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Channel: TAHITI INFOS, les informations de Tahiti
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L'épidémie de Covid continue de décroître

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L'épidémie de Covid continue de décroître
Tahiti, le 22 octobre 2021 - Les derniers chiffres du bulletin épidémiologique quotidien de la plateforme Covid-19 du Pays montrent une nouvelle fois une décroissance épidémique avec 6 nouveaux cas dépistés et 32 cas encore actifs. Les conséquences de la vague de Delta sont également plus mesurés aujourd'hui, puisqu'il ne reste plus que 28 personnes hospitalisées dont 10 en service de réanimation.

 


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​Appel à la vigilance pour les fortes pluies

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​Appel à la vigilance pour les fortes pluies
Tahiti, le 22 octobre 2021 – Le haussariat a lancé un appel à la vigilance des habitants de l'archipel de la Société et des Tuamotu en raison des prévisions de fortes pluies cette fin de semaine et ce week-end.
 
Le haut-commissariat a lancé vendredi un appel à la vigilance en raison des fortes pluies en cours sur les archipels de la Société et des Tuamotu. Des averses de fortes intensités sont annoncées par Météo France, qui vient de placer les îles du Vent en vigilance orange. Les îles Sous-le-Vent et les îles des Tuamotu-Ouest sont placées, quant à elles, en vigilance jaune. "Cet évènement météorologique en cours devrait durer tout le week-end. Les maires ont été mobilisés pour prendre toutes les dispositions afin d’assurer la sécurité de leurs administrés", indique le haussariat. La population est invitée à respecter les recommandations suivantes :
- ne pas s'approcher des rivières, ni des grands caniveaux situés le long des routes qui peuvent se transformer en torrent, et attirer l'attention des enfants sur ce danger ;
- veiller au curage des évacuations d'eaux des maisons (gouttières, caniveaux…) ;
- limiter les trajets en véhicule sur la route en raison du risque de chute de pierres, de glissements de terrain, coulées de boue, et de nappes d'eau sur la chaussée ;
- réduire la vitesse du véhicule et augmenter la distance de sécurité ;
- limiter toutes activités en extérieur ;
- suivre régulièrement les bulletins émis par Météo France.
 

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Le Pays saisit un autre thonier de la compagnie échouée à Anuanuranga

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Le Pays saisit un autre thonier de la compagnie échouée à Anuanuranga
Tahiti, le 22 octobre 2021 - Le tribunal mixte de commerce de Papeete a autorisé, le 19 octobre dernier, la saisie conservatoire d'un thonier appartenant à la société chinoise Ping Tai Rong Ocean Fishery Group Co, également propriétaire du thonier échoué sur le récif de l'atoll de Anuanuranga depuis le 23 juillet. Cette opération permet au Pays de pouvoir s'assurer le paiement de la créance de 500 millions de Fcfp auquel devra procéder l'armateur s'il n'agit pas pour prendre en charge les opérations de dépollution du navire échoué.
 
C'est pour parer à l'immobilisme de l'armateur chinois propriétaire du thonier échoué sur le récif de l'atoll de Anuanuranga depuis le 23 juillet dernier que le Pays a demandé et obtenu la saisie d'un autre thonier appartenant à la même compagnie. Le tribunal mixte de commerce a en effet rendu, le 19 octobre dernier, une ordonnance autorisant la Polynésie française à faire pratiquer la saisie conservatoire du Ping Tai Rong 316, un thonier appartenant à la société chinoise Ping Tai Rong Ocean Fishery Group Co.
 
Tel que le précise la présidence dans un communiqué, le navire saisi est arrivé dans le port de Papeete jeudi pour récupérer le capitaine et le second capitaine du thonier échoué à Anuanurunga, lesquels avaient été placés sous contrôle judiciaire après l'échouage du navire. Un huissier de justice s'est rendu sur le bateau pour signifier sa saisie à son capitaine.

"Un pas essentiel"
Le Pays saisit un autre thonier de la compagnie échouée à Anuanuranga
Cette saisie conservatoire a été demandée par le Pays afin qu'il puisse s'assurer du paiement de la créance de 500 millions de Fcfp qui serait due par l'armateur s'il n'agissait pas. La présidence rappelle ainsi qu'"à ce jour, aucun élément n'a été transmis par le propriétaire du navire ou ses représentants quant à la finalisation effective des opérations de dépollution du navire échoué" et qu'"à cela s'ajoute le fait qu'aucune information n'a été communiquée sur une éventuelle contractualisation des opérations de retrait du navire, qui tardent à se concrétiser".
 
C'est la première fois qu'une telle procédure est engagée par la Polynésie française qui salue le franchissement d'un "pas essentiel". En effet, aucun plan d'action détaillé n'ayant été annoncé par l'armateur chinois, cette saisie va permettre au Pays de garantir le remboursement des frais engagés si, contraint par l'inaction du propriétaire, il devait passer un marché public pour le retrait du navire. Dans son communiqué, la présidence rappelle également que la Polynésie française "peut rencontrer de très grosses difficultés lorsqu'elle se retrouve face à des propriétaires d'épaves maritimes récalcitrants et passifs, auxquels la collectivité doit finalement se substituer pour préserver l'intégrité de son domaine public maritime et de son environnement".
 

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Des agents de l'OPH manifestent contre leur direction

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Des agents de l'OPH manifestent contre leur direction
Tahiti, le 22 octobre 2021 – Des salariés de l'OPH ont manifesté vendredi matin contre la décision du conseil d'administration de l'établissement public d'augmenter deux directeurs alors qu'ils demandent eux-mêmes une revalorisation de leurs salaires. Des agents qui dénoncent également la gestion des embauches et le management au sein de l'établissement.
 
Plusieurs dizaines d'employés de l'Office polynésien de l'habitat (OPH) se sont réunis vendredi matin devant leur établissement à Papeete pour "protester" contre la gestion de l'OPH. "C'est pas une grève, c'est une manifestation de mécontentement", a expliqué le délégué syndical A Ti'a i Mua, Jean-Pierre Tefaafana. Les employés n'ont d'ailleurs pas "débrayé" officiellement, puisqu'ils ont pris un jour de congé pour organiser cette manifestation.
 
