde-côtes dans ces eaux que Manille appelle mer des Philippines occidentale.  

Les garde-côtes philippins publient régulièrement des images de vaisseaux chinois près de territoires occupés par Manille pour en informer les habitants mais aussi permettre aux autres pays de critiquer les manœuvres chinoises, a poursuivi M. Tarriela. 

Et cela force Pékin à "s'expliquer ou à mentir complètement", a-t-il ajouté. 

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Nouveau sit-in contre la réforme nationale des retraites mardi

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Nouveau sit-in contre la réforme nationale des retraites mardi
Tahiti le 10 mars 2023 - Pas d’appel à la mobilisation de l’intersyndicale des fonctionnaires d’État contre la réforme des retraites ce samedi 11 mars à Papeete. L’intersyndicale affirme néanmoins "rester solidaire au mouvement métropolitain" et organisera un nouveau sit-in au Monument aux morts à Papeete le mardi 14 mars prochain.
 
L’intersyndicale des fonctionnaires d’État de Polynésie française ne suivra pas l'appel à la mobilisation contre la réforme des retraites initialement prévu ce samedi 11 mars. En revanche, les syndicats appellent à faire un sit-in devant le haut-commissariat mardi 14 mars prochain. Soit une journée en avance sur le prochain mouvement de grève nationale fixé au 15 mars. "Ce samedi, on ne va rien organiser. On appelle tout de même ceux qui souhaitent manifester à le faire", informe Thierry Barrère, secrétaire générale de l’Unsa Éducation. "On a vu au niveau de l’intersyndicale que ça ne bougeait pas trop concernant la mobilisation de samedi. Mais on est toujours solidaire des mouvements en métropole. Ils viennent d’actionner le 44.3. Ils ont clos les débats au Sénat. On se demande si ça ne va pas encore obérer le débat au niveau du processus législatif", s’inquiète Thierry Barrère.

Résolution sur l’ITR votée à l’APF
Une résolution relative au soutient d’un dispositif de compensation de l'extinction de l’Indemnité temporaires de retraite (ITR) a été présentée et adoptée à l’unanimité jeudi par l’assemblée de Polynésie française. L’Unsa en Polynésie est à l’origine de la proposition de cette résolution, rappelle encore son secrétaire général. Elle sera par la suite transmise à l'Assemblée nationale et au Sénat pour être étudiée par les parlementaires nationaux. "C’est un geste politique fort. Il apportera encore de la pression et de l’eau au moulin. En Polynésie, tout le monde attend cette compensation", soutient Thierry Barrère.

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Un deuxième avion "Poenui" pour Air Moana

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Un deuxième avion
Tahiti le 10 mars 2023 - La nouvelle compagnie domestique Air Moana a reçu jeudi 9 mars son deuxième ATR 72-600 baptisé "Poenui". Sa mise en service est prévue dans quelques semaines et permettra d’accroître le nombre de vol domestique. Air Mona prévoit aussi de desservir les Marquises d’ici la fin mars.
 
Air Moana a reçu jeudi 9 mars son deuxième ATR 72-600 baptisé "Poenui", indique un communiqué de la nouvelle compagnie aérienne. L'appareil est arrivé depuis Singapour à 8h30 jeudi matin sur le tarmac de l’aéroport de Tahiti-Faa’a, contraint à un léger retard sur le planning après avoir dévié sa trajectoire à la suite de la formation d’une dépression sur son circuit initial. L'appareil est à l’exact identique du premier ATR de la compagnie qui avait été baptisé "Poeiti". Poenui sera mis en service dans les semaines à venir. En plus d’accroître le nombre de vols domestiques, l'arrivée de ce nouvel avion permettra également bientôt à Air Moana de se rendre jusqu’aux Marquises à bord des deux appareils. Les îles de Nuku Hiva et Hiva Oa seront desservies d’ici la fin du mois de mars. "L'arrivée de ce nouvel appareil s’inscrit dans une stratégie de développement et de consolidation du marché polynésien, tout en proposant à la population une offre complémentaire afin de renforcer les liens entre les différentes îles face à la compagnie historique".

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​Moetai Brotherson candidat à la présidence de la Polynésie

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​Moetai Brotherson candidat à la présidence de la Polynésie
Tahiti, le 10 mars 2023 – Le député Tavini, Moetai Brotherson, a annoncé vendredi matin sur Polynésie la 1ère sa candidature à la présidence de la Polynésie française en cas de victoire aux prochaines territoriales. La liste du parti indépendantiste restera conduite par le président du parti Oscar Temaru, qui porte également ce choix de laisser la présidence au député.
 
C'est un véritable tournant dans la campagne du Tavini pour les territoriales des 16 et 30 avril prochain. À une semaine du congrès du parti indépendantiste, le député Moetai Brotherson a annoncé vendredi matin sa candidature à la présidence de la Polynésie française en cas de victoire de la liste du Tavini aux élections territoriales. Invité de la matinale de nos confrères de Polynésie la 1ère, Moetai Brotherson a d'abord répondu à une question sur l'hypothèse que son président Oscar Temaru passe la main à l'occasion des prochaines élections. "Sur la présidence du parti, il n'y a aucun débat. Oscar Temaru est notre metua. C'est le fondateur du Tavini Huiraatira et pour l'instant, nous n'envisageons même pas l'idée de le remplacer à la tête du Tavini Huiraatira. Il sera très certainement tête de liste du Tavini Huiraatira. Ce sera confirmé le 18 mars."
 
