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Fièvre acheteuse à l'Interconti de Moorea

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Fièvre acheteuse à l'Interconti de Moorea
MOOREA, le 16 juin 2020 - La vente du mobilier de l’hôtel Intercontinental a eu lieu ce matin à Haapiti. Alors que celle-ci devait s'étaler jusqu’à samedi, la vente de tous les lots en quelques heures a provoqué la déception, voire l’énervement de la majorité des arrivants.

En raison de sa fermeture, l’hôtel Intercontinental Moorea resort & spa a décidé de vendre le mobilier de ses chambres et de ses bungalows. Comme annoncé sur le site web de l’hôtel, une vente flash, qui a débuté ce matin, était prévu jusqu’au samedi 20 juin. Les dirigeants proposaient à cette occasion trois types de lots. Le premier lot concerne le mobilier intérieur d’un bungalow à 120 000Fcfp. Celui-ci inclus dix articles tels que des lits en 180 cm, des fauteuils, des tables basses ou encore des canapés trois places gigogne. Le second lot comprenait du mobilier extérieur d’un bungalow à 40 000Fcfp. On y trouve des transats, des petites tables basses, des tables rondes et des chaises. Pour le troisième lot enfin, c’est le mobilier de la chambre complète à 90 000Fcfp qui était mis en vente. Les personnes intéressées avaient au choix dix articles comme la table basse en osier, le mini bar, le bureau ou le fauteuil.

Avertis par le “principe du 1er arrivé, 1er servi” dans les annonces, plusieurs centaines d’habitants de Moorea ainsi que de Tahiti se sont ruées tôt le matin vers l’entrée de l’hôtel. Certains d’entre eux étaient sur les lieux dès hier en milieu de journée. Ces derniers avaient garé leur voiture le long de la route. Une file de voitures était d’ailleurs visible sur une distance de un kilomètre vers le sens de Papetoai ainsi que vers le sens de Haapiti. Tout le monde devait toutefois se soumettre à la règle émise par les dirigeants de l’hôtel pour les arrivants. Celle-ci, pour assurer la fluidité, exigeait que seules dix ventes puissent se faire en simultané. Les nouveaux arrivants devaient pour leur part rester en attente sur la route. Cette décision a finalement eu pour conséquence de provoquer quelques turbulences, certains étaient même très énervés, puisqu’il a fallu faire appel aux policiers municipaux pour contenir une foule d’arrivants très impatients d’avoir les premières places."Ils auraient dû limiter les achats "Christophe Jean, par exemple, est venu acheter du mobilier pour équiper son futur bungalow à Moorea.“C’est du n’importe quoi. On est là depuis hier 16 heures. On a même dormi dans la voiture. Ils ont dit que ce sont les dix premiers véhicules qui passent d’abord. Finalement, ils ont changé les règles puisque seules les personnes sont autorisées à entrer. Certains sont donc arrivés à l’improviste pour être devant”, s’énerve-t-il.

Les arrivants devaient se présenter à l’entrée de l’hôtel pour aller ensuite à l’intérieur acheter leur meuble. C’est finalement après leur achat qu’ils devaient venir récupérer leurs nouveaux meubles par une autre entrée de l’hôtel. Si une centaine de personnes ont eu le bonheur de pouvoir effectuer leur achat, la majorité des personnes en attente ont fait choux blanc puisque qu’on leur a annoncé dès 10 heures que tous les lots ont été vendus. “On peut regretter que certains ont pris plusieurs lots. Certains en ont pris trois voire quatre. Ce qui veut dire que les autres ne pouvaient pas en avoir. C’est dommage que les achats n’aient pas été limités. Si l’idée était de satisfaire le maximum de personnes, on n’a pas atteint cet objectif puisque de nombreuses personnes sont restées sur le carreau” a réagi Daniel Ray, un résident de Afareaitu. Les plus mécontents déclaraient même que plusieurs lots avaient trouvé acquéreurs avant ce matin. Quoiqu'il en soit, cette vente fut un succès.

