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Hohoi, la vallée mystérieuse aux cailloux fleuris

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Hohoi, la vallée mystérieuse aux cailloux fleuris
Ua Pou, le 17 octobre 2020 - Classée "vallée authentique de Polynésie" par le gouvernement territorial en 1995, Hohoi, vallée de la pierre fleurie ou "kea pua" en marquisien était autrefois également le berceau de la tribu Tavaka.
 
Hohoi est connue pour ses nombreux vestiges archéologiques situés pour beaucoup en bord de rivière, entre le milieu et le fond de vallée ; caractéristique propre à la configuration de l’époque des anciens qui, pour se protéger des "taitoko" (tsunami) et des invasions guerrières par la mer montaient vivre dans les hauteurs. Cela leur permettait également un meilleur contrôle de l’eau.
Aujourd’hui, beaucoup de maisons modernes à Hohoi ont été construites sur des sites anciens.
 
L’archéologue spécialiste des Marquises, Pierre Ottino, y a d’ailleurs passé deux ans pour étudier les vestiges et faire des fouilles. Beaucoup de pae pae y atteignent une hauteur de 5 à 6 mètres.
Le site de Hakaohoka est l’un des plus grands de Ua Pou par le nombre de pae pae qui le composent, avec Mauia en son centre. Mauia était un lieu tapu réservé aux grands prêtres. C’est aussi le seul site en équerre de Polynésie française, et même du Pacifique. Il a été rénové à deux reprises, dont la dernière à l’occasion du Matava’a, le Festival des Arts des Iles Marquises qui a eu lieu en décembre dernier.
 
On vous y contera la légende de la princesse Te Pootu Mauia qui, pour échapper à son union forcée avec le redoutable et dernier grand chef de l’île, Heato, feignit d’organiser d’immenses festivités qui servirent en fait à cacher sa fuite vers Napuka, aux Tuamotu. Ses descendants sont d’ailleurs venus à Ua Pou lors du Matava’a de 2007 pour découvrir la terre de leurs ancêtres. La princesse est connue là-bas sous le nom de "Maruia".

​Une fresque recouverte de feuilles d'or

Jean Kautai, artisan sculpteur, figure dynamique de la vallée, raconte qu’à l’époque où ils récoltaient beaucoup le coprah en bord de mer, les gens gravissaient la pente allant de la plage aux habitations et s’arrêtaient pour s’abriter quelques temps en-dessous d’un vieux banian généreux, à deux pas de l’église du village.
 
Petit écrin de tranquillité et de simplicité discret et accueillant en contrebas de la route, cette église catholique est constituée de murs décorés par une fresque recouverte de feuilles d’or. Celle-ci a été réalisée puis restaurée en 2001 par le peintre Garrick Yrondi, à la demande de Monseigneur Le Cleac’h. Cette fresque décrit les activités de la semaine : on pêche, on récolte, on sculpte avant d’arriver au repos dominical, où l’on apporte au seigneur tout le fruit de son travail. La couleur jaune représente le soleil du matin, le liseré bleu au sommet, les cieux; et enfin, la partie basse est ornée de sculptures sur bois qui rappellent les traditions anciennes sur lesquelles on se repose.
 
Hohoi n’a pas de quai, et le village se situe à quelques centaines de mètres de la plage où l’on peut, si on est chanceux et qu’on a de bons yeux, trouver son propre caillou fleuri. À défaut, on peut aller à la rencontre des nombreux artisans de la vallée comme Jean, ou encore Ismael qui vend ses œuvres d’art fleuries jusqu’à Dubaï.

​La sculpture de la pierre fleurie
Le travail de la pierre fleurie, ou phonolite à grenats, est pourtant une activité relativement récente sur l’île. Au temps des anciens, le travail de la pierre s’effectuait davantage sur du tuf volcanique ou du basalte pour sculpter des objets du quotidien comme des pilons, des herminettes mais aussi certaines pièces plus complexes réservées à l’élite. Ce n’est qu’à la fin des années 90, et grâce à l’arrivée puis à la démocratisation du disque et des mèches diamant, que certains passionnés ont commencé à travailler la pierre "commune" en lui donnant la forme de tiki, lézards ou encore baleines. La sculpture "artistique" à cette époque s’effectuait surtout sur du bois ou de l’os. Et c’est enfin au début des années 2000 que certains artisans ont commencé le travail de la pierre fleurie qui figurera peut-être bientôt sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco.
 
Ce sont près de 90 âmes qui peuplent cette vallée à l’ambiance quelque peu mystérieuse et calme. Ils sont en réalité une quarantaine la majorité de l’année, lorsque les plus jeunes partent en internat à Hakahau, Nuku Hiva, Hiva Oa ou encore Tahiti ; mais également pour leur service militaire. Hohoi a aussi une épicerie et une école élémentaire qui accueille 8 élèves jusqu’en CE2. La vallée compte quelques chanteurs dont le groupe anime souvent les festivités de l’île. Côté tourisme, Vous avez la possibilité de faire des journées spéciales découverte de la culture locale avec des activités archéo-nature telles qu’une randonnée au pied du Mont Kohepu, faire une partie de pêche en bord de mer sur les rochers, ou piquer des chevrettes dans la rivière. Ce sont des journées bien remplies agrémentées d’un repas chez l’habitant qui sera toujours très accueillant et vous racontera volontiers les légendes de cette vallée qui évolue aujourd’hui avec le souvenir des anciens qui la peuplaient autrefois.

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Temanava vise l'élite

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Temanava vise l'élite
MOOREA, le 17 octobre 2020 - Après  avoir été sacrée champion de Moorea la saison précédente, l’AS Temanava a décidé d’évoluer cette année en championnat de Tahiti de ligue 2, avec l’objectif avoué de monter en ligue 1 dès la saison prochaine. Bernard Vahirua, le coach du club, fait part de ses attentes pour cette nouvelle saison footballistique.

Pour quelle raison les dirigeants de l’AS Temanava ont-ils décidé de jouer en ligue 2 à Tahiti ?
"On a gagné largement le championnat de Moorea de la saison précédente avec 12 ou 13 points d’avance à trois journées de la fin. Rejouer ce championnat allait devenir monotone pour nous. Il y a aussi l’annulation du tournoi inter-îles depuis 5 ou 6  ans. On était motivé à cette époque pour gagner notre championnat et la coupe pour partir ensuite jouer ce tournoi aux îles Sous-le-Vent. Aujourd’hui, on gagne des titres à Moorea mais on ne découvre pas autre chose. Les joueurs nous ont demandé de jouer en ligue 1. Cette demande a été adressée à  la Fédération tahitienne de football. Mais cela nous a été refusé car l’AS Tiare Tahiti y évolue déjà. On a discuté par la suite entre dirigeants et joueurs pour  évoluer en ligue 2. Finalement la fédération nous a autorisés à le faire sous certaines conditions."
 
Vous aviez déjà évolué pendant trois saisons en ligue 1, que retenez-vous de cette période ?
"C’était la belle époque. On avait une belle équipe renforcée par des joueurs calédoniens. On était bien préparés. On était classés deuxième pour notre première saison et vainqueurs de la coupe de Polynésie. On était la première équipe de Moorea à être qualifiée pour la O-League. Les équipes de Moorea peuvent jouer à un plus haut niveau."
 
Pourquoi étiez-vous revenu au bout de votre troisième année ?
"Notre président de cette époque, Jean Vane, était décédé. Certains de nos joueurs ont aussi voulu aller vers d’autres équipes comme Manu Ura pour trouver du travail, etc… On a alors décidé de revenir à Moorea."
 
Quel est l’état d’esprit de vos joueurs pour cette nouvelle saison en ligue 2 ?
"Ca change. On vient de jouer le week-end dernier contre une jeune équipe de Vénus. On est content de notre déplacement et du résultat (victoire 9-2). On découvre en fait autre chose. Mais ce n’est pas facile de gérer trois groupes puisque l’on a aussi une équipe première ainsi qu’une équipe réserve à Moorea."
 
Quel est votre objectif cette année et qui sont vos principaux concurrents ?
"Notre objectif est de se classer à la première ou à la deuxième place de la ligue 2 afin de jouer en ligue 1 la saison prochaine. Les équipes les plus difficiles à battre seront Punaruu et Taiarapu FC."
 
Vous sentez-vous suffisamment armés pour la ligue 2 et pour une éventuelle montée en ligue 1 ?
Je pense que oui. Mais on va recruter encore des joueurs au prochain mercato (au mois de janvier) pour notre attaque et notre milieu de terrain. Si on veut gagner des titres, il faut qu’on se renforce. Notre effectif compte actuellement 28 à 30 joueurs. Ce n’est pas facile de tous les gérer. Mais j’ai l’habitude de le faire. On a aussi des jeunes. La moyenne d’âge des joueurs se situe entre 22 et 25 ans. Dans l’équipe première de Moorea dimanche dernier, on avait d’ailleurs cinq jeunes qui ont moins de 20 ans. Ceux-là ont tous été formés au club. On a également quatre Calédoniens, dont deux nouveaux. Si on monte en ligue 1, on recrutera poste par poste. J’ai demandé à Marama [Vahirua, entraîneur adjoint des U19 de l'OGC Nice, ndlr] s’il ne pourrait pas nous fournir des jeunes de l’OGC Nice pour la saison prochaine. Marama m’aide aussi pour avoir des nouveaux entraînements, des nouveaux systèmes, etc. On est en contact tous les soirs à 20 heures."
 
