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Une convention pour améliorer la mobilité à Pirae

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Une convention pour améliorer la mobilité à Pirae
Tahiti, le 30 avril 2021 - La fédération Te Niu o te Huma a organisé vendredi matin la première édition de la journée mondiale des mobilités et de l’accessibilité en Polynésie française. La matinée s’est conclue par la signature d’une convention de partenariat entre la présidente de la fédération Henriette Kamia et le président-maire Edouard Fritch pour une meilleure inclusion des citoyens porteurs de handicap dans la commune de Pirae.
 
Créée en 2011, la journée mondiale des mobilités et de l’accessibilité du 30 avril a pour objectif d'informer et de sensibiliser le grand public à l'accessibilité de la voirie, aux transports, aux lieux et espaces dédiés à la santé ou encore à l'accès au logement. Vendredi, la fédération Te Niu o te Huma a organisé la première édition de cette journée au fenua. Elle a débuté à 8 heures à Papeete par deux manifestations sportives : la course « Papeete Handi Élite » d’une distance de deux kilomètres et la marche « Papeete Handi Fun » d’une distance de 800 mètres avec le concours de la fédération Polynésienne de sports adaptés et handisport (FPSAH), de l’As Tefana et de l’As Punaruu.
 
Plus tard dans la matinée, une rencontre entre le maire de Puanaauia, Simplicio Lissant et la fédération a permis d’échanger sur l’amélioration de l’accessibilité pour les personnes porteuses de handicap aux alentours et à l’intérieur même de la mairie. Les personnes concernées sont celles considérées comme à mobilité réduite (PMR) qui rencontrent des difficultés à se déplacer dans un environnement inadapté. Ce sont les personnes handicapées mais aussi les personnes de petite taille, les personnes transportant des bagages lourds, les personnes âgées, les femmes enceintes ou encore les parents avec enfants. 

Des pistes d’amélioration

En collaboration avec les communes de Papeete, de Punaauia et de Pirae, la journée s’est conclue à la présidence. Une convention de partenariat pour une meilleure inclusion des personnes handicapées a été cosignée par le président de la Polynésie française et maire de Pirae, Edouard Fritch et la présidente de la fédération Te Niu o te Huma, Henriette Kamia. Edouard Fritch et ses adjoints ont reconnu que la commune de Pirae avait des progrès à faire : « Il y a eu des lacunes pendant des années, maintenant on va chercher à s’améliorer » a concédé Charles Reichart, adjoint à la mairie de Pirae, avant que son maire n’ajoute qu’ « il y a un problème d’organisation de la voie publique ». « J’apprécie l’honnêteté et l’humilité du maire et de ses adjoint qui reconnaissent qu’il y a des points à améliorer » a réagit Henriette Kamia.

Les pistes d’amélioration identifiées par la commune sont les suivantes : l’aménagement et la sécurisation des trottoirs (problématique d’encombrement), la vigilance et la verbalisation des stationnements gênants, l’accueil des publics spécifiques adapté pour l’accès à tous ou encore, un point sur lequel le président de la Polynésie a insisté, l’information et la sensibilisation des habitants. « Il faut définir un schéma directeur de la mobilité dans nos communes. Il faut être au courant de ce qui est accessible et ce qui ne l’est pas pour pouvoir ensuite faire évoluer les choses ». La mairie de Pirae a d’ores et déjà envisagé des projets pilotes comme les aménagements du centre-ville et du Fare Miti avec le développement du handisport. La commune s’est également engagée à entreprendre des travaux de rénovation du réseau routier. 

« Aujourd’hui, il n’y a plus que des promesses. Je sens qu’il y a une vraie implication. On passe à l’écrit, on passe à des conventions. Cette convention est mesurable. L’année prochaine, on se retrouvera lors de cette journée mondiale des mobilités et de l’accessibilité et on constatera l’évolution de tout ce qui a été mis en place pour les PMR » s’est réjouie la présidente de la fédération Te Niu o te Huma.

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La légion étrangère commémore Camerone

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La légion étrangère commémore Camerone
Raiatea, le 30 avril 2021 - Le vendredi 30 avril au matin, une poignée de valeureux anciens combattants, 5 en tout, sont venus déposer au monument aux morts, place Farematie à Uturoa, une gerbe en l’honneur des légionnaires tombés le 30 avril 1863 au Mexique, lors de la bataille de Camerone.

En représentant principal de la légion, sur les quatre qui résident à Raiatea, seul Stéphane Moufa était présent et a déposé la gerbe commémorative. Pour ce tamarii no Raiatea, ancien des Casques bleus, qui a été blessé lors d’une campagne au Kosovo : "Nous dans la légion, on n’aime pas se mettre en avant. C’est plutôt la discrétion qui nous honore".
Certes ils n’étaient pas nombreux, mais cela n’a pas empêché l’émotion d’être au rendez-vous, notamment lors de la lecture de l’historique bataille de Camerone, soixantaine-cinq légionnaires qui ont tenu tête à une armée de 2000 hommes. Une histoire passionnante pour qui aime les faits de guerre, c’est pour cela que certains n’oublient pas de s’en souvenir une fois l’an. Un exemple de courage que même l’ennemi en la personne de l’officier mexicain a reconnu à la fin de la bataille en disant : "On ne refuse rien à des hommes comme vous."

François Haauti, président de l’association des anciens combattants baptisée « 143 » présent à cette occasion parle de son association : "l’association regroupe une centaine de membres au niveau Raromatai. Sur Raiatea nous sommes environ une trentaine. L’armée de terre et ses composantes, la Légion étrangère et les marins, tous anciens combattantsCe matin nous ne sommes pas très nombreux, car beaucoup sont occupés dans leurs occupations secondaires. Et aussi la crise sanitaire n’autorise pas trop de rassemblements".
A la question posée au président, d’où vient votre nom de baptême, il a répondu : "Un jour nous avons fait du ma’a pour faire une levée de fonds afin de remplir les caisses de l’association, en vue des futures manifestations à honorer. A la fin de la vente des plats, il nous est resté en caisse, en bénéfice net…143 Fcfp !".
Rendez-vous est pris pour la commémoration du 8 mai au monument aux morts avec les drapeaux  et la musique. Les autorités de l'Etat et des communes, au moins celle de Taputapuatea, seront présentes.

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René Temeharo en visite de chantiers à Rimatara

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René Temeharo en visite de chantiers à Rimatara
Rimatara, le 30 avril 2021 - Dans le cadre de ses visites de chantiers en cours dans les archipels de la Polynésie française, René Temeharo, ministre des Grands travaux, en charge des Transports terrestres s’est rendu sur l’île de Rimatara du 28 au 30 avril 2021. Il était accompagné pour cette mission de Raymond Chin Foo, son chef de cabinet et de Bruno Gerard, directeur de l’Equipement.

Au programme de ce séjour, réunion avec le maire et son conseil municipal, afin de recueillir les projets et doléances de la commune, dont la réfection des routes et la mise en place de caniveaux d’évacuation des eaux de pluie, pour l’essentiel. Une visite sur le terrain était aussi prévue, dans un premier temps avec Wilfrid Tihoni, responsable du service de l’Equipement de Rimatara, pour la visite des locaux du service. Dans un second temps, une visite des chantiers des derniers travaux réalisés et en cours d’achèvement, concernant la rénovation des quais nord (Taanini) et sud (Mutuaura) de l’île. Lors de son entretien avec le maire et son conseil municipal, René Temeharo, occupant également les fonctions de président du centre de gestion et de formation (CGF) n’a pas manqué de rappeler au maire, l’importance de la formation de ses personnels, en vue de l’amélioration de leur condition de travail.
 

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L’Education a sa e-bibliothèque

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L’Education a sa e-bibliothèque
Tahiti, le 30 avril 2021 - Le site ebooks.education.pf met en accès libre un fonds documentaire à usage pédagogique qui compte à ce jour près de 200 supports. Vendredi, la ministre de l’Education s’est rendue école Farero’i à Mahina pour assister à une séance d’utilisation de cette ressource, en classe. 