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Bremond : "La saison qui arrive va être décisive"

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Bremond :
Tahiti, le 16 juin 2020 - Terai Bremond, 19 ans, milieu de terrain du Toulouse FC (Téfécé) est actuellement au fenua où il participe au stage de préparation des Toa Aito pour les matchs de qualification pour la Coupe du monde 2022. Des séances d'entraînement bienvenues pour le pitchoun du Téfécé qui en profite pour se remettre en jambes après une saison difficile et avant d'aborder la dernière année de son contrat de stagiaire professionnel. 

Vous attaquez votre deuxième semaine d'entraînement avec les Toa Aito. Qu'est-ce-que cela vous fait de retrouver la sélection nationale ? 

“C'est toujours un honneur d'être appelé pour représenter le Pays. Et puis personnellement j'avais vraiment besoin de retrouver les entraînements. Ce n'est pas que je n'ai rien fait pendant les deux mois de confinement, mais le fait de toucher le ballon, de courir sur le terrain, ce sont des sensations que j'ai retrouvées avec plaisir."

Vous avez connu des sélections chez les Aito Taure'a (U20) avec qui vous avez disputé l'année dernière la Coupe du monde en Pologne. Et là vous vous retrouvez chez les grands pour préparer les qualifications pour la Coupe du monde au Qatar en 2022…
"Evidemment on monte d'un cran dans les entraînements. Dans le groupe on se retrouve avec des joueurs comme “Filou” (Teonui Tehau), Tamatoa Tetauira, ce sont les meilleurs joueurs de Tahiti, et c'est un plaisir de jouer à leurs côtés.”

Pour le moment aucun match n'est prévu avant mars 2021. Ce n'est pas trop compliqué de se préparer dans ces conditions ? 
“Comme le sélectionneur Samuel Garcia l'a dit, ça peut être un avantage pour nous de faire un rassemblement avant les autres équipes. Ça va nous permettre de créer des automatismes, et de créer une cohésion au sein du groupe.”

Vous évoluez encore avec les U19 du Toulouse FC. Vous êtes prêts à revenir prêter main forte à l'équipe pour jouer ces matchs de qualification alors que vous serez en métropole ? 
“Je vais en discuter avec le sélectionneur. Mais la priorité pour moi cette saison c'est de signer un contrat professionnel à Toulouse ou dans un autre club. J'espère qu'il comprendra mon choix.”

"J'ai eu une pubalgie très tôt dans la saison, et ça m'a freiné dans ma progression"
Justement pour revenir sur votre saison avec votre club. En U17 vous avez été vice-champion de France (saison 2017/2018) et vous étiez une pièce maitresse de l'équipe. Mais cette saison avec les U19 du TFC vous avez plutôt déçu (septième de leur groupe en U19)…
“On a fait un beau parcours avec les U17. C'était ma deuxième année à Toulouse et pouvoir vivre cette aventure, ça été une belle expérience, autant du côté sportif qu'au niveau humain. Après pour parler de cette saison difficile avec les U19, ça peut s'expliquer déjà par le fait qu'il y a eu des changements dans l'effectif. Entre quatre et cinq joueurs de notre effectif U17 sont passés professionnels. Au niveau de notre groupe en U19 pour cette saison, l'effectif n'arrêtait pas de changer, entre ceux qui montaient en réserve et ceux qui revenaient dans notre groupe. On n'a jamais vraiment pu créer une cohésion d'équipe. Et puis personnellement cette année, j'ai eu une pubalgie très tôt dans la saison ça m'a freiné dans ma progression.”


