Quantcast
Channel: TAHITI INFOS, les informations de Tahiti
Viewing all 46351 articles
Browse latest View live

Le tourisme a poursuivi sa chute en janvier

$
0
0
Le tourisme a poursuivi sa chute en janvier
Tahiti, le 12 avril 2021 - Les derniers chiffres du tourisme pour le mois de janvier 2021 en Polynésie française ne sont pas meilleurs que ceux de décembre 2020. La fréquentation touristique du fenua recule de -72% par rapport à janvier 2020, enregistrant 3 924 touristes accueillis, soit 10 000 de moins que l’année précédente.
 
Le dernier point de conjoncture publié lundi par l’Institut de la statistique en Polynésie française (ISPF) pour la fréquentation touristique de janvier 2021 enregistre une importante nouvelle chute de -72% après celle de décembre 2020 (-65,5%). Pour ce premier mois de l’année, la Polynésie française a accueilli 3 924 touristes, soit 10 000 de moins par rapport à janvier 2020 (13 948). De l’ensemble des marchés touristiques ouverts en janvier 2021 (France, Europe et États-Unis), le marché métropolitain est le seul à avoir résisté avec 2 000 touristes accueillis (-16%), un résultat d'ailleurs supérieur à celui enregistré en 2018 (1 750 touristes).
 
La France est le premier marché émetteur avec 52% des arrivées touristiques, suivie de l’Amérique du Nord (40%), de l’Europe (6%) et des autres marchés (2%). Malgré une durée de séjour qui augmente de 14,1 jours pour s’établir à 28,7 jours, les nuitées consommées diminuent de 43% sur un an. Après une année 2020 catastrophique pour le tourisme au fenua, 2021 s’annonce tout aussi compliquée.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Les magouilles du FDA à la barre

$
0
0
Les magouilles du FDA à la barre
Tahiti, le 12 avril 2021 - Le procès pour favoritisme et détournement de fonds publics de l'ancien directeur général et de l'ex-président du conseil d'administration du Fonds de développement des archipels (FDA), Mara Aitamai et Teina Maraeura, s'est ouvert lundi devant le tribunal correctionnel en l'absence de l'un des sept prévenus, feu Coco Taputuarai, décédé le 6 février dernier. Une peine de cinq ans d'inéligibilité avec exécution provisoire a été requise à l'encontre du maire de Rangiroa. Six mois de sursis ont également été requis contre Émile Vernaudon poursuivi dans le même dossier pour abus de confiance.
 
“Un grand n'importe quoi budgétaire”. C'est ainsi que l'un des assesseurs du tribunal correctionnel a qualifié lundi les faits de favoritisme, détournement de fonds, recel de favoritisme et abus de confiance reprochés aux six prévenus poursuivis dans le cadre du procès de l'affaire du Fonds de développement des archipels (FDA). Pas moins de 14 ans après la révélation des faits, l'ancien directeur général et l'ex-président du conseil d'administration du FDA, Mara Aitamai et Teina Maraeura, comparaissaient lundi devant la juridiction pour avoir notamment saucissonné des marchés de construction de fare MTR afin de contourner le seuil au-delà duquel un appel d'offres aurait été nécessaire, et pour avoir ainsi attribué tous ces marchés à un seul et unique entrepreneur, feu Coco Taputuarai. Trois employées de ce dernier, “gérantes de paille” des sociétés lui appartenant, étaient quant à elle poursuivies pour recel de favoritisme. Enfin, il était reproché à l'ancien député et maire de Mahina, Émile Vernaudon, prédécesseur de Teina Maraeura à la tête du conseil d'administration du FDA, d'avoir conservé son véhicule de fonction alors qu'il n'occupait plus ce poste.
 
L'affaire avait éclaté en juillet 2007 lorsque le “justiciable polynésien” Yves Conroy avait adressé un courrier au procureur de la République dans lequel il dénonçait l'achat de 1 000 tee-shirts et de 50 chemises par le FDA au bénéfice du parti Te Mana o te Mau Motu, créé par Teina Maraeura. L'enquête ouverte suite à cette dénonciation avait permis de mettre tout un tas de malversations au jour dont des saucissonnages de marchés opérés par le FDA afin de ne jamais dépasser le seuil de 30 millions de Fcfp au-delà duquel il lui aurait été nécessaire de procéder à un appel d'offres. Ces marchés publics étaient tous attribués à des sociétés appartenant à l'entrepreneur et proche de Gaston Flosse, Coco Taputuarai, qui avait pris soin de mettre trois de ses employées, “gérantes de paille”, à leur tête. Chaque mois, ces dernières retiraient des espèces sur les comptes des sociétés dont elles étaient les gérantes et les remettaient à Coco Taputuarai.

Champagne, pirogues et stylo de valeur
En marge du saucissonnage des marchés, les investigations avaient également permis d'établir que le directeur général du FDA, Mara Aitamai, avait procédé à l'achat de deux pirogues pour un montant d'1,4 million de Fcfp sur les deniers du FDA sans qu'elles n'aient jamais été retrouvées. Après avoir quitté son poste, il avait de plus conservé un stylo de grande valeur qui avait lui aussi été acheté sur les fonds du FDA. Le président du conseil d'administration du FDA, actuel maire de Rangiroa et représentant Tapura à l'assemblée, Teina Maraeura, avait quant à lui acheté 200 bouteilles de champagne avec l'argent du FDA afin de fêter son départ et avait emporté avec lui celles qui n'avaient pas été bues lors des festivités. Enfin, l'enquête avait fait apparaître que le prédécesseur de Mara Aitamai à la présidence du conseil d'administration du FDA, Emile Vernaudon, avait conservé son véhicule de fonction après avoir quitté son poste. Victime d'un accident de la route, il avait tout fait pour dissimuler la voiture qui avait finalement été retrouvée en 2008 dans un hangar situé à la Papenoo.

Enveloppes d'espèces
Émile Vernaudon, Mara Aitamai, Teina Maraeura et les trois gérantes de paille des sociétés appartenant à feu Coco Taputuarai ont donc comparu devant le tribunal correctionnel lundi. A la barre, les trois anciennes employées du défunt ont expliqué que ce dernier les avait beaucoup “déçues” car il leur avait toujours dit qu'il assumerait sa responsabilité s'il y avait un problème. Tout comme elles l'avaient fait devant le juge d'instruction, les trois prévenus ont expliqué qu'elles remettaient chaque mois des enveloppes d'espèces à leur patron, Coco Taputuarai, à la demande de ce dernier. Les fonds, plusieurs millions de Fcfp par mois, étaient retirés sur les comptes des sociétés dont les trois femmes étaient gérantes de paille.
 
