Quantcast
Channel: TAHITI INFOS, les informations de Tahiti
Viewing all 46290 articles
Browse latest View live

Patricia Frébault, collectionneuse de palmiers

$
0
0
Patricia Frébault, collectionneuse de palmiers
Elle s’appelle Patricia et fuit la publicité, retranchée confortablement dans sa belle demeure de Puunui qu’elle partage avec son compagnon, Michel. Il a donc fallu un peu la forcer pour qu’elle accepte de s’exposer et de nous ouvrir les portes de son jardin. Une profusion de plantes s’y bouscule, mais les plus remarquables sont indubitablement les palmiers. Patricia leur voue un véritable culte et avoue en bichonner une cinquantaine d’espèces dont certaines sont très étonnantes.
 
Parcours atypique que celui de Patricia Frébault, première étudiante polynésienne à suivre l’enseignement de la Sorbonne durant cinq années. Elle en sortit avec une licence en science du langage et une autre de lettres modernes. Un joli bagage pour devenir enseignante une fois de retour au Fenua. 

Rencontre avec Don Hodel
 
Mariée, elle travaillera deux ans à Taiohae puis enseignera à l’École normale l’histoire-géographie et le français. Lettres et histoire-géo resteront ses premières amours. Professeur de l’enseignement général des collèges, elle intégrera le corps des professeurs certifiés en histoire-géographie et poursuivra sa carrière passant de Pirae à Paea, au Taaone (14 ans) et enfin, après un divorce, à Papara. 
C’est là qu’elle rencontrera celui qui partage désormais sa vie, Michel, alors installé dans une superbe propriété à Papeari que le couple quittera pour s’installer à Taravao.

En 1983-1984, un personnage quelque peu hors du commun “sévit” en Polynésie française et y prend attache puisqu’il y épouse une vahine : il s’agit de Donald Hodel, plus connu sous le diminutif de Don Hodel, dont la spécialité est l’étude des palmiers. Il poursuit ses recherches à l’université de San Diego en Californie, mais, mariage oblige, il effectue de nombreux séjours à Tahiti, à Papeari justement, où il rencontre Patricia et Michel. C’est de ces échanges que va naître une passion absolue pour Patricia, celle des palmiers qu’elle se met à étudier avec soin et surtout à planter à partir de graines récoltées ici et là.

Patricia Frébault, collectionneuse de palmiers
Un jumeau du “enu” marquisien !
 
Aujourd’hui, elle règne sur un espace vert à Puunui, à environ cinq cents mètres d’altitude, abritant une cinquantaine d’espèces de palmiers et c’est à partir de ses palmiers qu’elle aime choyer que nous nous proposons aujourd’hui de faire un petit tour d’horizon de quelques Arécacées de Tahiti. Nous écrivons bien “quelques” tant il est vrai qu’il en existe plus de deux cents espèces nous a précisé Patricia et que leur inventaire, pour le grand public, reste à faire.

Parmi les plus belles surprises du jardin de Patricia, la découverte d’un “jumeau” du plus célèbre palmier de Polynésie française, le “enu” cher aux Marquisiens, tout spécialement aux habitants de la vallée de Taipivai à Nuku Hiva. 

De son nom scientifique Pelagodoxa henryana, ce palmier (dont six pieds ont été plantés sur le front de mer à Papeete, à l’intersection d’une petite rue menant au marché) a souvent été considéré comme la seule espèce du genre Pelagodoxa. Or il se trouve qu’il en existe une autre espèce, Pelagodoxa mesocarpa, originaire du Vanuatu. 

Jean-François Buteaud, botaniste bien connu à Tahiti, et Don Hodel ont conjointement publié un travail remarquable concernant ces deux espèces, travail destiné justement à démontrer que les deux palmiers sont bel et bien des espèces différentes. La différenciation, lorsqu’ils fructifient, saute aux yeux puisque les noix du “enu” marquisien sont bien plus grosses que celle du palmier mélanésien, même si les deux espèces ont par ailleurs beaucoup de points communs.

(Pour les amateurs, voici la référence de l’étude due au tandem Hodel-Butaud : https://www.rarepalmseeds.com/pelagodoxa-mesocarpa ).

Peu de palmiers endémiques
 
Une précision tout de même avant de clore cette introduction à la “passion palmiers” de Patricia, les espèces que nous vous présentons aujourd’hui ne se trouvent pas forcément toutes dans son jardin. Nous avons profité de cette balade à Puunui pour balayer à grands traits le monde des palmiers devenus tahitiens, puisqu'avant l’arrivée des Européens, ils étaient peu nombreux en termes d’espèces : indigène, le cocotier, “ha’ari” (Cocos nucifera) et endémique, le “enu” marquisien (Pelagodoxa henryana) étaient les deux espèces les plus connues, le cocotier étant, on s’en doute, omniprésent, ce qui n’était pas le cas du “enu”, bien moins utile et dont le fruit n’est pas comestible... 

A noter également la présence de deux autres palmiers endémiques, Pritchardia mitiaroana (endémique des atolls de Niau, Makatea et Anaa aux Tuamotu) et Pritchardia tahuatana, (endémique des Marquises, lui aussi décrit par le tandem Butaud-Hodel en 2017).

...

Endémique ou indigène ?
Dans nos textes, nous employons parfois les termes “endémique” et “indigène”, par ailleurs mis à toutes les sauces dans les médias, notamment parlés. En réalité, “indigène” désigne une plante qui s’est installée d’elle-même sur un territoire donné, par opposition au terme “introduite” qui signifie que c’est l’homme qui l’a amenée. L’exemple le plus connu chez nous est le cocotier (Cocos nucifera) ; ses noix peuvent flotter très longtemps tout en gardant leur pouvoir de germination. Ainsi le cocotier a-t-il colonisé nos îles bien avant l’arrivée des premiers Polynésiens, qui introduisirent en revanche de nouvelles variétés.

“Endémique” désigne une plante qui pousse uniquement dans un biotope donné. Le cas le plus emblématique en Polynésie concerne le tiare apetahi (Sclerotheca raiateensis), qui ne se développe que sur le mont Temehani et dont les derniers spécimens sont aujourd’hui strictement protégés. C’est aussi le cas du palmier “enu” aux Marquises (Pelagodoxa henryana), endémique de la seule vallée de Taipivai. Il en reste une douzaine de pieds “sauvages” au fond de la vallée.
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

​Les élèves au cœur de l’aire marine éducative de Bora Bora

$
0
0
​Les élèves au cœur de l’aire marine éducative de Bora Bora
Bora Bora, le 1er avril 2021 – La semaine dernière, à deux pas de leur établissement scolaire, les élèves de sixième de Bora Bora ont découvert leur patrimoine marin et ont appris à prendre soin de lui. À cette occasion, le pôle Environnement et développement durable de la DGEE s’est déplacé avec quatre scientifiques, une première pour la Perle du Pacifique.
 
La semaine dernière, Roland Sanquer et son équipe de scientifiques marins ont eu en charge les huit classes de sixième du collège-lycée de Bora Bora. L’objectif de cet ancien enseignant, devenu conseiller pédagogique avant d’avoir en charge le pôle Environnement et développement durable à la Direction générale de l'éducation et des enseignements (DGEE) est de sensibiliser et d’intéresser les jeunes apprenants aux richesses marines qu’ils ont au quotidien devant les yeux.
 