Donc certains de vos coéquipiers en U17 sont passés pro, qu'est-ce-que cela vous a fait ? 
“C'était leur moment à eux de passer professionnel, peut-être que le mien viendra plus tard. Certains évoluent aujourd'hui en équipe de France jeune, comme Mathieu Gonçalves, Bafodé Diakité, Manu Koné, ou encore Adil Taoui. On a vécu de bons moments en U17, et je vois dans les journaux aujourd'hui que certains valent entre 8 et 10 millions d'euros. Ça me fait sourire, et c'est sûr que cela donne envie de vivre ça aussi.”

Vous allez attaquer cette saison la deuxième et dernière année de votre contrat de stagiaire professionnel. Vous jouez donc cette année votre avenir chez les pros ? 
“Exactement, la saison qui arrive va être décisive pour moi. C'est pour ça que les entraînements avec la sélection sont tombés à pic pour me remettre en pleine forme. A côté de ça, tous les matins je suis avec un préparateur physique pour travailler mon adducteur. J'essaye de tout mettre en place pour n'avoir rien à regretter si jamais ça ne passe pas. Mais cette saison je vais me donner à 4 000 %. Comme je l'ai dit la priorité pour moi c'est de passer pro."

“Alain Casanova avait placé beaucoup de confiance en moi”
Les pros du Téfécé ont connu une saison assez compliquée en Ligue 1 (dernier du championnat, et deux changements d'entraîneur). C'est plus difficile d'attirer l'attention du groupe pro dans ces conditions ?
“Tout ne dépend que de moi et de mes performances sur le terrain. Si j'ai la chance d'intégrer le groupe pro pour les entraînements, je donnerai tout sur le terrain. Après l'entraîneur fera ses choix en fonction des profils de joueurs qu'il apprécie.”

Alain Casanova, ancien entraineur du club limogé au début de cette saison, vous a donné votre première chance chez les pros pour un match amical en octobre 2018 contre Girona. Comment vous avez vécu son départ ?
“Il avait placé beaucoup de confiance et d'espoir en moi. Quand il était entraîneur, je m'entrainais régulièrement avec le groupe professionnel. Pour le match amical contre Girona, je suis rentré en cours de jeu et c'était magique. J'ai eu un aperçu de ce qu'est le haut-niveau, j'y ai pris goût et je n'ai qu'une seule envie c'est d'y regoûter. Malheureusement il a été limogé, à moi de regagner la confiance des autres coachs.”

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Teehu et son bébé ne feront pas de quatorzaine

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Teehu et son bébé ne feront pas de quatorzaine
Tahiti, le 16 juin 2020 - La Nouvelle-Zélande étant considérée comme étant un Pays non infesté par la Covid-19, Teehu et son bébé comme tous les passagers en provenance de Aotearoa ne seront pas soumis ce mercredi à une quatorzaine.
 
Teehu et son bébé, évasané "en urgence" en Nouvelle-Zélande le 7 mai dernier et décédé 20 jours plus tard, seront de retour au fenua ce mercredi 17 juin. Un soulagement pour la jeune femme, mais qui s'accompagnait jusqu'ici d'une préoccupation sur l'obligation d'effectuer une quatorzaine en raison des obligations liées à la sépulture de son enfant. On l'a appris mardi, la Nouvelle-Zélande n'étant pas un lieu infesté par la Covid-19, Teehu et son bébé ne seront pas placés en quatorzaine. Comme d'ailleurs la vingtaine de passagers présents sur le vol, à condition bien sûr d'avoir été bloqués en Nouvelle-Zélande plus de 14 jours.
Teehu et son bébé sont attendus à l'aéroport de Tahiti-Faa'a vers 18h30 mercredi soir. C'est le son des pahu, des to'ere et d'un chant collectif qui doivent accueillir la malheureuse jeune femme à la sortie de l'aéroport. Teehu a annoncé que la veillée aura lieu ce vendredi 19 juin au fare amuiraa de Faaripo à Papeno'o à 18h30 et que l'inhumation se fera le samedi.

