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L'origine volcanique des atolls remise en cause

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L'origine volcanique des atolls remise en cause
Brest, France | AFP | mardi 13/10/2020 - Une étude de l'Ifremer et de l'université américaine de Rice (Houston, Texas) remet en cause la théorie de Darwin sur l'origine volcanique des atolls en se basant sur les nouvelles connaissances sur le changement du niveau des mers, a-t-on appris mardi auprès de l'institut français.

En 1842, suite à un long voyage qui le conduisit en Polynésie et dans l'océan Indien oriental, Charles Darwin explique que les atolls, ces îles tropicales serties d'un anneau de corail, sont la conclusion logique d'édifices volcaniques en affaissement, rappelle sur son site internet l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer.

"Cette théorie est encore aujourd'hui couramment enseignée aux élèves et étudiants, du collège à l'université, affichée dans les musées ou reprise dans Wikipédia", souligne l'institut dont le siège se trouve à Brest.

Mais grâce à des données géologiques tirées de forages et d'études sismiques de différents atolls dans les océans Indien et Pacifique, et aux nouvelles connaissances des fluctuations passées du niveau de la mer, "nous sommes aujourd'hui en mesure de retracer une histoire de l'origine des atolls bien différente de celle de Darwin", explique Stéphan Jorry, chercheur en géosciences à l'Ifremer.

L'origine des atolls remonterait ainsi à 3,2 millions d'années lors du développement de plates-formes sédimentaires à toit plat sur les hauts fonds océaniques. 

Il y a 2,5 millions d'années les calottes glaciaires de l'hémisphère nord s'accroissent cycliquement provoquant des chutes toujours plus importantes du niveau de la mer. Lorsque les plates-formes se retrouvent émergées, "leur calcaire est dissout par les eaux de pluie et un nouveau relief se façonne lentement avec une dépression au centre entourée de bordures plus hautes", explique André Droxler, océanographe à l'Université de Rice, cité sur le site de l'Ifremer.

Enfin, lors d'une troisième étape, il y a environ 400.000 ans, le niveau de la mer se met à varier plus fréquemment avec des amplitudes d'environ 130 mètres. "A chaque période d'immersion, dès lors que les conditions environnementales sont propices, les coraux réoccupent les bordures des plates-formes", expliquent les deux auteurs. 

"Ils se développent en suivant verticalement les montées successives du niveau de la mer, formant des anneaux de corail qui entourent les lagons profonds", concluent les deux auteurs, dont les travaux ont été publiés dans la revue Annual Review of Marine Science.

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Les Wwoofeurs débarquent à Ua Pou

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Les Wwoofeurs débarquent à Ua Pou

Ua Pou, le 14 octobre 2020 – La Polynésie française est désormais répertoriée sur le site officiel de WWOOF, grâce à l'agrément obtenu par une ferme à Ua Pou. Travailler à la ferme de manière encadrée, en échange du gîte et du couvert, peut aussi servir au développement touristique ; les métropolitains en sont friands.

 

Audrey, 25 ans, végétarienne engagée originaire de Grenoble, voulait découvrir les Marquises après avoir passé un mois et demi chez de la famille à Moorea. C’est à Ua Pou que la première wwoofeuse de Polynésie française a posé le pied fin septembre, pour un séjour de trois semaines, accueillie par Jean-Louis Kohumoetini, alias Rasta, agriculteur par tradition familiale dans la vallée de Hakamou’i où il travaille aujourd’hui avec sa compagne. Ils cultivent surtout des légumes (tomates, choux, salades, potas, betteraves, navets) sur une surface de 3000m², mais également des bananes et des avocats sur une autre exploitation dans les hauteurs de l’île.

 

La jeune femme s’est trouvée ravie d’arriver à bon port, après un baptême de l'air en Twin Otter, au Ranch Niu Niu où elle est entourée de 15 chèvres (qui font office de tondeuse naturelle), 15 poules, 3 chiens, 5 chats, 2 canards et beaucoup de fruits et légumes !

 

Pour devenir hôte, Jean-Louis Kohumoetini a dû s'investir. il faut participer à une certaine forme d’agriculture biologique, soit pour assurer sa propre consommation ou celle de sa famille, soit pour assurer son revenu ; soutenir des pratiques de vie durables (utilisation d’énergies renouvelables, techniques d’éco-construction …), être désireux de transmettre ses connaissances à des personnes motivées qui parfois seront originaires d’un autre pays ou d’une autre culture ; être en capacité de garantir aux wwoofeurs trois repas par jour en quantité suffisante, et ce même les jours de repos, ainsi qu’un logement chaud, sec, propre et sûr.

 

L’association insiste sur le fait de s’engager à maintenir une relation sans aucun lien de subordination. Un wwoofeur n’est pas un employé. En contrepartie, à quoi s’attendre en devenant hôte ? Le ranch Niu Niu reçoit des bénévoles qui sont véritablement motivés pour apprendre l’agriculture biologique et les pratiques de vie durables, il bénéficie d’une aide aux activités agricoles et d’une participation aux tâches quotidiennes (comme la cuisine et la vaisselle).


​Des précautions à prendre

Il faut être majeur pour faire du wwoofing, souscrire à une assurance comprenant entre autres la responsabilité civile si on vient à blesser un tiers - et cela s’adresse autant aux hôtes qu’aux wwoofeurs. L’association recommande de s’organiser à l’avance ; un voire trois mois en amont, si vous comptez wwoofer auprès de vos hôtes de prédilection. Enfin, crise sanitaire et éloignement obligent, les hôtes de Ua Pou requièrent quelques précautions supplémentaires, essentiellement pour les wwoofeurs venant de métropole : un test Covid, bien évidemment, puis ils demandent aux candidats de respecter les gestes barrières mais aussi de restreindre - autant que faire se peut - les sorties pendant les deux semaines avant leur arrivée sur le sol polynésien. Une fois sur place, ils leur suggèrent fortement d’attendre le résultat du test, en restreignant les contacts, avant de venir sur l’île.

Audrey

citadine confirmée et écrivaine jeunesse

"J’en garderai un souvenir profondément ancré dans ma mémoire"

 

Tu es la première wwoofeuse de Polynésie française. Qu’est-ce qui t’a donné envie de tenter cette expérience ?

"C’est une expérience qui s’inscrit dans ma démarche de changement pour un mode de vie plus sain et responsable. Je suis devenue végétarienne il y a quatre ans et tends vers un mode de consommation plus respectueux de notre environnement et de la cause animale en me rapprochant au possible du minimalisme ou encore d’une alimentation en accord avec mes principes. Le wwoofing se situe à la croisée des valeurs qui comptent pour moi : le "slow travel" (voyager à un rythme plus lent donc plus éco-responsable) et vivre en harmonie avec la nature."

 

Les Marquises, c’est le bout du monde. Cela ne t’a pas fait peur ?

"Non, car j’étais déjà en Polynésie depuis plusieurs semaines où j’ai été bien accueillie. Les Tahitiens m’ont poussée à découvrir les Marquises pour la beauté des paysages et leur richesse culturelle. De plus, j’ai eu un très bon premier contact avec les hôtes via le site de WWOOF France, ce qui m’a rassurée quant à mon séjour."

 

Est-ce que tu te sens dépaysée ?

"TOTALEMENT. Je découvre le mode de vie insulaire avec ses particularités qui sont si étrangères à mes habitudes métropolitaines. Même en ayant passé plusieurs semaines entre Tahiti et Moorea, j’ai ressenti un véritable choc en arrivant à Ua Pou. Même faisant partie de la Polynésie "française", la culture marquisienne m’a donné le sentiment d’être une culture unique et encore particulièrement ancrée dans la vie quotidienne. Aussi, les paysages magiques de Ua Pou qui ne manqueront pas de m’inspirer pour mes prochains romans, m’ont fait me sentir comme transportée dans un univers fantastique."