S’approprier le patrimoine marin

Ainsi mardi et mercredi, Laetitia, Magali, Adeline et Mathieu, les quatre spécialistes prestataires, ont chacun eu la responsabilité d’un groupe d’élèves. Le but était d’attirer leur attention sur le rôle important qu’ils ont à jouer dans la préservation de leur patrimoine marin à Bora Bora. Pour mettre en place ce projet, Roland a dû, comme il le fait à chaque fois qu’il intervient au fenua, faire une demande auprès de la mairie de Vaitape pour avoir les autorisations nécessaires à la mise en place d’une aire marine éducative (AME). Une fois cette zone littorale délimitée, les élèves se l’approprient, ils en définissent les règles en écrivant une charte avec l’appui des professionnels, et le label d’aire marine éducative leur est décerné. Il doit être validé tous les ans. En 2018, le lycée polyvalent de Bora Bora avait obtenu ce label, faisant partie de la quatrième génération des AME, mais les élèves n’avaient pas eu la chance d’aller dans l’eau avec des scientifiques, c’est chose faite.
 
Un véritable outil pédagogique

Roland explique que « cette aire marine éducative est un véritable outil pédagogique par lequel tout le monde doit se sentir concerné : les élus, les enseignants, les parents et les élèves. » Il ajoute : « cette participation citoyenne permet de mieux connaître la mer et de mieux communiquer à son sujet, puisque lorsqu’un élève parle de ce qu’il a fait et vu lors de cette journée pédagogique, les discussions sur le sujet s’animent autour de lui et la chaîne de diffusion se met en place d’elle-même. » Il renchérit sur le fait que l’île de Bora Bora est pour la première fois candidate à ce projet, une initiative qu’il salue.
En sortant de l’eau, la réaction des élèves était quasi unanime, c’était « super. » Tehei, élève de 6ème 2 confie être « ravi d’avoir appris plein de choses. »
« Cette mission, précise Roland, est également un moyen d’instruire les élèves de manière ludique. Ils font des maths, de la géographie, de l’histoire, de l’enseignement moral et civique, bien entendu des sciences naturelles mais également du français. » Une autre façon d’apprendre à l’école. Au travers de l’Office français pour la biodiversité, l’État français est partenaire de cette action, qui a vu le jour aux îles Marquises.

​Les élèves au cœur de l’aire marine éducative de Bora Bora

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

La moitié des plus de 75 ans vaccinés à Tahiti et Moorea

$
0
0
La moitié des plus de 75 ans vaccinés à Tahiti et Moorea
Tahiti, le 1er avril 2021 - Dans son dernier bilan hebdomadaire épidémiologique, la direction de la santé indique que 47,88% des personnes de plus de 75 ans ont reçu un traitement complet du vaccin sur Tahiti et Moorea. Le déploiement de la vaccination se poursuit, alors que des difficultés liées au vaccin et aux ressources humaines médicales contraignent la campagne dans les îles éloignées.
 
Dans son dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire publié jeudi, la direction de la santé a indiqué que la vaccination s’est poursuivie sur Tahiti, Moorea et aux îles Sous-le-vent lors de la semaine du 22 au 28 mars. La vaccination s’est déployée progressivement aux Marquises, aux Tuamotu-Gambier et aux Australes. Cependant, la couverture vaccinale des îles éloignées est toujours contrainte, du fait des difficultés logistiques liées au vaccin et aux ressources humaines médicales limitées. Durant la semaine, 5 068 personnes ont reçu la première dose du vaccin et 1 082 ont fait leur dose de rappel. À la fin de la semaine, 22 626 personnes avaient reçu au moins une dose de vaccin, soit 11,29% de la population de plus de 18 ans.

La moitié des plus de 75 ans vaccinés à Tahiti et Moorea
À Tahiti et Moorea, la couverture vaccinale des plus de 75 ans a atteint 47,88 % pour les deux doses (59,4% pour une dose). Les taux sont inférieurs dans les autres tranches d’âge concernant le traitement immunitaire complet avec deux doses (8,67% pour les 60-74 ans et 1,56% pour 20-60ans, même si 25,57% des 60-74 ans ont reçu leur première injection.

La moitié des plus de 75 ans vaccinés à Tahiti et Moorea
En dehors des îles du Vent, les taux de couverture ont augmenté, surtout chez les plus âgés. Ils restent globalement encore faibles (seul 30% des plus de 75 ans vaccinés).

La moitié des plus de 75 ans vaccinés à Tahiti et Moorea

La moitié des plus de 75 ans vaccinés à Tahiti et Moorea
Sur l’ensemble des tranches d’âge, le taux de couverture en première dose est de 12,3% à Tahiti et Moorea, 16% aux Marquises, 9,3% aux ISLV et de moins de 4% aux Tuamotu et Australes. Au total, 11,29% de la population de la Polynésie française a reçu au moins une dose du vaccin au 28 mars.

Contrôle des effets secondaires

Au fenua, c’est l’Agence de régulation de l’action sanitaire et sociale (Arass) qui réalise la surveillance des effets indésirables que peuvent engendrer les vaccins. La direction de la santé indique que c’est aux professionnels de santé de déclarer à l’Arass les effets indésirables présents sur cette liste :  

- tout effet indésirable ayant un critère de gravité : décès, hospitalisation, invalidité/incapacité à exercer des actes de la vie courante ou professionnelle, mise en jeu du pronostic vital ;
- tout effet indésirable inattendu.
- toute grossesse exposée dont vous auriez connaissance (même sans effet indésirable).

Au niveau international, certains effets indésirables dits "d’intérêt particulier" sont déjà placés sous surveillance (données encore insuffisantes pour confirmer des signaux potentiels) :

- Hypertension artérielle (céphalée, sensation de malaise, vertige)
 - Trouble du rythme cardiaque (tachycardie, FA, flutter auriculaire, bradycardie)
- Zona
- Thrombopénie/thrombopénie immunologique/hématomes spontanés
- Complications diabétiques

Depuis le début de la campagne de vaccination, 89 déclarations ont été faites (0,3% des injections réalisées), dont sept graves (0,02% des injections réalisées). Les investigations sont en cours pour les cas graves. Pour l’instant, aucun lien avec le vaccin n’a été mis en évidence.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Six nouveaux cas positifs au Covid détectés ce jeudi

$
0
0
Six nouveaux cas positifs au Covid détectés ce jeudi
Tahiti, le 1er avril 2021 - Le point épidémiologique, transmis jeudi matin par la direction de la santé, indique que six nouveaux cas positifs au Covid-19 ont été détectés au cours des dernières 24 heures alors que 23 personnes sont toujours considérées comme cas « actifs ». Concernant la pandémie, aucun nouveau décès lié au Covid-19 n’a été recensé ce week-end au fenua. La dernière victime du coronavirus en Polynésie s’est éteinte le 9 mars. Ainsi, depuis le 10 septembre, le bilan reste à 141 morts. À l'hôpital, seuls trois patients étaient toujours hospitalisés en filière Covid jeudi, dont deux en service de réanimation. Du côté de la campagne de vaccination, 24 825 personnes ont reçu leur première dose du vaccin et 8 645 personnes ont reçu un traitement immunitaire complet avec deux injections.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Un cas de variant détecté pour 1 300 personnes testées

$
0
0
Un cas de variant détecté pour 1 300 personnes testées
Tahiti, le 1er avril 2021 – Le protocole de détection de variants a permis d’identifier un nouveau cas de variant parmi les voyageurs entrés en Polynésie française entre le 22 et le 28 mars 2021. Sur cette même période, plus de 1 300 personnes ont été testées.