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​Neuf ans ferme contre "le parrain" Yannick Mai

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​Neuf ans ferme contre
Tahiti, le 16 juin 2020 - Le procès de l’ancien guide touristique franco-américain, Yannick Mai, s’est tenu mardi devant le tribunal correctionnel de Papeete. L’homme, soupçonné d’avoir été à la tête d’un trafic de stupéfiants codirigé avec Moerani Marlier entre la Polynésie et les Etats-Unis et d’avoir importé au moins 6 kilos d’ice entre juin 2016 et juin 2017, a fermement nié les faits au cours de l'audience. Il a néanmoins écopé de neuf ans de prison ferme.
 
A la barre du tribunal correctionnel mardi, Yannick Mai a nié la quasi-totalité des faits pour lesquels il comparaissait. L’ancien guide touristique, poursuivi pour avoir dirigé un trafic qui avait permis l’importation "d’au moins six kilos" d’ice des Etats-Unis vers la Polynésie avec le trafiquant Moerani Marlier, avait été interpellé à l’aéroport de Los Angeles le 11 juin 2017 alors qu’il transportait 3,7 kilos de méthamphétamine. Jugé aux Etats-Unis, il avait été condamné à trois ans de prison.
 
Lors du procès de Moerani Marlier et de plusieurs autres acteurs de la filière dite "Marlier/Mai" à Tahiti en aouût 2018, l’ancien guide touristique, transféré à Nuutania en février dernier après avoir purgé sa peine en Californie, avait été condamné en son absence à dix ans de prison. Dans la mesure où il n’avait pas assisté à cette audience, Yannick Mai a eu le droit à un nouveau procès qui s’est ouvert mardi.
 

Lourdes accusations
Très calme et visiblement confiant, l’homme a uniquement reconnu l’importation pour laquelle il avait été interpellé aux Etats-Unis. Une posture que le président du tribunal n’a pas manqué de commenter en s’adressant au prévenu : "C’est pratique ! Vous reconnaissez les seuls faits pour lesquels vous ne pouvez pas être condamné par la justice française." Face aux nombreux témoignages l’impliquant comme étant le boss du réseau avec Moerani Marlier, Yannick Mai a tout mis sur le compte de ce dernier.
 
Malgré les lourdes accusations de son propre fils, malgré les déclarations d’autres membres du réseau qui le désignent comme ayant été le "parrain" du trafic, l’ancien guide touristique est resté sur sa position, oscillant entre le déni et l’assurance d’un prévenu bien préparé pour son procès. Dix ans de prison ferme ont été requis à son encontre. Neuf ans ont finalement été prononcés par le tribunal correctionnel à l'issue du délibéré.

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Indonésie: sept militants papous condamnés à de la prison pour trahison

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Indonésie: sept militants papous condamnés à de la prison pour trahison
Balikpapan, Indonésie | AFP | mercredi 17/06/2020 - Sept militants papous ont été condamnés mercredi à des peines de prison pour trahison par un tribunal indonésien en liaison avec une vague de manifestations antiracistes qui avaient secoué la Papouasie, la province la plus à l'est de l'archipel d'Asie du Sud-Est l'an dernier.

Des manifestations et des émeutes avaient éclaté en Papouasie et d'autres régions d'Indonésie pendant plusieurs semaines l'an dernier, faisant des dizaines de morts, après l'arrestation d'étudiants papous et des injures racistes proférées à leur encontre à Surabaya, la deuxième ville du pays.

Buchtar Tabuni, un leader du mouvement indépendantiste papou a été condamné à 11 mois de prison. "Si ses actes restent impunis, il deviendra une menace pour l'intégrité du pays", a indiqué Sutarno, le juge principal du tribunal qui, comme de nombreux Indonésiens, ne porte qu'un nom.

Deux autres militants, Agus Kossay et Steven Itlay, ont aussi reçu des peines d'emprisonnement de 11 mois, tandis que quatre étudiants jugés à leurs côtés ont écopé de 10 mois de prison.