Mais le député a enchaîné en livrant une information plus surprenante : "Et je vous annonce ce matin que je suis candidat à la présidence". Contacté par plusieurs médias dans la foulée de cette déclaration, le député a précisé qu'il avait déposé sa candidature pour prendre la présidence du Pays en cas de victoire du Tavini lors des prochaines élections et que le président du Tavini, Oscar Temaru, soutenait lui-aussi sa candidature. La décision officielle sera donc prise par le parti le 18 mars.
 

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Délais Kbis : Des renforts au registre du commerce

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Délais Kbis : Des renforts au registre du commerce
Tahiti le 10 mars 2023 - Le registre du commerce et des sociétés vient de recruter quatre agents qui ont pris leur poste le jeudi 9 mars. Encore en période d’enrôlement, deux autres recrues devraient rejoindre l’instance dans les prochains jours. L’un des objectifs du Pays et des services de l’État est notamment de réduire les délais d’obtention des extraits Kbis, délais qui s’étaient fortement allongés.

Quatre agents recrutés par le Pays ont pris leur poste jeudi 9 mars au service du registre du commerce et des sociétés. La démarche découle de la collaboration des services de l’État et du Pays. Deux autres fonctionnaires, dont le recrutement est en cours, viendront s’ajouter aux nouvelles recrues dans les prochains jours. Les chefs de la Cour d’appel de Papeete et le haut-commissaire voient d’un très bon œil ces nouvelles embauches au sein du RCS.

L’un des objectifs de ces créations de postes est de réduire les temps d’attente, notamment concernant l’obtention des extraits Kbis (acte d’état civil d’immatriculation des entreprises). En début d’années, la CCISM tirait la sonnette d'alarme concernant les délais d’obtention de ces documents juridiques. Un mois pour obtenir un extrait Kbis, 10 mois pour une immatriculation des statuts d'une société, 18 mois pour une modification ou une radiation de ces statuts et 9 mois pour un acte de nantissement…
Dans la continuité de cette démarche de recrutement, l’assemblée de la Polynésie française a adopté à l'unanimité jeudi un projet de loi du Pays demandant la création d’une nouvelle profession réglementée. Intitulé “Teneur des registres du commerce et des sociétés et des sûretés mobilières”, le nouveau poste consistera à tenir les registres, les adaptations et les dispositions législatives métropolitaines pour optimiser le suivi et la prise en charge des dossiers. L’État et l’autorité judiciaire et de la Polynésie française, attendent que ce transfert soit concrétisé dès janvier 2024, en parallèle de la création de la plateforme numérique “Infogreffe”.

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David Boragno élu président du comité stratégique de la Protection sociale universelle

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David Boragno élu président du comité stratégique de la Protection sociale universelle
Tahiti, le 10 mars 2023 – Le syndicaliste de A Ti'a i Mua, David Boragno, a été élu vendredi président du comité stratégique de la Protection sociale universelle. L'instance sera chargée de préconiser ses orientations stratégiques au conseil d'administration de la Caisse de prévoyance sociale pour 2024.
 
Sur 58 attendus, 53 représentants des partenaires sociaux se sont réunis vendredi après-midi dans l'enceinte du Conseil économique, social, environnemental et culturel pour procéder à l'élection du bureau du comité stratégique de la Protection sociale universelle (CSPSU). Instance issue de la récente réforme de la gouvernance de la Caisse de prévoyance sociale (CPS), le CSPSU réunira cinq commissions pour cinq branches de la nouvelle protection sociale universelle : maladie-prévention, accidents du travail, vieillesse, famille et handicap. Avec la réduction du conseil d'administration de la CPS à quinze membres pour plus d'efficacité, le CSPSU était particulièrement attendu par les partenaires sociaux pour garantir leur représentativité dans les orientations stratégiques de la protection sociale.
 
La réforme prévoit en effet que le CSPSU préconise chaque année en septembre au conseil d'administration de la CPS des recommandations pour l'équilibre des comptes sociaux et l'efficacité du système de protection sociale. "Nous attendons de ces recommandations qu'elles soient courageuses, parce qu'on assiste à un virage", a mis en garde vendredi le ministre en charge de la Protection sociale, Yvonnick Raffin. L'élection du bureau a d'ailleurs été précédée d'une présentation de l'état des comptes sociaux, pour montrer à la fois l'augmentation des dépenses de santé et des prévisions de dépense pour les retraites, ainsi que la fonte vertigineuse des réserves de la CPS.
 
