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Covid-19 : deux nouveaux décès à déplorer

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Covid-19 : deux nouveaux décès à déplorer
Tahiti, le 19 octobre 2020 - Progression significative de la maladie ce lundi, alors que la direction de la Santé enregistre 391 cas actifs depuis vendredi pour un total de 1 330 cas actifs aujourd'hui. Les autorités sanitaires enregistrent également 420 sorties d'isolement pour un total de 3 202 personnes guéries. Au passage, le nombre d'hospitalisations poursuit sa hausse, avec six nouvelles hospitalisations ces dernières 72 heures pour un total de 67 hospitalisations en cours, dont 20 en réanimation, contre dix vendredi. Enfin, deux décès supplémentaires liés à la Covid-19 sont à déplorer ce lundi. Au total, 4 548 cas ont été enregistrés depuis l'ouverture des frontières le 15 juillet.

 

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Attentat de Conflans Sainte-Honorine : Les enseignants polynésiens solidaires

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Attentat de Conflans Sainte-Honorine : Les enseignants polynésiens solidaires
Tahiti, le 19 octobre 2020 – Les enseignants de Polynésie française ont exprimé lundi leur solidarité après l'attentat de Conflans Sainte-Honorine, le Snes-FSU appelant à une minute de silence dans les établissements du fenua mardi matin.
 
Dans un communiqué de presse daté de dimanche, le Snes-FSU Polynésie a demandé à la ministre de l'Education, Christelle Lehartel, de faire observer une minute de silence dans les établissements scolaires du fenua, mardi à 10 heures, en la mémoire de Samuel Paty, enseignant tué à Conflans Sainte-Honorine vendredi dernier. "Cette agression gratuite porte une lumière crue sur les difficultés du quotidien que nombre de collègues subissent tous les jours dans nos établissements", indique le communiqué. "Sous le choc", les enseignants expliquent ne pouvoir se rassembler sur la voie publique quite aux directives sanitaires et demandent cette minute de silence également en soutien à la famille de la victimes, mais aussi pour ses collègues, famille, amis et élèves endeuillés.
 
Dans un communiqué diffusé lundi, la Fédération des Syndicats de l’Enseignement Privé (FSEP) a également réagi à la mort de Samuel Paty, "sauvagement assassiné à proximité de son collège", en évoquant des "heures sombres". Dans ce document, la FSEP a rappelé que "les enseignants du privé de Polynésie se sentent profondément solidaires et unis à toute la communauté scolaire de métropole et d’outre-mer", et que ces mêmes enseignants restaient "confiants" quant à la "possibilité d’une fraternité entre les personnes faite de dialogue entre les groupes sociaux, entre les religions et les cultures, entre les savoirs, entre la foi et la raison".
 
Enfin, dans un autre communiqué diffusé lundi, l'Unsa Education Polynésie annonce un rassemblement des secrétaires généraux des principaux syndicats au monument aux morts, avenue Pouvana'a, mercredi à 13h30. "La Polynésie semble être bien loin de ces actes terroristes mais l’émotion du monde éducatif et de toute la société est très grande face à une telle horreur", écrit l'Unsa qui exprime "toutes ses pensées aux proches de notre collègue de Conflans Sainte Honorine assassiné ainsi qu’à ses élèves, ses collègues et à toute la communauté éducative".
 

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Il frappe sa mère une semaine après être sorti de prison

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Il frappe sa mère une semaine après être sorti de prison
Tahiti, le 19 octobre 2020 - Un homme de 36 ans, déjà condamné à 24 reprises, a été jugé en comparution immédiate lundi pour répondre de coups portés à sa mère de 61 ans à Faa’a le 16 octobre dernier. Libéré de la prison de Tatutu il y a tout juste dix jours, le prévenu a cette fois écopé de 20 mois de prison dont six avec sursis. 
 
Sorti de prison le 9 octobre dernier après avoir passé la "quasi-intégralité de ces huit dernières années" derrière les barreaux, un multirécidiviste de 36 ans a de nouveau été présenté devant la justice lundi en audience de comparution immédiate. Le 16 octobre, soit une semaine après sa libération de Tatutu et alors qu’il avait bu huit bières, le prévenu s’en était pris à sa mère de 61 ans. Pour un motif qui est demeuré assez flou lors de l’audience lundi, la sexagénaire avait jeté un bol de glaçons à la figure de son fils. Selon les déclarations de sa mère, le prévenu l’avait alors agrippée par les cheveux avant de la jeter au sol et de lui piétiner l’épaule. Le mari de la victime et père du prévenu, diminué par des problèmes de santé, n’avait pu intervenir pour calmer son fils. La sexagénaire avait dû subir sept points de suture causés par sa chute.
 
Confronté aux déclarations de sa mère qui était absente à la barre du tribunal lundi, le prévenu a expliqué que cette dernière avait "exagéré" les faits et qu’elle passait son temps à lui faire des "reproches", à lui faire des "remarques tous les jours". "Vous trouvez cela normal de jeter votre mère de 61 ans au sol ?", s’est agacée la présidente du tribunal face au trentenaire qui a juste reconnu l’avoir "poussée". "C’est une femme à fort tempérament qui est capable, de temps en temps, de péter un câble et de se mettre à hurler", a continué le prévenu en affirmant qu’il savait que sa mère ne se présenterait pas au tribunal aujourd’hui. "C’est parce qu’elle a peur de vous !", lui a opposé le procureur de la République. 
 

Un prévenu dans la "force de l’âge"
Lors de ses réquisitions, le magistrat a tout d’abord rappelé que le casier judiciaire du prévenu comportait déjà 24 condamnations dont cinq pour des faits de violences. Il a ensuite évoqué l’âge de la victime qui avait "tout de même" eu sept points de suture et qui avait été agressée par un individu de 36 ans dans "la force de l’âge". Le représentant du ministère public a requis 24 mois de prison dont quatre avec sursis assortis d’un mandat de dépôt. 
 
Selon l’avocate du prévenu, Me Armour-Lazzari, si le trentenaire avait "bousculé" sa mère, ce n’était pas parce qu’il trouvait cela "normal" de la frapper mais c’est parce qu'il n’avait pas compris pourquoi la sexagénaire lui avait jeté le bol au visage. Lors de sa plaidoirie, l’avocate s’est longuement interrogée sur le fait que son client soit sorti de prison, après y avoir passé la "quasi-intégralité de ces huit dernières années", sans aucun suivi-socio judiciaire. "Mon client aurait voulu que sa mère lui apporte son 'soutien' et ses 'encouragements', mais il n’a rien eu de tout cela".
 
Après en avoir délibéré, le tribunal correctionnel a condamné le trentenaire à 20 mois de prison dont six avec sursis assortis du maintien en détention.
 

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Pīna’ina’i 2020, une réflexion autour des intelligences

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Pīna’ina’i 2020, une réflexion autour des intelligences
TAHITI, le 19 octobre 2020 - Le spectacle original Pīna’ina’i fête ses dix ans cette année. Comme à son habitude, il danse et met en musique des textes spécialement écrits pour lui. Cette initiative qui a vu le jour via l’association Littéramā’ohi mène chaque année des réflexions sur des thèmes variés comme les intelligences.

