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ADT garde la gestion de Rangiroa, Raiatea et Bora Bora

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ADT garde la gestion de Rangiroa, Raiatea et Bora Bora
Tahiti, le 1er septembre 2020 - La gestion des aérodromes de Bora Bora, Raiatea et Rangiroa est confiée à la société Aéroports de Tahiti (ADT) dès le 1er octobre prochain, date de prise d’effet de la convention de rétrocession de ces installations au Pays par l’État.

La gestion des aérodromes de Bora Bora, Raiatea et Rangiroa est confiée jusqu’au 30 septembre 2022, à l’actuel gestionnaire de la plateforme aéroportuaire de Tahiti-Faa’a. Une convention de délégation de service public a été signée à titre précaire, mardi, entre Jean-Christophe Bouissou, le ministre en charge des transports interinsulaires et le directeur général de la société Aéroport de Tahiti (ADT), Jean-Michel Ratron.

L’accord prend effet dès le 1er octobre prochain. Il encadre la poursuite pendant 24 mois de la gestion de ces aérodromes par ADT, après transfert par l’État de ces installations à la Polynésie française, dès le mois prochain. Le temps pour le Pays de lancer l’appel d’offres pour la désignation du nouveau gestionnaire de ces trois plateformes pour les 30 prochaines années.

Dotations d’État

Jusqu'en octobre 2022, pendant la durée de cette convention précaire de gestion, "nous continuerons à travailler dans les mêmes conditions et avec la même volonté, pour que le service soit assuré pour l’image de ces aéroports vis-à-vis des clients, qu’ils soient polynésiens ou étrangers", assure Jean-Michel Ratron, dont la société s’occupe déjà de la gestion des trois aérodromes depuis 2011. "On ne relâchera pas nos efforts pour que cette gestion soit faite conformément aux attentes du Pays."

Pour les 24 prochains mois, en cas de déficit d’exploitation, la convention prévoit une compensation financière par le Pays. Celle-ci est "financée par l’État dans le cadre du transfert de compétences", a précisé Georges Puchon, le directeur du service de l’aviation civile. Une dotation annuelle de 900 000 euros (107,4 millions de Fcfp) est allouée à ce titre par l’État pour couvrir les frais de fonctionnement des missions régaliennes de ces trois aérodromes. Cette charge représente, selon Jean-Michel Ratron, "grosso modo les deux tiers" des coûts d’exploitation des installations rétrocédées. S’ajoute à cette enveloppe, le financement par l’État de deux opérations d’investissements, toujours dans le cadre de l’accord de rétrocession. Une dotation spécifique de 950 millions de Fcfp (8 millions d'euros) est allouée pour "le resurfaçage" des pistes de Rangiroa et Raiatea. Des travaux qui sont prévus à Raiatea dès 2021 et début 2022 à Rangiroa.
 
ADT "pas très inquiet"

Les aérodromes de Bora Bora, Raiatea et Rangiroa ont accueilli jusqu'en 2019 un trafic annuel total de l'ordre de 600 000 passagers. Leur gestion présente des comptes consolidés bénéficiaires, selon Jean-Christophe Bouissou. "Evidemment aujourd’hui on n’est pas à ce niveau de trafic, même si on observe une très bonne reprise à Raiatea et des chiffres conformes à nos prévisions sur Rangiroa et Bora Bora", analyse cependant le directeur général d'ADT. Mais Jean-Michel Ratron se dit optimiste : "Les aéroports des îles sont poussés par une dynamique internationale mais aussi locale, qui est assez puissante. Nous ne sommes pas très inquiets sur les hypothèses que l’on peut faire pour l’année prochaine."

Une transition sans à-coup pour les trois aérodromes rétrocédés par l'État à la Polynésie française. ADT y assure le changement dans la continuité jusqu’à fin septembre 2022. Puis, dans l’hypothèse où la société ne serait pas retenue pour poursuivre la gestion de son navire amiral, la plateforme aéroportuaire de Tahiti-Faa’a, "il est assez probable que nous continuerons à assurer la gestion de ces trois aérodromes jusqu’à la fin de la convention actuelle", estime Jean-Michel Ratron. 

A propos de la gestion de Tahiti-Faa’a
Une consultation est en cours depuis novembre 2019, dans le cadre du renouvellement de la concession pour la gestion de l’aéroport international de Tahiti-Faa’a. Cette procédure devrait aboutir en juin 2021, avec six mois de retard sur le calendrier initial en raison de la crise du Covid.
Les offres finales doivent être remises par les candidats en lice au plus tard au mois de novembre 2021. La prise en main de la plateforme aéroportuaire par le futur concessionnaire interviendra début 2022.
Quatre candidats sont déclarés depuis le 6 janvier dernier pour la reprise de cette concession de service public. Dans les rangs : le groupe Egis-CDC, via sa filiale ADT, un consortium public-privé représenté localement par la CCISM, la société Edeis et le géant du secteur Vinci Airports.

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Sénatoriales : Les candidatures sont à déposer entre le 7 et le 11 septembre

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Sénatoriales : Les candidatures sont à déposer entre le 7 et le 11 septembre
Tahiti, le 1er septembre 2020 - Les candidatures pour les prochaines élections sénatoriales, qui se dérouleront le 27 septembre, doivent être déposées au Haut-commissariat entre le 7 et le 11 septembre. En cas de second tour, elles devront être déposées le 27 septembre dès la proclamation des résultats du premier tour et jusqu’à 15 h. Aucune déclaration de candidature ne sera reçue après ces dates.  
 
Les élections sénatoriales, fixées le 27 septembre prochain, se rapprochent à grand pas. Ce ne sont pas moins de 728 grands électeurs qui sont appelés à voter pour élire les deux représentants que compte la Polynésie au Sénat.
Les prétendants au Palais du Luxembourg sont invités à déposer leur candidature au Haut-commissariat, avenue Pouvanaa a Oopa, du lundi 7 septembre au jeudi 10 septembre de 7h30 à 12h et de 13h30 à 16h et le vendredi 11 septembre de 7h30 à 12h et de 13h30 à 18h. En cas de second tour, ils devront les déposer le dimanche 27 septembre, dès la proclamation des résultats du premier tour et jusqu’à 15 h.
L’élection des sénateurs se déroulera, au scrutin majoritaire, le dimanche 27 septembre. Le scrutin sera ouvert à 8h30 et clos à 11 h. En cas de second tour, le scrutin sera ouvert à 15h30 et clos à 17h30.
Aucune déclaration de candidature ne sera reçue après la clôture, précise le Haut-commissariat dans un communiqué.
Compte tenu du contexte sanitaire actuel, les candidats seront reçus individuellement et devront venir avec un stylo et porter un masque.

Infos pratiques :
Les formulaires de déclarations de candidature sont mis en ligne sur le site du haut-commissariat :
http://www.polynesie-francaise.pref.gouv.fr/Politiques-publiques/Elections/Senatoriales/Senatoriales-2020/Candidats  
 
Par ailleurs, les candidats aux sénatoriales doivent se soumettre aux règles relatives au financement des campagnes électorales et déclarer un mandataire financier. Ils sont invités à consulter le site de la Commission Nationale des Comptes de Campagne et des Financements Politiques : www.cnccfp.fr,
ainsi que le site du haut-commissariat :
http://www.polynesie-francaise.pref.gouv.fr/Politiques-publiques/Elections/Senatoriales/Senatoriales-2020/Textes-de-references  
 
Les services du bureau de la réglementation et des élections : election@polynesie-francaise.pref.gouv.fr

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534 cas Covid confirmés en Polynésie

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534 cas Covid confirmés en Polynésie
Tahiti, le 1er septembre 2020 - La Polynésie française compte 534 malades du Covid-19 depuis le 2 août dernier, selon un bilan sommaire publié par la Direction de la santé mardi après-midi.

La Direction de la santé fait état mardi d'un total de 534 personnes infectées par le coronavirus depuis le 2 août, soit 26 de plus que la veille. Dans le point détaillé diffusé lundi, sur les 511 malades alors identifiés, dix personnes étaient maintenues sous surveillance au centre hospitalier du Taaone, pour des signes de Covid-19. Parmi eux, quatre étaient en service de réanimation. Pour l'instant, on ne compte toujours aucun décès lié au Covid-19 en Polynésie.

