Quantcast
Channel: TAHITI INFOS, les informations de Tahiti
Viewing all 46498 articles
Browse latest View live

La lutte antidopage au point port

$
0
0
La lutte antidopage au point port
Tahiti, le 6 juillet 2021 - Depuis le 1er janvier et la réforme du code mondial antidopage, le fenua doit se conformer à ces nouvelles dispositions en adoptant une nouvelle loi du Pays. Cependant, cette dernière ne devrait pas être présentée avant l'année prochaine. En attendant, le Pays ne peut plus organiser de contrôles antidopage. "Toutefois, les fédérations internationales peuvent toujours demander la tenue de contrôles antidopage lors de compétitions se déroulant au fenua", précise la Direction de la jeunesse et des sports.
 
Gros point noir dans la lutte antidopage au fenua. Depuis le 1er janvier et la réforme du code mondial antidopage, plus aucune disposition légale ne permet au Pays d'organiser de contrôles sur les manifestations sportives organisées localement. Une réforme pourtant annoncée par l'Agence mondiale antidopage (AMA) depuis 2019. Deux textes de novembre 2015 encadraient jusqu’à présent la lutte antidopage en Polynésie française : une loi du Pays relative à "la protection de la santé des sportifs et à la lutte contre le dopage" et une seconde relative à la recherche et à la constatation des infractions en matière de dopage. Leur caducité depuis le début de l’année fait place à un vide règlementaire.
 
En métropole, le nouveau code mondial antidopage a été adopté par une ordonnance présentée en conseil des ministres en avril dernier. Mais au fenua, selon nos informations, il faudra vraisemblablement attendre 2022 pour qu'une nouvelle loi du Pays, conforme à ces nouvelles dispositions, soit présentée. "Un projet de travail règlementaire avec l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) est en cours à cet effet", indique-t-on du côté de la Direction de la jeunesse et des sports (DJS). Mais si aucun cadre législatif n'est en place pour le moment, la DJS précise néanmoins que "les fédérations internationales peuvent toujours demander la  tenue de contrôles antidopage lors de compétitions se déroulant au fenua, avec possibilité de sanctions fédérales."
 
Tests préventifs et contrôle antidopage pas dans le même panier
 
Quelle valeur ont donc les contrôles effectués lors de la dernière édition de la Vodafone Channel Race en juin ? Rappelons que trois équipages avaient été disqualifiés à cause de tests positifs réalisés à l'issue de la course. Les tests utilisés permettaient de détecter cinq substances, principalement des drogues comme le cannabis ou l'ice. Exit donc les stéroïdes et autres anabolisants.
 
Steeve Teihotaata, rameur de Pirae Va'a, l'une des équipes disqualifiées, avait d'ailleurs vivement critiqué ces contrôles. "Appeler ça comme vous voulez, mais ce ne sont pas des tests antidopage. Ce sont des petits tests qui ne valent rien quand on sait que dans le monde du sport il y a plus d'une centaine de substances qui sont interdites", a insisté le 'aito de Bora Bora.
 
"Il ne s’agit pas de contrôles antidopage, mais bien de tests préventifs", atteste pour sa part la DJS. "Aussi, du point de vue de l’administration, ces tests n’ont pas valeur de sanction administrative. Cependant, toute fédération sportive peut organiser des compétitions avec leur règlement de courses qui peut prévoir ses propres sanctions", ajoute le service du Pays. En attendant la nouvelle loi du Pays, les tricheurs peuvent donc échapper pour le moment à une suspension, à des amendes voire à des peines d'emprisonnement qui étaient également prévues dans loi de Pays de 2015.
 
Vers une agence locale de lutte antidopage
 
Les précédentes lois du Pays prévoyaient la création d'un conseil de prévention et de lutte contre le dopage. Ce dernier était composé de huit membres issus de la magistrature, du corps médical et du monde sportif. Ce conseil devait notamment rendre des avis sur les sanctions prononcées par le ministère des Sports. En 2017, ce conseil de prévention et de lutte contre le dopage avait acté une suspension de huit mois à l'encontre d'un cycliste polynésien, à la suite d'un contrôle positif réalisé sur une course en Nouvelle-Calédonie. "Mais en pratique, ce conseil a eu beaucoup de mal à fonctionner", glisse-t-on du côté de la cellule antidopage de la DJS.
 
Ainsi, dans la prochaine loi du Pays, la volonté de la DJS est de mettre en place une autorité administrative indépendante en charge de la lutte contre le dopage,  à l'image de l'Agence française antidopage (AFLD). "Mais on sait que c'est compliqué à mettre en place. Il faudra forcément mobiliser des financements pour la faire fonctionner", confie la cellule antidopage de la DJS. Affaire à suivre donc.

​160 euros minimum pour une analyse
Pour une analyse antidopage en bonne et due forme, il faut débourser au moins 160 euros (19 000 Fcfp) l'analyse. À ce prix-là, on comprend pourquoi bon nombre de fédérations sportives locales sont frileuses à l'idée d'organiser des tests antidopage sur leurs compétitions. "Il y a eu des éditions de la Hawaiki Nui Va'a où le Pays prenait en charge l'ensemble de ses analyses. Ça représente un coût très lourd pour les fédérations locales", confie une responsable de la cellule anti-dopage.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Australie: le confinement prolongé d'au moins une semaine à Sydney

$
0
0
Australie: le confinement prolongé d'au moins une semaine à Sydney
Sydney, Australie | AFP | mercredi 06/07/2021 - Le confinement en vigueur depuis fin juin à Sydney (sud-est de l'Australie) va être prolongé d'au moins une semaine pour contrer le regain épidémique, ont annoncé mercredi les autorités en faisant état de 27 nouveaux cas de contamination.

Les cinq millions d'habitants de la ville la plus peuplée d'Australie vivent depuis le 26 juin avec l'interdiction de sortir de chez eux pour tenter de contenir la progression du très contagieux variant Delta du Covid-19.

Censée durer deux semaines, cette mesure a été prolongée mercredi d'au moins sept jours. Ce qui signifie que le confinement sera au minimum en vigueur jusqu'au 16 juillet.

"Ce variant Delta change la donne, il est extrêmement transmissible", a déploré Gladys Berejiklian, Première ministre de Nouvelle-Galles du Sud, Etat ayant Sydney pour capitale.

"Nous ne voulons pas nous retrouver dans la position où il faudrait constamment passer de confinements en déconfinements", a-t-elle ajouté, expliquant que prolonger le confinement était "la meilleure façon pour faire en sorte que ce soit notre seul confinement avant que toute la population soit vaccinée".

Les habitants ne peuvent actuellement sortir que pour acheter des denrées essentielles, obtenir des soins médicaux, faire de l'exercice, aller à l'école ou au travail s'ils ne peuvent pas travailler à domicile.

La stratégie australienne, qui consiste à viser le zéro cas, fait que les frontières internationales du pays sont fermées depuis quinze mois, et que des confinements localisés ont été ordonnés de façon ponctuelle dans certaines villes.

Cette approche fait que les Australiens ont globalement continué de vivre une vie normale depuis le début de la pandémie alors que le pays évitait l'envolée incontrôlable du nombre de contaminations.

Depuis le début de la pandémie, l'Australie a enregistré un peu plus de 30.000 cas dont 910 décès.

Mais de plus en plus de questions se posent quant à la pérennité d'un tel modèle et à la capacité du pays à vivre coupé du monde.

Le foyer de contaminations de Sydney ne totalise à ce stade que 357 cas, ce qui illustre la rigueur de la stratégie en place. A titre de comparaison, le Royaume-Uni envisage de lever ses dernières restrictions alors qu'il enregistre 27.000 nouvelles contaminations par jour.

Mais les perspectives australiennes sont plombées par la lenteur de la campagne de vaccination puisque moins de 8% de la population a été immunisée contre le Covid-19.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

​Un Heiva minimaliste à Rurutu

$
0
0
​Un Heiva minimaliste à Rurutu
Rurutu, le 7 juillet 2021 - Le Heiva i Rurutu 2021 a été lancé samedi dernier, dans une version allégée. S'il a le mérite d'exister cette année, son programme a été amputé de nombre d'animations habituelles. Le Covid est passé par là.

Toutes les îles ne fêteront pas le Heiva cette année, alors à Rurutu on peut se réjouir que des animations aient été prévues, même si elles ne remplaceront pas celles qui en ont fait son succès. Exit par exemple le défilé traditionnel toujours haut en couleurs pour faire place à une course de V1 en guise d'ouverture du Heiva.

