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Le 80e anniversaire du ralliement des EFO à la France libre commémoré

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Le 80e anniversaire du ralliement des EFO à la France libre commémoré
Tahiti, le 2 septembre 2020 - Le haut-commissaire de la République et le président de la Polynésie ont assisté mercredi à la commémoration du 80e anniversaire du ralliement des Établissements Français d’Océanie à la France libre, le 2 septembre 1940. Cette cérémonie s’est déroulée avenue Pouvana’a a Oopa.  

Le haut-commissaire de la République, Dominique Sorain, et le président de la Polynésie, Édouard Fritch, ont participé ce mercredi matin à la commémoration du 80e anniversaire du ralliement de la Polynésie française à la France libre. Cette cérémonie s’est déroulée devant le monument de la France libre, avenue Pouvana’a a Oopa à Papeete.
Le 2 septembre 1940, en réponse à l’appel lancé par le Général de Gaulle le 18 juin 1940 sur la BBC, les Établissements Français d’Océanie se ralliaient à la France libre, devenant ainsi l’un des tout premiers territoires à rejoindre le camp de la liberté.
Pour commémorer cet événement historique et rendre hommage à ces héros polynésiens, une trentaine de portraits des Tamari’i Volontaires ont été accrochés le long de l’avenue Pouvana’a a Oopa.

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Jessica Deschamps : « travailler avec des chevaux, c’était mon rêve »

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Jessica Deschamps : « travailler avec des chevaux, c’était mon rêve »
TAHITI, le 2 septembre 2020 - Elle a lancé une activité d’équicoaching en fin d’année dernière. Jessica Deschamps accompagne des particuliers et des professionnels dans le changement avec l’aide de chevaux. Sensible et bienveillante, elle travaille à Pirae et à Mataiea.

Il y a là trois chevaux : Murphy, Ruapehu et Ivory Dancer. Ils broutent à deux pas du lagon sur le domaine de l’écurie de Tenahe à Mataiea. L’un a la robe blanche, l’autre bai foncé, celle de la troisième est plutôt noire.

Tout en pénétrant dans l’enclos et en s’approchant d’eux, Jessica Deschamps raconte leur histoire. Elle exerce une activité d’équicoaching et les chevaux, à ce titre, tiennent une grande place dans son quotidien. Elle a pour eux un grand respect.

"Murphy est un cheval de selle à la retraite", prend-elle le temps d’expliquer pour faire connaissance. "Il aime le contact avec l’homme, il est tout indiqué dans mon activité."

À deux pas se trouve Ruapehu, "une jument née en Polynésie qui, après avoir couru à l’hippodrome a fait une reconversion. Elle est poulinière". Enfin, Ivory Dancer, un pur-sang importé de Nouvelle-Zélande "a un peu couru". Tous trois comptent parmi la dizaine de chevaux impliqués dans l’activité de Jessica Deschamps.

Le cheval est un miroir

Lors d’une séance d’équicoaching, la personne en demande choisit, ou est choisie par le cheval. "Car parfois ce sont les animaux qui spontanément s’avancent. Ce sont des êtres sensibles." Jessica Deschamps s’enquiert des objectifs visés, détaille quelques règles de sécurité puis propose un certain nombre d’exercices à réaliser avec le ou les chevaux au cours de la séance.

Cela peut-être de faire avancer un cheval au pas, au trot, de lui faire faire demi-tour, ou bien tout simplement d’être avec lui, de rester à ses côtés, de le caresser.

La séance dure une bonne heure et se passe en grande majorité au contact de l’animal. "Il va mettre en évidence ce qu’il y a à travailler, il questionne, fait remonter des choses. Il est un miroir."

Elle ajoute : "ce qu’on a d’enfoui ressort, ce qu’on a de caché, d’inexploité. On n’a pas toujours conscience de tout ce que l’on est capable de faire, en raison de l’éducation que l’on a reçue, de la société, de son entourage…"

L’équicoaching permet de dépasser les croyances limitantes. "Il montre qu’un autre chemin est possible."

Il s’adresse aux particuliers de tout âge dès 3 ans lorsque les tout-petits se présentent en famille, dès 8/9 ans quand ils sont seuls. L’équicoaching est une approche pédagogique expérientielle qui fait évoluer l’estime de soi, la confiance en soi, aide à la gestion du stress, des émotions.

Cela participe au développement des capacités relationnelles, permet la reconnexion personnelle, accompagne l’individu dans le changement, la reconversion professionnelle, les étapes douloureuses de la vie parfois.

"Dans la nature, le cheval est une proie, il est en permanence à l’écoute de ce qui l’entoure et sent les émotions ou bien encore la modification du rythme cardiaque." Il décrypte le langage non verbal avec lequel il communique. "Grâce au cheval, on peut enlever le costume que l’on porte pour être dans le monde, faire tomber le masque pour être vraiment dans l’instant."

Les séances se font seul ou en groupe et peuvent aussi être proposées à des professionnels. "Les chevaux vivent naturellement en troupeau au sein duquel ils ont chacun leur place, il y a le dominant, le leader, celui qui a ou non de l’autorité."

L’équicoaching permet de travailler sur la cohésion, le leadership. En séance, Jessica Deschamps joue le rôle de l’intermédiaire. "Je ne suis pas là pour donner des réponse ou interpréter quoi que ce soit. Je questionne et invite les gens à s’intéresser à ce qu’ils ressentent et vivent."

Un rêve devenu réalité

"Les chevaux ont toujours été dans ma vie", affirme Jessica Deschamps. "À l’âge de 3 ans, ma mère m’a emmenée faire du poney." Depuis, ils sont à ses côtés. "Ils m’ont aidée à me construire, à traverser certaines difficultés, travailler avec eux a été un rêve." Un rêve qui est aujourd’hui devenu réalité.

Elle a fait une scolarité "classique", résume-t-elle. Elle est entrée dans la vie active après avoir suivi des études supérieures, a travaillé dans le tourisme, l’hôtellerie notamment, puis chez Air Tahiti comme cadre marketing au service clients.

Elle était enfermée dans un intérieur tandis que "l’appel du dehors" grandissait. À la naissance de sa fille il y a 6 ans, elle a vécu un premier déclic. Trois ans plus tard, elle a eu son fils. Son envie de changement est revenue, plus prégnante. Et finalement, bouleversante.

Jessica Deschamps a démissionné, s’est réorientée, a suivi des formations en métropole, embarquant homme et enfants dans une "grande aventure familiale". Avec son mari, elle était portée par l’envie d’avoir une meilleure qualité de vie, de passer plus de temps ensemble, avec leurs enfants et leur entourage.

L’aventure a été semée d’embûches. Mais avec le recul, Jessica Deschamps assure que "le plus difficile a été de sauter le pas". Ensuite, "quand on sait qu’on est sur la bonne voie, on a l’énergie qu’il faut, on est aidé par la vie".

Lorsqu’elle pose le regard sur les chevaux auprès d’elle, qu’elle contemple le domaine, son corps tout entier parle pour elle. Jessica Deschamps a fait le bon choix. En sortant de séance, petits et grands confirment.