Couac patronal
 
Malgré l'enjeu, la mise en place du CSPSU s'est pourtant ouverte sur une curieuse cacophonie offerte par le patronat. Deux candidats se sont déclarés au poste de président :  Thierry Mosser du Medef côté patronat et David Boragno de A Ti'a i Mua côté syndicats de salariés. Or sur les 53 votants, le résultat a donné 11 bulletins nuls, 16 pour le candidat des patrons et 26 pour celui des syndicats. C'est donc David Boragno, directeur administratif et financier de Vini Distribution, qui a été élu pour présider pendant deux ans et demi ce premier CSPSU. Henriette Kamia a été élue vice-présidente et Roland Clavreul secrétaire.
 
Explication du vote selon le patron du Medef, Frédéric Dock : "Le Medef avait présenté un candidat pensant recueillir le soutien de l'ensemble du monde patronal. Et il s'avère que le monde patronal s'est divisé effectivement. Le Medef a rempli son contrat et la CPME aurait remis 11 bulletins blancs." Pourquoi une telle division dans le camp patronal ? "Aucune idée. De mon interprétation, la CPME pensait que l'élection était perdue d'avance. Et il s'avère que les calculs disent le contraire." Impossible d'interroger la CPME sur le sujet, leurs représentants ont tous quitté la salle dès la fin du vote. Résultat, les partenaires sociaux ont ensuite désigné les membres siégeant dans les différentes commissions du CSPSU. Et la CPME n'étant plus présente, c'est uniquement au sein du Medef qu'ont été désigné les cinq membres de toutes les commissions pour le patronat.
 
"Que le système soit pérenne"
 
"Il faut changer les mentalités, on ne peut pas continuer comme ça. J'ai un côté très pragmatique et je pense qu'il faut arrêter les systèmes politiciens et polémiques. D'ailleurs ce soir, si je suis là c'est qu'il y a eu un petit couac au sein du patronat. Et il faut arrêter ça", a déclaré le nouveau président David Boragno au terme de son élection, assurant qu'il resterait ouvert dans sa coordination du CSPSU. "Je suis DAF, donc j'ai une culture d'entreprise. On ne peut pas tirer uniquement sur le patronat et on ne peut pas uniquement demander aux salariés de payer. Il faut que le système soit pérenne et pour cela que le moteur économique fonctionne."
 

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Espoir de restauration pour la baleine et les unu du parc Paofai

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Espoir de restauration pour la baleine et les unu du parc Paofai
Tahiti le 9 mars 2023 - La sculpture de baleine du parc Paofai et les unu qui bordent le boulevard de la Reine Pomare IV à Papeete pourraient bénéficier de travaux de rénovation. Les deux œuvres ont été présélectionnées en février 2023 au concours de La Sauvegarde de l’art français”. C’est la première fois que cette fondation s’engage en faveur du patrimoine artistique polynésien.

Deux œuvres polynésiennes ont été présélectionnées en février 2023 par la fondation La Sauvegarde de l’art français dans le cadre du projet de rénovation du patrimoine artistique Le plus grand musée de France”. C’est la première fois que la Direction de la culture est contactée par l’organisme. La sculpture de baleine du parc Paofai et les 20 unu bordant le boulevard de la Reine Pomare IV à Papeete sont en tête de liste pour bénéficier de rénovations. Les membres du jury de la fondation ont sélectionné les œuvres par zones géographiques en métropole et outre-mer. Pour la région Pacifique, les deux œuvres du fenua sont en concurrence avec la peinture de l’aéroport de Tontouta en Nouvelle-Calédonie. Le grand public est invité à voter sur le site internet de la fondation pour choisir l’œuvre qui bénéficiera de travaux. La collectivité ayant remporté le plus de voix remportera 8 000 euros (960 000 Fcfp).
 

Les outrages du temps
La sculpture de baleine, nommée ‘L’esprit Blanc parcourant le Grand Océan’ ‘Te varua tea rere i te moana hiva’ et les unu sont présentés conjointement au concours de la fondation. Usées par le temps, les œuvres souffrent de la pollution urbaine, des intempéries et parfois même de la main de l’homme. “Je pense qu’il y a aussi eu des dégradations. Pour la baleine, il faut changer le plancher. La sculpture est composée de canettes et certaines se sont détachées, il va falloir les remplacer et remettre un coup de peinture. Son socle est fait de planches, elles ont souffert du soleil, il faut les changer. Les unu sont faits de bois et ont particulièrement souffert du temps. Ça ne sera pas bien fastidieux de remettre les œuvres en forme”, explique Jarvis Teauroa, chargée du projet à la Direction de la culture.

“On n’avait pas une large marge de manœuvre”
Pour participer au concours de la fondation, les œuvres devaient respecter certains critères. L’œuvre devait être accessible gratuitement au grand public, et ne devait pas être immobilière. “Les critères qui ont été imposés par la fondation étaient assez stricts. Ce ne sont pas les deux seules œuvres du fenua qui souffre de l’injure du temps. On a beaucoup de fresques en Polynésie, mais elles n’étaient pas éligibles selon les critères de la fondation. On ne pouvait pas choisir ce que l’on voulait, on n’avait pas une large marge de manœuvre”, témoigne Jarvis Teauroa. Selon lui, ce premier pas ouvre la voie à d’autres initiatives de ce genre. “La réponse à cet appel à projet constitue une première dans ce domaine. À l’avenir, on aimerait faire appel à d’autres mécènes pour financer la rénovation et restauration d’autres œuvres”, explique le chargé de projet.

