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​Secret-défense, l’État désavoué

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​Secret-défense, l’État désavoué
Tahiti, le 5 juillet 2021 - Dans une décision du 2 juillet, le Conseil d’État annule une disposition qui visait à rendre encore plus difficile la déclassification de documents administratifs, notamment ceux portant atteinte au secret de la défense nationale. Une décision qui devrait faciliter l’accès à des documents sur les essais réalisés en Polynésie entre 1966 et 1971.

Elle n’a pas été initiée en Polynésie mais la requête qui a atterri sur les bureaux des sages du Conseil d’État pourrait avoir une incidence notable sur l’épineuse question du nucléaire en Polynésie française. En cause, quelques lignes contestées dans un document massif de 217 pages. En novembre 2011, une instruction générale interministérielle est établie par les services du Premier ministre. Elle définit les mesures à prendre pour assurer la protection du secret de la défense nationale. Neuf ans plus tard, ce document est modifié et mis à jour. Une actualisation pas vraiment du goût de plusieurs associations d’archivistes et d’historiens qui décident de dénoncer l’illégalité de la manœuvre.

Communicabilité sous conditions

En effet, le code du patrimoine définit des délais au-delà desquels les documents sensibles ou non des archives nationales deviennent communicables de plein droit. Ce délai est de 25 ans en temps normal mais il peut être porté à 50 ans “pour les documents dont la communication porte atteinte au secret de la défense nationale, aux intérêts fondamentaux de l'État dans la conduite de la politique extérieure, à la sûreté de l'État, à la sécurité publique, à la sécurité des personnes ou à la protection de la vie privée”. Certains documents sur les essais nucléaires réalisés avant 1971 seraient donc désormais communicables sur simple demande.
Sauf que la modification de novembre 2020 avait mis le holà sur les velléités des historiens de fouiller dans le passé de la République. Au cœur de la contestation, l’introduction d’une disposition précisant qu’ “aucun document classifié, même à l’issue du délai de communicabilité de cinquante ans (…), ne peut être communiqué tant qu’il n’a pas été formellement démarqué par l’apposition d’un timbre de déclassification (…), sous peine de faire encourir au consultant et au personnel du service d’archives les peines prévues pour le délit de compromission”. En résumé, même communicables, il faudra attendre que l’État y appose un coup de tampon “Déclassifié”. Et ce timbre de déclassification ne peut être apposé que par l’autorité qui a procédé à la classification. Donc l’Armée. Une condition qui retardait d’autant l’accès à des documents utiles au travail des historiens et chercheurs pour la manifestation de la vérité historique.
Pour le Conseil d’État, en subordonnant la communication des archives classifiées à leur déclassification préalable, après l’expiration du délai, l’article concerné de l’instruction générale interministérielle est contraire aux dispositions du code du patrimoine. Il a donc été annulé par la juridiction.

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Trois pêcheurs de chevrettes secourus dans la Vai'iha

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Trois pêcheurs de chevrettes secourus dans la Vai'iha
Tahiti, le 4 juillet 2021 - Trois pêcheurs de chevrettes portés disparus depuis samedi soir dans la vallée de la Vai'iha ont été hélitreuillés dimanche, après avoir été surpris par la montée des eaux.
 
L'alerte a été donnée dimanche. Partis la veille dans la vallée de la Vai'iha à Faaone pour une pêche aux chevrettes, trois personnes étaient toujours attendues dimanche.
Les secours ont immédiatement été déployés sur les lieux par des moyens terrestres, les sapeurs-pompiers, la police municipale et la gendarmerie, appuyés par l'hélicoptère Dauphin.
Après une heure de recherches, les trois chasseurs ont été repérés en fond de vallée, bloqués par une montée des eaux de la rivière. Ils ont été récupérés sains et saufs par l'hélicoptère Dauphin.

La direction la protection civile du haut-commissariat profite de cet incident au dénouement heureux qu'en matière de sécurité, tout déplacement en montagne nécessite de prévenir la commune ou un proche de son itinéraire. Il est également recommandé de vérifier les conditions météorologiques, d'être correctement équipé notamment d'une lampe et de vêtements de rechange, de se munir d'eau et de nourriture et si possible d'une balise de détresse.  

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Le Wad #3 se prépare

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Le Wad #3 se prépare
TAHITI, le 4 juillet 2021 - Pour sa troisième édition, le Wad (le World Art Day) polynésien prend de l’ampleur. Il invite les artistes à créer pour nourrir trois expositions : à l’écomusée Te Fare Natura à Moorea, à la galerie Winkler et à la Maison de la culture. Le centre de danse André Tschan annonce également rejoindre l’événement.

La musique, le son, la vibration et l’onde sont au cœur du vivant, au cœur de nos écosystèmes. Envisagez la nature comme un temple où de vivants piliers se répondent. De ‘Anamuri à ‘Anamua, du ciel jusqu’au fond des océans, rendez tangible l’écho de ces étreintes.” Tels sont les mots choisis pour présenter le thème de la nouvelle édition du Wad polynésien, le Word Art Day, organisé localement pour célébrer la Journée mondiale de l’art. Le titre donné est "Echo".

La Journée mondiale de l’art a lieu chaque année le 15 avril. Et les festivités de la troisième édition se dérouleront bien en avril 2022. Mais l’appel aux artistes est lancé !

Peuvent postuler au Wad tous les artistes qui le souhaitent : plasticiens, peintres, dessinateurs, sculpteurs, graveurs, vidéastes, photographes... Pour cela, ils doivent sélectionner quatre ou cinq visuels de leur choix en basse définition représentatifs de leur démarche. Pour l’œuvre destinée à l’exposition, joindre de un à trois visuels (pour les volumes) avec titre, dimensions, poid, techniques et justification.

Trois lieux d’exposition

De plus, ils devront rédiger une courte présentation de leur travail et démarche ainsi qu'une note biographique avec ses principales expositions. Trois lieux d’exposition sont prévus : l’écomusée Te Fare Natura à Moorea, la galerie Winkler et la Maison de la culture. Here’iti Vairaaroa, Viri Taimana et Valmigot, seront chargés du commissariat d’exposition de l’écomusée. Here’iti Vairaaroa, accompagné Brigitte Bourget, s’occupera de l’exposition de la Maison de la culture et Vaiana Drollet de la galerie Winkler.

Un catalogue étant prévu, un visuel de l’œuvre retenue pour l’exposition est attendu en haute définition au plus tard le 21 février 2022. Les artistes retenus se verront attribuer un emplacement. Pour cette troisième édition, chaque partenaire fera sa propre sélection avec son propre règlement et ses propres dates qui devront inclure la journée du 15 avril 2022. Le centre de danse André Tschan annonce en plus rejoindre l’événement.

Le catalogue numérique (et probablement papier) sera commun. Chaque partenaire fera sa part de récupération des données à partir de sa propre sélection, puis harmonisé par Te Fare Natura sera proposé au public.

Les deux premières éditions furent celles de la construction et de la reconnaissance du projet. La première intitulée Mona Lisa Tapa tout dit a été suivie d’un opus l’année suivante consacré aux peuples de l’eau. "L’énergie déployée a suscité un bel enthousiasme. Aujourd’hui, les artistes attendent avec impatience le prochain appel à candidatures. Cela nous touche, nous galvanise avec cette envie de toujours surprendre", raconte Valmigot.