Vous qui êtes l’un des principaux concurrents de l’AS Tiare Tahiti à Moorea, est-ce que leur réussite dans le Championnat de ligue 1 vous étonne ?
"Non. L’AS Tiare Tahiti a recruté des bons joueurs de Moorea. Je savais déjà qu’ils avaient un bon niveau et que les clubs de Tahiti se trompaient en pensant qu’ils n’allaient pas avoir de problèmes face à cette formation. Quant à nous, notre objectif est de jouer prochainement en ligue 1 en compagnie de  l’AS Tiare Tahiti."

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Oscar Temaru et son témoignage de 1987

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Oscar Temaru et son témoignage de 1987
Tahiti, le 17 octobre 2020 - Le président du Tavini, Oscar Temaru, a organisé vendredi matin une conférence de presse au siège du parti en compagnie d'un ancien syndicaliste arrêté lors des émeutes de 1987, qui affirme s'être vu proposer à l'époque de témoigner contre le leader indépendantiste en échange de sa remise en liberté.
 
Le tavana de Faa'a et président du Tavini huiraatira Oscar Temaru a invité les médias vendredi matin au siège du parti pour une conférence de presse sur le thème : "La justice est-elle indépendante ?". Pas question pour autant de mentionner l'audience de référé pour atteinte à la présomption d'innocence entre le leader indépendantiste et le procureur Hervé Leroy, fixée selon nos confrères de Polynésie la 1ère au 21 octobre à Nouméa. Fidèle à lui-même, Oscar Temaru est resté maître en l'art du contrepied.
 
Le président du parti indépendantiste est en fait revenu sur les faits du 23 octobre 1987, lors du mouvement de grève des dockers. Un évènement dont beaucoup se souviennent encore aujourd'hui puisque la ville de Papeete a été incendiée. L'état d'urgence ainsi que le couvre-feu avaient même été décrétés au fenua le lendemain de ces évènements. "On aurait pu éviter tout ce que nous avons vécu si au niveau de l'Etat on avait utilisé l'intelligence au lieu de la force, et du muscle", a d'abord taclé le leader indépendantiste, accompagné pour l'occasion d'un ancien capitaine de la marine marchande et syndicaliste : André Voirin. C'est ce dernier qui a en fait raconté avoir été arrêté et emprisonné avec une soixantaine d'autres personnes entre le 1er novembre 1987 et le 5 mars 1988, "sans qu'il n'y ai jamais eu de procès", glisse le leader indépendantiste.
 
"Une proposition" 
 
André Voirin a surtout souhaité raconter que lorsqu'il était en prison, il avait été "convoqué" par le juge d'instruction le 24 décembre 1987. A son arrivée au tribunal, il était tombé nez à nez avec son épouse et un de ses fils. Mais surtout, il affirme que lors de son entretien avec le "juge Taliercio" à l'époque : "il y avait des sous-entendus pour nous faire dire que c'est le président Oscar Temaru qui a fomenté ce coup et pour incendier la ville de Papeete". L'ancien capitaine affirme qu'un écrit était prêt et qu'il n'avait plus qu'à le signer pour sortir libre le soir même : "Il m'a dit : je te fais une proposition, nous sommes le 24 décembre (…), tu me signes cet écrit là et en sortant de mon bureau et tu rentres chez toi passer le réveillon".
 
André Voirin affirme ne rien avoir voulu signer et avoir été raccompagné à Nuutania. L'ancien capitaine dit faire le parallèle avec Pouvana'a : "c'est une répétition de l'histoire mais qui revient avec un autre personnage politique". Le président du parti bleu ciel insiste, selon lui ce témoignage "est un devoir de mémoire il faut que les jeunes sachent aussi ce qui s'est passé à l'époque". Le leader indépendantiste qui n'a pas hésité, comme à son habitude, à faire le comparatif avec sa situation : "c'est ce qui se passe aujourd'hui avec moi. C'est la même chose, il n'y a que les années qui changent mais ce sont les mêmes méthodes".
 

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Les Néo-Zélandais reconduisent triomphalement Ardern, forte de ses succès contre le coronavirus

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Les Néo-Zélandais reconduisent triomphalement Ardern, forte de ses succès contre le coronavirus
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | samedi 17/10/2020 - La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a remporté samedi une victoire éclatante lors des élections générales, son Parti travailliste étant sur le point de rafler la majorité absolue au Parlement, grâce aux succès du gouvernement dans la lutte contre la pandémie.

Alors que 95% des bulletins avaient été comptés, les travaillistes étaient en tête avec 49% des suffrages, ce qui selon les projections lui permettrait de contrôler 64 des 120 sièges du Parlement.

Jamais un parti néo-zélandais n'est parvenu à avoir la majorité absolue depuis la réforme du système électoral en 1996, ce qui fait que tous les Premiers ministres qui se sont depuis lors succédés ont dû gouverner en coalition.

"Merci à toutes ces personnes qui nous ont donné leur voix, qui nous ont fait confiance pour continuer à piloter la relance de la Nouvelle-Zélande", a déclaré Mme Ardern aux militants travaillistes en liesse. 

"Après ce résultat, nous avons un mandat pour accélérer notre réponse et la relance, et nous commencerons demain", a-t-elle dit à des journalistes qui l'interrogeaient sur ses réformes en matière sociale et environnementale.

Avant même les résultats définitifs, la cheffe de l'opposition conservatrice a publiquement concédé sa défaite.

"Félicitations à la Première ministre Jacinda Ardern, à qui j'ai téléphoné, parce que ce sont, je crois, des résultats extraordinaires pour le Parti travailliste", a déclaré la cheffe de file du Parti national, Judith Collins.

Meilleur résultat depuis 1946

Sa formation n'était créditée que de 27% des voix, un score qui ne lui donnerait que 35 sièges au Parlement, soit son pire résultat depuis 2002. Il s'agirait en revanche pour les travaillistes du meilleur résultat électoral depuis 1946, qui dépasse les prévisions des instituts de sondage.

La cheffe du parti de centre-gauche, Claire Szabo, a fait l'éloge de la campagne de la charismatique Première ministre, qui avait déjà bénéficié en 2017 d'une extraordinaire vague de sympathie, surnommée "Jacindamania", qui lui avait permis de conquérir le pouvoir contre toute attente.

"Il ne fait aucun doute que le leadership très fort de Jacinda Ardern est une des raisons principales de tout cela", a déclaré Mme Szabo à TVNZ.

Mme Ardern, qui a eu 40 ans cet été, avait surnommé le scrutin les "élections du Covid", axant à fond sa campagne sur son bilan très solide dans la lutte contre la pandémie. La Nouvelle-Zélande - cinq millions d'habitants - a enregistré 25 décès dus au coronavirus et la stratégie du gouvernement a été saluée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Mme Ardern avait maintes fois insisté sur la nécessité de "se serrer les coudes dans les périodes incertaines", une façon de rappeler que la seconde moitié de son mandat a été marquée par une succession de crises sans précédent dans l'archipel.

"Mandat clair"

La force de caractère de la Première ministre a notamment été éprouvée en mars 2019 lors de la pire attaque terroriste perpétrée de l'histoire néo-zélandaise, quand un suprémaciste blanc a froidement abattu 51 fidèles dans deux mosquées de Christchurch (Sud). 

Mme Ardern avait alors impressionné par son attitude, sa compassion vis-à-vis des victimes, et sa réaction politique très vive, notamment sur la question du contrôle des armes et sur celle de la nécessité de pousser les réseaux sociaux à sévir contre la propagation des discours de haine.

A ce drame, avait succédé une éruption volcanique qui a fait 21 morts et des dizaines de personnes grièvement brûlées en décembre et, cette année, la pandémie.

"Quelle que soit la crise que je traverse, vous aurez toujours l'assurance que je donnerai tout ce que j'ai (...), même si cela implique un énorme sacrifice", a-t-elle affirmé cette semaine.

Sur le front de la politique intérieure, la dirigeante travailliste avait vu ses réformes sociales en matière d'accès au logement ou de réduction de la pauvreté infantile freinées par les blocages opérés par un de ses partenaires de coalition, le mouvement populiste New Zealand First (NZF) de Winston Peters.

La codirigeante des Verts Marama Davidson, qui appartenait aussi à la coalition sortante, a estimé que la Première ministre avait un mandat clair pour mettre en oeuvre le changement.

"Ces résultats montrent à quel point les Néo-Zélandais veulent un gouvernement fort et véritablement progressiste", a-t-elle dit.

Les électeurs étaient aussi invités à se prononcer sur deux référendums, le premier sur l'usage du cannabis à des fins récréatives, le second sur l'euthanasie. Les résultats de ces consultations ne sont pas attendues avant le 30 octobre.