Attention à ne pas confondre équicoaching et équithérapie

La société française d’équithérapie explique que l’équithérapie est un soin psychique médiatisé par le cheval et dispensé à une personne dans ses dimensions psychiques et corporelles. Ce n’est pas un traitement direct de maladies somatiques ou de troubles moteurs (cette spécialité correspond à l’hippothérapie), mais bien une intervention touchant à l’esprit, au moral, à la personnalité.

Les moyens mis en œuvre sont de deux ordres : psychiques (la parole, le discours, le sens, le partage émotionnel, l’expérience vécue, le transfert, le désir...) et corporels (la sensation, le mouvement, la communication infra-verbale, l’expression gestuelle...).

L’objectif de l’équithérapeute concerne la diminution de symptômes psychopathologiques, le mieux- être, le sentiment de confort. Le cheval est alors un outil qui, utilisé par un thérapeute, est en mesure d’ouvrir des opportunités et de rendre possible l’amélioration d’une pathologie psychique ou d’un mal-être.

L’équicoaching utilise aussi le cheval pour accompagner individus et groupes vers un objectif annoncé. Il n’y a pas de notion de soin.


Contact

FB : Manahau Equi-coaching
Tél. : 87 73 88 35
Manahau.coaching@gmail.com
Les séances ont lieu à l’hippodrome de Pirae ou bien sur le domaine de Mataiea.

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Le timbre de 80 Fcfp coûtera 130 Fcfp en 2022

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Le timbre de 80 Fcfp coûtera 130 Fcfp en 2022
Tahiti, le 2 septembre 2020 - Le tarif d’affranchissement de la lettre de moins de 20 gr va augmenter progressivement pour passer de 80 Fcfp actuellement, à 130 Fcfp en 2022, a annoncé le Conseil des ministres de ce mercredi.  


Alors qu’il n’avait pas changé depuis novembre 2015, le tarif d’affranchissement de la lettre de moins de 20 gr va être revu à la hausse de façon progressive. Le tarif postal pour une lettre de 20 grammes va ainsi passer de 80 à 90 Fcfp, soit 12,5% pour cette année 2020, puis à 110 Fcfp en 2021 et 130 Fcfp pour 2022, soit une augmentation de 20% par an.
Cette augmentation des tarifs est notamment due aux coûts plus élevés des charges liées au transport. Cette situation a impacté le compte de résultat de l’activité postale qui s’avère être déficitaire du fait d’un contexte postal polynésien qui connaît des contraintes particulières : géographiques notamment, mais aussi économiques.
 

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Les dispositifs de DIESE et DESETI élargis aux boites, aux bars, aux coachs…

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Les dispositifs de DIESE et DESETI élargis aux boites, aux bars, aux coachs…
Tahiti, le 2 septembre 2020 - Le conseil des ministres a précisé ce mercredi les nouveaux secteurs d’activités qui pourront dorénavant prétendre au Dispositif exceptionnel de sécurisation de l’emploi et au Dispositif de sauvegarde de l’emploi des travailleurs indépendants. Ainsi, les personnes travaillant dans les discothèques, les bars, dans le monde du spectacle, de la culture, de l’événementiel, du bien-être ou encore les coachs sportifs…, pourront profiter de ces deux mesures de soutien.
 
Bonne nouvelle pour de nombreuses entreprises, salariés et travailleurs indépendants, les deux dispositifs créés par loi du Pays : le DiESE (Dispositif exceptionnel de sécurisation de l’emploi) et le DESETI (Dispositif de sauvegarde de l’emploi des travailleurs indépendants) vont s’étendre à de nouveaux secteurs d’activité, selon le conseil des ministres de ce mercredi.   
En effet, compte tenu de l’évolution récente de la situation sanitaire et des décisions prises par les autorités, impactant l’activité de certains secteurs d’activité, il a été décidé d’ajouter de nouveaux secteurs éligibles. Ainsi, les discothèques et activités assimilées, les bars, les salles de spectacles et prestataires culturels, les prestataires dans le domaine de l’événementiel (foires, expositions, évènements sportif etc.), les salles de sport et coaching sportif et les activités de bien-être et de SPA (à noter que ces activités recouvrent également les activités d’esthétique), pourront également y prétendre.

Les secteurs d’activité jugés prioritaires
À l’origine, seuls les secteurs d’activité jugés prioritaires comme le tourisme, le transport aérien, maritime, les taxis et transports touristiques, les commerces présents dans les hôtels, les commerces et activités présents sur la plateforme aéroportuaire de Tahiti-Faa’a, restauration, perliculture, bijouterie et artisanat d’art, pouvaient y prétendre.
Pour rappel, le DiESE est destiné à soutenir les entreprises qui ont réduit leurs activités par une aide financière permettant de compenser la perte de revenu des salariés impactés par la baisse du temps de travail, à hauteur de 90 000 Fcfp et ce, jusqu’à ce que les entreprises retrouvent leur pleine capacité de production. 
Le DESETI est destiné, quant à lui, à compenser la perte de revenus des travailleurs indépendants contraints de cesser temporairement leur activité du fait de la crise, à hauteur de 50 000 Fcfp mensuels. À noter que ces deux dispositifs ne peuvent être activés que durant des périodes de crise revêtant un caractère inattendu et de gravité extrême impliquant une grande réactivité du Pays.

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Etape 2 de la candidature des Marquises à l’Unesco le 15 septembre

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Etape 2 de la candidature des Marquises à l’Unesco le 15 septembre
Tahiti, le 2 septembre 2020 - Le dossier de la seconde étape de la candidature des îles Marquises à l’Unesco sera présenté le 15 septembre prochain à Paris par une délégation officielle polynésienne. Une assemblée de plus d’une trentaine de spécialistes nationaux du patrimoine naturel et culturel seront présents.  


Le 15 septembre prochain, une délégation officielle menée par le ministre de la Culture et le président de la Communauté de communes des îles Marquises présentera à Paris, devant une assemblée de plus de 30 spécialistes nationaux du patrimoine naturel et culturel, selon les normes de l’Unesco, le dossier dit étape 2 pour le Bien îles Marquises.
Mené par une équipe d’assistance à maitrise d’ouvrage qui a réuni plus d’une quinzaine de spécialistes locaux, nationaux et internationaux, et grâce à l’appui technique des services du Pays, le dossier entend démontrer la valeur universelle exceptionnelle du Bien îles Marquises qui justifie la proposition d’inscription au sein de la liste de l’Unesco.
Si le dossier de l’étape 2 donne satisfaction, l’étape 3 devra permettre d’élaborer, avec la population locale, le plan de gestion puis de finaliser le dossier complet qui sera soumis in fine à l’Unesco, après décision du Président de la République et diverses itérations avec des experts. Cette dernière phase durera entre 18 et 24 mois.