Le World Art Day Tahiti prend de l’ampleur. La mobilisation vient autant des artistes que des nouveaux organisateurs. "On s’adapte en proposant une feuille de route, mais en laissant chaque lieu, chaque organisateur libre de sa sélection. Ces évolutions favoriseront différentes lectures de la thématique. Il est délicieux d’envisager les étonnements à venir lorsque nous les découvrirons."


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Contacts

Tél. : 89 71 02 98
Wad.tahiti@gmail.com
FB : World Art Day - Tahiti

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Trois pêcheurs de chevrettes secourus dans la Vai'iha

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Trois pêcheurs de chevrettes secourus dans la Vai'iha
Tahiti, le 4 juillet 2021 - Trois pêcheurs de chevrettes portés disparus depuis samedi soir dans la vallée de la Vai'iha ont été hélitreuillés dimanche, après avoir été surpris par la montée des eaux.
 
L'alerte a été donnée dimanche. Partis la veille dans la vallée de la Vai'iha à Faaone pour une pêche aux chevrettes, trois personnes étaient toujours attendues dimanche.
Les secours ont immédiatement été déployés sur les lieux par des moyens terrestres, les sapeurs-pompiers, la police municipale et la gendarmerie, appuyés par l'hélicoptère Dauphin.
Après une heure de recherches, les trois chasseurs ont été repérés en fond de vallée, bloqués par une montée des eaux de la rivière. Ils ont été récupérés sains et saufs par l'hélicoptère Dauphin.

La direction la protection civile du haut-commissariat profite de cet incident au dénouement heureux qu'en matière de sécurité, tout déplacement en montagne nécessite de prévenir la commune ou un proche de son itinéraire. Il est également recommandé de vérifier les conditions météorologiques, d'être correctement équipé notamment d'une lampe et de vêtements de rechange, de se munir d'eau et de nourriture et si possible d'une balise de détresse.  

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Le Wad #3 se prépare

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TAHITI, le 4 juillet 2021 - Pour sa troisième édition, le Wad (le World Art Day) polynésien prend de l’ampleur. Il invite les artistes à créer pour nourrir trois expositions : à l’écomusée Te Fare Natura à Moorea, à la galerie Winkler et à la Maison de la culture. Le centre de danse André Tschan annonce également rejoindre l’événement.

La musique, le son, la vibration et l’onde sont au cœur du vivant, au cœur de nos écosystèmes. Envisagez la nature comme un temple où de vivants piliers se répondent. De ‘Anamuri à ‘Anamua, du ciel jusqu’au fond des océans, rendez tangible l’écho de ces étreintes.” Tels sont les mots choisis pour présenter le thème de la nouvelle édition du Wad polynésien, le Word Art Day, organisé localement pour célébrer la Journée mondiale de l’art. Le titre donné est "Echo".

La Journée mondiale de l’art a lieu chaque année le 15 avril. Et les festivités de la troisième édition se dérouleront bien en avril 2022. Mais l’appel aux artistes est lancé !

Peuvent postuler au Wad tous les artistes qui le souhaitent : plasticiens, peintres, dessinateurs, sculpteurs, graveurs, vidéastes, photographes... Pour cela, ils doivent sélectionner quatre ou cinq visuels de leur choix en basse définition représentatifs de leur démarche. Pour l’œuvre destinée à l’exposition, joindre de un à trois visuels (pour les volumes) avec titre, dimensions, poid, techniques et justification.

Trois lieux d’exposition

De plus, ils devront rédiger une courte présentation de leur travail et démarche ainsi qu'une note biographique avec ses principales expositions. Trois lieux d’exposition sont prévus : l’écomusée Te Fare Natura à Moorea, la galerie Winkler et la Maison de la culture. Here’iti Vairaaroa, Viri Taimana et Valmigot, seront chargés du commissariat d’exposition de l’écomusée. Here’iti Vairaaroa, accompagné Brigitte Bourget, s’occupera de l’exposition de la Maison de la culture et Vaiana Drollet de la galerie Winkler.

Un catalogue étant prévu, un visuel de l’œuvre retenue pour l’exposition est attendu en haute définition au plus tard le 21 février 2022. Les artistes retenus se verront attribuer un emplacement. Pour cette troisième édition, chaque partenaire fera sa propre sélection avec son propre règlement et ses propres dates qui devront inclure la journée du 15 avril 2022. Le centre de danse André Tschan annonce en plus rejoindre l’événement.

Le catalogue numérique (et probablement papier) sera commun. Chaque partenaire fera sa part de récupération des données à partir de sa propre sélection, puis harmonisé par Te Fare Natura sera proposé au public.

Les deux premières éditions furent celles de la construction et de la reconnaissance du projet. La première intitulée Mona Lisa Tapa tout dit a été suivie d’un opus l’année suivante consacré aux peuples de l’eau. "L’énergie déployée a suscité un bel enthousiasme. Aujourd’hui, les artistes attendent avec impatience le prochain appel à candidatures. Cela nous touche, nous galvanise avec cette envie de toujours surprendre", raconte Valmigot.

Le World Art Day Tahiti prend de l’ampleur. La mobilisation vient autant des artistes que des nouveaux organisateurs. "On s’adapte en proposant une feuille de route, mais en laissant chaque lieu, chaque organisateur libre de sa sélection. Ces évolutions favoriseront différentes lectures de la thématique. Il est délicieux d’envisager les étonnements à venir lorsque nous les découvrirons."


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Trois pêcheurs de chevrettes secourus dans la Vai'iha

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Trois pêcheurs de chevrettes secourus dans la Vai'iha
Tahiti, le 4 juillet 2021 - Trois pêcheurs de chevrettes portés disparus depuis samedi soir dans la vallée de la Vai'iha ont été hélitreuillés dimanche, après avoir été surpris par la montée des eaux.
 
L'alerte a été donnée dimanche. Partis la veille dans la vallée de la Vai'iha à Faaone pour une pêche aux chevrettes, trois personnes étaient toujours attendues dimanche.
Les secours ont immédiatement été déployés sur les lieux par des moyens terrestres, les sapeurs-pompiers, la police municipale et la gendarmerie, appuyés par l'hélicoptère Dauphin.
Après une heure de recherches, les trois chasseurs ont été repérés en fond de vallée, bloqués par une montée des eaux de la rivière. Ils ont été récupérés sains et saufs par l'hélicoptère Dauphin.

La direction la protection civile du haut-commissariat profite de cet incident au dénouement heureux qu'en matière de sécurité, tout déplacement en montagne nécessite de prévenir la commune ou un proche de son itinéraire. Il est également recommandé de vérifier les conditions météorologiques, d'être correctement équipé notamment d'une lampe et de vêtements de rechange, de se munir d'eau et de nourriture et si possible d'une balise de détresse.  

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TAHITI, le 4 juillet 2021 - Pour sa troisième édition, le Wad (le World Art Day) polynésien prend de l’ampleur. Il invite les artistes à créer pour nourrir trois expositions : à l’écomusée Te Fare Natura à Moorea, à la galerie Winkler et à la Maison de la culture. Le centre de danse André Tschan annonce également rejoindre l’événement.

