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​Le savoir-faire local s'expose à Paopao

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​Le savoir-faire local s'expose à Paopao
Moorea, le 3 mai 2021 - Le débarcadère de Paopao recevait ce week-end une exposition artisanale. Pendant trois jours, les visiteurs pouvaient découvrir ou redécouvrir le savoir-faire local à travers de l'artisanat, des produits du terroir et de bien-être.

C'est sous un soleil éclatant de ce week-end de fête du travail, que de nombreux stands accueillaient les visiteurs au débarcadère de Pao Pao à Moorea. Pas de muguet mais une multitude d’objets, bijoux, tissus, peintures, ou encore produits du terroir. Au-delà d’une exposition de savoir-faire, c’était un réel moment de partage, tous avaient à cœur de faire partager leur art et leur passion pour les produits locaux.

Au programme des végétaux, stands d’agricultures et d’horticultures sur la pelouse, mais également détournés en objets tressé, les feuilles de pandanus, cocotiers se métamorphosent grâce à l’habileté et le savoir-faire de ces artisans en paniers, sacs etc…  
La perle était également à l’honneur, sublimée en colliers, bracelets, boucles d’oreille, sans oublier la nacre et les coquillages travaillés avec soin et délicatesse. Le bois, décliné en sculptures et divers objets de décoration ou fonctionnel, côtoyait les peintures chatoyantes du stand d’en face sous les effluves de savon naturel aux multiples bienfaits du stand tout proche. Les robes traditionnelles rivalisaient avec les pareu peints à la main.

Ima, 19 ans, jeune créatrice de Moorea confectionne toutes ses pièces en tissus local : “Je me suis lancée fin d’année dernière, je crée des sacs, bob, éponges pour la vaisselle, lingettes démaquillantes, sacs de course réutilisables. Cela a un côté écologique voulu, comme les lingettes démaquillantes que l’on peut laver et utiliser à nouveau, les éponges, les serviettes, etc. Nous espérons que ce type d’évènement trouve une régularité afin que les locaux et bientôt les touristes prennent l’habitude de venir nous voir ici à Paopao,” ajoute-t-elle.

Sentiment partagé par les autres exposants qui souffrent depuis de nombreux mois de l’absence de tourisme en raison de la crise sanitaire. Leur souhait est que ces rendez-vous soient programmés tous les débuts de mois mais de préférence qu’ils ne se déroulent pas en même temps que d’autres évènements similaires à Tahiti. “Nous avons moins de monde que lors de la dernière exposition en mars, elle se déroulait le week-end de Pâques, les locaux étaient plus nombreux, que ce week-end car il y a le salon sur Tahiti, ce serait bien que les expositions et autres salons d’artisanats ne soient pas programmés en même temps sur les deux îles”, précise une autre exposante. Pour les gourmets, les produits du terroir étaient représentés sous de nombreuses facettes. Avant de partir certains ont fait un petit tour au stand bien-être face à la mer pour un moment de détente. Pour la première fois, de nombreuses activités nautiques étaient proposées de quoi ravir petits et grands.

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​Hiva Oa met son terroir à l'honneur

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​Hiva Oa met son terroir à l'honneur
Hiva Oa, le 3 mai 2021 - Une trentaine d'exposants ont participé vendredi au marché du terroir de Hiva Oa. Agriculteurs, horticulteurs, artisans et apiculteurs ont pu présenter leur production. En cette période sécheresse, les visiteurs ont particulièrement apprécié de pouvoir acheter fruits et légumes, denrée devenue rare sur l'île.
 
Vendredi était organisée par le SDR en collaboration avec la commune, l'édition 2021 du marché du terroir. Cet événement s'est déroulé au Tohua Papanui de Atuona à Hiva Oa. 

Pas moins d'une trentaine d'exposants présentaient leurs produits. De nombreux corps de métier étaient représentés. En effet, outre les agriculteurs et les horticulteurs qui proposaient fruits, légumes et plantes ornementales, les apiculteurs et les artisans ont également répondu présent à cette manifestation. Le miel des Marquises jouissant d'une excellente réputation Des démonstrations de sculpture et une animation musicale étaient également assurées tout au long de la journée. Les māmā du village assuraient le ravitaillement avec du kaikai marquisien et des pâtisseries.

De nombreux visiteurs se sont présentés dès l'ouverture et se sont rués sur les stands de légumes, devenus une denrée rare en se moment, à cause de la sécheresse qui sévit sur l'archipel. D'où l'irrégularité des agriculteurs à proposer leurs produits. Il est à noter que certains commerçants n'hésitent pas à faire venir des légumes par avion et les prix s'en faisant ressentir. Cette journée a été couronnée de succès et les visiteurs ont pu effectuer leurs achats sous la surveillance de la police municipale qui a veillé au respect des mesures sanitaires en vigueur. 

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​Du sport pour changer le regard sur le handicap

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​Du sport pour changer le regard sur le handicap
Bora Bora, le 3 mai 2021 – A l'occasion de la journée mondiale de la mobilité, les élèves du centre médico-éducatif Taure'a Hau de Bora Bora ont participé vendredi à un parcours sportif dans le but de créer des échanges, faire changer le regard envers les personnes porteuses de handicap et d’éveiller les consciences.

A l’occasion de la journée mondiale de la mobilité et de l'accessibilité le 30 avril, l’association Pu Turu Tama Here No Bora Bora, en partenariat avec la fédération Te Niu O Te Huma  a organisé une après-midi sportive pour les élèves porteurs de handicap du centre médico-éducatif Taure’a Hau.
Un évènement qui a permis de regrouper un maximum de personnes à mobilité réduite, nécessitant d’un fauteuil roulant et/ou d’une tierce personne lors de leurs déplacements. Ils ont ainsi pu participer à leur rythme, avec ou sans accompagnateur, à un parcours sur une distance de 100 mètres au complexe sportif communal de Teriimaevarua.
C’est une première sur la Perle du Pacifique. Il ne s’agit pas d’une compétition mais de faire du sport sous forme de cross scolaire, où tout le monde prend le départ ensemble. Le but est de sensibiliser la population et de montrer que ces personnes existent. Des lots ont été distribués à tous les participants à la fin du parcours.

Éveiller les conscience à la cause du handicap

Cette année scolaire a été remplie d’inquiétudes sur le plan sanitaire, néanmoins, afin de sortir de cette forme d’isolement, l’association Pu Turu Tama Here  a souhaité marquer l’événement. La réalisation de ce projet est une opportunité pour l’ensemble des personnes en situation de handicap de se faire connaître et pour la population de l’île de Bora Bora d’aller à leur rencontre, d’échanger, de créer des liens, d’éviter tout jugement de valeurs, de changer son regard et surtout d’éveiller les consciences à la cause du handicap.

Une après-midi riche en émotions, où de grands sourires se dessinaient sur les visages. Comme en atteste Tehea Hanere, éducatrice au centre Taure’a Hau : J’ai été chargée de coordonner le projet, de veiller à la sécurité et fournir les points de ravitaillement en eau. Les jeunes étaient super contents, ils veulent même refaire le parcours. Je suis très satisfaite du projet, en plus de voir le sourire de nos élèves, le public est venu nombreux pour les encourager. Ça me touche de savoir que les personnes porteuses de handicap sont de plus en plus valorisées grâce à des projets comme celui-là. Même enthousiasme du côté de Gisèle Mana, présidente de Pu Turu Tama Here, qui se félicite d'un tel succès pour une première édition, presque étonnée du nombre de personnes participantes. Très émue elle aussi de voir un tel engouement autour de cette cause.

