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Mareva Georges, Miss Tahiti 1990

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Mareva Georges, Miss Tahiti 1990
TAHITI, le 16 mai 2021 - La reine de beauté Mareva Georges a été élue Miss Tahiti 1990 puis miss France 1991. Elle a commencé tôt une carrière de mannequinat et a défilé pour les plus grands couturiers. Elle est désormais très engagée dans diverses actions caritatives, notamment en Polynésie.

En 1990, le voyage du président de la République, François Mitterrand, étant prévu pour le 16 mai, la date de l’élection de la nouvelle Miss Tahiti a été avancée au samedi 5 mai. Mareva Georges, élue Miss Punaauia, devient cette année-là la nouvelle ambassadrice de la Polynésie française. Malgré l’enthousiasme et le succès, cette victoire n’a pas été facile car Mareva qui a les cheveux châtains, ne représente peut-être pas assez, pour certains, la femme polynésienne.

Famille de Miss


Elle a 21 ans quand, en 1991, elle est élue Miss France face à 43 candidates. Elle est la deuxième Miss Tahiti élue à garder son titre de Miss France une année entière. Dix-sept ans auparavant, c’est sa tante Edna Tepava qui l’avait obtenu. Mareva Georges est également la cousine de Vaimalama Chaves, Miss Tahiti 2018 et Miss France 2019.

Le 17 mai 1991, Mareva représente la France au concours Miss Univers à Las Vegas. Finaliste, elle fait partie du Top 10 de l'élection : Elle se classe neuvième sur 77 candidates. Le 28 décembre 1991, elle est demi-finaliste (classée dans le Top 10) du concours Miss Monde 1991 qui a lieu à Atlanta.

Elle est restée très proche de cet univers. Le 14 décembre 2003, elle a été membre du jury de l’élection de miss France à Deauville. De même que le 19 décembre 2020, elle a été membre du jury de l’élection de miss France 2021.

Beauté au grand cœur

Mareva Georges a défilé pour les plus grands couturiers. Mariée à Paul Marciano, co-fondateur de Guess, elle une femme engagée dans diverses actions caritatives. En Polynésie française notamment, l'une de ses actions a consisté à distribuer des vêtements de la dernière collection de la marque Guess à des enfants de familles démunies. Elle sert également des repas aux sans-abris, s’investit dans des associations de lutte contre les violences faites aux femmes. Elle a participé par exemple au clip vidéo Embrasse-moi si tu m’aimes de Vahine Orama en 2016.

Elle a récemment mis en place la “Margareth’s Place” du lycée du Diadème. Ce programme visant à accompagner les élèves victimes de violences familiales ou en décrochage scolaire est la première structure de ce genre effective en dehors des États-Unis.

Sur l'initiative de Sylvie Tellier, elle a aussi posé avec 11 autres Miss France, sous l'objectif de Peter Lindbergh, en Polynésie, pour le calendrier 2008 des Miss France en faveur de l'association ELA (association européenne contre les leucodystrophies), parrainée par Zinédine Zidane.

La reine de beauté a du cœur et n’en finit pas de le prouver.


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L'opposition revendique la victoire électorale aux Samoa

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L'opposition revendique la victoire électorale aux Samoa
Apia, Samoa | AFP | lundi 16/05/2021 - L'opposition a revendiqué lundi la victoire aux élections d'avril aux Samoa, à la faveur de décisions de justice qui pourraient permettre à Fiame Naomi Mata'afa de devenir la première femme à prendre la tête du gouvernement de l'archipel du Pacifique.

Des centaines de supporters du parti FAST rassemblés près de la Cour suprême, à Apia, ont laissé éclater leur joie quand la haute juridiction a rendu deux décisions donnant raison à ce mouvement de l'opposition dirigé par Mme Mata'afa.

"C'est un jour où il faut remercier Dieu et chacun d'entre vous", a-t-elle déclaré à ses partisans. "L'enjeu est l'avenir des Samoa et la protection de ce dont nous avons hérité de nos ancêtres."

La Cour a validé les résultats des élections du 9 avril, ordonné au Parlement de se réunir et jugé que le projet d'organiser un nouveau scrutin vendredi devait être abandonné.

Elle a par ailleurs invalidé l'élection d'un député proche du gouvernement, ce qui a donné au FAST une majorité d'un siège face au Parti pour la protection des droits de l'homme (HRPP) qui a géré le pays de façon presque ininterrompue depuis près de quatre décennies.

Ces décisions devraient ainsi permettre une alternance historique pour l'archipel de 220.000 habitants, qui était encore inimaginable il y a un an quand le FAST a été formé.

Ce parti a d'emblée expliqué que le verdict de la Cour lui donnait la majorité requise pour former le gouvernement."Il est temps de se mettre au travail", a-t-il dit sur Facebook.

Mais le Premier ministre Tuilaepa Sailele Malielegaoi a affirmé qu'il ferait appel de ces décisions de justice, qui menacent de lui faire perdre un poste qu'il occupe depuis 22 ans.

"Il y a de nombreuses raisons de faire appel", a-t-il dit à la télévision.

Après les élections, le FAST avait attiré à lui un député indépendant, pensant ainsi arracher une majorité de 26 sièges.

Mais la commission électorale avait ensuite accordé au HRPP un siège supplémentaire, pour des raisons tenant aux quotas de femmes au Parlement.

Alors que le pays s'enfonçait dans la crise constitutionnelle, des responsables avaient demandé l'organisation d'une nouvelle élection le 21 mai et l'opposition avait accusé le gouvernement de manoeuvres pour se maintenir au pouvoir.

Les Samoa sont devenues indépendante en 1962, après près d'un demi-siècle sous le statut de protectorat néo-zélandais. A l'exception d'une courte période en coalition en 1986-1987, le HRPP préside aux destinées du pays depuis 1982.

La cheffe de file du FAST, Fiame Naomi Mata'afa, est la fille du premier Premier ministre samoan, décédé en 1975. Elle passe pour une pionnière de la cause des femmes dans l'archipel très conservateur et très religieux, majoritairement protestant.

Elle appartenait auparavant au HRPP et fut même l'adjointe de M. Malielegaoi jusqu'à ce qu'elle se brouille avec ce dernier en raison de divergences politiques.

Elle est largement reconnue à l'étranger comme une voix dans le combat pour l'égalité entre les hommes et les femmes, et comme une militante engagée contre le réchauffement climatique.

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Nucléaire : “L’Etat nous doit cet argent”

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Nucléaire : “L’Etat nous doit cet argent”

Tahiti, le 14 mai 2021 - Alors que les travaux préparatoire à la "table ronde" sur le nucléaire doivent s'ouvrir, le numéro un de la CSTP-FO et président du conseil d’administration de la CPS, Patrick Galenon, a écrit au ministre des Outre-mer pour déplorer un manque de “volonté claire et franche d’indemniser toutes les victimes et leurs ayants-droits”. Afin “d’amorcer la réconciliation”, il demande à l’État de rembourser notamment le coût des maladies radio-induites, qu’il estime à 80 milliards de Fcfp.

 

Dans un courrier au ministre des Outre-mer, vous reprochez à l’État un manque de volonté “claire et franche” d’indemniser les victimes ?

 

“Oui, et ça continue. Déjà parce qu’on n’est pas invité, ni à la table ronde, ni par le ministre dans le cadre de son séjour. Moi, j’ai bien été invité au titre de représentant des fonctionnaires d’État, mais pas en tant que responsable de la CPS, ni en tant que responsable de la plus grande centrale syndicale du Pays. Ça veut bien dire qu’on choisit les interlocuteurs avec qui on veut bien discuter de ces choses-là. L’État détient toutes les données tactiques et financières de ces problèmes de fond. Maintenant, on voit très bien que monsieur le ministre vient préparer le voyage du président de la République. Mais si on a des avancées certaines dans ce domaine, pourquoi pas.”

 

Des avancées qui se traduiraient par un remboursement de la CPS comme vous le réclamez ?

 

“En 2016 déjà, le conseil d’État disait qu’il allait rembourser au titre de la solidarité et non pas au titre de la responsabilité. Ça veut dire quoi ? Qu’il faut qu’on aille mendier des sous ? La CPS a rempli son rôle, elle a pris à sa charge toutes les maladies radio-induites. On a assumé notre rôle, on a même été au-delà. Aujourd’hui, on est à 23 maladies radio-induites. Nous avons forcément payé la prise en charge de toutes ces maladies. Et l’État jusqu’à présent ? Rien du tout. Je reste dubitatif, c’est l’objet de la lettre.”
 


“La CPS a rempli son rôle, elle a pris à sa charge toutes les maladies radio-induites”

Quatre-vingt milliards pour la CPS, 5 milliards par an pour la prise en charge des services d’oncologie, 13 milliards au titre du bénéfice de la CSPE (Contribution au service public de l'électricité) : comment justifier ces sommes qui sont importantes ?
 

