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Cinq crimes pour deux semaines d'assises

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Cinq crimes pour deux semaines d'assises
Tahiti, le 31 août 2020 - La deuxième session de la cour d’assises de Papeete pour l’année 2020 s’ouvrira mardi matin pour deux semaines. Cinq affaires seront jugées, dont  l’assassinat d’un jeune homme et le décès d’un petit garçon victime du syndrome dit du "bébé secoué"
 
Cinq affaires seront jugées par la cour d’assises pour une session de deux semaines qui s’ouvrira dès mardi matin avec une affaire de viols incestueux sur mineur. Jeudi et vendredi, c’est un quadragénaire qui comparaîtra pour des coups mortels en récidive portés à son frère. Le 7 et le 8 septembre, les jurés devront juger un jeune homme de 21 ans poursuivi pour un assassinat commis à Toahotu sur fond de trafic de stupéfiants, comme le rapportait Tahiti Infos dans son édition du 26 août dernier.
 
Du 9 au 11 septembre, un homme et une femme comparaîtront pour des violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur leur fils de 1 an, qui avait perdu la vie après avoir été victime du syndrome du bébé secoué. Cette session d’assises s’achèvera par une deuxième affaire de viols sur mineur qui sera exposée aux jurés les lundi 14 et mardi 15 septembre.
 

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AS Vénus/FTF : Match retour au tribunal

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AS Vénus/FTF : Match retour au tribunal
Tahiti, le 31 août 2020 – L'AS Vénus a bien déposé son second recours en référé contre la décision de la Fédération tahitienne de football de réattribuer la place qualificative en Coupe de France à l'AS Tiare Tahiti, malgré le premier revers infligé par le tribunal administratif à la fédération. L'audience aura lieu le 9 septembre prochain.

Le deuxième recours de l'AS Vénus contre la Fédération tahitienne de football était jusqu'ici "envisagé". Il a depuis bel et bien été déposé auprès du tribunal administratif de Papeete. La juridiction a publié lundi la date d'examen du nouveau "référé suspension" demandé par le club de Mahina contre la décision de la fédération d'attribuer la place qualificative en Coupe de France à l'AS Tiare Tahiti. Le club demande également au tribunal "d’enjoindre, sous astreinte à la fédération tahitienne de football, d'organiser dans un délai, les trois matchs afin que le vainqueur de la Coupe de Polynésie de football participe au 7ème tour de la Coupe de France". La date du référé a été fixée au 9 septembre prochain.
 
Bis repetita
 
Rappelons que ce véritable feuilleton juridico-sportif tire son origine de l'arrêt des compétitions en raison de l'épidémie de Covid-19 en mai dernier. Le comité exécutif de la Fédération tahitienne de football du 25 mai avait décidé de cesser toutes les compétitions en cours et de répartir les différentes places qualificatives entre les équipes. Les deux premiers du championnat au moment de l'arrêt des matchs avaient hérité des deux places qualificatives en OFC Champions league : Pirae et Vénus. Et la place qualificative en Coupe de France, habituellement dévolue au vainqueur de la Coupe de Polynésie, avait été attribuée à l'AS Tiare Tahiti pour sa troisième place en championnat et son statut de demi-finaliste de la coupe au moment de l'arrêt des compétitions. Problème, parmi les trois autres demi-finalistes de la Coupe de Polynésie, l'AS Vénus a fait entendre sa voix. Le club estimant que la décision de la fédération était arbitraire et qu'il était tout aussi légitime à prétendre à la qualification en Coupe de France.
 
Or le 23 juillet dernier, le tribunal administratif de Papeete a suspendu la décision de la fédération estimant effectivement qu'elle n'était pas suffisamment argumentée. Le juge a également enjoint la fédération à reprendre une décision sous 20 jours. Ce qu'a fait le comité exécutif de la Fédération tahitienne de football le 29 juillet dernier en prenant… la même décision ! Celle d'une qualification d'office l'AS Tiare Tahiti en Coupe de France. Nouveauté néanmoins, la fédération a pris soin cette fois-ci d'étayer son argumentation en prenant en compte les pénalités et bonus accordés aux clubs en championnat qui placeraient l'AS Tiare Tahiti devant l'AS Vénus au classement final. Au final, la fédération met en avant son souci "d'équité sportive" pour justifier son souhait de récompenser les trois équipes les plus "méritantes" de la saison. Reste à savoir si cet élan de bonne volonté saura convaincre le juge des référés…
 

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Les Froggy Mountain Brothers donnent des concerts virtuels

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Les Froggy Mountain Brothers donnent des concerts virtuels
MOOREA, le 31 août 2020 - Le duo, qui joue d’habitude sur la scène ouverte de la pizzéria Vai’are à Moorea, assure désormais des concerts en ligne tous les vendredis soirs. Laurent et Robin Holliger du Froggy Moutain Brothers promettent de revenir en live dès que cela sera possible tout en maintenant leur e-concert.

Laurent et Robin Holliger jouent du bluegrass. Un style musical américain qu’ils affectionnent et partagent avec un public conquis, à Moorea. D’habitude, ils montent sur la scène de la pizzéria Vai’ere tous les vendredis soirs. Le contexte sanitaire a mis un terme (temporaire) à ce rituel. Il n’a pas mis un terme à la passion de Laurent et Robin Holliger qui poursuivent leurs prestations en ligne.

Le bluegrass est une musique américaine, une branche de la country, qui a émergé au milieu des années 1940. Ceux qui veulent se faire une idée peuvent (ré)écouter la musique du film Délivrance (1972) : Dueling Banjos (un standard des années 1950).

C’est un style de musique très rythmé, sans batterie pour marquer le rythme, entièrement acoustique. Il s’interprète avec des instruments de musique à cordes : le banjo à cinq cordes, le violon (fiddle), la guitare, mais aussi la contrebasse, la mandoline.

C’est un artiste du nom de Bill Monroe et son groupe baptisé Blue Grass Boys qui a posé les bases de ce style de musique, qui trouve son origine dans les ballades et chansons traditionnelles d’Angleterre, d’Irlande et d’Écosse. Bill Monroe a réussi à imposer son style en marge des grands courants de la musique country de l’époque.

Le bluegrass a été supplanté par le rock and roll, "mais il a connu un nouvel élan dans les années 1960 avec le folk puis dans les années 2000 avec par exemple la bande originale du film Ô Brother", racontent les frères Holliger. "Les musiques de ce film ne sont pas exactement du bluegrass, mais de l’early country dans laquelle le bluegrass a puisé."

Les amateurs de cette musique se retrouvent à l’occasion de festivals aux États-Unis surtout, mais aussi un peu en France, en Allemagne, en Europe. Les habitants de Moorea ont donc la chance de pouvoir en profiter grâce aux frères Holliger.

Eux l’ont découverte sur le territoire américain. Ils ont commencé à jouer de la musique, initiés par leur père. "Robin est devenu très fort en guitare", explique Laurent qui a mis de côté l’instrument pendant plusieurs années.

Le bluegrass "comme une âme sœur"

Lors d’un séjour aux États-Unis, la famille a acheté un banjo pour remplacer celui qu’ils s’étaient fait voler chez eux quelques temps auparavant.

"Le livret qui accompagnait le banjo contenait des morceaux de bluegrass. Mon frère, en apprenant le banjo, s’est mis au bluegrass", poursuit Laurent. Robin se rappelle : "J’ai longtemps écouté de la country avec le sentiment qu’il me manquait quelque chose. Le bluegrass avait tout ce que je cherchais, c’est un peu comme une âme sœur. Avec elle, je suis tellement bien."