En revanche, la retraite au flambeau par les groupes de danse des trois villages a été maintenue même si les groupes de danses étaient limités en taille et que le feu d'artifice toujours apprécié des petits n'a pas eu lieu. Autre absence notable de ce Heiva, l’exposition d’artisanale et les concours de tressage ou encore celui du lever de pierres, sport traditionnel des Rurutu. Même si les prestations de danse des trois villages auront lieu dans le cours de la semaine, elles ne seront pas jugées. L’ensemble rend l’événement moins festif qu’auparavant, mais pas moins attendu par une population ayant soif de se retrouver après le vide social et culturel de 2020. Le public s’est déplacé pour les premiers événements comme le chant traditionnel, le spectacle des écoles de danse et de musique, le concours agricole et la préparation de poi taro, où le port de masque était quasi absent aux baraques. Insouciance quand tu nous tiens…  Les enfants s’éclataient sur les toboggans, trampolines, jeux de pêche au canard, baby-foot et autres. Le Heiva à Rurutu, comme ailleurs, joue une rôle clé dans la transmission et le maintient des coutumes et de la langue. La participation d’une large tranche de la population, quel que soit l’âge ou le milieu social, en témoigne. Mais l’événement est aussi un moment important qui permet la jeunesse de l’ile de se défouler et de se retrouver après les efforts de l’année scolaire.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Un stage à Temae pour pêcher en toute sécurité

$
0
0
Un stage à Temae pour pêcher en toute sécurité
Moorea, le 7 juillet 2021 - Un stage de vacances « sécurité en chasse sous-marine » est mis en place cette semaine à la plage publique de Temae en faveur d’une dizaine de jeunes pêcheurs. L’objectif de l’AS Tefana Chasse Sous-Marine, l’initiateur du projet, est de leur enseigner les bons réflexes de sécurité afin d’éviter de nouveaux accidents.

L’AS Tefana Chasse Sous-Marine, sous l’égide de la Fédération tahitienne des sports subaquatiques et en partenariat avec la commune de Moore-Maiao ainsi que le contrat de ville, organise du mardi 6 au jeudi 8 juillet un stage de vacances « sécurité en chasse sous-marine » en faveur d’une dizaine de jeunes pêcheurs de Tahiti et de Moorea à la plage publique de Temae. L’objectif de ce stage, géré par des cadres fédéraux, est de sensibiliser ces jeunes pêcheurs à la sécurité à commencer par la basique pêche en binôme. Les jeunes ciblés pour ce stage sont âgés de 12 à 17 ans. "Ce n’est pas vraiment la tranche d’âge qui connait le plus d’accidents, mais ils vont évoluer et grandir. On aimerait prévenir et éviter qu’ils aient des problèmes dans 2 ou 3 ans." explique Rahiti Buchin, moniteur fédéral, avant d’ajouter "en discutant avec eux, on s’est rendu compte que certains avaient déjà vécu des débuts de malaise, de syncope,… Je pense donc que le choix de cette tranche d’âge est bon." Durant ces trois jours de stage, plusieurs activités d’enseignements, en théorie sur la plage et en pratique en mer, leur sont proposées  comme par exemple la respiration, la préparation du matériel de pêche ou encore les mesures de sécurité à adopter avant, pendant et après la pêche.

​Des bons réflexes à retenir

Pour les formateurs, il est absolument crucial que ces jeunes pêcheurs retiennent ces connaissances  et surtout qu’ils en tiennent compte lors des parties de pêche. Ce que certains adultes, surtout ceux qui sont vraiment à la recherche des plus grosses prises, ne respectent pas toujours. "Parfois, on oublie un peu toutes ces connaissances lorsqu’on est en situation dans l’eau. On fait comprendre à nos stagiaires que le fait qu’ils les pratiquent va leur permettre de pêcher longtemps, jusqu’à 60 ou 70 ans. S’ils ne les appliquent pas par contre, cela risque de compromettre leur devenir" souligne Rahiti Buchin. Ce dernier insiste surtout  avec les stagiaires sur l’importance de pêcher en binôme. "On leur montre qu’il n y a que des avantages à pêcher à deux. On peut avoir plus de poissons et on peut s’aider quand il y a un qui est fatigué. C’est la meilleure façon de se surveiller et de pêcher le plus longtemps possible" conclut-il.

​Rereatua Ahupu, 14 ans, de Papetoai : "J’ai appris par exemple l’importance d’être en binôme"
Un stage à Temae pour pêcher en toute sécurité
"J’ai décidé de participer à ce stage parce qu’il y a plein de décès lors des parties de chasse sous-marine. Je ne veux pas  avoir d’accident et mourir jeune bêtement. Je viens donc apprendre tout ce qui concerne la sécurité. Je pêche depuis l’âge de 8 ans  avec mon frère ou mon père dans le lagon de Papetoai et de Haapiti. C’est mon père qui m’a appris à pêcher. J’ai appris par exemple dans ce stage l’importance d’être en binôme, les signes de syncope… Je ne me suis jamais inquiété de la syncope auparavant, désormais je vais faire attention."

​Ryan Vernaudon, 16 ans, de Mahina : "Je ne me suis jamais préoccupé des risques de syncope"
Un stage à Temae pour pêcher en toute sécurité
"Je viens souvent à Moorea pour pêcher  à Maharepa.  Mon binôme m’a proposé de venir suivre ce stage. Je n’ai pas hésite à le faire parce que c’est important pour tous les jeunes qui pratiquent la pêche sous-marine. On risque notre vie lors des parties de pêche, surtout  lorsqu’on plonge au fond.  Je peux actuellement descendre jusqu’à 20 mètres de profondeur. Je ne me suis jamais préoccupé des risques de syncope. J’ai retenu que la syncope est un moment durant lequel le corps se met en veille dans l’eau ou en remontant à la surface. On ne peut plus rien faire si on n’a pas de binôme.  Si mon binôme n’était pas disponible, j’allais pêcher tout seul. Je vais désormais aller pêcher tout le temps à deux au moins."

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Frais de surveillance sanitaire : nouvelle taxe à l'entrée de Tahiti

$
0
0
Frais de surveillance sanitaire : nouvelle taxe à l'entrée de Tahiti
Tahiti, le 7 juillet 2021 - Tous les passagers à destination de Tahiti devront s'acquitter à compter du 20 juillet d'une contribution financière aux frais de surveillance sanitaire : soit 5 000 Fcfp pour un voyageur vacciné, 12 000 Fcfp pour les autres. Une série d'exonérations sont prévues, dont les evasan ou les étudiants.  
 
Tahiti tourisme annonce la mise en place d'une contribution financière redevable à compter du 20 juillet par tous les passagers à destination de Tahiti pour participer aux frais de surveillance sanitaire. Cette contribution inclut le traitement des demandes administratives et sanitaires, les démarches Etis, les tests à l’arrivée et le suivi des passagers débarquant en Polynésie française. Dès le 20 juillet 2021, l’obtention de son récépissé Etis sera assujettie au règlement d’un forfait dont le montant dépendra du profil du voyageur. Soit 5 000 Fcfp pour un voyageur vacciné, âgé de 6 ans et plus, ainsi que pour un mineur entre 6 ans et 18 ans non vacciné accompagnant un parent ou responsable légal vacciné. Pour le voyageur non vacciné de 6 ans et plus, il faudra compter 12 000 Fcfp.

Les exceptions

Seuls sont exonérées les personnes de moins de 6 ans, les étudiants résidents en Polynésie française à condition de présenter des pièces justificatives, les personnes de retour d’évacuation sanitaire et leurs accompagnants (avec pièces justificatives), et enfin les personnels navigants ainsi que les professionnels de santé domiciliés en Polynésie française, effectuant un déplacement dans le cadre de leur activité professionnelle avec un temps d’arrêt hors de la Polynésie française inférieur ou égal à 7 jours.

Le voyageur devra régler cette contribution en ligne, au moment de la réalisation de sa demande sur la plateforme www.etis.pf. Notez que les voyageurs ayant effectué leur Etis et ayant déjà obtenu leur récépissé n’auront pas à le refaire et seront dispensés de ce règlement.
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

​Un stage fédéral de haut niveau pour former pour la jeunesse

$
0
0
​Un stage fédéral de haut niveau pour former pour la jeunesse
Windsurf - Du samedi 3 au mardi 6 juillet, 14 jeunes âgés de 12 à 19 ans ont suivi un stage de windsurf à Uturoa avec Aurélien Le Metayer, un ancien champion de France Formula windsurfing, aujourd’hui cadre entraineur technique à la Fédération Tahitienne de voile.