Invités à s'exprimer sur les saucissonnages des marchés de construction de fare MTR au profit de Coco Taputuarai, l'actuel maire de Rangiroa, Teina Maraeura, a invoqué la responsabilité de Mara Aitamai en niant les faits qui lui étaient reprochés. Il a par ailleurs expliqué que son rôle, en qualité de président du conseil d'administration du FDA, avait été de comprendre “pourquoi les aides destinées aux archipels n'arrivaient pas dans les îles”. De son côté, Mara Aitamai a reconnu l'engagement des dépenses en niant toutefois fermement avoir contourné les règles du code des marchés publics. Poursuivi pour avoir conservé le véhicule qui lui avait été attribué lorsqu'il était président du conseil d'administration du FDA avant Teina Maraeura, Émile Vernaudon s'est quant à lui emporté lorsque le président du tribunal lui a rappelé ses nombreuses condamnations en affirmant que la politique lui avait apporté plus de soucis qu'elle ne l'avait enrichi. Il a nié avoir “gardé de son plein gré” la voiture de fonction en expliquant que lorsqu'il avait quitté son poste de président du conseil d'administration à l'époque du Taui, il y avait eu un grand “cafouillage politique”.
 
Après l'audition des prévenus, le procureur de la République a pris ses réquisitions en insistant longuement sur la législation relative au code des marchés publics. Il a requis 36 mois de prison dont 18 avec sursis assortis de l'interdiction d'exercer une fonction publique pendant cinq ans et cinq ans d'inéligibilité avec exécution provisoire à l'encontre de Mara Aitamai et de Teina Maraeura, six mois de prison avec sursis et cinq millions d'amende contre Émile Vernaudon. Six mois de prison avec sursis et 500 000 Fcfp d'amende ont été requis contre les trois gérantes de paille des sociétés de Coco Taputuarai. Le procès s'achèvera mardi avec les plaidoiries de la défense.
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Challenge de Polynésie : Les îles smashent à Tahiti

$
0
0
Challenge de Polynésie : Les îles smashent à Tahiti
Tahiti, le 12 avril 2021 - Les premiers matchs de la 21e édition du Challenge de Polynésie se sont joués, lundi, dans les salles de Fautaua et de Arue. Vingt équipes sont engagées cette année, dont onze formations des îles.

La fête du volley-ball polynésien a débuté, lundi, avec le coup d'envoi de la 21e édition du Challenge de Polynésie. Vingt équipes, dont onze originaires îles, s'affronteront jusqu'à vendredi dans les salles de Fautaua et de Arue. 

Dans la poule A, les dames ont ouvert le bal avec une confrontation entre Tamarii Punaruu et l'équipe de Poeheva, de Makemo, qui participe cette année à ce premier Challenge. Pas de surprise à l'issue de la rencontre avec la victoire des joueuses de la côte ouest qui se sont imposées sur le score de 3 sets à 0. “Nous avons Tefana et Manu Ura qui sont les deux grosses équipes de notre poule. C'était important de ne pas concéder de set si l'on veut avoir une chance de se qualifier”, a indiqué Bruno Taati, entraineur de Tamarii Punaruu à l'issue de la partie. 

Du côté de Poeheva et de Rolande Frogier, joueuse de l'équipe pa'umotu, ce premier revers est pris avec philosophie. “C'est la première fois que l'on joue dans une salle comme Fautaua. Cela change de notre terrain en béton que l'on a Makemo. La présence du public nous a mis aussi un coup de stress supplémentaire pendant le match”, a confié l'intéressée. L'objectif avoué de Poeheva est d'au moins accrocher un succès face à une autre équipe des îles. Rolande Frogier et ses partenaires auront l'occasion de le remplir, mardi, face à Horomatatini de Tubuai. 

Les Raromata'i déjà en jambes
Les filles de Poeheva ont ensuite donné de la voix pour encourager l'autre équipe de Makemo, Ahurena. Les volleyeurs étaient opposés à la formation de Tiare Apetahi, troisième du championnat de Raiatea qui s'est achevé la semaine passée. Dans ce premier choc 100% îlien, pas d'exploit pour les joueurs pa'umotu qui sont inclinés sur le score de 3 sets à 0. “J'ai bien dit aux garçons de ne pas sous-estimer cette équipe parce qu'elle vient des Tuamotu. Ils ont été sérieux et se sont appliqués tout au long de la rencontre”, a expliqué Prisca Faaio, coach de l'équipe de Raiatea dont l'objectif est décroché au moins une médaille à ce Challenge.  

Après Raiatea, c'était au tour des joueurs de Taha'a de faire leur entrée en piste. L'île Vanille réputée pour être une terre de volley a envoyé deux équipes pour la représenter : Oputahi chez les dames et Haamene chez les messieurs. Les deux formations, engagées dans le groupe B, étaient opposées pour leur premier match à la Team Djeune Outu Ofai de Faaone. 

Pas de souci pour les volleyeuses de Oputahi qui l'ont emporté par 3 sets à 0 contre la formation de la côte est. Et leurs compatriotes masculins de Haamene, vainqueur du Challenge en 2018, leur ont emboité le pas quelques minutes plus tard en s'imposant également 3 sets à 0 face à l'équipe de Faaone. “On vient cette année au Challenge un peu à l'aveugle. On a repris les entrainements et le championnat à Taha'a que depuis un mois. Donc on n'a pas vraiment une préparation optimale mais on verra ce que ça va donner contre des équipes plus costaudes”, a attesté un joueur de Haamene. Ce dernier sera servi dès mardi avec le choc contre Vénus. 

Dans les autres rencontres de la journée de lundi, à noter les victoires des deux équipes de Tefana. Les féminines se sont imposées face à Poeheva, 3 sets à 0, infligeant au passage la deuxième défaite de l'équipe dame de Makemo. Et les messieurs de Faa'a ont dominé logiquement Ahurena. 

A noter que les phases de groupe se poursuivent jusqu'à  mercredi, avant le début des phases finales jeudi. Les deux premiers de chaque poule sont qualifiés pour les demi-finales. 

Les classements après la 1ère journée du Challenge
Challenge de Polynésie : Les îles smashent à Tahiti

Le programme des matchs
Challenge de Polynésie : Les îles smashent à Tahiti

Challenge de Polynésie : Les îles smashent à Tahiti

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le ras-le-bol des pêcheurs professionnels

$
0
0
Le ras-le-bol des pêcheurs professionnels
Tahiti, le 12 avril 2021 – Plusieurs pêcheurs professionnels se sont réunis lundi matin à Fare Ute pour dénoncer l'attribution de licences de pêche “de complaisance” par le Pays à des retraités ou à des personnes déjà en activité qui génèrent une concurrence déloyale et “cassent le prix du poisson”. Les pêcheurs ont demandé à rencontrer le ministre de l'Économie bleue, Tearii Alpha.
 
Une soixantaine de pêcheurs professionnels -parmi lesquels des pêcheurs originaires de Moorea ou Bora Bora ont répondu à l'appel de leur collègue, Ralph Van Cam, lundi matin sur le quai Langlois à Fare Ute. La réunion avait pour objectif de dénoncer l'octroi de licences de pêche professionnelles “de complaisance” par le Service de la pêche du Pays à des retraités ou à des personnes exerçant déjà une autre activité. Selon les pêcheurs présents, des fonctionnaires ou encore des retraités ont déjà obtenu de telles licences. Ceci alors que la réglementation impose aux pêcheurs professionnels de justifier d'un minimum de 240 jours de sortie en mer par an ou encore de tirer leurs revenus essentiellement de la pêche… “C'est parce qu'il y a un ras-le bol de toute part, concernant l'attribution des licences à certains salariés que j'ai décidé lundi dernier d'organiser cette réunion”, explique Ralph Van Cam.
 
