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​Gilles démissionne de la présidence de la FGC

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​Gilles démissionne de la présidence de la FGC
Tahiti, le 21 octobre 2020 – Condamné à quatre ans de prison ferme avec mandat de dépôt pour agression sexuelle sur mineure, le président de la Fédération générale du commerce a démissionné de son mandat.
 
Actuellement incarcéré à Nuutania depuis sa condamnation à quatre ans de prison ferme la semaine dernière en appel pour agression sexuelle sur une mineure de 15 ans, Gilles Yau a démissionné de son mandat de président de la Fédération générale du commerce (FGC), a annoncé la fédération dans un communiqué mercredi en début d'après-midi. Dans un communiqué laconique, la FGC a annoncé avoir "acté" la démission de Gilles Yau de son poste. "Le conseil d'administration se réunira très prochainement afin de procéder à l'élection du nouveau président de la FGC", indique sommairement le communiqué.

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"On observe une augmentation nette et rapide de l'activité du CHPF"

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Tahiti, le 21 octobre 2020 - Mobilisation des lits, déprogrammations d'activités chirurgicales, collaborations avec les cliniques et moral des équipes soumis à une montée en pression : Claude Panero, directrice générale du CHPF fait le point sur l’afflux soudain des malades et invite la population à "prendre conscience de la gravité de la situation."
 
Le nombre de cas en réanimation passe de 10 à 20, faut-il y voir un début d'engorgement des lits de réanimation ?

Nous observons une nette et rapide augmentation de notre activité ces derniers jours. Aujourd’hui, le nombre des hospitalisations au CHPF pour les malades de la Covid-19 est de 76 dont 20 en réanimation.
 
L'hôpital s’est organisé en secteurs dits "Covid" et "non Covid" comme le prévoit le plan blanc. S’agissant du secteur Covid, notre plan épidémie prévoit une montée en charge progressive des lits à ouvrir pouvant aller jusqu’à près de 200. Actuellement 100 lits sont déjà ouverts en hospitalisation conventionnelle, auxquels s’ajoutent 41 lits en secteur réanimation. Je précise que le CHPF s’est doté des matériels nécessaires à l’ouverture, au total, de 60 postes de réanimation pour lesquels des renforts en personnel seront cependant nécessaires.
 
Cette mobilisation en lits pour la prise en charge Covid impacte nécessairement le capacitaire non Covid de l’établissement et nous a contraints à réduire graduellement nos activités. Bien évidemment, les prises en charge des patients aux pathologies les plus graves restent notre priorité et nous faisons en sorte de les maintenir. Nous cherchons par ailleurs à renforcer les collaborations avec les cliniques et les structures de santé périphériques pour assurer la continuité des prises en charge des patients habituellement traités à l’hôpital.
 
Vu la hausse brutale de l’activité, avez-vous déjà commencé à travailler avec les cliniques ?
 
Actuellement, la coopération active a déjà lieu entre praticiens des structures pour la prise en charge des patients, au cas par cas, qui peuvent l'être dans les cliniques. Un travail est actuellement mené par l'Arass pour fixer le cadre d'une collaboration plus systématique.
 
Que prévoit le plan blanc à ce stade ?
 
Activé le 18 mars, il prévoit la mise en place d’une filière Covid aux urgences, la sectorisation de l’établissement en secteur Covid et non Covid, ainsi que différents aspects des procédures sanitaires et des leviers de mobilisation des personnels. Allégé en mai, mais maintenu, il est passé au niveau d’alerte 2 depuis le 24 août. Il est évidemment très évolutif, puisqu’il doit s’adapter en permanence à la cinétique épidémique (mouvement de l’épidémie, Ndrl) ainsi qu’aux mesures territoriales de gestion de la crise sanitaire.
 
Depuis quand les rendez-vous sont-ils déprogrammés ?

Les déprogrammations d'activités chirurgicales ont déjà commencé il y a deux semaines avec la fermeture d'un certain nombre de salles du bloc opératoire. Sont aujourd'hui maintenues les capacités d'opérations les plus urgentes, comme les arrivées par les urgences, ou l’activité programmée urgente.
 
À partir de quel moment, de quel nombre de lits, le CHPF sera vraiment en difficulté ?
 
Comme je l’ai évoqué précédemment, ce n’est pas tant le nombre de lits que la cinétique épidémique et sa rapidité, qui est de nature à poser des difficultés. Seule la limitation de la circulation communautaire du virus est en effet réellement susceptible de préserver nos capacités d’hospitalisation.

Je ne peux donc qu’être en alerte sur la nécessité absolue pour la population de respecter les gestes barrières : le port du masque, le lavage des mains, la distanciation sociale, et venir ainsi appuyer les messages des autorités publiques du Pays et de l’État.
 
Comment l'hôpital répartit-il la charge de travail ?
 
Le CHPF doit sans cesse adapter ses organisations et souvent dans des temps très rapides en gestion de crise. Tous les services de l’hôpital et leurs équipes font preuve d’une grande réactivité sur le terrain et sont pleinement mobilisés dans la prise en charge des patients.

Il y a aujourd’hui un formidable engagement de la communauté hospitalière et beaucoup de solidarité entre équipes. Cela me donne l’occasion de les saluer et de les remercier, toutes, pour le travail difficile et prenant qu’elles réalisent au quotidien pour la santé de nos concitoyens.
 
Combien de médecins et d'infirmiers sont tombés malade ?
 
Comme le reste de la population, les professionnels de santé sont susceptibles d’être touchés par cette maladie. Au CHPF, tout est mis en œuvre depuis le début de l’année, et de manière continue, pour imposer des règles strictes d’hygiène et le respect des gestes barrières. Elles visent à protéger les personnels mais également les patients. Elles ont montré leur efficacité dans le sens où nous n’avons pas observé de diffusion incontrôlée en interne.
 
En outre, nos procédures de repérage et de contrôle nous permettent une prise en charge rapide d’un éventuel agent présentant des symptômes. À ce jour et depuis le début de l’épidémie, le CHPF enregistre 57 médecins et infirmiers déclarés positifs, dont actuellement 10 actifs faisant l’objet d’une mesure temporaire d’éviction professionnelle.
 
Comment le personnel réagit-il face à la pression ?
 
Ce sont des professionnels préparés depuis de nombreux mois à la gestion du Covid. Ainsi, et même si bien sûr peuvent naître parfois des inquiétudes ou des peurs, leur réaction face à la gestion de l’épidémie est une réaction très professionnelle et maîtrisée. J’attache aussi beaucoup d’importance à une communication transparente auprès des personnels de manière à les tenir régulièrement informés de la situation, des mesures prises par l’établissement et à les rassurer sur la conduite des opérations.
 
Les prévisions du BVS estiment une forte intensification de l'épidémie dès novembre, comment les équipes appréhendent cette évolution ? Quel regard portez-vous sur ces prévisions ?
 
Les projections épidémiques portées par les équipes de la Direction de la santé et notamment sa cellule épi-surveillance sont des données importantes pour le pilotage de la crise au niveau du CHPF et du suivi opérationnel de ses ressources. Comme toute projection, il y a lieu cependant de les considérer avec relativité. Nous enrichissons notre pilotage de toutes les données externes et internes utiles à la gestion de crise.
 
L'hôpital est-il équipé et suffisamment préparé pour surmonter cette crise ?
 