Cette découverte a eu lieu en 2006. Depuis, Laurent s’est remis à la guitare. Robin s’est mis ensuite à la mandoline. Et, en 2012, les deux frères ont monté leur groupe : Les Froggy Mountain Brother. Laurent Holliger joue de la guitare et de l'autoharpe qui rejoint parfois la famille des instruments du bluegrass. Robin est à la mandoline, le violon ou le banjo, selon les morceaux.

Un album déjà enregistré

En Polynésie – ils sont nés et ont grandi dix années aux pieds des Alpes mais, issus d’une famille de grands voyageurs, ils sont installés en Polynésie depuis 1996 – les Froggy Mountain Brothers interprètent et composent des morceaux de bluegrass. Ils ont déjà enregistré un album qui est téléchargeable en ligne.

Robin Holliger indique : "il faut savoir que dans le bluegrass comme par exemple dans le jazz, le blues, le folk et toute autre musique ancrée dans la tradition, et contrairement à des musiques plus modernes comme le rock ou la pop, il y a habitude de reprise et standard. De ce fait, on reprend des morceaux plus anciens que l’on joue avec de nouvelles compositions récentes. Certains groupes ont fait toute leur carrière sans proposer de morceaux originaux, ou presque."

Ainsi, le bluegrass permet le partage et des musiciens qui ne se sont jamais rencontrés peuvent jouer et chanter des standards dans un ‘jam’. Depuis 2012, les frères Holliger jouent principalement à Moorea, espérant pouvoir rencontrer plus souvent le public de Tahiti.

Pratique

Rendez-vous sur ce site pour découvrir l'album.

Les Froggy Mountain Brothers donnent des concerts virtuels
Contact

FB : Froggy Mountain Brother

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​Les ex-InterContinental font appel de la relaxe d'Irmine Tehei

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​Les ex-InterContinental font appel de la relaxe d'Irmine Tehei
Tahiti, le 31 août 2020 – Les quatre anciens employés de l'InterContinental Moorea ont fait appel de la relaxe prononcée la semaine dernière au bénéfice de la présidente de l'Union des femmes francophones d'Océanie, Irmine Tehei, qu'ils poursuivaient pour "diffamation" après ses propos à leur encontre dans le cadre d'une affaire de viol classée sans suite.
 
Les quatre anciens employés de l'hôtel InterContinental Moorea ont fait appel de la relaxe de la présidente de l'Union des femmes francophones d'Océanie, Irmine Tehei, prononcée la semaine dernière par le tribunal correctionnel de Papeete. Les quatre hommes poursuivent la président de l'association en "diffamation" à la suite de ses propos à leur encontre lorsqu'ils étaient visés par une plainte pour viol d'une employée de l'hôtel. Une plainte rapidement classée sans suite en raison des nombreuses contradictions de la plaignante, mis aux jours par les gendarmes lors de l'enquête. Les ex-employés de l'hôtel reprochent à Irmine Tehei d'avoir bafoué leur présomption d'innocence en utilisant directement le terme "māfera" (viol, en reo tahiti) pour parler de leurs agissements dans un reportage diffusé sur TNTV lors de l'enquête. Mais le tribunal a relaxé l'intéressée au bénéfice du "doute sur le sens exact de ses propos (…) faute de traduction". Notons que l'appel ne pourra porter que sur les intérêts civils. Seul le procureur étant en mesure de faire appel sur le plan pénal dans les affaires de diffamation.

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​Le commerce interdit des "rori titi"

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​Le commerce interdit des
Tahiti, le 31 août 2020 - L’exportation des holothuries à mamelles (Rori titi) n’est plus possible depuis l’inscription, vendredi dernier, à l’annexe II de la Convention de Washington des variétés Holothuria whitmaei et Holothuria fuscogilva.

C’est un marché à l’export qui a développé un chiffre d’affaires de 21 millions de Fcfp en 2019 mais dont le glas vient de sonner pour les exploitants locaux. En effet, le commerce à l’export des bêches de mer ou holothuries est désormais encadré par une réglementation internationale des plus strictes. Deux variétés sont particulièrement concernées en Polynésie française, sur les cinq autorisées à la commercialisation : le Holothuria whitmaei et le Holothuria fuscogilva, communément appelés Rori titi.

Proposées à l’inscription en 2019, ces deux variétés de la faune lagonaire sont, depuis vendredi dernier, listées à l’annexe II de la Convention de Washington sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacées d’extinction (Cites). Ce nouveau statut freine dorénavant leur commerce à l’exportation. Et faute de demande locale, leur commerce tout court.

En 2018, toutes variétés confondues, 6 594 bêches de mer ont été exportées de Polynésie vers Hong Kong pour un poids de 1,8 tonne. Le prix moyen à l’export a atteint près de 9 747 Fcfp/kg en progression de 14,6% par rapport à l’année précédente. Et l’une des plus fortes valeurs ajoutées a été réalisée sur les rori titi, pour près de 60% des volumes exportés. Aujourd’hui, seuls deux commerçants disposent d’un agrément leur permettant de faire le négoce et l’exportation d’holothuries au fenua. Si le déclin de leur commerce semble inévitable, cette activité est également pourvoyeuse de ressources additionnelles pour des pêcheurs dans une dizaine d’atolls des Tuamotu.
 
Une ressource méconnue
 
En Polynésie française, bien que des mesures de gestion préventive de la ressource aient été mises en place depuis une réglementation de 2012, une gestion raisonnée des holothuries à mamelles (Rori titi) doit désormais être démontrée, suite à leur protection renforcée par la Cites.
Le commerce international des spécimens des espèces inscrites à l'Annexe II de la Cites n’est en effet autorisé que sous couvert d’un permis d'exportation. Et ce permis ne peut être délivré qu’accompagné d’une attestation de commerce non préjudiciable à la ressource.
Or, en l’absence d’études précises et étayées de la ressource polynésienne en holothuries, impossible de savoir si le commerce à l’export de ces variétés ne porte pas atteinte à leur pérennité dans l’environnement. Impossible, dorénavant de délivrer des permis d’exportation. Mais des "échanges ont débuté avec le muséum d’histoire naturelle pour définir les protocoles liés à cette évaluation de la ressource dans nos lagons", nous indique la Direction des ressources marines. Cette étude pourrait être menée dans les mois à venir. En attendant, un autre projet est dans les tuyaux à la Direction des ressources marines : il vise à maîtriser les techniques de reproduction, d’élevage puis de réensemencement des rori titi dans le milieu lagonaire. Rien ne permet d’affirmer aujourd’hui que cela soit possible ou même rentable. "L’offre est très largement inférieure à la demande et cela justifie des investissements de ce genre", estime-t-on cependant à la Direction des ressources marines. Des essais sont programmés dans les installations de la DRM à Vairao et l'étude doit être en partie financée par des capitaux privés.
 