C'est surtout la situation d'un des leurs qui a mis le feu aux poudres. Il y a quelques jours, la CPS a demandé à un pêcheur professionnel de renoncer à sa licence s'il voulait percevoir sa pension de retraite de 20 000 Fcfp… “Les vrais pêcheurs qui veulent toucher leur retraite de 20 000 Fcfp, on leur coupe leur licence”, s'insurge Pascal, un pêcheur présent à la réunion, “et ceux qui sont déjà retraités et qui touchent plus de 200 000 Fcfp et même jusqu'à 700 000 Fcfp, on leur donne une licence de pêche. Ce n'est pas normal !”
 

Les “vrais pêcheurs” et les “faux pêcheurs”
Le ras-le-bol des pêcheurs professionnels
Pêcheur de la Presqu'île, Vetearii demande que cesse l'octroi de ces licences de complaisance. Il y a selon lui une concurrence déloyale : “C'est mon gagne-pain la pêche. Je vis de ça et tous les jours je suis au large pour nourrir ma famille et pour payer mes frais. Les fonctionnaires n'ont pas à se casser la tête ils ont leur salaire à la fin du mois”. Même discours pour Tua, un pêcheur de Moorea qui a tenu à être présent à cette réunion. Il ajoute que ces salariés ou retraités viennent grossir les rangs des vendeurs de poisson. “Du coup, ça fait du monde sur le marché local et on a du mal à vendre nos poissons, ce n'est pas juste”. Des “faux pêcheurs” qui n'ont pas les mêmes contraintes que les professionnels. “Ils cassent les prix, c'est cela notre problème à nous pêcheurs professionnels”, déplore Vetearii.
 
Un autre pêcheur ajoute qu'en plus de toucher une pension “pharaonique”, ces retraités peuvent bénéficier des aides du Pays comme le gasoil à 30 Fcfp/litre, la défiscalisation du moteur du bateau et de la voiture… “Et nous les vrais pêcheurs, quand on a des problèmes et qu'on va demander de l'aide au Service de la pêche, ils nous disent qu'ils n'ont plus de budget dans la caisse. Tout ce budget là est parti pour les faux pêcheurs.”
 
Pour les pêcheurs professionnels présents à cette réunion, les retraités et personnes en activité peuvent bien sûr aller pêcher. Mais pas en bénéficiant de licences de pêcheurs professionnels s'il ne s'agit pas de leur gagne-pain. Principal fautif, selon les pêcheurs professionnels, les services du Pays qui n'exercent pas un contrôle suffisant et dont les textes ne sont pas adaptés. “Ce n'est pas la faute des retraités, car selon les textes ils y ont droit. C'est le territoire qui leur a donné ce droit”. Les pêcheurs proposaient néanmoins lundi matin d'introduire un plafond dans la retraite touchée par le demandeur d'une licence de pêche, pour éviter cette concurrence déloyale.
 

Les syndicats pointés du doigt
Le ras-le-bol des pêcheurs professionnels
Les pêcheurs professionnels n'ont pas été tendres avec leurs syndicats. “On les a tous soudoyés. Ils n'ouvrent pas leur bouche. Ils n'ont qu'à se battre pour nous”, a lancé un pêcheur. Organisateur de la réunion, Ralph Van Cam s'est dit dépité lorsque les syndicats sont arrivés avec des “soi-disant” solutions alors que le problème dure depuis des années. Le pêcheur estime que ses représentants syndicaux ne se servent de leur mandat que pour “siéger au Cesec” ou “dans les conseils d'administration” et “les commissions” parmi lesquelles celle du Service de la pêche.
 
Présent sur place, le président du syndicat de pêche S2R, Marc Atiu, assure que le problème des licences vient d'un manque de contrôle du Service de la pêche. “C'est le service qui doit faire son travail de contrôle si effectivement ce gars là pêche. Et s'il ne le fait pas, il faut couper sa licence. Ce n'est pas notre rôle”, s'est-il défendu assurant qu'il “élevait (sa) voix” en commission pour “dire au ministre que je ne suis pas d'accord”. De son côté, le président du syndicat des pêcheurs professionnels, Jaros Otcenasek, lui-même retraité de la fonction publique, a indiqué avant de quitter la réunion qu'il allait rendre sa licence de pêche. Ma place est disponible, s'il y en a qui veulent la prendre”, a emboité Marc Atiu.
 
En fin de réunion, les pêcheurs professionnels ont co-signé un courrier adressé au vice-président en charge de l'Économie bleue, Tearii Alpha, pour dénoncer ces attributions de licences de pêche “de complaisance” et demander une entrevue pour régler ce problème

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

L'ouest de l'Australie balayé par le cyclone Seroja

$
0
0
L'ouest de l'Australie balayé par le cyclone Seroja
Sydney, Australie | AFP | lundi 12/04/2021 - Deux villes de l'extrême-ouest de l'Australie subissaient lundi les précipitations et les vents violents du cyclone Seroja, qui a fait plus de 200 morts la semaine dernière au Timor oriental et en Indonésie, ont annoncé les services d'urgence.

Des dégâts importants ont été signalés à Kalbarri, une ville de 1.500 habitants et Northampton, localité de moins d'un millier d'habitants, dans une zone peu habituée aux tempêtes tropicales.

Seroja était accompagnée de vents atteignant les 170 km/h.

Les autorités ont estimé que 70% des bâtiments de Kalbarri, à 670 km au nord de Perth, avaient été endommagés.

Des médias locaux ont diffusé des images de maisons au toit arraché et de débris jonchant les rues.

A Northampton, les services d'urgence de l'Etat d'Australie-Occidentale ont aussi fait état de "dégâts importants".

"Les équipes sont en train d'évaluer les dégâts et il est toujours dangereux de sortir", a déclaré à l'AFP une porte-parole qui n'a fait état d'aucun blessé dans l'immédiat.

Le cyclone Seroja était une tempête de catégorie 3 quand il a touché terre dimanche soir. Il a perdu en intensité en progressant dans les terres.

Le Bureau météorologique a indiqué que pour certaines localités touchées, il s'agissait du premier cyclone depuis 1956.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le "plus grand lapin du monde" volé en Angleterre

$
0
0
Le
Londres, Royaume-Uni | AFP | mardi 13/04/2021 - La police britannique a lancé un appel à témoins après le vol en Angleterre du "plus grand lapin du monde" répertorié par le livre Guinness des records, dont la propriétaire offre une récompense pour le récupérer.

Selon les forces de l'ordre, Darius, lapin continental de 1,29 mètre de long, a été dérobé dans son enclos, situé dans le jardin de ses propriétaires à Stoulton, dans le Worcestershire, dans la nuit de samedi à dimanche.

Sur Twitter, sa propriétaire Annette Edwards a promis une récompense de 1.000 livres sterling (1.150 euros) pour son retour, précisant que l'animal - âgé de 11 ans selon la presse britannique - est trop âgé pour la reproduction.

"Chaque animal est un individu qui n'est pas remplaçable", a déclaré au journal Daily Telegraph Mme Edwards, ancien modèle pour Playboy âgée de 68 ans.