"Il y a plusieurs dysfonctionnements. Ça ne va pas à l'OPH et on veut régler certains problèmes", explique le syndicaliste. Selon les employés sur place, c'est l'augmentation conséquente de certains cadres de l'établissement public qui a mis le feu aux poudres. Une augmentation alors que les agents demandent eux-mêmes, en vain, une revalorisation de leurs salaires. Mais le mal semble plus profond et les agents dénoncent une "mauvaise gestion managériale" du personnel de l'office. "On a une trésorerie dans le rouge, à -350 millions de Fcfp, on a des difficultés à payer des entreprises, on a une masse salariale conséquente, on est trop nombreux et mal exploités… Et on augmente les cadres", s'emporte Jean-Pierre Tefaafana. Le délégué syndical dénonce des "abus" des différents "directeurs" de l'OPH. "C'est mal géré", résume-t-il.
 
Un problème d'embauches
 
Le délégué syndical dénonce surtout un problème au niveau des embauches et de la gestion du personnel de l'OPH. Il fustige les recrutements "des copains, de la familles…" et regrette l'incohérence des vagues d'intégrations des agents notamment en provenance du FDA ou de la Sagep. "Je ne suis pas contre les embauches, mais il faut embaucher des gens utiles", dénonce-t-il en pointant du doigt l'incohérence de certains recrutements lorsqu'ils sont couplés à un plan de départ volontaire… Jean-Pierre Tefaafana dit craindre que l'établissement ne finisse par en venir à un plan social.
 
"On est malheureux d'en arriver là, mais on a alerté. On a fait les démarches jusqu'au président. Donc la seule voie pour qu'on nous écoute, c'est la presse", explique le syndicaliste. La direction de l'OPH n'était pas joignable vendredi. Mais côté Pays, si on concède que la décision du conseil d'administration d'augmenter les deux directeurs de l'OPH n'est pas tombée au meilleur moment, on rappelle que la procédure pour permettre une revalorisation des salaires des agents est plus lourde et surtout potentiellement plus conséquente pour les finances de l'office.
 

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Michel Bourez deuxième au Pro France se relance dans la course au CT

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Michel Bourez deuxième au Pro France se relance dans la course au CT
Tahiti, le 23 octobre 2021 – A l'issue d'une dernière journée de compétition presque parfaite, à Hossegor, Michel Bourez a décroché, ce samedi, la deuxième place du Pro France. Le Tahitien s'est heurté en finale à l'Australien Connor O'Leary. Néanmoins grâce à ce bon résultat dans les Landes, le Spartan a engrangé 8 000 précieux points et se relance complètement dans la course au CT. 

Pluis d'infos à venir....

 

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​Plus de causes, pas plus de manifestants

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​Plus de causes, pas plus de manifestants
Tahiti, le 23 octobre 2021 – Un peu moins de 600 personnes ont répondu samedi à l'appel à manifester lancé par le Tavini Huiraatira et le collectif Nuna'a a ti'a à Papeete pour des causes aussi diverses que variées. 
 
Lutte contre la Dictature sanitaire, l'exploration des fonds sous-marins, la malbouffe ou soutien au docteur Théron : un peu moins de 600 personnes ont manifesté samedi matin dans les rues de Papeete suite à l'appel lancé par le Tavini Huiraatira et le collectif Nuna'a a ti'a. Si ce dernier était composé de manifestants opposés à l'obligation vaccinale et au pass sanitaire, les militants du parti indépendantiste étaient quant à eux venus pour commémorer les grandes manifestations du 23 octobre 1987 à Papeete et marcher pour la souveraineté. 

Liberté d'expression
​Plus de causes, pas plus de manifestants
En tête de cortège, le leader du parti indépendantiste, Oscar Temaru, qui s'est récemment prononcé en faveur du pass sanitaire et de l'obligation vaccinale, a réfuté toute incohérence quant au fait de marcher aux côtés de manifestants opposés à la vaccination. “C'est ça la liberté d'expression. Aujourd'hui, il y a plusieurs associations, des responsables de confessions religieuses et des responsables syndicaux. Il faut les laisser s'exprimer. On ne peut pas être d'accord sur tout.” Après avoir balayé la question, Oscar Temaru a rappelé qu'il manifestait aujourd'hui pour évoquer la question de la santé, un “business devenu mondial” qu'il fallait combattre, et pour protester contre le projet d'exploration des fonds marins annoncé par le président de la République, Emmanuel Macron. “Ils parlent d'exploration mais il faut dire la vérité, ils vont venir exploiter nos ressources”, a ainsi conclu le leader indépendantiste. 
 
Du côté des manifestants du collectif Nuna'a a ti'a, les revendications étaient plus orientées vers la question de la vaccination et du pass sanitaire. Le frère Maxime Chan, ardent défenseur du docteur Théron, a quant à lui pris la parole pour affirmer qu'il n'y avait pas de “traitement miracle” et que “le vaccin n'est pas un moyen miraculeux pour préserver la population”
 

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​Former pour enseigner le fait nucléaire

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​Former pour enseigner le fait nucléaire
Tahiti, le 23 octobre 2021 - La ministre de l'Éducation, Christelle Lehartel, a rencontré vendredi des enseignants du 1er et 2nd degré qui produisent actuellement des contenus de formations des enseignants destinés à enseigner le fait nucléaire dans les établissements scolaires. 

Le studio de la Direction générale de l'éducation et des enseignements (DGEE) a accueilli vendredi la ministre de l'Éducation, Christelle Lehartel. Cette dernière s'y est entretenue avec une équipe d'enseignants du 1er et 2nd degré en charge, sous le pilotage de trois inspecteurs pédagogiques, de la production de contenus de formation des enseignants pour aborder le fait nucléaire dans les établissements scolaires.