Comme je le disais, le CHPF s’est doté des matériels et équipements indispensables à la couverture de son plan blanc que soit en matière d’équipements de protection individuelle, de réactifs de laboratoire, de médicaments, de respirateurs de réanimation, de générateurs d’oxygène... Quelques rares investissements restent cependant encore en attente de livraison pour consolider nos organisations comme nous le souhaitons.

La tension mondiale des marchés ou d’autres aléas restent des réalités et viennent souvent complexifier notre gestion. Notre plus gros problème de gestion, en sus de celui que je viens d’évoquer, reste celui de la tension sur les ressources humaines et la difficulté de gérer les ouvertures de services Covid prévues à notre plan, au fur et à mesure des nécessités.
 
Y a-t-il un message à faire passer à la population ? Comment les Polynésiens peuvent vous aider ?
 
En étant passé au stade 4 sur Tahiti et Moorea, il ne fait plus de doute aujourd’hui que nous sommes confrontés à une circulation très active du virus. Il faut donc que toute la population prenne conscience de la gravité de la situation et adopte un comportement civique pour préserver les capacités de l’hôpital. Que ce soit dans la sphère privée ou dans la sphère professionnelle, chacun de nous doit agir comme un rempart contre la Covid-19 en respectant strictement les gestes barrières. Porter un masque, être à distance de l’autre, se laver les mains, c’est se protéger soi, mais c’est surtout, protéger les autres et ceux qui nous sont chers.

 

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Vaste saisie d'ailerons et dents de requins à Papeete

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Vaste saisie d'ailerons et dents de requins à Papeete
Tahiti, le 21 octobre 2020 – Pas moins de 26 kg de dents de requins, 20 kg d'ailerons et 200 g de vertèbres d'espèces protégées par la convention de Washington et en Polynésie française ont été saisis la semaine dernière sur un navire battant pavillon espagnol en escale à Papeete.
 
Jeudi 15 octobre dernier, au cours d'un contrôle sur le port de Papeete, les agents des douanes ont précédé aux vérifications d'usage sur un navire battant pavillon espagnol. La fouille des espaces partagés ainsi que des cabines des marins ont permis la découverte de faibles quantités d’alcools et de tabacs non déclarés sur le manifeste de bord… Mais c'est une autre partie de la cargaison qui a intéressé les douaniers.
 
En effet, les agents ont découvert, dissimulés dans différentes caches, de grosses quantités d'ailerons et de dents de requins, dont plusieurs espèces protégées par la convention de Washington. Au total 26 kg de dents, 20 kg d'ailerons et 200 g de vertèbres de requins ont été saisis sur le navire. L'une des plus grosses saisies de la douane sur ce type de marchandises prohibées ces dernières années... À titre de comparaison, un peu plus de 35 kg de viande de tortue avaient été saisies sur l'ensemble de l'année 2019.
 
Le capitaine a expliqué aux agents des douanes qu'il ne cherchait pas spécialement à pêcher du requin, mais que lorsque le cas se produisait ses marins prélevaient sur eux les parties les plus recherchées pour les revendre ensuite à terre.
 
Particulièrement protégés en Polynésie
 
Le trafic d'espèces protégées est sévèrement puni en Polynésie française, où le requin est encore plus protégé qu'ailleurs. La peine encourue peut aller jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et une amende égale à trois fois le prix de vente sur le marché clandestin. Le capitaine du navire concerné a été convoqué par le service des douanes. Il devra s'acquitter d'une forte amende. Par ailleurs, les produits saisis feront l'objet d'une prochaine remise aux services de la Direction de l'environnement du Pays le 27 octobre après-midi et seront conservés dans différents musées ou établissements de Tahiti pour y être exposés.
 

Vaste saisie d'ailerons et dents de requins à Papeete

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Le Pays lance une consultation publique pour sa stratégie touristique

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Le Pays lance une consultation publique pour sa stratégie touristique
Tahiti, le 21 octobre 2020 - Alors que le secteur dans son entier souffre de la pandémie, le Pays a décidé de mettre la population au chevet du tourisme. Pour l’élaboration de la future stratégie touristique 2020-2025, un appel est ainsi lancé aux Polynésiens pour contribuer, au travers d’une plateforme web dédiée, en apportant leurs idées et leurs expérience pour redresser la barre.
 
Après une présentation au CESEC et aux représentants de l’assemblée, le projet de nouvelle stratégie touristique a est présenté officiellement au public. Plus qu’un projet, c’est surtout une méthode originale qui est proposée avec "Fariiraa Manihini 2025". Derrière cette appellation se cache en réalité une démarche, "inédite en Polynésie", avec la consultation de tous pour l’élaboration du nouveau schéma de développement touristique polynésien jusqu’en 2025. Un schéma qui doit forcément tenir compte d’un secteur plus que perturbé par l’épidémie mais également des aspirations de chacun.
 
La stratégie peut venir d’en bas
 
Après une demi-décennie de croissance non-stop qui a vu le tourisme polynésien renouer avec la gloire et les chiffres passés, la démarche est à la fois périlleuse et audacieuse. La préparation de la stratégie 2021-2025, qui devait pérenniser le succès engrangé, a été mise à mal par la pandémie. Nouveau contexte et donc nouvelle vision des choses. Alors que les gouvernements successifs ont soutenu pendant de nombreuses années, à grands coups de défiscalisation, l’hôtellerie de luxe ou le tourisme nautique tout en essayant de développer la croisière de masse, la nouvelle démarche de "co-construction" a vocation à trouver les solutions qui viennent d’en bas. La population mais également les acteurs du tourisme sont ainsi sollicités dès maintenant pour faire des propositions dans une démarche qui se veut aussi participative que constructive pour redresser le tourisme polynésien désormais moribond. Le but est en effet de "construire la nouvelle feuille de route à partir de l’avis de tous les Polynésiens" selon Warren Dexter, médiateur du projet. Ils peuvent ainsi "s’exprimer sur le tourisme qu’ils veulent ou qu’ils ne veulent pas".
 
Place au tourisme inclusif
 
Un nouveau concept qui s’accompagne donc d’une nouvelle méthode avec la mise en place de chantiers collaboratifs sur une plateforme web dédiée. Carte blanche est ainsi laissée à la population et aux opérateurs du secteur pour y évoquer leurs idées. Une dizaine de chantiers ont déjà été ouverts à tous à la discussion sur des thèmes aussi variés que la navigation de plaisance, l’écotourisme ou encore le partage des données statistiques. Le site web www.fm25.pf doit ainsi favoriser cette consultation du public pour un tourisme "inclusif". Un terme unique pour évoquer une double démarche qui vise, à la fois, à tenter d’intégrer l’ensemble de la population aux travaux mais également à prendre en compte toutes les problématiques liées aux développements touristiques. Environnement, culture ou encore égalité entre les territoires seront ainsi considérés au même titre que l’approche économique. Alors que les préoccupations des Polynésiens sont plutôt orientées vers la situation sanitaire, l’espoir est cependant grand au sein de l’équipe en charge du projet mais aussi dans le monde du tourisme. "Toute la population a réalisé l’importance du tourisme dans notre pays, (…) les gens seront d’autant plus intéressés à participer sur l’élaboration d’une stratégie pour les cinq prochaines années" selon Jean-Marc Mocellin, directeur du GIE Tahiti Tourisme, qui s’avancera même à évoquer un "moment idéal" pour s’exprimer sur le sujet.
 
