Quantcast
Channel: TAHITI INFOS, les informations de Tahiti
Viewing all 46446 articles
Browse latest View live

Silvio Cicero entame sa première tournée

$
0
0
Silvio Cicero entame sa première tournée
TAHITI, le 18 mai 2021 - C’est la première fois que Silvio Cicero assurera des concerts longue durée avec un orchestre. Il annonce même une tournée baptisée Teie Ho’i Au. L’occasion pour lui "d’aller à la rencontre des fans". Deux dates ont été fixées en attendant la suite.

Il est bien connu du public polynésien pour avoir fait de nombreuses animations "dans les hôtels en particulier", précise Silvio Cicero. Mais c’est bien la première fois qu’il assurera "un véritable spectacle d’une heure trente", se réjouit-il. Avec la tournée Teie Ho’i Au, qui démarre le 28 mai, c’est le moment "de rencontrer officiellement mes fans et le public".

Il sera accompagné d’un groupe constitué pour l’occasion de Vatea Le Gayic à la bass, Tuhiva Morgan à la guitare et d’Adrian, batteur. "Bruno Demougeot sera également de la partie, comme chef d’orchestre", précise Silvio Cicero. En plus, de nombreux invités se relaieront pour chanter des duos. Le public pourra profiter des compositions déjà connues de Silvio Cicero qui annonce en plus une nouveauté, un duo avec Andy Tupaia qui vient tout juste de sortir.

Parrain du Tahiti Festival Guitare

Silvio Cicero a grandi à Tahiti. Il s’est fait remarquer dès l’âge de 16 ans en remportant le Tahiti Festival Guitare (2009). Ce qui le décida à faire de la musique son métier. Il s’est rendu aux États-Unis où il a décroché un diplôme de musique de la Los Angeles Music Academy. Auteur, compositeur et interprète, Silvio Cicero est rentré à Tahiti en 2014. Il est le parrain officiel du Tahiti Festival Guitare.

Il a assuré les avant-premières des Gypsy Kings, de Vianney et a chanté avec Julien Doré la chanson O Oe To Oe Rima de Bobby Holcomb, lors du concert que l’artiste métropolitain a donné à To’atā en octobre 2018. En septembre 2020, Silvio Cicero est monté sur la scène de l’Olympia dans le cadre d’une soirée réunissant des artistes d’outre-mer. Cette apparition reste "anecdotique" dans son parcours. Silvio Cicero compte sur la tournée pour consolider ses liens avec le public polynésien en attendant de possibles projets à venir.

Son titre Taapuna girl a conservé la première place du hit-parade local To’o 20 de Tiare FM, pendant plus de quatre semaines consécutives. De même, Here Faito Ore ,enregistré à Nashville, a été vu près d’un million de fois et s’est placé à la tête du top 20 de la radio Polynésie la 1ère. Le dernier grand succès passé sur les ondes du fenua est Ma Polynésienne, un hommage à la mère de son premier enfant.

Une opportunité partagée

Les premières soirées de la tournée Teie Ho’i Au se découperont en plusieurs temps. Dj Kenzo assurera un warm up dès 16h30 et pour une heure. Il sera suivi de trois membres du groupe montant Otantik Soul. "Je les ai repéré sur les réseaux sociaux", explique Silvio Cicero "et il me tenait à cœur de leur permettre d’animer la première partie de soirée". Au total, Otantik Soul compte six artistes, tous auteurs, compositeurs et interprètes. Ils saisissent là l’opportunité pour rencontrer eux aussi leur public. En effet, ils ont déjà un répertoire de plusieurs dizaines de morceaux, mais qui n’ont été présentés jusqu’alors que sur la toile. Les titres La Terre est ronde ou bien encore Aue ont déjà séduit des milliers d’internautes.

Lors de sa tournée, Silvio Cicero prendra le relai d’Otantik Soul. Sa prestation sera suivie d’une after avec DJ Nasty, apprécié pour ses mix Moomba Chill.

D’autres dates seront bientôt annoncées pour compléter la tournée. "C’est le début d’une longue série !" Un EP de six titres devrait par ailleurs sortir sous peu. Il réunira par exemple Te Rata, chanté avec Koru, Teie Ho’i Au et Ma Polynésienne. Des nouveaux morceaux et leur clip vont également sortir d’ici à la fin de l’année.

Silvio Cicero entame sa première tournée
Pratique

Le 28 mai à l’hôtel Le Tahiti by Pearl Resorts à Arue, à partir de 16 heures pour le warm up.
Tarif : 2 500 Fcfp en pré-vente.
Tickets disponibles dans les magasins Carrefour, à Radio 1 Fare ute et en ligne.
Le 4 juin au Manava de Moorea.

Silvio Cicero entame sa première tournée
Contacts

FB : Silvio R. Cicero
FB : Otantik Soul Official


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

A Tautira, la mobilisation retarde le dynamitage

$
0
0
A Tautira, la mobilisation retarde le dynamitage
Tahiti, le 18 mai 2021 - Le dynamitage des trois grosses pierres de la montagne Tahua Reva à Tautira devrait avoir du retard. Les habitants de Tautira ne lâchent rien et campent au pied de la montagne pour contester la destruction de ce qu'ils considèrent comme un patrimoine matériel et immatériel. Ils pointent du doigt “le mutisme” du ministre de la Culture. Ministre qui affirme ne pas avoir les mêmes éléments que les contestataires. La direction de la Culture effectue des recherches dans ce sens. Une marche des opposants est prévue samedi matin.
 
Les habitants de Tautira font tout pour se faire entendre et éviter que les trois pierres de leur montagne Tahua Reva ne soient détruites. Ils ont mis en place des pétitions en ligne, fait appel aux associations et même sensibilisé les médias du Pacifique. Enfin, ils organisent une marche pacifique ce samedi pour “protéger notre patrimoine matériel et immatériel et pour mobiliser un maximum de personnes dans notre combat pour sauver notre montagne et notre patrimoine”, indique Vaihei Paepaetaata, une habitante de Tautira. Lors de la présentation du projet de “travaux de sécurisation du talus” par le ministre des Grands travaux, René Temeharo, à la presse, le 4 mai dernier, plusieurs habitants de Tautira avaient fait connaître leur mécontentement et leur désaccord. Ils avaient pointé du doigt le manque de transparence du gouvernement et de leur tavana, Anthony Jamet, regrettant surtout la disparition de leur patrimoine.
 
Dès le début des travaux, le 11 mai dernier, ces habitants se sont rendus sur le site, d'abord en dehors de la zone sécurisée, puis directement sur site en contrebas de la montagne Tahua Reva. Selon Vaihei Paepaetaata, “la semaine dernière ils n'ont rien pu faire. Du coup je pense qu'avec tous les retards, ils vont devoir reporter la date du dynamitage. Nous sommes juste au pied de la montagne pour montrer notre opposition”. L'utilisation des explosifs pour fragmenter les trois roches doit en effet avoir lieu mardi prochain. Contacté, le ministre de l'Equipement et des Grands travaux, René Temeharo, confirme qu'avec la présence des habitants de Tautira sur le site, les travaux, et notamment le dynamitage de ces trois grosses pierres, vont sans doute être retardés d'une ou deux semaines.

“Ces pierres ont une énergie”
Selon Vaihei Paepaetaata, “les pierres que le gouvernement veut dynamiter ont une énergie”. D'où l'opposition des riverains. La jeune femme indique que plusieurs associations de protection de l'environnement ont apporté leur soutien à leur action. Action isolée ou partagée par les riverains de Tautira ? Vaihei assure que les activistes ont le soutien de la population mais que “les gens ici à Tautira ont peur de s'afficher, ils veulent bien venir nous soutenir mais ils n'osent pas”. Elle dit par ailleurs s'étonner que le ministre de la Culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu, “ne se bouge pas”. “Il faut que le ministre se réveille”. Lundi, le président de Heiura-Les Verts, Jacky Bryant, a rendu visite aux habitants mobilisés. Mardi, l'ancien ministre s'est fendu d'un communiqué de soutien aux manifestants. Il considère que la destruction de cet “énième” patrimoine historique “ne gêne plus le gouvernement”, taclant lui-aussi “le mutisme plus ou moins inquiétant du ministre de la Culture”.
 
Contacté, Heremoana Maamaatuaiahutapu affirme qu'il n'a pas les “mêmes éléments” que les habitants de Tautira et des associations de protection de l'environnement concernant Tahua Reva. Il ajoute que le seul site connu au fenua pour l'envol des âmes est la pointe Tataa à Faa'a. La direction de la Culture est d'ailleurs en train de faire des recherches concernant Tahua Reva. Le ministre précise d'ailleurs que, s'il s'avère que cette montagne est également un lieu d'envol des âmes, “il le fera savoir”.

Jacky Bryant Président de Heiura-Les-Verts “Tahua Reva représente l'envol des âmes”
Que pensez-vous du dynamitage des trois pierres de Tahua Reva à Tautira ? 
“On est dans la énième destruction de notre patrimoine, cela ne gêne plus le gouvernement. Le pire c'est le mutisme plus ou moins inquiétant du ministre de la Culture Heremoana Maamaatuaiahutapu. Tahua Reva représente l'envol des âmes, de plus, c'est le site pour lequel Honoura, le guerrier légendaire de Tautira, est connu dans tout le Pacifique. La seule réponse que le Pays a, c'est de dire qu'on va sécuriser la route pour éviter que trois petits cailloux tombent du ciel. On ne peut pas dévier la route et gagner sur la mer et faire un détournement sur l'océan pour pouvoir sauvegarder cet espace ? En plus, le financement est de plus de 100 millions Fcfp juste pour trois cailloux ? Il y a un petit souci non ?”
 
