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Plus de 8 000 personnes ont reçu le traitement complet du vaccin

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Plus de 8 000 personnes ont reçu le traitement complet du vaccin
Tahiti, le 31 mars 2021 – Le point épidémiologique, transmis ce mercredi matin par la direction de la santé, indique que 24 212 personnes ont reçu leur première dose du vaccin et que 8 096 ont reçu un traitement immunitaire complet avec deux injections. Concernant la pandémie, aucun nouveau décès lié au Covid-19 n’a été recensé. La dernière victime du coronavirus en Polynésie s’est éteinte le 9 mars. Ainsi, depuis le 10 septembre, le bilan reste à 141 morts. À noter que cinq nouveaux cas positifs ont été détectés alors que, comme mardi, 22 cas sont toujours considérés comme "actif » au fenua. À l'hôpital, seuls trois personnes étaient toujours hospitalisées en filière Covid mercredi, dont deux en service de réanimation.


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Nouvelle-Calédonie: accord final de cession de l'usine de nickel du brésilien Vale

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Nouvelle-Calédonie: accord final de cession de l'usine de nickel du brésilien Vale
Paris, France | AFP | mercredi 31/03/2021 - L'accord final de cession de l'usine de nickel en Nouvelle-Calédonie du groupe brésilien Vale, à un consortium mené notamment par les collectivités locales, a été signé mercredi, une annonce saluée par les ministres français de l'Economie et des Outre-Mer.

Au coeur d'un conflit qui a secoué l'île depuis plusieurs mois, cette cession avait fait l'objet d'un accord politique début mars entre loyalistes, indépendantistes et chefs coutumiers kanak.

Les ministres de l'Economie, Bruno Le Maire, et des Outre-mer, Sébastien Lecornu ont salué cet accord dans un communiqué, estimant qu'il "permettra de garantir la pérennité de l'entreprise, centrale pour l'économie calédonienne", avec 1.200 emplois directs en jeu, et 1.300 emplois indirects, qui devraient augmenter pour atteindre 1.900 emplois d'ici 2022.

L'usine est reprise par un consortium baptisé "Prony Resources New Caledonia", dans lequel les collectivités calédoniennes, les salariés et les acteurs coutumiers détiendront 51% du capital.

Dans le détail, les trois provinces calédoniennes détiendront 30% du capital, les acteurs coutumiers 9% via un fonds de préservation de l'environnement, et les salariés 12%.

Le groupe suisse de courtage en matières premières Trafigura sera présent à hauteur de 19%, aux côtés du fonds néo-zélandais AJO (30%).

Pour faire aboutir cet accord "complexe", du fait des "enjeux structurants" pour le territoire, selon le ministère de l'Economie, l'Etat s'est beaucoup investi, mettant près de 500 millions d'euros sur la table, en prêt, garanties de prêts et soutien fiscal.

Vale a aussi accepté de laisser dans les caisses 550 millions de dollars (environ 468 millions d'euros), tandis que les repreneurs mettront sur la table un peu moins de 100 millions de dollars (environ 85 millions d'euros), a précisé Bercy.

Antonin Beurrier, le directeur du site, critiqué par les responsables coutumiers et indépendantistes, restera présent comme directeur général durant une phase de transition.

Le projet inclut aussi un partenariat commercial et industriel avec le constructeur automobile Tesla, dont les batteries sont le débouché de l'usine de nickel de Goro, ainsi qu'un plan de développement environnemental (Projet Lucy).

Avant l'accord de début mars, la mouvance indépendantiste calédonienne s'opposait depuis des mois à ce projet de cession, dans un contexte politique marqué par le deuxième référendum sur le processus de décolonisation progressif de l'archipel.

L'usine a ainsi été prise d'assaut par des émeutiers le 10 décembre, et se trouve à l'arrêt depuis.

Le processus de redémarrage est en cours, a indiqué mercredi le ministère des Outre-Mer, qui table sur une reprise de l'activité "probablement en avril".

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Décès de Maxime Aubry, le doyen des Tamarii volontaires

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Décès de Maxime Aubry, le doyen des Tamarii volontaires
Tahiti, le 31 mars 2021 - Maxime Aubry est décédé mercredi matin à l'âge de 104 ans. Ce vétéran du Bataillon du Pacifique venait quelques heures plus tôt de recevoir les insignes d'officier de l'ordre national de la Légion d'honneur.

C'était l'un des quatre Tamarii volontaires encore en vie. Maxime Aubry est décédé mercredi matin à l'âge de 104 ans. Il venait le jour-même de recevoir les insignes d'officier de l'ordre national de la Légion d'honneur, lors d'une cérémonie officielle organisée en présence du haut-commissaire Dominique Sorain et du contre-amiral Jean-Mathieu Rey, le commandant de la zone Asie-Pacifique et des forces armées en Polynésie française.

Ce vétéran du Bataillon du Pacifique avait été déclaré récipiendaire de cette distinction honorifique par décret, le 31 décembre dernier. Ancien combattant des forces navales françaises libres, il avait rejoint la France Libre en octobre 1941 et servi jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il fut rapatrié le 5 mai 1946 avec le grade de quartier-maître de 2e classe-fusilier.

Officier de la Légion d’Honneur et médaillé Militaire, Maxime Aubry était aussi titulaire de la Croix de guerre 1939/1945 avec citation à l’ordre du régiment, de la Croix du combattant volontaire 1939/1945, de la Croix du combattant volontaire de la Résistance et de la Croix du combattant, du Titre de Reconnaissance de la Nation, de la médaille des services volontaires dans la France Libre et de la médaille commémorative française de la guerre 1939/1945. "Il demeure un exemple de courage et de dignité pour les plus jeunes générations", souligne un communiqué diffusé mercredi par le haut-commissariat.

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​Dauphin Domingo en embuscade pour Tarahoi

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​Dauphin Domingo en embuscade pour Tarahoi
Tahiti, le 31 mars 2021 - L’arrivée dans l’hémicycle de Tarahoi de Maeva Bourgade, suite au décès de Tapeta Tetopata, ouvre pour Dauphin Domingo une perspective à brève échéance d’intégrer l’assemblée de la Polynésie française.
 
L’ouverture de la session administrative, le 8 avril, marquera l’entrée à l’assemblée de la Polynésie française de Maeva Bourgade, où elle remplace l’élue de Taiarapu-ouest Tapeta Tetopata, emportée par la maladie le 22 mars dernier.

Candidate du Tapura en mai 2018, en 13e position sur la liste Tapura Huiraatira de la section 2 des îles du Vent, Maeva Bourgade est la suivante de liste de Wilfred Tavaearii qui avait intégré Tarahoi en juin 2020 suite à la disparition de feu le tāvana de Paea, Jacquie Graffe.

Chaises musicale en section 2

Et au jeu des chaises musicales dans l’hémicycle, la montée de Maeva Bourgade à l’assemblée offre aujourd’hui l’opportunité à Dauphin Domingo de gagner assez vite un siège de représentant à Tarahoi. Il faudra pour cela que le futur ex-maire délégué de Tiarei attende la confirmation en dernier recours de la peine d’inéligibilité qui menace Putai Taae dans l’affaire Taatira ia Ora Papara. Cette condamnation scellera en effet, pour Taae, la perte de son statut de représentant à l’APF. Or l’ancien tāvana de Papara est lui-même un des élus Tapura de la section 2 des îles du Vent, aux dernières élections territoriales.