Encaisser, relancer et développer
 
Un cadre de participation pour construire en commun une stratégie en trois phases : Atténuer les effets de la crise (2021) avant d’assurer la relance et le redressement (2021 – 2023) puis se mobiliser pour retrouver un développement touristique pérenne à l’horizon 2025. Pour cela, le projet ressemble à un appel à la mobilisation générale pendant les deux mois à venir. Jusqu’à la fin de l’année et probablement encore au début de l’année prochaine, les appels à contribution sont lancés. Sans tabou et sans filtre avec parallèlement une campagne de communication par des spots télévisuels pour sensibiliser les Polynésiens aux opportunités d’exprimer leur point de vue, "sans contrainte" et "sans restriction". Au cours du premier semestre 2021, une phase de consolidation sera opérée pour faire émerger la future stratégie pour les cinq années à venir. Un calendrier court et probablement dépendant d’une dégradation de la situation économique et sanitaire même si les échanges en ligne ou les visioconférences sont compatibles avec le respect des gestes barrières.
 

No limit sur le site Web fm25
Le site www.fm25.pf est la plateforme créée spécialement pour compiler les contributions durant les prochains mois et échanger les points de vue sur "l’avenir touristique du Fenua". Chaque Polynésien est invité à participer "sans restriction". Parmi les outils mis en place, les chantiers collaboratifs, "volontaires et autonomes" seront constitués autour de toutes les composantes du développement touristique "sans contrainte". À l’issue de cette période collaborative, les préconisations d’actions "réalistes et réalisables dans les 5 prochaines années" seront triées et ordonnancées.
 

Stéphane Renard, coordinateur de "Fariiraa Manihini 2025" : "Obtenir un maximum de collaboration"
Le Pays lance une consultation publique pour sa stratégie touristique
L’élaboration d’une stratégie avec la population, cela veut dire qu’auparavant la stratégie se faisait sans ou contre la population ?
"Non pas contre, mais généralement les feuilles de route du tourisme ces dernières années, c’est un cabinet d’experts qui vient et qui interroge quelques acteurs et qui, sur cette base, définit un plan d’actions (…). Ce sont des experts qui n’ont pas forcément la connaissance des îles et du quotidien des Polynésiens mais qui ont une vraie connaissance de l’industrie touristique mondiale. Il faut pouvoir matcher ça avec d’autres regards. Là, l’idée ce n’est pas de faire une stratégie d’experts mais de faire une stratégie qui soit co-écrite par tout le monde. Et ça c’est inédit."
 
Et s’il y a peu de réponses ?
"On ira chercher les réponses, inciter les uns et les autres jusqu’à ce qu’ils apportent sur telles ou telles thématiques (…).  S’il y a des réponses qui nous manquent, on ira les chercher, les provoquer, organiser des séances Zoom, des réunions publiques pour forcer cette réflexion et obtenir un maximum de collaboration."
 

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Hommage à Samuel Paty à Papeete

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Hommage à Samuel Paty à Papeete
Tahiti, le 21 octobre 2020 – Les syndicats Unsa Education Polynésie et Snetaa-FO Polynésie ont rendu hommage à l'enseignant, Samuel Paty, sauvagement tué en métropole vendredi, en déposant une gerbe au monument aux morts de l'avenue Pouvana'a à Papeete.
 

Hommage à Samuel Paty à Papeete

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Pirae dit stop aux chiens errants

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Pirae dit stop aux chiens errants
Tahiti, le 21 octobre 2020 - Les élus et policiers municipaux de Pirae ont arpenté les quartiers de la commune pour sensibiliser les habitants à l'errance de certains chiens ainsi qu'aux nuisances sonores. En février prochain, des sanctions pécuniaires vont tomber…
 
Les élus de Pirae ainsi que les mūto'i ont sillonné, mercredi, les quartiers de la commune pour sensibiliser leurs administrés aux nuisances sonores mais également aux problèmes de chiens errants. Plusieurs arrêtés municipaux ont été pris, en 2002 pour la divagation des animaux errants à Pirae, puis en 2011 pour interdire spécifiquement la divagation des chiens et enfin en 2020 pour interdire le nourrissage des animaux errant sur la voie publique…
 
Le CGCT précise que les tāvana sont garants de la sécurité et de la salubrité publique de leurs administrés. Concernant la divagation des chiens, le premier adjoint au maire en charge de la sécurité, Abel Temarii, assure qu'il "est de leur devoir de prendre à bras le corps cette problématique, ce fléau". Un recensement a été effectué par la police municipale et il s'avère qu'à Pirae "il y a plus de chiens que d'habitants" ajoute l'élu.
 
Lors de cette sensibilisation auprès de la population, des flyers ont été distribués. Documents dans lesquels il est rappelé aux administrés les obligations des propriétaires de chiens, l'identification de leurs animaux avec le tatouage ou la puce, la vaccination contre la rage, la stérilisation ou encore l'obligation de tenir en laisse les animaux dans les lieux publics. Le tāvana affirme que le décès de l'octogénaire, en mai dernier, suite aux morsures de plusieurs molosses, a accéléré le processus de sensibilisation, puis de la répression en février prochain.
 
Travailler en partenariat avec le SIGFA
 
Une réunion a d'ailleurs eu lieu avec le tāvana de Punaauia, Simplicio Lissant, qui a mis en place le syndicat intercommunal pour la gestion de la fourrière animale (SIGFA) avec Paea. Abel Temarii assure que la commune de Punaauia est prête à travailler avec Pirae : "cette infrastructure nous paraît vraiment intéressante, dans le sens où elle traite les chiens jusqu'à l'euthanasie et la crémation. C'est ce qui nous intéresse aussi". Mais selon les propos du tāvana adjoint, ce service ne sera pas gratuit car cet investissement a coûté près de 140 millions de Fcfp. Et Pirae est actuellement en attente de propositions tarifaires…
 
Parmi les mesures évoquées, la mairie a pris contact avec les vétérinaires de la place pour la stérilisation des animaux. Abel Temarii rappelle que les prix de la stérilisation sont fixés par le Pays et que la mairie compte faire une campagne de stérilisation prise en charge pour partie par la commune et pour l'autre par les propriétaires des chiens.
 

Ariipeu Temori, mūto'i référent sur la question des chiens : "Entre 200 et 300 chiens errants dangereux"
Pirae dit stop aux chiens errants
À Pirae, le nourrissage des chiens divagants est interdit ? 
"Un arrêté a été pris dans ce sens sinon c'est une amende allant de 1400 Fcfp jusqu'à 4150 Fcfp pour récidive."
 
Comment avez-vous effectué votre enquête concernant les chiens divagants ? 
"Les administrés nous appellent et ensuite on fait nos enquêtes de voisinage, nous faisons aussi de la prévention auprès des propriétaires et on leur dit aussi quelles sont leurs responsabilités. Nous avons recensé, sur la voie et lieux publics entre 200 et 300 chiens errants, susceptibles d'être dangereux. Il y a des personnes qui font leur sport, ou même des élèves qui vont à l'école ils se font agresser par ces chiens errants qui divaguent sur la voie publique. Donc c'est une priorité de la commune de Pirae d'éradiquer tous ces chiens qui posent problème."
 
Lorsque vous voyez des chiens errants vous faîtes quoi ?
"Nous prenons des photos et je fais une enquête de voisinage. Et si on ne sait pas qui sont les propriétaires, on les retire de la voie publique puis on les place en gardiennage pendant huit jours. Au delà de ces huit jours la commune décide, selon le comportement des chiens, de les placer dans des familles d'accueil ou de les euthanasier."
 