Depuis dix ans, la musique de Pīna’ina’i est composée par Jeff Tanerii, Moana’ura Tehei’ura se charge de la chorégraphie et de la mise en scène, des auteurs inspirés par le thème retenu rédigent des textes qui sont dansés, lus, racontés par des artistes sur scène.

Différents thèmes ont déjà été abordés : il a par exemple été question de l’amour, des maux de la société, de la transmission…

Depuis dix ans, la formule fonctionne. Le succès est grandissant, les spectateurs sont fidèles. La première représentation a été vue par environ 80 personnes. En 2015, au pic de la fréquentation, les spectateurs ont été plus de 700 à se presser autour du pae pae a Hiro.

Cette année, Moana’ura Tehei’ura et sa troupe s’intéressent aux intelligences. Pour démarrer, le chorégraphe s’est demandé : "Quelle(s) intelligence(s) avons-nous en tant que peuple de ce pays ?"

Faire sortir les intelligences de l'obscurité

Il a fouillé le passé, l’histoire et répond : "nos ancêtres ont traversé le grand océan il y a 3 000 ans sur de grandes pirogues. Un exploit dont on retient qu’il était collectif. Car il n’a jamais été attribué à une seule personne ! Nous avons donc d’abord l’intelligence de la communauté."

Il poursuit en ajoutant "nous avons aussi l’intelligence de la médecine, des vêtements, des outils. Nous avons tout ça. Mais nous les avons délaissées".

Le spectacle, qui démarre par une veillée funèbre, montre comment les Polynésiens peuvent sortir leurs intelligences de l’obscurité.

Il y aura les textes spécialement rédigés pour l’édition 2020 mais aussi des textes de Patrick Amaru à qui le chorégraphe a souhaité rendre hommage. L’écrivain, poète, auteur est décédé en juin 2018.

Né dans la veine de Littéramāo’hi, le but premier de Pīna’ina’i est de promouvoir la littérature autochtone. Il reste inchangé. Littéramā’ohi est une association et une revue. Elle offre un espace de publication aux auteurs du pays.

Le concept du spectacle ne change pas. Depuis trois ans toutefois les conditions du spectacle évoluent puisqu’il y a une soirée sur le pae pae puis une autre dans le Grand théâtre de la Maison de la culture.

Pratique

Lectures de textes accompagnées de spectacles inédits de danses et musique le samedi 24 octobre sur le pae pae a Hiro à 18 heures et le 14 novembre au Grand théâtre.
Entrée libre, billets à récupérer à la Maison de la culture.
La séance du 24 octobre se jouera à guichet fermé, il reste des tickets pour le 14 novembre.


Contacts

Renseignements au 40 54 45 44
Le spectacle sera diffusé en ligne.
Site internet de la Maison de la culture.
Page Facebook : Maison de la Culture de Tahiti
Page Facebook : Littéramā’ohi


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Philippe Peltier inspiré par les archipels polynésiens

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Philippe Peltier inspiré par les archipels polynésiens
TAHITI, le 19 octobre 2020 - Au Vent des archipels, tel est le titre de la nouvelle exposition de l’artiste Philippe Peltier. Cet événement a lieu à la galerie du Chevalet jusqu’au 24 octobre. Les toiles, réalistes, montrent des scènes de vie et des paysages.

Sur les murs de la galerie du Chevalet sont accrochées les dernières toiles de l’artiste peintre Philippe Peltier. Elles sont intitulées : Aux trois cascades, Aux lavatubes, Grotte de Rurutu, Beautés de Ua Pou ou bien encore Ferme perlière des Gambier, Bord de mer à Rimatara.

Elles racontent les paysages et les résidents polynésiens d’avant l’arrivée des Européens.

Les titres sont à l’image des tableaux, descriptifs et réalistes. Mais Philippe Peltier ne peut pas s’en empêcher. "Tout se passe un peu sans le savoir. Je sais qu’il y a d’autres façons de faire, mais je ne peux pas éviter les finitions qui apportent cette impression de réalisme."

Il a bien essayé autre chose. "En 2013" rapporte-t-il, "lors de ma première exposition, j’ai fait des choses plus naïves. Mais j’ai été rattrapé depuis".

Depuis 2015, l’artiste présente son travail chaque année à la galerie du Chevalet. Cette année, ce sont les archipels de Polynésie qu’il a figés avec ses pinceaux. "Tout a commencé par la lecture d’un article sur Radiguet et ses aquarelles", raconte Philippe Peltier. "J’ai trouvé ça parlant et enthousiasmant."

Max Radiguet a compilé textes, dessins et aquarelles dans un ouvrage consacré aux îles Marquises et intitulé : Les Derniers sauvages aux îles Marquises 1842-1859.

Fasciné par les paysages, les gens, leurs coutumes, les tatouages dont ils étaient parés, la "sauvagerie des lieux", Philippe Peltier s’est mis au travail. Valérie et Joseph Prokop de la galerie du Chevalet l’ont ensuite encouragé à élargir son sujet à d’autres archipels.

Aux Australes, c’est la géologie qui a retenu l’attention du peintre et l’a interpellé, aux Tuamotu et aux Gambier les techniques de pêche, les fermes perlières. "À chaque fois, avant de démarrer, je me renseigne, je lis des ouvrages, regarde des photos."

"Je devenais tout rouge"

Philippe Peltier dit avoir ce don depuis toujours. Il se rappelle qu’à l’école déjà il était montré en exemple. "On faisait venir les autres élèves pour qu’ils voient ce que je faisais quand on avait à dessiner une pomme, une boîte d’allumette ou tout autre objet. Je devenais tout rouge !"

À 15 ans, sa sœur lui offre une boîte de peinture et l’encourage à exploiter son don. "J’ai fait un petit tableau que j’ai appelé les quatre saisons et un second qui était la copie d’une couverture de livre que j’aimais beaucoup."

Ensuite tout s’est enchaîné. Il a fait longtemps des portraits sur demande. Il a exposé en France puis, une fois installé en Polynésie, à Tahiti.

Il a tissé des liens avec la galerie du Chevalet par l’intermédiaire de l’un de ses clients dont il faisait le portrait. "Celui-ci m’a demandé de m’occuper de l’encadrement. J’ai fait appel à la galerie du Chevalet pour ça."

En 2013, il a fait une première exposition individuelle "pour voir". Il avait une occupation professionnelle qui lui permettait de vivre. En 2015, cette fois, il comptait sur ses toiles pour vivre. Les amateurs ont été au rendez-vous. Ils restent fidèles depuis.

Pratique

À la galerie Au Chevalet jusqu’au 24 octobre.

Entrée libre.

Horaires le lundi de 13h30 à 17h30, le mardi, mercredi et jeudi de 8 heures à midi et de 13h30 à 17h30, le vendredi de 8 heures à midi et de 13h30 à 16h30 et le samedi de 8 heures à midi.