La musique, le son, la vibration et l’onde sont au cœur du vivant, au cœur de nos écosystèmes. Envisagez la nature comme un temple où de vivants piliers se répondent. De ‘Anamuri à ‘Anamua, du ciel jusqu’au fond des océans, rendez tangible l’écho de ces étreintes.” Tels sont les mots choisis pour présenter le thème de la nouvelle édition du Wad polynésien, le Word Art Day, organisé localement pour célébrer la Journée mondiale de l’art. Le titre donné est "Echo".

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Trois lieux d’exposition

De plus, ils devront rédiger une courte présentation de leur travail et démarche ainsi qu'une note biographique avec ses principales expositions. Trois lieux d’exposition sont prévus : l’écomusée Te Fare Natura à Moorea, la galerie Winkler et la Maison de la culture. Here’iti Vairaaroa, Viri Taimana et Valmigot, seront chargés du commissariat d’exposition de l’écomusée. Here’iti Vairaaroa, accompagné Brigitte Bourget, s’occupera de l’exposition de la Maison de la culture et Vaiana Drollet de la galerie Winkler.

Un catalogue étant prévu, un visuel de l’œuvre retenue pour l’exposition est attendu en haute définition au plus tard le 21 février 2022. Les artistes retenus se verront attribuer un emplacement. Pour cette troisième édition, chaque partenaire fera sa propre sélection avec son propre règlement et ses propres dates qui devront inclure la journée du 15 avril 2022. Le centre de danse André Tschan annonce en plus rejoindre l’événement.

Le catalogue numérique (et probablement papier) sera commun. Chaque partenaire fera sa part de récupération des données à partir de sa propre sélection, puis harmonisé par Te Fare Natura sera proposé au public.

Les deux premières éditions furent celles de la construction et de la reconnaissance du projet. La première intitulée Mona Lisa Tapa tout dit a été suivie d’un opus l’année suivante consacré aux peuples de l’eau. "L’énergie déployée a suscité un bel enthousiasme. Aujourd’hui, les artistes attendent avec impatience le prochain appel à candidatures. Cela nous touche, nous galvanise avec cette envie de toujours surprendre", raconte Valmigot.

Le World Art Day Tahiti prend de l’ampleur. La mobilisation vient autant des artistes que des nouveaux organisateurs. "On s’adapte en proposant une feuille de route, mais en laissant chaque lieu, chaque organisateur libre de sa sélection. Ces évolutions favoriseront différentes lectures de la thématique. Il est délicieux d’envisager les étonnements à venir lorsque nous les découvrirons."


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Encore un décès lié au Covid en Polynésie

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Encore un décès lié au Covid en Polynésie
Tahiti, le 6 juillet 2021 - Un nouveau malade est décédé durant son hospitalisation, lundi, suite à des complications liées à une infection par le coronavirus. Le dernier bulletin épidémiologique de la direction de la Santé fait état mardi d'un 144e mort en lien avec la pandémie, depuis le 10 septembre 2020. 

Deux en l'espace de quatre jours. Le dernier bulletin épidémiologique de la direction de la Santé constate mardi un 144e décès en lien avec la pandémie, depuis le 10 septembre dernier. Il s'agit d'une personne âgée déjà atteinte de comorbidités. Elle est décédée durant son hospitalisation en filière Covid, au Centre hospitalier du Taaone. "L'épidémie n'est pas terminée. Le virus circule toujours et ce décès doit être vu comme un rappel à l'ordre, à l'heure où l'on observe un certain relâchement dans les gestes barrières", met-on en garde à la direction de la Santé.

Au cours des 24 dernières heures, trois nouveaux cas Covid ont pu être identifiés sur le territoire où les cas actifs sont au nombre de neuf actuellement. Seul un malade est hospitalisé à ce jour. Sur le front vaccinal 74 633 personnes ont reçu au moins une dose du traitement immunitaire, depuis le 18 janvier dernier au fenua. Dans cet effectif, 65 124 personnes ont reçu un traitement vaccinal complet.


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Disparition de Marea Augustine Tetuaura : son amant en détention provisoire

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Disparition de Marea Augustine Tetuaura : son amant en détention provisoire
Tahiti, le 6 juillet 2021 - L'amant de la jeune femme disparue fin avril à Faa'a a été mis en examen et placé en détention provisoire, après son arrestation vendredi dernier. Les enquêteurs auraient relevé de nombreuses incohérences dans ses déclarations. 


La brigade de gendarmerie de Faa'a avait lancé un appel à témoin un mois après la disparition de Marea Augustine Tetuaura. Le 27 avril dernier, cette jeune femme et mère de famille de 26 ans, avait quitté son domIcile du quartier Oremu sans laisser de nouvelles.

Comme l'ont révélé nos confrères de Polynésie la 1ère, son amant a été arrêté en raison de nombreuses incohérences dans ses déclarations aux enquêteurs. Elle était en couple depuis de nombreuses années avec cet homme marié. La relation entre les deux est ensuite devenue tendue, au point que Marea Augustine Tetuaura souhaitait y mettre fin. Les parents de la jeune femme pensaient qu'elle cherchait à se cacher.

D'après nos informations auprès du parquet de Papeete, l'amant de la jeune femme disparue a été mis en examen à la suite de son arrestation et de sa garde à vue. Il a été placé en détention provisoire à la maison d'arrêt de Nuutania.

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Un Heiva repensé à Taputapuātea

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Un Heiva repensé à Taputapuātea
Raiatea, le 6 juillet 2021 – Depuis le 1er juillet, les amateurs de fête populaire et familiale se donnent rendez-vous à Taputapuātea, seule commune de l’île qui a tenu à organiser son Heiva.Des festivités légèrement amputées cette année. En effet, pas de danse mais des stands pour petits et grands et du sport pour retrouver, un peu quand même, la joie du Heiva.

Peut-être par prudence excessive, Uturoa et Tumara’a n’ont pas organisé de Heiva cette année. Seule la commune de Thomas Moutame a tenté l’aventure pour le bonheur de la population, des enfants en particulier. Quel plaisir de retrouver les sensations d’avant Covid, où l’on déambule sans grandes précautions, Raiatea étant une île quasi Covid free.
 
À la différence des précédentes éditions, pour limiter les attroupements, il n’y a aucun spectacle de danse ou autres manifestations habituelles. Le public, malheureusement, doit se contenter de flâner le long des onze baraques (permanentes qui évitent donc le montage et le démontage traditionnel) pour se restaurer dans les snacks ou les restaurants, se divertir aux jeux ou aux loteries. Les tout-petits peuvent profiter des pāpio, enfin, plutôt des bouées gonflables et autres trampolines.
 
Le dernier week-end a connu un record d’affluence, à en croire les tenanciers de baraques foraines qui vivent des soirées plus calmes en semaine, mais malgré tout lucratives aux dires des patrons de stands présents. Cela leur permettra d’honorer plus facilement les loyers qui, après une baisse de 50% l’année dernière, ont retrouvé leur niveau d’avant.

​Du sport pour attirer la foule
Pour animer les soirées, la municipalité a associé aux activités proposées des joutes sportives par l’intermédiaire de l’association Tamarii No Taputapuatea (TNT), qui organise des rencontres dans la salle omnisport de Avera, mitoyenne aux baraques. Ainsi, les joueurs, les spectateurs de matches et les supporter peuvent, au gré de leur humeur, naviguer entre les stands et la salle.
 