La présidence précise dans un communiqué que “ces productions visuelles feront partie d’un parcours de formation continue “Magister” en direction des professeurs pour enseigner le fait nucléaire dans de nombreuses disciplines et à tous les niveaux de scolarité : tahitien, histoire-géographie, lettres, arts plastiques, sciences physiques, sciences de la vie et de la terre, éducation musicale.”

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​Fortes pluies mais dégâts mesurés

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​Fortes pluies mais dégâts mesurés
Tahiti, le 23 octobre 2021 – Les fortes pluies qui se sont abattues sur Tahiti et Moorea vendredi en fin de journée n'ont pas causé de dégâts majeurs mais la vigilance reste de mise pour ce week-end. Météo France annonce en effet le retour samedi soir d'"averses localement fortes". 
 
Malgré les fortes précipitations qui se sont abattues à Tahiti et Moorea durant plusieurs heures vendredi, aucun dégât majeur n'est à déplorer ce samedi après-midi. Deux arbres, qui étaient tombés sur la route à Arue et Hitia'a o te Ra ont rapidement été dégagés par les services techniques des mairies des deux communes.
 
Dans un nouveau bulletin publié samedi en début d'après-midi, Météo France annonce cependant le retour d'"averses localement fortes" et des "cumuls de précipitations pouvant être localement importants jusqu'à dimanche soir, notamment sur les zones de Mahina, Arue, Papeete, Faa'a et Punaauia ainsi qu'en montagne". Les îles du Vent et les îles Sous-le-Vent restent placées en vigilance orange. 
 

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Intempéries : Les Raromatai épargnées

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Intempéries : Les Raromatai épargnées
Raromatai, le 23 octobre 2021 – Les fortes précipitations annoncées pour la fin de semaine et le week-end n'ont pas occasionné beaucoup de dégâts aux îles Sous-le-Vent, si ce n'est à Taha'a dans la nuit de vendredi à samedi.
 
Les averses de fortes intensités pour lesquelles le haut-commissariat avait lancé un appel à la vigilance vendredi sur la Société et les Tuamotu-Ouest n'ont heureusement causé aucun dégât majeur. A Raiatea, seules les zones habituellement inondées du centre-ville de Uturoa à la saison des pluies ont été impactées. Même constat à à Bora Bora où devant la bibliothèque près du port de Vaitape les espaces verts se sont transformés en espace aquatique pour le plus grand bonheur de quelques jeunes.
Seule la commune de Ruutia à Taha'a, sous les assauts conjugués de la pluie et du vent, a subi des chutes d'arbres et des coupures d'électricité qui ont touché toute l'île dans la nuit de vendredi à samedi. Dès 4 heures, la société EDT était en action pour rétablir le courant et vers 5 heures, le service de l'Équipement de la commune s'activait pour dégager les routes.

Intempéries : Les Raromatai épargnées

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Mangareva mène la chasse aux déchets perlicoles

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Mangareva mène la chasse aux déchets perlicoles

Mangareva, le 23 octobre 2021 - Depuis la semaine dernière, la commune de Rikitea, en partenariat avec la Direction des ressources marines, met en place une opération de récolte des déchets perlicoles.

 

Depuis la mission des nettoyages des plages organisée par la TSP en décembre dernier, la commune de Rikitea a à cœur le nettoyage de son espace maritime. C’est pour cela qu’une campagne de collecte des déchets perlicoles est organisée dès le mois de novembre. En amont du ramassage, une campagne d’information et de sensibilisation auprès de la population a pu se faire dès la semaine dernière.

 

C’est un total de 300 m2 de déchets que la commune prévoit de rapatrier à Tahiti via les goélettes commerciales qui desservent l’île. Les déchets de type grillages, collecteurs ou cordages devront être nettoyés pour ensuite être rassemblés avant le rapatriement.

 

Pour finaliser l’organisation du projet, une réunion s’est tenue vendredi dernier à la mairie avec les différents acteurs du projet comme les représentants de la commune, de la Direction des ressources marines et du comité de gestion de la perliculture. Plusieurs axes de la collecte ont été abordés et questionnés. Pour Teicho Paeamara, représentant de la commune : “La principale difficulté sera de récolter les déchets nettoyés car la plupart des cordages et grillages sont stockés dès la sortie de la mer et ne sont pas nettoyés… les perliculteurs sont disposés à nous aider mais le nettoyage risque de poser problème.”


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​Une cérémonie malgré le report du Tāhei Auti ia Moorea

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​Une cérémonie malgré le report du Tāhei Auti ia Moorea
MOOREA, le 23 octobre 2021 - Malgré le report de Tāhei Auti ia Moorea, une petite cérémonie culturelle a eu lieu samedi dernier à Temae en présence notamment des membres de la Cascem, de l’Église protestante mā’ohi ainsi que de quelques personnalités du monde culturel. Une plus grande cérémonie est prévue le 13 novembre prochain.

Malgré l’annonce du report du Tāhei Auti ia Moorea en raison du mauvais temps, les membres de la Cascem, collectif d'associations de Moorea, ont dû quand même organiser une petite cérémonie culturelle samedi matin sur la plage publique de Temae après avoir constaté la présence de nombreuses personnes venues malgré tout sur place pour cet événement. Au programme de cette matinée de rassemblement, un 'ōrero, des hīmene, puis, pour finir, le dépôt d’une grande corde de auti, obtenue en rattachant toutes les cordes de auti du public, dans le lagon de Temae. Outre les membres de la Cascem, on notait la présence des représentants de l’Église protestante ma’ohi, des membres de l’association Faafaite ou encore les leaders du parti Heiura-Les Verts. Pendant cette petite célébration, les participants ont aussi beaucoup échangé sur le sens culturel de ce rassemblement. “Il fallait recentrer culturellement ce débat, c'est-à-dire revoir la place de la nature, de la terre et de la mer. On a pu bien ressentir et mieux comprendre la justesse de notre action ainsi que tous les éléments qu’on doit apporter en plus dans notre combat pour mieux le gagner”, explique Rahiti Buchin, membre de la Cascem avant de préciser “qu’il s’agit de mieux comprendre nous-mêmes, recentrer notre débat sur l’essentiel, c'est-à-dire la préservation de la terre avec ce qu’elle nous donne et ce qu’elle nous transmet. Cela nous permettra ensuite d’être plus efficaces dans nos débats et nos présentations avec la population”. Parmi les participants de cette matinée, on retrouvait le groupe de nageurs d’Ismael Huukena qui vient d’effectuer il y a quelques jours de relier Tautira à Arue à la nage, pour ensuite assister à la cérémonie Tāhei Auti à Temae dans le but de resserrer le lien avec ceux de Moorea. “On est là pour l’amour de notre culture et pour faire le lien entre les différents districts. Si on oublie notre culture aujourd’hui, elle va disparaître. Qu’il y ait du monde ou pas qui adhère à notre cause, on apporte ce qu’on peut à notre niveau” explique Ismael.