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​Rimatara bientôt équipée d'un distributeur de billets

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​Rimatara bientôt équipée d'un distributeur de billets
Rimatara, le 3 mai 2021 - Deux agents de l’OPT se trouvaient en mission du 27 au 29 avril à Rimatara, afin de sélectionner un lieu pour la mise en place d’un distributeur automatique de billets. Les travaux auront lieu au second semestre de l’année. Durant ce laps de temps, le bureau actuel sera fermé et déplacé dans un local de la mairie de l'île.

Une bonne nouvelle pour la population de Rimatara, car, jusqu'à présent, les personnes ne possédant pas de compte à l'OPT peuvent uniquement retirer du numéraire avec leur carte bancaire par le biais d'un terminal de paiement électronique (TPE), moyennant 506 Fcfp à chaque retrait…
 

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​Concours de pêche à Moorea : un ha'urā de 245 kilos pour Dominique Wong

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​Concours de pêche à Moorea : un ha'urā de 245 kilos pour Dominique Wong
Moorea, le 3 mai 2021 - Lors du concours de pêche en haute mer à Moorea ce week end, Dominique Wong a remporté le premier prix avec la capture d’un ha’u de 245 kilos. Si les organisateurs étaient satisfaits du nombre de participants, ils l'étaient beaucoup moins quant au nombre de prises.

La coopérative de pêche Eimeo Nui a organisé ce week-end à Paopao  un concours de pêche en mer.  Il était ouvert aux pêcheurs professionnels et aux plaisanciers, et a débuté vendredi soir à minuit pour terminer samedi après-midi à 15 heures 30.
Les organisateurs comptaient 67 participants originaires de Tahiti et de Moorea. A l’issue de la pesée des poissons sur le quai de Paopao, c’est l’équipage de Dominique Wong qui a remporté le premier prix avec un ha’urā  de 245 kilos.  L’équipe de Eric Grocuax décroche quant à elle la deuxième place grâce à la prise d’un ha’urā  de 61 kilos.  Jean-Pierre Ohopu et son équipage complètent  le  podium avec un ha’urā  de 57 kilos. A noter que Richard Friedman et son fils Manaiki, 12 ans, le plus jeune participant, ont remporté le prix spécial du plus gros thon (prise de 22 kilos).  

“On est très contents de notre victoire. On a péché un  ha’u  à 7 heures du matin en sortant de la passe de Taapuna. On avait mis la barre haute mais on n’était pas sûrs si les autres allaient avoir des plus grosses prises dans la journée. Il y a toujours du suspense dans la pêche. On part un peu à l’aventure” a réagi Dominique Wong, le vainqueur.  

Alors que les organisateurs sont satisfaits de la bonne organisation de l’événement, ceux-ci le sont beaucoup moins pour le nombre de poissons péchés. “Notre  premier concours a été organisé à la fin du mois de janvier dernier, c'est-à-dire à la pleine lune. Le bilan était positif puisque l’on a eu 27 ha’urā  pour 36 pécheurs inscrits. Le concours de ce week –end est organisé après la pleine lune. Le bilan est négatif puisqu'on a eu 6 ou 7 poissons. On essayera donc d’organiser le prochain pendant la période de pleine lune pour voir si on aura plus de poissons ” a réagi Jimmy Tetuanui, le président de la coopérative de pêche Eimeo Nui.  Celui-ci prévoit, avec les autres membres  de la coopérative, d’organiser un plus gros concours de pêche avant la fin du mois de juillet prochain.

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Les tū'aro mā'ohi reviennent pour la deuxième journée du championnat de Tahiti

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Les tū'aro mā'ohi reviennent pour la deuxième journée du championnat de Tahiti
Tahiti, le 3 mai 2021 – La Fédération des sports et jeux traditionnels organise, ce samedi, sur le site de Vaiparaoa, à Punaauia, la deuxième journée des championnats de Tahiti de tū'aro mā'ohi. Au programme du lancer de javelots, du grimper au cocotier et du lever de pierre. 

Les mā'ona ont rendez-vous, ce samedi, sur le site de Vaiparoa, à Punaauia, pour la deuxième journée des championnats de Tahiti de tū'aro mā'ohi. Rappelons que la première journée s'était tenue le 27 mars, au parc Vairai, en marge du marathon va'a de Polynésie la 1ère. 

Les concours de lancer de javelots (hommes, femmes et jeunes) ouvriront ce deuxième rendez-vous de la saison. Et en début d'après-midi ce sera au tour des grimpeurs au cocotier et des leveurs de pierre de faire leur entrée en scène. 

Cette deuxième journée permettra à la Fédération des sports et jeux traditionnels d'affiner la sélection des athlètes en vu du prochain Heiva Tū'aro Mā'ohi prévu en juillet. 

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Va'a : Heimataiki confirme sa suprématie à Nuku-Hiva

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Va'a : Heimataiki confirme sa suprématie à Nuku-Hiva
Nuku-Hiva, le 3 mai 2021 - Samedi, l’AS Heimataiki a remporté la 2ème étape du championnat V6 de Nuku Hiva. Malgré le peu de surf et un soleil de plomb l’équipe a confirmé sa 1ère place au classement général.

A l’occasion de la 2ème étape du championnat V6, organisée, samedi, par le district de Va’a de Nuku Hiva, quatre équipes seniors hommes et deux équipages vétérans des clubs Heimataiki et  Nuku a Hoe étaient présents sur la ligne de départ.

Les 36 piroguiers se sont affrontés sur 21km de course dans une mer peu formée. La course a été lancée dans la baie de Taiohae. Les 'aito devaient atteindre ensuite la pointe Ohotea, avant de longer la côte jusqu’à Mata ua Puna, et d’attaquer la pleine mer en direction de Motu Nui, Koio, et retour par la passe Te Hikuvi, et enfin direction la ligne d'arrivée située devant le centre nautique.

En 1 heure 32 minutes et 40 secondes, c’est l’équipe de Heimataiki A composée de Benjamin Fournier, Jean Maurirere, Patrice Ah Scha, Salomon Ah Scha, David Ah Scha et Raphaël Ah Scha, qui a remporté l’étape. “On s’est bien entrainé et c’est ce qui nous a permis de faire une belle course. Ça a été dur physiquement de tenir, d’autant que la mer était bien calme, donc il n'y avait pas du tout de surf mais on a pu tenir”, ont indiqué Benjamin Fournier et Patrice Ah-Scha.

À près d'une minute du vainqueur suivait l'équipage de Nuku a Hoe A qui s'est donc adjugé la deuxième place de la course. Du côté des vétérans c’est également une formation de Heimataiki composée de Lablée Philippe, Mairau Torea, Tehikihinuhatu Koko, Teururai Henri, Ah Scha Jonas et Santos Vincent qui a remporté l’épreuve en devançant de 3mn49 sa concurrente. 

Ainsi les rameurs de l’AS Heimataiki confirment leur suprématie puisqu’ils avaient déjà remporté la 1ère étape ainsi que le championnat V6 de Nuku Hiva de l’an passé.

La prochaine étape du championnat V6 aura lieu à la mi-juin. 

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​La grotte funéraire tapu de Moorea visitée, les autorités réagissent

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​La grotte funéraire tapu de Moorea visitée, les autorités réagissent
Moorea, le 3 mai 2021 - La publication la semaine dernière de photos d'une grotte funéraire à Pihaena sur les réseaux sociaux a enflammé les débats. Si certains s'émerveillent devant ces ossements précieusement cachés par les ancêtres, la direction de la Culture et des acteurs culturels s'insurgent contre la violation d'un lieu tapu et redoutent son éventuel pillage.
 
Des photos publiées la semaine dernière sur les réseaux sociaux par un randonneur d'une grotte funéraire de Pihaena a provoqué l'admiration chez de nombreux d'internautes mais la colère des acteurs du domaine culturel. La publication de clichés d'ossements dans ce lieu sacré, considéré comme tapu, fait débat.
 