Suivant direct de Maeva Bourgade aux dernières territoriales, sur la liste Tapura dans la section 2, Dauphin Domingo se trouve donc aujourd’hui au seuil de l’assemblée. La perspective d’un départ de Taae à brève échéance de l’hémicycle est un tapis rouge vers la troisième institution du pays pour Dauphin Domingo. Et ce, quand bien même l’actuel maire délégué de Tiarei se trouve par ailleurs menacé par une peine d’inéligibilité, après le rejet de ses comptes de campagne aux dernières municipales.

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​Les collégiens de Hao en immersion au Cetad

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​Les collégiens de Hao en immersion au Cetad
Hao, le 30 mars 2021 - Les élèves de troisième de Hao, en pleine période d’orientation, ont participé la semaine dernière à un stage de découverte du Cetad installé au sein du collège. Ils ont ainsi pu découvrir toutes les formations proposées, un moyen supplémentaire d’affiner leur choix pour l’avenir.
 
Après un forum des métiers et un déplacement dans les lycées de Tahiti, le collège de Hao, décidément très impliqué dans l’orientation de ses élèves après la troisième, a organisé avec le Centre d'éducation aux technologies appropriées au développement (Cetad), un stage de découverte. Du 23 au 25 mars, les jeunes ont ainsi pu visiter les locaux et découvrir les différentes formations proposées.
 
Chaque stagiaire a été pris en charge et guidé par un élève des sections du certificat polynésien d'aptitude professionnelle (CPAP) en petite et moyenne hôtellerie (PMH) ou en gestion et entretien en milieu marin (GEMM). Les jeunes élèves ont ainsi été informés sur le déroulement de la formation, les matières enseignées et les débouchés professionnels.
 
Continuer un cursus scolaire sur Hao
 
Place ensuite aux mises en situation avec une partie de pêche au filet au bord de l'océan suivi de la découpe des filets de poissons sur place sous la direction de monsieur Brotherson, le responsable de la section. Du côté PMH, les élèves ont découvert la mise en place d’une salle de restauration, puis en cuisine, les stagiaires ont dû mettre la main à la pâte dans l’atelier de pâtisserie durant lequel ils ont réalisé rochers coco, madeleines, palmiers ou autres biscuits au chocolat, sous la supervision de Sébastien Barthélémy, le professeur de cuisine. Ce dernier note l’importance de ce type d’initiative. “Au cours de ces trois matinées nous avons reçu tous les élèves de troisième afin de leur faire découvrir les filières que l'on propose pour leur avenir, que se soit les GEMM ou les PMH, ce qui peut leur permettre de continuer un cursus scolaire sur Hao. Dans l'ensemble, les élèves sont plutôt satisfaits de ce stage et c'est même une découverte pour certains qui ne connaissaient pas ces formations alors qu'ils sont dans le même collège”.
 
Donner plus de pistes d'orientation
 
Les jeunes stagiaires ont profité de l’occasion pour échanger avec les élèves scolarisés au Cetad qui les ont bien volontiers conseillés et ont répondu à leurs interrogations. C’est ce qu’explique Christiane Kamake, élève en deuxième année de PMH : “Aujourd'hui nous avons eu la visite d'une classe de troisième et nous leurs montrons ce que nous faisons au sein de cette formation pour leur donner plus de pistes d'orientation”.
Les collégiens, qui devront très rapidement faire des choix pour leur avenir, étaient très curieux de découvrir le fonctionnement du lycée, son ambiance et rencontrer les professeurs. Ce stage leur offrait la possibilité d’avoir une idée concrète de ce qu’est une journée type au Cetad avant de s’engager dans l’une des formations.

​Les collégiens de Hao en immersion au Cetad

​Le Cetad de Hao
Les Centres d'éducation aux technologies appropriées au développement, créés en 1980, sont des structures éducatives expérimentales, spécifiques à la Polynésie française. Ce sont de petits centres de formation professionnelle intégrés aux collèges des îles éloignées. Ils prennent en compte leur réalité géographique, économique et culturelle et ont pour vocation l’amélioration de l’insertion professionnelle dans les archipels avec des formations adaptées à leurs besoins et leur identité.
Implanté depuis 1999 au collège de Hao, le Cetad propose deux certificats polynésiens d'aptitude professionnelle (CPAP) petite et moyenne hôtellerie (PMH) et gestion et entretien en milieu marin (GEMM).
 
Le CPAP PMH est axé sur la cuisine, la restauration, l'hébergement, l'animation et la culture locale. Cette formation a pour but de former des personnes qui répondent aux besoins spécifiques des îles, en étant polyvalent, capable de gérer une petite structure familiale en véritable professionnel, pouvant répondre aux attentes touristiques internationales. Elle se prépare en deux ans et les débouchés sont multiples, par exemple gérant de pension de famille, serveur, agent de cuisine en collectivité, femme de chambre en hôtel. La poursuite en Bac professionnel est également possible.
 
La formation CPAP GEMM, de niveau V qualifiante, répond aux exigences des métiers de la mer. Elle est indispensable au développement économique de l'archipel des Tuamotu. Plus concentré sur la pêche et l'aquaculture, elle correspond aux activités professionnelles actuelles et futures sur l'atoll de Hao.
La formation dure deux ans et est dispensée par des professeurs spécialisés en pêche, en aquaculture et en génie mécanique nautique. Les quatre matières professionnelles enseignées sont la pêche, l'aquaculture, le tourisme et la maintenance d'une embarcation.

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​Hôtel Cook’s Bay : héritage et renaissance

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​Hôtel Cook’s Bay : héritage et renaissance
Moorea, le 30 mars 2021 - 23 ans après sa fermeture, les travaux de renaissance de l’ancien hôtel Ibis de la Baie de Cook à Moorea ont démarré. C’est l’investisseur local Noël Coia de SPPH qui se lance dans ce chantier d’envergure. Le futur Hôtel Cook’s Bay devrait voir le jour en juillet 2022.

L’histoire a débuté au milieu des années 80, lorsque la Société hôtelière de la Baie de Cook (SHBC) a reçu les permis et agréments nécessaires à la naissance d’un hôtel de style tropical, très proche de l’architecture des années 1900. Alain Pauchard en est l'architecte. Sur 2 800 m2, l’hôtel propose 76 chambres tournées vers la mer, réparties dans trois bâtiments. Le complexe comprend alors une piscine en bord de plage ainsi qu’un un motu artificiel où trône le restaurant, ce dernier est relié à la plage de sable blanc par deux pontons sur pilotis. A l’époque le montant des travaux de construction, hors droits d’investissement, avoisine les 500 millions de Fcfp auxquels s’ajoutent 90 millions destinés au motu. Après des mois de travaux, l’hôtel Ibis (du groupe Accor) ouvre ses portes fin 1985. A l’époque 37 emplois ont été créés allant du directeur de l’hôtel jusqu’aux gardiens de nuit. Au fil des ans, 44 personnes s’emploient à faire tourner l’hôtel.

Mais une concurrence importante et une clientèle qui favorise l’hôtellerie trois et quatre étoiles ont raison de l’hôtel et le font basculer en faillite cinq ans plus tard. Pas moins de cinq propriétaires se sont succédé jusqu’à sa fermeture définitive en 1998. En 2009, Tahiti Nui aménagement et développement (TNAD –devenu Grands projets de Polynésie) en fait l’acquisition. Face au manque d’entretien des infrastructures et des jardins, l’hôtel prend vite des allures de vaisseau fantôme. La nature reprend ses droits et des squatters y élisent domicile. Seuls ses toits verts rappellent au passant et aux croisiéristes accostant à la gare maritime de Paopao qu’ici jadis il y avait une vie économique et touristique.