Les juges ont estimé que les manifestations antiracistes avaient été utilisées par les accusés pour promouvoir l'indépendance de la province au cours de rassemblements et sur les réseaux sociaux.

La vague de manifestations déclenchée par des incidents racistes avait relancé les appels à l'autodétermination de la Papouasie riche en matières premières. 

La sentence prononcée contre Buchtar Tabuni, par visioconférence pour cause de pandémie, est bien plus légère que les 17 ans de prison requis initialement. Mais le militant a indiqué qu'il ferait appel.  

"Du fond de mon coeur, je ne suis pas coupable", a-t-il déclaré à des journalistes.

Le procès avait été délocalisé de Papouasie à Balikpapan sur l'île de Bornéo pour des raisons de sécurité.

"Nous saluons le fait que les juges ont pris l'initiative de prononcer des sentences plus légères que ce que le parquet avait requis", a indiqué l'avocat des militants Gustaf Kawer.

Mais "pour être équitable (les juges) auraient dû les libérer au lieu de les condamner pour trahison", a-t-il ajouté.

Les Papous victimes de racisme

"Ces activistes et étudiants papous ne devraient pas même passer une seule nuit derrière les barreaux", a protesté Andreas Harsono, collaborateur de l'ONG Human Rights Watch en Indonésie.

"Ils manifestaient contre le racisme et ils ont été condamnés pour trahison".

Des militants ont organisé des manifestations cette semaine pour dénoncer le racisme contre les Papous, des Mélanésiens chrétiens à la peau noire, qui ont peu de liens culturels avec le reste des Indonésiens en majorité musulmans.

Si les manifestations n'ont rassemblé que quelques dizaines de personnes, le hashtag #PapuanLivesMatter s'est répandu sur les réseaux sociaux dans la foulée du mouvement #BlackLivesMatter provoqué par la mort de George Floyd aux Etats-Unis.

Jakarta a eu recours de façon croissante aux accusations de trahison contre les voix discordantes. Une cinquantaine de militants papous ont été accusés de trahison et une dizaine d'activites critiques du gouvernement après les manifestations de l'an dernier.

Certains ont été condamnés pour avoir brandi le drapeau indépendantiste papou, qui est interdit en Indonésie.

L'armée et la police indonésiennes sont accusées d'abus contre la population de Papouasie dans leur répression d'une rébellion indépendantiste à l'activité sporadique.

Ancienne colonie hollandaise, la Papouasie est passée sous le contrôle de l'Indonésie dans les années 60, après un référendum d'autodétermination contesté. 

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Autriche : 500 euros d'amende pour une flatulence provoquante

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Autriche : 500 euros d'amende pour une flatulence provoquante
Vienne, Autriche | AFP | mardi 16/06/2020 - Un Viennois a écopé d'une amende de 500 euros pour avoir émis "une flatulence massive" lors d'un contrôle par la police locale, qui a défendu mardi la sanction en raison du caractère "délibéré" du geste.

L'auteur des faits a livré au site internet d'information Ö24 son récit de la soirée, qui lui a valu une contravention à ses yeux disproportionnée et injustifiée.

En réponse aux nombreux commentaires qui ont suivi sur les réseaux sociaux, la police de la capitale autrichienne s'est fendu de messages sur Twitter pour justifier sa réaction, dans le cadre d'un contrôle d'identité effectué en centre-ville le 5 juin.

"Naturellement, personne n'est mis en cause s'il lui en +échappe un+ par accident (...)", écrit la police. 

Mais dans ce cas précis, poursuit-elle, le jeune homme, après s'être montré "provoquant et peu coopératif", "s'est levé légèrement du banc, a regardé les agents et a manifestement de façon tout à fait délibérée émis une flatulence massive à proximité immédiate de ceux-ci".

La police rappelle que la sanction peut être contestée par la voie légale.