L'association Puna Reo piha'e'ina qui connaît cet endroit, redoute qu'à présent la grotte soit pillée comme c'est arrivé dans d'autres auparavant. Selon elle, l'auteur des photos aurait dû faire les choses dans les règles, c'est à dire rencontrer les propriétaires de terre et la direction de la Culture. Cette dernière a d'ailleurs réagi jeudi dans un communiqué, rappelant le caractère tapu de ces grottes, dernier lieu de repos de certains défunts, ces grottes étaient interdites à la visite, parfois les chemins pour y accéder étaient même détruits afin de les préserver de toute intrusion.  Ainsi, elle précise que “la diffusion de ces photographies et de l'emplacement précis de ces grottes sur les réseaux sociaux pourrait attirer les curieux voire même des personnes malveillantes.”
 
Hinanui Cauchois, archéologue originaire de Moorea condamne également le geste de l'internaute et évoque le pillage général des vestiges archéologiques. Selon elle, un immense travail doit être fait sur l'éducation et le respect. 
 
Dans notre prochaine édition, nous reviendrons en détail sur les avis de spécialistes concernés qui nous apporteront leur vision sur ce lieu sacré chargé d'histoire.

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Saisies annulées pour le trafiquant d'ice Guy Nivière

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Saisies annulées pour le trafiquant d'ice Guy Nivière
Tahiti, le 3 mai 2021 - La Cour de cassation a annulé, le 8 avril dernier, la saisie des biens appartenant au père du trafiquant d'ice John Nivière, Guy Nivière, qui avait été condamné à cinq ans de prison ferme pour avoir lui-même participé au trafic. La juridiction a estimé que l'arrêt de la cour d'appel par lequel ces saisies avaient été prononcées n'était pas assez motivé. 
 
Nouvelle cassation pour la cour d'appel de Papeete. L'arrêt rendu par la cour d'appel de Papeete le 25 juin dernier, qui avait confirmé la saisie de tous les biens appartenant à Guy Nivière, qui avait notamment servi de nourrice à son fils trafiquant d'ice, a été cassé et annulé le 8 avril dernier par la Cour de cassation. La juridiction a en effet jugé que cet arrêt n'était pas assez motivé et qu'il ne justifiait pas les saisies prononcées à l'encontre de Guy Nivière. Elle a donc affirmé qu'en se “prononçant ainsi, sans motiver la confiscation de patrimoine au regard de la personnalité du prévenu et de sa situation personnelle, ni apprécier la nécessité et la proportionnalité de l'atteinte portée à son droit de propriété”, la cour d'appel avait “méconnu les textes susvisés”.

Assurance-vie
En octobre 2019, Guy Nivière avait été interpellé aux côtés de son fils, John Nivière, qui dirigeait un conséquent trafic d'ice entre Tahiti et Moorea. A son domicile, situé sur l'île sœur, les enquêteurs de la Brigade de recherches (BR) de Faa'a avaient saisi 11 millions de Fcfp enterrés dans le jardin, trois armes, un véhicule, une moto de valeur et du paka. Les fonds placés sur son assurance-vie avaient également été confisqués.
 
Condamné en première instance puis en appel à cinq ans de prison ferme pour son rôle dans le trafic organisé par son fils, Guy Nivière s'était pourvu en cassation sur la partie concernant la saisie de ses biens et a donc obtenu gain de cause le 8 avril dernier.

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Le faux gendarme jugé le 20 mai

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Le faux gendarme jugé le 20 mai
Tahiti, le 3 mai 2021 - Le procès d'un homme de 50 ans poursuivi pour s'être fait passer pour un gendarme durant plus de trois ans a été renvoyé lundi au 20 mai. L'individu, qui avait été interpellé alors qu'il tentait de contrôler un vrai gendarme en civil, avait justifié ses actes par le souci d'"améliorer la sécurité routière" à Tahiti.
 
L'affaire, assez originale, a fait sourire les membres du tribunal correctionnel lundi lors de l'audience de comparutions immédiates. Un homme devait être en effet jugé pour s'être fait passer, entre 2017 et avril 2021, pour un gendarme de la brigade motorisée. Si son procès a été renvoyé au 20 mai prochain, le président du tribunal a tout de même rappelé que l'individu avait été interpellé au mois d'avril après avoir tenté de contrôler un gendarme en civil. Détenteur d'un faux permis qui lui avait été remis par un agent de la Direction des transports terrestres aujourd'hui décédé, le quinquagénaire avait maquillé sa moto en moto de la gendarmerie et s'était déguisé avec un uniforme ressemblant à ceux des gendarmes. Depuis 2017, il procédait à de faux contrôles routiers pour, selon ses déclarations en garde à vue, "améliorer la sécurité routière" à Tahiti.
 
Dans l'attente de son procès qui aura donc lieu le 20 mai, le prévenu a été placé sous contrôle judiciaire et a notamment l'interdiction de quitter Tahiti.

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Tiare Hinano résiste à Tohiea

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Tiare Hinano résiste à Tohiea
Moorea, le 3 mai 2021 - Le week-end dernier, lors de la 11ème journée de la Ligue de Moorea, Tohiea, le leader, a été tenu en échec par l’équipe de Tiare Hinano (1-1). Mais cette dernière, malgré un très bon résultat, rétrograde à la quatrième place au profit de Tiare Anani, qui a fait l’essentiel en battant Tiare Tahiti (1-0). L’équipe de Mira quant à elle consolide sa deuxième place après avoir dominé Temanava sur le score de trois buts à zéro. 

L’affiche de cette 11ème journée a opposé, samedi,  Tohiea, le leader invaincu du championnat de football de Moorea, à Tiare Hinano, le troisième. Contrairement à son habitude, Tiare Hinano a décidé de jouer de façon plus prudente en plaçant seul Albert Mairau à la pointe de son attaque. Mais c’est bien les joueurs de Afareaitu qui ont failli ouvrir le score à la 24ème minute lorsque Teraitua Vaitua, lancé par Teiki Halaupoko sur son flanc gauche s’est présenté seul face à Rautea Wong, mais l’attaquant des blancs a trop croisé sa frappe. 

La première occasion de but franche pour Tiare Hinano est intervenue à la 28ème minute lorsque Tuteraimana  Teihotua a adressé un centre tendu du côté droit vers Laurent Thahnaena. Mais ce dernier, bien placé dans la surface adverse, s’est complètement loupé en tentant un tir en pivot. A partir de la demi-heure de jeu, on a assisté à un gros temps fort de Tohiea avec une meilleure possession de balle et plusieurs attaques dangereuses. Mais la défense de Tiare Hinano a tenu bon jusqu’à la fin de la première période.  

Tiare Hinano pas loin de l'exploit

Au retour des vestiaires, Tiare Hinano a montré un tout autre visage avec des attaques éclairs qui ont bien failli faire mouche sans le talent de Vaite Faahei, le portier de Tohiea. Ce dernier a notamment du arrêter deux tentatives dangereuses d’Albert Mairau, un lob  à la 65ème minute puis une frappe à quelques mètres du but des blancs à la 66ème minute. Sur le corner qui a suivi, Tuteraimana Teihotua a sauté plus haut que tout le monde pour ouvrir le score de la tête (1-0) pour Tiare Hinano. 

Mais Tohiea a immédiatement réagi. A la 73ème minute, Tekaviu Teihotu a éliminé sur son flanc droit un défenseur mauve et a adressé un long centre pour Muera Tenauri. Ce dernier, sans trembler a pris son temps pour décocher une superbe tête qui n’a laissé aucune chance à Rautea Wong (1-1). 