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Le Pays “clarifie” la situation sur le projet du rachat de la parcelle de Temae

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Le Pays “clarifie” la situation sur le projet du rachat de la parcelle de Temae
Tahiti, le 10 février 2023 – Suite à l'interpellation de l'élue A Here ia Porinetia Nicole Sanquer sur le projet d'acquisition de la parcelle de 18 hectares du domaine Enany à Temae au groupe Wane, le Pays a organisé une conférence de presse vendredi matin à Papeete pour “clarifier” la situation. La somme annoncée du rachat à 2,515 milliards a été qualifiée de “ bon prix” par le vice-président Jean-Christophe Bouissou.
 
Le Pays a tenu à clarifier la question du projet d'acquisition de la parcelle de 18 hectares du domaine Enany à Temae au groupe Wane lors d'une conférence de presse vendredi à Papeete, en présence du vice-président Jean-Christophe Bouissou, de la Directrice des affaires foncières Loyana Legall et du directeur de l'agence 'Ōpua, Olivier Solari. Cette rencontre se tient après la diffusion de la question écrite qu'a posée mardi dernier la présidente du groupe A Here ia Porinetia, Nicole Sanquer au ministre en charge du Budget, Yvonnick Raffin. Elle demandait dans celle-ci au gouvernement de “l'éclairer sur les intentions poursuivies par le Pays sur ces acquisitions et notamment si elles répondent de la nécessité de préserver un accès à la mer des populations ou bien de faciliter la réalisation de futurs projets au bénéfice de particuliers déjà identifiés”. Pour rappel, la parcelle totale acquise par l'homme d'affaires Louis Wane au Sheikh Enany est d'une surface totale de 56 hectares. Si la déclaration au bureau des hypothèques a été faite en décembre dernier, c'est bien en 2021 que le compromis de vente a été signé.
 
Le vice-président a donc voulu “éclaircir” la situation et “mettre les choses au clair” sur “les propos de Nicole Sanquer qui ont créé de la suspicion”, avec l'organisation de cette conférence de presse. Interrogé premièrement sur la question du coût élevé de l'opération, Jean-Christophe Bouissou a d'abord expliqué que le rachat de Louis Wane n'était pas une acquisition foncière mais bien une “fusion de sociétés, c'est un transfert de parts sociales. Ce n'est pas une cession de terrain mais bien d'entreprises”. Si le coût total du domaine Enany a été annoncé au départ à 2,85 milliards de Fcfp, c'est bien 5,670 milliards qu'a déboursés le groupe Wane pour les 56 hectares. Cette somme englobe donc la valeur du terrain ainsi que la conservation des éventuelles dettes et hypothèques, “toutes les actions sont transférées, qu'elles soient passives ou actives”. “De toute façon, ce qui nous intéresse, c'est de savoir si le prix est inférieur ou non au marché, pas de savoir combien il a été acheté précédemment”, a ajouté le vice-président. L'opération “inscrite par voie d'amendement” au collectif budgétaire du 23 février, selon Nicole Sanquer, prévoit-elle un rachat d'une parcelle de 18 hectares de ce terrain à un prix de 2,515 milliards de Fcfp.
 
“C'est un bon prix”
 
Concernant la somme proposée par le Pays pour ce projet acquisition, c'est une commission qui a fixé le coût total de la parcelle d'après la directrice des affaires foncières Loyana Legall : “Pour déterminer le prix proposé, elle a d'abord calculé le coût moyen du m2 dans la zone. Pour faire ça, de nombreux points importants ont a dû examiner, comme les différentes mutations qui ont eu lieu dans la zone, les coûts des ventes effectuées depuis 2017, la topographie, mais également l'intérêt que porte la parcelle en fonction du plan général d'aménagement de la commune (PGA) de Moorea". Ainsi, la commission a estimé le prix moyen du m² à “27 167 Fcfp”.  
 
Compte tenu de ces informations, elle a découpé la parcelle en deux zones d'achats, l'une à “16 100 Fcfp le m²" en bord de mer et l'autre à “8 100 Fcfp le m²" plus en amont de la route. “Ce sont ces deux valeurs associées à la surface de vente qui donne l'évaluation finale à 2,515 milliards”, a expliqué Loyana Legall, “c'est ce qui va être présenté au vendeur qui va ensuite l'accepter ou non”. “C'est un bon prix, surtout en bord de mer”, a d'ailleurs rajouté le vice-président.
 