>> Lire aussi : Six cas Covid à Bora Bora

Les prochains carrés Covid de la Direction de la santé sont attendus mercredi et vendredi à la mi-journée.


 

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Plan de réduction de postes dans les tuyaux d'Air France

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Plan de réduction de postes dans les tuyaux d'Air France
Tahiti, le 1er septembre 2020 - Alors que la compagnie tricolore cherche huit candidats au départ volontaire, les partenaires sociaux soupçonnent la direction de faire peser "l'épée de Damoclès" du licenciement économique pour mieux faire passer la pilule du plan de réduction de postes.
 
Climat tendu à Air France. Contexte économique oblige, la direction de la compagnie tricolore vient de mettre sur la table un plan de départ volontaire concernant le personnel navigant commercial : 10% des effectifs sont visées, soit 7 à 8 personnes sur les 76 hôtesses de l'air et steward de la compagnie. Essentiellement des personnes susceptibles de pouvoir toucher une retraite, ou une pré-retraite.
Reste que l'annonce en comité d'entreprise a eu un effet couperet pour les représentants du personnel, surpris de ne pas avoir été consultés comme le veut la procédure. Question de forme plus que de fond donc, les syndicats déplorant "comme d'habitude" une démarche "unilatérale" qui du coup éveille des soupçons.  

"On nous fait croire que la porte est ouverte mais au final la direction fait son petit truc dans son coin, elle impose ensuite : à prendre ou à laisser, résume Bertrand Courtade, ce n'est pas une façon de faire". Pas de doute pour le délégué syndical Usaf-Unsa, la direction de la compagnie fait peser "l'épée de Damoclès" du licenciement économique pour mieux faire passer la pilule du plan de réduction de postes. "Le Covid a bon dos, les effectifs diminuent déjà d'année en année à raison d'un effectif non remplacée" argumente le syndicaliste.
 
Une réunion obtenue "aux forceps"
 
Des méthodes "ultraviolentes" que les syndicats s'étonnent de voir en Polynésie. "On ne se permettrait jamais ce type d'action en Métropole, là-bas 50 syndicats leur tomberaient dessus, ils raseraient les murs. Je considère qu'on est invité ici, et qu'on devrait faire plus attention. On a de la chance que les gens ici soient vraiment très calmes", poursuit Bertrand Courtade, faisant état d'une réunion obtenue "aux forceps grâce à l'intervention de l'antenne à Paris."
 
Si le rapport de force est installé, pas question de durcir le ton à ce stade des négociations. La rencontre entre la direction régionale et les syndicats (Otahi, CSIP, A Tia i Mua, O Oe To Oe Rima, USAF-UNSA, CSTP-FO) ce matin a permis de discuter des modalités, et d'écarter un mouvement de grève. "Les questions ont été posées, les calculs et les conditions seront revus avant d'être soumis à la direction, on en reste là" précise Alain Ateo, CSTP FO. "Il faut que ce soit équitable, et qu'il y ait des mesures sociales" renchérit Bertrand Courtade, soulignant l'absence de caisse chômage en Polynésie. Sollicitée par nos soins, la direction, de son côté, n'a pas souhaité faire de commentaire.
 

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Le plan de relance "Cap 2025" du Pays

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Le plan de relance
Tahiti, le 1er septembre 2020 - Le gouvernement a présenté mardi son plan de relance "Cap 2025" déployé à la suite de l'épidémie de Covid-19 en Polynésie française, à télécharger en intégralité à partir du lien ci-dessous.

Plan Relance by Samoyeau Antoine


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​La condamnation en diffamation de Geffry Salmon annulée en cassation

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​La condamnation en diffamation de Geffry Salmon annulée en cassation
Tahiti, le 1er septembre 2020 – La Cour de cassation a cassé et annulé la décision de la cour d'appel de Papeete condamnant l'élu Tahoera'a, Geffry Salmon, pour "diffamation" à l'encontre du président du Pays, Edouard Fritch pour ses propos tenus lors des territoriales de 2018. L'affaire devra être rejugée en appel.
 
Condamné le 2 mai 2019 par la cour d'appel de Papeete pour "diffamation" envers le président Edouard Fritch qu'il avait accusé d'avoir acheté des voix lors des dernières élections territoriales, l'élu Tahoera'a et tête de liste du parti orange aux territoriales de 2018, Geffry Salmon, sera rejugé en appel, ont révélé nos confrères de TNTV. La Cour de cassation a en effet cassé et annulé mardi ladite condamnation, au motif que les juges d'appel n'ont pas suffisamment justifié leur décision. Lors d’une conférence de presse tenue le 26 avril 2018 au siège du Tahoera'a, entre les deux tours des dernières élections territoriales, Geffry Salmon avait accusé le Tapura d’avoir acheté les voix des électeurs au moyen de subventions et d’aides en matériaux délivrées par le Pays. Pour sa défense, l'élu orange s'était proposé d'établir que le gouvernement avait décidé du versement de nombreuses subventions. Or selon, la Cour de cassation, les juges de la cour d'appel n'ont "pas analysé, ni même énuméré, les douze pièces produites au titre de l'offre de preuve". "Ils n’ont pu, en conséquence, déterminer si le propos incriminé, qui s’inscrivait, en période électorale, dans un débat d’intérêt général portant sur l’utilisation des fonds de la collectivité par un responsable public candidat à sa réélection, reposait sur une base factuelle suffisante, afin d’apprécier si une condamnation pour diffamation de l’auteur du propos était ou non nécessaire et proportionnée", indique la juridiction parisienne. L'affaire sera donc renvoyée devant la cour d'appel de Papeete pour y être rejugée.
 

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L'économie réadaptée au Covid

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L'économie réadaptée au Covid
Tahiti, le 1er septembre 2020 – Le plan de relance "Cap 2025" du Pays a été présenté mardi matin à la présidence avec quelques annonces de mesures nouvelles ou réajustées, mais surtout un plan économique de long terme pour la Polynésie française réadapté au contexte et aux conséquences du Covid-19.
 
Le gouvernement au grand complet était réuni mardi matin à la présidence pour la présentation du plan de relance baptisé "Cap 2025" par le vice-président Teva Rohfritsch. Mais avant d'entrer dans le vif du sujet, le président du Pays a évoqué l'actualité du moment pour "regretter" d'une part que la finalisation de ce plan de relance "arrive au moment d'un rebond épidémique" et d'autre part "que les partenaires sociaux viennent, aujourd’hui, perturber l’ambiance sociale à un moment où notre Pays a besoin d’unité et de confiance". Cette introduction étant faite, le président du Pays a d'abord longuement fait l'historique de la situation sanitaire et économique et des premières mesures de crise prises ces derniers mois. Il a ensuite indiqué que "l'esprit" qui avait présidé à l'élaboration de ce plan de relance s'articulait autour de deux idées : "Soutenir l’économie et l’emploi, pour limiter les effets négatifs de la crise sanitaire et ainsi créer les conditions favorables à une reprise rapide de l’activité" et "renforcer la solidarité envers tous ceux qui souffrent afin de préserver les équilibres sociaux".
 
Rédigé dans un nouveau contexte de crise sanitaire et économique en Polynésie, ce plan ambitionne de "servir à bâtir un autre modèle économique" avec trois échéances pour la "reconstruction post-catastrophe" : Cap 2025 pour "relancer l'activité économique" ; Horizon 2030 pour "investir dans la transition énergétique et plus largement dans les activités bas carbone pour un nouveau régime de croissance" et Objectif 2040 pour "se protéger des risques climatiques naturels ou sanitaires qui impacteront nos sociétés".
 
Nouvelles mesures et nouvelles priorités
 
Concrètement, ce plan de relance propose quelques mesures nouvelles ou "réajustées". On notera notamment que le Diese est rehaussé à 70% du salaire jusqu'à deux Smig au maximum et que le Deseti est augmenté de 50 000 à 70 000 Fcfp pour 2020 et 2021. Quelques dispositifs proposés par le Medef ont été retenus comme le plan Jeunes en entreprises, Mon Plan A ou le dispositif 1ère expérience. Trois jours de congés supplémentaires sont offerts pour les agents de l'administration à condition qu'ils les passent dans les îles. L'allocation logement sera augmentée pour les locataires OPH ayant perdu leur emploi. Le secteur de la perliculture est également accompagné avec la création d'une centrale d'achats de perles bas de gamme pour reconditionnement et valorisation en entreprises franches (exemptées de fiscalité).
 