Dissout fin 2013, le Centre de recherche et de documentation pédagogique de la Polynésie française renait de ses cendres sur le web. Une partie de son fonds documentaire nourrit aujourd’hui une bibliothèque numérique. Elle compte pour l’instant près de 200 supports pédagogiques en accès libre sur le site ebooks.education.pf : des légendes polynésiennes, des albums de littérature jeunesse pour les enfants âgés de 3 à 15 ans, des outils pédagogiques à l’attention des enseignants. Le site offre l’accès à différents documents de formats divers : ebooks, audiobooks, vidéo MP3 ou pdf ; des capsules sonores et des vidéos, en français, en polynésien, en anglais et en espagnol consultable en ligne ou téléchargeable. Le tout est accessible depuis la rentrée scolaire d’avril.

Une masse d’informations qui offre aux enseignants une alternative à la documentation papier. Les outils pédagogiques ou didactiques y sont classés par cycle d’enseignement et offrent une base pour l’élaboration de projets ou de séquences pédagogiques en lien ou non avec l’enseignement plurilingue. La e-bibliothèque de l’éducation est indifféremment accessible via un ordinateur, une tablette ou un smartphone. 

Vendredi, une visite officielle était organisée à l’école élémentaire de Farero’i de Mahina par la ministre de l’Éducation pour assister à une séance d’utilisation en classe de cette ressource documentaire.

L’occasion aussi de faire la promotion de la nouvelle e-bibliothèque de l’éducation aussi. Le pôle Production édition et média de la Direction générale de l’éducation et des enseignements travaille depuis deux ans à digitaliser ce fonds documentaire du CRDP et à l’organiser en collaboration avec des enseignants, des spécialistes en langues et culture polynésiennes, des artistes et des élèves. "Aujourd’hui on a un site qui nous permet d’offrir un accès large à cette documentation", explique Thierry Delmas, directeur de cabinet de la ministre de l’Education, Christelle Lehartel. "Et on constate que ce type d’outil permet aux élèves de travailler tous types de compétences : en lecture, en écriture, en compréhension. L’idée est que ce support, qui a vocation pédagogique, permette de multiplier les apprentissages de l’oralité, de l’écrit, de la compréhension."

Un "gros effort" d’équipement

"L’accès internet est aujourd’hui un outil pédagogique", développe l’inspecteur de l’éducation sur la circonscription Mahina-Hitia’a o te ra, Bruno Le Roux, également présent à cette visite officielle vendredi matin. "Il permet de travailler la ressource en ligne. Et quand la connexion n’est pas suffisante, on télécharge le support et on travaille dessus en classe. Cela permet d’une part de donner accès aux familles à des ressources qu’elles n’ont pas. Sur le plan pédagogique, cela permet de démultiplier les supports et de proposer un travail de différenciation. Et cela permet, en fonction des acquis et des facilités observées chez les élèves, d’ajuster les supports de manière à optimiser le travail." Sa circonscription pédagogique a intégré ebooks.education.pf au plan Lecture et utilise même cette ressource pour son salon virtuel du livre qui démarre ce lundi pour durer jusqu’à la fin de l’année scolaire.

Un "gros effort" d’équipement est mené par la DGEE dans les établissements de l’enseignement public du premier et de second degré, "depuis deux-trois ans", précise aussi Thierry Delmas. "Des stages de formation ont été proposés aux enseignants en partenariat avec le vice-rectorat, pour qu’ils soient à l’aise avec l’utilisation de ces outils. Notre ambition est de les accompagner, tant dans les outils numériques que dans les ressources." La transition numérique est en marche dans l’éducation polynésienne. La crise Covid et le confinement ont aussi bousculé la prise de conscience, dans le monde enseignant, de la nécessité de favoriser cette nouvelle approche pédagogique. Reste que le taux d’équipement en outils informatiques des écoles publique, ordinateurs ou tablettes, n’est encore que d’un poste pour 9 élèves au fenua. 

Jean-Pierre Viatge

Légende : Vendredi matin lors d’une séance d’utilisation en classe de la ressource documentaire de ebooks.education.pf.

L’Education a sa e-bibliothèque

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​Mael, Mathilde et Herman finalistes de Nescafé Star

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​Mael, Mathilde et Herman finalistes de Nescafé Star
Tahiti, le 30 avril 2021 - Mael Teriioania, Mathilde Saradin et Herman Tepa ont décroché leur ticket pour la finale du concours Nescafé Star, jeudi à l’issue du concert privé diffusé en direct par TNTV. 
 
Plus d’une centaine de candidats ont participé aux auditions, pour la 6e édition de Nescafé Star. Sur les trente-cinq qui ont participé au concours de chants cette année, douze sont restés en lice pour les demi-finales.

Jeudi soir, Mael Teriioania, Mathilde Saradin et Herman Tepa ont été sélectionnés pour continuer l’aventure à l’issue d’un premier "concert privé" diffusé en direct à partir 19h35 sur TNTV. Une soirée animée par Damien Gaba. Les prestations offertes par chaque candidat ont été notées par un jury composé de Vaiana Perez, Tamatoa Kautai et Guillaume Matarere. Tous trois font leur retour dans le concours cette année. Chaque concurrent pouvait être supporté par les votes du public. Ces soutiens comptaient pour un tiers de la note finale.
 
Le prochain concert privé organisé dans le cadre de cette 6e édition du concours de chants Nescafé Star est programmé jeudi 27 mai à 19h35. Trois concurrents sont encore à sélectionner avant la grande finale du samedi 26 juin. 

Lors de cette ultime soirée, les six candidats finalistes auront environ 3 minutes chacun pour la prestation solo qui leur permettra de se distinguer. Sur les trois finalistes, le titre de gagnant de Nescafé Star 2021 sera décroché par le candidat qui totalisera le plus grand nombre de points.

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Pirae souffre mais domine une nouvelle fois Dragon

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Pirae souffre mais domine une nouvelle fois Dragon
Tahiti, le 30 avril 2021 – A l'issue d'une rencontre très rythmée, l'AS Pirae est venu à bout de l'AS Dragon sur le score de 3-2 grâce notamment à un doublé de Tamatoa Tetauira. Les orange signent ainsi leur troisième succès en autant de matchs disputés en playoffs et repoussent l'un de leurs sérieux concurrents au titre à cinq points. 

Un mois après leur première confrontation de la saison, l'AS Pirae et l'AS Dragon qui survolent la Ligue 1 cette année, se sont retrouvés, vendredi au stade Pater en ouverture de la troisième journée des playoffs. Les orange, leader au classement, avaient l'occasion, en cas de nouveau succès, de repousser leurs adversaires à cinq points. Les protégés d'Efrain Araneda, qui pointaient à deux points de Pirae, pouvaient de leurs côtés s'emparer de la tête s'ils venaient à bout du champion en titre. 

Et contrairement à leur première affrontement, ce sont les joueurs de Titioro, bien plus tranchants au milieu de terrain avec Samuel Hnanynine et Rooarii Roo, qui ont eu la maitrise du ballon. Mais c'est bien Pirae qui allait ouvrir le score dès la sixième minute de jeu. Sur un contre mené par Sylvain Graglia, côté gauche, ce dernier a parfaitement servi Raimana Li Fung Kuee, oublié au second poteau. Le Tiki Toa a enchainé ensuite avec un contrôle poitrine et un petit ciseau façon beach soccer pour donner l'avantage à son équipe (1-0). 

Une ouverture du score qui n'allait pas perturbé plus que ça les joueurs de Dragon qui ont continué à dicté leur jeu. Et peu avant le quart d'heure de jeu, Samuel Hnanyine de sa patte gauche a trouvé la tête de Rooarii Roo sur un corner (1-1). 

Les deux équipes se sont ensuite rendues coup pour coup au cours d'une première période très rythmée. Avec une formation de Dragon maitresse de l'entre-jeu et qui a usé des frappes longue distance, contre une équipe de Pirae qui a procédé en contre avec des situations pour Benoit Mathon. Mais la lumière pour les orange est venu de deux anciens joueurs de Titioro. Peu avant la fin de la première mi-temps Hennel Tehaamoana réussi à déborder son vis-à-vis côté droit et a adressé un centre à Tamatoa Tetauira qui a placé une tête rageuse. 2-1 pour Pirae à la pause. 