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Au lendemain des élections, la Nouvelle-Zélande enregistre un cas de coronavirus

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Au lendemain des élections, la Nouvelle-Zélande enregistre un cas de coronavirus
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | dimanche 18/10/2020 - La Nouvelle-Zélande a fait état dimanche d'un nouveau cas de coronavirus, deux semaines après une déclaration de la Première ministre Jacinda Ardern qui se félicitait que son pays ait "de nouveau vaincu le virus".

Le directeur général de la santé, Ashley Bloomfield, a annoncé qu'un employé du port a été testé positif samedi après-midi.

"Comme cette personne a été testée le jour où elle a développé des symptômes, le ministère de la Santé a pu placer à l'isolement les cas contacts", a indiqué M. Bloomfield.

Cette annonce intervient au lendemain de la victoire éclatante du Parti travailliste de Mme Arden lors des élections générales, largement attribuée aux succès du gouvernement dans la lutte contre la pandémie.

Avant le vote, Mme Ardern - dont le parti a remporté 64 sièges des 120 sièges du Parlement - avait surnommé ce scrutin d'"élections du Covid".

Elle a principalement axé sa campagne sur son bilan très solide dans la lutte contre la pandémie. 

La Nouvelle-Zélande - cinq millions d'habitants - a enregistré 25 décès dus au coronavirus et la stratégie du gouvernement a été saluée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

La première vague de coronavirus avait vraisemblablement été complètement endiguée fin mai à la faveur d'un strict confinement national. Et l'archipel a enregistré dans la foulée une remarquable série de 102 jours sans contamination locale.

Mais un nouveau foyer épidémique a été découvert en août dans la plus grande ville du pays, ce qui a poussé les autorités à ordonner un nouveau confinement à Auckland, un million et demi d'habitant, qui a duré trois semaines, jusque début septembre.

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Coronavirus: assouplissement des mesures à Melbourne après une chute des cas

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Coronavirus: assouplissement des mesures à Melbourne après une chute des cas
Melbourne, Australie | AFP | dimanche 18/10/2020 - Les autorités australiennes ont annoncé dimanche un léger assouplissement des mesures de restriction en vigueur à Melbourne, la deuxième plus grande ville du pays, après une baisse régulière du nombre des nouvelles contaminations.

Les cinq millions d'habitants de Melbourne sont soumis depuis plus de 100 jours à des restrictions drastiques destinées à lutter contre une vague incontrôlée de cas de Covid-19. 

Les autorités ont levé dimanche la mesure qui limitait à deux heures le temps que pouvaient passer les gens hors de leur domicile afin de se livrer à des activités autorisées.

Ils ont également étendu à 25 kilomètres la distance qu'ils peuvent parcourir pour pratiquer des exercices physiques, acheter des produits de première nécessité et exercer les professions jugées essentielles à la société. 

Daniel Andrews, le Premier ministre de l'État de Victoria, qui comprend Melbourne, a cependant rejeté les appels de plus en plus nombreux lancés en faveur d'une levée de toutes les restrictions de déplacements et d'une réouverture plus large des restaurants et autres commerces.

Il a affirmé que le 1er novembre, si les cas de contaminations restaient sous contrôle, la mesure imposant aux habitants de rester chez eux pourrait être levée et les restrictions liées aux commerces assouplies.

"Je ne fais pas ce qui est populaire, je fais ce qui est sûr, parce que nous ne voulons pas connaître à nouveau cela" en cas de nouvelle vague d'infections, a déclaré M. Andrews.

Ces derniers jours, le nombre de nouveaux cas quotidiens dans l'Etat de Victoria a chuté à moins de dix, après avoir atteint plusieurs centaines en août.

Le coronavirus avait refait son apparition en juin dans cet Etat alors que d'autres régions d'Australie avaient réussi à contenir l'épidémie, notamment la Nouvelle-Galles du Sud voisine, qui comprend Sydney.

Les membres du parti conservateur et le gouvernement fédéral ont critiqué la politique de confinement mise en place dans l'Etat de Victoria par le gouvernement de centre-gauche de M. Andrews, l'accusant de saper les efforts de relance économique sur le plan national.

"Il est temps de s'assurer que nous pouvons maintenant aller de l'avant et donner aux habitants de Victoria et de Melbourne la possibilité de reconstruire, de récupérer ce qui a été si terriblement perdu", a déclaré vendredi le Premier ministre australien Scott Morrison.

Depuis le début de la pandémie, l'Australie, 25 millions d'habitants, dénombre au total 27.000 cas et 904 décès dont 800 dans l'Etat de Victoria.

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Plusieurs milliers de personnes rassemblées à Nouméa pour défendre le droit de vote

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Plusieurs milliers de personnes rassemblées à Nouméa pour défendre le droit de vote
Nouméa, France | AFP | samedi 17/10/2020 - Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées samedi devant le haut-commissariat de la République à Nouméa, où le ministre des outre-mer est en quatorzaine en raison de la crise sanitaire, pour dénoncer les restrictions au droit de vote dans l'archipel en cours de décolonisation, a constaté l’AFP.

"Lecornu un rendez-vous !", ont scandé les manifestants, estimés à 10.000 par l’association "un cœur, une voix" à l’origine du mouvement et par les forces de l’ordre.

Arborant des drapeaux bleu-blanc-rouge et chantant la Marseillaise à plein poumon, la foule voulait se faire entendre de Sébastien Lecornu, ministre des outre-mer, en quatorzaine jusqu’au 23 octobre dans une dépendance du haut-commissariat, en vertu du protocole sanitaire en place dans l’île, où le coronavirus ne circule pas.

Il est à Nouméa pour tenter de renouer le dialogue entre loyalistes et indépendantistes, après le deuxième référendum sur l'indépendance du 4 octobre, remporté par les pro-français avec 53,3% des voix, en net recul par rapport au premier scrutin du 4 novembre 2018 (56,7%).

Le vote a électrisé le climat dans l’archipel à la paix fragile alors qu'un troisième référendum devrait avoir lieu d’ici 2022.

"On représente des gens qui font vivre le pays, il n’y a pas de raison qu’on ne puisse pas voter", a fustigé Alain, casquette tricolore sur la tête.

Les manifestants protestaient contre les critères restrictifs inscrits dans l’accord de Nouméa (1998), constitutionnalisé, pour voter aux élections provinciales et qui fondent la citoyenneté calédonienne. Une résidence continue dans l’archipel depuis au moins novembre 1998 est notamment requise, de sorte que quelque 41.000 personnes "non citoyennes" ne peuvent pas prendre part à ces scrutins.

"Ces exclus du corps électoral sont des hommes et des femmes de toutes ethnies, de toutes catégories socio-professionnelles. Aujourd’hui, ce +gel+ du corps électoral n’est plus acceptable", a déclaré Raphaël Romano, président de l’association "un cœur, une voix".

Plusieurs personnalités politiques locales, dont le président du gouvernement et du Rassemblement-LR, Thierry Santa, ont participé au mouvement.

Les manifestants ont également dénoncé le possible transfert à la Nouvelle-Calédonie de l’organisation juridique des collectivités, qui pourrait restreindre le corps électoral des municipales aux seuls citoyens et ont qualifié de "scandaleux" un projet de loi récemment déposé par les indépendantistes, visant à interdire aux non-citoyens d’acheter de l’immobilier ancien.

Également soumis à des restrictions, le corps électoral référendaire n’était pas directement dans le viseur des protestataires qui veulent en revanche "être associés aux négociations  sur le futur statut de la Nouvelle-Calédonie avant ou après un éventuel troisième référendum".

'Il faut qu’on sache à quelle sauce on va être mangé. En cas d’indépendance, les citoyens calédoniens deviendront des nationaux du nouvel Etat. Mais nous, on deviendrait des étrangers qui ont besoin d’un visa de résidence ?", s’est interrogé l’un des organisateurs.

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Les jeunes Chinoises font bondir le marché des sex-toys

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Les jeunes Chinoises font bondir le marché des sex-toys
Pékin, Chine | AFP | dimanche 18/10/2020 - Célibataire et confinée chez elle durant l'épidémie, cette Chinoise a trouvé une solution pour achever son abstinence forcée: l'achat d'un sex-toy, un geste qui se banalise auprès de jeunes bien moins conservateurs que leurs aînés.

"J'avais un peu peur de ces trucs et j'étais gênée de les utiliser", explique "Amy", une Pékinoise de 27 ans qui ne souhaite pas révéler son vrai nom.

"Et puis d'un coup, j'ai découvert un autre monde", raconte la jeune fille, qui a sauté le pas début 2020, lorsque l'épidémie de Covid-19 avait vidé les rues chinoises et poussé les gens à rester chez eux.

La Chine était jusqu'à présent davantage connue pour sa production que pour sa consommation: le géant asiatique est le premier exportateur mondial.

Mais la soif de sex-toys, entrevue depuis quelques années, a encore été stimulée par l'épidémie, lorsque les confinements ont séparé les couples et fermé les lieux de sortie pendant plusieurs semaines -- limitant de fait les rendez-vous galants. 