Selon sa propriétaire, en raison de son âge, Darius a un régime alimentaire spécial sans lequel il risque de mourir.

Il a été déclaré "plus grand lapin en vie" en 2010, selon le site des records Guinness.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Réouverture des frontières : Avant la date, le Medef demande le protocole sanitaire

$
0
0
Réouverture des frontières : Avant la date, le Medef demande le protocole sanitaire
Tahiti, le 12 mai 2021 – Le président du Medef de Polynésie, Frédéric Dock, fait part des “inquiétudes” des entreprises polynésiennes après le manque de garanties autour de l'annonce d'une réouverture des frontières au 1er mai. Avant toute date, le patron des patrons demande que soit fixé un “plan” avec l'établissement d'un protocole sanitaire d'entrée au fenua.
 
Une semaine après l'annonce du président Édouard Fritch d'une possible réouverture des frontières polynésiennes au 1er mai prochain, le président du Medef de Polynésie, Frédéric Dock, ne cache pas ses inquiétudes. “Ce que peut dire le Medef aujourd'hui, c'est que l'heure n'est plus aux annonces. L'heure est à l'élaboration d'un plan”, avance gravement le patron des patrons. “Un plan, ça veut dire un protocole sanitaire et des dates. Les dates qui sont annoncées, si elles ne reposent pas sur un plan et des garanties de sécurité sanitaire en particulier, elles n'ont pas beaucoup d'intérêt.”
 
“Des dates quelles qu'elles soient”
 
Le président du Medef regrette le manque de garanties et de précisions autour de l'annonce de cette date probable de réouverture, qui ne permet pas aujourd'hui aux professionnels –notamment du tourisme– de s'organiser sur la façon de reprendre leur activité. “Je vois aujourd'hui des entreprises qui ne sont pas en possession des informations totales et nécessaires qui leur permettent de rassurer leurs employés. Donc oui, on a des inquiétudes.” En effet, si les professionnels du tourisme ou du transport peuvent indiquer à leurs clients qu'une réouverture des vols internationaux est annoncée pour le 1er mai, difficile en revanche de les renseigner par exemple sur une éventuelle obligation vaccinale… “Il faut le faire dans le bon sens. C'est la manière dont on fixe un cadre et des conditions d'entrée sur le Pays qui va permettre de fixer la date. Et non pas l'inverse”, exhorte le patron du Medef.
 
Pour le président de l'organisation patronale, l'établissement de conditions d'entrée au fenua importe aujourd'hui même davantage que l'imminence d'une date de reprise des vols internationaux sans motifs impérieux. “Le monde économique comprend parfaitement qu'il y a des conditions préalables à la réouverture. Que ce soit une immunité naturelle, une immunité acquise ou la vaccination”, assure Frédéric Dock. “Mais par contre, ce que doivent fixer les autorités, c'est la cohérence des moyens avec les objectifs recherchés. Et que derrière ce plan, on ait des dates. Qu'elles soient début mai, courant mai ou même au mois de juin. Le Medef n'a jamais imposé une date. Il demande un cap et c'est au gouvernement, ensuite, de fixer sa date.”
 
“Bilan positif des sept mois d'ouverture”
 
La crainte, c'est que la précipitation ne desserve la destination polynésienne où la situation sanitaire est aujourd'hui sous contrôle. “Ce qui est en ligne de mire aujourd'hui, c'est l'ouverture potentielle de la Californie avec la Polynésie. Et c'est l'ouverture de la métropole avec la Polynésie, peut-être à un autre moment en fonction de la situation sanitaire de la destination.” La Californie ayant prévu une réouverture totale le 15 juin et la métropole n'ayant aucune visibilité sur une levée du confinement imposé depuis le 2 avril dernier. “Mais en tous cas ce qui est certain, c'est qu'on a derrière nous un bilan positif des sept mois d'ouverture de juillet 2020 à février 2021”, affirme le patron du Medef. “Il serait catastrophique pour la suite que, du jour au lendemain, on ait une recrudescence du virus et une image de la destination qui ne soit pas conforme à tout ce que l'on a capitalisé ces derniers mois.”
 

​Quand le Medef demandait la levée des “motifs impérieux”
Le 15 mars dernier, alors que 425 acteurs du tourisme demandaient à l'État d'annoncer une date de réouverture des frontières, le Medef Polynésie adressait un courrier au haut-commissaire pour lui demander la levée des conditions d'entrée au titre du “motif impérieux”. Le patronat estimant, vue la situation épidémique au fenua, que l'adaptation des protocoles sanitaires imposés par le Pays suffisait à assurer la protection sanitaire du fenua.
 
“Vous semblez parfaitement convenir que la gestion sanitaire par le Pays des voyageurs entrants a été une véritable réussite tout au long de ces douze mois d’extrêmes incertitudes”, écrivait à l'époque l'organisation patronale. “Étant donné que le gouvernement de la Polynésie Française, comme le Président du Pays l’a lui-même démontré, continue à faire évoluer ses protocoles en fonction de la réalité sanitaire, nous ne pouvons que relever la contradiction de maintenir les conditions d’entrée au titre du motif impérieux. Une contrainte qui parait purement administrative voire contreproductive en institutionnalisant une peur avec laquelle nous avons compris depuis fort longtemps qu’il faudrait vivre. Le caractère d’urgence nous paraissant ainsi totalement dépassé.” Le courrier se concluant par une demande “très solennelle” de fixer la date de levée du motif impérieux “dans le but de donner le maximum de visibilité possible à nos entreprises et au monde économique en général”.
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

​Les restrictions sur les ventes d’alcools annulées

$
0
0
​Les restrictions sur les ventes d’alcools annulées
Tahiti, le 13 avril 2021 - Les restrictions sur les ventes d’alcool mises en place par le gouvernement en 2020 dans le cadre de la gestion de la crise Covid sont annulées par le tribunal administratif de Polynésie française.
 
La décision était attendue après une audience du 30 mars dernier lors de laquelle les débats au tribunal administratif avait été défavorables au maintien des restrictions en place depuis mai 2020 sur la vente à emporter de boissons alcoolisées. 

Dans une décision rendue mardi, le tribunal administratif annule l'article 2 de l'arrêté 624 CM du 20 mai 2020 et l'article 797 CM du 18 juin qui restreignent la vente de boissons alcoolisées à emporter au fenua. 

En mai 2020, le conseil des ministres avait décidé de restreindre l’amplitude horaire de la vente de boissons alcooliques dans les commerces de détail et d’interdire la vente réfrigérée de telles boissons. En juin, un autre arrêté avait finalement autorisé les seuls cavistes à vendre des boissons réfrigérées, dans une amplitude horaire fixée.

Des restrictions qui perdurent depuis et que plusieurs magasins du groupe Wane ont attaqué devant la justice administrative. Les plaignants dénonçaient le caractère injustifié du maintien de cette règlementation et la discrimination défavorables aux commerces non spécialisés qu'elle a introduit en juin sur le marché local.