Onze des quatorze jeunes à avoir suivi ce stage font partie du Raiatea Windsurfing quant aux trois autres, venus de Tahiti, ils connaissent bien le club local pour y avoir disputé il y a peu le championnat de Polynésie. A l’origine, précise Gwen Zampieri, patron de ce club privé de windsurf, organise tout au long de l'année bon nombre de ce type de stage, mais c'était le premier du genre sous l'égide de la fédération locale: "Ce stage devait avoir lieu au départ en avril pendant les vacances de Pâques, et beaucoup de jeunes s’étaient inscrits. Hélas la crise sanitaire a mis un frein à ce projet. Et aujourd’hui beaucoup de jeunes ont déjà quitté le territoire pour les vacances, ce qui fait que nous n’avons que 14 adolescents. Mais c’est déjà pas mal, d’autant que le prix du stage est vraiment modique, à peine 5000 Fcfp pour les 4 jours". Durant ces quatre jours, la météo a été capricieuse en raison du fort maaramu. Le samedi et le dimanche ce vent était tombé mais malgré tout suffisant pour bien travailler les différentes techniques de navigation. Le début de semaine a été plus mouvementé d'après Gwen Zampieri : "Lundi les conditions étaient plus fortes, donc idéales pour mettre en pratique la théorie vue précédemment et enfin mardi, le dernier jour, calme plat. Ce qui au final nous a permis de visionner des vidéos et de faire du cardio, des tests d’aptitudes physiques, sur place au club à la marina d’Uturoa et au stade territorial d’Uturoa ".
En guise de bilan, Aurélien Le Metayer reconnaissait qu'en 4 jours les stagiaires ont bien progressé autant en théorie qu'en pratique, tout en émettant un souhait : "Ce qui est étonnant en Polynésie, moi qui ai déjà pas mal voyagé dans le monde, c'est le peu de nombre de clubs ; trois à Tahiti et deux à Raiatea, c’est surprenant par rapport à la taille du pays. C’est une discipline qui ne demande qu’à être développée. C’est aux collectivités de se prendre en main et de demander à la fédération un soutien".

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le Big Air Contest dans les starting-blocks

$
0
0
Le Big Air Contest dans les starting-blocks
Tahiti, le 7 juillet 2021 - Avec 35 concurrents inscrits pour première édition du Big Air Contest, le spectacle promet d’être au rendez-vous, sur le spot de Hitimahana à Mahina. La compétition de kitesurf freestyle aura lieu durant la deuxième quinzaine de juillet.
 
Les organisateurs n’attendent plus qu’un vent favorable. Il faudra que ce soit un puissant alizé de sud-est de 25 à 30 nœuds (45 à 55 km/h). Par chance, le mara’amu donne des signes très positifs depuis quelques jours. Le top départ du Big Air Contest devrait être donné dans les prochains jours à Hitimahana. “Nous sommes en attente de prévisions idéales, mais la waiting period a commencé et nous espérons que la compétition puisse avoir lieu entre mi et fin juillet”, explique Vairea Ceran-Jérusalémy, coorganisatrice du Big Air Contest aux côtés d’Antoine Fermon.

Cette compétition de kitesurf freestyle est une première du genre sur le spot en Polynésie. Elle est organisée sous l’égide de la Tahiti Kite School. Une école itinérante de kitesurf, wingsurf et foil créée l’année dernière par Antoine Fermon, rider pro et l'une des références du kitesurf freestyle en France, et Vairea Ceran-Jérusalémy. Et le spectacle promet d’être au rendez-vous, pour les amateurs de sensations fortes. Car dans la famille kitesurf, le Big Air est une discipline à part entière. Les riders y ont une mission essentielle : flirter avec leurs propres limites ; s'envoler à plusieurs mètres de haut tout en enchainant des figures techniques et les mouvements d’aile. Une discipline exigeante réservée aux sportifs aguerris.

Une journée à ne pas rater
 
Les épreuves seront organisées sur une journée, une fois la compétition déclenchée. Elle sera ouverte par une démonstration offerte par Antoine Fermon. Puis les heats démarreront. Le jury sera composé par Antoine Fermon (qui outre le fait d'être rideur pro est aussi juge en compétition) et par d'autres moniteurs de kite. Un juge de France est prévu parmi les membres du jury, pour une garantie d'objectivité dans les notations.

Ouvertes en mai dernier, les inscriptions sont aujourd’hui closes. La première édition du Big Air Contest verra s’affronter 35 riders, dont deux femmes et deux adolescents de 12 et 16 ans. Le vainqueur de la Tahiti Big Air Contest se verra attribué une wild card pour la compétition Lords of Tram à Gruissan (Aude). Le rendez-vous du kitesurf big air métropolitain se tient généralement en octobre. Antoine Fermon étant déjà invité, le fenua aura donc deux représentants pour l'événement. “Après, si des Tahitiens réussissent de bonnes performances à Gruissan, ils peuvent décrocher une invitation pour la Red Bull King of the Air, la grosse compétition internationale de kitesurf big air qui se tient à Cape Town en Afrique du sud.” D'autres cadeaux comme un kite et une planche seront également mis en jeu le jour de la compétition par la marque Core Kites, marque internationale de kite, ainsi que des boards short par KDC Surfwear.

Pour plus d'information : facebook et instagram de Tahiti Kite School ou sur www.tahitikiteschool.com

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Tahiarii Yoram Pariente, guide éclairé

$
0
0
Tahiarii Yoram Pariente, guide éclairé
TAHITI, le 7 juillet 2021 - Après avoir parcouru le monde et amassé nombre de connaissances, Tahiarii Yoram Pariente est retourné à la source, sa source. Il s’est installé sur la terre de ses ancêtres, des ascendants directs de la dernière bataille de résistance polynésienne à Raiatea. Depuis, il évolue au milieu de la nature qui l’entoure et de la culture qui le berce. Deux piliers qu’il partage avec les plus curieux.

"Longez une rivière d’eau claire et explorez la vallée de Tepuhapa à l’ouest de Raiatea à la découverte de pétroglyphes, mémoire de l’ancienne civilisation polynésienne. Découvrez les histoires du clan des Tainuu, ancêtres de cette vallée mystique à travers une jungle tropicale abondante. Durée : 2 heures ; niveau de difficulté : 1. Possibilité de baignade dans des bassins des rivières. Multitude de fougères et nombreuses variétés de bambous à découvrir." Cette description est celle du prochain rendez-vous donné par l’agence de voyage Polynesian Escape. Il s’agit d’un tour nature organisé dans quelques jours à Raiatea.

Polynesian Escape est une société spécialisée dans l’organisation d’excursion et d’aventures en Polynésie. Elle a été fondée en 2017 par Tahiarii Yoram Pariente, un chercheur, navigateur, conférencier, ambassadeur culturel.

Descendant des Tainuu

"Je suis un cocktail de fruit", lance-t-il en préambule. Il est descendant direct de résistants, des ancêtres ayant participé à la dernière bataille de résistance polynésienne contre la France en 1897, à Raiatea. La terre de ses ancêtres se trouve au point le plus à l’ouest de l’île sacrée. Elle était au clan Tainuu dont "les membres ont été faits prisonniers, mais mon arrière, arrière grand-mère a pu s’échapper." Sa mère est héritière du clan et de son histoire. Tahiarii, lui, est né à Papeete en 1975.

Il a grandi à Cherbourg, en métropole, la terre de son père adoptif. "Je revenais régulièrement en Polynésie, mais j’ai été arraché d’ici pour grandir chez les Gaulois", raconte-t-il. Jusqu’à l’âge de ses 12 ans, il a fait des allers-retours entre la France et la Polynésie. Puis, à 12 ans, il est revenu à Tahiti. Sa mère, hôtesse de l’air, l’a fait voyager dans de nombreuses îles. Il a également séjourné très souvent en Nouvelle-Zélande. Il parle de ce fait anglais et français, selon les situations, sans avoir à se poser de questions.

Rester soi-même

Il a étudié en Polynésie, à l’université. Au départ, il était question d’informatique, puis de commerce. Il a étudié en Australie, entre 1996 et 1999. Danseur de ‘ori tahiti, mannequin, il a visité le monde dans ses jeunes années. "C’était grisant, mais j’étais conscience que cela avait ses limites. Je savais que je ne deviendrai pas un top du milieu, ils se comptent sur les doigts d’une main. J’ai défilé avec eux, pour les plus grands couturiers, mais cela devait s’arrêter là." Il ne regrette aucunement cette période de vie, au contraire. Les voyages et rencontres lui ont "ouvert l’esprit". Son expérience de mannequin et danseur lui a permis "d’apprivoiser la scène, le public, les foules". Aujourd’hui, il peut s’exprimer devant un public de touristes ou stagiaires sans avoir le trac, en restant lui-même. Il reste authentique qu’il se trouve face "à un roi ou à un paysan", confie-t-il. Il n’a aucune crainte à dire ce qu’il pense.

En 2003, il a séjourné en Nouvelle-Calédonie, "mais ça ne m’a pas plu". En 2004, il était à Bora Bora. "De retour en Polynésie, la panacée était pour ceux qui avait réussi à devenir directeur de quelque chose, de porter une chemise et d’avoir des cartes de visites à distribuer." Tahiarii Yoram Pariente a monté sa société d’informatique. Elle a tenu quatre ans. Quatre années pendant lesquelles il a partagé sa vie entre ses obligations professionnelles et ses divers engagements culturels et associatifs.