“Ce ne sont pas de grosses sommes comparées à ce qu’ils ont fait subir à la population. Il faut bien que quelqu’un paye et, pour l’instant, c’est nous, alors que c’est celui qui est responsable du dommage qui devrait payer. C’est tout ce qu’on demande, je ne fais pas l’aumône, ce n’est même pas une question de solidarité. Je demande qu’on nous rembourse ce qu’on a avancé. Je ne fais pas du sentimentalisme, je suis réaliste. Et encore, les chiffres de la CPS s’appuient sur les données disponibles depuis 1992, on n’est pas remonté jusqu’en 1966, puisque nous n’avons pas les données. Donc normalement, on devrait demander plus. Enfin bon, si déjà on pouvait négocier sur ces bases-là ce serait bien. Nous avons un peu moins de 10 000 cas concernés par les 23 maladies radio-induites, les sommes atteignent 80 milliards. Nous avons tout le détail, ça nous fait en moyenne 7 millions par malade. Nous avons d’ailleurs transmis tous ces chiffres au Civen. C’est à eux à interpréter, après ils vont nous dire que les cancers c’est la cigarette… On connaît le discours.”

 

Il faut “rembourser” ces sommes pour rétablir la confiance ?
 

“Quand quelqu’un vous doit de l’argent, il faut qu’il vous paye et après vous pouvez discuter de l’avenir. L’État nous doit cet argent. Aujourd’hui, on paye 5,2 milliards par an pour la prise en charge des services d’oncologie, ce serait bien qu’à l’avenir ce soit l’État qui s’en charge. Après, il faudrait comptabiliser aussi ceux qui sont morts. Moi je ne sais pas combien coûte une vie humaine. Les indemnités sont différentes en fonction des familles qui ont souffert. Mais jusqu’à présent, lorsque quelqu’un (retraité ou salarié ayant cotisé au régime de retraite, Ndlr) meurt, la CPS assume les ayants droits. Enfin, le nucléaire représente en France 70% à 80% de la production d’électricité. Et les Français payent 16 Fcfp le kilowatt, comme beaucoup de collectivité d’outre-mer au titre de la continuité territoriale. Bizarrement, la Polynésie française qui a subi tous les méfaits du nucléaire ne bénéficie pas de ce prix puisque nous payons 36 Fcfp le kilowatt. La différence représente une somme de 13 milliards par an. Ce qui permettrait de baisser considérablement le coût de la vie des plus démunis.”
 


“Il y a toujours deux avions contaminés dans la passe de Hao”

C’est ce que vous allez demander à Emmanuel Macron ?


“On l’avait demandé à travers le Cesec, mais qui n’est pas un organisme décideur. De toute façon, c’est aux élus de le demander. Moi, je ne suis qu’un syndicaliste. J’espère que le président du Pays reprendra ces arguments-là.”

 

Vous reprochez à la France “deux dépotoirs de déchets atomiques” à Mururoa et Fangataufa, la dépollution n’est pas finie ?


“L’État a mis 12 milliards dans la décontamination à Hao, mais ils n’ont pas enlevé les deux avions contaminés qui sont toujours dans la passe. Donc non, ce n’est pas fini. Et pour les deux autres atolls, la France a le devoir de continuer sa surveillance radiologique et géomécanique.”

 

Que vous inspire les déclarations du ministre de l’Outre-mer sur la réouverture des frontières conditionnées à une couverture vaccinale de 70% ?
 

“Il a raison ! Il a parfaitement compris ! Il ne veut pas qu’on lui reproche l’introduction des variants, dont le variant indien. À moins d’interdire l’entrer à tous ceux qui ne sont pas vaccinés, il faudra attendre que 70% de la population soit vacciné. Depuis le début on le dit : si l’immunité collective n’est pas acquise, il ne faut pas rouvrir. Les Américains entrent et ils sont vaccinés, c’est très bien. À partir du moment où vous êtes vaccinés, vous êtes protégés et vous êtes moins contaminants. L’année dernière, nous avions déjà demandé au haut-commissaire de ne pas faire venir tout de suite les fonctionnaires d’État. Mais pour des raisons impérieuses, ils vont quand même venir cette année et là, ils risquent de nous contaminer.”
 


“Ceux qui ne sont pas vaccinés n’entrent pas, point !”

Aujourd’hui, 25% de la population (en dehors des moins de 16 ans) ont reçu les deux doses, on est loin des 70%...


“C’est normal vu le modèle de communication qui est adopté. Aujourd’hui, on dit à ceux qui rentrent dans le pays et qui ne sont pas vaccinés de se confiner chez eux, mais deux jours plus tard on les retrouve à Carrefour. Ce n’est pas très cohérent. Après, on va nous dire que la législation française ne permet pas d’obliger les gens à se vacciner, que ce n’est pas possible… Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise. Si les gens qui entrent ne sont pas vaccinés, il y a de grande chance qu’ils transmettent les variants. Si vous empêchez ceux qui sont contaminés de venir chez nous, vous pouvez exiger que tout le monde soit vacciné, dans le cas contraire vous ne pouvez pas. Si au moins c’était clair et qu’on disait : ceux qui ne sont pas vaccinés n’entrent pas, point !”

 

Mais si les frontières ne rouvrent pas rapidement, les conséquences sur l’économie vont s’intensifier ?


“Chacun prend ses responsabilités. Je suis moi-même vacciné parce que je ne veux pas me retrouver en réanimation. L’économie, c’est d’abord la santé. Quand les gens sont malades, vous ne pouvez pas développer l’économie. Il ne faut pas faire le contraire, ouvrir pour l’économie et après essuyer des vagues de contamination, sinon ça ne servait à rien d’ouvrir. Maintenant, on essaye d’opposer le vaccin à l’économie. Ceux qui arrivent de l’extérieur doivent être tous vaccinés et à partir de ce moment, on pourra obliger les Polynésiens, et notamment ceux qui veulent sortir, à se vacciner. Ça me paraît logique.

 


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Retour des célébrations catholiques à Hao

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Retour des célébrations catholiques à Hao
Hao, le 17 mai 2021 - Après de longs mois sans célébrations, la communauté catholique de Hao a retrouvé le chemin de l'église St Pierre avec ferveur. Ce week-end, 76 confirmations, 14 communions et 5 baptêmes ont été célébrés en présence de Monseigneur Cottenceau venu pour l'occasion.
 
L'ambiance était chaleureuse au sein de l'église St Pierre de Hao ce week-end où les fidèles, privés de célébrations religieuses et de rassemblements depuis le début de la crise du Covid-19, avaient hâte de se retrouver. Pas moins de 5 baptêmes, 76 confirmations et 14 premières communions ont eu lieu ce week-end à Hao en présence de Monseigneur Jean-Pierre Cottenceau qui s'est déplacé pour l'occasion.
 
Pour rappel, la communion désigne la commémoration et le renouvellement du repas que Jésus a partagé avec ses disciples à Pâques. Pour l'église catholique, c'est au cours de ce repas que Jésus a institué le sacrement de l'eucharistie qui commémore sa mort et sa résurrection. La confirmation, pour sa part, est un sacrement durant lequel le confirmant reçoit la marque du Saint-Esprit qui peut alors entrer pleinement dans l'église de Dieu.
 
On pouvait lire sur les visages des fidèles, beaucoup de joie et de passion. Quelques-uns de ces jeunes gens originaires d'atolls voisins et internes au collège de Hao, avaient une pensée toute particulière pour leurs proches restés sur leur île d'origine : Napuka, Amanu, Nukutavake, Vahitahi, Tatakoto, Tematangi, Reao, Puka Puka, Hereretue, Pukarua, Fangatau, Tureia, Tepoto nord ou encore Vairaatea… C'est le cas de Hirea Temaeva, originaire de Napuka : “J’ai ressenti un peu de stress mais je suis content d'avoir fait ma confirmation, ma famille m'a beaucoup manqué, je pense à eux.” De même pour Sylvie Ravea qui vient de Tureia : “Ça s'est très bien passé, j'avais hâte que ma confirmation de termine, c'était impressionnant, il y avait beaucoup de monde, j'ai aussi pensé à mes proches qui sont loin et que j'aime très fort.”

