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Expo collective au CMA

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Expo collective au CMA
TAHITI, le 13 avril 2021 - Comme à son habitude en début d'année, le Centre des métiers d’art (CMA) ouvre sa salle d’exposition aux enseignants et aux diplômés.

Ce rendez-vous est donné chaque année depuis 2008 et permet aux artistes de s’exprimer sans contrainte, de laisser libre court à leur imagination sans par exemple viser un objectif de vente. “Car une fois pris dans la vie active, on n’a plus trop de temps à consacrer à l’expérimentation” constate Viri Taimana, le directeur du CMA.

L’événement est ouvert à tous ceux qui souhaitent présenter une œuvre. Cette année, une dizaine d’anciens élèves ainsi que les enseignants ont répondu présent. Il y aura des sculptures, bijoux tableaux, installations…

Pour le directeur, cette exposition “permet de rester en contact, de créer du lien entre élèves et diplômés, de soutenir ceux qui sont dans le milieu professionnel”. C’est aussi un bon moyen de montrer aux élèves en cours d’apprentissage les différents débouchés possibles.

Le CMA organise dans l’année une seconde exposition, celle des nouveaux diplômés. Elle a lieu en juillet.

Pratique

Du 16 au 30 avril au Centre des métiers d’art.
Entrée libre.
Vernissage le 16 avril à 18h30 dans le respect des gestes barrières.


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Heremoana Maamaatuaiahutapu s'explique sur le débarquement de Lætitia Galenon

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Heremoana Maamaatuaiahutapu s'explique sur le débarquement de Lætitia Galenon
Tahiti, le 13 avril 2021 – En poste depuis 11 ans, la cheffe du service de l'Artisanat, Lætitia Galenon, a été débarquée lundi. Le ministre de tutelle, Heremoana Maamaatuaiahutapu avance une “rupture de confiance” avec son ex-responsable et attend de son successeur “des méthodes nouvelles”.
 
Le ministre de la Culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu, a mis fin lundi aux fonctions de sa cheffe du service de l'Artisanat, Lætitia Galenon. Une décision prise la veille de l'ouverture de l'exposition artisanale multi-sites “Tahiti i te Rima'i” qui s'est ouverte mardi.

Interrogé à ce sujet lors de cette manifestation, Heremoana Maamaatuaiahutapu avance une “rupture de confiance” avec sa cheffe de service. C'est la première fois, depuis sa nomination en 2014, que le ministre explique prendre une telle décision. “Ce n'est jamais facile de débarquer quelqu'un”, assure-t-il. Il ajoute qu'il n'a, pour l'instant, prévu personne pour la remplacer mais qu'il va “commencer à prospecter”. Pas question pour l'heure de lancer un appel à candidature car “c'est un peu frais”.
 
Le ministre affirme néanmoins qu'il souhaite qu'un vent nouveau souffle sur le service. “On est en situation de crise. Il faut trouver aussi des méthodes nouvelles, cela s'appelle la résilience. Il faut se réinventer et là on est en train de réinventer les expositions artisanales”.

La présidente de l’association de l’Artisanat d’art polynésien et de l’association de la bijouterie d’art polynésien, Fauura Bouteau, était au courant, ce mardi matin, de cette éviction. C'est l'affaire du ministre, ce n'est pas notre affaire à nous”, balaye-t-elle.

Elle réfute également les allégations selon lesquelles les artisans auraient été à l'origine de la demande d'éviction de Lætitia Galenon. “J'ai seulement demandé qu'on puisse organiser des salons pour que les artisans puissent vendre, je ne me mêle pas des affaires politiques”.
 
Rappelons que Lætitia Galenon avait été nommée à la tête du service de l'Artisanat le 28 janvier 2010, sur proposition de l'ancien ministre de la Culture Mita Teriipaia. Dans cet arrêté, il était alors précisé que cette dernière, alors adjointe de l'éducation, devait assurer un intérim de 27 jours. Elle sera restée plus de 11 ans en poste.
 

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Aquaculture : La crevette en tête, le paraha peue malade

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Aquaculture : La crevette en tête, le paraha peue malade
Tahiti, le 13 avril 2021 – L'Institut de la statistique (ISPF) a publié mardi une étude sommaire sur les données de l'aquaculture en Polynésie française en 2019. On y apprend que tout baigne pour la filière de la crevette, que celle du paraha peue prend l'eau à cause d'une bactérie et que le projet aquacole de Hao… est encore à sec.
 
Dans une publication originale et loin d'être dénuée d'intérêt, l'ISPF fait le point mardi sur le secteur de l'aquaculture en Polynésie française sur la base des données économiques de 2019. Une attention toute particulière est d'abord portée sur une filière de crevetticulture qui “se développe”. Premier point positif, cette activité est entièrement “éco-responsable” au fenua. Les fermes polynésiennes de crevettes et de poissons n’utilisent durant la production aucun produit chimique ni aucun produit médicamenteux. Pour la filière crevette en particulier, l'activité ne cesse de progresser au fil des années. L'année 2019 marque d'ailleurs, avec 140,6 tonnes de crevettes produites, le plus important volume depuis le début de la production en 1985.
 
Le chiffre d'affaires global du secteur en 2019 s'est élevé à 303 millions de Fcfp, pour 22 personnes employées dont 17 à temps plein. Et pour l'ISPF, la production globale “devrait continuer à augmenter à un rythme plus faible avant le lancement de productions dans la zone Biomarine de Faratea projeté en 2023-2024”. L'institut qui note que le développement et la consolidation de petites fermes d’élevages lagonaires en cages devraient permettre une diversification de produits de qualité et de proximité.
 
Le paraha peue malade
 
Apparue dans les années 80, la pisciculture s’est orientée vers la production de l’espèce des paraha peue depuis 2011, écrit l'ISPF. Problème, la production de paraha peue a diminué de -31% en 2019 pour s’établir à 13 petites tonnes annuelles. Réalisée par trois fermes, la production annuelle a généré un chiffre d’affaires total pour la filière de 24 millions de Fcfp en 2019 avec quatre emplois, hors écloserie. Une baisse de la production due à un taux de mortalité variant entre “50% et 70%” ! En effet, la cause principale de la disparition des paraha peue est la maladie bactérienne Ténacibaculose, présente un peu partout dans le monde et qui provoque des épisodes de mortalités importantes pendant une période de un à deux mois après la mise en cages.
 
Enfin, l'étude évoque brièvement le projet aquacole de Hao. Mais uniquement pour un rappel historique de cette arlésienne de l'aquaculture depuis l'année 2014. “Compte tenu de la grande taille du projet, les réflexions et les ajustements techniques prennent plus de temps que prévu. Les ajustements nécessaires concernent en effet à la fois le site aquacole de Hao mais aussi la base de logistique et de commercialisation en Chine”, conclut poliment l'ISPF.
 

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Super Rugby: la Nouvelle-Zélande donne son accord pour intégrer deux équipes du Pacifique Sud

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Super Rugby: la Nouvelle-Zélande donne son accord pour intégrer deux équipes du Pacifique Sud
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | mercredi 13/04/2021 - La Nouvelle-Zélande a donné son accord mercredi pour l'intégration, dès la prochaine édition du Super Rugby en 2022, de deux nouvelles équipes représentant les îles du Pacifique Sud.

Les responsables du rugby néo-zélandais emboîtent le pas à World Rugby, l'autorité suprême du rugby mondial, qui avait annoncé le mois dernier qu'elle apporterait "un soutien financier, administratif et de haute performance" à deux franchises du Pacifique Sud pour les aider à intégrer le Super Rugby.

Ces deux équipes auront pour noms Fiji Drua, qui sera basée aux Fidji, et Moana Pasifika qui sera vraisemblablement basée à Auckland.

"Nous sommes désormais sur le point de concrétiser ce qui était un désir de longue date d'inclure le Pacifique (Sud) dans notre jeu professionnel et de saisir toutes les conséquences bénéfiques que cela engendrera", a déclaré l’ancien troisième ligne légendaire des All Blacks Michael Jones, très impliqué dans la promotion du rugy des Samoa, dont il est originaire.