 

Qu’as-tu appris de ton séjour ? Quels en sont les faits marquants ?

"C’est un défi pour moi car c’est mon premier voyage seule et je me suis rendu compte que j’étais capable de beaucoup plus que ce que j’imaginais.

Ensuite, j’ignorais tout du travail de la terre et j’ai commencé par apprendre les bases : l’arrosage, le désherbage, le semis, l’entretien et le fonctionnement d’une plantation. Et tout ça, à la marquisienne : tout est naturel, fait à la main et à dos d’homme.

J’ai même eu l’opportunité de planter mon propre bananier sur un faa’apu perché à flanc de montagne dans la jungle de Ua Pou, même si y accéder a été une réelle épreuve physique !

J’ai aussi assisté à quelques naissances. Des chatons, des chevreaux et le processus de ponte des canards de Barbarie (qui, je l’ai aussi découvert à ma grande surprise peuvent se révéler particulièrement agressifs !).

J’ai aussi découvert la richesse de la culture marquisienne à travers les livres, l’artisanat, la tradition du tatouage ou encore en côtoyant la population. Car avant d’arriver aux Iles Marquises, j’en ignorais quasi tout, jusqu’à leur localisation, et aujourd’hui je sais que j’en garderai un souvenir profondément ancré dans ma mémoire."

 

Retenterais-tu l’expérience ?

"Oui mille fois ! J’ai envie de continuer à apprendre sur le travail de la terre, l’éco-construction est un mode de vie qui me correspond bien plus que le modèle citadin. Ça m’a donné envie de faire pousser mes propres légumes et peut-être même un jour, si j’ai mon propre faa’apu, de passer de wwoofeuse à hôte afin de transmettre mon savoir."


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Une mobilisation tout en rose

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Nuku Hiva, le 14 octobre 2020 - Comme chaque année la subdivision de la Santé des îles Marquises se mobilise pour le dépistage précoce du cancer du sein à l'occasion d'octobre rose.
 
Tout au long du mois d’octobre la cellule de promotion de la santé de l’archipel organise des actions de sensibilisations et d’informations. Malheureusement, en raison de la crise sanitaire actuelle, les rencontres évènementielles ont été annulées cette année, mais il a cependant été demandé à tous les services administratifs ainsi qu’aux intervenants du secteur privé de participer pour soutenir la campagne de prévention ; notamment en décorant les lieux de travail avec des touches de rose, ou de se vêtir le plus souvent possible en rose pendant tout le mois d’octobre.
 
Du côté de l’hôpital de Nuku Hiva, le mois d’octobre est l’occasion de faire le point sur le mammographe installé depuis un peu plus de deux ans au sein de l’unité de santé marquisienne.
"Depuis juin 2018, date à laquelle nous avons obtenu l’appareil pour effectuer les mammographies, explique Murielle Arondeau directrice de l’hôpital de Nuku Hiva, nous avons organisé, à peu près tous les deux mois, des sessions avec un radiologue de Tahiti qui vient spécifiquement sur notre site pour faire ces mammographies. En tout, 300 mammographies ont été effectuées entre 2018 et 2019. Il est évident, en revanche, que depuis le début de l’année 2020, nous n’avons pas pu avoir de radiologue sur notre site, notamment pour des raisons de confinement. C’est seulement la semaine dernière que nous avons pu reprendre l’activité de mammographie avec la venue d’une radiologue de Papeete."
 
Le déplacement de ce médecin spécialisé était particulièrement attendu, puisque 57 femmes sont venues se faire dépister en l’espace de quatre jours. Il s’agit majoritairement des femmes du nord de l’archipel. "Les mammographies que nous avons effectuées depuis 2018, précise Murielle Arondeau, ont surtout été faites sur des femmes de 50 à 70 ans issues des îles du nord : Nuku Hiva, Ua Pou et Ua Huka. En effet, c’est un peu plus compliqué pour les femmes du sud de l’archipel dans la mesure où même si la mammographie est gratuite à partir de 50 ans, le coût du billet d’avion, lui, n’est pas pris en charge. Cela dit, nous avons quand même eu pas mal de femmes de Hiva Oa qui sont venues faire des mammographies."
 
Désormais, tous les deux mois, un radiologue de Tahiti devrait de nouveau venir en mission à l’hôpital de Taiohae pour y effectuer les dépistages du cancer du sein.

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Quatre victoire pour Raphaël Ah-Scha

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Quatre victoire pour Raphaël Ah-Scha
Nuku Hiva, le 14 octobre 2020 - Ce week-end, à l’occasion de la 4e et avant-dernière étape du championnat, les 20 piroguiers des clubs Heimataiki et Nuku a hoe se sont affrontés sur 25 km de course particulièrement sportive, comme c’est souvent le cas aux Marquises.

Le championnat V1 de Nuku Hiva, organisé par le district de va’a de la capitale marquisienne, se poursuit à Taiohae. Les rameurs devaient effectuer trois fois le tour de la baie de Taiohae en longeant Motu Nui et Motu Ua. La mer était très agitée avec une forte  houle de face et beaucoup de vent. Par ailleurs la pluie s’est invitée pendant la première moitié du parcours.
 
C’est au final Raphaël Ah-Scha de la catégorie sénior de l’As Heimataiki, déjà vainqueur des trois premières étapes du championnat, qui a franchi la ligne d’arrivée le premier en 2h 17mn, suivi de Jean Maurirere, également sénior, en 2h29 mn et de Vincent Santos, de la catégorie des vétérans, en 2h34, tous deux également membres du club Heimataiki. À noter également la belle performance de André Teikihaa, sénior, du club Nuku a hoe, arrivé en quatrième position à quelques secondes d’écart de son devancier.
 

"Nous n'avons pas eu le sponsoring d'Air Tahiti"
Dans quelques semaines aura lieu l’ultime étape du championnat qui semble bien plus difficile à organiser que les années précédentes. "En effet, dans sept semaines, aux alentours du 21 novembre, nous allons organiser la dernière étape du championnat V1, explique Philippe Lablée, président du district de va'a de Nuku Hiva. Cette dernière étape correspond aussi comme tous les ans, à la grande course V1 Taikahano. Il s’agit d’une course qui est ouverte à tous les rameurs de Polynésie française, notamment aux amis tahitiens qui viennent chaque année grâce au sponsoring d'Air Tahiti qui nous offre 50% de réduction sur les billets d’avion. Malheureusement, cette année, étant donné la conjoncture sanitaire, nous n’avons pas eu le sponsoring de la compagnie aérienne, ce qui complique grandement l’organisation. On espère au moins que si les piroguiers des Îles du Vent ne peuvent pas venir, les rameurs des autres îles des Marquises, eux, viendront. Mais dans tous les cas on organisera la course, puisqu’elle correspond aussi à la dernière étape du championnat annuel de Nuku Hiva."
 
Pour l’heure les piroguiers marquisiens sont retournés à leurs entraînements quotidiens en vue d’améliorer leurs performances qui devront être pérennes pour gagner la dernière étape du championnat de va’a de Nuku Hiva et tenter de concurrencer Raphaël Ah-Scha.

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​Vent de panique à la mairie de Uturoa après un cas Covid

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​Vent de panique à la mairie de Uturoa après un cas Covid
Tahiti, le 14 octobre 2020 - La découverte d'un cas Covid positif à la mairie de Uturoa a créé la panique lundi. En effet, un des agents a été dépisté positif et est actuellement en confinement stricte chez lui. Le tavana Matahi Brotherson assure que toutes les précautions ont été prises, les agents en contact direct avec le cas positif sont dans leurs bureaux mais ne sont pas en contact ni avec le public ni avec leurs collègues.
 