Vous êtes allé lundi à la rencontre des habitants de Tautira ?
“En allant à la rencontre des défenseurs qui sont fiers de leur culture, de leur identité, de leur patrimoine historique, ils m'ont montré un chemin en contrebas qui longe cette colline pour pouvoir accéder à un projet de lotissement. Ce serait dramatique de permettre une installation hôtelière ainsi que des bungalows sur ce site patrimonial, historique. Je rappelle que huit pirogues dont Hokulea ne sont allées ni à Pira'e, ni à Faa'a ni à Papeete. Ils sont allés à Tautira, donc on est bien dans un site extraordinaire. Vous allez au Tuamotu, Australes, Hawaii tout le monde va vous parler de Honoura. Qu'est ce qu'on a comme attache par rapport à nos anciens guerriers, qui représentent l'identité d'une population ? La seule réponse c'est de dynamiter, c'est le monde à l'envers. On tourne en bourrique l'ensemble de la population par rapport à cette notion de sécurité. Et d'ailleurs, pourquoi avoir enlevé le filet de sécurité, il n'était pas au point, ou conforme aux dispositions de protection ?”
 
Le gouvernement met en avant la sécurité de la population, qu'en pensez-vous ?
“Il faut détourner la route, et sécuriser les éventuelles chutes de pierres avec les grandes barres de fer métalliques pour protéger nos rebords. Il y a tout un arsenal aujourd'hui qui permet d'assurer la sécurité mais il faut arrêter de prendre les habitants pour des moins que rien. La seule identité qui nous reste aujourd'hui, c'est cela qu'il faut sauvegarder et développer.”
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Hommage judiciaire au journaliste Florent Collet

$
0
0
Hommage judiciaire au journaliste Florent Collet
Tahiti, le 18 mai 2021 – Le président du tribunal correctionnel de Papeete a rendu mardi un hommage appuyé et respecté une minute de silence en la mémoire du journaliste et chroniqueur judiciaire, Florent Collet, décédé brutalement ce week-end à 42 ans.
 
L'émotion était palpable mardi matin au palais de justice à l'ouverture de la première audience du tribunal correctionnel de Papeete depuis le décès brutal du journaliste et chroniqueur judiciaire, Florent Collet, ce week-end. Le président du tribunal, Nicolas Léger, a pris la parole en début d'audience pour rendre un hommage appuyé à notre collègue. "Nous avons eu la stupeur d'apprendre le décès brutal de Florent Collet, journaliste tout récemment retourné à TNTV après de longues années à tenir la plume de la rubrique judiciaire de La Dépêche. Il n'avait que 42 ans", a entamé le magistrat.
 
"Au-delà des grands mots et des grandes déclarations, qui sont toujours vaines dans ces circonstances, je voudrais dire en mon nom, et je suis sûr au nom de tous mes collègues du siège et du parquet du tribunal de première instance et de la cour, à quel point Florent Collet était apprécié dans cette enceinte. Sans complaisance, mais toujours dans le respect de chacun, il couvrait les petites et les grandes affaires qui se jugeaient entre ces murs. Mais surtout, sa plume n'était pas sa seule qualité. Il en possédait bien d'autres parmi lesquelles, et non des moindres dans cette enceinte, son amour de la vérité et surtout le courage de la servir. Ses talents en faisaient un grand journaliste qui nous manque déjà et qui manque à tout le fenua." Le tribunal a ensuite respecté une minute de silence en la mémoire du journaliste, son président adressant ses pensées à "ses proches que je ne connais pas", "à ses collègues que je rencontre tous les jours ou presque" et "à ses amis, sa famille niçoise et surtout à son jeune fils".
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

​L’état de santé de la tortue Te ara u'i préoccupant

$
0
0
​L’état de santé de la tortue Te ara u'i préoccupant
Tahiti, le 18 mai 2021 – La direction de l'environnement a annoncé mardi que l'état de santé de la tortue centenaire de Papeari, Te ara u'i, était jugé "préoccupant" et que l'animal, particulièrement fragile, devait subir un scanner ce mercredi.
 
L’état de santé de Te Ara u’i, la tortue des Galapagos du jardin botanique de Papeari, est jugé préoccupant par l’équipe médicale qui la suit depuis plus de 10 ans maintenant, annonce la direction de l'environnement dans un communiqué. Celle-ci mange très peu depuis deux semaines. L’examen général de l’animal n’a rien révélé mais son bilan sanguin, vérifié deux fois, a montré un taux de calcium élevé pouvant être due à un sérieux trouble hormonal ou infectieux. Pour trouver l’origine de ce trouble, Te Ara u’i va devoir passer un scanner ce mercredi 19 mai. Pesant 175 kg, il faudra pour cela l’endormir, ce qui comporte un risque pour l’animal.
 
Toutefois, compte tenu des résultats de ses examens sanguins et du fait qu’elle s’alimente très peu depuis plusieurs jours, il est nécessaire de trouver l’origine de sa maladie. Conseillée par le Dr Lionel Schilliger, spécialiste mondial des maladies des reptiles, l’équipe médicale est mobilisée pour soigner de la meilleure façon possible Te Ara u’i. La direction de l’environnement conclut en indiquant qu'elle ne manquera pas de donner des nouvelles de la tortue.
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Page enfant : Un atelier pour découvrir Firifiri, le magazine des tout-petits

$
0
0
Page enfant : Un atelier pour découvrir Firifiri, le magazine des tout-petits
TAHITI, le 18 mai 2021 - Ce samedi à la Maison de la culture, Virginie et Tamara du magazine Firifiri vont animer un atelier pour les jeunes lecteurs. L’occasion de découvrir le magazine, de l’apprécier et d’en parler.

C’est le quatrième numéro du magazine Firifiri qui sort et qui sera présenté ce samedi à la Maison de la culture. Firifiri est un magazine pour les enfants entre 4 et 8 ans. Il a été imaginé par une équipe de trois personnes, trois amies : Mickey Moto qui dessine et donne une identité visuelle aux petites personnages, Tamara Barff qui est chargée de la partie reo et culture polynésienne et Virginie Monbrison qui rédige et conçoit les histoires.

Fou rire et plaisir

Dans le magazine il y a : des histoires, des jeux, des comptines, des blagues, des coloriages. "On veut que la lecture soit un plaisir", dit Virginie. Lire doit rimer découvrir, fou rire, plaisir, grandir. Certains personnages reviennent à chaque numéro. Et notamment Nui, Sayfong et Kohai la surfeuse. "Ce sont des personnages qu’on a voulu attachants, malicieux."

Il a aussi une légende venue d’ailleurs, une bande-dessinée (tout ce qu’il faut pour répondre aux envies d’un grand nombre de lecteurs), un agenda, une rencontre faite par un jeune talent. Dans le dernier numéro, Naïa rencontre Teora, un peintre âgé de 12 ans !

Samedi, Virginie et Tamara vont présenter le magazine. Virginie va conter une, peut-être deux histoires en fonction du public. Elle insiste : "Ce ne sera pas de la lecture, je vais raconter l’histoire". Elle commencera par celle d’un petit singe qui cherche sa maison, c’est une histoire extraite de l’un des numéros du magazine.

Un temps de parole libre

Ensuite, les enfants seront invités à parler et à dessiner la maison qu’ils imaginent pour le petit singe. Selon Virginie, "quand on est petit et qu’on écoute une histoire on engrange pas mal d’émotions". Engranger c’est mettre en réserve, accumuler. En parlant ensuite on libère ces émotions, celles qui sont nées à l’écoute de l’histoire ou bien celles qui remontent. "On fait un temps de parole libre" pendant l’atelier.

Pour l’équipe du magazine, ces temps d’échanges permettent aussi de découvrir ce que les lecteurs et leurs parents pensent du tout jeune magazine. C’est important car cela permet ensuite d’ajuster et adapter le contenu proposé.


Page enfant : Un atelier pour découvrir Firifiri, le magazine des tout-petits
Pratique

Le samedi 22 mai de 9h30 à 10h30 à la bibliothèque des enfants.
Entrée libre, dans le respect des mesures sanitaires.
Cette animation s’adresse aux tout-petits de 5/6 ans.


Contacts

FB : Firifiri
Tél. : 40 54 45 36
activites@maisondelaculture.pf

Agenda

Les comptineurs de Tahiti jusqu’au 23 mai au Petit théâtre de la Maison de la culture. Tarif : 2 000 Fcfp, gratuit pour les moins de 1 an.
L’heure du conte : conte japonais : Le grand-père qui faisait fleurir les arbres dit par Léonore Caneri le mercredi 26 mai à 14h30. Entrée libre.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Tania Noble, Miss Tahiti 1992

$
0
0
Tania Noble, Miss Tahiti 1992
TAHITI, le 18 mai 2021 - L’élection Miss Tahiti a évolué tout au long de son histoire. En 60 ans, le lieu de l’élection, l’organisation et les organisateurs, les étapes du défilé ont changé. La preuve avec cette année 1992 qui inaugure une nouvelle formule.