Est-ce facile de trouver les propriétaires des chiens errants ?
"Ma technique c'est de suivre le chien et dès qu'il s'arrête devant le portail, et bien le propriétaire est là. Cela prend du temps mais parfois les chiens n'ont pas de propriétaire et donc ils errent sur la voie publique. Et ils se focalisent à un endroit où on leur donne à manger. C'est d'ailleurs pour cette raison que les élus ont pris un arrêté pour interdire le nourrissage des chiens errants."
 

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Des nouvelles de nos 20 ans

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Des nouvelles de nos 20 ans
Tahiti, le 21 octobre 2020 – À l'occasion des 20 ans du Salon du livre, l'association des éditeurs de Tahiti et des îles et Tahiti Infos mettent en place un grand concours de nouvelles sur le thème des "20 ans". Découvrez chaque jour une des quinze nouvelles en lice pour le concours dans les pages de votre journal et votez pour la meilleure d'entre elles sur la plate-forme mise en place sur le site tahiti-infos.com.
 
Des réflexions ou des souvenirs. Des poèmes ou des soupirs... Le thème des "20 ans" du concours de nouvelles mis en place cette année vous a visiblement inspirés. En effet pour célébrer, comme il se doit, les 20 ans du Salon du livre au fenua, l'association des éditeurs de Tahiti et des îles et Tahiti Infos ont lancé un nouveau concours d'écriture. Après réception de nombreuses nouvelles, en français et en reo tahiti, sur le thème des 20 ans, le jury du Salon a eu la lourde tâche de sélectionner ce week-end 15 nouvelles pour la phase finale de ce concours. C'est désormais aux lecteurs qu'il revient de voter en ligne sur la plateforme mise en place sur tahiti-infos.com pour choisir la meilleure œuvre originale du public.
 
Chaque jour jusqu'au Salon, qui se déroulera du 12 au 15 novembre à la Maison de la culture, vous retrouverez une des nouvelles en lice dans votre édition de Tahiti Infos. Les votes en ligne seront ouverts pendant toutes ces trois prochaines semaines jusqu'au Salon du livre. Et toutes les nouvelles en lice seront consultables sur le site de Tahiti-infos.com. Les lauréats seront ensuite récompensés sur place lors de l'édition du Salon.
 

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Marathon d'entretiens pour Sébastien Lecornu en quatorzaine à Nouméa

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Marathon d'entretiens pour Sébastien Lecornu en quatorzaine à Nouméa
Nouméa, France | AFP | jeudi 22/10/2020 - Le ministre des Outre-mer, en quatorzaine jusque vendredi en Nouvelle-Calédonie, multiplie les entretiens à distance avec les acteurs calédoniens et régionaux, après un deuxième référendum sur l'indépendance du 4 octobre, gagné par les non indépendantistes et avant une visite pour tenter de nouer le dialogue.     

M.Lecornu est arrivé le 9 octobre et se trouve confiné jusqu'à vendredi dans une dépendance du haut-commissariat de la République, selon le protocole sanitaire en place en dans l'archipel, où le coronavirus ne circule pas.        

Depuis lundi, il enchaine à rythme soutenu les entretiens, en visio ou audioconférence, avec les dirigeants politiques locaux de tous bords, mais aussi des personnalités de la société civile tels que Marie-Claude Tjibaou, veuve du leader kanak Jean-Marie Tjibaou, assassiné en 1989, Elie Poigoune, président de la Ligue des droits de l'homme ou Jean Lèques, maire honoraire de Nouméa.       

Le ministre a aussi eu un échange avec la ministre des affaires étrangères d'Australie, Marise Payne, puissance régionale qui suit de près l'évolution politique de la Nouvelle-Calédonie.       

"Sébastien Lecornu et Marise Payne ont avant tout souligné l'importance de l'amitié franco-australienne et des partenariats multilatéraux et bilatéraux existants", a indiqué jeudi le ministère des Outre-mer dans un communiqué.          

M.Lecornu a en outre confirmé à la chef de la diplomatie australienne "l'engagement de la France à poursuivre le processus engagé par l'accord de Nouméa et à en respecter l'issue".          

Les ministres sont "convenus d'intensifier leurs efforts pour l'insertion économique, diplomatique et culturelle de la Nouvelle-Calédonie dans son espace régional" et prévoient une "rencontre bilatérale", à l'occasion de la visite annoncée d'Emmanuel Macron en 2021 en Polynésie française, durant laquelle un sommet France-Océanie est prévu.        

Dans le cadre du processus de décolonisation de l'accord de Nouméa (1998), un deuxième référendum sur l'accession à la pleine souveraineté a eu lieu le 4 octobre en Nouvelle-Calédonie et a été gagné par les non indépendantistes, avec 53,3% des suffrages, en repli par rapport au précédent vote de 2018 (56,7%).      

M.Lecornu, qui débute sa visite samedi jusqu'au 30 octobre, va tenter de nouer le dialogue entre loyalistes et indépendantistes, dont les oppositions se creusent.       

Le FLNKS a d'ores et déjà annoncé qu'il demanderait l'organisation d'un troisième référendum, autorisé par les textes d'ici 2022, tandis que les non indépendantistes veulent l'éviter. "Votre impérieuse obligation est de permettre à nos concitoyens d'échapper à un affrontement mortifère", l'a ainsi mis en garde le sénateur LR, Pierre Frogier.

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Pour que rouvrent le skate park et le site de l’embouchure

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Pour que rouvrent le skate park et le site de l’embouchure
Tahiti, le 21 octobre 2020 - La justice est saisie en référé par une mère de famille qui demande d’enjoindre aux autorités de rouvrir au public le skate park de Auae et le parking du spot de l’embouchure de la Papenoo. Une décision est attendue jeudi. 
 
Pas d’avocat, mais l’aplomb d’une femme certaine de la légitimité de sa demande. Aussi Anne-Sophie Balcon ne s’est-elle pas démontée mercredi matin en audience de référé pour défendre sa requête face au juriste de la présidence et au bâtonnier Mestre, qui plaidait pour le compte de l’Institut de la jeunesse et des sports (IJSPF). 
 
Mi-septembre, cette mère de famille a adressé un courrier à la ministre des Sports, avec copie à l’établissement public administratif, pour demander la réouverture du parking de l’embouchure de la Papenoo, fermé au lendemain du confinement, le 21 mars dernier, et du skate park de Auae, fermé depuis le 15 août. 
 
La plaignante souhaite aujourd’hui la suspension de ce qu’elle estime une décision implicite de rejet et fait valoir le caractère "discriminatoire" de ces mesures. Le monde du sport poursuit globalement son activité et la fermeture de ces deux sites conduit à priver les jeunes usagers d’un dérivatif sportif nécessaire à leur équilibre. En outre, la saison des vagues arrivant sur la côte Nord, la fermeture du parking de 50 places à l’embouchure est susceptible de conduire à des tensions dans le quartier : les surfeurs n’arrêteront pas pour autant de fréquenter le spot ; ils se gareront où ils pourront au risque de gêner les riverains. Elle demande qu’il soit enjoint aux autorités de mettre fin à cette situation.
 
Problème de forme
 
Deux problèmes se posent cependant au plan juridique, rendant la requête irrecevable, comme l’a fait valoir Me Mestre. D’abord, le tribunal ne peut constater une hypothétique décision de rejet implicite de la part de l’IJSPF pour une question de délai. La demande adressée le 18 septembre à l’IJSPF ne peut être qualifiée suivie d’une décision implicite de rejet que passé un délai de deux mois, soit à partir du 18 novembre prochain et dans l’hypothèse où cette mère de famille n’a toujours pas reçu de réponse favorable à cette date. 
 