Le match s’est emballé par la suite avec plusieurs actions dangereuses dans les deux camps. Mais c’est bien les mauves qui étaient à deux doigts d’arracher la victoire avant la fin du temps réglementaire. A la 88ème minute, Hnaura Loyd a dribblé deux défenseurs puis a tenté de lober le portier de Tohiea par une pichenette. Mais ce dernier ne s’est pas fait surprendre. C’est ensuite Albert Mairau, bien servi par Tuohea Teihotua, qui s’est présenté seul face Vaite Faahei. Ce dernier a empêché la victoire de Tiare Hinano en sauvant un but sur sa ligne grâce à un arrêt reflexe. Les deux formations se sont finalement quittées sur ce score de parité (1-1).  

Tiare Anani assure le service minimum

Le deuxième match intéressant de cette journée a opposé Tiare Anani à Tiare Tahiti. Bien que les verts se sont renforcés par plusieurs joueurs de l’équipe première de Tiare Tahiti qui évolue en Ligue 1, les joueurs de Tiare Anani ne se sont pas laissés impressionner. C’est toutefois Raimana Vii qui a ouvert le score pour Tiare Anani à cinq minutes de la pause grâce à un but de la tête. Au retour des vestiaires, Tiare Tahiti a eu quelques opportunités pour égaliser mais s’est heurté à chaque fois à Raiura Hanere, le portier de Tiare Anani. C’est au contraire les oranges qui ont pu alourdir le score à la 70ème minute. Après avoir mis deux défenseurs verts dans le vent, Heihau Hanere s’est présenté seul face à Michel Manea. Mais le tir de l’attaquant a effleuré le montant gauche des buts de Tiare Tahiti. Le portier des verts a encore sauvé les siens à quelques minutes du coup de sifflet final en gagnant son duel face à Manu Tiaahu, puis face à Teihoarii Tama. Tiare Anani l’a finalement emporté sur la plus petite des marges (1-0).

Dans les autres rencontres du week end, Mira a confirmé sa bonne forme du moment en battant Temanava sur le score de 3 à 0 tandis que Tapuhute s’est rapproché du podium en écrasant Tearaa par 5 buts à 1. 

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17 millions de rab pour le développement de la vie associative

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17 millions de rab pour le développement de la vie associative
Tahiti, le 3 mai 2021 - Le Fonds de développement de la vie associative annonce un second appel à projets en 2021 suite à une dotation complémentaire de 17 millions de Fcfp accordée par l’Etat. Un soutien financier est déjà accordé cette année aux projets de 45 associations pour une enveloppe globale de 18 millions de Fcfp.
 
La Commission territoriale du Fonds de développement de la vie associative a décidé vendredi d’organiser un second appel à projets au titre de l’année 2021 suite au versement d’une dotation complémentaire exceptionnelle de l’Etat pour la Polynésie française. La commission dispose pour cette année d’une enveloppe supplémentaire de près de 17 millions de Fcfp. Le nouvel appel à projets sera publié courant mai sur le site du haut-commissariat. Les associations candidates disposeront d’un délai de six semaines pour déposer leurs projets.

Pour l’instant, 68 associations ont répondu à l’appel à projets publié en janvier dernier. La commission territoriale a décidé vendredi d’apporter un soutien financier à 45 d’entre eux, avec une première dotation de 18 millions de Fcfp. 25 projets sont accompagnés au titre du soutien à l’activité générale, 19 projets pour leur caractère innovant et 13 pour leur orientation en faveur de la formation des bénévoles.

Depuis 2018, le Fonds pour le Développement de la Vie Associative (FDVA) est destiné à soutenir les associations dans leur fonctionnement et dans leurs projets par l’attribution de concours financiers en faveur : d’actions de formation des bénévoles, élus et dirigeants associatifs ; du financement de l’activité d’une association ; de la conduite de projets innovants et structurants.

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Une mère de famille contrôlée à deux grammes pendant le couvre-feu

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Une mère de famille contrôlée à deux grammes pendant le couvre-feu
Tahiti, le 3 mai 2021 - Le tribunal correctionnel a condamné lundi une mère de famille, une multirécidiviste de 32 ans, à 12 mois de prison dont six mois avec sursis. Le 25 avril dernier, elle avait été interpellée durant le couvre-feu alors qu'elle conduisait sans permis et présentait un taux d'alcoolémie de deux grammes.
 
Une mère de famille de 32 ans a été présentée en comparution immédiate lundi pour répondre de conduite en état d'ébriété et ce, alors qu'elle a déjà été condamné à six reprises pour des faits similaires. Le 25 avril dernier vers 22h30, la prévenue avait été interpellée par les gendarmes à Taravao alors qu'elle était sans permis et présentait un taux d'alcoolémie de deux grammes. Placée en garde à vue, cette jeune multirécidiviste avait expliqué qu'elle rentrait de son travail dans le milieu de la restauration et avait bu toute la journée en raison de “problèmes personnels”.
 
Présentée devant le tribunal correctionnel lundi, la prévenue a expliqué au tribunal qu'elle avait tendance à boire beaucoup depuis une rupture sentimentale et qu'elle n'avait eu d'autre choix le soir des faits que de prendre le volant puisque personne ne pouvait venir la récupérer. Le procureur de la République a requis huit mois de prison dont quatre avec sursis à son encontre. La jeune femme a finalement été condamnée à 12 mois de prison dont six mois avec sursis.
 

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Janssen entre en scène

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Janssen entre en scène
Tahiti, le 3 mai 2021 – Les premières doses du vaccin Janssen ont été administrées lundi au fare potee de la direction de la Santé. À la différence du vaccin Pfizer, le Janssen se conserve à des températures comprises entre 2 et 8 degrés et nécessite une seule et unique injection. Son arrivée en Polynésie française va permettre le déploiement de la vaccination dans les îles éloignées qui seront prioritaires.

Le 12 janvier 2021, les premières doses du vaccin Pfizer/BioNTech étaient injectées au centre de vaccination de Paofai. Le 3 mai, ce sont les premières monodoses du vaccin Janssen qui ont été administrées au fare potee de la direction de la Santé. Jusqu’à jeudi, il est possible de s’y rendre entre 8 et 16 heures pour recevoir l’unique injection nécessaire. L’affluence des quatre jours de vaccination va permettre de sonder la confiance accordée par les Polynésiens à ce nouveau vaccin. Le Janssen utilise le principe du vecteur viral. Un fragment de l'ARN du Covid-19 est associé à un virus vivant mais rendu inoffensif pour l’homme. Ce virus non pathogène du Covid est injecté pour que les cellules humaines réagissent et créaient des anticorps.

Le 13 avril 2021, les États-Unis avaient suspendu l’utilisation du vaccin Janssen après l’apparition de caillots sanguins chez plusieurs femmes vaccinées ayant entrainé le décès de l’un d’entre elles. Le 23 avril, les autorités sanitaires américaines ont autorisé la reprise de la vaccination avec le Janssen. Pour Daniel Ponia, responsable communautaire au sein de la plateforme Covid-19 “le risque zéro n’existe pas” mais “quand on regarde le rapport bénéfice/risque de ce vaccin, il n’y a pas photo”.

22 600 doses

Ce vaccin, produit par le laboratoire américain Johnson & Johnson se conserve entre 2 et 8 degrés, soit les températures d’un frigidaire standard. Son arrivée au fenua va permettre le déploiement de la campagne de vaccination dans les îles éloignées difficilement accessibles. Les doses de vaccins disponibles seront utilisées en priorité pour ces archipels isolés. Par ailleurs, le haut-commissariat a indiqué lundi dans un communiqué que 22 600 doses du vaccin avaient été livrées le 29 avril. Le prochain arrivage est attendu pour la fin du mois de mai.