Miss Tahiti, qualificatif pour l’élection de miss France, existe en Polynésie depuis 60 ans. Ce concours élit la plus belle femme de Polynésie et ses dauphines, chaque année. Une sélection préalable permet de retenir un nombre arrêté de candidates selon des critères établis. Yolande Dexter, membre du comité organisateur avec Dominique Pétras, se rappelle : "Les filles devaient par exemple faire plus de 1,72 mètres ou encore ne pas ne pas avoir de tatouage. En plus, on prenait directement et sans sélection les miss élues dans les îles."

Les critères et la sélection des candidates existent toujours. En revanche, depuis 60 ans, l’organisation et les organisateurs ont changé, de même que les titres, les étapes du défilé, les lieux de l’élection. Pour preuve, en 1992, des nouveautés sont apparues.

La place Vaiete accueille l'élection

Le spectacle a eut pour cadre, après l’hôtel Tahiti, la place Vaiete, à Papeete. Le vendredi 3 juillet 1992, Miss Tahiti était élue, ainsi que miss Purotu a'ia'i no Papeete. La formule était entièrement nouvelle avec une élection populaire puis une soirée de gala avec dîner et remise des dernières récompenses à l’hôtel Maeva Beach, à Punaauia.

Aux passages traditionnels en robe et maillot de bain, ont été ajouté deux passages mettant en valeur la culture polynésienne en tenues réalisées à l’aide de matériaux naturels.

Tania Noble a été couronnée Miss Tahiti, Claudine Tama est devenue miss Heiva i Tahiti, Taina Calissi a reçu le titre de miss Purotu a'ia'i no Papeete. Les demoiselles d’honneur de Miss Tahiti étaient Nathalie Feltesse et Loanah Blanc.

Fille du fameux chanteur

Tania Noble est la fille du chanteur-compositeur Patrick Noble. Cet ancien de la chanson polynésienne à Tahiti a démarré sa carrière à la fin des années 1960. Il a été l’un des précurseurs de la musique tahitienne des années 1970-1980. Elle compte aussi au sein de sa famille Léa Constant, Miss Tahiti 1964 et sa fille Vaihere Constant, Miss Tiurai 1982 !

Taina Caliss, miss Purotu a'ia'i no Papeete i, aujourd’hui artiste reconnue, est la fondatrice de la première plateforme digitale pour la promotion des arts et des artistes contemporains de Tahiti et des îles (Raw Tahiti). Elle vient d’être sélectionnée pour une résidence d’artistes à la cité internationale des arts à Paris (de juillet à novembre 2021).

Tania Noble a participé à l’élection de miss France, organisée en décembre 1992 à la Défense. Avec les autres concurrentes, elle a participé à un stage préparatoire au parc Euro Disney de Marne La Vallée qui venait juste d’ouvrir. Elle n’a pas été retenue. Cette année-là, c’est Véronique de la Cruz, Miss Guadeloupe, qui est montée sur la plus haute marche du podium, permettant pour la première fois de faire la lumière sur cette île des Antilles.

Au total, cinq miss Tahiti (dont une démissionnaire, Thilda Fuller en 1979) ont été élues miss France : Edna Tepava (1973), Mareva Georges (1990), Mareva Galenter (1998) et Vaimalama Chaves (2018).

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

La probité à l’épreuve des liens de proximité au fenua

$
0
0
La probité à l’épreuve des liens de proximité au fenua
Tahiti, le 18 mai 2021 - Le clientélisme politique est lié à la grande proximité entre élus et administrés en Polynésie, a observé mardi le maître de conférences en sciences politiques Sémir Al Wardi, lors d’un exposé présenté à l’UPF au colloque sur l’efficacité des dispositifs de lutte contre les atteintes à la probité.

Dans l’amphithéâtre A3, la journée de lundi a été consacrée à l’analyse technique des dispositions instaurées dans le droit français par deux textes de loi adoptés en 2017 pour lutter contre les atteintes à la probité et la délinquance économique et financière et de leurs limites : la loi sur la confiance dans la vie politique et la loi dite Sapin II sur la modernisation de la vie économique et la lutte contre la corruption. Mardi, à l’Université de Polynésie française, le colloque sur l’efficacité des dispositifs de lutte contre les atteintes à la probité s’est penché sur une lecture socio-culturelle des spécificités polynésiennes susceptibles de conduire à des dérives du pouvoir.
Les autorités judiciaires locales s’intéressent actuellement à 31 dossiers de manquements à la probité. Un portefeuille “important, rapporté au nombre d’habitants du territoire”, observait lundi Thomas Pison, le procureur général près la cour d’appel de Papeete. Des délits majoritairement le fait d’élus, et principalement de maires.

"La population ne comprendrait pas"

Mais pour le maître de conférences en sciences politiques Sémir Al Wardi, cette relative importance s’explique par une particularité enracinée dans la culture politique polynésienne. Un fait sociologique nourri par les importants liens de proximité familiaux et affectifs entre hommes politiques et administrés. Autant de liaisons dangereuses susceptibles de pervertir la morale publique. “Il y a une redistribution qui se fait historiquement dans la société polynésienne”, explique-t-il. “Autrefois, un ari’i qui redistribuait mal perdait sa place. Pouvana’a a Oopa, qui a créé la culture politique tahitienne, a maintenu ce rapport avec la population en recevant, en répondant aux sollicitations. Et cette culture politique s’est perpétuée avec Francis Sanford, avec Gaston Flosse. Aujourd’hui, tous les hommes politiques polynésiens, et pas seulement les tavana, reçoivent des demandes de leurs électeurs. Un homme politique est plutôt vu ici comme un pourvoyeur de services. Il se doit de rendre la vie plus agréable. Cela existe ailleurs, mais le fait est qu’en Polynésie nous sommes sur un petit territoire, avec une petite population. Les liens familiaux ou affectifs sont extrêmement larges. Et on imagine bien que ce rapport de proximité a une influence sur la vie politique et la vie économique."
Pour lui, la conséquence est une propension naturelle au clientélisme, avec pour corolaire “parfois une mauvaise utilisation des deniers publics et des dérapages”. Un phénomène consubstantiel à l’équilibre politique local, pour lequel le maître de conférences en sciences politiques rechigne à utiliser le terme de manquement à la probité. “Ce qui m’intéresse est de montrer que structurellement le clientélisme est bien implanté. Et qu’il est difficile de revenir dessus. Pas du fait de la mauvaise volonté des hommes politiques, mais plus parce que la population ne comprendrait pas qu’il en soit autrement.”

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

​La probité, "une question de point de vue" pour le député Brotherson

$
0
0
​La probité,
Tahiti, le 18 mai 2021 - Lors de son intervention au colloque sur l’efficacité des dispositifs de lutte contre les atteintes à la probité, le député Moetai Brotherson a insisté mardi sur une nécessaire lecture culturelle et historique des manquements observés au fenua. 

Népotisme, corrupteur, concussion, clientélisme : vous aurez beau chercher, vous ne les trouverez pas dans le vocabulaire tahitien ces mots. Peut-être dans une prochaine édition du dictionnaire du Fare vana’a ? Mais pour l’instant…” Comme l’a exposé le député Moetai Brotherson, mardi à l’université lors du colloque sur l’efficacité des dispositifs de lutte contre les atteintes à la probité, les dérives du pouvoir constatées en Polynésie méritent parfois d’être analysées à l’aune de l’héritage culturel de leurs auteurs. “Tout est une question de point de vue”, estime-t-il. “Evidemment, on peut se réfugier derrière le texte de la loi. Mais si l’esprit de la loi n’est pas conforme à l’esprit d’un peuple, il ne faut pas s’étonner qu’il y ait des discordances”. Le parlementaire indépendantiste se garde de vouloir “excuser ou dédouaner les atteintes à la probité”. Mais il explique souhaiter apporter des éléments de compréhension dans le hors champ du juridique : “Si on se borne à faire du juridisme, on occulte le fond des choses. Il y a des éléments d’histoire, de culture, importants à prendre en compte. Des concepts qui n’existaient pas avant l’arrivée des Européens. La résultante est la société dans laquelle on vit aujourd’hui.
Une considération socio-culturelle devant laquelle Charles Duchaine, le directeur de l’Agence française anticorruption s’est cependant montré dubitatif, lors des débats de la table ronde qui devait clôturer cette deuxième et dernière journée du colloque sur les atteintes à la probité : “Je ne peux pas croire qu’un élu local n’a pas conscience du caractère illégal des demandes qui peuvent lui être adressées.” 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

​Les peapea de Hitia’a o te ra de retour au tribunal administratif

$
0
0
​Les peapea de Hitia’a o te ra de retour au tribunal administratif
Tahiti, le 18 mai 2021 - Le tribunal administratif de Papeete a encore examiné mardi un contentieux touchant le fonctionnement de la commune de la côte Est. Après les litiges sur l’élection de trois maires délégués au mépris de la loi Tetuanui et l’examen des comptes de campagne, le juge des référés s’est cette fois-ci penché sur la "confiscation du pouvoir" par un adjoint.

Le tribunal administratif de Papeete n’en a pas fini avec les soubresauts au sein du conseil municipal de Hitiaa o te ra. Débarrassé de Dauphin Domingo, principal opposant au sein de la commune et rendu inéligible il y a une semaine pour rejet de ses comptes de campagne, Henri Flohr fait toujours de la résistance et la chasse aux opposants.