“Il n'y aura pas de bungalows sur l'eau”
 
Dans le cadre du projet hôtelier du groupe Wane, Jean-Christophe Bouissou a tenu à balayer les rumeurs de construction de bungalows sur pilotis : “Il n'y aura pas de bungalow sur l'eau, c'est un engagement qu'a pris le groupe Wane dans le cadre de son projet hôtelier”. En effet, toute la zone du littoral est soumise au plan général d'aménagement (PGA) de la commune de Moorea, “le projet hôtelier doit tenir compte de cette zone et respecter le PGA. Ils ne peuvent donc pas construire autre chose qu'un jardin aménagé privé accessible au public”.
 
Si avec ce projet de rachat, le Pays souhaite répondre aux demandes des habitants de Moorea qui souhaitent voir préserver leur accès à la mer, les principaux intéressés souhaitent eux sauvegarder le bord de mer actuel. “Dans quel intérêt vouloir acheter cette parcelle qui est en plus marécageuse quand nous avons là 550 m de plage et trois hectares de cocoteraies. Nous aurions aimé garder l'emprise réservée du PGA de 2013 qui englobait toute cette zone et la préservait”, a expliqué le président de l'association des habitants de Temae. “De plus, il faut savoir le terrain que souhaite acquérir le Pays est un marécage qui est toujours inondé lors de la saison des pluies. Il faudrait donc faire des travaux d'assainissement notamment, mais ça voudrait dire déplacer les inondations ailleurs”. Si le projet venait à être concrétisé, le PGA de la plage de Temae serait donc divisée en deux parties. D'un côté la partie du groupe Wane avec 370 m de littoral et de l'autre celle du Pays avec 180 m.

 

Le Pays “clarifie” la situation sur le projet du rachat de la parcelle de Temae

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"Ma plus grande joie, c'est de savoir que je peux encore rassembler du monde"

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Tahiti, le 11 mars 2023 – À l'issue du congrès du Tapura Huiraatira organisé samedi matin au parc expo de Mamao, le président du parti rouge et blanc Édouard Fritch s'est exprimé sur le lancement de cette campagne des territoriales, le soutien des 42 maires au parti, les nouvelles mesures du programme ou encore la déclaration de candidature de Moetai Brotherson à la présidence…
 
Vous êtes satisfait de cette mobilisation aujourd'hui ?
 
"On avait prévu plus, mais on a dû réduire parce que plus de personnes c'était plus de dépenses. Pour la plupart de ces personnes, il faut des moyens de transport et c'est ce qui nous a manqué. Ça risquait de coûter très cher au budget de campagne, donc nous nous sommes contentés de ces 4 800 chaises. Avec le reste, on n'est pas loin des 5 000."
 
L'objectif de ce congrès, c'était de lancer officiellement la campagne du Tapura avec un bilan et un programme ?
 
"Je crois que la campagne est bien partie. On le voit sur le terrain où les fédérations ont commencé à tourner et n'attendaient plus que les documents, les supports… On a donc sorti le programme que je devais faire valider par le congrès. Maintenant, on est prêt à partir sur le terrain avec de quoi défendre la position du Tapura Huiraatira. Mais le bilan est tellement énorme qu'ils ont commencé à travailler là-dessus déjà."
 
Vous avez 42 maires aujourd'hui avec vous, dont 30 sur votre liste. Est-ce que ça va suffire pour remporter les prochaines territoriales sachant que vous aviez déjà le soutien de ces maires aux dernières législatives ? Qu'est-ce qui a changé ?
 
"J'avais déjà le soutien de ces maires. Mais la présence de ces maires sur la liste, non. Je crois que c'est ce qui explique d'ailleurs en grande partie l'abstention constatée lors des élections nationales, législatives, présidentielle ou européennes. Les gens ne sont pas attirés par le vote lorsqu'il faut aller voter pour des gens qu'ils ne connaissent pas. Donc la stratégie cette fois-ci, c'est bien d'aller accrocher des voix à partir des candidats que sont les maires sur nos listes. Je ne dis pas que c'est ce qui va nous faire gagner. Mais je pense que ce sera un élément essentiel dans la victoire demain. Le fait que des populations retrouvent leurs édiles sur nos listes."
 
Dans les mesures nouvelles de votre programme, quelles sont celles qui vous tiennent le plus à cœur ?
 
"Tout me tient à cœur. Mais celle qui compte le plus, je ne vous cache pas que c'est la lutte contre l'inflation, contre la hausse des prix. J'en ai beaucoup parlé à mon ministre des Finances. Je trouve qu'on ne fait pas suffisamment. On peut encore faire mieux. À l'image de ce qui se passe à l'extérieur, je pense en particulier qu'on n'a pas suffisamment développé les épiceries solidaires. Les bons alimentaires, c'est vrai qu'on en a eu à profusion. Mais il reste à cibler encore quelques familles qui échappent au radar. Ça me préoccupe parce qu'à côté de cela, on va être obligé d'accompagner sur le niveau du pouvoir d'achat. Et je veux essayer d'éviter de provoquer de l'inflation avec l'augmentation du pouvoir d'achat et du Smig. Je préfère essayer de freiner l'augmentation des prix dans ce pays. Donc on envoie des contrôleurs dans tous les sens et c'est vraiment mon principal souci. Il faut que les familles mangent."
 