Irene Hoata, la responsable du site, explique : "Les matchs sont réservés la plupart du temps exclusivement aux joueurs de TNT, car ils comptent pour notre championnat inter-quartiers. Mais parfois nous ouvrons quelques soirées aux équipes des communes voisines, pour le plaisir de jouer. Au final, tout le monde y trouve son compte."

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Dans l'eau de Temae pour apprendre et s'amuser

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Dans l'eau de Temae pour apprendre et s'amuser
Moorea, le 6 juillet 2021 - La deuxième édition du projet Sport/Santé est organisée cette semaine en faveur des enfants des quartiers prioritaires de l’île. L’objectif pour le club de Moorea Natation Secourisme, initiateur du projet, est de leur faire bénéficier des activités telles que la natation, le va’a ou l’apprentissage du sauvetage aquatique, le tout en s'amusant.
 
Le club Moorea Natation Secourisme, en partenariat avec la commune de Moorea-Maiao et le contrat de ville, organise depuis lundi et jusqu’à vendredi la deuxième édition du Projet Sport/Santé à la plage publique de Temae. Celui-ci comprend des activités comme la natation, le va’a et le secourisme en faveur de 24 enfants issus des quartiers prioritaires de Moorea. Les enfants âgés de 4 à 7 ans bénéficient des cours de natation tandis que ceux de 8 à 14 ans s’adonnent à des activités de natation, de la préparation physique, du va’a, du secourisme ainsi qu’à des jeux aquatiques. "L’objectif premier est d’offrir un stage qui soit sportif, ludique et formateur à tous ces jeunes en difficulté et qui sont à l’écart", explique Alain Xiberas, le président du club, avant d’ajouter que "leur faire faire du sport, les faire bouger, leur apprendre des gestes de citoyenneté" est aussi le but du projet.
 
Ce dernier a aussi estimé important d’inclure, pour la deuxième édition de ce stage, des cours de secourisme dans son programme malgré le jeune âge des stagiaires. Les enfants "sont des éponges à informations à cet âge-là. Ils apprennent très bien et ça leur plait. Lorsqu’ils seront grands, ils seront capables de reproduire les gestes appris ici sans aucun problème, encore mieux que certains adultes, parce qu’ils les auront assimilés très tôt", insiste Alain Xiberas.

D’autres stages en prévision autour de l’île
Outre le secourisme, la deuxième nouveauté pour ces jeunes chanceux est l’opportunité d’apprendre à faire du va’a. "On a intégré le va’a parce que ce sont deux sports complémentaires (avec la natation, NDLR) au niveau physique, des valeurs et de l’ouverture sur la nature", précise le président de Moorea Natation Secourisme avant de préciser que "quand on dit aux enfants d’aller chercher la pression avec la rame, c’est exactement la même chose quand on leur dit d’aller chercher la pression avec le bras : le fait de glisser sur l’eau, de gérer les éléments… Cela va de pair, surtout pour ceux qui veulent ramer plus tard. Il faut qu’il soit en excellente condition physique et surtout un bon nageur."
 
Après cette deuxième édition, la municipalité, en accord avec le club de natation, prévoit d’organiser pour les prochaines vacances le même stage dans différents districts pour que d’autres enfants qui n’ont pas de moyen de transport puissent en bénéficier.

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​Séance plénière expédiée au Cesec

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​Séance plénière expédiée au Cesec
Tahiti, le 6 juillet 2021 - Les conseillers du Cesec ont examiné mardi matin pour avis deux projets de texte, lors d’une séance plénière conduite à la baguette en moins d’une heure.
 
Parfois, il y a des priorités. La demi-finale Italie-Espagne de l’Euro de football 2020, diffusée en direct dès 9 heures mardi matin, en était visiblement une pour les membres du Conseil économique, social, environnemental et culturel (Cesec). Réunis en séance plénière à partir de 8h30, avec au programme deux projets de texte à examiner pour avis, ils ont arbitré le tout en quelques instants à l’unanimité et sans débat. En moins d’une heure, l’ordre du jour était plié.

L’aide aux patentés sinistrés adoubée

En premier lieu, les conseillers du Cesec ont rendu un avis favorable à l’unanimité en faveur du projet de loi du Pays instituant une prise en charge partielle de la patente au profit des entreprises polynésiennes qui ont fait l’objet d’une mesure d’interdiction d’accueil du public, d’une interdiction ou d’une restriction d’activité d’au moins 45 jours consécutifs, courant 2020 et 2021 et d’avoir subi une perte de chiffre d’affaires d’au moins 30% par rapport à 2019. Ce texte prévoit que l’aide financière soit conditionnée à la situation régulière des demandeurs vis-à-vis de leurs contributions sociales et publiques. Le Cesec suggère que cette situation soit appréciée non pas au jour de la demande d’aide mais au 21 mars 2020, date de la première mesure de mise en place du premier confinement sanitaire. L’institution déplore en outre que le montant global que prévoit de consacrer le Pays au financement de cette aide soit "de l’ordre de 25 à 50 millions" de Fcfp : "Ce montant reste faible à l’échelle du Pays", constate l’avis.

Les propriétaires d’abord

Le second texte s’intéressait à un projet de vœu du gouvernement pour une modification des dispositions du Code général des collectivités territoriales (CGCT) applicable localement. L’exécutif sollicite en effet le législateur national pour rendre possible le transfert de propriété des voies privées ouvertes à la circulation publique, vers le domaine public communal. Et ce sans qu’il soit nécessaire d’indemniser les propriétaires de ces voies. Une possibilité que permet le code de l’urbanisme applicable en métropole, pour peu que cette procédure soit couverte un besoin d’aménagement. Marge de manœuvre que le gouvernement demande à inscrire dans le CGCT pour une application en Polynésie. Cela permettrait, "aux communes une meilleure maitrise foncière  des voies de circulation", afin de "mener des opérations inscrites au programme de rénovation urbaine de la Polynésie française". Mais pour le Cesec, cette appropriation de biens privés par la personne publique communale ne doit pas se faire aux dépens des propriétaires. L’institution recommande que soit envisagé le principe d’une indemnisation ou d’une contrepartie en faveur des propriétaires concernés. Mardi, un avis non qualifié a ainsi été rendu en faveur de ce projet de vœu, avant que ne soit achevé l’ordre du jour. La première mi-temps du match Italie-Espagne était à peine entamée.

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Surveillance sanitaire : Les voyageurs passent à la caisse

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Surveillance sanitaire : Les voyageurs passent à la caisse
Tahiti, le 6 juillet 2021 - Une contribution financière de 5 à 12 000 Fcfp sera demandée aux voyageurs à destination de Tahiti à compter du 20 juillet, dès l’enregistrement sur la plateforme Etis.
 
A compter du 20 juillet prochain, l’obtention du récépissé Etis sera assujettie au règlement par les voyageurs à destination de Tahiti, d’un forfait de 5 à 12 000 Fcfp, dès l’enregistrement sur la plateforme Etis. Cette “contribution”, indique Tahiti Tourisme dans un communiqué diffusé mardi, inclut le traitement des demandes administratives et sanitaires, les démarches Etis, les tests à l’arrivée et le suivi des passagers débarquant en Polynésie française.

Ainsi, chaque voyageur vacciné, et chaque mineur âgés de 6 ans à 18 ans non vacciné accompagnant un parent ou responsable légal vacciné, devra s’acquitter d’une contribution de 5 000 Fcfp.
Cette contribution aux frais de surveillance sanitaire sera de 12 000 Fcfp pour les voyageurs non vaccinés de plus de 6 ans non accompagné d’un responsable légal vacciné.