La journée de lundi a été particulièrement agitée pour les agents de la commune de Uturoa à Raiatea. En effet, un agent a été dépisté positif au Covid-19 après son retour de Tahiti. Mardi, lors du conseil municipal, un élu a donc demandé à ce que tous les agents en contact avec cette personne soient dépistés. Frileux sur ce point, le tavana Matahi Brotherson assure que "les démarches ont déjà été entreprises avant même le conseil municipal". L'agent dépisté positif a tout de suite été confiné chez lui et une dizaine de cas contact sont en attente de leurs tests.
 
"Nous avons pris la décision de garder quatre chefs de service au travail, avec toutes les précautions car leurs bureaux sont fermés au public et ils ne sont donc pas en contact avec la population, ni avec les autres agents. Ils continuent donc de travailler mais encore une fois leurs services sont fermés au public et aux agents. Mais il y en a un qui est confiné chez lui car dépisté positif en revenant de Tahiti". Selon le tavana, les agents devraient se faire dépister ce jeudi. "On ne peut pas les tester le premier jour. Il faut attendre. On saura donc si ces agents devront être confinés ou pas", ajoute Matahi Brotherson.
 
S'il assure que l'agent dépisté positif lundi avait lui-même pris toutes les précautions nécessaires puisqu'il portait un masque et s'il estime "qu'on ne peut pas dire qu'il a contaminé les autres", le tavana regrette que cet agent soit venu au travail : "C'est triste d'être venu au travail dans cet état, c'est irrespectueux et irresponsable". Matahi Brotherson précise aussi que la dizaine d'employés cas contact "ne sont pas non plus en contact avec la population". Mais il a précisé que si les cas positifs explosaient à la mairie, il fermerait l'établissement : "On ne va pas chercher midi à quatorze heures".
 
"Test invalide"
 
Contacté, l'agent dépisté positif à Uturoa raconte qu'en revenant de Tahiti il s'est présenté lundi matin à son bureau. Il explique ne pas s'être senti bien : "je pensais que c'était dû à mon massage du vendredi et du samedi. Je me suis dit que les courbatures que j'ai sont dues aux massages et pas au Covid. Sauf qu'en fin de matinée, une de ses nièces m'envoie un message en me disant qu'elle est positive". L'employé raconte ensuite que le rendez vous avec son médecin traitant a tout de suite été pris et le test fait dans la foulée : "mon test a été positif puis il a été invalidé, et ils ne m'ont pas donné d'explications. Il fallait juste que j'attende le lendemain pour un autre test. Et là j'étais effectivement positif". Mais l'agent précise que malgré que son test ait été invalidé, il a été confiné chez lui pendant une semaine. Il assure qu'il a pris toutes les précautions, et ce depuis le confinement en mars dernier. "Même si on a des plexiglas et on porte nos masques, nos bureaux sont fermés à clé pour éviter d'être en contact avec les administrés". Cet agent est en télé-travail et les autres attendent d'être testés pour que la sérénité puisse revenir à la mairie de Uturoa.
 
14 en tout cas Covid à Ra'iatea
 
Mardi la direction de la santé a envoyé une cartographie des cas Covid recensés en Polynésie française. A Ra'iatea elle en a recensé  quatre et pourtant le tavana de Uturoa précise qu'il y en a actuellement 14 à Ra'iatea. Pour rappel, l’épidémie est depuis ce week-end à l’origine d’un nouveau décès, portant le total à 11 en Polynésie française depuis début août. De vendredi à dimanche, 439 nouveaux cas Covid ont été identifiés au fenua. Le nombre total de cas Covid "actifs" s'élève mardi à 823.
 

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Deux nouveaux décès liés au Covid en 48 heures

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Deux nouveaux décès liés au Covid en 48 heures
Tahiti, le 14 octobre 2020 - Les autorités sanitaires de Polynésie française annoncent mercredi matin deux nouveaux décès liés au Covid-19 survenus dans les 48 dernières heures. A ce jour, 13 personnes ont perdu la vie dans la collectivité après avoir été infectées par le virus. Le nombre de cas actifs mis à jour à 10 heures du matin est dorénavant fixé à 1 073 malades. 53 personnes sont maintenues en observation au Centre hospitalier de Taaone, dont 9 en service de réanimation.
Depuis le 2 août dernier, 3 511 personnes ont été contaminées localement par le SARS-CoV-2.

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​Yann Teagai nommé directeur de la Maison de la culture

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​Yann Teagai nommé directeur de la Maison de la culture
Tahiti, le 14 octobre 2020 – L'ancien chef de cabinet de Teva Rohfritsch à la vice-présidence, Yann Teagai, a été nommé mercredi directeur de la Maison de la culture – Te Fare Tauhiti Nui, en remplacement de Hinatea Ahnne qui rejoint le cabinet de son ministère de tutelle.
 
Yann Teagai est le nouveau directeur de la Maison de la culture – Te Fare Tauhiti Nui. L'ancien chef de cabinet de Teva Rohfritsch à la vice-présidence et ancien directeur de l'Egat a été nommé mercredi en conseil des ministres, sur proposition du ministre de la Culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu. Il remplace la directrice de l'établissement en poste depuis cinq ans, Hinatea Ahnne, qui rejoint le cabinet du ministre de la Culture.
 
Davantage qu'une personnalité issue du monde de la culture, le profil de Yann Teagai apparaît donc comme celui d'un gestionnaire qui aura à coordonner deux "chantiers", au propre comme au figuré, important pour Te Fare Tauhiti Nui : la construction de la future médiathèque sur le futur site de Paofai et le transfert du grand et du petit théâtre vers le futur centre de congrès de Outumaoro.

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La liquidation de La Dépêche suspendue

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La liquidation de La Dépêche suspendue
Tahiti, le 14 octobre 2020 – L'appel incident du parquet de Papeete mercredi, suite à l'appel de la société éditrice de La Dépêche de Tahiti un peu plus tôt dans la journée, a entraîné la suspension des effets de la liquidation judiciaire de la société prononcée lundi par le tribunal mixte de commerce de Papeete. La société et ses salariés bénéficient d'un sursis et peuvent poursuivre leur activité avant l'audience devant la cour d'appel.
 
C'était le scénario le plus probable, mais il a valu quelques sueurs froides aux dirigeants et salariés de La Dépêche de Tahiti. Mercredi matin, l'avocat du propriétaire de la société éditrice du quotidien, Dominique Auroy, a fait appel de la liquidation judiciaire prononcée lundi par le tribunal mixte de commerce de Tahiti. Cet appel n'étant pas suspensif, il a également déposé une requête en référé demandant la suspension des effets du licenciement devant le premier président de la cour d'appel. Selon nos informations, le propriétaire du quotidien a également versé dans la matinée les 10,6 millions de Fcfp correspondants à la dernière tranche manquante de la première échéance du plan de continuation décidé en avril 2019 par le tribunal de commerce.
 
Mais alors que le liquidateur judiciaire nommé lundi avait déjà entamé les premières procédures de liquidation de la société située pont de la Fautaua, le parquet a décidé mercredi après-midi d'interjeter un "appel incident" à la suite de celui de la société. Toujours selon nos informations, le ministère public a pris sa décision en mettant en avant la sauvegarde du pluralisme des médias en Polynésie française et la proximité du versement d'une subvention d'Etat aux titres de presse pour faire face aux difficultés liées à la crise du Covid-19. Au contraire de l'appel de la société éditrice de La Dépêche, cet appel du parquet a pour effet immédiat de suspendre les effets de la liquidation. Et avec lui l'ensemble des procédures initiées par le liquidateur judiciaire.
 
Vers un appel
 
La société va maintenant remettre son sort entre les mains de la cour d'appel de Papeete, qui devra statuer de nouveau sur le placement en liquidation judiciaire à la suite du recours d'un ancien salarié demandant le paiement de ses indemnités de départ à la retraite. D'ici à l'audience, le quotidien fondé en 1964 pourra continuer à être imprimé et à fonctionner dans les mêmes conditions que celles prévues depuis l'adoption de son plan de continuation.
 

