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Fritch annonce une hausse du Smig en 2022

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Fritch annonce une hausse du Smig en 2022
Tahiti, le 21 octobre 2021 - Le président Edouard Fritch a annoncé jeudi matin à l'assemblée qu'il proposerait une "révision à la hausse" du Smig au premier trimestre 2022.
 
Dans son discours en ouverture du débat sur le rapport d'observation budgétaire à l'assemblée, le président du Pays Edouard Fritch a annoncé jeudi matin une augmentation du Smig, le salaire minimum interprofessionnel garanti fixé par le Pays, en 2022. Le président a souligné qu'il serait "nécessaire de suivre de très près l’évolution des prix" dans les prochains mois "car le pouvoir d’achat des salariés sera nécessairement affecté par ces évolutions". À ce titre Edouard Fritch a annoncé qu'il "conviendra que nous anticipions les impacts (de cette évolution des prix) sur le niveau du Smig". Une "proposition de révision à la hausse" sera donc formulée "dans le courant du premier trimestre 2022", a indiqué le président.
 
Le montant du Smig est fixé à 152 914 Fcfp pour 169 heures travaillées depuis 2014. A titre de comparaison, le Smic mensuel brut métropolitain atteint aujourd'hui 189 671 Fcfp, soit 24% de plus que le Smig polynésien.
 

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Neuf nouveaux cas et aucun décès lié au Covid ce jeudi

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Neuf nouveaux cas et aucun décès lié au Covid ce jeudi
Tahiti, le 21 octobre 2021 – Troisième journée consécutive sans décès de patient atteint du Covid-19, indique, ce jeudi, le bulletin épidémiologique quotidien de la plateforme Covid du Pays. Un bulletin qui recense par ailleurs le nombre de nouveaux cas dépistés au cours des dernières 24 heures. Entre mercredi et jeudi neuf nouveaux cas ont ainsi été détectés. La lente décrue des hospitalisations se poursuit également, avec désormais 33 patients hospitalisés, dont neuf placés en service de réanimation. 

 


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L'hôtel New Kon Tiki inauguré en avril 2022

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L'hôtel New Kon Tiki inauguré en avril 2022
Tahiti, le 21 octobre 2021 - Les gérants de l'hôtel New Kon Tiki, à Papeete, ont reçu, ce mercredi, la visite de la ministre de Tourisme, Nicole Bouteau. L'occasion de faire un point sur les travaux de rénovation du complexe hôtelier, avec une ouverture annoncée pour avril 2022.  

Les gérants associés de la société Sarl New Kon Tiki, Nicolas Gourdon et Sébastien Pradelle, ont reçu, mercredi, la ministre du Tourisme, pour une visite du chantier de rénovation de leur hôtel New Kon Tiki Tahiti, à Papeete. Les travaux de rénovation, démarrées il y a plusieurs mois, devraient s'achever d'ici avril 2022, indique un communiqué de la présidence. 

Ces travaux vont permettre à cet hôtel typique des années 70 de faire peau neuve en se positionnant en hôtel de ville en proposant, sur huit niveaux, un complexe hôtelier qui sera un combiné de deux produits: des appartements hôtels, "très appréciés par les voyageurs d’affaires, les familles," indique le communiqué. Et un "Pod hôtel", inspiré des hôtels capsules. Conçu sur le principe des cabines de bateau avec un niveau de confort important, cet espace unique en Polynésie, pouvant accueillir jusqu'à 48 visiteurs, sera réalisé sur un plateau au niveau 1 du bâtiment. 

Les cinq étages supérieurs abriteront 34 unités avec kitchenette pour des surfaces allant de 22 à 76 mètres carrés (5 suites, 10 chambres deluxe, 18 chambres standard et une chambre de transit pouvant accueillir des personnes à mobilité réduite).

Les deux derniers niveaux seront réservés aux espaces de restauration: un restaurant dans l’espace en rotonde du septième étage et un roof top avec vue dominant le port de Papeete, sur le toit-terrasse du huitième étage. L'établissement vise par ailleurs un classement 3 étoiles. 

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De fortes pluies attendues ce week-end sur la Société et l'ouest des Tuamotu

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De fortes pluies attendues ce week-end sur la Société et l'ouest des Tuamotu
Tahiti, le 21 octobre 2021 – Un épisode de fortes pluies devrait toucher l’archipel de la Société et une partie de l’ouest des Tuamotu, à partir de vendredi après-midi, annonce Météo France. Les cumuls attendus pourraient être supérieurs à 100 litres d'eau au mètre carré en 24 h par endroit. 

Dans ses prévisions, Météo France a annoncé, ce jeudi, un épisode de fortes pluies qui devrait toucher l'archipel de la Société et une partie des Tuamotu de l'ouest, à partir de vendredi après-midi. Les fortes pluies, accompagnées de rafales de vent, devraient durer au moins tout le week-end, selon la station de Faa'a. 

Les cumuls attendus pourraient être supérieurs à 100 litres d'eau au mètre carré en 24h par endroit. "Après une période très sèche, les sols sont devenus imperméables. Associés aux pluies prévues, on peut s'attendre à des risques d'inondation", indique Météo France. 

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​Christelle Lehartel en visite à Rangiroa

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​Christelle Lehartel en visite à Rangiroa
Tahiti, le 22 octobre 2021 - La ministre de l’Éducation, Christelle Lehartel, accompagnée d'une délégation, s’est rendue à Rangiroa en début de semaine. L'occasion de faire le point sur les travaux et actions en cours auprès des élèves, parents et enseignants. Une cérémonie a également été organisée pour clôturer le Défi piles  auquel 17 classes ont participé.
 
Christelle Lehartel, ministre de l'Éducation, était en déplacement à Rangiroa mardi et mercredi. Accueillie par le tāvana Tahuhu Maraeura, la délégation a rencontré les élèves, les parents et les enseignants des écoles de Avatoru, Tiputa et du collège de l’île. Il a été question des travaux en cours et de différentes actions mises en place comme le dispositif cycle 3 à l’école, installé dans les atolls de Arutua, Fakarava, Takapoto, Takaroa et Mahini. Celui-ci permet aux enfants de 6e de rester une année de plus dans leur île d’origine.
 
D'autre part, la ministre a participé à la remise des prix qui clôturait le Défi piles auquel 17 classes ont participé. Une action organisée par l'association Ti'ai fenua qui a permis de récolter 246,9 kilos de piles. Une opération parmi les nombreuses autres qui ont eu lieu dans le cadre des semaines de l'environnement soutenues par les nombreuses associations de Rangiroa depuis le début du mois.

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Les contrôles environnementaux du Pays régressent

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Les contrôles environnementaux du Pays régressent
Tahiti, le 21 octobre 2021 - Dans son dernier rapport sur la gestion du Pays en matière d’eau, d’assainissement et de déchets entre 2015 et 2020, la Chambre territoriale des comptes (CTC) a examiné les contrôles des infractions environnementales réalisés par le Pays. Pour la juridiction, ce contrôle est “lacunaire” et “a même régressé" ces cinq dernières années.

La CTC pèse parfois ses mots, alternant litote et euphémisme. Parfois elle ne fait pas dans la demi-mesure. Dans le chapitre consacré aux contrôles des atteintes à l’environnement, la juridiction démarre bille en tête. La Direction de l’environnement (Diren) “n’a pas défini de stratégie de contrôle”, que ce soit par type de structure, par zone ou de thèmes de contrôle. Faute d’orientations, difficile de passer à l’action. Les contrôles sont considérés par les magistrats comme “lacunaires”.
 