Premier coup de frein en 2012
 
Le commerce et la pêche des holothuries ont déjà connu un coup de frein il y a huit ans. Ils sont étroitement réglementés depuis novembre 2012 par la délibération portant mesures spécifiques de gestions des bénitiers, des langoustes et des holothuries. Par défaut, depuis lors "la pêche, la détention, le transport, la commercialisation des holothuries est interdite sur toute l'étendue de la Polynésie française et en tout temps". Par dérogation, la pêche au rori n’est possible que sur demande des élus locaux et après autorisation administrative fixant un quota et des conditions de prélèvement. Seule la pêche vivrière des holothuries et la détention de ses produits est autorisée.
Prisées sur le marché asiatique, les exportations d’holothuries avaient connu un essor considérable à partir de 2008. Et la pêche de rori s’était développée pour atteindre des exportations records de près de 125 tonnes en 2011 et 2012.
Plusieurs maires avaient alors tiré la sonnette d’alarme en faisant part de leurs préoccupations au sujet des conséquences possibles d’une surexploitation sur l’écosystème des lagons. Les holothuries sont des détritivores utiles à la bonne santé lagonaire.
En novembre 2012, leur pêche a été encadrée afin de permettre la mise en place des mesures de gestion et de suivi nécessaires pour assurer la traçabilité des produits exploités, et la pêche commerciale a été suspendue.

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Six cas de Covid à Bora Bora

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Six cas de Covid à Bora Bora
Tahiti, 31 août 2020 - La Direction de la santé communique lundi la répartition des 511 cas de Covid constatés dans l'archipel de la Société depuis début août. Six personnes infectées par le coronavirus sont désormais identifiées sur l'île de Bora Bora.

>> Lire aussi :
La Polynésie passe à 511 cas et 4 personnes en réanimation  

Six cas de Covid à Bora Bora

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Maiao, une perle de logiciel

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Maiao, une perle de logiciel
Tahiti, le 31 août 2020 - Un accord de copropriété a été signé ce lundi entre le vice-président de la Polynésie française et le président de l'Université de Polynésie française sur un brevet concernant le logiciel Maiao. Créé grâce aux travaux de recherche d’un doctorant de l’Université et la Direction des ressources marines, ce logiciel permet d’automatiser le contrôle de l’épaisseur de la couche de nacre des perles à partir de photos prises aux rayons X. Un gage de qualité supplémentaire pour la perle tahitienne.  

"Aucun autre pays au monde ne mesure l’épaisseur de couche nacrière avec un logiciel", note avec plaisir Teva Rohfritsch, le vice-président de la Polynésie française, ministre en charge de l’Economie bleue, lors de la signature d’un accord de copropriété sur le brevet du logiciel Maiao avec le président de l’Université de Polynésie française, Patrick Capolsini.
Ce logiciel Maiao "Mesure Automatique de l’épaIsseur de la nAcre par rayOns X", est le fruit des recherches d’un doctorant du laboratoire GePaSud (Géosciences du Pacifique Sud), Martin Loesdau, et du travail de la Direction des ressources marines (DRM). Si la signature aujourd’hui porte sur la copropriété du brevet, le logiciel est déjà utilisé depuis 2016. Il permet d’optimiser les opérations de contrôle qualité des perles de Tahiti.
Concrètement, ce logiciel très pertinent, permet de mesurer automatiquement l’épaisseur de la couche de nacre d’une perle à partir de photos prises aux rayons X. Le perliculteur saura ainsi avec exactitude son épaisseur. Car, avant le développement de ce logiciel, cette opération était effectuée à l’oeil nu… et forcément, l’erreur est humaine. A cela s’ajoute la fatigue ou encore l’imprécision pour ce travail très fastidieux. "Grâce à ce logiciel, les résultats sont sûrs à 99, 99%", affirme la Direction des ressources marines.

Maiao, une perle de logiciel
Outre sa fiabilité, ce logiciel tombe à point nommé en cette période de crise que traverse le secteur de la perliculture depuis plusieurs années. "Cela tombe au bon moment, car dans le cadre du plan de relance que l’on présentera bientôt avec les comités de gestion de la perliculture, nous avons établi une démarche supplémentaire en matière de qualité, qui sera basée sur le volontariat des perliculteurs. Dans le cadre de cette démarche qualité, l’épaisseur de la couche nacrière reviendra. En fonction du choix des perliculteurs, de tel GIE (Groupement d'intérêt économique) ou de tel groupement ou de telle île, ils pourront faire évoluer l’épaisseur (...). Cela deviendra un critère de qualité commerciale à la main des perliculteurs (…). Cela va ramener, en tous les cas, s’il le fallait, de la confiance dans la qualité des produits pour ceux qui en feront un élément intrinsèque de politique commerciale », indique le vice-président de la Polynésie française, Teva Rohfritsch.

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Le jeune caporal échappe au mandat de dépôt

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Le jeune caporal échappe au mandat de dépôt
Tahiti, le 31 août 2020 - Un militaire de 25 ans, caporal dans l’armée française en mission sur le territoire, a été présenté en comparution immédiate lundi après un premier renvoi de l’affaire le 10 août dernier. Poursuivi pour avoir poignardé l’une de ses connaissances qui l’avait vexé, le prévenu a été condamné à deux ans de prison dont un an avec sursis. Il a cependant échappé au mandat de dépôt qui avait été requis à son encontre et a obtenu l’exclusion de l’inscription de cette condamnation de son casier judiciaire. 
 
Pour quelle raison un militaire de 25 ans, jamais condamné et ayant réussi, en étant "parti de rien", à devenir caporal dans l’armée française, a-t-il poignardé l’un de ses "copains" ? L’égo, surtout. Et l’alcool ensuite. Le militaire a en effet été présenté en comparution immédiate lundi pour répondre de violences avec arme commises en état d’ébriété. Le 8 août dernier, et alors qu’il se trouvait en mission sur le territoire pour quelques mois, le prévenu s’était rendu à un barbecue dans son quartier d’enfance à Mahina. En début de soirée, il avait entamé une discussion houleuse avec l’une de ses connaissances, un "copain", qui avait notamment remis son grade de caporal en cause. Ivre et se sentant "rabaissé", le militaire s’était saisi d’un couteau qu’il avait utilisé pour porter un coup sous la mâchoire de la victime. Prise en charge et hospitalisée, cette dernière avait bénéficié de dix jours d’incapacité totale de travail (ITT). 
 
À la barre du tribunal ce lundi, les versions se sont opposées. Interrogé sur les faits, le jeune caporal, qui est entré dans l’armée française en 2015, a de nouveau expliqué qu’il s’était senti "rabaissé" lorsque la victime avait remis son grade en cause. "J’étais tellement énervé que je ne me contrôlais plus. Il m’a descendu car je n’ai pas de diplôme alors que, peu importe le stade d’où l’on part, chacun peut évoluer à son propre niveau" a-t-il ainsi expliqué pour justifier son geste. Confronté à ses déclarations lors de la garde à vue, il a indiqué qu’il ne se souvenait pas de la manière dont il avait porté le coup de couteau en affirmant toutefois que ce coup avait été porté de face. Une affirmation contredite par la victime qui a quant à elle soutenu que ce coup lui avait été porté de dos alors qu’elle était assise. Interrogé, au bout de vingt minutes d’audience, le militaire s’est soudainement rappelé que son "copain" avait tenté de lui porter des coups de poing avant qu’il ne se saisisse du couteau. 
 

Exclusion du casier
Pressentant que l’avocat du prévenu allait demander un partage de responsabilité, le conseil du jeune homme blessé, Me Dubois, a pris les devants lors de sa plaidoirie en invoquant une "forme de préméditation" et en rappelant que l’arme blanche n’avait jamais été retrouvée : "Il est allé chercher ce couteau dans la cuisine et les témoins rapportent qu’il s’est littéralement jeté sur mon client. Il faut remettre les choses à leur place et considérer qu’il est intégralement responsable". À l’aube de ses réquisitions, le procureur a, quant à lui, tenté de comprendre comment le prévenu avait pu commettre un geste aussi "disproportionné". "Le prévenu a reconnu les faits en expliquant qu’il avait été touché dans son honneur car la victime lui avait mal parlé. Or, le ton employé chez les Polynésiens peut tout faire et tout défaire et atteindre ainsi un niveau de provocation verbale important". Après avoir ainsi tenté de comprendre le geste reproché au prévenu, le représentant du ministère public a cependant requis deux ans de prison dont six mois avec sursis à son encontre, assortis d’un mandat de dépôt, en expliquant qu’il avait eu la "volonté de faire du mal" et que ce constat traduisait une "certaine dangerosité".
 