En janvier 2008, il a rencontré Francis Cowan, un des derniers grands navigateurs. En effet, le vent le poussait doucement, mais surement, à rejoindre Hawaii pour apprendre la navigation traditionnelle. Il était encouragé dans sa démarche par le maître navigateur des îles Cook Tua Pittman. Lui-même avait appris ce qu’il savait dans l’archipel hawaïen. "En 2007, sur le marae Taputapuātea, des connexions s’étaient faites lors de diverses rencontres." Tahiarii Yoram Pariente, qui sentait venir une crise économique, se disait qu’il était temps de vivre sa passion. Avec 100 dollars en poche, il a rejoint Hawaii. "Riche de ma lignée, je suis allé à Hokoluea."

Récupérer le savoir de ses ancêtres

En arrivant, "j’ai dû, en quelque sorte, m’imposer. Je suis arrivé en disant : 'Je viens récupérer le savoir de mes ancêtres de Raiatea.'" Tahiarii Yoram Pariente a été accueilli, choyé, nourri, logé et "éduqué". Pendant dix ans ou presque, il a navigué en Océanie, revenant ponctuellement en Polynésie française. Il s’est nourri de la culture océanienne, a partagé son histoire. En cours de route, il est rentré en métropole (à Cherbourg) pour passer un diplôme de navigation, le BC 200. Un diplôme qu’il a obtenu en 2009. L’année suivante, il a pris la mer à bord de la pirogue Te Matau a Maui, parcourant plus 3 300 miles nautiques au sein de la flotte Tavaru. Cette flotte comptait sept pirogues. "J’ai traversé les océans avec la lune et les étoiles et j’ai vécu ma culture… S’il y a une chose que je retiens, c’est que je ne peux l’expliquer, mais je peux aider à la ressentir et à la vivre."

Durant cette expédition depuis la Nouvelle-Zélande jusqu'à Rarotonga via Tahiti, il a pratiqué l'art du chemin des étoiles ('avei'a) et de l'orientation non-instrumentale. Il a également vécu deux ans à Londres "où il y a une grande communauté maori", signale-t-il. Il a parfait ses connaissances des objets en fréquentant les musées européens, ainsi que ceux d’autres pays du monde. Il est d’ailleurs souvent invité à restaurer d'anciens artefacts. Il a "bourlingué" en Ukraine, en Ecosse, en Turquie, libre. "Je n’avais pas de compte en banque, pas de téléphone, pas d’attaches".

En 2015, il a eu 40 ans. "Je me suis dit que, doucement, je devais rentrer." Son objectif en 2008, en partant pour Hawaii, était en effet d’aller chercher des connaissances pour les ramener un jour sur la terre de ses ancêtres. Il lui a fallu pour cela réintégrer le système, se fixer. "J’étais un peu décalé." Il a travaillé pour des ONG dans un premier temps. Il a suivi une année de licence en linguistique pour parfaire sa connaissance de la langue tahitienne.

Monter une école de voile

En 2018, il a été contacté pour devenir directeur de la Tetiaroa Society alors qu’il envisageait de devenir guide de randonnée. Il a accepté la mission. "Une expérience enrichissante" à laquelle il a mis un terme lorsque ses valeurs ont été bousculées. "Cela a été néanmoins une transition dont j’avais besoin." Il a pu mettre à profit ses connaissances culturelles, scientifiques, maritimes… Il a intégré ensuite le comité de pilotage du diplôme de guide de randonnée aquatique, a assuré des formations de guide lagonaire. Un jour, enfin, il a pu poser ses valises sur la terre de ses ancêtres, au pied du marae familial. C’était il y a quelques mois. Il y construit sa maison.

Avec sa société Polynesian Escape, il propose des excursions, aux touristes et, de plus en plus, aux résidents. À Raiatea, il y a quelques années, il a rencontré Alexandre, de Viper Va’a. "Il allait mettre à l’eau la pirogue qu’il avait fabriquée. Il cherchait quelqu’un qui savait naviguer." Les deux hommes, complémentaires, ont tôt fait de se comprendre et de s’entendre. L’un fabrique des embarcations originales que l’autre pilote. Ensemble, ils partagent et transmettent leurs savoirs et savoir-faire. "Mon rêve ?", conclue Tahiarii Yoram Pariente, "monter à terme une école de voile, un centre ou une sorte d’académie".

Contacts

bookingpolynesianescape@gmail.com
FB : Polynesian Escape

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Une soirée caritative clôture le festival Tahiti Ti'a Mai

$
0
0
Une soirée caritative clôture le festival Tahiti Ti'a Mai
Tahiti le 07 juillet 2021 - La cheffe de groupe de O Tahiti E, Marguerite Lai, a décidé de prolonger le festival Tahiti Tia Mai et d'ajouter une soirée, dimanche. Les bénéfices de la soirée seront offerts à  père Christophe, pour le centre Te Vaiete.  

Le festival Tahiti Ti'a Mai joue les prolongations, ce dimanche soir, avec les prestations des groupes O Tahiti E de Marguerite Lai, à l'origine de ce projet, et To'akura de Mateata Legayic. Tous les bénéfices de la soirée seront remis à Père Christophe pour la construction du centre Te Vaiete. "Nous nous devons tous de faire un geste. On ne peut pas sans arrêt dire que ce sont des fainéants, des alcooliques (…). Tout le monde peut se retrouver sans domicile fixe du jour au lendemain", assure la chef de groupe de O Tahiti E.

"Beaucoup de joie"
"C'est beaucoup de joie de se dire que c'est une cause à laquelle beaucoup se reconnaissent", confie Père Christophe après avoir reçu un appel de Marguerite Lai lui annonçant l'organisation de cette soirée caritative. "Les personnes à la rue, ce sont des polynésiens, des gens d'ici. Ce ne sont pas les enfants du gouvernement, ce sont les enfants de la Polynésie et il est important que tout le monde soit acteur", et pas seulement le Pays, qui a "déjà donné le terrain".
 
Père Christophe estime lui aussi que tout le monde peut se retrouver sans toit du jour au lendemain, "mais il y a des facteurs qui font qu'on se retrouve dans la rue (…).Et parfois, on a un acte manqué qui fait que la personne va se retrouver à la rue", dit-il. Mais pour lui, plus vite on aide une personne, plus vite on pourra la sortir de cette situation. "C'est l'objectif du centre Te Vaiete. Que les gens viennent spontanément dès qu'ils sont en difficulté et qu'on puisse, le plus rapidement possible, les orienter pour qu'ils s'en sorte au plus vite".    

​Pratique
Les billets sont en vente dans les magasins Carrefour de Punaauia et Arue et à Radio 1 Fare Ute
Tribune centrale : 3 000 Fcfp
Tribune latérale : 2 000 Fcfp



Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

L'association des familles catholiques contre la PMA pour tous

$
0
0
L'association des familles catholiques contre la PMA pour tous
Tahiti, le 7 juillet 2021 – Pour l'association des familles catholiques, la loi de bioéthique adoptée en métropole permettant aux couples de femmes d'avoir recours à la procréation médicalement assistée créé juridiquement des orphelins de père. Aussi, l'association considère la "banalisation" de la contraception d'urgence pour les mineures sans obligation du consentement parental comme nuisible à la cohésion familiale, incitant une irresponsabilité généralisée. 
 
Deux lois ont interpellé l'association familiale catholique (AFC), qui considère qu'elles portent atteinte à l'intégrité de la famille. La première a été adoptée en métropole, le 29 juin dernier. Dans un premier temps rejeté par le Sénat, elle a finalement été validée par l'Assemblée nationale. Il s'agit de la loi bioéthique visant à étendre la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes seules, "privant l'enfant de toute filiation parentale", selon l'AFC.
 
Le droit de l'enfant avant le droit à l'enfant
 
Concernant la loi bioéthique, l'association familiale catholique souhaite alerter les pouvoirs publics polynésiens des dangers que représentent l'accès à la PMA pour tous. "Est-ce un droit de priver délibérément des enfants d'avoir un père ?", s'interroge l'association. Pour l'AFC, ce projet de loi représente un abus de pouvoir de l'adulte sur les enfants. "Nous nous disons que si l'amour n'est pas le respect du plus petit, alors c'est un mensonge. Si l'amour n'est pas le respect des droits de l'enfant, alors c'est de la tyrannie. Pour nous, le droit à l'enfant ne passera jamais avant les droits de l'enfant". Pour les membres de l'AFC, la compassion n'existe pas dans le fait de "produire par la loi des orphelins de père".
 