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Le don de jours de congés bientôt possible

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Le don de jours de congés bientôt possible
Tahiti, le 2 septembre 2020 - Un projet de délibération instituant le don de jours de congés dans la fonction publique de la Polynésie française a été adopté en Conseil des ministres ce mercredi. Cette mesure permettra aux salariés parents d’enfants malades notamment, d’avoir davantage de vacances grâce à la solidarité des collègues.  

Le statut de la fonction publique de la Polynésie française ne permettant pas actuellement à un agent titulaire de la fonction publique de la Polynésie française ou à un fonctionnaire détaché auprès de celle-ci, de s’occuper d’un enfant ou d’un proche, dont la santé est altérée au-delà du nombre de jours de congés acquis, un projet de délibération instituant le don de jours de congés dans la fonction publique de la Polynésie française a été présenté et adopté en Conseil des ministres.
Les modalités d’application seront fixées ultérieurement par un arrêté pris en Conseil des ministres, notamment en ce qui concerne la formalisation du don de jours de congés et de la demande du bénéfice de jours cédés, ainsi que la gestion de ceux-ci.
Des lois métropolitaines de 2014 et 2015 concernant les salariés de droit privé et de la fonction publique territoriale métropolitaine, permettent déjà ces dons de jours de congés.

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Le père incestueux condamné à 12 ans ferme

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Le père incestueux condamné à 12 ans ferme
Tahiti, le 2 septembre 2020 - Un père incestueux a été condamné mercredi, au terme de deux jours d’un procès particulièrement sordide, à 12 ans de réclusion criminelle. Il était poursuivi pour des viols et des agressions sexuelles commis sur deux de ses filles alors que ces dernières étaient âgées de 7 et 10 ans. 
 

Au terme de deux jours de procès, la cour d’assises de Papeete a condamné mercredi un père incestueux à 12 ans de prison ferme. L’homme était poursuivi pour des faits de viols et d’agressions sexuelles imposés à ses deux filles mineures de 7 et 10 ans et ce, pendant 15 mois. L’affaire avait démarré après le dépôt de plainte de la mère des victimes et femme de l’accusé, une femme profondément ancrée dans la religion, auprès de laquelle l’une de ses filles avait relaté qu’elle était victime de sévices sexuels imposés par son père. L’enquête avait permis d’établir que ce dernier obligeait les fillettes à lui faire des fellations sous la menace de coups ou bien en promettant de leur donner de l’argent ou de leur offrir des cadeaux. Comble du sordide, l’accusé filmait ces scènes et imposait ensuite à ses enfants de regarder les vidéos. 
 
Après une première journée de procès, mardi, consacrée à l’exposé des faits et à l’audition de l’accusé, des enquêteurs et des experts, la matinée de mercredi a débuté par une nouvelle audition de la mère des victimes. À la barre, cette femme qui continue d’aller rendre visite à son mari depuis la révélation des faits, a invoqué le seigneur et la nécessité de pardonner. "La paix avec le seigneur si vous voulez Madame, mais vous devez protéger vos enfants", lui a fermement opposé la présidente de la cour d’assises. Lors des débats, les jurés ont découvert que, malgré la gravité des sévices subis par les deux enfants, la mère leur avait montré une vidéo de leur père que ce dernier avait tournée en prison pour évoquer notamment les conditions dans lesquelles il était incarcéré. Ils ont également appris que cette femme avait, pour l’anniversaire de son mari alors incarcéré, demandé à toute la famille de lui souhaiter un bel anniversaire à la radio. 
 
En défense pour les deux petites victimes, Me Armour Lazzari a tout d’abord rappelé aux jurés que le juge d’instruction en charge de l’affaire avait désigné un administrateur ad hoc pour les représenter dans la mesure où il avait estimé que leur mère, "très ambivalente" quant à la situation, n’était pas apte à défendre leurs droits. Lors de sa plaidoirie, elle a abordé les lourdes conséquences des viols et des agressions sexuelles subis par les deux victimes : "Aujourd’hui, ces petites vivent avec la souffrance d’avoir été exposées à une sexualité pour laquelle elles ne pouvaient pas être prêtes. Cette souffrance est amplifiée car chacune a été témoin de ce que le père faisait subir à l’autre. Elles ont d’ailleurs tiré leur force l’une de l’autre car il n’y en avait pas pour elles ailleurs". L’avocate a conclu sa plaidoirie sur que soit "crié haut et fort ", "sur tous les toits", que les deux enfants étaient des victimes et rien d’autre que cela. 
 

Le "vol de l’enfance"
Avant d’entamer des réquisitions remarquables de justesse, l’avocat général a tenu à s’adresser aux jurés, de simples citoyens, pour leur signifier qu’il avait conscience de la "lourde tâche" qui allait leur incomber. "Ne soyez pas effrayés car, au-delà du monde judiciaire, il y a les valeurs et le bon sens qui nous réunissent. Même si l’on donne des mots, des tournures et des circonvolutions aux faits, nous parlons d’un accusé qui est violemment rentré par effraction dans le corps de deux enfants." Le représentant du ministère public a ensuite fustigé les dégâts de l’inceste, le "vol de l’enfance", le "vol du sentiment de sécurité, parfois définitif", et le vol, enfin de la "confiance" que les enfants doivent avoir envers les adultes. Avant de requérir 12 ans de prison ferme assortis d’un suivi socio-judiciaire, l’avocat général a invoqué la "nécessité de rendre sa place à chacun" et de dire ainsi aux victimes que, face aux sentiments de "honte" et de "culpabilité", elles n’étaient "exclusivement que des victimes" face à un homme qui était à la "recherche de son plaisir immédiat". 
 
Tâche ardue pour l’avocate de l’accusé, Me Karina Chouinni, qui a rappelé en amont de sa plaidoirie que son métier revêtait un rôle "nécessaire et indispensable" dans la mesure où "tout homme a le droit d’être défendu", "tout homme a le droit que sa parole soit portée et son opinion exprimée". Pour la défense du père de famille, l’avocate a souligné son enfance "émaillée de violences et d’alcoolisme", sa "maladresse" lors des débats. "À l’époque des faits, il a voulu s’évader d’une réalité qui lui pesait énormément. Il est responsable, il se sent coupable de ses actes et, même s’il a fait subir cela à ses enfants, il reste leur père."
 
Après en avoir délibéré durant trois heures, les jurés de la cour d’assises ont suivi les réquisitions de l’avocat général. L’accusé a été condamné à 12 ans de réclusion criminelle assortis d’un suivi socio-judiciaire de cinq ans. En 2009, cet homme avait déjà été condamné à deux ans de prison avec sursis pour des atteintes sexuelles commises sur sa belle-sœur alors âgée de 12 ans.  
 

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L'école Ui Tama fermée jusqu'au 3 septembre

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L'école Ui Tama fermée jusqu'au 3 septembre
Tahiti, le 2 septembre 2020 - En application du protocole sanitaire et en concertation avec la Direction de la Santé, le ministère de l’Education indique que l’école Ui Tama de Papeete sera fermée par précaution à compter du jeudi 3 septembre. Le bureau de veille sanitaire, en charge de l’enquête sanitaire, indique qu'il contactera les personnes concernées.
 