La direction de la santé a annoncé, dans son bilan hebdomadaire du suivi de la pandémie, qu’un nouveau cas de variant a été identifié parmi les 159 voyageurs arrivés sur le territoire durant la semaine du 22 au 28 mars. Ce nouveau cas de variant fait partie des 24 cas confirmés en sept jours sur l’ensemble du territoire, dont un seul en dehors de Tahiti, à Bora-Bora.

À ce jour, 18 personnes infectées par un variant ont été détectées au fenua (neuf cas importés et neuf cas contacts). Le protocole en vigueur est toujours celui d’une quarantaine stricte de dix jours, avec des tests à réaliser à J4 et J8.

Par ailleurs, la direction de la santé a indiqué que 1 309 personnes avaient été testées au cours de cette même semaine, dont 363 dans le cadre d’un dépistage systématique chez des personnes asymptomatiques. Le taux de positivité chez les personnes testées -car symptomatiques ou sujets contact- est passé sous le seuil des 5%.
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Grève levée au CHPF

$
0
0
Grève levée au CHPF
Tahiti, le 1er avril 2021 – Alors que la grève était effective depuis ce jeudi minuit à l'hôpital de Taaone, la direction de l'établissement et l'intersyndicale CSTP-FO, CSIP, Otahi, O oe to oe Rima et A ti'a i, ont signé, jeudi en fin d'après midi, un protocole d'accord de fin de conflit. 

Arrivée à la tête du CHPF de Taaone en janvier 2020, Claude Panero, directrice de l'hôpital, a eu a géré cette semaine son premier conflit social. L'intersyndicale CSTP-FO, CSIP, Otahi, O oe to oe Rima et A ti'a i, avait en effet déposé vendredi dernier un préavis de grève. Les syndicats réclamaient le respect et l'application du protocole de fin de conflit signé le 3 septembre 2019,  notamment sur le reclassement et la prolongation "d'activité professionnelle des Anfa (...), la création des postes et les indemnités de salissure." Une meilleure application de la protection de l'emploi local et une "prime Covid" étaient également au rang des recommandations de l'intersyndicale. 

Lire aussi >> Préavis de grève au CHPF    

Si des négociations ont bien été menées mercredi jusque tard dans la nuit, direction et syndicat n'avaient pas réussi à trouver un terrai d'entente. La grève était donc effective jeudi à minuit. Sauf que la mobilisation a été plus que discrète à Taaone. Pas de banderoles ni débrayages importants du personnel n'ont été constatés sur place.  Cependant Mireille Duval, déléguée CSTP-FO, avait indiqué que si aucun accord n'était trouvé jeudi, le mouvement se serait durci dans les prochains jours. La négociation de la "dernière chance" a ainsi démarré jeudi sur les coups de 10 heures. 

Le Covid reconnu comme maladie professionnelle

Et finalement en fin d'après-midi direction et syndicats sont finalement tombés d'accord. "On a réussi à avoir ce que l'on attendait depuis deux ans. C'est à dire avoir la certitude que le protocole de fin de conflit de 2019 soit enfin réalisé", a expliqué Mireille Duval, en marge de la signature du protocole d'accord. Concernant l'activité des Anfa, la déléguée CSTP-FO, a indiqué que "la liste d’agents de 2019 va être soumise à la commission paritaire consultative" et qu'une liste des personnels potentiellement admissibles à un avancement sera prochainement établie. "Ce qu’on voulait aujourd’hui c’est une considération, en mettant en place une vraie procédure et en protégeant le salarié. On est ravi que le dialogue a pu être rétabli avec la direction", a ajouté Mireille Duval. 

La "prime Covid" cependant n'a pas été accordée aux syndicats. En revanche les cas de coronavirus parmi le personnel soignant seront reconnus comme maladies professionnelles. 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Plus d’injections, moins de prélèvements

$
0
0
Plus d’injections, moins de prélèvements
Tahiti, le 1er avril 2021 - Alors que le nombre de malades se tarie, les autorités sanitaires ont décidé de fermer les centres de prélèvements de plus en plus déserts, à commencer par celui de Faa’a. L’occasion au passage de redéployer les ressources médicales sur la campagne de vaccination, mais après le long week-end de Pâques qui annonce un exode rural.

Plus d’injections, moins de tests. Alors que la campagne de vaccination bat son plein, les centres de prélèvements se vident. C’est qu’il y a beaucoup moins de raisons de se faire dépister. Non seulement le nombre d’appels à la plateforme Covid diminue, mais les motifs concernent essentiellement la vaccination (61%), et rarement la déclaration de symptômes (2,6%) selon le dernier bulletin épidémiologique. De même, les appels pour suspicions de Covid représentent une très faible proportion des appels au 15 (1,42%).

En témoigne également, le net recul du nombre de nouveaux cas :d’une soixantaine début mars, il est tombé à 41 à la mi-mars, puis à 24 cette dernière semaine (22 au 28 mars). Une incidence inférieure à 10 pour 100 000 habitants sur l’ensemble du territoire qui se traduit mécaniquement par une décrue du nombre de prélèvements. Même constat du côté des urgences, où le taux de positivité au SARS-CoV-2 est inférieur à 1% parmi les patients symptomatiques prélevés.

“Ressources humaines médicales limitées”

Des indicateurs qui justifient désormais une fermeture des centres de prélèvements. Ainsi, à raison de deux tests par jour, les centres les plus désertés ont déjà commencé à baisser les rideaux. A l’instar de Heiri à Faa’a, fermé depuis mercredi midi, suivi prochainement des centres de Paea et de Punaauia. Des centres qui pourront être “réactivés si besoin” précise le ministère de la Santé, notamment en perspectives d’une réouverture des frontières.

Mais si la maladie recule, c’est le moment d’augmenter la couverture vaccinale comme le préconise la Haute autorité de santé. La fermeture des centres doit notamment permettre de redéployer les ressources humaines sur les injections. Des ressources –médicales en particulier– loin d’être illimitées. D’autant que contrairement aux centres de prélèvement, la vaccination nécessite la présence d’un médecin pour les consultations et la sécurité, dans l’éventualité d’une allergie ou d’un malaise par exemple. “La campagne reste actuellement contrainte du fait des difficultés logistiques liées au vaccin et aux ressources humaines médicales limitées, en particulier dans les îles éloignées”, précise la plateforme Covid.

Tous les centres ferment pour Pâques

Si les autorités sanitaires avaient pu appeler en renfort d’autres professions en lien avec le corps médical (dentistes, ORL, kiné, etc.) pour les prélèvements nasopharyngés, seuls les médecins, les sages-femmes, les infirmiers, ou les pharmaciens d’officine sont habilités à administrer des vaccins. De quoi réduire encore le champ des “vaccinateurs”. A cela s’ajoute une certaine tension entre les professionnels patentés et leur recruteur, la direction de la Santé, pour des retards de paiement (lire encadré).

Difficile dans ce contexte de tenir la cadence imposée par le président Fritch de plus de 1 000 doses par jour, alors que 36 000 doses sont attendues en avril, soin 9 000 doses par semaine. Si au 1er avril, 24 825 personnes ont reçu leur première injection, la campagne de vaccination s'accorde une petite pause pour le long week-end de Pâques puisqu'il marque le début des vacances scolaires et donc un nouvel exode urbain.

En effet, la plateforme Covid indique aujourd'hui dans un communiqué que l’ILM ne renouvellera pas l’opération de centre de vaccination éphémère ce week-end et que tous les centres de vaccination seront fermés (du vendredi 2 au lundi 5 avril inclus), à l’exception de celui de Mahina (fermé du jeudi 1er avril au mercredi 6 avril). La réouverture des autres sites dès mardi promet une reprise sur les chapeaux de roues.
 