Priorité aux îles

Daniel Piona explique : “Nous voulons privilégier la population des archipels, notamment les atolls difficilement accessibles. Le Janssen va nous permettre de faire un seul passage dans ces îles qui seront traitées en priorité. Lorsque nous aurons un stock suffisant du vaccin, alors on pourra le déployer à grande échelle, notamment à Tahiti et Moorea.

Une opération dans les Australes est d’ores et déjà prévue à partir de mercredi. “Cette mission va se faire en collaboration avec l’armée qui mettra à disposition des moyens aériens. Notre équipe, composée d’un médecin et d’un infirmier, va prendre l’avion pour se rendre à Raivavae mercredi avant de rejoindre Rapa en hélicoptère pour vacciner jeudi et vendredi. Ensuite, l’hélico ramènera l’équipe à Raivavae qui restera le temps qu’il faut pour vacciner la population là-bas”. Pour les Tuamotu, Daniel Ponia précise que des moyens seront également déployés pour aller vacciner les atolls où il n’y a ni “infirmiers ni pistes d’avion”. “On va utiliser les navettes militaires, voire un hélicoptère pour déposer des équipes, vacciner en un temps record, et repartir.

Un vaccinodrome à Bora Bora

À partir de jeudi, un vaccinodrome sera installé à Bora Bora pour trois jours. Il sera clôturé samedi par la visite du ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu. Concernant les Marquises, “nous continuons à utiliser le vaccin Pfizer”, affirme Daniel Ponia. “Il nous reste trois îles sur lesquelles nous devons nous déployer. Tahuata, Ua Uka au nord et Fatu Hiva au sud”. Pour les deux dernières, très difficiles d’accès, le vaccin Janssen sera sans doute privilégié.

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Retard à l'allumage à Tahiti-Faa'a

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Retard à l'allumage à Tahiti-Faa'a
Tahiti, le 3 mai 2021 – Cafouillage samedi soir à l'aéroport de Tahiti-Faa'a où les premiers passagers arrivant depuis la mise en place du nouveau protocole sanitaire se sont retrouvés livrés à eux-mêmes, les voyageurs non immunisés ou non-vaccinés se mélangeant avec l'ensemble des passagers et des personnes venues les accueillir. La situation a été réglée lundi matin.
 
Comme annoncé par le haut-commissaire Dominique Sorain et le président Edouard Fritch lors de l'allocution commune du 15 avril dernier, de nouvelles mesures sanitaires ont été mises en place le 1er mai à l'arrivée des passagers à l'aéroport de Tahiti-Faa'a. Une répétition grandeur nature avait même été effectuée jeudi dernier à l'aéroport. Et tout semblait prêt. En tous cas, à l'intérieur de la zone sous douane.
 
Sauf que samedi soir, à l'occasion de l'arrivée du premier vol concerné par ce nouveau protocole sanitaire comprenant un triple test et une quatorzaine obligatoire uniquement pour les personnes non-vaccinées ou n'ayant jamais contracté le Covid, les choses étaient loin d'être organisées à la sortie de cette zone sous douane. En effet, plus de 80 passagers en provenance de Paris sont arrivés au fenua. Et après avoir récupéré leurs bagages, ceux qui étaient vaccinés ou immunisés pouvaient rentrer à domicile, tandis que ceux qui ne l'étaient pas devaient être placés en site dédié ou en quatorzaine à domicile. Mais surtout, ces derniers devaient être accompagnés de la porte de sortie de l'aéroport jusqu'à leur voiture pour éviter tout contact avec les personnes présentes à l'extérieur. Et c'est là où le bât blesse.
 
Sans dispositif prévu à la sortie de l'aéroport, les passagers étaient tous mélangés, qu'ils soient ou non concernés par la quarantaine. Certains voyageurs, pourtant placés en quarantaine, avaient tout loisir d'embrasser leurs proches venus les accueillir sans masque et sans respect des gestes barrières. Et ils ne s'en sont pas privés. Sur le parking, les agents du Pays et les chauffeurs de transport sanitaire bouillonnaient devant une telle situation. “Tout le monde est livré à lui-même et il n'y a plus de gestes barrières”, s'est emporté Terupe, un des chauffeurs. “Ils sortent, il se font des bisous, ils se couronnent… Alors qu'au début, il n'y avait pas cela. Je tiens à tirer la sonnette d'alarme. Ce n'est pas possible tout cela. C'est comme s'il n'y avait pas de maladie”.
 
Du côté des autorités de l'État, présentes également sur place samedi soir, on reconnaissait : “Ce n'est pas normal. Ce genre de comportement est intolérable et sera sanctionné s'il venait à être constaté à nouveau”. Côté du Pays, même son de cloche : “On a pensé qu'au tourisme. Il y a eu une faille”

Le tir rectifié lundi matin
Changement de configuration lundi matin. Des mesures ont été prises durant le week-end pour régler la situation. Un vol Air Tahiti Nui avec à son bord près de 80 passagers en provenance des États-Unis a eu droit à un tout nouveau dispositif. Deux allées ont tout d'abord été mises en place à la sortie de la zone sous douane. Une pour les passagers immunisés et une autre pour les passagers qui ne l'étaient pas. Ceci pour éviter tout contact avec l'extérieur. Des agents du Pays ont été placés à la porte de sortie de l'aéroport de Tahiti-Faa'a pour guider les passagers.
 
Ainsi les touristes ont été dirigés vers les bus dédiés aux hôtels ou vers les tour-opérateurs pour prendre leur correspondance dans les îles. Les passagers devant s'acquitter d'une quarantaine ont en revanche été raccompagnés jusqu'au véhicule qui leur était destiné



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L'Australie revient sur sa menace d'emprisonner les Australiens en provenance d'Inde

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L'Australie revient sur sa menace d'emprisonner les Australiens en provenance d'Inde
Sydney, Australie | AFP | mardi 03/05/2021 - Le Premier ministre australien est revenu mardi sur sa menace d'emprisonner les Australiens qui tenteraient de fuir l'Inde, ravagée par la pandémie.   

"Je pense que la probabilité que cela se produise est proche de zéro", a déclaré M. Morrison à l'occasion d'une campagne médiatique. 

Le gouvernement de Scott Morrison avait décidé fin avril de suspendre jusqu'au 15 mai les vols en provenance d'Inde alors que la pandémie de Covid-19 dans ce pays d'Asie du Sud a atteint un niveau de gravité sans précédent.   

L'Australie avait en outre mis en garde samedi ses concitoyens revenant d'Inde par le truchement de vols avec escale qu'ils risquaient cinq ans de prison.  

Quelque 9.000 Australiens sont en effet coincés en Inde, dont des joueurs de cricket qui participaient à la Première ligue indienne.

"Si notre gouvernement se souciait de la sécurité des Australiens, ils nous autoriseraient à rentrer à la maison. C'est une honte!!! Monsieur le Premier ministre, vous avez du sang sur les mains", a notamment twitté l'ancien joueur de cricket australien Michael Slater, coincé aux Maldives.

Morrison a réfuté avoir du "sang sur les mains". "Il y a eu beaucoup de décisions difficiles à prendre pendant le Covid et les gens me critiqueront, moi et mon gouverment, pour cela", a-t-il confié à la télévision Nine. 

"Je ne vais pas laisser tomber l'Australie. Je protégerai nos frontières durant cette période", a-t-il insisté.

L'Australie a fermé ses frontières à la plupart des non-Australiens en mars 2020. Toutes les personnes entrant sur son territoire doivent observer 14 jours de quarantaine, ce qui a incontestablement permis de freiner la propagation de l'épidémie.

Mais ce système a été mis à rude épreuve lorsque le virus s'est échappé des zones mises sous quarantaine et a provoqué plusieurs foyers de contagion.