"Si on nous retire Temae, on nous retirera tout le reste"
Autre participante à la cérémonie, Rereao Carlson de l’association Faafaite. “Notre but n’est pas de manifester contre quoi que ce soit, mais on est là pour le bien-être de la population. On n’est pas contre le développement, mais pour un développement harmonieux et durable, qui soit à l’échelle de notre île. Qu’ils aillent faire leurs projets pharaoniques et démesurés dans des grands pays. Ils n’ont pas compris qu’ils sont sur de toutes petites îles”, déclare-t-elle. Après la petite cérémonie culturelle de samedi, le Cascem en organisera une plus grande le 13 novembre prochain à la plage publique de Temae. “J’appelle la population à venir. C’est le combat de tout le monde. Si on nous retire Temae, on nous retirera aussi tout le reste, sans parler de tous ces projets dévastateurs autour de l’île de Moorea qui vont arriver”, a-t-elle dit en conclusion.

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Pirae domine Vénus et s'offre le Trophée des champions

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Pirae domine Vénus et s'offre le Trophée des champions
Tahiti, le 23 octobre 2021 – Pirae s'est offert, ce samedi, son premier titre de la saison. Les orange ont dominé Vénus dans le match du Trophée des champions sur le score de 5-3, avec notamment des doublés de Teihotu Gitton et de Benoit Mathon. 

À deux semaines du coup d'envoi de la prochaine saison de Ligue 1, Pirae, champion en titre, et Vénus, vainqueur de la Coupe de Polynésie, avaient rendez-vous, samedi, au stade Pater, pour le Trophée des champions. Si les orange ont enregistré les départs de Raimana Li Fung Kuee et de Gervais Chan-Kat, tous les deux partis vers Dragon au cours de l'intersaison, l'équipe alignée, samedi, par Naea Bennett avaient encore fier allure avec les titularisations dans le onze de départ de Yohann Tihoni, Matatia Paama ou encore de Heimano Bourebare. 

Et à deux semaines de la reprise officielle, le champion en titre est déjà bien en jambes. Au cours des 90 minutes les protégés de Samuel Garcia, qui rateront eux la reprise du championnat pour jouer le 7e tour de la Coupe de France, ont en fait les frais. Pris par le pressing incessant des orange, la bande à Teaonui Tehau a eu beaucoup de mal a existé et c'est logiquement qu'ils ont craqué une première fois après le quart d'heure de jeu. Sandro Tau, tout juste rentré en jeu à la place de Sylvain Graglia, a été à la conclusion d'un jolie mouvement collectif initié par Heimano Bourebare (1-0). 

Vénus a bien réagi par l'intermédiaire de Terai Bremond et de Teaonui Tehau, mais à la demi-heure, c'est Teihotu Gitton qui allait doublé la marque pour Pirae, sur une belle frappe à 25 mètres des cages (2-0). Mais contre le cours du jeu, l'inévitable Teaonui Tehau, allait ramener Vénus dans le match juste avant la mi-temps grâce à un pénalty (2-1). 

Gitton très longue distance

Au retour des vestiaires, Pirae allait refaire le break grâce à Benoit Mathon (3-1). Puis Teihotu Gitton est de nouveau sorti de sa boite. De sa moité de terrain, l'intéressé, qui a vu le portier de Vénus, Teave Teamotuaitau, trop avancé, a décoché un superbe lob de près de 60 mètres et envoyé le ballon au fond des filets (4-1). 

Mais s'il y a bien une qualité que l'on doit reconnaître aux joueurs de Mahina, c'est leur combativité à toute épreuve. A vingt minutes du terme, Teaonui Tehau allait réduire l'écart (4-2) mais Benoit Mathon lui a répondu dans la foulée pour toujours assurer un matelas à Pirae (5-2). Puis dans le temps additionnel, Terai Bremond allait réduire de nouveau l'écart pour Vénus (5-3). Mais un réveil trop tardif pour les joueurs de Mahina qui ont du concéder la défaite. Pirae de son côté s'est offert son premier titre de cette nouvelle saison et annonce déjà la couleur. 

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Walk of Arts, le bazar des beaux-arts

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Walk of Arts, le bazar des beaux-arts
TAHITI, le 23 octobre 2021 - Elle a ouvert quartier du Commerce en avril. La galerie Walk of Arts n’a de cesse, depuis, de débusquer des artistes, les exposer et rendre l’art accessible au plus grand nombre. Ce lundi démarre une nouvelle exposition, celle de Patricia Jouve. L’occasion de découvrir, derrière les œuvres, une femme au parcours singulier.

L’objectif de Walk of Arts est de “représenter les artistes locaux contemporains” mais aussi de jouer le rôle de “passeur entre collectionneurs”. Enfin, la galerie qui vend des œuvres originales, des reproductions et affiches créer des événements. Elle a été fondée par Steeve Chin, a ouvert en avril, quartier du Commerce. Pascale assure la mission de directrice artistique.