Pas d’initiative et “défaut de suivi
 
Pas de stratégie donc pour surveiller les grands élevages ou les principales zones industrielles de Tahiti concentrant les installations classées (ICPE) comme la Punaruu ou Tipaerui. Le service attend les plaintes. La Diren “ne déclenche donc pas en général de contrôle à son initiative” et n’intervient qu’à la suite de signalements et de dénonciations émanant principalement de particuliers et de riverains. Les signalements des autres services du Pays, des associations ou des communes sont quant à eux très marginaux. Et le taux de prise en charge de ces signalements a inexorablement baissé depuis 2015. En 2019, le Diren ne traitait ainsi qu’une plainte sur cinq concernant des dépôts de déchets ou des véhicules hors d’usage. La CTC recommande ainsi au Pays de se doter d’une stratégie de contrôle environnemental “adaptée aux enjeux”. Et ces derniers sont nombreux.

Le contrôle des ICPE ne se concentre par exemple que sur l’instruction des demandes d’autorisations, la surveillance des installations existantes étant qualifiée de “négligeable”. De surcroit, leur inventaire “n’est pas complet” selon la juridiction qui constate qu’“il existe donc des ICPE potentiellement non répertoriées et non autorisées”. Quant aux existantes, répertoriées, elles n’envoient pas systématiquement leur rapport d’autocontrôle. La CTC relève donc un “défaut de suivi des installations classées” notamment sur les plus importantes du territoire en matière de tri et de traitement de déchets, et d’assainissement. Le contrôle du Pays sur les deux stations d’épuration de Papeete et Punaauia ou sur les installations d’assainissement collectif autonome est à cet égard “défaillant”. La CTC recommande ainsi d’y renforcer les contrôles par la Diren et le Centre d’hygiène et de Salubrité Publique (CHSP).
 
Peu de saisine du parquet, pas de contraventions
 
Moins de contrôles signifie en toute logique moins de contentieux. Le nombre de procès-verbaux transmis par la Diren au procureur est passé sur la période de 12 à 1 alors que le nombre d’enquêtes a fortement progressé. Une chute des contentieux au tribunal qui n’est pas compensée par une progression des procédures et sanctions administratives et qui peut s’expliquer par des services du Pays peu coopératifs. La juridiction évoque ainsi un dossier transmis par le CHSP au procureur et qui concerne la station d’épuration d’un hôtel situé à Huahine. “La procédure est en cours, mais son délai a cependant été rallongé en raison du refus de la Direction de la santé d’exécuter la réquisition judiciaire aux fins d’effectuer des prélèvements et analyses d’eau à la sortie de l'émissaire”. Une lutte contre la pollution qui passe après la guerre entre service.

Également, depuis octobre 2016, le principe de l’amende forfaitaire en matière d’infraction environnementale est pleinement opérationnel en Polynésie française depuis son introduction dans le Code de l’environnement. Un contrevenant peut par exemple être verbalisé par des agents communaux à hauteur de 8 100 Fcfp pour abandon de déchets ou de 4 150 Fcfp pour le non-respect des horaires de collecte. Des montants proches de ceux à payer pour des amendes de stationnement mais la comparaison s’arrête là. La CTC note qu’“aucune donnée sur la mise en œuvre de ces contraventions n’a été identifiée dans les comptes des communes, ce qui laisse supposer que ces contraventions environnementales ne sont que très rarement mises en œuvre” alors que “les infractions semblent pourtant nombreuses”.
 
Garde-nature contre brigade verte
 
Des chiffres qui pourraient repartir à la hausse en augmentant les moyens dédiés à la lutte contre la pollution. Si le Code de l’environnement a prévu la mise en place de gardes-nature et de gardes-particuliers chargés de surveiller et constater des infractions, la CTC note que “la Polynésie française n’a pas souhaité mettre en place ces gardes”, car cela nécessiterait, selon la Diren, des créations de postes. Une affirmation pas vraiment partagée par la juridiction qui rappelle qu’“il est possible de désigner des gardes parmi les postes existants”. Faute de mise en place de gardes-nature par le Pays, deux communes ont mis en place à leur frais des “brigades vertes”. Mais là encore, le Pays admet n’avoir “aucun retour” sur l’action de ces communes. La police verte est dans le noir en quelque sorte.
 

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​Nuku Hiva : journée verte au lycée bio

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​Nuku Hiva : journée verte au lycée bio
Nuku Hiva, le 21 octobre 2021 - À l’occasion de la 15e édition de sa Journée verte, le lycée agricole Saint-Athanase de Nuku Hiva, qui forme des étudiants jusqu’au bac professionnel, a ouvert ses portes au public mardi pour une visite écoresponsable participative.

Sous l’impulsion du responsable du lycée agricole de Nuku Hiva, le frère Rémy Quinton et son équipe éducative, ont organisé mardi la traditionnelle Journée verte de l’établissement sur le thème Zéro déchets. À cette occasion, les élèves des écoles primaires des vallées de Aakapa et Taipivai de Nuku Hiva étaient invités à venir découvrir les nombreux stands installés sur les terres du lycée.
Cette journée avait pour but de montrer au plus grand nombre le travail des étudiants du lycée mais aussi et surtout de mettre en valeur l’évolution du travail de l’établissement en matière d’agriculture responsable et notamment de tri efficace des déchets.
Si l’agrosystème de l’établissement, les cultures hydroponiques et en sol, la multiplication des fruitiers, l’apiculture ou encore les plantes à associer faisaient partie des visites pédagogiques possibles, l’attrait particulier de cette journée se trouvait dans les ateliers participatifs relatifs au tri des déchets, initiés par les élèves et leurs professeurs.

Ainsi des animations spécialement pensées pour les enfants de 3 à 11 ans étaient proposées dans les domaines du sport, de la peinture végétale, du recyclage des déchets agricoles, de l’utilisation de contenants réutilisables pour des semis, de la fabrication des bio pesticides et du compost, ou encore du tri de déchets. Une journée verte pour prendre conscience de la nécessité d’être un écocitoyen au quotidien, avec trois mots d'ordre à retenir : réduire, réutiliser et recycler.

​Nuku Hiva : journée verte au lycée bio
Premier établissement du fenua reconnu en agriculture bio
 
Pour le frère Rémy Quinton, directeur du lycée agricole, cette journée correspond parfaitement à l’état d’esprit global de l’établissement : “En effet, explique-t-il, nous sommes dans une démarche écocitoyenne depuis 2017. Nous avons ce souci, grâce à la réforme du bac professionnel CGEA [conduite et gestion d’une entreprise agricole], de développer des techniques agroécologiques. C’est une belle image de marque que nous avons mis en œuvre grâce à la labellisation en agriculture biologique car nous allons être, très prochainement, le premier établissement du fenua à être reconnu en agriculture bio. Je félicite à ce sujet mon équipe enseignante car ensemble nous devons être un modèle pour montrer à notre jeunesse des Marquises comment on peut utiliser toutes nos ressources et toute la nature à notre disposition pour pouvoir être autonome sans avoir besoin de l’extérieur.”

​Nuku Hiva : journée verte au lycée bio

​Nuku Hiva : journée verte au lycée bio

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L'Association philanthropique chinoise fête ses 100 ans

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L'Association philanthropique chinoise fête ses 100 ans
Tahiti, le 21 octobre 2021 - L'Association philanthropique chinoise a fêté, jeudi, son centenaire. Un anniversaire célébré en toute sobriété au siège de l'association, à Papeete, en présence notamment de la consule de Chine Dong Qiang. 

Les lions et pétards étaient de sortie, ce jeudi, à Papeete, pour fêter les 100 ans de l'Association philanthropique chinoise. Pour l'occasion une cinquantaine de membres étaient réunis au siège de l'association, situé à l'angle des rues Edouard Ahnne et Nansouty.

“Cela fait deux ans que l'on prépare cette fête des 100 ans”, explique Marita Liu Sing, présidente de l'Association philanthropique depuis 2017. “On avait prévu au départ des conférences, des expositions, des ateliers et on souhaitait faire venir également une troupe de Chine. Mais l'épidémie de Covid-19 nous a obligés à revoir tout ça. Et dès qu'on a levé le confinement, on a vite monté une petite cérémonie pour marquer le coup.”