"Un grand nombre de femmes (...) sexuellement actives ont désormais une attitude très ouverte vis-à-vis de l'utilisation de jouets sexuels", déclare à l'AFP Yi Heng, une bloggeuse chinoise spécialisée sur les questions de sexe.

"Elles voient ça comme quelque chose de naturel et de normal", explique la jeune femme, qui a plus de 700.000 abonnés sur le réseau social Weibo -- équivalent en Chine de Twitter.

Porno interdit 

Le pays asiatique reste globalement conservateur en matière de sexe dans l'espace public: la vente et l'achat de films pornographiques est interdite et les autorités lancent régulièrement des campagnes contre les contenus "vulgaires" sur internet.

Le mariage et la famille demeurent par ailleurs deux piliers traditionnels de la société.

Mais le nombre de divorces a atteint un niveau record (3,1 millions) lors des neuf premiers mois de 2020. Le signe d'un profond changement de valeurs dans une Chine qui divorçait peu il y a encore 20 ans.

De plus en plus indépendantes financièrement, les Chinoises de 18-35 ans affirment par ailleurs bien davantage qu'auparavant leurs besoins sexuels. Et l'utilisation de sex-toys se démocratise.

"Parfois, elles n'arrivent pas à atteindre l'orgasme, à avoir le plaisir qu'elles veulent. Peut-être parce que les hommes ne sont pas assez doués au lit...", tacle la blogueuse Yi Heng.

"Donc les femmes sont davantage tentées de se soulager elles-mêmes."

Le marché chinois des jouets sexuels reste pour l'instant loin derrière celui des pays occidentaux ou même du Japon voisin.

Mais porté par les jeunes Chinoises, il est tout de même valorisé à plus de 100 milliards de yuans (13 milliards d'euros), note le cabinet chinois iiMedia.

Entre janvier et juin, une période durant laquelle beaucoup de Chinois restaient chez eux par crainte d'être infectés par le coronavirus, les recherches pour l'expression "sex-toys" a ainsi bondi sur le moteur de recherche chinois Baidu.

"Sensation de bonheur"

"Pour ceux qui ont acheté des jouets sexuels durant la pandémie, il s'agissait principalement du premier achat" de ce type de produit, note Steffi Noel, consultante au sein du cabinet Daxue Consulting, basé à Pékin.

Au-delà des consommateurs chinois, la demande à l'étranger pour les sex-toys "made in China" a également connu un pic durant les périodes de confinement. 

La Chine fabrique 70% des exportations mondiales, selon Daxue Consulting. Et un pic de commandes a été constaté ces derniers mois en France, en Italie et aux Etats-Unis "notamment pour des vibrateurs et des poupées sexuelles", souligne Mme Noel.

Durant le premier semestre 2020, les exportations ont explosé de +50% sur un an, selon le géant chinois du commerce en ligne AliExpress. 

"Nous exportons plus de 1.000 poupées sexuelles par mois", explique à l'AFP M. Feng, un responsable de l'entreprise spécialisée Shengyi, basée dans la métropole manufacturière de Shenzhen (sud). "On est au maximum de notre capacité de production."

Amy la Pékinoise dit espérer que la société porte un regard plus décomplexé sur les sex-toys.

"Mon espoir, c'est que tout le monde puisse vivre et ressentir cette sensation de bonheur", déclare-t-elle.

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​Les deux agresseurs du Tiki d'or arrêtés et écroués

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​Les deux agresseurs du Tiki d'or arrêtés et écroués
Tahiti, le 18 octobre 2020 – Les deux hommes à l'origine de la violente agression du gérant et d'une cliente du bar le Tiki d'or, dimanche 11 octobre dernier, ont été interpellés en fin de semaine dernière, mis en examen et écroués samedi.
 
L'agression remonte au dimanche 11 octobre dernier, aux alentours de 3 heures du matin rue Lagarde à Papeete. Comme l'avaient révélé nos confrères de Polynésie la 1ère à cette date, le gérant du bar le Tiki d'Or et une cliente étaient en train de fermer l'établissement lorsque deux hommes s'y étaient introduits. Ils avaient grièvement agressé les deux victimes, abusé sexuellement la cliente et étaient repartis avec la caisse du bar.
 
Selon nos informations, les deux hommes ont été interpellés en fin de semaine par les enquêteurs de la Direction de la sécurité publique (DSP). Placés en garde à vue, ils ont été déférés samedi au parquet, puis présentés au juge d'instruction Thierry Fragnoli. Tous les deux ont été mis en examen pour viol en réunion et vol avec violence ayant conduit à une ITT de plus de 8 jours. Ils ont ensuite été placés en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention. L'information judiciaire devra maintenant faire toute la lumière sur ce fait divers, dont les qualifications font encourir aux deux agresseurs un procès aux assises.
 

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La nouvelle fédération pour l'environnement est née

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La nouvelle fédération pour l'environnement est née
Tahiti le 18 octobre 2020 – Eugène Tetuanui est le président de la nouvelle fédération des associations pour la protection de l'environnement "Faatura te rahu a te Atua". "Je suis prêt à m'investir à 1000%", a-t-il assuré. La fédération entend favoriser le dialogue avec les institutions et surtout être force de propositions.
 
Eugène Tetuanui a été élu samedi à l'unanimité président de la toute nouvelle fédération des associations pour la protection de l'environnement "Faatura te rahu a te Atua". Se retrouver à la tête de cette dernière n'était pas une surprise pour Eugène Tetuanui : "Ils savent que je suis toujours partant pour tous les problèmes liés à Papeari, surtout quand il s'agit de problèmes liés à l'environnement. Je suis prêt à m'investir à 1000%.". Lors de la réunion fondatrice, qui a duré plus de trois heures, il a été question de la mise en place du bureau mais aussi des statuts de la fédération. Ainsi, "Faatura te rahu a te Atua" ne compte pas se limiter aux problématiques liées à l'environnement mais se pencher sur différentes thématiques telles que le social, l'économie, la dette publique, la culture, les grands travaux ou encore la santé. Elle entend favoriser le dialogue avec les institutions et surtout être une force de propositions sur des projets "susceptibles de troubler ou choquer l'esprit et l'environnement des populations". En somme elle se veut être le porte-parole de la population, résume son président Eugène Tetuanui. Selon ce dernier, d'ici la semaine prochaine, la fédération sera composée d'une trentaine d'associations émanant de toute la Polynésie. "On a senti l'assemblée très investie par les problématiques qui nous attendent. Et surtout, on a élu un bureau avec des personnes dont les compétences ne sont plus à prouver", assure l'intéressé.
 
Tacle à la Fape
 
Lors de leur réunion, Eugène Tetuanui a regretté que certaines associations présentes dans les institutions ne représentent finalement qu'elles-mêmes. Il explique que c'est une des raisons pour lesquelles "Faatura te rahu a te Atua" a vu le jour. Il accuse d'ailleurs la Fédération des associations de préservation de l'environnement (Fape) de ne pas s'être déplacée lorsque Paihoro a pris feu en septembre dernier. "Ils ne se sont pas aperçus qu'il y avait un énorme incendie à Paihoro. C'est toutes ces situations qui nous interpellent et qui nous disent qu'il faut véritablement mettre en place une nouvelle fédération". Et s'il assure n'avoir aucun grief contre ces associations ou fédérations, il affirme avoir "des griefs contre la nomination de ces gens-là" qu'il estime "partisane" pour faire plaisir "aux petits copains et grands coquins". Le président de la toute nouvelle fédération se plaît à dire qu'on ne pourra le taxer de faire de la récupération : "toutes les échéances politiques sont passées. On va venir nous taxer de quoi ? De défendre les intérêts des populations ?".
 

Eugène Tetuanui, président de la fédération : "L'importance de Hao"
"Hao est l'île des Tuamotu où il y aura très certainement les plus gros dossiers et plus gros investissements pour les 15 à 20 ans à venir. Ce qui interpelle les habitants de Hao, c'est qu'ils n'ont ni les tenants ni les aboutissants de cette affaire. Et s'agissant de la ferme aquacole, ils ont posé des questions sur un truc très simple. Ne serait-ce que l'alimentation des poissons ? Et personne ne veut communiquer sur la composition des aliments. On sait très bien que si demain il y a pollution, ce sera aussi dû à cette quantité phénoménale qu'on va déverser dans la mer pour alimenter les poissons. Il y a aussi les déjections des poissons (…). La route de la soie est aussi une interrogation pour les habitants de Hao".
 

Tupuhina Nordman, Fatu Fenua no Makatea : "Intégrer les propriétaires terriens"
"L'union fait la force, de plus nous avons des problématiques et préoccupations différentes. Ces échanges et partages vont renforcer nos compétences. Seuls on ne pèse pas lourd et il nous fallait absolument fédérer d'autres associations et c'est cela que j'imaginais depuis quelques années. Il faut savoir et rappeler que le Pays n'est pas propriétaire des terres. Et aujourd'hui on a le sentiment que le comportement de colonisateur continue au sein des décisions qui sont prises par nos décideurs. Aujourd'hui il faut intégrer les propriétaires terriens dans les grands projets, et donc de fait respecter les droits des fatu fenua, élément fondamental pour que le Pays puisse avancer".
 