Mais la plupart des 216 mesures contenues dans le plan sont des projets déjà existants réadaptés au contexte du Covid. "On ne peut plus vivre comme avant. Et on ne va pas jeter tout ce qui était prêt", a expliqué Teva Rohfritsch. "Par contre, on a priorisé. Et il y a des nouvelles choses aussi qui n'étaient pas imaginées avant le Covid. Il y a des projets qui étaient prêts et d'autres qui sont réorientés." Pêle-mêle, les cotisations des salariés aidés devront être "compensées partiellement", un plan de sécurité alimentaire et de résilience agricole est annoncé, le schéma directeur de développement de la pêche hauturière devra être actualisé ou encore des dispositifs supplémentaires dédiés aux très petites entreprises via l'Adie et Initiative Polynésie sont prévus…
 
Le plan de relance fixe également certaines orientations stratégiques déjà évoquées ces derniers mois, comme la négociation de la future convention santé/solidarité (dans l'attente, une prolongation de la participation de l'État au régime de solidarité de 1,4 milliard sera sollicitée), l'ouverture du capital d'Air Tahiti Nui à la Caisse des dépôts et consignation, l'AFD ou la Banque publique d'investissement, l'accélération du déploiement de la fibre pour les particuliers, le soutien par la défiscalisation aux projets du Village Tahitien ou encore l'accompagnement du projet aquacole de Hao…
 
L'État mis à contribution pour 119 milliards d'investissements
 
Le vice-président a indiqué que toutes les mesures de fonctionnement, qui représentent 20,7 milliards de Fcfp, devront être financées par des recettes budgétaires grâce au redémarrage de l'économie. Le premier prêt garanti par l'État ayant "exceptionnellement" permis de financer le fonctionnement, mais les emprunts futurs devant strictement être réservés à l'investissement.
 
Côté investissement justement, le gouvernement a compilé pour 119 milliards de Fcfp de projets déjà dans les tuyaux, qui ont été soumis à Paris pour bénéficier de l'enveloppe dédiée à la Polynésie française dans le cadre du plan de relance national. "On apprendra dans les jours qui viennent quelle part pourra nous être consacrée", indique Teva Rohfritsch. "On espère qu'un certain nombre de ces projets seront inscrits au plan de relance national. On a essayé d'être exhaustif. Une autre partie pourra être inscrite aux contrats de convergence, qui prendra la suite du contrat de projet. Et enfin, on sait également qu'il y a des fonds dégagés dans le cadre du plan de relance européen. On va faire feu de tout bois."
 

Teva Rohfritsch, vice-président du Pays : "Il y a des projets qui étaient prêts et d'autres qui sont réorientés"
L'économie réadaptée au Covid
Ce plan de relance présenté aujourd'hui présente certaines nouvelles mesures et en compile d'autres déjà annoncées ?
 
"Cela fait un moment qu'on travaille sur ces questions de relance, de réactivation économique. Certaines mesures ont déjà été mises en œuvre. Il y a eu le plan de sauvegarde économique. Le 23 juillet dernier, le collectif budgétaire de près de 34 milliards est venu amorcer les dispositifs d'amortisseurs sociaux et puis les premières mesures de soutien aux entreprises, aux salariés, au pouvoir d'achat, aux personnes en situation d'urgence. On a continué de financer tous les besoins sanitaires. Et maintenant, ce plan de relance vient -sur les 5 ans qui viennent- donner une perspective avec ces 216 mesures, une approche par filière, une approche stratégique et une approche d'investissements publics aussi. Le souhait, c'est d'avoir 119 milliards de Fcfp d'investissements publics additionnels pour que le moteur public puisse prendre le relai du moteur privé qui, en ce moment, est en difficulté."
 
Le gouvernement a également appelé à l'unité derrière ce plan ?
 
"Ce plan de relance ne vaut rien si on n'est pas tous ensemble. Il est important qu'on soit tous réunis. On peut tous philosopher sur ce qu'il fallait faire ou ne pas faire. Une chose est certaine, je crois avoir essayé de démontrer ce matin qu'on ne peut pas simplement isoler le tourisme et ceux qui sont en difficulté aujourd'hui en disant que le reste de l'économie va vivre. C'est pas possible. On est dans une approche systémique. Il y a un effet domino. Et quand on perd une activité aussi importante, c'est toute la société polynésienne qui est fragilisée. Quand on parle d'économie, ce sont 20 000 familles aujourd'hui qui sont fragilisées On ne peut pas ignorer ces 20 000 familles en ne pensant qu'aux 40 000 autres actifs, pour ne parler que des salariés, qui eux ont une situation préservée. Les comptes sociaux, la CPS, le budget du Pays et l'intervention publique sont menacés également."
 

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La trésorerie du Pays, avant et après l'emprunt

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La trésorerie du Pays, avant et après l'emprunt
Tahiti, le 1er septembre 2020 - Pour rendre compte de la situation financière du Pays avec la crise du Covid-19, le gouvernement a dévoilé mardi un tableau prévisionnel de la trésorerie pour l'année 2020 avec et sans l'emprunt de 28,6 milliards de l'AFD garanti par l'État. Un emprunt qui a servi à renflouer la CPS à hauteur de 16,5 milliards de Fcfp et "exceptionnellement" à financer le budget de fonctionnement, notamment pour pallier la baisse anticipée de 15 milliards de Fcfp de recettes fiscales. Sans cet emprunt, le Pays se retrouvait à sec de trésorerie au mois d'octobre…
 

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Après deux ans de déni, il reconnaît l’incendie de la DAS de Arue

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Après deux ans de déni, il reconnaît l’incendie de la DAS de Arue
Tahiti, le 1er septembre 2020 -Plus de deux ans après l’incendie criminel qui avait ravagé l’antenne des affaires sociales située à Arue, l’auteur des faits a été présenté devant le tribunal correctionnel mardi. Alors qu’il avait nié être l’incendiaire durant toute l’instruction de cette affaire, le jeune homme de 23 ans a cette fois reconnu l’intégralité des faits. Il a été condamné à quatre ans de prison dont deux ans ferme, assortis d’un mandat de dépôt différé. 
 
Durant plusieurs heures mardi matin, le tribunal correctionnel de Papeete s’est penché sur l’incendie volontaire qui avait détruit l’antenne des affaires sociales de Arue dans la nuit du 15 au 16 février 2018. Un jeune homme de 23 ans, père d’un nourrisson, comparaissait en effet pour répondre de "destruction du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes" et "vol par effraction".
 
L’affaire, qui avait fait grand bruit, avait débuté par le signalement d’un incendie dans le bâtiment qui abritait l’antenne des affaires sociales de Arue le 16 février 2018, vers trois heures du matin. Arrivés sur place, les gendarmes et les pompiers avaient rapidement trouvé deux départs de feux, constatant ainsi que l’incendie était de nature criminelle et que l’auteur des faits était entré par effraction. Ils avaient aperçu des graffitis sur un mur sur lequel ils avaient lu le mot « Cash », et avaient fait la liste des objets volés dont 16 tickets repas destinés à un fast-food bien connu. Saisi par le parquet, les enquêteurs de la Brigade de recherches (BR) de Faa’a, avaient immédiatement averti le gérant de ce fast-food afin qu’il les prévienne si une personne se présentait avec les tickets volés. 
 

Pris par le fast-food


Il ne leur avait pas fallu attendre longtemps, puisqu’une jeune femme s’était présentée le jour-même de l’incendie, avec les tickets volés dans le fast-food en question. Interpellée à sa sortie, elle avait dénoncé son compagnon comme étant celui qui les lui avait donnés. Arrêté peu de temps après, l’individu déjà connu de la justice avait été placé en garde à vue. Il avait alors reconnu le cambriolage en mettant l’incendie sur le dos de deux autres jeunes hommes, eux-aussi déjà connus de la justice. Placés à leur tour en garde à vue, ces deux derniers avaient strictement nié les faits en expliquant qu’ils étaient dans une station-service lors du début de l’incendie. Un alibi rapidement confirmé par la vidéosurveillance de la station où on les voyait en train de faire un plein avant de se diriger vers la direction inverse du lieu de l’incendie. La propre vidéosurveillance du bâtiment incendié avait également démontré que le mis en cause était le seul présent sur les lieux durant la nuit où l’incendie avait été déclenché. Enfin, l’inscription retrouvée sur le mur avait été retrouvée sur son sac. "Cash", un surnom, en référence aux années où il était dealer de paka et d’ice à la sortie du lycée. 
 