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20 cas Covid à l'internat du lycée Diadème

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20 cas Covid à l'internat du lycée Diadème
Tahiti, le 14 octobre 2020 - Vingt internes du lycée du Diadème ont été testés Covid+ ce mercredi, ont indiqué les autorités sanitaires dans l'après-midi. Ces pensionnaires malades ont été isolés sur un site dédié hors du lycée en coordination avec les services de la santé.
Les parents des internes concernés ont été informés par l’établissement. Si de nouveaux cas positifs se déclaraient, les internes seraient isolés sur un site dédié.

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Malika, la main verte de Fakarava

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Malika, la main verte de Fakarava
TAHITI, le 14 octobre 2020 - Le projet, qu’elle porte avec son mari, Alexis, est remarquable… et remarqué. Malika Dexter cultive des légumes et des fruits sur… l’atoll de Fakarava ! Elle vient de remporter un prix de l’Adie et a été lauréate du concours national Initiative Remarquable.

De passage à Tahiti pour recevoir un prix, Malika Dexter a prix le temps de raconter son histoire. Aujourd’hui, elle s’occupe d’un fa’a’apu à Fakarava avec son mari. Un exploit sachant toutes les contraintes liées à la structure même d’un atoll.

"J’ai 27 ans, je suis mère de trois enfants et j’ai quitté l’école après mon bac en 2011. Je devais poursuivre avec un BTS au lycée hôtelier mais j’ai eu la réponse trop tard. Je l’ai reçue le jour où je devais prendre l’avion pour m’installer à Tahiti."

Malika Dexter est donc restée sur son atoll où elle a enchaîné les petits boulots, notamment dans le tourisme. Elle a été hôtesse d’accueil, offrant des fleurs aux visiteurs, elle a passé quelques mois à la mairie en tant que Contrat d'accompagnement dans l'emploi (CAE), a été serveuse de nuit et le week-end avant d’accepter un CDI dans un hôtel.

Son mari, Alexis Dexter, dont le père a longtemps travaillé au Service du développement rural (SDR), a fait germer une idée : se lancer dans le fa’a’apu. "On a cherché un terrain mais aussi des personnes à qui emprunter de l’argent."

Le couple a monté un dossier qu’il a envoyé à l’Adie (voir encadré) en 2018. Il a reçu une réponse favorable, ce qui lui a permis d’acheter du matériel. Il a pris contact avec la Sofidep et Initiative Polynésie française (voir encadré) pour aller plus loin. "En attendant, ma belle-mère nous avait donné un terrain de un hectare dont on a commencé à s’occuper."

"Il a fallu tout tamiser"

Les sols d’un atoll se développent sur des débris coralliens et coquillés. Ils sont plus ou moins enrichis de matière organique. "Le sol ressemblait a de la brousse, c'était très caillouteux sur la parcelle, il y avait plein de calcaire et un peu de terre entre les cailloux.

Mais "il a fallu tout tamiser." Le couple y a passé des heures. Il a tout nettoyé en décembre 2018. "Ça a été ça notre jour de l’an", rapporte Malika Dexter. "Les autres regardaient mon mari dans sa tenue de combat en préparant la fête." Mais Alexis n’avait "que ça dans la tête".

La terre, tamisée, a été disposée sur une surface en béton pour la protéger, elle a été enrichie en déchets organiques pour pouvoir accueillir les graines et semis : salade, pota, aubergine, concombre, poivron, pitaya, pamplemousse, papaye, citron…

Du radis, des tomates et des navets ont été ajoutés ensuite et ont, eux aussi, bien poussé, contrairement à la carotte par exemple qui n’a jamais donné. Depuis, ils vendent leurs produits sur le bord de la route à Fakarava et en font profiter, parfois, les habitants de Niau, Faaite, Anaa, Apataki et Aratika.

Malika et Alexis Dexter on fait, en plus, une demande à la Direction des affaires foncières pour pouvoir exploiter deux hectares supplémentaires qu’ils viennent tout juste de préparer. Ils ont par ailleurs, reçu des réponses positives à toutes leurs demandes. Ils ont pu s’équiper d’une voiture ce qui leur permet de faire des livraisons, de transporter du matériel.

Leurs fruits et leurs légumes ne sont pas certifiés bio. "Mais", promet Malika Dexter, "nous n’utilisons aucun produit chimique, seulement du vinaigre de bois".

Seuls lauréats ultramarins

Initiative France (voir encadré Initiative Polynésie française) a enrichi son programme Initiative Remarquable cette année avec le lancement du "Label Initiative Remarquable" et d’une série d’appels à projet et de prix thématiques.

Le réseau veut soutenir 1 200 nouveaux entrepreneurs "Initiative Remarquable" d'ici fin 2022. Sont encouragés les entrepreneurs qui allient efficacité économique et engagement en matière sociétale, environnementale et territoriale. Ces entrepreneurs devraient se constituer en communauté.

Organisé dans le cadre du programme Initiative Remarquable, un premier appel à projets intitulé "Se nourrir demain" a été lancé. Quatre-vingt neuf entrepreneurs ont candidaté, dont Malika et Alexis Dexter ! Tous s’engageant pour une alimentation responsable.

Le couple de Fakarava a été retenu pour participer à la finale avec 11 autres entrepreneurs. "Nous n’avons pas été lauréats", annonce Malika Dexter. Quatre ont été récompensés, "mais nous étions les seuls à représenter les Outre-mer parmi les finalistes", se réjouit-elle.

"Je travaille la terre de mes ancêtres, je suis fière et heureuse. Je suis avec mon mari, j’ai du temps pour mes enfants. Je serai encore plus fière si un jour ils nous suivaient." En attendant, elle espère pouvoir continuer à s’agrandir. La demande est forte, elle reste plus grande que l’offre.

Malika remporte le prix Jeunes de l’Adie

Le 6 octobre dernier, Malika Dexter a reçu 120 000 Fcfp au titre du prix jeunes de l’Adie.

L’Adie est une association française présente sur tout le territoire. Cette association est convaincue que chacun, même sans capital, même sans diplôme, peut devenir entrepreneur s’il a accès au crédit et à un accompagnement professionnel, personnalisé, fondé sur la confiance, la solidarité et la responsabilité. Aussi, l’Adie finance tout type d’activité professionnelle (jusqu’à 1 200 000 Fcfp), apporte un suivi personnalisé et gratuit, lutte contre les freins et les stéréotypes.

Les financements sont proposés quel que soit le métier (restaurateur, coiffeur, designer, agent de voyage, chauffeur, développeur de jeux vidéos, photographe, maraîcher, sophrologue, peintre, gérant d’épicerie, éleveur de lamas…) sur tout le territoire français, métropolitain et ultramarin et quel que soit le statut du porteur de projet (en recherche d’emploi, salarié, micro-entrepreneur, en SARL…).



Initiative Polynésie française : 80 projets accompagnés !

Créée en avril 2017 avec le soutien du Pays et de la Chambre de commerce, d’industrie, des services et des métiers (CCISM), l'association Initiative Polynésie française est membre du Réseau Initiative France qui regroupe 220 plateformes.

Le réseau soutient l’initiative entrepreneuriale par le biais de prêts d’honneur mais aussi en développant les synergies et partenariats entre les différents acteurs économiques, en proposant un accompagnement des entrepreneurs financés par l’équipe grâce à un réseau de bénévoles et en mettant en place un parrainage du jeune créateur par un bénévole (partage d’expérience, de compétences et d’un réseau professionnel).

L’association avait accompagné, à la fin de l'année dernière, près de 80 projets répartis sur tout le territoire de la Polynésie française.

