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Australie: deuxième journée sans aucun cas de coronavirus à Melbourne

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Australie: deuxième journée sans aucun cas de coronavirus à Melbourne
Melbourne, Australie | AFP | mardi 27/10/2020 - Melbourne n'a enregistré mardi aucun nouveau cas de coronavirus, pour la deuxième journée consécutive, alors que la deuxième plus grande ville d'Australie s'apprête à mettre fin à trois mois de confinement. 

Il s'agit de la première fois depuis début mars qu'aucun nouveau cas n'est confirmé en 48 heures dans cette ville de 5 millions d'habitants frappée cet été par une deuxième vague épidémique.

A partir de minuit, dans la nuit de mardi à mercredi, les habitants pourront à nouveau se rendre chez d'autres personnes, dans un rayon de 25 kilomètres autour de chez eux, a annoncé mardi le Premier ministre de l'Etat Daniel Andrews.

Les restaurants, salons de beauté et commerces pourront de nouveau accueillir des clients mais les salles de gym devront attendre le 8 novembre pour pouvoir rouvrir.

C'est également à cette date que les habitants pourront se déplacer au-delà de 25 kilomètres au sein de l'Etat de Victoria, dont Melbourne est la capitale.

Ces levées des restrictions font suite à des mois de mesures drastiques, notamment un couvre-feu nocturne, l'obligation pour les habitants de rester chez eux et la fermeture des commerces non essentiels. 

Elles avaient été prises en juillet afin de contenir l'épidémie qui a atteint en août dans cet Etat plus de 700 cas quotidiens. 

A ce jour, les frontières entre le Victoria et les autres Etats demeurent fermées. 

Alors que le pays avait été relativement efficace pour contenir la première vague de coronavirus, Melbourne a connu cet été une flambée du nombre de cas, en raison de négligences dans les hôtels où les personnes revenant de l'étranger effectuaient leur quarantaine.

Ses habitants ont été soumis en juillet à des restrictions drastiques, notamment un couvre-feu nocturne qui a été levé fin septembre au bout de près de deux mois.

Ils étaient par ailleurs tenus de rester chez eux et ne pouvaient se déplacer que dans un rayon de cinq kilomètres pour un certain nombre d'activités clairement définies.

L'Australie, qui compte 25 millions d'habitants, totalise environ 27.500 cas depuis le début de la pandémie, et 905 décès dus au Covid-19.

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Aux Philippines, le typhon Molave fait trois morts et douze disparus

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Aux Philippines, le typhon Molave fait trois morts et douze disparus
Manille, Philippines | AFP | mardi 27/10/2020 - Trois personnes sont décédées et une dizaine d'autres portées disparues après le passage d'un typhon qui a provoqué des inondations dans le centre des Philippines, ont annoncé mardi les autorités.

Le typhon Molave a frappé l'archipel dimanche, inondant des villages et des terres agricoles, entraînant la chute de lignes électriques et la destruction de centaines d'habitations. 

Il traverse actuellement la mer de Chine  méridionale en direction du Vietnam, a déclaré l'agence météorologique philippine. 

Le nombre de victimes pourrait s'alourdir, a estimé le Conseil national de réduction des risques et de gestion des catastrophes (NDRRMC) alors qu'une évaluation des dégâts dans les régions balayées par le typhon est toujours en cours.

Les trois morts se sont noyés, a déclaré le porte-parole du NDRRMC, Mark Timbal.

Parmi eux, une femme emportée par les flots alors qu'elle essayait de traverser une rivière, a indiqué à l'AFP, Rizajoy Hernandez, du bureau de la défense civile de la région des Visayas centrales. 

Douze personnes, pour la plupart des pêcheurs, sont portées disparues après s'être retrouvées dans une mer agitée. 

Mardi, plus de 70.000 Philippins se trouvaient toujours dans les quelque 800 centres d'évacuation qui ont été ouverts.

Les Philippines sont frappées chaque année par une vingtaine de typhons, qui font des morts et causent des dégâts considérables, contribuant à maintenir des millions de personnes dans la pauvreté.

Le plus meurtrier jamais enregistré dans cet archipel a été le Super Typhon Haiyan, qui a fait plus de 7.300 morts ou disparus en 2013.

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Washington annonce une nouvelle vente d'armes à Taïwan

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Washington annonce une nouvelle vente d'armes à Taïwan
Washington, Etats-Unis | AFP | mardi 27/10/2020 - Les Etats-Unis ont annoncé une nouvelle vente d'armes à Taïwan pour un montant estimé à 2,4 milliards de dollars, s'attirant une réponse cinglante mardi de Pékin qui fulmine déjà contre une vente similaire annoncée la semaine dernière.

Le jour même où la Chine annonçait des sanctions contre les entreprises américaines impliquées dans des ventes à Taïwan de batteries de défense côtière de dernière génération, le département d'Etat a indiqué lundi avoir approuvé la vente de 100 autres batteries de la génération précédente.

Cette nouvelle transaction porte sur 100 systèmes de défense côtière Harpoon (HCDS), qui peuvent compter jusqu'à 400 missiles RGM-84L-4, d'une portée maximum de 125 km.

Ces missiles fabriqués par la division défense de Boeing peuvent être stationnés sur des plateformes fixes ou montés sur des camions.

Alors que la République populaire de Chine considère Taïwan comme une de ses provinces et menace de recourir à la force en cas de proclamation formelle d'indépendance ou d'intervention extérieure, les Etats-Unis veulent donner à lîle une capacité de défense crédible face à une potentielle invasion de l'armée chinoise.

Washington, qui s'est donné pour priorité de contrer l'influence de la Chine dans la région Asie-Pacifique, a accéléré ces dernières années les ventes d'armes à l'île. 

Taïwan, qui a finalisé récemment un contrat d'achat massif de 66 chasseurs F-16 de nouvelle génération, possède déjà des batteries de défense anti-aérienne Patriot et aurait également sollicité des drones MQ9 Reaper.

Mercredi dernier, Washington avait annoncé une première série de contrats pour 1,8 milliard de dollars, notamment 135 missiles de défense côtière de nouvelle génération Slam-ER. Ces derniers ont une portée supérieure à la largeur du détroit de Taïwan qui sépare l'île de la Chine.

Pékin a d'abord appelé la semaine dernière les Etats-Unis à "annuler" cette vente "pour éviter de porter davantage préjudice aux relations" entre les deux pays. 

'Fermement opposé'

Sans réponse de Washington, la Chine a annoncé lundi des sanctions contre les sociétés d'armement américaines.

Les géants de l'armement Lockheed Martin, Raytheon et la branche défense de Boeing sont notamment concernés.

Taïwan est peuplé de quelque 23 millions d'habitants. L'île est dirigée depuis 75 ans par un régime qui s'y était réfugié durant la guerre civile chinoise après la prise du pouvoir sur le continent par les communistes. 