Le Premier ministre conservateur doit être réélu dans les 12 prochains mois et avait tablé sur sa gestion relativement réussie de la pandémie pour remporter la victoire.

Mais la suspension des vols en provenance d'Inde et la lenteur de la vaccination pourraient compromettre ses chances.

L'Australie a administré 2,2 millions de doses de vaccin sur une population de 25 millions de personnes.

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Net progrès sur le tri des déchets

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Net progrès sur le tri des déchets
Tahiti, le 3 mai 2021 – En l’espace de dix ans, les usagers de Tahiti et Moorea ont allégé leur poubelle de 5% et divisé par cinq le volume de déchets verts dans le bac gris, selon les résultats de la dernière étude de caractérisation des ordures. Une nette amélioration saluée par le syndicat Fenua ma, commanditaire de cette enquête, bien qu’une marge de progression importante subsiste.   

En 2021, on trie plus et mieux. En témoigne le volume des poubelles, en recul de près de 5% par rapport à 2011 (53 104 tonnes en 2021, contre 55 790 en 2011), selon la deuxième étude de caractérisation des déchets commanditée par Fenua ma et restituée mardi dernier aux élus. L’amélioration est d’autant plus notable que la population a augmenté de 8% en l’espace de dix ans.

Menée de septembre à octobre par la société métropolitaine spécialisée Ecogeos, cette étude visant Tahiti et Moorea (douze communes en dehors de Faa’a), a surtout permis de décortiquer le contenu du bac vert (canettes en aluminium, conserve, papier, cartons, plastiques, etc.) et du bac gris (déchets non recyclables).

L’incroyable boom du verre

Si les résultats font état dans l’ensemble d’une nette amélioration, c’est sur le verre en particulier que les trieurs s’illustrent, avec un boom de 73,7 % de collecte aux points d’apport volontaire, soit 2 432 tonnes récoltés contre 1 400 en 2011. Cette incroyable performance, le directeur général du syndicat Fenua ma, Benoît Layrle, la justifie par le remplacement général de bornes à verres en 2015. De quoi proposer des points d’apports volontaires propres et dégagés.Quand c’est plus attractif, les usagers sont plus disposés à y aller, résume le responsable. Mais on a aussi rajouté des bornes et renforcé le rythme de collecte pour éviter les débordements“, susceptibles d’avoir un effet dissuasif.   

Mais ces leviers restent difficiles à mettre en place à Papeete. “En ville c’est compliqué de mettre plus de bornes à verre, ça fait du bruit on ne peut pas les mettre trop près des immeubles, argumente le responsable. Après il y a des sites intéressants mais qui empiètent sur des places de stationnement, et on ne veut pas sacrifier les parkings“. Malgré les records de collecte du verre, une marge de progression subsiste au sein des bacs gris, de l’ordre de 21 kilos annuel par habitant.

Des déchets verts divisés par cinq
Net progrès sur le tri des déchets
Au-delà du verre, l’étude met en exergue une baisse des volumes de l’ordre de 17% (35 072 contre 42 244 tonnes collectés par an) dans le bac gris. Ramené à l’habitant, on obtient 197 kilos de déchets par an contre 256 en 2011, soulageant ainsi le bac gris de 59 kilos, soit 23% de détritus en moins (lire encadré). “En dessous de 200 kilos à l’échelle nationale, c’est plutôt pas mal“ souligne le responsable.

A l’origine de cet allègement, une baisse importante des “putrescibles“, dont le volume des déchets verts, littéralement divisé par cinq. De 77 kilos par habitant en 2011, il dégringole à 15 kilos, soit une baisse de 80%. “La différence est monstrueuse“ commente Benoît Layrle. “Avant on avait quand même un tiers du bac gris constitué de déchets verts, aujourd’hui il est de 7%“.

Du côté du plastique –qui n’a rien à faire dans le bac gris– il marque également un net recul, d’environ un tiers. En parallèle, le syndicat note une baisse du papier ou du carton mais une tendance à la hausse du textiles sanitaires (mouchoirs, couches, etc.). “Les gens trient mieux, ils font plus attention, ils achètent certainement des choses qu’ils sont sûrs de consommer, il y a donc moins de gaspillage, l’élément fort c’est qu’ils ont bien compris que le bac gris ne servait pas à dégager les déchets verts, interprète Benoît Layrle. On parle de plus en plus de compostage individuel, les communes s’organisent mieux pour la collecte des déchets verts… On a ici le résultat de tous ces effets conjugués“.

“Très bon“ taux de conformité pour le bac vert
Net progrès sur le tri des déchets
Si d’un côté le bac gris est délesté de quelques dizaines de kilos, à l’inverse le bac vert prend du poids. Aussi, les tonnages collectés font état d’une hausse de 23%, principalement au crédit du grand Papeete. Plus gourmande en papier et en carton, l’agglomération produit quatre fois plus de déchets verts que le secteur rural. Ramené à l’habitant, on observe néanmoins une augmentation de performance de près de 14% sur la dernière décennie. "Encourageant“ mais pas suffisant. D’autant que si les quantités collectées augmentent de ce côté-là, l’étude relève une baisse de la qualité depuis 2011, s’illustrant notamment par une légère hausse des taux de refus de bacs en 2020, à raison de 2 kilogrammes par habitant.

Malgré tout, le taux de conformité reste bon, “voire très bon“ comparé à la métropole, soit 82% des déchets qui ont bien leur place dans le bac vert. “Ce qui peut s’expliquer par un nombre plus important d’habitats individuels, chacun a son propre bac vert et gris à la maison, c’est beaucoup plus confortable de faire son tri devant chez soi que dans le troisième sous-sol d’un immeuble de trois étages dans le froid et l’obscurité“ compare le responsable.

Quant aux erreurs de tri, elles sont composées en très grande majorité d’ordures ménagères résiduelles censées aller dans le bac gris (films plastiques, papiers souillées, briques de lait ou de jus, etc.). A ce jeu-là, c’est Moorea qui décroche la palme du meilleur taux de conformité, un impact certainement lié à l’arrivée d’une déchetterie. C’est d’ailleurs l’une des pistes de réflexion pour Tahiti, au même titre que le compostage individuel et pourquoi pas d’un “bac marron“, consacré aux bio-déchets, ou déchets compostables, y compris aux problématiques restes de viande ou d’agrumes.

3 000 tonnes de gaspillage alimentaire
Net progrès sur le tri des déchets
En considérant les filières actuelles sur le territoire, l’étude estime à environ 23 000 tonnes par an, le volume des OMR susceptibles d’être “évitées ou détournées“, dont 3 000 tonnes de gaspillage alimentaire. Du côté des volumes compostables (à domicile, partagé ou en collecte dédiée), on atteint un gisement de 10 000 tonnes. Reste enfin 9 400 tonnes, correspondant aux collectes sélectives, soit 8 200 tonnes vers les bacs verts et 1 200 tonnes de verre.

En faisant une extension aux filières qui existent en métropole pour les films plastiques, les barquettes, ou le textile, l’étude estime encore qu’on pourrait recycler 3 800 tonnes de déchets afin de réduire le gisement. Une piste en cul de sac à en croire Fenua ma. “Ce sont des déchets souillés qui engendreraient des frais de nettoyage localement avant d’être expédiés par conteneur, avec des frais de recyclage prohibitifs“ tranche Benoît Layrle.  
"Il faut prendre conscience qu’on gaspille beaucoup"

Idem concernant les emballages pour liquide alimentaire (ELA), dont les tentatives de recyclage du syndicat il y a quelques années furent loin d’être concluantes. “Ces matières-là sont complexes et chères à recycler, il n’y a pas beaucoup d’usine qui traitent les briques de jus ou de lait et quand elles le font, c’est souvent pour récupérer seulement la partie aluminium“.