Ensuite, l’IJSPF est un établissement public affectataire des espaces en cause. Il est chargé de leur entretien et de leur gestion. Ce ne sont donc pas des lieux publics dans lesquels il ferait obstacle à la liberté d’aller et de venir. Leur utilisation se fait sous sa responsabilité. Et l’établissement public administratif ne dispose pas des agents nécessaires pour en assurer la surveillance à temps plein. Dans ces conditions, il a préféré les fermer… 
 
Un deuxième argument qui laisse songeur au regard de l’investissement consacré à la construction du skate park de Auae en 2012 puis à sa rénovation à grands frais, entre 2017 et 2019. Mais ces deux moyens demeurent sévères pour contrer l’action en référé de cette mère de famille. Une décision est attendue jeudi, et tout laisse penser qu’elle sera défavorable à sa demande.
 
Conventions en projet
 
Reste que l’espoir n’est pas perdu, pour les usagers de l’embouchure et du skate park, ni pour cette mère de famille. L’IJSPF a expliqué mercredi être sur le point de conclure une convention pour la gestion et l’entretien du parking du spot de Papenoo avec la mairie de Hitia’a o te Ra. Une fois en place, le site sera rouvert sous l’autorité de la municipalité. Quant au skate parc de Papeete, le directeur de l’IJSPF a dit à l’audience être en quête d’une association à qui déléguer sa gestion sous convention. L’appel est lancé.

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L'intellectuel et académicien Jean-Claude Teriierooiterai est mort

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L'intellectuel et académicien Jean-Claude Teriierooiterai est mort
Tahiti, le 22 octobre 2020 - Jean-Claude Teriierooiterai est décédé jeudi à Paris à l'âge de 68 ans.

Homme de culture, spécialiste du 'orero, de la navigation traditionnelle avec les étoile, président de l'association Faafaite et membre de l'Académie tahitienne depuis 2013, l'enfant de Papenoo Jean-Claude Teriierooiterai s'est éteint jeudi à Paris, à l'âge de 68 ans.

Jean-claude Teriierooiterai avait décroché le prix du meilleur auteur de troupe avec O Tahiti E au Heiva i Tahiti 2019. Il est auteur d'une thèse de doctorat intitulée Mythes, astronomie, découpage du temps et navigation traditionnelle : l’héritage océanien contenu dans les mots de la langue tahitienne soutenue en 2013 à l'Université de Polynésie française.

Le député Moetai Brotherson lui rend un vibrant hommage sur Facebook : "Je t'ai d'abord connu dans le monde des télécommunications. Et puis un jour, au hasard d'une conversation sur les satellites, nous nous sommes découverts une passion commune pour la navigation traditionnelle aux étoiles (entre autres). Plus tard, nous passions une journée entière à discuter du découpage de la "journée mä'ohi" en 80 périodes, tellement plus riche que les 24h du découpage occidental. Plus récemment, j'ai comme tant d'autres ressenti le frisson à Tö'ata, et mon échine se raidit encore au passage de ce "aho nunui" si magnifiquement interprété par "O Tahiti e"... Ce souffle de vie t'a quitté aujourd'hui, dans le froid de Paris, loin de ton berçeau familial et culturel de Hapaiano'o. Matari'i i ni'a, le lever des pléïades aura un parfum particulier cette année au fond de la vallée. En levant les yeux, derrière la crête, en cherchant bien, je suis sûr qu'on pourra apercevoir tes yeux malicieux. A ta famille, à tes amis, je voudrais présenter mes sincères condoléances. Bon voyage le poète, à fano e à fano rä, e Jean-Claude Terierooitera'i täne."  

Le conseiller municipal de Punaauia et membre du Conseil économique social et environnemental Christian Vernaudon commente jeudi en guise d'hommage sur les réseaux sociaux : "Avec Jean-Claude c’est (...) un nouveau monument de la culture polynésienne qui nous quitte."  

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Le couvre-feu métropolitain étendu à la Polynésie

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Le couvre-feu métropolitain étendu à la Polynésie
Paris, le 22 octobre 2020 - Le Premier ministre Jean Castex a étendu jeudi le couvre-feu pour freiner l'épidémie de coronavirus à 38 nouveaux départements et à la Polynésie française, à partir de vendredi minuit.

Selon le Premier ministre, le taux d'incidence, c'est-à-dire le nombre de cas confirmés de Covid-19 pour 100.000 habitants, a progressé de 40% en une semaine, pour atteindre 251 sur le territoire national (547 en hausse et Tahiti et Moorea). Et le taux de reproduction du virus induit un doublement du nombre de cas tous les 15 jours. "Cette progression de l'épidémie nous conduit à étendre le couvre-feu à 38 départements et à la Polynésie" a annoncé le Premier ministre. Avec 54 départements et la Polynésie française sous couvre-feu, 46 millions de Français sont concernés dès ce week-end.

"Le couvre-feu s'appliquera de 21 heures à 6 heures sur l'ensemble du territoire des départements concernés et, normalement, pour une durée de six semaines", a-t-il ajouté en précisant que la mesure prenait effet dès ce vendredi minuit.

Alors que le Conseil scientifique a déjà prévenu que "les mois d'hiver seront difficiles", l'exécutif a adopté en Conseil des ministres un projet de loi pour prolonger l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 16 février 2021 inclus. Nécessitant un vote au Parlement, ce texte sera examiné dès ce week-end à l'Assemblée. L'exécutif entend aussi pouvoir appliquer des mesures de restrictions de circulation, de rassemblements ou d'ouvertures des établissements au moins jusqu'au 1er avril 2021, sur tout ou partie du territoire et en fonction de la situation épidémique, selon le même projet de loi.

Jean Castex a averti que "le mois de novembre" serait "éprouvant" et que "le nombre de morts" allait "continuer d'augmenter" en raison de la deuxième vague de l'épidémie de coronavirus.

"Clairement, les semaines qui viennent seront dures, nos services hospitaliers vont être mis à rude épreuve", a souligné le Premier ministre en ajoutant que "les nouveaux cas d'aujourd'hui sont les malades hospitalisés de demain et malheureusement parfois les morts d'après-demain".

Les éléments de l'annonce de Jean Castex
Le couvre-feu métropolitain étendu à la Polynésie
"GRAVE
"La situation est grave" en France, où "la circulation du virus atteint un niveau extrêmement élevé", a averti le Premier ministre.

COUVRE-FEU 
Le couvre-feu sera étendu vendredi soir à 38 nouveaux départements, soit "54 départements au total, ainsi qu'à un territoire d'outre-mer", la Polynésie, et touchera ainsi 46 millions de Français.
Cette interdiction des sorties et des déplacements de 21 heures à 6 heures s'appliquera à l'ensemble du territoire des départements concernés et "normalement" pour une durée de six semaines, selon le Premier ministre.

VERBALISATIONS
Les forces de l'ordre ont effectué depuis samedi dernier 32 033 contrôles et prononcé 4 777 verbalisations pour non respect du couvre-feu. 
Le non respect du couvre-feu est puni d'une amende de 16 000 Fcfp (135 euros) et jusqu’à 447 500 Fcfp (3.750 euros) en cas de récidive. 