La condition pour leur inscription est que ces deux équipes soient viables commercialement et bien gouvernées.

"Nous sommes convaincus que Moana Pasifika et Fiji Drua seront en mesure de remplir les conditions pour la délivrance de leur licence, qui comprend l'approbation d'un +business plan+ qu'elles doivent présenter d'ici au 30 juin", a déclaré le directeur exécutif de New Zealand Rugby, Mark Robinson.

Alors que le nombre de joueurs de rugby dans le monde originaires des îles du Pacifique (Fidji, Samoa, Tonga...) est estimé à 20%, ces joueurs sont contraints de s'expatrier à cause de la faiblesse des infrastructures sportives dans leur pays.

L'objectif est que Fidji Drua et Moana Pasifika comblent cette lacune, permettant aux nations insulaires de Fidji, Tonga et Samoa de récolter les fruits de leur riche héritage de rugby.

"Nous sommes dans la dernière ligne droite et l'enthousiasme monte aux Fidji", s'est réjoui Conway Bell, le président de la Fédération fidjienne de rugby.

Depuis la création en 1996 de ce qui était alors le Super 12 réunissant des franchises néo-zélandaises, australiennes et sud-africaines, le Super Rugby a connu plusieurs évolutions. Il s'est étoffé, pour passer à 14 et monter jusqu'à 18 équipes, avec l'intégration de nouvelles franchises d'Australie, d'Argentine et du Japon.

La franchise japonaise des Sunwolves s'en est retirée en 2019 pour raisons financières.

Avec les difficultés nées de la pandémie et ses conséquences sanitaires mais aussi sur les déplacements internationaux, les représentants de l'Argentine et d'Afrique du Sud s'en sont détachées en 2020.

Ces départs, s'ajoutant aux règles de confinement, ont poussé à la création en 2020 de deux Super Rugby réduits à une compétition entre clubs nationaux: le Super Rugby AU en Australie et le Super Rugby Aotearoa en Nouvelle-Zélande.

Le Super Rugby devrait retrouver son caractère international en 2022 et comporter douze équipes: cinq de Nouvelle-Zélande, cinq d'Australie et les deux nouvelles du Pacifique.

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Le ras-le-bol des pêcheurs professionnels

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Le ras-le-bol des pêcheurs professionnels
Tahiti, le 12 avril 2021 – Plusieurs pêcheurs professionnels se sont réunis lundi matin à Fare Ute pour dénoncer l'attribution de licences de pêche “de complaisance” par le Pays à des retraités ou à des personnes déjà en activité qui génèrent une concurrence déloyale et “cassent le prix du poisson”. Les pêcheurs ont demandé à rencontrer le ministre de l'Économie bleue, Tearii Alpha.
 
Une soixantaine de pêcheurs professionnels -parmi lesquels des pêcheurs originaires de Moorea ou Bora Bora ont répondu à l'appel de leur collègue, Ralph Van Cam, lundi matin sur le quai Langlois à Fare Ute. La réunion avait pour objectif de dénoncer l'octroi de licences de pêche professionnelles “de complaisance” par le Service de la pêche du Pays à des retraités ou à des personnes exerçant déjà une autre activité. Selon les pêcheurs présents, des fonctionnaires ou encore des retraités ont déjà obtenu de telles licences. Ceci alors que la réglementation impose aux pêcheurs professionnels de justifier d'un minimum de 240 jours de sortie en mer par an ou encore de tirer leurs revenus essentiellement de la pêche… “C'est parce qu'il y a un ras-le bol de toute part, concernant l'attribution des licences à certains salariés que j'ai décidé lundi dernier d'organiser cette réunion”, explique Ralph Van Cam.
 
C'est surtout la situation d'un des leurs qui a mis le feu aux poudres. Il y a quelques jours, la CPS a demandé à un pêcheur professionnel de renoncer à sa licence s'il voulait percevoir sa pension de retraite de 20 000 Fcfp… “Les vrais pêcheurs qui veulent toucher leur retraite de 20 000 Fcfp, on leur coupe leur licence”, s'insurge Pascal, un pêcheur présent à la réunion, “et ceux qui sont déjà retraités et qui touchent plus de 200 000 Fcfp et même jusqu'à 700 000 Fcfp, on leur donne une licence de pêche. Ce n'est pas normal !”
 

Les “vrais pêcheurs” et les “faux pêcheurs”
Le ras-le-bol des pêcheurs professionnels
Pêcheur de la Presqu'île, Vetearii demande que cesse l'octroi de ces licences de complaisance. Il y a selon lui une concurrence déloyale : “C'est mon gagne-pain la pêche. Je vis de ça et tous les jours je suis au large pour nourrir ma famille et pour payer mes frais. Les fonctionnaires n'ont pas à se casser la tête ils ont leur salaire à la fin du mois”. Même discours pour Tua, un pêcheur de Moorea qui a tenu à être présent à cette réunion. Il ajoute que ces salariés ou retraités viennent grossir les rangs des vendeurs de poisson. “Du coup, ça fait du monde sur le marché local et on a du mal à vendre nos poissons, ce n'est pas juste”. Des “faux pêcheurs” qui n'ont pas les mêmes contraintes que les professionnels. “Ils cassent les prix, c'est cela notre problème à nous pêcheurs professionnels”, déplore Vetearii.
 
Un autre pêcheur ajoute qu'en plus de toucher une pension “pharaonique”, ces retraités peuvent bénéficier des aides du Pays comme le gasoil à 30 Fcfp/litre, la défiscalisation du moteur du bateau et de la voiture… “Et nous les vrais pêcheurs, quand on a des problèmes et qu'on va demander de l'aide au Service de la pêche, ils nous disent qu'ils n'ont plus de budget dans la caisse. Tout ce budget là est parti pour les faux pêcheurs.”
 
Pour les pêcheurs professionnels présents à cette réunion, les retraités et personnes en activité peuvent bien sûr aller pêcher. Mais pas en bénéficiant de licences de pêcheurs professionnels s'il ne s'agit pas de leur gagne-pain. Principal fautif, selon les pêcheurs professionnels, les services du Pays qui n'exercent pas un contrôle suffisant et dont les textes ne sont pas adaptés. “Ce n'est pas la faute des retraités, car selon les textes ils y ont droit. C'est le territoire qui leur a donné ce droit”. Les pêcheurs proposaient néanmoins lundi matin d'introduire un plafond dans la retraite touchée par le demandeur d'une licence de pêche, pour éviter cette concurrence déloyale.
 

Les syndicats pointés du doigt
Le ras-le-bol des pêcheurs professionnels
Les pêcheurs professionnels n'ont pas été tendres avec leurs syndicats. “On les a tous soudoyés. Ils n'ouvrent pas leur bouche. Ils n'ont qu'à se battre pour nous”, a lancé un pêcheur. Organisateur de la réunion, Ralph Van Cam s'est dit dépité lorsque les syndicats sont arrivés avec des “soi-disant” solutions alors que le problème dure depuis des années. Le pêcheur estime que ses représentants syndicaux ne se servent de leur mandat que pour “siéger au Cesec” ou “dans les conseils d'administration” et “les commissions” parmi lesquelles celle du Service de la pêche.
 
Présent sur place, le président du syndicat de pêche S2R, Marc Atiu, assure que le problème des licences vient d'un manque de contrôle du Service de la pêche. “C'est le service qui doit faire son travail de contrôle si effectivement ce gars là pêche. Et s'il ne le fait pas, il faut couper sa licence. Ce n'est pas notre rôle”, s'est-il défendu assurant qu'il “élevait (sa) voix” en commission pour “dire au ministre que je ne suis pas d'accord”. De son côté, le président du syndicat des pêcheurs professionnels, Jaros Otcenasek, lui-même retraité de la fonction publique, a indiqué avant de quitter la réunion qu'il allait rendre sa licence de pêche. Ma place est disponible, s'il y en a qui veulent la prendre”, a emboité Marc Atiu.
 