Arrivé en tête sur la commune associée de Mahaena au scrutin de juin dernier et conforté par une décision du Conseil d’Etat le propulsant maire délégué de cette commune associée, Victor Tchoung pensait que nul n’allait le contrarier dans l’exercice de son mandat obtenu il y a près d’un an. C’était sans compter l’obstination d’Abel Tehotu, adjoint au maire de la commune qui avait temporairement reçu une délégation de fonction et de signature de Flohr pour régler les affaires concernant Mahaena. Une délégation faite pour "court-circuiter" le vrai maire délégué selon M° Millet, avocat de M. Tchoung. L’arrêté de délégation a été rapidement attaqué pour son illégalité. Il mentionnait notamment la délégation des missions d’état civil alors que ces missions ne peuvent être exercées que par le maire ou le maire délégué et nullement un adjoint.

Confiscation de pouvoir

Les dispositions contestées ont été retirés par le maire mais le problème demeure. M. Tchoung cherche en effet à accéder à son bureau et à disposer des moyens pour exercer son mandat mais l’adjoint de Henri Flohr a décidé de ne pas lui faire de fleurs et de l’envoyer sur les roses en conservant l’utilisation du local pourtant destiné au seul maire délégué. "Depuis un an, il assiste à la confiscation du pouvoir par Abel Tehotu", plaidera Me Millet qui a pointé du doigt un maire qui "fait de la résistance" et un adjoint qui est devenu "maire de fait". Suffisant pour demander au juge que soit prononcée une injonction de transférer le bureau de la discorde de l’un à l’autre.

Des enfantillages qui pourraient faire des malheureux parmi des personnes heureuses. En effet, pendant la courte période où il disposait d’une délégation M. Tehotu a célébré deux mariages "alors qu’il n’avait pas le droit de le faire" selon Me Millet. Une cocasserie de plus dans cette commune qui rend l’établissement de ces actes d’état civil probablement irréguliers avec des conséquences juridiques encore à déterminer les néo-couples concernés. Et de quoi à terme occuper d’autres magistrats.
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Koh-Lanta : Le deuxième tournage terminé à Taha’a

$
0
0
Koh-Lanta : Le deuxième tournage terminé à Taha’a
Tahiti, le 18 mai 2021 - Mardi après-midi, Denis Brogniart et Alexia Laroche-Joubert étaient à la présidence pour faire le bilan des deux éditions de Koh-Lanta tournées en Polynésie française récemment. L’une, en cours de diffusion, enregistre des records d’audience. L’autre s’est clôturée lundi et fêtera les 20 ans de l’émission avec un casting « all-star » d’anciens candidats emblématiques.
 
“Si je devais faire le teaser de cette saison, je vous dirais que ce seront des aventuriers charismatiques. Des gens qui ont marqué l’aventure de par leurs performances, leurs compétences en survie, dans les épreuves, dans la stratégie. C’est un mélange sur 20 ans d’ancienneté. 20 ans, 20 aventuriers qui ont marqué Koh-Lanta. La crème de la crème”. Même s’il ne peut dévoiler la liste des candidats de la prochaine édition « all-star » qui célèbrera les 20 ans de Koh Lanta, Denis Brogniart n’a pas caché son enthousiasme en évoquant le tournage qui s’est terminé la veille. Le présentateur emblématique de l’émission créée en 2001 ainsi que la directrice de la société de production Adventure Line Production (ALP) Alexia Laroche-Joubert, le directeur de production de l’émission Julien Magne mais aussi le directeur général de Air Tahiti Nui Michel Monvoisin, ont donné une conférence de presse mardi après-midi pour faire le bilan de ces deux années de tournage sur l’île de Taha’a et ses alentours.
 
Les Armes Secrètes”, record d’audience
 
La saison tournée également au fenua l’année passée et intitulée “Les Armes Secrètes” bat actuellement des records. “C’est la meilleure audience chez les ménagères depuis 2007, record en nombre de téléspectateurs sur un lancement depuis 2017. C’est aussi un record historique depuis le lancement en 2001 sur les 15-34 ans avec 55% de parts de marché, c’est-à-dire un jeune adulte sur deux. Ce sont des scores énormes. Pour vous donner l’exemple de l’épisode diffusé il y a quinze jours, en consolidé, c’est-à-dire de l’audience télé en plus de la consommation en replay, on est à 6,5 millions de téléspectateurs sur un seul épisode”, s’est félicitée Alexia Laroche-Joubert. “Ce n’est pas facile de maintenir un programme pendant 20 ans, avec depuis quelques années deux éditions par an. Il y a un renouvellement constant qui est nécessaire à la fois pour surprendre les téléspectateurs mais aussi les aventuriers. Cela permet de pérenniser notre format que d’avoir cette jeunesse qui s’intéresse autant à Koh Lanta depuis plusieurs années”.

Après le tournage des “Armes Secrètes” il y a quelques mois, la société de production Adventure Line Production a décidé de renouveler son partenariat avec le fenua, en particulier avec l’île de Taha’a. En cette période de crise sanitaire, le tournage de cette deuxième saison a permis à de nombreux locaux de travailler malgré la fermeture des frontières qui impacte fortement les îles dépendantes du tourisme. “On a travaillé avec 216 personnes locales : 128 de Raiatea, 79 de Taha’a et 9 de Tahiti. Au total, on a collaboré avec 90 sociétés d’hébergement, de construction, d’outillage, bureautique, textile, transport et distribution”, a déclaré la directrice d’ALP. Alexia Laroche-Joubert qui évalue à près de 10 millions d’euros les dépenses liées à la production des deux éditions.
 
Le voyage par procuration
 
“Il y a une donnée qui est difficilement quantifiable, c’est la puissance de feu de Koh-Lanta sur l’attrait pour le pays. Le fait d’exposer la Polynésie crée une appétence de voyage. C’était très important pour nous de mettre en avant la richesse de la faune et la diversité des paysages en Polynésie française”, a poursuivi Alexia Laroche-Joubert avant que Denis Brogniart ne poursuive. “Il faut imaginer que l’on emmène depuis 20 ans les gens aux quatre coins du monde par procuration le vendredi soir. Koh-Lanta apporte une envie de voyager qui est décuplée en ce moment parce qu’on ne peut pas faire autre chose que de voyager par procuration à travers des images. La Polynésie française est la copie parfaite de ce qui fait rêver les gens. On n’avait jamais vu ce type de paysage. Des gens découvrent pour la première fois la Polynésie française autrement qu’à travers une simple carte postale. C’est unique. Les gens ont envie de voyager, et quand ils auront la possibilité de le faire et s’ils ont les moyens de partir en vacances, ils vont vouloir s’évader et vivre les vacances dont ils rêvent et dont ils ont été frustrés depuis trop longtemps” a développé l’animateur. Michel Monvoisin a quant à lui tenu à préciser que les recherches Google sur l’île de Taha’a avaient fortement augmenté depuis la diffusion des épisodes de Koh-Lanta.

L’année dernière, l’animateur avait insisté sur l’accueil des polynésiens. Hier, il a souligné le partage à tous points de vue entre les équipes de production et les locaux : “C’est un partage de compétences, de sentiments et d’expériences sur tout ce qu’on a vécu ensemble. Il y a un attachement, il a ce sens de la convivialité naturelle dans les relations. Ça n’existe pas ça en métropole. Quand vous rencontrez des gens, il y a toujours ce round d’observation. Mais ici tout va plus vite. J’ai envie de dire que la Polynésie est un accélérateur de sentiments. Franchement, ne croyez pas que c’est de la communication. Nous avons partagé comme rarement auparavant”.
 
Une prochaine saison « all-star »
 
Le directeur de la production de l’émission, Julien Magne a annoncé que la prochaine saison anniversaire, dont le tournage s’est clôturé lundi, réserve plein de nouveautés. “On est très contents de la saison que l’on vient de finir de tourner hier avec les poteaux et le dernier conseil. C’est une saison anniversaire, on fête les 20 ans de Koh-Lanta donc on a mis les petits plats dans les grands. On ne peut pas dévoiler grand-chose pour le moment. Ce que je peux dire c’est que l’on a créé une troisième île. Qu’est-ce qui va s’y passer, qui ira sur cette île, qu’elles seront les conséquences pour le jeu ? Ça, on va le garder secret. Pour la première fois dans l’histoire de Koh-Lanta, les aventuriers vont avoir des choix à faire. Des choix cruciaux qui vont marquer la suite de leur aventure, bouleverser ce qu’ils connaissent et ce que les téléspectateurs connaissent de l’émission”, a teasé le directeur de production. “Deux jours avant le début du tournage, on a annoncé le casting à nos équipes. Ils sont des habitués de Koh-Lanta et ils étaient sidérés de voir la qualité du casting”.

Alexia Laroche-Joubert a expliqué que la diffusion de cette prochaine édition anniversaire est prévue pour l’automne, sans pouvoir être plus précise : “C’est décidé par TF1 et, même nous, nous n’en sommes pas informés pour des histoires de concurrence entre chaines. On sait que la période sera entre septembre et décembre”. Il y a quelques semaines, une liste est sortie dans plusieurs médias annonçant la liste des candidats sélectionnés. Lorsque le sujet a été abordé, la directrice d’ALP a sèchement répondu. “Elle n’a jamais été confirmée par ALP ou par TF1. C’est un jeu, des tas de gens prétendent avoir la liste et sortent des noms sans savoir”.
 