Ralph Taaviri, Vaiarii nui i te mata ara : "Mon premier combat c'est contre l'injustice"
"Mon premier combat c'est contre l'injustice, puis contre l'inégalité, et enfin protéger mes proches. Notre collectif est composé de cinq associations, sportives, propriétaires terriens ou généalogistes. La mise en place de cette fédération va nous apporter un plus, d'abord elle existera au niveau de nos cinq archipels et on sera plus forts aussi. Et ce qui me dérange actuellement c'est l'arrêté pris en conseil des ministres en août dernier. Il n'y a plus d'enquête commodo incommodo pour les grands travaux et je m'oppose fortement à cela".
 

Rony Domingo, Te ohi rau no Ameri : "on se fera mieux et plus entendre"
"Moi je veux essayer de limiter la casse au niveau des constructions d'immeubles qui se font de plus en plus dans la ville de Papeete. Je me suis aperçu que la fédération défend en fait nos droits en tant que Polynésien qui n'a presque rien à dire au niveau du foncier, environnement, etc…Mon association lutte contre un immeuble de sept étages qui doit se faire dans le fond de la vallée de Sainte Amélie. Et pour également être un exemple pour d'autres associations qui subiraient la même chose pas loin de chez eux. Faire partie d'une fédération permet d'avoir un poids assez lourd et on se fera mieux et plus entendre".
 

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​Nouveau cas Covid à bord du Aranui 5

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​Nouveau cas Covid à bord du Aranui 5
Tahiti, me 18 octobre 2020 - La navire de croisière Aranui a de nouveau été contraint ce week-end de débarquer un cas Covid-19 et deux cas contacts à Hiva Oa.
 
Un marin a été identifié positif au Covid-19 a indiqué hier en fin de matinée la cellule de crise de la commune de Hiva Oa. Le malade et deux cas contacts présumés contaminés ont été débarqués sur l’île et placés à l’isolement strict sur recommandation du Bureau de veille sanitaire pour éviter une contamination plus large à bord. Les touristes du cargo mixte doivent débarquer aujourd’hui sur l’île.
 
Dans son communiqué, la cellule de crise de la commune indique également que deux cas de suspicion forte d'habitants de l'île sont en attente de résultats des prélèvements envoyés à Tahiti. Les personnes concernées ayant été confinées dans l'attente de ces résultats.

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Mission en terrain miné pour Sébastien Lecornu en Nouvelle-Calédonie

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Mission en terrain miné pour Sébastien Lecornu en Nouvelle-Calédonie

NouméaFrance | AFP | lundi 19/10/2020 - Deux semaines après le référendum sur l'indépendance en Nouvelle-Calédonie, remporté d'une courte tête par les pro-français, le ministre des Outre-mer prépare déjà "l'après troisième référendum, sans doute inévitable" selon une source proche du dossier.

L'accord de Nouméa (1998), qui a mis en oeuvre un processus de décolonisation inédit dans l'histoire de France, a prévu trois référendum possibles et l'éventualité, à partir du sixième mois (avril 2021) suivant le deuxième scrutin, qu'un troisième et dernier référendum puisse être organisé "à la demande écrite du tiers des membres du Congrès" (18 sur 54).

Arrivé le 9 octobre, Sébastien Lecornu est en quatorzaine jusqu'au vendredi 23 dans une dépendance du haut-commissariat de la République, selon le strict protocole sanitaire en place en Nouvelle-Calédonie, où le coronavirus ne circule pas. Mais il doit "commencer ses entretiens téléphoniques avec les acteurs calédoniens cette semaine", selon une source proche du dossier.

"Il va chercher à contraindre chacun à répondre à des questions concrètes, dans le but de préparer l’après troisième référendum, sans doute inévitable", précise cette source.

L'objectif officiel de cette visite est d'ailleurs "d'appréhender les conséquences concrètes de tous les scénarios" (indépendance ou France), après la consultation du 4 octobre, remportée par les pro-français avec un score de 53,3%, en net repli par rapport au premier scrutin du 4 novembre 2018 (56,7%). 

Les indépendantistes kanak ont eux progressé de 43,3% à 46,7%.

Comme l'écart se resserre, les adversaires politiques se raidissent, témoignant que le long et graduel processus de décolonisation des accords de Matignon (1988) puis de l'accord de Nouméa (1998) n'est pas parvenu à combler les clivages d'un paysage toujours radicalement bipolaire. 

Les évènements du week-end en ont encore apporté l'illustration. De sa retraite sanitaire, Sébastien Lecornu a pu entendre samedi les clameurs d'une foule de plus de 10.000 personnes qui, devant le haut-commissariat, dénonçait les critères restrictifs au corps électoral en Nouvelle-Calédonie et chantait la Marseillaise à plein poumons. 

"On veut voter, on veut voter!", scandaient-ils, réclamant le "dégel" du corps électoral, qui impose notamment une résidence continue dans l'île depuis au moins novembre 1998 pour participer aux élections provinciales et avoir le statut de "citoyens" dont 41.000 personnes sont exclues.

"Il faut qu’on sache à quelle sauce on va être mangé. En cas d’indépendance, les citoyens calédoniens deviendront des nationaux du nouvel Etat. Mais nous, on deviendrait des étrangers qui ont besoin d’un visa de résidence ?", s’est interrogé Marc Zeisel, secrétaire général de l'association "un coeur, une voix", à l'origine de la manifestation.

Plusieurs dirigeants de la coalition Les Loyalistes, opposée "à tout nouveau référendum clivant", étaient présents.

 

- "Gagnable" - 

 

Pendant ce temps à Bourail, à 165 km au nord de Nouméa, une convention du FLNKS (Front de Libération Nationale Kanak Socialiste) décidait officiellement de "déclencher dès le 4 avril 2021" le troisième référendum, considéré comme "gagnable".

"On ne touche pas à l'accord de Nouméa, on déroule. Nous, on veut une indépendance en association ou en partenariat mais l'Etat n'a toujours rien dit sur ce qu'il en pensait", a déclaré à l'AFP Victor Tutugoro, l'un des principaux leaders du FLNKS, signataire de l'accord de Nouméa.

Il souhaite qu'à l'occasion des échanges avec Sébastien Lecornu, l'Etat s'exprime "sur la double nationalité, sur les accords de défense ou de sécurité".

"Il faut maintenant aller dans le dur, c'est la France qui détient la souveraineté et qui a la responsabilité devant l'ONU de la décolonisation", a-t-il affirmé.

Quant à l'ouverture du corps électoral et de la citoyenneté, M. Tutugoro a estimé que cette question "ne pourrait être abordée qu'après l'indépendance avec partenariat dans le cadre de la double nationalité, sinon ça veut dire qu'on continue le peuplement" d'un territoire en décolonisation.

"Quand nous avons signé l'accord de Nouméa en 1998, on a crée une citoyenneté incluant tous ceux qui étaient là. On a déjà ouvert aux autres notre droit de peuple autochtone à l'autodétermination", a-t-il justifié.

Depuis l'origine de leur lutte pour l'indépendance, les Kanak considèrent que leur revendication a été noyée par les flux migratoires, qui les a rendus minoritaires au début des années 1970. Ils constituent aujourd'hui 39% de la population. 


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Trois candidats aux Marquises, Air Tahiti seul sur les autres lignes

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Trois candidats aux Marquises, Air Tahiti seul sur les autres lignes
Tahiti, le 18 octobre 2020 – Pas moins de trois compagnies aériennes se sont positionnées pour obtenir le marché de la desserte des Marquises vers Ua Pou et Ua Huka : Air Tahiti, Tahiti Air Charter et Tahiti Nui Helicopters. Pour les 32 autres lignes déficitaires, Air Tahiti est le seul candidat en lice.
 
La réorganisation du ciel polynésien avance. L'appel d'offres lancé le 4 août dernier par le Pays pour l'attribution des deux lots de la délégation de service public du transport aérien inter-insulaire est entré dans sa deuxième phase. Depuis le début du mois, on connaît les noms des candidats en lice pour décrocher les deux marchés "exclusifs" pour les cinq prochaines années, d'une part, des 2 lignes déficitaires de Ua Pou et Ua Huka aux Marquises et, d'autre part, des 32 autres lignes déficitaires principalement situées aux Tuamotu, aux Australes et aux Gambier (voir encadré). Les 12 lignes restantes étant laissées en libre concurrence.
 
Les Marquises suscitent l'intérêt
 
Selon les informations recueillies par Tahiti Infos, trois candidats se sont positionnés sur le lot constitué par les deux dessertes aux Marquises : Air Tahiti, Tahiti Air Charter et Tahiti Nui Helicopters. Si la compagnie Air Tahiti est déjà bien connue sur les dessertes avec l'utilisation des Twin Otter de sa filiale Air Archipels, la simple présence de deux autres candidats est en soi une petite révolution pour le transport aérien domestique au fenua. Tahiti Air Charter, la compagnie aérienne d'hydravions du groupe Degage, a démontré depuis juillet dernier qu'elle pouvait également moduler ses appareils en version "terrestre" pour assurer des vols entre Raiatea, Bora Bora et Maupiti jusqu'à trois fois par semaine. Tahiti Nui Helicopters, filiale d'Air Tahiti Nui, a déjà deux appareils installés depuis récemment pour permettre les évasans aux Marquises.
 