Un défi à relever
​Hôtel Cook’s Bay : héritage et renaissance
La Société polynésienne de promotion hôtelière (SPPH) de Noël Coia (également directeur général de JL Polynésie) s’est lancé le défi de redonner vie à l’hôtel. Pour cela, 14 mois de travaux seront nécessaires. “Je passais très souvent devant le site avec un pincement au cœur de le voir livré ainsi à l’abandon. Le site n’étant pas clôturé, je me suis permis d’en faire le tour, le point de vue est magnifique, c’est ce jour-là que je me suis imaginé sa renaissance, confie-t-il, J’ai pris contact avec le Pays, l’enjeu était de trouver une solution légale, bien entendu, afin de faire renaître ce site.”

Le Pays, propriétaire depuis près de dix ans, avait alors lancé un appel à projets, remporté par la SPPH. “Ce bail emphytéotique administratif est le premier qui a été signé en Polynésie. Cela a été rendu possible grâce à la loi de 2015 (PPP = Partenariat Public Privé). En effet, l’État avait le pourvoir d’en signer mais pas le Pays. Le bail que nous avons signé est pour une durée de quarante ans, plus trente ans, les trente supplémentaires sont assujettis aux futurs projets que le Pays pourrait décider de construire, par exemple une marina, alors le bail pourra être résilié au bout des quarante ans”, précise l’entrepreneur.
Entre l’appel d’offres et la signature du bail emphytéotique deux années se sont écoulées. C’est donc en 2018 que tout a pu commencer : demande de permis, étude d’impact, étude de prix, montage du dossier de défiscalisation local et nationale, etc. L’agrément a été obtenu en avril 2020, reste en attente à ce jour la réponse métropolitaine.

Un pont entre histoire et modernité
​Hôtel Cook’s Bay : héritage et renaissance
“Le projet tourne autour de 1,2 milliard de Fcfp. La SAS Cook’s Bay Resort & Suite assurera la gestion de l’hôtel qui se veut un trois étoiles. Nous aurions pu avoir une étoile supplémentaire mais ce n’est pas le concept que nous retenons. En effet, le voyage se démocratise, les touristes préfèrent dépenser plus dans les loisirs que dans les nuitées. C’est donc une réelle volonté de notre part que d’opter pour un hôtel trois étoiles, sans vente d’appartements, c’est une gamme peu présente en Polynésie.”

​Les travaux ont été lancés le 1er mars dernier. La première phase consiste à nettoyer le site en préservant au maximum les arbres présents. Il en va de même pour la structure des trois bâtiments, le béton est conservé, en revanche le bois sera entièrement retiré et l’ensemble du site désamianté. Une piscine d’environ 200 m² sera recréée au même endroit. Le motu réhabilité, qui bénéficie d’une occupation temporaire maritime, accueillera un restaurant de 80 places, relié à la plage par un ponton flottant.

“Le restaurant proposera des plats simples mais cuisinés avec originalité (…) Nous souhaitons mettre en valeur également les fruits locaux comme les ananas. Une cuisine qui se veut fraîche de style bistronomique, cela devrait plaire à tout le monde”, explique Noël Coia. Des activités sont prévues sur place, avec un souci de ne pas concurrencer les commerçants proches du site. Une salle de sport et une salle de séminaire de 60 places assises seront également intégrées. “Sur le motu, nous ferons intervenir des artisans locaux, par exemple des dégustations de rhum, des ateliers de tressage, de sculpture, des groupes de musique, etc. Cela sera ouvert tant aux clients de l’hôtel qu’aux locaux”, ajoute-t-il. Le projet table sur une clientèle à 50% locale et à 50% internationale.

Ouverture en juillet 2022
​Hôtel Cook’s Bay : héritage et renaissance
Quant à la décoration intérieure, elle se tourne également vers la modernité avec de belles matières simples et épurées. “Ce sera un mélange de traditionnel et de moderne. L’intérieur se veut contemporain. Chaque suite est aménagée avec une kitchenette. Elles sont toutes pourvues d’une terrasse de 20 m² permettant d’admirer le lagon, toutes ont une vue directe sur la mer. De 76 chambres initialement, l’hôtel sera pourvu de 36 suites de 35 m² et deux suites de 70 m² comprenant deux chambres.”

Un site internet sera lancé d’ici la fin de l’année permettant aux futurs clients de réserver leurs séjours, le tarif des suites devrait se situer aux alentours de 20 000 Fcfp. Il faudra compter environ 70 000 Fcfp pour un week-end incluant deux nuits en demi-pension pour deux personnes. L’ouverture de l’hôtel est programmée pour juillet 2022. Grâce à l’investissement tant du Pays que de la SPPH, environ 22 emplois directs devraient être créés et plusieurs entreprises locales se verront confiées des services que l’hôtel envisage d’externaliser.

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​Covid : La mise en garde du haussariat avant le week-end de Pâques

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​Covid : La mise en garde du haussariat avant le week-end de Pâques
Tahiti, le 31 mars 2021 – A la veille du week-end de Pâques, le haut-commissariat a tenu à rappeler mercredi que les mesures sanitaires de restriction des rassemblements restaient en vigueur et que des contrôles "renforcés" seront menés ce week-end notamment sur le respect du couvre-feu.
 
Dans un communiqué diffusé mercredi, le haut-commissariat a tenu à rappeler qu'à l’approche du week-end de Pâques, les mesures sanitaires et réglementaires en vigueur étaient maintenues sur le territoire. "Période durant laquelle de nombreux déplacements et rassemblements sont habituellement organisés", ces quatre jours ne doivent pas faire oublier que le "virus est toujours là", insistent les services de l'Etat. Même si la situation sanitaire s'est améliorée, il est "fortement recommandé de poursuivre l’application des gestes barrières lors des réunions familiales ou amicales, particulièrement en présence d’un proche âgé, d’une personne qui ne serait pas vaccinée et dans les espaces clos". Aucune dérogation ne sera autorisée, ni pour les établissements recevant du public, ni pour les rassemblements festifs. Les contrôles seront même "renforcés", notamment en ce qui concerne le respect de l’interdiction de rassemblements et du couvre-feu, préviennent les services de l'Etat. Rappelant ainsi que des mesures d’accueil et de protection des fidèles seront mises en place par les responsables des confessions religieuses pour les célébrations pascales.
 

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La libération de Yannick Mai ou le mandat d'arrêt qui divise

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La libération de Yannick Mai ou le mandat d'arrêt qui divise
Tahiti, le 31 mars 2021 – Condamné en première instance à neuf ans de prison ferme pour sa participation à un trafic qui a permis l'importation de six à huit kilos d'ice en Polynésie, l'ancien guide touristique Yannick Mai a été libéré mardi par la cour d'appel. Dans son arrêt, auquel Tahiti Infos a eu accès, la juridiction a en effet considéré que le mandat d'arrêt délivré contre l'intéressé était illégal puisqu'il n'était ni en fuite, ni résident aux États-Unis mais juste détenu. Une analyse qui n'avait été partagée ni par le juge d'instruction, ni par le parquet, ni même encore par le tribunal correctionnel. Saisie par le parquet général, la Cour de cassation va désormais devoir trancher.
 