Préleveurs et vaccinateurs toujours en attente de paiement
Plus d’injections, moins de prélèvements
Impatience pour les quelques préleveurs et vaccinateurs toujours en attente de paiement. Une dotation de 42 millions de Fcfp a bien été inscrite le 22 mars au collectif budgétaire, mais pour régler la facture de 2020. Au 1er avril pourtant, des patentés attendent toujours les versements de novembre, comme nous l’explique sous couvert d’anonymat, une infirmière libérale. Si elle est certaine d’être payée un jour, c’est plus le “retard énorme” qui l’inquiète. “Les choses se font extrêmement lentement dans les méandres de l’administration. On ne sait jamais à quel niveau ça traîne et tout le monde se renvoie la balle”. Si les numéros de mandat –correspondant à une facture– sont bien déposés à la paierie de Polynésie, ils sont souvent refusés pour des raisons qui leurs échappent. “On nous dit que c’est mal rempli, parce qu’on a écrit le Rib à la main alors qu’une copie du RIB est joint au dossier, donne pour exemple l’infirmière. Là, il faut tout recommencer, tout refaire”, et avoir une solide trésorerie en attendant l’administration.
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Pirae reste le patron du volley au fenua

$
0
0
Pirae reste le patron du volley au fenua
Tahiti, le 1er avril 2021 – Le Pirae Volley Club a dominé, jeudi, l'AS Tefana en finale du championnat fédéral. Mise à part un deuxième set disputé, les hommes d'Abel Temarii ont survolé la rencontre remportée sur le score de 3 sets à 0 (25-17, 25-23, 25-18). 

Un classique pour la finale du championnat fédéral A de volley-ball. Le Pirae Volley Club et l'AS Tefana qui se sont partagés tous les titres ces dernières années, avaient rendez-vous, jeudi à Pamatai, pour une nouvelle explication au sommet. Preuve de la domination des orange et des jaune, les demi-finales n'ont concerné que les formations A et B de Pirae et de Tefana. Les A ont logiquement dominé les B pour se retrouver donc en finale.  

Et Pirae a affiché ses intentions dès les premiers échanges. Une attaque parfaitement au point, des services qui ont mis en difficulté la réception côté Tefana et une défense et des blocks efficaces ont permis aux hommes d'Abel Temarii de rapidement prendre le contrôle de la partie. "Les joueurs ont parfaitement exécuté le plan de jeu que l'on avait établi. Je leur ai dit de viser des joueurs de Tefana qui avaient du mal en réception. Du coup de leurs côtés ils n'ont jamais pu développer leur jeu", a indiqué le coach du PVC. Grâce à ce plan de jeu Pirae a survolé le premier set remporté sur le score de 25-17. 

Tefana résiste dans la deuxième manche

Le deuxième acte est reparti sur les mêmes bases que le premier avec une équipe orange qui a rapidement pris jusqu'à quatre points d'avance au score. Tefana, piqué au vif, a ensuite réagi. Tout d'abord avec deux blocks et ensuite avec des attaquants beaucoup mieux servis et revoilà les protégés d'Erwin Manuel revenus à la hauteur de leurs rivaux. Mais les nombreuses fautes au service a finalement coûté la manche à Tefana qui l'a concédé sur le score de 25-23. "Ils nous ont bien bousculé dans le deuxième set et la différence s'est faite au mental. Et en gagnant cette manche on leur a mis un coup au moral", a expliqué Abel Temarii. "Il n'y a rien dire sur cette finale, Pirae a été supérieur dans tous les compartiments du jeu. Mais on aurait mérité quand même de prendre un set", a reconnu de son côté Erwin Manuel. 

Et en effet la perte de ce deuxième acte a fait beaucoup de mal aux volleyeurs de Tefana qui ne seront plus en mesure d'inquiéter Pirae dans le dernier acte. Les orange n'avaient plus qu'à dérouler pour remporter le set sur le score de 25-18 et conservé ainsi leur titre de champion.  A noter par ailleurs que le PVC a réalisé le doublé cette saison, en étant également titré chez les dames. Les féminines du PVC ont eu raison, lundi,  en finale de Tamarii Punaruu. 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Élections municipales définitivement annulées à Uturoa

$
0
0
Élections municipales définitivement annulées à Uturoa
Tahiti, le 2 avril 2021 - Le Conseil d'Etat a confirmé vendredi l'annulation des élections municipales de Uturoa. Le haut-commissaire dispose maintenant d'un délai de trois mois pour fixer la date des nouvelles élections.
 
La décision était particulièrement attendue à Uturoa. Vendredi à 14 heures à Paris, le Conseil d'Etat a rejeté le recours du tavana de la commune de l'île de Raiatea, Matahi Brotherson, qui contestait l'annulation des dernières élections municipales dans sa commune par le tribunal administratif de Papeete, ont rapporté vendredi nos confrères de Polynésie la 1ère. Le Conseil d'Etat a donc définitivement annulé les élections à Uturoa, enclenchant dès à présent le processus de retour aux urnes.
 
En effet, cette décision doit maintenant être notifiée au maire actuel, Matahi Brotherson, et à son opposante et prédécesseur, Sylviane Terooatea, à l'origine du recours initial. Par la suite, le haut-commissaire devra nommer une "délégation spéciale" qui remplira les fonctions de conseil municipal à Uturoa. Le représentant de l'Etat en Polynésie française fixera alors, dans un délai de trois mois, la date du premier tour de nouvelles élections municipales.
 
Rappelons que le tribunal administratif avait prononcé l'annulation des élections le 6 octobre dernier, en raison d'irrégularités constatées dans l'établissement de 10 procurations alors que Matahi Brotherson avait justement battu Sylviane Terooatea de 10 petites voix. "Ces dix procurations étant irrégulières, eu égard à l’écart des suffrages entre les deux candidats, et après déductions de ces dix procurations du résultat des élections, les listes conduites par Mme Terooatea et M. Brotherson se trouvent à égalité de voix", avait conclu à l'époque le tribunal.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Central et Tiare Tahiti vers les playoffs

$
0
0
Central et Tiare Tahiti vers les playoffs
Tahiti, le 3 avril 2021 – Grâce à sa victoire, vendredi, face à l'AS Manu Ura sur le score de 6 buts à 1, l'AS Tiare Tahiti est assuré de terminer à la sixième place du classement, synonyme donc de playoffs. L'AS Central, vainqueur de son côté de l'AS Mataiea (4-3) a également validé son ticket pour les phases finales du championnat. Une place reste encore en jeu pour les playoffs. Elle se jouera entre l'AS JT et l'AS Tefana. 

A l'aube de la 13ème journée de Ligue 1, trois tickets étaient encore en jeu pour les playoffs avec cinq équipes encore en course : l'AS Central, l'AS Tiare Tahiti, l'AS Manu Ura, l'AS Tefana et l'AS JT. On commence avec Central, cinquième au classement et qui était opposé, jeudi, à l'AS Mataiea. 

La victoire était évidemment impérative pour les hommes de Mikael Lenoir pour s'éviter toute mauvaise surprise. Les rouge et noir étaient pourtant menés à la mi-temps, surpris dès l'entame de match par un but de Heimaru Terorotua. Il a fallu attendre la deuxième période pour avoir une réaction des joueurs de Tipaerui. Et quelle réaction.  Ces derniers ont en effet inscrit pas moins de quatre buts au cours des 45 dernières minutes de jeu. Malgré un sursaut d'orgueil de Mataiea dans ultimes instants de la rencontre, Central l'a emporté sur le score de 4-3. 