Attaque-défense pour Dragon

Au retour des vestiaires les deux équipes sont reparties sur les mêmes bases. Dragon toujours dominateur au milieu de terrain et une formation de Pirae qui jouait crânement ses chances en contre. Et c'est une nouvelle fois Tamatoa Tetauira qui allait jouer un mauvais tour à son ancien club. Sur une frappe de Tehotu Gitton, Benjamin Tardivel a repoussé le ballon dans les pieds de Tetauira qui ne s'est pas fait prier pour inscrire son deuxième but de la rencontre cinq minutes après la reprise (3-1). 

La partie s'est ensuite équilibrée et les deux entraineurs ont procédé à des changements pour redynamiser leurs formations respectives. Des changements qui ont surtout été payants pour Dragon qui allaient dominer outrageusement le dernier quart d'heure. Et c'est Tutehau Tufariua, d'une superbe reprise de volley du droit à l'entrée de la surface qui a redonné espoirs aux joueurs de Titioro (3-2). Les dix dernières minutes du match se sont ensuite résumées en une attaque-défense pour Dragon qui allait pousser pour égaliser. Mais sans réussite car c'est bien Pirae qui l'a finalement emporté sur le score de 3-2. 

Un troisième succès en autant de rencontres qui permet aux orange de repousser à cinq points l'un de leurs sérieux concurrents au titre de champion. Malgré sa défaite Dragon est assuré de conserver sa deuxième place au classement à l'issue de la troisième journée des playoffs. Une troisième journée qui se poursuit, samedi, avec notamment le choc entre l'AS Pueu et l'AS Vénus. La deuxième rencontre de samedi opposera l'AS Tefana et l'AS Central. A noter également les rencontres en playdown, avec l'AS Olympic Mahina, leader, qui tentera de signer une troisième victoire, samedi, face à l'AS JT. 

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​La Non Violence enseignée aux élèves de Bora Bora

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​La Non Violence enseignée aux élèves de Bora Bora
BORA BORA, le 1er mai 2021 - D’octobre 2020 à mai 2021, la Communication Non Violente (CNV) est enseignée aux élèves de Bora Bora. Le bilan provisoire est prometteur et semble entrevoir un avenir plus serein dans les établissements scolaires de la Perle du Pacifique.
 
L’année scolaire 2020-21 marque un tournant pour les élèves de Bora Bora en termes de rapport avec autrui. L’association Ia vai ma noa Bora Bora, présidée par Tehani Maueau, a mis sur pied un projet dont le sujet sensible est la violence. Comme son nom l’indique, la CNV, permet d’« apprendre à résoudre ses conflits sans violence et de manière autonome en utilisant le message clair. » L’intervenante, Lydie Prud’homme, a visité les établissements scolaires afin de délivrer ce message clair dans les classes. Cette action n’a pas la prétention de régler tous les conflits, les plus importants nécessitant l’intervention d’un adulte ; mais de petites disputes solutionnées peuvent éviter des heurts plus graves.
Pour instaurer un climat de confiance, Lydie commence par rassurer les élèves en leur disant que la gestion des émotions n’est pas toujours facile à dompter. Elle définit avec eux les différents types de violence et leurs origines (dans les établissements scolaires et à la maison), recueille des témoignages, puis construit la structure du message clair à délivrer. Des cartes de mise en situation sont distribuées et le « jeu de rôles » peut commencer afin de résoudre le problème.
Pour légitimer son action, Lydie se base sur certaines compétences du bulletin officiel de l’éducation nationale, du socle commun, mais également sur Éduscol, site Web officiel du ministère de l’Education nationale.

​Un bilan encourageant

Les élèves réceptifs deviennent plus autonomes dans la gestion des conflits. Ils développent leur expression orale et leur communication. Pour l’agresseur, c’est un bon outil pour stimuler l’empathie. Quant aux enseignants, cela leur permet d’améliorer le climat scolaire et de mieux travailler avec les apprenants.
Le CJA (centre des jeunes adolescents), les écoles élémentaires de Faanui et de Namaha 3 ont profité de cette opération. Le bilan a fière allure. Par exemple, les élèves de l’école de Faanui disent à 92% avoir pratiqué le message clair avec beaucoup d’efficacité depuis la formation et pas seulement à l'école (44% l'ont fait à la maison).

Malheureusement, il est impossible d’assister à l’intervention actuellement en cours de Lydie avec les classes de 6ème du lycée polyvalent Ihi-Tea No Vavau de Bora Bora (du lundi 26 avril au jeudi 20 mai 2021), car la direction n’a pas jugé bon de médiatiser cette intervention dans ses murs, le proviseur adjoint précisant que "c’est une intervention anecdotique." La violence dans les établissements scolaires ne semble pourtant pas être anecdotique et Bora Bora n’échappe pas à la règle, notamment au cœur de cette institution en proie à des emportements difficilement maîtrisables et péniblement maîtrisés.

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Raiatea cœur de cible du développement agricole

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Raiatea cœur de cible du développement agricole
RAIATEA, le 1er mai 2021 – La visite de délégation ministérielle de l’agriculture, menée par Tearii Alpha jeudi sur Raiatea, a été menée tambour battant. Le lendemain la délégation s'est rendue sur Taha'a. De nombreuses visites ont marqué ce court séjour qui s'inscrit dans la volonté de faire de ces îles des greniers alimentaires.

Le tempo effréné de cette journée de visites a connu de nombreux soubresauts au gré des réunions qui dépassaient régulièrement le timing initial. C'est dire si les sujets évoqués et les échanges sont nombreux et riches. La première journée a commencé aux bureaux de la DAG (direction de l’agriculture) pour des entretiens qui ont duré pas moins de 5 heures. Le programme qui suivait en a été impacté, si bien que la visite du lotissement agricole Boubée, acquis récemment à Uturoa a été annulé, tout comme celle de la serre pilote du lycée professionnel protestant à Uturoa ou encore celle chez un gros planteur de canne à sucre, une filière en plein démarrage à Tumaraa.
La délégation a effectuée une visite éclair sur le site de Hamoa, face à la pépinière de la DAG (Avera) où sera positionnée prochainement la future scierie avant de vérifier l'avancement des travaux des pirogues doubles. Un projet qui intéresse ce ministère qui entend bien développer, enfin, la filière bois.

​Vers un remaniement de la filière vanille

L’après-midi, après une nouvelle visite de site à Uturoa, de nouvelles réunions se sont tenues pour l’avenir et les mises au point des dossiers en cours, et ils sont nombreux. Pour clôturer cette visite sur Raiatea une longue réunion, qui s’est terminée fort tard dans la soirée, avec les vanilliculteurs de l’île a permis d'évoquer le désir d'un profond remaniement de toute la filière.
Le projet pilote de l’abattoir des Îles Sous-le-Vent refait surface après de tumultueuses déconvenues juridiques sur Uturoa dans un premier temps, puis Hamoa dans un 2e temps (annulé par une action de riverains). Il devrait finalement voir le jour l’an prochain à Faaroa sur le domaine territorial. Ce projet qui date de plusieurs années devait coûter à l’origine environ 20 millions de Fcfp mais suite à des contraintes administratives devrait avoisiner les 100 millions de Fcfp.

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Kevin Kouider enchaine à la Toa no Faa'a

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Kevin Kouider enchaine à la Toa no Faa'a
Tahiti, le 1er mai 2021 - Déjà vainqueur de la première étape de la Toa no Faa'a en avril, Kevin Kouider a remporté, ce samedi, la deuxième levée de la course. Au bout des 22 km du parcours entre Vaitupa, Papeete et Taapuna, le 'aito de Pirae a devancé Revi Thong Sing et Raihere Tevaearai. 