Le territoire dispose de ses propres drapeau et monnaie, mais n'est pas reconnu comme un Etat indépendant par l'ONU. 

Pékin s'est déclaré mardi "fermement opposé" à ces ventes d'armes, appelant Washington à les "annuler" afin de "ne pas nuire davantage aux relations sino-américaines ainsi qu'à la paix et à la stabilité dans le détroit de Taïwan".

La Chine "prendra les mesures appropriées et nécessaires pour sauvegarder avec fermeté sa souveraineté nationale et ses intérêts en matière de sécurité", a prévenu devant la presse Wang Wenbin, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Pressions depuis 2016

Côté américain, un responsable du département d'Etat a assuré que cette nouvelle vente d'armement à Taïwan restait "conforme à notre politique d'une seule Chine".

Washington a rompu ses relations diplomatiques avec Taipei en 1979 pour reconnaître Pékin, mais les Etats-Unis ont adopté la même année une loi qui stipule qu'ils devront aider Taïwan à se défendre en cas de conflit. 

Depuis, Washington reste l'allié le plus puissant de l'île et son fournisseur d'armes numéro un.

Les Etats-Unis "considèrent que la sécurité de Taïwan est essentielle à la sécurité et la stabilité de la région Indo-Pacifique", a ajouté le responsable américain ayant requis l'anonymat.

La Chine a accentué ses pressions militaire et diplomatique sur Taïwan depuis l'élection en 2016 de la présidente Tsai Ing-wen. Celle-ci rejette la vision de Pékin et du précédent gouvernement taïwanais selon laquelle l'île et le continent font partie d'une "seule Chine".

Pékin a récemment diffusé les images d'un exercice militaire simulant l'invasion d'un territoire semblable à Taïwan avec notamment des frappes de missiles.

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Amui, un plan commun contre le Covid

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Amui, un plan commun contre le Covid
Tahiti, le 26 octobre 2020 - Le plan de communication et de mobilisation communautaire Covid a été débattu avec les représentants des communes des îles du Vent, lors d’un séminaire lundi matin à la Présidence. L’objet e ce plan Covid Amui est d’améliorer dès à présent les moyens d’intervention et de communication à l’échelle des collectivités locales de Tahiti et Moorea, alors que les deux îles sont aujourd’hui en alerte Covid maximale.

Une vingtaine de représentants des communes de Tahiti et Moorea ont répondu à l’invitation de la Direction de la santé, lundi, pour assister au séminaire de présentation du plan de communication et de mobilisation communautaire Covid, à la présidence. Avec un effectif en hausse de 2 315 cas Covid actifs essentiellement regroupés sur ces deux îles et particulièrement en zone urbaine, l’objet de cette conférence promettait des applications pratiques immédiates. Elles devraient entrer en action dès la semaine prochaine. 
 
Les collectivités locales ont une connaissance de terrain, une capacité de communication et d’intervention qui peuvent s’avérer fondamentales dans le combat contre l’explosion épidémique qui frappe actuellement l’archipel de la Société. Mais ces communes peuvent pâtir d’incertitudes quant à la bonne manière de contribuer à ce combat contre le coronavirus. Chacune dispose de brigades sanitaires chargées de sensibiliser la population des quartiers à l’hygiène et aux gestes barrières pour limiter la circulation communautaire du virus, mais avec les informations, la méthode et les outils adéquats cette réponse est largement perfectible. C’est en tout cas le crédo de la cellule Covid.
 
C’est le docteur Biarez, médecin chef de l’hôpital de Moorea, en charge du programme  Modernisation des soins de santé primaires en Polynésie, qui est à l’initiative du séminaire organisé lundi avec les communes. C’est également lui qui s’est chargé d’animer les débats, pendant toute la matinée. "Il s’agissait surtout d’apporter des éléments de connaissance en santé communautaire et de proposer un certain nombre d’outils et d’accompagnements techniques pour les communes dans leur travail, au niveau des quartiers. Ça été une approche d’échanges, de pratiques et pédagogique aussi", explique-t-il. 
 
Il ressort de cette rencontre que, si ce n’est pas déjà acté, chaque commune est invitée à désigner un coordinateur de la mobilisation communautaire Covid. Pour améliorer leur connaissance de la situation sanitaire et sociale dans leur secteur, des outils d’enquêtes de connaissance "attitudes et pratiques" sont en place et seront partagés pour permettre de cerner plus finement à l’échelle municipale ce que pense objectivement la population de cette maladie et comment elle y réagit. De même, un plan de communication locale devrait être mis en place, géré par les municipalités par le biais de leurs réseaux sociaux.
 
Egalement suggéré, la création de centres communautaires de soins pouvant accueillir les personnes positives qui auraient des personnes vulnérables dans leur entourage, des structures pour lesquelles certaines collectivités locales ont exprimé le souhait de travailler en intercommunalité. Enfin, des comités de santé pourraient voir le jour dans les communes, afin de profiter de cette catastrophe sanitaire pour améliorer de manière globale la santé de leur population.
"Etrangement, nous n’avons pas eu aujourd’hui de message d’inquiétude", constate Manutea Gay, le coordonnateur de la plateforme Covid. "Les communes sont aujourd’hui dans l’action, elles demandent simplement à être accompagnées et un peu plus soutenues. C’est très encourageant. Ensuite c’est normal qu’elles se posent des questions. Dans une pandémie comme celle-là on ne peut pas être spécialiste en tout. On a besoin de tout le monde. Et notre rôle, c’est de coordonner tout ça au niveau de la plateforme."
 
Référent dédié 
 
Et visiblement, le retour d’information a plaidé lundi en faveur d’un meilleur soutien de ces communes dans l’effort de guerre, comme le constate Philippe Biarez à l’issue de ce séminaire : "Elles ont besoin de compétences, d’accompagnement technique et de réponses à leurs questions."
 
Pour contenter cette attente forte, un pôle de mobilisation communautaire pourrait être créé dès cette semaine au sein de la plateforme Covid avec une personne en charge d’être le correspondant spécifique des communes. "C’est une information que je vais faire remonter au niveau du ministère. On va mettre en place quelqu’un qui sera en charge de l’aspect communautaire, comme cela a été le cas pendant la période de confinement de mars à mai", explique Manutea Gay. "Il faut que l’on trouve la bonne personne pour l’animer avec les partenaires communaux. Son rôle sera de coordonner les décisions, les conseils et transmettre les informations utiles.
 
Un besoin fort également exprimé lundi par les auditeurs : celui d’avoir une meilleure connaissance du nombre de cas dans leur commune et de la localisation de ces derniers, pour mieux valoriser et évaluer leurs actions. Une information pas évidente à communiquer compte tenu du principe du secret médical. "Sans citer les gens, sans cibler les domiciles, mais en indiquant les quartiers les plus touchés on peut permettre de mieux orienter l’effort au plan local", estime cependant Manutea Gay.
 