Un sixième succès cette saison qui a donc permis au club de la capitale de s'assurer définitivement sa cinquième place au classement de la Ligue 1 et donc un ticket pour les playoffs. A noter que Central doit disputer, lundi, un match en retard face à l'AS Vénus. Une rencontre qui n'aura pas une grande incidence sur le classement des deux formations.

Tiare Tahiti prive Manu Ura de playoffs

On continue dans cette lutte pour les phases finales du championnat,  avec une confrontation directe entre Tiare Tahiti, sixième, et Manu Ura, septième. Les deux équipes avaient rendez-vous, vendredi, au stade Pater. Les Verts de Moorea pouvaient se contenter d'un match nul, au vu de la différence de but qui leur était largement favorable par rapport à leur adversaire. Mais les coéquipiers de Manarii Porlier n'ont pas joué petit bras et se sont imposés sur le score fleuve de 6-1. Le capitaine Porlier a nouvelle fois porté son équipe en inscrivant trois buts au cours la rencontre et pour envoyer son club en phase finale du championnat. 

JT encore en course, Tefana le match de la dernière chance lundi

Même si Manu Ura a été défait par Tiare Tahiti, les mauves de Paea conservaient encore un infime espoir de qualification et devaient prier pour des revers de Tefana et de JT. Si le club de Faa'a a été battu, jeudi, sur sa pelouse de Puurai par l'AS Dragon (4-5), les hommes de Sébastien Labayen, qui comptent un match en retard, auront encore une cartouche, lundi, face à l'AS Olympic Mahina. 

La victoire sera impérative pour Tefana, car JT a dominé, vendredi,  l'AS Arue sur le score de 2-1 à l'issue d'une rencontre qui a vu l’exclusion de trois joueurs (deux pour JT et un pour Arue). Le club de Pirae compte donc 28 points compteur (contre 25 pour Tefana) et occupe provisoirement la septième place de Ligue 1, synonyme de dernier ticket pour les playoffs. Ce succès de JT a donc éliminé définitivement Manu Ura de la course. 

A noter par ailleurs que dans le choc de cette 13ème journée de Ligue 1, l'AS Vénus, troisième, a dominé l'AS Pueu, quatrième, sur le score de 3-1. Et que le leader l'AS Pirae n'a pas fait de détail face à l'Olympic Mahina avec une victoire net et sans bavure (10-0). 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Manutea Millon s'offre la Te 'Aito Manihi

$
0
0
Manutea Millon s'offre la Te 'Aito Manihi
Tahiti, le 3 avril 2021 – Manutea Millon a remporté, vendredi, aux Tuamotu la Te 'Aito Manihi. Le natif de Mataiea a bouclé le parcours de 24 km dans le lagon de l'atoll en 1h36'40. Il a devancé de près de vingt secondes Kevin Kouider, deuxième et Revi Thon Sing a complété le podium de cette édition. Et à noter par ailleurs la victoire chez les dames de Vaimiti Maoni et de Rony Tama en juniors. Teva Le Calvic s'est pour sa part imposé chez les vétérans. 

Le gratin du va'a hō'ē s'est donné rendez-vous ce week-end du côté de Manihi, aux Tuamotu, pour une nouvelle édition du Te 'Aito Manihi. 121 rameurs ont en effet répondu à l'invitation de Teraitua Hugon, président de Manihi Va'a et organisateur de l'événement. Mises à part les Shelliens, qui se sont alignés sur la Mata Are Surf Ski, tous les cadors du V1 étaient présents. On retrouvait notamment Steeve Teihotaata, vainqueur de la dernière édition.  Kyle Taraufau, Tutearii Hoatua, respectivement deuxième et troisième en juillet dernier étaient également de la partie, de même que Kevin Céran-Jérusalémy, Hotuiterai Poroi, Manutea Millon ou encore Paia Tamaititahio, désormais licencié à Rairoa Va'a.

Au programme pour les 'aito un parcours de 24 km à réaliser dans le lagon de l'atoll. Et plus fort, vendredi, a été Manutea Million. Le natif de Mataiea a bouclé les 24 km en 1h36'40, soit 20 secondes devant Kevin Kouider, deuxième, et 25 secondes de mieux que Revi Thon Sing qui a terminé sur la troisième marche du podium. On note par ailleurs les petites défaillances de Kevin Céran-Jérusalémy et de Steeve Teihotaata qui ont terminé respectivement sixième et septième à près de deux minutes du vainqueur.

Dans les autres catégories on retiendra les victoires de Vaimiti Maoni, chez les dames qui a devancé Aurélie Laplane et Vehi Lanteires. En vétérans Teva Le Calvic s'est imposé et en juniors la victoire est revenue à Rony Tama. 



Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le concert de Tryo repoussé au 23 avril 2022

$
0
0
Le concert de Tryo repoussé au 23 avril 2022
TAHITI, le 3 avril 2021 - Les conditions sanitaires ont contraint les organisateurs à reporter le concert de Tryo à plusieurs reprises. Pour plus de confort, la date de l’événement est désormais arrêtée au 23 avril 2022.

Rendez-vous le 23 avril 2022 pour "faire résonner leur hymne dans nos campagnes", écrivent les organisateurs de la société Angela R. Productions.

Ils proposeront à cette date le concert de Tryo à Tahiti. Cet événement, prévu initialement en 2020, a été bousculé par la situation sanitaire. Angela R. Productions persévère pour récompenser les fans.

Tryo, qui comme son nom ne l’indique pas est composé de quatre membres, est un groupe de chanson française à forte influence reggae né en 1995.

Leur premier album, Mamagubida (pour MAnu, MAli, GUizmo, BIbou qui est organisateur et technicien et DAniel), a vu le jour en 1998. C’est un enregistrement d’un concert de novembre 1997. La première chanson, l’Hymne de nos campagnes est un succès. Depuis le groupe a sorti six albums et un live.

Guizmo, Christophe Mali, Manu Eveno et Daniel Bravo proposent un reggae "fervent, frondeur, festif, militant et visionnaire". Ce qui caractérise le groupe, c’est son approche engagée. C’est aussi le mélange vocal des trois chanteurs du groupe.

Tryo est particulièrement engagé sur le sujet de l’écologie, il est aux côtés de Greenpeace ou bien encore du chef Raoni (un grand chef indien qui vit au Brésil, dans la forêt) quand il s’est opposé à la construction du barrage de Belo Monte. Dans son dernier album, le groupe rend homme avec Watson à Paul Watson, fondateur de la Sea Shepherd Conservation Society.

Le groupe a fêté il y a peu ses 25 ans de carrière. À l’occasion de cet anniversaire, un double album intitulé "XXV" est sorti. Il s’agit de reprises, en duo avec de prestigieux artistes (Renaud, Véronique Sanson, Bernard Lavilliers, -M- ou la famille Souchon) et la jeune génération (Bigflo et Oli, Zaz, Claudio Capéo, Vianney, Boulevard des Airs), des plus grands tubes du groupe.

De "Désolé pour hier soir" à "2050-2100" les chansons sont entièrement revisitées. Elles sont présentées dans une nouvelle version.

Le concert de Tryo repoussé au 23 avril 2022
Pratique

À l’Intercontinental Tahiti Resort and Spa.
Le public restera debout pour pouvoir danser s’il le souhaite.
Tarif unique : 7 700 Fcfp.
Billets en vente en ligne (sans frais de paiement) ou bien chez Smart Store ou iStore.

