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Les marchés publics de Tumara'a épinglés

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Les marchés publics de Tumara'a épinglés
Tahiti, le 25 octobre 2020 – Le dernier rapport de la chambre territoriale des comptes consacré à la gestion de la commune de Tumara'a dépeint une "situation financière sans risque" malgré un "pilotage budgétaire perfectible". Mais il s'attarde également sur les nombreuses et récurrentes irrégularités constatées dans le passage et l'attribution des marchés publics de la commune dirigée par Cyril Tetuanui.
 
Jeudi dernier, le conseil municipal de la commune de Tumara'a a étudié le rapport d'observations définitives de la chambre territoriale des comptes consacré à la gestion de la municipalité dirigée par Cyril Tetuanui. Un rapport de près de 70 pages que Tahiti Infos s'est procuré, et qui dépeint globalement une "situation financière sans risques" de la commune malgré un "pilotage budgétaire perfectible" (voir encadré). En revanche, deux longues parties du rapport s'attardent sur des irrégularités et invraisemblances manifestement nombreuses de la commune dans la passation des marchés publics… Ceci alors que le maire de la commune, Cyril Tetuanui, a déjà été condamné à deux reprises ces dernières années pour des atteintes à la probité relevant de sa gestion communale. Condamnations qui n'ont néanmoins pas empêché le tāvana d'être réélu aux dernières municipales et de conserver la confiance du Tapura d'Edouard Fritch qui l'a également reconduit dans ses fonctions de président du Syndicat pour la promotion des communes (SPC).
 
Deux projets emblématiques
 
La chambre détaille dans son rapport deux opérations d'investissement de la commune : la rénovation de l'école Vaiaau et le projet de développement du tourisme nautique à Tumara'a. Pour la première, le rapport précise que la rénovation, divisée en quatre phases distinctes, "s'est étalée sur une période de six ans pour une opération qui ne peut pas être qualifiée de complexe". Si le problème du dépassement des coûts est évoqué par la juridiction, le rapport s'interroge à plusieurs reprises sur des problèmes survenus dans la passation de marchés publics dans le cadre de cette rénovation. En effet, après avoir "découpé artificiellement" la rénovation de l'école en plusieurs opérations, la commune a dû lancer plusieurs procédures distinctes et parfois "sources de complexité". En 2015, par exemple, pour le choix d'un maître d'œuvre sur la seconde phase du projet, la commune a décidé de rendre sa consultation infructueuse "sans motivation" alors qu'une offre inférieure de 26% au montant estimatif "était conforme". Finalement, après une seconde procédure, le maître d'œuvre choisi pour la première phase sera aussi celui choisi pour la deuxième "par nécessité d'assurer la continuité des ouvrages, bien que son offre de prix soit plus élevée". Pour la troisième phase, le rapport de la chambre pointe encore des problèmes de procédure dans certains marchés. Des rapports d'analyse des offres "lacunaires" ou remis "après" la décision de déclarer les lots infructueux (!). De nouvelles décisions -sans "aucune motivation"- déclarant des marchés "sans suite" malgré des candidatures valables…
 
Pour le projet de développement du tourisme nautique, la chambre commence par relever qu'il ne s'agit pas d'une compétence de la commune. Le projet sera d'ailleurs par la suite jugé trop "complexe à mener pour les services techniques de la commune" et n'aboutira pas intégralement par crainte d'un lourd dépassement de budget. Et là encore, le rapport relève "une procédure de passation des marchés non maîtrisée". Un marché de fourniture de matériaux qui "aurait dû être déclaré infructueux en raison d'une offre non conforme" mais qui a finalement été attribué au candidat pratiquant les prix les plus élevés… Un autre marché dont l'acte d'engagement fait apparaître un montant plus élevé que celui prévu par la délibération autorisant le maire à signer… Et finalement, donc, un projet "dès l'origine sous-estimé" prévu pour 45 millions de Fcfp, mais stoppé à 41 millions de Fcfp en abandonnant la construction d'un deuxième quai pour un budget prévisionnel de 17,7 millions qui aurait fait exploser la facture.
 
Stocks et fournitures à encadrer
 
Même après le détail de ces deux opérations, le rapport s'attarde sur une série de "manquements dans la gestion des marchés de fourniture". Celui pour la fourniture d'agrégats pour la clôture de l'école qui "aurait dû être déclaré non conforme" car ne répondant pas au cahier des charges. Celui pour des matériaux de construction pour le CJA de Vaiaau qui, de la même façon, ne respectait pas le cahier des charges et "aurait dû être rejeté comme non conforme".
 
Le bétonnage des servitudes "mal évalué", passé de 47,7 millions de Fcfp à 105 millions de Fcfp (!) pour finalement être stoppé, pose lui aussi problème. Avec sur ce marché, un lot "ciment" dont le délai d'exécution a été doublé après passation et dont l'exécution sur le lieu de livraison ne correspondait même pas au cahier des charges de l'appel d'offres. Plus surprenant encore, sur le lot "agrégat", on retrouve des bons de livraison "contraires à l'offre du candidat", une "durée d'exécution triplée" ou encore "l'absence de preuve de livraison de l'intégralité des agrégats" et une "attestation d'achèvement des travaux signée alors que les travaux ne sont pas terminés"
 
En conclusion sur ce point, la chambre demande à la commune de Tumara'a de "renforcer les moyens" pour le pilotage des projets d'investissement. Notamment sur la "gestion des stocks de fournitures et de matériaux", où elle remarque que des stocks sont commandés mais pas utilisés "dans les délais prévus" ou que "des fournitures prévues pour une opération paraissent livrées mais sont utilisées pour une autre"… Une piste est évoquée par la juridiction : généraliser les marchés à bons de commande pour "commander les fournitures en fonction de la survenance du besoin" et pour "limiter les stocks". Un exemple récent à la subdivision de l'Equipement de Moorea a pourtant montré qu'il ne s'agissait pas non plus d'un système infaillible…
 

Situation financière "sans risque"
Les marchés publics de Tumara'a épinglés
  • Malgré ses problèmes de procédure sur les marchés publics, la chambre territoriale des comptes estime que la situation financière de Tumara'a "ne présente pas de risque" Les dépenses de personnel ont certes progressé entre 2014 et 2020, mais les recettes ont également augmenté. En revanche, petit bémol sur le pilotage budgétaire des opérations jugé "perfectible". Celui-ci conduit "à un niveau de trésorerie excessif". En effet, avec de faibles taux d'exécution des dépenses d'investissements, la commune est invitée à "améliorer la sincérité de ses prévisions budgétaires".
 
  • Enfin, notons que le rapport examine également la gestion des services publics de l'eau et de l'assainissement. Et sur le premier point, si la potabilité est proche de 100% sur la commune, le taux de perte du réseau "s'est dégradé" et "est désormais supérieur à 50%". Un taux de perte qui nécessite des investissements importants pour la rénovation du réseau alors que celui-ci n'est pas encore amorti et nécessite encore des versements de subvention du budget principal vers le budget annexe dédié. Sur l'assainissement, la chambre relève que la commune de Tumara'a n'a pas encore de schéma directeur.