Contacts

Tel. : 40 42 12 55 ou 87 77 52 06
Mail : au.chevalet@gmail.com
Site internet : galerieauchevalet.jimdo.com

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Le couvre-feu fait débat

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Le couvre-feu fait débat
Tahiti, le 19 octobre 2020 – Journée de consultation lundi à la résidence du haut-commissariat, avec le défilé des tāvana, des confessions religieuses et des partenaires sociaux autour des mesures sanitaires et notamment de l'éventualité de la mise en place d'un couvre-feu. Même si la réflexion sur cette dernière question ne semble pas beaucoup avoir évolué…
 
Comme annoncé la semaine dernière, le haut-commissaire Dominique Sorain, le président du Pays Édouard Fritch, le vice-président Tearii Alpha et le ministre de la Santé, Jacques Raynal, ont reçu lundi à la résidence du haussariat les tāvana des îles du Vent, les confessions religieuses, ainsi que les syndicats, officiellement pour décliner avec eux les adaptations des modalités d’application du dernier décret du Président de la République relatif aux mesures sanitaires. Mais également pour aborder le sujet épineux du couvre-feu, avec toute la difficulté pour les autorités de mesurer les conséquences économiques de cette décision sanitaire. Et le moins que l'on puisse dire est que cette mesure fait encore très largement débat. "Le président a fini par dire que pour l'instant, on n'en parlait pas", affirmait lundi soir un des participants de la dernière réunion de la journée avec les partenaires sociaux…
 
Les élus des communes dans l'attente
 
Ce sont les tāvana qui ont ouvert le bal et la majorité d'entre eux est plutôt favorable à la mise en place d'un couvre-feu au fenua. Le tāvana de Taiarapu Est, Anthony Jamet, affirme vouloir préserver la population : "On attend la réunion pour voir les différentes orientations en matière de précaution à prendre pour limiter la propagation de ce virus. Je pense qu'il n'y en a jamais assez. Il faut progresser et il faut à tout prix enrayer cette propagation qui semble exponentielle".
 
Peu d'élus des communes avaient pourtant un avis bien tranché sur la question de la mise en place d'un couvre-feu. La plupart était plus dans une position d'attente. Le tāvana de Papeete, Michel Buillard, est resté évasif : "On verra, on va discuter entre nous. On n'a rien décidé encore". Ceci alors même que la semaine dernière, Papeete était la seconde commune, après Faa'a, à avoir le nombre de cas Covid le plus élevé du fenua. Plus prolixe, le directeur général des services de la commune de Papeete, Rémi Brillant, ne voit pas d'inconvénient à la mise en place d'un couvre-feu, même s'il est conscient qu'économiquement cela ne va pas être facile pour certains et qu'il faut respecter "la liberté des personnes d'aller et venir".
 
Seul le tāvana de Punaauia, Simplicio Lissan, a très clairement affirmé son adhésion à la mise en place d'un couvre-feu : "je ne vois pas trop d'inconvénients (...). C'est pour éviter cette montée fulgurante et si on ne veut pas avoir des difficultés avec la gestion de l'hôpital, il va falloir prendre des mesures". Le premier magistrat de Punaauia explique que la tâche n'est pas facile pour ses services, notamment lorsqu'il y a des regroupements. Mais il souhaiterait lui aussi que cette mesure ne pénalise pas l'activité économique, notamment pour les restaurants et les roulottes. Il propose donc de "trouver la juste mesure". "Je serais tenté de dire 22 heures, cela permet au moins à l'activité économique de se tenir. Par contre le matin tenir compte de nos étudiants, de ceux qui descendent de la presqu'île et 4 heures du matin me semble une heure convenable".
 
Patronat et syndicats pas opposés
 
En début d'après-midi, ce sont les autorités religieuses qui ont été conviées à la résidence du haut-commissariat. Mais selon le président de l'Église protestante mā'ohi, François Pihaatae, le sujet du couvre-feu n'était pas vraiment au cœur des débats. "Nous n'avons pas tellement parlé de ce sujet là. Parce que ce n'est pas vraiment en cours". Le président de l'église évangélique explique que les autorités ont "évoqué un rappel des gestes barrières renforcés au niveau des obsèques ou des fêtes" et que le dispositif restait "tel quel pour les lieux de culte". Pour ce qui concerne l'éventualité d'un couvre-feu, François Pihaatae se dit plutôt opposé "à titre personnel" à une telle extrémité au fenua. "A moins que l'on ne parle que de certains districts, mais on ne peut pas faire un couvre-feu général pour l'ensemble de la Polynésie", explique-t-il, "ceux qui travaillent dans la restauration et dans les roulottes ont besoin de continuer à travailler".
 
Ce dernier argument était évidemment également partagé par les représentants du patronat, lors de la dernière rencontre de la journée avec les partenaires sociaux. Pour autant, le Medef comme la CPME ne sont visiblement pas braqués contre l'idée du couvre-feu. Ils estiment néanmoins qu'il est impératif de le fixer à partir de 22 heures et non 21 heures, pour permettre au secteur de l'hôtellerie-restauration d'avoir une chance de conserver un semblant d'activité. Côté syndicats de salariés, on est resté très frileux à l'issue de la réunion. Autant Mireille Duval, de la CSTP-FO, saluait "des échanges très riches", autant Lucie Tiffenat de Otahi disait ne rien attendre de cette rencontre.
 
Bref, une journée de consultations. Sans vraiment savoir si les choses ont avancées, ni dans quel sens…
 

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​Le lycée du Diadème ferme ses portes mardi soir

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​Le lycée du Diadème ferme ses portes mardi soir
Tahiti, le 19 octobre 2020 - Selon les syndicats de salariés, le gouvernement a annoncé lundi soir la fermeture du lycée du Diadème, particulièrement touché par le Covid-19, à compter de mardi soir.
 
C'est l'une des informations de la soirée lundi, l'annonce faite par le gouvernement de la fermeture du lycée du Diadème à Pirae. Cluster de cas Covid identifié depuis plusieurs jours, l'établissement était particulièrement surveillé par la direction de la santé. Selon Maheanuu Routhier, de Snetaa-FO, le lycée doit fermer ses portes mardi soir. Et les internes devraient rester à l'internat, la question de leur rapatriement dans les îles suscitant un risque de propagation du virus. Une décision saluée par les partenaires sociaux du secteur de l'éducation présents lundi soir, mais "bien trop tardive" selon Maheanuu Routhier, comme Lucie Tiffenat de Otahi.
 

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Plus diplômées, moins employées

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Plus diplômées, moins employées
Tahiti, le 19 octobre 2020 - Moins nombreuses dans la population, les femmes vivent en revanche un peu plus longtemps que leurs homologues masculins, bien que l'écart se resserre. Si elles sont plus diplômées, elles sont paradoxalement plus touchées par le chômage selon une publication de l'ISPF. Tour d'horizon.
 
