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Channel: TAHITI INFOS, les informations de Tahiti
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​Une semaine sans décès liés au Covid

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​Une semaine sans décès liés au Covid
Tahiti, le 25 octobre 2021 – Cela faisait plus de trois mois que la Polynésie n'avait pas connu au moins une semaine sans décès liés au Covid-19. Le dernier bulletin épidémiologique publié lundi fait également état de 25 hospitalisations en cours dont 8 en service de réanimation.


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L’Epic Vanille se réorganise à Taha'a

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L’Epic Vanille se réorganise à Taha'a
Taha’a le 25 octobre 2021 – L’Epic Vanille s’est réorganisée début octobre et accueillera officiellement ses deux nouveaux représentants lors de la venue du ministre Tearii Alpha, ce jeudi 28 octobre.
 
Suite à la présentation de la nouvelle organisation de la filière vanille de l’Epic Vanille organisée début octobre sur l’île de Taha'a, les vanilliculteurs se sont regroupés respectivement dans leur commune afin de nommer leurs deux représentants. Dans le cadre de cette nouvelle organisation, ces deux représentants remplaceront les tōmite dans leurs fonctions attribuées par l’ancienne organisation et intégreront donc l’équipe de techniciens de l’Epic vanille pour la pesée et la vente de la vanille organisées chaque année. Ce jeudi 28 octobre, à l'occasion de la venue du ministre Tearii Alpha, est prévue l’homologation des représentants au sein du conseil d’administration ainsi que des représentants élus par les vanilliculteurs de chaque commune.

Les représentants nommés
Pour la commune de Ruutia :
Hitimaue Catherine
Hitimaue Alexandre
    
La commune de Vaitoare :
M. Terorohauepa Mariano
Mme Gawron Tania
 
La commune de Iripau :
MaraeTemaeva
Toa Christian
 
La commune de Tapuamu :
Tetuanui Tahia
Teuruarii Stello
 
La commune de Hipu :
Maudier Nicolas
Brothers Bernadette
 
La commune de Niua :
Mme Teheiura  Tetu
En cours de finalisation
 
 

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​La revendication des terres à Mangareva passera par un juge forain

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​La revendication des terres à Mangareva passera par un juge forain
Rikitea, le 26 octobre 2021 – La visite ce mercredi d'un juge forain est très attendue par une population peu habituée aux rouages administratifs et qui s'appuie pour l'instant sur l’association Togoi’iti Mangareva qui l'aide à revendiquer ses terres.
 
La visite du juge forain qui a eu lieu l’année dernière a provoqué l’éveil de la population mangarevienne qui depuis, s’attèle à la constitution de requêtes. Le but étant de récupérer les terres et de faire révoquer le classement de celles-ci en “Polynésie française par défaut” et enfin d’en faire le partage.

Un besoin urgent de formation

L’association Togo’iti Mangareva a pu informer et former une vingtaine de familles mangareviennes. Pour Lolanie et Aimée, fondatrices de l’association, la population manque d’informations et surtout de formations car elle se perd et se lance dans des actions pas forcément nécessaires. La plupart se démotivent et perdent du temps, de l’énergie, et de l’argent.
Selon les présidentes, l’une des principales difficultés constatées est le manque d’accès aux informations pour les personnes des îles : “Lorsque l’on veut avoir accès à des anciens documents nous devons passer par un notaire sur Tahiti et payer parfois pour rien…Nous aimerions si possible avoir accès à la liste complète à la gendarmerie de l’île pour s’assurer de l’existence des papiers avant de passer chez le notaire. Aujourd’hui la population est bloquée car si tu veux faire venir un géomètre sur ton terrain tu dois être en règle et pour être en règle tu dois être propriétaire. Pour être propriétaire tu dois faire enlever la mention “Polynésie française par défaut”.
 
L’arrivée du juge la semaine prochaine est donc bienvenue et très attendue par la population qui espère un avancement rapide des dossiers.

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Une union écologique à Nuku Hiva

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Une union écologique à Nuku Hiva
Nuku Hiva, le 25 octobre 2021 - Ce week-end, Hinenao Kimitete et Tehotu Tauraatua se sont unis pour la vie et ont fait rimer amour et protection de l’environnement en proposant à leurs convives un mariage éco-responsable avec notamment une décoration originale 100% recyclée.
 
Digne fille de Lucien Roo Kimitete (ancien maire de Nuku Hiva disparu en mai 2002), fervent défenseur de la culture marquisienne, et de Debora Ellacott  Kimitete très impliquée dans la défense de l’environnement, Hinenao ne pouvait tout simplement pas se satisfaire d’un mariage ordinaire.
Ainsi, avec l’aide de son amoureux Tehotu, de ses amis, de sa famille et en particulier de sa sœur ainée Aumiti qui a coordonné toutes les activités de recyclage, Hinenao s’est affairée pendant de longs mois à préparer une décoration éco-responsable avec pour mot d’ordre “zéro plastique”.
Heureusement que mes enfants sont très manuels, a indiqué Debora Kimitete. Pendant 1 an, Hinenao et Aumiti ont collecté des centaines de boîtes d’œufs, les rouleaux cartonnés de papiers toilettes, du papier toilette, des bocaux en verre, des cocos vides, et plusieurs dizaines de mètres de tapa, pour préparer la décoration du mariage, les costumes des mariés, mais aussi la vaisselle pour les invités. Ensuite il a fallu se mettre au travail, pour transformer toutes ces matières en quelque chose de joli et de pratique, toute une aventure”.
Ainsi, ces derniers mois, l’entourage de Hinenao et de Aumiti a été mis à contribution pour réaliser plus de 2 000 fleurs en boîte d’œufs, des assiettes en noix de coco, des luminaires en verre et des centres de tables végétaux et en matières recyclées, entre autres.
Ma sœur voulait un mariage sans plastique et aux couleurs de la nature, explique Aumiti Kimitete. Donc nous avons fait de notre mieux pour respecter son choix. Un choix qui nous convenait très bien, même s’il faut avouer que ça n’a pas toujours été simple. Il a fallu réfléchir au quotidien pour trouver les bonnes idées. Par exemple, j’ai récupéré pendant un an tout le papier qui est jeté dans l’entreprise dans laquelle je travaille pour en faire des bouquets. Pour ce qui est des idées qui nous ont conduit à réaliser la décoration en boîte d’œufs ou en papier toilette, je dois dire que le site internet Pinterest a été très inspirant. Mais ce n’est pas tout de le voir il faut le faire, et là ça a été des soirées entières en rentrant du travail. Et puis je ne cache pas qu’il y a eu des “ratés“, par exemple nous avions fait une centaine de verres en bambou, mais malheureusement au moment où nous avons commencé à les faire sécher il a beaucoup plu, du coup ils ont moisi. Ce sont les aléas d’une telle organisation, mais dans l’ensemble je crois que nous avons réussi à recycler un maximum de chose”.
En effet, les convives ont eu la bonne surprise de découvrir une décoration de mariage ludique, originale et très harmonieuse avec de bout en bout la notion de protection de l’environnement, de tri des déchets et par conséquent de recyclage intelligent. Un exemple d’éco-citoyenneté qui a fait l’unanimité.

Une union écologique à Nuku Hiva

Une union écologique à Nuku Hiva

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Le 'Aito relance les nageurs

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Le 'Aito relance les nageurs
Tahiti, le 25 octobre 2021 - La Fédération tahitienne de natation a organisé, samedi à la piscine de Pater, la première étape du 'Aito, également première compétition de cette nouvelle saison. On retient notamment les qualifications pour les championnats de France jeunes de Raiyani Bourne et de Déotille Videau ou encore les chronos réalisés par Tehearii Oopa, Teiva Gehin et Keha Desbordes. 

Quatre mois après les championnats de Polynésie de natation, les nageurs ont retrouvé, samedi, le petit bassin de Pater pour la première étape du 'Aito. Au programme pour cette reprise, 23 courses avec 130 nageurs engagés. Et même si l'activité des clubs et de leurs licenciés ont été impactés durant les quatre semaines de confinement entre août et septembre, les performances ont été au rendez-vous pour cette première compétition de la saison. 