En fin de réunion, les pêcheurs professionnels ont co-signé un courrier adressé au vice-président en charge de l'Économie bleue, Tearii Alpha, pour dénoncer ces attributions de licences de pêche “de complaisance” et demander une entrevue pour régler ce problème


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​Le XTerra cherche des bénévoles à Moorea

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​Le XTerra cherche des bénévoles à Moorea
Moorea, le 14 avril 2021 - A quelques semaines des courses du XTerra Tahiti et Moorea, les bénévoles du club organisateur VSOP MozTeam s’activent à la préparation. Ce sont près de 70 km de piste qu’ils doivent nettoyer, baliser et sécuriser. Ils lancent d’ailleurs un appel à toutes les bonnes volontés qui souhaiteraient leur prêter main forte.

Le club VSOP Moz Team Moorea prépare actuellement, dans les montagnes et les vallées de l’île sœur,  les sentiers pour les courses du XTerra Tahiti Moorea 2021 dont il est l’organisateur. Depuis décembre, des bénévoles procèdent au nettoyage, au balisage et à la sécurisation de tous ces pistes. Près de 800 athlètes sont attendus pour cet événement sportif majeur qui prévoit deux triathlons le samedi 22 mai ainsi que trois trails le dimanche 23 mai.

Les sentiers de course s’étendent sur un total de 70 kilomètres de distance. Le club travaille également en collaboration avec l’association Te U’i Rau. Cette dernière agit auprès des personnes en grande précarité et en exclusion sociale en proposant des activités comme l’entretien des jardins.

Besoin d’aide pour terminer dans les temps

Mardi, une dizaine de membres était justement dans le secteur de Vaihere pour préparer une partie du sentier qui part du Criobe, qui longe les flancs du mont Rotui et qui débouche au Moorea Tropical Garden. Malgré toute sa bonne volonté, le club VSOP Moz team a besoin d’un coup de main. Il en appelle aux personnes volontaires qui souhaiteraient les aider à terminer à temps.
“On n’était pas sûrs de pouvoir organiser les courses de cette année en raison du Covid-19. Maintenant qu’on est sûrs, il faut qu’on avance pour finir le jour J. On appelle donc aux gens qui sont passionnés de course à pied, de randonnée et de la nature à venir compléter nos équipes afin qu’on soit plus efficace et qu’on finisse rapidement les travaux”, insiste Thomas Mourier, membre du staff du XTerra Tahiti Moorea.

Mettre en valeur le sport de nature

L’objectif des organisateurs est aussi de faire bénéficier de ces sentiers à la population une fois les compétitions terminées, notamment aux passionnés de randonnées et aux amoureux de la nature. “A travers cette compétition, on veut mettre en valeur le sport de nature et montrer qu’on a des îles magnifiques. Mais après les courses, les sentiers resteront propres et sécurisés. On fait aussi ce travail pour que les habitants de Moorea viennent par la suite faire des randonnées,  se promener et profiter de cette nature” ajoute-t-il.

Pratique
Avis aux personnes volontaires, toutes les informations sur les jours et les lieux de rendez-vous pour le nettoyage des sentiers sont à retrouver sur la page Facebook du club VSOP MozTeam Moorea.

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​Teina Maraeura inéligible

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​Teina Maraeura inéligible
Tahiti, le 14 avril 2021 - Le tribunal correctionnel a condamné mercredi le représentant et maire de Rangiroa, Teina Maraeura, à un an de prison ferme, un an de sursis, cinq millions de Fcfp d'amende et cinq ans d'inéligibilité dans l'affaire du FDA. La juridiction ayant assorti cette peine d'une "exécution provisoire", Teina Maraeura est démis des fonctions de maire mais reste représentant à l'assemblée tant qu'il n'a pas été définitivement condamné. Il a d'ores et déjà annoncé qu'il faisait appel de sa condamnation.
 
Le maire de Rangiroa et représentant Tapura à l'assemblée, Teina Maraeura, a été condamné mercredi par le tribunal correctionnel à un an de prison ferme, un an de sursis, cinq millions de Fcfp d'amende, cinq ans d'inéligibilité et cinq ans d'interdiction d'exercer une fonction publique. Le tout assorti d'une exécution provisoire. Poursuivi pour des faits de favoritisme et de détournement de fonds publics alors qu'il était président du conseil d'administration du Fonds de développement des archipels (FDA), Teina Maraeura a été reconnu coupable d'avoir saucissonné les marchés de construction des fare MTR qui avaient tous été attribués à feu l'entrepreneur Coco Taputuarai. La justice a également estimé qu'en faisant payer des tee-shirts et des chemises destinées à son parti, Te Niu Hau Manahune, par le FDA, l'homme politique avait commis des faits de détournements publics. Lors du délibéré, le président du tribunal a ainsi expliqué que les "atteintes à la probité" commises par des élus sont des "infractions de haute gravité" puisqu'elles "sapent la confiance des citoyens" envers les hommes politiques.
 
Le tribunal correctionnel ayant assorti la condamnation de Teina Maraeura de l'exécution provisoire, le caractère suspensif de cette mesure va s'appliquer à son mandat de maire de Rangiroa. Le septuagénaire va donc être démis de ses fonctions. En l'absence de condamnation définitive et tel que le précise l'article 109 du statut d'autonomie de la Polynésie française, Teina Maraeura va cependant conserver ses fonctions de représentant à l'assemblée tant qu'il n'aura pas épuisé tous les recours mis à sa disposition par la justice. Notons que les faits de détournements de fonds publics portant sur l'achat de 200 bouteilles de champagne lors de son pot de départ, qui lui étaient également reprochés, ont été requalifiés en tentative de détournement de fonds publics mercredi.
 
Un successeur "déjà prêt"
 
Interrogé sur ses intentions mercredi, l'élu des Tuamotu a indiqué qu'il allait faire appel de cette condamnation et a affirmé qu'il n'avait "rien à voir" dans les faits qui lui étaient reprochés. "Je ne comprends pas cette peine, car j'ai travaillé gracieusement sans compensation. Je n'ai pas travaillé au conseil d'administration pour aller voler", s'est-il défendu avant d'expliquer qu'au regard de la gravité des faits pour lesquels il était poursuivi, il avait déjà prévu son successeur à la mairie de Rangiroa. "Vous verrez quand ce sera fait", a-t-il uniquement lâché, sans donner le nom de son remplaçant.
 
Dans cette même affaire, l'ancien directeur général du FDA, Mara Aitamai, poursuivi pour les mêmes infractions que Taina Maraeura, a également été condamné mercredi à deux ans de prison dont un an de sursis, cinq millions de Fcfp d'amende, cinq ans d'inéligibilité et d'interdiction d'exercer une fonction publique assortis de l'exécution provisoire de la peine. Visiblement sonné par cette peine, Mara Aitamai a dénoncé un "cinéma" judiciaire : "Nous pensions déjà être jugés il y a quelques années et l'on se retrouve 14 ans après à être accusés et condamnés. C'est cher payé. Évidemment que je vais faire appel car sur le principe pénal, il y a prescription après 12 ans et nous en sommes à 14 ans. Je pense qu'il faut arrêter ce cinéma." Il a lui aussi annoncé qu'il allait faire appel de sa condamnation.
 
L'aigreur d'Émile Vernaudon
 
Moins lourdement condamné, l'ancien ministre et député Émile Vernaudon a cependant écopé de six mois de prison assortis du sursis simple et cinq millions de Fcfp d'amende. L'homme politique, auquel il était reproché d'avoir conservé son véhicule de fonction après avoir quitté son poste de président du conseil d'administration du FDA à la fin de l'année 2004, a exprimé son aigreur mercredi : "Cela fait 17 ans et l'on me cherche encore des noises. Que voulez-vous que je vous dise ? Que voulez-vous que je dise à ce peuple, je suis devenu aigri ! J'ai 78 ans, qu'on me laisse vivre en paix avec ma famille."
 