1 600 tests en 6 semaines

Durant le tournage de l’édition plusieurs cas de Covid ont été détectés. Une personne a même dû être rapatriée sur Tahiti au CHPF. Alexia Laroche Joubert a tenu à clarifier que tous les protocoles sanitaires avaient été respectés à la lettre mais que, dès le départ, le risque zéro n’existait pas. “Nous avons réalisé 1 600 tests en 6 semaines, 9 cas Covid et un rapatriement au CHPF. On a dû s’adapter à des annonces du gouvernement avant le tournage qui ont bouleversé notre organisation. On a créé ce qu’on appelle une bulle sanitaire. Le tournage a environ 150 métropolitains et en mars ils étaient déjà 70 sur place. Il n’y avait que 8 personnes de nos équipes habilitées à parler avec 8 personnes locales. On a ensuite imposé une quarantaine, cinq jours avant le vol avec des tests à réaliser à J-10 et un autre à J-3. On a veillé à faire respecter le protocole sanitaire jour après jour pour éviter toute contamination de la population locale”.

Avec les records d’audience de la saison diffusée actuellement Alexia Laroche-Joubert annonce le premier épisode de l’édition des 20 ans de Koh-Lanta comme “un évènement”. Réponse dans quelques mois.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Haute saison, la peur du vide

$
0
0
Haute saison, la peur du vide
Tahiti, le 18 mai 2021 – Stupeur dans les rangs des professionnels du tourisme. Toujours en attente d’une échéance pour la réouverture des frontières vers la métropole, premier marché émetteur, ils ne comprennent pas sur quelle “base scientifique” s’appuie la condition des 70% d’adultes vaccinés. La crainte de voir s’envoler la haute saison, qui concentre 80% du chiffres d’affaires pour certains hôtels, est à son comble.
 
Ils attendaient une date, le ministre des Outre-mer leur a donné un chiffre : 70% de la population adulte vaccinée d’abord. La réouverture des frontières après. Il n’en fallait pas plus pour plonger les professionnels du tourisme dans un brouillard autrement plus épais. “On a quand même été abasourdi par ces propos. On se demande d’où sort cet objectif qu’on estime irréalisable”, s’impatiente le directeur de Tahiti by Pearl Resorts et coprésident du CPH (Conseil polynésien de l'hôtellerie) Christophe Guardia. Dubitatif au même titre que comme l’ensemble de la profession, il ne comprend pas non plus sur quelles “données scientifiques” s’appuie cette condition à l’ouverture du ciel, notamment vers la France et l’Europe, premier marché émetteur devant celui des États-Unis. D’autant que la Polynésie accueille à nouveau les visiteurs américains depuis le 1er mai. “Pourquoi les touristes américains peuvent venir et pas les autres ?” interroge le coprésident du CPH.

“Pourquoi les outre-mer sont traitées à part alors qu’on a un taux d’incidence beaucoup plus faible que la métropole et un taux de vaccination plus élevé ? Pourquoi autoriser aux Métropolitains ce qu’on nous interdit à nous ?”, lui fait écho le P-dg d’ATN, Michel Monvoisin. “Ça nous a fait un choc”.

L’objectif des 70% est d’autant plus troublant que selon les premières projections, il ne sera pas atteint avant quatre à six mois sans une accélération de la campagne, qui semble au contraire se tasser. Difficile dans ces conditions d’espérer sauver la haute saison. Les conséquences de l’absence de perspectives risquent d’être “immédiates”, avec “des annulations en masse” craint le patron de la compagnie au tiare. “On a tout un petit portefeuille de réservations mais qui sera au moins divisé par deux si les Européens ne peuvent pas venir. On ne pourra même plus parler de haute saison”, prévient Christophe Guardia.

-82% de fréquentation touristique

Déjà au plus mal, la fréquentation touristique poursuit sa descente aux enfers. Selon la veille des marchés de Tahiti tourisme, elle accuse une chute vertigineuse de 82% entre le 1er janvier et le 14 mai 2021, soit un grand total de 6 516 voyageurs, contre plus de 33 000 en 2020. “Les Américains seuls ne suffiront pas à nous permettre de tenir la barre de nos entreprises. Alors c’est sûr, on nous promet des aides, mais on ne veut pas vivre des aides qu’il faudra rembourser un jour”, rappelle le coprésident du CPH. “La haute saison représente au moins 80% du chiffre d’affaires pour certains hôtels et certaines îles, où la saisonnalité est très marquée.”
Sombres prédictions également du côté de l’InterContinental Tahiti. “Si aujourd’hui on ne peut pas rouvrir le marché européen pour la haute saison, on va perdre 30 à 40% de réservations confirmées”, indique le directeur régional du groupe, Guillaume Epinette. “Il faudrait au moins une date”. Une échéance qui permettrait notamment aux tour-opérateurs de se retourner, leur évitant ainsi une perte de temps et d’argent. “Ils savent qu’ils vont avoir besoin de staff pour annuler, refaire les itinéraires, ou se réajuster par rapport au nouveau planning des vols internationaux. Ce n’est pas productif”.

Une catastrophe

A ce rythme, le directeur de l’Aranui n’écarte même plus un licenciement économique. “On est pris entre deux feux croisés, en 2020 près de 60% des clients ont reporté à 2021, ces reports, on est en train de les annuler et on a n’a pas de nouvelles réservations, c’est la catastrophe, déplore Philippe Wong. On commence à rembourser les PGE, on a entamé notre trésorerie, alors qu’on a aucune entrée d’argent. Même si on a eu des aides comme le FSE, elles sont largement insuffisantes”.

Mais ce que les professionnels appréhendent par-dessus tout, c’est de perdre la confiance des marchés émetteurs au profit de destinations concurrentes, à l’instar des Maldives. “Si les agences envoient leurs clients ailleurs, il va falloir mettre les bouchées doubles et mettre beaucoup plus de budget pour les reconquérir”, redoute Guillaume Epinette.

Vivre du travail, pas des aides

Néanmoins conscients et reconnaissants des aides déployées par l’État et le Pays, la profession rappelle qu’après 18 mois d’activité au ralenti, il devient urgent de “pouvoir travailler”. “Tant qu’il y a le Diese il n’y aura pas de licenciement, mais il ne durera pas ad vitam aeternam, souligne Christophe Guardia. Mais surtout il faut qu’on remette nos employés au travail. On veut vivre de notre travail et pas des aides.” 

Dans cet état général de lassitude, le directeur de Tahiti tourisme, Jean-Marc Mocellin, invite à ne pas focaliser sur les 70% évoqués par le ministre. “Il disait ça surtout pour inciter la population à se faire vacciner pour soutenir l’économie et c’est normal, c’est son rôle”.

En tenant compte des chiffres de l’enquête de prévalence, soit “25% d’immunité déjà acquise à Tahiti et Moorea”, il estime que la Polynésie n’est pas si loin du compte. Ainsi confiant dans les capacités du Pays à atteindre “un bon niveau d’immunité collective” via la politique de vaccination, il suggère au contraire de maintenir le cap sur une réouverture du ciel au 1er juillet. “C’est l’objectif, ce qui ne veut pas dire que c’est une date ferme et définitive, mais c’est cette date-là qu’il faut donner aux tour-opérateurs, en expliquant aux voyageurs le protocole et les formalités d’entrée qui privilégient les personnes vaccinées ou immunisées d’une précédente contamination”. C’est d’ailleurs ce discours que Tahiti tourisme tient aux chefs de produits qui commercialisent la destination. Si toutefois cette date tombait à l’eau, le directeur l’admet : “on ne serait pas bien”.
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Patrice Faure nommé Haut-commissaire pour la Nouvelle-Calédonie

$
0
0
Patrice Faure nommé Haut-commissaire pour la Nouvelle-Calédonie
Paris, France | AFP | mercredi 19/05/2021 - Patrice Faure a été nommé mercredi haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie lors du Conseil des ministres pour veiller notamment à l'organisation du troisième et dernier référendum sur l'indépendance.

"Patrice Faure aura comme feuille de route de poursuivre le dialogue politique entamé en octobre dernier lors du déplacement de Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, en Nouvelle-Calédonie et qui se poursuivra lors des rencontres à Paris à l'invitation du Premier ministre, du 25 mai au 3 juin", a indiqué le ministère des outre-mer dans un communiqué.

Une des principales mission de M. Faure sera d'organiser un troisième référendum sur l'indépendance, en vertu du processus de décolonisation prévu par l'accord de Nouméa (1998).

Lors d'un premier scrutin, le 4 novembre 2018, le maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la République l'avait emporté avec 56,7% des voix. Ce maintien n'avait remporté que 53,3% des voix lors du second référendum le 4 octobre 2020.     

Patrice Faure, 54 ans, était précédemment préfet du Morbihan. Il a été préfet de la Guyane entre 2017 et 2019 et a occupé différents postes dans l'administration centrale, dont adjoint du chef du cabinet militaire du ministère de l'Outre-mer. 

Il succède à Laurent Prévost qui avait pris ses fonctions en août 2019, et a été nommé lors de ce même Conseil des ministres préfet de l'Isère.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Man’s Tahiti, la voix de la tolérance

$
0
0
Man’s Tahiti, la voix de la tolérance
TAHITI, le 19 mai 2021 - Membre de la communauté LGBTQIA+, Man’s Tahiti se dit queer. Il revient sur son parcours à l’occasion de la journée mondiale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie qui a eu lieu le 17 mai. Mais il insiste, il n’est pas militant. S’il veut être au-devant de la scène, c’est pour partager l’art qui lui permet de trouver sa place.