"Pour nous, un enfant doit avoir un père et une mère", déclare Georges Daviles-Estines, vice-président de l'AFC. Ce dernier explique que les enfants naissant par PMA cherchent systématiquement à savoir qui est leur père une fois qu'ils prennent conscience qu'ils en ont un, à l'adolescence. "Il y a une quête de la filiation paternelle, un vide existentiel". "Évidemment, un enfant née par PMA peut être tout à fait heureux et nous en sommes nous aussi heureux, mais ce n'est pas la question", avance Georges Daviles-Estines. La question serait plutôt : "Est-ce qu'on peut créer des orphelins par la loi ? On s'oppose à ce que la loi soit modifiée au détriment de l'enfant".
 
La filiation d'intention
 
Après les filiations biologiques et d'adoption, la loi permet donc la filiation d'intention. "Il suffit de désirer un enfant pour avoir accès à un enfant", se désole les membres de l'AFC. "Tout le monde veut un enfant. Nous ne jugeons pas les couples de femmes qui en désirent un". L'association souhaite défendre les enfants. "Nous affirmons que l'enfant possède lui aussi un droit fondamental, celui d'avoir un père et une mère".
 
L'association souhaite également prévenir des conséquences que cette loi pourrait créer, notamment vis-à-vis de la légalisation de la gestation pour autrui (GPA), "c'est la location d'un ventre et aller encore plus loin dans la marchandisation des corps. On se dirige tout droit vers la question de savoir comment deux hommes vont s'y prendre pour avoir un enfant. Ça sera forcément en faisant appel à une mère porteuse".
 
Le statut polynésien
 
En octobre 2019, l'AFC avait proposé un amendement afin de retirer la Polynésie française de l'application de la loi bioéthique par ordonnances en s'appuyant sur différents articles. "En Europe, peut-être qu'ils veulent cette loi, mais est-ce que c'est le cas en Polynésie française ? Du fait de notre statut en tant que territoire, nous avons le droit de décider localement de l'application ou non de cette loi", affirme Marc Frémy, membre de l'AFC.
 
L'association s'appuie sur la constitution de la Ve République, plus précisément sur l'article 94 fixé par la loi organique du 27 février 2004, qui inscrit la Polynésie française comme étant une collectivité territoriale d'outre-mer régie par un statut particulier. Le titre III, chapitre 1er, article 14 de cette loi organique définit "les matières" relevant de la compétence de l'État, dans lesquelles ne figure pas le domaine de la santé, qui de ce fait, relève de la compétence de la Polynésie. "Or, le projet de loi bioéthique vise des modifications du Code de santé publique français métropolitain qui ne sont pas applicables en Polynésie française. Donc l'État ne peut pas nous imposer la loi", expose Marc Frémy. "Il ne peut le faire que d'une manière détournée, en sautant par-dessus le statut, et nous l'imposer par ordonnance. L'APF aura un avis a donné concernant ce point et c'est là que l'on voudrait que les élus, le gouvernement et le Cesec interrogent la population, car nous avons les articles de statut qui nous permettent d'accepter ou de refuser la PMA".

Une loi "anti-famille"

Adoptée par l'APF le 24 juin dernier, la loi concernant l'autorisation du recours à l'intervention volontaire de grossesse (IVG) et à la contraception d'urgence pour les mineures, sans obligation du consentement parental ne plait pas à l'AFC. "Cette loi est anti-famille, car elle envoie deux messages qui nuisent à la cohésion familiale et qui incitent à l'irresponsabilité généralisée".

Pour l'association, le premier message serait perçu par les parents. "Puisque l'obligation du consentement parental ne sera pas nécessaire, leur rôle d'éducateur s'en trouvera affaibli, voire annulé. Il ne faut pas s'étonner si à cause de ce genre de loi, les incivilités augmentent dans la rue et à l'école". Selon l'AFC, le deuxième message serait accueilli par les jeunes eux-mêmes qui, sachant qu'ils sont couverts par l'IVG assimilée à la contraception, vont s'adonner au "vagabondage sexuel" sans craintes. "Il est faux de penser que la contraception d'urgence diminue les grossesses non désirées. Les comportements à risques ne peuvent qu'augmenter les grosses surprises et ainsi les avortements. En pilotant de telles lois, les élus pensent appuyer sur le frein, alors qu'ils appuient sur l'accélérateur."

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

"Possible début de circulation du Delta sur Tahiti"

$
0
0
Tahiti, le 7 juillet 2021 – Les inquiétudes des autorités sanitaires se confirment. Dans son dernier bulletin épidémiologique, la plateforme Covid annonce un "possible début de circulation de variant Delta sur Tahiti" et exhorte tous les professionnels de santé à "la plus grande vigilance pour la surveillance d'éventuels cas suspects" alors que seul 23,4% de la population totale a reçu un schéma vaccinal complet.
 
Les soupçons des autorités sanitaires depuis quelques jours étaient fondés. Selon le dernier bulletin épidémiologique, "deux cas de variants contaminés localement par un cas variant importé (Delta)" ont été identifiés, faisant craindre une "possible circulation du Delta sur Tahiti". Si la situation épidémiologique reste stable sur la dernière semaine, avec de faibles taux d’incidence, de positivité des tests et d’hospitalisation, les autorités sanitaires exhortent dès lors tous les professionnels de santé à "la plus grande vigilance pour la surveillance d'éventuels cas suspects". "Le recours aux tests de dépistage" est ainsi vivement recommandé. D'autant que la part de la population totale ayant reçu au moins une dose de vaccin n'atteint que 27 %, contre 36,4 % chez les 18 ans et plus. Cette proportion atteint 65,5% chez les plus de 60 ans et 72% chez les plus de 75 ans. Mais la part de la population totale ayant reçu un schéma vaccinal complet atteint seulement à 23,4%.

Par ailleurs, la plateforme fait état de 16 nouveaux cas confirmés sur la dernière semaine, dont 10 à Tahiti, un à Moorea, un à Hiva Oa et quatre cas importés. Sur les 3 733 voyageurs internationaux arrivés en Polynésie (dont 1 530 en provenance des Etats-Unis), les quatre cas positifs représentent 0,1% des voyageurs. Par ailleurs, 270 voyageurs (7%) ont été placées en quarantaine à leur arrivée pour absence de schéma vaccinal complet. Au total depuis l’annonce des motifs impérieux début février, 68 cas importés ont été identifiés, dont 33 depuis la mise en place du protocole de dépistage renforcé à l’arrivée (mai 2021). Parmi eux, 45 cas de variants ont été identifiés. 

La plateforme rappelle que des centres de dépistage sont ouverts à l'Institut Louis Malardé, à  l'hôpital de Taravao, au centre de Mahina (ex-RSMA), au dispensaire de Papara, et à l'hôpital de Moorea. Du côté des îles les centres médicaux sont également en mesure de réaliser ces dépistages. 
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Calédonie: "le vaccin, seule clé pour rouvrir le pays", estime le gouvernement local

$
0
0
Calédonie:
Nouméa, France | AFP | mercredi 07/07/2021 - Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a lancé mercredi un appel "à la responsabilité" de la population pour qu'elle se fasse vacciner, l'avertissant que le territoire, exempt du virus, ne pourrait "éternellement" resté coupé du monde.       

"Cet isolement ne peut pas être éternel. Un jour il faudra bien que la Nouvelle-Calédonie apprenne à vivre avec le virus et le seul moyen est d'atteindre l'immunité collective, en se faisant vacciner", a mis en garde Thierry Santa, président du gouvernement collégial, évoquant une possible réouverture des frontières au 31 décembre 2021.

Face au "ralentissement" de la campagne, il a fait appel à "la responsabilité" des Calédoniens alors que de multiples centres de vaccination sont ouverts et que l'archipel ne manque pas de doses. L'Etat achemine chaque semaine 10.000 doses de vaccin Pfizer et les autorités sanitaires calédoniennes disposent en ce moment d'un stock de 60.000 doses, a indiqué le gouvernement.

"Nous avons fait un tiers du chemin. Sur les 180.000 personnes éligibles à la vaccination (12 ans et plus), il y en encore environ 120.000 qui ne sont pas vaccinées", a précisé M.Santa, .      

Depuis le début de la crise, la Nouvelle-Calédonie, qui n'a connu que deux mois de confinement, est parvenue à rester exempte de Covid-19, grâce à une réduction drastique de sa desserte aérienne (un vol Paris-Nouméa hebdomadaire) et à un sas sanitaire strict.        

"Nous sommes peut-être le seul pays au monde où il n'y a eu aucun mort", a déclaré Thierry Santa (droite non indépendantiste), faisant valoir son "bilan sanitaire" alors qu'il devrait laisser jeudi son fauteuil à l'indépendantiste Louis Mapou. 