Un livre qui retrace les 100 ans de l'association

Une petite cérémonie donc, en petite comité, à laquelle était également conviée la consule de Chine, Dong Qiang. Cet anniversaire particulier était également l'occasion de présenter le livre, retraçant les 100 années d'existence de l'association. L'ouvrage, de 247 pages, alterne entre récits, photos et poèmes. 

Il y a quatre chapitres dans le livre. Le premier aborde la vie communautaire des Chinois avant les années 70. Dans le deuxième chapitre on parle des personnes clés de l'association et notamment des différents présidents. Le troisième chapitre aborde la transformation de l'association et dans le dernier chapitre on se penche sur l'avenir de l'association et la communauté chinoise”, indique Marita Liu Sing. “On en est aujourd'hui à la cinquième génération de Chinois. Nous, nous avons peut-être les yeux qui restent chinois mais le cœur est plus polynésien. Et la pensée que l'on a aujourd'hui nous vient de l'école française. On espère que la nouvelle génération va continuer à honorer la tradition chinoise tout en s'intégrant dans la société polynésienne.” Un pari plutôt réussi jusqu'à maintenant.  

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265 000 Fcfp récoltés pour le centre Papa Nui

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265 000 Fcfp récoltés pour le centre Papa Nui
Tahiti, le 21 octobre 2021 - La cinquième édition de l'opération Fa'a'apu du cœur, organisée par la marque d’aucy et la Brasserie du Pacifique, a permis de récolter cette année 265 000 Fcfp. Une somme qui a été reversée à l'association Fare Heimanava pour financer l’achat de matériel nécessaire au développement du potager bio du centre éducatif Papa Nui. 

L’édition 2021 du Fa’a’apu du cœur, organisée par la marque d’aucy et la Brasserie du Pacifique, s’est clôturée le 25 septembre dernier. Chaque année, durant un mois, pour chaque boite de conserve de légumes d’aucy achetée, 20 Fcfp sont renversés à l’association Fare Heimanava. Cette année l'opération a permis de récolter la somme de 265 000 Fcfp. Cette somme a été remise, ce jeudi,à l’association. 

Les fonds levés permettent chaque année, à l'association Fare Heimanava, de financer l’achat de matériel nécessaire au développement du potager bio du centre Papa Nui qui accueille des enfants et adolescents porteurs de trisomie 21.

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Nouvel assouplissement des mesures sanitaires

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Nouvel assouplissement des mesures sanitaires
Tahiti, le 21 octobre 2021 - Dans un communiqué commun, l'État et le Pays ont annoncé, ce jeudi, un nouvel assouplissement des mesures sanitaires. On note notamment la levée des restrictions de déplacement entre les îles des Raromata'i ou encore la levée du huis clos sur les manifestations sportives. Ces mesures seront applicables à partir de lundi prochain et jusqu'au 1er novembre. 

Avec l'amélioration de la situation sanitaire, l'État et le Pays ont annoncé, ce jeudi, dans un communiqué commun, un nouvel assouplissement des mesures sanitaires, applicable à compter de lundi prochain et jusqu'au 1er novembre.

On note notamment que les restrictions de circulation entre les îles des Îles Sous-le-Vent seront levées. Rappelons que depuis le 6 septembre, tout voyageur inter-îles aux Raromata'i devait présenter un motif impérieux de déplacement et présenter un certificat de vaccination ou un test négatif à l'embarquement de son vol. 

On note également que le huis clos sera levé pour les manifestations et compétitions sportives. Par ailleurs, les rassemblements sur la voie publique et dans les lieux ouverts au public seront limités à 50 personnes. Dans les établissements recevant du public (ERP), hors établissements sportifs, manifestations, et compétitions sportives, les espaces de restauration seront autorisés à rouvrir dans le respect du protocole “restauration”. Et les croisières seront autorisées à reprendre leurs activités sans dérogation préalable. 

Les autres mesures de protection sanitaire sont maintenues. Pour rappel, les discothèques restent fermées. L’organisation de “bingo”, combats de coqs, fêtes foraines, événements festifs, marchés aux puces et vide-greniers demeurent interdits sur l’ensemble du territoire. Le filtre sanitaire au départ de Tahiti et Moorea vers les archipels reste également en vigueur. Le couvre-feu a toujours lieu de 22h à 4h pour l’archipel de la Société et de 21h à 4h pour les Australes.

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​La dermatite du surfeur touche la côte ouest

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​La dermatite du surfeur touche la côte ouest
Tahiti, le 21 octobre 2021 - Le Bureau de veille sanitaire prévient les baigneurs de la côte ouest que des cas de dermatite du surfeur lui ont été signalés depuis mercredi.
 
Le Bureau de veille sanitaire fait part de signalements de médecins ayant reçu en consultation des personnes pour des cas de dermatite du surfeur, une éruption prurigineuse (apparition de boutons et démangeaisons) du thorax et de la racine des cuisses, sans fièvre. Les lésions sont présentes notamment sous les maillots de bain et les lycras. L’évolution est favorable en quelques jours. Les zones concernées sont pour l’instant localisées sur la côte ouest, notamment de Punaauia à Paea. Ce phénomène est récurrent depuis plusieurs années à la même période (saison chaude et absence de pluie).

Les premiers symptômes apparaissent pendant la baignade, sous la forme de picotements des zones du corps concernées. Cette dermatite est probablement causée par les toxines d’un micro-organisme (larves de méduses ou d’anémones).

La Direction de la santé conseille :
  • d'éviter de se baigner dans ces zones
  • En cas de dermatite (picotements pendant la baignade) : retirer immédiatement le maillot/lycra
  • se rincer à l’eau de mer ailleurs que dans la zone (éviter de se rincer à l’eau douce)
  • se sécher en tamponnant légèrement, ne pas frotter
  • se rincer au vinaigre dilué ou appliquer de l’alcool à 70°
  • laver le maillot/lycra en machine
  • En cas d’apparition d’une éruption : consulter un médecin en cas de démangeaisons importantes, de fièvre ou de lésions présentant du pus.

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​Débat budgétaire… et politique

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​Débat budgétaire… et politique
Tahiti, le 21 octobre 2021 – Les sous-entendus politiques sur l'ambiance au sein de la majorité se sont invités jeudi matin à l'assemblée aux débats budgétaires sur les orientations du gouvernement pour l'année 2022.
 
C'est l'usage dans les deux mois avant l'adoption du budget, l'assemblée a débattu jeudi des “orientations budgétaires” de la Polynésie pour 2022. Pour l'occasion, le président du Pays Édouard Fritch et tous ses ministres étaient présents à Tarahoi –à l'exception de Heremoana Maamaatuaiahutapu à Paris pour l'exposition sur le Maro'ura– face à un hémicycle quasi-complet aux couleurs de ce mois d'octobre rose.
 
Le président du Pays a profité de l'exercice pour présenter ses orientations budgétaires, et donc politiques, pour l'année à venir. Une année qui sera marquée, selon les projections des services du Pays, par un rebond de l'activité économique mondiale, nationale et locale “toujours sujets à l'émergence de nouveaux variants”. Le président du Pays table sur une augmentation du PIB de la Polynésie française de 2 à 3% en 2022, mais il prévient que cette embellie passera par un “soutien massif” à l'économie et par sa nécessaire “adaptation”. Édouard Fritch a également évoqué la situation de l'endettement du Pays, à 80 milliards de Fcfp fin 2019 et prévu pour 112 milliards de Fcfp fin 2022.
 
Au menu du prochain exercice budgétaire, trois orientations principales : la “relance économique et de l'emploi”, l'objectif “d'asseoir la résilience” et la “préservation de la cohésion sociale”. Édouard Fritch l'annonce, le budget 2022 sera “plus conséquent que 2021” en augmentation de 10 milliards de Fcfp de recettes de fonctionnement, grâce au second prêt garanti par l'État mais aussi à l'augmentation des recettes fiscales.
 