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En Nouvelle-Calédonie, Sébastien Lecornu met en garde contre "tout chantage à la violence"

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En Nouvelle-Calédonie, Sébastien Lecornu met en garde contre
Nouméa, France | AFP | dimanche 25/10/2020 - Le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu a averti dimanche en Nouvelle-Calédonie que "tout chantage à la violence ne [serait] pas accepté", après le deuxième référendum sur l’indépendance du territoire remporté d’un courte tête par les pro-français.

"La paix n’est pas négociable, tout chantage à la violence ne sera pas accepté", a expliqué le ministre alors que le scrutin a échauffé les esprits dans l'archipel, qui a jadis connu une quasi guerre civile. "Celles et ceux qui pourraient se laisser aller en disant que, si ça ne se passe comme on le voudrait, la violence redeviendra le principe, je mets en garde, je ne laisserai pas faire".

M. Lecornu a entamé samedi une visite de terrain, après s'être soumis au confinement de 14 jours imposé à tout arrivant en Nouvelle-Calédonie.

"Il ne faut pas que certaines paroles excessives viennent anéantir les efforts de dialogue", a-t-il insisté après une réunion au Centre culturel Tjibaou avec le comité des Sages, justement chargé de prévenir tout dérapage du débat.

Dans le cadre du processus de décolonisation de l’accord de Nouméa (1998), un deuxième référendum sur l’indépendance s’est tenu le 4 octobre et a été remporté par les non indépendantistes avec un score de 53,3% en net repli par rapport au premier scrutin du 4 novembre 2018 (56,7%). Les indépendantistes ont progressé de 43,3% à 46,7% et ont annoncé qu’ils demanderaient un troisième référendum, comme le permet l’accord de Nouméa, d’ici 2022.

Une perspective que refuse Les Loyalistes, coalition de six formations non indépendantistes dont le RN, et dont des responsables agitent le spectre des violences meurtrières qui ont opposé indépendantistes kanak et loyalistes dans les années 1980, si un troisième vote avait lieu.

M. Lecornu a par ailleurs indiqué "avoir saisi le parquet de Nouméa" après que Les loyalistes ont accusé l’Etat d'avoir été "totalement absent et passif" face, selon eux, aux "pressions et intimidations" de militants indépendantistes aux abords des bureaux de vote le 4 octobre.

Dans ce contexte électrique, M. Lecornu a invité les acteurs calédoniens à "anticiper ce que veut dire le oui, ce que veut dire le non (...). Se parler est le meilleur moyen" de garantir la paix, a-t-il affirmé.

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Washington envoie des patrouilleurs des garde-côtes dans le Pacifique

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Washington envoie des patrouilleurs des garde-côtes dans le Pacifique
Washington, Etats-Unis | AFP | vendredi 24/10/2020 - Les Etats-Unis ont annoncé vendredi l'envoi de navires de patrouille des garde-côtes dans le Pacifique pour y contrer les activités "déstabilisantes" de Pékin dans des zones de pêche disputées en mer de Chine méridionale.

Accusant la Chine de "pêche illégale" et de "harcèlement" des bateaux de pêche de ses voisins, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Robert O'Brien, a annoncé dans un communiqué que le corps américain des garde-côtes était "en train de déployer des navires de patrouille rapides dans le Pacifique occidental".

Ces navires de patrouille de la classe Sentinel mèneront des missions de sécurité maritime, notamment d'assistance aux pêcheurs "en collaboration avec des partenaires de la région qui ont des capacités de surveillance maritime limitées", a précisé le conseiller du président Donald Trump.

Washington accuse régulièrement la Chine de violer le droit international en faisant escorter par ses navires de guerre des bateaux de pêche chinois opérant dans des zones de pêche d'autres pays.

En juillet, le ministre américain de la Défense, Mark Esper, avait dénoncé une série de "mauvais comportements" en mer de Chine méridionale ces derniers mois, accusant l'armée chinoise d'avoir coulé un bateau de pêche vietnamien, "harcelé" des sociétés d'exploration pétrolière malaisiennes et escorté des bateaux de pêche chinois dans la zone économique exclusive de l'Indonésie.

M. O'Brien a ajouté que le corps des garde-côtes, qui dépend du département de la Sécurité intérieure (DHS), envisageait de baser plusieurs de ces bateaux de patrouille en permanence dans le territoire américain des Samoa, dans le Pacifique sud.

Le mois dernier, l'Indonésie avait protesté contre l'incursion d'un navire des gardes-côtes chinois dans la zone économique exclusive indonésienne, c'est-à-dire la zone située entre les eaux territoriales et les eaux internationales, où un État dispose de l'exclusivité dans l'exploitation des ressources.

La Chine revendique la quasi totalité de la mer de Chine méridionale, ce que contestent plusieurs pays riverains comme la Malaisie, le Vietnam, les Philippines, Taïwan, ou l'Indonésie.

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Les Chiliens plébiscitent un changement de Constitution

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Les Chiliens plébiscitent un changement de Constitution
Santiago du Chili, Chili | AFP | lundi 26/10/2020 - Les Chiliens ont voté dimanche à une très forte majorité en faveur d'une nouvelle Constitution pour remplacer celle héritée de l'ère Pinochet, lors d'un référendum organisé un an après un soulèvement populaire massif contre les inégalités sociales.

Selon des résultats quasi définitifs portant sur plus de 99% des bureaux de vote, les suffrages favorables à une nouvelle Constitution l'emportaient largement avec 78,28% des voix, contre 21,72% pour le vote rejetant cette option.

La participation s'élève à environ 50%, selon l'autorité électorale. 

Réagissant à ces résultats, le président conservateur Sebastian Piñera a appelé dans une allocution télévisée à "l'unité" du pays pour rédiger la "nouvelle Constitution".

"Jusqu'à présent, la Constitution nous a divisés. A partir d'aujourd'hui, nous devons tous collaborer pour que la nouvelle Constitution soit un espace d'unité, de stabilité et d'avenir", a déclaré le chef de l'Etat.

Des dizaines de milliers de manifestants euphoriques se sont rassemblés sur plusieurs places de la capitale Santiago, dont la Plaza Italia, épicentre de la contestation, pour fêter la victoire, ont constaté des journalistes de l'AFP.

"Nous célébrons une victoire remportée sur cette place plus digne que jamais !", s'enthousiasmait Graciela Gonzalez, une vendeuse de 35 ans, au milieu des chants, des pétards et des coups de klaxon.

Il y a un an jour pour jour, la contestation contre les inégalités avait connu un tournant lorsque 1,2 million de personnes s'étaient rassemblées sur cette place emblématique, rebaptisée "Place de la dignité".

"Je n'ai jamais imaginé que nous Chiliens serions capables de nous unir pour un tel changement !", s'enflammait Maria Isabel Nuñez, 46 ans, venue sur la place main dans la main avec sa fille de 20 ans. 

En raison de la pandémie de coronavirus qui a durement frappé le Chili (500.000 contaminations, 14.000 décès), les électeurs, dûment masqués, ont formé toute la journée de longues files d'attente devant les centres de vote, appliquant les mesures de distanciation physique, a constaté l'AFP.