"C'est vraiment beau de revoir à nouveau cette ferveur"
Retour des célébrations catholiques à Hao
Monseigneur Jean-Pierre Cottenceau

“C’est toujours un moment fort dans la vie chrétienne d'une paroisse, chaque fois que les jeunes franchissent une étape il y a des célébrations importantes. La confirmation est souvent considérée comme une fin de parcours, alors que ce n'est qu'une étape, elle est le moment où les jeunes deviennent adultes dans la foi. Il y a aussi à Hao des élèves du collège qui sont internes et qui viennent d'autres atolls et grâce à l'aumônerie, ils peuvent, avec l'accord préalable des parents faire leur communion ou leur confirmation ici. Après les restrictions dues au Covid-19, c'est vraiment beau de revoir à nouveau cette ferveur dans l'église, on sent bien que les jeunes et les moins jeunes avaient hâte de se retrouver et de communier ensemble”.

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Denis Brogniart dédicace son 1er livre ce mardi chez Odyssey

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Denis Brogniart dédicace son 1er livre ce mardi chez Odyssey
TAHITI, le 17 mai 2021 - L’animateur vedette de Koh-Lanta dédicacera ce mardi son premier ouvrage à la librairie Odyssey. Intitulé "Un soldat presque exemplaire", il raconte la vraie vie d’un homme “qui aurait pu n’être qu’un héros”.

À l’occasion de la sortie de son premier ouvrage intitulé "Un soldat presque exemplaire", Denis Brogniart sera en dédicace ce mardi à la librairie Odyssey. L’occasion pour l’auteur et animateur vedette de Koh-Lanta de rencontrer son public.

Ce livre paraît aux éditions Flammarion. Il raconte l’histoire vraie d’un homme pas comme les autres, un militaire français revenu du Mali, du Kosovo, d’Afghanistan, d’un soldat victime d’un syndrome post-traumatique, d’un père qui aurait pu n’être qu’un héros.

Denis Brogniart est le parrain des blessés de guerre. Ces hommes blessés physiquement et psychiquement, “cabossés par les conflits, traumatisés par les exactions”. Parmi eux se trouve Stanislas, 48 ans (les prénoms ainsi que les lieux ont été modifiés par l’auteur).

Stanislas a commencé sa carrière militaire en Somalie à 18 ans. “Au fil des guerres, il a rempli sa bouteille de traumatismes. Et puis un jour la bouteille a débordé.“ Il est devenu quelqu’un de "violent, injuste, monstrueux jusque dans sa vie personnelle, avec la mère de ses enfants”. C’est tout cela que Denis Brogniart raconte. “Stanislas a souffert de ne pas être aimé à sa juste valeur par sa maman, puis de ne pas être reconnu par l’armée comme il aurait aimé. Il souffre encore aujourd’hui de ne pas avoir fait aboutir son amour absolu pour Marie.” Une femme qu’il continue à aimer mais qu’il a essayé de tuer.

Un soldat presque exemplaire est un récit issu de faits réels, d’une vie réelle. Selon Denis Brogniart, interviewé par la librairie Filigranes en Belgique : “70% des faits sont réels, 30 % sont romancés”. Les faits sont romancés à plusieurs échelles et en plusieurs étapes : “cela a été le cas quand j’ai estimé qu’il était nécessaire d’enrober le témoignage et quand la mémoire du héros et de l’héroïne ont fait défaut”.

À en croire l’auteur, les faits de guerre, les moments terribles et ceux, parfois, d’amour intense de la vie du couple “sont ce qu’ils m’en ont dit, ce qu’ils m’ont raconté et que j’ai retranscris”. Le récit parle aussi, au-delà de la violence et la destruction, de reconstruction.

Depuis 2002, Denis Brogniart est connu pour animer l’émission télévisée Koh-Lanta. Il était déjà présent sur la saison 2001 mais seulement en tant que voix off.

Les Armes secrètes est la 22e édition de Koh-Lanta. Tournée en Polynésie, elle est diffusée sur TF1 et TNTV du 12 mars au 4 juin 2021 alors que la 23e édition est en cours de tournage toujours en Polynésie.

Denis Brogniart dédicace son 1er livre ce mardi chez Odyssey
Pratique

Dédicace à la librairie Odyssey mardi 18 mai de 11h30 à 13h30.

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L' exposition Hoho'a sort de son cadre

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L' exposition Hoho'a sort de son cadre
TAHITI, le 17 mai 2021 - L’association Hoho’a compte une soixantaine d’adhérents, des photographes amateurs ou professionnels, tous passionnés. Cette année, ils exposent dans deux lieux peu conventionnels : la brasserie Hoa ainsi que l’espace d’exposition de Blackstone Productions à Tipaerui.

À l’occasion de l’exposition annuelle de l’association Hoho’a, 47 clichés vont être exposés pendant deux semaines dans deux lieux distincts à Papeete. Les photographies seront différentes dans ces deux lieux. "Les deux lieux d’exposition sont eux-mêmes atypiques", précise Brigitte Bouger, la présidente de l’association. Elle est elle-même photographe (lire aussi cet article et se réjouit de la tournure que prennent les événements. Les lieux d’exposition sont la brasserie Hoa, qui accueille ses premières œuvres, et l’espace dédié de Blackstone Productions à Tipaerui. "Nous voulions quelque chose de festif, un peu hors norme." Quelque chose qui donne de l’élan à l’art photographique en particulier et à la culture en général.

S’afficher hors cadre

Hoho’a est un rendez-vous donné aux amateurs de photographies depuis douze années. Jusqu’alors, ce rendez-vous mettait en lumière les réalisations des passionnés dans des lieux attendus comme le Musée de Tahiti et des îles, ou bien encore la salle Muriāvai à la Maison de la culture. C’est donc une première que de s’afficher hors cadre. Et cela donne un cachet supplémentaire à l’initiative.

Les photographes appelés à s’exprimer pour cette douzième édition n’ont pas eu à illustrer de thème particulier. Ils avaient à présenter deux réalisations chacun sachant qu’une seule d’entre elles serait affichée. Les clichés ont tous été tirés au même format "pour que cela reste cohérent", précise Brigitte Bourger.

Les 47 participants (toutes les propositions ont été retenues, il n’y a pas eu de sélection) sont de tout âge (il y trois enfants) et de tout horizon. Ils ont principalement illustré la Polynésie. Certains seront présents lors du vernissage et du cocktail de fin, ainsi que lors des permanences annoncées. Toutes les propositions de tous les participants seront projetées sur écran lors du vernissage et cocktail de fin.

Une communauté de passionnés

Hoho’a est une association dynamique qui, depuis deux ans, a pris le relai de l’association F16. Celle-ci, née en 2009, avait dès 2010 organisé une exposition qui avait remporté un certain succès. Hoho’a vise, comme son aînée, à faire vivre une communauté de passionnés, à donner à cette dernière une visibilité par l’intermédiaire d’expositions. En 2020, l’exposition avait bien démarré à la Maison de la culture, mais elle avait été stoppée dans son élan en raison du confinement.

Hoho’a compte une soixantaine de membres qui se réunissent régulièrement en fonction de la disponibilité de chacun. Au programme se trouvent : des soirées de projection de photographies commentées, des sorties sur le terrain. "Ainsi nous montrons nos travaux, parlons de nos projets, échangeons sur nos réalisations." En pleine nature, les membres, à l’œuvre, partagent leurs savoirs et expériences, ils troquent des conseils techniques.

Un site internet est en cours de construction. Les internautes pourront y retrouver les photographies déjà présentées sous forme de rétrospectives. Les membres pourront de plus renseigner une biographie les concernant, inscrire leurs contacts.

Un prochain autre rendez-vous est d’ores et déjà annoncé. Hoho’a reviendra en octobre, salle Muriāvai avec de nouveaux clichés.

Pratique

Du 21 mai au 4 juin, de 8 heures à 17 heures sauf le jeudi jusqu’à 22 heures à la brasserie Hoa et au Blackmarket de Tipaerui.
Vernissage le 21 mai à 17 heures à la brasserie Hoa (un food truck pizza permettra au public de se restaurer), dernière rencontre le 4 juin au Blackmarket .
Entrée libre.

Une présence de photographes est prévue le mercredi 26 et jeudi 27 mai ainsi que le
mardi 1 et mercredi 3 juin de 14 heures à 16 heures à la Brasserie Hoa et au Blackmarket.

L' exposition Hoho'a sort de son cadre
Contact

FB : Blackstone Productions Tahiti
FB : Brasserie Hoa

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Une soirée littéraire sur le thème du voyage

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Une soirée littéraire sur le thème du voyage
TAHITI, le 17 mai 2021 - L’association Tāparau propose ce jeudi une soirée littéraire sur le thème du voyage. Les auteures invitées s’interrogeront sur les enjeux, les impacts du voyage, des voyageurs et de leurs récits. Elles s’intéresseront au rôle des femmes hier, et aujourd’hui.

Fort souvent, et depuis longtemps, les voyageurs et leurs récits ont grandement participé à la transmission du savoir et de la culture. Ils ont inspiré romanciers et poètes, ont été repris dans de nombreux contes et légendes.