Malgré ces preuves accablantes, le prévenu avait nié les faits durant toute l’instruction. Lors de sa comparution mardi et à la grande surprise du tribunal, il a finalement reconnu l’intégralité des faits en mettant ce revirement sur le compte de sa "maturité". "En mettant le feu à ce bâtiment, vous ne vous êtes pas dit que l’incendie pouvait se propager aux maisons avoisinantes ?" s’est agacé le président du tribunal. Réponse laconique du jeune homme : "Je ne me suis pas posé la question". Sans désarmer, le prévenu a ensuite évoqué ses quatre mois de détention provisoire à Nuutania qui l’avaient fait "réfléchir", la naissance de son enfant qui a "tout changé" et a expliqué au tribunal qu’il serait "dommage" de le mettre en prison puisqu’il a récemment trouvé un travail. À la grande surprise de l’auditoire et notamment de son avocate, il a ensuite longuement évoqué son adolescence et les années où il pouvait gagner jusqu’à 80 000 Fcfp par jour en vendant des sticks de paka. 
 
Une rédemption peu convaincante pour le représentant de la Polynésie française qui a affirmé que "ce monsieur" – le prévenu – avait un réel problème avec la réalité et qu’il fallait tout de même faire la différence entre "nier" et "affabuler". Tel qu’il l’a précisé, les dégâts causés par l’incendie ont été chiffrés à 39 millions de Fcfp. 

"Schéma de réinsertion"

Pour la procureure de la République, qui a requis cinq ans de prison dont deux ans ferme à l’encontre du jeune père, ce dernier n’a, durant l’audience, démontré "aucune évolution de son comportement". "Sous couvert de maturité, il n’a montré aucun changement quant à sa mentalité", a-t-elle affirmé avant de souligner le parcours "précocement ancré dans la délinquance" du prévenu qui est pourtant un "être intelligent, capable de réflexion et apte à sentir les tendances et les influences". Le représentant du ministère public a également expliqué qu’il ne croyait pas "une seule seconde" au "schéma de réinsertion" avancé par le jeune homme qui a "su se trouver un contrat de travail peu avant l’audience". 
 
Face à cette charge, l’avocate du mis en cause, Me Hina Lavoye s’est étonnée que la sincérité de son client n’ait pas été décelée par le procureur de la République : "Quand les gens ne font pas d’efforts pour se réinsérer, on le leur reproche. Quand ils en font, on leur dit que c’est pour faire meilleure impression devant le tribunal. On ne leur laisse aucune chance !" L’avocate s’est par ailleurs attardée sur le comportement du prévenu à la barre : "Il est venu face à vous aujourd’hui et a dit toute la vérité. Il a même évoqué un passé lié au trafic de stupéfiants alors que cela n’avait jamais été abordé. Même si cela fait écarquiller les yeux, on ne peut tout de même pas lui reprocher de ne pas être sincère." Après en avoir délibéré, le tribunal a condamné le jeune père à quatre ans de prison dont deux ans ferme assortis d’un mandat de dépôt différé. 

 

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Trois syndicalistes candidats à la présidence du Cesec

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Trois syndicalistes candidats à la présidence du Cesec
Tahiti, le 1er septembre 2020 - Ils sont trois candidats, du collège des salariés, à se présenter pour la présidence du Cesec qui aura lieu le 17 septembre prochain : Diana Yieng Kow, Patrick Galenon et Eugène Sommers. Ces derniers n'ont pas réussi à s'entendre sur une candidature unique de leur collège à qui revient la présidence tournante de la quatrième institution du Pays.
 
Le 17 septembre prochain, les membres du Cesec devront élire le successeur de Kelly Asin-Moux à la tête de l'institution consultative représentant la société civile. Pour les deux prochaines années, c'est au collège des salariés de prendre la tête du Cesec. Trois candidats ont pour l'instant ouvertement fait savoir qu'ils briguaient ce siège : Diana Yieng Kwo pour le Stip, Patrick Galenon de la CSTP-FO et Eugène Sommers pour la CSIP.

​Tous meilleurs que les autres
Les trois prétendants n'ont pas réussi à s'entendre sur une candidature unique et chacun y va de son verbe pour prouver qu'il est le meilleur candidat pour ce poste. Le patron de la CSTP-FO met en avant son expérience : "j'ai déjà été à la tête du Cesec donc je connais les rouages". L'intéressé estime qu'il a "beaucoup de chance de passer" mais veut rester prudent. Diana Yieng Kow met en avant son côté "consensuel" et le "changement" souhaité par les membres de l'institution et propose "une femme à la tête du Cesec puisqu'à la présidence de toutes les institutions du Pays, il n'y a que des hommes". La candidate met elle aussi en avant son expérience au sein de l'institution dont elle a été vice-présidente.
 
Eugène Sommers, de son côté, met en avant le choix de son syndicat avant celui de sa candidature. Il précise que cela fait plus d'une trentaine d'années qu'il "défend les salariés polynésiens". Et tout comme sa collègue Diana Yieng Kow, il veut aussi du changement. Il ne fait d'ailleurs pas de cadeau à son homologue de la CSTP-FO à qui il reproche son cumul des mandats : "Je suis pour le partage des fonctions, c'est normal. Tu ne peux pas tout demander. Patrick Galenon est à la CPS, ça suffit. Lucie est au fond paritaire ça suffit (…). C'est vrai que la CSIP n'a jamais eu la présidence de cette institution, ni à la CPS, ni au fond paritaire. C'est pour cette raison que je suis candidat".

​Pour quoi faire ?
Les trois candidats à la présidence du Cesec estiment que c'est une institution "extrêmement importante". Le candidat de la CSTP-FO considère qu'avec ce poste au Cesec, "votre voix peut porter beaucoup plus. Elle anime la société civile, qui se pose beaucoup de questions, surtout en ce moment." L'ancienne patronne du Stip compte bien apporter son expérience du monde de l'Éducation et "apporter une certaine pédagogie dans notre manière de fonctionner et vraiment privilégier le dialogue social". Elle met aussi en avant sa ténacité dans le suivi des dossiers en cette période de crise sanitaire et sociale. Eugène Sommers quant à lui… retape sur son collègue de la CSTP-FO : "Il ne faut pas utiliser le Cesec à des fins personnelles (…). Il faut éviter que cette fonction soit un moyen de satisfaire l'égo de certains (…). Il est devenu gourmand".

Quelle gestion ?
Sur la gestion financière du Cesec, les trois candidats sont unanimes : l'actuel président a "bien géré" l'institution et ils espèrent être "dans la continuité" de leur prédécesseur. Patrick Galenon et Eugène Sommers regrettent néanmoins que le nombre d'auto-saisines ait diminué. Ce qui était pourtant bien une recommandation de la chambre territoriale des comptes pour faire des économies de budget… Pour autant, Patrick Galenon affirme déjà que s'il venait à être élu "les commission devront se réunir beaucoup plus souvent" rappelant au passage que les conseillers sont "payés à la commission". Eugène Sommers estime de la même façon que les membres du Cesec doivent avoir des échanges avec des personnes extérieur "pour avoir leur opinion". Et pour le coup, Diana Yieng Kow estime qu'avec la situation sanitaire et économique du moment "nous avons intérêt à vraiment être encore plus responsables dans la gestion de notre budget".
 
Avant l'élection du président du Cesec, qui aura lieu en séance plénière le jeudi 17 septembre prochain, une réunion du collège des salariés est prévue dans les jours prochains pour tenter de définir un candidat unique. Mais à écouter les intéressés, pas sûr d'arriver à un consensus d'ici là.
 