De nombreux électeurs ont évoqué un scrutin "historique". "Le Chili mérite une catharsis nationale et je pense que c'est le début", a déclaré à l'AFP Felipe, un ingénieur de 35 ans.

Problèmes structurels

Remplacer la Constitution héritée de la dictature d'Augusto Pinochet (1973-1990) était une des revendications des manifestations lancées à partir du 18 octobre 2019 afin de réclamer une société plus juste.

La loi fondamentale actuelle limite fortement l'action de l'Etat et promeut l'activité privée dans tous les secteurs, notamment l'éducation, la santé et les retraites.

Les 14,7 millions d'électeurs étaient appelés à répondre à deux questions: "Souhaitez-vous une nouvelle Constitution ?" et "Quel organe devra rédiger la nouvelle Constitution ?"

Selon des résultats portant sur la quasi totalité des bureaux de vote, l'option d'une "Convention constituante" uniquement formée de citoyens l'emporte par 79% des voix, contre 21% pour une "Convention mixte" composée de citoyens et de parlementaires. 

Pour les partisans de l'"Apruebo" ("J'approuve"), essentiellement dans l'opposition du centre et de gauche, une nouvelle Constitution lèvera un obstacle essentiel à de profondes réformes sociales dans un pays parmi les plus inégalitaires d'Amérique latine.

"Depuis le début de la contestation, c'est la première véritable occasion que nous ayons pour qu'il y ait des changements dans la santé, l'éducation", a expliqué à l'AFP Pilar Matus, une professeure de 47 ans, avant de voter.

Les défenseurs du "Rechazo" ("Je rejette"), qui rassemblent les partis les plus conservateurs, estimaient qu'il était possible d'introduire des changements dans la loi fondamentale, garante selon eux ces dernières décennies de la stabilité du Chili, sans avoir besoin de la remplacer.

Jusqu'à ce jour, aucune tentative de remplacement de la loi fondamentale n'a abouti. Les constitutionnalistes s'accordent à dire que le texte a été rédigé de sorte que les franges conservatrices de la société puissent se maintenir au pouvoir, y compris après la fin de la dictature.

La victoire de l'"Apruebo" signifie "l'abandon une fois pour toutes de l'ombre de la dictature dans le domaine institutionnel", a expliqué à l'AFP Marcelo Mella, un politologue de l'Université de Santiago.

Pour lui, le choix des Chiliens de s'en remettre à une Convention constituante citoyenne pour rédiger la future Constitution représente "le triomphe du peuple pour le peuple dans une démocratie (...) qui, depuis trois décennies, s'est construite sur un discours de stabilité au prix d'un retrait de la souveraineté au peuple".

Le projet de Constitution sera soumis à référendum en 2022.

Jusqu'à l'éclatement de la crise, le Chili était considéré comme un des pays les plus stables d'Amérique latine, encensé pour ses résultats macro-économiques.

Déclenchée par une hausse du prix du ticket de métro à Santiago, la contestation a été nourrie par la colère de la population dénonçant la déconnexion des élites face au quotidien difficile du plus grand nombre et a pris de court l'ensemble de la classe politique.

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Domus es : Une nouvelle galerie à Tahiti

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Domus es : Une nouvelle galerie à Tahiti
TAHITI, le 26 octobre 2020 - Au centre commercial Tamanu de Punaauia une nouvelle galerie d’art a vu le jour. Ouverte fin juillet par Didier Ohlmann, elle présente actuellement et jusqu’en décembre les œuvres de Marc David Clémentin. Un travail éclectique de laques, de sculptures, fusains, études originales et tableaux d’art brut.

"C’est une opportunité", indique Didier Olhmann. Une opportunité qu’il a saisie en début d’année 2020 et à laquelle il a longtemps rêvé. "J’aime l’art", dit-il. "J’ai visité beaucoup de choses par goût personnel. L’art polynésien a quelque chose de vraiment intéressant, il est vivant et divers."

Il cherchait depuis un moment un endroit "visible" et "lumineux" pour mettre en valeur les œuvres. Il l'a trouvé dans les nouveaux bâtiments du centre Tamanu de Punaauia.

Dès qu’il a pu ouvrir, en juillet, ses contacts avec les artistes du territoire se sont multipliés. Il procède de deux manières pour choisir ceux qui seront exposés dans sa galerie. Il va à la recherche d’artistes et laisse venir ceux qui aspirent à plus de visibilité.

En ce moment, Didier Olhmann présente le travail de Marc David Clémentin. "Il y a 2 ou 3 ans qu’il est installé en Polynésie, un pays dont il est tombé amoureux. Il aime la plongée et, de sa passion, a tiré de très belles laques."

L’exposition montre de grands tableaux bleus inspirés de ses voyages sous-marins. Il a aussi réalisé des fusains, des études originales, des plâtres dorés, des tableaux colorés différents de la série de laques bleues. Ses œuvres sont éclectiques.

L’art de la folie qu’est l’art brut

Marc David Clémentin a commencé à l’âge de 9 ans à manipuler les couleurs. Il peignait sans s’arrêter. Des visites de musées et des rencontres ont conforté ses envies de création.

À 18 ans, il présentait Matisse pour les concours des Beaux-Arts de Paris. Il a "eu la chance" de faire deux expositions en France et à Vienne avec Sanfourche ami de Dubuffet. "Il m’a introduit à l’art de la folie qu’est l’art brut. Comment dire la folie ? ", s’interroge-t-il.

L’artiste a, par ailleurs, porté son attention sur la calligraphie. Il rapporte : "François Cheng dit que dans la culture chinoise ancienne, le trait est le sommet inaccessible des arts."

Marc David Clémentin a observé "la rapidité éblouissante avec laquelle il (Akeji, un peintre calligraphe contemporain, ndlr) sabre et dessine des traces cosmiques. Je me suis arrêté à ses portes de sagesse, aspiré par l’univers."

En Polynésie, Marc David Clémentin avait avec lui une laque de Maître Akeji. "Elle est devenue celle de Rangiroa, dans les profondeurs bleues de la passe de Avatoru, les coups de sabre des dauphins hors de la mer."

Il raconte : "Un dimanche nous voguons sur un lagon si cristallin qu’il en est immatériel. A bord tout le monde fait silence comme dans une cathédrale." À propos de la Polynésie, l’artiste parle "d’extase".

En 2005, à Paris, il a été victime d’un grave accident de voiture. Il est immobilisé en chambre d’hôpital pendant plusieurs mois, sa convalescence a duré trois ans. Pendant tout ce temps. La Polynésie l’a "hanté", "englouti", elle l’a "réparé dans le bleu sacré de ses fonds marins".

Son travail, aujourd’hui exposé à Punaauia, témoigne de son attachement à un pays où il s’est finalement installé. "Un jour j’atterris à nouveau à Tahiti avec la jeune mère de mes enfants rieurs aux yeux noirs. Ame bleue polynésienne, un baiser de vahine sur la souffrance chaotique du monde, énigme poétique bleue de l’homme."