Libre comme l'air. La cour d'appel de Papeete a fait droit mardi à l'exception de nullité soulevée par l'avocat de l'ancien guide touristique Yannick Mai, Me Vincent Dubois, et a ainsi ordonné la remise en liberté de l'intéressé. Ce dernier a pu quitter la maison d'arrêt de Nuutania où il était incarcéré depuis sa condamnation, le 16 juin dernier, à neuf ans de prison ferme pour avoir participé à un trafic d'ice qui avait permis, entre le 1er juin 2016 et le 11 juin 2017, l'importation de six à huit kilos d'ice en Polynésie. Dans son arrêt, auquel Tahiti Infos a eu accès, la cour d'appel motive sa décision en expliquant que le mandat d'arrêt qui avait été délivré par le magistrat instructeur en charge de l'affaire était irrégulier puisque Yannick Mai n'était ni en fuite, ni résident aux États-Unis.
 
Pour comprendre les fondements de cette décision qui a grandement fait réagir l'opinion publique mardi, encore faut-il remonter à l'origine des faits incriminant Yannick Mai. Le 11 juin 2017, et alors qu'il faisait déjà l'objet d'une information judiciaire ouverte à Tahiti pour trafic de stupéfiants, Yannick Mai avait été interpellé à l'aéroport de Los Angeles en possession de 3,7 kilos d'ice. Il avait alors été jugé en Californie, condamné à 37 mois de prison et incarcéré. Le 6 décembre 2017, le magistrat instructeur en charge de l'affaire à Tahiti avait délivré un mandat d'arrêt contre Yannick Mai qui purgeait déjà sa peine aux États-Unis. Au terme de celle-ci, l'ancien guide touristique avait finalement rejoint Tahiti où il avait été mis en examen et condamné le 16 juin 2020 à neuf ans de prison ferme.

Exception de nullité
Ayant fait appel de cette condamnation, Yannick Mai a donc comparu devant la cour d'appel le 4 mars dernier. Lors de cette audience, et tel qu'il l'avait déjà fait lors du procès en première instance, son avocat, Me Vincent Dubois, a soulevé une exception de nullité en demandant au tribunal de "constater" que le mandat d'arrêt délivré contre son client le 6 décembre 2017 ne répondait pas aux critères de l'article 131 du code de procédure pénale. Cet article précise qu'un juge d'instruction peut délivrer un mandat d'arrêt si “la personne est en fuite ou si elle réside hors du territoire de la République”.
 
Or, la cour d'appel a considéré mardi que lorsqu'il était incarcéré aux États-Unis, Yannick Mai ne répondait à aucune de ces deux situations et a affirmé dans son arrêt qu'il ne “peut évidemment être considéré qu'un individu détenu est en fuite”. Elle s'est ainsi opposée à l'analyse qui avait été faite par le juge d'instruction et par le tribunal correctionnel lors du procès de première instance selon laquelle Yannick Mai était résident aux États-Unis du fait de sa détention, en affirmant que l'on ne pouvait pas considérer que la situation de détention induisait une situation de résidence.
 
La cour d'appel ayant donc déclaré mardi que le mandat d'arrêt décerné à l'encontre de Yannick Mai était “nul” et que l'ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel pour la partie le concernant était “irrégulière”, l'intéressé a été libéré de Nuutania et pourrait jouir de sa liberté durant un certain temps. Car, si le parquet général a annoncé qu'il allait se pourvoir en cassation, la décision de la juridiction parisienne ne devrait pas intervenir avant plusieurs mois.

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​De nouveaux lâchers de micro-guêpes contre l'hispine des cocotiers

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​De nouveaux lâchers de micro-guêpes contre l'hispine des cocotiers
Tahiti, le 31 mars 2021 – Après 1,06 millions de micro-guêpes lâchées 2020 pour lutter contre l'hispine des cocotiers en Polynésie, la Direction de l'agriculture va procéder à de nouveaux lâchés en 2021 aux Tuamotu, Australes et Marquises, annonce le compte-rendu du conseil des ministres de mercredi.
 
L’hispine du cocotier (Brontispa longissima) est un des ravageurs les plus importants du cocotier en Polynésie française. Il se nourrit des palmes en formation au niveau de la flèche ce qui cause un brunissement des jeunes palmes et une réduction de la production de noix. La lutte biologique est réalisée avec la micro-guêpe Tetrastichus brontispae. Elle est produite en grand nombre dans le laboratoire de la Direction de l’agriculture à Papara. Depuis 2015, six millions de micro-guêpes ont été lâchées dans toutes les îles infestées des archipels des Tuamotu-Gambier, des Marquises, des Australes et de la Société, dont 1,06 million en 2020.
 
Les micro-guêpes sont désormais bien installées dans la plupart des îles. Une fois lâchées, elles se reproduisent et se dispersent naturellement au sein de l’île. La population a ainsi pu observer un reverdissement des cocotiers et une augmentation de la production de noix dans les îles où la micro-guêpe est bien installée. Afin d’accompagner le développement de la filière cocotier, le programme de lâcher va se poursuivre en 2021, notamment sur les jeunes plantations qui sont plus sensibles à ce ravageur. Au premier semestre, les îles des Tuamotu (Raraka, Kauehi, Mataiva, Napuka), des Marquises (Hiva Oa, Tahuata, Fatu Hiva) et des Australes (Tubuai, Rurutu, Raivavae) seront bénéficiaires du programme porté par les équipes de la Vice-Présidence. Les lâchers sont réalisés par les agents de la Direction de l’agriculture ou les agents communaux.
 

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2018-2019 : La pêche progresse… de 1%

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2018-2019 : La pêche progresse… de 1%
Tahiti, le 31 mars 2021 - L’ISPF a publié le bilan de la production de pêche de capture en 2019. Elle est en progression d'un petit pour cent par rapport à 2018, grâce notamment à la hausse des volumes de pêche hauturière comme ceux du thon germon. En revanche, les volumes de pêche côtière diminuent, conséquence de la baisse de production de thons à nageoires jaunes.

En 2019, la production de pêche de capture regroupant les pêches hauturière, côtière et lagonaire a progressé de 1% par rapport à 2018 en atteignant 13 192 tonnes. C’est ce qu’a révélé mardi le bilan de l’ISPF, qui tient ses chiffres de la direction des Ressources marines. La production hauturière a augmenté de 4% pour s’élever à 6 600 tonnes. La production côtière a quant à elle diminué pour la cinquième année consécutive avec 2 292 tonnes, soit une baisse de 3%. Comme chaque année, la production lagonaire a été estimée à 4 300 tonnes.

Pêche hauturière en hausse
La pêche hauturière est la filière la plus importante en Polynésie française. Avec une production de 6 600 tonnes en 2019 (+ 258 tonnes), le volume de production a été le plus important depuis 2002 (6 957 tonnes). Cette progression s’explique surtout par la hausse du volume de thons germons capturés (+ 364 tonnes). Ils représentaient 51% de la production hauturière contre 48% en 2018. Les rendements aussi ont progressé : 38 kilos de prises pour 100 hameçons, soit deux kilos de plus par rapport à la moyenne de ces cinq dernières années. À l’inverse, la production de thons obèses, troisième espèce débarquée, a diminué de 11% (- 112 tonnes) ne représentant plus que 14% de la production, contre 17% en 2018. 