Trois syndicalistes candidats à la présidence du Cesec

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Maupiti démissionne de la Comcom de Hava'i

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Maupiti démissionne de la Comcom de Hava'i
Tahiti, le 1er septembre 2020 - Les élus de Maupiti ont démissionné en masse de la Comcom de Hava'i. Ils dénoncent la gestion partisane de leur président Cyril Tetuanui et le retrait de la commission des transports inter-îles en lieu et place de celle des chiens errants.
 
L'installation des nouveaux membres de la communauté de communes de Hava'i le 31 juillet dernier avait déjà été houleuse… Et la situation ne s'est pas améliorée depuis. Mardi, tous les élus de la Comcom originaires de Maupiti (5 titulaires et 5 suppléants) ont adressé leur démission collective à leur président, Cyril Tetuanui, ainsi qu'au tāvana hau de l'État. Ils dénoncent la gestion partisane de la communauté de communes de Hava'i par son président. Dans leur courrier, les démissionnaires soulignent qu'ils sont "mis à chaque fois à l'écart de toutes les décisions". À l'origine de la fronde, le tāvana Tahoera'a de Maupiti, Woullingson Raufauore dénonce "l'attitude du président qui prend des décisions sans nous consulter".
 
À l'origine de ce conflit : la délégation nouvellement attribuée au tāvana de Maupiti. En effet, ces dernières années, le tāvana avait en main la commission des transports inter-îles qui lui tenait particulièrement à cœur vu l'enclavement de son île. "Je m'en suis occupé avec beaucoup de convictions. Et c'était légitime de donner à Maupiti cette commission, puisqu'elle est la seule commune déficitaire dans ce domaine". Aujourd'hui, cette commission lui a été retirée et il a eu à la place la commission des chiens errants… "C'est complètement illogique", explique-t-il en indiquant que son île est moins envahie de chiens errants que Ra'iatea.

​"C'est politique"
Pour le tāvana de Maupiti, nul doute que le retrait de cette commission est "une décision purement politique (…). Je me pose la question de notre légitimité au sein de ce conseil". Woullingson Raufauore assure qu'il a reçu l'arrêté de sa nouvelle délégation ce mardi sans même avoir été consulté. "Cela veut dire que les autres tāvana comme Taputapuatea, Huahine, et Uturoa font leur business entre eux". Et le premier magistrat de Maupiti de revenir sur la réélection de Cyril Tetuanui à la tête de la Comcom fin juillet. Pour lui, ce n'est "pas un hasard" si ses collègues de Huahine, Marcelin Lisan, et de Taputapuatea, Thomas Moutame, s'étaient "entendus" pour que Cyril Tetuanui rempile en échange de deux vice-présidences au SPC. La présidence de la Comcom est effectivement tournante et le tāvana de Huahine devait en prendre les rênes. "Tout cela est calculé d'avance. Vous me donnez la présidence de la Comcom et je vous mets vice-présidents au SPC. C'est un échange", dénonce le tāvana de Maupiti.
 
Enfin, Woullingson Raufauore regrette que 8 millions de Fcfp de la dotation des équipements des territoires ruraux (DRTR) aient été attribués à Huahine pour le financement de panneaux solaires. "Toutes les communes ont été bien loties, sauf Maupiti", regrette-t-il. Le président de la communauté des communes Cyril Tetuanui est resté injoignable toute la journée de mardi.
 

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Mes Nike contre ton poulet... l'essor du troc aux Philippines à cause du virus

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Mes Nike contre ton poulet... l'essor du troc aux Philippines à cause du virus
Manille, Philippines | AFP | mercredi 02/09/2020 - Incapable de joindre les deux bouts, Lorraine Imperio s'est résolue à troquer sa paire de Nike contre un poulet prêt à être cuit sur un des multiples sites d'échange apparu aux Philippines depuis le début de la pandémie.

Des millions d'habitants de l'archipel ont perdu leur emploi à cause du coronavirus et sont dans l'incapacité d'en trouver un autre du fait du confinement. Alors beaucoup se tournent vers les groupes Facebook pour troquer tout et n'importe quoi, de l'électroménager, des jouets, des sacs à main, le plus souvent pour de la nourriture.

"C'est tellement difficile en ce moment. On ne sait plus où trouver l'argent pour payer les courses", explique Mme Imperio, une mère de deux enfants dont le mari travaille à temps partiel dans un magasin qui vend des doughnuts à Manille.

Il a assisté impuissant à la réduction contrainte de son temps de travail à cause du virus et ne gagne désormais plus que 9.000 pesos (155 euros) par mois, dont la moitié part dans le loyer.

Dans ce contexte, les sites de troc dont devenus un moyen de survie pour nombre de Philippins comme Mme Imperio, 28 ans.

Six kilos de riz

Au moins 98 de ces groupes, dont certains qui recensent des dizaines de milliers de membres, existent dans l'archipel, selon un décompte effectué par l'AFP.

Près de la moitié sont apparus depuis l'arrivée du coronavirus qui a obligé nombre de Philippins à se rabattre sur cette pratique ancestrale qu'est le troc pour nourrir leur famille.

Sur Google, les recherches de l'expression "troc de produits alimentaires" ont grimpé de 300% entre avril et mai aux Philippines, selon une étude de l'organisation iPrice Group. 

Son analyse détaillée de 85 groupes de troc sur Facebook a montré que les denrées alimentaires étaient les produits les plus recherchés.

Les gens postent des photos et des précisions sur les produits qu'ils sont prêts à céder, expliquent ce qu'ils cherchent en échange, et la négociation s'engage dans les commentaires.

Après avoir déjà troqué des biberons dont elle n'avait plus besoin, Mme Imperio a échangé une veste en duvet pour bébé et un sweat à capuche Ralph Lauren contre six kilos de riz.

Si elle a récupéré un poulet contre ses Nike, une seconde paire n'a toujours pas trouvé preneur, trois semaines après avoir été proposée en ligne.

La faim progresse

"Les vieux produits sont durs à vendre", explique-t-elle. "Mais le troc permet de les transformer en nourriture."

C'est parce qu'elle était frustrée de ne pas pouvoir sortir faire les courses, et parce qu'elle voulait aider les autres que Jocelle Batapa Sigue a créé il y a quatre mois le Groupe de troc de Bacolod, une ville du centre des Philippines.

Son mari était le seul, dans la famille, à avoir le permis nécessaire pour sortir de confinement.

"C'est difficile pour moi d'obtenir ce que je veux quand j'envoie mon mari faire les courses", explique cette avocate.

Son groupe compte désormais 230.000 membres.

Elle estime que, chaque jour, des milliers d'objets changent de mains sur son site, qu'il s'agisse de gâteaux d'anniversaire, de téléphones portables ou de bouteilles de shampoing.

"Sans la pandémie, le troc n'aurait pas connu un tel essor", dit-elle.

En juillet, une étude de l'institut de sondage Social Weather Stations avançait que 5,2 millions de familles philippines avaient ressenti "la faim à cause d'un manque de nourriture" au moins une fois au cours des trois précédents mois. Un chiffre au plus haut depuis six ans.

Le troc ne concerne cependant pas que les personnes qui n'ont plus d'argent.

Pour beaucoup, il est aussi une façon de se débarrasser d'objets dont le confinement a révélé l'inutilité.

Chona de Vega, 57 ans, a échangé son fer à lisser les cheveux et une bouilloire électrique contre un sac de courses et pense désormais à proposer son fer à repasser.

"Je n'en ai plus besoin", explique cette habitante de Manille qui passe l'essentiel de son temps chez elle à cause des restrictions contre le coronavirus.

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L'Australie en récession après près de trois décennies de croissance

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L'Australie en récession après près de trois décennies de croissance
Sydney, Australie | AFP | mercredi 02/09/2020 - L'Australie est entrée en récession pour la première fois depuis 1991 après avoir vu son PIB reculer de 7% au deuxième trimestre à cause de l'épidémie de Covid-19, selon des chiffres officiels publiés mercredi.

En dépit de mesures d'aides publiques massives, le ralentissement économique mondial et les restrictions drastiques imposées pour lutter contre la propagation du coronavirus sur l'immense île-continent ont eu raison de l'extraordinaire croissance australienne qui n'avait même pas été interrompue par la crise financière mondiale de 2008.

"Les chiffres publiés aujourd'hui confirment l'impact dévastateur du Covid-19 sur l'économie australienne", a déclaré le secrétaire au Trésor Josh Frydenberg.