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Page enfant : Une comédie musicale par et pour les enfants

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Page enfant : Une comédie musicale par et pour les enfants
TAHITI, le 17 juin 2020 - La section enfants et ados de l’École de comédie musicale de Tahiti a écrit une pièce qu’elle interprétera ce samedi au Petit théâtre. Une science-fiction qui parle d’environnement et de respect de la terre.

"On a rien lâché", insiste Benjamin Chaboudez, heureux et fier de pouvoir présenter malgré les imprévus les spectacles de son école de comédie musicale (ECM). "Pendant le confinement, on a continué à travailler et répéter, à chanter via les écrans. C’était, pour tous, un moment attendu." Les répétitions confinées ont duré sept semaines.

Ainsi, la section des enfants et ados, mais aussi celle des adultes et de la chorale (voir encadré) vont monter sur scène ce week-end. Ils font la réouverture de l’établissement.

La comédie musicale des enfants et ados a été écrite "en concertation. Je n’ai fixé qu’une seule contrainte, qu’il y ait des personnages d’extra-terrestres". Tout le reste, l’intrigue, les lieux, les autres personnages, les liens tissés les uns avec les autres sont sortis de l’imagination des jeunes apprentis.

Intitulée Ka, elle se passe en 2 387. Les hommes ont tout pompé, ils ont détruit la planète Terre qu’ils ont quittée pour une autre planète. "C’est un sujet qui revient tout de même très souvent, la Terre, l’écologie, l’environnement", constate Benjamin Chaboudez.

Des extra-terrestres, ont pris la place des hommes. Ils sont installés sur la Terre. "Ils sont d’une intelligence supérieure, capables de télépathie. Il n’y a donc, entre eux, ni mensonge, ni tricherie." Dans cette histoire, les extra-terrestres sont dotés de cordes vocales, mais ne les utilisent jamais.

Un jour, alors que la Terre s’est ressourcée, les hommes reviennent. Ils rencontrent les extra-terrestres avec qui ils échangent (leur apprenant notamment à se servir de leurs cordes vocales).

Cette histoire est racontée, chantée, dansée par toute l’équipe de l’école. Ils sont 36 au total. Elle est à découvrir au Petit théâtre, ce samedi à partir de 19 heures. Le port du masque étant obligatoire, Benjamin Chaboudez invite les spectateurs à jouer le jeu jusqu’au bout et à venir masqués et costumés !

Pour les plus grands

Le rat sifflera trois fois, une pièce d’Emma Cobadana, mise en scène par Benjamin Chaboudez le vendredi 19 juin à 19 heures au Petit théâtre.

Tarif : 2000 Fcfp

Suivra Couleurs vocales, un concert de la chorale dirigée par Benjamin Chaboudez. Sept chansons seront reprises dont une en anglais et en une autre en tahitien.

Accompagnement par Ryane au ukulele.

Venez masqués (port du masque obligatoire) et… costumés !

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Contacts

Mail : ecolecomedimusicale@hotmail.fr
Tél. : 87 73 41 92

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Un résultat de fonctionnement excédentaire de près de 20 millions pour l’ISPF

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Un résultat de fonctionnement excédentaire de près de 20 millions pour l’ISPF
Tahiti, le 18 juin 2020- Lors de sa séance du 16 juin, le Conseil d’administration de l’Institut de la statistique de la Polynésie française (ISPF) a adopté les comptes financiers 2019 de l’institut, montrant un résultat de fonctionnement excédentaire de 19 355 490 Fcfp.

Présidé par le vice-président de la Polynésie française, Teva Rohfritsch, le Conseil d’administration de l’Institut de la Statistique de la Polynésie française (ISPF) a adopté, lors de sa séance de mardi, ses comptes financiers pour l’année 2019, faisant apparaitre un résultat de fonctionnement excédentaire de 19 355 490 Fcfp.
Ce Conseil d’administration a également été l’occasion pour son directeur, Nicolas Prud’homme, de présenter une rétrospective des principales actions menées par l’Institut dans le cadre de ses missions, notamment les enquêtes Feti’i e Fenua et Emploi et la mise en place du répertoire électoral unique en Polynésie.