2018-2019 : La pêche progresse… de 1%
Pêche côtière en baisse
En 2019, la flottille côtière était composée de 340 poti marara et de 33 bonitiers. Leur production a encore reculé pour la cinquième année consécutive (- 3%). La production des bonitiers a diminué de 10%, celle des poti marara de 1,5 %. Les baisses des volumes de thons à nageoires jaunes (- 132 tonnes), de mahi mahi (- 13 tonnes) et de petits pélagiques (- 14 tonnes) contribuent à cette décroissance. En revanche, comme pour la pêche hauturière, la production de thons germons a progressé de 21% avec 50 tonnes de plus qu’en 2018.

Pêche lagonaire stable
Depuis 2015, la production de la pêche lagonaire est estimée à 4 300 tonnes. En 2019, ce volume correspondait à 3 400 tonnes de poissons de récif, 700 tonnes de petits pélagiques et 200 tonnes de fruits de mer pour une valeur totale estimée à deux milliards de Fcfp. Cette pêche concerne les activités d’exploitation des ressources biologiques naturelles existant dans les lagons. Pour être autorisés à y pêcher, les pêcheurs doivent être détenteurs d’une carte professionnelle (payante depuis octobre 2017 et valide deux ans) délivrée par la chambre de l’agriculture et de la pêche lagonaire (CAPL). En 2019, la CAPL en a remis 401.

2018-2019 : La pêche progresse… de 1%
De grandes ambitions
Pour augmenter de manière durable la contribution de la filière pêche à l’économie du Pays, l’APF a approuvé l’approbation de la politique sectorielle de la pêche hauturière de la Polynésie française sur la période 2018-2022. Cette politique doit permettre l’extension de la flotte pour un doublement de la production à terme. A coup de 1% par an, on n'est pas rendu…

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​Les aides aux mareyeurs reconduites en 2021

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​Les aides aux mareyeurs reconduites en 2021
Tahiti, le 31 mars 2021 – Le conseil des ministres a acté mercredi la reconduction pour l'année 2021 des aides aux mareyeurs consistant en la prise en charge d'une partie du coût du fret aérien, en soutien au secteur pendant la crise Covid.
 
Sur proposition du Vice-président, ministre de l’Économie bleue, et afin de soutenir les entreprises polynésiennes face à la pandémie de la covid 19, le Conseil des ministres prolonge pour 2021 les aides à l’exportation des produits de la pêche. Les montants des aides sont maintenus au même niveau qu’en 2020. Ces aides allouées aux mareyeurs prennent en charge une partie du coût du fret aérien pour toutes les destinations afin de réduire les charges importantes liées à l’exportation. L’aide s’élève à 80 Fcfp par kilo exporté à destination des Etats-Unis et hors Europe et à 150 Fcfp à destination de l’Europe, avec un plafond de 50 millions de Fcfp par an.
 

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Pharmacies, médecins et vétérinaires de garde du vendredi 2 au lundi 5 avril

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Pharmacies, médecins et vétérinaires de garde du vendredi 2 au lundi 5 avril

Du vendredi 02 avril de 06h00 au samedi 03 avril 2021 à 06h00
Pharmacies, médecins et vétérinaires de garde du vendredi 2 au lundi 5 avril

Du samedi 03 avril 2021 à partir de 12h30 au lundi 05 avril 2021, 06h00.
Pharmacies, médecins et vétérinaires de garde du vendredi 2 au lundi 5 avril

Du lundi 05 avril à 06h00 au mardi 06 avril 2021 à 06h00
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​L'Artemisia, la plante aux vertus anti-Covid autorisée au fenua

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​L'Artemisia, la plante aux vertus anti-Covid autorisée au fenua
Tahiti, le 31 mars 2021 – Le Pays a accédé mercredi à la demande d'importation de semences d’Artemisia annua, dont les vertus médicinales sont étudiées notamment dans le cadre de la lutte anti-Covid.
 
Le Conseil des ministres a examiné favorablement la demande d’importation de semences de l’Artemisia annua, une plante aromatique à usage médicinal. La motivation de la demande porte sur les vertus médicinales de cette plante qui produit une substance particulière : l'artémisinine. Cet antipaludéen est également étudié dans le cadre de traitements contre le cancer, le VIH et les virus responsables d'épidémies comme la Covid-19. Cette plante est inscrite sur la liste positive de la pharmacopée chinoise, ce qui constitue une référence mondiale pour les plantes médicinales et elle est largement utilisée dans la médecine chinoise. L’Artemisia est également utilisée en soins vétérinaires contre les maladies parasitaires.
 
Afin d’encadrer l’utilisation de cette nouvelle plante, les graines seront exclusivement destinées dans un premier temps à des essais culturaux réalisés par la Direction de l'agriculture afin de définir l'itinéraire technique et de valider la faisabilité de la culture. Cette période est estimée à environ 12 mois, période qui pourra être réduite en fonction des résultats obtenus, et durant laquelle le plan de diffusion et de suivi sera établi. Ce projet a reçu un avis favorable de la part des membres de la Commission des sites et des monuments naturels le 18 février dernier et a ainsi été entériné par le Conseil des ministres.
 

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"ADT a les reins solides, mais ça ne peut pas durer éternellement"

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Tahiti, le 31 mars 2021 – À défaut de touristes internationaux, ADT en profite pour offrir plus de confort aux passagers des îles, désormais accueillis par le terminal international. Un nouveau circuit amené à s’inscrire dans le temps. Mais à défaut de perspectives de reprise des vols internationaux, la plateforme ne tiendra pas indéfiniment, reconnaît le directeur, Jean-Michel Ratron, alors que l’aéroport a perdu 98% de son trafic.
 
C’est à défaut de perspectives de réouverture des frontières qu’ADT propose aux passagers des îles de profiter du terminal international ?
"C’est d’abord pour des raisons de confort. Aux arrivées internationales, il y a beaucoup plus d’espace, les tapis bagages sont beaucoup plus grands et permettent d’absorber plusieurs vols en même temps. Et comme il y a beaucoup moins d’arrivées internationales, c’était l’occasion. Ça permettra aux passagers de profiter plus facilement du Duty, qui n’est pas un "Duty free", mais un "Duty paid". Il y a cependant une très belle offre."
 
Ce nouveau circuit est mis en place jusqu’à nouvel ordre ?
"Il n’y a pas de deadline, c’est une organisation plus facile à mettre en œuvre puisqu’il n’y a quasiment pas de vols internationaux. Mais ce qu’on souhaite, c’est de pouvoir poursuivre ce service-là y compris quand les vols internationaux reprendront, notamment parce qu’ils interviennent à des horaires décalés. Par contre, les vols internationaux seront bien entendu prioritaires s’ils arrivent en même temps que les vols domestiques, qui seront traités à ce moment-là via le circuit habituel."
 

Vous faites partie des 425 signataires qui demandent à l’État une échéance pour la réouverture des frontières, vous avez obtenu une réponse ?
"Malheureusement, non, pas de réponse formelle. On n’est pas les seuls à être impacté très durement par cette crise-là, on est d’ailleurs aujourd’hui encore plus nombreux à faire cette demande. Nous avons, chez ADT, une entreprise bien gérée depuis le début de la concession il y a une dizaine d’années. On a les reins solides, mais ça ne peut pas durer éternellement. Et ce que la profession demande, c’est à la fois d’avoir une date de réouverture la plus proche possible, mais on demande surtout qu’on nous communique une date le plus en amont possible. Notamment parce que si les tours opérateurs et les passagers n’ont pas de visibilité sur la date, ils vont annuler leur séjour et ça, c’est vraiment dramatique pour la profession."
 