Messages subliminaux
 
Côté débats, l'ancien ministre des Finances et représentant non-inscrit de l'opposition, Nuihau Laurey, a été relativement tendre avec le gouvernement et son rapport d'orientations budgétaires. L'ex-sénateur a estimé que la crise avait révélé des “dysfonctionnements majeurs” de notre société, qui n'étaient “pas le fruit de notre gouvernement” mais “d'années de report de réformes”. Il a estimé au final que les orientations budgétaires relevaient “d'ajustement techniques” non critiquables mais trop timorées face à un “système économique et social à bout de souffle”.
 
Sur un plan plus “politique”, l'élu Tahoera'a Geffry Salmon s'est fendu d'une intervention courte mais remarquée pour “dire ce qui étrangement aujourd'hui se tait” dans la majorité Tapura. “D'une part le vice-président se noie en carabistouilles, tutoyant le sublime dans le burlesque, et d'autre part le président de l'assemblée inamovible bât en brèche l'efficacité de votre stratégie vaccinale, foulant ainsi aux pieds plus que votre autorité, votre crédibilité”, a tancé l'élu orange en évoquant une “crise politique” au gouvernement. “La gestion de l'après Édouard Fritch est-elle déjà en gestation au sein de la majorité ? Pour vous aider à y répondre, monsieur le président, rappelez vous qu'en politique l'amitié proclamée et plus encore l'allégeance consentie sont le camouflage fortuit de manœuvres souvent hostiles.” Édouard Fritch a écouté religieusement.
 
Enfin, autre intervention remarquée, le représentant et sénateur de la majorité Teva Rohfritsch s'est lancé dans une longue défense de l'action du gouvernement et de son président. Concluant, lui aussi sur un plan très politique, que le parti majoritaire ne pouvait pas se “payer le risque de circonvolutions internes”. “La stabilité et la confiance sont le socle de tout ce que je viens de décrire et de tous les efforts que vous faites depuis que vous êtes président de la Polynésie française”, a lancé Teva Rohfritsch à Édouard Fritch. “Pour conserver la stabilité et la confiance, il nous faut des actes. Et moi j'ai totalement confiance pour que vous preniez les actes nécessaires à cette confiance.” Il y avait visiblement des messages subliminaux à faire passer.
 

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​"Mais où est M. Putai Taae?"

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Tahiti, le 21 octobre 2021 – Le représentant Tapura et ex-maire de Papara, Putai Taae, qui devait re-comparaître devant la cour d'appel jeudi matin dans le cadre de l'affaire de l'association Taatira Ia Ora Papara, n'était présent ni devant la justice, ni à l'assemblée. L'avocat général a requis la confirmation de la peine de deux ans d'inéligibilité de l'élu. Décision le 18 novembre.
 
Retour devant la cour d'appel pour l'ancien maire de Papara et actuel représentant du Tapura à l'assemblée, Putai Taae. Après que la Cour de cassation a partiellement cassé l'arrêt de la cour d'appel de Papeete par lequel l'élu avait été condamné à 18 mois de prison avec sursis, 1 million de Fcfp d'amende et 2 ans d'inéligibilité dans l'affaire de l'association "Taatira Ia Ora Papara", une nouvelle audience s'est tenue devant la cour d'appel jeudi matin en l'absence de l'intéressé. "Mais où est M. Putai Taae?", s'est agacé le président de la cour d'appel. L'avocat de l'élu, Me Dominique Antz, a expliqué à la cour que son client participait à une séance à l'assemblée. Mais à Tarahoi, Putai Taae n'a pas non plus montré le bout de son nez. "Les citoyens lambdas, eux, se présentent devant la justice", a taclé le magistrat.
 
L'avocat général, qui a rappelé que la Cour de cassation avait partiellement annulé l'arrêt de la cour d'appel au motif d'une erreur manuscrite quant à la peine prononcée envers Putai Taae, a rappelé qu'un élu se devait d'être exemplaire quant à la gestion de l'argent public. Me Antz a quant à lui brièvement plaidé. L'affaire étant relativement entendue. L'ancien maire de Papara risque donc de perdre son siège à l'assemblée si sa peine d'inéligibilité est confirmée. Et même s'il se pourvoit de nouveau devant la Cour de cassation, l'élu n'aura qu'un répit de courte durée puisque la juridiction parisienne s'est déjà prononcée sur ses arguments une première fois. La cour d'appel rendra son délibéré le 18 novembre prochain.

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​« L'autre affaire » Air Moorea de retour à la barre

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​« L'autre affaire » Air Moorea de retour à la barre
Tahiti, le 21 novembre 2021 – « L’autre affaire » Air Moorea mettant en cause la maintenance d’un appareil de la compagnie aux Marquises en 2007 est revenue jeudi devant la cour d'appel de Papeete après cassation.
 
Jeudi après-midi, « l’autre affaire » Air Moorea est revenue à la barre de la cour d’appel de Papeete. Un mécanicien aéronautique et ex-employé de la compagnie comparaissait devant la cour d'appel après avoir été condamné en octobre 2017 par cette même cour d'appel, autrement composée, à un an de prison avec sursis et un an d'interdiction d'exercer pour mise en danger de la vie d’autrui. Il lui était alors reproché de ne pas avoir pris en compte les mises en garde de deux pilotes qui opéraient des vols sur un Twin Otter, affrété par la compagnie Air Moorea lors du festival de Ua Pou en 2007.
 
Alors que le festival des Marquises battait son plein - et quelques semaines après le terrible crash d'un Twin Otter appartenant à la même compagnie entre Moorea et Tahiti – le mécanicien avait assuré aux deux pilotes que le durcissement d'un câble de commande ne représentait pas un problème technique. Poursuivi pour "mise en danger de la vie d'autrui"et "circulation d'un aéronef non conforme aux conditions de navigabilité", il avait finalement été condamné par la cour d'appel de Papeete en octobre 2017 à un de prison avec sursis ainsi qu'à un an d'interdiction d'exercer. 
 
Après s'être pourvu devant la Cour de cassation, le mécanicien avait finalement obtenu la cassation partielle de sa condamnation. La juridiction parisienne, estimant qu'il ne se situait pas au sommet de la chaîne des responsabilités, avait annulé la qualification de "circulation d'un aéronef non conforme aux conditions de navigabilité". Au regard de cette décision, l'avocat général a donc requis jeudi six mois de prison avec sursis à l'encontre de l'intéressé. Il a cependant demandé une peine similaire d'un an d'interdiction d'exercer. La cour rendra sa décision le 4 novembre prochain.
 

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​Tempête au Tapura

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​Tempête au Tapura
Tahiti, le 21 octobre 2021 – Le Tapura s'est réuni jeudi soir en conseil politique à la mairie de Pirae pour évoquer le refus de la vaccination par le vice-président Tearii Alpha et du président de l'assemblée Gaston Tong Sang. Largement soutenu par son parti, le président Édouard Fritch a “exigé” des deux élus qu'ils se mettent en conformité avec la loi sur l'obligation vaccinale.
 
Le ciel s'est chargé ces derniers jours au Tapura. Depuis quelques semaines, plusieurs élus de la majorité s'élevaient de plus en plus ouvertement contre la situation assumée de non-vaccinés du président de l'assemblée, Gaston Tong Sang, et du vice-président, Tearii Alpha. Au sein du gouvernement, plusieurs ministres avaient clairement demandé une plus grande cohérence après le vote unanime au Tapura de la loi sur l'obligation vaccinale pour les personnes en contact avec du public. Nicole Bouteau, la ministre du Tourisme, était allée cette semaine jusqu'à mettre sa démission dans la balance…
 
L'organisation d'un conseil politique du Tapura, jeudi soir à la mairie de Pirae, a donc été l'occasion de crever l'abcès. “La crise interne est réelle. On fait bonne figure à l'extérieur”, a lancé dans la soirée un des élus de la majorité. Tour à tour, plusieurs figures du parti majoritaire se sont exprimées. Principalement pour appeler à suivre les directives du président du parti et du Pays, Édouard Fritch, sur la vaccination et pour demander davantage de “cohérence” aux deux élus Gaston Tong Sang et Tearii Alpha. “Vous avez perdu notre confiance”, a même lancé une élue des Tuamotu dans la soirée.
 