Lundi, les visiteurs pourront découvrir les tableaux de Patricia Jouve. Une artiste à “l’histoire très forte”. Trente-cinq œuvres seront visibles. Elles sont restées à l’abri des regards pendant 25 ans. Patricia Jouve a exposé à la Maison de la culture des toiles. Elle propose “le travail le plus abouti de tout ce que j’ai pu voir jusqu’alors”, selon Pascale. Elle a quitté la Polynésie pour la métropole en laissant ses œuvres au fenua. “Elles étaient stockées chez son ex-mari.” Sachant qu’elle ne peindra plus, les œuvres ont atterri dans la galerie du quartier du Commerce.

Expositions en cours

D’autres artistes sont actuellement mis en avant aux côtés de Patricia Jouve. Les photographies, en noir et blanc, d’Éric Raffis sont accrochées dans un recoin de la galerie. Elles ont trouvé leur place dans une extension tout en longueur, minuscule et intime.

À l’étage, dans un autre recoin équivalent, c’est l’univers de LeNa qui attend le visiteur. Il s’agit de peintures naïves, très colorées, d’inspiration insulaire et tropicale. Il y a par ailleurs Yohann Barlafante, alias Thode. Il avait présenté une petite partie de ses travaux en septembre 2019 à la galerie des Tropiques lors d’un rendez-vous intitulé Cosmic Love. Il a déjà créé des centaines de tableaux très grands formats. Enfin, Vali a elle aussi les honneurs.

Celui qui marche très bien en ce moment”, constate Pascale, “c’est Thomas Pidou, un adepte du dripping”. Le dripping est une technique qui consiste à laisser couler ou goutter de la peinture, voire à projeter celle-ci sur des toiles ou surfaces horizontales de façon à obtenir des superpositions de couleurs d’un même spectre. Il a fait une toute première exposition en mai, salle Muriāvai. Ses tableaux sont au premier plan.

Un lieu accueillant


Walk of art est un endroit très “hétéroclite” qui se veut “très accueillant”, “pas intimidant”. “Nous voulons donner une chance à tous”, résume Pascale. Elle pense là aux artistes, à qui elle ne dit jamais non, mais ajoute vouloir aussi attirer tous les visiteurs. Qu’ils soient ou non clients, ils sont les bienvenus. Le lieu est convivial pour cette raison-là. Walk of Arts ouvre ses portes aux timides, à ceux qui n’osent enter dans un lieu consacré à l’art. Il est conçu comme un cabinet de curiosité où s’amoncèlent des trésors et se cachent des pépites. De nombreux artistes se sont déjà fait connaître. Et les appels continuent. Ils disent avoir besoin de sortir de leur zone de confort.

La galerie est aussi un lieu de confidences où l’art prend tout son sens. “Chaque tableau a un message, une histoire, une promesse”, affirme Pascale. Récemment un couple est entré. Il est tombé sous le charme d’une toile, “un véritable coup de foudre”. Ils se sont livrés, détaillant leurs frustrations et mal-être engendré par le Covid et le confinement. Certains visiteurs racontent des choses qu’ils ne disent nulle part ailleurs. Des propos difficiles, parfois douloureux. L’art fonctionne alors comme une thérapie, apporte du bien-être, apaise. “Le couple, qui finalement a acheté le tableau, a dit y mettre tous ses espoirs.

Walk of Arts encourage par ailleurs les collectionneurs à “faire tourner leurs œuvres”. Ceux-ci se rendent à la galerie à rythme régulier pour faire estimer leur bien par exemple, pour les faire restaurer, leur donner une seconde vie. Exposer ou vendre certains de ces tableaux permettraient, selon Pascale, de faire connaître les peintres inspirés par Tahiti à la jeune génération. Il est des grands noms en Polynésie dont les tableaux ne sont plus visibles car répartis dans les fare de Tahiti, des îles mais aussi parfois du monde. Il reste des reproductions, des lithographies, des affiches, de souvenirs. Mais, si la copie d’une œuvre peut provoquer un choc esthétique selon certains professionnels de la culture, rien ne vaut d’éprouver la sensation de ressentir l’âme du tableau et de son créateur, de les rencontrer tous deux pour de vrai.

Contacts

FB : Walk of Art
87 23 37 77
Horaires : du lundi au vendredi de 9 heures à 17 heures. Le samedi de 9 heures à 13 heures.

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Nouvelle-Calédonie: l'obligation vaccinale dans les secteurs "sensibles" reportée à fin décembre

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Nouvelle-Calédonie: l'obligation vaccinale dans les secteurs
Nouméa, France | AFP | samedi 23/10/2021 - Gouvernement, élus et partenaires sociaux de Nouvelle-Calédonie ont trouvé un accord samedi lors d’une table ronde sociale pour reporter du 31 octobre au 31 décembre 2021 l’obligation vaccinale dans les secteurs dits sensibles, en raison de la multiplication des tensions.

Frappée depuis le 6 septembre par une virulente épidémie de coronavirus, qui a fait jusqu’alors 252 morts, la Nouvelle-Calédonie avait voté quelques jours auparavant, le 3 septembre, en faveur de la vaccination obligatoire pour des secteurs dits sensibles (santé, transports, forces de l’ordre, médias…) au 31 octobre et pour toute la population au 31 décembre.

Le pass sanitaire a été mis en place le 11 octobre, permettant une adaptation du confinement, qui reste en vigueur le week-end jusqu’à fin octobre.

Dans son discours d’ouverture, le président du gouvernement collégial, Louis Mapou, a reconnu que « ces deux outils divisent ».

Manifestations, blocages et préavis de grève émaillent la grogne portée par plusieurs syndicats et associations antivax mais également par certains responsables coutumiers kanak, notamment dans la province des îles Loyauté.

« La date fatidique du 31 octobre pose à l’évidence des difficultés (...). L’application de la délibération génère des tensions au sein des entreprises au point de mettre en cause la cohésion interne », a déclaré le chef de l’exécutif collégial alors qu’une centaine de personnes opposées aux mesures sanitaires s’étaient rassemblées devant le bâtiment où se tenait la table ronde.