Les 'aito avaient rendez-vous, ce samedi, pour la deuxième étape de la Toa no Faa'a, course organisée sous forme de mini-championnat par quatre clubs de la commune (Team Faa'a Va'a, O Hiva Nui, Team VIP et Tefana Va'a). La première étape, le 10 avril, avait rassemblé une quarantaine de 'aito.  Samedi pour la deuxième levée ils étaient 74 inscrits en séniors hommes, la catégorie reine. On retrouvait notamment Kevin Kouider, vainqueur de la première étape. Le rameur de Pirae Va'a avait alors devancé au sprint sur la ligne d'arrivée à Vaitupa, Charles Teinauri, de Shell Va'a, et Kyle Taraufau, du Team Air Tahiti Va'a. 

Lire aussi >> Kevin Kouider enlève la première étape de la Te Toa Faa'a

Pour cette deuxième levée, les 'aito ont eu droit au même parcours que la première étape. Soit 22 km avec un départ à la pointe de Vaitupa, puis direction la passe de Papeete pour sortir en plein océan avant d'entamer une remontée jusqu'à la passe de Taapuna et de se diriger enfin vers Vaitupa. 

Et il faut croire que ce parcours sur la côte ouest réussi bien à Kevin Kouider. Le petit frère de Steeve Teihotaata, qui était lui absent de la course samedi, a en effet une nouvelle fois été le plus fort. En tête au moment d'aborder le dernier virage au niveau de l'hôtel Intercontinental, Kouider a résisté au retour de Revi Thong Sing et de Raihere Tevaearai pour l'emporter après 1h47'55 de course. Le 'aito de Pirae Va'a enchaine donc un deuxième succès et se pose comme l'un des patrons du va'a hō'ē cette saison. 

A noter par ailleurs que si aucun Shellien ne s'est imposé samedi, ils étaient encore cinq dans les dix premiers de la course. On remarque également le retour en force des rameurs d'EDT Va'a. Rete Ebb, quatrième, a été à la bagarre pour la victoire. Et ses coéquipiers Lono Teururai et Heiva Paie Amo se sont classés respectivement dixième et onzième. 

Dans les autres catégories, Marguerite Temaiana, intouchable chez les dames depuis le début de saison, s'est de nouveau imposée. Et en juniors Tauhere Pirato a également enchainé en décrochant son deuxième succès de la l'année. Prochain rendez-vous pour les 'aito du va'a le 15 mai à Punaauia pour le Mémorial Guy Temauri. 

 


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Michel Bourez vers les 16èmes de finale à Margaret River

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Michel Bourez vers les 16èmes de finale à Margaret River
Tahiti, le 1er mai 2021 – Michel Bourez s'est qualifié, samedi, pour les 16èmes de finale du Margaret River Pro, quatrième étape du tour mondial de surf. Le Spartan a terminé deuxième de sa série du premier tour, derrière John John Florence, double champion du monde, qui a obtenu le premier 10 de la saison. 

Après deux étapes sur la côte est de l'Australie, Michel Bourez et ses camarades du tour mondial de surf ont posé leur planche, ce samedi, à Margaret River, en Australie occidental pour la quatrième étape du CT. Le Tahitien, qui n'a pour le moment jamais réussi à passer les 16èmes de finale après trois étapes cette année, espère enfin pourvoir lancer sa saison sur un spot où il avait signé en 2014 la première de ses trois victoires sur le CT.

Pour lancer sa compétition, le Spartan était opposé dans sa série du premier tour au Hawaïen John John Florence, double champion du monde, et à l'Australien Mikey Wright. Et Bourez a été le premier à se mettre en action sur le spot de Main Break. Une première droite où le Tahitien a enfin pu développer son "power surfing" fait de manœuvres puissantes et radicales. Résultats pour lui une première note de 6 associé à un très petit back-up de 3.07, suffisant néanmoins pour prendre la tête de la série. 

Le premier 10 de la saison pour Florence

Mais c'était avant le réveil de John John Florence, double vainqueur de l'étape (2017 et 2019). Après une note moyenne de 5.10, le Hawaïen s'est engagé une belle droite qui allait lui offrir un tube dans lequel il s'est engouffré avant d'en ressortir et d'enchainer avec un carve. Résultat la note parfaite de 10 pour Florence qui prenait les commandes de la série. Heureusement pour Bourez, Mikey Wright n'a pas connu la même réussite que le double champion du monde. L'Australien ne décrochera pas mieux qu'un score 4.23. Le Tahitien de son côté a définitivement assuré la deuxième place de la série, synonyme de qualification directe pour les 16èmes de finale, au cours du dernier quart d'heure du heat avec une deuxième note de 6 pour un total de 12. Une bonne entrée en matière pour Michel Bourez.

 

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Le Faa'a Rugby Aro s'offre la Coupe de Tahiti

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Le Faa'a Rugby Aro s'offre la Coupe de Tahiti
Tahiti, le 1er mai 2021 – Déjà sacré champion, le Faa'a Rugby Aro a remporté, samedi au stade Fautaua, la Coupe de Tahiti. Les joueurs de David Mairau ont dominé en finale le Punaauia Rugby Club sur le score de 23-8, avec notamment 18 points pour le capitaine et ouvreur Teva Marea. 

Plus d'infos à venir....

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En Nouvelle-Calédonie, la psychose du requin s'installe

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En Nouvelle-Calédonie, la psychose du requin s'installe
Nouméa, France | AFP | samedi 30/04/2021 - L'attaque de requin mortelle dont a été victime le 24 avril un quinquagénaire à Nouméa, venant après celle d'un nageur en février et deux disparitions suspectes, ravive la peur du requin en Nouvelle-Calédonie, et relance le débat sur la gestion de ce risque.       

Parti samedi dernier sur sa planche à rame équipée depuis une plage de Nouméa jusqu'à la presqu'île de Nouville, plus au nord, Jean-Christophe V., un vétérinaire de 53 ans, a été retrouvé par un plaisancier, inanimé sur sa planche avec une plaie importante à la jambe.               

"Le médecin-légiste a constaté la section complète de l'artère fémorale", a ensuite précisé le procureur de la République, évoquant, à l'appui d'expertises, la morsure d'un requin-tigre de 4 mètres.

L'accident est survenu deux mois après la mort d'Eric C., attaqué par un requin alors qu'il se baignait à proximité de son bateau à l'îlot Maitre, un site très touristique à 20 minutes de Nouméa.      

Le drame, jusqu'alors inimaginable à cet endroit, a eu lieu en plein après-midi sous le regard effrayé de nombreux baigneurs et amateurs de sports nautiques.       

Le parquet a par ailleurs ouvert deux enquêtes pour cause de disparition inquiétante après que dans la même période et toujours à Nouméa, un nageur et un plaisancier ont disparu dans des conditions qui n'excluent pas l'hypothèse d'une attaque de squale.

"Pour ce début 2021, on est devenu le pays le plus dangereux au monde en matière de risque requin", estime Emmanuel Couture, chargé de mission à la direction de l'Environnement de la province Sud.         

Trois attaques non mortelles, dont une rarissime sur une plongeuse en bouteilles, avaient en outre eu lieu en novembre et décembre 2020.

Danger permanent

Pas une semaine ne se passe sans qu'une alerte soit déclenchée sur les plages de la ville ou dans l'Intérieur après des signalements d'usagers de la mer ou des autorités de surveillance.       

"J'ai récemment vu deux requins-bouledogues et un requin-tigre à moins de dix mètres du rivage", témoigne un adepte de la plage de la baie des Citrons, où régulièrement les pompiers-sauveteurs lèvent le drapeau rouge et sortent leurs fanions marqués d'une mâchoire de squale.         

Un peu plus loin à l'anse Vata, Mathieu, gérant d'une école de voile, trompe l'ennui en jouant avec son chien, faute de clients.         

"Les conditions pour naviguer sont idéales aujourd'hui mais il n'y a personne, c'est normal les gens ont peur", lâche-t-il, réclamant "une régulation de la population de requins sur la zone côtière".      

Présidente de l'association Nouméa Glisse, Stéphane Bouquillard a pour sa part pris la décision radicale de "suspendre toutes les régates jusqu'à nouvel ordre", après le dernier accident mortel.          