“J'ai exigé”
 
A la sortie du conseil, Édouard Fritch s'est exprimé devant les médias présents. Il a refusé de parler de “crise” dans la majorité, mais concédé des “tensions” à l'origine de troubles dans l'esprit des électeurs et des adhérents du Tapura. “Je ne crois pas qu'il y ait une perte de confiance de la population. Mais on sent bien qu'une petite partie de nos électeurs, une petite partie de nos adhérents même, sont un petit peu perdus. Et je les comprends. Il y a des choses qui ne sont pas cohérentes”, a expliqué Édouard Fritch. “Aujourd'hui on a l'impression qu'il y a un petit grain de sable. Donc il faut régler ce problème et on va le régler.”
 
Le président du Pays a confirmé avoir demandé à son vice-président de sa faire vacciner. “J'ai aussi, en tant que chef de parti, demandé au président de l'assemblée de se conformer à la loi. De procéder à la vaccination dès que les éléments seront rassemblés. Parce que, vous le savez, ces deux personnes sont encore porteuses d'anticorps”, a indiqué Édouard Fritch, affirmant que le conseil politique avait clairement demandé que les élus se conforment tous à la loi. “Il n'y a pas que Nicole Bouteau. Je puis vous dire que 90% du conseil politique ce soir a la même interprétation.”
 
Tearii Alpha et Gaston Tong Sang n'ont pas donné de réponse jeudi soir. Et Édouard Fritch a laissé entendre qu'il avait fixé un ultimatum à ses élus. “Ils n'ont pas donné de réponse. J'ai exigé. Et je prendrai mes décisions en conséquence.” Quelle décision ? “Je vous inviterai pour vous annoncer cette décision, je pense, très rapidement”, a promis Édouard Fritch aux médias.
 
Macron, évidemment
 
Sur un tout autre plan politique, le conseil s'est prononcé jeudi soir, “à l'unanimité” selon Édouard Fritch, pour un soutien d'Emmanuel Macron à la présidentielle de 2022. Il a également acté l'ouverture des candidatures en interne pour les prochaines législatives. Les candidats ont une semaine pour se déclarer et la commission d'investiture se réunira vers le 26 novembre, avant une validation par un “mini-congrès” du Tapura le 1er décembre prochain.
 

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Nouvelle-Calédonie: le déroulement du référendum placé sous haute sécurité

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Nouvelle-Calédonie: le déroulement du référendum placé sous haute sécurité
Nouméa, France | AFP | vendredi 21/10/2021 - Un important dispositif de sécurité qui se veut "rassurant" et "dissuasif", avec l'envoi de 2.000 gendarmes, policiers et militaires, sera déployé en Nouvelle-Calédonie pour encadrer le déroulement du troisième référendum sur l'indépendance prévu le 12 décembre, ont indiqué vendredi ses responsables.     

"L'Etat se tient prêt pour assurer un déroulé sincère et sécurisé du scrutin", a déclaré le haut-commissaire de la République, Patrice Faure, lors de la présentation à la presse de cette "manoeuvre en renforts". Il était accompagné des dirigeants des différentes forces impliquées (gendarmerie, police, armée).     

Près de 2.000 renforts humains vont être acheminés jusqu'à début décembre sur le "Caillou". Ils sont notamment constitués de 1.400 gendarmes dont 15 escadrons de mobiles, d'une centaine de policiers et de 250 militaires. S'y ajoutent en matériel, 160 véhicules, 30 engins blindés et des équipements d'information et de communication ainsi que deux hélicoptères Puma et un avion Casa de l'armée.       

"Ce n'est pas un scrutin classique au titre des enjeux et des attentes. Ce dispositif compte deux fois plus d'effectifs que lors du premier référendum en 2018, il se veut rassurant, dissuasif et réactif", a déclaré le général de gendarmerie Christophe Marietti, en charge de l'opération.       

Il a précisé que l'antenne locale du GIGN sera par ailleurs renforcée "pour faire face à tous types de situation" ainsi que l'action judiciaire, qui bénéficiera de "60 enquêteurs supplémentaires". Les renforts ont "vocation à rester sur le territoire tant que la situation l'exigera".       

Une cellule dédiée à la cybersurveillance "pour traiter dans les plus brefs délais les appels à la violence ou à la haine sur les réseaux sociaux" a également été mise sur pied.       

Dans le cadre du processus de décolonisation par étapes de l'accord de Nouméa (1998), 185.004 électeurs calédoniens sont appelés à répondre pour la troisième fois le 12 décembre à la question: "Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante?"        

Lors des deux précédents votes, les 4 novembre 2018 et 4 octobre 2020, ils avaient choisi le maintien dans la France à 56,7% puis à 53,3%.         

Pointant l'épidémie de Covid-19 qui frappe l'archipel, les indépendantistes du FLNKS ont appelé jeudi leurs militants à ne pas participer à ce scrutin crucial, suscitant des interrogations sur son maintien ou pas.

Sollicité sur le sujet, Patrice Faure n'a fait aucun commentaire: "pour le moment, je me contente de l'organiser pour le 12", a-t-il dit.   

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Covid-19: l'armée envoie des renforts médicaux en Nouvelle-Calédonie

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Covid-19: l'armée envoie des renforts médicaux en Nouvelle-Calédonie
Paris, France | AFP | vendredi 22/10/2021 - L'armée va dépêcher une quarantaine de soignants et logisticiens dans l'archipel français de Nouvelle-Calédonie pour faire face à la flambée de Covid-19, ont annoncé vendredi le ministère des Armées et le ministère des Outre-mer dans un communiqué.

L'archipel du Pacifique est confronté à une violente première vague de coronavirus, qui a fait 245 morts depuis début septembre et qui jette le trouble sur l'organisation du référendum sur l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie, prévu le 12 décembre. Les indépendantistes demandent son report à 2022 en raison de l'épidémie, tandis que les loyalistes prônent son maintien.

L’armée française déploiera à partir du 25 octobre une équipe de 39 soignants et logisticiens du Service de santé des armées (SSA) et du régiment médical de l'armée de Terre (RMED), détaille le communiqué. Ces militaires permettront de faire fonctionner cinq lits de réanimation à la fin du mois, comme évoqué mercredi par le Premier ministre Jean Castex.

L'armée a déjà envoyé à plusieurs reprises des renforts médicaux Outre-mer pour faire face au Covid, en Guyane entre mai et juillet, ainsi qu'en Martinique entre août et octobre.

Dans le cadre du processus de décolonisation par étapes de l'accord de Nouméa (1998), 185.004 électeurs calédoniens sont appelés à répondre pour la troisième fois le 12 décembre à la question: "Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ?"        

Lors des deux précédents votes, les 4 novembre 2018 et 4 octobre 2020, ils avaient choisi le maintien dans la France à 56,7% puis à 53,3%.         

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1800-1803 : Non, il n'y avait pas “deux” Australie

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1800-1803 : Non, il n'y avait pas “deux” Australie
Tahiti, le 22 octobre 2021 - Il aurait pu, il aurait dû devenir célèbre, au même titre que d’autres Français ayant écumé les Mers du Sud au moment de leur exploration, mais malheureusement pour lui, Nicolas Baudin sombra dans l’oubli à peine enterré à l’île de France (actuelle île Maurice). Son expédition aux Terres Australes, décidée par Bonaparte, avait pourtant d’énormes ambitions scientifiques, au moins autant que la campagne d’Egypte qu’avait menée le “petit Corse”. Malheureusement pour Baudin, peu aimé de ses officiers, il fut écarté de la grande Histoire.
 