Comment faites-vous pour vous en sortir ?
"Nous avons pris tout un tas de mesure de réduction de charge et de réorganisation du travail. Nous bénéficions de toutes les mesures du Pays et du PGA (prêt garanti par l’État). On essaye de survivre, même si ce n’est pas très simple."
 
Où en sont les investissements de la plateforme ?
"Dès le début de la crise, on a reconsidéré notre programme d’investissement pour préserver la trésorerie de l’entreprise. On a maintenu cependant les investissements prioritaires de sécurité et de sûreté, donc tout ce qui concerne les équipements de piste ou la sécurité des passagers à l’intérieur du terminal. Par contre, pour les investissements de confort, on avait prévu dès 2020 de repenser la salle de départ des vols domestiques et de la climatiser. Malheureusement, ce projet-là est retardé et c’est dommage, parce qu’on y était très attaché."
 
Aujourd’hui, on est à deux ou trois vols internationaux par semaine, qu’est-ce ça représente en termes de perte d’activité pour ADT ?
"Aujourd’hui, on a perdu 98% de notre trafic par rapport à la situation d’avant crise de 2019. Ce qui est tout à fait colossale."
 
Est-ce que le fret permet de compenser un peu ?
"C’est une activité moins impactée par la crise, avec des nouveautés et des avions intégralement rempli de fret qui arrivent alors que, jusqu’à présent, c’était plutôt transporté par des avions de ligne passagers. La semaine dernière, par exemple, on a eu deux appareils transportant intégralement du fret. Pas de quoi limiter la casse pour nous, puisque le modèle d’un aéroport international, c’est le trafic de passagers internationaux."
 

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​La Polynésie demande le label "Safe Travels"

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​La Polynésie demande le label
Tahiti, le 31 mars 2021 – Le Pays a entamé les démarches pour demander la certification "Safe Travels" au Conseil mondial du voyage et du tourisme (WTTC) afin de rassurer les marchés émetteurs en vue d'une réouverture des frontières et d'une reprise du tourisme.
 
Le ministère de Tourisme a entamé les démarches de demande de certification "Safe Travels" auprès du Conseil Mondial du Voyage et du Tourisme (WTTC, pour World Travel and Tourism Council) le 19 mars dernier. Lors de ce premier échange, le ministère a présenté les conditions d’entrée en Polynésie française et le protocole de séjour résumé en trois mots : Détecter, Tracer et Isoler. La présentation a été complétée avec les actions de sensibilisation, de communication ainsi que les formations mises en place par le Pays. Après une première évaluation, la demande de la Polynésie a reçu un premier avis favorable à la certification de la destination le 24 mars dernier. Celui-ci a été suivi d’une demande officielle d’inscription de la destination avec l’acceptation des termes et conditions de la certification. La demande a été complétée d’un dossier de présentation des conditions d’entrée et de séjour.
 
La labellisation de la destination d’une part, confortera les actions de réassurance de nos partenaires et des marchés ; d’autre part, elle apportera une meilleure visibilité de la destination dans le contexte sanitaire mondial. Le WTTC, en collaboration avec ses membres, des gouvernements, des experts en santé et d'autres associations de l'industrie, a mis en place des protocoles de relance efficaces en élaborant des plans d'actions significatifs qui optimisent les efforts de reprise d’activité du secteur. Une partie des protocoles consiste à fournir aux secteurs public et privé des informations et des outils afin que les voyageurs se sentent en sécurité. L’objectif est de partager des règles communes, de créer un avenir de voyage qui soit sûr, sécurisé, transparent et qui offre une expérience authentique et significative au voyageur tout au long de son voyage.
 
Initialement lancé en mai 2020 en raison de la pandémie, le label "Safe Travels" a été développé pour aider à restaurer la confiance des touristes et à relancer le secteur mondial du voyage et du tourisme dévasté par la Covid-19. Ce label permet aux voyageurs de reconnaître les destinations et les entreprises du monde qui ont adopté les protocoles normalisés mondiaux de santé et d'hygiène "Safe Travels" et de profiter de voyages en toute sécurité. Les entreprises éligibles telles que les hôtels, les restaurants, les compagnies aériennes, les compagnies de croisière, les voyagistes, les attractions, les locations à court terme, les locations de voitures, les achats en plein air, les transports et les aéroports, peuvent utiliser le label une fois que les protocoles de santé et d'hygiène définis par WTTC, ont été mis en œuvre. Le label mondialement reconnu a également reçu le soutien de l’Organisation mondiale du tourisme des Nations Unies (OMT) et de plus de 200 P-dg de l’industrie, dont certains des plus grands groupes touristiques du monde.
 

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Anaa inquiétée pour le saccage de son aire marine éducative

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Anaa inquiétée pour le saccage de son aire marine éducative
Tahiti, le 31 mars 2021 - Entre amende et réparation, les travaux menés en novembre dernier sans autorisation par la commune de Anaa sur le domaine public de son aire marine éducative pourraient coûter 1,8 million à cette petite commune des Tuamotu. La décision du tribunal administratif sera rendue le 13 avril.

C’est un administré de l’atoll scandalisé qui avait dénoncé les faits, en novembre dernier : la commune de Anaa était en train de réaliser à l’initiative de son maire, Calixte Yip, d’importants travaux de curage de son lagon à la drague sur environ 180 mètres, pour permettre la construction d’une digue de protection avec les matériaux d’extraction. Des travaux décrits à l’époque comme un “saccage” environnemental. Le tout sur le domaine public et sans aucune autorisation administrative. Pour compléter ce tableau, la commune n’avait rien choisi de moins que l'aire marine éducative de l’atoll, "Te Kura Moana no Tagihia", pour se livrer à l’infraction.

Le Pays a saisi le tribunal administratif pour obtenir justice et réparation de la part du maire de l’atoll, Calixte Yip et de la commune de Anaa. L’affaire était évoquée à l’audience ce mardi. Si l’infraction réglementaire sur le domaine public ne fait pas l’ombre d’un doute pour le rapporteur public, la magistrate estime qu’elle n’est pas imputable au maire de la commune, aucun élément ne permettant d’établir qu’il aurait été l’auteur des travaux. En revanche, rien ne fait obstacle à ce que l’amende susceptible d’être infligée pour ces dégâts sur le domaine public, le soit à la commune de Anaa. Une amende maximale pour les contraventions de 5e classe que le code pénal prévoit à 7 500 euros pour les personnes morales, soit 894 988 Fcfp. Une somme que la magistrate propose de ramener à 500 000 Fcfp pour la commune de Anaa.

Reste la réparation des dommages causés au lagon. Pour y remédier, la Polynésie française demande à ce que la commune soit condamnée à prendre à sa charge les frais liés à la location d’une drague durant 120 heures, soit 1,2 million de Fcfp pour mener à bien les travaux de remise en état du domaine public. Une demande qui ne présente pas de caractère anormal pour le rapporteur public. Elle suggère au tribunal de la mettre à la charge de la commune des Tuamotu. Reste les frais liés à l’envoi sur place en décembre dernier de l’agent de l’administration chargé constater la matérialité de l’infraction sur le domaine public et d’établir un procès-verbal : près de 110 000 Fcfp, que la magistrate propose aussi de mettre à la charge de la commune.
L’écart de conduite de la commune de Anaa sur son aire marine éducative pourrait ainsi lui coûter la coquette somme de 1,8 million de Fcfp. La décision du tribunal est mise en délibéré au 13 avril prochain.