Pas de doute pour le syndicat. Avant de chercher à recycler des briques qu’on ne pourra jamais exporter, mieux vaut commencer à gaspiller moins et composter plus. “L’effet sera beaucoup plus important sur les poids des déchets dans votre bac gris, poursuit le responsable. Il faut prendre conscience qu’on gaspille beaucoup et chercher à modifier ses comportements de consommateurs“.  
 

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Frontières ouvertes, syndicats fermés

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Frontières ouvertes, syndicats fermés
TAHITI, le 1er mai - Au matin de la réouverture des frontières de la Polynésie française, le sujet des nouveaux arrivants s’est invité à la traditionnelle entrevue du 1er-Mai entre le gouvernement et les syndicats de salariés, samedi matin. 

Pour la fête du travail, le gouvernement n’a pas dérogé samedi matin à la traditionnelle rencontre avec les syndicats de salariés. A la présidence, les organisations ont été reçues les unes après les autres, dans le salon d’honneur. Chacune pour un entretien d’une heure environ, en tête à tête avec l’exécutif. La CSTP-FO a ouvert la marche. Puis dans l’ordre, devaient se succéder jusqu’à la mi-journée les confédérations A tia i mua, CSIP, Otahi et O oe to oe rima. Cette dernière était représentée par des secrétaires généraux de trois fédérations professionnelles, Atonia Teriinohorai, le secrétaire général de la confédération étant “empêché”. 

Pas d’empêchement, mais un boycott, cette année pour la CSIP. Cyril Le Gayic s’en explique sans mal : “Si c’est pour aller regarder le gouvernement les yeux dans les yeux, ce n’est pas la peine. On a déjà fait part de nos avis.” 

Les rencontres se sont déroulées à huis clos. Au nombre des sujets d’actualité abordés : le chantier de la réforme du système de la Protection sociale généralisée (PSG) ; la réflexion en cours depuis plusieurs mois sur la réforme du code du travail polynésien ; la mise en œuvre de la loi sur la protection de l’emploi local ; la création d'un fonds d'allocation pour perte d'emploi. 

Le président et son gouvernement se sont montrés attentifs et ouverts aux doléances des organisations syndicales qu'Édouard Fritch a estimé constructives sachant que le dialogue social engagé sous l'égide de la ministre du Travail a déjà permis de faire avancer de nombreux dossiers”, se targue un communiqué officiel diffusé dans l’après-midi. “Les sujets ont été variés et nous les avons abordés de manière constructive”, estime pour sa part la ministre du Travail, Nicole Bouteau. 

Mais difficile en ce 1er mai 2021 d’occulter la question de la réouverture des frontières. Et le sujet s’est naturellement invité à cette traditionnelle rencontre syndicats-gouvernement. D’autant que les partenaires sociaux ont déjà exprimé leurs craintes à l’exécutif, dernièrement. 

Mi-avril, une intersyndicale CSIP, CSTP-FO, O oe to oe rima, Otahi était monté au créneau, après la confirmation de la réouverture progressive des frontières de la Polynésie. Dans une lettre adressée au président Fritch et au haut-commissaire, ce collectif demandait à Édouard Fritch son avis sur le “renouvellement annuel d'une partie des fonctionnaires d'État” susceptible d'être une nouvelle fois un facteur d'introduction du virus ou encore sur “la mise en place d'un passeport vaccinal obligatoire pour tous les passagers (...) débarquant en Polynésie”.

Étudiants et fonctionnaires
Frontières ouvertes, syndicats fermés
Les deux problématiques sont revenues sur la table samedi. La collectivité s’apprête à vivre dans les prochains mois le traditionnel turn-over des agents de la fonction publique d’État. Auparavant, ce sera le retour des étudiants polynésiens inscrits hors du fenua. Pour l’ensemble, le protocole sanitaire prévoit une quarantaine de dix jours à l’arrivée, jalonnée par deux tests PCR au quatrième et au huitième jour. 

Un protocole insuffisant pour trois des quatre syndicats reçus samedi. La CSTP-FO, A tia i mua et Otahi réitèrent leur demande d’une vaccination obligatoire avant l’embarquement, comme cela est exigé aux touristes américains. “Nous allons avoir 600 touristes qui vont arriver par semaine. Ils sont vaccinés. On va aussi avoir autour de 900 étudiants qui reviennent et 2 000 fonctionnaires d’État qui arrivent avec un motif impérieux pour les remplacements. C’est de ceux-là dont on a peur”, a commenté Patrick Galenon. Pour les fonctionnaires d’État, la CSTP-FO propose même, comme en mai dernier, que la mission des agents actuellement en poste soit prolongée d’un an. “On nous dit que ce n’est pas possible. J’espère qu’il n’y aura pas de problème. Mais l’expérience de l’année dernière nous enseigne que dans deux ou trois mois on risque d’avoir des problèmes. Près de 11 milliards ont été dépensés par le Pays pour aider les entreprises et les salariés en difficulté. S’il y a une deuxième vague, j’ai peur que ce soit difficile.”

A tia i mua reconnaît que nous sommes sur des protocoles renforcés, avant, à l’arrivée et pendant le séjour des voyageurs qu’ils soient résidents ou non-résidents”, a relativisé Nicole Bouteau. “Évidemment les syndicats nous appellent à la vigilance. Mais le président l’a répété : la protection sanitaire de la population est une priorité et la réouverture des frontières, c’est-à-dire la relance de notre économie, est une nécessité.” 

Sous couvert de l’affiliation de son syndicat professionnel à O oe to oe rima, Vatea Heller choisi la tactique du pas de côté : “On a élu des décideurs. Ils décident. On ne veut pas rajouter de la polémique à la polémique”. Mais Patrick Galenon l’a martelé à l’issue de la rencontre avec le gouvernement : “le président a fait son pari. Je souhaite de tout cœur qu’il soit gagnant.”

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60 ans de Miss Tahiti : les reines de beauté se dévoilent

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60 ans de Miss Tahiti : les reines de beauté se dévoilent
TAHITI, le 4 mai 2021 - L’année s’annonce exceptionnelle pour le comité Miss Tahiti qui célèbre les 60 ans du concours de beauté cher aux cœurs des Polynésiens. Dans ce cadre, Tahiti Infos vous propose de (re)découvrir les élues. Une série de portraits est publiée chaque jour jusqu’à l’élection, le 25 juin. Aujourd'hui, Teura Bauwens élue en 1960, Tahia Piehi en 1961 et Yolande Flohr en 1962.

Cette année Miss Tahiti fête ses 60 ans. Et pour célébrer l'événement, Tahiti Infos vous propose une série de portraits. Chaque jour, nous irons à la rencontre des reines de beauté élues depuis le premier concours. Certaines d’entre elles nous ont quittés, d’autres ont déménagé… Néanmoins, nous avons pu rencontrer quelques-unes d'entre elles, dont l’aînée est Mareta Tuihaa, Miss Tahiti 1963.

Pour les trois premières élues, Teura Bauwens élue en 1960, Tahia Piehi en 1961 et Yolande Flohr en 1962, le Comité Miss Tahiti a déniché pour nous trois portraits. De précieux souvenirs du début de l'aventure de Miss Tahiti.

23 miss interviewées

Les miss reviendront, jour après jour, à leur manière, sur le concours mais aussi sur leurs plus précieux souvenirs, sur les anecdotes qui ont marqué leur sacre, les difficultés parfois, la joie toujours. Toutes ont été définitivement marquées par cette aventure. Elles se sont livrées en toute franchise. Avec le recul, elles ont pu poser un regard plus ou moins distancié selon leur âge, mais elles ont toutes répondu aux questions avec émotion.