On doit à Nicolas Baudin une découverte importante et à tout le moins la fin d’un malentendu : avant 1800, beaucoup considéraient que l’Australie était composée de deux grandes terres séparées par un bras de mer, erreur que dissipa le Français grâce à une exploration minutieuse des côtes de l’île continent.
 
Les derniers Acadiens...
 
Mais avant d’évoquer ses découvertes, revenons un peu en arrière, le 17 février 1754 à Saint-Martin de Ré, sur l’île du même nom ; c’est à cette date que naquit le petit Nicolas d’un père plutôt riche commerçant et dont l’oncle, Jean Peltier Dudoyer, était armateur à Nantes.
Il eut une enfance protégée puisqu’il ne s’engagea qu’en 1769 dans la marine marchande, chez “tonton” ; c’est dire qu’il put étudier jusqu’à l’âge de quinze ans, ce qui était rare à l’époque. En 1774, il passa à la Compagnie française des Indes orientales (créée par Colbert le 27 août 1664). En 1776, il s’engagea au sein du régiment de Pondichéry puis participa en 1768 à la guerre d’indépendance des États-Unis, avant de revenir travailler sur les bateaux de Peltier Dudoyer. Ses missions étaient parfois teintées d’originalité, sinon d’exotisme ; ainsi transporta-t-il les derniers Acadiens de Nantes à la Nouvelle-Orléans. 
Isle de France, Haïti, cap de Bonne Espérance, Baudin bourlingua tant et tant que lorsque l’Autriche décida de monter une vaste expédition d’exploration en Asie, il décrocha le titre de capitaine de la marine impériale en janvier 1792 (mais l’expédition en question tourna court du fait de contraintes météorologiques ; les navires essuyèrent deux cyclones avant de faire demi-tour).


1800-1803 : Non, il n'y avait pas “deux” Australie
L’Australie dans la mire
 
La situation étant redevenue plus sereine en France après les écarts de la Révolution, Baudin, qui avait l’avantage de ne pas être noble, se vit nommer chef d’une expédition scientifique dans les Antilles, de 1796 à 1798. 
Le 4 août 1798, il fut officiellement réintégré au sein de la marine française (on ne disait plus “la Royale” évidemment) et il soumit très vite à Bonaparte, alors Premier Consul, le projet d’une vaste expédition en Australie, dont les ambitions devraient être égales, au moins, à l’expédition en Egypte du même Premier Consul. Car Baudin était un malin : en 1800, les contours de l’Australie, la Nouvelle-Hollande, étaient très mal connus et pour un certain nombre de géographes, cette terre était en réalité coupée en deux grandes parties au niveau du golfe de Carpentarie. Ce qui signifiait que si l’expédition confirmait cette supposition, il n’y aurait qu’à laisser aux Britanniques la partie est de l’Australie, les Français pouvant à bon compte annexer la partie ouest. 
Sur le papier, l’affaire était bigrement séduisante, mais malheureusement, à vouloir trop bien faire, on finit par se prendre les pieds dans le tapis : c’est ce qui se passa lorsque les deux corvettes réquisitionnées pour le voyage, le Géographe et le Naturaliste (capitaine Hamelin) héritèrent d’une bien trop importante brochette de scientifiques et savants de tout poil ; ils étaient ainsi vingt-trois, supposés couvrir tous les domaines des sciences : peintres et dessinateurs pour les illustrations, mais aussi géographes, astronomes, botanistes, zoologistes, minéralogistes, botanistes... Bref une foule de spécialistes, certains aguerris il est vrai, mais d’autres ignorant tout de la pratique et surtout des contraintes d’un voyage en mer de plusieurs années. 

1800-1803 : Non, il n'y avait pas “deux” Australie
6 000 km de côtes à cartographier
 
Polytechnique, le Museum d’Histoire naturelle, l’Académie des Sciences, chacun y alla de son contingent de chercheurs aussi inexpérimentés qu’indisciplinés, tous ayant bien entendu une feuille de route à tenir, fut-ce au mépris des exigences de la navigation. Jusqu’à la toute jeune Société des observateurs de l’homme (société savante créée en 1799 et qui disparaîtra en 1804) qui avait préparé un programme très riche en termes d’anthropologie, de sociologie, d’ethnographie, de religions, de mythologies, de savoirs et de techniques.
Encore une fois, Baudin avait voulu charger la barque pour susciter l’intérêt de Bonaparte, il n’y réussit que trop, car il devait également revenir à bon port avec six milles kilomètres de côtes cartographiés en détail, côtes de l’Australie certes, mais aussi de la Tasmanie et de la Nouvelle-Guinée.

1800-1803 : Non, il n'y avait pas “deux” Australie
Autoritaire et très dur
 
Les deux bateaux quittèrent le port du Havre le 19 octobre 1800, cap sur l’océan Indien avant le Pacifique. Dès les premiers jours, le caractère ombrageux de Baudin se révéla, au plus vif déplaisir de ses passagers et de ses officiers. Il n’aimait pas les civils, il était autoritaire, très dur avec l’équipage et devint de très mauvaise humeur quand il se rendit compte, très vite, que le Naturaliste avait bien du mal à suivre le Géographe, ce qui ne facilita pas la marche de l’expédition. 
Les premiers éclats intervinrent dès l’escale aux Canaries, les scientifiques refusant que Baudin leur imposa un emploi du temps. 
Au large de l’Afrique, Baudin, idée stupide, décida de longer les côtes au lieu de demeurer en plein Atlantique : résultat de ce mauvais calcul, quatre mois de retard dus à l’absence de vent au niveau de l’équateur. C’était la “pétole” totale que des tempêtes vinrent péniblement égayer ; du coup Baudin décida de ne pas faire escale au Cap, en Afrique du Sud, et parvint finalement à l’île Maurice (Îsle de France) à la mi-mars 1801, le scorbut frappant durement les deux navires. 
A peine à l’ancre, une dizaine de savants quittèrent le bord, bien décidés à n’y point revenir, exaspérés par le caractère de Baudin, digne, selon eux, de celui du capitaine Bligh... Des matelots et même des officiers en profitèrent également pour déserter !

Les cales à demi vides...
 
Le 25 avril, Baudin repartit ; il espérait se voir doter d’un troisième bateau lors de cette escale, mais il n’obtint rien. Pressé, il mit les voiles à peine dix jours après avoir jeté ses ancres, malgré le manque évident de ravitaillement. Le gouverneur d’alors, Anne-Joseph-Hippolyte de Maurès de Malartic (qui mourut d’une congestion cérébrale le 28 juillet 1800), à défaut de lui fournir un navire, lui aurait pourtant volontiers confié plus de vivres, mais Baudin préféra filer au plus vite. Du coup, les cales à demi vides, il ne pouvait respecter les consignes, à savoir filer droit sur la Tasmanie. 
Il préféra viser la côte ouest et nord de l’Australie, décidé à se ravitailler au Timor. 
Le 27 mai, les deux bateaux français étaient au cap Leeuwin (un peu moins de trois cents kilomètres au sud de l’actuelle ville de Perth). Une brève escale dans la baie du Géographe, une semaine, ne permit de trouver ni eau ni vivres, tandis que les hommes d’équipage se heurtaient à l’hostilité des Aborigènes. Le 9 juin, les bateaux se perdirent de vue. Ils ne firent leur jonction que trois mois plus tard, au Timor. 
Baudin continua donc seul, découvrit l’embouchure de la Swan River (où s’est bâtie Perth) puis mouilla ses ancres dans Shark Bay, située au beau milieu de la côte ouest de l’Australie. Le 11 juillet, impatient, Baudin donnait l’ordre du départ et continua sa lente remontée au nord : Terre de Witt, cap Murat, archipel Dampier, archipel Bonaparte, Baudin parvint au Timor le 18 août, Hamelin, à bord du Naturaliste, n’y parvenant qu’un mois plus tard.