"Notre série record de 28 années consécutives de croissance économique est désormais achevée. La cause: une pandémie qui n'arrive qu'une fois par siècle."

Il s'agit de la plus forte contraction trimestrielle jamais subie par l'économie australienne, a précisé le Bureau australien des statistiques (ABS). Et ce recul de 7% du PIB est conforme aux prévisions du gouvernement.

Un pays entre en récession lorsqu'il aligne deux trimestres de recul de l'activité économique, et le PIB australien avait diminué de 0,3% entre janvier et mars.

Le PIB a chuté au deuxième trimestre de 6,3% par rapport au deuxième trimestre 2019.

"Chaos"

"Le trimestre qui s'est achevé en juin a été marqué par une contraction importante des dépenses des ménages dans les services car les ménages ont modifié leurs comportements alors que des restrictions étaient décidées pour contenir la propagation du coronavirus", a expliqué Michael Smedes, un haut responsable de l'ABS.

Le nombre d'heures travaillées a baissé de près de 10% tandis que le montant des prestations sociales a grimpé de plus de 40%.

Le commerce a également été plombé au deuxième trimestre, qui a été marqué par une baisse des importations de biens de 2,4% et une chute des exportations de services de 18,4%.

L'économie australienne avait déjà été pénalisée par la sécheresse et les feux de forêt dévastateurs qui ont sévi pendant des mois à partir du deuxième semestre 2019.

Le gouvernement a débloqué des dizaines de milliards de dollars pour atténuer l'impact économique de l'épidémie. Et M. Frydenberg a assuré que la récession aurait été bien plus grave sans ces aides, et notamment sans les subventions versées aux entreprises pour éviter qu'elles ne licencient.

"Les chiffres accablants confirment ce que chaque Australien sait, à savoir que le Covid-19 a provoqué le chaos dans notre économie et nos vies, à un point que nous n'avions jamais connu auparavant. Mais il y a de l'espoir et un chemin existe pour s'en sortir", a-t-il dit.

L'Australie totalise depuis le début de l'épidémie 26.000 cas de contamination, et 663 décès dus au Covid-19.

Le pays s'était plutôt bien sorti de la première vague épidémique, même si des mesures de confinement prises durant les premiers mois ont eu un impact sur la performance de l'économie au deuxième trimestre.

Un confinement beaucoup plus strict est en ce moment en vigueur pour les cinq millions d'habitants de Melbourne, coeur d'une seconde vague épidémique qui pèsera sur la performance économique du trimestre en cours.

Les frontières entre les Etats australiens sont pour la plupart fermées, et le tourisme n'est toujours pas relancé.

Les autorités s'attendent à ce que le chômage atteigne les 9,3% en décembre et que le déficit public explose pour atteindre près d'un dixième du PIB à la mi-2021.

La pandémie a entraîné un plongeon au deuxième trimestre de la plupart des grandes économies du globe.

L'Inde a dévoilé lundi un décrochage inédit de 23,9% de son PIB en glissement annuel. Mardi, le Brésil, première économie d'Amérique latine, a fait part d'un effondrement record de 9,7% entre avril et juin.

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Chine: une université déconseille les tenues "suggestives"

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Chine: une université déconseille les tenues
Pékin, Chine | AFP | mercredi 02/09/2020 - La recommandation d'une université chinoise appelant les étudiantes à ne pas porter de vêtements "trop suggestifs" suscitaient mercredi de vives réactions en ligne, dans un pays où le mouvement #MeToo peine à mobiliser.

L'Université du Guangxi, région du sud-ouest du pays, a édicté 50 conseils pratiques pour ses nouvelles recrues, préconisant notamment aux étudiantes d'éviter de sortir seules et de parler à des inconnus. 

Le document recommande également aux étudiantes de s'abstenir de trop boire et s'attarde sur quelques conseils en matière vestimentaire.

"Ne portez pas de jupes et de vêtements trop suggestifs, n'exposez pas votre taille et ne montrez pas votre dos, afin de ne pas éveiller la tentation", peut-on lire.

"A certains moments, il n'est pas convenable de porter des talons hauts qui limitent les mouvements", ajoute le document.

Ces recommandations publiées début août et largement partagées en ligne cette semaine ont provoqué un tollé sur le réseau social Weibo, l'équivalent en Chine de Twitter, avec plus de 210 millions de vues et des milliers de commentaires.

"Pourquoi la +liberté de s'habiller+ d'une femme est-elle considérée comme une +tentation+? C'est surtout parce que le coeur de certains hommes est impur", s'indignait une internaute.

"Les femmes n'ont pas encore été violées que l'Université du Guangxi s'est (déjà) préparée à leur faire honte", commentait une autre.

"Porter des vêtements convenables doit s'appliquer aux hommes comme aux femmes", estimait une utilisatrice de Weibo, jugeant "déroutant" qu'on ne rappelle cette règle qu'à ces dernières. 

Face à la polémique, l'établissement a défendu mardi dans la presse locale des "règles de vie en société", arguant que certaines étudiantes étaient parfois trop peu vêtues en raison du climat chaud et humide du Guangxi.

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De la compta-gestion pour les agriculteurs marquisiens

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De la compta-gestion pour les agriculteurs marquisiens
Ua Pou, le 2 septembre 2020 - La Chambre de l’Agriculture et de la Pêche Lagonaire (CAPL) donne accès à une formation comptabilité et gestion pour les détenteurs de la « carte Faa'apu » dans les îles.
 

Les agriculteurs professionnels de Ua Pou et Nuku Hiva détenteurs de la carte CAPL, communément appelée « carte Faa'apu », ont eu la chance de bénéficier d’une formation comptabilité et gestion pour les aider à mieux s’en sortir avec les comptes de leur exploitation. "C’est une formation d’une année condensée en trois jours" explique le formateur de la CFPPA, seul organisme public habilité pour les formations continues des professionnels de l’agriculture.
Les professionnels aimeraient pouvoir bénéficier plus souvent de formations venant à eux dans les archipels les plus éloignés car tous ne peuvent pas se permettre de se déplacer à Tahiti. Et ce, financièrement, certes; mais ne serait-ce que physiquement, car ils travaillent souvent seuls sur leur exploitation et ne peuvent quitter les lieux plus d’un jour ou deux.
La question se pose souvent, à savoir : comment pouvoir accéder à davantage d’occasions de la sorte pour nos professionnels dans les îles ?
Dans ce cas-ci, c’est la Chambre de l’Agriculture qui a commandé la formation par rapport à un séminaire réalisé en 2018 pour une mise en œuvre au second trimestre 2019 concernant la gestion, la transformation et l’agriculture biologique. Dans le cas de Ua Pou, les cours étaient prévus pour décembre 2019 et reportés à mars 2020 à cause du Matava’a. Et le Covid ayant eu une seconde fois raison du report de la formation, elle a été reportée une ultime fois du 25 au 27 août 2020, dates auxquelles elle a bien eu lieu, avec le soutien de la mairie, sollicitée pour des supports logistiques. Et concernant Taiohae, à Nuku-Hiva, cette formation prendra place du 1er au 3 septembre.
Il est toutefois possible pour les professionnels de l’agriculture ou de la pêche lagonaire détenteurs de la carte CAPL de demander à avoir une formation de la CFPPA sur leur île en regroupant de 6 à 12 personnes (la capacité maximale de ces cours) puis en contactant -avec, si possible, le soutien de leur mairie- la CAPL et le centre de formation afin de programmer la venue d’un formateur.
La CFPPA tient également à rappeler qu’ils font cela pour et surtout grâce aux professionnels désireux d’apprendre et de continuer à se former, même s’ils sont bien installés dans leur activité. Ils remercient également les mairies, les circonscriptions administratives et la Direction de l’Agriculture de soutenir de telles initiatives.