"EPROUVANT"
Jean Castex a averti que "le mois de novembre" serait "éprouvant" et que "le nombre de morts" allait "continuer d'augmenter" en raison de la deuxième vague de l'épidémie de coronavirus.
"Les semaines qui viennent seront dures, nos services hospitaliers vont être mis à rude épreuve", selon le Premier ministre.
Il a mis en garde contre des "mesures beaucoup plus dures" si l'épidémie n'est pas jugulée par le couvre-feu. "Il est encore temps de l'éviter mais il ne nous reste plus beaucoup de temps".

APPLICATION 
L'application de traçage de contact StopCovid, controversée et très peu utilisée depuis sa sortie le 2 juin, est relancée dès jeudi sous une nouvelle forme et rebaptisée "TousAntiCovid".
"Nous avons besoin de vous, (...) téléchargez-la !" a lancé le secrétaire d'Etat au numérique Cédric O, parce qu'elle "n'est utile que si nous sommes très nombreux à le faire".
TousAntiCovid sera désormais référencée dans toute la communication officielle comme un geste barrière supplémentaire contre l'épidémie. Ses premières fonctionnalités "seront enrichies toutes les deux semaines", a affirmé Cédric O, notamment avec l'intégration de l'attestation de sortie ou les registres d'enregistrement des restaurants.
Sa fonction reste d'avertir ses utilisateurs lorsque ceux-ci ont croisé, dans les deux dernières semaines, à moins d'un mètre et pendant plus de 15 minutes, un autre utilisateur contaminé par le coronavirus - et qui l'a déclaré dans le système.

AIDE ECONOMIQUE
Etant donné que l'extension du couvre-feu aura des "conséquences économiques lourdes", les mesures de soutien économique seront "étendues à l'ensemble des départements basculant sous régime du couvre-feu", a promis Jean Castex. Il a notamment cité le fonds de solidarité, les exonérations de cotisations sociales et le prolongement de prêts garantis par l'Etat. Pour aider les entreprises particulièrement touchées, comme celle de la restauration ou de l'événementiel, le gouvernement a notamment renforcé l'accès au fonds de solidarité et les montants alloués chaque mois aux entreprises.
"Les mesures que nous prenons - le fonds de solidarité pour les entreprises, les exonérations - avec les annonces faites par le chef du gouvernement ce soir, c'est entre 1,3 et 1,5 milliard d'euros par mois", a déclaré le ministre délégué aux comptes publics Olivier Dussopt sur BFM Business, dans la foulée de l'extension du couvre-feu annoncée par le Premier ministre. M. Dussopt a estimé qu'il fallait toutefois "faire attention à ce que ce ne soit pas des dépenses durables et pérennes", même si certaines pourraient être prolongées début 2021, en cas de persistance des mesures de restrictions. 

CULTURE
En France et dans les départements d'Outre-mer, les acteurs du spectacle vivant et du cinéma vont recevoir respectivement 85 millions et 30 millions d'euros d'aides supplémentaires pour traverser la crise sanitaire, a annoncé la ministre de la Culture Roselyne Bachelot. "Chacun a besoin, nous avons besoin de culture, et peut-être encore plus durant cette crise qui a affecté notre capacité à nous rassembler", a affirmé Mme Bachelot.

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Un couvre-feu dès samedi ajusté pour le fenua

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Un couvre-feu dès samedi ajusté pour le fenua
Tahiti, le 22 octobre 2020 - Le haut-commissaire a précisé jeudi matin les particularités de l'application au fenua du couvre-feu, lors d'une déclaration commune faite avec le président Fritch.

Dans les foulée des annonces faites jeudi à Paris par le Premier ministre Jean Castex, le président Fritch et le haut-commissaire Dominique Sorain ont provoqué en fin de matinée une déclaration commune depuis la résidence de Papeete, pour préciser les conditions du couvre-feu mis en place pour au moins les six prochaines semaines. Comme dans 34 nouveaux départements français, la mesure restrictive de circulation décidée à Paris entre en vigueur localement dès ce week-end.

>> Lire aussi : Le couvre-feu métropolitain étendu à la Polynésie

En début de semaines, les autorités du Pays et de l'Etat ont convoqué des rencontres avec les maires, les responsables des confession religieuses, les partenaires sociaux afin d'évoquer la perspective d'un couvre-feu en Polynésie. Mais comme l'indique jeudi le haut-commissaire Dominique Sorain, face à l'emballement épidémique constaté ces derniers jours, les autorités de Polynésie française en ont appelé mercredi soir au Premier ministre pour inclure la collectivité de polynésie française dans les nouveaux territoires où s'appliquera le couvre-feu de 21 heures à 6 heures, jusqu'au 16 novembre prochain au moins.

Localement, plusieurs arrêtés sont en cours de rédaction pour ajuster cette mesure aux réalités polynésiennes. 

> Entrée en vigueur samedi 24 octobre à 21 heures en Polynésie française, "pour laisser le temps aux gens de s'adapter" a dit Dominique Sorain. La mesure sera ensuite en vigueur chaque soir de 21 heures à 6 heures. Pour les 38 département français concernés par cet élargissement du couvre-feu, l'entrée en vigueur a lieu dès vendredi 23 octobre minuit. 

> Seules les iles de Tahiti et Moorea concernées. Alors que l'annonce d'un couvre-feu concernant l'ensemble du territoire de la Polynésie française a été faite jeudi à Paris, cette mesure est ajustée et ne concernera pour l'instant que les îles Tahiti et Moorea, "parce que ce sont les zones à forte progression épidémique", a expliqué le haut-commissaire. 

> Souplesse et retour des attestations. "Aller au travail, à l'école, passer un examen, aller à l'aéroport... Tout cela restera possible", rassure le représentant de l'Etat qui a aussi indiqué que "les transports scolaires pourront démarrer avant 6 heures".
Dans les restaurants, si les clients devront avoir quitté pour être de retour à domicile avant 21 heures, les employés pourront dépasser l'heure pour les besoins de la fin de service. Il pourront ensuite circulé muni d'un justificatif.
Les livraisons à domicile resteront possibles pendant les heures de couvre-feu, avec toujours l'obligation pour les livreurs de disposer d'une attestation de leur employeur.

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Depuis Raiatea, les ambitions de Tahiti Air Charter

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Depuis Raiatea, les ambitions de Tahiti Air Charter
Raiatea, le 22 octobre 2020 – Tahiti Air Charter, de la société Degage, s'est récemment positionnée sur l'appel d'offres gouvernemental daté du 4 août pour la desserte des Marquises vers Ua Pou et Ua Huka. Basée à Raiatea, la société créée en avril 2018 offre pour le moment ses services sur une ligne qui dessert Bora Bora et Maupiti. Ses débuts sont encourageants malgré la crise et la société vise d'autres dessertes.
 
La compagnie aérienne Tahiti Air charter, qui emploie 9 personnes, est basée à Raiatea. Elle a pris son envol pendant le confinement en février-mars dernier où, à la demande du territoire, elle a procédé à bon nombre de liaisons inter-îles, principalement pour des transports médicaux. Depuis, avec ses trois pilotes, à cause du ralentissement de la compagnie aérienne locale Air Tahiti, elle a ouvert une ligne régulière entre Raiatea et Maupiti avec 3 vols par semaine. Cette rotation a bien fonctionné pendant un moment, toutefois, avec la reprise plus appuyée d'Air Tahiti et le retour du navire Maupiti Express, la fréquentation a légèrement diminué mais reste toujours rentable. Pour le moment, la société dispose d'une seule unité, un Cessna 208 Caravan amphibie. Dans cette version, il peut amerrir ou atterrir, au choix, grâce à un mini train d'atterrissage qui se trouve dans les flotteurs. Pour les conditions actuelles d'utilisation, qui se font à terre, la compagnie a choisi d'enlever les deux gros flotteurs pour les remplacer par le train d'atterrissage classique. Bien plus pratique dans ce cas de figure pour accéder à bord, notamment pour les personnes âgées ou a mobilité réduite. Opération de changement qui a nécessité quand même une semaine d'intervention. De même si un client souhaite embarquer du fret, en moins d'une heure, le temps d'enlever les sièges, l'avion peut faire office de cargo à hauteur d'une tonne. Si la version d'amerrissage est toujours possible, elle a donc pour l'instant été mise de côté, car selon l'état de la mer, les opérations d'embarquement et de débarquements sont plus contraignantes. Si un quai est à disposition c'est possible, par contre si l'amarrage se fait sur une bouée en marge du littoral, il faut une embarcation. Un aspect certes plus périlleux, mais tellement plus "folklorique" et nostalgique d'une époque révolue.