1800-1803 : Non, il n'y avait pas “deux” Australie
Des femmes “pas trop repoussantes”
 
Les Hollandais, à Kupang, furent d’une extrême courtoisie et accueillirent fort bien ces deux équipages que le scorbut n’avait pas épargnés. Tout le monde se refit une santé et Baudin repartit le 13 novembre, pour revenir sur ses pas en longeant la côte ouest puis sud de l’Australie jusqu’aux eaux de la Tasmanie alors appelée île Van Diemen. Le 13 janvier, les deux bateaux découvrirent le cap le plus au sud-ouest de la Tasmanie où ils séjournèrent trois mois. Ils étaient alors seuls ; et pour cause, les Britanniques n’avaient encore implanté aucun établissement, aucun comptoir commercial, aucun bagne non plus (ce qu’ils ne tarderont pas à faire, en 1833, à Port Arthur). 
L’île était mal connue et Baudin en fit un tour complet, jalonnant son périple de noms français qui ont d’ailleurs souvent été conservés : canal d’Entrecasteaux, île Bruni, péninsule Tasman, île Maria, péninsule Freycinet, île Schouten. 
En Tasmanie, les marins trouvèrent de l’eau en abondance, des Aborigènes plutôt accueillants, en tous les cas pas hostiles et leurs femmes furent jugées “pas trop repoussantes”. On comprendra le sens de l’euphémisme. Malgré tout, le zoologiste Maugé décéda à l’île Maria et le géographe Boulanger disparut avec sa chaloupe.

1800-1803 : Non, il n'y avait pas “deux” Australie
Rencontre avec Flinders
 
La mission accomplie, Baudin jugea qu’il était temps de revenir sur les côtes méridionales de l’Australie : toute cette zone fut pompeusement baptisée Terre Napoléon et le 18 avril, le Géographe, ayant perdu de vue le Naturaliste, crut le retrouver en voyant des voiles sur l’horizon : surprise, il s’agissait de Matthew Flinders, explorateur britannique qui, peu ou prou, était chargé de la même mission que Baudin. Flinders arrivait de l’ouest et les deux capitaines sympathisèrent sans pouvoir être d’un grand secours l’un pour l’autre, tous les deux souffrant du manque de vivres frais. 
Du coup, sachant qu’il n’allait plus découvrir grand-chose après Flinders, Baudin mit le cap à l’ouest et reconnut les deux golfes de Spencer et de Saint-Vincent ainsi que l’île Kangourou (au sud-ouest d’Adélaïde). Baudin mouilla ses ancres à Port Lincoln ; sur place, la situation vira au cauchemar ; peu d’eau (croupie), presque plus de vivres, marins et savants tous atteints du scorbut, Baudin lui-même très malade... La situation exigeait du chef de l’expédition qu’il se décida à naviguer au plus vite vers la colonie britannique de Port Jackson (Sydney) pour sauver ses équipages. Sur place, les Anglais furent courtois et laissèrent les Français reprendre des forces. 

1800-1803 : Non, il n'y avait pas “deux” Australie
Sauver les collections
 
La mortalité avait été effrayante au cours du périple (loin d’être terminé) et Baudin, pessimiste, n’excluait pas une fin tragique. Or il ne pouvait se résoudre à prendre le risque de perdre les collections déjà amassées à bord des bateaux ; il décida de toutes les charger sur le Naturaliste et de renvoyer celui-ci en France par la route de l’océan Indien, dans l’idée de sauver ce qui pouvait l’être. 
On le sait, Baudin n’avait pas un caractère facile et il avait peur que cette mission, si elle se finissait mal, n’entraîne sa disgrâce, surtout s’il n’en ramenait rien de tangible. Hamelin prit donc la route du retour tandis que Baudin acheta sur place une petite goélette, la Casuarinaqui ne demandait pas un équipage très nombreux et qui était rapide et maniable.
Les trois navires quittèrent Port Jackson le 18 novembre en direction de l’île King, dans le détroit de Bass (séparant l’Australie du sud de la Tasmanie). Hamelin prit la route du retour tandis que Baudin et ses deux navires, à partir du 10 décembre, recommencèrent à explorer la terre Napoléon et la Terre de Nuyts (en plus clair, toute la côte sud de l’île-continent). Petit à petit, ils revinrent sur les sites qu’ils avaient commencé à explorer au début de leur voyage, bouclant ainsi leur exploration de l’Australie, qui formait une seule et même île, une île continent, certes, mais une île et non pas deux comme beaucoup le pensaient...

Une fin peu glorieuse
L’expédition de Baudin ne se termina pas lorsque le Naturaliste reprit le chemin du retour. Longer la Terre Napoléon et la Terre de Nuyts n’était pas une petite affaire, d’autant que Baudin avait décidé d’en faire un relevé détaillé. Il explora quelques îles (Saint-François et Saint-Pierre, l’archipel de la Recherche), redécouvrit le port du roi George, nommé par Vancouver, là où se dresse aujourd’hui la petite ville d’Albany. 

Un long calvaire interrompu
En mars 1803, les Français étaient toujours à la peine et après avoir revu la baie du Géographe, ils firent encore quelques découvertes dont le port Leschenault (actuel Bunbury Harbour). Suivirent Shark Bay, la Terre de Witt, décidément totalement stérile, et enfin le 6 mai, ce fut le retour tant espéré au Timor : autant l’avouer, les équipages de la petite Casuarina et du Geographe étaient dans un état lamentable, sauf le naturaliste François Peron qui, dit-on, aidé par des indigènes il est vrai, parvint à capturer un crocodile d’eau salée (un “salt water”) long de six mètres, destiné au Museum d’histoire naturelle de Paris.
Baudin, littéralement hanté par sa mission, alors qu’il était très faible, décida le 3 juin de continuer son long calvaire jusqu’au détroit de Torres, mais il fut obligé de faire demi-tour après le golfe de Bonaparte. C’était une folie que de ne pas rester un peu plus longtemps au Timor, mais Baudin n’était peut-être pas dupe de ses chances de revoir la France quelle que soit sa décision : il était en effet atteint de phtisie, comprenez de tuberculose, et, sauf miracle, il n’avait guère d’espoir, mal nourri et mal soigné à bord d’un bateau à l’inconfort certain, de revoir sa terre natale. 

Mort dans l’indifférence
Ce baroud d’honneur en direction du détroit de Torres fut suivi d’une longue traversée de l’océan Indien. Baudin était si malade qu’il demeura alité la majeure partie du temps, confiant le commandement à Louis-Henri de Freycinet, qui ancra à Port-Louis (île Maurice) le 7 août. Baudin fut expédié à terre où son agonie, dans l’indifférence générale, se termina le 16 septembre. Le Geographe ne revit le port de Lorient, avec les survivants d’une expédition tragique, que le 25 mars 1804. Le pire, en quelque sorte, était à venir pour Nicolas Baudin, enterré à Maurice, mais qui eut encore à subir l’affront suprême : il ne risquait pas de publier le compte-rendu de ce voyage et ce sont donc François Peron, puis à la mort de celui-ci, Louis de Freycinet, qui s’attelèrent à cette mission. 
Outre une carte détaillée du contour précis de l’Australie, publiée en 1807, les collections ramenées comme les pièces d’ethnologie furent bien plus conséquentes que ce que les prédécesseurs Anglais et Français de Baudin avaient pu recueillir, mais les deux auteurs, François Peron et Louis de Freycinet, décidés à envoyer Baudin aux oubliettes, ne le citèrent jamais dans leurs travaux et publications.