Chez les filles tout d'abord, on retient les trois nouvelles qualifications pour les championnats de France jeunes (11 à 14 ans). Deux sont à mettre à l'actif de la révélation de la dernière saison, Déotille Videau, du CNP, qui s'est qualifiée sur le 50 mètres dos (33"36) et le 400 mètres 4 nages (5'01"64). Raiyani Bourne, de I Mua. 

Tehearii Oopa continue sa progression

Du côté des garçons, le petit phénomène de la natation polynésienne, Teherearii Oopa (13 ans), de I Mua, a encore une fois affolé les compteurs. Sur le 50 mètres papillon, l'intéressé a signé un temps canon de 26"82, soit la meilleure performance dans sa catégorie d'âge. Oopa améliore ainsi sa précédente marque de près de deux secondes sur la distance. Son partenaire de club, Teiva Gehin a lui réalisé une belle performance sur le 50 mètres dos avec un chrono de 26"83, soit la meilleure marque chez les 18 ans (MP 18 ans). 

Et puis le patron du sprint local de ces deux dernières saisons, Keha Desbordes, ancien de I Mua passé aujourd'hui à l'OLP, s'est également illustré avec un temps de 57"37 sur le 100 mètres dos, nouveau chrono de référence dans sa catégorie d'âge (MP 17 ans).

En revanche, pas de nouveau record pour la reine du sprint, Reva Reigner (CNP, 16 ans), mais cette dernière a démontré qu'elle sera une nouvelle fois difficile à battre cette saison, avec des victoires sur le 50 nage libre (29"19), le 50 papillon (31"08) et le 100 nage libre (1'11"19). 

Le prochain rendez-vous pour tout ce beau monde arrive vite, avec les championnats de Polynésie de natation, en petit bassin, prévu le week-end du 6 novembre.  

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​Tu'aro mā'ohi : Sept champions tahitiens en lice à Hawaii

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​Tu'aro mā'ohi : Sept champions tahitiens en lice à Hawaii
Tahiti, le 25 octobre 201 - Une délégation de sept compétiteurs locaux sera en lice pour les épreuves du Heiva tu'aro mā'ohi i Vaihi 2021, le 6 novembre prochain en marge du festival culturel Makahiki, à Waimea.
 
Sept compétiteurs locaux participent cette année aux épreuves du Heiva tu'aro mā'ohi i Vaihi 2021, programmées le 6 novembre prochain en marge des festivités traditionnelles du Makahiki, dans la vallée de Waimea sur l’île de Oahu, à Hawaii. Les compétiteurs sont inscrits aux épreuves du lever de pierre, de la lutte traditionnelle, du grimper de cocotier et de la course de porteurs de fruits. C’est la deuxième année depuis 2019, que des épreuves de tu’aro mā’ohi sont intégrées au programme du festival culturel hawaiien Makahiki. “Les épreuves seront suivies par une chaîne de télévision hawaiienne. C’est important pour nous de participer à cette rencontre”, explique Enoch Laughlin, le président de la Fédération ‘Āmuitahira’a tu'aro mā'ohi (FATM). “On aurait souhaité être plus nombreux, mais les contraintes sanitaires ont dissuadé certains concurrents.” En 2019, 12 compétiteurs locaux avaient participé à cette rencontre sportive à Hawaii. Le festival n’a pu avoir lieu l’année dernière.
 
Reprise post Covid
 
Ce déplacement est important car il constitue une reprise après une année de perturbations pour les raisons sanitaires que l’on sait”, indique un communiqué diffusé lundi par la FATM. Cette participation au Makahiki est au demeurant l’occasion, pour les athlètes locaux, de se mesurer à des sportifs issus de l’ensemble du triangle polynésien. Et la concurrence se précise. “On constate que les compétiteurs sont de plus en plus forts, notamment dans l’épreuve du lever de pierre”, observe le président de la FATM, Enock Laughlin. Dans les catégories sportives du tu’aro mā’ohi, le vivier d’athlètes locaux repose au demeurant sur 28 associations et plus de 700 licenciés dans les cinq archipels de Polynésie française.

Pour la FATM, cette participation au Heiva tu'aro mā'ohi i Vaihi marque après plusieurs mois d’interruption la reprise du programme des rencontres avec les pays du Pacifique, comme la Nouvelle-Zélande, les Iles Cook, Rapa Nui, Hawai’i, Samoa, Vanuatu et la Californie, où sont également implantés des comités et des représentants des tu'aro mā'ohi.

La fédération tahitienne des sports traditionnels en a profité pour faire la promotion du Heiva tu’aro mā’ohi 2022. Les épreuves sont programmées du 14 au 17 juillet prochains, dans les jardins du musée de Tahiti et des îles à Punaauia. Pour l’instant, six concurrents de Nouvelle-Zélande, quatre des îles Cook et peut-être une dizaine de Hawaiiens devraient y participer. A confirmer.

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Bras de fer sur le thonier saisi

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Bras de fer sur le thonier saisi
Tahiti, le 25 octobre 2021 – L'audience en référé mainlevée de la saisie du thonier chinois effectuée le 21 octobre dernier dans le port de Papeete a eu lieu lundi devant le président du tribunal civil de première instance. Si l'armateur chinois, propriétaire d'un autre thonier échoué sur l'atoll de Anuanurunga, a proposé une lettre de garantie de 50 millions de Fcfp, le Pays a quant à lui demandé une caution de 320 millions de Fcfp. Le juge des référés rendra sa décision mardi matin.
 
"La Polynésie française n'entend pas devenir la poubelle du Pacifique et l'éboueur des armateurs poubelles."C'est par ces mots forts que l'avocat du Pays, Me Yves Piriou, a résumé lundi la position du territoire lors de l'audience en "référé mainlevée" de la saisie conservatoire du thonier chinois Ping Tai Rong 316.
 
Ce navire, propriété de la compagnie chinoise qui possède également le thonier chinois échoué sur l'atoll de Anuanurunga depuis le 23 juillet dernier, avait fait l'objet d'une saisie conservatoire mardi 19 octobre, la semaine dernière, par le président du tribunal mixte de commerce de Papeete. Le Pays avait fait cette demande afin de s'assurer du paiement de la créance –alors évaluée à 500 millions de Fcfp– qui serait due par l'armateur s'il n'agissait pas. Il avait obtenu gain de cause et le Ping Tai Rong 316 avait été saisi dans le port de Papeete.

Retirement du bateau
Suite à cette opération, l'armateur chinois a saisi le président du tribunal civil de première instance en "référé d'heure à heure" pour demander la mainlevée de la saisie conservatoire. L'audience a donc eu lieu lundi après-midi devant le juge des référés. Au cours d'un débat entre avocats qui s'est avéré très technique pour des profanes en droit maritime, les avocats des deux parties se sont livrés un véritable bras de fer.
 
Pour la défense de l'armateur, Me Anne-Laurence Michel, s'est dite "choquée" que la partie adverse affirme que son client ne "faisait rien". "L'armateur assume ses responsabilités, nous sommes dans la phase de retirement de bateau" a-t-elle avancé avant d'affirmer que le bateau était déjà dépollué et que les négociations de contrat de démantèlement étaient "en discussion" avec plusieurs sociétés. Elle a proposé une lettre de garantie –sorte d'engagement écrit– fixée à un montant de 50 millions de Fcfp.
 
Une somme insuffisante pour l'avocat du Pays, Me Yves Piriou, qui a débuté son propos en demandant au tribunal de se déclarer incompétent au motif que la saisie avait été autorisée par le président du tribunal mixte de commerce de Papeete et qu'il appartenait donc à ce dernier de se prononcer sur la rétractation. Sur le fond du dossier, l'avocat, accusé par sa consœur de ne pas démontrer que le Pays avait une "créance maritime", a expliqué que l'échouement du navire sur le platier représentait un "dommage constitutif de cette créance maritime". En d'autres termes, le simple fait que qu'il existe un dommage sur le territoire de la Polynésie française lié à cet accident permet au Pays d'en demander la réparation à l'armateur. Me Yves Piriou a par ailleurs affirmé qu'il était "urgent" de retirer ce bateau avant qu'il ne se brise sur le platier. La décision sera rendue mardi matin.