L’association Tāparau propose, le temps d’une soirée, de s’arrêter sur le voyage et les voyageurs dans la littérature. À cette occasion, elle réunit des auteures et les invite à se pencher sur les différentes formes de productions littéraires, à voir comment le lecteur peut s’approprier les expériences de ces auteurs et voyager à son tour réellement ou par l’imaginaire.

Les invitées sont au nombre de quatre. Il y a Michèle Lewon qui a dernièrement signé Le diable s’est invité à bord, un roman inspiré d’une histoire vraie. Il raconte le pari fou de six Polynésiens qui ont décidé ou accepté de revivre à l’envers le périple de leurs ancêtres arrivés dans les archipels du Pacifique 6 000 ans plus tôt. Comment, à partir du journal de bord d’un navigateur, écrire un roman avec l’ambition de fournir une représentation de la réalité ?

Simone Grand, auteure aux multiples textes, s’attardera sur le voyage dans les légendes et contes polynésiens. Après un rapide rappel de la création du monde par le dieu Ta’aroa, elle fera (re)découvrir au public les voyages des héros légendaires Hiro, Maui, Tafa'i et tant d'autres, relatés dans les légendes et contes polynésiens.

Corinne Raybaud quand à elle a écrit Femmes, exploratrices et voyageuses dans le Pacifique aux 18e et 19e siècles. Elle présentera ces femmes d’exception en revenant sur leur vie dans les siècles passés qui furent difficiles, avec une soumission à des règles sociales très strictes établies par les hommes et l’Eglise.

Enfin, Patricia Bennel qui depuis 2009 fait de la traduction. Elle vient de publier un livre de poèmes dans les deux langues avec l’aide d’un co-traducteur : l’auteur Isidore Hiro. Passionnée par la littérature, la poésie en général et la littérature polynésienne en particulier, elle interviendra sur le thème du voyage dans la poésie polynésienne de 1970 à nos jours.

À l’issue des interventions, le public pourra à son tour prendre la parole pour interroger les invitées ou bien pour faire part de ses propres remarques et réflexions pour nourrir les échanges.

Une soirée littéraire sur le thème du voyage
Pratique

Le voyage en littérature par l’association Tāparau le jeudi 20 mai de 18 heures à 20 heures à la bibliothèque adulte de la Maison de la culture.
Entrée libre, dans le respect des mesures sanitaires.
Pour ceux qui ne pourront pas se déplacer, la soirée sera retransmise sur le site internet de l’association.

Contacts

Renseignements 40 54 45 44
Facebook : Médiathèque de la Maison de la Culture
Site internet de la Maison de la culture.
Facebook : Association des auteurs, illustrateurs et compositeurs - Tāparau


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Hina Sarciaux, Miss Tahiti 1991

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Hina Sarciaux, Miss Tahiti 1991
TAHITI, le 17 mai 2021 - Originaire de Raiatea, Hina Sarciaux a participé à l’élection de Miss Tahiti en juin 1991. Elle a été élue, succédant à Mareva Georges. Au même moment, elle obtenait son baccalauréat.

Miss Tahiti 1991 est Hina Sarciaux. Elle a succédé Mareva Georges (lire aussi cet article qui remporta cette élection l’année précédente. Elle est devenue la 31e plus belle femme de Polynésie. Originaire de Raiatea, elle est la cadette d’une famille de trois enfants. Elle a réussi, la même année, un doublé remarquable : monter sur la première marche du podium des reines de beauté et obtenir un sésame pour poursuivre des études supérieures.

En 1991, l’élection était encore organisée par le syndicat d’initiative Piu Bambridge. Dominique Pétras (lire aussi cet article, qui travaillait déjà pour l’événement en collaborant avec ce syndicat d’initiative de Papeete (elle était chorégraphe), n’a repris les rênes qu’en 1994. L’événement avait encore lieu à l’hôtel Tahiti.

Cinq jeunes filles se sont retrouvées sur le podium. Teeva Manoi a reçu le titre de Miss Heiva i Tahiti. Heiata Varney celui de Miss Purotu Ai’ai no Papeete (Miss Papeete). Les demoiselles d’honneur de Hina Sarciaux, Miss Tahiti 1991, étaient Heifara Tavere et Clarita Teahui.

Quelques mois plus tard, en décembre, Hina Sarciaux défendait la Polynésie à l’élection de Miss France 1992 à La Défense, à Paris. C’est finalement Linda Hardy, Miss Pays de la Loire qui remporta la précieuse couronne. Miss Tahiti poursuivi ses projets.

Des études aux États-Unis

En effet, elle souhaitait devenir juriste ou enseignante sachant que son avenir ne pouvait se construire avec son seul titre de Miss. Elle passa les épreuves du baccalauréat en parallèle à sa préparation à Miss Tahiti. Malgré les difficultés à gérer un tel programme, elle remporta le challenge. Le lendemain de son sacre à l’hôtel Tahiti, elle apprit qu’elle était également bachelière. Elle s’envola pour poursuivre ses études aux États-Unis, sur le continent ou à Hawaii, en fonction des places disponibles dans les universités.

En mai 2013, le public eu le plaisir de retrouver sa miss 1991 lors de son passage sur les planches de la Maison de la culture. Hina Saricauxa fait partie de la troupe de théâtre Teata Maruao qui présenta Le Malentendu, une pièce en TROIS actes d’Albert Camus, écrite en 1944.

Cette pièce, mise en scène par Christine Bennett, inspirée d’un fait divers survenu en Tchécoslovaquie, racontait l’histoire d’un fils rentrant au pays 20 ans après être parti faire fortune en Afrique. Retournant dans la pauvre auberge de sa mère et sa sœur, il décida de ne pas s’annoncer, curieux de savoir si elles seraient en mesure de le reconnaître.

Hina Sarciaux, Miss Tahiti 1991

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​Jean-François Benhamza élu président du CA de la CPS

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​Jean-François Benhamza élu président du CA de la CPS
Tahiti, le 17 mai 2021 – Jean-François Benhamza, qui siège au titre du Medef dans le collège des entrepreneurs, a été élu lundi après-midi président du conseil d'administration de la Caisse de prévoyance sociale. Il succède pour deux ans à Patrick Galenon.
 
Comme le veux le "gentlemen's agreement" en vigueur au conseil d'administration de la Caisse de prévoyance sociale (CPS), un représentant du collège des employeurs a succédé lundi à un représentant du collège des salariés pour présider l'organe décisionnel de la caisse. Siégeant au titre du Medef au CA de la CPS, le réalisateur, producteur et gérant de Tahiti Vidéo Production, Jean-François Benhamza, a été élu président du conseil d'administration. Il succède au président de la CSTP-FO, Patrick Galenon, élu depuis deux ans.
 
Jean-François Benhamza est également membre du Syndicat des industriels de Polynésie française et siège à ce titre au Cesec. Il est également le président fondateur de l'association tahitienne des professionnels de l'audiovisuel et membre fondateur de l'organisation des professionnels de l'économie numérique. Le bureau de la CPS doit se réunir mardi en début d'après-midi pour préparer le prochain conseil d'administration. Patrick Galenon en est le vice-président, Ronald Blaise le secrétaire et Dimitri Pitoeff le secrétaire-adjoint.
 

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La Vakaiki baromètre des sportifs marquisiens

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La Vakaiki baromètre des sportifs marquisiens
Ua Pou, le 17 mai 2021 - C’est dans un grand concert de couleurs et d’émotions que s’est clôturé la Vakaiki 2021 ce week-end à Ua Pou. L’équipe de Shell Va’a était la coqueluche de l’événement mais les équipes marquisiennes se sont bien défendues.

Grande fête sportive et culturelle aux Marquises, l'édition 2021 de la Vakaiki s'est achevée le week-end dernier à Ua Pou. Et on ne peut pas évoquer la Vakaiki sans parler de pirogue. Concernant les épreuves de va’a, il y avait 21 candidats en lice pour le marathon V1. Le podium final était composé de trois rameurs Shell Va’a. La première place est revenue à Narai Atger, suivi de ses deux partenaires, Sly Ly Sao, deuxième, et Erimereta Tautu, troisième. 
L’épreuve de marathon V6 était quant à elle la star de l’événement. Sans surprise, ayant parcouru les 22 km en près d’1h30, la pirogue de Shell Va’a a devancé d’une dizaine de minutes l’équipe Heimataiki de Nuku Hiva -partie première au départ- puis suivie de la pirogue Ifremer en troisième position. La quatrième place est revenue à l’équipe de Nuku A Hoe et c’est l'équipage de Ua Pou, Toa Enana, qui a fermé la marche.