Une exonération est prévue pour les enfants de moins de 6 ans, les étudiants résidant en Polynésie française, les accompagnants de personne de retour d’évacuation sanitaire, les  personnels navigants et les professionnels de santé, domiciliés en Polynésie française, effectuant un déplacement dans le cadre de leur activité professionnelle avec un temps d’arrêt hors de la Polynésie française inférieur ou égal à 7 jours.

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Page enfant : De la natation artistique à la rentrée

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Page enfant : De la natation artistique à la rentrée
TAHITI, le 6 juillet 2021 - La natation synchronisée, officiellement appelée natation artistique depuis 2017, existe en Polynésie depuis plus de 20 ans. Mais l’activité est tombée en sommeil, elle est restée confidentielle. En août, un cours s’ouvre à la piscine de la marina Taina. Il s’adresse aux filles et garçons dès 9 ans.

Melisa a été longtemps danseuse. "J’ai pratiqué la danse contemporaine, la danse de salon, le hip hop, le ‘ori tahiti…" Elle est entraineuse de natation. Depuis quatre ans, elle assure des cours de natation synchronisée à Tahiti "ou plutôt", précise-t-elle, "de natation artistique". Auparavant, elle a assuré des cours de natation artistique en métropole, pendant six ans.

À Tahiti, elle a des élèves de tout âge. À la rentrée d’août, elle ouvrira un nouveau cours pour les plus jeunes, à partir de 8-9 ans. "Disons, pour les filles et garçons en classe de CM1." La natation artistique est enseignée par intermittence depuis plus de 20 ans sur le territoire. Faute de moyens humains, l’activité à été mise en sommeil pendant un temps, elle est restée confidentielle.

Ce qui importe pour celles et ceux qui voudraient se lancer est "d’être aquatique". Il faut "aimer l’eau et être motivé". Les cours, il y a deux séances par semaine, ont lieu à la piscine de la marina Taina. Melisa se fixe deux objectifs. Le premier est de réaliser une petite vidéo en milieu naturel en cours d’année et le second de monter un petit gala de fin d’année.

Une séance, trois séquences

Lors d’une séance, il y a plusieurs séquences. "La natation artistique est une combinaison d’activités aquatiques de natation et de danse." Il s’agit donc pour les élèves de perfectionner leur niveau de natation, de développer leur capacité aquatique, de travailler également le côté chorégraphique propre à la danse, la souplesse, la synchronisation. Il faut aussi, dans une certaine mesure, améliorer son apnée.

En général, les séances commencent par des exercices de nage simple, classique et des exercices de déplacements. Les élèves font évoluer leurs appuis. Il est question de godille, un déplacement allongé dans l’eau, de torpille, de coupe-coupe, de rétropédalage.

Ensuite, vient la partie technique avec la répétition de figures propres à la natation artistique comme le ballet-leg, le carpe, les verticales. Lors d’un ballet-leg, les pratiquants sont à la surface de l’eau, jambe tendue en extérieure, à la perpendiculaire. Lors d’un carpe, ils ont la tête sous l’eau, les deux jambes en surface. Et lors de verticales, ils ont la tête en bas, les pieds en l’air.

Enfin, le groupe se rassemble. Les pratiquants apprennent petit à petit, simplement d’abord, à suivre le rythme ensemble. Avis aux amateurs, les inscriptions sont ouvertes.


Pratique

Les cours, donnés en nombre réduit, sont prévus le lundi de 17 heures à 18h15 et le samedi de 12h30 à 14 heures.

Contact

FB : Fenua Sauvetage Natation
Tél. : 89 25 34 19

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Thomas Moutame installé à la CAPL

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Thomas Moutame installé à la CAPL
Tahiti, le 6 juillet 2021 - La séance d’installation de l’assemblée générale de la Chambre d’agriculture et de la pêche lagonaire s'est tenue mardi matin à la mairie de Pirae. Thomas Moutame est officiellement le nouveau président de la chambre. Le maire de Taputapuātea prône le développement durable à travers un partenariat entre la chambre, le Pays et les communes pour atteindre l'autosuffisance alimentaire.
 
"L'assemblée générale d'aujourd'hui marque le début de la mandature 2021-2026". Après avoir vu sa liste Te Reo Amui No Te Feia Faa'apu Rau No Porinetia arriver largement en tête de l'élection des représentants de la Chambre d’agriculture et de la pêche lagonaire (CAPL) le 10 juin dernier, Thomas Moutame a été officiellement élu président de la chambre mardi matin lors d'une assemblée générale constitutive organisée à la mairie de Pirae. Mardi, 18 des 19 représentants élus se sont réunis pour désigner les membres du nouveau bureau. Ainsi, Heia Teina (absente ce jour) a été nommé première vice-présidente. Jean Tama est deuxième vice-président tandis que Varink Tama, Odile Horoi et Timoa Tanehoarai sont élus membres. Le bureau enfin constitué, les projets peuvent débutés.
 
L'importance d'une collaboration
 
"On veut apporter un plus, notamment en ce qui concerne le développement durable, avec des produits de qualité. Depuis une quinzaine d'années je me bats pour la culture biologique. Aujourd'hui je suis fière, car beaucoup d'associations nous soutiennent ainsi que le gouvernement. Nous avons voté unanimement à l'APF notre schéma directeur. Nous avons une feuille de route et nous allons tous ensemble s'y tenir". Le tout nouveau président de la CAPL souhaite mettre en place un partenariat triparti entre la chambre, le Pays et les communes pour mutualiser les moyens et ainsi promouvoir plus activement les produits locaux. Tearii Alpha, vice-président de la Polynésie française, va dans ce sens : "Nous sommes en train de rédiger une loi du Pays pour pouvoir partager certaines compétences du service publique et notamment celle de contrôle des opérations agricoles sur le terrain pour rendre le système plus efficace et intégré".

Thomas Moutame installé à la CAPL
"Les tāvana et les communes sont des acteurs clés dans l'accompagnement des porteurs de projets locaux", souligne Thomas Moutame. Le président compte également sur ses élus, répartis dans les différents archipels, pour soutenir les agriculteurs. "Ils auront pour mission d'assurer une relation de proximité de manière à identifier, à défendre et à répondre de manière réactive aux attentes de chacun". 

L'autosuffisance alimentaire et financière
 
Le président de la CAPL précise qu'une charte relative aux droits et aux devoirs des îles pour identifier les actions prioritaires en lien "avec la stratégie de développement de l'agriculture et de l'économie bleue" sera bientôt rédigée. Selon Thomas Moutame, la pandémie a mis en évidence la vulnérabilité du système agroalimentaire polynésien qui doit se montrer plus autonome à l'avenir. "Nous ferons de l'autosuffisance alimentaire une priorité en trouvant comment impliqué les familles vers une autosuffisance financière et ainsi contribuer au développement économique des îles en passant par le secteur primaire."

Thomas Moutame installé à la CAPL
Pour le maire de Taputapuātea, la promotion des produits locaux passera par la création d'une centrale d'achat à Tipaerui. Cela facilitera l'acheminement des produits en provenance des archipels vers les cantines scolaires et les marchés commerciaux de Tahiti. "Nous devons penser à une agriculture qui se retrouvera dans nos assiettes. Il faut que les produits locaux soient de qualité, bons pour la santé et bons pour l'économie du fenua", affirme de son côté Tearii Alpha, également tāvana de Teva i Uta. 
 