Pratique

Au centre commercial Tamanu de Punaauia jusqu’à décembre.
Entrée libre


Contacts

Mail : domus.es.galerie@gmail.com
Tél. : 89 63 04 69

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Kim Kardashian fête ses 40 ans à Tetiaroa

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Kim Kardashian fête ses 40 ans à Tetiaroa
Tahiti, le 26 octobre 2020 - La femme d’affaires et star de téléréalité, Kim Kardashian, a fêté ses 40 ans sur l’atoll de Tetiaroa et a immortalisé son séjour en Polynésie par plusieurs photos d’elle publiées sur les réseaux sociaux.
 
Kim Kardashian, vedette de l'émission "Keeping up with the Kardashians", femme d’affaires et influenceuse a célébré ses quarante ans sur l’atoll de Marlon Brando à Tetiaroa. A cette occasion, elle a posté des photos d’elle en maillot de bain sur son compte Instagram. Notons que le balai des jets entre Tahiti et Tetiaroa ces derniers jours avaient laissé présager de l’arrivée de la célébrité.


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

This is 40!

Une publication partagée par Kim Kardashian West (@kimkardashian) le


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Covid-19 : La DAF ferme plusieurs services

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Covid-19 : La DAF ferme plusieurs services
Tahiti, le 26 octobre 2020 - Pour des raisons sanitaires liées à la présence de cas confirmés de Covid-19, la Direction des affaires foncières (DAF) de Papeete a décidé de suspendre certains de ses services à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 30 octobre.  
 
Dans un communiqué diffusé lundi, la Direction des affaires foncières (DAF) de Papeete indique qu’elle a décidé de suspendre certains de ses services "pour des raisons sanitaires liées à la présence de cas confirmés de Covid-19". Tous les services du rez-de-chaussée seront fermés jusqu’au 30 octobre, hormis ceux concernant le paiement des amendes routières et la récupération des commandes.
 
Toutes les autres antennes de la DAF restent ouvertes et ne sont pas concernées par ces mesures suspensives. La DAF "fait son possible" pour assurer la reprise des services dès le 2 novembre aux heures habituelles.


 

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​Débarquement contrarié pour le Tuhaa Pae IV

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​Débarquement contrarié pour le Tuhaa Pae IV
Rurutu, le 26 octobre 2020 - La direction du navire de cargo mixte Tuhaa Pae IV, en escale à Rurutu jeudi dernier, a renforcé les gestes barrières en raison de deux cas de Covid confirmés parmi l’équipage. La population a dû s'adapter à ces mesures.
 
La présence à bord du Tuhaa Pae IV de deux marins victimes du Covid-19 a chamboulé les mesures habituelles pour un protocole beaucoup plus strict, jeudi dernier. Bien évidemment les marins malades sont restés confinés dans leurs cabines. La direction du cargo mixte a tenu à limiter au maximum les échanges entre la population et l'équipage. Ainsi, le débarquement du fret s'est effectué par étapes. Les containers étaient sortis par l'équipage avant d'être confiés aux pompiers pour une distribution aux destinataires, sous la surveillance des gendarmes et des policiers municipaux ainsi que des agents de la veille sanitaire.

​Manœuvres ralenties

Les manœuvres en ont été forcément ralenties, l’enregistrement du fret ne commençant qu’en début d’après-midi, tout comme la distribution de carburant. Si sur le quai la foule était bien présente avec des voitures un peu partout, la majorité des personnes présentes respectaient les gestes barrières. “Cela ne facilite pas la récupération de nos affaires déclarait Timeri, une habitante de l’île, mais c’est pour nous protéger”.
Autre conséquence de ces cas de Covid à bord, aucun passager n'a pu être embarqué. Le passage à Rapa a été annulé, si bien que les élèves de cette île qui attendaient le navire à Raivavae pour être de retour chez eux pour les vacances de novembre sont restés en rade. On peut imaginer leur amertume.

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Le concert de Tryo reporté au 24 avril 2021

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Le concert de Tryo reporté au 24 avril 2021
TAHITI, le 26 octobre 2020 - Alors que le groupe de musique Tryo se réjouissait de venir finir son année à Tahiti, l’événement doit être reporté en raison de la situation sanitaire.

"Nous avons tout fait pour maintenir ce superbe spectacle et sauver l’univers du spectacle. Mais ce n’est que partie remise", insiste Angela Ramirez de Angela R. Productions. Elle a d’ailleurs déjà trouvé une date. Ce sera le 24 avril à To’ata.

Avec la Maison de la culture, Angela R. Productions avait mis en place toutes les mesures barrières pour protéger les spectateurs. Mais finalement, et pour une durée limitée, les autorités ont interdit les manifestations culturelles. Elles reprendront dès que possible.

Depuis le déconfinement, 15 événements artistiques ont pu avoir lieu sans qu’aucun cluster n’ait été signalé.

Le concert de Tryo reporté au 24 avril 2021
Pratique

Samedi 24 avril 2021 à To’ata.

Contacts

FB : Angela R. Productions
Tél. : 87 72 27 19

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To Oe Design imprime des photos sur du bois, du marbre …

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To Oe Design imprime des photos sur du bois, du marbre …
TAHITI, le 26 octobre 2020 - Mike s’est équipé d’une machine performante pour pouvoir transposer des photographies de paysages, des portraits ou des scènes de vie sur du bois, du marbre, de la céramique, de l’acrylique… En théorie, sur n’importe quel support. En réalité sur ceux qui passent ses tests.

Mike, portraitiste autodidacte, s’est intéressé à la gravure sur bois il y a deux ans environ. Avant, il faisait des portraits sur demande. Maintenant, il passe des photos et du texte sur des supports variés.

Il a fait venir sur le territoire un laser haut de gamme de très haute performance et de très grande précision. Son expérience, son œil et, après des mois de tests, son savoir-faire font le reste. "Il fallait au moins ça pour pouvoir faire apparaître tous les détails, pour faire ressortir les différents nouveaux de gris", indique-t-il.

Sur n’importe quel matériel


Concrètement, sa machine transpose, selon les indications qu'il lui donne, n’importe quel texte ou n’importe quelle photo (de bonne qualité) sur n’importe quel matériel. "En tous les cas, en théorie."

Il doit d’abord retoucher la photo, la faire passer par plusieurs logiciels, la traduire pour un rendu parfait. Mike compare cette étape à celle des photographes utilisant de l’argentique qui passent leurs images dans différents bains pour les révéler.

Ensuite, il lance la gravure. La méthodologie mise au point par Mike ne change pas ; en revanche, les réglages du laser ne sont jamais les mêmes.

Il a déjà réalisé avec succès des impressions sur bois (de l’acajou), sur marbre, sur céramique, acrylique. Il fait des essais sur du tapa, mais pour l’instant sans y parvenir.

À présent, maintenant qu’il maîtrise sa machine, Mike aimerait faire évoluer son activité vers des réalisations plus artistiques. Il aspire à plus de créativité. Il a commencé à utiliser son laser pour découper des matériaux puis superposer les découpes obtenues et construire des tableaux ou objets multicouches. Le travail est en cours.