Concernant le foot, c’est l’équipe de Vairao, la Taiarapu FC, qui est la grande gagnante de la Vakaiki 2021. C’est au beau milieu d’une foule en liesse que les joueurs ont brandi la coupe sculptée par des artisans de Ua Pou. L’AS Jeunesse Marquisienne arrive en seconde place de la Vakaiki pour le football et la troisième place a été décrochée par l’équipe de Ua Pou, l'AS Saint-Etienne.

Quant au volley, discipline la plus représentée durant cette édition de la Vakaiki, la finale homme s’est soldée par une victoire à 3 sets à 0 pour Manihii 2 (équipe composée de joueurs de Pirae, Tefana et Punaruu) contre la sélection Nuku-Hiva. Pour les femmes c’est l’AS Pouau Nui qui remporte la finale à 3-1 contre l’AS Patoa, qui a donc fini seconde du tournoi de volley-ball. 

Poumaka domine une équipe de Tahiti en volley-ball
La Vakaiki baromètre des sportifs marquisiens
Moeaki Ohotoua, président du district volley de Ua Pou et co-organisateur de la Vakaiki 2021 a parlé d’une grande réussite. “C’est la première fois que des équipes de Tahiti viennent jouer ici et ce sont des joueurs de haut niveau. Ça définit un objectif pour les équipes marquisiennes. Un niveau à atteindre, un exemple dont il faut s’inspirer”, a expliqué l'intéressé. “Ici, il n’y a pas de terrain adapté pour les entraînements mais une équipe locale a quand même battu une équipe de Tahiti (Poumaka contre Manihii 1 : 3 sets à 1, ndlr). On était tous très étonnés. Ça nous pousse à faire mieux et c’est un bon exemple pour garder la motivation.”

Et à savoir s’il est partant pour recommencer l’année prochaine, “on organise la 2e édition de la Coupe Hoane en novembre. On a invité des équipes de Tahiti et des Îles Sous-le-Vent et on commence à nous contacter pour s’organiser, comment se déplacer, avec quels moyens transport etc. Ce n’est pas évident de venir sur notre île : 3h d’avion, 2h de taxi et 2h30 de bateau…”

Concernant nos amis les boulistes, la discipline pétanque s’est déroulée en tournoi libre sur tout le week-end pour conclure le dimanche. Il y a eu deux prix dames en doublette décernés à Nuku Hiva puis Ua Pou et chez les hommes, trois prix ont été décernés à des doublettes de Nuku Hiva en tête suivi de deux duos de Ua Pou.
Enfin, pour le tennis, des joueurs de trois clubs différents ont participé au tournoi. En simples comme en doubles hommes et en équipes mixtes, c’est Nuku Hiva qui s’est imposé. Enfin, en simple dames, c’est le Rautea Tennis Club qui remporte aussi son trophée en bois sculpté en forme de raquette de tennis.

Et pour la clôture de cette édition de la Vakaiki, une soirée concert a été organisée. Guillaume Matarere & The Local Voices ont animé le site Taku’Ua avec le groupe de danse Kapa Mai et ses prestations chorégraphiées et variées dans leur registre avec notamment une collaboration sur la chanson “Hoane” de l’artiste locale Kauana. 

Ce qu’on retiendra surtout de cet événement c’est ce mélange de sportifs semi-professionnels, venus de Tahiti, et de sportifs amateurs qui montre l’exemple aux futures générations d’athlètes marquisiens et qui donne une idée du chemin à parcourir pour être un as de sa discipline.  

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​Restrictions allégées pour les salles de spectacle

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​Restrictions allégées pour les salles de spectacle
Tahiti, le 17 mai 2021 – Le nombre maximum de spectateurs autorisés dans les salles de spectacle en Polynésie française est passé lundi de 500 à 1 000 places, mais toujours dans la limite de 50% de leur capacité.
 
Les salles de spectacles en Polynésie française pourront accueillir jusqu'à 1 000 spectateurs, au lieu de 500 jusqu'ici, mais toujours dans la limite de 50% de leur capacité. L'information, qui n'a fait l'objet d'aucune communication officielle, ressort d'un arrêté du haut-commissaire pris vendredi "après consultation du gouvernement de Polynésie française" et publié lundi au journal officiel. Arrêté applicable dès ce mardi.
 
Fermées en octobre au moment de la première vague épidémique de Covid-19, les salles de spectacle avaient pu ouvrir dans la limite de 50% de leur capacité et 500 personnes maximum le 16 mars dernier.
 

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​Les atteintes à la probité en nombre “important” au fenua

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​Les atteintes à la probité en nombre “important” au fenua
Tahiti, le 17 mai 2021 - Les autorités judiciaires polynésiennes travaillent actuellement sur un “portefeuille” de 31 dossiers d’atteinte à la probité. Des délits majoritairement le fait d’élus, “ce qui est important rapporté au nombre d’habitants du territoire”, a estimé procureur général près la cour d’appel de Papeete, lundi lors du colloque à l’UPF sur l’efficacité des dispositifs de lutte contre ces dérives du pouvoir.
 
Quatre personnes de dos se passent des enveloppes et des liasses de billets. Dès l’affiche. L’Université de Outumaoro accueille aujourd’hui encore un colloque sur l’efficacité des dispositifs de lutte contre les atteintes à la probité sous-titré La nécessité d’une réflexion pour les Outre-mer. Un aréopage de juristes universitaires et de magistrats réuni dans l’amphithéâtre A3 de l’UPF pour faire un point détaillé sur le cadre pénal et juridictionnel aménagé dans le droit français afin de lutter contre les manquements à la probité. Des échanges d’expérience, une réflexion juridique sur un phénomène vieux comme le monde, mais toujours aussi corrosif sur le pacte républicain, comme l’a souligné le procureur de Paris, Rémy Heitz lors de son intervention en visio-conférence, lundi matin.

Droiture, honnêteté, intégrité : trois valeurs morales qui qualifient la probité. Il y a manquement à ce principe lorsqu’une personne use des prérogatives de sa fonction pour servir ses intérêts ou favoriser ceux d’un tiers, qu’elle le fasse intentionnellement ou par négligence, qu’elle en tire un profit ou non. Les manquements à la probité ne concernent pas uniquement les personnalités politiques ou investies d’une mission publique. La corruption est souvent une proposition qui émane du secteur privé. Une réalité évoquée d’emblée dans son discours d’ouverture par la coorganisatrice du colloque, Sarah-Marie Cabon, maître de conférence en droit privé et sciences criminelles, peu encline à “verser dans un déballage moralisateur”, ni à stigmatiser les élus locaux. Mais difficile d’occulter le nombre important d’affaires d’atteintes à la probité qui ponctuent l’actualité judiciaire polynésienne, avec en cause des personnalités politiques.

Les autorités judiciaires polynésiennes travaillent actuellement sur un “portefeuille” de 31 dossiers “ce qui est important, rapporté au nombre d’habitants du territoire”, souligne Thomas Pison, le procureur général près la cour d’appel de Papeete. Des délits majoritairement le fait d’élus, et principalement de maires, comme l’a rappelé le chef du parquet général lors de son intervention lundi en début d’après-midi. Des infractions par définition cachées et mises au jour au gré des enquêtes.
La lutte contre les atteintes à la probité est placée au rang de “priorité” pour les autorités judiciaires polynésiennes. “Cela répond aux exigences de directives nationales et plus particulièrement à la circulaire de politique pénale territoriale pour la Polynésie française du 3 mai 2017.” Dans cette lettre de mission Jean-Jacques Urvoas, alors Garde des sceaux, avait décliné ces priorités en cinq axes, au nombre desquels le renforcement de la lutte contre les atteintes à la probité. Au-delà de cette directive, la loi de septembre 2017 pour la confiance dans la vie politique puis la loi dite Sapin II sur la modernisation de la vie économique et la lutte contre la corruption, sont venues renforcer la réponse pénale à ce que Charles Duchaine, le directeur de l’Agence française anticorruption, n’a pas hésité à qualifier d’“infractions du pouvoir”, lundi.
 
“Il faut s’interroger sur la formation des élus locaux”
 
Prise illégale d’intérêts, détournements de fonds publics, trafic d’influence, favoritisme “et bien évidemment recel de l’ensemble de ces délits”, a égrainé Thomas Pison. Et souvent des politiques dans le viseur de la justice. Comme nous le rappelions récemment dans nos colonnes, ces douze derniers mois, nombre d’élus ont en effet eu affaire à la justice pour des manquements à la probité. Le président Édouard Fritch et l'ex-président Gaston Flosse condamnés en appel pour détournements de fonds publics. L'ancien président Oscar Temaru jugé en appel après sa condamnation pour prise illégale d'intérêts. Les représentants et maires de Papara, Rangiroa, ou encore Paopao, Putai Taae, Teina Maraeura et Vaiata Friedman, jugés et condamnés pour prise illégale d'intérêts et détournement de fonds publics. Le président du Syndicat pour la promotion des communes, Cyril Tetuanui, visé par une nouvelle enquête et récemment placé en garde à vue pour des soupçons de détournement de fonds publics.