Nous donnons la parole à Dominique Pétras qui a fondé la marque et qui a créé le comité Miss Tahiti Nui en 1994. Pour elle, "il n’y a eu que de beaux souvenirs : beaucoup de rires, de fous rires, de larmes de joie, de rencontres incroyables, de moments inoubliables. (…) Les très rares moments difficiles étaient convertis en positif ".



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Retour sur les débuts de Miss Tahiti avec Dominique Pétras

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Retour sur les débuts de Miss Tahiti avec Dominique Pétras
TAHITI, le 4 mai 2021 - Dans le cadre des 60 ans de Miss Tahiti, Tahiti Infos lance une série de portraits. La publication de ces portraits durera jusqu’à l’élection de la prochaine Miss. Pour démarrer, la parole est donnée à Dominique Pétras qui, en 1994, a déposé la marque Miss Tahiti et créé le comité Miss Tahiti Nui.

Tahiti Infos : D’où vous vient cette passion pour la mode ?
Dominique Pétras : "Je suis née à Tahiti d’un père slave et d’une mère chinoise. Depuis 27 ans, je vis à Bora où je gère avec mon mari et mes enfants ‘Bora Bora Original’ un concept store qui réunit mes passions : la photographie, la mode, l’art, la décoration.
Ma mère Claire était couturière, diplômée d’une école de Paris. Elle avait son atelier rue Colette au coin du marché́ de Papeete. Lorsque je rentrais des cours, je l’aidais à ranger les tissus, à coudre les ourlets, les fermetures et boutons. Je grimpais ensuite dans la mezzanine pour regarder le défilé́ des beautés de l’époque : les épouses des gouverneurs Sicurani et Angeli dont elle était la styliste officielle, Tarita Brando, Maea Flohr, Marie Moua, Maire Martin... Ces femmes avaient un sens inné pour la mode : elles portaient des robes stylées, avec des sacs joliment assortis, des chaussures à talons fins, les cheveux en chignons ou soigneusement lâchés, une couronne sur la tête, une fleur à l’oreille. L’élégance ‘effortless’ me fascinait déjà̀
."

Tahiti Infos: Vous avez créé la marque Miss Tahiti et le comité, comment cela s’est-il passé ?
Dominique Pétras : "De 1979 à 1993 j’ai apporté ma collaboration au Syndicat d’initiative de Piu Bambridge en tant que chorégraphe. En 1994 je lui ai proposé de racheter l’événement, car je ressentais le besoin d’y apporter ma touche personnelle. J’ai déposé la marque Miss Tahiti, et créé le Comité Miss Tahiti Nui."

Tahiti Infos : Vous travailliez avec une équipe, qui était-elle et qu’avez-vous apporté ?
Dominique Pétras : "J’étais entourée d’une équipe exceptionnelle : Yolande Dexter, Louise Ellacott, Manutea, Teiki et Lorenzo, Nel’s, Orama Noble, Nicole Chung. Leur collaboration, leur dévotion et leur amitié m’ont été précieuses tout au long de cette belle aventure pour défendre les valeurs auxquelles je tenais. Ensemble, nous avons créé le fameux passage en robes végétales. Les trophées « made in China » ont laissé la place à des sculptures réalisées par des artisans polynésiens. Le tissu synthétique des maillots de bain a été remplacé par du pareu pour le fameux passage ’Vahine Hinano’. Les écharpes auparavant cousues dans du satin ont été réalisées avec du tapa, du kere ha’ari et de la nacre. Du mieux que nous avons pu, nous avons donné la priorité aux artistes du fenua. En 2002 j’ai revendu le concours."

Tahiti Infos : Quels sont les moments plus forts de cette aventure ?
Dominique Pétras : "L’élection de Mareva Galanter, Miss France 1999, et notre déplacement à Nancy avec Mareva Georges pour sa consécration. La remontée des Champs Elysées escortés par les motards de la police nationale pour arriver au studio de Canal Plus à temps…
Je repense aussi au voyage en Afrique du Sud pour l’élection de Miss Monde en 1994 à laquelle participait Vaea Olanda. À mon arrivée à Johannesburg, j’ai fait huit heures de voiture dans la nuit, avec le journaliste Christian Durocher pour rejoindre Sun City où se déroulait le concours. À chaque feu on craignait de se retrouver avec un fusil sur la tempe… L’époque était encore, disons, ‘délicate’… C’était surréaliste pour la fille des îles que j’étais…
Vaea Olanda et Timeri Baudry ont été les premières polynésiennes à rencontrer le président Nelson Mandela. Les décors, les costumes, les chorégraphies, les structures…Ce concours m’a beaucoup marquée par son organisation spectaculaire. C’était une sacrée leçon de rigueur, de discipline…. et d’humilité.
"

Tahiti Infos : Quels sont tes plus beaux souvenirs ?
Dominique Pétras : "Je n’ai que ça des beaux souvenirs : il y a eu beaucoup de rires, de fous rires, de larmes de joie, de rencontres incroyables, de moments inoubliables. Les retrouvailles avec l’équipe, les réunions artistiques, les coulisses, les créations des thèmes, les échanges avec les artistes locaux…Les très rares moments difficiles étaient convertis en positif, cette élection nous a fait grandir. "

Tahiti Infos : As-tu eu des difficultés particulières ?
Dominique Pétras : "Lorsqu’on se lance dans cette aventure il ne faut pas s’attendre à ce que ce soit un long fleuve tranquille. J’ai pour principe de ne garder que le positif de mes expériences, la vie est bien trop courte pour s’encombrer de mauvais souvenirs. Et nos ‘difficultés’ sont tellement ridicules à côté des réels problèmes que rencontrent les gens dans leur quotidien."

Tahiti Infos : Depuis, les choses ont changé …
Dominique Pétras : "Les réseaux sociaux ont bouleversé les mentalités, c’est indéniable. Aujourd’hui, les candidates ont intérêt à avoir un fort caractère pour ne pas craquer. Elles doivent être très soutenues et encadrées car les critiques sont constantes, d’une violence et d’une sournoiserie extrêmes. Mais elles en sortent forcément armées… et prêtes à affronter les épreuves encore plus impitoyables de Miss France, Miss Monde ou Miss Univers.
C’est une sacrée école de la vie. On ne peut éviter l’évolution des mentalités, de la mode et ... du monde. La Polynésie, c’est la joie de vivre, les chants, les couleurs, les danses, les belles chevelures, la beauté naturelle. Comment faire valoir nos atouts dans les concours internationaux ? A l’ère d’Instagram, Facebook ou Tik Tok, le réel challenge est de garder son identité.
"

Tahiti Infos : Voilà plus de 20 ans vous suivez une autre route, pourquoi ?
Dominique Pétras : "Mon mari m’a proposé un jour qu’on s’installe à Bora pour y créer un ranch. Je suis immédiatement tombée amoureuse de cette île. Miss Tahiti est un concours qui demande une implication importante. J’ai donc pris la décision de vendre l’événement car je savais qu’il deviendrait compliqué d’organiser l’élection à distance."

Tahiti Infos : Quelle relation gardez-vous avec Miss Tahiti ?
Dominique Pétras : "J’ai continué indirectement l’aventure en coachant Mihimana Sachet, Hinarere Taputu, Vaea Ferrand et Vaimalama Chaves mais aujourd’hui j’ai décidé de refermer le livre de Miss Tahiti tout en gardant des souvenirs émouvants pour cet événement qui a tellement marqué ma vie.
J’ai de l’admiration, un immense respect et beaucoup d’amitié pour Leiana, Rava et Vaeana. De nos jours faire de l’événementiel demande tellement d’investissement tant financier qu’émotionnel.
"

Retour sur les débuts de Miss Tahiti avec Dominique Pétras

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