En revanche, pas de surprise sur le premier lot des 32 lignes déficitaires. La taille du marché, même équilibré par la future subvention du Pays, rendant toute candidature extrêmement lourde, seule la compagnie domestique Air Tahiti a répondu à l'appel d'offres. Une candidature unique qui ne signifie pas pour autant un statu quo pour les voyageurs, puisque dans l'organisation future de la desserte sur ces lignes, c'est le Pays qui fixera les prix des billets et du fret.
 
Tarifs fixés par le Pays, péréquation interne interdite
 
Maintenant les détails de l'appel d'offres publié au journal officiel, on en sait effectivement davantage sur le mécanisme de cette future délégation de service public. En premier lieu, c'est le Pays qui imposera pour chacune des 34 lignes concernées les tarifs des billets d'avion et de fret, mais aussi la fréquence des vols et le nombre de sièges minimum à proposer par le bénéficiaire du marché. C'est également le Pays qui versera une subvention pour équilibrer les lignes déficitaires. Selon les propos du ministre en charge du secteur, Jean-Christophe Bouissou, à l'assemblée fin juillet, le besoin annuel pour les 34 lignes a été évalué à près de 1 milliard de Fcfp. Un fonds de désenclavement va donc être créé, abondé par un "texte fiscal" dont on ne connaît pas encore les détails et, toujours selon le ministre, par une participation complémentaire de l'État sous la forme d'une future dotation de continuité territoriale…
 
Du côté du bénéficiaire de la délégation, on sait également désormais que les marchés seront particulièrement cloisonnés pour rester indépendants des autres activités des compagnies lauréates. Ces compagnies devront en effet créer une "société dédiée" pour la délégation de service public, qui devra rendre des comptes d'opérations précis au Pays. La compagnie aura interdiction de pratiquer une péréquation tarifaire pour combler ses déficits, ou en d'autres termes d'équilibrer ses pertes sur une ligne avec les bénéfices d'autres lignes. Enfin, la délégation exclut dès à présent tout "provisionnement de caducité" particulièrement discuté dans d'autres secteurs sous délégation de service public… En revanche, la compagnie bénéficiera pour cinq ans de l'exclusivité de la desserte sur les lignes qu'elle aura décrochées.
 
Calendrier serré
 
Maintenant ces candidatures déposées, les compagnies ont jusqu'à la fin du mois d'octobre pour remettre leurs offres détaillées. Ces dernières seront examinées par le Pays selon un calendrier serré. Calendrier qui prévoit d'ores et déjà la validation de l'attribution des marchés avant la mi-décembre, pour une entrée en vigueur de la délégation de service public au 1er janvier 2021. En espérant que cette fois-ci soit la bonne. Trois tentatives de mise en place de délégation de service public, menées entre 2011 et 2012, s'étant déjà révélées infructueuses.
 

​Les lignes libres et les lignes subventionnées
  • 12 lignes en libre concurrence :
Moorea, Huahine, Raiatea, Bora Bora, Maupiti, Rangiroa, Tikehau, Fakarava, Rurutu, Tubuai, Hiva Oa et Nuku Hiva.
 
  • 32 lignes subventionnées aux Tuamotu, Australes et Gambier :
Ahe, Anaa, Apataki, Aratika, Arutua, Faaite, Fakahina, Fangatau, Hao, Hikueru, Katiu, Kauehi, Kaukura, Makemo, Manihi, Mataiva, Napuka, Niau, Nukutavake, Puka Puka, Pukarua, Raroia, Reao, Takapoto, Tureia, Vahitahi, Tatakoto, Takaroa, Takume, Rimatara, Raivavae et Totegegie.
 
  • 2 lignes subventionnées aux Marquises :
Ua Pou et Ua Huka

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Le Conseil d'Etat ordonne d'améliorer les conditions de détention à Nouméa

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Le Conseil d'Etat ordonne d'améliorer les conditions de détention à Nouméa
Paris, France | AFP | lundi 19/10/2020 - Les conditions de détention indignes à la prison de Nouméa doivent cesser au plus vite, a demandé lundi le Conseil d’État à l'administration pénitentiaire.

L'administration pénitentiaire va devoir "dans les plus brefs délais" installer des abris dans les cours de promenade, assurer la séparation des annexes sanitaires dans l'ensemble des cellules où sont détenues plus d'une personne et prendre toute mesure susceptible d'améliorer la luminosité des cellules.

La justice administrative avait été saisie par l'Observatoire international des prisons (OIP) en février.

Avec une densité carcérale qui s’élevait au 1er janvier 2020 à 122,4% au quartier maison d’arrêt et 135,8% au centre de détention, le centre pénitentiaire calédonien est connu pour ses conditions de détention particulièrement éprouvantes, selon l'OIP.

En novembre 2019, la contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) avait fait une série de recommandations en urgence pour cet établissement pénitentiaire surpeuplé et délabré, situé dans d'anciens bâtiments du bagne.

Elle avait notamment souligné que "159 cellules sur 239 sont des containers maritimes", pointant l'absence de ventilation et d'éclairage et une chaleur étouffante.

Le centre pénitentiaire de Nouméa est dans "une situation qui viole gravement les droits fondamentaux des personnes détenues", avait-elle affirmé.

Selon l'OIP, le centre est connu "depuis des années" pour sa surpopulation, sa promiscuité, ses locaux vétustes et sales, une situation sanitaire désastreuse qui s'ajoutent à une insuffisance des activités socio-culturelles et d’activités professionnelles rémunérées proposées aux personnes détenues.

Le conseil d’État a donné dix jours à l'administration pour s'expliquer sur les griefs de l'OIP dénonçant notamment le fait que les cours de promenade du quartier disciplinaire et d'isolement sont situées "dans des containers" offrant aux détenus un espace "particulièrement réduit, une faible luminosité et une aération très largement insuffisante".

Parmi les autres griefs, l'OIP a relevé que le quartier des mineurs ne dispose pas de toilettes.

La semaine dernière, un sexagénaire en détention provisoire à la prison de Nouméa avait obtenu d'être remis en liberté, après avoir attaqué ses conditions de détention "indignes", une première dans l'archipel.

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Ua Pou anticipe l’arrivée du virus

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Ua Pou anticipe l’arrivée du virus
Hakahau, le 19 octobre 2020 - C’est dans un contexte toujours officiellement "covid free" - sans cas de Covid-19 confirmés sur l’île de Ua Pou - que la mairie et le centre médical de l’île ont organisé une réunion afin de discuter de la manière dont il faudrait accompagner la population si des cas venaient à se déclarer.

Une réunion pour se préparer à l'arrivée du coronavirus à Ua Pou était organisée la semaine dernière. Etaient présents taote Pierre, médecin généraliste itinérant en mission à Ua Pou  jusqu’au 8 novembre et certains membres de son équipe ; le maire, Joseph Kaiha, ainsi que la plupart de ses adjoints, des délégués municipaux des vallées et autres membres du conseil municipal. Sans oublier un représentant de la gendarmerie et de la police municipale et les dix CAES qui ont commencé leur contrat le 1er octobre dernier.
 
La réunion a débuté par une petite piqûre de rappel juste après la conférence de presse du haut-commissaire Dominique Sorain et du vice-président du Pays, Tearii Alpha, sur la maladie et ses modes de contamination ainsi que les profils à risque qu’il faut protéger au mieux mais aussi quelle est l’attitude la plus responsable et la plus respectueuse à adopter, comme la distanciation physique ou les gestes barrière.

​La crainte du retour des étudiants

La question des élèves étudiant à l’extérieur de l’île et revenant passer les vacances de la Toussaint à Ua Pou figure parmi les principales préoccupations. Le maire envisage de renforcer la prévention, notamment grâce à une collaboration avec les chefs de prière dans les églises pour véhiculer un message de sensibilisation, de renforcer la prévention dans les endroits stratégiques comme les magasins de l’île ou directement à l’aéroport, ou encore d'organiser des réunions d’information avec les parents des enfants qui reviennent. Il fait d’ailleurs appel aux élus des vallées pour que chacun prenne la problématique en main localement.
 
Il ne sera pas possible de transférer tous les malades à Nuku-Hiva ou à Tahiti, il va donc falloir s’organiser à l’échelle de l’île : le personnel soignant du dispensaire de Hakahau a expliqué le fonctionnement de la  "filière covid" au centre médical pour les personnes ayant des suspicions sur leur état de santé. Un circuit fléché contournant le bâtiment a été mis en place pour mener à une zone dédiée et séparée du reste afin d’éviter tout risque de contamination. C’est là qu’une infirmière équipée en conséquence fera le test sur le malade potentiel.
 