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Heiata Aka sur la piste du "tout premier"

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Heiata Aka sur la piste du
TAHITI, le 25 octobre 2021 - Professeure au Centre des métiers d’art, Heiata Aka est également artiste. Elle revient pour la troisième fois salle Muriavai avec une exposition intitulée Tahi Tumu. Un titre qu’elle interprète comme le tout premier. Elle présentera des gravures sur nacre et noix de coco ainsi que des tableaux.

"Si je suis prête ? Je ne sais pas", répond Heiata Aka en toute franchise. Elle sourit. Elle travaille sur une nouvelle pièce. Les jours sont comptés, elle expose son travail à partir de mardi prochain salle Muriāvai. En attendant, elle est assise au Centre des métiers d’arts (CMA), dans son atelier, entourée de ses élèves.

"Ils sont en autonomie." Régulièrement elle arrête sa propre tache et va au-devant d’eux. "Je discute de leur projet, et notamment de l’aspect technique." Professeure de gravure au CMA, Heiata Aka a donné pour consigne à sa classe de s’intéresser aux motifs des Australes, elle a mis entre les mains de ses élèves des noix de coco. "C’est la première fois qu’ils travaillent un tel support, je veux les amener à découvrir cette matière." Ils ont à décliner les motifs de manière contemporaine, esthétique. "J’insiste toujours sur cela, le beau, l’élégant. Il faut être également apprendre à minutieux", indique Heiata Aka qui ajoute : "on est toujours dans le questionnement du patrimoine". Elle a hâte de voir les créations à venir. Les siennes seront bientôt sous la lumière.

Aux origines

"Tahi Tumu" est, littéralement, "le premier arbre", traduit Heiata Aka. Elle a transposé la symbolique de l’arbre à l’être, l’humain, le spirituel, l’émotionnel. Elle a mené une réflexion sur l’origine, sur le tout premier. Par la force des choses, "il n’a plus qu’un nom, on le connait seulement au travers de mythes, de légendes, de motifs, mais qui était-il ? "

L’artiste a des réponses à cette question, ses réponses. Elle dit savoir pour elle ce que le tout premier symbolise, "mais qu’en est-il du visiteur ?" Heiata Aka a à cœur d’entraîner toutes celles et tous ceux qui observeront son travail à suivre ses traces à la rencontre du tout premier.

Pour cela, elle présentera des gravures sur nacre, sur noix de coco ainsi que des tableaux. "De l’abstrait", précise-t-elle. Elle rassure, reconnaissant que "oui, l’abstrait donne l’impression de partir dans tous les sens", mais que, grâce à l’énergie, les couleurs, le graphisme et un motif de rappel, elle rattrapera ses visiteurs. Ce motif sera issu des Marquises, des Tuamotu, de Nouvelle-Zélande…

Des origines d’origines

Elle attend des visiteurs qu’ils s’interrogent à leur tour. S’ils ressentent une émotion, alors d’où vient-elle ? À l’inverse, s’ils restent de glace et que rien ne se passe, alors d’où vient le "rien" ? "J’aime vraiment aller vers ce rien et comprendre, pourquoi ça n’accroche pas ? "

Si Heiata Aka a tourné autour du tout premier, elle ne s’est pas arrêtée sur la seule origine du tout. Elle est partie de Tahiti Tumu, à la fois "singulier" et "pluriel" pour passer ensuite d’origine en origine. "Moi-même, vous-même, à partir de quand devenez-vous une origine pour ce qui vient ? Est-ce que je suis une origine ? Est-ce que je vais, je dois apporter quelque chose ? Tout cela est si fort !"

Dans ce contexte, elle a porté un regard sur les piliers de sa vie, ceux qui l’ont construite, sur ses propres filles et ce qu’elle pourra leur laisser, mais aussi sur l’équilibre entre les énergies masculines et féminines - "même si les femmes prennent une certaine revanche actuellement, l’énergie masculine reste forte" -, sur le "rien" contemporain. Les nouvelles générations se détournent du patrimoine, de la culture, au profit par exemple d’interactions numériques et de réseaux dits "sociaux". "Qui peut dire ses racines ? Jusqu’où chacun est capable de remonter dans sa généalogie ? Si on ne se rappelle pas ses grands-parents, arrières-grands-parents, arrières-arrières-grands-parents, alors qui pour se rappeler le tout premier ? "

Les œuvres de Heiata Aka sont présentées avec celles de son compagnon Teva Fauura qui a repris la société Aka lorsque Heiata est devenue professeure. Il s’agit principalement de bijoux qui illustrent eux aussi le thème retenu, Tahit Tumu.

Pratique

Du mardi 2 au samedi 6 novembre, Salle Muriāvai à la Maison de la culture.
Horaires : de 9 heures à 17 heures du lundi au vendredi et de 9 heures à midi le samedi.
Entrée libre.

Heiata Aka sur la piste du
Contacts

Tél. : 40 544 544
Site internet Maison de la culture
Page FB : Maison de la Culture de Tahiti

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Un ancien fidèle de Flosse de retour à la com’ de la présidence

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Un ancien fidèle de Flosse de retour à la com’ de la présidence
Tahiti, le 25 octobre 2021 - Yves Haupert remplace Thibault Marais à la tête de la cellule communication de la présidence.
 
Changement de chef de service à la communication. Yves Haupert est nommé en remplacement de Thibault Marais à la tête de la cellule communication de la présidence. Un arrêté du 25 octobre exécutoire le jour-même. Ou comment un ancien fidèle de Gaston Flosse se retrouve à la direction du service qui porte la voix officielle de l’exécutif Fritch, sept ans après en avoir été débarqué.

C’est la quatrième nomination de cet ancien journaliste de Polynésie la première, à la tête du service de communication de la présidence. Fidèle de Gaston Flosse, Yves Haupert l’avait déjà dirigé deux fois lors des brèves accessions au pouvoir du Vieux lion, fin 2004, puis en 2005, avant d’être nommé directeur général de Tahiti Nui Télévision. En mai 2013, l’élection à la présidence de Gaston Flosse avait aussi marqué le retour à la communication du château de ce loyal serviteur. Puis Yves Haupert avait été remplacé à ce poste par Thibault Marais en septembre 2014, au moment de l’élection d’Edouard Fritch à la présidence. Il avait alors intégré le cabinet du président de l’assemblée, Marcel Tuihani, jusqu’en 2017, avant d’être nommé au poste de responsable de la communication et de la démarche qualité à la Direction polynésienne des affaires maritimes. Poste qu’il occupait jusqu’à présent.

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Concession Tahiti-Faa'a : La bataille du tarmac à la barre

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Concession Tahiti-Faa'a : La bataille du tarmac à la barre
Tahiti, le 25 octobre 2021 - Le tribunal administratif de Papeete a examiné ce lundi en référé le marché passé dans le cadre de la concession de l’aéroport de Tahiti-Faa’a. Le groupement composé de la CCISM, de l’entreprise Boyer, des sociétés Meridiam et Aéroport Marseille Provence a en effet décidé de contester fermement l’attribution par l’État de la concession au groupement Egis / Caisse des dépôts et consignation pour les 40 prochaines années. Un marché à fort enjeu économique qui a donné lieu à une foire d’empoigne juridique.
 
Si le président du tribunal a veillé en début de séance à faire respecter les deux mètres de distanciation sociale entre les avocats, la mesure, destinée à assurer la sécurité sanitaire, a aussi permis de préserver les robes noires lorsque les esprits se sont échauffés pendant une audience qui a duré près de quatre heures. Dans ce marché à fort enjeu, où les montants évoqués atteignent aisément les 10 chiffres lors d’une exploitation prévue sur les quatre prochaines décennies, l’avocat de la CCISM n’a pas lésiné sur les arguments pour demander au juge des référés d’annuler la décision d’attribution au groupement Egis.  Des arguments aussi bien économiques que purement juridiques qui ont donné lieu à d’âpres passes d’armes avec les avocats de la Direction générale de l’aviation civile, de l’État et ceux du groupement attributaire.
 