Des réquisitions "lourdes" qui ont "choqué" l’avocat du prévenu, Me Peytavit, qui a entamé sa plaidoirie en insistant sur le parcours de son client. "Mon client vient de loin, de tout en bas et il s’est fait tout seul. Il est aujourd’hui devant vous et risque de tout perdre car il a commis une erreur dramatique." L’avocat, tel que l’avait annoncé son confrère, a demandé le partage de responsabilité et l’exclusion de la condamnation du casier judiciaire du prévenu. Après en avoir délibéré, le tribunal a condamné le prévenu à deux ans de prison dont un an avec sursis. Au regard de son casier vierge et de sa situation professionnelle, il n’a pas décerné de mandat de dépôt et a ordonné l’exclusion de la condamnation du casier. Le jeune caporal, qui sera sanctionné au niveau disciplinaire, devrait donc pouvoir tout de même garder son emploi. 
 
 

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Un préavis sans vouloir la grève

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Un préavis sans vouloir la grève
Tahiti, le 31 août 2020 – L'intersyndicale à l'origine du préavis de grève générale a expliqué ses intentions lundi. Bien davantage qu'un mouvement de grève qui "n'est pas forcément une bonne chose", les syndicats de salariés veulent faire entendre leur voix et demander des mesures plus larges et fermes contre l'épidémie de Covid-19.
 
Pour la première fois depuis la diffusion de leur préavis de grève générale en fin de semaine dernière, les confédérations constituant l'intersyndicale CSTP-FO, CSIP, O oe to oe rima, Otahi et Fédération de la manutention portuaire se sont expliquées publiquement lundi matin sur leurs intentions. "Pourquoi nous déposons un préavis de grève ? Parce que nous n'avons pas d'autres moyens légaux pour défendre nos salariés qui paient un lourd tribut en ce moment parce que, peut-être, on a mal géré la situation", a entamé le leader de la CSTP-FO, Patrick Galenon. Une première formule très prudente qui traduit visiblement les véritables objectifs de l'intersyndicale : Attirer l'attention des autorités pour se faire entendre, plutôt que d'entamer un véritable débrayage massif.
 
Patrick Galenon, qui a indiqué que l'échéance du préavis avait été repoussée au 8 septembre, a d'ailleurs confirmé cette intention à plusieurs reprises lundi matin. "Il ne faut pas voir ce préavis comme une catastrophe. C'est un préavis et on espère très sincèrement que ce préavis sera un appel à nos autorités pour prendre les choses en main." Ou encore : "La grève générale, ce n'est pas forcément une bonne chose, on le sait. Surtout en ce moment". Et enfin : "Je ne peux pas imaginer que les négociations ne puissent pas aboutir". Pendant toute la durée de son intervention, le leader de la CSTP-FO a d'ailleurs évité soigneusement d'aborder le sujet des conséquences d'une absence d'accord avec le Pays et l'État sur leurs revendications. Même si le dialogue est rompu ? "Je ne suis pas devin. L'avenir nous le dira", a uniquement balayé Patrick Galenon.
 
Masques obligatoires partout
 
Cette pression en moins, les syndicats se sont attachés à présenter aux médias le message qu'ils comptent présenter aux autorités. "On avait 69 cas depuis le mois de mars. Et lorsqu'on a ouvert nos frontières, depuis le 15 juillet et avant le 15 août, nous avons eu 8 700 voyageurs par avion. Et évidemment ces visiteurs, quoi qu'on en dise, nous ont contaminés. Aujourd'hui, on est un peu dans l'embarras. Parce que nous savons pertinemment que l'Institut Malardé est en burnout parce qu'ils ne peuvent faire que 250 tests par jour et qu'il est difficile aujourd'hui de contrôler l'expansion de cette maladie", a exposé Patrick Galenon.
 
Globalement, l'intersyndicale demande une application plus large et ferme des mesures prises par le Pays et l'État : Port du masque obligatoire sur toute la Polynésie, fermeture systématique des établissements scolaires en cas de cas Covid dans une classe ou encore quatorzaine à l'arrivée pour les entrants en Polynésie. "On ne dit pas que nous avons la vérité en nous", a concédé Patrick Galenon, "mais il y a des choses comme ça qui doivent être réglées définitivement".
 
Première rencontre au haussariat
 
Si une rencontre est prévue mercredi avec le président du Pays et le haut-commissaire, l'intersyndicale a d'ores et déjà été reçue lundi soir au haut-commissariat en présence du Medef et de la CPME. Évidemment opposés à une grève générale, les représentants du patronat estiment eux-aussi que la démarche des syndicats de salariés relève davantage "d'un appel à la discussion et à l'échange", a indiqué le vice-président du Medef Olivier Kressmann. De son côté, le patronat a lui aussi demandé aux autorités de "clarifier" certaines questions, notamment sur la marche à suivre pour les cas contacts. "On a des personnes contacts qui vont être invitées par la veille sanitaire à arrêter de travailler. Il faut établir des protocoles, en fonction de ces cas contacts –il y en a trois : forts, moyens et faibles– et que ces protocoles s'appliquent partout." Pour le représentant du Medef, il faut inscrire les mesures dans la durée. "Le Covid n'est pas prêt de s'arrêter, on l'aura encore pour un bon bout de temps, et il faut s'organiser pour que ça ne mette pas à plat l'économie et le droit social."
 

Lucie Tiffenat, Otahi : "Nous avons demandé le chômage partiel"
Un préavis sans vouloir la grève
"Qu'ils nous donnent une réponse sur une demande que nous avons formulée depuis le confinement. Nous avons demandé le chômage partiel. Que l'État prenne en charge pour pouvoir accompagner les salariés. Aujourd'hui, il y a un problème, les salariés qui sont susceptibles d'être testés et qui ne sont pas malades, on les confine et pendant cette période il n'y a personne qui les paie. Donc c'est un souci et c'est aussi une demande forte de l'intersyndicale. (…) Aujourd'hui nous sommes, je pense, tout à fait d'accord de faire en sorte que le Pays, les salariés et les employeurs participent pour permettre aux salariés d'être accompagnés. (…) Cette contribution des salariés, c'est important. Depuis des années que nous militons pour que cette caisse chômage voit le jour, il faut bien que les salariés paient aussi une contrepartie pour pouvoir en bénéficier."
 

Cyril Le Gayic, CSIP : "Pourquoi sacrifier douze secteurs d'activité ?"
Un préavis sans vouloir la grève
"Il ne faut pas oublier qu'il y a treize secteurs d'activités. Pourquoi sacrifier douze secteurs d'activité pour essayer de sauver un secteur d'activité. Alors c'est vrai que le secteur de l'hôtellerie représente entre 27 et 30% du PIB, mais et le reste ? L'industrie, les hydrocarbures, les assurances, le commerce ?... Ils représentent une masse de salariés. Pourquoi sacrifier cette partie-là juste pour sauver le lobbying de certains patrons du secteur de l'hôtellerie. Non, il faut arrêter."
 