Notons que les trois ex-employées de Coco Taputuarai, des "gérantes de pailles" mises à la tête des sociétés de ce dernier, ont toutes été condamnés à deux mois de prison avec sursis. Le tribunal a considéré qu'elles étaient bien coupables de recel mais qu'elles se trouvaient dans une position de "soumission" vis-à-vis de Coco Taputuarai qui, du fait de son décès le 6 février, est considéré comme innocent dans cette affaire.
 

​Me Vaitiare Algan, avocate de Taina Maraeura : "Le tribunal s'est raccroché aux branches"
​Teina Maraeura inéligible
En défense, vous aviez plaidé que le FDA n'était pas soumis au code des marchés publics. C'est une analyse que ne partage pas le tribunal qui a en effet estimé qu'il y était bien soumis. Vous contestez toujours son analyse ?
 
"Avant de conclure là-dessus, j'ai bien noté que le tribunal avait relevé que les établissements publics et commerciaux (EPIC) n'étaient pas soumis au code des marchés publics. Sur ce point, nous faisons déjà un grand pas en avant puisque je rappelle que durant les 12 ans de procédures devant trois différents juges d'instruction, ces derniers ont toujours considéré que les EPIC étaient soumis au code des marchés publics. AU moins sur ce point, le tribunal a vu juste. Ensuite, force est de constater qu'il s'est encore une fois raccroché aux branches car il fallait justifier 12 ans de procédures. Arriver à une relaxe après autant de tant de temps, peut-être que cela aurait été étrange. Il fallait donc certainement justifier cela. L'analyse du tribunal et de dire qu'en ce qui concerne les constructions des fare MTR, l'EPIC était dans le cadre d'une délégation de service public et donc soumis au code des marchés publics. Encore une fois, dans ce cas-là, comment mon client aurait-il pu être condamné pour l'infraction de favoritisme alors que, nous l'avons souligné et la procédure le justifie, il n'a jamais siégé à aucune des commissions qui a attribué un contrat de MTR à l'une des sociétés de Coco Taputuarai."
 
Vous espérez obtenir la relaxe en appel ?
 
"Nous ferons tout ce qu'il faut pour blanchir entièrement M. Maraeura puisqu'on lui reproche des choses qu'il n'a absolument pas commises."
 

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Seuls deux nouveaux cas positifs au Covid détectés ce mercredi

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Seuls deux nouveaux cas positifs au Covid détectés ce mercredi
Tahiti, le 14 avril 2021 - Le point épidémiologique, transmis mercredi matin par la direction de la santé, indique que seuls deux nouveaux cas positifs au Covid-19 ont été détectés au cours des dernières 24 heures alors que 33 personnes sont toujours considérées comme cas « actifs ». Concernant la pandémie, aucun nouveau décès lié au Covid-19 n’a été recensé au fenua. La dernière victime du coronavirus en Polynésie s’est éteinte le 9 mars. Ainsi, depuis le 10 septembre, le bilan reste à 141 morts. À l'hôpital, seuls deux patients étaient toujours hospitalisés en filière Covid mercredi, dont un en service de réanimation. Du côté de la campagne de vaccination, 30 988 personnes ont reçu leur première dose du vaccin et 15 621 personnes ont reçu un traitement immunitaire complet avec deux injections.


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Victor Betton, des cuisines présidentielles aux tables polynésiennes

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Victor Betton, des cuisines présidentielles aux tables polynésiennes
TAHITI, le 14 avril 2021 - Après plusieurs années dans les cuisines de grands restaurants parisiens puis dans celles du palais de l’Elysée, Victor Betton s’est trouvé de nouveaux fourneaux à Tahiti. Il est attiré par la qualité et la fraîcheur des produits locaux.

De passage en Polynésie il y a quelques années, Victor Betton a découvert la cuisine locale. “Cuisine que j’ai beaucoup aimée”, se souvient-il. “J’ai apprécié l’art de vivre ici, mais aussi la fraîcheur et la qualité des produits que l’on retrouve à table.”

Aussi a-t-il décidé de s’y installer quelque temps pour “affiner ses connaissances”. Il souhaite, fort d’une expérience dans les plus grandes cuisines française, travailler les fruits et les légumes à peine cueillis, les poissons tout juste sortis de la mer.

Il a, pour partager ses créations, lancé une activité de chef privé et service de traiteur. Nombreux sont les gourmands qui ont déjà découvert ses œuvres.

Il renouvelle sa carte jour après jour, proposant par exemple des coquillettes aux lardons de thon fumé, un bun légumes confits pesto maison ou rillettes onctueuses de poisson citron coriandre et compotée de chou chinois, des gnocchis de uru au fromage, des boulettes de porc laquées ail-gingembre.

Tout est préparé à partir de produits locaux, dans la mesure du possible. Sa compagne et complice, Mélissa Périé, gère la logistique et répond aux sollicitations.

“Je me suis décidé tard”

La cuisine n’est pas un rêve d’enfant pour Victor Betton. “Je me suis décidé tard”, avoue-t-il. Il aurait aimé, petit, devenir kinésithérapeute dans le domaine du sport. Lui-même a été sportif de haut niveau. Il pratiquait l’escrime. Une blessure l’a coupé dans son élan.

Une rencontre un jour lui a fait changer de voie. Un ami de ses parents lui a parlé cuisine. “J’ai fait une année dans le lycée hôtelier près de Rennes après avoir obtenu un baccalauréat général”, raconte-t-il.

Dans ce domaine, qu’il appréciait jusque là sans passion particulière, il retrouvait un peu de ce qu’il affectionnait dans le milieu sportif : l’esprit d’équipe, l’exigence, la technique, l’exécution des gestes.

Pour compléter sa formation, en 2014, il s’est inscrit à l’école Ferrandi à Paris. Il s’agit de l’école française de gastronomie et de management hôtelier. Elle forme l’élite du milieu. Créée il y a 100 ans, elle a vu passer des générations de chefs qui se sont distingués dans leur carrière par leur signature culinaire et leur talent d’innovateur.

La machine de guerre

Pendant trois ans Victor Betton a suivi avec application le Bachelor restaurateur. L’un de ses professeurs l’appelait “la machine de guerre”, rapporte à ce propos Mélissa Périé. Puis, il s’est lancé dans la vie active. Il a fait ses classes au Meurice, au Plaza Athénée, au George V avec Alain Ducasse ou bien encore Christian Le Squer.

Alain Ducasse a eu trois étoiles au guide Michelin avec trois établissements : Le Louis XV à l’hôtel de Paris Monte-Carlo, le Alain Ducasse au Plaza Athénée et le Alain Ducasse at The Dorchester à Londres.

À présent, il rayonne partout dans le monde. Christian Le Squer a, lui aussi, trois étoiles au Guide Michelin (au palace Four Seasons Hotel George V) et a été récompensé par les Cinq toques du guide Gault et Millau.

Victor Betton garde de précieux conseils et une grande expérience de cette période dans des établissements gastronomiques. “La cuisine de Christian Le Squer était ultra créative, on fonctionnait en grosse brigade”, se rappelle-t-il.

Au Plaza Athénée, aux côtés du chef Romain Meder “ma vision de la cuisine s’est élargie. Avec peu de choses Romain Meder sait faire beaucoup de choses. Il peut décliner un seul produit en de très nombreuses façons, il en utilise toutes les parties”.

Victor Betton a aussi découvert le concept de neutralité, a été sensibilisé au respect de l’environnement, à la réduction du gaspillage alimentaire. Autant d’aspects qui lui tiennent toujours à cœur.

L’Elysée : un coup de chance

Installé dans les cuisines du Plaza Athénée depuis quelque temps, Victor Betton commençait à s’ennuyer. Il avait envie de nouvelles découvertes pour faire encore évoluer sa pratique, pour découvrir de nouvelles tendances et de nouveaux savoir-faire.