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La manif du "18 joint" interdite

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La manif du
Tahiti, le 16 juin 2020 - Le tavana de Papeete Michel Buillard refuse la manifestation de "l'appel du 18 joint" de l'association Tahiti Herb Culture en raison de "l'action troublante" le 5 mars dernier lors de la plantation d'un tumu paka devant l'assemblée de la Polynésie. L'association reste sur sa position et assure qu'elle sera présente jeudi "nous en tout cas on ne lâche pas, on maintient la manifestation devant l'assemblée à partir de10 heures".
 
La manifestation annuelle prévue pour "l'appel du 18 joint" organisée par l'association Tahiti Herb Culture (THC) place Taraho'i est interdite. En effet par courrier du 12 juin dernier, le tavana de Papeete Michel Buillard explique que ce refus est dû à "l'action troublante" du 5 mars dernier, lorsque l'association avait décidé de mettre en terre un plant de cannabis juste à l'entrée de l'assemblée de la Polynésie. Action qui avait valu une condamnation à trois mois de sursis à l'ex-président de l'association, Karl Anihia. Dans son courrier le tavana précise que cette décision a été prise après avoir consulté et avoir pris l'avis du directeur de la Direction de la sécurité publique.

"Cette action ne sera plus jamais renouvelée"
Contacté, Karl Anihia se dit "un peu surpris quand même par la décision qui a été prise". "Le prétexte avancé, c'est l'action menée le 5 mars 2020 devant l'assemblée. C'était un acte symbolique, et j'ai affirmé devant le juge que cette action ne sera plus jamais renouvelée." Le président de l'association insiste d'ailleurs sur la portée "symbolique" de l'action menée quelques semaines avant le confinement. "J'ai été jugé dans le cadre de cette affaire-là, on a bien expliqué le geste symbolique de l'action puisque au niveau national les expérimentations vont commencer. Au niveau local rien n'est fait, il n'y a aucunes réactions politiques."

"On n'a jamais eu l'intention de troubler l'ordre public"
La décision de la mairie de Papeete n'a pourtant pas de quoi refroidir les membres de l'association THC. "Nous on sera présent demain et on fait ce qu'il faut pour. Et on va y arriver car c'est une manifestation pacifique. On n'a jamais eu l'intention de troubler l'ordre public." Karl Anihia rappelle que les manifestations antérieures du "18 joint" menées depuis 2012 devant l'assemblée n'ont "jamais posé de souci avec l'ordre public".
Tous les ans, l'association organise en effet une "manifestation statique" devant Tarahoi pour interpeller les élus à l'assemblée. Cette année, les représentants seront justement en séance pour voter le compte administratif du Pays. Et Karl Anihia annonce que son association sera reçue par les élus cette année, pendant que d'autres membres resteront à l'extérieur pour "faire de la sensibilisation" auprès du public. "Nous avons aussi envoyé un courrier à l'assemblée et nous avons eu la confirmation qu'on sera reçu. Donc ce n'est pas un problème avec les élus de l'assemblée c'est vraiment une décision qui vient de la commune de Papeete et donc du maire Michel Buillard et son équipe. On va peut-être porter cette affaire devant le tribunal administratif."

"Ils ne veulent pas perdre leur électorat"
Pour Karl Anihia, la proximité du second tour des élections municipales peut expliquer cette décision de la mairie : "Il y a les élections qui arrivent et peut-être qu'ils ne veulent pas perdre leur électorat".


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979 allocations d'étude attribuées pour 2020-2021

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979 allocations d'étude attribuées pour 2020-2021
Tahiti, le 17 juin 2020 - La commission d'attribution des allocations d'études a identifié 979 bénéficiaires éligibles à une aide du Pays pour l'année scolaire et universitaire 2020-2021.