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Les réservistes sanitaires à pied d'œuvre

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Les réservistes sanitaires à pied d'œuvre
Tahiti, le 31 août 2020 – Les six réservistes sanitaires, arrivés ce week-end de métropole pour prêter main forte aux équipes locales qui luttent contre l'épidémie de Covid-19, vont tenter de partager leur expérience de ce type de missions de terrain.
 
Les six réservistes sanitaires sollicités par le président du Pays et le haut-commissaire à Paris sont arrivés dimanche matin en Polynésie française pour une mission de trois semaines, renouvelable en fonction de l'évolution de la situation sanitaire. Composés d’un médecin épidémiologiste, d’un épidémiologiste et de quatre infirmiers issus de la réserve sanitaire "santé publique France", ces renforts quittent leur travail pour des périodes courtes pour venir prêter main forte à des équipes locales de santé, comme ici avec le bureau de la veille sanitaire et l’agence de régulation de l’action sanitaire et sociale (Arass). Leur mission consistera à renforcer les capacités de dépistage, de surveillance des foyers et de suivi du respect des mesures d’isolement. L'objectif étant qu'ils apportent un soutien et un regard neuf sur l’analyse épidémiologique afin de déchiffrer la diffusion du virus dans la population et de briser les chaînes de transmission locales.
 
Parmi ces réservistes, le docteur Éric Ledru, épidémiologiste, est, comme ses collègues, un habitué de ce type de missions de terrain. Intervenu dans divers types d'épidémies, tels que la tuberculose, le VIH ou encore la rougeole, il a travaillé sur la pandémie du  Covid-19 depuis le début de l'année, s'est notamment occupé des rapatriés de Wuhan, était en mission à Mayotte pour l'identification des clusters en fin d'épidémie pour casser les chaînes de transmission du virus et était aussi en Guyane pour la prise en charge des populations les plus fragiles. "On va faire le maximum pour se mettre à disposition des équipes locales ici", a assuré l'épidémiologiste lundi matin lors d'un point presse organisé au haut-commissariat.
 
Stratégie
 
"On a un rebond de l'épidémie, comme dans le monde entier, donc on a besoin d'expertise extérieure pour venir conforter nos analyses et peut-être aussi nous faire des suggestions", a expliqué le haut-commissaire, Dominique Sorain. "On se pose un certain nombre de questions, sur la protection des publics fragiles, comment mieux identifier les cas asymptomatiques". L'occasion de réorienter la stratégie de lutte contre l'épidémie, notamment au niveau des tests, comme annoncé par le ministre de la Santé Jacques Raynal ? Seulement après analyse, tempère le haut-commissaire. "On ne peut parler de réorienter complètement. Mais c'est très certainement donner des conseils, trouver de nouvelles pistes également pour mieux combattre le virus." Même retour du côté du président Édouard Fritch : "Laissons-les faire leur analyse, ils vont disséquer tout ce qui est fait pour l'heure ici en Polynésie. Je pense que oui effectivement vraisemblablement, il faudra peut-être changer certains protocoles, voire même certaines procédures".
 

Dr Eric Ledru, épidémiologiste : "Aider les personnes à faire leur quatorzaine"
"Les infirmiers de veille sanitaire ont l'habitude d'effectuer, depuis cette crise, la recherche autour des cas dépistés, ils sont habitués à investiguer les clusters, ils ont une expérience de terrain qui permet de déchiffrer l'échelle de transmission localement et d'interrompre cette échelle de  transmission, d'une part en proposant des dépistages, d'autre part en renforçant les gestes barrières, clé de voûte de cette épidémie. (…) On va aider les personnes à faire leur quatorzaine afin qu'elles puissent préserver leur entourage. Il y a toute une série de mesures et d'aides qu'on peut apporter aux personnes pour les aider à respecter leur quatorzaine."
 

Jacques Raynal, ministre de la Santé : "Avoir un regard extérieur"
"Leur mission, c'est d'avoir un regard extérieur sur ce que nous faisons. D'apporter leur expérience propre puisqu'ils ont déjà exercé leur art dans d'autres territoires comme la Guyane ou en métropole. Et de nous permettre à nous de savoir, par rapport à ce regard extérieur, si les méthodes que nous avons mises en place sont totalement adaptées, s'il faut en modifier, s'il faut peut-être augmenter nos capacités ou autre. Voilà, c'est un retour d'expérience par rapport à ce qu'ils ont l'habitude de faire car ce sont des réservistes qui appartiennent à la réserve sanitaire en métropole. Ils sont habitués à partir comme ça en mission dans d'autres territoires, voire à l'étranger parfois."
 

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Mexique: "COVID-19 SURVIVOR", un tatouage pour ceux qui ont sauvé leur peau

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Mexique:
Monterrey, Mexique | AFP | mardi 01/09/2020 - En guise de souvenir de pandémie, le Mexicain Omi Debua a décidé de proposer aux survivants du coronavirus, à Monterrey (nord du Mexique), le tatouage gratuit sur leur peau des mots "COVID-19 SURVIVOR".

"Comme ça, dans quelques années, ils pourront dire à leur petits-enfants et à leurs enfants, +regarde, je me souviens qu'en 2020 j'ai eu le Covid, qui était alors une pandémie, une maladie mortelle, et j'ai survécu, voilà mon tatouage+", a expliqué ce tatoueur mexicain à l'AFP.

Il a décidé en fin de semaine dernière de lancer cette campagne gratuite de tatouage à Monterey, en "cadeau à tous ceux qui ont perdu quelque chose" pendant l'épidémie.

Oscar Morales, 20 ans, s'est fait tatouer sur le bras l'inscription pour se souvenir qu'il a probablement infecté, par négligence au début de l'épidémie, trois membres de sa famille, qui ont toutefois survécu.

"Je ne faisais pas attention (...) mais depuis que j'ai été testé positif, c'est protection maximum, avec masque en permanence et désinfection des mains", explique le jeune homme qui ne quitte plus son masque blanc de protection contre le virus.

Le Mexique a enregistré officiellement plus de 64.000 morts et près de 600.000 personnes infectées par le Covid-19.

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Nickel: trois parlementaires calédoniens demandent le report de la vente de l'usine de Vale

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Nickel: trois parlementaires calédoniens demandent le report de la vente de l'usine de Vale
Nouméa, France | AFP | mardi 01/09/2020 - Des parlementaires de Calédonie ensemble (centre droit) ont demandé mardi au président du géant brésilien Vale de reporter la vente de son usine de nickel en Nouvelle-Calédonie, au centre de polémiques, la jugeant "dangereuse" à un mois d'un référendum sur l'indépendance.

Dans une lettre adressée à Eduardo de Salles Bartoloméo, président de Vale, les deux députés CE Philippe Gomès et Philippe Dunoyer, ainsi que le sénateur Gérard Poadja, jugent "inenvisageable, voire dangereux, pour le pays et l'entreprise" qu'une décision puisse intervenir prochainement.        

Le 8 septembre, la période de discussions exclusives entre Vale et le groupe australien New Century Ressources (NCR) arrive à échéance dans le cadre de la cession de cette unité métallurgique, adossée au richissime gisement de Goro, dans le sud de l'île.       

"Nous vous appelons à calmer la situation en annonçant le report du choix du repreneur (...) à une date postérieure au référendum", sollicitent les parlementaires, faisant allusion au deuxième référendum d'autodétermination qui aura lieu le 4 octobre en Nouvelle-Calédonie.       

Alors que ce scrutin suscite déjà des crispations, la possible vente de l'usine de Vale-NC à NCR, junior australienne, a déclenché la colère des indépendantistes et des chefferies coutumières kanak, qui dénoncent "un bradage du patrimoine minier et une opération de spéculation boursière".      