Le taote a également expliqué la nécessité et les conditions du maintien à domicile si un cas venait à être identifié : que l’endroit soit accessible en cas de complications, que le malade soit joignable et qu’il se confine dans une pièce séparée des autres avec, si possible, des sanitaires privés. Les personnes qui partagent le même domicile seront alors considérées comme cas contact sans obligation de confinement. Le médecin a insisté sur le fait de rester alertes quant au moindre signe de maladie, pour soi mais aussi pour son entourage et a évoqué une possible collaboration avec la mairie afin d’assurer une meilleure communication au niveau de l’organisation du centre médical. L’équipe soignante a pris soin de distribuer des feuilles explicatives concernant la procédure à suivre en cas de suspicion de contamination aux élus des six vallées de Ua Pou.
 
Jeremy, l'un des dix CAES parmi les 41 Contrats d'accès à l'emploi (CAE) assignés à la commune de Ua Pou, est confiant pour les mois à venir et prend son rôle à coeur. Ces guides sanitaires qui travaillent 7 heures par jour du lundi au vendredi ont suivi une formation de 3 jours et assistent régulièrement à des réunions de mise au point en attendant le matériel sanitaire qui leur sera alloué.

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HTJ et Cronos réunis chez Winkler

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HTJ et Cronos réunis chez Winkler
TAHITI, le 19 octobre 2020 - Les deux artistes, HTJ et Cronos, travaillent ensemble via l’association Hamanai Lab qu’ils ont co-fondée. Ils œuvrent dans un atelier partagé à Tipaerui. En toute logique, ils exposent aussi ensemble. Ils sont à la galerie Winkler jusqu’au 27 octobre.

"On ne présente plus ces deux artistes du fenua", écrit Vaiana Drollet de la galerie Winkler à propos de HTJ et de Cronos. "Ils graffent dans les rues de Papeete, investissent les locaux de grandes sociétés locales, exposent à l’étranger, participent en solo ou en collectif aux expositions de la galerie Winkler et aux expositions d’art contemporain proposées par le Musée de Tahiti et des îles depuis plusieurs années." Ils étaient à San Diego, aux États-Unis il y a deux ans et seront présents pour l'exposition Fa’aiho ta’u tufa’a qui aura lieu au Musée de Tahiti et des îles à partir du 6 novembre prochain.

UNE APPROCHE CONTEMPORAINE DES MEDIUMS ET TECHNIQUES

Toujours selon Vaiana Drollet, "ils contribuent à leur manière à une dynamique artistique nouvelle orientée vers une approche plus contemporaine des médiums et des techniques utilisées tout en se connectant à l’iconographie polynésienne traditionnelle". Une nouvelle approche qui se confirme d’année en année. Pour ce rendez-vous 2020, HTJ dit "partir dans tous les sens, comme d’hab.". Il présente des planches, des tableaux dessinés et des tableaux "coulés". Ce travail consiste à faire couler la peinture sur une toile noire et à faire émerger des motifs sans arrêter l’écoulement de peinture. L’œuvre est comme un seul trait qui prendrait des directions variées sur la toile pour lui donner vie.

Cronos ouvre ses horizons. Inspiré par Askew, il intègre ses fameuses "psyko stripes" - des motifs répétés composés de plusieurs lignes - à des portraits de personnalités. Askew est un artiste allemand qui a participé à l’une des éditions de Ono’u. Il a réalisé le portrait abstrait sur fond rose rue Mgr Tepano Jaussen derrière la cathédrale de Papeete. "J’ai aimé sa façon de travailler", indique Cronos. "J’ai utilisé sa technique avec mes fonds".

HAMANI LAB, UN ESPACE DE CREATION COMMUN

Sous l’impulsion de Cronos et HTJ est né le collectif Hamani Lab. Il s’agit d’une association permettant aux artistes professionnels de se retrouver, d’échanger et de créer dans un espace commun. Les deux artistes s’influencent l’un l’autre dans cet espace, pour autant ils conservent leur propre personnalité. "Être artiste, c’est être seul", rappelle Cronos. "On crée pour soi." HTJ dit de Cronos qu’il est "méticuleux". Ses œuvres sont "très propres". Ce qui encourage HTJ à penser autrement. "Je manque de patience, je veux toujours un résultat rapidement, je vais vite. Par exemple, entre deux couches de peinture, je n’attends pas toujours que ça sèche", explique-t-il. Toutefois, il ne change pas radicalement sa façon de faire. "C’est parfois dans l’accident que je trouve des choses dans la matière, la texture."

Cronos reconnaît lui que la présence de HTJ a ses côtés l’a amené à mettre plus de couleurs dans ses propres œuvres. "Même si mes tableaux restent dark."

DES ŒUVRES COMMUNES

L’exposition rassemble une trentaine d’œuvres, peintures, sculptures, dessins et illustrations, dont certaines ont été réalisées à quatre mains.


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L’école de danse Arato’a fête ses 20 ans

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L’école de danse Arato’a fête ses 20 ans
TAHITI, le 19 octobre - La Maison de la culture lance une série de spectacles "Hors les murs." Le premier sera assuré par l’école de danse Arato’a reprise par Kehaulani Chanquy en 2000. Un challenge qu’elle a relevé sans hésiter. Et le temps a filé.

"Je n’ai pas vu ces vingt ans passer", assure Kehaulani Chanquy. En l’an 2000, à tout juste 19 ans, elle a reçu une proposition inattendue. Celle de reprendre les rênes de l’école de danse Arato’a.

"J’ai accepté sans hésiter de relever le challenge." Au fil des ans, elle s’est attachée à ses élèves qu’elle a vu grandir. Elle a consolidé l’école, devenue une famille plus qu’un simple lieu d’apprentissage. Elle a enseigné les pas de danse traditionnelle, mais aussi les valeurs, la philosophie, la culture polynésienne.

Kehaulani Chanquy et son école raconteront mardi les deux décennies de Arato’a : les années d’enseignement, son évolution, les objectifs réalisés, les prochains à atteindre mais surtout les liens "magiques" qui se sont tissé.

En outre, la directrice de l’école souhaite faire passer un message et mettre en avant les enjeux à venir : "Se reconnecter à la nature, avec son alimentation et son corps. Il faut maintenir cela dans les années qui vont arriver car il n’est pas question qu’un jour on ne danse plus avec les fleurs ou du mono’i ! Je n’aimerais pas vivre ça".

Pour la Maison de la culture, ce spectacle est l’occasion de lancer une série de scènes "Hors les murs". Hinatea Ahnne qui était alors directrice de la Maison de la culture lors de la présentation de l’événement (elle a été remplacée par Yann Teagai la semaine dernière) expliquait : "les galas sont des temps forts pour les écoles".

Ils permettent de lever des fonds mais aussi de valoriser le travail de chacun des élèves, de les récompenser, de les encourager. "Or, notre calendrier étant chargé, nous n’avons pas pu trouver de places au petit ou au grand théâtre pour des galas qui n’ont pu avoir lieu en raison du confinement. "

Les jardins du Musée de Tahiti et des îles ont été tout indiqués pour accueillir ces événements. Mardi, et seulement pour le gala de Arato’a, seules les familles pourront assister en live au spectacle. Ceux qui souhaitent en profiter devront opter pour un visionnage en ligne. Des places seront mises à la vente pour les spectacles Hors les murs suivants.


L’école de danse Arato’a fête ses 20 ans
Consacrée au Heiva i Tahiti

Kehaulany Chanquy a créé en 2006 le troupe Hitireva pour assouvir un besoin d’expression, pour faire parler sa créativité. Ce groupe a participé à son premier Heiva en 2007.

Cette année-là les organisateurs ont décidé de regrouper tous les inscrits en un seul concours, supprimant les catégories amateur et professionnel. Hitirea créé la surprise en remportant la 4e place ainsi que les prix de meilleure danseuse et de meilleur danseur.

En 2009, deuxième participation, le groupe remporte le premier prix en catégorie Hura ava tau. Grâce à cette victoire il participe au Heiva i Tahiti en catégorie professionnelle en 2010, 2012 et 2014.

En 2016, il remporte le 1er prix en catégorie Hura tau. En 2019, il arrive 2e de sa catégorie.

Hitireva s’est aussi illustré au Hura Tapairu et a assuré en 2018 au marae Arahurahu un spectacle remarqué.

Pratique

Arato’a fête ses 20 ans
Mardi 20 octobre à 18h30
Dans les jardins du Musée de Tahiti et des îles
En streaming en ligne.
Tarif du live : 1 200 Fcfp

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Le nouveau commandant de la gendarmerie Frédéric Saulnier fixe ses caps

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Le nouveau commandant de la gendarmerie Frédéric Saulnier fixe ses caps
Tahiti, le 19 octobre 2020 - Le général Frédéric Saulnier a succédé le 1er août dernier au colonel Frédéric Boudier à la tête du commandement de la gendarmerie pour la Polynésie française. Dans lentretien quil a accordé à Tahiti Infos, il évoque notamment la création dune cellule opérationnelle de renseignements sur les stupéfiants (CROSS), qui aura vocation à renforcer la synergie entre les différents services qui luttent contre la drogue et notamment le fléau de l'ice en Polynésie.

Vous avez pris vos nouvelles fonctions le 1er août, mais vous connaissiez déjà la Polynésie ?