Et depuis 2011, le nombre “important” de ce type d’infractions “ne semble malheureusement pas diminuer au fil des années” en Polynésie, constate aussi le procureur général : “47 en 2011, 21 en 2012, 25 en 2013, 29 en 2014, 45 en 2015, 25 en 2016, 33 en 2017, 23 en 2018. Et là, il faut se poser une vraie question : au-delà de la réponse pénale, il faut s’interroger sur la formation des élus locaux. Rappeler les règles et les risques encourus”, suggère Thomas Pison.

Pour le député Moetai Brotherson, seul élu polynésien présent à ce colloque lundi, l’absence de personnalités politiques polynésiennes pour assister aux débats est à la fois le fait d’une défiance de l’autorité judiciaire et d’un manque d’intérêt pour ces questions de probité. “C’est dommage et étonnant à la fois : il est intéressant de voir la probité sous tous ses aspects. Il y a des composantes de la corruption et des manquements à la probité qui sont connues et spécifiques aux élus. Mais il y a aussi toute cette partie des atteintes à la probité de la part de personnes dépositaires de l’autorité publique qui est relié au monde de l’entreprise et au monde économique.

Le colloque sur l’efficacité des dispositifs de lutte contre les atteintes à la probité se poursuit mardi à l’UPF jusqu'à midi. La matinée est consacrée au renforcement des exigences de probité dans le secteur public. Le maître de conférences Sémir Al Wardi propose d’aborder la question des rapports de proximité dans la vie politique en Outre-mer. En milieu de matinée, le député indépendantiste proposera une analyse socioculturelle des dispositifs pour la confiance dans la vie politique polynésienne.

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​Dresser les chiens détecteurs au fenua

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​Dresser les chiens détecteurs au fenua
Tahiti, le 17 mai 2021 – La société K9 Pacifique, installé depuis quelques mois à Papeete, ambitionne d’assurer la formation initiale et continue des chiens spécialisés dans l’odorologie en Polynésie.

Le ministre des Grands travaux, René Temeharo, s’est rendu, lundi après-midi, au centre d’entrainement canin de la société K9 Pacifique, installé depuis quelques mois à Papeete. A l’initiative d’Éric Chatelain, directeur de la société SPS, de Daniel Spriet, formateur, ancien sous-officier du 132ème bataillon cynophile de l'armée de terre de Suippes, et d’Hiro Taea, éleveur et dresseur canin, la société K9 Pacifique ambitionne d’assurer la formation initiale et continue des chiens spécialisés dans l’odorologie en Polynésie.
 
En effet, alors que ces chiens étaient jusqu’alors dressés en Nouvelle-Zélande, la fermeture des liaisons aériennes internationales ces derniers mois a permis d’imaginer de nouvelles solutions afin de garantir le maintien du niveau des équipes cynophiles. A ce stade, la société K9 Pacifique forme des chiens pour la détection de stupéfiants et celle des tumeurs cancéreuses mammaires. En ce sens, le directeur des douanes accompagnant la délégation, Jean-François Tanneau, a pu attester du sérieux de la démarche et témoigner de la volonté d’inscrire ce type d’activités dans un partenariat public-privé bénéfique pour tous. Associé à la visite, le directeur de la Caisse de prévoyance sociale, Vincent Fabre, s’est également déclaré prêt à étudier l’opportunité d’un conventionnement pour améliorer la détection précoce du cancer du sein, en particulier dans les îles éloignées.
 

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“Le rythme de la vaccination s’est un peu ralenti”

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“Le rythme de la vaccination s’est un peu ralenti”
Tahiti, le 18 mai 2021 - Interrogé sur l'objectif de 70% de vaccinés fixé par le ministre des Outre-mer, Jacques Raynal invite à "relativiser ce chiffre" qui correspond selon lui à une "protection maximale symbolique". Rapporté à Tahiti et Moorea, cette visée lui semble atteignable d'ici septembre, à condition de ne pas laisser la campagne de vaccination se tasser.  

L’objectif ambitieux de couverture vaccinale fixée à 70% par le ministre des Outre-mer suscite de nombreuses interrogations. Selon vous, est-il atteignable ? Si oui, à quel terme ?


“Je pense que dans l’esprit du ministre des Outre-mer, les 70% correspondent symboliquement à une protection maximale sur l’ensemble des plus de 16 ans. Pour autant cette population-là est dispersée sur tout le territoire. Si on parle de la population générale, soit un peu plus de 212 000 personnes, on n’y sera pas avant le mois de septembre, c’est clair, puisqu’on vaccine à raison de 1 000 injections par jour, sur cinq jours de la semaine. Il faut relativiser ces 70% en fonction de la concentration de la population. Si on ne compte que sur Tahiti et Moorea, on peut espérer atteindre cette protection un peu avant. Par contre, on ne sait pas quand exactement, vu que le rythme de vaccination s’est un peu ralenti ces derniers temps, il faut le dire.”
 
Aujourd’hui on compte 84 688 injections, dont 52 500 personnes qui ont reçu au moins une dose, et plus de 35 000 personnes complètement vaccinées. On est donc loin des 70% ?

“On bénéficie à l’heure actuelle de deux vaccins, le Pfizer et le Janssen. Ce dernier va nous permettre d’avancer plus rapidement notamment sur les îles, et en particulier sur les Tuamotu et les Australes. On est loin des 70%, mais sachant que 80 à 90% des 35 000 sont sur les îles du Vent et les îles Sous-le-Vent, rien que ça, permet d’apporter une protection, dans la mesure où le virus va être confronté à des freins de transmission. Ce que l’on a cherché à faire dès le début, c’est d’assurer une protection maximale pour les personnes les plus fragiles. Aujourd’hui 71% des gens de plus de 75 ans sont vaccinés, 42% des personnes entre 60 et 74 ans sont vaccinées. Ensuite entre 18 et 60 ans, nous en avons 21%. C’est sur cette population-là qu’il faut faire des efforts.”

"C’est à la fois pour soi-même, mais aussi pour éviter la contamination générale de la population"

C’est une tranche qui se sent un peu moins concernée ?

“Oui très probablement, d’abord parce que la situation sur le plan épidémique s’est calmée, donc on a un peu moins peur de rencontrer le virus. Ensuite, parce que la vaccination demande de se déplacer, de prendre un peu de temps et il y a toujours une bonne excuse pour ne pas le faire. Mais on va mettre en place une communication un peu plus percutante, pour essayer de convaincre que l’intérêt de la vaccination est double. C’est à la fois pour soi-même, mais aussi pour éviter la contamination générale de la population. C’est un acte citoyen. On s’inscrit dans une démarche citoyenne pour que l’ensemble de la population puisse être protégée et qu’on puisse entrer dans un cercle économique un peu plus vertueux.”
 
Vous dites que la vaccination montre des signes de ralentissement. Le vaccin semble soit faire peur, soit laisser indifférent. Comment rassurer d’une part et sensibiliser de l’autre ?

“Qu’est-ce que c’est un vaccin ? Quel est son mode d’action une fois injecté ? Ici en Polynésie, on devrait le savoir, vu que 98% des enfants sont vaccinés puisque c’est obligatoire pour s’inscrire à l’école. Des épidémies de rougeole qui tuaient les enfants il n’y a pas si longtemps que ça, aujourd’hui on n'en voit plus. D’autres pathologies, comme le tétanos ou la poliomyélite, ont disparu. C’est ça, l’effet du vaccin. Quel qu’il soit, le vaccin va entraîner une protection en particulier sur les maladies virales. Revenons à la base. C’est un médicament que l’on injecte et qui va entraîner de la part de l’organisme une réaction qui sera protectrice, comme une armure qui va empêcher le virus de se reproduire à l’intérieur du corps et d’entraîner la maladie. C’est ce type de communication positive que nous allons renforcer, pour lutter contre les fausses informations qui sont malheureusement parfois diffusées par des scientifiques ou des pseudo-scientifiques, ou des gens qui se prétendent scientifiques. Si on regarde les milliards de doses qui sont diffusées dans le monde entier, si réellement c’était quelque chose de néfaste, ça se saurait depuis longtemps.”
 

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Australie: un surfeur décède après avoir été attaqué par un requin

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Australie: un surfeur décède après avoir été attaqué par un requin
Sydney, Australie | AFP | mardi 17/05/2021 - Un surfeur est décédé  après avoir été attaqué par un requin sur une plage au nord de Sydney, ont annoncé mardi les autorités australiennes.

L'accident s'est produit dans la matinée à Tuncurry Beach, situé à environ trois heures de Sydney.