Le partage d’informations et d’accompagnement technique initié formellement lundi par ce séminaire doit se poursuivre avec une fréquence hebdomadaire dès la semaine prochaine. Cela se fera à distance entre le pôle dédié de la plateforme santé et les référents communaux de la mobilisation Covid. 
 
L’initiative portée par ce séminaire pourrait être élargie dans les autres archipels de Polynésie aussi. "Pour l’instant, ça concerne les îles du Vent, parce que la circulation virale y est élevée", explique cependant Philippe Biarez. "On est en alerte maximale. Il est clair que les autres communes vont être contactées. Cela se fera bien sûr en visioconférence, à la fois pour la distance mais surtout pour protéger les populations."  
 

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Covid-19 : Paris "favorable" à "un appui supplémentaire" en Polynésie

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Covid-19 : Paris
Tahiti, le 27 octobre 2020 - Le gouvernement est "favorable" à un "appui supplémentaire" pour aider la Polynésie française à faire face à l'évolution de l'épidémie de Covid-19 "très préoccupante" sur le territoire, a indiqué mardi la ministre déléguée chargée de l'autonomie Brigitte Bourguignon.

Le gouvernement Castex est "favorable" à un "appui supplémentaire" pour aider la Polynésie française à faire face à l'évolution de l'épidémie de Covid-19, a indiqué mardi Brigitte Bourguignon, comme le rapportent nos confrères de l'AFP.
La ministre déléguée chargée de l'autonomie répondait au député Moetai Brotherson, lors de la séance des questions au gouvernement. Ce dernier venait d'évoquer le risque de déficit en ressources humaines et de demander si l'Etat français soutiendrait le gouvernement polynésien dans une demande de coopération régionale et internationale, avec l'Australie et la Nouvelle-Zélande, dans le cadre de l'accord FRANZ qui institue une coopération entre la France et ces deux puissances régionales au profit des États insulaires du Pacifique victimes de catastrophes naturelles majeures. 
"Hier nous avons dépassé, en nombre absolu de décès, ceux de la Nouvelle-Zélande, pays de 5 millions d'habitants. Nous sommes 272.000 en Polynésie française", a souligné le député. "Le nombre de lits en réanimation va d'ici deux ou trois semaines se révéler totalement insuffisant", a-t-il plaidé.
"L'évolution de l'épidémie est très préoccupante en Polynésie française", a reconnu Brigitte Bourguignon. "Et je peux vous assurer que le centre de crise est pleinement mobilisé", a-t-elle aussi affirmé en éludant un possible recours à l'accord FRANTZ.

L'aide viendra de Paris. "La question d'un appui supplémentaire est en cours de discussion. Nous y sommes favorables", a-t-elle ajouté sans plus de précisions. Elle a également évoqué "l'enjeu de la disponibilité des tests en nombres suffisants (...) afin de limiter la diffusion du virus dans les archipels". 

Selon la ministre, "le nombre de cas actifs a plus que doublé en une semaine", avec "17 hospitalisations supplémentaires sur cette période" et le nombre de personnes en réanimation "a pratiquement doublé en sept jours, soit plus d'une vingtaine actuellement".

Le taux d'incidence est actuellement de "500 cas pour 100.000 habitants. C'est exorbitant", a-t-elle ajouté, précisant que 20 décès ont été recensés, "dont 6 au cours de la dernière semaine".

La Polynésie fait actuellement l'objet d'un couvre-feu entre 21 heures et 4 heures. L'évolution de l'épidémie laisse craindre une saturation du centre hospitalier du Taaone, alors que la prévalence de l’obésité, de l'insuffisance rénale, des maladies cardiovasculaires et du diabète, qui constituent des facteurs aggravants de risque, est très importante dans la collectivité.

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Une escale marquisienne au goût de normalité

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Une escale marquisienne au goût de normalité

Ua Pou, le 27 octobre 2020 - Après quelques rotations contrariées, l'Aranui a vécu une escale presque normale lors de son arrivée dans l'île, vendredi dernier.

Près de 80 touristes ont débarqué à Ua Pou vendredi dernier, alors que le déchargement du fret de l'Aranui suivait son cours sous l’œil attentif des policiers municipaux. Les agents communaux faisaient la pesée et l’enregistrement. Quant au connaissement, il s’effectuait auprès des pointeurs du cargo mixte.

Une partie des touristes a effectué des excursions autour de l’île, pendant que d’autres visitaient le centre artisanal avant d’assister à un spectacle de danse. Distanciation oblige, les photographes ont dû se placer à quelques mètres des danseurs pour leurs clichés quand d’habitude, c’était plutôt une grande photo de famille. Les visiteurs se sont ensuite tous retrouvés pour déjeuner dans la grande salle polyvalente située en bord de mer.


covid-free


L’île est toujours officiellement covid-free malgré quelques soupçons concernant des résidents ayant fait un aller-retour depuis Tahiti et un quatrième cas soupçonné parmi les membres d’équipage de l’Aranui qui a été transporté depuis Ua-Pou vers Nuku-Hiva pour des tests plus approfondis ; mais rien de confirmé par le bureau de veille sanitaire jusqu’à présent.


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922 plants de paka saisis à Maupiti

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922 plants de paka saisis à Maupiti
Tahiti, le 27 octobre 2020 - La gendarmerie annonce la saisie de 922 plants de cannabis sur les motus de Maupiti, du 19 au 22 octobre derniers.

Dans le cadre de missions portant sur la lutte contre les stupéfiants, les gendarmes de la brigade de Bora Bora, épaulés par trois militaires de la Brigade territoriale des Tuamotu-centre (BTTC) ont démantelé plusieurs plantations de cannabis dissimulées chez des particuliers et sur les motus de Maupiti. Au Total, ces différentes saisies totalisent 922 plants de cannabis. 

Quatre mis en cause pour ces plantations ont reconnu les faits reprochés et seront prochainement convoqués devant le tribunal. Tous les stupéfiants saisis ont été détruits par incinération. 

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La Niña écarte le risque cyclonique en Polynésie

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La Niña écarte le risque cyclonique en Polynésie
Tahiti, le 27 octobre 2020 - « L’enfant terrible du Pacifique » ne montrera pas le bout de son nez cette année. C’est son pendant moins connu, la Niña, qui est attendue avec « une probabilité de 78% » selon Météo-France pour la prochaine saison chaude. Un phénomène océanique qui annonce un faible risque cyclonique pour la Polynésie. 
 
Peu, voire pas de risque cyclonique en perspective pour la Polynésie. Une bonne nouvelle par les temps qui courent. Alors que le Covid ne faiblit pas, la météo se montrera clémente cette année aussi - comme tous les ans depuis 10 ans - à en croire les prévisions 2020 – 2021 de Météo France. « Il n’y a pas de conditions favorables à une activité cyclonique en Polynésie depuis Oli en 2010, indique Victoire Laurent, prévisionniste. Par contre, on a toujours des dépressions tropicales modérées ou fortes. »

Pas de cyclone donc, mais un refroidissement progressif des températures de surface de l’océan Pacifique depuis le mois d’août. Un courant froid qui annonce La Niña, dont l’arrivée coïncide généralement avec « une diminution du nombre de perturbations dans le Pacifique Sud ». Le phénomène s’est d’ailleurs accéléré depuis le mois d’août et devrait se poursuivre dans les quatre premiers mois de la saison chaude note Météo France. « Avec une probabilité de 78% ce sera donc une année Nina » résume l’experte.