"Nous ne sommes plus dans une situation de risque mais de danger permanent. Ce n'est pas supportable et il devient indispensable de prendre des mesures coordonnées", prône-t-elle.        

En mars, la province Sud a procédé à l'abattage ciblé de 24 requins tigres et bouledogues et envisage en cas d'attaque une "autorisation automatique de capture pendant 72 heures dans un périmètre d'un kilomètre".         

L'an dernier, la collectivité a en outre interdit tout rejet de déchets carnés à moins de 500 mètres d'un îlot ou du rivage et des panneaux mettant en garde les baigneurs ont été installés.        

Les associations environnementales dénoncent cependant ces prélèvements sur des espèces protégées, qu'elles jugent "inefficaces, donnant un faux sentiment de sécurité et sans base scientifique".       

"Le niveau d'étude de ces animaux marins en Nouvelle-Calédonie est aujourd'hui très limité, nous manquons d'expertise, d'informations et sommes incapables de prendre des décisions éclairées et mesurées", proteste Eva Dumas, présidente de Sea Shepherd.

L'organisation de défense des océans vient de lancer un appel à la communauté scientifique pour élaborer un programme d'études, permettant notamment de comprendre les facteurs environnementaux et humains qui favorisent la présence des requins.

Les captures suscitent également la réprobation des chefferies traditionnelles kanak alors que le requin est un des animaux totémiques de la culture mélanésienne. 

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​Le Medef demande la réouverture des frontières maritimes à l'Etat

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​Le Medef demande la réouverture des frontières maritimes à l'Etat
Tahiti, le 2 mai 2021 – Le Medef de Polynésie française demande à l'Etat de "reconsidérer" la situation des frontières maritimes fermées depuis le 3 février au fenua, estimant que plus aucune mesure sanitaire ne justifie de faire perdurer cette interdiction.
 
Dans un courrier adressé vendredi au ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, le président du Medef de Polynésie française, Frédéric Dock, demande la réouverture des frontières maritimes au fenua. En effet, les frontières maritimes sont fermées depuis le 3 février dernier et ne profitent pour l'instant pas de la stratégie d'ouverture partielle des frontières internationales à compter du 1er mai. "C'est ainsi que sur la cinquantaine de yachts de grande plaisance attendue chaque année en haute saison d'avril à septembre, toutes les demandes d'entrées sont pour l'instant refusées", écrit le président du Medef, qui précise qu'à ce jour une quinzaine de yachts sont en attente de venir de Nouvelle-Zélande (pourtant Covid-free) et une dizaine de la côte ouest américaine (pourtant rouverte au plan aérien à la Polynésie).
 
Le premier argument avancé par le Medef est économique. Les revenus touristiques engendrés par cette activité s'élèvent à 3 milliards de Fcfp par an pour le fenua. L'objectif est donc de lancer sans délai la saison 2021 des grands yachts "pour assurer un revenu minimum à plus d'une cinquantaine de PME polynésiennes". Le second argument est sanitaire. Aucun cas de Covid n'a été importé dans la période du 15 juillet 2020 au 3 février 2021 par voie maritime. D'une part, parce que le temps passé en mer est généralement supérieur à la quarantaine exigée localement. D'autre part, selon le Medef, parce que les propriétaires de ces yachts ou navires tiendraient des exigences sanitaires supérieures à celles imposées par les autorités polynésiennes : "équipages confinés à bord, tests à bord, quarantaine à terre…"
 
"A notre sens, aucune mesure sanitaire ou à caractère impérieuse ne justifie de faire perdurer cette interdiction", conclut Frédéric Dock, qui sollicite donc la "bienveillance" du ministre attendu vendredi à l'aéroport de Tahiti-Faa'a pour huit jours de visite officielle. Avec peut-être quelques annonces en poche…
 

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Ua Pou fait son marché du terroir

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Ua Pou fait son marché du terroir

UA POU, le 2 mai 2021 - Afin de lutter contre une ambiance économique morose engendrée par la crise sanitaire, les habitants de Ua Pou se sont réunis le 1er mai de 5h00 à 15h00 pour honorer les richesses du terroir de leur île. 

 

C’est à l’initiative de la société Coopérative Agricole Te Oa’Pohue O Ua-Pou, avec la collaboration de la Coopérative de pêche Avaika et de la Coopérative des éleveurs Te Vai Hopu ainsi qu’avec le soutien des services du Pays et de la commune de Ua Pou qu’a eu lieu la première édition du marché du terroir de Ua Pou. 

Initiative qui a pour ambition de prendre place tous les mois sur le quai de Hakahau afin de réunir les agriculteurs, pêcheurs, éleveurs et transformateurs de l’île dans une grande fête de saveurs locales.

C’est après 5 mois de préparation que l’événement a pu voir le jour pour encore des mois voire des années à venir, l’espère Elisabeth Ah-Sha, présidente de la coopérative agricole. "Il faut travailler ensemble, en harmonie. Pour une économie de l’île en santé", explique-t’elle. C’est dans cette optique que les recettes vont revenir chaque mois et de manière alternée à une des trois coopératives organisatrices.


Une initiative à renouveler
Pour cette première édition, une trentaine d’exposants s’étaient inscrits, avec une majorité de transformateurs. 
Certaines tables intriguaient plus que d’autres, comme celle d’Adna Delegay, qui exposait pour la première fois le résultat de plusieurs années de recherches et d’essais influencés par les traditions de son pays d’origine, le Brésil. Huiles de noix de bancoulier, de corosol, de coco mais aussi huile, beurre et gommage au tamanu, poudre de Moringa, céréales de bananes et.. farine de mei (uru). Tout cela entièrement fait sur l’île à partir de produits 100% locaux.
L’accompagnant sur sa table, Terena Avaeoru, exposant délicieux muffins et choux salés confectionnés à base de la farine de mei d’Adna, de quoi convaincre les derniers sceptiques.

Non loin de là, près du beaching de Hakahau, se tenait le stand des produits de la pêche. 
Armand Hituputoka, propriétaire de deux bonitiers sur lesquels six pêcheurs travaillent depuis mercredi pour préparer l’événement est satisfait de cette initiative. « C’est à renouveler car c’est plus facile, tout est groupé » explique-t’il en réponse à la problématique de Ua Pou où aucun endroit public n’existe pour faire le lien entre les acteurs du secteur primaire et les consommateurs, comme un petit marché. 

"Je suis content de pouvoir nourrir la population de l’île. Et grâce aux bonitiers [ récemment acquis, ndlr ], qui ont une plus grande autonomie, ça permet d’offrir à la clientèle de la marchandise de plus grande qualité", dit-il. Et cette dernière est gâtée : dans les trois glacières d’Armand, qui font un total de 1200L, thon, espadon, thazard, haka (hamea), carangues mais aussi toe toe (crabe de rochers), māmā (chitons) et peut-être des langoustes -dont la pêche vient d’être ouverte ce 1er mai- pour le prochaine édition qui aura lieu le samedi 5 juin. 

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Raymond Vigor peint “le tableau dans le tableau”

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Raymond Vigor peint “le tableau dans le tableau”
TAHITI, le 2 mai 2021 - Il expose cette semaine salle Muriāvai. Raymond Vigor présentera ses nouvelles toiles dont une partie a été réalisée à Huahine, l'île qu'il préfère explorer et peindre.

Je suis un peintre itinérant, je fais les îles. J’aime peindre sur le motif”, raconte Raymond Vigor. Il “trimballe son carton et ses couleurs” le long des lagons, sur le flanc des montagnes, au cœur de la végétation luxuriante qui l’inspirent.

Huahine est celle des îles, entre toutes, qui a gagné son cœur. “Elle est vraiment intéressante car il y a partout des choses à peindre, où que l’on regarde tout est magnifique”. Il a commencé à peindre cette île il y a une dizaine d’années, d'abord par les “évidences” avant de se tourner vers les espaces “négligés”. Ceux qui, au premier abord, n’attiraient pas, mais qui méritent pourtant d’être immortalisés.