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Des élus et des dettes à Moorea

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Des élus et des dettes à Moorea
Papeete le 31 mars 2021 – Les élus de l'île sœur se sont réunis mercredi en conseil municipal, d'un côté pour effacer la dette d'une élue inscrite au fichier national des incidents de remboursement des crédits aux particuliers, de l'autre pour finalement retirer le dossier concernant l'effacement de la dette de l'élu de Te'avaro, Julien Tuariihionoa, puisque celle-ci résultait d'une “erreur” des services de la direction des finances publiques.
 
Les élus de Moorea-Maiao ont été convoqués mercredi pour un conseil municipal. Plusieurs sujets à l'ordre du jour, parmi lesquels l'effacement des dettes d'une des élues de l'île sœur. Un effacement motivé par la décision de la commission de surendettement des particuliers de Polynésie française en juin 2018, puis suivi par le tribunal de première instance de Papeete le 5 juin dernier. L'ordonnance du juge précise que l'élue, ainsi que son conjoint, sont désormais inscrits au fichier national des incidents de remboursement des crédits aux particuliers pour une durée de cinq ans. Une délibération a donc été prise et la dette ayant trait aux redevances communales, d'un montant total de 272 100 Fcfp pour les années 2005 à 2018, a été adoptée à l'unanimité des élus présents.
 
L'élue de la minorité Maire Bopp Dupont a réagi vivement : “Cela ne fait pas un an que nous sommes en place. La population qui doit faire face à de grosses difficultés aujourd'hui voit que certains élus demandent à ce qu'on efface leurs dettes. Ne peut-on pas demander à votre élue de la majorité de payer petit à petit ses dettes pour que l'on soit exemplaire et éviter que demain, lorsqu'on ira à la rencontre des administrés, ils nous disent d'aller payer nos dettes ? Comment va-t-on dire maintenant à nos administrés, qui traversent des moments difficiles, de payer leurs dettes ?”.

Une erreur de la TIVAA
Quant au second dossier concernant un élu de la minorité, une erreur a été commise. Il ne s'agissait effectivement pas de l'élu de Te'avaro mais de son père, décédé depuis plusieurs années. L'élu de Afareaitu, John Toromona, a précisé lors de l'étude de ce dossier : “Il a toutes les preuves concernant toutes les charges que sa femme paie en leur nom (...). Il n'a aucune dette à la commune (...). Je voulais rectifier pour que mon collègue Julien ne soit pas sali. Lorsque j'ai inscrit mes colistiers sur ma liste, j'ai demandé à chacun d'eux d'aller vérifier leurs dûs au niveau de la régie de la commune”. L'élu de Afareaitu a rappelé que ce dossier avait été mis sur le tapis par le maire Evans lui-même et le tavana délégué de Te'avaro, Ronald Teariki.
 
Présent à Moorea, le directeur de la Trésorerie de îles du Vent, des Australes et des Archipels (TIVAA) a indiqué que cette dette d'un des administrés de Moorea, décédé depuis, résultait une erreur de la TIVAA : “c'est à tort que mes services ont demandé l'admission en valeur, car la personne est décédée (...). Pour le reste des dettes, c'est à la charge de mes prédécesseurs (...). Donc cette dette est éteinte (...). Je ne savais pas qu'il y avait un père et un fils”

“C'est une manigance politique”
"Heureusement que John Toromona a clarifié la situation, car on aurait tous pensé que c'est notre collègue élu”, a réagi de nouveau Maire Bopp Dupont. “Peut-être que la majorité souhaite que Julien aille les rejoindre”. En s'adressant au tavana de Moorea-Maiao, cette dernière lui a demandé de vérifier les informations avant de soumettre les dossiers aux élus du conseil municipal : “c'est un manque de rigueur, et que cela soit la première et la dernière fois”.
 
De son côté, l'élu de Te'avaro Julien Tuariihionoa s'est dit soulagé mais meurtri dans sa dignité. “Ils ont voulu me salir. J'ai demandé qu'ils s'excusent par courrier (...). Ces dettes ne sont pas à moi d'où le courrier leur demandant de les effacer. Les employés n'ont pas bien fait leur travail (...). Je ne comprends pas pourquoi ils m'ont envoyé ces courriers me demandant de payer ces dettes. Pour moi ce sont des manigances politiques. Ils veulent me salir auprès de la population”. Ce dossier a donc été retiré de l'ordre du jour. Côté majorité, aucune réaction à l'issue du conseil municipal. Instruction avait été donnée de ne pas s'adresser aux médias.

Autre délibération prise lors de ce conseil municipal, les indemnités des élus, qui varient de 352 000 à 105 870 Fcfp. Ainsi le tavana de Moorea-Maiao touche une indemnité de 352 000 Fcfp, les tavana délégués de Paopao, Afareaitu et Haapiti 310 718 Fcfp, ceux de Papetoai et Te'avaro 261 332 Fcfp et enfin le maire délégué de Maiao bénéficie lui d'une indemnité de 95 685 Fcfp. Les adjoints ont eux aussi droit à une indemnité, de 153 160 Fcfp pour la première adjointe, 123 515 pour la deuxième adjointe et 105 870 pour le troisième jusqu'au neuvième adjoint au maire.
 

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Taïwan et les Palaos créent une "bulle" où voyager librement

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Taïwan et les Palaos créent une
Taoyuan, Taïwan | AFP | jeudi 01/04/2021 -Taïwan et l'archipel des Palaos, dans le Pacifique, ont inauguré jeudi une "bulle" au sein de laquelle leurs ressortissants pourront à nouveau voyager, les deux alliés cherchant à soutenir leur industrie touristique durement éprouvée par la pandémie.

Les deux parties ont présenté l'événement comme "historique" pour la région Asie-Pacifique, où de nombreux pays travaillent à des arrangements similaires pour relancer leur économie.

Une centaine de touristes taïwanais enthousiastes sont arrivés jeudi matin à l'aéroport international de Taoyuan, près de Taipei, pour s'enregistrer près de cinq heures avant le décollage prévu de leur vol, afin de pouvoir être testés dans l'intervalle.

"Je suis vraiment enthousiaste mais je me sens aussi ému car cela fait très, très longtemps que je n'ai pas voyagé", a confié à l'AFP Andy Yang.

"J'ai vraiment, vraiment hâte", a déclaré de son côté Choyce Kuo. "Cela fait un an que j'attends cela".

Parmi les passagers de ce premier vol vers les Palaos, figure aussi le président de l'archipel Surangel Whipps, qui boucle une visite de cinq jours sur l'île pour préparer l'événement.

En milieu de journée, les autorités ont annoncé que tous les passagers avaient été testés négatifs. Et leur vol a décollé vers 14H45 (06H45 GMT), selon la compagnie taïwanaise China Airlines.

"Le voyage peut débuter"

Les Palaos se trouvent à un millier de kilomètres à l'est des Philippines et sont un des rares endroits au monde à n'avoir enregistré aucun cas de coronavirus.

C'est aussi un des 15 pays au monde qui reconnaît officiellement Taïwan, en dépit de pressions intenses de Pékin.