Les prêts d’honneur vont de 500 000 Fcfp à 2 500 000 Fcfp, remboursables sur une durée de 2 à 5 ans.
Depuis le 3e trimestre 2020, il existe un prêt d’honneur agriculture, un prêt d’honneur industrie et un prêt d’honneur développement.



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20 cas Covid au lycée du Diadème

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20 cas Covid au lycée du Diadème
Tahiti, le 14 octobre 2020 - Selon un communiqué du gouvernement, vingt internes du lycée du Diadème à Pirae ont été testés positifs au Covid19 aujourd'hui. Comme le veut la procédure au sein des internats, les élèves ont été rassemblés et isolés sur un site dédié hors de l'établissement. Une opération menée en coordination avec les services de la santé. Les parents des internes concernés ont été informés par la direction. Si de nouveaux cas positifs venaient à se déclarer, ils seraient également isolés sur un site dédié, indique le communiqué sans plus de précisions.  
 

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La famille d'Eddie coincée au Fenua et refoulée de Nouvelle-Zélande

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La famille d'Eddie coincée au Fenua et refoulée de Nouvelle-Zélande
Tahiti, le 14 octobre 2020 - Les parents du jeune Eddie mort percuté par un bateau à Moorea se sont vus refuser l'entrée en Nouvelle-Zélande. Là-bas, ils cherchent à vendre leur yacht pour rentrer ensuite en Grande Bretagne et oublier le drame douloureux.  
 
Nouveau coup dur pour la famille d'Eddie. Coincés en Polynésie depuis la mort de leur fils, Barbara Genda, Harry Jarman et Amelie, leur fille de 13 ans se sont vus décliner leur demande d'accès pour "motif humanitaire" en Nouvelle-Zélande, selon le New Zealand Herald. Sous cloche depuis mars le pays a prolongé ses mesures de restrictions aux frontières. Crise sanitaire oblige, les bateaux étrangers ne peuvent toujours pas y accoster.

Après la disparition de l'adolescent, percuté par un bateau à Tahiamanu à Moorea en août dernier, la petite famille endeuillée cherchait à rejoindre les rives du long nuage blanc avant la saison des cyclones. Objectif : revendre son yacht ­­– sa seule maison – là-bas, où elle a plus de chance de prospecter des acheteurs vu le coût du navire de plaisance de 17 mètres : un million de dollars (68 millions de francs pacifique) selon l'Otago Daily Times. De quoi s'offrir un retour chez eux au Royaume Uni, et s'acheter une maison.

"Dans toutes ces incertitudes, la seule certitude que nous avions c'était d'aller en Nouvelle-Zélande et de vendre notre bateau là-bas pour tourner la page" a-t-elle déclaré à l'Otago Daily Times. À cause de ce refus d'accoster, on vit tous les jours dans cette incertitude, et sur ce bateau qui nous rappelle à lui chaque jour. Chaque fois que je sors du cockpit, je me rappelle de la scène, je vois mon fils qui flotte à la surface de l'eau inconscient, et probablement déjà mort à ce moment-là."  

L'affaire est remontée jusqu'aux oreilles de la Première ministre en personne. Interrogée jeudi sur ce point, Jacinda Ardern a assuré au micro de la radio Newstalk ZB qu'elle avait bien pris connaissance de leur sort et qu'elle allait intervenir. "Je pense que leur argument était raisonnable" a-t-elle indiqué avant d'ajouter, "je vais réviser leur situation".  Une bonne "surprise" pour la maman d'Eddie, loin de se douter que son appel à l'aide parvienne à qui que ce soit.

 

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Hinatea Ahnne : "Je retiens l'aventure humaine"

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Hinatea Ahnne :
Tahiti le 14 octobre 2020 -  Rencontre avec Hinatea Ahnne qui a été à la tête de la Maison de la Culture - Te Fare Tauhiti Nui pendant 5 ans. Aujourd'hui elle est appelée à d'autres responsabilités. Elle rejoint en effet l'équipe du ministre de la Culture Heremoana Maamaatuaiahutapu en tant que conseillère à l'artisanat et à la jeunesse.    

Comment vos agents ont accueilli votre départ ?
"Ils étaient préparés car j'avais démissionné en début d'année. Mais je pense qu'ils attendaient cette fin de fonction à reculons. Le fait que cela soit arrivé plus tôt que prévu, car on était tous calés sur la date du 31 décembre, je pense que cela en a surpris plus d'un. Et c'est cela qui a pu peut-être heurter certains. Mais aujourd'hui ça va, on a même fait une grande photo de famille avec tous les agents de TFTN sur le paepae. Et j'ai vu que l'ambiance était un peu plus détendue. Ça y est, la pilule est passée".
 
Quel souvenir garderez-vous de votre passage à TFTN ?
"C'est vrai que j'étais pendant cinq ans à la direction de TFTN. Mais j'y étais depuis huit ans, car je suis arrivée en août 2012 à la fin de Heiva Nui. Et donc nouvelle perspectives car on récupérait la gestion du Heiva, de To'atā, etc... Je suis arrivée à l'aube de cette transformation-là. Très vite, le ministre m'a demandé de prendre en charge le département de l'événementiel. J'ai eu des fonctions lourdes à TFTN, et c'est cela aussi qui m'a formée pour ensuite prendre la direction de l'établissement en 2015. En tout cas, je retiendrais avant tout l'aventure humaine. On a fait des projets, on a renouvelé certains investissements, on a numérisé et modernisé beaucoup de choses au niveau des outils à TFTN. (…) J'ai eu la chance car à chaque fois que cela a été difficile, à chaque fois que j'étais sur une pente descendante, comme la chambre territoriale des comptes à gérer, des contentieux à gérer, des affaires où du haut de tes 30 ans tu n'es pas préparée. J'ai eu de la chance à chaque fois d'avoir quelqu'un de plus expérimenté que moi, ou de profondément bienveillant avec moi. Beaucoup de personnes ont voulu m'aider et à tous les niveaux."
 
Que pensez-vous de la nomination d'un directeur qui n'est pas issu du secteur de la culture ?
"Je ne juge pas de la décision prise. Notre ministre est quelqu'un de la culture, donc il faut lui faire confiance et je ne doute pas que Yann Teagai pourra apporter à cet établissement. La culture on y vient par le cœur et si cela touche ton cœur, peut-être que demain il deviendra une référence."

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Nouvelle-Zélande: Ardern s'engage à démissionner si elle perd les élections

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Nouvelle-Zélande: Ardern s'engage à démissionner si elle perd les élections
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | jeudi 15/10/2020 - La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a déclaré jeudi qu'elle démissionnerait de ses fonctions de leader du parti travailliste en cas de défaite lors des élections de samedi, où son parti est donné gagnant par les sondages.

A la question de savoir si elle entendait rester à la tête de l'opposition en cas de défaite, Mme Ardern a répondu "non", d'un ton ferme, à l'occasion d'un débat télévisé.

A 40 ans, la Première ministre, qui depuis sa prise de fonctions en 2017 a eu à gérer une série de crises, notamment la pire attaque terroriste perpétrée dans l'archipel et le défi de la pandémie, a reconnu avoir consenti de nombreux sacrifices. 

"Je ne prends jamais pour acquis le fait que je suis ici. Je donne tout ce que j'ai", a-t-elle dit.

"Quelle que soit la crise (...) vous aurez toujours l'assurance que je donnerai tout ce que qui est en mon pouvoir pour assurer ces fonctions, même si cela signifie un immense sacrifice".

Un sondage TVNZ publié jeudi crédite le parti travailliste de 46% des suffrages, soit un point de moins que le précédent, il y a un mois.  

La formation de Mme Ardern garde cependant une solide avance sur le Parti national qui a également perdu un point pour atteindre 31%.

Interrogée sur le message qu'elle souhaite envoyer aux indécis, Mme Ardern a expliqué que les Néo-Zélandais ont besoin d'un gouvernement stable et qu'ils doivent "se serrer les coudes en période d'incertitude" afin de participer à une reprise économique rapide.