Droits d’entrée dissuasifs et informations incomplètes
 
En 2017, la Cour administrative d’appel avait enjoint l’État de résilier le contrat de concession avec la société Aéroport de Tahiti (ADT) dans un délai d’un an. Un délai dont tout le monde convient, quatre ans plus tard, qu’il n’a pas été vraiment respecté et qui a permis à ADT de continuer à exploiter la plateforme aéroportuaire de Faa’a. Lors du lancement du nouveau marché, l’État a considéré que le nouveau concessionnaire devait s’acquitter d’un droit d’entrée de 27 millions d’euros (3,2 milliards de Fcfp) à régler sous 30 jours. Selon l’avocat de la CCISM, rien dans le dossier de consultation ne permet de déterminer à quoi correspond cette lourde facture initiale. Ce montant est censé indemniser ADT, dont EGIS est déjà actionnaire, pour les travaux réalisés ces dernières années. Des droits d’entrée plus faciles donc à payer pour le concessionnaire sortant que pour le groupement de la CCISM.
Un déséquilibre qui s’accompagne, selon l’avocat de la chambre consulaire, d’une “asymétrie d’informations” entre l’actuel concessionnaire et les autres candidats conduisant à “une distorsion de concurrence”. L’avocat dénonce également dans le même mouvement un “parti pris” de l’État dans l’évaluation des offres alors qu’il subsiste “le flou le plus complet” sur les travaux à réaliser à court et long terme par le futur concessionnaire.
 
La participation du Pays en suspens
 
Un argument parmi d’autres pour l’avocat qui relevait que l’offre du groupement EGIS / CDC était irrégulière. Le dossier de consultation obligeait les candidats de préciser l’identité de l’entreprise de construction en charge des futurs travaux. Une exigence auquel s’est astreint la CCISM en choisissant Boyer mais pas EGIS.
Autre point d’achoppement, la participation prévue du Pays à la future société en charge de la concession. L’offre EGIS prévoit en effet que le Pays détiendra 49% des parts du futur concessionnaire. Sauf que cette participation relève plus de l’hypothétique que du réel. Compte tenu de sa situation financière actuel, le Pays n’est pas vraiment en capacité d’apporter les quelques centaines de millions nécessaires à cette prise de participation. Le conseil des ministres n’a rien acté à ce sujet et l’assemblée n’a pas encore prévu de consacrer des crédits de la collectivité à cette opération. Le Pays avait ainsi sollicité et obtenu le concours financier de l’État lorsqu’il avait repris la gestion des aérodromes de Bora Bora, Raiatea et Rangiroa.
 
La CCISM, candidat “mauvais perdant”
 
Des arguments pas vraiment partagés du côté de l’État et du mandataire du groupement attributaire. Les avocats ont successivement dénoncé “un baroud d’honneur”, “un feu d’artifice” d’arguties juridiques émanant d’un candidat “mauvais perdant”. La CCISM, dont les affirmations présentent “un caractère caricatural et imprécis” est sans doute “très déçue, très vexée” d’avoir perdu. “Vous introduisez beaucoup de confusion et d’inexactitudes sur le sujet”. Selon les avocats représentant l’État et le groupement attributaire, les règles étaient “claires et lisibles” quant aux travaux à réaliser, la méthode de notation “bien expliquée”. Enfin, toutes les informations ont bien été transmises à tous les candidats dans les mêmes conditions. Pour l’avocat d’EGIS, “dire que vous n’avez pas eu cette information, c’est une fable ?”. Le juge des référés dispose de quelques jours pour démêler les vérités des uns et les affabulations des autres. Il rendra sa décision jeudi.
 

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Un Parti animaliste au fenua

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Un Parti animaliste au fenua
Tahiti, le 25 octobre 2021 - Laurence Piercy est, depuis la fin d'année 2020, la représentante du Parti animaliste en Polynésie française.  Son objectif, attirer l'attention des maires sur la cause animale et obtenir des parrainages pour Hélène Thouy, co-fondatrice du parti et candidate à l'élection présidentielle de 2022. 

L'information peut prêter à sourire, mais c'est également une bonne nouvelle pour les défenseurs de la cause animale au fenua.  En effet, depuis la fin d'année 2020, le Parti animaliste (PA), fondé en 2016 en métropole, a sa représentante en Polynésie française. Il s'agit de Laurence Piercy, agente immobilière et associée gérante d'un cabinet d'expertise comptable, et installée sur le territoire depuis une quinzaine d'années. 

Son objectif, attirer l'attention des élus, en particulier des maires, sur la cause animale et obtenir in fine leurs parrainages pour Hélène Thouy, co-fondatrice du parti et candidate à l'élection présidentielle de 2022. Mais pour le moment, les tāvana sont restés plutôt imperméables à sa démarche. "J'ai envoyé des lettres et adressé des demandes de rendez-vous à tous les tāvana de Tahiti pour les sensibiliser à la cause et pour présenter le projet de notre candidate. Et seule Teura Iriti m'a reçue pour le moment", indique Laurence Piercy. 

Un parti qui pesait 490 000 voix en 2019

Si le PA ne déchaîne donc pas les foules au fenua, il faut noter qu'en mai 2019, lors des élections européennes, Hélène Thouy et le PA avaient obtenu 2,2 % des suffrages, soit 490 000 voix. Évidemment, en Polynésie française, le parti, qui se veut trans-politique, est encore loin de pouvoir compter sur une telle base électorale. Mais en attendant, Laurence Piercy peut s'appuyer sur le soutien d'une "poignée de bénévoles"  et de vétérinaires, mais également sur le soutien tout récent de John Mairai, pour interpeller davantage de personnes. "On est d'accord sur beaucoup de choses et quand on voit toute la maltraitance animale qu'il  y a aujourd'hui en Polynésie, il est important de prendre la parole", insiste l'homme de lettre qui nourrit quotidiennement à Mahina des "chiens squelettiques". "Les Polynésiens aiment les animaux, mais beaucoup en prennent alors qu'ils n'ont pas les moyens de s'en occuper."

Dans son programme pour la présidentielle, le PA revendique notamment la création d'un ministère de la protection animale, l'interdiction des corridas ou encore l'interdiction de l'élevage intensif. Au fenua, de manière plus concrète, Laurence Piercy souhaite que "des sanctions soient enfin applicables pour punir toute forme de maltraitance animale." Sur la divagation des chiens et les nuisances sonores, "on souhaite la mise en place d'une législation pour réguler toute cette population animale." La création d'un refuge et un soutien financier plus importants aux associations, "qui sont débordées et manquent de subventions pour agir", sont également évoqués par Laurence Piercy.   

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Un nouvel hôtel 4 étoiles à Raiatea

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Un nouvel hôtel 4 étoiles à Raiatea
Tahiti, le 25 octobre 2021 - Nathalie et Didier Candalot, porteurs du projet hôtelier Apatoa Beach & Garden Village, ont présenté, samedi à Tumaraa, les plans de leur futur établissement. Le programme d’investissement consiste en la réalisation d’un hôtel 4 étoiles disposant de 16 clés réparties en bungalows garden comfort, en bungalows beach luxe et une villa panoramique exclusive. L'ouverture est annoncée pour avril 2023. 

Nouveau projet hôtelier aux Îles Sous-le-Vent. Nathalie et Didier Candalot, porteurs du projet hôtelier Apatoa Beach & Garden Village, ont présenté, samedi à Tumaraa, les plans de leur futur établissement qui devrait ouvrir ses portes en avril 2023.  Le futur établissement, qui vise un classement 4 étoiles, disposera de 16 clés réparties en bungalows garden comfort (5), en bungalows beach luxe (10) et une villa panoramique exclusive. Ce programme de construction prévoit par ailleurs la réalisation de plusieurs espaces communs : un restaurant de 60 couverts, un espace bar et terrasse, un spa composé d’un espace soins du corps, soins beauté ainsi qu’une salle de fitness, un espace culturel et événementiel avec notamment la présence d’un marae, une piscine avec bassin et d'une place aménagée. 