A l'initiative d'un collectif "Usine du sud: Usine pays", une manifestation a eu lieu dans Nouméa le 21 août et une autre est programmée le 9 septembre "avec une opération de ralentissement général de l'économie du pays". Ces opposants réclament la prise en compte par Vale d'une offre de rachat concurrente du groupe Korea Zinc en partenariat avec une société minière publique locale.

"Ce n'est pas une transaction privée entre deux groupes et les institutions (calédoniennes) doivent être associées", avait déclaré vendredi Calédonie ensemble, parti non indépendantiste minoritaire.       

Dans leur courrier, les parlementaires rappellent au président de Vale que le Congrès du territoire a accordé un régime fiscal et social préférentiel à l'usine, que les trois provinces en détiennent 5% du capital et "qu'en application de la réglementation minière", il revient à la province sud d'autoriser "la modification du contrôle de Vale NC".       

Cette lettre intervient alors que les accès à l'usine de Vale sont bloqués depuis lundi par des sous-traitants, qui s'opposent à la révision de leurs contrats dans le cadre de la cession.   

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Le chef du Pentagone accuse la Chine de "déstabiliser" le Pacifique

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Le chef du Pentagone accuse la Chine de
Koror, Palaos | AFP | vendredi 28/08/2020 - Le chef du Pentagone Mark Esper a accusé vendredi la Chine de "déstabiliser" la région Pacifique, au cours d'une escale éclair dans la nation insulaire de Palau.

La visite qui a duré à peine trois heures intervient alors que Washington tente de contrer les efforts de Pékin d'accroître son influence sur les nations insulaires du Pacifique, peu peuplées mais d'une grande importance stratégique.

Les Etats-Unis et Palau partagent des valeurs de liberté "où tous les pays respectent des règles et des normes assurant la paix et la prospérité de toutes les nations", a déclaré M. Esper.

"C'est particulièrement important aujourd'hui, alors que nous travaillons avec nos alliés et partenaires pour protéger ce système international menacé par la Chine et ses activités de déstabilisation dans la région", a-t-il déclaré.

Pékin a réussi l'an dernier à persuader les îles Solomon et le Kiribati à renoncer à leurs liens diplomatiques avec Taîwan au profit de la Chine. Taïwan ne compte plus que quatre Etats alliés dans le pacifique, dont Palau.

Cette nation de 22.000 habitants située à 1.500 kilomètres à l'Est des Philippines, garde des liens solides avec Taïwan et les Etats-Unis, malgré les pressions chinoises. 

"Ce n'est pas un secret qu'ils (les Chinois) prêtent de l'argent, et injectent de l'argent dans les économies de nombreuses nations insulaires du Pacifique", a expliqué aux journalistes le président de Palau Tommy Remengesau.

La Chine a interdit à ses ressortissants de faire du tourisme à Palau en 2018, lui faisant perdre une importante source de revenus, une politique analysée comme une sanction pour les liens que l'île entretient avec Taïwan.

Mark Esper a indiqué avoir évoqué avec le président Remengesau la nécessité de respecter la "souveraineté des nations quelle que soit leur taille".

Les Etats-Unis ont l'intention de construire une installation radar à Palau mais le projet a été suspendu en raison de la crise du coronavirus, Palau souhaitant rester exempt de tout cas de Covid-19.

Selon un accord signé avec Palau, les forces militaires américaines ont accès à l'île mais n'ont pas de soldats stationnés là-bas actuellement.

M. Remengesau a salué les projets d'augmenter la présence militaire américaine dans la région Indo-Pacifique

"Cela nous donne à Palau un plus grand sentiment de sécurité et de stabilité", a-t-il commenté.

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Portrait de Tamari'i volontaire : John Martin

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Portrait de Tamari'i volontaire : John Martin
Tahiti, le 1er septembre 2020 - Dans le cadre des commémorations des 80 ans du ralliement des Etablissements français d’Océanie (EFO) à la France libre, Tahiti Infos et l’association Mémoire polynésienne vous présentent quotidiennement jusqu’à vendredi le portrait d’un Tamari’i volontaire. Aujourd’hui, John Martin.

John Martin est né le 8 décembre 1921 à Papeete. Il n’est âgé que de dix-neuf ans non révolus lorsqu’il s’engage dans les rangs de la France libre. L’aspirant André Salvat, qui commande la section tahitienne à Bir Hakeim, le choisit comme second. Lors de la sortie de vive force de Bir Hakeim, son casque lui sauve la vie ainsi qu’une boite métallique de fromage qui reçoit un impact de mortier. John Martin participe à toutes les campagnes du Bataillon du Pacifique. À la tête de sa section kanak, il est blessé le 14 mai 1944 dans la pente du Garigliano en Italie. En Provence, John Martin conduit sa section kanak à l’assaut de l’Hôtel Golf puis du hameau de La Mauranne.
Après-guerre, John Martin sera le traducteur officiel du gouverneur pour accueillir à Tahiti le général de Gaulle. Il assumera sans relâche la mémoire de ses frères d’armes Tamari’i Volontaires. Membre fondateur de l’Académie tahitienne, il est le traducteur du petit prince en tahitien.
 
 


Hommage avenue Pouvanaa a Oopa
Le 2 septembre 1940, les Établissements français d’Océanie ralliaient la France libre. Du 1er au 15 septembre, dans le cadre des commémorations des 80 ans du ralliement des E.F.O. à la France libre, l’association Mémoire polynésienne pavoisera l’avenue Pouvanaa a Oopa de quelques 30 portraits de Tamari’i Volontaires colorisés.

Portrait de Tamari'i volontaire : John Martin

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Les élus de Moorea à l'écoute des paroissiens

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Les élus de Moorea à l'écoute des paroissiens
Moorea, le 1er septembre 2020 - Les élus de la nouvelle majorité municipale de Moorea effectuent depuis quelque temps une tournée dans les différentes communautés religieuses de l’île sœur. L’objectif est de se faire connaitre auprès des paroissiens, de remercier ces derniers pour leur soutien et enfin de récolter leurs doléances.
 
Depuis leur victoire aux élections municipales de Moorea au mois de juin dernier, les élus de la nouvelle majorité du conseil municipal enchaînent les visites dans les différentes paroisses des communautés religieuses de l’île sœur. Le but est de présenter les nouveaux élus aux paroissiens, de remercier ces derniers pour leur soutien et éventuellement de prendre connaissance des différentes doléances. Le nouveau conseil municipal, mené par le premier adjoint au maire Ataria Firiapu (en l’absence du tāvana, Evans Haumani, malade), a dans cette optique, assisté à la cérémonie religieuse de l’église Saint Joseph de Paopao dimanche dernier.

Respecter un cadre légal
"Je pense que la communauté religieuse représente quand même une bonne partie de la population.  Celle-ci n’est pas seulement représentée dans le domaine social ou économique. Il faut prendre le temps d’aller à leur rencontre et de les écouter" explique Ataria Firiapu. Celui-ci confie que les doléances qui sont émises portent notamment sur la réfection de quelques salles ainsi que des aides en matériels logistiques pour les célébrations des différentes cérémonies. Mais ces visites sont aussi l’occasion pour les élus de faire un rappel que tout soutien doit se faire en respectant un certain cadre légal. "C’est aussi un moment pour leur expliquer que la  commune a quand même une  gestion très encadrée, c'est-à-dire le respect de la loi. On doit rester dans un cadre juridique bien précis. Je pense que la population a besoin de cette information" précise le premier adjoint au maire avant d’ajouter "d’avoir besoin de pédagogie pour expliquer à la population les différentes thématiques concernant la vie de tous les jours telles que les déchets, l’eau, les écoles ou les transports. On a besoin de temps pour donner des explications."