"Effectivement. Je suis déjà venu en Polynésie à deux reprises. La première fois en 1997, à titre professionnel puisque je dirigeais lescadron 14/1 blindé de gendarmerie de Versailles-Satory projeté trois mois sur le Fenua. Jai trouvé que cette période était très enrichissante sur un plan humain et cela mavait donné lenvie de revenir à titre professionnel ou privé. Javais été marqué par ce passage en Polynésie et je suis donc revenu en villégiature en 2015 avec ma famille pour visiter plusieurs archipels, dont les Marquises et les Tuamotu. Enfin, jai été affecté cette année à Tahiti à ma très grande satisfaction. Satisfaction partagée par ma famille."
 
Lors de son départ, votre prédécesseur, le colonel Frédéric Boudier, avait désigné lice et les violences intrafamiliales comme étant les principaux fléaux de la délinquance en Polynésie. Est-ce qu'il s'agit également de votre feuille de route ?

"Je fais un constat ambivalent. Cest un constat très positif dun côté car nous sommes dans un schéma de délinquance maîtrisée. Toutes les semaines, nous faisons un bilan chiffré avec le haut-commissaire et nous avons dexcellents résultats car la délinquance est globalement en baisse. De lautre côté, ce serait une grosse erreur que de sarrêter à ce constat, puisquil y a des points noirs qui sont des marqueurs pour la Polynésie et qui requièrent toute notre attention. Ces marqueurs ont effectivement bien été identifiés par mon prédécesseur, le colonel Boudier, et je ne peux que minscrire dans cette logique de traitement. Il y a, tout dabord, les violences intrafamiliales qui sont un vrai sujet en Polynésie puisque nous en avons deux fois plus quen métropole. Cest un vrai problème qui est pérenne. Nous avons, ensuite, le problème des stupéfiants avec trois volets : le paka, lice et la cocaïne. En ce qui concerne lice notamment, nous allons prochainement signer un plan avec tous nos partenaires. Démarche qui marque la parfaite prise de conscience du problème. Cest une drogue qui est au cœur de mes préoccupations, car elle est très déstructurante pour la société polynésienne et elle peut marquer lentrée dans de nombreux problèmes tels que la prostitution, les vols et autres. Enfin, il y a lalcool que lon retrouve en filigrane de toutes nos interventions, que ce soit dans le domaine de la sécurité routière comme dans celui des violences intrafamiliales. Dans ce domaine de la sécurité routière notamment, il convient de ne pas baisser la garde. Si le nombre dATB (accidents, tués, blessés), est également en baisse, lon ne saurait oublier les réalités humaines derrière ces chiffres : un fait sera toujours un fait de trop et constituera la source de notre motivation au quotidien".
 
Quen est-il des dispositifs en matière de lutte contre le trafic de stupéfiants ?

"Sur la problématique des drogues, nous allons prochainement mettre en place une cellule opérationnelle de renseignements sur les stupéfiants (CROSS) avec les partenaires engagés dans la lutte. Lidée est de partager nos objectifs, nos modes opératoires, de travailler sur des cibles dans une logique de coordination. Je pense que nous pouvons en effet encore améliorer notre travail dans une logique de meilleure synergie inter-services. La délinquance ne connaît pas de frontières ni de cloisonnement administratif. Nous devons nous inspirer de ce constat. Cette CROSS réunira lensemble des acteurs ­–police, douanes, forces armées, tāvana– qui peuvent nous aider à endiguer ce fléau des stupéfiants. Synergie, volontarisme et esprit novateur sont les clefs du succès. Pour illustrer le point relatif à lesprit de novation, jajoute à titre dexemple que nous allons former en 2021 en Nouvelle-Zélande, un chien pour la détection de lice. La gendarmerie a obtenu pour cela un financement de la Mildeca, la mission interministérielle de lutte contre les conduites addictives, qui appuie laction des services engagés dans la lutte."
 
Où en est la mise en place de cette cellule ?

"Cette CROSS va être placée sous le pilotage de la gendarmerie. À ce stade, nous avons établi un projet de protocole destiné au haut-commissaire qui a également vocation à circuler dans toutes les parties prenantes qui participeront à ce projet. Nous devrions signer cette CROSS en même temps que le plan ice, car il y a une convergence des thématiques. Une lutte efficace contre les stupéfiants comporte deux volets : un volet préventif et un volet répressif. Nous allons continuer à structurer notre action en terme de répression, mais en ce qui concerne la problématique de lice nous ne pouvons pas uniquement compter sur cet aspect. Lice en Polynésie est un peu assimilable à ce que lon a connu aux États-Unis avec lhéroïne. Cest une drogue hautement addictive, extrêmement lucrative, qui suscite les convoitises. Et il y a un gros travail à faire en amont en termes de sensibilisation, notamment des jeunes. Ce qui mimporte, cest que chacun fasse le maximum pour que lon arrête les trafiquants qui travaillent sur le lit de la misère et des faiblesses humaines et que lon fasse comprendre à chacun que sengager dans la consommation dice, cest sengager dans une impasse qui peut conduire au pire. Cette drogue est un facteur de désintégration de la société polynésienne avec des impacts sanitaires très lourds, et nous devons nous battre contre cela. Cest une source de motivation très forte."
 
Outre la question des stupéfiants, il y a également la question de la sécurité routière qui est une thématique importante pour la gendarmerie en Polynésie ?

"Tout à fait. Il y a eu leffet Covid qui sest répercuté positivement sur les chiffres avec toute la période de confinement et les limitations de déplacement. Et nous avons aussi fait un corrélat sur les limitations de la vente dalcool et la baisse des phénomènes. Il y a donc un lien très fort entre les violences, la sécurité routière et la consommation dalcool. Notre action est polymorphe, quand on œuvre en matière de sécurité routière, on fait aussi de la lutte contre les stupéfiants. Un triptyque structure mon action dans le domaine de la sécurité routière : La dissuasion la présence sur le terrain–, la prévention et le champ répressif. (…) Au bilan, je tiens à souligner qu’à mon arrivée, jai trouvé une unité très saine, de grande qualité, et je souhaite rendre hommage au colonel Boudier qui a fait un travail de fond remarquable avec des équipes en place totalement impliquées dans lexercice de leur mission pour la protection des Polynésiens. Je salue l’état desprit et la résilience de mes personnels. Au mois daoût, jai été amené à prendre des décisions difficiles et jai noté à cette occasion le grand esprit de discipline et le sens de la mission de chacun. La gendarmerie aime à se définir comme une "force humaine". Ce nest pas quune devise et je vois vivre au quotidien nos valeurs en Polynésie".

​Parcours
Diplômé de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, le général Saulnier a occupé le poste de chargé de mission à la délégation aux affaires stratégiques du cabinet du ministre de la défense de 2003 à 2004. Il a également été chef de la section délinquance et criminalité organisée du bureau de la police judiciaire au sein de la direction générale de la gendarmerie de 2004 à 2009 et du bureau recrutement concours et examens de 2013 à 2017. Diplômé de l’École de Guerre, il a été fait Chevalier de la Légion dhonneur.

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​Denis Brogniart à Moorea

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​Denis Brogniart à Moorea
Tahiti, le 19 octobre 2020 - En Polynésie française pour le tournage de la prochaine saison de Koh-Lanta, l'animateur télé de TF1, Denis Brogniart était dimanche à Moorea, où il a posté une image et un commentaire sur un réseau social relayé par la mairie de Moorea.
 
Dans le cadre du tournage de la prochaine saison de Koh-Lanta qui se déroulera à Taha'a, l’animateur vedette de TF1, Denis Brogniart, a posé ses valises au Sofitel de Moorea ce week-end. Il a salué son arrivée au fenua en ces termes : "Spot sur la Polynésie! Découverte d’un endroit sublime. L’île de Moorea en face de Tahiti. Le lagon, la montagne, et des gens au top de l’accueil."
 
Un vrai coup de pouce pour la destination, d'autant qu'une autre animatrice télé, Laurence Boccolini, s'est fendue d'un commentaire tout aussi élogieux sur la destination : "Moorea pour toujours mon cœur est là bas depuis 2004!!!!"


 

​Denis Brogniart à Moorea

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Appel à témoin après la fugue d'un mineur de 13 ans

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Appel à témoin après la fugue d'un mineur de 13 ans
Tahiti, le 19 octobre 2020 - La gendarmerie a diffusé lundi un appel à témoin pour retrouver Gilles Harehoe, un mineur de 13 ans dont la famille est sans nouvelles depuis le 17 octobre dernier.

Un appel à témoin a été lancé par la gendarmerie lundi pour retrouver un mineur en fugue de 13 ans, Gilles Harehoe. L’adolescent, aperçu pour la dernière fois devant l’église Saint-Étienne à Punaauia, mesure 1m60. Il est mince de corpulence et a les cheveux courts teintés en jaune sur le dessus.

Sa famille, (joignable au 89 31 81 41), est sans nouvelles depuis le samedi 17 octobre 2020.Toute personne ayant aperçu ce jeune garçon ou étant en mesure d'apporter des renseignements le concernant est invitée à contacter la brigade de gendarmerie de Punaauuia au 40 50 76 05 ou le 17.
 

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