L'objectif pour les gérants, “proposer un produit axé sur le luxe et l’écologie et qui intègre les trois dimensions fondamentales du développement durable que sont l’économie, l’écologie et le social”, indique un communiqué de la présidence.  L’architecture s’inspirera de deux coquillages très présents en Polynésie française que sont les “troca” et les “7 doigts”. Toujours dans un souci d’intégration du projet dans l’environnement, des espèces végétales, indigènes pour certaines, seront implantées afin notamment de créer des haies naturelles entre les unités d'hébergement et dans tout l’établissement. 

Enfin, en matière d’emplois et durant la phase de construction, les travaux seront confiés à trois entreprises locales tandis qu’en phase d’exploitation le futur hôtel permettra de créer 25 emplois qui seront recrutés principalement dans la commune de Tumaraa et des communes limitrophes.

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En Californie, les feux de forêt créent déjà des migrants climatiques

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En Californie, les feux de forêt créent déjà des migrants climatiques
Stowe, Etats-Unis | AFP | mardi 25/10/2021 - "Vous savez, toute la famille est en thérapie actuellement pour surmonter le traumatisme", lâche Jennifer Cashman, encore des sanglots dans la voix trois ans après l'incendie qui a presque rayé de la carte la ville de Paradise, en Californie.

Cette mère de famille a quitté cet Etat américain, et a rejoint les rangs croissants des milliers de "migrants climatiques" ayant fui les feux de forêt qui dévastent régulièrement l'Ouest des Etats-Unis ces dernières années.

"Notre maison et notre commerce ont été complètement détruits" par l'incendie, qui a fait 86 morts et calciné près de 19.000 bâtiments en à peine une journée en novembre 2018, confie-t-elle à l'AFP.

"C'est arrivé si vite qu'on n'a pas vraiment eu le temps de sauver quoi que ce soit, à part nous-mêmes", explique cette mère de 47 ans.

Sur les conseils d'un ami, sa famille va visiter Stowe, petite ville du Vermont à 4.500 km de leur maison brûlée, et s'y installent grâce à l'argent de l'assurance dès janvier 2019.

"Quand le feu est arrivé, on savait qu'on allait jeter l'éponge, je ne pouvais plus vivre en Californie. On avait déjà été évacués à plusieurs reprises avant. Je n'en pouvais plus", souffle Mme Cashman, évoquant ses enfants terrorisés, âgés à l'époque de 5 et 7 ans.

Car c'est bien la peur des incendies qui a été selon elle "la principale raison" du départ. "La peur dès que vous sentiez l'odeur de la fumée. Et mon fils effrayé même si on allumait un feu dans la cheminée..."

Huit des dix plus gros incendies jamais recensés en Californie se sont déclarés depuis 2017. En 2020, le plus grand d'entre eux a détruit à lui seul 417.000 hectares, soit plus de trois fois la superficie de la mégapole de Los Angeles.

La Californie se trouve donc désormais confrontée à un phénomène qu'on associait jusqu'à présent aux atolls du Pacifique menacés par la montée des eaux ou aux zones arides des pays en voie de développement. 

"Comme les feux de forêts provoquent des déplacements massifs de population et que ces incendies sont exacerbés par le changement climatique, je pense qu'on peut commencer à considérer ces déplacements à grande échelle comme un aspect des migrations climatiques", estime Rebecca Miller, chercheuse à l'université de Californie du Sud (USC) au sein du projet "West on Fire".

"Il y a eu une énorme prise de conscience en Californie en voyant ces feux se produire encore et encore, et leur impact sur des endroits comme Paradise", dit-elle.

Selon le Centre de surveillance des déplacements internes, une ONG norvégienne, les feux de forêt ont déplacé en moyenne plus de 200.000 personnes chaque année au cours de la dernière décennie. Près de trois de ces déplacés sur quatre se trouvaient aux Etats-Unis, en grande majorité en Californie.

Les feux record de l'an dernier, qui ont consumé plus de 17.000 km² au total selon les pompiers californiens, ont provoqué le déplacement plus ou moins long de quelque 600.000 habitants.

"J'avais l'impression d'élever mes enfants dans une zone sinistrée. Tout était brûlé autour de nous", déplore Jessica Distefano, qui a fini par quitter le nord de cet Etat américain pour l'Idaho.

"Toute la famille en thérapie"

La plupart de ces nouveaux migrants climatiques délogés par les feux de forêt s'établissent relativement près de leur ancien domicile. Mais certains, particulièrement les personnes âgées ou les familles avec de jeunes enfants, peuvent traverser le pays à la recherche d'une vie plus tranquille.

Maria Barbosa, elle, "étai(t) bien décidée à reconstruire, j'adorais Paradise". Mais elle a vite déchanté.

"Je suis septuagénaire, j'avais l'intention de prendre ma retraite à Paradise. Et j'ai vu ce que ça demandait pour une femme seule, c'était tout simplement trop", confie-t-elle.

"Beaucoup de mes amis qui ont mon âge ou plus choisissent d'aller ailleurs", ajoute-t-elle.

Maria a jeté son dévolu sur une zone aride de l'Idaho, à un bon millier de kilomètres de Paradise, où elle ne risque plus de subir des feux de forêt.

"J'apprécie d'y retourner de temps en temps mais je ne pense pas que je pourrais vivre de nouveau (à Paradise). Je ne me sens pas à l'aise, c'est comme une menace constante... Dès qu'il y a du vent ou l'odeur de fumée, ça revient", dit la septuagénaire.

Ces sinistrés ne sont pas des cas isolés.

"On voit des signes montrant que les foyers se rapprochent du point de bascule où ce qui les enracine à un endroit, comme la famille, le travail, les loisirs... ne fait plus le poids par rapport à l'impact des incendies et de la fumée", résume Nina Berlin Rubin, chercheuse à l'Université de Stanford sur les comportements humains liés aux feux de forêts en Californie.

"La migration est une stratégie d'adaptation parmi de nombreuses autres pour réduire son exposition à ces risques", explique-t-elle.

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Climat: l'Australie vise zéro émission nette pour 2050, sans dire comment

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Climat: l'Australie vise zéro émission nette pour 2050, sans dire comment
Sydney, Australie | AFP | mardi 26/10/2021 - L'Australie, plus gros exportateur mondial de charbon, a annoncé mardi viser zéro émission nette pour 2050, mais sans fournir de détails sur la façon dont elle compte y parvenir et en renouvelant son soutien appuyé aux industries minière et gazière.

"Les Australiens veulent un plan 2050 sur les émissions nettes nulles qui fasse le nécessaire en matière de changement climatique et assure leur avenir dans un monde en mutation", a déclaré le Premier ministre conservateur Scott Morrison en annonçant la décision.

Peu de détails ont été divulgués sur la façon dont l'Australie compte parvenir à la neutralité carbone. Le plan présenté par M. Morrison prévoit certes l'équivalent de 13 milliards d'euros d'investissements, mais il repose largement sur des achats de droits à polluer et des technologies considérées par les experts comme n'ayant pas encore fait leurs preuves.

De plus, M. Morrison a refusé de renforcer significativement les objectifs australiens de réduction des émissions pour 2030, considérés comme cruciaux pour lutter vraiment contre le changement climatique.

L'Australie a déjà accepté de réduire ses émissions de 26 à 28% d'ici 2030 par rapport aux niveaux de 2005. M. Morrisson s'est contenté d'affirmer mardi que son pays "atteindra et battra" cet objectif, pronostiquant désormais une réduction de 30 à 35%.

Soutien au charbon

Le Premier ministre a également réaffirmé son soutien à l'industrie minière et gazière.