Et les prévisionnistes du monde entier semblent unanimes sur le caractère « modéré » de la « petite fille » en approche. « On a joué plusieurs scénarios, et tout le monde s’accorde à dire que le phénomène va s’affaiblir » argumente Victoire. Résultat : le risque cyclonique s’annonce « nul » aux Marquises et « faible » sur le reste de la  Polynésie, y compris aux Australes, souvent sujet à risque - comme l’année dernière – puisqu’elles se trouvent sur la trajectoire des cyclones qui peuvent naître au sud des îles Cook.

Risque de sécheresse sauf aux Australes

Sans cyclones, il faut s'attendre à moins de pluies. Le phénomène va conduire à un déficit de précipitation, avec un risque de sécheresse. Sous le pilotage d’un événement la Niña, la saison des pluies devrait se décaler vers le sud-ouest, favorisant davantage les Australes et « dans une moindre mesure » la Société sur la première partie de la saison chaude. Ainsi pour les six prochains mois, les modèles climatiques prévoient « une sécheresse relative sur les Marquises, la Société et les Tuamotu-Gambier et des précipitations excédentaires sur les Australes. »

Une bonne nouvelle pour les Australes et notamment pour Rapa, qui a vécu sa saison la plus sèche l’année dernière, mais aussi pour les Marquises, très peu arrosées pendant six mois, « avec des valeurs extrêmes de déficit variant entre -95 % en décembre à -31 % en avril ». Un record a même été battu à Hiva Oa pour un mois de décembre : 4 mm en 2019 contre 7,4 mm en 2002. « Contribuant grandement à résorber le déficit qui se profilait pour la saison » le mois de février a, comme souvent, concentré la quantité de pluie tombée, en particulier sur les Tuamotu du Nord, les Gambier et les Iles du Vent.

Une distribution moins régulière des pluies

Une distribution des précipitations qui est « de moins en moins régulière » fait remarquer Victoire Laurent, forte de plus de 20 ans de recul. « Si les quantités ne changent pas sur une saison, la distribution a complètement changé, on se retrouve avec un déficit de précipitation pendant 4 mois sur la Société, et tout d’un coup ça tombe sur un mois, souligne Victoire Laurent. C’est quelque chose qu’on n’a pas l’habitude d’appréhender, et l’aménagement des îles n’est pas adapté à ce type de temps qu’on observe depuis quelques années. »

« Pilotée par des conditions neutres » au niveau de la région, l’activité cyclonique de la saison dernière n’avait pas fait beaucoup plus de bruit en Polynésie. Elle avait toutefois favorisé la formation de huit phénomènes (soit un de moins que la saison 2018-2019) dans le Pacifique Sud, dont deux dépressions modérées, deux dépressions fortes et quatre cyclones, parmi lesquelles on retiendra le nom d'Harold. Seul phénomène à côtoyer le bassin polynésien, il est passé à environ 1 200 km à l’ouest des Australes, entre le 9 et le 10 avril, sans occasionner de dégât. La rafale de vent la plus forte ayant été enregistrée à 59km/h du côté de Rapa.
 


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Carapaces, dents et ailerons une deuxième vie pour les saisies

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Carapaces, dents et ailerons une deuxième vie pour les saisies
Tahiti, le 27 octobre 2020 - Jean-François Tanneau, directeur régional des douanes, a remis mardi à Miri Tatarata, directrice de l'environnement, divers spécimens allant de carapaces de tortues aux sculptures d'éléphant en ivoire, en passant par quelques 2 500 dents de requins, issus de saisies. Cette collection sera utilisée, entre autres, pour la sensibilisation du public aux espèces protégées.

Deux semaines après la vaste saisie d'ailerons et dents de requins à Papeete sur un navire espagnol, Jean-François Tanneau, directeur régional des douanes, a remis mardi à la Direction de l'environnement (DIREN) divers spécimens et objets saisis par ses services au cours des cinq dernières années.

Lire aussi >> Vaste saisie d'ailerons et dents de requins à Papeete 

En plus des ailerons et des 2 500 dents de requins saisis le 15 octobre, les douaniers ont ainsi remis à Miri Tatarata, patronne de la Diren, trois carapaces et un crâne de tortues, trois vertèbres de cétacés, deux alligators et deux tortues naturalisés, une défense et des sculptures d'éléphant en ivoire ou encore deux pacu vivants, poissons de la famille des piranhas. Une belle collection qui pourrait valoir son petit pesant de billets. Sauf que beaucoup de ces spécimens  sont protégés par la Convention CITES ou le code de l'Environnement.
 
"Ces saisies ont été réalisées chez des particuliers, notamment chez des trafiquants de stupéfiants pour ce qui est des carapaces de tortues. Des spécimens sont également issus de saisies réalisées sur des bateaux de plaisance, de pêche. Certains objets sont originaires des Fidji, des îles Salomon. Toutes les marchandises, mis à part l'ivoire, sont originaires de l'Océanie", a précisé Jean-François Tanneau.

Sensibilisation du public et analyse génétique

Tous ces objets ont ainsi été confiés à la Diren. "En fonction des objets on peut les confier à des musées, à des associations ou à des centres de soin pour pouvoir ensuite informer et sensibiliser la population sur les différentes espèces protégées et qui font souvent l'objet de trafic", a indiqué Miri Tatarata. "Mais avant, la Diren mènera des analyses génétiques pour identifier les différentes espèces, ce qui permettra ensuite d'affiner une base de données et d' être plus précis dans nos opérations de contrôle sur ce qui est saisi et récupéré".
 
Le but étant de contrôler la vente de certains de ces objets sur les marchés locaux, comme les dents de requins, dont les touristes sont toujours très friands. "Malheureusement, souvent, le touriste est trafiquant malgré lui. Il n'a pas assez d'informations sur ce qu'il peut acheter et ne peut pas acheter", a déploré la directrice de la Diren. "Souvent, aussi, il se retrouve bloqué à la douane parce qu'il a quelque chose qu'il n'aurait pas dû prendre. Même des locaux ne sont pas toujours au courant. Pour éviter ces incidents, on va mettre en place, en collaboration avec la Direction des douanes, un système d'information renforcé."