La mise en place de fa'a'apu pilotes aux Tuamotu, en partenariat avec les communes pour les cultures maraichères et fruitières, visera "à développer la faisabilité de tout type d'exploitation agricole dans les atolls", confie Thomas Moutame.

Interrogé sur les premières retombées visibles des projets, Tearii Alpha répond que l'agriculture est un secteur de patience. "On ne laboure pas la terre aujourd'hui pour cueillir le fruit tout de suite. Il faut planter et arroser pour ensuite récolter les fruits". Les différents partenaires souhaitent s'investir pour l'agriculture conventionnelle des produits frais, mais aussi pour "l'agriculture de la transformation, de la surgélation, de la valorisation et de l'infiniment petit". En d'autres termes, anticiper la création de la richesse générée par l'agriculture de transformation. "C'est ce travail de longue haleine que nous sommes en train de porter", conclut Tearii Alpha. 

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Nouveau site web pour la DGSI

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Nouveau site web pour la DGSI
FRANCE, le 6 juillet 2021 - Le site internet de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) est accessible depuis hier, mardi 6 juillet. L’objectif de cette impulsion en matière de communication ? « Faire connaître les missions de la DGSI, les défis auxquels elle est confrontée, mais aussi et surtout les dispositifs d’accompagnement qu’elle propose face aux risques de menace terroriste, cyber ou d’ingérence étrangère », précise l’organisme.
 
Si 85% des Français ont déjà entendu parler de la DGSI, seuls 37% voient précisément de quoi il s’agit, indique un sondage Harris Interactive réalisé en juin de cette année. Le nouveau site lancé ce 6 juillet permet de mieux comprendre l’organisation et les missions spécialisées et exclusives de la DGSI, dans le domaine du renseignement et du judiciaire.

Composée de services centraux implantés en région parisienne et d’un vaste réseau de services territoriaux, certaines de ses activités sont parfois méconnues, telles que la lutte contre la prolifération des armes ou l’ingérence économique.  L’organisme est encadré par un cadre légal strict. L’une des rubriques de ce nouveau site permet de faire le point sur l’encadrement et les contrôles auxquels est soumise la DGSI : contrôle de son inspection générale, contrôle de l’inspection des services de renseignement, contrôle parlementaire, ou encore contrôle par les autorités administratives indépendantes, comme la CNIL.
 
Connaître les profils recherchés
 
Toujours selon ce même sondage, 52 % des Français estiment que les métiers proposés à la DGSI pourraient les attirer mais seul un tiers saurait où trouver l’information sur ces offres d’emploi.

A la DGSI, il existe plus de 150 métiers différents. Chaque année, la direction recrute plusieurs centaines d’agents de renseignement et d’enquêteurs qui peuvent être des policiers, des fonctionnaires des corps administratifs, techniques et scientifiques ou encore des contractuels (ingénieur, traducteur, analyste, architecte, psychologue, etc.). Pour connaître les profils recherchés, découvrir les parcours et missions d’agents en poste, le site diffuse et publie plusieurs témoignages de femmes et d’hommes assurant au quotidien des missions essentielles à la sécurité nationale et à la protection des intérêts fondamentaux de la Nation. Leur engagement fera écho aux qualités attendues des candidats : « sens de l’intérêt général, motivation et désir d’œuvrer à la sécurité de nos concitoyens », indique l’organisme.

Les renseignements intérieurs français avaient engagé un premier mouvement de communication institutionnelle en octobre 2019, impulsé pour mener près de 1200 recrutements supplémentaires à l’horizon 2024.

 

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Une résidence d’écriture au fenua

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Une résidence d’écriture au fenua
TAHITI, le 6 juillet 2021 - Permettre à un (une) auteur(e) de se concentrer sur son seul projet d’écriture : tel est l’objectif d’une résidence d’écriture. Pour la première fois en Polynésie, une telle initiative est lancée. Portée par l’Association des éditeurs de Tahiti et des îles, elle est soutenue par le Pays et l’État.

"Nous mettons en place une résidence d’écriture pour qu’un auteur puisse, dégagé de toute contingence matérielle, se consacrer seulement à l’écriture", annonce Christian Robert. Il est président de l’association des Éditeurs de Tahiti et des îles (AETI), l’association qui porte le projet soutenu par le ministère de la Culture et de l’Environnement, la Direction générale de l’éducation et des enseignements et le haut-commissariat. Cette résidence devrait ouvrir dès septembre.

Concrètement cela consiste, comme pour une résidence d’artiste, à prendre en charge le logement, les frais de bouche et les déplacements de l’auteur. Une indemnisation est également prévue pour lui permettre de s’extraire de sa vie quelques semaines durant, l’esprit tranquille. Pour le candidat retenu, aucune obligation de production. "On n’écrit pas un livre en deux mois", rappelle Christian Robert. Il aura tout de même un compte-rendu détaillé à fournir sur son expérience. Il aura aussi à nouer des liens sur place, en particulier avec les scolaires de l’île ou des îles qu’il aura choisie(s). En effet, dans le cadre de son projet, l’auteur peut décider d’être en résidence dans différents lieux.

Thierry Delmas, le directeur de cabinet du ministère de l’Éducation détaille la construction du réseau attendue. "Nous sommes partenaires de l’opération car, dans le cadre de la résidence, des ponts pourront être construits avec les élèves. Il pourra être question du processus de création en particulier ou de la littérature en général. La résidence associera les élèves à la création." Plus les élèves sont en contact avec les artistes, auteurs, créateurs, plus l’apprentissage à de chance de réussir, plus les vocations augmentent.

Pour Gaëtan Deso, conseiller technique du ministre de la Culture, cette initiative permet aux artistes de "se repositionner sur leur territoire et à la Polynésie française de s’inscrire en tant que bassin d’attractivité".

Pour qui ?

À terme, deux résidences d’écriture sont prévues. L’une pour un auteur polynésien, résident ou non sur le territoire. Une autre pour un auteur du bassin océanien. En attendant la réouverture des frontières, seuls les candidats de Polynésie française sont attendus.

La résidence est ouverte aux candidats qui ont déjà publié un ouvrage dans une maison d’édition (qu’elle soit locale ou non) et qui ont un projet abouti d’écriture en littérature, poésie, théâtre ou et/ou littérature jeunesse. Le projet peut être en langue française ou bien en langue polynésienne. Cela reste au choix du candidat.

Les dossiers de candidature seront examinés par un comité de sélection composé d’un représentant du ministère de la Culture, un représentant du ministère de l’Éducation, d’un représentant des affaires culturelles du haut-commissariat, du président de l’association des Éditeurs de Tahiti et des îles (ou un représentant), de la directrice du pôle médiathèque de la Maison de la culture et de l’auteure Chantal Spitz.

Quand ?


L’appel à candidature est lancé ce jour. Les candidats ont jusqu’au 16 août pour se faire connaître. Ensuite, le comité de sélection se réunira le 23 août. Il annoncera le nom du lauréat le lendemain. En fonction des disponibilités de l’auteur, la résidence pourra se faire entre le 20 septembre 2021 et le 20 septembre 2022. Une résidence de jour, pour ceux qui souhaitent rentrer chez eux, pourra se mettre en place. Sinon, une résidence continue pourra exister. La durée totale de la résidence est annoncée pour deux mois. "On espère que c’est un début et que cette initiative survivra dans le temps", conclue Christian Robert.