Santé, politique, formation ou activité, l'ISPF livre ses chiffres sur la place des vahine dans la société polynésienne. Comme les années précédentes, elles sont de plus en plus nombreuses à obtenir un diplôme entre 15 et 59 ans. Une tendance qui s'inverse chez les plus âgés. En revanche, "la  part de femmes ayant obtenu un diplôme universitaire est plus importante que celle des hommes" note l'institut.

Elles sont également de plus en plus nombreuses à la tête des entreprises. La part de femmes chefs d’entreprise évolue par rapport à 2012, passant de 41% à 42%, soit 2 700 entreprises supplémentaires. Majoritaires dans les emplois de service, commerce, santé et enseignement, elles gagnent du terrain sur des métiers traditionnellement masculins : les  fonctions d’encadrement et de direction, en particulier, se féminisent.

Paradoxalement, elles sont plus touchées par le chômage, d’autant plus lorsqu’elles sont jeunes et ce, malgré les écarts de diplôme observés. Ainsi 56% des femmes de moins de 25  ans sont au chômage, contre 50% des jeunes hommes. L'écart se resserre avec l'âge : 20% des femmes entre 25 et 49 ans sont touchées par le chômage contre 18% chez les hommes.

Majoritaires à l’assemblée

Côté politique également elles gagnent du terrain, bien que leur accès aux mandats électifs reste "très progressif". Les femmes sont ainsi plus présentes dans les conseils municipaux, (45% et 21% de mairesses). Elles sont même dorénavant majoritaires à l’assemblée (53%). Au gouvernement aussi elles se font une place : quatre ministres sur neuf sont des femmes en 2017.

Plus nombreuses à assumer des enfants seules que les hommes, elles sont également plus présentes dans les familles élargies. Si elles envisagent la vie à deux, les plus jeunes privilégient le concubinage au mariage : en moyenne 46% des femmes de 15 ans et plus en couple sont en concubinage.

En revanche, le nombre d'enfants par Polynésienne est en recul, avec un indice conjoncturel de fécondité (ICF) qui s'établit à 1,8 contre 1,9 en Métropole. Elles s'y mettent également un peu plus tard qu'avant. L’âge moyen des mères à la naissance du premier enfant est de 28 ans en 2017, soit 1,1 ans de plus qu’en 1997. Il reste malgré tout inférieur à celui de la métropole, 30,9 ans en 2017.

Enfin, le cancer demeure la première cause de mortalité chez les femmes de moins de 65 ans. Le cancer du sein reste le plus meurtrier, suivi des tumeurs malignes du larynx, des bronches et des poumons, dont l’incidence est moins importante, mais de moins bon pronostic.
 

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Des familles plus petites, mais plus nombreuses

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Des familles plus petites, mais plus nombreuses
Tahiti, le 19 octobre 2020 - Des familles en plus grand nombre mais de plus petites tailles, avec moins d’enfants et plus de personnes seules : selon la dernière note de synthèse de l’ISPF, les familles polynésiennes rétrécissent, les couples sans enfant progressent, et les familles monoparentales reculent.

Plus le niveau de formation est élevé, plus le foyer est restreint, selon une synthèse de l’ISPF sur la famille polynésienne. Si un ménage sur deux a poursuivi ses études dans l’enseignement supérieur, les chefs de famille “élargie” ont un niveau plus faible que leurs homologues sans enfant : 32% ont étudié dans l’enseignement supérieur.
 
Et plus ils sont jeunes, plus leur niveau d’étude est élevé. Ainsi les chefs de ménages âgés de 20 à 39 ans font état du niveau d’études le plus élevé (31% en enseignement supérieur). "À 80 ans et plus en revanche, les deux tiers d’entre eux se sont arrêtés après l’école primaire" note l’institut.
 
Même constat pour la taille du foyer et la catégorie socioprofessionnelle du chef de famille : plus celle-ci est élevée, plus les familles sont petites. "Les familles dont le chef de famille est ouvrier ou agriculteur exploitant sont de plus grande taille et avec davantage d’enfants",souligne l’ISPF.
 
Sans surprise, les familles monoparentales et les ensembles de personnes seules sont particulièrement vulnérables face au chômage : un chef de ménage sur dix est concerné. Moins de la moitié des personnes seules ont un emploi, et 20% sont inactives.
 
La taille moyenne des familles diminue
 
En revanche, sur les 100 000 enfants du fenua, un sur dix vit avec un seul de ses parents, contre un sur six en 2007. D’un côté, il faut compter 5 600 enfants de moins entre 2012 et 2017, et de l’autre, les couples sans enfant qui augmentent de 5 300 en cinq ans : soit un tiers de la population des adultes en couple.
 
Dans ce contexte, le nombre de familles augmente mais leur taille diminue. Dix ans plus tôt, la taille moyenne des familles était de 3,4 personnes pour 3,1 aujourd’hui. En 2017, 247 749 personnes vivent dans 78 787 familles et 24 312 vivent dans un ménage mais sans constituer de cellule familiale. Parmi elles, 10 534 sont seules dans leur logement. Notons que la maison individuelle reste l’habitat privilégié et concerne neuf habitants sur dix, soit 68 800 maisons. Des logements dont les ménages sont propriétaires dans sept cas sur dix.
 
Enfin, les personnes seules sont toujours plus nombreuses constate l’ISPF. Un phénomène qui touche toutes les tranches d’âges. “La part des femmes vivant seules est en augmentation de 2 points par rapport à 2012 mais reste en deçà de celle des hommes (44% vs 56%)” note l’institut. Entre 10 et 59 ans, les hommes sont plus nombreux à vivre seuls et à partir de 60 ans, la tendance s’inverse. Une femme de 80 ans ou plus sur quatre est seule en 2017.
 

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L'Australie se joint aux Etats-Unis, au Japon et à l'Inde pour des manoeuvres militaires

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L'Australie se joint aux Etats-Unis, au Japon et à l'Inde pour des manoeuvres militaires
Sydney, Australie | AFP | mardi 20/10/2020 - L'Australie va participer en novembre à des manoeuvres militaires au large des côtes indiennes qui réuniront quatre pays inquiets de l'influence grandissante de la Chine. 

L'Inde, le Japon et les Etats-Unis, et pour la première fois depuis 2007, l'Australie vont participer en novembre à d'importants exercices militaires navals, ce qui devrait susciter l'ire de Pékin. 

La ministre australienne de la Défense Linda Reynolds a déclaré lundi soir que ces exercices, dont le nom de code est "Malabar", visent à "démontrer notre détermination commune à soutenir une région Indo-Pacifique ouverte et prospère" - faisant une allusion à peine voilée au désir de contrer une Chine de plus en plus puissante et ambitieuse.

Le ministère indien de la Défense a déclaré que ces exercices se dérouleront en mer d'Oman et dans le golfe du Bengale. 

Au cours des dernières décennies, la Chine a tenté d'accroître considérablement son influence sur la Birmanie, le Sri Lanka, le Pakistan et le Bangladesh, suscitant de vives inquiétudes de la part de New Delhi.