Une initiative qui a fait des heureux
Edinho s’est lancé dans la production de la vanille il y a 5 mois et n’a jamais eu de formation en comptabilité. C’était donc une aubaine pour lui de pouvoir bénéficier de cette introduction à la comptabilité et à la gestion qui lui a énormément appris sur la manière de gérer les comptes d’une petite entreprise individuelle comme la sienne.
Tapati Iopa travaille à son compte depuis 2001 dans le coprah et les fruits, les agrumes notamment. C’est la première fois qu’il fait de la comptabilité et c’est, selon lui, primordial pour un agriculteur de connaître son environnement et de savoir comment s’en sortir en cas de problème financier, de maladie ou d’autres coups du sort. Et pour ce faire, il faut pouvoir gérer son portefeuille correctement.
Robert est apiculteur professionnel depuis 2013. Cette année-là, pour suivre la première formation en apiculture de Polynésie, il a dû se déplacer à Tahiti pour se former et ce, à ses propres frais. Malheureusement pour lui, la formation a été coupée en deux de manière inopinée, ce qui lui a valu de devoir se débrouiller par lui-même avec toujours, les transports, le logement et les frais de fonctionnement à sa charge. En attendant la reprise des cours six mois plus tard, il a donc pris l’initiative de contacter un apiculteur sur place pour lui proposer de l’aider sur le terrain, en échange de son savoir.
Selon lui, quelques formations seraient indispensables pour les agriculteurs des îles comme Ua Pou, notamment des formations sur la production de vanille, sur la régénération des cocoteraies ou encore sur le phytosanitaire pour apprendre aux agriculteurs à détecter les nuisibles ou les maladies, faute d’agents sur place, et à vivre avec, le cas contraire.
Exemple probant : durant cette formation de trois jours, l’île de Ua Pou est devenue malgré elle le gîte de sept Bulbuls Orphée, espèce d’oiseaux extrêmement envahissants et néfastes pour les abeilles et les fruits en tous genres. Elle est également connue pour faciliter la propagation du miconia que l’on sait ravageuse pour certains spécimens de plantes endémiques. À ce stade, on ignore encore comment ces oiseaux sont parvenus jusqu’ici. On soupçonne une arrivée clandestine par bateau mais en l’absence de personnes aptes à identifier et gérer le problème, les habitants de l’île de Ua Pou vont devoir apprendre à vivre avec.

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Le terroir fait son marché à Hiva oa

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Le terroir fait son marché à Hiva oa
Atuona, le 2 septembre 2020 -  La commune de Hiva oa a organisé  la première édition du marché du terroir les 27 et 28 août derniers. Elle s'est tenue sur un terrain vague, situé dans le village, afin de bien gérer le flux de circulation de la population à travers les stands pour faire face à la situation sanitaire.

Durant deux jours, les agriculteurs de l’île de Hiva oa ont été mis à l’honneur. La mairesse et ses conseillers ont mis en place la semaine dernière, la première édition du marché du terroir afin de proposer à la population des produits bruts ou transformés exclusivement locaux. Le marché a compté une vingtaine de participants, preuve de l'engouement des agriculteurs et des artisans. L'organisateur de ce marché, Olive Teikiotiu a fait part de sa satisfaction à l'issue de ce marché dont il justifie l'utilité : "Le marché du terroir, c’est tout ce qui est produit par les artisans mais principalement ce qui vient de la terre : élevage, produits maraîchers... Ils ont apporté tout ce qu’ils ont dans leur faa'apu. Il y a des plantes, du miel, des fruits, des légumes et aussi des repas 100% locaux. Le marché, uniquement réservé aux habitants de l'île, est une réussite nous sommes contents. Dans notre profession de foi, il s'agissait de promouvoir les agriculteurs locaux et aussi de mettre en valeur nos produits locaux. Nous tenons parole."
 

Un maximum de précautions
Ce marché, organisé alors que la Covid-19 fait son retour en Polynésie, a obligé les organisateurs à prendre le maximum de précautions : "D’abord nous avons décidé de délocaliser le marché sur un terrain vague afin de mettre en place un circuit. La population entrait d’un côté et sortait de l’autre. Les artisans étaient placés dans des emplacements rectangulaires et distanciés. Ensuite nous avons mis en place une brigade sanitaire, composée de CAES [conventions d’aide exceptionnelle de solidarité, ndrl], pour guider la population et lui donner un peu de désinfectant. La population a été très disciplinée,  80% des citoyens portaient leur masque. Je tiens à remercier le maire et son conseil municipal pour l’organisation de cette première édition." Ce succès en appelle d'autres puisque la commune a pour projet d’organiser une grande foire pour fin novembre qui rassemblerait les artisans de Tahuata et Fatu Hiva.

Interview d'un exposant
Le terroir fait son marché à Hiva oa
Gaëlle Fiu
Une artisane apicultrice
"C’est une très bonne initiative"
 
Qu'avez-vous proposé durant ce marché ?
Nous proposons exclusivement du miel sous quatre formes : en pot de 1kg, 500g, 250g mais aussi en vrac, une distribution particulière que nous souhaitons promouvoir
 
Que pensez-vous de cet événement ?
Je pense que c’est une très bonne initiative pour les agriculteurs de l’île. Cela permet d’exposer les produits locaux et justement de favoriser la production agricole locale.
 
Avez-vous eu beaucoup de visites ?
Le premier jour oui, un peu moins le second en raison certainement de la pluie. Maintenant, je pense que pour une petite île comme la nôtre, une journée suffit.

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Thomas Bambridge, Tamari'i volontaire

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Thomas Bambridge, Tamari'i volontaire
Tahiti, le 2 septembre 2020 - Dans le cadre des commémorations des 80 ans du ralliement des Etablissements français d’Océanie (EFO) à la France libre, Tahiti Infos et l’association Mémoire polynésienne vous présentent quotidiennement jusqu’à vendredi le portrait d’un Tamari’i volontaire. Aujourd’hui, Thomas Bambridge.

Thomas Bambridge est né le 24 février 1922 à Afaahiti. Il s’engage en janvier 1941 dans les rangs de la France libre. Il n’est pas un guerrier né. Mélomane, musicien, il cherche plus à s’éloigner d’une passion tumultueuse avec la belle Reiri Chevallier, actrice phare du film Tabu. En Australie, il est souvent au piano du Polynesian Club, particulièrement apprécié de la gente féminine.  
À Bir Hakeim, il est l’adjoint de Philippe Bernardino, chef du 1er groupe. Les bombardements par les stukas, appuyés par l’artillerie du 9 juin 1942, blessent Thomas Bambridge aux yeux en début d’après-midi. 

John Martin : "Thomas Bambridge a été blessé la veille de la sortie de vive force. Il avait un pansement aux yeux. Il ne voyait pas. Il a été évacué dans une ambulance qui a sauté et s’est rapidement consumée. On n’a pas retrouvé son corps."
François Broche : "Lorsque Thomas Bambridge fut blessé, avec un autre homme de son groupe, on les évacua sur le groupe sanitaire en Bren Carrier (…), le pasteur qui avait assisté son frère dit que Thomas avait été blessé au visage mais pas très grièvement. Il avait gardé toute sa connaissance, il disait qu’il avait mal et réclamait à boire. Son chef de groupe ayant été tué, Jeannot dut le remplacer et ne put aller voir Thomas au groupe sanitaire. Il y avait beaucoup d’ambulances. Il en fit le tour, puis ouvrit la porte arrière en appelant son frère. Des gémissements lui répondaient et les plus valides l’envoyaient au diable. On avait également déposé des brancards dans les bennes des camions Belford qui étaient destinées à emporter les 75 encore intacts. Si son frère lui avait répondu, et s’il avait pu marcher, il l’aurait pris avec lui, ils ne se seraient pas quittés pendant la sortie. S’il avait été trop gravement touché, il serait resté sur le camion. Jeannot était très inquiet, car les allemands n’épargnaient guère les ambulances. Mais il ne put le trouver."
Son frère, Jean-Roy Bambridge témoigne : "Après la sortie de vive force, j’ai cherché Thomas dans les hôpitaux. En Italie, j’avais sur moi une photo de lui pour la montrer aux personnels de santé (…). En vain."
 
 


Hommage avenue Pouvanaa a Oopa
Le 2 septembre 1940, les Établissements français d’Océanie ralliaient la France libre. Du 1er au 15 septembre, dans le cadre des commémorations des 80 ans du ralliement des E.F.O. à la France libre, l’association Mémoire polynésienne pavoise l’avenue Pouvanaa a Oopa de quelques 30 portraits de Tamari’i Volontaires colorisés.
 