L'objectif de neutralité carbone pour 2050 "n'arrêtera pas notre production de charbon ou de gaz, ni nos exportations", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse. "Il ne coûtera aucun emploi ni dans l'agriculture, ni dans les mines, ni dans le gaz", a-t-il assuré.

"Nous ne nous laisserons pas faire la leçon par d'autres qui ne comprennent pas l'Australie", avait-il auparavant écrit dans un texte rendu public par son bureau.

Largement considérée comme retardataire en matière de climat, l'Australie est le plus gros exportateur mondial de charbon, sur lequel repose une grande partie de sa production d'électricité, et a longtemps résisté à l'adoption d'un objectif de neutralité carbone.

L'engagement pour 2050 intervient à quelques jours du départ de M. Morrison pour le sommet des Nations unies sur le climat COP26 à Glasgow en Ecosse.

Canberra a fait l'objet de critiques croissantes pour ne pas avoir agi plus tôt, y compris de la part de ses proches alliés, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, ainsi que de ses voisins insulaires du Pacifique, très vulnérables aux effets du changement climatique.

Des habitants des îles du détroit de Torres, dans le nord de l'Australie ont déposé mardi une action collective en justice contre le gouvernement australien, estimant que la hausse du niveau de la mer due au réchauffement climatique représente une menace existentielle pour leurs terres et pour leur culture.

Les plaignants ont demandé à une Cour fédérale d'ordonner à Canberra "de réduire les émissions de gaz à effet de serre à un niveau qui empêchera les insulaires du détroit de Torres de devenir des réfugiés climatiques".

M. Morrison n'a pas révélé les détails du plan ni les concessions faites à ses partenaires au sein de sa coalition gouvernementale, longtemps dominée par les climato-sceptiques et les intérêts pro-charbon, après des semaines de négociations internes tendues.

Confrontés ces dernières années à des sécheresses, des incendies et des inondations à répétition, les Australiens sont de plus en plus conscients des dangers du réchauffement climatique.

Selon un sondage publié plus tôt cette année par l'Institut Lowy, 78% soutiennent un objectif de neutralité carbone en 2050, et 63% approuveraient une interdiction des nouvelles mines de charbon dans leur pays.

Les pressions de l'opinion publique et de la communauté internationale ont "rendu de moins en moins viable pour la coalition de s'accrocher à sa position de déni" du réchauffement climatique, a déclaré à l'AFP Mark Kenny, professeur à l'Institut d'études australiennes à Canberra.

Mais selon M. Kenny, les engagements annoncés mardi par l'Australie "sont insignifiants dans la réalité. Si le monde prend ça au sérieux, il aura avalé une belle couleuvre".

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​La CPS mise au régime sec

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​La CPS mise au régime sec
Tahiti, le 25 octobre 2021 – Dans une “lettre de cadrage” pour les budgets 2022 de la CPS, que Tahiti Infos s'est procurée, le ministre en charge de la Protection sociale, Yvonnick Raffin, serre la ceinture de son ancien établissement au dernier cran. Objectif : franchir cette “année de transition” avant les effets de la réforme de la PSG.
 
S'il en restait encore pour douter de la vitesse à laquelle notre modèle de financement de la protection sociale généralisée (PSG) fonçait dans le mur, la lecture de la dernière “lettre de cadrage” du ministre Yvonnick Raffin pour le budget 2022 de la Caisse de prévoyance sociale (CPS) devrait achever de les convaincre qu'en réalité le crash a peut-être déjà eu lieu… Dans ce courrier adressé il y a dix jours aux présidents des trois régimes et au directeur de la CPS, que Tahiti Infos s'est procuré, le ministre en charge de la PSG expose ses “orientations budgétaires pour 2022”. Une sorte de guide pour la constitution des budgets 2022 de la Caisse, modèle manuel de survie.
 
Et pourtant, le gouvernement sait globalement comment il compte négocier son virage de la réforme de la PSG. La “TVA sociale” a déjà été annoncée. Elle devrait permettre d'apporter un nouveau souffle au financement des régimes sociaux. Mais elle ne sera mise en place que l'année prochaine… D'ici là, il faut serrer les boulons au maximum pour passer 2022 comme une “année de transition” avec “une rigueur exemplaire”, pour reprendre les propos du ministre. Ministre qui conclut d'ailleurs son courrier en assurant que : “les efforts sous-tendus par ce cadrage budgétaire, dont j'ai bien conscience de l'extrême difficulté, sont à la hauteur de la situation dégradée de notre système de protection social et visent à faciliter la transition vers un système plus pérenne”.
 
“Cessation de paiement virtuelle”
 
Dans sa lettre de cadrage, le ministre Yvonnick Raffin dresse d'abord un constat inlassablement répété ces derniers mois : la CPS a “encaissé un choc sanitaire et économique sans précédent”. Sans “action volontariste”, sans réforme donc, il estime le déficit des comptes sociaux pour 2022 à -7 milliards de Fcfp. Autant dire, quasiment du jamais vu. Mais surtout, il explique qu'avec la crise la “dégradation en termes de trésorerie des régimes contributifs de protection sociale n'a fait que s'accroître pour placer la CPS en situation de cessation de paiement virtuelle”. Pourquoi ? Parce que sans le premier prêt garanti par l'État et ses 9,6 milliards de Fcfp pour renflouer les régimes sociaux et 6,9 milliards de Fcfp pour que le Pays solde la dette du Fades (Fonds pour l'amortissement du déficit social), la CPS ne serait déjà plus aujourd'hui en mesure de payer les prestations de retraite et de santé…
 
La baisse des cotisations et l'augmentation “substantielle” des dépenses de santé pendant la crise Covid font qu'aujourd'hui la CPS dépense chaque mois plus qu'elle n'encaisse. Un “essoufflement” de l'équilibre budgétaire de la Caisse qui n'est pas seulement “conjoncturel” mais qui “trouve ses racines dans un mal structurel bien plus profond”, selon le ministre. Un “ultime” prêt garanti par l'État de 7,4 milliards de Fcfp permettra de boucler ce dernier exercice, mais la CPS ne pourra évidemment pas se financer à l'avenir qu'en empruntant de l'argent à Paris.
 
“Innover” contre les fraudes et abus
 
Ce contexte étant posé, le ministre dresse une série de recommandations pour “maîtriser les dépenses”. En premier lieu, il insiste sur un “renforcement des contrôles des fraudes et des abus” ainsi qu'une “contention des charges de fonctionnement”. “Je vous demande de formuler des propositions innovantes en la matière”, lance même Yvonnick Raffin. Les médecins n'avaient déjà pas apprécié d'être “fliqués” par la CPS sur les arrêts maladies pendant l'épidémie, on imagine qu'ils ne goûteront pas vraiment cet appel à “innover” pour mieux contrôler… Même si, sur ce point, un proche du dossier affirme qu'il y a un réel consensus entre patrons et syndicats pour serrer la vis.
 
Autre recommandation, qui fera plutôt l'effet d'une bonne nouvelle cette fois-ci, le ministre demande qu'il n'y ait “aucune augmentation en matière de cotisations sur les risques maladie, accident du travail et prestations familiales”. Ceci pour éviter “d'alourdir le coût du travail” et préserver les perspectives de “retour à la croissance”. Moins drôle, les pensions et les allocations retraites “ne seront pas réévaluées en 2022”. Même si, sur ce dernier point, le ministre dit attendre les préconisations du Conseil d'orientation et de suivi des retraites (COSR) pour éventuellement “réviser” cette orientation durant l'année. Les prestations familiales “accuseront une décrue de 1%”, demande également le ministre. Même s'il s'agit ici surtout d'une évolution liée à la “démographie” et à la faible natalité. Moins d'enfants, donc moins de prestations familiales…
 
Notons enfin qu'Yvonnick Raffin demande également un “moratoire” sur l'ouverture de nouvelles structures de soins à compter du 1er janvier 2022. La Caisse n'aurait pas de quoi les financer. “Tout besoin exprimé fera l'objet d'un examen approfondi visant notamment à expertiser sa soutenabilité financière”, prévient le ministre. La CPS est mise au régime sec.
 