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Terrains militaires de Arue : Schyle veut "rétablir les faits"

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Terrains militaires de Arue : Schyle veut
Tahiti, le 2 septembre 2020 - L'ex-tavana de Arue, Philip Schyle, a organisé une conférence de presse, mercredi, pour "rétablir les faits" après les affirmations faites, samedi, par Jacky Bryant au sujet des terrains militaires de Arue pour lancer sa candidature aux prochaines élections sénatoriales.
 
Le leader de Heiura-Les Verts a donné le coup d’envoi de sa campagne depuis les terrains militaires rétrocédés à la commune de Arue dans le cadre du Contrat de redynamisation des sites de défense (CRSD). Le choix du lieu n’était pas anodin. Jacky Bryant veut faire de la rétrocession des terrains militaires aux communes l'une de ses "priorités" au palais du Luxembourg. L'élu affirme que les travaux de dépollution puis de destruction des bâtiments coûteront à Arue plus d'un milliard de Fcfp. Il entend se battre au Sénat pour que ces dépenses soient prises en charges par l'État.

Le candidat aux sénatoriales, troisième adjoint de Teura Iriti à la mairie de Arue, pointe aussi du doigt la responsabilité de l'ancienne équipe municipale qu’il accuse de ne s'être pas beaucoup exprimée sur ces problématiques pendant son mandat.
"Aujourd’hui M. Bryant est aux manettes de la commune. Plutôt que de hurler, plutôt que de taper, son rôle est de décider", s’est offusqué Philip Schyle, mercredi lors de cette mise au point. "Nous sommes surpris de constater que M. Bryant semble découvrir la problématique de dépollution de ces terrains. (…) Je rappelle aussi que depuis qu’il est 3e adjoint au maire de Arue, membre du conseil d’administration de la société d’économie mixte qui gère les terrains militaires, il est parfaitement au courant de ce dossier. (…) Il a forcément découvert qu’à la problématique de la dépollution, nous avons déjà imaginé des solutions de financement."
 
"Le temps est compté"

 
Pour l’ex maire de Arue, le phasage des travaux de dépollution, parallèlement à la mise en exploitation partielle des installations de ce site en est une. Les terrains militaires de Arue ont été rétrocédés à la commune en mai 2017, dans le cadre du CRSD. La valeur vénale de ces 3 hectares de foncier avait alors été estimée à 800 millions de Fcfp. Pour le premier hectare de ce phasage des travaux, "la dépollution, puisque c’est le sujet principal de l’intervention de M. Bryant, a été évaluée à 165 millions de Fcfp, dont 100 millions pour le plomb, le reste pour l’amiante. Donc on est loin du milliard brandi par M. Bryant il y a quelques jours."

Surtout, comme l’a rappelé l’ancien premier magistrat de Arue, "le temps est compté" pour mettre en œuvre ces travaux. Le CRSD a été signé le 22 février 2016 pour 4 ans puis prolongé de deux ans supplémentaires jusqu’en février 2022. "Ce délai est important", insiste Phylip Schyle : "Les projets doivent impérativement démarrer avant février 2022 faute de quoi l’État récupèrerait les terrains. Les communes auront ensuite 15 ans pour achever les travaux de dépollution. On peut engager des discussions, mais il faut faire attention que cela ne conduise pas les communes à être prises de court par ces délais."
Il a aussi souligné qu’un appel d’offre a été lancé le 9 juin par son équipe pour les travaux de dépollution et de déconstruction de la première phase de ce chantier. La date limite de remise des offres était le 31 juillet. "Elles sont entre les mains de la majorité actuelle."
 

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Grève évitée dans les sociétés du groupe Wane

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Grève évitée dans les sociétés du groupe Wane
Tahiti, le 2 septembre 2020 – Des protocoles d'accord ont été signés mardi et mercredi dans les trois filiales du groupe Wane visées par des préavis de grève déposés par O oe to oe rima.
 
La grève a été évitée dans les trois filiales du groupe Wane de grande distribution : Sopal, Codep et Wan D. La semaine dernière, trois préavis avaient été déposés par la confédération syndicale O oe to oe rima portant pêle-mêle sur les acquis des salariés, le plan d'évacuation ou la "pédagogie sur les nouvelles méthodes de travail". Mais, sans qu'aucune de ces revendications n'aient été véritablement acceptées, des protocoles d'accord ont été signés dans les trois entités entre mardi et mercredi.
 
La gérante des sociétés, Nancy Wane, a tenu à préciser mercredi que dans toutes ces entreprises, les emplois avaient été maintenus malgré le contexte économique, que des mesures sanitaires avaient été prises et qu'une gratification de solidarité avait également été versée au mois d'août pour compenser les efforts particuliers des salariés pendant la crise. "Ma position en tant que femme chef d'entreprise", a insisté Nancy Wane, "c'est que la modernisation des ressources humaines qui se fait dans nos entreprises se fait dans le respect des lois et des individus".
 

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Le second prêt pour la Polynésie confirmé par l'État

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Le second prêt pour la Polynésie confirmé par l'État
 Paris, le 2 septembre 2020 - Présenté jeudi en Conseil des ministres à Paris, le plan de relance afin de lutter contre les conséquences économiques de l'épidémie de Covid-19, comporte un volet ultramarin, doté de 179 milliards de Fcfp. Pour la Polynésie française, le ministère des Outre-mer, via l'Agence française de développement (AFD), s'est notamment engagé à prêter de nouveau de l'argent au gouvernement. Un appel à projets doit avoir lieu.
 
La crise est loin d'être terminée mais après le confinement, les gestes-barrières et les restrictions de voyages, l'heure est aux plans de relance économique. Après le gouvernement local, qui présentait son plan de relance "Cap 2025" mardi, l'État présente jeudi son "plan de relance post-Covid-19", à Paris. Réunis autour du Premier ministre, Jean Castex, les ministres présentent tous leur "plan de relance" afin de lutter contre les conséquences économiques de la Covid-19. L'Outre-mer, et en son sein la Polynésie française, ne fait pas exception. "Sur un plan de relance global de 100 milliards d'euros, 1,5 milliard (179 milliards de Fcfp) a été sécurisé en direction des départements et des collectivités d'Outre-mer", se félicite l'administration du ministère des Outre-mer, rue Oudinot, dans le 7e arrondissement de la capitale française.
 
Une nuance existe, que les services dirigés par le ministre Sébastien Lecornu tiennent à mettre en avant : "Les collectivités ultramarines sont éligibles aux financements de l'ensemble du plan national, le milliard et demi d'euros du plan spécifique Outre-mer ne constitue pas l'intégralité de l'enveloppe en direction de ces territoires, seulement une partie sécurisée qui sera attribuée à des projets déjà mis en route, qui correspondent à des crédits déjà fléchés et qui ne nécessitent pas de nouvelle ingénierie administrative". Cette affirmation est à prendre avec du recul en ce qui concerne la Polynésie française puisque, comme ajoutent les services de l'État, "la situation est spécifique en ce qui concerne les collectivités d'Outre-mer où l'État n'assume que les compétences régaliennes". Voilà pourquoi, en ce qui concerne le fenua, la plus large partie de la somme allouée au territoire pour la relance économique consistera en un prêt de l'Agence française de développement (AFD), garanti par l'État. C'est le deuxième du genre puisque la présentation du plan "Cap 2025"  par le président Fritch il y a deux jours, s'appuyait déjà sur un prêt de l'AFD. "Ce qui a été indiqué aux autorités de Polynésie française, c'est qu'en fonction des besoins et des projets nous ferons un deuxième prêt", annonçait mercredi à Paris l'administration du ministère des Outre-mer.
 