Ces manoeuvres interviennent dans un contexte de tensions diplomatiques entre la Chine et l'Australie, de tensions économiques entre la Chine et les Etats-Unis et de tensions militaires entre la Chine et l'Inde. 

Pékin et New Delhi ont acheminé des dizaines de milliers de soldats dans une région frontalière contestée par les deux pays.

En juin, un affrontement au corps-à-corps a fait 20 morts côté indien et un nombre inconnu de victimes dans les rangs chinois. 

Ce "Quad" - groupement stratégique informel réunissant Etats-Unis, Australie, Inde et Japon - est présenté comme un moyen de contrer l'influence chinoise et en particulier la Marine chinoise dans laquelle Pékin, ces dernières décennies, a beaucoup investi afin de la moderniser. 

Cependant, des lignes de fracture sont apparues entre ces quatre démocraties sur la manière d'affronter, de contenir ou de dialoguer avec Pékin. 

Les ministres des Affaires étrangères de ces quatre nations se sont entretenus à Tokyo début octobre en vue d'afficher un front uni face à Pékin. 

Le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo et la ministre australienne des Affaires étrangères ont notamment fait part de leur "inquiétudes partagées sur l'activité sournoise" de la Chine dans la région Indo-Pacifique. 

M. Pompeo a également appelé ses alliés asiatiques à collaborer pour se protéger "de l'exploitation, de la corruption et de la coercition" de la Chine. 

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La Nasa et Nokia vont installer la téléphonie mobile sur la Lune

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La Nasa et Nokia vont installer la téléphonie mobile sur la Lune
Helsinki, Finlande | AFP | lundi 19/10/2020 - Allô la Lune? Le groupe finlandais Nokia va fabriquer pour la Nasa ce qui sera le premier réseau de téléphonie mobile opérationnel sur la Lune, dans le cadre du projet de base humaine permanente de l'agence spatiale américaine, a-t-il annoncé lundi.

Le réseau 4G "ultra-compact, économe en énergie et résistant aux conditions spatiales", qui sera "le tout premier réseau cellulaire sur la Lune", doit être déployé à la surface de la Lune dès la fin 2022, via l'alunisseur sur lequel travaille la société américaine Intuitive Machines, précise Nokia dans un communiqué.

La Nasa a confirmé à l'AFP que ce serait le premier réseau cellulaire sur la Lune, où le dernier pas de l'Homme remonte à 1972.

Le réseau, qui doit s'autoconfigurer lors de son déploiement sur la Lune, doit notamment permettre d'assurer la connexion sans fil de "toute activité que les astronautes devront mener, permettant l'échange de communication par voix et vidéo, la télémétrie et l'échange de données biométriques, ou encore le déploiement et la manoeuvre de robots", poursuit le groupe finlandais.

Le contrat, d'un montant de 14,1 millions de dollars, a été remporté par la filiale américaine de Nokia dans le cadre d'une série de contrats de pointe dévoilés vendredi par la Nasa.

"Le système permettra d'assurer des communications à la surface de la Lune sur de plus grandes distances, à plus grande vitesse, et de façon plus fiable que les standards actuels", a expliqué l'agence spatiale dans son communiqué.

Deux astronautes américains, dont une femme, doivent marcher sur la Lune en 2024 lors de la mission Artémis 3, et la Nasa veut y établir une base permanente, prélude à une possible mission vers Mars.

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Un budget 2021 entre diète et dette

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Un budget 2021 entre diète et dette
Tahiti, le 19 octobre 2020 - Dans le cadre du prochain débat d’orientation budgétaire (DOB), le gouvernement a adressé un rapport à l’Assemblée pour y exposer ses prévisions et perspectives pour l’année 2021. Un exercice compliqué compte tenu des incertitudes économiques et sanitaires actuelles et qui conduit à des propositions budgétaires prudentes avec des recettes fiscales en baisse et des grands projets mis de côté.
 
L’exercice est un classique, une figure imposée du fonctionnement des institutions polynésiennes. Les circonstances sont quant à elles nouvelles. Dans le cadre du vote du prochain budget du Pays pour 2021, prévisions économiques et arbitrage politique sont de mise lors du débat d’orientation budgétaire. Un débat qui est précédé par la remise d’un rapport en octobre aux représentants de l’APF sur les perspectives économiques et budgétaires à venir. Covid oblige, l’exercice qui n’est d’habitude qu’une formalité relève pour le gouvernement d’un exercice d’équilibriste.
 
Réalités économiques face à volonté politique
 
Car la réalité économique est plus faite d’incertitudes que d’assurance avec une crise aussi imprévisible dans son arrivée que dans ses conséquences. "L’impact économique de la pandémie de Covid-19 en Polynésie française est inédit tant par son ampleur que par son schéma de diffusion" car "classiquement, les effets d’une récession économique mondiale impactent la Polynésie française de manière différée à un ou deux ans, lui permettant ainsi d’anticiper les effets afin de les atténuer". Le schéma classique qui laissait un peu de temps de préparation ayant volé en éclat, il reste aux gouvernants d’atténuer les effets au plus vite et au mieux à l’issue d’un difficile exercice de prévision. "L’exercice 2021 est, à bien des égards, incertain". Il sera marqué surtout du sceau de la sauvegarde avec une volonté politique affichée de sauver ce qui peut l’être au niveau de l’appareil productif, des emplois et des compétences "dans une perspective de reprise de la pleine activité dès que les conditions sanitaires le permettront".
 
Une volonté donc d’amortir et de stabiliser la situation économique et sociale qui nécessite "une mobilisation conséquente du budget du pays". Mais le document ne comporte pas de remède miracle et évoque clairement que "le budget 2021, se doit, en dépit d’une conjoncture particulièrement difficile, d’être inscrit dans la continuité des priorités du gouvernement pour sa mandature". Une volonté de continuité sans véritable révolution. Le rapport indique clairement qu’il a ainsi "été procédé à un ajustement des moyens et des actions afin d’adapter l’action gouvernementale au contexte de crise, les objectifs restent inchangés". Même destination donc, mais avec un itinéraire bis et moins d’essence dans le moteur.
 
Ressources fiscales en baisse
 
Une ligne de conduite inchangée qui s’explique notamment par des marges de manœuvres limitées. Si les dotations de l’État sont connues et stables, les ressources propres au Pays sont moins sûres. La chute de l’activité économique du fait de l’épidémie et des restrictions sanitaires a en effet son pendant, la baisse des rentrées fiscales. Les recettes de fonctionnement sont ainsi prévues à la baisse pour 2021 après un exercice 2020 qui sera également marqué par de mauvais chiffres. Les prévisions sont ainsi établies à 120 milliards de Fcfp contre 131 milliards de Fcfp lors du précèdent budget. Au niveau des recettes fiscales, l’impôt sur les sociétés (IS) et la TVA vont reculer respectivement de -19% et -8% en 2020. Pour 2021, le rapport prévoit une légère hausse de +2% du rendement de la TVA et des droits à l’importation, signe d’une reprise timide de la demande intérieure mais les recettes fiscales directes, comme l’IS, continueront selon les prévisions de chuter significativement avec une baisse de l’ordre de -15%. De fait, les dépenses de fonctionnement vont diminuer légèrement (-1,1 milliard) même si le Pays conserve l’objectif "de maintenir un niveau de dépenses publiques élevé pour soutenir l’économie et accompagner les politiques sectorielles".
 