Dans une décision rendue mardi, le tribunal administratif annule les deux arrêtés mis en cause et sonne dans l’immédiat la fin des mesures de restriction sur les ventes d’alcools à emporter au fenua. 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Un seul patient hospitalisé en filière Covid au CHPF

$
0
0
Un seul patient hospitalisé en filière Covid au CHPF
Tahiti, le 13 avril 2021 - Le point épidémiologique, transmis ce mardi matin par la direction de la santé, indique qu’un seul patient était toujours hospitalisé en filière Covid à Taoone, une personne placée en service de réanimation. Par ailleurs, douze nouveaux cas positifs ont été détectés au cours des dernières 24 heures alors que 34 cas sont toujours considérés comme "actif " au fenua. Concernant la pandémie, aucun nouveau décès lié au Covid-19 n’a été recensé. La dernière victime du coronavirus en Polynésie s’est éteinte le 9 mars. Ainsi, depuis le 10 septembre, le bilan reste à 141 morts. Du côté de la campagne de vaccination, 30 485 personnes ont reçu leur première dose du vaccin et 14 861 ont reçu un traitement immunitaire complet avec deux injections.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le licenciement des salariés protégés de l’ex-Interconti Moorea reste bloqué

$
0
0
Le licenciement des salariés protégés de l’ex-Interconti Moorea reste bloqué
Tahiti, le 13 avril 2021 - Le refus de l’inspection du travail d’autoriser le licenciement des salariés protégés de l’ex-InterConti Moorea est conforté mardi par une décision du tribunal administratif.
 
Son établissement de Moorea fermé dès le mois de mai 2020 et la quasi-totalité des employés licenciés pour motif économique, la société Tahiti Beachcomber (TBSA) devait obtenir l’autorisation de l’inspection du travail pour mettre un terme définitif aux contrats d’une douzaine de représentants du personnel, parmi lesquels le numéro deux de la confédération O oe to oe Rima, Tunia Terevaura.

Une autorisation que l’inspecteur du travail a refusé d’accorder au groupe hôtelier, le 31 juillet 2020. Il reprochait l’insuffisance d’informations transmises par le groupe hôtelier pour appuyer sa demande et l’absence de propositions de départs volontaires, de formation ou de reclassement faites aux employés dans le cadre de la procédure de licenciement pour motif économique.
Cette décision administrative est confortée par une décision rendue mardi par le tribunal administratif, saisi d’une demande d’annulation faite par la société TBSA.

La juridiction liste en effet, de même que l’inspecteur du travail, les écarts à la règlementation que s'est autorisé le groupe hôtelier, dans le cadre de la procédure de licenciement mise en œuvre à la fermeture de son établissement de Moorea. Il note l’absence d’indication, dans le plan social soumis au comité d’entreprise, sur le nombre, la nature et la localisation des emplois qui auraient pu faire l’objet de propositions de reclassement. TBSA ayant opposé qu’“il n’existe aucune possibilité de reclassement” dans les autres établissements de son groupe hôtelier. Malgré les demandes des représentants du personnel, aucune évaluation des possibilités de départ à la retraite après étude des droits à pension des salariés n’avait été proposée aux salariés de l’hôtel. De même aucune action de formation professionnelle n’avait été faite par l’employeur dans le cadre de cette procédure de licenciement pour motif économique, la société ne faisait qu’“inviter les salariés à s’inscrire au Sefi”.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Sea Shepherd contre le hub de pêcheries polynésien

$
0
0
Sea Shepherd contre le hub de pêcheries polynésien
Tahiti, le 13 avril  2021 - Sea Shepherd Tahiti a réagi et exprimé sa vive opposition au projet de hub pour les pêcheries internationales en Polynésie, que le Pays a annoncé vouloir coordonner la semaine dernière. Dans une lettre ouverte au président Fritch, l’ONG dénonce les contradictions du gouvernement qui par cette démarche, deviendrait selon elle, “acteur du pillage de l’Océan Pacifique.”
 
Sea Shepherd Tahiti a fait part de sa “vive opposition“ au projet de hub pour les pêcheries internationales en Polynésie pour tout le Pacifique Sud central. Cette réaction fait suite à l’annonce du Pays la semaine dernière, lors du dernier conseil des ministres, de coordonner ce projet qui participerait à la croissance, à la dynamisation de l’économie, à la diversification et consoliderait la sécurité alimentaire.
 
Un point de vue que ne partage pas du tout l’antenne locale de l’ONG qui, lundi, dénonce dans une lettre ouverte une décision en “totale contradiction avec les ambitions de conservation des ressources marines mises en avant par le Pays“. Ainsi, l'organisation s’interroge sur l’incohérence du gouvernement qui, d’un côté, met tant d’efforts dans des projets de soutien à la biodiversité à l’instar de la réserve biosphère de Fakarava ou l’aire marine gérée (AMG) vantée “jusqu’à l’ONU“ et, de l'autre, cherche à “être acteur du pillage de l’océan Pacifique par d’énormes flottilles de pêche en provenance d’Asie, d’Europe et d’Amérique.”
 
“Double discours”
 
Sea Shepherd Tahiti alerte sur le risque pour ce hub de participer au déclin des populations de thons, déjà fortement menacées. L’assistance du Pays auprès de ces navires, permettrait de diminuer leur coût d’exploitation, augmentant ainsi leur volume de pêche.
Toujours pour souligner les contradictions, la missive accuse le gouvernement de tenir un double discours “tantôt répressif” pour ce qui se passe dans la ZEE, “tantôt facilitateur” pour ceux qui agissent à l’extérieur de nos frontières, provoquant un sentiment d’injustice qui pourrait mener au braconnage.
 
“Contradiction avec la culture polynésienne”
 
D’autre part, Sea Shepherd souligne qu’une telle décision irait à l’encontre des valeurs de la culture polynésienne qui a toujours privilégié une pêche raisonnée, en témoignent les rahui, “véritables modèles de gestion durable des ressources”. L’organisation de protection de l’environnement marin, rappelle que les pêcheries internationales auxquelles le Pays souhaite apporter son appui, pratiquent une pêche non sélective, qui tue chaque année des espèces non ciblées telles que requins, cétacés, tortues, raies ou encore oiseaux, des méthodes en opposition avec la politique de protection des animaux emblématiques de Polynésie. Prenant pour appui, le triste exemple du navire chinois échoué à Arutua, les cales remplies de carcasses de requins. 
 
Pour conclure, l’ONG interpelle Édouard Fritch afin qu’il renonce “à ce projet destructeur” et l’invite plutôt à se ranger du côté “des défenseurs de Te Moana  Nui a Hiva, notre grand Océan.”

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Patrick Capolsini reconduit à la tête de l’UPF

$
0
0
Patrick Capolsini reconduit à la tête de l’UPF
Tahiti, le 13 avril 2021 – Avec 25 voix sur les 29 membres du conseil d’administration, le professeur Patrick Capolsini a été réélu à la présidence de l'UPF pour une nouvelle mandature de quatre ans. Jean-Paul Pastorel, professeur en droit public a lui aussi été reconduit en tant que vice-président.
 
C’est un conseil d’administration (CA) récemment élu qui a reconduit aujourd’hui Patrick Capolsini à la tête de l’UPF et Jean-Paul Pastorel, professeur en droit public à la vice-présidence de l’établissement.
 