La dirigeante du Parti national, Judith Collins, a de son côté estimé que son parti est mieux placé pour redresser économiquement le pays entré en récession en raison du coronavirus. 

"J'apporte une réelle expérience professionnelle dans la situation économique grave dans laquelle nous nous trouvons actuellement, ainsi que la capacité de prendre des décisions", a-t-elle déclaré.

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Référendum en N-Calédonie: demande d'annulation des résultats dans 9 bureaux de vote

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Référendum en N-Calédonie: demande d'annulation des résultats dans 9 bureaux de vote
Nouméa, France | AFP | jeudi 15/10/2020 - Des membres de la formation Les Loyalistes ont demandé au Conseil d'Etat l'annulation des résultats du référendum sur l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie dans 9 bureaux de vote, dénonçant des "pressions inadmissibles, illégales et choquantes", ont-ils annoncé jeudi.      

"Des actes gravissimes se sont déroulés. Certains bureaux ont été assaillis par plusieurs dizaines de militants indépendantistes munis de drapeaux (kanak), exerçant des pressions intimidantes, voire menaçantes, sur les électeurs", a accusé Virginie Ruffenach, secrétaire générale du Rassemblement-LR, membre de la coalition Les Loyalistes, faisant état d'une quarantaine de témoignages et montrant la vidéo d'une voiture "secouée".

Elle a également rapporté des "insultes parfois à caractère racial", qui ont, selon elle, "découragé certains électeurs d'aller voter" le 4 octobre, à l'occasion du deuxième référendum sur l'indépendance de l'archipel.        

Avec Sonia Backès, présidente de la province Sud, Gil Brial, élu provincial et directeur de la campagne des Loyalistes ainsi qu'une juriste, Mme Ruffenach a déposé un recours devant le Conseil d'Etat demandant l'annulation des résultats dans 9 bureaux de vote de Nouméa et sa périphérie, représentant environ 8.000 bulletins exprimés.       

Les pro-français ont remporté le scrutin avec 53,3% des voix mais ont encaissé un recul de plus de 3 points par rapport au premier référendum du 4 novembre 2018 (56,7%). Les indépendantistes sont passés de 43,3% à 46,7%. L'écart entre les deux camps s'est élevé à 9.970 voix. Un troisième référendum peut à nouveau se tenir d'ici 2022, dans le cadre du processus de décolonisation de l'accord de Nouméa (1998).      

"On ne remet pas en cause le résultat de la consultation, nous voulons que les votes de ces bureaux soient retirés et nous voulons surtout que cela ne se reproduise plus", a déclaré Gil Brial.       

Les requérants ont reproché à l'Etat "d'avoir abandonné les Calédoniens le jour d'un choix aussi essentiel". "Il a laissé faire et les délégués ont plutôt été passifs", a déclaré Virginie Ruffenach, alors que le scrutin était organisé sous la vigilance d'une commission de contrôle mise en place par l'Etat, dont 240 délégués étaient déployés dans les bureaux de vote. 

Lors de la proclamation officielle des résultats, le président de cette commission avait évoqué "des agissements, qui ont pu être perçus ponctuellement (...) comme une pression sur les électeurs". "Cette situation, pour regrettable qu’elle soit, n’a pas été de nature à changer le résultat du scrutin", avait-il déclaré.

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​Comment Nuutania gère le Covid

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​Comment Nuutania gère le Covid
Tahiti, le 14 octobre 2020 – La découverte de cas Covid-19 chez des agents et détenus de Nuutania sème l'inquiétude au sein de la prison de Faa'a. La direction et le syndicat majoritaire FO-Pénitentiaire se veulent néanmoins rassurants. "Pour l'instant on arrive à contenir le phénomène", affirme le directeur de Nuutania, Christian Jean.
 
Plusieurs agents du centre pénitentiaires de Nuutania tirent la sonnette d'alarme. Ils regrettent le manque de transparence de leur direction concernant la gestion du Covid-19 au sein de leur établissement. Selon eux, le nombre de cas positifs au sein de leur établissement explose, tant du côté des agents pénitentiaires que du côté des détenus : "Nous avons 27 agents en moins maintenant (…). On ne sait pas comment on va faire si cela continue d'augmenter", affirme un agent. Ces derniers regrettent que les tests effectués en septembre, qui ont mis au jour 20 cas positifs dont 3 détenus, aient été effectués plusieurs jours après la découverte de 2 premiers cas positifs. "La tension ici à Nuutania est quand même palpable, mais heureusement qu'on arrive à gérer, à minimiser et à calmer les choses. On fait tout pour ne pas que cela parte en couille, car si cela part on peut revivre les émeutes du passé".

Tous testés
Le directeur du centre pénitencier de Faa'a, Christian Jean, tempère pourtant ces inquiétudes. Il affirme qu'actuellement 14 agents sont "absents pour maladies diverses et variées". Le directeur concède qu'au début de l'épidémie : "on a eu une montée de cas, comme partout et même sur le territoire. On a ensuite pris des dispositions de confinement pour éviter la propagation au sein de l'établissement. Les agents qui présentaient des signes ont été écartés du service en restant chez eux". Le directeur ajoute que les détenus suspects ou positifs ont été placés dans un quartier dédié au confinement : "tout le monde sait, même les nouveaux arrivants sont pratiquement tous testés". Christian Jean rappelle aussi que les moyens de protection, au sein de l'établissement, sont à la disposition du personnel mais aussi des détenus. "Après effectivement il y a des gens qui peuvent être symptomatiques ou non et qui doivent être écartés du service mais on ne va pas forcément faire une publicité".

"On peut l'attraper dehors"
Du côté du syndicat majoritaire FO-Pénitentiaire, on indique que plusieurs paramètres doivent être pris en compte : "nous dépendons du ministère de la Justice, la Santé dépend du Pays, et nous avons aussi des consignes du haussariat… Et nous avons aussi des consignes de la veille sanitaire. Maintenant il faut qu'on jongle entre tous ces textes-là. Et on doit faire en sorte que les pensionnaires ne soient pas pénalisés, surtout par rapport aux visites de leur familles". FO-pénitentiaire rappelle également que les gestes barrières "ont toujours été respectés au sein de Nuutania, autant par les agents que par les détenus. On essaie tant bien que mal de protéger les personnes qu'on nous a confiées et de nous protéger aussi nous et nos familles". Le syndicat assure aussi que "s'il y a des absents ils sont remplacés. La direction gère comme elle peut". Il indique aussi que l'inquiétude des agents est "normale (…). Mais après ce n'est pas forcément au travail qu'on va l'attraper, on peut l'attraper dehors". Notons que le syndicat Ufap-Unsa n'a pas voulu s'exprimer sur le sujet, l'estimant "délicat".

Question d'informations
Sur le manque d'informations des agents après le dépistage massif effectué en septembre dernier par la veille sanitaire, FO-pénitentiaire assure au contraire être en contact permanent avec le personnel de la prison : "ils sont tous au courant de ce qui se passe, d'ailleurs pour les tests dernièrement tout le monde était informé (…). Pas plus tard qu'hier j'étais en contact avec eux pour savoir s'ils avaient des questions (…). On n'est pas là pour cacher quoi que ce soit". Le syndicat précise aussi que des procédures ainsi que des notes de la direction sortent lorsque cela est nécessaire. Le directeur souligne que le dépistage massif qui a été effectué à Nuutania est "un avantage" pour les agents. Il précise aussi que : "ce n'est pas une décision de l'administration pénitentiaire, c'est une décision du bureau de veille sanitaire. C'est eux qui décident si les personnes sont des sujets à risque ou pas. Et là, en moins d'une semaine, l'ensemble des agents a été dépisté, quel que soit leur travail ou fonction. Et cela a permis aussi de rassurer beaucoup d'agents".