La chanson Hands up de Man’s Tahiti est une collaboration avec Tommy Driker. Le clip réalisé par Blackstone productions Tahiti vient tout juste de sortir. Il est en ligne depuis lundi soir. C’est un extrait d’EP de quatre titres. “Je ne suis pas seul sur cet EP”, précise Man’s Tahiti qui, depuis le début de l’année a fondé le groupe DMN avec deux musiciens de France : Nolan et Dylan. Ses paroles ont été enregistrées en studio, Nolan et Dylan ont composé de chez eux la partie instrumentale. En plus, dans cette aventure, quatre danseurs accompagnent Man’s Tahiti.

Dans cette chanson, il est question de la communauté LGBTQIA+ et des difficultés qu’elle traverse. LGBT ou LGBTQIA+ sont des sigles utilisés pour qualifier les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans, queers, intersexes et asexuelles, c'est-à-dire pour désigner des personnes non hétérosexuelles, non cisgenres ou non dyadiques. L'adjectif cisgenre est un néologisme désignant un type d’identité de genre où le genre ressenti d'une personne correspond au genre assigné à sa naissance. Le mot est construit par opposition à celui de transgenre. Le terme dyadique qualifie une personne non intersexe. Le sigle LGBT est ainsi complété avec d'autres lettres ou avec un “+” pour inclure d'autres variantes d’identité de genre, de caractéristiques sexuelles ou d’orientation sexuelle, comme l’asexualité par exemple.

Queer, une insulte aujourd’hui revendiquée

Man’s Tahiti se définit comme queer, un terme qui à l’origine signifie “bizarre”, “peu commun”, “tordu” et qui a longtemps été employé de manière péjorative, c’était un peu “comme une insulte”. Aujourd’hui, il est revendiqué selon Man’s Tahiti. “On affirme notre différence, on joue du genre, des codes du genre et de la sexualité. Moi-même je revendique ma position sur le spectre du genre”. Pour lui il n’y a pas les garçons d’un côté et les filles de l’autre, il y a bien ces extrémités mais entre les deux existent tout un tas de situations, d’hommes qui se sentent plus ou moins femmes et inversement. Il ne veut pas se compliquer la vie en inventant un 3e ou 4e sexe. Mais il considère toutes les nuances entre les deux extrémités de genre.

Lui est un homme, né Manea, qui aime se maquiller, qui aime jouer avec les apparences, qui aime entrer dans la peau d’un personnage, celui de Man’s Tahiti, coloré, lumineux, drôle. Il s’en amuse : “mieux vaut aller en soirée avec Man’s, de toute façon, Manea ne sort pas, il reste chez lui”.

Un être humain avant tout

Avant toute chose, il se sent “être humain, un être doué de raison, enfin j’espère”. En réalité, “c’est la société qui me qualifie de différent parce que je ne corresponds pas aux codes établis et choisis par le plus grand nombre”. Il rappelle qu’il a les mêmes besoins, les mêmes aspirations et désirs que tout autre terrien. Il a également les mêmes problèmes.

Man’s Tahiti, membre de la communauté LGBTQIA+, reconnaît l’aspect biographique du titre Hands up. “C’est ma vie, mon expérience”, décrit-il. C’est une porte ouverte sur les moments déplaisants de sa vie. “Je raconte mon parcours en tant que queer, le chemin que j’ai parcouru et sur lequel je suis toujours d’ailleurs pour essayer de m’accepter, pour pouvoir faire rayonner ma différence un peu comme une lumière.” Il dévoile des choses personnelles pour mieux les surpasser et pour donner du courage à ceux qui vivent ce que lui a traversé. “En me voyant on peut se dire : lui a réussi, il en est là, pourquoi pas moi ?

Né à Tahiti il y a 25 ans, il a grandi dans une famille “homophobe” et “patriarcale”. Il refuse de détailler les difficultés, le rejet, le cauchemar enduré par Manea, les souvenirs douloureux. Il tient seulement à dire “la chance d’avoir une mère qui aime son fils”. Il laisse son art parler du reste. La musique a toujours fait partie de lui, le chant, la danse, les textes et chorégraphies. “La musique est un autre langage où le rejet n’existe pas, au contraire. Avec elle, je me sens chez moi.” C’est elle qui lui a permis de dépasser les obstacles qu’il a eu dépasser.

À l’école, il a toujours été entouré d’amis bienveillants. “Je n’ai pas connu l’exclusion ailleurs que dans ma famille.” Une fois son baccalauréat en poche, il a démarré des études de littérature anglo-saxonne. “J’étais parti pour un parcours dans le professorat.” Mais tout a changé en 2016.

Vainqueur du Tahiti Festival Guitare

En 2016 donc, il remporte le concours de chant au Tahiti Festival Guitare. Il signe un contrat au Méridien. Il fait ainsi ses premières scènes, des animations musicales dans l’hôtel. En 2018, il remporte cette fois-ci le concours Le Grand Casting. Il s’envole pour la métropole où il reste deux semaines. “Là-bas tout s’est débloqué.” Il connaissait la culture drag-queen depuis plusieurs années mais ne l’avait pas intégré dans sa démarche artistique. Lors du concours, il a pu rencontrer des drag-queens, en chair et en os. “Ma coach vocale était drag-queen, ou plutôt bio-queen et avait rencontré mes idoles." Il pense notamment à RuPaul. L’idée d’être un autre la nuit venue a pris forme, Manea a imaginé Man’s Tahiti à son retour à Tahiti.

Man’s Tahiti ne sait pas s’il s’est trouvé “que serais-je dans dix ans ? Nous évoluons de jour en jour en fonction de nos rencontres, nos expériences agréables ou douloureuses”. Une chose est sûre en revanche, il ne voit plus l’exclusion et la haine, “car je suis entourée de lumière, je vis avec des personnes qui m’intéressent et m’inspirent. Je suis là où je dois être. Faire de la musique et la partager me rend heureux et c’est ma plus belle victoire”.

Le 17 mai est la journée nationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie. L’occasion de rappeler les difficultés vécues par la communauté LGBTQIA+. La sortie de Hands up résonne avec l’actualité. Pour autant et malgré le titre qui pourrait laisser croire à un certain militantisme, Man’s Tahiti refuse d’être considéré comme un leader et un fervent militant. Il n’invite pas la communauté à se lever pour aller au front.

Défendre la cause gay, la communauté LGBTQIA+, n’a jamais fait partie de ses objectifs car “la haine homophobe, tout comme la haine raciale, ne mérite pas que l’on si intéresse, c’est si bas ! Je préfère me battre pour des causes vraiment nobles comme la faim dans le monde. Pourquoi me rabaisser ? Pourquoi me battre pour avoir le simple droit de parler et d’exister ?” Ceci étant dit, il en est convaincu, donner une visibilité à sa communauté n’est pas vain si cela peut aider ses membres. Et c’est pour cela que Man’s Tahiti s’affiche.

Contacts

FB : Man’s Tahiti


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

​Les pāpio de Vaitupa exilés à Taravao ?

$
0
0
​Les pāpio de Vaitupa exilés à Taravao ?
Tahiti, le 19 mai 2021 - Le site de Vaitupa en travaux, une installation dans la zone industrielle de Faratea est proposée à l’association des forains de Faa’a. Le groupement de saisonniers se démène actuellement pour obtenir un emplacement plus proche de la ville.
 
L’année dernière, le suspens avait été maintenu jusqu’à la mi-mai pour les pāpio. En cause : les risques sanitaires liés au Covid-19. La saison des fêtes foraines avait finalement pu se tenir de la fin juin à la mi-août au prix de mesures sanitaires strictes et à la faveur d’une accalmie épidémique, après la fermeture des frontières polynésiennes.
Cette année, tout est en ordre pour les forains de Mamao et de Outumaoro où les parcs d’attractions prévoient d’être en activité du 11 juin au 15 août, sous couvert de conventions d’occupation conclues fin avril avec l’Etablissement des Grands projets, gestionnaire de ces sites. Mais à Vaitupa, l’incertitude demeure, à moins d’un mois de l’ouverture des festivités du Tiurai.
Le chantier d’aménagement du parc paysager en cours sur place empêche en effet l’installation des manèges de l’association des forains de Faa’a. “Nous avons demandé à être reçus pendant plus d’un mois. J’ai tenté tous les recours possibles”, s’indigne Stéphane Philipponneau, le président de cette association qui rassemble une quarantaine d’entrepreneurs saisonniers.

A force de démarches, une proposition est finalement tombée de la part du ministère de la Culture : “Je suis en mesure de vous proposer, en concertation avec Monsieur René Temeharo, ministre des Grands Travaux, l’espace de la zone industrielle de Faratea, dans la commune de Taiarapu-est”, suggère le ministre de la Culture Heremoana Maamaatuaiahutapu, dans un courrier officiel signé le 11 mai dernier. Situé à la sortie est de Taravao, le site de Faratea y est vanté pour son accès aisé, sa zone de 25 000 mètres carrés sécurisée, viabilisée et dotée de raccordements électriques en quantité : “Voir les pāpio gagner le Presqu’île constitue une opportunité exceptionnelle d’offrir à la jeunesse et aux habitants des communes de Papara, Teva i Uta, Taiarapu-ouest et Taiarapu-est, soit plus de 40 000 personnes, des attractions et des lieux de festivités au plus près de leurs foyers”, plaide la missive.
 