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Le shark feeding condamné

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Le shark feeding condamné
Tahiti, le 27 octobre 2020 - Un moniteur patenté de 45 ans a été condamné mardi par le tribunal correctionnel de Papeete à six mois de prison avec sursis, assortis d’une interdiction d’encadrer une activité nautique pendant un an. L’homme était poursuivi pour avoir mis en danger la vie de plongeurs qu’il encadrait alors qu’il faisait du shark feeding. Lors de l’audience, les différents acteurs du dossier ont rappelé que cette pratique, interdite en 2017, était "tolérée" en Polynésie.
 
L’accident, largement relayé par la presse et commenté sur les réseaux sociaux, avait relancé la polémique autour de la pratique du shark feeding en Polynésie. Le 17 mai dernier, une femme enceinte de sept mois avait été mordue par un requin sur le site de la Vallée Blanche à Tahiti. La morsure de squale, qui avait nécessité 17 points de suture, avait eu lieu alors que la victime faisait du snorkeling lors d’une sortie de shark feeding organisée par un moniteur patenté, Nicolas Billy.
 
Entendue par les gendarmes lors de son dépôt de plainte, la jeune femme avait expliqué qu’elle avait participé à cette activité avec son conjoint et d’autres plongeurs sous la responsabilité d’un moniteur patenté qui proposait du shark feeding. Le jour des faits, ce dernier avait conseillé à la victime de faire du snorkeling pendant qu’il plongeait avec les autres participants. Alors qu’il se trouvait à 17 mètres avec sa palanquée, Nicolas Billy avait décidé de remonter seul. Arrivé sur son bateau, il avait constaté qu’il restait des sardines sur l’embarcation et avait décidé de les jeter à l’eau pour attirer les requins. Interrogé par la victime qui se trouvait encore à l’eau à côté du bateau, le moniteur lui avait expliqué qu’il n’était pas nécessaire de remonter. Mais, attirés par les appâts, les squales n’avaient pas tardé à encercler la jeune femme qui avait été mordue au mollet.
 
Extrême "négligence"
 
Or ce moniteur, entendu par les enquêteurs après l'accident, n’en était pas à son premier fait d’armes, puisqu’il avait déjà été impliqué dans deux autres séries de faits ayant mis en exergue son extrême "négligence". En septembre 2018 tout d’abord. Alors qu’un club concurrent avait installé une cage en profondeur contenant des têtes de thon à la Vallée Blanche, Nicolas Billy avait décidé d’ouvrir la cage, provoquant ainsi une soudaine "excitation" des requins, dont un requin tigre, alors que des plongeurs se trouvaient près de la cage. Un geste, destiné selon lui, à "sécuriser" la situation. En novembre 2018 ensuite, Nicolas Billy s’était de nouveau illustré lors d’une nouvelle séance de shark feeding en se montrant "brutal" et "agressif" avec deux plongeurs. Une version contestée par l’intéressé, qui avait affirmé avoir plutôt lui-même été agressé sous l’eau par les deux plongeurs.
 
C’est donc pour ces trois séries de faits que Nicolas Billy a comparu mardi matin devant le tribunal correctionnel pour répondre de "mise en danger de la vie d’autrui", "blessures involontaires" et "perturbation intentionnelle d’espèce animale protégée". D’abord interrogé à la barre sur la morsure subie par la femme enceinte en mai dernier à la Vallée Blanche, Nicolas Billy a concédé sa "négligence" en affirmant qu’il aurait dû être "plus strict" et jeter les appâts quand tout le monde était sur le bateau. Questionné sur les deux autres incidents qui lui étaient reprochés, le quadragénaire a maintenu les explications données au moment des faits en 2018. Invité à s’exprimer sur son avenir, Nicolas Billy a invoqué la clémence du tribunal : "Tout ce que je demande, c’est de pouvoir reprendre mon métier et de faire de la plongée classique car je ne sais rien faire d’autre".
 
Le "dossier d’une profonde hypocrisie"
 
Pour le procureur de la République, l’évocation de cette affaire devant le tribunal a surtout permis de rappeler que le prévenu n’était pas "le seul à se livrer à cette pratique" qui est une "source de tensions commerciales" au fenua. Lors de ses réquisitions, le représentant du ministère public a, en effet, rappelé que les personnes qui se livraient au shark feeding opéraient des "tentatives de privatisation des fonds sous-marins qui valent de l’or". Des pratiques allant même jusqu’à générer "des tensions qui ont débouché sur des pugilats à 17 mètres de profondeur". Après avoir évoqué la pratique illégale du shark feeding, le procureur de la République s’est penché sur le cas du prévenu en requérant six mois de prison avec sursis à son encontre ainsi que trois ans d’interdiction d’exercer. Il a affirmé que Nicolas Billy s’était "défaussé" sur sa gentillesse et sur des "négligences" alors qu’il s’était, à plusieurs reprises, "affranchi du cadre réglementaire en toute connaissance de cause".
 
Faisant écho aux réquisitions du parquet, le conseil de Nicolas Billy, Me Smaïn Bennouar, a fustigé dès le début de sa plaidoirie un "dossier d’une profonde hypocrisie" qui "confine à une sorte de malhonnêteté intellectuelle". Prenant le tribunal à témoin, Me Bennouar s’est étonné que son client soit la seule personne poursuivie pour avoir fait du shark feeding : "Dire que mon client représente la quasi-totalité du shark feeding en Polynésie relève de l’imagination. Il s’agit d’une dérive commerciale. Pourquoi n’a-t-on pas agi de la sorte envers tous ceux qui exercent cette pratique ? Le territoire est garant de l’application des lois et même les enquêteurs qui ont travaillé sur ce dossier ont relevé un flou juridique. Et ces gens-là connaissent la loi !"
 
Après en avoir délibéré, le tribunal correctionnel a condamné Nicolas Billy à six mois de prison avec sursis, un an d’interdiction d’exercer une activité nautique liée à l’encadrement et à indemniser les victimes.
 

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N-Calédonie: tollé indépendantiste contre un acheteur potentiel de l'usine de nickel Vale

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N-Calédonie: tollé indépendantiste contre un acheteur potentiel de l'usine de nickel Vale
Nouméa, France | AFP | mercredi 28/10/2020 - Indépendantistes et coutumiers kanak s'opposent fermement à la possible reprise de l'usine de nickel du brésilien Vale en Nouvelle-Calédonie, menacée de fermeture, par un consortium comportant le groupe suisse Trafigura, a constaté mercredi l'AFP.         

"Nous ne voulons pas de cette société, qui est un trader et qui a maille à partir avec la justice au sujet de trafic de déchets toxiques", a déclaré lors d'une conférence de presse, Victor Tutugoro, porte-parole du FLNKS, en allusion à de précédentes condamnations du géant du négoce pétrolier.      

La coalition indépendantiste a invité la population à participer à une mobilisation le 30 octobre sur le site de l'usine et à Nouméa, lancée par l'Instance coutumière autochtone de négociations (ICAN) pour s'opposer à cette possible transaction. Le syndicat USTKE a de son côté appelé à une grève générale de 24 heures.        