Une initiative éprouvée

Les résidences d’artistes en général, d’auteurs en particulier, donnent lieu à de riches créations à plus ou moins long terme. En Nouvelle-Zélande par exemple, il existe la résidence du Randell Cottage. Elle accueille alternativement chaque année un auteur français et un auteur néo-zélandais. Fondée en 2001, elle permet à un écrivain de séjourner à Wellington dans une résidence historique, le Randell Cottage. Pierre Furlan en a profité en 2004, Nicolas Kurtovitch en 2007, Than-Van Tran-Nhut en 2014 ou bien encore David Fauquemberg en 2015. Tous ont signé des ouvrages qui, depuis, ont trouvé leur public.

Les résidences d’écrivains apparaissent selon les organisateurs comme "de formidables outils permettant le soutien à la création et à la diffusion de la littérature contemporaine". Elles sont un "élément essentiel de soutien à la création, à la vie littéraire". Elles entretiennent le goût de la lecture, participent au développement culturel autour de la littérature.


Pour postuler, ou se renseigner

Site internet Lire en Polynésie ou lep@mail.pf

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Le pédophile condamné 9 ans après

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Le pédophile condamné 9 ans après
Tahiti, le 6 juillet 2021 – La Justice a enfin tranché sur une affaire d’agression sexuelle intrafamiliale, commise sur un atoll des Tuamotu en 2012. L’oncle de la victime, âgée de 7 ans au moment des faits, a été condamné à 4 ans de prison ferme. La famille avait cherché à passer l’affaire sous silence, alors même que l’intéressé avait agressé la cousine de la victime un an avant les faits.
 
Un dossier qui remonte à 2012, mais qui finit par être jugé en 2021, en raison de “plusieurs rebondissements procéduraux”, rappelle la présidente à l’audience de ce mardi matin. C’est seulement trois ans après les faits, en 2015, qu’une femme se présente à la brigade des Tuamotu. Elle dénonce aux gendarmes des faits d’agression sexuelle commis sur sa fille, âgée de 7 ans à l’époque, lors de vacances dans la famille.

L’enfant avait dénoncé à sa mère trois passages à l’acte pendant la nuit, d’attouchement ou de pénétration commis par son oncle. Comme dans de nombreuses affaires intrafamiliales, l’omerta est reine. La magistrate rappelle que même si la famille présente sur l’archipel était au courant, la grand-mère avait demandé à sa petite-fille de garder le silence. Une première audience se tient en novembre 2019, au cours de laquelle le mis en cause fait des déclarations spontanées sur les actes qu’il a commis, qui relèvent du viol. Le dossier est renvoyé devant le juge d’instruction. Les parents accepteront une correctionnalisation : “Les parents voulaient que tout cela s’arrête. Le dossier prenait toute leur énergie, qu’ils perdaient à oublier tout cela”, explique l’avocate des parties civiles.

Une famille déchirée

Un drame qui a affecté le couple, les parents étant aujourd’hui séparés : “On s’est véritablement moqué de nous. Je confiais ma fille à cet oncle, sans savoir que je livrais mon enfant à son bourreau. Elle en souffre encore aujourd’hui, et nous en souffrons aussi car cette histoire a déchiré la famille tout entière. J’aimerais qu’elle puisse enfin s’épanouir, avoir une vie normale d’adolescente”, témoigne le père de famille à la barre. Le mis en cause avait déjà été inquiété pour une agression sexuelle sur la cousine de la victime, un an avant les faits. Les parents expriment leur inquiétude concernant leur fils, qu’ils lui ont aussi confié : “Il ne s’est pas exprimé, et on ne sait toujours pas s’il figure lui aussi sur la liste.”

Pour le procureur, qui s’appuie sur l’expertise psychiatrique réalisée sur le suspect, “l’intéressé est un pédophile”. Il y a deux problématiques selon lui : l’inaffectivité et le manque de compassion envers la victime, et l’appropriation comme désir sexuel : “Il la considère comme un objet.”

Le tribunal condamnera le prévenu au-delà des réquisitions. L’oncle a écopé d'une peine de 4 ans d’emprisonnement ferme, accompagné d’une inscription au FIJAIS et d’un suivi socio-judiciaire cinq ans après sa sortie.

 

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Bilan de l'Ifrecor : Les récifs du fenua tiennent bon, les poissons reculent

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Bilan de l'Ifrecor : Les récifs du fenua tiennent bon, les poissons reculent
Tahiti, le 6 juillet 2021 – Mis à jour tous les cinq ans, le dernier bilan de l'Ifrecor salue la “résilience” des récifs polynésiens, dont 50% sont dans un bon état. Soit le meilleur score derrière la Nouvelle-Calédonie et ses 75%. L'organisme d'État relève cependant la décroissance des peuplements de poissons au fenua ces dix dernières années et le faible niveau de protection de ses récifs.
 
“Plutôt préservés dans les territoires étendus, à faible démographie ou inhabités”, les récifs coralliens du Caillou et du fenua notamment, sont “globalement stable” faisant preuve d'une “bonne résilience”, souligne le dernier bilan de l’Initiative française pour les récifs coralliens (Ifrecor). Mis à jour tous les cinq ans par, le rapport indique qu'en 2020, la majorité (70 %) des récifs évalués dans ces territoires sont “en bon état” sur le long terme, malgré des événements extrêmes comme les épisodes de blanchissement, la prolifération d'acanthasters, cette étoile dévoreuse de corail, ou la survenue de cyclones. 

Ainsi en 2010, les îles de la Société sont touchées par une explosion d’acanthasters, suivie du cyclone Oli. Eprouvée, la couverture corallienne à Tahiti et Moorea s'effondre de 40% à moins de 5%. Preuve de résilience du corail polynésien, celui-ci reprend des couleurs, affichant en 2019, soit presque dix ans plus tard, “des valeurs” en recouvrement “parmi les plus hautes jamais atteintes depuis le début des suivis en 1992”.

Erosion des terres et particules fines

Mais compte tenu de “l’étendue particulièrement vaste du territoire polynésien en latitude et en longitude, l’état des récifs est naturellement variable selon les archipels”, nuance cependant le bilan. “Les récifs des îles de l’archipel de la Société présentent, en particulier, sur les quinze dernières années de très fortes variations du recouvrement corallien”, soit de “forte dégradation suivie d’une remarquable régénération à la suite des perturbations”. Résultat en 2020,50% des récifs du fenua sont dans un bon état. Les récifs les plus touchés se trouvent sans surprise dans les îles de la Société, l'archipel le plus peuplé. “Couplé au développement urbain, le développement de l’agriculture entraîne une déforestation et une mise à nu des terres qui se traduit par une érosion très importante et l’arrivée dans les lagons de particules fines qui recouvrent le corail et entrainent d’importantes mortalités”, développe le bilan.