Agents hospitalisés : "Pas lieu d'être alarmistes"
Autre inquiétude au sein de la prison, certains agents ont été hospitalisés à la suite de leur dépistage positif. Des agents regrettent d'avoir appris cette nouvelle par des "bruits de couloirs" et auraient aimé l'apprendre par la direction. "Quatre agents étaient en réanimation, deux sont sortis et les deux autres, pas de nouvelles. On ne nous dit rien. On ne demande pas à tout savoir mais un minimum quand même. On travaille ensemble et bien sûr qu'on est inquiet pour eux. En plus lorsqu'on sait qu'il y a, en moyenne deux voire trois suspicions ou nouveaux cas par jour cela ne nous rassure pas du tout (…).On est même arrivé à un point où beaucoup d'agents se mettent en arrêt par sécurité pour leurs familles".
 
Le directeur, Christian Jean, affirme que ces informations relèvent du "respect de la vie privée des agents qui n'ont pas forcément eu le Covid, donc après cela ne regarde pas tout le monde." Il ajoute également qu'il suit avec attention la situation de ses personnels. "Mais il n'y a pas lieu d'être alarmiste. Et en plus cela relève du secret médical et du BVS qui est notre interlocuteur privilégié et qui est en contact tous les jours avec la direction de l'établissement pour donner l'évolution de la situation. Pour l'instant on arrive à contenir le phénomène". Christian Jean assure que le partenariat Pays/État/BVS "fonctionne très bien" : "On est tous conscient qu'on a des contraintes qui sont peut-être des fois opposées mais je peux dire que cela fonctionne très bien, que cela soit avec le HC, le BVS, on est en contact quasi permanent."

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Teura Iriti dépose deux plaintes contre Philip Schyle

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Teura Iriti dépose deux plaintes contre Philip Schyle
Tahiti, le 14 octobre 2020 – La nouvelle tāvana de Arue, Teura Iriti, a déposé la semaine dernière et cette semaine deux plaintes pour prise illégale d'intérêts à l'encontre de son prédécesseur à la mairie, Philip Schyle. Elle dénonce des irrégularités dans l'octroi de subventions à l'association Tetiaroa Royal Race et dans l'attribution de marchés publics de la mairie à un agent de la commune.
 
Après les recours et plaintes déposés par l'ancien maire de Arue, Philip Schyle, contre le déroulement du second tour des élections municipales, c'est au tour de la nouvelle tāvana de Arue, Teura Iriti, de contre-attaquer. La nouvelle édile a déposé les 5 et 13 octobre dernier deux plaintes pour prise illégale d'intérêts auprès du parquet de Papeete. Les deux requêtes visent l'ancien tāvana et son équipe au conseil municipal. Contactée, la tāvana se défend d'allumer un contre-feu après les recours de son adversaire contre les procurations aux dernières municipales. "Je me dois en tant que tāvana de cette commune de dénoncer les anomalies constatées. Ensuite on laisse la justice faire son travail", explique-t-elle.
 
Prise illégale d'intérêts
 
La première plainte déposée la semaine dernière vise les conditions d'octroi de subventions à l'association Tetiaroa Royal Race mise en place pour l'organisation de la course de va'a entre Tahiti et l'atoll de Marlon Brando. Plus précisément, la plainte dénonce le vote de subventions à cette association par la conseillère municipale Jenna Punaa épouse Demary alors que son mari était le trésorier de l'association. Plus généralement, la plainte pointe du doigt la présence de conseillers municipaux et agents de la commune au sein de l'association. La seconde plainte déposée mardi dénonce l'octroi de marchés publics de la mairie de Arue à "une entreprise dont un actionnaire est chef de projet de la mairie", explique Teura Iriti.
 
Enfin, notons qu'une troisième plainte a été déposée directement auprès de la Direction de la sécurité publique (DSP) par la déléguée de la liste de Teura Iriti contre celle de la liste de Philip Schyle, dénonçant une falsification d'un procès verbal électoral le soir du second tour des élections. La déléguée reprochant au clan adverse d'avoir apposé une mention faisant état de doutes sur la légalité des procurations, après la validation définitive du procès verbal.
 
"Retour de flamme"
 
"Il faut juste savoir que toute nouvelle équipe qui arrive et qui prend une nouvelle gestion se doit de faire un audit et nous avons décidé de faire un audit interne", se justifie Teura Iriti. "Nous avons aussi des personnes qui connaissent ce travail, d'où les anomalies qui nous sont remontées". De son côté, l'ancien tāvana Philip Schyle dit préférer attendre de prendre connaissance des griefs exacts portés contre son équipe. "Je savais qu'elle avait mis un ou deux élus pour aller fouiller dans les comptes de la commune. Moi ensuite j'ai tendance à dire que c'est un peu le retour de flamme après le dépôt de nos recours. Mais ce ne sont que des présomptions de sa part."
 

Teura Iriti, maire de Arue : "Je ne veux pas avoir cet esprit revanchard"
Quels sont les éléments que vous avez dénoncés au procureur ?
"Nous avons déposé une première plainte le 5 octobre, il s'agit de deux subventions communales à une association dont le siège social est à la mairie et composée d'élus communaux et de collaborateurs de l'ancienne équipe de Philip Schyle. Donc il y a manifestement un délit de prise illégale d'intérêt. La seconde plainte a été déposée ce matin, toujours chez le procureur, il s'agit de divers marchés publics attribués par la mairie depuis 2016 à une entreprise dont un actionnaire est chef de projet de la mairie, sous la direction toujours de Philip Schyle donc proche de lui. Je ne fais que déposer les anomalies constatées en interne et après la justice fera son travail. Mais là encore, il y  un délit de favoritisme aussi. Je ne fais que mon devoir et maintenant je laisse la justice faire son devoir."
 
S'agit-il d'une réponse aux plaintes de Philip Schyle ?
"Pas du tout. Je me dois en tant que tāvana de cette commune de dénoncer les anomalies constatées. Ensuite on laisse la justice faire son travail. (…) J'ai été surprise de voir toutes ces anomalies. C'est vrai que mon prédécesseur a été assez virulent à mon encontre, pourtant il me connait très bien. Aujourd'hui je ne veux pas avoir cet esprit revanchard. Je veux juste qu'on puisse rétablir la vérité et dire qu'il n'est pas aussi propre qu'il veut bien le faire croire. Et si on est propre, eh bien tant mieux."
 

Philip Schyle, ex-maire de Arue : "Je vois bien de quels sujets il s'agit"
Etiez-vous au courant du dépôt des plaintes de Teura Iriti à votre encontre ?
"Je n'ai pas le contenu détaillé de la plainte. Je vois bien évidemment de quels sujets il s'agit, mais après j'ai besoin de savoir quels sont les détails qui me sont reprochés. (…)"
 
Des élus ont-ils bénéficié des subventions versées à l'association Tetiaroa Royal Race ?
"En soi, il n'y a pas d'interdiction pour un élu d'être membre d'une association. Après, ce qui est essentiel, c'est de vérifier que l'élu n'a pas participé à la prise de décisions concernant ces subventions. C'est à dire qu'il n'ait pas été présent lorsque le conseil municipal s'est réuni et qu'il n'ait pas participé au vote des subventions. Et c'est vrai qu'il est plutôt recommandé que les élus ne fassent pas partie des associations bénéficiaires de subventions et plus particulièrement que ces élus ne fassent pas parti des dirigeants de l'association. (…) Après, il faut démontrer aussi, si ce cas de figure se présente, que l'élu avait un intérêt à bénéficier de la subvention."
 
Êtes-vous au courant de ce qu'un agent a bénéficié de marchés publics de la mairie ?
"Là, franchement non. J'ai du mal à voir. Et puis ca m'étonnerait, puisqu'au niveau des marchés il y a des contrôles qui sont faits en interne par le directeur général des services, par la subdivision des îles du Vent et par le Trésor… Donc ça m'étonnerait qu'il puisse y avoir eu un mélange des genres."
 