Un nouveau gouvernement, à majorité indépendantiste, a été élu le 17 février, mais il n'a jusqu'alors pas pu être installé, à cause de rivalité autour du choix du président. Les deux courants du FLNKS indépendantiste ont finalement annoncé le 1er juillet avoir trouvé un accord autour de Louis Mapou, ce qui devrait permettre l'installation du gouvernement collégial jeudi. 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Nouvelle-Calédonie: un indépendantiste kanak à la tête du gouvernement, une première

$
0
0
Nouvelle-Calédonie: un indépendantiste kanak à la tête du gouvernement, une première
Nouméa, France | AFP | jeudi 07/07/2021 - Un indépendantiste a été élu jeudi à la présidence du gouvernement collégial de Nouvelle-Calédonie, une première depuis l'accord de Nouméa de 1998 qui intervient à quelques mois du troisième et dernier référendum d'autodétermination prévu le 12 décembre.

"C'est un honneur et un privilège. On doit porter un héritage qui est lourd, celui de notre figure de proue, Jean-Marie Tjibaou", a déclaré Louis Mapou après son élection, rendant ainsi hommage au dirigeant kanak assassiné en 1989.

Louis Mapou, 62 ans, a obtenu six votes parmi les onze membres du gouvernement: les trois voix de son parti l'UNI-FLNKS (Union nationale pour l'indépendance) et les trois voix de l'autre branche du FLNKS, l'Union Calédonienne (UC).

Le loyaliste Thierry Santa, président sortant, a remporté quatre suffrages et le membre du gouvernement issu du parti de centre droit, Calédonie ensemble, a voté blanc.

Le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu a adressé "ses félicitations républicaines" à M. Mapou et l'a invité pour une rencontre prochainement à Paris ou en visioconférence pour évoquer, entre autres, la crise sanitaire et "les difficultés structurelles des finances publiques calédoniennes".

Cette élection, remportée pour la première fois par un kanak, met fin à une crise institutionnelle de plus de cinq mois durant laquelle le 17e gouvernement de l'accord de Nouméa, élu le 17 février, n'a pu entrer en fonctions car les frères ennemis du FLNKS --l'UNI et l'UC-- se disputaient la présidence. Un accord a été trouvé la semaine dernière.

Dans l'intervalle, l'exécutif sortant a expédié les affaires courantes.

Faute de candidat, la vice-présidence --qui par tradition revient au camp adverse-- n'a pas été attribuée. En raison de cette vacance, l'exécutif entrera pleinement en fonction d'ici une semaine au plus tard.

Isabelle Champmoreau, membre du gouvernement, a expliqué que son parti Avenir en Confiance (AEC, non indépendantiste) ne briguait pas ce poste car le FLNKS "a rompu les équilibres institutionnels" en faisant chuter le gouvernement de Thierry Santa le 2 février.

"Nous ne sommes pas caution de la politique qui pourrait être mise en oeuvre dans les prochains mois", a-t-elle fait valoir, déplorant en outre que "la frange la plus radicale des indépendantistes avait pris le pas sur les modérés que représentait" le candidat de l'UC.

M. Mapou, qui appartient à l'aile gauche du FLNKS, est issu d'une formation d'inspiration marxiste, le Palika créé en 1976 soit quelques années après l'émergence de la revendication indépendantiste kanak.

Proximité

"Presque comme un fait exprès, nous arrivons au moment le plus difficile que traverse la Nouvelle-Calédonie depuis ces trente dernières années", a déclaré le nouveau chef de l'exécutif en référence à la crise des finances publiques et à l'important déficit des comptes sociaux. 

Selon lui, ces deux dossiers seront ses urgences, avec la réouverture des frontières "d'ici la fin de l'année".

La Nouvelle-Calédonie, exempte de Covid-19, a mis en place depuis mars 2020 un sas sanitaire et a drastiquement réduit sa desserte aérienne.

Appelant "la Nouvelle-Calédonie à faire une introspection économique, politique et sociale", le leader kanak a également inscrit sur sa feuille de route la lutte contre les inégalités, contre la dérive d'une partie de la jeunesse kanak et contre les violences faites aux femmes.

Dans ce but, il a assuré vouloir diriger "un gouvernement de proximité" et "se projeter au-delà du référendum dans un cadre apaisé et serein".

Les deux premiers référendums sur l'indépendance organisés en novembre 2018 et en octobre 2020 ont été remportés par les pro-France avec respectivement 56,7% et 53,3% des suffrages.

Lors de récents échanges à Paris, à l'invitation du Premier ministre Jean Castex et de Sébastien Lecornu, il a été décidé que le référendum du 12 décembre serait suivi, quel qu'en soit le résultat, d'une période de transition jusqu'à "un référendum de projet" avant le 30 juin 2023.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Lancement imminent d'un passeport vaccinal à QR Code en Polynésie

$
0
0
Lancement imminent d'un passeport vaccinal à QR Code en Polynésie
Tahiti, le 7 juillet 2021 – Complexe, la mécanique devrait se concrétiser dans les prochains jours et permettre aux voyageurs qui le demandent d'obtenir une attestation de vaccination avec QR Code. La signature numérique de la Polynésie pourra être lue par tous les pays de l’Union européenne. Hébergées sur la base Vaxi depuis le premier jour de la vaccination, les données passeront par l'imprimerie nationale pour y être reproduites en code-barres en deux dimensions. Explications. 
 
Bientôt fini le petit bout de papier volage ? L'arrivée imminente d'un passeport vaccinal à QR Code en Polynésie promet d'ouvrir aux passagers vaccinés les portes de l'Europe, où le "certificat sanitaire européen" est obligatoire depuis le 1er juillet. Engagées depuis plus d'un mois, les discussions pour "la mise en place d'un dispositif partagé" comme l'avait annoncé le haut-commissaire de la République, Dominique Sorain, en mai dernier, ont permis à l'Etat et au Pays d'avancer. Considéré comme prioritaire pour le fenua, c'est le passeport vaccinal qui concentre aujourd'hui toutes les attentions, alors que les échanges s'intensifient pour faire reconnaître en France et en Europe un schéma vaccinal réalisé sur le fenua (lire encadré). "Notre éditeur Epiconcept, l'imprimerie nationale et la direction générale de la santé en France sont en train de mettre en place la mécanique pour générer le QR Code" indique-t-on du côté de la plateforme Covid.

"TousAntiCovid Verif"

Mais concrètement, quel est le mode opératoire de ce futur passeport vaccinal ? Collectivité d'outre-mer, la Polynésie n'est pas rattachée à l'Assurance maladie contrairement aux départements ultramarins. Elle n'est donc pas non plus reliée aux deux grandes bases de données de la métropole : le système d’information de dépistage populationnel (SI-DEP) pour le résultat des tests, qui sont conservés trois mois, et Vac-SI, pour la liste des personnes vaccinées, dont l’enregistrement est prévu jusqu’à la fin de l’année pour l’instant.

La Polynésie va donc partir de son propre registre Vaxi, dont les données sont stockées sur un serveur en France. Mis au point par l'éditeur Epiconcept, l'application recense depuis le premier jour de la campagne de vaccination, toutes les injections réalisées au fenua et la date du geste médical. Toute personne vaccinée contre le Covid y figure avec un certain nombre d'informations : nom, prénom, date de naissance, type d'injections et schéma vaccinal (à une ou deux doses).

Des données qui partiront à l'imprimerie nationale pour y être reproduites dans un QR code avec un chiffrage, sur le même principe que les nouvelles pièces d'identité nationale. Celui-ci pourra ensuite être scanné par l'application "TousAntiCovid Verif" conçu en France pour vérifier l’authenticité des preuves sanitaires. Cette signature numérique pourra être lue par tous les pays de l’Union européenne.

Délivrance à la demande

Reste à savoir comment les usagers vont faire leur demande d'attestation vaccinale en Polynésie.  "On va partir sur une stratégie de délivrance à la demande" précise Romain Flory, chef de projet santé numérique à la direction de la santé. "Ça ne se fera pas dans les centres de vaccination directement au risque d'emboliser l'administratif, on va plutôt tabler sur le fait que ce sont les voyageurs qui vont avoir besoin de faire la démarche". Qui plus est, des voyageurs qui pourraient déjà se trouver en dehors de la Polynésie et qui auraient donc besoin de faire des démarches en ligne. Le Pays va donc s'appuyer sur la plateforme mes-demarches.gov.pf. "On va ouvrir un guichet de demande d'attestation vaccinale dans lequel la personne devra fournir des renseignements d'identité" poursuit celui qui est également responsable de la cellule process et data de la plateforme Covid.

A commencer par une copie de la pièce d'identité, pour s'assurer que l'attestation est bien délivrée à la bonne personne, "ou à quelqu'un qui la représente". Le demandeur devra également fournir les informations sur la vaccination (type schéma, vaccin, centre de vaccination). De l'autre du miroir, en back office, ce sont les agents de la plateforme Manava -outil commun Etat-Pays- qui vont réceptionner les demandes et recouper les informations "uploadées" dans mes-demarches.gov avec celles de Vaxi. "Aujourd'hui ils gèrent les dossiers voyageurs, demain une équipe encadrée de médecins inspecteurs et de pharmaciens auront aussi cette partie gestion des délivrances des attestations de vaccination" indique le chef de projet.