Si dans l'ensemble le corail polynésien fait de la résistance, “les biomasses totales de poissons décroissent sur les dix dernières années”. Une décroissance dont l'origine est difficile à identifier si ce n'est “la combinaison d’efforts de pêche accrus” et "un effet de l’environnement”. Côté peuplement de poissons, la Calédonie se porte bien mieux que son voisin polynésien avec des “biomasses et des diversités parfois exceptionnelles”. Par ailleurs, la résilience des récifs polynésiens n'est pas immuable. Les événements de plus en plus récurrents de hausse de température, auxquels les coraux sont particulièrement vulnérables, pourraient avoir raison de leur état de santé. Les projections réalisées par le Criobe montrent effectivement que l’on peut s’attendre à un “blanchissement annuel récurrent en Polynésie à partir de 2040, ce qui aura des répercussions importantes sur l’équilibre des récifs coralliens”.

Très variables selon les territoires, “l’intensité de ces pressions est souvent dépendante de la densité de population”, précise le bilan. En l'occurrence, la Nouvelle-Calédonie affiche la densité la plus basse, avec 15 habitants par km² pour environ 36 000 km² de récifs, suivi en deuxième position par la Polynésie et ses 74 habitants par km2 pour 16 200 km2 de récifs coralliens. A l'inverse, Mayotte présente la plus forte densité de population de tous les outre-mer français, avec 690 habitants par km² pour seulement 1 400 km² de récifs. “L'augmentation particulièrement rapide de la population humaine et des pressions associées” à Mayotte pèse sur la santé du corail dont 60% présentent un état dégradé explique l'Ifrecor.

0% de récif sous "protections fortes" au fenua

Avec ses 10% de la surface mondiale de récifs (4e position mondiale), la France s'est déjà engagée à protéger 100% de ses récifs coralliens dans les outre-mer d'ici 2025.Un objectif qui semble à sa portée étant donné que la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française comptent à eux seuls pour “près de 90 % de la surface totale des récifs français”, note l'Ifrecor. A ce jeu-là, le Caillou a pris une certaine avance affichant “le ratio de protection forte le plus élevé” : 88% de ses récifs sont sous protection et 41% sous protection forte. Si du côté du fenua l’ensemble de la zone économique exclusive (5,5 millions de km2) est classé en aire marine gérée (AMG) “Te Tainui Atea” depuis 2018, l'Ifrecor relève que seulement 23% de ces récifs sont sous protection et 0 % sous protections fortes, au même titre que Wallis et Futuna.

L'Ifrecor note toutefois “les difficultés de mise en œuvre des suivis” en Polynésie, dont les 3 500 km² de terres émergées sont éclatées en près de 120 îles. “Avec 14 stations pour 15 000 km² de récifs en Polynésie (…) contre 14 stations pour 16 km² de récifs à La Réunion (…) les écarts de représentativité sont très importants d’une collectivité à l’autre”, nuance le bilan. 
Dans ce contexte géographique très particulier, “le développement d’un réseau de science participative pouvant servir de réseau d’alerte semble indispensable”, suggère l'Ifrecor. D'autant que la valeur des services rendus par les récifs polynésiens pèse lourd dans l'économie locale : soit 55 milliards de Fcfp. “Au total 1 500 entreprises et près de 21 000 emplois dépendent, à différents degrés, des services écosystémiques fournis par les récifs coralliens et les écosystèmes associés”.
 

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Violences à Haapiti : "Cela va de mal en pis"

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Violences à Haapiti :
Tahiti le 06 juillet 2021 – L'île de Moorea a fait couler beaucoup d'encre ces dernières semaines. Malheureusement pas pour ces belles plages ni pour ses beaux motu, mais pour toutes les violences perpétrées par une bande de jeunes "bien connus" des forces de police.
  
Une agression a eu lieu le 26 juin dernier à Haapiti au niveau du centre commercial "Le petit Village". Un jeune homme appelé "Petite frère", sa concubine et un de ses neveux ont été pris d'assaut par une cinquantaine de jeune. Batte ou encore parpaings ont été utilisés par les jeunes agresseurs pour mettre à terre leurs victimes. Petit frère a dû être évasané au CHPF. Il y est encore. Sa grande sœur, Taiana, en colère et désemparée assure que son frère va mieux : "Son état s'est amélioré, mais il aura toujours des séquelles."
 
Taiana, ancienne adjointe au maire de Papetoai de 2001 à 2007, est encore sous le choc. "Il avait la tête toute enflée et des hématomes partout". "Tout a été gâché par cette jeunesse de Papetoai qui sème la terreur sur notre île", déplore-t-elle. La drogue, et notamment à la consommation de ice, est selon elle la cause de toute cette violence. "Cela va de mal en pis (…). Je me demande pourquoi ils sont toujours en liberté, car ce sont toujours les mêmes jeunes", affirme Taiana. Elle assure avoir reçu des menaces et des insultes émanant des parents de certains de ces jeunes. Et regrette d'ailleurs que le tāvana de Moorea ne leur ait pas apporté son soutien. "Je n'ai eu aucun coup de téléphone de sa part pour me demander si mon petit frère allait bien ou pas, ou pour nous soulager".             

Taiana "Ce sont toujours les mêmes"
Violences à Haapiti :
Quel était l'état de votre frère quand vous l'avez vu ?
"Il était allongé sur le brancard et je ne l'ai pas reconnu. Il avait la tête toute enflée, il avait des hématomes partout. Il ne pouvait plus bouger (…). Je lui ai dit : 'Tous ceux qui t'ont fait du mal seront tous condamnés (…)'. Avant, il n'y avait pas cette rage chez les jeunes. Ils se bagarraient, mais pas au point de vouloir tuer comme ils l'ont fait avec mon petit frère. Je me demande pourquoi nos jeunes de Papetoai en sont arrivés là? Et cela va de mal en pis (…). Je me demande pourquoi ils sont toujours en liberté ? Ce sont toujours les mêmes jeunes (…)".
 
Vous avez déposé une plainte ?
"On est allé avec ma belle-sœur à la gendarmerie de Moorea pour déposer une plainte. Les gendarmes ont pris en compte le certificat médical de ma belle-sœur et pas celui de mon petit frère. Ils ont précisé qu'il fallait attendre qu'il soit bien pour venir porter plainte. J'étais en colère et je ne vais pas laisser passer cela. Je suis sortie de la salle pour exprimer ma colère. Je disais des grossièretés. Je ne sais pas pourquoi ils n'ont pas voulu prendre le certificat médical de mon petit frère. 
 
"Ma belle-sœur est descendue à Papeete pour pouvoir porter plainte à la gendarmerie de Papeete (…). Le soir où on est allé à la gendarmerie, ma belle-sœur avait montré une vidéo. Et le gendarme avait dit 'ah c'est toujours les mêmes têtes', donc ils sont connus."
 
Il y avait des mineurs ?
"Oh que oui, il y en a qui ont 14 ans. Comment des mineurs peuvent s'acharner sur des personnes qui se trouvent à terre. Comment ils ont eu cette force ? Je ne sais ce qu'ils ont pris pour avoir une force pareille, pour s'acharner avec autant de violence sur ma famille. D'où tiennent-ils cette force pour qu'ils soient aussi enragés ? Je pense que c'est l'ice qui est derrière tout cela".
 
Il doit y avoir un ou des meneurs dans ce groupe de jeunes ?
"Il y a des leaders (…). Ils ont toujours été comme cela. Ils deviennent violents quand ils sont à plusieurs. Comme ils disent : 'C'est nous les 'aito de Papetoai. C'est nous les plus forts, on peut faire ce qu'on veut parce qu'on est plein'. Tout a été gâché par cette jeunesse qui sème la terreur sur notre île".


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