Début septembre après l'échec d'une première offre de reprise par des Australiens, Vale-NC a prévenu qu'en l'absence d'alternative "solide et durable" d'ici fin octobre, elle enclencherait la fermeture de son complexe métallurgique de nickel dans le sud de l'île, qui exploite le fabuleux gisement de Goro. Plus de 3.000 emplois sont en jeu.          

Une nouvelle offre incluant le trader suisse Trafigura (25%), un actionnariat salarié, une participation de la collectivité provinciale du sud et un groupement d'investisseurs serait sur le point d'aboutir, selon des sources concordantes.         

Les indépendantistes et leurs alliés dénoncent "la mainmise des multinationales sur les richesses minières du pays" et défendent une solution concurrente d'un consortium calédonien et sud-coréen, entre la Société financière de la province Nord (Sofinor) gérée par le FLNKS et Korea Zinc.        

Lundi, Vale l'a officiellement écartée, suscitant "l'étonnement" de la Sofinor, qui a affirmé que le géant brésilien refusait aux experts calédoniens et coréens l'accès au site permettant de compléter leur proposition.       

Alors que le ministre des outre-mer, Sébastien Lecornu, est en visite sur le Caillou jusqu'à jeudi, le FLNKS a également "interpellé l'Etat", impliqué par le biais d'accord de défiscalisation et d'un prêt de 200 millions d'euros  à Vale en 2016. Dans ce cadre, le gouvernement participe activement à la recherche d'un sauvetage de l'usine.       

M. Tutugoro a averti que le dossier Vale "pourrait mettre à mal la sortie du processus" de décolonisation de l'Accord de Nouméa, qui touchera à sa fin en 2022. Après le deuxième référendum sur l'indépendance du 4 octobre, remporté d'une courte tête par les non indépendantistes (53,3%), M. Lecornu tente de relancer le dialogue entre les acteurs calédoniens, dans un climat tendu.

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​Renégociation du PGE à 28,6 milliards : la Calédonie insiste, la Polynésie dubitative

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​Renégociation du PGE à 28,6 milliards : la Calédonie insiste, la Polynésie dubitative
Tahiti, le 27 octobre 2020 - Alors que le président de l’exécutif calédonien annonce un accord de principe avec le ministre des Outre-mer pour l’abattement d’une partie du prêt de 28,6 milliards contractée auprès de l’AFD pour faire face à la crise Covid, en Polynésie l’exécutif doute d’une telle avancée.
 
Le président du gouvernement calédonien, Thierry Santa, avait indiqué mi-septembre au Congrès de Nouvelle-Calédonie qu’il envisageait de faire front commun avec son homologue polynésien Édouard Fritch, pour obtenir de l’État que les prêts de 28,6 milliards de Fcfp accordés via l’AFD à chacune des collectivités soient transformés en subventions. Ces emprunts garantis par l’Etat et remboursables sur 25 ans ont permis aux deux collectivités du Pacifique de financer des mesures d’urgence, face à la crise Covid. 
Si en Polynésie Edouard Fritch n’avait alors pas souhaité faire de commentaire suite à l’appel de pied de son homologue Caldoche, l’exécutif calédonien annonce cette semaine une avancée dans cette entreprise.
"Je salue la volonté du ministre de transformer une grande partie du prêt en subvention pour tenir compte de l’impact de la crise sanitaire sur notre économie", a posté dimanche sur son compte Facebook le président du gouvernement de Nouvelle-Calédonie, après une réunion de travail la veille avec le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, comme le rapportent mardi nos confrères de Radio 1. D’après NC la 1ère, également citée par la radio de Fare Ute, le ministre aurait cependant indiqué qu’il allait "étudier la possibilité de transformer une partie du prêt AFD" de 28,6 milliards en subvention, suite aux dépenses engagées par le Caillou dans le cadre de ses mesures de quarantaine. Sébastien Lecornu aurait proposé la mise en place d’une équipe "pour documenter les différentes dépenses, regarder exactement ce qui a été décaissé, ce qui peut être décaissé encore dans les temps qui viennent"
 
Selon nos informations, du côté du gouvernement polynésien on a du mal à croire à un tel scénario. Il faut d’abord savoir que la Polynésie est actuellement occupée à négocier avec Paris un second prêt garanti de 28,6 milliards pour 2021. Bien entendu, si la Calédonie obtenait que son emprunt AFD soit en partie transformé en subvention, on n’hésiterait pas ici à faire valoir la légitimité d’un parallélisme de traitement entre les deux collectivités françaises du Pacifique, nous explique-t-on, même si les dépenses de santé engagées en Polynésie pour faire face à la crise Covid sont bien inférieures à celles faites sur le Caillou.

Selon la chaîne, la Nouvelle-Calédonie a déjà dépensé 9 milliards de Fcfp dans le cadre de ses mesures de quarantaine pour "gérer les arrivées sur le territoire, les rapatriements ou encore les quatorzaines obligatoires à l’hôtel".
En Polynésie, l’emprunt garanti par l’Etat a en grande partie (16,5 milliards) servi à renflouer la trésorerie de la Caisse de prévoyance sociale en proie à un inquiétant déficit de cotisations lié à la crise économique. 

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Page enfant : Comment fait-on un dessin animé ?

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Page enfant : Comment fait-on un dessin animé ?
TAHITI, le 28 octobre 2020 - C’est la fête du cinéma jusqu’à jeudi. Tu regardes sans doute des dessins animés chez toi, ou bien au cinéma, mais sais-tu comment ils sont fabriqués ? Qui réalise les dessins et comment ? Est-ce la même personne qui écrit l’histoire ? Tu trouveras quelques réponses aux questions que tu peux te poser dans cet article.

Tu sais ce que sont les dessins animés ou films d’animation (ce sont deux termes qui correspondent à la même chose). Découvre maintenant les coulisses de leur fabrication.

D’abord, il faut trouver une idée, une histoire, des personnages. C’est la phase d’écriture. Elle finit quand le scénario est prêt. Un scénario, c’est aussi ce qu’on peut appeler une continuité dialoguée.

C’est un document écrit pour toute réalisation d’œuvre audiovisuelle : les films d’animations, mais aussi, les séries télévisées, les documentaires, les clips, les publicités… !

Décors, objets et personnages

Ensuite on passe au dessin. Cette phase peut commencer en parallèle. Il faut faire les décors, les objets, les paysages, les personnages aussi bien sûr ! Pour chaque personnage, on crée ce que l’on appelle un "model sheet".

En fait, c’est une série de croquis qui permet de voir chaque personnage sous toutes les coutures : de face, de profil, de dos, de trois quarts… Il y a par ailleurs une étape de construction du "story board". Autrement dit, c’est la transformation de l’histoire (du scénario), en dessin. Le story board ressemble, une fois terminé, à une bande dessinée mais sans les bulles.

Il faut ensuite passer à l’animation pour mettre en mouvement les personnages dans les décors. Pour créer l’illusion du mouvement il faut faire défiler des dessins rapidement. Il faut au moins 24 images par seconde.