Contacts

FB : tooedesign
Tél. : 87 77 22 99
tooedesign@gmail.com


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Ca rame fort pour Viper

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Ca rame fort pour Viper
Raiatea, le 26 octobre 2020 - En 10 ans , Alex Pelou a  atteint le sommet du niveau mon dial avec ses rames en carbone et bambou fabriqué es 100 % à Tumara ' a. Avec Viper Va'a, il expédie 70 % de sa production dans 35 pays, principalement à Hawaii, aux États - Unis et en Nouvelle - Zélande. Un projet d'agrandissement devrait lui donner une plus grande aura.
 
Sept employés , tous de Tumara ' a , œuvre nt à ses côtés, sans compter le vendeur de la boutique Viper V a'a à Papeete . La réputation de la marque s'est bâtie autour de la grande course mythique à retombée internationale, la Hawaiki Nui Va'a. Sans compter la Molokai Hoe, la Super Aito ou encore la Te Aito. Et cela fait maintenant 10 ans que les clubs gagnent l es course s avec ces rames. Tous les grands clubs de Tahiti en sont friands et l es rameurs ont le choix de prendre le stock à disposition à la boutique ou sur le catalogue ; le must étant évidemment la personnalisation , tant au niveau de la déco ration que des matières et des formes. Il existe 1 000 combinaisons possibles, c'est dire l'embarras du choix. Chacun pourra opter pour le manche en carbone, en bambou, droit, courbé, etc . Actuellement, Viper V a'a se situe dans un vieux bâtiment à bout de souffle, mais prochainement avec 40 millions de Fcfp d'investissement s , toujours dans son quartier de Tehurui, un atelier de 1000 m ² va être construit. L a production va encore prendre de l'ampleur et les secrets de fabrication vont continuer à être bien préservés. Si la société est réputée pour ses rames, elle a aussi conçu et réalisé quelques va'a ho'e, même si cela n'est pas pour l'instant un axe de développement. Par contre , Alex Pelou , son créateur , vient de réaliser un V3 transformable en holopuni. Il suffit pour cela d'y adjoindre un deuxième balancier, une voile et le tour est joué. Cette discipline fait de plus en plus d'adepte s au fenua , que ce soit dans le secteur du tourisme ou du sport. L'avenir est peut - être sur ce créneau. En tout cas, Alex Pelou, cet autodidacte qui s'est lancé dans la résine veut y croire. Cet ancien professionnel du kite surf a commencé par réparer sa planche et , quand il a perdu son job d'infirmier à l'hôpital d e Uturoa , a décidé de se lancer dans la fabrique des rames , notamment avec la demande des rameurs locaux . En 2010,  Viper Va'a était née. Avec le succès que l'on connaît

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Six décès liés au Covid-19 en trois jours en Polynésie

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Six décès liés au Covid-19 en trois jours en Polynésie
Tahiti, le 26 octobre 2020 - Le dernier bulletin de la plateforme Covid-19 diffusé lundi par les autorités sanitaires du Pays fait état de six nouveaux décès liés au Covid-19 en 72 heures.

Le bulletin tri-hebdomadaire des autorités sanitaires du Pays publié lundi fait état de six nouveaux décès liés au Covid-19 en Polynésie française durant les dernières 72 heures, portant le nombre total de morts liées au virus à 26 au fenua. Dans le même temps, 161 cas actifs supplémentaires ont été recensés, soit 2 315 cas actifs en tout et 6 431 cas recensés depuis le 15 juillet. Enfin, 86 hospitalisations sont toujours en cours, soit 8 de plus en 72 heures, dont 19 en service de réanimation.

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​L'entraîneur de handball Claude Onesta en séminaire à Tahiti

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​L'entraîneur de handball Claude Onesta en séminaire à Tahiti
Tahiti, le 26 octobre 2020 – L'entraîneur emblématique de l'équipe de France de handball et actuel directeur de la performance à l'Agence nationale du sport, Claude Onesta, est actuellement à Tahiti pour animer un séminaire organisé par le Comité olympique de Polynésie française.
 
Double champion olympique, triple champion du monde et triple champion d'Europe, l'entraîneur emblématique de l'équipe de France de handball entre 2001 et 2016, Claude Onesta, est actuellement en mission en Polynésie française. Actuellement directeur de la performance à l'Agence nationale du sport, Claude Onesta a participé et animé un séminaire sur la performance organisé par le Comité olympique de Polynésie française (COPF) à destination des cadres techniques fédéraux et des dirigeants des fédérations sportives au lycée hôtelier de Punaauia en fin de semaine dernière.
 
"Claude Onesta a ainsi partagé son expertise et expérience et a échangé avec le mouvement sportif polynésien sur les grands changements que traversent actuellement le sport français, notamment en termes de structuration et de très haute performance", précise un communiqué du Pays diffusé lundi. "Par la suite, les échanges ont porté sur la volonté et la dynamique de structuration et de professionnalisation démontrée par le mouvement sportif polynésien et impulsée par le COPF. Les objectifs de remporter l’organisation des Jeux du Pacifique en 2027 et de remporter par la suite ces jeux sont clairs et partagés par tous."
 
Vendredi, Claude Onesta et le COPF ont été reçus par le ministre de la Culture et de l’Environnement, en charge de la Jeunesse, des Sports et de l’Artisanat, Heremoana Maamaatuaiahutapu.
 

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​Hira Teriinatoofa entraineur olympique de la Fédération française de surf

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​Hira Teriinatoofa entraineur olympique de la Fédération française de surf
Tahiti, le 26 octobre 2020 – Le Tahitien Hira Teriinatoofa a été officiellement nommé pour deux ans entraîneur préparation olympique officiel de la Fédération Française de Surf en poste depuis le 1er octobre.
 
Le ministre en charge des Sports, Heremoana Maamaatuaiahutapu, a reçu, vendredi, la Fédération Tahitienne de Surf, représentée par son bureau exécutif, et la Fédération Française de Surf, représentée par ses directeurs techniques nationaux et Hira Teriinatoofa, annonce le Pays dans un communiqué diffusé lundi. A cette occasion, une présentation des travaux communs menés par les deux fédérations a été faite. "Une synergie des forces est en œuvre dans le milieu du surf, avec pour ambition commune l’excellence du surf français et polynésien et le partage d’expertises dans les domaines de la formation, de l’entraînement et de la préparation des élites. Ces échanges devront aboutir prochainement à la signature d’une convention de partenariat entre les deux entités", indique le communiqué.
 
Les échanges ont également porté sur la préparation des équipes de France en vue des échéances à venir que sont les Jeux Olympiques de 2024 à Teahupoo et potentiellement ceux de 2028 en Californie. A cet effet, le Pays annonce que Hira Teriinatoofa a été officiellement présenté comme entraîneur préparation olympique officiel de la Fédération Française de Surf en poste depuis le 1er octobre 2020 et ce pour une période de 2 ans renouvelable.
 