“50 km pour amener ses enfants aux manèges”
 
Mais pour le président des forains de Faa’a cette perspective s’apparente à un exil. “On peut comprendre la proposition. Mais on n’est pas prêts. C’est trop loin. Il faut savoir que tous nos membres résident dans les environs de Faa’a. Transporter tout notre matériel sur Taravao ; résider sur place pendant deux mois ; faire des allers-retours quotidiens en ville pour se ravitailler : ce ne sera pas possible.
En outre, pour Stéphane Philipponneau, une installation à Faratea ne serait pas rentable pour l’activité foraine de son groupement. Outre les tracasseries logistiques que supposent un déplacement des installations foraines et des équipes à la Presqu’île, pour lui le potentiel économique du bassin de population de Taiarapu ne fait pas le poids comparé à celui de la zone urbaine de Papeete. L’association assure avoir enregistré en moyenne 5 000 visiteurs par jour durant le Tiurai 2020. “On sait que l’on ne fera jamais ça là-bas. Si on arrive à 500 ce sera énorme ! Qui a envie de faire 50 kilomètres de route un soir de semaine pour amener ses enfants aux manèges ? Et même le week-end les gens hésiteront.”
Une installation sur la zone de Bel Air a bien été suggérée par l’association de forains, pour cette année. Refusée en raison du lancement prévu en juillet, sur la parcelle mitoyenne, des travaux de stockage de matériaux du remblai pour le Village tahitien.
Le groupement tente dorénavant d’obtenir l’autorisation de s’installer sur 9 000 mètres carrés d’une zone de Vaitupa encore épargnée par les travaux d’aménagement du parc paysager. Elle s’engage à renforcer la sécurité pour empêcher l’accès de ses visiteurs à la zone de travaux. Pour l’instant, une réponse est attendue de l’administration. Une réunion s’est tenue mardi soir à la direction des Affaires foncières, à la demande de l’association, en présence de représentants du service du Tourisme et de Grands projets de Polynésie (ex-TNAD), le maître d’ouvrage du projet de parc paysager de Vaitupa. La question devait être évoquée mercredi lors du conseil des ministres.
Faratea ce sera la solution de dernier recours”, estime Stéphane Philipponneau. Un pis-aller pour lequel son groupement espère décrocher une gratuité d’occupation.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Thérèse Heikapua Moke, miss Tahiti 1993

$
0
0
Thérèse Heikapua Moke, miss Tahiti 1993
TAHITI, le 19 mai 2021 - Native de Hiva Oa, Thérèse Moke a remporté tous les suffrages lors de son élection en 1993. Elle a été élue Miss Tahiti et, la même année, a participé à l’élection de Miss France. En 2009 un tragique événement a bouleversé sa vie et celle de sa famille. Elle vit de nouveau aux Marquises.

Thérèse Heikapua Moke, élue Miss Marquises quelques semaines plus tôt, est devenue Miss Tahiti en juin 1993. Le public, ce jour-là, était survolté et entièrement acquis à sa cause. Elle était la première jeune fille originaire de la Terre des hommes à recevoir ce titre ! Elle remporta les suffrages de l’ensemble des personnes présentes. Cette jeune Marquisienne, native de l’île de Hiva Oa et malgré une timidité apparente, savait parfaitement mettre en avant ses atouts.

En 2009, à l’occasion d’un entretien accordé à la radio NRJ, elle revient sur l’événement. “J’étais timide c’est vrai. À l’époque, qui ose dire que ce n’est pas vrai, nous avions ce problème de langage, ce conflit entre le français, le marquisien et le tahitien. On ne parlait français qu’à l’école, ensuite, une fois sorti, on revenait au marquisien.” Ce qui entraînait parfois quelques confusions.

Cette soirée d’élection 1993, dédiée à Teumere Pater, Miss Tahiti 1988, disparue tragiquement quelques semaines auparavant dans un terrible accident de la route, a démarré tristement. La joie de l’événement a fini néanmoins par reprendre le dessus.

Très bonne chanteuse, Thérèse Heikapua Moke a souhaité profiter de sa nouvelle notoriété pour enregistrer quelques chants et, pourquoi pas, poursuivre dans cette voie ? Lors de l’élection, elle a donné un aperçu de son talent aux personnes présentes à l’hôtel Tahiti. Par ailleurs, Tetautiare Père a été élue Miss Heiva, les demoiselles d’honneur de Miss Tahiti étaient : Merehau Maireai et Tehani Dexter.

La même année, toujours en 1993, elle a participé à l’élection de Miss France mais aussi de Miss Asie-Pacifique. Et c’est ainsi qu’elle se présentait : “Je viens des Marquises, j’ai trois sœurs et deux frères. Je suis des études de secrétariat. J’ambitionne de devenir chanteuse et modèle. J’aime voyager et découvrir de nouveaux pays.” Son passage fut remarqué. Elle parvint aux demi-finales et emporta les prix dit “talent” et “du meilleur port du maillot de bain”.

En juin 2009, Franck Dubosc, de passage à Tahiti pour un spectacle, invita Thérèse Heikapua Moke à monter sur scène tandis qu’elle faisait la Une du magazine Fenua Orama drapée de perles. Elle était alors directrice de Tahiti Holidays et l’épouse de Thierry Barbion, mère de leurs quatre enfants. Quelques semaines plus tard, un événement tragique bouleversa la Polynésie. La Miss Tahiti 1993 a tenté de mettre fin à ses jours et en garde des séquelles graves et irréversibles. Elle réside aux Marquises avec sa famille.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

​Levée des motifs impérieux pour la métropole, comment ça marche

$
0
0
​Levée des motifs impérieux pour la métropole, comment ça marche
Tahiti, le 19 mai 2021 – Le ministère des Outre-mer a finalement annoncé mercredi matin la levée des motifs impérieux imposés aux voyageurs entre la Polynésie française et la métropole à compter du 9 juin. Quelle procédure ? Quelle vaccination ? Quel protocole sanitaire. Nos réponses.
 
L'annonce faite par le ministère des Outre-mer dans la nuit de mardi à mercredi a surpris son monde en Polynésie française. Quatre jours après le déplacement du ministre Sébastien Lecornu au fenua –et son annonce ferme d'une réouverture des frontières lorsque 70% des personnes seront vaccinées– le gouvernement central à Paris a finalement changé de stratégie pour autoriser “la levée des motifs impérieux entre la Polynésie française et l'hexagone pour les personnes vaccinées à partir du 9 juin”.
 
Le ministère des Outre-mer a précisé que la décision avait été prise “en accord” avec le Pays compétent en matière sanitaire, et qu'il s'agissait d'une mesure décidée “dans le prolongement de l'ouverture progressive aux touristes initiée début mai” pour les voyageurs en provenance des États-Unis. “Cette mesure s'appuie sur l'analyse de la situation épidémiologique en Polynésie française”, indique le ministère des Outre-mer, qui prévient qu'elle sera pour autant “réversible et adaptée à la circulation du virus”.
 
  • Quelle procédure ?
 
Depuis la fermeture des frontières le 3 février pour éviter l'introduction des variants, seuls les voyageurs justifiant d'un motif impérieux de santé, professionnel ou familial sont autorisés à quitter le territoire polynésien. Une restriction levée le 1er mai pour les personnes vaccinés souhaitant voyager par avion vers ou depuis les États-Unis et qui le sera le 9 juin prochain pour celles –vaccinées également– souhaitant voyager vers ou depuis la métropole.
 
Cette nouvelle règle sera appliquée à la date du lieu de départ, sans tenir compte du décalage horaire. Air Tahiti Nui précisant que son vol au départ de Tahiti-Faa'a le 8 juin à 23h45 sera toujours soumis à l'obligation de motif impérieux, même pour une arrivée en métropole le 10 juin. Concrètement, jusqu’au 9 juin, tous les voyageurs en provenance ou à destination de la Polynésie devront continuer à déclarer leur motif impérieux via les télé-procédures déployées par l’État et le Pays. A compter du 9 juin, seules les personnes non vaccinées devront s'y soumettre et les personnes vaccinées seront “dispensées de démarches administratives préalables liées aux motifs impérieux”, précise un communiqué du Pays.
 
  • Quelle vaccination ?
 
Le ministère des Outre-mer précise dans ses différents communiqués que les motifs impérieux seront levés pour les personnes ayant “complété leur schéma vaccinal”. C'est-à-dire pour les personnes qui auront reçu 15 jours avant leur départ, soit la deuxième injection d'un vaccin à double dose type Pfizer, soit l'injection d'un vaccin à dose unique type Janssen, soit une seule dose de vaccin si elles sont dispensées de seconde injection en raison d'une infection récente au Covid-19.
 
Sans plus de précisions pour l'heure, cette décision signifie donc que les enfants, non vaccinés et actuellement non vaccinables en Polynésie française, ne pourraient pas voyager sans motifs impérieux.
 
  • Quel protocole sanitaire ?
 
Le ministère des Outre-mer indique que, même vaccinés, les voyageurs à destination de la Polynésie française devront justifier d'un test PCR négatif de moins de 72 heures avant le départ vers la Polynésie française. En revanche, malgré une confusion sur ce sujet dans la nuit de mardi à mercredi, le même ministère confirme que ce test PCR de moins de 72 heures ne sera pas exigé avant de se rendre en métropole.
 