Il a envoyé un mail pour proposer sa candidature aux cuisines du Palais de l’Élysée. Son envoi a coïncidé avec le départ d’un commis. “Un coup de chance incroyable.”

Quelques jours plus tard, le 1er juin 2018, il pénétrait dans un nouveau monde. “J’ai pu voir ce qu’était la cuisine bourgeoise de luxe.” Il était commis parmi 28 collaborateurs avec, pour chaque repas, argenterie, menus imprimés, tables dressées aux multiples couverts.

À l’époque, Guillaume Gomez, était aux manettes. “Il est resté chef de 1998 jusqu’à il y a quelques semaines. Il a été, à 25 ans, le plus jeune meilleur ouvrier de France.” En un quart de siècle, il a été au service de quatre chefs d’États successifs, s’adaptant aux habitudes et petites manies de chacun.

Victor Betton, lui, a travaillé pour Emmanuel Macron. Avec ses collaborateurs, il cuisinait les repas professionnels et privés, les dîners officiels, déplacements…

Il lui reste de cette étape d’impérissables souvenirs, de solides acquis et d’amusantes anecdotes. Car il a dû s’adapter aux contextes, besoins, contraintes et envies. “C’est du sur-mesure, tous les jours, toute l’année.

Un jour, par exemple, dans une forêt du sud de la France, il a fallu cuisiner et dresser une table en pleine nature. “Nous avons dû installer un générateur sur une voiture pour avoir du courant.

Toutes ces cuisines, tous ces chefs rencontrés ont enrichi la cuisine de Victor Betton qui propose des mets simples, authentiques, créatifs.

Il s’adapte aux demandes, reste à l’écoute des clients dans un souci de personnalisation de son service. Il respecte les produits qu’il sélectionne au plus près des producteurs. Avec Mélissa Périé, il ne cherche à prendre la place de personne, ne se considère pas au-dessus des autres mais souhaite élargir la palette des offres gourmandes du territoire.


Contacts

FB : Fine bouche Tahiti
Tél. : 87 70 59 75

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​Les guides sanitaires préparent la réouverture des frontières

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​Les guides sanitaires préparent la réouverture des frontières
Tahiti, le 14 avril 2021 - Les 250 guides sanitaires des communes de Tahiti et Moorea ont suivi une formation destinée à forger leur message de proximité, dans la perspective d’une réouverture prochaine des frontières. L’enjeu : promouvoir la campagne vaccinale et l’importance de la reprise de l’activité touristique.
 
La réouverture des frontières se fera avec vous” a martelé le président Édouard Fritch, mercredi matin en ouverture du séminaire de formation organisé sous le chapiteau de la présidence pour les 250 guides sanitaires des communes de Tahiti et Moorea.
Depuis juin 2020, des brigades sont constituées dans les communes sous convention d’aide à l’emploi (CAE). Mais si jusqu’à présent la mission de ces guides sanitaires était de mener des actions de prévention et de sensibilisation aux gestes barrières auprès de la population et des visiteurs, ces messagers de proximité entament depuis mercredi une nouvelle phase de leur action. Une mission exclusivement orientée sur le projet de réouverture des frontières polynésiennes. Sur les 468 guides sanitaires que compte aujourd’hui la collectivité, 224 sont dans les communes de Tahiti et 26 à Moorea. “Ils sont nombreux. Ils sont jeunes. Ils ont été sélectionnés par leur commune parce que nous avons demandé un profil particulier, souligne la ministre du Tourisme, Nicole Bouteau. La plupart ont le niveau bac. Ils comprennent le reo tahiti pour aller parler dans les familles.”
 
Objectif “immunité”
 
Pour eux, la promotion des gestes barrières n’est pas abandonnée, mais leur mission dorénavant, sous la direction de leur maire respectif, s’intéressera aussi à la promotion de la campagne vaccinale : aller au plus proche de la population ; convaincre ceux qui ne le sont pas encore de se faire vacciner. En somme, œuvrer au chantier de l’immunité collective. Le séminaire de formation leur a donné une méthode d’action et des éléments de langage pour plaider cette cause sanitaire.

La campagne de vaccination s’est intensifiée depuis le week-end dernier avec l’ouverture d’un vaccinodrome éphémère à la présidence, complétée dans l’immédiat par ceux en projet à Mataiea le 17 avril et à Mahina le 24, en plus des centres de la direction de la Santé. A quinze jours de la date souhaitée de la reprise de l’activité touristique, l’enjeu est d’atteindre dès que possible le seuil des 50% de la population adulte immunisé, synonyme de l’immunité collective “suffisante” requise par Paris avant l’ouverture des frontières.

A ce jour, la couverture vaccinale des plus de 18 ans est de 15% en Polynésie française. En complément des 25% de la population adulte déjà infectée par le coronavirus et donc en principe immunisée, selon l’enquête de séroprévalence menée aux îles du Vent en février dernier, il faut encore vacciner autour de 15% de la population adulte pour atteindre le seuil d’immunité collective souhaité.

Protocole en attente de validation

L’autre volet de l’action des guides sanitaires, en prévision de la réouverture des frontières, sera de plaider au plus proche de la population la nécessité d’une reprise de l’activité touristique dans un contexte “sanitairement contrôlé”, pour citer Édouard Fritch.
La campagne vaccinale reste une priorité pour ces brigades sanitaires. Mais nous souhaitons introduire le volet tourisme, en les sensibilisant sur l’importance de ce secteur de l’économie, commente Karine Villa, la responsable de HSF en charge de la formation pour ce séminaire. Les ateliers collaboratifs vont faire le point sur ce qui a bien fonctionné, sur ce qui peut être amélioré et sur cette nouvelle phase qui sera orientée sanitaire et tourisme : des échanges de bonnes pratiques, un partage de solutions tout au long de la journée. Des interventions de différents acteurs sont également au programme avec Tahiti Tourisme et la direction de la Santé bien sûr.”

Nicole Bouteau a confirmé mercredi que, dans la perspective d’une réouverture des frontières le 1er mai, un protocole sanitaire est actuellement en attente de validation à Paris. Il pourrait être annoncé dans les “prochains jours”. En attendant, avec les brigades de guides sanitaires le Pays s’organise pour porter la bonne parole et convaincre, au plus près de la population.

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​Le protocole de vaccination ouvert aux infirmiers et sages-femmes

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​Le protocole de vaccination ouvert aux infirmiers et sages-femmes
Tahiti, le 14 avril 2021 - Sages-femmes et infirmiers sont maintenant habilités à faire la consultation pré-vaccinale et à administrer le vaccin anti-Covid, conformément au protocole médical vaccinal mis en place par la direction de la Santé

Un arrêté du conseil des ministres du 29 décembre 2020 encadre les modalités de réalisation de la campagne vaccinale contre la covid-19, notamment les professionnels pouvant réaliser la vaccination. Les sages-femmes et infirmiers étaient jusqu’à présent cités uniquement pour pouvoir administrer le vaccin sur prescription médicale. Suite aux quelques semaines de pratique de cette vaccination, et au vu des dernières connaissances sur cette vaccination, il a été acté d’élargir à ces professionnels de santé également la possibilité de réaliser la consultation pré-vaccinale puis d’administrer le vaccin aux personnes qui se présentent à la vaccination, conformément au protocole médical vaccinal mis en place par la direction de la Santé.

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Johanne Peyre à la tête de l'APC

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Johanne Peyre à la tête de l'APC
Tahiti, le 14 avril 2021 - L’avocate spécialiste du droit de la concurrence Johanne Peyre est nommée à la présidence de l’Autorité polynésienne de la concurrence, à partir du 15 juillet.