La DGF "rattrapée"
 
Quel que soit le montant de ce nouveau prêt –non encore fixé pour l'instant, puisqu'il dépendra d'un appel à projets que le gouvernement français lance en direction de celui de Polynésie française– il sera inscrit dans la loi française prochainement de deux façons. D'abord, comme le reste du plan de relance économique consacré à l'Outre-mer, il s'agira de la prochaine loi de finances (PLF) : le marathon budgétaire doit commencer en octobre prochain. "Le plan de relance s'étendra sur deux ans et devrait commencer à produire des effets concrets, visibles pour la population, dès le 1er janvier 2021", veut croire le gouvernement français.
 
La loi de finances ne sera pas le seul véhicule législatif de l'aide apportée par l'État afin de faire face aux conséquences économiques de la Covid-19 : le ministère des Outre-mer a l'intention d'aider les collectivités ultramarines via un dispositif financier intitulé "rattrapage de la Dotation globale de fonctionnement (DGF)". Fournie directement aux communes et aux communautés de communes, cette enveloppe devrait cette année être augmentée. De quel montant exactement en ce qui concerne le fenua ? Impossible de le dire précisément, puisque le montant fourni par la rue Oudinot – 85 millions d'euros, 10 milliards de Fcfp – concerne tout l'Outre-mer.
 
Tourisme et aérien en suspens
 
D'une façon générale, difficile dans ce "plan de relance économique" de trouver des mesures spécifiques à la Polynésie française. Aucun volet n'est dédié en particulier au soutien au secteur touristique, très éprouvé par la crise au fenua comme ailleurs. Sollicité par Tahiti Infos, le ministère des Outre-mer n'a pas davantage pu se prévaloir d'une ligne d'aide spécifique aux compagnies aériennes dont le modèle est remis en cause par les précautions sanitaires. "Il faut différencier les aides d'urgence, dont les compagnies ont bénéficié et continuent de le faire, de ce plan de relance qui se situe sur le long terme".
 
Annoncé jeudi à Paris, ce plan de relance sera mis en œuvre à partir du mois prochain, à l'Assemblée nationale, c'est-à-dire dans l'hémicycle du Palais Bourbon. C'est à ce moment et à cet endroit que se joueront les véritables arbitrages et que la négociation commencera réellement pour les élus du fenua.
 

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Les syndicats "ni cons, ni vaincus"

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Les syndicats
Tahiti, le 2 septembre 2020 – L'intersyndicale CSTP-FO, CSIP, Otahi, O oe to oe rima et Fédération de la manutention portuaire est ressortie déçue mercredi midi de sa rencontre avec le président du Pays et le haut-commissaire dans le cadre des négociations sur le préavis de grève générale contre la gestion de la crise Covid. Les syndicats restent frileux sur la grève et se donnent encore le temps de discuter avec les autorités.
 
Comme convenu, les représentants syndicaux des confédérations CSTP-FO, CSIP, Otahi, O oe to oe rima et de la Fédération de la manutention portuaire ont rencontré mercredi midi le président du Pays et le haut-commissaire. Le vice-président et les ministres de la Santé, du Tourisme mais aussi de l'Éducation étaient présents aux côtés des responsables de l'État et du Pays pour répondre aux revendications de l'intersyndicale. Rappelons que cette dernière a déposé des préavis de grève générale prenant effet le 8 septembre contre la gestion de la crise Covid par les autorités.
 
Pour autant, cette première réunion très attendue n'a pas donné grand chose. Les syndicats sont ressortis dubitatifs de la résidence du haut-commissaire à 13 heures. "Il fallait reprendre point par point le préavis de grève jusqu'à la fin. Mais le résultat, c'est que je suis ni con, ni vaincu. C'est qu'on n'est pas convaincu", s'est amusé le syndicaliste de la CSIP, Cyril Le Gayic. En effet, aux dires des syndicats, les autorités n'ont pas accédé aux revendications principales sur la quatorzaine obligatoire pour les arrivants et le masque obligatoire sur l'ensemble du territoire. "Voilà le drame. Ils n'ont rien proposé, car pour eux les mesures mises en place sont suffisantes, et ils ne vont rien changer", a détaillé Cyril Le Gayic.
 
Pour autant, les syndicats continuent de jouer la prudence avant d'annoncer partir dans une grève qui s'annonce difficilement rassembleuse en raison du contexte sanitaire et surtout économique. "On a encore d'autres jours pour discuter car ils doivent revoir les employeurs jeudi. Et après ils vont réunir la tripartite", poursuit le responsable de la CSIP. Une réunion est en effet prévue jeudi matin à 10 heures à la résidence du haut-commissariat avec les organisations patronales, avant de nouvelles discussions communes avec les partenaires sociaux.
 
Avancées sur les tests et le port
 
Pour la CSTP-FO, Patrick Galenon, estime cependant qu'il y a eu des avancées sur la gestion des tests. "Nous avons beaucoup avancé puisqu'ils ont pris en compte nos demandes et savent maintenant que l'Ifremer peut faire des tests, la clinique Paofai peut faire des tests et même le CHPF. Si c'est maintenant qu'ils se réveillent, ben tant mieux si on peut augmenter le nombre de tests." En revanche, le leader de la première confédération syndicale du Pays estime que la question de la quatorzaine reste un "point extrêmement délicat" : "le gouvernement et le haussariat ne veulent pas, parce que les touristes ne viendraient pas. Mais s'ils ne nous mettent pas en face des mesures suffisamment strictes ben on ne va pas tomber d'accord."
 
Autre point de convergence, celui de la sécurité sanitaire sur le Port autonome. "Si quand même, il y a une petite avancée sur le port", concède Cyril Le Gayic. "Ils vont mettre des mesures pour éviter la propagation sur le port, car si les sociétés de débarquement des containers sont infectées, la fermeture de ces sociétés va compliquer la vie de nos concitoyens". Plus ferme que ses camarades, le syndicaliste de la CSIP reste lui aussi mesuré sur l'éventualité d'une grève : "On verra car le jour de la grève, c'est encore la semaine prochaine, mardi. Mais peut-être que tout va changer d'ici là. Pour l'instant la réunion d'aujourd'hui, et c'est pour cela que j'insiste, on n'est ni des cons, ni vaincus".
 