400 000 Fcfp de dette par habitant
 
Au niveau de l’investissement, le gouvernement joue aussi la continuité avec des recettes qui "devraient s’établir au même niveau que celui du budget primitif 2020, soit 42 milliards de Fcfp" en excluant le prêt pour la CPS et l’avance à ATN. Sans surprise, la dette du Pays va exploser. Outre le Prêt Garanti par l’État (PGE) obtenu auprès de l’AFD, les banques locales et d’autres financeurs ont été sollicités pour soutenir les investissements que le gouvernement souhaite mener. Fin 2019, le Pays avait un stock d’emprunts de quelques 80 milliards à rembourser. Un an plus tard, l’encours a explosé de +41% notamment par le seul PGE et va s’établir fin décembre à près de 113 milliards. En 2020, la Pays rembourse 11,8 milliards de Fcfp, dont 8,8 d’annuités et 3 d’intérêts. Lors des deux prochaines années, il faudra rembourser 15 milliards  en 2021 et 18,1 milliards en 2022 rien qu’en annuités. Une dette publique qui explose donc pour s’approcher de la barre des 400 000 Fcfp par habitant, un chiffre qui reste somme toute inférieur à la métropole.
 
Les grands projets piquent du nez
 
SI le document évoque une "politique d'investissement ambitieuse" avec un niveau de dépenses identique à 2019 et une volonté d’optimisation de la consommation des crédits, les grands projets, auparavant considérés comme des futurs moteurs de l’économie ont du plomb dans l’aile. Aucune mention de la ferme aquacole de Hao dans le rapport et les quelques 300 pages de documents annexées, que ce soit au titre des réalisations 2020 ou des perspectives 2021. Celles relatives au Village Tahitien sont présentes mais timides. Ainsi parmi les principales actions programmées pour 2021, il est indiqué concernant le mégaprojet que le Pays veut "poursuivre la procédure d’AMI [appel à manifestation d’intérêt] pour sélectionner les investisseurs, signer les baux emphytéotiques d’occupation des lots et relancer la consultation des bureaux d’études pour la maîtrise d’œuvre des terrassements et de la réalisation du trait de côte". Pas demain la veille, d’autant que le Pays prévoit, dans l’attente du projet, d’étudier un aménagement du parc Vairai. Même discrétion budgétaire pour le centre de Congrès et la zone biomarine de Faratea, qui avaient fait l’objet d’annonces en fanfare il y a quelques semaines. Avec un retour à la réalité, le pragmatisme semble désormais être de mise.
 

Un budget 2021 entre diète et dette

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​Marche contre le cancer au Tapioi

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​Marche contre le cancer au Tapioi
Raiatea, le 20 octobre 2020 – Samedi dernier, deux femmes de la famille Hart, victorieuses d'un cancer, ont fait la montée du Mont Tapioi avec une soixantaine de leurs amies toutes de rose vêtues, afin d'inciter les Polynésiennes à se faire dépister.
 
Fabiola Hart a  demandé à sa famille, propriétaire des lieux, l'ouverture exceptionnelle de la route qui monte à l'antenne, en haut du mont Tapioi, pour une journée caritative, samedi dernier. On le sait tous, depuis septembre 2019, suite à l'accident mortel d'un élève, l'accès n'est plus autorisé au public. Mais à titre symbolique, samedi, la participation était de 500 Fcfp minimum afin que ces fonds récoltés puissent venir en aide à une association caritative pour lutter contre le cancer. Quelques maris courageux ont tenu à accompagner leur épouse. Même la famille Hart, de Taha'a, avait fait le déplacement pour l'occasion.
 
La montée dure 30 à 45 minutes, selon les capacités de chacun, pour accéder aux antennes télé et radio avec la vue époustouflante à 180 degrés qui permet de voir de droite à gauche par très beau temps, comme c'était le cas samedi, Huahine, Taha'a et Bora Bora, voire Maupiti parfois en y allant tôt le matin. C'est dire si ce spot légendaire (des milliers de touristes et de sportifs locaux ont emprunté cette route mythique) manque énormément à la population et aux tours opérateurs pour les images que génère la vue imprenable. En plus de l'action caritative, les participants ont bien sûr voulu re-goûter au plaisir de cette balade au milieu des animaux.

À quand la réouverture ?
La route d'accès aux antennes situées sur le mont Tapioi a été tracée par Marcel Hart, l'ancien maire de Uturoa, pour que la population jouisse des retransmissions radios et télé. Depuis, et après les accords d'entretien de la chaussée en soupe de corail avec les sociétés exploitantes, l'accès était, tacitement tout au moins, laissé ouvert au public. Mais rien d'officiel. Après l'accident mortel d'un élève survenu l'an passé, l'accès a été  interdit. 
C'est donc une question de sécurité, d'assurance et de responsabilité civile dans une propriété privée.  À moins que la famille propriétaire ne soit plus désireuse de subir les nuisances des promeneurs, pas tous respectueux de l'environnement et des consignes affichées le long du chemin. Quoi qu'il en soit, la population de Uturoa ainsi que les touristes seraient ravis de pouvoir à nouveau emprunter ce chemin et profiter de la vue imprenable qu'offre le sommet.

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​Le Covid chamboule Rurutu

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​Le Covid chamboule Rurutu
Rurutu, le 20 octobre 2020 – Avec un second cas déclaré en fin de semaine dernière, l'île de Rurutu voit ses habitudes chamboulées. Un centre d'isolement a été créé pour certains cas et le tere a été annulé.
 
Il y a maintenant plus d’une semaine que le premier cas de Covid s’est déclaré à Rurutu. Ce premier cas actif, un touriste métropolitain, maintenant renvoyé sur Tahiti, était venu visiter une famille dans le village principal de Moerai. Vendredi, un deuxième cas a été officiellement déclaré, un résident récemment de retour d’un déplacement à Tahiti. L’île est sous le choc. Les messages de colère mais aussi de soutien moral fleurissent sur les réseaux sociaux !
 
La vie communautaire, qui reste très dominante dans des îles éloignées comme Rurutu, n'est pas adaptée à une situation d'isolement. La commune a donc préparé un centre pour accueillir des personnes atteintes du Covid au contact avec une personne âgée. Le centre est situé sur le site de l’antenne radio et de la bibliothèque de l’île, tout près du collège. Au collège aussi l’incertitude règne, les jeunes élèves de Rimatara en internat à Rurutu, loin de leurs familles proches, attendent la confirmation des dates et même l’accord pour pouvoir rentrer chez eux pour les vacances de la Toussaint.
 