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​La saisie du thonier chinois levée contre 150 millions

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​La saisie du thonier chinois levée contre 150 millions
Tahiti, le 26 octobre 2021 – Le tribunal civil de Papeete a prononcé mardi matin en référé la mainlevée de la saisie du navire chinois Ping Tai Rong 316 par la Polynésie française, en contrepartie d'une caution de 150 millions de Fcfp que l'armateur devra verser au Pays.
 
Saisi la semaine dernière par le Pays dans le port de Papeete, le thonier chinois Ping Tai Rong 316 va pouvoir reprendre la mer contre le versement d'une importante caution à la Polynésie française. L'avocate de l'armateur Ping Tai Rong Ocean Fishery Group Co, Me Anne-Laurence Michel, a obtenu mardi matin en référé devant le tribunal civil de Papeete la mainlevée de la saisie du navire en contrepartie "de la consignation de la somme de 150 millions de Fcfp" sur le compte professionnel de l'avocat du Pays, Me Yves Piriou" ou "contre réception d'une caution bancaire irrévocable donnée par une des trois banques de la place ou la Caisse des dépôts et consignations".
 
Cette saisie du navire chinois, une première pour la Polynésie française, était destinée à s'assurer du paiement par l'armateur des frais nécessaires au démantèlement de son autre thonier, le Ping Tai Rong 49, échoué depuis juillet dernier sur le platier de l'atoll de Anuanurunga, après avoir transité sans appareils de navigation fonctionnels dans les eaux polynésiennes. Lundi, lors de l'audience, le Pays avait chiffré à 320 millions de Fcfp sa demande de caution en contrepartie de la mainlevée de la saisie du Ping Tai Rong 316. L'armateur chinois proposait de son côté une "lettre de garantie" de 50 millions de Fcfp. A titre de comparaison, le coût du retrait de l'épave du palangrier chinois échoué à Arutua en mars 2020 s'est élevé à 360 millions de Fcfp pour le Pays.
 
Armateur et Pays satisfaits
 
L'avocate de l'armateur, Me Anne-Laurence Michel, s'est dite satisfaite d'une part de ce que le tribunal se reconnaisse compétent –ce qui était contesté par le Pays– et d'autre part que la mainlevée soit ordonnée pour cette somme de 150 millions. "Ce qui est un montant raisonnable par rapport au montant qui était demandé, parce qu'il est difficile d'exiger de l'armateur qu'il paye des cautions de montants énormes et en même temps qu'il exécute les contrats de retirement. Donc il faut choisir et là c'est raisonnable", a déclaré Me Michel mardi matin. Pour l'avocate, le Ping Tai Rong Ocean Fishery Group Co devrait accepter le versement de cette caution : "Je vais rendre compte à mes clients d'abord et nous sommes dans une situation qui paraît possible à réaliser".
 
L'avocat du Pays, Me Piriou, s'est dit satisfait que le juge ait donné raison à la Polynésie française "sur la validité de la saisie", même s'il n'a pas caché qu'il aurait souhaité une "caution plus importante".
 

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66% des plus de 12 ans complètement vaccinés au fenua

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66% des plus de 12 ans complètement vaccinés au fenua
Tahiti, le 26 octobre 2021 - 66% des Polynésiens de plus de 12 ans présentent un schéma vaccinal complet, ce mardi, tandis que 156 909 personnes ont reçu au moins une dose de vaccin anti-Covid depuis le 18 février.
Aucun décès suite à une infection par le coronavirus n'est à déplorer depuis huit jours sur le territoire, avec un bilan qui demeure à 635 morts depuis le 10 septembre 2020.
On compte cependant encore sept personnes hospitalisées en service de réanimation, parmi les 23 hospitalisations en cours, mardi. Sept nouveaux cas Covid ont été dépistés au cours des dernières 24 heures, sur l'ensemble du territoire où 33 personnes sont toujours considérées comme cas "actifs".


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Tiare Tahiti et Temanava motivés pour la ligue 1 Vini

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Tiare Tahiti et Temanava motivés pour la ligue 1 Vini
FOOTBALL - Les clubs Tiare Tahiti, de Maharepa, et Temanava, de Maatea, vont tous les deux représenter Moorea pour la nouvelle saison de ligue 1 Vini de football. Désormais habitué du haut niveau, Tiare Tahiti, qui a très peu recruté, va continuer avec son effectif actuel tandis que Temanava va miser sur de très jeunes joueurs de l’île sœur. Les deux clubs continuent leur préparation d’avant saison avant la reprise du championnat, le 5 novembre prochain.

Alors qu’elle était encore sur le podium à l’issue de la saison 2019-2020 de ligue 1 Vini, l’AS Tiare Tahiti a terminé la dernière saison à la sixième place. La faute certainement au départ en cours de saison de son désormais ex-entraineur Vatea Terai et de plusieurs de ses anciens joueurs cadres comme Heiarii Maperi, Junior Tiaao ainsi que les frères Teuritaua, Tevairoa et Tevaihau. Mais pour Moana Friedman, le président de l’AS Tiare Tahiti, c’est plutôt la crise sanitaire qui est à l’origine de la baisse de régime de son équipe : "C’est le Covid qui nous a déboussolé, plus que le départ de certains joueurs. La moitié de l’effectif ne venait plus s’entraîner. Le manque de motivation des joueurs nous a pénalisés."
 
L’accession au play off, qui était l’objectif fixé, a toutefois satisfait tout le monde au vu des circonstances et des moyens limités du club. "On est content de notre classement final, car certaines grosses écuries, qui étaient derrière nous, ont beaucoup plus d’argent. On n'est qu’un petit club. Être en milieu de tableau, ça représente beaucoup", explique -t-il. Autant dire que le président croit toujours en son effectif puisqu’il mise sur la stabilité pour cette nouvelle saison 2021-2022 de ligue 1 Vini.

​"C’est la discipline défensive qui nous a fait défaut"
Le club ne compte en effet que trois recrues avec Raiura Hanere, plusieurs fois déterminant dans les cages de l’AS Tiare Anani la saison passée, Felix Mairau, un solide défenseur de Tiare Anani et Tutavae Freddy, l’ancien latéral et "piston" gauche de l’AS Tiare Hinano. Bien que très bons, voire excellents dans le championnat de Moorea, les trois devront rapidement se mettre au niveau de la ligue 1 Vini en comptant sur les compétences de Christophe Lesquerres, l’entraîneur de l’AS Tiare Tahiti. Selon ce dernier, c’est également cette différence de niveau entre Tahiti et Moorea qui a joué en leur défaveur. "Athlétiquement, techniquement et tactiquement, il y a beaucoup de choses à apprendre. On constate quand même des lacunes, surtout à Moorea. Il a fallu que je fasse un gros travail dessus", explique-t-il avant d’ajouter que "c’est la discipline défensive qui nous a fait défaut. Il va falloir faire le mieux possible cette année pour éviter de prendre des buts bêtes comme l’année dernière."
 
Le coach des verts se veut toutefois optimiste pour la nouvelle saison. "Je vais demander aux joueurs de prendre du plaisir et de s’améliorer de saison en saison. Notre objectif est de nous maintenir en ligue 1", assure-t-il.

​Temanava mise sur la jeunesse
Tiare Tahiti et Temanava motivés pour la ligue 1 Vini

Autre équipe de l’île sœur à évoluer dans l’élite du football tahitien, celle de l’AS Temanava . Contrairement à l’AS Tiare Tahiti, le club de Maatea a enregistré une dizaine de recrues venant de Tahiti et pour la plupart des clubs de Moorea. La première volonté des dirigeants est avant tout de ne plus revivre le problème d’effectif de la saison passée malgré une saison réussie. "L’année dernière, on a joué en ligue 2 alors qu’on manquait de joueurs. On a joué avec 16 joueurs en ville et en même temps, il fallait compléter l’équipe de Moorea qui ne comptait que 11 ou 12 joueurs. Malgré cela, on a quand même été classé troisième dans le championnat de l’île sœur avec en plus une place de finaliste pour la Coupe de Moorea. Notre équipe réserve est quant à elle championne", explique Bernard Vahirua, l’entraîneur de Temanava.
 