Vous avez insisté aujourd'hui sur le fait que cette campagne serait encore marquée par le leitmotiv "Tous contre le Tapura", ça veut dire que vous sentez que vous allez cristalliser les critiques ou que vous n'avez pas réussi à rassembler assez ?
 
"On n'a même pas eu le temps de lancer les consultations et les concertations qu'on a déjà entendu : 'Tout sauf le Tapura, Edouard n'est pas un bon, Edouard ceci, Edouard cela'… Donc je trouve qu'il y a encore beaucoup trop de haine dans les discours. Ce n'est même pas l'intérêt du pays qui est mis en avant, c'est un règlement de compte. Parfois de la part d'anciens de chez moi, que j'ai porté à des fonctions les plus hautes : vice-président, député, sénateur… C'est triste pour le pays, mais c'est la raison pour laquelle je disais que ma plus grande joie c'est de savoir que je peux encore regrouper du monde, rassembler du monde, dans l'unique idée de servir mieux son pays."
 
Moetai Brotherson brigue la présidence du Pays. Est-ce que cette nouvelle change la donne dans la campagne selon-vous ?
 
"Je ne sais pas. Je n'y ai pas pensé. Ce qui me préoccupe, c'est l'avis d'Oscar. C'est l'avis de son patron… Je l'ai dit dans mon discours, il faut se méfier de ces anges qui sont envoyés en éclaireurs. Parce qu'en fin de compte, la politique du Tavini Huiraatiura ne s'écartera jamais de l'indépendance. Et si possible de l'indépendance urgente, tout de suite, là. La déclaration d'Oscar Temaru a été claire à ce niveau-là."
 
Vous n'avez pas profité de ce congrès pour élire un président délégué. Vous n'avez donc plus de numéro deux au Tapura depuis le départ de Teva Rohfritsch ?
 
"Non, pour le moment je n'ai pas de numéro deux. Parce qu'il faut qu'on s'y prépare. Mais vous savez que c'est extraordinaire de ne pas avoir de numéro deux qui soit 'nommé'. Tout le monde se sent numéro deux et on arrive à travailler ensemble. C'est extraordinaire (rires)."

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Au Tapura, ​pas encore de liste mais déjà des noms

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Au Tapura, ​pas encore de liste mais déjà des noms
Tahiti, le 11 mars 2023 – Le congrès du Tapura Huiraatira a été l'occasion samedi matin de présenter les futurs colistiers d'Édouard Fritch, dont le choix et l'ordre définitifs n'ont pas encore été validés pour les trois sections des îles du Vent et des îles Sous-le-vent. On y retrouve 30 maires sur les 42 à soutenir le Tapura Huiraatira. La liste définitive sera validée jeudi prochain en conseil politique.
 
Section 1 (Papeete, Pirae, Arue, Moorea) – ordre et choix à définir : Edouard Fritch (maire de Pirae), Teura Iriti (maire de Arue), Michel Buillard (maire de Papeete), Evans Haumani (maire de Moorea), Sylvana Puhetini, Charles Fong Loi, Romilda Tahiata, Yvannah Pomare-Tixier, Virginie Bruant, John Toromona, Anna Yon Yue Chong, Ronald Teariki, Rebecca Tetuanui, René Temeharo, Heremoana Maamaatuaiahutapu, Isabelle Tang, Tiare Trompette, Keehi Wong
 
Section 2 (Mahina, Hitia'a o te ra, Taiarapu Est et Ouest, Teva i Uta, Papara, Paea) – ordre et choix à définir : Henri Flohr (maire de Hitia'a o te Ra), Sonia Taae (maire de Papara), Tearii Alpha (maire de Teva i Uta), Anthony Jamet (maire de Taiarapu Est), Damas Teuira (maire de Mahina), Tetuanui Hamblin (maire de Taiarapu Ouest), Tepuaraurii Teriitahi, Béatrice Lucas, Antonio Perez, Juliette Nuupure, Philippe Tagaroa, Nathalie Bigorgne, Christelle Lehartel, Patricia Lenoir, Évelyne Whitman, Nadège Vanaa
 
Section 3 (Punaauia, Faa'a) – ordre et choix à définir : Simplicio Lissant (maire de Punaauia), Dylma Aro, Monette Harua, Luc Faatau, Moehara Tupana, Mareva Hourtal, Jean-Christophe Bouissou, James Perry, Cathy Puchon, Patricia Teriiteahaumea, Teva Bernardino, Georges Doom, Aldo Tirao, Moetini Mouthame, Franck Levaudi
 
Îles Sous-le-vent - ordre et choix à définir : Gaston Tong Sang (maire de Bora Bora), Lana Tetuanui (Tumara'a), Marcelin Lisan (maire de Huahine), Patricia Amaru (maire de Taha'a), Thomas Mouthame (maire de Taputapuatea), Matahi Brotherson (maire de Uturoa), Mere Tama (Bora Bora), Vahinemoea Teriihaunui (Maupiti), Moehau Colombani (Huahine), (?)
 