Un journaliste de Nouvelle-Calédonie la 1ére a été "violemment frappé au visage" samedi par l'un de ces manifestants antivax dont la plupart refusaient de parler aux médias, alors qu'il faisait des images, a indiqué France Télévisions dans un communiqué. La direction de Nouvelle-Calédonie la 1ére et France Télévisions ont "condamné cet acte lâche et violent" et déposé plainte.

Au terme d’une matinée d’échange, les participants de cette table ronde ont décidé qu’une proposition de loi serait déposée au Congrès (assemblée délibérante) lundi, au nom de tous les groupes politiques, pour demander un report de l’obligation vaccinale des secteurs sensibles au 31 décembre.

« Il y a aussi un consensus sur l’élargissement du pass sanitaire (…) et il va y avoir un travail sur le recentrage des secteurs concernés par l’obligation vaccinale et sur l’obligation vaccinale généralisée », a déclaré Christopher Gygès, membre du gouvernement.

Actuellement, 55,2% de la population totale de Nouvelle-Calédonie dispose d’un schéma vaccinal complet. Le taux d’incidence est en repli, ainsi que la pression hospitalière mais les autorités craignent un rebond.

« Nous sommes dans un entre-deux dangereux », a prévenu Louis Mapou.

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Les habitants de l'Ile de Pâques votent sur une réouverture aux touristes

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Les habitants de l'Ile de Pâques votent sur une réouverture aux touristes
Hanga Roa, Chili | AFP | dimanche 24/10/2021 - Restés coupés du monde depuis plus d'un an et demi en raison de la pandémie, les habitants de l'Ile de Pâques votent dimanche pour savoir s'ils doivent rouvrir ou non leur territoire aux touristes.

L'île chilienne du Pacifique Sud, à 3.700 km des côtes du Chili, est connue pour ses impressionnants mégalithes à la mystérieuse origine et compte quelque 10.000 habitants, à 60% du peuple Rapa Nui --du nom originel de l'île-- de culture polynésienne.

Ils n'ont pas vu un seul touriste depuis mars 2020 et l'imposition de l'état d'exception au Chili avec des restrictions sanitaires face au coronavirus. Le pays a enregistré plus de 1,6 million de cas et plus de 36.000 décès depuis le début de la pandémie.

Pour sa part, l'île comptabilise à ce jour huit cas de Covid-19 et aucun nouveau cas depuis septembre 2020 et il n'y a pas eu de décès pendant la pandémie, selon les données des autorités locales.

Le résultat du vote des Rapa Nui ne sera pas contraignant et la décision finale reviendra aux autorités sanitaires de la région de Valparaiso, dont dépend l'île, ou du ministère de la Santé qui n'a pas encore dit s'il comptait se plier ou non à la consultation.

"Voulez-vous ouvrir l'île en janvier?": ce sera la question à laquelle les Rapa Nui devront répondre par "oui" ou par "non".

"L'île tire ses revenus de l'industrie touristique. C'est la source de l'économie", explique à l'AFP Salvador Atan, vice-président de la communauté locale Ma'u Henua, qui administre le parc national Rapa Nui.

A l'instar des autorités locales, M. Atan se montre favorable à une ré-ouverture de l'île à partir du 1er janvier pour permettre le retour des touristes. 

Il s'agit selon lui de trancher entre la faiblesse des capacités sanitaires pour faire face aux risques de contagion liés à l'arrivée de touristes et les nécessités économiques du territoire qui dépend exclusivement de ces recettes pour survivre.

73,1% de la population est vaccinée contre le Covid-19 sur l'Ile de Pâques mais le centre médical de Hanga Roa, la capitale, ne dispose d'aucune unité de soins intensifs. Une seule ambulance médicalisée envoyée depuis le continent il y a un mois peut transporter un patient à la vie menacée par le Covid-19.

L'arrivée de la pandémie a révélé de façon criante la fragilité de cette île du bout du monde, qui attire chaque année 100.000 touristes venus contempler le millier de statues monumentales classées au patrimoine mondial par l'Unesco.

Fin avril, la compagnie LATAM Airlines a suspendu le seul vol cargo assurant chaque semaine la liaison entre Santiago du Chili et l'île de Pâques, après une manifestation dans l'aéroport îlien contre l'arrivée de non-résidents.

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La compagnie chinoise conteste la saisie en référé

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La compagnie chinoise conteste la saisie en référé
Tahiti, le 24 octobre 2021 - La compagnie maritime chinoise Ping Tai Rong Ocean Fishery Group Co a contesté samedi la saisie opérée par la Polynésie française d'un de ses thoniers pour s'assurer le paiement du déséchouement de son thonier posé à Anuanurunga depuis juillet dernier. Un référé sera examiné lundi par le tribunal administratif de Papeete.
 
La compagnie chinoise Ping Tai Rong Ocean Fishery Group Co n'est pas décidée à se laisser faire, après la saisie par le Pays de l'un de ses thoniers à Papeete pour s'assurer le financement du déséchouement de son autre navire à Anuanurunga. La compagnie maritime a saisi le tribunal administratif d'un recours en référé –en urgence– d'heure à heure pour contester cette décision prise mardi par le tribunal mixte de commerce de Papeete. L'audience est prévue lundi.
 

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La réforme fiscale se profile

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La réforme fiscale se profile
Tahiti, le 24 octobre 2021 - Le gouvernement a lâché vendredi aux patrons et syndicats les premières pistes de sa réforme fiscale qui doit démarrer d'ici la fin de l'année, notamment avec la mise en place d'une TVA sociale à 1%.
 
Le gouvernement a présenté vendredi aux partenaires sociaux et chefs d'entreprises les grandes orientations de sa réforme fiscale, dont les premières mesures sont attendues avant la fin de l'année. Le président Édouard Fritch et son ministre de l'Économie et des Finances Yvonnick Raffin ont indiqué avoir planché avec plusieurs des “forces vives” économiques polynésiennes pour aboutir à cette première présentation.
 