Plus il y a d’images et de dessins différents, plus les mouvements semblent naturels. Aujourd’hui, pour gagner du temps, on fait les dessins sur ordinateur. Malgré tout, tout ce travail est extrêmement long.

Selon l’ampleur du projet, des centaines de personnes peuvent travailler plusieurs années sur un seul et même dessin-animé. C’est le cas par exemple chez Disney.

Il faut que tu saches également que l’on peut animer autre chose que des dessins, comme des papiers découpés par exemple ou bien de la pâte à modeler, c’est l’animation 3D.

On peut aussi enregistrer les mouvements d’un être humain, ou bien d’un animal et appliquer ces mouvements aux dessins grâce à un ordinateur. C’est la "motion capture", la capture de mouvement.

Pour réaliser un film d’animation, il faut du temps, il faut aussi faire appel à différentes compétences. Il y a de nombreux métiers possibles dans ce domaine.


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L'héritage de Aimeho Nui to'u Ai'a pour Te Vaiete

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L'héritage de Aimeho Nui to'u Ai'a pour Te Vaiete
Tahiti, le 28 octobre 2020 - Après avoir dissout la fédération culturelle de Moorea, Aimeho Nui to'u Ai'a, son président Isidore Hiro a décidé de faire don de l'argent restant sur le compte de sa structure à Père Christophe. Il considère que ce dernier suit les principes de Tetuna'e, notamment celui de ne pas détourner les yeux face à ceux qui sont dans le malheur, et qu'il est "tout à fait dans cette lignée-là de ce qu'on faisait autrefois".


Restée en sommeil pendant trois ans, la fédération culturelle de Moorea Aimeho Nui to'u Ai'a va finalement être dissoute. Ses membres se sont donc posés la question du sort de l'argent restant sur le compte en banque de la fédération, puisque la loi interdit qu'il revienne aux membres du bureau. Un "boni" –c'est le terme consacré– qui peut en revanche être légué à une ou plusieurs associations à but non lucratif, à des associations reconnues d’utilité publique ou encore à des associations ayant pour but exclusif l’assistance ou la bienfaisance. Ainsi le président Isidore Hiro et les membres de la fédération ont décidé d'offrir ce "boni" à Père Christophe ainsi qu'à la bibliothèque de Moorea située à Teavaro.
 
Mardi matin, le Père Christophe s'est vu remettre un chèque par Isidore Hiro qui assure être sensible au travail et au don de soi, depuis des années, de père Christophe en faveur des personnes en difficulté et notamment les sans domicile fixe. "Cela nous a beaucoup marqués", affirme-t-il. Isidore Hiro a aussi tenu à rappeler les principes du premier Arii de la lignée des Teva à avoir ceint le maro 'ura et surtout le premier législateur tahitien. Un de ces principes consistait notamment à ne pas détourner les yeux de ceux qui sont dans le malheur ou la difficulté ou encore à s'aider mutuellement. Le président de la fédération considère que le père Christophe est "tout à fait dans cette lignée-là, de ce qu'on faisait autrefois et c'est le plus important dans notre vie aujourd'hui. Lorsque les personnes sont en difficulté, aidons-les (...).Cela fait partie de notre culture".
 
Colis alimentaires en augmentation "exponentielle"
 
Pour père Christophe, ce don est particulièrement bienvenu. D'autant que, selon lui, avec la crise sanitaire actuelle, le nombre de colis alimentaires pour les personnes des quartiers a augmenté d'une façon "exponentielle". Selon père Christophe, il y a depuis le début de l'année entre 250 et 300 colis en plus. "C'est vrai que c'est quelque chose qui nous touche peut-être plus parce qu'on voit des gens profondément gênés de venir demander car ils ne l'ont jamais fait. On a beaucoup de familles que l'on ne connaissait pas". Ces dons sont donc pour père Christophe, non seulement une manière d'encourager et de soutenir tous les bénévoles de l'association Te Vaiete mais aussi de les aider dans leur don de soi : "c'est toujours quelque chose qui nous fait chaud au coeur, de voir qu'on pense à ces personnes, qu'on pense à cette cause. Même si de temps en temps on en a un peu marre d'en entendre parler sans cesse mais c'est bien une réalité". Père Christophe appelle tout un chacun à être attentif à ceux qui sont près de nous, comme notre voisin, qui peut-être vient de perdre son travail "on peut lui amener un petit quelque chose discrètement, délicatement, on peut lui poser un sac d'aliments devant sa porte sans que personne ne le voie, sans que lui-même ne le sache. Je crois qu'il faut une solidarité qui soit active et de proximité".

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Des fleurs malgré le Covid pour la Toussaint

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Des fleurs malgré le Covid pour la Toussaint
Tahiti, le 28 octobre 2020 - Le marché Mapuru a Paraita sera ouvert vendredi et samedi jusqu'à 20 heures, puis dimanche et lundi jusqu'à 18 heures. Seuls les fleuristes seront présents avec leurs compositions et leurs bouquets pour la Toussaint.
 
Crise sanitaire oblige, la vente des bouquets de fleurs pour la Toussaint ne se fera pas comme d'habitude au marché Mapuru a Paraita à Papeete. En effet, l'an dernier encore, avec les floralies, les fleuristes exposaient aux alentours du marché et tout le monde pouvait venir choisir son bouquet. Cette année, les mama vendront leurs bouquets à l'intérieur du marché jusqu'à lundi prochain. Leurs stands resteront ouverts de 6h30 à 20 heures et jusqu'à 18 heures dimanche et lundi.

Ventes en berne

Même les fleuristes n'ont pas été épargnés, économiquement, par l'actuelle crise sanitaire. "On a bien ressenti cela depuis mars. Heureusement qu'on a amorti lors de la fête des mères. Mais là c'est encore la catastrophe", affirme Tarita qui dit pourtant "rester positive". Cette dernière ne désespère pas que la clientèle sera bel et bien présente pour la Toussaint. "C'est une fois dans l'année qu'on pense à nos défunts", rappelle Tarita. Isabelle partage cet avis et dit aussi avoir senti passer la crise sanitaire. Ses ventes ont baissé jusqu'à 40 %. "On fait de notre mieux pour essayer de revenir à l'équilibre et on fait avec ce qu'on nous donne tous les jours", affirme la fleuriste. Elle explique que les changements d'horaires d'ouverture et de fermeture du marché n'ont pas aidé. "Une heure avant et une heure après c'est beaucoup pour nous".
Pour éviter qu'il y ait du gâchis et que les fleurs ne fânent, Isabelle n'hésite pas à baisser les prix de ses bouquets. "On a notre propre champ de fleurs donc on peut le faire. On peut aller à 1 000 Fcfp pour trois bouquets, cela peut arriver mais pas pendant la Toussaint", ajoute-t-elle. Chaque fleuriste a bien sûr ses fidèles clients et certains s'y prennent en avance. Ils commandent jusqu'à un mois à l'avance "pour être sûrs d'en avoir" car "cela dépend aussi de mère nature et du temps". "Dernièrement c'était très sec à Papara et on était obligé de lâcher les tourniquets. Et la dernière semaine, il y a la pluie qui est tombée. C'est bien pour nous, cela a bien rafraîchi les fleurs". Sur les étals, les compositions s'affichent entre 2 500 et 3 000 Fcfp. 