La majorité des recrues sont de très jeunes joueurs dont certains ont explosé la saison passée. On retrouve par exemple d’anciens joueurs de Mira comme Raihiti Douepere, milieu de terrain et poumon de l’équipe, ainsi que l’attaquant Teraupoo Tepa, attaquant vif et technique. Le club de Maatea peut aussi compter sur Tevahitua Tepa, ex-attaquant de Tapuhute qui a posé quelques soucis aux défenses adverses, ainsi que des jeunes joueurs prometteurs comme Lai Moanahau et Tekaviu Teihotu, qui viennent de quitter le club de Tohiea.
 
Tous ces nouveaux viendront compléter un effectif composé en majorité par des jeunes joueurs formés au club. Celui-ci mise donc sur la jeunesse tout en voulant accentuer sur l’apprentissage du haut niveau. "On a voulu avoir des jeunes pour les former et les préparer pour la ligue 1. Ils manquent d’expérience, mais je vais les faire travailler et leur donner ce qu’il faut pendant les entraînements. On va travailler leur condition physique, la musculation puis, par la suite, le jeu qu’on va mettre en place", précise le coach des rouges. Cette année va être une année d’apprentissage pour ces jeunes joueurs qui vont toutefois tenter de jouer les troubles fêtes. "L’objectif est de terminer dans les cinq premiers et de viser la Coupe de Polynésie l’année prochaine. Il y aura des surprises", promet Bernard Vahirua.

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Le risque cyclonique reste faible en Polynésie

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Le risque cyclonique reste faible en Polynésie
Tahiti, le 26 octobre 2021 - La prééminence dans la région du courant océanique froid La Niña laisse envisager une saison cyclonique à risque faible en Polynésie avec une évolution probable à modéré dans les archipels du Sud, début 2022. Parallèlement, un maintien de la sècheresse est à craindre sur une grande partie du territoire.  
 
Le risque cyclonique demeure relativement peu probable cette année encore en Polynésie française. Selon les observations présentées ce mardi par Météo-France, sur la base d’un consensus adopté par 70% des centres climatologiques du Pacifique, le courant océanique La Niña observé depuis juillet dans la région devrait se développer dans les prochains mois, avec un refroidissement progressif des eaux de surface, pour atteindre un stade "mature" en fin d’année.

À l’instar de la saison chaude d’octobre 2020 à avril 2021, cela laisse envisager un risque cyclonique faible à nul cette année encore aux Marquises, sur l’archipel de la Société et le Nord de l’archipel des Tuamotu. Ce risque pourrait évoluer à modéré aux Australes et dans une moindre mesure aux Gambier et dans le Sud des Tuamotu, avec l’arrivée à maturité du phénomène La Niña. Dès lors, "nous retrouverons une saison normale", analyse Victoire Laurent, prévisionniste à Météo-France. "Et c’est pendant cette transition que l’on a plus d’inquiétudes, notamment pour le mois de février, avec un risque accru de phénomènes cycloniques notamment sur les îles du Sud de la Polynésie française." Au cours des cinquante dernières années, près des deux tiers des cyclones qui ont frappé le territoire se sont produits en janvier (14%) ou février (44%) et 16% en décembre, alors que le bassin océanique était sous l’effet du courant chaud El Niño.

Déficit de pluviométrie
Le risque cyclonique reste faible en Polynésie
Si l’installation observée depuis juillet dernier dans la région du courant froid La Niña diminue considérablement le risque cyclonique, en le repoussant à l’Ouest du bassin océanique, ce phénomène marin chasse aussi à l’Est du bassin la zone de convergence du Pacifique Sud. Conséquence : avec la désertion des nuages porteurs de pluie, une poursuite très probable des déficits de pluviométrie déjà observés au cours de la dernière saison chaude. "On continue à prévoir de la sécheresse, notamment sur les Marquises et le Nord des Tuamotu", confirme Victoire Laurent. Des déficits de précipitation qui sont également à craindre dans une moindre mesure sur l’archipel de la Société ainsi que dans les Tuamotu du centre et du Sud. "Seules les îles Australes arrivent à sortir du lot", prévoit la météorologue. "On s’attend à des précipitations proches de la normales, voire excédentaires."

Durant la saison chaude de novembre 2020 à avril 2021, les déficits de pluviométrie sont déjà qualifiés de modérés à sévères en Polynésie française, avec des écarts en-deçà des normales saisonnières de -78% à Atuona (Hiva Oa, Marquises), -61% à Takaroa (Tuamotu), -44% à Faa’a, -25% à Bora Bora, -26% à Rikitea (Gambier), -16% à Tubuai (Australes) ou encore -44% à Rapa. "On s’intéresse à la sècheresse parce qu’elle touche l’ensemble de la Polynésie française depuis plus d’un an maintenant", souligne Victoire Laurent. "Cela peut poser un problème de gestion de l’eau sur ces zones et un risque accru de feu de forêt." Et la prévisionniste le confirme : "On continue à prévoir de la sècheresse sur les Marquises, les Tuamotu du Nord." 

Un développement des conditions météorologiques que l’on pourra suivre de près cette année. Du 1er novembre au 30 avril prochain, Météo-France annonce la publication, tous les mercredis sur son site www.meteo.pf, d'un point sur l'activité saisonnière en Polynésie française.

Le risque cyclonique reste faible en Polynésie
Prêt en toutes circonstances

C’est une mise en garde habituelle des services de sécurité publique, à l’approche de la saison cyclonique. Elle a été rappelée mardi, en dépit d’un risque cyclonique faible cette année encore. Une question de principe : Il est recommandé de connaître et de suivre les mesures de prévention et de protection. En cas de cyclone ou d’événement climatique majeur, elles sont rappelées dans la brochure d’information "Alerte cyclonique" disponible sur le site internet du haut-commissariat. (http://www.polynesie-francaise.pref.gouv.fr/Publications/Affiches-et-brochures-de-securite/Brochures/Brochure-Alerte-cyclonique)
En outre, le site internet "te fenua" dispose d’un filtre permettant de localiser les abris de survie les plus proches de son domicile. L’information est disponible à l’adresse http://www.tefenua.gov.pf/ Il faut activer l’onglet Cartes / Société / Plans communaux de sauvegarde.

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Saisie du thonier : "Un signal fort" pour le Pays

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Saisie du thonier :
Tahiti, le 26 octobre 2021 – Le gouvernement a salué mardi l'aboutissement de la procédure de saisie du thonier chinois Ping Tai Rong 316, puis de cautionnement de 150 millions pour sa créance maritime. Le Pays évoque "un signal fort donné aux armateurs, notamment étrangers".
 
Dans un communiqué diffusé mardi, le gouvernement de la Polynésie française a tenu à saluer "une avancée majeure d’un point de vue juridique et un signal fort donné aux armateurs, notamment étrangers" après la décision du tribunal civil de Papeete d'ordonner le versement d'une caution de 150 millions de Fcfp après sa saisie maritime. "Cette épave représente de toute évidence un danger manifeste pour l’environnement", indique le Pays qui affirme "par cette première saisie maritime" sa volonté de protéger son patrimoine océanien "à plusieurs reprises mis en danger". Pour le gouvernement, cette saisie constitue une garantie financière pour le retrait du navire échoué sur l’atoll de Anuanurunga "dans l’hypothèse où le pays devrait une nouvelle fois se substituer au propriétaire défaillant et assurer à ses frais le coût des opérations de démantèlement". Comme indiqué dans nos colonnes lundi, le Pays se dit fermement décidé à légiférer afin d’éviter de futurs échouements et met en garde les armateurs "et plus particulièrement les armateurs étrangers" contre les poursuites judiciaires qui pourraient être engagées contre eux en cas d’infractions aux règles maritimes et environnementales. "L’objectif est de placer les armateurs devant leur responsabilité et de les contraindre à agir en conséquence".
 

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