“Rien n’est définitif, notre environnement est en révolution permanente, la société polynésienne se modernise à grands pas, les pratiques commerciales évoluent et les technologies modernes nous envahissent”, a débuté Édouard Fritch pour défendre la réforme. Indiquant que les “textes de référence” de la fiscalité polynésienne trouvaient leur origine à l'époque du CEP, le président du Pays a affirmé ambitionner de faire passer l'économie polynésienne à une “économie endogène, durable, inclusive, solidaire, créatrice de valeur pour tous”, après avoir hérité d'une économie de comptoir, puis de garnison et aujourd'hui “de transferts”. Moderniser, simplifier ou encore rendre plus efficace… Les mots sont revenus régulièrement chez le président du Pays pour décrire sa réforme, avec l'idée générale de mieux équilibrer les comptes sociaux.
 
TVA sociale à 1%
 
Si l'intégralité de la réforme fiscale n'est pas encore finalisée, le ministre de l'Économie et des Finances a déjà proposé de nombreuses pistes, évoquées notamment auprès de nos confrères de Radio 1. A court terme, la principale est celle d'une TVA sociale à 1%, d'une taxe sur les voyageurs entrants, d'une baisse de l'impôt sur les sociétés de 27 à 25% et à terme une réduction progressive du taux majoré d'impôt sur les sociétés de 35 jusqu'à 25%. Pourraient ensuite venir dans un second temps, une réduction de l'impôt sur les revenus des capitaux mobiliers pour les résidents, une réforme des patentes, la suppression de la fiscalité à l'export, un impôt foncier sur les propriétés non bâties, ou encore un impôt sur les successions et donations… L'impôt sur le revenu en revanche est exclu par le ministre de l'Économie et des Finances.
 
 

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"On ne va pas passer notre temps à payer 350 millions de Fcfp pour démonter des bateaux"

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Tahiti, le 24 octobre 2021 - Alors que le Pays a obtenu la saisie d'un navire d'une compagnie chinoise dont l'un des thoniers est échoué à Anuanurunga, le gouvernement se dit prêt à légiférer pour interdire certains transits dans notre zone économique exclusive et mettre en place des suivis des navires pour éviter les échouements.
 
L'épisode vendredi de la saisie du navire d'une compagnie chinoise toujours redevable du démantèlement d'un thonier échoué à Anuanurunga est symptomatique d'un changement de ton du Pays. La veille à l'assemblée, le ministre en charge des Transports inter-insulaires, Jean-Christophe Bouissou, avait été particulièrement incisif sur le sujet. A l'occasion de l'examen par l'assemblée d'un avis sur un projet de loi national autorisant la ratification de la convention portant création de l'Organisation internationale pour les aides à la navigation maritime, le ministre n'a pas mâché ses mots après l'échouement ces dernières années de plusieurs navires, notamment étrangers, sur des atolls polynésiens. “On ne va pas passer notre temps à payer 350 millions de Fcfp pour démonter des bateaux chez nous. Ça nous coûte cher et en plus il faut qu'on court après les compagnies maritimes pour qu'on puisse être payés.”
 
“Interdire”, “suivre”, “alerter”
 
Tout en restant dans les compétences de la Polynésie française, l'État étant le garant de la surveillance maritime, le ministre a estimé que le Pays pouvait intervenir sur “la sécurité de la navigation et l'impact environnemental”. Sans y aller par quatre chemins, Jean-Christophe Bouissou a évoqué “premièrement” la possibilité de légiférer localement sur “l'interdiction de tous ces bateaux qui n'ont rien à faire en Polynésie, sinon de transiter”. Et dans le viseur du ministre : “Ces bateaux de pêche chinois” que l'on pourrait “interdire près de nos côtes”. Deuxième proposition, celle de profiter de la mise en place d'une gestion des mouvements des navires en Polynésie pour développer un système d'alarme sur les situations préoccupantes des navires dès lors qu'ils entrent dans la zone économique exclusive.
 
Pas de surveillance, mais l'utilisation des outils modernes de suivi par satellite notamment pour suivre les caps et vitesse des navires et alerter les autorités “lorsqu'on peut être sûrs que s'il n'y a pas de déviation, nous allons directement sur un atoll”. Et le ministre d'évoquer l'exemple d'un “capitaine qui s'endort”… dont l'actualité récente nous a hélas donné quelques cas concrets. “Ne soyons pas passifs au regard de ce qui s'est passé”, a-t-il exhorté à Tarahoi. “C'est ce que je vais vous proposer bientôt."
 

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En Nouvelle-Calédonie, le sens d'un référendum sans les indépendantistes interroge

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En Nouvelle-Calédonie, le sens d'un référendum sans les indépendantistes interroge
Nouméa, France | AFP | lundi 25/10/2021 - En Nouvelle-Calédonie, l'appel des indépendantistes du FLNKS à ne pas participer au référendum du 12 décembre sur l'indépendance, à cause de l'impact de l'épidémie de Covid-19, interroge sur l'intérêt de maintenir un scrutin dont la validité pourrait être remise en cause.

"Les Kanak ne vont pas boycotter de façon active mais ils n'iront pas participer et le résultat sera donc sans aucune portée. Ce sera un coup d'épée dans l'eau", met en garde Patrice Godin, maître de conférence en anthropologie à l'Université de Nouvelle-Calédonie (UNC). 

Alors que le troisième et dernier référendum de l'accord de Nouméa (1998) est programmé pour le 12 décembre prochain, une virulente première vague de Covid-19, qui a jusqu'alors fait 261 morts, est venue début septembre percuter son déroulement.

Ultime étape d'un processus de décolonisation progressif, inédit dans l'histoire de France, ce référendum a été précédé de deux autres les 4 novembre 2018 et 4 octobre 2020, remportés par les pro-France d'abord avec 56,7% des voix puis avec un score tassé à 53,3%. A chaque fois, la participation a atteint des sommets (81% et 85,6%). 

La décision relevant de sa compétence, l'Etat a arrêté en juin dernier la date de la troisième consultation au 12 décembre, avec le soutien des loyalistes mais les réserves voire l'opposition des indépendantistes kanak.