Site internet de Angela R.Productions.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Concours de l'Académie de l'Union, saisir "une chance extraordinaire"

$
0
0
Concours de l'Académie de l'Union, saisir
TAHITI, le 3 avril 2021 - L’Académie de l’Union déniche les nouveaux talents ultramarins depuis 2018. Elle organise pour ce faire, dans les territoires d’outremer, un concours. Ce concours est une porte ouverte à une année de formation gratuite en France. Le prochain aura lieu le mercredi 2 juin.

L’Académie de l’union est une école supérieure professionnelle de théâtre du Limousin, en France. Elle est basée à Limoges.

Elle se déplace dans les outremers pour sélectionner des candidats invités à suivre gratuitement une année de formation à l’art dramatique pour préparer les concours d’entrée des écoles supérieures d’art dramatique. Il existe 12 écoles supérieurs d’art dramatique en France.

La première promotion recrutée (2018-2019) comptait dix élèves dont la Polynésienne Mahealani Amaru (lire aussi son portrait. Le prochain concours est organisé cette année. En Polynésie, les épreuves auront lieu le 2 juin prochain.

Christine Bennett, professeure d’art dramatique au Conservatoire artistique de Polynésie française encourage les candidats à se faire connaître. Elle dit rester disponible pour ceux qui souhaitent affiner leur préparation. Interview.

Pourquoi encourager-vous les candidats à se lancer dans l’aventure ?
"C’est une chance extraordinaire. Tout est pris en charge, y compris le billet d’avion pour aller à Limoges. Les jeunes sélectionnés sont pris en charge en sortant de l’aéroport. Ensuite, ils bénéficient pendant un an, au sein d’un groupe multiethnique, d'une formation de haut niveau. Ils ont fréquemment des intervenants qui sont de grandes pointures internationales dans leur domaine, à savoir le mime, le travail de clown, la danse…"

Quelles sont les épreuves ?
"Il y a une scène à préparer, un parcours libre et un entretien. Le parcours libre est l’occasion pour les candidats de montrer leur rapport avec leur culture, ils peuvent danser, chanter, déclamer, réciter un poème… Ils ont là la possibilité d’exprimer toute leur sensibilité. C’est ce qui est d’ailleurs important pour les organisateurs. Ils cherchent des jeunes gens ultramarins qui ont un potentiel lisible. Quelqu’un qui fait preuve d’une grande motivation et de talent a toute ses chances. Mahealani Amaru a séduit lors du parcours libre."

Pouvez-vous nous en dire plus que la scène à préparer ?
"Il s’agit d’une scène dialoguée de trois minutes. Elle est au choix du candidat, cela peut-être du théâtre classique, du contemporain, du théâtre en langue étrangère et donc en langue maternelle pour ceux qui le souhaitent. Mais alors il faut avoir suffisamment de présence, susciter suffisamment d’émotion pour se faire comprendre."

Qui peut s’inscrire ?
"Toute personne qui a plus de 18 ans, qui a son baccalauréat ou bien qui va avoir son baccalauréat. Il n’est pas nécessaire d’avoir fait du théâtre ou bien de suivre des cours au conservatoire pour pouvoir s’inscrire. Ceci étant dit, il faut être vraiment motivé car les organisateurs de ce concours, les membres du jury, sont exigeants."

Le milieu artistique est malmené en cette période de crise, comment envisager l’avenir dans ce secteur ?

"En effet, la situation est difficile. La carrière de comédien de toute façon est difficile, il faut se mobiliser, passer tout le temps de nombreuses auditions. Cette année de préparation à l’Académie de l’Union, quoi qu’il arrive, n’est pas une année de perdue. Les élèves apprennent énormément de choses, échangent entre eux tout au long de l’année, ils grandissent dans un environnement très cadré, au calme, à la campagne. Ils verront comment la situation évoluent, comment elle résonne chez eux sans avoir à débourser un centime. Il est si rare de pouvoir profiter d’une telle opportunité."

Vous dites rester disponible pour les candidats, c’est-à-dire ?
"Je suis prête à aider ceux qui me solliciteront notamment dans la préparation de la scène dialoguée. Je peux leur donner des conseils, les guider."

Pratique

Inscription en ligne.
FB : Conservatoire artistique de Polynésie française Te Fare Upa Rau
Tél : 40 54 14 14


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Terahiti Vilchez présente "Rhapsodie des Amériques"

$
0
0
Terahiti Vilchez présente
TAHITI, le 3 avril 2021 - Le fils du musicien Félix Vilchez, Terahiti Vilchez sera sur la scène du Petit théâtre le 23 et 24 avril pour faire découvrir au public divers genres musicaux. Habaneras, danses cubaines, ragtimes, tangos, chorinhos samba… auront un point commun : leur origine américaine.

Le répertoire reste secret, toutefois, Terahiti Vilchez annonce que son concert baptisé "Rhapsodie des Amériques" sera composé de différents genres musicaux : Habanera, danse cubaine, ragtime, tango, samba et chorinho, boléro. Il inclura des pièces populaires des trois Amériques.

C’est un répertoire peu commun qui sera donc présenté. Les habaneras espagnoles-cubaines, issues de la contradanza, sont nées vers 1830 à la Havane. Rapidement, elles se sont répandues en Argentine. Puis, à partir de là, la milonga et surtout le tango vont voir le jour.

La samba est un genre musical et une forme de danse apparu au Brésil qui puise ses racines en Afrique à l’époque de l’esclavage ouest-africain (surtout l’Angola et le Congo). Le chorinho est un style de musique populaire et instrumentale brésilienne du 19e siècle.

Un voyage musical didactique

Les origines, les déplacements, les liens entre les mélodies sont aussi riches que les rythmes et les notes qui les composent. Aussi, Terahiti Vilchez va garder le concept des concerts didactiques comme Tahiti 1917, les pionniers oubliés. Il va faire voyager son public dans le temps et dans l’espace.

"Il y a toujours de quoi dire avec la musique, et je crois que le public apprécie bien d’apprendre quelque chose au passage sur le répertoire lui-même mais également sur l’évolution."

C’est une manière de former, d’éduquer, de partager mais également parfois de susciter d’autres émotions. La musique s’apprécie différemment quand son histoire est mise au jour.

Il y a huit mois, Terahiti Vilchez donnait déjà un concert à la Maison de la culture. Il présentait une sélection d’œuvres issues du répertoire colonial des trois Amériques.

Il reprenait au piano une série des danses cubaines, d’habaneras, de tangos ainsi que d’œuvres issues du répertoire classique tout en projetant des illustrations éclairantes sur son sujet de prédilection.

Doctorant, professeur de piano, pianiste, il s’intéresse à la musique cubaine depuis des années. Il a dit-il "baigné dans la musique latine". Pour lui les airs de ce courant "sont familiers".

"On présente ce concert pour encourager la reprise des activités culturelles en Polynésie et pour retrouver le plaisir du partage et des échanges humains", indique Félix. Il sera, pour ces deux rendez-vous, l’invité de son fils. D’autres personnes monteront sur scène.

Terahiti Vilchez présente
Pratique

Concerts le vendredi 23 et samedi 24 avril à 19 heures au Petit théâtre de la Maison de la culture.
Tarif : 3 500 Fcfp.
Les concerts respecteront les consignes sanitaires actuelles. La capacité de la salle est limitée à 100 personnes, soit une personne toutes les deux places.
Réservation par téléphone au 89 71 16 01 et par mail à l’adresse tahiticoncert@gmail.com.