"En dépit des efforts des ambulanciers et des autres personnes sur place, l'homme n'a pas pu être ranimé", a indiqué dans un tweet le service des ambulances de la Nouvelle-Galles du Sud, l'Etat dont Sydney est la capitale.

L'homme, vraisemblablement âgé d'une cinquantaine d'années, a fait un arrêt cardiaque après avoir été mordu à la cuisse, a indiqué à l'AFP un porte-parole du service ambulancier.

SharkSmart, une agence du gouvernement de Nouvelle-Galles du Sud qui oeuvre pour la sécurité sur les plages et informe sur la présence de requins, a précisé que toutes les plages de la zone avaient été fermées à la suite de cette attaque.

Il s'agit de la première attaque mortelle enregistrée cette année dans les eaux australiennes, a annoncé l'organisation Taronga Conservation Society Australia.

En 2020, 26 attaques ont été dénombrées, dont huit qui se sont avérées fatales.

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Les 70% de vaccinés, c'est pas pour tout de suite

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Les 70% de vaccinés, c'est pas pour tout de suite
Tahiti, le 18 mai 2021 – L'objectif de 70% de personnes vaccinées pour parvenir à une réouverture des frontières en Polynésie française paraît difficile à atteindre sous quatre à six mois, sans l'accélération d'une campagne de vaccination qui semble au contraire marquer le pas.
 
Principale annonce de la visite officielle du ministre des Outre-mer, l'objectif des 70% de vaccination avant d'autoriser la réouverture des frontières polynésiennes soulève aujourd'hui quelques inquiétudes. Si la mesure a été globalement saluée du point de vue de la précaution sanitaire, plusieurs acteurs économiques locaux et même certains professionnels de santé, y compris dans les rangs du Pays, émettent des doutes quant à son réalisme. En effet, cet objectif ne sera pas atteint avant quatre à six mois –dans les meilleurs scénarios possibles– sans une véritable accélération de la vaccination.

70% entre septembre et novembre
Les 70% de vaccinés, c'est pas pour tout de suite
Pour poser les bases du problème, il faut parler chiffres. Le ministre des Outre-mer a annoncé un objectif de 70% de la “population cible” de la vaccination, précisant au cours d'un déjeuner avec les acteurs économiques mercredi dernier qu'il s'agissait des personnes de “plus de 16 ans” et sans y ajouter celles ayant déjà contracté le Covid-19 ou l'un de ses variants. Selon les données transmises lundi par l'Institut de la statistique en Polynésie française, la population des 16 ans et plus s'élevait à 214 094 personnes au 31 décembre 2020. Or selon le dernier bulletin épidémiologique transmis lundi midi par la plateforme Covid, on dénombrait le jour même à 8 heures “35 985 personnes complètement vaccinées” au fenua. Soit 16,8% de la population cible de 16 ans et plus. Encore loin des 70%.
 
Pour se projeter dans les prochaines semaines –et surtout dans les prochains mois– sur cet objectif de 70% de vaccinés, on peut se baser sur le rythme récent de la vaccination. En effet la vaccination s'est accélérée depuis le début du mois de mars, suivie un mois plus tard –deuxième dose du vaccin Pfizer oblige– d'une accélération du nombre de “personnes complètement vaccinées”. En moyenne depuis début avril, on compte un rythme constant de près de 650 personnes supplémentaires entièrement vaccinées chaque jour. Une projection de ce rythme de croisière sur les prochaines semaines fait tomber les 70% de la population cible vaccinée au début du mois de novembre. Donc, dans un peu moins de six mois.
 
Une autre projection possible –plus optimiste– est avancée par le ministre de la Santé, Jacques Raynal, et la plateforme Covid. Dans les colonnes de La Dépêche lundi et dans l'interview du ministre à Tahiti Infos aujourd'hui, on évoque les 70% au “mois de septembre” en se référant, sans plus de détails, à un “schéma de modélisation réalisé par la plateforme Covid”. Soit, dans un peu moins de quatre mois.

L'obligation de l'accélération
Les 70% de vaccinés, c'est pas pour tout de suite
Et encore. Pour honorer cette deadline, il va falloir mettre un sérieux coup d’accélérateur sur le rythme des injections. Ce qui se présente mal, alors que “le rythme de vaccination s’est un peu ralenti ces derniers temps”, alerte le ministre, Jacques Raynal. En témoigne les 391 injections au vaccinodrome de la présidence jeudi dernier ou les 1 000 injections en trois jours du côté du vaccinodrome de Bora Bora. Des résultats trop timides selon les professionnels du tourisme, qui ne cachent pas leur scepticisme sur la capacité à honorer ces 70% de vaccination dans les temps pour sauver la saison haute.

“Dans les îles et sur Bora Bora en particulier, on a un taux de vaccination de 30 à 40% et c’est difficile d’aller au-delà. C’est très lent. On voit bien qu’il y a une réticence”, commente Guillaume Epinette, directeur régional du groupe InterContinental Tahiti. “Techniquement je ne vois pas comment on peut faire pour atteindre 70% de sitôt”. L'opportunité de placer la barre aussi haute interpelle jusque dans les rangs du Pays, où certains jugent “excessif” ce chiffre de 70%, notamment au regard des “caractéristiques de propagation” plus faibles en Polynésie qu’ailleurs. “Le taux d’immunité à atteindre est moindre ici qu’ailleurs, donc 70% ce n’est a priori pas nécessaire pour atteindre l’immunité de masse avec le variant actuel”, explique-t-on même du côté des autorités sanitaires du Pays.

Marges de manœuvre réduites
Si l’objectif est loin d’être atteint, pas question pour autant de ralentir la campagne. Or, ce ne sont pas les occasions de se faire vacciner qui manquent. “Nous avons une dizaine de centres ouverts dans la semaine, en plus des vaccinodromes les week-ends et les jours fériés”, rappelle le ministre de la Santé. “Tout le monde aujourd’hui a la possibilité de se faire vacciner sans difficulté”, martèle Jacques Raynal, glissant ironiquement “sauf peut-être quand il fait beau”.
 
Au président de la CPME, Christophe Plée, qui propose de vacciner massivement au sein des entreprises, les autorités sanitaires rappellent que l’expérience a déjà été tentée et qu’elle s’est montrée décevante et coûteuse. “Au rang de personnel éminemment nécessaire au Pays, nous avions inventorié les agents d’Air Tahiti Nui. Sur 600 salariés prioritaires, nous n’avons eu que 200 candidats, alors qu’on s’était déplacé”, déplore le ministre. “Le vaccin n’étant pas obligatoire, nous ne sommes pas certains qu’un déplacement apporterait un mieux”. Quant à l’autre demande du syndicat pour une “simplification” du circuit de vaccination, les autorités sanitaires répondent que c’est impossible pour des raisons de sécurité. “Il y a des critères de surveillance médicale à respecter, comme attendre au moins 15 minutes après l’injection. En cas d’allergie c’est une heure, précise le ministre. Et il y a surtout la nécessité de procéder à un traitement d’urgence en cas d’allergie”.

​Proximité
Cependant, pour donner un nouvel élan à la campagne, les autorités sanitaires vont tenter dès mardi une nouvelle stratégie, initiée sur la commune de Pirae. Celle-ci consiste à déployer des équipes mobiles dans les quartiers défavorisés, les lotissements sociaux et dans les vallées les plus reculées. Il s’agit de toucher les personnes qui n’ont pas de moyens de transport.
 
Accompagnés cette fois-ci des élus des quartiers, les guides sanitaires ont déjà commencé à faire du porte-à-porte afin de répertorier les volontaires. En fonction des résultats, la stratégie sera étendue aux communes qui le souhaitent. En parallèle, les services de santé vont lancer une campagne de sensibilisation sur l’intérêt de la vaccination. Il s’agira de rappeler comment fonctionne un vaccin et pourquoi celui-ci est d’utilité publique.
 

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Un nid de 25 tortues découvert à Faaone

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Un nid de 25 tortues découvert à Faaone
Tahiti, le 18 mai 2021 - Dans un communiqué publié mardi matin, la Diren a indiqué qu’un nid de tortues marines a été découvert dans un jardin de Faaone le 7 avril dernier. 24 des 25 tortues récupérées ont été relâchées sur la plage pour rejoindre la mer alors qu’une dernière, plus faible, a été transférée au centre de soins de tortues marines de Moorea.
 
La Direction de l’environnement a relayé mardi matin dans un communiqué de presse « une histoire extraordinaire » qui s’est déroulée il y a maintenant un mois et demi. Le 7 avril 2021, une famille de Faaone a eu la surprise de découvrir un nid de bébés tortues dans leur jardin. Prévenus, les agents de la Direction de l’environnement se sont rendus rapidement sur place et ont réussi à récupérer 25 émergentes dans les hautes herbes de la propriété.
 