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​Le compagnon violent de Maupiti écroué pour meurtre aggravé

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​Le compagnon violent de Maupiti écroué pour meurtre aggravé
Tahiti, le 26 octobre 2020 – L'homme qui avait battu mortellement sa concubine quadragénaire à Maupiti vendredi soir a été mis en examen dimanche pour "meurtre aggravé" et placé en détention provisoire à Nuutania.
 
Deux jours après le drame conjugal survenu vendredi soir à Maupiti, le suspect qui avait battu à mort sa compagne de 42 ans a été mis en examen dimanche pour "meurtre aggravé" car commis "par conjoint" et placé en détention provisoire à la prison de Nuutania pour la suite de l'instruction. En couple depuis plus de 20 ans avec la victime avec qui il avait eu trois enfants et déjà connu de la justice pour des faits de violence, l'homme s'était énervé lors d'une soirée alcoolisée vendredi. Selon des témoins de la scène, il avait menacé et frappé sa compagne qui est décédée dans la soirée. L'autopsie de la victime a été reportée à cette semaine. Elle permettra de connaître les causes précises du décès.
 

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​L'agresseur de Taravao placé en détention pour coups mortels

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​L'agresseur de Taravao placé en détention pour coups mortels
Tahiti, le 26 octobre 2020 – L'homme de 57 ans interpellé vendredi soir après une bagarre mortelle à Taravao a été mis en examen pour "coups mortels" et placé en détention provisoire à Nuutania en attendant la suite de l'instruction.
 
Après la bagarre mortelle de vendredi soir à Taravao, le suspect âgé de 57 ans a été déféré dimanche au palais de justice de Papeete, puis présenté à un juge d'instruction et mis en examen pour "coups mortels" avant d'être placé en détention provisoire. Selon nos informations, le drame est survenu au cours d'une soirée alcoolisée qui se déroulait entre deux couples et un homme. C'est au cours d'une bagarre entre le suspect et la victime de 55 ans que ce dernier a chuté au sol et est décédé. Toujours selon nos informations et comme nous l'annoncions dès vendredi, il n'est pour l'heure pas établi que la victime ait pu décéder des suites de coups de pioche ou de manche de pioche.
 

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La croisière lutte pour survivre, à grand renfort de mesures sanitaires

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La croisière lutte pour survivre, à grand renfort de mesures sanitaires
Tahiti, le 26 octobre 2020 - Naviguant à l’aveugle, les opérateurs de croisière redoutent désormais l’impact négatif du couvre-feu à l’international. En attendant l’arrivée d’un vaccin, le secteur se démène pour conserver ses passagers, avec des protocoles de sécurité sanitaire toujours plus stricts et coûteux.
 
Chaque découverte de cas Covid à bord fait planer le spectre d’une annulation de croisière.
Les compagnies ont beau les isoler avant l’apparition des symptômes et éviter la propagation, le mal est fait. Minés par le retentissement médiatique de cas positifs à bord, les opérateurs ont pourtant développé des protocoles de sécurité sanitaire particulièrement exigeants et coûteux. Sous le diktat du Covid-19, l’Aranui et le Ponant – dont le Soléal, le Boréal et le Paul Gauguin ont repris les rotations – surfent depuis juillet sur des lignes de crêtes, entre gestion du risque et équilibre financier. Comme la plupart des compagnies, elles affinent leurs dispositifs de désinfection en permanence pour conserver la confiance des passagers et des pouvoirs publics.
 
L’Aranui en est d’ailleurs à sa 15e édition et le Ponant à son 24e numéro. Ainsi dès l’apparition d’une brèche, la stratégie est adaptée "pour aller toujours vers le risque zéro". Port du masque et distanciation des places assises bien sûr, mais aussi "nettoyage et désinfection des cabines, des surfaces et points de contacts dans les espaces publics". Des "sneeze guard" –plexiglaces d’isolation– ont été fixés "à tout point de contact entre la clientèle et le personnel". Finis les buffets en "self service", remplacés par le "service à l’assiette" à table, ou en cabine. Plus chronophage, la gestion des flux d’embarquement et de débarquement se fait désormais par petits groupes.
 
Caméra thermique, sas de décontamination et filtration de l’air
 
Côté diagnostic, les armateurs ont sorti l’artillerie lourde. L’Aranui a investi 15 millions de Fcfp dans de l’équipement de pointe : caméra thermique, pistolet thermomètre infrarouge, climatisation avec filtration de l’air et lampes à rayons ultraviolets dont les longueurs d’onde dans les gaines de climatisation détruisent les particules virales.
 
De nombreux opérateurs ont également équipé leurs navires d’un sas de décontamination "par brumisation ou lampes UV". Avant-gardistes sur la question des tests antigéniques –moins fiables que les tests PCR mais plus rapides– ,ils en ont commandé avant tout le monde et peuvent même se targuer de disposer d'un vrai "laboratoire mobile" à bord de certains navires.
 
Une autonomie qui leur permet d’imposer un certain rythme de prélèvement. L’Aranui soumet son personnel à un "minimum" de deux tests : 72 heures avant d’embarquer, puis deux jours après le départ, c'est-à-dire la veille de son arrivée aux Marquises. "C’est comme ça qu’on a détecté un cas la dernière fois, qu’on a pu débarquer à Hiva Oa, précise Philippe Wong. Ça nous permet d’avoir une longueur d’avance, de repérer les cas et de les isoler avant la propagation, parce qu’à chaque fois qu’on a diagnostiqué un cas positif, il était asymptomatique."  Ainsi autonome pour la détection, la compagnie a renforcé le personnel médical, aujourd’hui composé de deux médecins et de deux infirmières. Une équipe qui se fait assister par le Samu 987 dans la gestion de l'évacuation sanitaire.
 
2 millions de Fcfp en test pour chaque voyage
 
Reste les passagers. Déjà testés avant leur arrivée en Polynésie, les touristes passent un second test à l’hôtel, au frais des opérateurs. Ce n’est pas fini puisqu’une fois à bord, ils sont tenus de réaliser le test du quatrième jour. En attendant les résultats, le navire ne quitte pas le port. "Ça nous coûte beaucoup d’argent"  alerte Philippe Wong. Soit près de 2 millions de Fcfp en test pour chaque voyage.
 
Et devant la déferlante du Covid sur Tahiti et Moorea, les compagnies ont dû se résoudre à limiter les mouvements de leur personnel à terre. "Contrairement à ce qu’on croyait, les contaminations arrivent par le personnel, pas par les touristes"  commente l’armateur. L’Aranui a donc décidé de leur faire enchaîner trois croisières successives – lorsqu’ils sont dépistés négatifs. Ces derniers ne pourront donc pas quitter le navire du 31 octobre au 10 décembre, échéance programmée pour le prochain voyage.

Domiciliés à Tahiti contrairement au personnel expatrié du Ponant, ils le vivent comme un sacrifice supplémentaire, bien que nécessaire à la survie de l’entreprise. "Ils ont bien voulu jouer le jeu, mais ils n’ont pas l’habitude de ne pas rentrer chez eux pendant trois semaines"  commente le responsable. Une décision difficile à prendre pour l'entreprise qui ne peut pas se permettre de demi-tour, "pour des raisons commerciales mais aussi parce qu’on a de la marchandise qu’on ne peut pas ramener à Papeete."
 