Tuamotu de l'Est : Yseult Butcher (maire Hao), Vai Gooding (maire de Mangareva), Ana Florès (Takume-Raroia), Matatini Lenoir (maire de Reao), Tevahineheipua Brander (maire de Tureia)
 
Tuamotu de l'Ouest : Tahuhu Maraeura (maire de Rangiroa), Valérie Tuania épouse Tahiri (Takaroa), Etienne Maro (maire de Fakarava), Jenny Ellis (Arutua), John Drollet (maire Manihi)
 
Marquises : Benoît Kautai (maire de Nuku Hiva), Joëlle Frébault (maire de Hiva Oa), Joseph Kaiha (maire de Ua Pou), Leilani Maraetaata (Fatu Hiva), Félix Barsinas (maire de Tahuata)
 
Australes : Frédéric Riveta (maire de Rurutu), Cécile Natua épouse Tahiata (Tubuai), Narii Tuaneinei (maire de Rapa), (?), Artigas Hatitio (maire de Rimatara)
 

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Le Tapura rassemble 5 000 militants à Mamao

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Le Tapura rassemble 5 000 militants à Mamao
Tahiti, le 11 mars 2023 – Le Tapura Huiraatira d'Édouard Fritch a tenu samedi son congrès au parc expo de Mamao devant près de 5 000 militants. Avec le soutien de 42 des 48 tāvana de Polynésie, le président du parti et du Pays a dressé le bilan de sa mandature, présenté son programme et fait monter sur scène ses futurs colistiers.
 
Quatre chapiteaux, quatre écrans géants et pas moins de 4 800 chaises annoncées… Le congrès du Tapura Huiraatira organisé samedi matin au parc expo de Mamao a confirmé la démonstration de force voulue par son leader, Édouard Fritch. Les fédérations venues de toutes les îles du Vent et de certaines îles Sous-le-vent, les délégations d'associations comme le Conseil des femmes ou encore le Taatira no te Hau, ont rempli la totalité de l'espace loué pour accueillir la grand-messe du parti majoritaire. Orchestre, concert du chanteur Angélo et sketch d'un trio de Moorea ont ensuite émaillé les discours des cadres du Tapura Huiraatira pendant près de quatre heures.
 

Le Tapura rassemble 5 000 militants à Mamao
Autonomie contre indépendance
 
"Le Tapura n'est pas un mouvement du passé", a voulu insister Édouard Fritch samedi matin, "il porte une dynamique nouvelle". Le discours du président du parti et du Pays s'est articulé en deux temps. D'abord présenter un bilan de la mandature 2018-2023 qui sera porté "dans les quartier" par les militants, puis faire avaliser le programme pour la campagne 2023 construit sur "cinq piliers" : l'équité pour tous, le soutien aux forces vives, le mieux vivre ensemble, le renforcement de nos autonomies et la protection de l'environnement, et enfin le développement de nos archipels. Un programme construit autour des principales préoccupations recueillies lors des "consultations" menées sur le terrain : cherté de la vie, emploi et logement. "Le statut vous vous en foutez tous", balaye Édouard Fritch.
 
D'un point de vue très politique, le discours du président du Tapura s'est d'ailleurs longuement attardé sur une revendication cette fois-ci très assumée de l'attachement à la France. Mais attention, comme un "partenaire privilégié". L'occasion surtout d'appuyer sur le clivage autonomie-indépendance, pour dénoncer la "voie sans issue" prônée par le Tavini avec l'autodétermination et appeler le parti indépendantiste à assumer son discours d'émancipation. "Pauvreté", "instabilité politique" et même spectres de "l'obscurantisme" et de "l'illettrisme"… Édouard Fritch n'a pas ménagé ses propos pour tenter de placer la campagne qui s'annonce sur le seul dualisme : Tapura = autonomie / Tavini = indépendance. Façon de faire ressortir les deux blocs politiques, historiquement favorables aux autonomistes au fenua.
 

Le Tapura rassemble 5 000 militants à Mamao
Des maires, des maires, des maires
 
Particulièrement attendue, la présentation de la liste du parti majoritaire n'a pas totalement eu lieu. En tous cas, pas dans sa version définitive. Édouard Fritch a appelé à le rejoindre sur scène les candidats pressentis parmi les maires, les élus de l'assemblée et du gouvernement ou encore les personnalités "proposées par le communes". Fierté du président du parti rouge et blanc, pas moins de 42 maires des 48 communes polynésiennes soutiennent le Tapura Huiraatira. Parmi eux, seuls 30 figureront sur la liste lors du premier tour des territoriales le 16 avril prochain. La faute à la parité et à la taille des sections. On notera au passage la présence Narii Tuaneinei, tāvana au soutien pourtant historique de Gaston Flosse à Rapa.
 