Des muto'i mais pas de PV

Les cimetières ne seront pas fermés au public, mais le directeur général des services de la mairie de Papeete, Rémi Brillant, insiste sur le fait que le respect des gestes barrières ainsi que du nombre de personnes par famille est important pour éviter la propagation du virus. "C'est un moment où on se retrouve autour de nos défunts pour discuter de tout et de rien. C'est un moment assez fort pour les familles et le souci que l'on a, c'est de faire respecter les rassemblements autour de six personnes. Et plus on étale dans la journée, mieux ça sera".
Pour le moment, les heures d'ouverture et de fermeture des cimetières n'ont pas encore été fixées. Mais elles le seront d'ici vendredi et une communication sera faite dans ce sens par la mairie à Papeete. Les muto'i seront d'ailleurs présents pour conseiller et pour assister le public. "On va faire des rappels. On ne va pas verbaliser ce jour-là. Mais simplement faisons attention, il ne s'agit pas non plus que cet évènement familial soit l'occasion de transmettre le virus".

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​Un troisième cas Covid à Nuku Hiva

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​Un troisième cas Covid à Nuku Hiva
Tahiti, le 27 octobre 2020 - Un nouveau cas de Covid-19 a été dépisté à Nuku Hiva. Les cas contacts ont été pris en charge, dans l'île des Marquises qui compte jusqu'ici trois cas actifs.

Dans un nouveau point de situation diffusé mardi sur l'évolution du Covid-19, le maire de Nuku Hiva, Benoît Kautai, a annoncé que le poste de commandement de crise de l'île des Marquises avait recensé un nouveau cas positif. Celui-ci a été pris en charge par la cellule de santé et placé en confinement. Le communiqué porte à l'attention de la population que "cette personne est entrée en contact avec d'autres personnes qui sont également prises en charge par le personnel médical de l'hôpital Louis Rollin". A ce jour, la commune de Nuku Hiva compte trois cas actifs dont deux sortiront de leur isolement ce mercredi et ce samedi. "Il est plus que recommandé à la population de rester très vigilante et de respecter la distanciation sociale et les gestes barrières", met en garde le communiqué.
 
Rappelons que selon le dernier point hebdomadaire des autorités sanitaires, la grande majorité des cas Covid sont recensés à Tahiti et Moorea. Mais que dans les îles, on dénombre au moins 8 cas actifs à Raiatea, 4 à Bora Bora, 1 à Huahine, 2 à Rurutu et donc 3 à Nuku Hiva. Des chiffres qui doivent justement être mis à jour mercredi.

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Emmanuel Macron annonce un re-confinement "adapté" dans les outre-mer

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Emmanuel Macron annonce un re-confinement
Tahiti, le 28 octobre 2020 - Le président de la République a annoncé jeudi lors d'une allocution officielle l'instauration d'un confinement général à partir de vendredi, avec des adaptations possibles dans les départements et territoires d'outre-mer.

Un confinement est ordonné à partir de vendredi sur le territoire national, incluant les départements et territoires d'outre-mer, a déclaré Emmanuel Macron mercredi lors d'une allocution officielle très attendue. La mesure de restriction est prise au moins jusqu'au 1er décembre prochain.

Suite à cette annonce du chef de l'Etat, le Premier ministre, Jean Castex, doit tenir une conférence de presse jeudi à 18 h 30 pour détailler les "nouvelles mesures pour lutter contre la deuxième vague de l'épidémie de Covid-19". Le chef du gouvernement doit aussi s'exprimer jeudi matin devant l'Assemblée nationale, puis l'après-midi devant le Sénat, où les nouvelles mesures liées au confinement doivent être soumises à un vote des parlementaires. 

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​Une touriste américaine se tue en scooter à Moorea

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​Une touriste américaine se tue en scooter à Moorea
Tahiti, le 28 octobre 2020 – Un touriste américaine de 32 ans est décédée mardi soir à l'hôpital de Moorea, après un accident de scooter à Paopao, rapportent nos confrères de TNTV mercredi matin.
 
Nouveau drame de la route à Moorea. Mardi après-midi, un jeune couple de touristes américains en vacances sur l'île soeur circulait chacun sur un scooter. Vers 15h30 à l'entrée de Paopao, alors que son mari roulait dix mètres devant elle, la touriste de 32 ans a perdu le contrôle de son deux-roues pour une raison encore indéterminée et s'est encastrée dans une voiture. La malheureuse est décédée une heure plus tard à l'hôpital de Moorea.
 

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Trois nouveaux décès liés au Covid-19 au fenua

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Trois nouveaux décès liés au Covid-19 au fenua
Tahiti, le 28 octobre 2020 - Trois nouveaux décès des suites d'une infection par Covid-19 sont intervenus en Polynésie française au cours des dernières 48 heures, indique le bilan épidémiologique sommaire publié mercredi par la Direction de la Santé. 

Près du tiers (9) des 29 décès survenus depuis le 2 août dernier se sont produits en l'espace d'une semaine, depuis mercredi dernier, dont trois au cours des 48 dernières heures, apprend-t-on du dernier point épidémiologique publié mercredi par la Direction de la Santé. 

La Polynésie française compte toujours 2 391 cas Covid actifs, dépistés positifs au cours des 7 derniers jours et pour lesquels des mesures d'isolement sont recommandées. Parmi eux, 85 malades nécessitent une hospitalisation dont 24 en service de réanimation. Au total, la deuxième vague épidémique a pour l'instant touché 7 200 personnes depuis début août au fenua. Des cas essentiellement concentrés à Tahiti et Moorea.

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Fermeture de la Fautaua au niveau du pont

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Fermeture de la Fautaua au niveau du pont
Tahiti, le 28 octobre 2020 - Les sentiers de randonnées de la vallée de la Fautaua sont actuellement fermés pour des raisons de sécurité.
 
Alors que le temps est dominé par les nuages et les averses, la mairie de Papeete a décidé de fermer au public les sentiers de randonnées de la vallée de la Fautaua pour des raisons de sécurité. Les accès concernés sont situés après le pont de Tearape : celui qui permet d’accéder au fort de la Fachoda et celui qui mène au bas de la cascade. En revanche, la partie basse (située entre la Polynésienne des eaux et la passerelle) reste ouverte "pour le moment" souligne la mairie. Elle invite cependant le public à éviter de s'y rendre en cette période de pluie, en raison du "risque accru de chutes de pierres".

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