En parallèle, la direction a isolé les agents maritimes des pointeurs et du personnel hôtelier. "Ils ne mangent plus et ils ne dorment plus au même endroit, précise l’armateur. On a aussi dédié un espace du navire pour les personnes malades si on ne peut pas les déposer à terre."  Enfin, pour chaque escale, un rapport d'observation des gestes barrières est réalisé "de manière systématique", permettant "d'identifier les points d'amélioration et de vigilance éventuels". Outre cette longue série de mesures, le dispositif prévoit deux niveaux d’alertes : "orange" en cas de "signes infectieux ou symptômes observés de l’épidémie" et "rouge" lorsqu’un cas est confirmé à bord.
 
60% de pertes, soit 1,5 milliard de Fcfp
 
En métropole également, on vante la rigueur des protocoles à bord des hôtels flottants. "On a des serveurs qui passent trois fois le test PCR, et entre les différents tests, ils passent quand même 14 jours en quarantaine par prévention" rapporte Erminio Eschena, président de la CLIA France, dans Tourmag. "Les opérateurs ont tous parfaitement intégré les données de la crise, et ses enjeux, ils ont tous mis en place des protocoles sévères, et extrêmement construits, ils se sont tous équipés de modes de détection pointus, ils avaient déjà des équipes médicales à bord, elles ont été renforcées, et formées spécifiquement pour ces problématiques, renchérit Stéphane Renard, coordinateur du Cluster maritime. C’est ce qu’on a constaté partout, que ce soit en Italie, en Allemagne, en mer du Nord, partout où ça a repris dans le monde, quel que soit le type de navires, aujourd’hui il n’y a pas de propagation liée à l’activité."
 
Pas de doute pour le Cluster maritime, "la capacité des navires à prendre en charge les données Covid est pleine et entière, ceux qui n’en sont pas convaincus ce sont les pouvoirs publics, qui ne souhaitent pas courir ce risque supplémentaire, notamment en France."

Et tant qu’ils n’auront pas confiance dans les opérateurs de croisière, "la reprise graduelle sera entravée" assène Stéphane Renard. Car s’ils ont repris la mer, les hôtels flottants n’échappent pas à la saignée économique, la reprise de l’activité étant trop partielle et les voyageurs de plus en plus rares. Loin des 300 passagers d’avant crise, les opérateurs tournent avec des jauges de 20 à 40%.

Résultat, l’Aranui a vu son chiffre d’affaires s’écrouler de 60%, soit une perte colossale de 1,5 milliard de Fcfp. Et l’année n’est pas finie. "Le Pays nous a aidés à tenir le coup pour ne pas licencier, nous avons aussi obtenu le PGE (prêt garanti par l’Etat, Ndlr), mais ça ne suffira pas, redoute Philippe Wong. On ne sait pas dans quel contexte on se trouvera dans les prochains mois, quand il faudra commencer à rembourser les prêts, là je pense qu’il y aura un début d’hécatombe au niveau des entreprises locales."
 

Faute de visibilité, l’équation comporte de nombreuses inconnues. "Soit ils n’opèrent pas et les pertes sont abyssales, soit ils opèrent et ça reste des pertes, mais un peu plus mesurées" résume Stéphane Renard. Des pertes financières certes, mais aussi en termes de visibilité, et d’entretien. Avec toute l’électronique embarquée, les navires sont obligés de rester allumés en continue, notamment pour éviter l’encrassement des moteurs et des circuits. La climatisation permettant de conserver le mobilier, comme la moquette qui réagit mal à l’humidité. Les professionnels le savent, le salut ne viendra qu’avec l’élaboration d’un vaccin. Preuve que la situation n’est pas maîtrisée, l’annonce d’un couvre-feu envoie selon eux un bien mauvais signal à l’international.
 


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Deux ans ferme requis pour le drame de la route de Raivavae

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Deux ans ferme requis pour le drame de la route de Raivavae
Tahiti, le 26 août 2020 – Un jeune homme de 32 ans a comparu lundi pour un drame de la route sur fond d'alcool le 21 juin dernier à Raivavae. Alcoolisé et sans phares, le prévenu avait provoqué la mort d'un quadragénaire, lui aussi passablement éméché, en roulant sur le malheureux qui se trouvait sur sa route.
 
C'est un jeune homme de 32 ans littéralement abattu à la barre du tribunal qui a été jugé lundi après-midi en comparution immédiate, pas moins de quatre mois après un terrible drame de la route et de l'alcool à Raivavae. Le 21 juin dernier sur l'île des Australes, au terme d'une soirée d'anniversaire organisée sur deux jours et pendant laquelle l'alcool "coulait à flots", le jeune trentenaire avait pris le volant alors qu'il était particulièrement alcoolisé pour reconduire un ami chez lui. Au volant de son véhicule "extrêmement délabré", il était ensuite retourné à la fête. Mais alors qu'il roulait par une nuit sans lune et sur une route sinueuse et étroite, il avait ressenti un choc "violent" sous ses roues. Le jeune conducteur avait alors découvert avec stupeur qu'il venait d'écraser un des convives de la soirée d'anniversaire, qui rentrait chez lui en vélo.
 
Selon les éléments de l'enquête menée à l'époque, la victime avait quitté la soirée en étant extrêmement alcoolisée. Un prélèvement réalisé après l'accident avait révélé qu'il présentait un taux d'alcoolémie de 2,6 grammes. Et selon un témoin qui l'avait vu marcher à côté de son vélo, il semblait incapable de tenir sur le deux-roues. Les enquêteurs estiment d'ailleurs que le malheureux était allongé au sol au moment de l'accident, la voiture du prévenu ne présentant de traces de choc que sur sa partie la plus basse… Âgé de 43 ans, célibataire et sans enfant, cet employé du BTP était décédé "quasiment sur le coup".
 
Prévenu "choqué"
 
Contrôlé de son côté à 1,6 gramme d'alcool le soir du drame, le prévenu roulait à la fois trop vite et sans phares… Marié et père de deux enfants, le jeune artisan -qui a signé à la Croix bleue trois jours après l'accident- vit depuis à Faa'a dans le cadre de son contrôle judiciaire. Effondré à la barre et demandant pardon à la famille de la victime, le prévenu avait déjà été dépeint comme "choqué" et inconsolable au moment de l'accident. "Ce sont des faits si graves qu'ils doivent vous mener à un changement de vie radical", a tout de même insisté la présidente du tribunal.
 
Déjà condamné à deux reprises, mais uniquement pour des vols, le trentenaire a vu la procureure requérir une lourde peine de deux ans de prison ferme assortie d'un mandat de dépôt, ainsi que deux ans de sursis probatoire. Le tribunal, de son côté, a mis sa décision en délibéré au 12 novembre prochain.
 