Raymond Vigor, lorsqu’il est en extérieur, utilise du papier toilé car c’est plus facile à transporter. “Je glisse une trentaine de feuilles dans mes cartons avant de partir.” Mais il aime et utilise tous les supports et tous les outils : le couteau de cuisine, la brosse, la spatule, ses doigts…

Pour cette nouvelle exposition, il a choisi un nouveau “clin d’œil” pour titre. C’est le tableau dans le tableau. Il s’est imaginé voyant ses peintures dans les maisons de ceux qui les auraient aimées et acquises. Pour Raymond Vigor, savoir que ses peintures apportent à leurs propriétaires bien être, joie et couleurs le remplit de satisfaction. Les tableaux ont ainsi réussi leur mission et lui la sienne : donner du bonheur aux autres !

Ce titre lui est apparu par hasard en 2016. Alors que dans son atelier se trouvait une grande toile représentant son atelier, un ami vint à passer. “Il y avait sur la toile, un tableau représentant une odalisque. L’ami me dit en le regardant, tiens, ‘un tableau dans le tableau’.” Trouver un thème pour Raymond Vigor a toujours été “assez compliqué” car il dit faire des œuvres “éclectiques”. Un seul point commun les lie les unes aux autres : il utilise de l’acrylique. C’est ce qu’il y a de plus pratique malgré les contraintes que cela implique. En effet, l’acrylique sèche rapidement. Sur le terrain, c’est indispensable. En retour, le peintre ne peut revenir en arrière du fait de la rapidité de séchage.

Des choses qui ne ressemblaient à rien d'autre


Raymond Vigor peint depuis qu’il a 16 ans. “J’aimais le dessin que j’ai commencé à l’école, j’ai pris des cours”. Le mercredi après-midi il allait à la mairie de Papeete écouter l’enseignement de Rui Juventin. “J’y suis resté un an, et puis un jour j’ai pris conscience que je faisais comme lui. Mais je ne voulais pas être un autre Rui Juventin.” Il a arrêté les cours pour “se chercher”. Quand il a trouvé “des choses qui ne ressemblaient à rien de ce que j’avais vu ailleurs”, il s’est affirmé. Sa première exposition a eu lieu à la mairie de Papeete en 1973.

Un temps, Raymond Vigor a mis la peinture de côté pour la couture et le stylisme. Il a suivi une école de stylisme à Paris. “Mais businessement parlant, à l’époque, ce n’était pas possible”. En 1985, il est revenu à ses premières amours. Il a tenu à suivre des cours en France où il a fait deux salons. Il s’est inscrit une année à l’atelier des Beaux arts de Toulouse. “Je voulais aller ailleurs me confronter à un autre monde professionnel, je voulais gagner en confiance. Je suis rentré lorsque je n’ai plus eu à craindre aucune critique.

Il expose depuis à la Maison de la culture tous les deux ans. Sa dernière apparition date de 2018, le rendez-vous 2020 ayant été décalé à 2021. Un vernissage avec cocktail est prévu mardi soir. Une surprise est annoncée à cette occasion. “Je suis un habitué des performances”, prévient Raymond Vigor. “Pour moi cela fait partie de l’art même si ce n’est pas très connu à Tahiti.”

Il prépare déjà sa prochaine exposition qu’il souhaite collective. Il aimerait présenter son atelier de Huahine. Il s’agit en fait d’une petite équipe qui le suit sur le terrain : Sophie Teururai, Jenny Kupperman et Malissa Itchner

Raymond Vigor peint “le tableau dans le tableau”
Infos pratiques

Exposition du 4 au 8 mai de 9 heures à 17 heures du mardi au vendredi et le samedi de 9 heures à midi. Salle Muriāvai à la Maison de la culture.
Entrée libre
Vernissage avec cocktail et surprise le mardi 4 mai.

Contacts

Renseignements : 40 54 45 46
Facebook : Médiathèque de la Maison de la Culture

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Nouvelle-Zélande: Jacinda Ardern reconnaît des différends avec la Chine

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Nouvelle-Zélande: Jacinda Ardern reconnaît des différends avec la Chine
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | lundi 02/05/2021 - La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a reconnu lundi des divergences avec la Chine en matière de droits de l'Homme alors que son gouvernement est critiqué pour ne pas se montrer suffisamment ferme avec Pékin à ce sujet.

Dans un discours prononcé à Auckland lors d'un sommet économique avec la Chine, Mme Ardern a affirmé que son pays a déjà fait part à Pékin de ses "profondes inquiétudes" quant à l'érosion des libertés démocratiques à Hong Kong et à la manière dont est traitée la minorité ouïghoure du Xinjian.

La dirigeante de centre-gauche a cependant rappelé que la Nouvelle-Zélande est indépendante en matière de politique étrangère et donc libre de choisir si ces questions doivent être abordées publiquement ou dans le cadre d'entretiens privés avec des dirigeants chinois.

Elle a également admis que sur certaines questions, la Chine et la Nouvelle-Zélande ne seront jamais d'accord.

"Il n'aura échappé à personne ici qu'à mesure que le rôle de la Chine dans le monde s'accroît et évolue, les différences entre nos systèmes (...) deviennent plus difficiles à concilier", a-t-elle déclaré.

"C'est un défi auquel nous, et de nombreux autres pays de la région indo-pacifique, mais aussi d'Europe et d'autres régions, sommes également confrontés".

"Nous devons reconnaître qu'il y a certaines choses sur lesquelles la Chine et la Nouvelle-Zélande ne sont pas, ne peuvent pas être et ne seront pas d'accord", a-t-elle déclaré. "Cela ne doit pas altérer nos relations, c'est simplement une réalité".

La ministre néo-zélandaise des Affaires étrangères, Nanaia Mahuta, a récemment affirmé que Wellington ne laissera pas l'alliance des services de renseignement "Five Eyes" (Australie, Nouvelle-Zélande, Grande-Bretagne, Etats-Unis, Canada), lui dicter sa politique avec son principal partenaire commercial.

Quelques mois auparavant, le ministre du Commerce, Damien O'Connor, avait exhorté l'Australie à faire preuve de davantage de "respect" envers Pékin, après la signature par l'archipel d'un accord de libre-échange renforcé avec la Chine. 

Les tensions entre Canberra et Pékin ne cessent de croître depuis 2018 en raison de différends sur un nombre croissant de sujets, de la technologie 5G aux accusations d'espionnage, en passant par Hong Kong, ou encore les origines du coronavirus.

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Temoe, les secrets des tombes oubliées

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Temoe, les secrets des tombes oubliées
Tahiti, le 3 mai 2021 - Inhabité depuis plus de 170 ans, l’atoll désert de Temoe à 40 km au sud des Gambier présente l’avantage d’être particulièrement bien conservé. Son patrimoine archéologique “exceptionnel“ incarne dès lors un “lieu d’étude privilégié des anciennes pratiques funéraires“. Guillaume Molle, Eric Conte, Pascal Murail et Aymeric Hermann lui consacrent un article dans la 6e édition du Dossier d’archéologie polynésienne. 

Avec tout juste 2 kilomètres carrés de surface émergée, Temoe n’hébergeait déjà pas grand monde avant l’arrivée des missionnaires : soit environ 80 habitants. Convaincus par les missionnaires catholiques de quitter l’île en 1838, la petite foule s’installe sur Mangareva. Depuis, il n’y a plus âme qui vive, si ce n’est quelques pêcheurs en quête de langoustes pour les fêtes de fin d’année. “L’absence de passe et la nécessité d’accoster sur le récif frangeant expliquent aussi sa faible fréquentation aujourd’hui“ notent Guillaume Molle, Eric Conte, Pascal Murail et Aymeric Hermann dans un article du Dossier d’archéologie polynésienne. 

Le choix de cet atoll pour un programme intensif de recherches dès 2001 sous l’impulsion du Cirap n’a donc rien d’anodin. L’abandon de Temoe ayant justement permis une “exceptionnelle conservation“ de ses vestiges monumentaux, offrant aux archéologues un terrain de jeu idéal. “Il n'y a eu aucun impact moderne, aucune construction sur les structures anciennes. C'est un paysage archéologique quasiment intact“ s’exclame Guillaume Molle. 