Désorientés et incapables de rejoindre la mer par leurs propres moyens, les animaux ont été regroupés et transportés sur la plage voisine où ils ont été relâchés en présence de toute la famille qui avait découvert le nid. 24 tortues ont pu rejoindre la mer pour commencer leur grand voyage. Une dernière, plus faible que les autres, a été récupérée et transférée, avec l’autorisation de la Diren, au centre de soins de tortues marines de Moorea. Celle-ci présente des déformations des nageoires droites (antérieures et postérieures) ainsi qu'une petite déformation du plastron. Elle est actuellement sous surveillance au centre de soins.

Un nid de 25 tortues découvert à Faaone
Dans son communiqué, la Diren a tenu à rappeler que les tortues marines font parties des espèces protégées par le code de l’environnement et qu’elles sont gravement menacées d’extinction par les activités humaines.


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Nouvelle-Calédonie: la mine de nickel de la SMSP placée sous procédure de sauvegarde

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Nouvelle-Calédonie: la mine de nickel de la SMSP placée sous procédure de sauvegarde
Paris, France | AFP | mardi 18/05/2021 - La mine de nickel néo-calédonienne dite "mine du nord", gérée par la société minière du sud pacifique (SMSP) rachetée en 1990 par les indépendantistes de Nouvelle-Calédonie, a été mise mardi sous procédure de sauvegarde par le tribunal de commerce de Nouméa, a annoncé la SMSP dans un communiqué.

Avec cette procédure, qui permet de protéger les actifs d'une société en difficulté, les créances antérieures au jugement d'ouverture de la procédure vont être "gelées" et un "plan d'apurement des dettes" va devoir être établi au cours de la période de six mois à venir (renouvelable une fois), indique la SMSP.

"Ce n'est pas la fin de la SMSP car il ne faut pas confondre avec une procédure de liquidation", indique Karl Therby, directeur général de la SMSP cité dans le communiqué. Sans préciser l'ampleur de la dette, il estime que la société "va avoir le temps nécessaire à la mise en place de son plan de remboursement".

"Nous sommes conscients des efforts à réaliser pour le groupe et par ses filiales. Le marché est très compétitif et de plus en plus complexe, mais nous restons confiants dans l'avenir du groupe et dans tous les salariés de nos filiales", conclut-il.

La SMSP est basée à Ouaco, sur la commune de Kaala Gomen en province Nord de Nouvelle-Calédonie, et son siège administratif en province Sud à Nouméa.

Elle a pour principaux actionnaires les provinces Nord (87%) et Iles (5%) par l'intermédiaire des sociétés de financement d'économie mixte Sofinor (province nord) et Sodil (sud) qui en ont fait l'acquisition en 1990.

Un récent rapport, datant du 2 mai, de la Cour des comptes territoriale de Nouvelle-Calédonie, étrille la gestion du nickel dans la province nord par les indépendantistes, et leur "doctrine nickel" qui passe notamment par un arrêt des exportations de minerai brut sauf pour les entreprises calédoniennes offshore.

La chambre constate "que le modèle économique sur lequel repose une partie de la +doctrine nickel+ – le retour des dividendes vers la collectivité publique – n'est pas confirmé dans la pratique, les participations de la province Nord dans le secteur industriel du nickel se traduisant par une appropriation des bénéfices par la SOFINOR et une socialisation des pertes par la province Nord", indique notamment la cour.

Alors que le nickel est un enjeu hautement politique en Nouvelle-Calédonie, où se trouve un quart des ressources de ce minerai, la mise sous procédure de sauvegarde de la SMSP intervient à un moment crucial du processus de décolonisation progressif de l'archipel, inscrit dans l'accord de Nouméa (1998).

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​Le président du syndicat des médecins libéraux tacle les 70% de vaccination

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​Le président du syndicat des médecins libéraux tacle les 70% de vaccination
Tahiti, le 18 mai 2021 – Dans une lettre ouverte au ministre des Outre-mer, le président du syndicat des médecins libéraux de Polynésie française, Didier Bondoux, juge injustifié et inéquitable l'objectif de 70% de vaccination en Polynésie française avant la réouverture des frontières.
 
Le président du syndicat des médecins libéraux, Didier Bondoux, s'est fendu mardi matin d'une lettre ouverte particulièrement vive adressée au ministre des Outre-mer. Le représentant des médecins juge visiblement trop élevé et injustifié l'objectif annoncé du ministre d'atteindre 70% de vaccination chez les plus de 16 ans en Polynésie française pour autoriser la réouverture des frontières.
 
Le président du syndicat s'interroge sur la méthode de calcul permettant d'arriver à ce seuil de 70%, alors que "l'immunisation dépend de nombreux facteurs scientifiques" tels que les "taux d’immunisation naturelle antérieure" les "variants" ou encore le "R0 local". Le médecin interroge également sur la prise en compte de la part de la population disposant de "contre-indication à la vaccination". Il estime que "l’appréciation de ce chiffre de 70% sera en réalité totalement subjective avec des critères opaques" et dénonce même un chiffre "imposé de façon quasi dictatoriale".
 
Par ailleurs, le représentant des médecins libéraux relève que "moins de 30% des métropolitains ont reçu une primo injection vaccinale" et s'interroge sur l'égalité de traitement entre la destination polynésienne et les autres pays bénéficiant d'une liaison aérienne avec l'hexagone. "Le gouvernement français pense t’il faire à l’identique avec tous les pays pour accepter leurs ressortissants en attendant que 70% de leur population respective soit vaccinée ?", interroge le président du syndicat des médecins libéraux, qui conclut en exhortant le gouvernement central à "ouvrir les frontières comme vous allez le faire avec tous les autres pays, avec des contrôles".
 

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​La vaccination marque le pas à Hao

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​La vaccination marque le pas à Hao
Hao, le 18 mai 2021 - Deux mois après le début de la campagne de vaccination à Hao, 251 des 1 027 habitants sont vaccinés. À raison d'environ 50 injections hebdomadaires, le rythme semble toutefois ralentir au vu de la diminution de volontaires inscrits pour les prochaines semaines.
 
À Hao, depuis le début de la campagne de vaccination le 22 mars dernier, 251 personnes ont reçu leurs deux doses de vaccin Pfizer-BioNTech contre le coronavirus, sur une population totale de 1 027 habitants. Elle avait débuté le 22 mars en priorisant les personnes âgées. Les vaccinations ont lieu tous les après-midi pour ne pas perturber le fonctionnement du dispensaire local, à raison d'environ 50 injections par semaine. Un rythme qui risque de ralentir dans les prochaines semaines, car le nombre de volontaires inscrits diminue. Les questions sont nombreuses pour expliquer les réticences de ceux qui hésitent à se faire vacciner : Peur des effets secondaires ? Manque de communication ? Sentiment d'être peu concerné depuis un atoll isolé ? Malgré le peu de cas de Covid-19 recensés à Hao depuis le début de l'épidémie (moins de 10), la population n'est hélas évidemment pas à l'abri de cette pandémie mondiale.
 
La semaine dernière, une équipe médicale du dispensaire de Hao, composée du médecin et d'un infirmier, s'est également déplacée sur l'atoll de Amanu situé à 19 km et rattaché administrativement à celui de Hao. Là-bas, le vaccin Janssen a été administré à 36 personnes sur une population de 174 habitants. Ce vaccin unidose est particulièrement adapté aux atolls isolés, évitant ainsi plusieurs allers et retours. Une prochaine mission est prévue à Amanu fin juin.
 
Le centre de vaccination du dispensaire de Hao est ouvert et attend les candidatures, avec comme mot d'ordre le fait que seule une vaccination massive pourra enrayer cette épidémie et mettre un terme à la crise.

"J'ai hâte de me faire vacciner“
​La vaccination marque le pas à Hao
Coco Dantzer, habitant de Hao.
 
"Je ne suis pas encore vacciné contre la Covid-19. Cela fait un mois que je suis inscrit et je viens tout juste de recevoir mon rendez-vous. J'ai hâte de me faire vacciner car au cas où j'ai besoin de me déplacer à l'étranger, c'est fortement conseillé."

"Se faire vacciner pour l'intérêt général"
​La vaccination marque le pas à Hao
Alizée Kalinski, employée municipale.
 
"J'ai reçu ma première dose de vaccin il y a un mois, qui m'a value quelques courbatures, et la deuxième il y a deux semaines, pour laquelle j'ai ressenti plus d'effets secondaires comme de la fièvre, de fortes douleurs aux articulations et une grosse fatigue. Mais je suis soulagée de m'être fait vacciner, car cela me protège moi, ma famille et mon entourage. Malgré les effets secondaires, je conseille à tout le monde de se faire vacciner car c'est pour l'intérêt général."
 

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