Le communiqué commun Etat-Pays à l'issue de la rencontre
Les syndicats

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Sexe et pandémie: au Canada, le port du masque suggéré pour certains couples

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Sexe et pandémie: au Canada, le port du masque suggéré pour certains couples
OTTAWA (avec AFP) - En temps de pandémie, certains couples devraient éviter de s'embrasser et même porter un masque pendant les rapports sexuels, a suggéré mercredi la responsable de la santé publique du Canada, Theresa Tam.

"Les relations sexuelles peuvent être compliquées pendant la pandémie de Covid-19, surtout pour les personnes qui ne vivent pas avec un partenaire intime ou dont le partenaire sexuel court un grand risque de contracter la maladie", a indiqué la Dr Tam dans un communiqué.

"Les activités sexuelles les moins risquées pendant que sévit la Covid-19 sont celles où vous êtes seul", a-t-elle noté.

En cas de rapports sexuels "avec quelqu'un qui ne fait pas partie de votre ménage ni de votre bulle sociale", les partenaires devraient éviter de s'embrasser et faire en sorte que leurs "visages ne se touchent pas ou ne soient pas près l'un de l'autre". Dans un tel cas, le port d'un "masque couvrant le nez et la bouche" est suggéré.

"La chose la plus importante consiste à établir une relation de confiance avec votre partenaire sexuel", a-t-elle précisé.

La Dr Tam estime que les gens devraient également surveiller leur état de santé pour détecter tout symptôme de Covid-19 et limiter leur consommation d'alcool et "d'autres substances" pour "prendre de sages décisions".

Elle souligne cependant que le risque de transmission du nouveau coronavirus par le sperme ou les sécrétions vaginales "est très faible".

Néanmoins, elle préconise "des pratiques sexuelles sûres, comme l'utilisation du préservatif et l'échange d'informations" sur les maladies sexuellement transmises.

Le Canada recensait mercredi près de 130.000 cas de coronavirus, dont 9.121 se sont avérés mortels. Près de 90% des personnes l'ayant contracté étaient rétablies.

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Virus: tollé en Australie après l'arrestation d'une mère de famille opposée aux restrictions

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Virus: tollé en Australie après l'arrestation d'une mère de famille opposée aux restrictions
Melbourne, Australie | AFP | jeudi 03/09/2020 - La police australienne a justifié jeudi l'arrestation d'une femme enceinte qui avait lancé sur Facebook un appel à manifester contre les mesures de restriction dues à la pandémie de Covid-19, tentant ainsi de mettre fin au tollé suscité par les images de cette interpellation. 

La vidéo, diffusée en direct, montre des policiers en train de menotter la mère de famille devant ses deux enfants. 

Cette séquence a été visionnée des millions de fois sur internet, suscitant la polémique et ouvrant le débat sur le respect des libertés individuelles.

La femme enceinte, Zoe Buhler, a expliqué à des médias australiens avoir relayé des projets de manifestations sans savoir que c'était illégal dans l'Etat de Victoria, où des restrictions sont en vigueur pour juguler une deuxième vague épidémique de coronavirus.

Elle a reconnu qu'elle avait agi de manière "un peu étourdie". 

"Je suis juste quelqu'un de passionné et j'en ai marre des confinements", a expliqué Mme Buhler.

L'Australie a pris des mesures visant à arrêter les militants souhaitant organiser des manifestations malgré l'interdiction d'organiser des grands rassemblements pour lutter contre la propagation du virus.

Dont l'Etat de Victoria, les habitants sont invités à demeurer chez eux et à limiter au maximum leurs déplacements.

La vidéo montre la police en train d'annoncer à la mère de famille, incrédule et désemparée, qu'elle est en état d'arrestation pour avoir incité à une manifestation.

"Excusez-moi, incitation pour quoi? Qu'est-ce que... qu'est-ce que c'est que ça ?" demande-t-elle en pyjama aux policiers. 

"J'ai une échographie dans une heure", affirme-t-elle en éclatant en sanglots.

Ces images ont suscité un débat sur les libertés individuelles en Australie. 

Amnesty International Australie a déclaré que la police était coupable d'abus de pouvoir, tandis que l'organisation de défense des droits Liberty Victoria a qualifié cette arrestation d'inquiétante. 

Des politiciens d'extrême-droite ainsi que des partisans de théories du complot, qui n'ont cessé de critiquer les mesures de restriction destinées à lutter contre le virus, ont vu dans cette vidéo la preuve qu'un "Etat policier" était en place dans l'Etat de Victoria. 

Luke Cornelius, commissaire adjoint de la police de l'État de Victoria, a soutenu l'action des forces de l'ordre, estimant que les autorités avaient été claires quant à l'interdiction d'organiser des manifestations publiques. 

Tout en reconnaissant qu'il est "terrible" d'arrêter une femme enceinte, il a affirmé que les Australiens appelant à manifester durant une pandémie sont égoïstes et font peser une menace sur les efforts de lutte contre l'épidémie.

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Nouvelle-Calédonie: dialogue en panne à un mois du référendum

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Nouvelle-Calédonie: dialogue en panne à un mois du référendum
Nouméa, France | AFP | jeudi 03/09/2020 - Le dialogue entre l'Etat, les loyalistes et les indépendantistes kanak, outil depuis plus de trente ans du maintien de la paix en Nouvelle-Calédonie, est au point mort à un mois du deuxième référendum sur l'indépendance prévu le 4 octobre.      

"Il n'existe pas d'autre chemin que celui du dialogue pour assurer que le destin de la Nouvelle-Calédonie se réalise dans la paix", peut-on lire en conclusion d'un document rendu public la semaine dernière par l'Etat sur les implications du "oui" ou du "non" à l'indépendance.     

A l'évidence, ce dialogue est pourtant inexistant à un mois du deuxième référendum sur l'accession à la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie, organisé dans le cadre du processus graduel de décolonisation de l'accord de Nouméa (1998). "Je pense que nous sommes revenus 40 ans en arrière", souligne l'historien Louis-José Barbançon. 

Après plusieurs années de violences meurtrières entre indépendantistes kanak et loyalistes "caldoches", dont la tragédie de la grotte d'Ouvéa -21 morts- fut le point d'orgue en mai 1988, la Nouvelle-Calédonie a renoué avec la paix depuis les accords de Matignon (26 juin 1988) puis celui de Nouméa (5 mai 1998).     

Signés entre l'Etat, les indépendantistes du FLNKS et les non indépendantistes, ces accords ont pour matrice l'émancipation politique et économique de l'archipel.     

"La décolonisation est le moyen de refonder un lien social durable entre les communautés qui vivent aujourd'hui en Nouvelle-Calédonie, en permettant au peuple kanak d'établir avec la France des relations nouvelles correspondant aux réalités de notre temps", stipule le préambule de l'accord de Nouméa.      

Comme prévu par ce processus, un premier référendum a eu lieu le 4 novembre 2018 et a été remporté par les partisans de la France, avec 56,7% des suffrages. En cas de nouveau rejet de l'indépendance le 4 octobre prochain, un troisième scrutin référendaire est encore possible d'ici 2022.       