Du côté des autorités sanitaires du Pays, le protocole reste le même. Tous les voyageurs débarquant en Polynésie française seront également soumis à un test antigénique à l'aéroport, puis à un autotest à J+4. Les personnes vaccinées seront également dispensées de quarantaine à l'arrivée sur le territoire de la Polynésie française. Les voyageurs non-vaccinés devront s'y soumettre à domicile, si leur habitation le permet, ou en centre dédié.
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le revirement du ministre Lecornu sur la réouverture

$
0
0
Le revirement du ministre Lecornu sur la réouverture
Tahiti, le 19 mai 2021 - "Nous avons décidé, après échange avec le président Édouard Fritch, de lever les motifs impérieux avec l'Hexagone", écrit le ministre pour justifier mercredi matin l'annonce surprise de la levée des motifs impérieux le 9 juin prochain, quatre jours après sa visite officielle en Polynésie française.

En Polynésie, la surprise de l'annonce de la levée des motif impérieux mercredi matin est venue de la position affichée la semaine dernière sur le sujet par le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu. Lors de sa longue visite de huit jours au fenua, le ministre a martelé sans ambigüités que l'État n'autoriserait pas la réouverture des frontières pour le tourisme avec la métropole sans atteindre le seuil de 70% de personnes vaccinées en Polynésie française. Mercredi matin, les acteurs économiques locaux qui avaient échangé avec le ministre sur ce sujet étaient les premiers surpris, et globalement satisfaits, de cette évolution rapide. Même les services de l'État en Polynésie française semblaient presque pris de court par cette annonce, dont les contours exacts demandaient encore quelques précisions…
 
Sébastien Lecornu s'en est expliqué dans un communiqué diffusé mercredi matin en Polynésie : “Lors de mon déplacement, j'ai insisté sur le nécessaire équilibre à trouver entre reprise économique, notamment dans le secteur du tourisme, et protection sanitaire de nos concitoyens. Je sais l'engagement du Pays pour amplifier la campagne de vaccination. C'est pourquoi, nous avons décidé, après échange avec le président Édouard Fritch, de lever les motifs impérieux entre l'Hexagone et l'archipel, et d'alléger les mesures d'isolement, pour les personnes vaccinées à partir du 9 juin.” Le ministre ne précisant pas, pour l'heure, ce qui relevait d'un allègement des mesures d'isolement. “Nous continuerons de suivre avec attention les indicateurs épidémiologiques pour adapter, si besoin, ce calendrier : soit pour le tenir, soit pour le retarder.”
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

​Motifs impérieux bientôt levés, mais pas pour les enfants

$
0
0
​Motifs impérieux bientôt levés, mais pas pour les enfants
Tahiti, le 19 mai 2021 - Les enfants de moins de 16 ans, non vaccinés et non vaccinables, devront nécessairement justifier de motifs impérieux pour voyager entre la Polynésie française et la métropole avant et après le 9 juin prochain.

La question n'a pas tardée à être soulevée sur les réseaux sociaux et auprès des professionnels du tourisme en Polynésie française. Dans la mesure où l'obligation de justifier d'un motif impérieux pour voyager depuis ou vers la métropole est levée pour les personnes vaccinées, quid des enfants qui ne peuvent pas être vaccinés ? En Polynésie, la stratégie vaccinale a récemment été étendue aux 16 ans et plus. Ce qui signifie qu'au 9 juin prochain, les enfants de moins de moins de 15 ans n'auront pas la possibilité d'être vaccinés et resteront nécessairement soumis à une obligation de justifier d'un motif impérieux dans le cadre d'un voyage depuis ou vers la métropole.
 
Du côté des services de l'État en Polynésie française, on indique qu'en l'absence de précisions supplémentaires sur le sujet dans la communication du ministère des Outre-mer, il faudra au minimum attendre la “traduction réglementaire” de cette annonce pour vérifier précisément les conditions applicables aux mineurs. Reste que le protocole sanitaire du Pays impose de toutes façons, à partir de 6 ans, une quarantaine obligatoire aux personnes non vaccinées à l'arrivée en Polynésie française, donc aux enfants de moins de 15 ans non vaccinables.
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

​"Population cible" vaccinable : plus de 16, 18 ou 20 ans ?

$
0
0
​
Tahiti, le 19 mai 2021 – Alors que le ministre des Outre-mer avait évoqué une "population cible" à vacciner des plus de 16 ans la semaine dernière, le communiqué de son ministère cible mercredi les taux de vaccination des "plus de 20 ans" et le Pays comptabilise les taux de vaccination des plus de 18 ans…
 
Même avec la levée des motifs impérieux pour les personnes vaccinées au 9 juin, la problématique des 70% de "population cible" à vacciner avant une réouverture totale des frontières en Polynésie française est toujours posée. Reste visiblement une question à élucider, celle de la taille de cette "population cible". Lors de sa rencontre avec les partenaires économiques du Pays la semaine dernière, le ministre des Outre-mer avait annoncé qu'il ne s'agissait que des plus de 16 ans. Les autorités sanitaires du Pays de leurs côtés comptabilisent les plus de 18 ans, puisque les recommandations nationales sur la vaccination ne permettent pas d'inoculer le vaccin Janssen aux 16 et 17 ans. Et mercredi matin, le communiqué de presse du ministère des Outre-mer évoquait les taux de vaccination Outre-mer des "plus de 20 ans".
 
Un détail qui a son importance, puisqu'il permettrait d'arriver plus rapidement au seuil libératoire des 70% de vaccinés. En effet, si l'on considère la population totale de la Polynésie française, les 37 725 personnes ayant été complètement vaccinées ce mercredi matin (deux doses de Pfizer ou une dose de Janssen), le taux de vaccination général au fenua est actuellement de 13,7%. Si l'on considère une population cible des 16 ans et plus, ce taux grimpe à 17,6%. Pour les 18 ans et plus : 18,4%. Et pour les 20 ans et plus : 19,7%. Des variations entre les populations cibles qui vont aller grandissantes à mesure que la vaccination va progresser. Reste maintenant à choisir une des données et à s'y tenir dans l'optique des fameux 70%.
 
Mais contactés mercredi, les services de l'Etat et du Pays n'avaient pas d'information spécifique sur le chiffre qui entrera en compte pour comptabiliser cette "population cible".
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

​L’eau reste potable dans le grand Papeete

$
0
0
​L’eau reste potable dans le grand Papeete
Tahiti, le 19 mai 2021 - Les communes de l’agglomération de Papeete ont distribué une eau potable sur l’ensemble de leur territoire en 2020. Dans les îles seules Bora Bora et Tubuai disposent d’une eau d’excellente qualité.
 
Sept communes polynésiennes ont distribué une eau potable sur l’ensemble de leur territoire en 2020, constate le centre d’hygiène et de salubrité publique à l’issue des contrôles de la qualité des eaux destinées à la consommation humaine : Papeete, Pirae, Arue, Faa’a, Punaauia, Bora Bora et Tubuai. Les communes de Papara, Taiarapu-est, Moorea, Uturoa, Tumaraa, Taputapuatea, Rurutu et Rimatara ont délivré de l’eau potable sur une partie de leur territoire. A Tahiti, les communes de Paea, Teva I Uta, Taiarapu-Ouest, Hitiaa o te ra continuent de distribuer de l’eau non potable sur tout ou partie de leur territoire.

Un bilan 2020 de la qualité des eaux de consommation globalement moins bon que celui de 2019. Mais le service d’hygiène prévient que le contrôle de la qualité des eaux destinées à la consommation humaine a été perturbé une partie de l’année 2020 par les restrictions de déplacement liées à l’épidémie de covid-19, notamment dans les îles. De ce fait, seules les communes des îles du Vent disposent d’un nombre suffisant de résultats pour faire l’objet d’un classement conformément à la réglementation.
A noter que les communes de Papeete, Pirae, Arue, Mahina, Faa’a, Punaauia, Paea, Papara, Taiarapu-Est, Moorea, Bora Bora, Taha’a, Tumara’a, Taputapuatea, Uturoa, Tubuai, Rimatara, Rurutu, Nuku Hiva et le Syndicat Intercommunal Te Oropaa (SITO) ont poursuivi l’année dernière un programme d’autocontrôle sur leurs réseaux de distribution.

Au total, 1526 prélèvements ont été effectués l’année dernière sur 94 points de réseaux de distribution et 138 prélèvements sur 21 fontaines publiques.
 
L'année dernière, seules les fontaines publiques Papemato à Papara, Van Bastolaer à Taiarapu Est, Temae, Vaiare, Paopao, Nuuroa et Hotutea à Moorea ont délivré une eau potable.

Le service d'hygiène constate que les causes de non-conformité de l’eau distribuée sont différentes selon les communes : l’utilisation exclusive de captages d’eaux superficielles, la mauvaise exploitation des installations de traitement d’eau potable, la vétusté des ouvrages existants, l’absence de traitement adapté et de désinfection des ressources. Malheureusement, le nombre de captages qui ne sont pas équipés de stations de potabilisation, demeure toujours important. A déplorer aussi pour certaines communes : le non-fonctionnement de ces de stations de potabilisation pourtant réceptionnées. 


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
Viewing all 46446 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>