Le conseil municipal vient aussi d’annoncer que le tere, une fête traditionnelle qui consiste en un tour de l’île en masse, qui a lieu habituellement chaque année début janvier, sera annulé, tout comme l'a été le heiva. Des festivités restreintes entre les membres d’une même maisonnée sont plutôt conseillées.
 
Le centre médical, peu capable de traiter des patients en difficulté respiratoire, fait appel à la citoyenneté des arrivants sur les vols de Tahiti, en leur demandant de s’auto-isoler et de porter le masque pendant 7 jours après leur retour d’un déplacement à Tahiti ou ailleurs. Pourtant, il n’y a heureusement aucun cas grave signalé à Rurutu, mais comme dans d’autres archipels éloignés, le Covid se propage doucement mais sûrement dans les îles.

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​Levigoureux remporte la "DREAM SWIM"

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​Levigoureux  remporte la
Raiatea, le 20 octobre 2020 - Samedi dernier, le CNT, Club de Natation du Tapioi (Uturoa), organisait sa compétition "en eaux libres" au motu Mirimiri dans la commune de Tevaitoa (Tumaraa). Une bonne trentaine de participants, dont 25 adhérents du club, pour la plupart des jeunes, sont revenus ravis de cette course. Le record en moins d'une heure (54'22") revient à Antoine Levigoureux.
 

Cette compétition fait suite à celle du mois dernier qui était, elle, au bassin en ville. Elle a été organisée aussi pour préparer la grande course de l'année, le 21 novembre prochain (si les autorisations arrivent…), la Tahaa-Raiatea Channel Race. Le CNT est un club qui marche fort, notamment grâce à l'implication du maître-nageur Philippe Calmels qui ne manque pas d'imagination pour attirer les candidats à se licencier, comme la pratique du water-polo: "la natation, comme certains sports tels que la plongée, le windsurf, l'équitation, etc., il faut bien le reconnaître, n'attire pas spécialement les locaux. C'est pour cela que la médiatisation pour nous est importante. Il faut donner envie aux résidents de venir au club".
 
Pour se rendre au départ sur le motu, situé à quelques encablures en face de l'hôtel Raiatea Lodge, certains sont allés en bateau (du club ou perso), d'autres en kayaks, une bonne formule pour profiter du cadre et s'échauffer en même temps. Au programme, il y avait trois courses de 500, 1500 et 3000 m dans un cadre idyllique, c'est-à-dire dans le vert autour du motu avec trois bouées à contourner.
C'est certain tout le monde n'aime pas forcément cette discipline (contrairement à la course à pied, difficile de s'arrêter se reposer au bord de la route…) mais dans un lieu aussi paradisiaque, tout de même, cela devrait être plus populaire, notamment en période de saison chaude, où un bon bain ne fait pas de mal.
 
En tout cas, rendez-vous, espérons-le, le 21 décembre au quai de Haamene (Taha’a) car il est certain que les nageurs seront nombreux au rendez-vous.

Les Podiums
3000 M Antoine Levigoureux, Olivier et Pita tous les trois sous les 60'
1500 M Capucine Paget (CNT) en 32'35", Émile et Léo
500 M Manutea Pelou 14"42', Leevan et Revanui
Handisport Naiki Chevalier en 19'57"

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​Une excursion nautique charitable

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​Une excursion nautique charitable
Moorea, le 20 octobre 2020 - Bien que la situation actuelle ait mis beaucoup de prestataires touristiques de Moorea en difficulté, une société de whale watching a décidé d’offrir une excursion d’observation de baleines à des résidents non fortunés de l’île sœur.
 
Alors que beaucoup de prestataires touristiques de Moorea ont dû diminuer, voire mettre en suspens, leur activité en raison de la baisse de fréquentation touristique, une société de whale watching (Pacifik Attitude), en partenariat avec le centre culturel Espace Loisirs Kultur, a choisi ce temps creux pour offrir généreusement une excursion d’observation de baleines à des habitants de l’île n’ayant pas les moyens de s’offrir ses services.
 
Ils étaient ainsi 12 résidents, dont Roohianuu Douyere, l’éducateur spécialisé stagiaire de ELK Kultur, à être invités à bord du bateau la semaine dernière pour faire un tour au large de l’île. Ces chanceux ont pu observer des cétacés, dont quelques baleines, dans leur environnement naturel. Les plus curieux du groupe se sont même jetés à l’eau pour mieux observer trois baleines à bosses. "C’est la première fois qu’ils voient des baleines. Je pense qu’ils ont été très contents. On ne ressent que du plaisir en partageant notre quotidien avec eux. Nous, on travaille tous les jours alors que d’autres, qui ne  travaillent pas, n’ont pas trop les moyens de faire ce genre d’excursion" a déclaré Nicolas Bureau, le capitaine au grand cœur de Pacifik Attitude. Ce dernier, accompagné de son guide, a également profité de ce tour pour donner des informations ainsi que des explications sur les baleines, en particulier sur la raison de leur présence en Polynésie française.

​Un appel aux dons pour Marai

Parmi les invités, on retrouvait Marai Dujackier, âgé de 9 ans, poly-handicapé victime d'une méningite vers ses 3 ans. Il a été invité à bord durant cette matinée, accompagné de ses parents. Marai doit partir au mois de décembre prochain pour subir une opération chirurgicale des hanches. Il restera en métropole durant quelque mois avec ses parents. Le capitaine a ainsi voulu lui offrir, pendant cette excursion, quelques moments de bonheur avant son grand départ vers la France. À noter que le centre Fare Moetini, de l’association Taatiraa Huma Mero no Moorea-Maiao, a lancé un appel aux dons (financiers, vestimentaires, etc…) à la population en faveur de la famille de Marai.

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​Rififi sur le toit du nouveau Musée des îles

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​Rififi sur le toit du nouveau Musée des îles
Tahiti, le 20 octobre 2020 - La société Fiumarella demande l’annulation en référé de l’attribution à Nautisport Industries du chantier pour la construction de la charpente métallique de la nouvelle salle d’exposition permanente du Musée de Tahiti et des îles. Une décision est attendue mercredi.  
 
La nouvelle salle d’exposition permanente du Musée de Tahiti et des îles prévoit d’être inaugurée au cours du second trimestre 2022. Le chantier doit démarrer sous peu. Mais il devra patienter quelques jours encore. Au moins le temps de purger la contestation en référé précontractuel engagée par la société Fiumarella pour invalider la procédure d’attribution du lot de charpentes métalliques et de couverture de cette bâtisse de 1 400 mètres carrés.
 
Trois offres ont été présentées pour la réalisation de ce lot. L’établissement Grands projets de Polynésie (G2P ex-TNAD) a opté pour celle de la société Nautisport Industries (NSI), notamment en raison d’un délai d’exécution promis de 21 semaines, là où la société Fiumarella estime ne pas pouvoir s’engager contractuellement en-deçà des 35 semaines. La société de BTP s’estime pourtant victime d’une notation "arbitraire" et demande l’annulation de la procédure de passation de ce marché. 
 