Taïwan, de son côté, avait été rapidement touché par la pandémie apparue en Chine. Mais les autorités taïwanaises ont été parmi les plus efficaces au monde pour contenir l'épidémie, grâce à de très stricts contrôles aux frontières, des quarantaines et un système très poussé de traçage des cas.

"L'ouverture de cette bulle pour les voyages a pris beaucoup de temps et demandé beaucoup d'efforts", a déclaré aux journalistes le ministre taïwanais de la Santé Chen Shih-chung. 

"Les deux parties sont sûres sur le plan de la pandémie, ce qui fait que le voyage peut débuter".

Le projet est à terme de permettre 16 liaisons par semaine.

Avant la pandémie, le tourisme représentait plus de la moitié du PIB des Palaos.

Mais si Taïwan n'a aucun cas actif de coronavirus, des mesures très strictes vont être mises en place pour protéger les 18.000 habitants des Palaos.

Ainsi, les contacts avec la population locale seront très limités. Les touristes devront loger dans des hôtels sélectionnés, prendre leurs repas dans des zones dédiées dans les restaurants et ne pourront se rendre dans les magasins qu'à certaines heures.

Taïwan, qui compte une population de 23 millions d'habitants, totalise depuis le début de la pandémie 1.030 cas de coronavirus et 10 décès.

M. Whipps a reconnu qu'aucun système n'était sûr à 100%. Il a cependant précisé que des experts avaient calculé que le risque de voir le coronavirus atteindre son pays par cette "bulle" était de un sur quatre millions.

Plusieurs pays d'Asie-Pacifique travaillent sur des projets similaires, dont l'Australie et Nouvelle-Zélande. 

La bulle prévue entre Singapour et Hong Kong a également été reportée sine die en raison d'une nouvelle vague de contaminations dans l'ex-colonie britannique fin 2020. La baisse du nombre de cas ces derniers jours fait que l'on parle de nouveau à Hong Kong de ce projet.

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Covid-19: fin du confinement en Nouvelle-Calédonie

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Covid-19: fin du confinement en Nouvelle-Calédonie
Nouméa, France | AFP | jeudi 31/03/2021 - Les autorités de Nouvelle-Calédonie ont annoncé jeudi la fin des mesures de confinement en place depuis le 9 mars, compte tenu du risque "désormais très faible" de circulation du virus du Covid-19.     

"Au moment où je vous parle, le risque que le virus circule au sein de la population calédonienne est désormais très faible", a déclaré Thierry Santa, président du gouvernement lors d'une conférence de presse.

"Nous avons décidé de la reprise la plus large possible des activités (...). Dès demain, vous pourrez librement profiter de la vie en extérieur, toutes les activités pourront reprendre, à la seule condition de respecter les gestes barrière et les recommandations" des autorités sanitaires, a-t-il également annoncé.      

Un confinement strict avec fermeture des écoles avait été décrété le 9 mars pour deux semaines puis prolongé à deux reprises après la détection de cas hors quatorzaine pour la première fois depuis un an.      

Le virus a été introduit via la bulle sanitaire en place avec l'archipel voisin de Wallis et Futuna. En tout depuis le 7 mars, 14 cas importés de Wallis et Futuna, 11 cas secondaires et un cas autochtone le 25 mars ont été décelés.     

Seuls les rassemblements de plus de 50 personnes restent interdits et les discothèques fermées jusqu'au dimanche 11 avril. De même, le port du masque continue d'être obligatoire dans les locaux de travail, les lieux recevant du public et lors de déplacements à plusieurs.      

Quant aux bars et restaurants, ils peuvent rouvrir mais doivent fermer à minuit, se cantonner à un service à table et mettre en place des cahiers de rappel, permettant de tracer et d'identifier leurs clients.

Les scolaires et les étudiants sont en vacances de Pâques jusqu'au 12 avril.

Le transport intérieur, terrestre et aérien, va reprendre mais à l'international, le trafic aérien est drastiquement réduit jusqu'au 31 octobre et tout arrivant demeure soumis à un isolement de 14 jours dans des hôtels réquisitionnés.         

"Nous avons de nouveau l’opportunité d’être un exemple de territoire capable de maîtriser la circulation du virus et redevenir Covid-free", a de son côté déclaré le haut-commissaire de République, Laurent Prévost, rendant hommage au "civisme de la population".       

Une campagne de vaccination est parallèlement en cours sur le Caillou (270.000 hab.) où 32.183 personnes ont reçu au moins une injection.

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N-Calédonie: troisième et vaine tentative d'élection d'un président du gouvernement

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N-Calédonie: troisième et vaine tentative d'élection d'un président du gouvernement
Nouméa, France | AFP | jeudi 31/03/2021 - Les membres du gouvernement collégial de Nouvelle-Calédonie n'ont pas réussi jeudi pour la troisième fois à élire un président en raison de disenssions entre indépendantistes, qui ont la majorité, a constaté l'AFP.          

Le même scénario que lors des deux premières tentatives, les 17 février et 2 mars, s'est joué et a vu s'opposer les deux courants du FLNKS : l'Union Calédonienne a présenté Samuel Hnépeune, jusqu'alors président du Medef, et l'Union nationale pour l'indépendance (UNI) a proposé Louis Mapou, actuel chef du groupe UNI-FLNKS au Congrès.            

Deux tours ont été organisés à la demande de l'UNI, lors de cette réunion convoquée à l'initiative du haut-commissaire de la République, Laurent Prévost, en vertu de l'organisation institutionnelle de l'archipel très autonome.              

Louis Mapou et Samuel Hnépeune ont chacun recueilli 3 voix sur 11 lors du scrutin, qui nécessite une majorité absolue.           

Côté loyaliste, Thierry Santa (Avenir en confiance), président sortant qui expédie les affaires courantes, était lui aussi candidat et a obtenu 4 voix.   

Le seul membre du gouvernement issu de l'autre parti non indépendantiste, Calédonie ensemble (centre droit), a voté blanc.        

"On va poursuivre les discussions, on n'a pas abouti", a laconiquement commenté M.Mapou, alors que des divergences de fonds en matière fiscale, minière et économique opposent les deux courants indépendantistes.      

Membre loyaliste du gouvernement, Isabelle Champmoreau (Avenir en confiance) a pour sa part souligné que l'élection avait "scellé le désaccord" entre indépendantistes et qu'elle intervenait "à une date symbolique".     

En effet, faute d'avoir été voté dans la période réglementaire jusqu'au 31 mars, le haut-commissaire a pris la main jeudi sur le budget 2021 de la collectivité dont l'élaboration a été confiée à la Chambre territoriale des Comptes.        

C'est la première fois depuis le début de l'accord de Nouméa (1998), qui organise la décolonisation progressive de l'archipel, que les indépendantistes ont la majorité au sein de l'exécutif.      

Ils l'ont obtenue à la faveur d'une alliance avec un parti charnière, l'Eveil Océanien, après avoir fait chuter le précédent exécutif le 2 février dernier, pour s'opposer à la reprise de l'usine de nickel du groupe brésilien Vale.       

Ce dossier a ensuite débouché sur un accord politique avant la signature mercredi à Paris de l'accord final de cession du complexe minier à un consortium calédonien et international, assorti d'un partenariat avec le constructeur automobile, Tesla.    

Cette crise intervient en outre alors que la Nouvelle-Calédonie est confinée depuis le 9 mars après la détection de cas de Covid-19, hors quatorzaine. Un assouplissement des mesures devrait toutefois être annoncé jeudi dans la journée.

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