Professeur des universités en informatique, Patrick Capolsini est investi depuis 1994 dans le fonctionnement de l’établissement. Il a notamment assuré la mission de mise en œuvre du centre de ressources informatiques puis est devenu directeur du département STS. Vice-président du conseil d’administration dès 2011, il a accompagné le déploiement de la stratégie politique de l’UPF.

Cette seconde mandature s'inscrit dans le prolongement de son premier mandat. Il s'agit de poursuivre la structuration du site en matière de recherche et d’innovation (RESISPOL, AMI PIOM), l'adaptation de la carte des formations aux enjeux du territoire, le déploiement des actions en faveur de la vie étudiante et la modernisation de l’établissement, notamment par la transformation impulsée par le Schéma directeur du numérique.
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Pour la défense, "la montagne" du FDA "a accouché d'une souris"

$
0
0
Pour la défense,
Tahiti, le 13 avril 2021 - Au deuxième du procès de l'affaire de favoritisme, d'abus de confiance et de détournement de fonds publics du Fonds de développement des archipels (FDA), les avocats de Teina Maraeura et Emile Vernaudon ont dénoncé la lourdeur des réquisitions face à une longue instruction qui a débouché, selon eux, sur des "broutilles". Le tribunal correctionnel rendra son délibéré mercredi.
 
Parole à la défense au deuxième et dernier jour du procès ouvert pour favoritisme, recel de favoritisme, détournement de fonds publics et abus de confiance à l'ex-Fonds de développement des archipels (FDA). Les avocats des anciens responsables de l'établissement public, parmi lesquels l'entrepreneur Mara Aitamai, le représentant et maire de Rangiroa Teina Maraeura et l'ex-député-maire de Mahina Emile Vernaudon, se sont succédé à la barre du tribunal correctionnel mardi pour dénoncer la "faiblesse" des accusations portées contre leurs clients.
 
Me François Quinquis a débuté avec la défense d'Émile Vernaudon. Président du conseil d'administration du FDA à la fin de l'année 2004, l'ancien élu est accusé de ne pas avoir rendu son véhicule de fonction après avoir quitté son poste. Aux six mois de sursis requis lundi à l'encontre de son client, Me François Quinquis a opposé un "contexte de pré-guerre civile" de l'époque du Taui. "Le tribunal se doit de tenir compte du contexte de l'époque. En 2004, au moment de la motion de censure, mon client a fait comme tous les autres ! Il a obéi aux ordres du seul président élu", a plaidé l'avocat, expliquant qu'Émile Vernaudon n'avait pas "abusé" de son véhicule professionnel, puisque c'est "le président légitime de l'époque, Gaston Flosse, lui avait dit de rester à ses fonctions."

"Procès politique du siècle"
Me Vaitiare Algan, avocate de l'ancien président du conseil d'administration, Teina Maraeura, a emboité le pas du bâtonnier. Poursuivi pour avoir favorisé le saucissonnage des marchés de construction de fare MTR, le maire de Rangiroa est menacé par une peine de cinq ans d'inéligibilité avec exécution provisoire. Son avocate a dénoncé la lourdeur des réquisitions prises par le procureur à l'encontre de son client. "Ces réquisitions de 36 mois de prison dont 18 de sursis assortis de cinq ans d'inéligibilité sont particulièrement excessives car, en sa qualité de président du conseil d'administration, mon client n'avait absolument pas la fonction d'être ordonnateur. A partir du moment où il ne pouvait pas engager les dépenses du fonds, j'ai du mal à comprendre comment on pourrait lui reprocher un détournement de fonds publics."
 
Me Algan a dénoncé un dossier où la "montagne a accouché d'une souris". "Lorsque j'ai étudié ce dossier composé de pas moins de 2 000 pièces, nous avions l'impression d'avoir affaire au procès politique du siècle et au final, on vient reprocher des petites broutilles à des personnes qui ne sont pas pénalement responsables de ce qu'on leur reproche." S'agissant des faits de favoritisme reprochés à son client, l'avocate a par ailleurs soutenu que le FDA n'était pas soumis au code des marchés publics : "Le FDA était un établissement public et commercial et lorsque l'on prend le premier article du code des marchés publics polynésiens qui était applicable au moment des faits, il est bien indiqué que ce dernier ne s'applique pas à ces établissements publics commerciaux."
 
Poursuivi pour les mêmes faits que le maire de Rangiroa, l'ancien directeur général du FDA, Mara Aitamai, a brièvement pris la parole à la fin des plaidoiries. Sans avocat, l'entrepreneur a sobrement affirmé qu'il avait toujours exercé son métier avec "honnêteté" et "sincérité".
 
Le tribunal correctionnel rendra son délibéré mercredi matin à huit heures.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Tahiti i te rima’i parti pour deux mois

$
0
0
Tahiti i te rima’i parti pour deux mois
Tahiti, le 13 avril 2021 - Le président Édouard Fritch et le ministre de la Culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu ont lancé mardi l’exposition artisanale Tahiti i te rima’i, prévue du 13 avril au 12 juin 2021.
 
 C’est dans le hall de l’assemblée de la Polynésie française qu’Édouard Fritch et son ministre Heremoana Maamaatuaiahutapu ont lancé mardi matin l’opération Tahiti i te rima’i. L’exposition artisanale multi-sites sera ouverte durant près de deux mois jusqu’au 12 juin prochain.
 
Organisée par le service de l’Artisanat, sous l’impulsion du ministère de la Culture, de l’environnement en charge de la jeunesse, des sports et de l’artisanat, l’exposition a été mise en place pour accompagner les artisans vers une reprise d’activité et soutenir la culture au fenua. Le haut-commissaire Dominique Sorain, le ministre des Finances Yvonnick Raffin, la ministre de la Famille Isabelle Sachet, et la vice-présidente de l’APF Sylvana Puhetini étaient également présents lors de l’inauguration de l’événement. 

Tahiti i te rima’i parti pour deux mois
Trois sites d’expos pour trois thèmes
 
Afin de respecter les restrictions sanitaires, les expositions se tiendront sur trois sites correspondants à trois thèmes : le hall de l’assemblée de la Polynésie française (“Tout sur le coco”), le hall de la CCISM (“Le fara se décline”) et le rez-de-chaussée du centre Vaima côté front de mer (“Mer et merveilles”).
 
Le Tahiti i te Rima’i permettra chaque semaine à une cinquantaine d’artisans de Tahiti et Moorea de vendre leurs produits grâce à une formule “clé en main”, c’est-à-dire sans aucun coût de départ et sans problème d’organisation et de réglementation. Les artisans exposeront du mardi au vendredi de 9h à 17h et le samedi de 9h à 13h. Le dimanche et le lundi permettront le roulement entre les artisans d’une semaine à l’autre. Le 12 juin, plus de 400 artisans auront exposé sur l’un des trois sites.

Tahiti i te rima’i parti pour deux mois
Le président et le ministre de la Culture ont insisté sur l’importance de cet événement qui va permettre aux artisans de pouvoir à nouveau exposer et vendre leurs réalisations après de longs mois sans aucun revenu. Pour Édouard Fritch, “l’essentiel est que l’activité reprenne”. Heremoana Maamaatuaiahutapu rappelle quant à lui que “les artisans sont dans une situation difficile” et que l’exposition est “un bon compromis” compte tenu des restrictions dues à la pandémie.
 