Sauvée par Joséphine
180 000 échantillons (faune et flore), deux mille cinq cents espèces découvertes, le naturaliste Cuvier célèbrera avec emphase l’importance majeure de cette expédition autour de l’Australie. Mais en 1804, Bonaparte avait d’autres chats à fouetter qu’à s’occuper de science naturelle. Il était loin le temps de l’expédition en Egypte... Surprenant en revanche, ce fut son épouse, Joséphine, qui recueillit une partie des collections vivantes, entendez des plantes surtout, qu’elle acclimata à la Malmaison. 
François Peron, désespérant de voir ses recherches reconnues à leur juste valeur, résuma son travail devant l’Académie des Sciences ; son rapport plut beaucoup puisqu’il en devint membre dès 1805. Mais malheureusement pour lui, il décéda en 1810 à l’âge de trente-cinq ans de la tuberculose, cette même tuberculose qui avait emporté son ennemi juré, Nicolas Baudin. 
1814 sonna la fin de l’Empire : la Restauration ne voulait pas travailler à la gloire d’une expédition lancée par Napoléon Bonaparte, et, plus royaliste que le roi, les mandarins de la science d’alors préférèrent s’attarder sur les résultats de l’expédition de l’Anglais Flinders que Baudin avait rencontré devant les côtes australiennes. Le géographe Conrad Malte-Brun lança le bouchon encore plus loin en évoquant “Sur le plagiat impérial” la maigreur et le manque d’intérêt des découvertes de l’expédition Baudin.

Des écrits...
1800-1803 : Non, il n'y avait pas “deux” Australie
L’odyssée de l’expédition Baudin, malgré le décès de son leader, eut bien entendu des suites en termes d’édition.
Soutenu par Cuvier, François Péron édita en 1807 la première partie de Voyage aux Terres Australes (deux tomes). Cette narration fut accompagnée d’un Atlas historique.
François Péron décédé en 1810, Louis-Claude de Freycinet, ancien capitaine de la Casuarina, publia en 1812 l’Atlas de navigation, suivi en 1815 d’un volume de Navigation et Géographie. En 1816, il publia la suite du Voyage aux Terres Australes. Ce Louis-Claude de Freycinet ne doit pas être confondu avec l’homme qui prit la tête de l’expédition après le décès de Nicolas Baudin, à savoir Louis-Henri de Freycinet (ils étaient frères).
Pour les férus d’histoire, signalons toutefois qu’en 1974, une maison d’édition australienne a publié le journal de Nicolas Baudin, ce qui a permis de situer le personnage avec plus de précision (The journal of Post Captain Nicolas Baudin, Commander-in-Chief of the Corvettes Géographe and Naturaliste ; assigned by order of the government to a voyage of discovery). On y apprend que Baudin n’était pas le monstre de sévérité décrit par ses ennemis (Peron et de Freycinet). 
Quant à la Royale, la marine française donc, elle tira une leçon majeure de cette mission marquée par les querelles de personnes : désormais, elle n’embarquerait plus, pour les voyages d’exploration, que des scientifiques militaires. Les civils resteront à terre...

À lire
Pour les collectionneurs de livres anciens : 
 
  • François Peron (récit achevé par Louis-Claude de Freycinet) Voyages de découvertes aux Terres Australes sur les corvettes Le Géographe, Le Naturaliste et la goélette Le Casuarina pendant les années 1800, 1801, 1802, 1803 et 1804 (2 volumes in-4 complétés par un grand atlas.
  • Jules Verne : Les Grands navigateurs du XVIIIe siècle (1879).
  • R. Bouvier, E. Maynial : Une Aventure dans les mers australes. L’expédition du commandant Baudin (1947).
  • J.-P. Faivre : Nicolas Baudin, explorateur de l’Australie, 1800-1803 (1975).

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La Nouvelle-Zélande vise 90% de vaccinés pour mettre fin aux confinements

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La Nouvelle-Zélande vise 90% de vaccinés pour mettre fin aux confinements
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | vendredi 21/10/2021 - La Nouvelle-Zélande a fixé un objectif de vaccination de 90 % vendredi pour mettre fin aux confinements, tandis que la Première ministre Jacinda Ardern a dévoilé un plan d'ouverture malgré l'emprise tenace du variant Delta. 

"Nous avons examiné toutes les preuves, parlé à des experts, étudié la modélisation de notre situation et fixé un objectif de 90% de vaccination complète pour chaque DHB (district sanitaire) de Nouvelle-Zélande", a déclaré vendredi Mme Ardern à la presse. 

"Nous ne pouvons pas demander aux personnes vaccinées de rester à la maison pour toujours", a-t-elle ajouté, faisant passer son objectif de l'élimination complète du Covid-19 à la minimisation de sa propagation dans la communauté en intensifiant la vaccination. 

Environ 86% des Néo-Zélandais éligibles ont reçu leur première dose de vaccin et 68% sont complètement vaccinés. 

Mme Ardern a reçu de nombreuses éloges pour sa réponse initiale au coronavirus, qui impliquait des mesures de confinement strictes, une recherche rigoureuse des contacts et des restrictions strictes aux frontières. 

Sa politique du "Covid zéro" n'a fait que 28 morts sur une population de cinq millions d'habitants et la vie a été quasiment normale pendant de longues périodes. 

Mais la Première ministre a déclaré que cette stratégie n'était plus viable en raison du variant Delta, hautement infectieux, détectée à Auckland en août. 

"Ses tentacules ont atteint nos communautés et il est difficile de s'en défaire, même en utilisant les meilleures mesures de santé publique et les restrictions les plus strictes dont nous disposions", a-t-elle déclaré. 

Mme Ardern a déclaré que la nouvelle politique donnerait de l'espoir à près de deux millions de résidents d'Auckland qui ont été soumis à des restrictions draconiennes pendant neuf semaines. 

"Si vous voulez l'été, si vous voulez aller dans les bars et les restaurants, faites-vous vacciner", a-t-elle dit. 

"Si vous êtes vacciné, vous pourrez profiter des choses que vous aimez, en étant sûr que les personnes qui vous entourent et l'environnement dans lequel vous vous trouvez sont aussi sûrs que possible dans le monde du Covid", a-t-elle ajouté.

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Pro France : Michel Bourez arrache sa place pour les huitièmes

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Pro France : Michel Bourez arrache sa place pour les huitièmes
Tahiti, le 22 octobre 2021 - Michel Bourez a passé, ce vendredi à Hossegor, le troisième tour au Pro France. Le Spartan, avec une note de 9.43, a arraché sa qualification dans les dernières secondes de la série aux dépens du Réunionnais Jorgann Couzinet (8.46). Bourez sera opposé en huitièmes de finale au Brésilien Samuel Pupo. 

Michel Bourez ne lâche pas l'affaire au Pro France. Ce vendredi, à Hossegor, le Tahitien est allé puiser dans ses ressources pour décrocher sa qualification pour les huitièmes de finale. Mal embarqué dans une série où il était opposé au Réunionnais Jorgann Couzinet et au Portugais Frédérico Morais, et dans des conditions météo assez compliqués, le Spartan a bataillé jusque dans les dernières secondes. 

Si Frédérico Morais s'est rapidement mis à l'abri avec deux premières notes de 6 et 6.17 (12.17), Bourez et Couzinet se sont départagées en fin de série. Un duel qui a tourné à l'avantage du Tahitien avec une note de 5.10 arraché dans la dernière minute. Une note qui s'ajoutait à son 4.33 pour un total de 9.43. Suffisant pour arracher la deuxième place du heat et se hisser en huitièmes de finale, où Bourez sera opposé au Brésilien Samuel Pupo. 

Rappelons que dans le tableau féminin, Vahine Fierro est elle en quarts de finale, où elle sera opposée à l'Américaine Caitlin Simmers. 

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