Dans la mesure où les missionnaires ont contribué à la destruction des sites cérémoniels sur les îles hautes des Gambier, l’atoll de Temoe constitue l’unique témoignage aujourd’hui disponible des pratiques rituelles anciennes dans cet archipel“ soulignent les chercheurs. 

Si au début des années 2000 les chercheurs enregistrent déjà près de 350 structures, il faudra attendre 2010 et 2013 pour que de nouvelles fouilles viennent compléter ces inventaires de surface, permettant de revoir ce chiffre à la hausse : soit près de 500 structures, dont une quarantaine de marae, mais aussi 400 monticules coralliens dont une cinquantaine de sépultures. “Le nombre de structures enregistrées est tout à fait étonnant, surtout pour un atoll“ commente Guillaume Molle. 

Associer fouilles et préservation
Temoe, les secrets des tombes oubliées
Afin de préserver l’intégrité des structures, notamment des cairns de corail, les chercheurs les ont systématiquement reconstruites à l’identique à l’issue de la fouille. Après l’étude biologique, les ossements ont donc été remis dans leur position initiale. “Seuls des petits échantillons, nécessaires à leur datation et aux analyses ADN, ont été prélevés sur les squelettes, soulignent les chercheurs. Une méthodologie qui permet non seulement de conserver les structures mais aussi de respecter la nature de leur contenu“. 

Au total, 21 sépultures appartenant à des ensembles monumentaux ont été découvertes et fouillées au cours des deux missions de 2010 et 2013. Celles-ci ont livré les restes de 25 individus (dont 11 hommes et trois femmes), dont la position des ossements indique la plupart du temps des corps allongés sur le dos. Mais les chercheurs se sont surtout attardés sur des sépultures “atypiques“, illustrant des pratiques funéraires extrêmement variées.

Comme celle d’un homme, dans les petits os ont migré vers le bas de la structure. “Les éléments du crâne ont (…) été prélevés volontairement après décomposition, ce qui est cohérent avec les pratiques funéraires documentées ailleurs sur l’atoll“ observent les chercheurs. Mais la sépulture est également accompagnée de plusieurs restes de poissons qui ont fait l’objet d’identifications par Vahine Ahuura Rurua, première polynésienne docteur en archéozoologie. Il s’agirait d’un poisson-pierre, dont le placement des arrêtes “suggère“ un placement de l’animal “dans les mains du défunt au moment de la déposition du corps“.

Le procédé est souvent le même : “Le sol corallien a d’abord été légèrement creusé, et les cadavres ont été déposés avant de construire les parois et la couverture des coffrages“. Et à quelques exceptions près, “les sépultures ont fait l’objet de ré-intervention humaine après décomposition, la plus manifeste étant le prélèvement du bloc crânio-facial“. 

Analyses d’ADN ancien
Temoe, les secrets des tombes oubliées
Mais les chercheurs vont également recueillir de nombreux ossements de fœtus, dont la majorité était déposés dans les anfractuosités du bloc corallien et associés cette fois à un oursin juvénile. “Nous sommes donc ici face à un ou plusieurs dépôts secondaires et partiels de très jeunes individus seulement, un exemple unique sur Temoe et, à notre connaissance, pour le reste de la Polynésie centrale“ commente les chercheurs. 

Ces résultats préliminaires témoignent, selon les chercheurs, de “l’intérêt archéologique et culturel exceptionnel de cet atoll, de l’exhaustivité - elle aussi exceptionnelle – des inventaires qui y ont été réalisés, de l’ampleur et de la finesse des analyses et de l’étude des rituels funéraires“. Reste à finir le travail considérable d’analyse de l’ensemble des données recueillies au cours des six missions de terrain. 

Par ailleurs, le recours à des analyses d’ADN ancien est envisagé afin de “déterminer les éventuelles relations généalogiques entre les individus inhumés au sein des mêmes ensembles funéraires et ainsi mieux comprendre les logiques sociales et spatiales de ces groupes de structures“. Pas de doute pour les chercheurs, à terme, “ce travail permettra de mieux comprendre la place de Temoe dans son ensemble régional“. 

Temoe, les secrets des tombes oubliées

“L'association de restes animaux avec des sépultures humaines n'est pas surprenant”
Temoe, les secrets des tombes oubliées
Guillaume Molle, archéologue et enseignant-chercheur à l'Australian National University

A la lecture de l'article dans le DAP, on a l'impression que l'atoll est un cimetière géant ? 
Je ne dirais pas “cimetière géant”, ça peut donner cette impression car nous avons fouillé et décrit en effet un certain nombre de sépultures associées aux monuments. Mais ce chiffre assez haut est en fait lié à la préservation exceptionnelle des sites sur cet atoll. Dans les autres îles de Polynésie, il y a tout autant, voire plus de sépultures, mais il est plus difficile de les trouver. Car d'une part, certaines ont pu disparaître au cours des deux derniers siècles suite à des travaux d'aménagements, d'autre part parce que les pratiques funéraires anciennes étaient variées, conduisant à une dispersion spatiale des restes humains tant dans les marae, que dans les grottes et abris sous roche en montagne. Dans le cas de Temoe, on a affaire à des concentrations de monuments bien préservés auxquels sont parfois –mais pas toujours– associées des sépultures.

Sait-on si les sépultures sont intervenues avant le “contact“ ?
Les sépultures sont en effet pré-européennes. Les dates les plus anciennes remontent au 13e siècle, et les pratiques mortuaires se poursuivent jusqu'au départ des populations au 19e siècle. Les Mangaréviens enterraient donc les morts puis construisaient les monuments de corail au-dessus des sépultures. Dans quelques cas, nous avons identifié des pratiques consistant à des retours, des réouvertures de tombes plus tardives et des réaménagements des sépultures elles-mêmes, impliquant une gestion des morts dans le temps, peut-être sur plusieurs générations.

Fœtus, ossements humains, restes de poissons : c'est la première fois que vous voyez ce type d'associations ? A-t-on une idée de ce que ça signifie ?  
L'association de certains restes animaux avec des sépultures humaines n'est pas surprenant en contexte polynésien. Nous avons par exemple découvert aux Marquises des restes de chiens ou de cochons déposés avec des ossements humains dans des abris sous roche. Sur les cimetières côtiers à Ua Huka, nous avons aussi des vraies sépultures animales (chien et cochons). Il est difficile d'affirmer la réelle fonction que ces associations humains-animaux ont pu avoir, mais il est certain que les traditions orales et les données ethnographiques ont à plusieurs reprises fait mention d'offrandes accompagnant les défunts. Il est donc possible d'imaginer que dans le cas de Temoe, certains poissons ont pu être déposés avec les morts pour les accompagner dans leur voyage de retour vers Hawaiki, le berceau originel dans la pensée polynésienne.

Pourquoi les missionnaires ont-ils convaincu les habitants de partir ? 
L'arrivée des missionnaires catholiques à Mangareva marque rapidement la fin des rituels anciens, qu'il s'agisse des cérémonies sur les marae ou les pratiques funéraires jugées “paiennes” par le père Laval et les autres pères. Dans la mesure où ils souhaitaient rapidement convertir la population, il importait de se débarrasser de la religion traditionnelle, ce qui entraîna la destruction des marae, par exemple, sur les îles des Gambier. La raison invoquée pour le déplacement, forcé ou non, des habitants de Temoe est tout simplement qu'il fallait éviter d'avoir un petit groupe de “païens” résidant sur l'atoll à seulement 40 km de Mangaréva. En faisant ramener les habitants de Temoe sur Rikitea, les missionnaires s'assuraient ainsi de la bonne marche de leur entreprise évangélisatrice.

Temoe, les secrets des tombes oubliées

Temoe, les secrets des tombes oubliées

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Le “pari” de la réouverture s’invite aux rencontres du 1er-Mai

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Le “pari” de la réouverture s’invite aux rencontres du 1er-Mai
TAHITI, le 1er mai - Au matin de la réouverture des frontières de la Polynésie française, le sujet des nouveaux arrivants s’est invité à la traditionnelle entrevue du 1er-Mai entre le gouvernement et les syndicats de salariés, samedi matin. 