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​Les expositions salle Muriavai annulées

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​Les expositions salle Muriavai annulées
Tahiti, le 26 octobre 2020 – La Maison de la culture a annoncé lundi l'annulation des expositions de la salle Muriavai et la limitation de l'activité de la Médiathèque à six personnes par espaces, en raison des mesures sanitaires anti-Covid.
 
La Maison de la Culture a annoncé dans un communiqué diffusé lundi que suite à l’arrêté du 20 octobre dernier interdisant tout rassemblement de plus de six personnes, plusieurs mesures étaient prises par l’établissement. L'activité de la Médiathèque est maintenue, mais chacun de ses espaces ne pourra accueillir plus de six personnes en circulation, simultanément. Une gestion adaptée des entrées sera mise en place. Ces mesures concernent les structures de la médiathèque (les Bibliothèques et le cyber espace). Les animations prévues dans ces espaces sont annulées. Un système de drive (réservation des livres en ligne et récupération) a été mis en place. Les expositions d’art dans la salle Muriāvai sont annulées jusqu’à la fin de l’année. Les cours pourront se tenir comme de coutume, dans le respect des gestes barrières.
 

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Nouveau préavis à la Banque de Tahiti de Uturoa

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Nouveau préavis à la Banque de Tahiti de Uturoa
Tahiti, le 26 octobre 2020 – Un nouveau préavis de grève a été déposé vendredi dernier par A Ti'a i Mua auprès de la direction de l'agence de la Banque de Tahiti de Uturoa. En effet, si le directeur d'agence accusé de harcèlement par une employée a bien été déplacé à Tahiti par sa direction, les syndicats demandent une confirmation écrite de la mutation officielle du directeur.
 
La grogne sociale refait surface à l'agence de la Banque de Tahiti de Uturoa. Vendredi dernier, la confédération A Ti'a i Mua a déposé un second préavis de grève auprès de la direction de l'agence, deux jours après avoir signé un protocole d'accord pour son premier préavis. Raison de ce retournement de situation, la confédération et l'employée qui accusait son directeur de harcèlement estiment ne pas avoir obtenu totalement gain de cause. En effet, selon le syndicat, la direction de la Banque de Tahiti a reconnu "les faits pouvant caractériser le harcèlement moral" dont a été victime Gloria Holman par le directeur d'agence de Uturoa, Josélito Win Chin. Quant à son remplacement à Uturoa, toujours selon les syndicats, le directeur des ressources humaines l'a confirmé "par oral" mais sans aucune trace écrite.
 
Le délégué syndical Cyril Boiron explique que Josélito Win Chin a été déplacé à Papeete "mais on n'a pas d'élément écrit qui nous prouve qu'il ne reviendra plus à Raiatea". Le syndicat tient donc à ce que cette mention soit inscrite dans le second protocole d'accord. "Et apparemment, le DRH ne veut pas faire cet écrit", explique le syndicaliste qui espère que cette nouvelle situation ne mènera pas à une grève. "Je ne peux pas imaginer que le directeur n'ait pas au minimum une sanction grave, voire même un licenciement. C'est aussi pour les autres agents qui risquent de l'avoir comme chef ou directeur d'agence. Quelles seront leurs réactions? Peut-être que la direction est dans cette procédure actuellement".
 
Contactée, la direction de la Banque de Tahiti n'a pas souhaité répondre à nos questions sur ce dossier, indiquant seulement "qu'au regard du signalement de faits susceptibles de constituer une situation de harcèlement moral, la Banque de Tahiti a initié la procédure prévue en une telle hypothèse conformément au droit du travail et à l'obligation de sécurité dont elle est débitrice à l'égard de ses collaborateurs et de ses collaboratrices". La banque dit avoir "pris les mesures appropriées afin de garantir la sécurité au travail de ses collaborateurs et collaboratrices de l'agence concernée" et vouloir "réserver ses observations" dans le cadre des négociations pour ce second préavis sans entendre "se justifier auprès d’une organisation syndicale par voie de presse interposée".
 
Rappelons que le 15 octobre dernier, la confédération avait médiatisé son dépôt de préavis de grève lors d'une conférence de presse menée par le secrétaire général de A Ti'a i Mua. Mercredi dernier, les membres du syndicat et le DRH s'étaient rencontrés et ce dernier avait demandé du temps pour "mener à terme leur enquête et prendre des décisions fermes". Un protocole de fin de conflit avait été signé. Avant ce second préavis deux jours plus tard.
 

​Gloria Holman, employée de l'agence de Uturoa : "Soulagée que ce soit reconnu"
Vous êtes soulagée par la réaction de votre direction ?

"Pendant plusieurs années j'ai essayé de dénoncer ce harcèlement. Aujourd'hui, que cela soit reconnu par la direction est un vrai soulagement. (…) J'ai l'esprit serein. C'est à dire que je n'ai plus cette peur, car depuis un moment je ne sortais plus de chez moi, de peur de le croiser. J'ai beaucoup de travail à faire sur moi-même. Je suis suivie par un psychiatre et je suis aussi un traitement. Depuis qu'on m'a informée que mon directeur va être ramené sur Papeete, je me sens revivre. Je me sens en sécurité et plus sereine à retourner au travail."
 
Pourquoi avoir attendu autant pour mettre en lumière ce harcèlement ?

"C'était la peur et il fallait aussi avoir des preuves. C'est très difficile de prouver le harcèlement. Mais c'est surtout la peur de se battre une société comme la Banque de Tahiti. J'ai fait un premier signalement en 2015 alors que cela date depuis 2005. Je m'étais retournée vers plusieurs personnes et la réponse était toujours la même : "il faut faire avec ou il faut patienter". Les années ont passé et rien n'a changé. En 2015, j'ai fait le premier signalement. Mais j'ai été déçue, car la réponse de notre ancienne DRH était que je m'adapte à mon directeur et que ce n'était pas à lui de changer. J'ai baissé les bras et j'ai continué à subir jusqu'à cette année. J'avais aussi le soutien de ma mère, elle a toujours été à mes côtés pour m'épauler. Elle est décédée l'an dernier et je me suis retrouvée seule face à ce problème et je ne pouvais plus continuer ainsi. Je me suis retournée vers des amis proches et ils m'ont proposé d'aller à Tahaa pour un poste inférieur au mien. J'ai refusé et là je me suis dit qu'il faut que cela s'arrête. Et là j'ai pris contact avec Cyril Boiron qui m'a défendue."
 
Vous avez un message aux victimes de harcèlement qui n'osent pas dénoncer ?
 
"N'hésitez pas il faut dénoncer le harcèlement. Les paroles, les mots qui sont prononcés lors d'un harcèlement moral touchent l'âme et bouleversent ta vie. Même aujourd'hui en sachant qu'il est parti, ce n'est pas pour autant que je suis guérie. Au contraire je suis encore en train de me battre pour guérir car les mots qui ont été dits pendant toutes ces années sont toujours là. Alors j'encourage toutes les victimes de harcèlement à dénoncer et à ne pas se laisser faire. Cela fait du bien de se battre, je ne suis pas un cas isolé et il y en a partout. Dénoncer le harcèlement va nous permettre d'aller au travail sereinement sans avoir mal au ventre."
 

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