Difficile de compter les présents sur la liste, vue la profusion d'élus samedi matin à Mamao. On notera tout de même l'absence au congrès du ministre de la Santé, Jacques Raynal. La non-présence parmi les candidats potentiels du maire de Tubuai Fernand Tahiata, de l'ancienne ministre Isabelle Sachet, du jeune ministre Naea Bennett ou encore du Grand argentier Yvonnick Raffin, bien présents en revanche au soutien de leur président samedi à Mamao. Pour l'anecdote, la plus jeune candidate est originaire de Fatu Hiva et se nomme Leilani Maraetaata. Et si le conseil politique de jeudi prochain devra entériner l'ordre et parfois le choix des colistiers, ce sera aussi "en fonction des ministres" qui pourront monter au gouvernement et laisser leur place à l'assemblée, a déjà anticipé Édouard Fritch.
 
Reste à savoir si cette stratégie des maires, qui avait porté le Tapura aux territoriales de 2018 mais qui n'avait pu éviter la défaite des législatives de 2022, sera la bonne. Pour Édouard Fritch, c'est une certitude. Selon le président du Tapura, la présence des "édiles" face à "leurs populations" va même doper la participation. "Je ne dis pas que c'est ce qui va nous faire gagner. Mais je pense que ce sera un élément essentiel dans la victoire demain."
 

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Le parti animaliste veut interpeller

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Le parti animaliste veut interpeller
Tahiti le 11 mars 2023 - Le parti animaliste au fenua a réuni une soixantaine sympathisants devant la présidence samedi à 13 heures. L’objectif était d’interpeller le monde politique en vue des territoriales et de porter leurs revendications. Créations de refuges, mesures répressives, protections juridiques des animaux, l’antenne polynésienne du parti devrait se remobiliser d’ici deux à trois semaines.

Le parti animaliste au fenua s’est mobilisé devant la présidence samedi 13 heures. Une soixantaine de sympathisants au parti politique étaient présents pour soutenir la cause animale. Certains membres sont même venus de Moorea. Le parti a été fondé il y a six ans au niveau national, et en 2020 Laurence Piercy a lancé l’antenne polynésienne, qui compte maintenant plus de 1 200 adhérents sur Facebook. Le parti animaliste ne se présentant pas aux prochaines territoriales, il espère être entendu par l’ensemble des acteurs politique du fenua pour porter les revendications du droit animal.
Peu après les dernières législatives, le gouvernement polynésien avait confié la charge de la Condition animale au ministère des Solidarités et du Travail de Virginie Bruant. “Depuis qu’il y a eu la mise en place du ministère, il y a eu des campagnes de stérilisations qui ont été proposées aux familles. Il y a eu un vrai travail de sensibilisation de la population sur le droit animal. Aujourd’hui, on veut aller plus loin. Tant qu’il n'y avait pas de mouvement politique, c’étaient des promesses préélectorales. Maintenant, il faut interpeller en vue des territoriales. L’animal se fiche de l’indépendance ou de l’autonomie. Tout ce qu’il veut, c’est qu’on le respecte”, s’impatiente Laurence Piercy.

Mesures “répressives”
Le parti animaliste veut interpeller
La créatrice du parti animaliste au fenua déplore que bien souvent, les plaintes pour maltraitance animale soient mises de côté par le tribunal et les forces de l’ordre. “Au niveau pénal, il faut qu’il y ait des prises de plainte et non des mains courantes. Il faut qu’on arrête de dire qu’on n'a pas le temps de traiter les dossiers, et débloquer plus de moyens au niveau pénal. On a fait de la sensibilisation, de l’éducation. À un moment si les familles ne veulent pas stériliser leur chien en profitant des aides mis en place par le gouvernement, il faut les obliger avec des mesures répressives. Cela peut se faire sous forme d’amendes”, soutient Laurence Piercy. Selon elle, du fait de son statut “le Pays a la capacité législative de prendre des mesures pour la protection du droit animal”.

Carole Couturier, présidente de l’ARPAP (alliance pour le respect et la protection des animaux en Polynésie) accompagne des particuliers dans leur démarche juridique pour déposer plainte pour maltraitance animale. “Bien trop souvent les gens qui veulent porter plainte sont dissuadés. On a très peu de plaintes en Polynésie alors qu’il y a beaucoup d’actes. Ce qui fait que sur la prise de conscience des pouvoirs publics, ça a aussi un effet”, constate-t-elle.

“Pas de refuge en Polynésie”
En Polynésie, il n’existe qu’un seul refuge animal tenu par l’association Animara à Bora Bora. Trois à quatre boxes permettent de loger une vingtaine d’animaux. “On demande la création de plus de refuges en Polynésie. Ils seraient chapeautés par des associations et pas par des fourrières, que je considère comme des mouroirs”, s’insurge Laurence Piercy. “Il y a quelques fourrières sur le territoire, mais qui ne sont pas des lieux d’accueil, mais de détention. Au bout de huit jours ouvrés, si le propriétaire de l’animal n’est pas retrouvé, son chien sera euthanasié. L’ARPAP a un projet de création de refuge, le Pays fait la sourde oreille malgré le travail qui est fait par la ministre Virginie Bruant. Le Pays ne se rend pas compte de l’ampleur du problème”, termine Carole Couturier. N’ayant pas été reçu à la présidence aujourd’hui, Laurence Piercy devrait lancer une journée de mobilisation similaire dans les deux à trois semaines à venir.

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