Site internet Tahiti Concert.



Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Charles Teinauri et les Shelliens survolent la Mata Are Race

$
0
0
Charles Teinauri et les Shelliens survolent la Mata Are Race
Tahiti, le 3 avril 2021 - Charles Teinauri a remporté, samedi, la 15ème édition de la Mata Are Race. Le 'aito de Shell Va'a a bouclé les 14,5 km du parcours (aller-retour entre le parc Vairai et la pointe des pêcheurs) en un peu moins d'une heure et quinze minutes. En plus de Teinauri c'est un véritable tir groupé pour Shell Va'a qui a placé six rameurs aux six premières places de la course avec notamment Raihere Tevaerai, deuxième, et Narai Atger, troisième. 

Une nouvelle démonstration de force des rameurs de Shell Va'a. Une semaine après avoir remporté le marathon Polynésie la 1ère, les protégés de David Tepava se sont de nouveau illustrés, ce samedi, à l'occasion la 15ème édition de la Mata Are Race qui a proposé aux 'aito une course de V1 marathon entre le parc Vairai, à Punaauia, et la pointe des pêcheurs. Soit 14,5 km à parcourir. 

Si bon nombre de rameurs, dont Steeve Teihotaata, Kevin Céran-Jérusalémy, Manutea Millon, Tutearii Hoatua ou encore Hotuiterai Poroi, se sont déplacés aux Tuamotu pour disputer la Te 'Aito Manihi, tous les Shelliens étaient alignés sur la course organisée par Ralph Teariki. Et les jaunes de Fare Ute ont frappé très fort en plaçant  six rameurs aux six premières places de la course. 

Charles Teinauri a été le meilleur Shellien, ce samedi. L'intéressé a bouclé les 14,5 km du parcours en un peu moins d'une heure et quinze minutes sous une chaleur accablante. Il a distancé dans les derniers hectomètres de la course Raihere Tevaerai, deuxième. Narai Atger, vainqueur déjà de la Taaroa Race fin février, a pour sa part réglé au sprint Ritchy Labbeyi et Brice Punuataahitua, pour monter sur la troisième marche du podium, samedi. Taaroa Dubois de son côté à terminé sixième, derrière Labbeyi, quatrième, et Punuataahitua, cinquième. 

 


Retour des kayaks et des SUP sur l'eau
Charles Teinauri et les Shelliens survolent la Mata Are Race
A noter qu'en plus du va'a, les organisateurs de la Mata Are Race ont également proposé des courses de kayak, de stand up paddle (SUP) et de prône. En kayak, où l'on retrouvait une vingtaine de compétiteurs, la victoire est revenue à Charles Taie qui a troqué sa rame pour une pagaie ce week-end. Et en SUP, avec l'absence de nombreux cadors de la discipline, c'est le jeune de Tuhiti Tirao qui s'est imposé.

 


Charles Teinauri et les Shelliens survolent la Mata Are Race

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Vers une modification du PGA à Moorea pour le développement économique

$
0
0
Vers une modification du PGA à Moorea pour le développement économique
Moorea, le 3 avril 2021 - Une enquête publique portant sur la modification du Plan d’Aménagement de Moorea se tient actuellement sur place jusqu’au 30 avril prochain. Le dossier consiste notamment à la re-qualification de la terre Momona Tehiu 2 à Maharepa, classé zone UE (équipement), en zone économique ; cela permettrait à la société SOGIL, propriétaire du site, de lancer un projet de développement économique.

Une enquête publique relative à un projet de modification du Plan Général d’Aménagement de Moorea  a lieu depuis le 29 mars dernier jusqu’au 30 avril prochain. Dans ce dossier, la Société Civile Immobilière SOGIL, propriétaire de la terre Momona Tehiu 2 (cadastrée section EP № 26) à quelques dizaines de mètres du centre commercial de Maharepa (commune associée de Paopao), souhaiterait lancer un projet de développement économique sur ce site. Mais ce projet est rendu impossible pour l’instant par le classement du site en zones UE (destinée à recevoir uniquement les infrastructures nécessaires pour satisfaire les besoins collectifs de la population) et NDB (moyenne montagne) conformément au PGA de la commune. La présence d’une emprise réservée pour une route d’urbanisation (PAO 09) qui traverse la parcelle bloque également le projet de la société. Lors d’un conseil municipal au mois de novembre dernier, la majorité des élus a approuvé le projet de rectification du PGA de la commune de Moorea-Maiao.

Celui-ci consiste à la re-qualification de cette zone d’équipements (UE)  en zone urbaine (UB) afin de permettre la réalisation de ce projet de développement économique pour aussi  « permettre également une harmonisation avec les zones UB, situées aux alentours ». Dans le dossier porté par la SOGIL, il est prévu de maintenir les emprises réservées et d’identifier au préalable un nouveau tracé avant d’envisager la suppression de l’emprise réservée traversant la parcelle de la SCI SOGIL. Les documents composant le dossier d’enquête sont consultables à la mairie de Afareaitu ainsi qu’à la mairie annexe de Paopao avec la possibilité pour les administrés de faire part de leurs observations. Gaspard Ponia, commissaire enquêteur sera également présent à la mairie annexe de Paopao du lundi 26 avril au vendredi 30 avril 2021 afin de recevoir les observations du public.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

La DAG au soutien de la reconversion professionnelle à Moorea

$
0
0
La DAG au soutien de la reconversion professionnelle à Moorea
Moorea, le 3 avril 2021 – La Direction de l’Agriculture de Moorea organise chaque jeudi et jusqu’à la fin de l’année dans les mairies annexes, des rencontres avec les habitants de l’île en vue de les informer sur les aides agricoles du Territoire ainsi que sur la mise en location des terres agricoles domaniales. L’idée est de créer des vocations dans un secteur qui reste à développer.

L’antenne de la Direction de l’Agriculture (DAG) de Moorea, en partenariat avec la commune de Moorea-Maiao, organise tous les jeudis des séances d’information, en faveur de la population de l’île sœur, sur les aides agricoles proposées par le Territoire ainsi que sur la location des terres domaniales destinées à l’agriculture. Depuis le 18 mars dernier, Teddy Oopa, le conseiller en développement agricole de la DAG de Moorea sillonne chaque mairie annexe de l’île afin d’informer les personnes intéressées sur les aides dont elles peuvent bénéficier que ce soit pour la mécanisation des exploitations, la préparation des terres agricoles (terrassements, etc.), l’implantation des bâtiments à usage agricole (porcherie,…) ou encore pour l’acquisition des outils.