​Un programme de vol à la carte
Avec un emport de 7 passagers, la force de cette société aéronautique, est sa disponibilité. Le principal de son activité (hors les vols réguliers et les Evasan) reste le tourisme. Les clients peuvent "charteriser" l'avion pour la modique somme de 150 000Fcfp. Mais les riches touristes VIP de Bora-Bora, eux, ne s'encombrent pas avec ces détails et louent le Cessna pour un Tahiti-Bora pour deux ou quatre personnes. Avec les vols "découvertes" c'est le client qui établit son programme de vols. En dehors de ça –à noter que seul Huahine n'est pas desservi par la TAC–, la clientèle en semaine est d'origine administrative, les fonctionnaires en mission utilisant ce moyen de transport qui peut les déposer dans une île et les récupérer le soir même. Ce qui n'est pas possible avec la compagnie locale.

​Les Marquises et plus encore

Vous l'avez vu récemment dans nos colonnes, Tahiti Air Charter s'est positionné également pour l'exploitation de la ligne des Marquises. Emmanuel Bonifait, le directeur d'exploitation, dévoile les ambitions de la compagnie : "Si nous remportons le marché des îles Marquises, nous achèterons une nouvelle unité, quasi identique à celle de Raiatea, mais en version allongée, qui permettra l'emport d'un passager supplémentaire, donc 8 personnes en tout, plus le pilote. Ce qui n'exclut pas de viser éventuellement d'autres destinations, à condition que, comme aux îles Sous-le-Vent, on puisse faire des sauts de puces inter îles". Mais de là à amortir une unité supplémentaire rien n'est encore établi".

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​L'Adie ouvre ses portes

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​L'Adie ouvre ses portes
Moorea, le 22 octobre 2020 - L’Adie de Moorea a organisé sa journée porte ouverte mercredi matin à Teavaro. Une dizaine de porteurs de projets de l’île sœur est venue s’informer sur les possibilités d’aides.

L’antenne de l’Adie (Association pour le droit à l'initiative économique) de Moorea a organisé dans la matinée de mercredi dernier, à Teavaro, une journée porte ouverte en faveur de la population de l’île sœur. L'objectif de l'organisme est d'apporter toutes les informations nécessaires aux personnes désireuses de monter un projet professionnel, en particulier les demandeurs d’emploi ou celles qui, durant cette période économique difficile, viennent de perdre un emploi sur l’île. Pour rappel, l’Adie propose des micro-crédits à toute personne qui n’a pas accès aux prêts bancaires, afin de réaliser des investissements nécessaires à la concrétisation de son projet. Le porteur de projet peut aussi se faire accompagner par le personnel de l’ADIE et bénéficier des formations gratuites sur la gestion de son activité (comptabilité, démarches administratives, etc).

Agriculture, pêche et restauration

En 2019, à Moorea, ils étaient 40 porteurs de projet à bénéficier des aides de l’Adie pour un montant global de 20,7 millions de Fcfp accordés. Depuis le mois de novembre 2019, les habitants de Moorea peuvent désormais se rendre à l’antenne située à Afareaitu. "Depuis ma prise en fonction en juillet 2020, témoigne le conseiller Manoa Emen, j’ai rencontré au moins80 personnes et pris en charge une trentaine de dossiers, dont 20 qui ont reçu une issue favorable. D’autres sont venus pour demander des informations". L’année dernière, les besoins d’aides sur l’île sœur intéressaient notamment les projets dans les secteurs de l’agriculture (30 % des porteurs de projets financés), dans la petite restauration (22%) et les services à la personne (20%). Selon Manoa Emen, les secteurs qui sont mis en avant cette année sont l’agriculture, la pêche et la restauration. À noter aussi l’augmentation de l’intérêt des aides de l’Adie auprès des anciens employés de l’hôtellerie suite à la fermeture des hôtels durant la crise sanitaire. "Il y a beaucoup de demande de leur part quelque soit leur secteur d’origine dans l’hôtellerie. Il y en a par exemple qui ont travaillé dans le jardinage, la maintenance, la climatisation ou le ménage. Ceux-là ont déjà leur activité de base. Ils viennent nous solliciter pour acheter du matériel. C’est du matériel qu’ils utilisaient à l’hôtel mais qu’ils ne possèdent pas pour démarrer leur activité" confie encore le conseiller de l’Adie de Moorea. D’autres journées portes ouvertes sont prévues chaque mercredi matin durant les cinq prochaines semaines. Celles-ci se dérouleront dans les différentes communes associées afin d’informer le maximum de personnes sur les possibilités d’aides de l’Adie.

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Vers un consulat général d'Australie à Tahiti

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Vers un consulat général d'Australie à Tahiti
Tahiti, le 22 octobre 2020 - Le projet de la création prochaine d'un consulat général d'Australie en Polynésie française a été évoqué jeudi à Nouméa entre Sébastien Lecornu et la ministre australienne des affaires étrangères, Maryse Payne.

Aujourd’hui encore, c’est le consulat général d’Australie de Nouméa qui est compétent pour la Polynésie française. Mais cela pourrait changer dès l’année prochaine. Comme le rapporte jeudi nos confrères de Radio New Zealand, l’ouverture d’une mission diplomatique de l’Australie en Polynésie française a été évoquée par le ministre français des Outre-mer et Maryse Payne, la ministre australienne des affaires étrangères. Tous deux se sont entretenus en conférence vidéo jeudi alors que Sébastien Lecornu est actuellement à Nouméa.

Lecornu et Payne ont convenu de poursuivre ce dialogue à Tahiti, en mars prochain à l’occasion de la visite officielle du president Macron en Polynésie française. Visite à l’occasion de laquelle le chef de l’Etat souhaite organiser sur place un sommet des dirigeants du Pacifique. 

Des démarches sont entreprises par l’Australie pour l’ouverture d’un consulat à Tahiti depuis déjà plusieurs années, alors que le pays-continent austral travaille depuis 2016 au projet de construire des missions diplomatiques dans tous les pays membres du Forum du Pacifique Sud. Cinq en sont pour l’instant dépourvus : Cook, Niue, les Îles Marshall, Palau et la Polynésie française.

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À la UNE de Tahiti Pacifique vendredi 23 octobre 2020

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À la UNE de Tahiti Pacifique vendredi 23 octobre 2020
Votre magazine Tahiti Pacifique n° 441 sort demain, vendredi 23 octobre 2020, dans les kiosques

Au sommaire :

Reportage - KANAKY EN ROUTE VERS L’INDÉPENDANCE
Le 4 octobre dernier, pour la deuxième fois en deux ans, la Nouvelle-Calédonie a pris le chemin des urnes pour un référendum d'autodétermination. Le Non l'a une nouvelle fois emporté avec 53% des suffrages exprimés, mais le Oui progresse de près de trois points par rapport à 2018. Une troisième et dernière consultation doit avoir lieu d'ici 2022. Reportage de notre envoyé spécial.
 