En 2018, "un groupe de dialogue sur le chemin de l'avenir" placé sous l'égide du Premier ministre Edouard Philippe et destiné à esquisser "l'après accord de Nouméa" avait abouti à l'écriture d'une "charte des valeurs calédoniennes" et à un "bilan politique partagé de l'accord de Nouméa".    

A droite, seuls les dirigeants du parti Calédonie ensemble (CE, centre droit), alors majoritaire, avaient apposé leurs signatures sur ces documents tandis que les loyalistes proches des Républicains avaient quitté avec fracas l'instance de dialogue.      

 radicalisation

Désormais unis sous la bannière "L'avenir en confiance" (AEC), ce courant, solidement arrimé à droite, est sorti vainqueur des élections territoriales de mai 2019, qui ont débouché sur une radicalisation du débat et un renforcement de sa bipolarité.      

Ainsi depuis plusieurs mois, la préparation du scrutin du 4 octobre est une litanie de polémiques sur l'élaboration du corps électoral, le choix de la date, l'usage autorisé par l'Etat du drapeau tricolore pour la campagne officielle, en dérogation au code électoral, ou encore les inscriptions dans les bureaux de vote décentralisés.      

"Plus on radicalise, plus on entre dans un engrenage qui empêche de renouer le dialogue entre indépendantistes et non indépendantistes", a récemment mis en garde le député Philippe Dunoyer (UDI-Calédonie ensemble).     

Le dernier écueil en date est le document diffusé vendredi dernier par l'Etat sur les conséquences du "oui" et du "non". Le texte, laconique et didactique, est pratiquement identique à celui diffusé en 2018 alors qu'il avait été prévu de l'étoffer.      

L'Avenir en Confiance s'est félicité que "l'Etat dise le droit" alors que le FLNKS, qui prône une indépendance avec partenariat, a dénoncé "un réchauffé d'un Etat partial". 

L'ultra-sensible sujet du nickel, dont l'île détient un quart des ressources mondiales, s'est en outre greffé à ces tensions, avec le retrait du géant Brésilien Vale, qui veut vendre son usine métallurgique et son richissime gisement de Goro à un groupe australien.     

Indépendantistes et coutumiers kanak s'opposent à cette transaction, qualifiée de "bradage du patrimoine minier". Ils ont appelé à la mobilisation sur le terrain.    

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Charles Bernardino, Tamari’i volontaire

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Charles Bernardino, Tamari’i volontaire
Tahiti, le 3 août 2020 - Dans le cadre des commémorations des 80 ans du ralliement des Établissements français d’Océanie (EFO) à la France libre, Tahiti Infos et l’association Mémoire polynésienne vous présentent quotidiennement jusqu’à vendredi le portrait d’un Tamari’i volontaire. Aujourd’hui, Charles Bernardino dit Talo.

Charles Bernardino est né le 3 juillet 1919 à Papeete. Le sergent-chef Charles Bernardino dit Talo décède le 23 août 1944 à l’âge de vingt-cinq ans, dans l’ambulance chirurgicale, de ses blessures lors des combats de la Mauranne, région d’Hyères (Var). Chef d’un demi-groupe de voltigeurs (1e compagnie), Charles Bernardino menait depuis trois jours des assauts successifs contre des positions fortifiées.

John Martin : "Nous étions dans une vigne, sous le feu de l’ennemi. J’ai vu le caporal-chef Charles (Charlot) Bernardino blessé se tenant l’épaule. Ça va, ça va, m’a-t-il dit. Je lui ai crié Fa’aitoito. Quand je suis allé le voir à l’hôpital, on m’a dit qu’il était mort, suite à une hémorragie interne."




Hommage avenue Pouvanaa a Oopa 
Le 2 septembre 1940, les Établissements français d’Océanie ralliaient la France libre. Du 1er au 15 septembre, dans le cadre des commémorations des 80 ans du ralliement des E.F.O. à la France libre, l’association Mémoire polynésienne pavoisera l’avenue Pouvanaa a Oopa de quelques 30 portraits de Tamari’i Volontaires colorisés. 

Charles Bernardino, Tamari’i volontaire

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Une étude avant réglementation maritime à Rangiroa

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Une étude avant réglementation maritime à Rangiroa
Rangiroa, le 3 septembre 2020 - La Direction de l’environnement a tenu fin août une réunion d’information sur le milieu marin à la mairie de Avatoru auprès des clubs de plongée et autres professionnels en activités nautiques. Rappel des règles et collaboration pour une étude y ont été abordés.

Le monde sous-marin participe grandement à l'activité touristique en Polynésie française et plus particulièrement dans certains atolls comme Rangiroa, paradis des plongeurs. Il est donc normal que de nombreux professionnels du monde du silence y aient établi leur société. Pour éviter certains accidents et rappeler les règles comportementales, la Direction de l'Environnement a mené une action de sensibilisation, doublée d'une étude dans le but d’établir une réglementation éclairée autour des activités écotouristiques concernant les raies, les requins et les dauphins.
 
Pour cette seconde partie il est question d’obtenir un état des lieux des pratiques liées à ces animaux, de brosser le portrait des parties prenantes, de caractériser les populations observées et enfin de recenser les sites utilisés tels que le lagon bleu, l’île aux récifs, le sable rose et bien d’autres.
Autre sujet abordé, la gestion des activités nautiques dans la passe de Tiputa comme avec la diminution de la vitesse des bateaux, la distanciation pour l’observation des dauphins, l'interdiction de contact physique avec les animaux sauvages.
 
La Direction de l'environnement souhaite aussi former des prestataires à la sensibilisation et à la connaissance biologique. “Nous sommes ici pour recueillir des informations dans le cadre de notre étude, qui nous permettront d'améliorer la réglementation et trouver des solutions, notamment à un plan de gestion géographique” déclare Raimana Doucet, ingénieur du milieu marin.
 

Distanciation à respecter
Pour ces centres de plongées, les consignes préconisées comme celle de la distanciation avec les animaux sauvages sont plus ou moins respectées, comme l'avoue un responsable de centre de plongée : “Lors de notre briefing avant chaque plongée, nous demandons à nos clients de garder une distance avec les dauphins, mais lors de la plongée ce sont les dauphins qui s'approchent à 50 voire 20 cm de nous. Il est donc difficile pour un plongeur de ne pas les toucher."
 
Quant au shark feeding, ce même responsable précise : "Nous ne faisons pas de shark feeding, mais, après chaque repas partagé avec nos touristes, le surplus est déversé dans la mer, que ça soit au village, aux endroits touristiques ou non touristiques. Le lagon bleu est devenu une nurserie de requins à pointe noire et cela depuis bien des années avant l’interdiction du nourrissage de toute espèce sauvage sur tout l’espace maritime."

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Tourisme archéologique aux Australes

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Tourisme archéologique aux Australes
Tubuai, le 3 septembre 2020 – Le fort potentiel archéologique de l'île devient un atout indéniable pour le tourisme culturel. Une pension de famille dont le terrain se montre riche en vestiges offre la possibilité à ses résidents de découvrir une autre facette de l'île, avant une prochaine fouille par une université américaine.
 