Lundi à l’audience, le représentant de l’entreprise s'est lancé dans un rétro-planning prévisionnel pour démontrer au juge des évidences que l’ouvrage ne pouvait être livré en moins de 32 semaines, compte tenu des délais d’affrètement des matériaux et de réalisation de la charpente, en coordination avec les autres corps de métier en charge du gros-œuvre sur ce chantier. Mais comme l’a expliqué le représentant de G2P, il est difficile pour l’établissement public de présupposer du caractère erroné du délai d’exécution. En revanche, ce délai de 21 semaines engagera la société NSI contractuellement. Et comme l'a rappelé Me Mestre, l’avocat de la société dont l'offre a été jugée la meilleure : "Nautisport Industries connaît les conséquences d’un retard" : des pénalités financières confiscatoires. "Et sur un chantier comme celui-là, ce n’est pas possible", a-t-il assuré pour étayer le sérieux de l'offre présentée par son client. Une décision est attendue pour mercredi. 

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​Un terrain pour une chapelle

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​Un terrain pour une chapelle
Rimatara, le 20 octobre 2020 – Cette semaine, l’île du Ura a souhaité la bienvenue au Père Joël, curé des îles Australes. Ce déplacement lui a permis de rendre visite à la communauté catholique et de mettre en place le projet d’achat d’un terrain pour la construction d’une chapelle.
 
Accompagné du diacre Tonio, de son épouse Teretia et d’un jeune de la paroisse St Paul de Mahina, le Père Joël est arrivé en mission à Rimatara. D’abord pour la célébration d’un mariage, d’un baptême et d'une confirmation, mais également pour concrétiser un projet important : l’achat d’un terrain pour y construire une chapelle. Le vicaire général de l’archidiocèse de Papeete et curé des îles Australes s'est confié sur cette visite : "Cela va faire cinq ou six ans que je m’occupe des Australes. Et depuis qu’un couple de catholiques est arrivé ici, nous avons commencé à célébrer la messe. Nous avons commencé à deux, trois personnes et maintenant nous sommes pratiquement une trentaine. Ici les fidèles sont vivants, ils vivent leur messe. (…) Nous avons également un projet, qui est, en premier lieu, d’acheter un terrain pour pouvoir avoir un pied-à-terre et offrir une vraie chapelle à la communauté. En espérant que la communauté catholique va continuer à grandir."

" Nous participons à la fondation d’une chapelle"
Herehau Teuira, 16 ans, servant de messe à la paroisse St Paul de Mahina, s'est dit très impressionné : "Rimatara n’était à la base qu’une petite île encore inconnue pour moi. Et mon objectif était d’accompagner le Père dans ses missions, qui sont comme une formation humaine et spirituelle car j’ai la vocation de devenir prêtre. Ce genre de mission est très formateur pour moi. J’ai été très surpris car bien que Rimatara soit une petite île, j’ai ressenti quelque chose de plus fort ici par rapport aux autres missions que j’ai pu faire."
 
L'adolescent ose un rappel historique : "Nous participons à la fondation d’une chapelle, ce qui est très important puisqu’ici les habitants sont majoritairement protestants. Et le fait que l’on vienne ici pour consolider la petite communauté catholique de l’île est quelque chose de très fort pour moi, parce que cela me rappelle le rôle des apôtres au temps du Christ, qui essayaient, en leur temps, de bâtir une église à partir de rien. De faire quelque chose de grand avec très peu."
 

​Le mana

"Ici il y a ce que j’appelle le 'mana mana fenua', qui me fait aimer cette petite île, confie le Père Joël. Et moi qui suis très nature, très environnement, j’ai également pu participer à la protection du Ura de Rimatara." Avec ses accompagnateurs, il a poursuivi sa mission sur l’île de Rurutu, avant de retrouver la paroisse de Saint-Paul de Mahina à Tahiti.

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Remise des clés de sept maisons OPH à Ua Pou

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Remise des clés de sept maisons OPH à Ua Pou
Hakahau, le 20 octobre 2020 - Ce sont 7 foyers heureux et soulagés qui ont reçu les clés de leur maison OPH vendredi dernier, accompagnés en visioconférence de Moana Blanchard, directeur de l'office polynésien de l’habitat.
 
Certains attendaient ce jour depuis 2013, et tous attendaient leurs clés depuis avril. Mais la construction des maisons de l'Office polynésien de l'habitat (OPH) achevée à ce moment-là, la crise sanitaire a quelque peu ralenti le processus d’intégration des logements.
Vendredi dernier, ce sont sept foyers heureux et soulagés qui ont reçu les clés de leur maison OPH – six maisons à Hakahau et une à Hakahetau – accompagnés en visioconférence de Moana Blanchard, directeur de l'office polynésien de l'habitat.
Parmi eux, Adrien, pompier volontaire, avait rempli son dossier OPH en 2012. Ce dernier a été approuvé l’année suivante et sept années se sont écoulées, sans jamais qu’il ne perde espoir. En attendant, il a continué à habiter chez ses parents et aujourd’hui, il va pouvoir vivre dans sa propre maison avec sa femme et sa fille.

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​Halloween zéro déchets à Hiva Oa

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​Halloween zéro déchets à Hiva Oa
Atuona, le 20 octobre 2020 – A l’occasion de son premier anniversaire, l’association d’environnement de Hiva Oa, Tutuki e ho, a organisé samedi dernier une fête sous le thème de Halloween zéro déchets.
 
L’association Tutuki e ho a fêté son premier anniversaire, samedi dernier, en proposant divers ateliers gratuits dédiés aux enfants et aux plus grands, tels que la fabrication d’un petit séchoir à fruits qui a été offert aux participants sous la forme d'un tirage au sort. Il y avait également un atelier de tressage avec des palmes de cocotiers, un atelier de maquillage à base de plantes, un atelier pour les plus petits avec la fabrication de fantômes, citrouilles et chauves-souris avec des galets, des feuilles d’arbres et des rouleaux de papier toilette.
 
Il s'agissait de prouver que l'on pouvait réaliser et consommer autrement, en utilisant des produits naturels, bien loin du plastique que l'on retrouve partout. Le dernier atelier a été animé par des membres des week-ends d'intégration (WEI) par un grand jeu du combattant.
 
La journée s’est terminée par une distribution de bonbons aux fruits séchés ainsi que des fruits frais offerts par l’association et par des habitants de l’île.

​Halloween zéro déchets à Hiva Oa
Patricia Pautehea
Une participante
"Il y a beaucoup de partage de connaissances"
 
Connaissez-vous l’association Tutuki e ho?
"Oui, je suis adhérente de l'association depuis sa création."
 
Que pensez-vous de cette journée et des ateliers proposés ?
"Mettre en place des journées comme celle-ci est formidable car il y a beaucoup de partage de connaissances à travers différents ateliers.... ce sont des apprentissages locaux, ludiques, pratiques et écologiques."
 
Avez-vous appris de nouvelles choses?
"J'ai beaucoup appris en observant la fabrication du séchoir à fruits avec des matériaux de récupération."

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