Le conseil des ministres a nommé Johanne Peyre en qualité de présidente de l’Autorité polynésienne de la concurrence, à compter du 15 juillet 2021, en remplacement de Christian Montet, qui assure l’intérim depuis le départ de Jacques Mérot. Johanne Peyre a été retenue au terme d’une procédure de sélection rigoureuse, parmi les huit candidats qui avaient répondu à l’appel à candidatures ouvert par le Pays, en raison de son expérience, de son parcours professionnel et de ses connaissances dans le domaine du droit de la concurrence.

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La femme au cœur du séminaire adventiste de Bora Bora

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La femme au cœur du séminaire adventiste de Bora Bora
Bora Bora, le 14 avril 2021 - L’église adventiste de Bora Bora organise une semaine de séminaire en faveur des femmes de l’île, proposé et présenté par Sylvie Falchetto, représentante du ministère des femmes des églises adventistes de Polynésie. Une centaine de vahine y participent.

Depuis lundi soir, et jusqu’à dimanche au temple adventiste de Bora Bora, la femme est au cœur des thématiques abordées lors du séminaire biblique proposé par le ministère des femmes de la mission administrative des églises adventistes de Polynésie française, représenté par Sylvie Falchetto. Les thèmes abordés sont multiples, qu’il soit question de la situation de la femme en tant que mère de famille ou sa place dans le couple.

Près d’une centaine de femmes de la communauté ont pu participer à ce séminaire, elles ont visiblement apprécié le choix des sujets comme en témoigne Marie Teriinohopuaiterai, la responsable locale des femmes adventistes de Bora Bora : “C’est un bon thème, (…) la place de la femme dans le foyer, mais aussi dans le domaine du relationnel et spirituel. Je remercie Sylvie Falchetto de nous avoir proposé ces thèmes qui sont importants, surtout lorsqu’on entend que plusieurs femmes se font maltraiter. A Bora Bora, nous cherchons des moyens pour aider les femmes et ce séminaire est important afin que l’on puisse soutenir et apporter nos connaissances pour aider toutes nos māmā.”

“Les langages de l’amour“ a été le premier thème abordé, avec la définition des paroles valorisantes, le fait d’offrir un cadeau ou d’exprimer ses sentiments par un simple mot ou signe d’affection, et l’importance de toujours valoriser les autres. Les personnes présentes dans l’assemblée ont pu participer aux activités proposées avec des petits jeux pour mieux se connaître.
Le séminaire se poursuivra ce week-end avec notamment une autre intervenante qui viendra enseigner comment cuisiner sainement, avec la préparation de plats vegan.

“Dire à toutes ces femmes de penser à elles”
La femme au cœur du séminaire adventiste de Bora Bora
Sylvie Falchetto, Responsable du ministère des femmes de la mission administrative des églises adventistes de la Polynésie Française.
 
“Comme nous sommes dans le cadre religieux, on n’oublie pas de préciser que l’amour vient de Dieu. En tant que chrétien, si on n'a pas d’amour, c’est qu’il y a un petit problème et ce qui est intéressant c’est de voir qu’il y a différentes sortes de langage d’amour. Et si parfois on n’arrive pas à communiquer, on peut se sentir mal aimé. Mais c’est simplement qu’il y a un manque de considération quelque part. Je pense que c’est un réel besoin de toutes les églises car partout lorsque je me déplace je remarque qu’il y a un manque. (…) Je voudrais dire à toutes ces femmes de penser à elles et d’équilibrer leurs vies (…). C’est un séminaire ouvert à tous et j’invite vraiment les femmes à se considérer et se valoriser.”

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La taxe perlière à l'exportation rétablie

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La taxe perlière à l'exportation rétablie
Tahiti, le 14 avril 2021 - Le Droit spécifique sur les perles exportées (DSPE) est rétabli à la demande des professionnels du secteur de la perliculture.

Afin de relancer les exportations de produits perliers et soutenir les acteurs de la filière perlicole dont l'activité a été fortement perturbée par la crise sanitaire, le gouvernement avait décidé de suspendre le Droit Spécifique sur les Perles Exportées (DSPE). Cette suspension ayant engendré un effet d'aubaine et permis l'export de perles de mauvaise qualité, les représentants du secteur perlicole ont demandé au gouvernement le rétablissement rapide du DSPE.

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​ Agriculture biologique : une subvention de 18 millions pour Bio Fetia

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​ Agriculture biologique : une subvention de 18 millions pour Bio Fetia
Tahiti, le 14 avril 2021 - L’association SPG Bio Fetia s'est vue attribué une subvention de 18,3 millions de Fcfp pour développer son activité en 2021.
 
Afin de soutenir le développement de l’agriculture biologique en Polynésie française, le conseil des ministres a attribué une subvention de fonctionnement de 18,3 millions de Fcfp en faveur de l’association SPG Bio Fetia au titre de l’année 2021.
Fondée en 2011, l’association accompagne les producteurs locaux désireux d’obtenir le label Bio Pasifika et réalise des contrôles dans les fa’a’apu pour vérifier leur conformité à la norme océanienne d’agriculture biologique.
Le SPG Bio Fetia, acteur incontournable de la filière biologique, est le relais du service public de l’agriculture dans la mise en œuvre des programmes et des actions visant à promouvoir le développement d’une agriculture soucieuse du respect de l’environnement et de la santé des polynésiens.

Aujourd’hui, l’association regroupe plus de 167 adhérents, consommateurs et producteurs, répartis sur les archipels polynésiens au sein de onze groupes locaux. Les groupes locaux, implantés sur différentes îles, Tahiti, Moorea, Raiatea, Rangiroa, Nuku Hiva, Hiva Oa et Ua Pou, sont des points de relais indispensables pour un accompagnement au plus proche des agriculteurs et une bonne diffusion de l’information. Au 31 décembre 2020, pas moins de 64 exploitations agricoles représentant une superficie de 262 ha étaient engagées dans une démarche de garantie auprès de l’association.

La subvention octroyée permettra au SPG Bio Fetia de poursuivre ses activités et de répondre à la demande grandissante des producteurs et des consommateurs souhaitant s’impliquer dans l’agriculture biologique.

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Miss UPF ou la belle personnalité

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Miss UPF ou la belle personnalité
Tahiti, le 14 avril 2021 - La première élection de Miss UPF a eu lieu le dimanche 11 avril au restaurant Hotucatering. À l’issue de la compétition, c’est Marshall Teroroiria qui a été sacrée. Nous l’avons rencontrée, en compagnie du président du comité du concours, pour discuter de cette élection de Miss qui se targue de ne pas tenir compte des critères de beauté habituellement mis en valeur lors des galas.

À 23 ans, Marshall Teroroiria est en troisième année de licence administration à l’université de la Polynésie française et souhaitait s’engager dans l’armée. Mais le 11 avril dernier, elle a été sacrée Miss UPF 2021 au terme d’une compétition qui ne jugeait pas les candidates sur leurs physiques, mais sur leurs propos et les projets qu’elles défendaient. Un paradoxe assumé pour une élection de miss qui oscille entre volonté de casser les codes du concours et reprise de la même procédure de sélection.

J’ai choisi de participer à cette élection parce qu’elle donnait la possibilité aux jeunes candidates de pouvoir parler d’une cause chère à leur cœur, de mettre en avant un message avant tout”, assure Marshall Teroroiria. Organisée par Sharon Terai, Hanaley Tiaihau, Odessa Faua et Rai Tautu (étudiants en première année de DUT), la première élection du campus de l’UPF avait pour devise : “la personnalité avant le physique”. À travers ce projet, le groupe avait comme drôle d’objectif de dénoncer les diktats de la beauté pour démontrer l’importance de la personnalité.

Une élection de Miss mais…

Les sept candidates en lice n’ont donc pas été jugées sur leur apparence physique. “Contrairement aux autres élections, pas de défilé en maillot de bain au programme. Elles ont eu l’occasion de partager leurs expériences et de présenter leurs initiatives”, explique Rai Tautu, président du comité de l’élection. “Je pense que Marshall a remporté l’élection grâce à son aisance sur scène et sa spontanéité pour répondre aux questions qu’on lui a posées. C’est ce qui a fait la différence”.