Travailler en union
Les paroisses sont justement des lieux propices pour rencontrer ceux qui œuvrent auprès de la population, à savoir les dirigeants des différentes églises. L'élu communal a également mentionné dans son discours à l'endroit des paroissiens de Paopao que la vie de la société à Moorea ne pourra s’améliorer que si les différentes forces vives de l’île, et notamment la population, s'investissent tout en travaillant de manière unie avec le conseil municipal.  Dans son discours, la mairesse de Paopao, Vaiata Friedman, a évoqué quant à elle avoir reçu depuis le début de son mandat une bonne partie des habitants de la commune associée de Paopao. Le temps nécessaire de constater les difficultés vécues par la majorité d’entre eux et le défi qui se présente aux élus pour les soutenir.

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Interdiction de certains sacs en plastique dès aujourd'hui

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Interdiction de certains sacs en plastique dès aujourd'hui
Tahiti, le 1er septembre 2020 - "Oxo-fragmentables" et "à poignée en plastique léger" : après l’adoption le 14 mai de la loi du Pays sur l'interdiction de certains produits plastique, le ministère de l’Environnement rappelle les modalités d’application de cette nouvelle réglementation. 

L'interdiction entre en vigueur à partir d'aujourd'hui, et vise certains sacs plastiques : les "sacs oxo-fragmentables", les "sacs de caisse à poignée en plastique léger, c'est-à-dire de moins de 50 microns d’épaisseur", et "les sacs à poignée en plastique léger destinés à l’emballage des fruits et légumes dans l’espace de vente". Il est donc interdit de proposer "gratuitement ou à titre onéreux, ces types de sacs en plastique dans tous les points de vente de Polynésie française" précise un communiqué du gouvernement.  

Le texte prévoit notamment un "principe général de réduction à la source de l’usage des plastiques pour tous les producteurs, importateurs, distributeurs et leurs clients et les invite à rechercher des alternatives plus durables."
A partir d'aujourd'hui, les consommateurs peuvent donc se présenter dans les magasins et espaces de vente de nourriture avec leurs propres contenants, afin d’être servis à la coupe ou en vrac. Les commerçants pourront toutefois refuser "les contenants souillés, humides ou inappropriés au contact alimentaire". Enfin, "les exigences relatives à l’hygiène ainsi que les modalités de vente devant être affichées clairement sur le lieu de vente" précise le texte. 
 

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Covid-19: Les vols internationaux au départ et à l'arrivée de la Nouvelle-Calédonie limités jusqu'en mars 2021

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Covid-19: Les vols internationaux au départ et à l'arrivée de la Nouvelle-Calédonie limités jusqu'en mars 2021
Paris, France | AFP | mardi 01/09/2020 - Les vols internationaux pour quitter ou se rendre en Nouvelle-Calédonie resteront limités jusqu'au 27 mars 2021, tout comme la quatorzaine obligatoire pour les voyageurs à l'arrivée, en raison de l'épidémie de coronavirus, a annoncé mardi le gouvernement calédonien dans un communiqué.

"Pour éviter la propagation du Covid-19 en Nouvelle-Calédonie", aujourd'hui exempt de tout cas notamment en raison d'une quatorzaine obligatoire, "la programmation des vols internationaux au départ et à destination de la Nouvelle-Calédonie reste limitée jusqu’au 27 mars 2021, sauf évolution favorable de la situation mondiale d’ici là", précise le communiqué.

"Je sais que nombre de Calédoniens ont pour habitude de passer des vacances à l’extérieur pendant l’été. Mais la situation dans laquelle nous sommes ne nous permettra malheureusement pas de partir cette année", a déclaré le président du gouvernement Thierry Santa lors d'une conférence de presse, selon le site internet du gouvernement.

Pour entrer en Nouvelle-Calédonie, il faut avoir un test PCR négatif 72 heures avant de prendre l'avion, faire une quatorzaine obligatoire dans un hôtel dédié, et faire un autre test PCR à l'issue. Seuls 23 cas de coronavirus ont été déclarés dans l'île depuis le début de la pandémie.

"Le gouvernement maintiendra le sas sanitaire qui permet à tous d’avoir une vie normale, ici en Nouvelle-Calédonie, jusqu’au 27 mars 2021, sauf évolution favorable d’ici là", a précisé Thierry Santa.

"Le gouvernement maintient une liaison aérienne hebdomadaire (en moyenne) depuis la métropole via Tokyo", ajoute le communiqué. La planification de ces vols est "contrainte par la capacité d’accueil en quatorzaine dans les hôtels réquisitionnés par le gouvernement, qui continue à en assumer la prise en charge logistique et financière, au moins jusqu’au 31 décembre 2020".

Toutefois "des vols ponctuels de rapatriement vont être affrétés dans la zone Pacifique pour permettre aux résidents Calédoniens, Polynésiens et Vanuatais de rejoindre leur famille", ajoute le gouvernement.

Enfin, le gouvernement a validé la mise en place d’une quatorzaine payante, dans un hôtel de Nouméa, pour " les entreprises ayant le souhait de faire venir, à leur frais, des professionnels indispensables à la vie économique de la Nouvelle-Calédonie".

"Tout voyage à destination de la Nouvelle-Calédonie ne doit être envisagé que pour un motif impérieux personnel, familial, de santé ou professionnel", insiste le gouvernement local. "Il peut s’écouler plusieurs semaines, voire plusieurs mois, entre la date d'arrivée souhaitée et la date d’arrivée possible en Nouvelle-Calédonie".

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Calédonie: le conseil d'Etat rejette le recours des Kanak sur l'utilisation du drapeau tricolore

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Calédonie: le conseil d'Etat rejette le recours des Kanak sur l'utilisation du drapeau tricolore
Paris, France | AFP | mardi 01/09/2020 - Le conseil d'Etat, statuant en référé, a rejeté mardi le recours d'indépendantistes kanak qui dénonçaient l'autorisation d'utiliser le drapeau tricolore pendant la campagne officielle pour le référendum sur l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie, le 4 octobre prochain.

Plusieurs élus kanak, dont Paul Néaoutyine, président de la province nord de Nouvelle-Calédonie, et Louis Mapou, chef du groupe UNI-FLNKS au Congrès du territoire, réclament la suspension des articles d'un décret autorisant l'utilisation du drapeau tricolore pour la campagne référendaire, alors que le code électoral prévoit normalement l'interdiction "sur les affiches et circulaires ayant un but ou un caractère électoral, l'utilisation de l'emblème national ainsi que la juxtaposition des trois couleurs: bleu, blanc et rouge, dès lors qu'elle est de nature à entretenir la confusion avec l'emblème national".

Ils considèrent qu'il "existe un doute sérieux quant à la légalité" de cette disposition qui "porte préjudice selon eux "à un intérêt public", eu égard à "la gravité de la méconnaissance des principes constitutionnels notamment d'unicité du peuple et d'indivisibilité de la République". Ils soulignent également "l'instrumentalisation de l'emblème national par une section du peuple français contre une autre".