Thomas Bambridge, Tamari'i volontaire

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560 cas Covid confirmés mercredi en Polynésie

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560 cas Covid confirmés mercredi en Polynésie
Tahiti, le 2 septembre 2020 - La Direction de la santé confirme mercredi un total de 560 cas de Covid-19 depuis le 2 août dernier en Polynésie française.

Le nombre de malades infectés par le Covid-19 augmente de 26 nouveaux cas en l'espace de 24 heures, en Polynésie française mercredi matin, selon un bilan officiel transmis par la Direction de la santé. Le nombre de cas Covid identifiés depuis le 2 août dernier est dorénavant de 560 dans la collectivité. Les autorités sanitaires considèrent cependant que 274 malades sont guéris parce que diagnostiqués depuis plus de 10 jours. La moyenne d’âge de l’ensemble des cas est de 36 ans.

Parmi les cas confirmés durant ces 10 derniers jours 246 personnes sont tous isolés à domicile, et 29 en centre d’hébergement dédié. Onze personnes sont actuellement hospitalisées au Centre hospitalier du Taaone pour des signes de Covid-19, dont quatre en service de réanimation. La moyenne d’âge des personnes hospitalisées est de 52 ans. Pour l'instant, on ne déplore toujours pas de décès lié à cette maladie.

Les malades Covid+ sont localisés dans les communes urbaines de Tahiti, ainsi qu’à Bora-Bora et Raiatea.

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Vaimalama Chaves, amoureuse et boostée après ses vacances en Polynésie

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Vaimalama Chaves, amoureuse et boostée après ses vacances en Polynésie
Tahiti, le 2 septembre 2020 - Vaimalama Chaves vient de passer près de deux mois en Polynésie. Amoureuse, la  belle Tahitienne a profité de ce séjour pour se ressourcer et faire découvrir le fenua à son petit ami, Nicolas Fleury, un sportif de haut niveau en VTT Trial. Ses projets, sa musique, sa nouvelle vie en métropole post Miss France, mais aussi la situation de la Polynésie entre épidémie sanitaire et crise économique, la belle Vaimalama Chaves a répondu en toute sincérité à nos questions.  


Comment se sont passées tes vacances au fenua ? 
"Les vacances étaient géniales. La Polynésie, c’est ma maison, c’est ici que j’ai grandi, alors après avoir vécu une année loin de mes racines, revenir ici pour me ressourcer m’a apporté tout ce dont j’avais eu besoin en France. J’ai pu vivre et découvrir mon pays sous les traits d’une touriste et je sais que nous avons une manière unique et magnifique d'offrir notre culture au monde."
 
Cela fait du bien ce retour aux sources entre famille et amis ?
"C’est tout ce dont j’avais besoin pour repartir boostée pour travailler en métropole".
 
Un coup de cœur pour l’une des îles où tu es allée ou des choses que tu as pu faire ?
"J’ai beaucoup aimé mon voyage dans les îles et c’est peut-être inattendu mais l’île que j’ai la plus aimée est Tahiti.
Même s’il est dit que Tahiti ne représente pas toute la Polynésie et qu’on encourage souvent les touristes à aller voir d’autres îles, il y a beaucoup de choses à y faire. Pour commencer, la plus grande montagne de Polynésie est à Tahiti, les randonnées y sont nombreuses et les légendes tout autant. Le lagon est riche et beau, il y a des plongées à faire, tant en masque et tuba qu’en bouteille, les activités culturelles, comme avec le centre ‘Ario’i à Papara, et plusieurs autres activités qu’on peut trouver sur place !"

 
Comment se passe ta nouvelle vie en métropole, post Miss France  ?
"Elle est plus calme, plus douce, les projets sont nombreux mais le changement réside dans l’action : va falloir que je travaille plus !"
 
Côté musique, tu as déjà sorti plusieurs singles, d’autres sont-ils en préparation ?
"J’ose espérer, depuis le temps que je l’attends."
 
Peux-tu nous en dire en peu plus sur la sortie de ton album ? Avec qui travailles-tu ? 
"J’ai eu la chance de collaborer avec une équipe fantastique, que TF1 Music, Endemolshine et ExplayMusic m’ont fait rencontrer : Sarah Louis et Suzanne Marqué, chefs de projet, des compositeurs renommés tels que Corson, Yohan Malory, Barbara Pravi, Tristan Salvati, de merveilleux musiciens, Fabien, Joël et Tsyo et le chef d’orchestre de tout, Thierry Said, mon producteur."

"Davantage au fur et à mesure"
Vaimalama Chaves, amoureuse et boostée après ses vacances en Polynésie
D’autres projets pour la rentrée ?
"Peut-être, c’est une surprise..."  
 
Et les amours, on t’a vu en charmante compagnie sur Instagram ? C’est du sérieux ?
"Oui, j’en révélerai davantage au fur et à mesure."
 
Miss Guadeloupe a été éliminée du concours de Miss France pour avoir posée seins nus pour une campagne contre le cancer du sein ? Aurais-tu pu faire la même chose ? Qu’en penses-tu ?
"Je n’étais pas assez en confiance avec mon corps pour porter haut et fort les valeurs de la lutte contre le cancer du sein. Ainsi, je ne peux qu’avoir de l’admiration pour ce beau projet qu’elle a su mener avec grâce et convictions." 
 

Il n’y aura pas d'élection de Miss Tahiti cette année, tu es forcément très attachée à ce concours, qu’est-ce que cela te fait ?
"En ces temps de crise sanitaire, c’est la meilleure décision qui aurait pu être prise. Miss Tahiti a toujours suscité beaucoup d’intérêt et la population est très impliquée dans l’élection. Prendre la décision d’éviter de créer un événement aussi important force le respect, car bien que ce soit très attendu, cela engendrera des rassemblements de masse, favorable à la transmission du virus. C’est de la prudence pure et le comité de Miss Tahiti a raison." 

"Appliquez les gestes barrière"
Vaimalama Chaves, amoureuse et boostée après ses vacances en Polynésie
Ton expérience du jeûne thérapeutique pendant une semaine ? A refaire ? Oscar Temaru prône justement le jeûne thérapeutique, qu’en penses-tu ?
"Ah non ! Plus jamais ! Ou peut-être pas pendant une semaine ! C’était une expérience à vivre, je suppose mais moi qui aime manger, je me suis vue m’éteindre à petit feu !" 
 
Quelle est ta vision de la Polynésie aujourd’hui qui subit de plein fouet une grave crise économique ?
"Je constate avec beaucoup de tristesse que nous sommes bien trop dépendants du monde extérieur pour subvenir à nos besoins de manière pérenne. Nous avons beaucoup de chance de vivre dans un environnement propice à l’agriculture : des terres pour cultiver, du soleil, de l’eau, du vent et des courants pour créer de l’énergie verte. Il y a une grande volonté de devenir indépendants, mais pour le moment, la situation économique actuelle résulte des habitudes de consommation et de la peur du changement." 
 

Le nombre de cas augmente chaque jour au fenua ? Si tu avais un conseil à donner aux Polynésiens ? 
"Appliquez les gestes barrière, portez un masque, lavez-vous les mains régulièrement, mangez mieux et sportez bien !"

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Teva Rohfritsch démissionne du gouvernement

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Teva Rohfritsch démissionne du gouvernement
Tahiti, le 2 septembre 2020 - Le vice-président Teva Rohfritsch, ministre de l'Economie, des Finances en charge de l'économie bleue et des grands travaux, a démissionné du gouvernement Fritch. Officiellement, il s'agit pour lui de se rendre disponible pour la campagne des sénatoriales du 27 septembre.

Teva Rohfritsch a présenté sa démission du gouvernement à Edouard Fritch qui l'a acceptée ce mercredi matin, lors du conseil des ministres. 

Officiellement, il s'agit pour le candidat du Tapura Huira’atira aux prochaines élections sénatoriales, de mettre fin à ses fonctions exécutives afin de s’engager dans la campagne électorale en vue des élections sénatoriales du 27 septembre.

Dans ce cadre, une réunion politique est programmée dès mercredi en fin d'après-midi avec les élus du conseil municipal de Teva i Uta, en présence des représentants Tapura de l'assemblée de la Polynésie française. 

En quittant le gouvernement, Teva Rohfritsch réintègre l'hémicycle de Tarahoi où il remplacera le représentant Tapura Yves Ching.

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