Toutefois, le 21 août dernier, les deux camps avaient donné le coup d'envoi officiel de leurs campagnes, avec chacun pour cible les indécis et les abstentionnistes, clés de la victoire.

Le Covid-19 les a brutalement interrompues. Et jeudi 21 octobre, le FLNKS a appelé "à la non-participation à la consultation" si la date du 12 décembre était maintenue, et a demandé son report à septembre 2022.

Il a argué d'une campagne inéquitable dans un contexte où l'indispensable aide de la France pour affronter la crise est sous les projecteurs, où les mesures de confinement empêchent les rassemblements et où la communauté kanak est meurtrie par les deuils. 

La consigne indépendantiste est intervenue au lendemain d'une visite à Nouméa de Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, qui a répété que "dans une démocratie, les élections se tiennent à l'heure dite". Il n'a toutefois pas exclu un report du référendum si l'épidémie devenait "hors de contrôle".

La question devrait être tranchée dans les premiers jours de novembre et sur place, l'Etat se dit "prêt" à organiser le vote, pour lequel un dispositif de sécurité exceptionnel est en cours de déploiement.

"Réenterrer les morts"

Les loyalistes, qui s'alarment du marasme économique consécutif aux incertitudes institutionnelles, accusent le FLNKS "d'instrumentaliser la crise sanitaire par manque de courage politique" alors que l'épidémie est en net repli et que la vaccination progresse. 

"Ca fait trois ans qu'on est en campagne. Qu'est-ce qu'on va dire de plus?", assène Nicolas Metzdorf, président de Générations-NC, mentionnant que ce troisième vote était facultatif et que ce sont les indépendantistes qui l'ont demandé. 

Hors micro, certains leaders loyalistes s'inquiètent toutefois d'un passage en force du gouvernement. "Est-ce qu'on peut raisonnablement décider si on sort ou pas de la République sans campagne? On file tout droit vers une contestation du résultat, au mieux par voie légale, au pire sur le terrain", confie l'un d'eux.

Alors que près de 60% des morts du Covid sont Kanak, Patrice Godin estime que la grille de lecture de cette non participation est plus sociologique que politique.

"Si on ignore le sens du deuil dans le monde océanien, on ne peut pas comprendre la situation. Il y a tout un travail coutumier qui ne peut être fait à cause du virus et tant qu'il ne sera pas terminé, aucune campagne n'est possible", explique-t-il. 

Président du mouvement Construire Autrement, Joël Kasarhérou rappelle pour sa part que "le mariage et la mort sont les temps forts de la vie coutumière kanak", très ritualisée. 

"C'est à ces moments-là que les monnaies (traditionnelles, ndlr) circulent, qu'on retisse les liens de parenté par des palabres", indique-t-il, précisant que les deuils sont l'occasion de grands rassemblements. "Quand la crise sera passée, il faudra réenterrer les morts". 

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Les habitants de l'île de Pâques votent à 67% contre la réouverture aux touristes

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Les habitants de l'île de Pâques votent à 67% contre la réouverture aux touristes
Hanga Roa, Chili | AFP | lundi 24/10/2021 - Les habitants de l'île de Pâques, coupés du monde depuis plus d'un an et demi en raison de la pandémie de coronavirus, ont voté dimanche à 67% contre la réouverture de l'île aux touristes.

L'île chilienne du Pacifique Sud, à 3.700 km des côtes du Chili, est connue pour ses impressionnants mégalithes à la mystérieuse origine. Elle compte quelque 10.000 habitants, à 60% du peuple Rapa Nui --du nom originel de l'île-- de culture polynésienne.

Les Rapa Nui devaient répondre par "oui" ou par "non" à la question : "Voulez-vous ouvrir l'île en janvier?".

Le "non" l'a emporté avec 649 votes, contre 320 pour le "oui" et trois votes nuls, a détaillé sur les réseaux sociaux la communauté locale Ma'u Henua, qui administre le parc national Rapa Nui. Seules 972 personnes ont pris part au vote - soit moins de 20% des habitants appelés aux urnes. 

Le résultat du vote n'est pas contraignant et la décision finale reviendra aux autorités sanitaires de la région de Valparaiso, dont dépend l'île, ou du ministère de la Santé qui n'a pas encore dit s'il comptait se plier ou non à la consultation.

Les habitants de l'île n'ont pas vu un seul touriste depuis mars 2020 et l'imposition de l'état d'exception au Chili avec des restrictions sanitaires face au coronavirus. Le pays a enregistré plus de 1,6 million de cas et plus de 36.000 décès depuis le début de la pandémie.

Pour sa part, l'île comptabilise à ce jour huit cas de Covid-19 et aucun nouveau cas depuis septembre 2020 et il n'y a pas eu de décès pendant la pandémie, selon les données des autorités locales.

73,1% de la population est vaccinée contre le Covid-19 sur l'Ile de Pâques mais le centre médical de Hanga Roa, la capitale, ne dispose d'aucune unité de soins intensifs. Une seule ambulance médicalisée envoyée depuis le continent il y a un mois peut transporter un patient à la vie menacée par le Covid-19.

"L'île tire ses revenus de l'industrie touristique. C'est la source de l'économie", a expliqué à l'AFP Salvador Atan, vice-président de la communauté locale Ma'u Henua, qui s'est montré, à l'instar des autorités locales, favorable à une ré-ouverture de l'île. 

"Je crois que (l'île) peut vivre (sans s'ouvrir), nous devons seulement réinventer et nous rappeler de ce qu'ont fait nos pères et grands-pères autrefois, ils ont survécu (sans tourisme)", a expliqué à l'AFP Hugo Atan, un fonctionnaire qui a voté "non". 

"C'est très simple, cela fait quasiment deux ans que nous sommes enfermés, les revenus se sont réduits de telle manière qu'ils suffisent à peine à survivre", a assuré à son tour une autre habitante, Uri Erisa Tuki Teave, estimant que le tourisme conditionne la survie économique de l'île.

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