L’archipel des Australes, composé de cinq îles volcaniques, est l’un des groupes d’îles les moins bien documentés par les travaux archéologiques. Avant 1990, peu de travaux ont été effectués à Tubuai, rapporte Aymeric Herman, enseignant chercheur du monde océanien.
 
Nous sommes allés à la rencontre de Wilson Doom, qui tient la pension de famille “Wipa lodge” sur le terrain situé à Atiahara 3 au nord-ouest de Tubuai, où ont été extraits des objets datant des 12e et 14e siècles. Avant le 12e siècle, on suppose que les habitants étaient nomades, ne se fixant nulle part, allant d’île en île.
Sur mon terrain ont été extraits plusieurs peignes de tatouage en os humain, des hameçons en nacre et des outils de travail performants. Il faut savoir que ce site était, au 12e siècle, un lieu de formation de jeunes enfants, et ceux qui montraient plus de talent étaient sélectionnés pour les perfectionner dans leur domaine."
James Morrison lui-même, dans ses mémoires sur la Bounty, souligne l’efficacité des outils utilisés pour la fabrication du fort St Georges.

Des fouilles universitaires
 
 Et d’ajouter : “On a aussi trouvé des herminettes, des outils de travail en basalte pour creuser, faire des sillons, cultiver et sculpter le bois. On a pu justifier l’origine de ces objets en comparant l’ADN d’une nacre de Tubuai avec l’ADN des outils."  En tant que prestataire d’hébergement, Wilson Doom propose à ses clients une visite guidée de l’île "car à mon sens, il n’y a pas que nos légendes à faire connaître, à partager, mais aussi il est bon de mettre en avant les résultats de la recherche scientifique du Pacifique, d’autant plus que cette recherche n’a pas fini de nous faire découvrir notre passé." L’année prochaine, de nouvelles fouilles vont être entreprises par une université américaine sur son terrain dans un espace de 6 m² environ.

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​L’OPT poussé vers la sortie par le Port à Motu Uta

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​L’OPT poussé vers la sortie par le Port à Motu Uta
Tahiti, le 3 septembre 2020 - L’Office des postes et télécommunications s’est engagé mercredi, lors d'une audience de référés, à quitter le 31 octobre prochain au plus tard le hangar de 1 782 mètres carrés occupé, sans droit ni titre depuis 2017, à Motu Uta sur le domaine du Port autonome de Papeete par son centre de tri postal.
 
"Pour nous, l’important c’est de récupérer ces locaux", expliquait mercredi au juge des référés la représentante du Port autonome de Papeete. Le centre de tri postal de Motu Uta fait l’objet d’un litige qui plombe les relations entre le Port autonome et l’Office des postes et télécommunications. Les deux établissements publics s’en remettent aujourd’hui à l’arbitrage de la justice pour faciliter le dénouement cette affaire.
D’un côté, le Port autonome souhaite remettre la main, depuis septembre 2017, sur le hangar de 1782 m² occupé par l’OPT sans droit ni titre, dans la zone des entrepôts. Et ce, au point d’avoir demandé à la justice d’ordonner l’expulsion du locataire indélicat. De l’autre, l’Office veut du temps avant de quitter les lieux.
Sauf que depuis le 26 juin dernier, l’OPT est sous le coup d’une ordonnance du juge des référés qui lui a enjoint de quitter les lieux dans les 10 jours, sous astreinte de 80 000 Fcfp par jour de retard, passé ce délai. Un peu plus de deux mois sont passés. Le hangar n’est toujours pas libéré.
 
Des travaux avant restitution
 
Mercredi, c’est à la demande de l’Office que l’arbitrage du juge des référés était requis. Cette fois-ci dans le cadre d’une procédure conservatoire. Celle-ci vise à surseoir aux mesures de la décision du 26 juin. Ces locaux, aujourd’hui gérés par la SAS Fare Rata, font l’objet de travaux de remise en état, a exposé l’avocate de la Poste. La fin du chantier est prévue pour le 2 octobre. Une restitution des locaux est promise pour le 31 du même mois. Un délai qui convient "parfaitement" au Port autonome de Papeete, comme l’a expliqué la représentante de l’établissement public à l’audience. La décision du juge des référés, attendue jeudi après-midi, devrait selon toute vraisemblance acter cet accord de principe et accorder le nouveau délai réclamé par l’OPT.
C’est l’épilogue d’un différend qui prend racine il y a trois ans. Comme le constatait l’ordonnance de référé du juin dernier : "Il résulte de l’instruction que, suite aux observations de la chambre territoriale des comptes, le Port autonome de Papeete a dénoncé le 27 septembre 2017, la convention qui autorisait depuis 1984 l’OPT à occuper cet entrepôt à Motu Uta, en vue de l’exploitation d’un bureau postal pour le tri, la distribution, le stockage et l’expédition de colis postaux. Les nombreux échanges intervenus entre les parties depuis le début de l’année 2018 n’ont pas permis de déboucher sur la signature d’une nouvelle convention portant sur l’occupation d’une partie du hangar, pour une surface de 1 536 m², fixée par l’OPT lui-même. Malgré les démarches du Port Autonome de Papeete, la dernière en date étant une mise en demeure adressée le 25 mai 2020 de libérer les lieux au plus tard le 30 juin 2020, ces derniers n’ont toujours pas été libérés." C’est finalement l’ordonnance des référés de juin dernier qui aura décoincé la situation. Même si, chemin faisant, l’OPT s’octroie un nouveau délai de quatre mois. Entretemps, l’Office assure avoir fait un diagnostic amiante des locaux préalablement aux travaux de remise en état du hangar. Histoire de sortir des lieux avec l’élégance qui lui aura fait défaut depuis maintenant trois ans.
 

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Spectaculaire incendie au CET de Paihoro

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Spectaculaire incendie au CET de Paihoro
Tahiti, le 3 septembre 2020 - Un incendie s'est déclaré pour une raison encore inconnue dans l'un des deux casiers de déchets inertes du Centre d'enfouissement technique (CET) de Paihoro, vers 1 heure du matin jeudi.

Tous les pompiers des communes mitoyennes de Taravao sont mobilisés depuis jeudi matin pour contenir l'incendie qui s'est déclaré dans la nuit sur l'un des casiers de déchets inertes du Centre d'enfouissement technique de Paihoro. Le sinistre s'est vite étendue jusqu'au deuxième casier du CET. Des engins lourds ont été mis en œuvre jeudi au lever du jour pour étouffer et contenir le feu avec de la terre. L’enjeu est d’éviter une propagation du sinistre vers les autres casiers du site d'enfouissement. L'hélicoptère bombardier de l'armée fait des rotations depuis le lever du jour pour prêter main forte.

Selon nos informations, l'incendie s'est déclaré en surface sur l'un des deux casiers et s'est vite communiqué au second, situé côte à côte. Une batterie d'ordinateur ou le réservoir de carburant mal purgé d'un engin pourraient être à l'origine. Ces deux casiers sont employés pour l'enfouissement de ferrailles, de gravats, du verre et de plastiques non recyclables.

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