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​Tensions et sourires au conseil municipal

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​Tensions et sourires au conseil municipal
Raiatea, le 15 octobre 2020 – La réunion du dernier conseil municipal de Uturoa s'est déroulée dans un contexte tendu en raison de la décision du tribunal administratif de procéder à un nouveau vote pour élire le maire. Les ordres du jour y ont été âprement débattus, avant un geste empreint de galanterie.
 
Mardi dernier à 8h30 le maire en place Matahi Brotherson ouvrait, en présence du trésorier payeur général des îles Sous-le-Vent, M. Francis Broussat et de Sylviane Terooatea la maire sortante, son troisième conseil municipal dans la grande salle à l'étage de la mairie. Pas moins de quinze ordres du jour au menu, dont en grande majorité des dossiers de l'ancienne équipe "qui traînaient depuis 2 ans et que nous avons réalisés en quelques mois" a déclaré tāvana Brotherson. Bien entendu, au cours des 3 heures qu'a duré la séance, il y a forcément eu des propos plus ou moins soutenus de part et d'autre et, à l'évidence, seule Mme Terooatea prenait la parole dans le groupe de l'opposition.
 
 À l'issue de la réunion, Sylviane Terooatea déclarait : "je connais les projets puisque ce sont les nôtres. Faaitoito au conseil et à Matahi. Je regrette juste qu'à ce jour il n'y ait pas de cellule de crise à propos du Covid-19 notamment pour nos agents qui sont en première ligne au niveau des risques. Quel que soit le tāvana, nous travaillons pour le bien de la population".
 
Dans son bureau, Matahi Brotherson répondait : "Sur les quinze ordres du jour, pas un n'est au-dessus du lot. Tous ont leur importance. Le réseau d'eau, les compteurs "radio-relais" pour les relevés du compteur et bien d'autres sujets capitaux pour la population. Dans le lot il y a des projets des anciens dirigeants, mais il y a aussi des nouveaux que nous avons mis en place. En tout cas, en peu de temps, moins de trois mois, nous avons pu boucler tous ces dossiers. Je félicite tout le conseil pour la courtoisie qui a régné tout au long des débats".
Preuve de cette courtoisie, un peu comme deux boxeurs à la fin du combat qui se congratulent, Matahi Brotherson n'a pas manqué d'offrir un beau bouquet de fleurs à Sylviane Terooatea ; c'était son anniversaire !

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La pongiste Heimoe Wong prépare le haut niveau

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La pongiste Heimoe Wong prépare le haut niveau
Raiatea, le 15 octobre 2020 - Heimoe Wong privée des Oceania en mai en raison de leur annulation ne sera pas privée de haut niveau cette année. Son père Heimana a fait venir dès février à Raiatea un entraîneur chinois pour qu'elle continue sa progression. Ce dernier, coincé sur l'île depuis mai en raison de la pandémie, continue à dispenser ses cours.
 
Triple championne de Polynésie, Heimoe Wong a commencé le tennis de table à l'âge de 11 ans en milieu scolaire. La valeur n'a pas attendu le nombre des années, car dès ses 13 ans elle engrangeait les titres aux championnats de Polynésie USSP (Union du Sport Scolaire Polynésien) de 2014 à 2016. Aujourd'hui âgée de 17 ans, avec un palmarès très fourni (voir encadré), Heimoe compte bien poursuivre sa progression, soutenue en cela par sa famille. Cela a commencé par une déscolarisation du système classique pour une inscription aux cours à distance via le Cned. Un choix de vie qui lui permet de s'entraîner plusieurs heures par jour et plusieurs jours par semaine. Cette année d'ailleurs Heimoe Wong passe son bac, non pas par correspondance, car ce n'est pas possible, mais au lycée d'Uturoa.
 
Son père, président du club de tennis de table AS DCA qui compte une quarantaine de licenciés avec des éléments qui marchent fort, n'a pas lésiné sur les moyens en s'offrant en début d'année les services d'un entraîneur vivant en Malaisie que Heimoe a rencontré lors d'entraînement en Australie.
Arrivé en février de manière contractuelle jusqu'en mai, Fei Chin Chen ne peut plus rentrer chez lui en raison de la fermeture des frontières. Coincé sur Raiatea il n'en reste pas moins actif avec son école malaisienne qui ne compte pas moins de 200 licenciés et qu'il dirige à distance, via Internet.
Bien qu'il ne soit pas livré à lui-même en étant logé, nourri et blanchi par la famille d'accueil de Heimoe en plus d'un défraiement financier mensuel, le temps commence à peser sur cet homme éloigné de sa famille. "Ici c'est beau, c'est calme et reposant, les gens sont accueillants…mais c'est trop petit" concède-t-il.

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​Gilles Yau condamné à quatre ans ferme et écroué

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​Gilles Yau condamné à quatre ans ferme et écroué
Tahiti, le 15 octobre 2020 – Le président de la Fédération générale du commerce (FGC) et ancien président de la Chambre de commerce (CCISM), Gilles Yau, a été condamné jeudi matin en appel pour "agression sexuelle sur mineure" à quatre ans de prison ferme avec mandat de dépôt prononcé à l'audience. Le patron d'Agritech a été incarcéré dans la foulée.
 
Deux semaines après une audience qui s'était déroulée à huis clos total, la cour d'appel de Papeete a condamné jeudi matin le patron d'Agritech, président de la FGC et ancien président de la CCISM, Gilles Yau, à quatre ans de prison ferme pour "agression sexuelle sur mineure". La cour a également prononcé à son encontre une interdiction d'exercer une activité professionnelle ou bénévole en contact avec les mineurs, l'interdiction d'entrer en contact avec la victime et son inscription au fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles et violentes (Fijais). Mais surtout, les juges ont prononcé un mandat de dépôt à l'audience. Arrivé libre à l'audience, Gilles Yau a été incarcéré à Nuutania dans la foulée de sa condamnation.
 
"Je suis surpris. C'est un peu moins qu'en deuxième instance, il y a le sursis qui a disparu. Mais comme tout avocat de la défense, je suis déçu de voir mon client sortir de l'audience entravé, les menottes au poignet. Je vais discuter avec lui de la suite à donner au dossier", a déclaré son avocat, Me François Quinquis à l'issue de la décision. L'avocat a indiqué que "a priori" il "excluait" un pourvoi en cassation, sans pour autant être définitif sur cette question. En revanche, Me Quinquis a assuré qu'il formulerait "une demande de remise en liberté avec le juge d'application des peines, le cas échéant le plus rapidement possible".
 
Des faits "sordides"
 
Le 10 mars dernier, Gilles Yau avait déjà écopé de cinq ans de prison, dont un an avec sursis et mise à l’épreuve pendant 24 mois, devant le tribunal correctionnel. Il avait fait appel, estimant que la peine prononcée était trop lourde. Mais à l'audience en appel, le parquet avait requis la confirmation de la peine de première instance, sans toutefois demander le mandat de dépôt.
 
Gilles Yau est condamné pour avoir eu une relation sexuelle non consentie avec une adolescente de 15 ans en juillet 2013 à la suite d’une séance de photographies dénudées réalisée avec cette dernière. En première instance, le tribunal avait affirmé que la "culpabilité" de Gilles Yau avait été établie par les "déclarations de la victime", "corroborées" par au moins deux témoins. Décrit par l’expert psychiatre comme un individu "égocentrique" et "manipulateur", Gilles Yau avait, selon le tribunal correctionnel, "imposé une relation sexuelle à une jeune mineure dans des conditions sordides", avant de "tenter d'intimider" la prévenue en "cherchant à acheter le silence de la victime" afin de "préserver ses intérêts".
 
Antoine Samoyeau

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