Si le formulaire correspond parfaitement aux données recensées par Vaxi, le CAE de la plateforme Manava pourra délivrer via l'application Vaxi le précieux sésame : l'attestation comportant le QR Code en français et en anglais, puisque le Pays s'est aligné sur le modèle européen DCC (Digital covid certificate). Dans le cas contraire, où face à des "cas exotiques", ce sont les médecins qui encadrent la plateforme Manava qui entrent en scène. A l'instar du schéma vaccinal à dose unique pour les personnes ayant déjà été infectées par le SARS-CoV-2. "Ils échangeront avec la personne pour retrouver la trace du covid antérieur, mettre les données à jour et estampiller le schéma vaccinal complet de la personne" poursuit le responsable.  

Cas exotiques 

Si le système est étudié pour délivrer des attestations de schéma vaccinal complet, d'autres "cas exotiques" sont pris en compte. Comme celui d'un étudiant qui aurait reçu sa première dose au fenua avant de partir en métropole. "On leur donnera évidemment une attestation de schéma incomplet mais qui leur permettra de faire reconnaître leur schéma ailleurs" répond Romain Flory. Idem dans l'autre sens. Comme on peut s'y attendre à quelques semaines du grand mercato des fonctionnaires, quelqu'un qui aurait reçu une ou deux doses en dehors de la Polynésie et uniquement sur les quatre vaccins autorisés au niveau européens (ceux de Pfizer-BioNTech, Moderna, AstraZeneca et Johnson & Johnson), pourra se déclarer, papiers à l'appui, sur mes-demarches.gov.pf.

Ici aussi, c'est le médecin ou le pharmacien qui intégrera dans la base Vaxi cette injection faite en dehors de la Polynésie. "On aura un module spécial "hors Polynésie", ça permettra d'une part d'enregistrer l'injection afin de s'assurer de la couverture vaccinale de la population et de l'autre de délivrer un schéma de vaccination complet" justifie le spécialiste. La mécanique devrait être opérationnelle dans les prochains jours. "On est sur le même fonctionnement que Saint-Pierre et Miquelon, glisse le responsable. Nous travaillons d'arrache-pied pour pouvoir sortir ces QR Code".

Le QR Code, une garantie d'authenticité
Lancement imminent d'un passeport vaccinal à QR Code en Polynésie
"La Polynésie Française étant un territoire d'un État membre situé hors de l'Union Européenne, votre attestation ou carnet de vaccination ne sera pas reconnu par la France" répond ainsi l'Assurance maladie aux voyageurs polynésiens qui cherchent à se procurer le pass sanitaire, ou "certificat numérique européen Covid", pour assister aux grands événements. "Tant que c'est du papier, c'est impossible de savoir si c'est des vrais ou des faux" compatit le ministère de la Santé confronté au même problème aux portes de la Polynésie. "Quand les voyageurs arrivent avec leur papier, on ne sait pas si c'est des faux ou non, tant que le passeport vaccinal ne sera pas mis en place avec le QR Code ce sera partout comme ça. La loi nous oblige à accepter les documents des passagers étrangers, mais on a des doutes". Raison pour laquelle les autorités sanitaires ont insisté pour que le protocole de contrôle à l'arrivée prévoit des tests, en plus de la vaccination. Le QR Code a ainsi vocation à garantir l'authenticité de la vaccination et se prémunir des éventuelles falsifications qui ouvriraient une brèche dans le système de surveillance sanitaire.
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Les Tiki Toa avec l'Espagne, les Emirats Arabes Unis et le Mozambique

$
0
0
Les Tiki Toa avec l'Espagne, les Emirats Arabes Unis et le Mozambique
Tahiti, le 8 juillet 2021 – On connait la composition des groupes de la prochaine Coupe du monde de beach soccer en Russie (19 au 29 août). Les Tiki Toa seront ainsi opposés à l'Espagne, aux Emirats Arabes Unis et au Mozambique. 

Les Tiki Toa connaissent désormais leurs futurs adversaires pour la prochaine Coupe du monde de beach soccer qui se jouera en Russie (19 au 29 août). Le tirage aux sorts des groupes s'est en effet tenu, ce jeudi au siège de la FIFA à Zurich, en Suisse. La sélection tahitienne, deux fois vice-championne du monde (2015 et 2017), sera ainsi opposée à l'Espagne, les Emirats Arabes Unis et le Mozambique. 

Rappelons que les Tiki Toa ont déjà croisé la route de la Roja et des Emiratis. C'était en 2013 lors du Mondial de beach soccer organisé à Tahiti et également en phase de poule. Heimanu Taiarui et ses coéquipiers avaient alors décroché la deuxième place du groupe derrière l'Espagne. Quant au Mozambique, la sélection africaine disputera sa première phase finale d'une Coupe du monde de beach soccer. A noter que le Portugal, champion du monde en titre, sera dans le groupe D avec l'Uruguay, le Sénégal et Oman. 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Hao se met au son des chants kaina

$
0
0
Hao se met au son des chants kaina
Hao, le 8 juillet 2021 – Dans le cadre des festivités du Heiva, pas moins de trois concours de chants kaina, répartis sur trois soirées de lundi à mercredi, ont été organisés.
 
Ce concours de chants, dits kaina, se veut très festif puisqu'il fait appel à toutes les chansons reprises lors des bringues. Propres à chaque ile, ils racontent généralement des scènes de la vie quotidienne avec un ton humoristique sur un rythme soutenu. Malgré la fraîcheur des nuits, de nombreux groupes ont répondu à l'appel des organisateurs et le public avide d'animations a répondu présent. George, un des membres du jury, a fait part d'un certain étonnement quant à la participation : "Ça n'a pas été simple de départager tout ces groupe car il y avait beaucoup de talents, ce qui m'a frappé c'est qu'il y avait en lice toutes les générations, pas seulement des anciens."

La famille Tuhei-Tefaaroa s'illustre
Ce concours a donc débuté lundi par les groupes qui concourraient en trio. Parmi les cinq en compétition, c'est celui composé de Jimmy, Océane et Thomas qui remporte le premier prix doté de 6000 Fcfp, devant celui de Georgio, Joyce et Maimiti qui remporte 3000 Fcfpp, et celui de Benjamin, Joël et Henri qui remporte 1500 Fcfp.
Mardi, ce sont huit duos qui ont pris la relève. Les sœurs Tuhei-Tefaaora ont remporté le plus de suffrages devant le duo de mama Irène et Kanahau qui remporte et celui composé de Temaeva et Cléo. ces duos ont remporté respectivement 4000 Fcfp, 2000 Fcfp, et 1000 Fcfp.
Enfin, mercredi, les solistes au nombre de huit sont entrés en action. Mama Irène a cette fois pris le meilleur sur les participants, devançant Dylan et Joyce.

Il est à noter que la famille Tuhei-Tefaaroa s'est particulièrement illustrée en remportant un prix dans chacune des catégories. Joyce ne cachait d'ailleurs pas sa fierté : "Nous sommes une famille de musiciens. Depuis tout petit notre papa nous a initié ma sœur, mon frère et moi, à la musique kaina, on baigne dedans. On voit aujourd'hui le résultat c'est une grande fierté pour mon papa."

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

​Bora Bora accueillera lundi les administrations

$
0
0
​Bora Bora accueillera lundi les administrations
Bora Bora, le 8 juillet 2021 - Le lundi 12 juillet 2021, sous le grand chapiteau de Vaitape, les habitants de Bora Bora auront l’occasion de rencontrer divers organismes et administrations du fenua. De 9h30 à 16 heures, la mairie mettra en place des stands et ateliers tenus par des agents prêts à renseigner la population sur les multiples démarches administratives à suivre et à répondre aux éventuelles questions.
 
Il faudra compter sur la présence de la circonscription des ISLV pour ce qui concerne les secteurs du tourisme, des transports terrestres, de l’artisanat, du travail, des affaires économiques et des affaires maritimes. Le service de l’emploi, de la formation et de l’insertion professionnelle (SEFI) aiguillera les demandeurs d’emploi. De nombreuses entités polynésiennes seront également présentes : les affaires foncières (DAF), l’équipement (DEQ), l’agriculture (DAG), la construction et l’aménagement (DCA), les impôts et les contributions publiques (DICP), la Direction de la jeunesse et des sports (DJS), ainsi que la Direction de la culture et du patrimoine (DCP). Des informations sur les dispositifs d’aides et d’accompagnements des producteurs de vanille seront présentes, tout comme l’association ADIE, spécialisée dans les microcrédits. Des conseillers du pôle entreprises (CCISM) seront aussi à l’écoute des entrepreneurs. La direction des solidarités, de la famille et de l’égalité (DSFE) encouragera les habitants à se renseigner sur les nombreuses aides de son service et rappellera son rôle concernant la protection de l’enfance. Quant à la direction de la santé, elle aura l’occasion de dévoiler ses différentes campagnes de prévention des risques en lien avec les activités balnéaires et pourra sensibiliser l’assistance sur les dangers des écrans.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

​La collecte des déchets réorganisée à Faa’a

$
0
0
​La collecte des déchets réorganisée à Faa’a
Tahiti, le 8 juillet 2021 - Le planning de ramassage des ordures ménagères change à partir du 15 juillet à Faa’a. Une nouvelle partition du territoire municipal en deux secteurs géographiques est mise en place avec des collectes les lundis et jeudis, ou les mardis et vendredis.
 