La vice-présidente de l’APF Sylvana Puhetini décrit une exposition “particulière” car “elle marque le véritable redémarrage des salons et autres foires dont nous avons été privés au cours de l’année qui vient de s’écouler”. Selon elle, “l’opération constitue une véritable bouffée d’oxygène pour les artisans accablés par le confinement et la fermeture des frontières et fragilisés par les difficultés économiques et sociales qui en ont découlées”. Pour le haut-commissaire Dominique Sorain, Tahiti i te rima’i est “une manifestation d’un retour progressif à la normale”.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Une modélisation 3D du Marae Ta’ata

$
0
0
Une modélisation 3D du Marae Ta’ata
Tahiti, le 13 avril 2021 - Le président Édouard Fritch s’est rendu mardi à Paea sur le site classé du Marae Taˈata. L’objectif du déplacement était de découvrir un programme de modélisation 3D visant à permettre une plus grande mise en valeur des sites culturels du fenua tout en permettant l’enrichissement des connaissances et la préservation des sites.

Édouard Fritch était à Paea sur le site archéologique du Marae Ta’ata pour découvrir un programme de modélisation en trois dimensions destiné aux sites culturels classés de la Polynésie française. L’opération est portée par le ministre en charge de la Culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu et la direction de la Culture et du patrimoine. Elle vise à mettre davantage en valeur les sites culturels polynésiens, mais aussi à mieux les connaître et les protéger. Le ministre des Finances Yvonnick Raffin, le ministre du Logement Jean-Christophe Bouissou, la ministre de la Famille Isabelle Sachet et le maire de Paea Antony Géros étaient du déplacement.

Le site archéologique classé Marae Taˈata a été identifié comme le site pilote d’un programme souhaitant mettre en valeur des sites culturels. Imaginé il y a plusieurs années, le programme s’inscrit dans le cadre de la politique de transition numérique engagée par le gouvernement de la Polynésie française. Bientôt, les modélisations 3D du Marae Maha'iatea de Papara et du Marae Taputapuātea, classé au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco, seront elles aussi réalisées.

Chaque modèle 3D est pensé pour offrir la possibilité aux internautes des îles et du monde entier de découvrir le patrimoine culturel des archipels polynésiens. Les données produites pourront aussi être utilisées par la communauté scientifique internationale.
Les premières visites virtuelles seront disponibles gratuitement sur le site internet de la direction de la Culture et du patrimoine dans le courant du second semestre 2021. Les entreprises locales impliquées dans le projet étaient présentes pour l’occasion et ont ainsi pu présenter dans le détail les atouts et les possibilités de cette modélisation en trois dimensions.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

​Anaa condamnée pour des eaux troublées

$
0
0
​Anaa condamnée pour des eaux troublées
Tahiti, le 13 avril 2021 - Le tribunal administratif a condamné mardi la commune de Anaa à verser à la Polynésie française 1,8 million de Fcfp pour des travaux menés sans autorisation en novembre dernier sur son aire marine éducative.

La commune de Anaa a été condamné mardi à la demande du Pays à une amende de 500 000 Fcfp pour les travaux de curage et de terrassement sur le domaine public de son aire marine éducative ordonnés par son maire, Calixte Yip, et menés en novembre dernier sans l’autorisation de la Polynésie française. Le tribunal administratif condamne en outre cette collectivité à verser 1,3 million de Fcfp au Pays pour financer la réparation des dommages causés lors de ces travaux sur le domaine public, leur constat par un agent assermenté et les frais de signification du procès-verbal qui s’en était suivi.
Entre amende et réparation, cette petite commune des Tuamotu devra verser un peu plus de 1,8 million de Fcfp à la Polynésie française.

> Lire aussi :L'aire marine éducative de Anaa saccagée  

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Réouverture des frontières : Tahiti Tourisme tempère sur le 1er mai

$
0
0
Réouverture des frontières : Tahiti Tourisme tempère sur le 1er mai
Tahiti, le 13 avril 2021 - L’information de la réouverture des frontières polynésiennes au tourisme dès le mois de mai s’est répandue comme une trainée de poudre à travers le monde, après les annonces d’Édouard Fritch relayées par Tahiti Tourisme la semaine dernière. Jean-Marc Mocellin admet cependant que cette perspective demeure sujette à réserves.
 
Mercredi dernier, le président Fritch réaffirmait la volonté de la Polynésie française de voir ses frontières rouvertes aux touristes dès le 1er mai, et soulignait les assurances obtenues dans cette perspective du président de la République Emmanuel Macron, au cours d’un entretien à Paris le 30 mars. Tahiti Tourisme a publié le jour-même à la Une de sa newsletter un article sous le titre “Réouverture des frontières le 1er mai 2021 ” diffusé à l’ensemble de ses partenaires dans les 18 pays qui vendent la destination Tahiti et ses îles à travers le monde.
 
Bien que les conditions de cette réouverture demeurent encore aujourd’hui incertaines, “à partir du moment où le gouvernement a fait des annonces, il est clair que l’on est obligé de les relayer”, explique le directeur général de Tahiti Tourisme, Jean-Marc Mocellin à propos de la newsletter du 7 avril. Comme une trainée de poudre, l’annonce a été reprise au diapason sur le même ton tapageur par divers médias internationaux, à l’image de la rubrique spécialisée Tourisme du site Forbes qui relaye vendredi “Tahiti reopening official announcement”, ou à l’avenant Tourmag, l’Echo Touristique, Tour Hebdo, etc. qui donnent la même information à leur public francophone. La compagnie Air Tahiti Nui est entrée dans la danse vendredi 9 avril pour faire l’annonce à sa clientèle. Aujourd’hui la plupart des établissements hôteliers locaux emboitent le pas et le font savoir.

Mais ce luxe d’optimisme ne saurait occulter le chemin que doit encore accomplir la Polynésie française avant le 30 avril, pour être en position d’obtenir le feu vert de Paris à la réouverture en toute sécurité de ses frontières dès le mois de mai : gagner une immunité collective “suffisante” pour rassurer l’Élysée et Matignon ; définir un protocole sanitaire à la fois sûr et peu dissuasif pour les futurs touristes. Quarantaine ou pas ? Ouverture progressive des marchés ? Carnet vaccinal pour qui ? Test RT-PCR 72 heures avant l’embarquement, complété par un test antigénique à l’arrivée, et un autotest à J+4 ? A deux semaines de l’échéance, les précisions manquent.
 