La Dépêche repêchée – AUROY JOUE SES SALARIÉS À LA ROULETTE RUSSE !
Déjà en sursis, le quotidien fondé par Philippe Mazellier en 1964 a été sauvé in extremis, encore une fois, du naufrage. Menacée de liquidation judiciaire, la société éditrice du journal n’a pas honoré ses dettes qui se chiffrent en centaines de millions de Fcfp. Si les 38 salariés de l’entreprise sont sur la sellette, ils ne peuvent qu’en vouloir à leur patron
M. Auroy, mauvais payeur devant l’éternel comme nous l’avons relaté à plusieurs reprises dans nos colonnes…
 
Rétrospective : il y a 60 ans – LA GENÈSE DE L’AÉROPORT DE TAHITI
Le 16 octobre 1960, le premier DC-7C de la compagnie des Transports aériens intercontinentaux (TAI) se posait sur la piste de Tahiti-Faa’a, ouvrant ainsi une nouvelle ère dans l’histoire du transport aérien dans le Pacifique Sud. 
 
Ensemble, faisons bouger les lignes !
 
Bonne lecture, te aroha ia rahi.
 
Disponible dès demain dans tous vos points de vente habituels.
Disponible également :
• Sur mobile via l'application gratuite Tahiti Kiosque (lien App Store)
• Via la boutique en ligne

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The Brando s'équipe d'un second Twin Otter

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The Brando s'équipe d'un second Twin Otter
Tahiti, le 22 octobre 2020 - L'éco-resort The Brando annonce jeudi la mise en service d'un second Twin Otter pour assurer la desserte de Tetiaroa. 

Air Tetiaroa s'appuyait jusqu'à présent sur deux bimoteurs Britten-Norman Islander (BN-2T) disposant chacun d'une capacité de six places, et un Twin Otter configuré pour recevoir 15 passagers. Depuis mardi, un second Twin Otter vient renforcer cette flottille.

Ce nouvel avion d'une capacité maximale de 19 places a quitté la Suisse le 30 septembre et effectué 11 étapes avant de rallier Tahiti, le week-end dernier. Son premier vol commercial à destination du Brando a eu lieu ce mardi 20 octobre.

Ce nouvel avion sera piloté par deux commandants de bord, dont Jean-Michel Ribeyre, qui connaît parfaitement la Polynésie après avoir travaillé pour Air Tetiaroa, indique un communiqué de presse diffusé jeudi pour le compte de The Brando.

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Couvre-feu : Téléchargez les attestations de déplacement

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Couvre-feu : Téléchargez les attestations de déplacement
Tahiti, le 22 octobre 2020 - Le haut-commissariat a mis en ligne jeudi l'attestation de déplacement dérogatoire et le justificatif de déplacement professionnel qui seront exigés pour circuler durant les heures de couvre-feu à partir de samedi.

L'attestation de déplacement à télécharger ICI
Motifs autorisés pour les déplacements
- Déplacements entre le domicile et le lieu d'exercice de l'activité professionnelle ou le lieu    d'enseignement et de formation
- Déplacements pour des consultations et soins ne pouvant être assurés à distance et ne    pouvant être différés ou pour l'achat de produits de santé
- Déplacements pour motif familial impérieux, pour l'assistance aux personnes vulnérables    ou précaires ou pour la garde d'enfants
- Déplacements des personnes en situation de handicap et de leur accompagnant
- Déplacements pour répondre à une convocation judiciaire ou administrative
- Déplacements pour participer à des missions d'intérêt général sur demande de l'autorité     administrative
- Déplacements liés à des transits pour des déplacements de longues distances 
- Déplacements brefs, dans un rayon maximal d'un kilomètre autour du domicile pour les       besoins des animaux de compagnie.


Le justificatif de déplacement professionnel à télécharger ICI
Ce document, établi par l’employeur, est suffisant pour justifier les déplacements professionnels d’un salarié, qu’il s’agisse :   
- du trajet habituel entre le domicile et le lieu de travail du salarié ou des déplacements entre les différents lieux de travail lorsque la nature de ses fonctions l’exige :  
- des déplacements de nature professionnelle qui ne peuvent pas être différés, à la demande de l’employeur.  

Note : Il n’est donc pas nécessaire que le salarié se munisse, en plus de ce justificatif, de l’attestation de déplacement dérogatoire. Les travailleurs non-salariés, pour lesquels ce justificatif ne peut être établi, doivent en revanche se munir de l’attestation de déplacement dérogatoire en cochant le premier motif de déplacement.  

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Rohfritsch démissionne du conseil municipal de Punaauia

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Rohfritsch démissionne du conseil municipal de Punaauia
Tahiti, le 22 octobre 2020 - « Soucieux » de se mettre en conformité avec la loi sur la question du cumul des mandats, le sénateur récemment élu, Teva Rohfritsch, annonce dans un communiqué de presse sa démission, « à contre cœur », de son mandat de conseiller municipal de Punaauia.

« Il me paraît plus adapté de me consacrer à mes missions au sein de l’assemblée de Polynésie française en complémentarité avec celle du Sénat » note le sénateur. Ce dernier souligne toutefois qu’il ne s’agit pas d’un « abandon des engagements pris devant les électeurs de Punaauia qui m’ont accordé leur confiance en tant que leader de la liste des Tamarii Punaauia. »

Il s’engage en effet à poursuivre ses actions avec le Tapura Huraatira, qui continuera de siéger au conseil municipal, mais également via l’association loi 1901 Tamarii Punaauia créée à cet effet, et dont il reste le président. C’est son suivant de liste, Antoine Rua, ancien maire adjoint de Punaauia, “particulièrement investi dans l’action associative auprès de la jeunesse”, qui siégera à sa place au conseil municipal.
 
 

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“Une autre manière d’enseigner" le Reo maohi

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“Une autre manière d’enseigner
Tahiti, le 22 octobre 2020 - L’initiative méritait d’être « soulignée » par une conférence de presse. Florent, Carole et Félix Atem ont cédé à la Polynésie française, à titre exclusif et gracieux, les droits d’édition et d’exploitation des textes originaux de leur ouvrage didactique : « Eléments pour une étude comparative du Tahitien, du Français et de l’Anglais ».

L’occasion pour la ministre de l’Education, Christelle Lehartel, et son homologue de la Culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu, de présenter leur travail aujourd'hui à la présidence. S’adressant principalement aux enseignants d’anglais, de français et de tahitien et à « tous ceux qui s’intéressent à l’étude des langues, » cette étude linguistique comparative a vocation à « faire prendre conscience aux enseignants de l’existence, outre l’approche par la grammaire traditionnelle, d’une autre manière d’enseigner la ou les langues, et de leur faire repérer des invariants entre trois langues importantes en usage en Polynésie française. »

En échange du cadeau, la Polynésie « s’engage à respecter l’exploitation des textes originaux, pour satisfaire aux besoins pédagogiques de l’éducation ». Alors que ministère de l’Education s’apprête à déployer son programme d’enseignement bilingue à une parité horaire, cet outil tombe « à point pour parfaire la réflexion et la formation des enseignants certifiés en Reo Tahiti ».
 

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