Un nouveau planning de collecte des ordures ménagères est mis en place dans la commune de Faa’a à partir de ce jeudi 15 juillet. Si le ramassage des déchets domestiques reste sur une cadence de deux fois par semaine, dans plusieurs secteurs de la commune les jours de ramassage changent.
Un nouveau découpage de la commune de Faa’a en deux secteurs géographiques clairement définis est en effet mis en place à compter de la mi-juillet (voir plan).

Le secteur 1, au sud de la commune, a été délimité de Teroma 3 à l’hôtel InterContinental et vers Vaiaha puis Hiupape et enfin Vaitea. Dans cette partie de la commune, le ramassage aura lieu les lundis et jeudis à partir du 15 juillet.
Le secteur 2, la moitié nord de Faa’a, part de Oremu au RIMAP puis de Auae vers Tapuni, et inclut les lotissements Mamaia jusqu’à Pamatai Hills. A partir de vendredi 16 juillet, le ramassage aura lieu dans cette zone les mardis et vendredis.
Dans un communiqué diffusé jeudi, la municipalité de Faa’a invite ses administrés à sortir leurs bacs de déchets la veille au soir et de les rentrer après la collecte.
Pour tout signalement ou demande de renseignements, les administrés peuvent contacter le SPIC-DÉCHET au 40 850 858 ou au 89 460 762 et par e-mail à spicdechet@mairiefaaa.pf

​La collecte des déchets réorganisée à Faa’a

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Plus de 66 000 personnes sont complétement vaccinées au fenua

$
0
0
Plus de 66 000 personnes sont complétement vaccinées au fenua
Tahiti, le 8 juillet 2021 – Le point épidémiologique, transmis jeudi matin par la direction de la santé, indique que 66 019 personnes ont reçu un traitement immunitaire complet avec une ou deux injections selon les vaccins. Aussi, 75 504 personnes ont reçu au moins une dose de vaccin, c’est-à-dire la première des deux injections du vaccin Pfizer, la dose de rappel ou l’unique dose nécessaire du vaccin Janssen. Concernant la pandémie, aucun nouveau décès lié au Covid-19 n’a été recensé entre mercredi et jeudi. Le bilan reste à 144 morts. Aussi, quatre nouveaux cas positifs ont été détectés au cours des dernières 24 heures, alors que 17 cas sont toujours considérés comme "actifs" au fenua. À l'hôpital du Taaone, un seul patient est toujours hospitalisé en filière Covid alors que le service de réanimation est vide.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Reko Tika : "La Table Ronde n'était pas une fin en soi"

$
0
0
Reko Tika :
Tahiti, le 7 juillet 2021- Le coordinateur de Reko Tika, Joël Allain, et d’autres membres de la délégation ont fait un premier bilan de la table ronde sur le nucléaire, à leur retour de Paris, ce mercredi matin. Beaucoup de promesses de la part de l’État, mais peu de mesures concrètes à l’issue de cette rencontre.

Moins d’une semaine après la table ronde sur les conséquences du nucléaire organisée à Paris, six membres de la délégation Reko Tika ont fait part de leur ressenti à l’issue des négociations, lors d’une conférence de presse ce mercredi matin. Malgré l’absence de membres de l’opposition et d’associations anti-nucléaire ou de victimes, Joël Allain, le coordinateur de la délégation, donne d’emblée son impression optimiste : “Très sincèrement, nous n’avons pas perdu notre temps en allant à Paris”. L’ancien PDG d’EDT et d’Air Tahiti estime que les entretiens ont été “très riches”, et qu’en deux journées, les sujets abordés ont été totalement décortiqués et analysés : “Les interventions étaient préparées, nous étions face à des personnes qui avaient véritablement travaillé leurs dossiers”. Ministres et directeurs de service représentaient l’État lors de cette table ronde, avec des émissaires du haut-commissariat : “En ce qui concerne la reconnaissance des affaires d’État, le haut-commissaire a beaucoup plaidé sur le retard dans la dépollution des atolls et l’importance des moyens à déployer”, indique Tepuaraurii Teriitahi, présidente du groupe Tapura Huiraatira à l’assemblée de la Polynésie française.

Guichet unique en septembre
L’État français assumerait désormais sa responsabilité dans les essais nucléaires commis entre 1966 et 1996 ? C’est ce qu’affirment les membres de la délégation, en se basant sur des propos tenus par le président de la République. Au moins pour la soixantaine de malades polynésiens reconnus victimes du nucléaire. Une “avancée majeure” pour Reko Tika, allant à l’encontre d’un avis contentieux rendu en octobre 2016 par le Conseil d’État. La plus haute juridiction administrative de la République avait alors précisé que les victimes du nucléaire étaient indemnisées par l’État via la loi Morin sous l’égide de la solidarité nationale et non par l’État au titre de tiers responsable. Difficile avec une telle analyse pour la CPS d’espérer le remboursement des importantes dépenses engagées pour le traitement de ces malades. Le Cesec demande à l’État le remboursement de 80 milliards de Fcfp dépensés par la caisse pour le traitement, depuis 1992, de près de 8 000 malades atteints de l’une des 23 maladies reconnues comme potentiellement radio-induites : “On me disait de ne pas me faire d’illusion quant au fait de toucher ce dédommagement, mais le fait qu’Emmanuel Macron soit le premier président à évoquer la CPS était déjà pour moi une illusion”, déclare Patrick Galenon, ancien président de la CPS et secrétaire général de la CSTP-FO. En attendant, pour faciliter et assurer l’indemnisation des victimes, la mise en place d’un guichet unique entre la CPS et le Civen est prévu pour septembre 2021.

Accès aux archives
Dans un arrêt du 2 juillet, le Conseil d’État a annulé une disposition qui visait à rendre plus difficile encore la déclassification de documents administratifs, d’autant plus si ceux-ci portent atteinte au secret-défense. Cette décision, qui devrait faciliter l’accès à des documents sur les essais réalisés en Polynésie jusqu’en 1971 (délai de 50 ans), a été abordé par les représentants de Reko Tika : “Il y a plus d’une centaine de mètres de feuilles d’archives sur le nucléaire polynésien. Certaines boîtes contiennent des dossiers avec des éléments proliférants. Il y a un vrai travail de tri à réaliser, sur lequel Édouard Fritch aura un œil.” Reprenant les annonces de la ministre déléguée en charge de la mémoire et des anciens combattants Geneviève Darrieussecq, les représentants de la délégation rappellent que “chaque personne ayant bénéficié d’un suivi médical relatif aux essais nucléaires peut avoir un accès direct à son dossier médical et aux relevés dosimétriques”. Idem pour les ayants droit, qui peuvent avoir accès à une reproduction du dossier en cas du décès de leur proche. Questionné sur la loi Morin, Joël Allain reconnaît cependant la difficulté à faire reconnaître les victimes polynésiennes : “Il est vrai que cette loi générale convient très bien aux anciens militaires rentrés en métropole. Mais pas ici, car il y a eu bien moins de relevés dosimétriques sur les personnes issues de la société civile. Il y a beaucoup moins d’éléments”.

Des annonces gardées pour plus tard
Reko Tika tire un bilan positif de ces deux journées “intensives” de réunion de “haut-niveau”. Interrogés sur le manque d’avancées concrètes en marge de cette table ronde, les membres de la délégation répondent que “la Table ronde n’était pas une fin en soi”. Des mesures seront-elles prises avec la venue d’Emmanuel Macron au fenua le 25 juillet ? Pour Joël Allain, “il s’est gardé quelques annonces, en homme politique averti. La table ronde était l’occasion d’échanger et de préparer sa venue ici, dans quelques semaines”. Pour sa part, Tepuaraurii Teriitahi indique avoir été émue par la “sincérité” et la “solennité” des déclarations du Président de la République, malgré son bref passage à l’événement : “Emmanuel Macron a réellement donné le ton dans la discussion. Il a visé juste et a apporté des réponses de principe”. Des réponses de principes et beaucoup de promesses donc, sur lesquels les membres de Reko Tika fondent tout leur espoir. Les parties devraient aussi à nouveau se réunir en septembre, pour se pencher plus profondément sur ce qui a été discuté la semaine dernière à Paris.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
Viewing all 46498 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>