La newsletter de Tahiti Tourisme mentionne mercredi dernier à ce titre qu’un “nouveau protocole sanitaire d’entrée sera détaillé dans les prochains jours”. Et cette mention, toujours bordée d’incertitudes, relativise l’ampleur et la fluidité du trafic touristique qui accompagneront une éventuelle réouverture de la Polynésie en mai. Un bémol qu’admet Jean-Marc Mocellin : “Les médias ont repris le titre principal, “Réouverture des frontières le 1er mai”. Mais l’article dit que l’on attend les précisions. (…) Les conditions d’entrée dans le pays sont encore à l’étude et doivent être validées dans les prochains jours. (…) Et cela peut aller très loin, des mesures sanitaires, des formalités d’entrées bien évidemment, jusqu’au choix des marchés ouverts ou pas. La volonté d’ouvrir au 1er mai reste valide. Mais savoir pour quel marché et à quelle date, cela reste encore à préciser. (…) Ce sera probablement un marché après l’autre”, estime le directeur général de Tahiti Tourisme un peu plus de 15 jours avant la date fatidique. Selon lui, les premiers touristes à fouler le sol polynésien pourraient être des Américains, “l’état sanitaire de la France étant ce qu’il est”. Mais tout cela reste encore très flou.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Page enfant : TikTok, oui, mais avec prudence

$
0
0
Page enfant : TikTok, oui, mais avec prudence
TAHITI, le 13 avril - Plages, restaurants, ferry, parcs, cours de récréation… partout les adolescents consultent et nourrissent le réseau social TikTok. Les utilisateurs sont de plus en plus nombreux et de plus en plus jeunes. Pourtant, l’appli n’est pas sans risque. Voici quelques conseils.

TikTok est une application. Elle arrive de Chine où elle s’appelle Douyin ! Elle a été lancée en septembre 2016. Elle est adaptée aux marchés occidentaux depuis 2017.

L’application est disponible sur l’Apple Store et Google Play. Depuis, elle a gagné tous les continents. Elle est disponible dans 155 pays, en 55 langues différentes. TikTok est une application exclusivement destinée aux plus de 13 ans.

TikTok, c’est quoi ?


L’appli sert à partager de courtes vidéos chorégraphiées. Les internautes chantent en play-back et dansent sur l’une de leur chanson préférée.

L’application séduit plutôt les jeunes (41% des utilisateurs ont entre 16 et 24 ans). Théoriquement, il faut avoir 13 ans pour l’utiliser. Théoriquement, car en pratique, elle circule dans les cours de récréation des écoles primaires.

En moyenne, les utilisateurs passent 52 minutes par jour sur cette application mobile.

Dangers et boucliers

L’application reste critiquée, notamment en raison de la faible protection des données des plus jeunes utilisateurs. Par ailleurs, c’est un réseau social où de mauvaises rencontres sont toujours possibles. Des cas de harcèlement existent également.

Si tu utilises l’application, as-tu bien paramétré ton compte ? Première chose, ton compte qui est "public" par défaut doit être "privé". Ainsi, tes vidéos ne seront visibles qu’aux personnes autorisées. Sinon, n’importe qui peut les voir et s’en servir !

Dans "paramètres", puis "paramètres de confidentialité" tu as plusieurs options possibles. Tu peux désactiver celle dite "autoriser les autres à me trouver", empêcher le téléchargement des vidéos, désactiver les commentaires ou bien les autoriser, mais seulement à tes amis.

Dans "bien-être digital" il y a un "mode restreint", cela permet de réduire l’intrusion de vidéos inadaptées.


Quelques chiffres

L'application TikTok a été téléchargée 2 milliards de fois en 2020. Cette même année, 800 millions d’utilisateurs actifs ont été recensés. TikTok a mis 3 ans à atteindre le même niveau d’utilisateurs que Instagram en 6 ans ou Facebook en 4 ans.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

4000e de Sexe, magouilles & Rock’n Roll

$
0
0
4000e de Sexe, magouilles & Rock’n Roll
TAHITI, le 13 avril - La pièce de théâtre, écrite par Stéphane Martino, raconte l’histoire d’un couple qui se rencontre et se marie à Las Vegas.

Ils passent la nuit ensemble et, au réveil, prennent conscience de leur engagement. D’abord, il est question d’annuler le mariage, mais très vite, madame découvre que monsieur (qui ne le sait pas lui-même) est en passe de devenir financièrement intéressant.

Les personnages sont interprétés par Stéphane Martino et Anne-Sophie Bellard. La pièce a déjà été jouée en juillet dernier par ces deux comédiens (lire aussi cet article).

Ce week-end le duo remonte sur scène pour la 4000e représentation.

4000e de Sexe, magouilles & Rock’n Roll
Pratique

Au Petit théâtre de la Maison de la culture, le 16 à 19h30, le samedi 17 à 16 heures et 19h30 et le dimanche 18 avril à 17h30.
Tarif unique à 3 500 Fcfp. Billets en vente en ligne.
À partir de 14 ans.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Hana pupu ori Tahiti met les femmes à l’honneur

$
0
0
Hana pupu ori Tahiti met les femmes à l’honneur
TAHITI, le 13 avril 2021 - La troupe de danse Hana pupu ori Tahiti, fondée en 2017, déjà récompensée au Hura Tapairu à deux reprises, a été sollicitée par la maison de la culture pour danser le 17 avril dans les jardins du Musée de Tahiti et des îles. Leur spectacle, qui relève du challenge, décrit le rôle des femmes dans la transmission des traditions et du savoir-faire.

On a eu un mois pour tout faire”, confie Enda Tanseau, co-fondatrice de Hana pupu ori Tahiti. Sa troupe a été sollicitée par la Maison de la culture pour participer à la relance du secteur.

Le titre de ce spectacle est Ti’ara’a e Vahine maohi nui. “Il s’agit du fruit d’une réflexion sur le rôle de la femme dans la transmission des traditions et du savoir-faire”, décrit Enda Tanseau. À savoir : la confection du tapa pour se vêtir et la réalisation de ra’au Tahiti pour se soigner.

La troupe souhaite encourager toutes les femmes à se réapproprier tous ces gestes ancestraux qui se perdent peu à peu. “Alors qu’elles devraient les transmettre à nos enfants pour faire durer les traditions.

Ce message sera porté par 30 danseuses, accompagné d’un orchestre mené par Iano Iotua. Les voix de Teiva LC et de Hina Le Calvic accompagneront les musiciens, reprenant des compositions locales ainsi que deux titres originaux de Jimmy Lowing.

La troupe Hana pupu ori Tahiti a vu le jour grâce à quatre membres fondateurs que sont Enda et ses amies Ravahere, Samantha et Teraira. “Certes, je suis la chef de troupe, mais sans les autres membres, je ne pourrais rien faire. C’est ensemble que nous vivons notre passion de la danse et notre culture et que nous pouvons relever les défis”, insiste Enda Tanseau.

Un parcours remarquable.

En 2017, l’année de sa création, elle a remporté au Hura Tapairu le 3e prix en catégorie Mehura. En 2019, pour sa deuxième apparition au Hura Tapairu, elle remporte alors le 1er prix en Mehura.

Elle devait participer au Heiva i Tahiti en 2020, mais le contexte sanitaire en a décidé autrement. Elle devait également organiser un gala le 30 octobre 2020, mais il a été annulé une semaine avant le jour J. “On attend donc samedi avec une grande impatience.” Le public aussi.



Hana pupu ori Tahiti met les femmes à l’honneur
Pratique

Le samedi 17 avril à 18h30 dans les jardins du Musée de Tahiti.

II n’y a plus de places disponibles mais le spectacle sera retransmis via le site internet de la Maison de la culture.

À découvrir en live sur la plateforme Culture chez vous.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
Viewing all 46351 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>