Lors de l’oral, Marshall a dû répondre aux deux questions suivantes : “Si tu devais choisir entre la modernité et la culture, que choisirais-tu et pourquoi ?” et “Si tu détenais le dernier vaccin et que tu avais le choix entre le donner à une personne âgée de 15 ans ou une personne âgée de 60 ans, à qui le donnerais-tu et pourquoi ?”. Des questions plus précises et plus “déstabilisantes” que lors des répétitions selon Marshall.

Lorsque l’on demande à Rai Tautu la différence entre son élection et les autres, l’étudiant prend l’exemple d’un autre concours de beauté, celui de Miss America. À l’inverse des autres compétitions, Miss America se présente comme une compétition étudiante avec comme prix des bourses d’études. “Nous avons voulu prôner les mêmes valeurs” confie l’organisateur de Miss UPF. “C’est une élection de Miss mais elle n’est pas basée sur des critères que l’on voit habituellement. Je dirais qu’on a élu une fille qui va porter la voix de tous les étudiants.

Miss Tahiti, “une autre élection

Le concours de Miss Tahiti est connu pour mettre en avant l’apparence physique des candidates, au contraire du concours de Miss UPF. Marshall Teroroiria évite la comparaison : “Selon moi, Miss Tahiti permet à la Polynésie française d’être encore plus vue à l’international”, répond Miss UPF. “Miss Tahiti est notre ambassadrice, on ne peut pas la dénigrer. Il est vrai que notre élection est très différente avec la personnalité qui est le plus importante que le physique. Ce sont d’autres élections, je ne vois pourquoi il faudrait donner son point de vue sachant qu’ils ont d’autres critères, la beauté avant tout. Notre base est la personnalité, mais si on peut allier les deux, c’est tant mieux.

À présent, Marshall Teroroiria va pouvoir se concentrer sur les différentes missions qui l’attendent sur le campus en tant que Miss UPF. “On travaillera beaucoup cette année, il y a beaucoup de projets prévus” sourit Rai Tautu. Au sein de l’université ou sur les réseaux sociaux, elle aura la tâche de promouvoir l’établissement et de prévenir du cancer du sein dont sa mère a été atteinte, le sujet qu’elle avait choisi de défendre lors de son grand oral.

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Fare 2021, pour mettre de la lumière dans ses projets

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Fare 2021, pour mettre de la lumière dans ses projets
Tahiti, le 14 avril 2021 - Le guide de l’habitat Fare 2021 est en kiosque. Entre conseils pratiques et magazine déco, cette 33e édition présente 246 pages de conseils pour améliorer son habitat ou se lancer dans un projet immobilier.

Les éditions Créaprint publient le dernier numéro de leur guide de l'habitat, Fare 2021. Construire, rénover, décorer… Entre conseils pratiques et magazine déco, cette 33e édition est un condensé de conseils pour améliorer son habitat ou se lancer dans un projet immobilier. Comme chaque année le dernier opus de ce guide de l'habitat détaille les tendances, explore les solutions techniques et présente des matériaux. Il décortique aussi les aides auxquelles on peut prétendre pour son projet immobilier et suggère des professionnels à qui s'adresser.

L'édition 2021 se développe sur 246 pages et autour de six rubriques :  Tendances ; Pièce par pièce ; Dehors ; Construire/rénover ; Expertises ; Démarches ; formalités. Cette année Fare s'intéresse particulièrement à des solutions durables et écologique. Un guide pratique des économies d’énergie est également inclus dans cette édition avec de nombreux gestes à appliquer au quotidien.

Fare 2021 est en kiosque depuis quelques jours au prix de 750 Fcfp. A noter qu'il est disponible gratuitement auprès de ses annonceurs et en ligne sur le site de Créaprint.

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Covid : Les États-Unis déconseillent toujours la Polynésie

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Covid : Les États-Unis déconseillent toujours la Polynésie
Tahiti, le 14 avril 2021 - La CDC, l’agence fédérale américaine en charge de la gestion des périodes de crise, a sorti le 12 avril la Polynésie française de la liste rouge des destinations de voyage. Mais c’est pour mieux l’intégrer sur une liste grise des territoires ne communiquant pas leurs données sanitaires sur l’évolution de l’épidémie. Faute d’informations, les recommandations de la CDC restent inchangées, la destination Tahiti est toujours déconseillée aux voyageurs américains.
 
En novembre dernier, alors que les chiffres relatifs à la situation sanitaire plaçaient alors la Polynésie parmi les territoires les plus frappées par l’épidémie, les États Unis déconseillaient à ses ressortissants tout voyage touristique ou professionnel sur le fenua. Une position de l’administration américaine qui apparaissait logique au vu de la flambée épidémique. Mais alors que les indicateurs sanitaires sont à la baisse, l’agence fédérale américaine a modifié sa notation sans véritablement changer ses recommandations à l’attention des voyageurs. Explications.
 
Changement de niveau, mais même recommandation
 
La Polynésie était restée jusqu’à lundi sur la liste rouge des pays à éviter. Une classification qui s’accompagnait d’une forte incitation à ne pas se rendre dans les territoires concernés, “les voyageurs doivent éviter tout déplacement vers ces destinations”. Un nouveau mode d’analyse avait été instauré et peaufiné entre novembre 2020 et février 2021 par la CDC avec une grille de critères dépendant notamment de la taille de la population et du nombre de tests. Pour quitter la liste rouge et accéder à la liste orange, la Polynésie devait réaliser plus de 1 200 tests pour 100 000 habitants et recenser moins de 100 cas, le tout sur une période de quatre semaines.
 
Alors que les indicateurs polynésiens laissaient supposer une notation plus favorable de la destination Tahiti, la CDC a placé le 12 avril dernier la Polynésie française sur la liste grise avec la mention Inconnu (“unknown”). Un changement de statut qui s’explique selon l’agence par le manque de données sanitaires fournies par les autorités polynésiennes. Sur son site, la CDC indique ainsi qu’elle “utilise les données Covid-19 communiquées par l'Organisation mondiale de la santé et d'autres sources officielles pour déterminer les niveaux de ses alertes sanitaires à l’attention des voyageurs. Si une destination ne fournit pas de données, son niveau d’alerte sanitaire est désigné comme “inconnu” et les voyageurs sont invités à suivre les recommandations du niveau 4”, à savoir les mêmes préconisations qu’en cas de placement sur la liste rouge. Les autorités sanitaires américaines recommandent ainsi purement et simplement “d'éviter” tout voyage en Polynésie française…
 
Avec d’autres territoires du Pacifique sud
 
Sur la liste grise, la Polynésie n’est pas seule. Elle rejoint un groupe de pays notamment composé de l’Afghanistan et quelques régimes dictatoriaux comme la Corée du Nord ou le Turkménistan. Elle rejoint également de nombreux territoires insulaires du Pacifique Sud qui ont intégré un peu plus tôt dans le mois la liste des mauvais élèves en termes de communication de données sanitaires. Kiribati, Nauru, Niue, Samoa, Tonga, Tuvalu, Vanuatu ou encore les îles Cook accompagnent la Polynésie française. Les Samoas américaines, Fidji et la Nouvelle-Zélande conservent leur statut de pays à faible risque alors que la Nouvelle Calédonie est reclassée en niveau 2 –risque modéré.
 

​26 cas confirmés sur 1 473 tests en une semaine
Si les autorités américaines n'ont plus accès aux données de l'épidémie de Covid en Polynésie, celles-ci sont néanmoins publiées sur le site de la direction de la Santé. Le dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire de la plateforme Covid diffusé mercredi annonce en effet que sur l’ensemble du territoire, 1 473 personnes ont été testées au cours de la semaine passée, dont 593 dans le cadre d’un “dépistage systématique” effectué chez des personnes asymptomatiques et chez les personnes en quarantaine suite à leurs arrivées sur le territoire. Parmi ces personnes testées, 26 cas Covid ont été confirmés, dont 18 étaient des cas importés sur des vols en provenance de Paris et découvert lors des auto-tests en quatorzaine. Les 8 autres cas correspondent à des cas isolés, ou petits clusters, et localisés uniquement sur Tahiti. En décomptant les 18 cas importés, le taux d'incidence en Polynésie française n’est donc plus que de 3/100 000.
 