Pour la fête du travail, le gouvernement n’a pas dérogé samedi matin à la traditionnelle rencontre avec les syndicats de salariés. A la présidence, les organisations ont été reçues les unes après les autres, dans le salon d’honneur. Chacune pour un entretien d’une heure environ, en tête à tête avec l’exécutif. La CSTP-FO a ouvert la marche. Puis dans l’ordre, devaient se succéder jusqu’à la mi-journée les confédérations A tia i mua, CSIP, Otahi et O oe to oe rima. Cette dernière était représentée par des secrétaires généraux de trois fédérations professionnelles, Atonia Teriinohorai, le secrétaire général de la confédération étant “empêché”. 

Pas d’empêchement, mais un boycott, cette année pour la CSIP. Cyril Le Gayic s’en explique sans mal : “Si c’est pour aller regarder le gouvernement les yeux dans les yeux, ce n’est pas la peine. On a déjà fait part de nos avis.” 

Les rencontres se sont déroulées à huis clos. Au nombre des sujets d’actualité abordés : le chantier de la réforme du système de la Protection sociale généralisée (PSG) ; la réflexion en cours depuis plusieurs mois sur la réforme du code du travail polynésien ; la mise en œuvre de la loi sur la protection de l’emploi local ; la création d'un fonds d'allocation pour perte d'emploi. 

Le président et son gouvernement se sont montrés attentifs et ouverts aux doléances des organisations syndicales qu'Édouard Fritch a estimé constructives sachant que le dialogue social engagé sous l'égide de la ministre du Travail a déjà permis de faire avancer de nombreux dossiers”, se targue un communiqué officiel diffusé dans l’après-midi. “Les sujets ont été variés et nous les avons abordés de manière constructive”, estime pour sa part la ministre du Travail, Nicole Bouteau. 

Mais difficile en ce 1er mai 2021 d’occulter la question de la réouverture des frontières. Et le sujet s’est naturellement invité à cette traditionnelle rencontre syndicats-gouvernement. D’autant que les partenaires sociaux ont déjà exprimé leurs craintes à l’exécutif, dernièrement. 

Mi-avril, une intersyndicale CSIP, CSTP-FO, O oe to oe rima, Otahi était monté au créneau, après la confirmation de la réouverture progressive des frontières de la Polynésie. Dans une lettre adressée au président Fritch et au haut-commissaire, ce collectif demandait à Édouard Fritch son avis sur le “renouvellement annuel d'une partie des fonctionnaires d'État” susceptible d'être une nouvelle fois un facteur d'introduction du virus ou encore sur “la mise en place d'un passeport vaccinal obligatoire pour tous les passagers (...) débarquant en Polynésie”.

Étudiants et fonctionnaires
Le “pari” de la réouverture s’invite aux rencontres du 1er-Mai
Les deux problématiques sont revenues sur la table samedi. La collectivité s’apprête à vivre dans les prochains mois le traditionnel turn-over des agents de la fonction publique d’État. Auparavant, ce sera le retour des étudiants polynésiens inscrits hors du fenua. Pour l’ensemble, le protocole sanitaire prévoit une quarantaine de dix jours à l’arrivée, jalonnée par deux tests PCR au quatrième et au huitième jour. 

Un protocole insuffisant pour trois des quatre syndicats reçus samedi. La CSTP-FO, A tia i mua et Otahi réitèrent leur demande d’une vaccination obligatoire avant l’embarquement, comme cela est exigé aux touristes américains. “Nous allons avoir 600 touristes qui vont arriver par semaine. Ils sont vaccinés. On va aussi avoir autour de 900 étudiants qui reviennent et 2 000 fonctionnaires d’État qui arrivent avec un motif impérieux pour les remplacements. C’est de ceux-là dont on a peur”, a commenté Patrick Galenon. Pour les fonctionnaires d’État, la CSTP-FO propose même, comme en mai dernier, que la mission des agents actuellement en poste soit prolongée d’un an. “On nous dit que ce n’est pas possible. J’espère qu’il n’y aura pas de problème. Mais l’expérience de l’année dernière nous enseigne que dans deux ou trois mois on risque d’avoir des problèmes. Près de 11 milliards ont été dépensés par le Pays pour aider les entreprises et les salariés en difficulté. S’il y a une deuxième vague, j’ai peur que ce soit difficile.”

A tia i mua reconnaît que nous sommes sur des protocoles renforcés, avant, à l’arrivée et pendant le séjour des voyageurs qu’ils soient résidents ou non-résidents”, a relativisé Nicole Bouteau. “Évidemment les syndicats nous appellent à la vigilance. Mais le président l’a répété : la protection sanitaire de la population est une priorité et la réouverture des frontières, c’est-à-dire la relance de notre économie, est une nécessité.” 

Sous couvert de l’affiliation de son syndicat professionnel à O oe to oe rima, Vatea Heller choisi la tactique du pas de côté : “On a élu des décideurs. Ils décident. On ne veut pas rajouter de la polémique à la polémique”. Mais Patrick Galenon l’a martelé à l’issue de la rencontre avec le gouvernement : “le président a fait son pari. Je souhaite de tout cœur qu’il soit gagnant.”

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Nouvelle déconvenue pour Michel Bourez en Australie

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Nouvelle déconvenue pour Michel Bourez en Australie
Tahiti, le 3 mai 2021 – Michel Bourez a été éliminé, dimanche, en 16èmes de finale du Margaret River Pro. Le Tahitien a été sorti par le Brésilien Caio Ibelli. C'est la quatrième fois en autant d'étapes que le Spartan est éliminé à ce stade de la compétition. 

Encore une sortie prématurée pour Michel Bourez. Au Margaret River Pro, quatrième étape du tour mondial de surf qui a débuté samedi sur la côte ouest de l'Australie, le Tahitien, vainqueur de cette étape en 2014, a vu sa route s'arrêter une nouvelle fois en 16èmes de finale. Opposé au Brésilien Caio Ibelli, le Spartan avait pourtant pris le meilleur départ sur le spot de Main Break en obtenant une note de 6.17 sur sa première vague. Bourez a ensuite scoré un 7.07 sur sa quatrième vague pour un total de 13.24 et pour prendre la tête de la série. 

Mais c'était avant le réveil de l'Auriverde. Sur sa quatrième vague Ibelli allait décrocher une belle note de 8.17 puis d'enchainer derrière avec un score de 8.87 pour un score global de 17.04. Bourez avait alors besoin d'une grosse note de 9.98 pour repasser en tête. Un score qui n'a pas réussi à obtenir sur ses quatre dernières vagues ce qui signifiait une nouvelle sortie prématurée pour le Tahitien.

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Un Boeing d’Air France baptisé « Papeete »

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Un Boeing d’Air France baptisé « Papeete »
Tahiti, le 3 mai 2021 - Dans un communiqué publié lundi matin, la direction d’Air France a annoncé que le Boeing 777-300 d’Air France immatriculé F-GSQF avait reçu la semaine dernière le nom de baptême de « Papeete ». C’est le 44ème appareil baptisé par la compagnie d’un nom de ville française depuis septembre 2019.  

Air France a indiqué lundi dans un communiqué, que l’un de ses Boieng 777-300 a reçu la semaine dernière le nom de baptème de « Papeete ». Depuis un an et demi, la compagnie a renoué avec la tradition de baptiser ses avions du nom de villes françaises. 44 appareils ont été baptisés depuis septembre 2019, Papeete étant la cinquième destination ultramarine à être mise à l’honneur. La Polynésie française est desservie par Air France depuis 1973.

Pour le maire de la ville, Michel Buillard, « c’est un grand honneur et une satisfaction émue pour Papeete de voir son nom figurer désormais sur le fuselage d’un des appareils long-courriers de la flotte d’Air France. Nous savons ce que le développement de notre pays et de notre ville doit à notre compagnie aérienne nationale, et nous sommes très heureux de ce choix qui fera la promotion de notre capitale dans les aéroports les plus prestigieux du monde. Merci à la direction d’Air France pour cette décision qui nous ravit ». 

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