Le conseil d'Etat note que si le décret contesté "ne prohibe pas l'utilisation de l'emblème national ou la juxtaposition des trois couleurs: bleu, blanc et rouge pour les affiches et circulaires de la campagne électorale" pour le référendum, "il prévoit néanmoins que les graphismes ou symboles utilisés ne doivent pas leur conférer un caractère officiel et confie à la commission de contrôle le soin de s'assurer que l'éventuelle utilisation des couleurs de l'emblème national ou de celui-ci, leur place dans les documents, le graphisme ou les symboles qui les accompagnent ne sont pas susceptibles de créer une confusion dans l'esprit des électeurs, entre les utilisateurs de cet emblème et les institutions de l'Etat".

Le conseil d'Etat estime qu'il n'y a pas de "doute sérieux sur la légalité des dispositions contestées, au regard de l'enjeu du scrutin et de la possibilité pour les partisans de l'accession de la Nouvelle-Calédonie à la pleine souveraineté d'utiliser les couleurs des signes identitaires de Kanaky-Nouvelle-Calédonie".

Initialement programmé pour le 6 septembre, le deuxième référendum d'autodétermination a été décalé au 4 octobre en raison des conséquences de la crise du coronavirus. Un premier référendum le 4 novembre 2018 avait vu la victoire des partisans du maintien dans la France, avec 56,7% des suffrages.

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L’hommage au fenua d’Isabelle Luria

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L’hommage au fenua d’Isabelle Luria
TAHITI, le 1er septembre 2020 - L’artiste Luria présente de nouvelles toiles après deux années d’absence. Son dernier événement date de 2018 et avait eu lieu à la galerie du Chevalet. Elle revient, au même endroit, avec des œuvres qui racontent la Polynésie et les êtres qui la peuplent.

"Je présente ce que j’aime, ce qui me vient, tout en douceur, au fur et à mesure que je peins", explique l’artiste Isabelle Luria. Pour ce nouveau rendez-vous donné aux amateurs de peinture, elle propose des œuvres sur la Polynésie ainsi qu’une série de portraits d’animaux.

Le plus grand de ses tableaux revient sur les migrations polynésiennes. "J’avais un rouleau qui me restait dans un coin d’il y a longtemps et que j’ai ressorti. Il avait de grandes dimensions. Cela m’a donné la possibilité de peindre un grand format."

Un triangle apparaît au centre de ce tableau. Des tiki se dressent au centre de ce triangle comme autant d’îles et d’archipels. Un marae, des feuilles d’arbres à pain ou de ‘ape, des tubercules ou bien encore une pirogue viennent compléter l’ensemble tandis qu’un homme et une femme posent fièrement de part et d’autre du triangle.

"Quelque part c’est un hommage", explicite Isabelle Luria. "Un hommage à la Polynésie et aux Polynésiens qui ont réalisé de fabuleuses navigations sans boussole. Ils suivaient le chemin des étoiles !"

Il y a part ailleurs des aquarelles décrivant les paysages marquisiens. Elles ont été réalisées directement sur site. "Nous avons la chance d’avoir été à Ua Pou lors du festival", indique Isabelle Luria pour qui l’apparition de deux danseurs dans un costume de plumes bleues reste impérissable. Le couple est immortalisé.

Portraits de bêtes

Sensible à la cause animale, Isabelle Luria a peint également une série de portait d’animaux "qui regardent dans les yeux des gens. Ils les regardent fixement". Ainsi, ils "interpellent les visiteurs", semblant leur dire "regardez un peu ce que vous nous faites ! Ils nous renvoient à notre propre situation."

Isabelle Luria, a toujours peint et dessiné. Elle se consacre entièrement à sa passion depuis plus de dix ans. "Avant j’étais prise par les choses de la vie", précise celle qui aurait aimé étudier aux beaux-arts à la sortie du lycée.

Elle s’installe dans son atelier en matinée. "Tu te réveilles certaines fois avec l’inspiration, et parfois sans. Alors il te faut attendre le lendemain pour créer." Elle se laisse porter par les couleurs, les rêves, les envies et constitue, de cette manière, sa réserve de toiles.

Ses tableaux, très colorés, sont le résultat de différentes techniques, l’acrylique, l’huile, le collage. Elle a exposé avec d’autres artistes puis, en 2018, a assuré sa première exposition individuelle. C’est donc sa deuxième exposition individuelle qui est en cours au Chevalet.

Pratique

Exposition à la galerie du Chevalet jusqu’au samedi 5 septembre.
Entrée libre.
Ouverture le lundi de 13h30 à 17 heures.
Le mardi, mercredi et jeudi de 8 heures à midi et de 13h30 à 17h30.
Le vendredi de 8 heures à midi et de 13h30 à 16h30.
Le samedi de 8 heures à midi.

Contacts

Tél. : 40 42 12 55
Mail : au.chevalet@gmail.com

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Page enfant : Matinée BD à la Maison de la culture

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Page enfant : Matinée BD à la Maison de la culture
TAHITI, le 1er septembre - Des ateliers seront proposés samedi dans différentes salles de la Maison de la culture pour clore la semaine "spéciale BD". Les enfants sont invités à y participer dès 4 ans ! L’occasion d’en savoir plus sur ce que l’on appelle le 9e art.

Il est difficile de donner une date de naissance à la bande dessinée (BD). Il semble que le genre soit né en Suisse dans les années 1830. En France on parle de bande dessinée, mais il y a également les comics aux États-Unis ou bien les mangas au Japon.

Ce genre, en France, a longtemps été réservé aux enfants. Il a été décrié. Dans les années 1960 on a vraiment commencé à parler de 9e art (cette expression a vu le jour plus tôt mais on ne l’a pas trop utilisée lors de son apparition et on ne sait pas exactement qui l’a inventée).

Certains parlent maintenant de "littérature dessinée", c’est dire si le genre a gagné ses lettres de noblesse !

Ce qu'est une BD

Une BD est un ensemble de bandes de dessins qui racontent une histoire. Les textes et les images se complètent, le texte n’est pas là pour décrire l’image. Et puis, il doit y avoir des séquences d’images. C’est-à-dire une succession d’images.

Une BD est composée de planches qui sont les pages entières. Au sein des planches il y a des bandes ou strip qui sont les successions horizontales de plusieurs vignettes.

Une vignette est une case. Les pensées et les paroles des personnages sont rédigées dans des bulles. On parle aussi de ballon ou de phylactère. C’est un élément graphique qui permet d’attribuer un certain texte à un personnage en particulier. Cet élément est rond ou carré. Il est relié au personnage par un trait, des petits ronds.

Le vocabulaire associé à la bande dessinée est riche et spécifique. Il n’est pas utile de le connaître dans les détails pour profiter de la lecture d’une bande dessinée.

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8 arts avant la BD

La bande dessinée est en neuvième position après l'architecture, la sculpture, la peinture, la musique, la poésie, le théâtre/la danse, le cinéma et les arts médiatiques.

Contact

Tél. : 40 54 45 44
Page FB : Médiathèque de la Maison de la Culture

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Programme

Samedi 5 septembre de 8 heures à 13h30 à la Maison de la culture
Entrée libre - Inscriptions sur place le jour même

4-6 ans : Ma première BD (duo parents-enfants).
6-8 ans : Le strip à compléter.
7-14 ans : chasse aux héros littéraires.
9-14 ans : Du personnage franco-belge au manga ! ou de l’image fixe à l’image animée ou ateliers créatifs autour de la BD.
10 ans : Crée ta BD sur ordinateur.
13 ans : Cadavre exquis ou dessin de presse.
15 ans : Crée ton super-héros ou Club de lecture des amateurs de BD.
Tout public : Atelier cordes à dessins et coloriages ou Pixel art ou BD géante.


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