Le bulletin relève également que parmi les cas importés, quatre variants britanniques ont été identifiés. Depuis la restriction des vols et le criblage systématique des cas positifs importés et de leur entourage, un total de 23 variants britanniques et 1 variant brésilien ont été identifiés, parmi lesquels 15 cas importés et 9 contaminations locales.
 
Un patient en réanimation
 
Autre indicateur de la faible circulation du virus, le centre hospitalier ne compte plus qu'un seul patient hospitalisé pour Covid en réanimation et aucun décès lié au Covid n'a été enregistré depuis le 6 mars au fenua. Notons néanmoins que 61 patients restaient sous "oxygénothérapie à court terme" à domicile, avec une installation supplémentaire dans le courant de la semaine. Et enfin, neuf patients sont actuellement pris en charge en réadaptation ou suivi de soins aux centres Ora-Ora et Te Tiare.
 
Dernier indicateur, le nombre d’appels à la Plateforme Covid stagne à 666. Mais les motifs d'appels concernent essentiellement la vaccination (66,5%) et rarement la déclaration de symptômes (1,7 %).
 

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Nouvelle-Zélande: essai d'une application pour détecter le virus avant les symptômes

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Nouvelle-Zélande: essai d'une application pour détecter le virus avant les symptômes
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | jeudi 14/04/2021 - Les agents frontaliers néo-zélandais ont commencé jeudi à tester une application conçue pour détecter le coronavirus avant que l'utilisateur ne présente des symptômes.

L'application, appelée "elarm", se connecte aux montres connectées ou aux appareils mobiles qui mesurent les performances sportives et utilise l'intelligence artificielle pour vérifier des variables telles que le rythme cardiaque et la température afin de déceler les signes avant-coureurs du Covid-19.

Le concepteur de cette application, Datamine, basé en Nouvelle-Zélande, affirme pouvoir détecter le virus avec une précision de 90% jusqu'à trois jours avant l'apparition de symptômes tels que la toux, des difficultés respiratoires et la fatigue.

Le ministère de la Santé a affirmé que système permettra d'alerter précocement les travailleurs frontaliers qui sont les plus exposés au coronavirus. En effet, actuellement l'archipel n'enregistre presque aucun cas local, les seules personnes testées positives au Covid-19 étant des voyageurs arrivant de l'étranger. 

"Si l'application elarm correspond à ce que nous en attendons, elle pourrait permettre de prévenir rapidement notre personnel" en amont, a déclaré Shayne Hunter, directeur adjoint au ministère de la Santé.

"Cela signifie qu'ils peuvent prendre les mesures appropriées, comme se placer à l'isolement et se faire tester pour le Covid-19", a-t-elle ajouté.

La Nouvelle-Zélande a largement réussi à contenir la pandémie de coronavirus, avec seulement 26 morts liées au Covid-19 pour cinq millions d'habitants.

Les rares cas locaux ont généralement un lien avec des personnes travaillant à la frontière et ayant côtoyé des voyageurs qui, à leur retour de l'étranger, ont été placés en quarantaine.

Selon M. Hunter, environ 500 travailleurs frontaliers prendront part, durant un mois, à l'essai de cette application.

Cette technologie utilise l'intelligence artificielle pour établir, pour chaque utilisateur, un point de référence en matière d'état de santé et les alerter en cas changements physiologiques correspondant au Covid-19.

Elarm est déjà disponible pour les particuliers moyennant un abonnement mensuel et certaines entreprises, comme le géant minier américain Newcrest, l'ont mis à la disposition de leurs employés.

Cependant, l'essai lancé en Nouvelle-Zélande semble être le premier conduit par un ministère aupès de personnes travaillant à la frontière.

"Bien que ce type de technologie soit disponible pour les consommateurs dans d'autres pays, le ministère de la Santé n'a connaissance d'aucun autre pays qui l'expérimente auprès de son personnel frontalier", a déclaré une porte-parole à l'AFP.

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Nouvelle-Calédonie: les crises en série ont pesé sur l'économie en 2020

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Nouvelle-Calédonie: les crises en série ont pesé sur l'économie en 2020
Nouméa, France | AFP | jeudi 15/04/2021 - L'économie de la Nouvelle-Calédonie a souffert en 2020 de la crise sanitaire mais également de crises politique, sociale et industrielle, alors que 2021 "s'annonce tout aussi compliquée", a estimé jeudi l'IEOM, la banque centrale des collectivités d'Outremer du Pacifique.

"Il n'y a pas eu que la Covid mais un enchaînement de multiples crises, intervenues dans un contexte déjà fragilisé par la recherche de nouveaux moteurs de croissance et de déséquilibre des finances publiques", a déclaré Magali Ardoino, responsable du service des études de l'IEOM (Institut d'émission d'Outremer) pour la Nouvelle-Calédonie. 

L'IEOM assure le rôle de banque centrale des collectivités d'Outremer du Pacifique (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française et Wallis-et-Futuna), dont la monnaie est le franc Pacifique.

Peu touché par le coronavirus (zéro décès), l'archipel a retrouvé son statut de "Covid-free" le 9 avril, moyennant deux périodes de confinement strict en mars-avril 2020 puis du 9 mars au 1er avril derniers, et des frontières toujours fermées.       

Malgré le chômage partiel, les aides de la collectivité et des prêts de l'Etat, un recul du PIB de 5,6% à 6,7% est attendu. L'emploi privé s'est replié l'an dernier de 1,4% (-950 emplois).

A la crise sanitaire se sont ajoutées des tensions politiques liées au deuxième référendum sur l'indépendance le 4 octobre 2020, remporté d'une courte tête (53,3%) par les pro-Français, qui a ravivé les clivages communautaires. 

Tensions sur le nickel

En décembre, une flambée de violences et de troubles à l'ordre public ont suivi autour de la reprise de l'usine de nickel du groupe brésilien Vale, à laquelle s'opposaient indépendantistes et chefferies kanak.

"Les tensions fortes sur la filière nickel, conjuguées aux incertitudes institutionnelles, n'auront pas permis au territoire de bénéficier de la remontée des cours mondiaux du nickel au second semestre", indique l'IEOM, alors que l'industrie du nickel est la principale richesse de l'île.

La production de nickel connait une situation contrastée avec un recul de la production métallurgique de près de 4% en 2020 (-90.700 tonnes), après un repli de 18% en 2019, en raison des déboires des trois usines locales.

En revanche, les exportations de minerai brut vers la Chine, la Corée du sud et le Japon sont en hausse, tant en valeur qu'en volume.       

L'inflation négative (-0,5%) et "la bonne tenue des dépenses des ménages" ne suffisent pas à éclaircir l'avenir alors "que le gouvernement (local) a été dans l'incapacité de voter le budget 2021 dans le temps imparti", rappelle l'IEOM.      

Son élaboration a été confiée à l'Etat le 1er avril, sur fond de crise politique. Après la chute de l'exécutif collégial provoquée par les indépendantistes le 2 février, ces derniers ne sont toujours pas parvenus à désigner le président du nouvel exécutif élu, où ils sont pourtant majoritaires.

Ce blocage institutionnel ne va pas faciliter les "réformes structurelles" auxquelles appelle l'IEOM face au déséquilibre des comptes sociaux, à la hausse du taux d'endettement (144% en 2021) et à la baisse des recettes fiscales.

L'Institut préconise "le rétablissement de la confiance des agents économiques", qui sera également une gageure alors qu'un troisième et dernier référendum sur l'indépendance doit se tenir avant octobre 2022 sur le "Caillou".

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