​Des formations possibles
En plus de ces aides, l’objectif de ces permanences est aussi d’informer les futurs ou les actuels agriculteurs sur la possibilité qu’ils ont de louer des terres agricoles domaniales à Opunohu, Vaianae et Pihaena en vue du lancement de leur exploitation. « Tous les porteurs de projet  peuvent faire leur demande, qu’ils soient jeunes, salariés ou retraités. Les fonctionnaires par contre ne peuvent pas en bénéficier. Les personnes intéressées doivent remplir un formulaire avec la description la plus complète du projet  agricole, en y incluant le chiffre d’affaires et les revenus prévus au bout de quelques années. On étudie tous les dossiers, et les plus prometteurs sont sélectionnés » prévient Teddy Oopa avant d’ajouter « On va aider les porteurs de projet au maximum lors de la rédaction, par exemple, des dossiers pour l’obtention des aides. Mais il y aussi une partie qu’ils doivent faire eux-mêmes ». En plus d’avoir la possibilité de bénéficier de l’expertise de la DAG, les agriculteurs novices, n’ayant pas de connaissances solides en agriculture, seront aussi orientés, dans le cadre de leur projet agricole, vers les formations agricoles proposées par  CFPPA (Centre de Formation Professionnel et de promotion agricole).  Quelques habitants de chaque commune associée  sont venus jusqu’à présent se renseigner sur les aides ainsi que sur la location des terres domaniales agricoles. Mais la plupart seraient, selon le représentant de la DAG,  des professionnels du milieu du tourisme  qui chercheraient à se reconvertir dans l’agriculture.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

​Cinq jours de grand bain culturel entre Raiatea et Taha'a

$
0
0
​Cinq jours de grand bain culturel entre Raiatea et Taha'a
Raiatea, le 3 avril 2021 – A l’initiative de Ismael Huukena une épreuve de natation a conduit six courageux à relier Uturoa au marae de Taputapuatea en l’espace de cinq jours-étapes via un tour de l’île de Taha’a. Ils sont bien arrivés aujourd'hui.

L’idée de Ismael Huukena, Marquisien connu pour ses nombreux défis de natation-marathon, notamment des tours de l’île de Tahiti ou de Tetiaroa, a été d’initier à sa discipline des novices qui souhaitaient vivre une expérience unique.
Ce périple physico-culturel avait pour point d’arrivée le berceau de la civilisation polynésienne : le marae de Taputapuatea. Mais avant de rejoindre ce haut-lieu symbolique, à la force des palmes, il a fallu que le groupe de nageurs (pour une fois, Ismaël a enrôlé des amis) relie d’abord Taha’a depuis Uturoa. Non pas un aller et retour, mais bel et bien un tour de l’île voisine en 3 jours. Les étapes : Uturoa-Haamene, 14 km le lundi 29 mars, Haamene-Patio, 18 km le mardi, Patio-Tiva 13 km le mercredi, et Vaitoare-Uturoa, 5 km, le jeudi. Pour boucler ce tour de l’île il aura fallu respectivement, 6, 8, 7 et 4 heures de nage. Une modification de parcours le mardi a permis de faire en sorte que la journée de vendredi soit un repos avant l’ultime étape du samedi ; pour laquelle l'équipe a rechaussé les palmes entre Avera et Opoa (site du marae) soit 4 km.

​Reconnexion à la nature

Pour relever ce défi plus culturel que sportif, Ismaël a préparé ses amis durant deux mois, tant sur le plan mental que physique. Heimano Guyon raconte : "ça a changé notre vie. Nous sommes des tatoueurs de métier, tous basés à Tahiti et nous perdons un peu le sens de la vie polynésienne, nos racines, nos valeurs. Grâce à cette initiative, nous avons totalement recollé avec les éléments, la mer, les poissons, la nature et la culture. La solidarité dans le groupe c’est important, il faut que le moral tienne. Durant huit heures à palmer crois-moi que tu as le temps de cogiter à tout ça !".

A chaque départ et chaque arrivée, se tenait une cérémonie de prières aux dieux, notamment celui de la mer. Une aide spirituelle qui leur a permis de faire fi des crampes dans les jambes et dans les bras et des ampoules aux pieds à cause des palmes en caoutchouc. Ils se disent prêts à recommencer à la première occasion tant les sensations ont été énormes.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Concours de tapatapa au CSP de Hakahau

$
0
0
Concours de tapatapa au CSP de Hakahau

 Ua Pou, le 3 avril 2021 - ‘Ōrero en tahitien, tapatapa en marquisien, l’art polynésien de l’incantation a de l’avenir auprès de la jeunesse de Ua Pou comme l’attestent les élèves de CM1 et CM2 du Centre Scolaire Primaire de Hakahau, qui se sont prêtés au jeu de l’art oratoire jeudi dernier.

 

C’est dans le cadre de l’enseignement du éo enana pour la parité linguistique instaurée à l’école depuis août 2020 que huit élèves de 9 à 11 ans faisant partie de 2 classes de CM1 et 2 classes de CM2 sont montés sur scène pour conter les légendes guerrières marquisiennes des dieux Poumaka, Tama Pekeheu et Mauike selon un canevas fourni par la circonscription.

Selon Stéphane Mahuta, directeur du CSP, « le grand gagnant de ce concours, c’est la langue marquisienne. Il s’agit également de mettre le point sur les difficultés scolaires de certains, mais avec leur langue maternelle [entrant en jeu], ça va beaucoup mieux » continue-t’il, « nous sommes très contents car c’est l’aboutissement d’un grand volet d’apprentissage de la langue pour une école bilingue. Nous avons constaté une belle progression au niveau de la communication orale, ce qui apporte énormément au niveau de l’apprentissage des autres matières également ».

 

Kuanui Hokaupoko, institutrice qui a soutenu ses collègues de cycle 3 en marquisien et coaché les petits dans le cadre du concours de tapatapa a souligné le grand courage des trois instituteurs sur quatre dont les classes étaient impliquées qui ne parlent pas marquisien à la base puisqu’ils sont Tahitiens. Il s’agit de Teariki Heatua, Alfred Toriki et Tevei Valenza. La quatrième institutrice, Maire Dordillon est quant à elle originaire de Ua Pou.

 

Concernant le jury, il était composé de sept membres. Un représentant de l’Académie marquisienne, Georges Teikiehuupoko ; un membre communal très impliqué dans la culture et ancien directeur du CSP, Jacob Kaiha ; un représentant de l’Education, l’enseignant animateur en langues Mautai Ah-Sha ; un membre de l’association parents d’élèves, Marita Kohumoetini et enfin 3 personnes reconnues pour leur participation au rayonnement de la culture marquisienne : Ahitiri Borgomano, artiste multi-facettes, tatoueur, danseur, musicien ; Jean-Louis Kohumoetini, agriculteur et danseur et enfin Marie-Jo Ah-Lo, institutrice retraitée très active dans le milieu culturel marquisien.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Un salon pour aider les exposants de Moorea durant le week-end pascal

$
0
0
Un salon pour aider les exposants de Moorea durant le week-end pascal
Moorea, le 3 avril 2021 - La cinquième édition du salon de Moorea s’est tenu tout le week-end pascal. Une cinquantaine d’exposants et quelques prestataires touristiques ont répondu à l’initiative du Comité du tourisme dont l’objectif et des les aider en cette période économique difficile.
 

Le Comité du tourisme de Moorea a organisé tout au long de ce grand week-end la cinquième édition du salon de Moorea au débarcadère de Paopao. A cette occasion, une cinquantaine d’exposants, qu’ils soient artisans, horticulteurs, agriculteurs ou couturières, avait leur stand pour présenter leurs produits. Aujourd'hui, des prestataires touristiques (terrestres et nautiques) de l’ile sœur étaient également présents  pour proposer leurs services (excursions en bateau, jet-ski…).  L’objectif du Comité de tourisme de l’île est de donner un coup de pouce financier aux exposants ainsi qu’aux prestataires touristiques durant cette période économique difficile. « Nous avons organisé ce salon afin de permettre aux artisans d’écouler leur produits et aux prestataires touristiques de vendre leurs services. Nous faisons cela car il n y a actuellement plus de paquebots de croisière » explique Christina Hanere, la trésorière du comité. Les animations habituelles des éditions précédentes, telles que les danses, les animations sportives ou les sports traditionnels ont été annulées en raison des restrictions sanitaires.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
Viewing all 46290 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>