979 bénéficiaires bénéficieront d'une aide du Pays pour financer la poursuite de leur formation durant l'année scolaire et universitaire 2020-2021.

Selon les dossiers, ces aides sont des bourses d'étude pour la poursuite d'une formation dans l'enseignement supérieur, des prêts étudiants bonifiés ou des allocations d'étude destinées aux collégiens et lycéens mineurs qui poursuivent une formation dans le cadre d'un cursus sports études, en métropole, ou en Europe. Tous ces dispositifs d'aide représentent un prévisionnel de 458 millions de Fcfp pour l'année scolaire et universitaire à venir.

La commission d'attribution des allocations d'études s'est réunie mardi à la Direction générale de l'éducation et des enseignements, sous la présidence de la ministre de l'Education, Christelle Lehartel. 



 

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L’Adie propose un prêt à taux zéro pour les petites entreprises

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L’Adie propose un prêt à taux zéro pour les petites entreprises
Tahiti, le 17 juin 2020 - A l’occasion du comité de pilotage de ses partenaires financiers et techniques qui s’est tenu le 16 juin à Papeete, l’Adie a expliqué les différentes mesures prises pour venir en aide aux entreprises durement frappées par la crise COVID-19. Parmi ces mesures, une offre de « prêt de relance », composée d’un prêt d’honneur à taux zéro et d’un microcrédit relance à un taux préférentiel.  
L'Association pour le droit à l'initiative économique (Adie) a expliqué mardi, lors d’un comité de pilotage de ses partenaires financiers et techniques, les différents dispositifs exceptionnels mis en place afin de soutenir les créateurs d’entreprises, préserver leur emploi et leur activité en cette période de crise. Parmi eux, un dispositif exceptionnel de report d’échéances avec prise en charge des frais et un prêt de trésorerie pris également sur les fonds propres de l’association.
Pour accompagner la relance de l’économie, avec l’appui précieux de ses partenaires, l’Adie propose une offre de « prêt de relance » composée d’un prêt d’honneur à taux zéro et d’un microcrédit relance à taux préférentiel. Cette offre permettra d’apporter une trésorerie aux chefs d’entreprises pour maintenir leur activité.

Plus de 20% de croissance d’activité en 2019
Par ailleurs, ce comité a été l’occasion de faire un bilan de l’année passée. Avec onze agences réparties sur l’ensemble du territoire Polynésien, plus de 30 permanences dans les archipels éloignés et une équipe composée de 22 salariés et 17 bénévoles, l’Adie Polynésie a poursuivi en 2019 sa croissance d’activité, de plus de 20% par rapport à 2018 au profit des publics les plus précarisés. 1 570 personnes ont été ainsi financées et accompagnées, ce sont au total plus de 7 000 emplois créés et sauvegardés en 10 ans d’existence.
Ces très bons résultats ont été rendus possible grâce à la confiance et au fort soutien de ses partenaires notamment le Pays à travers la vice-présidence et la Direction de la solidarité, de la famille et de l’égalité, l’État au travers du Haut-Commissariat et du ministère des Outre-mer, les collectivités locales, le secteur bancaire et le secteur privé. Ces résultats sont également dus au renforcement des actions de l’Adie grâce à l’implantation de ses nouvelles agences à Tahaa, à Bora Bora, à Moorea et à Hiva Oa en 2019, de ses nouvelles permanences aux Tuamotu Gambier, de l’augmentation des effectifs salariés et bénévoles et d’un taux d’impayés maîtrisé à 1,84%. Le microcrédit accompagné de l’Adie en Polynésie a prouvé sa pertinence dans le contexte économique local.
 
Le taux d’insertion des créateurs d’entreprise est de 85%, quant au taux de pérennité des entreprises il est de 77% à deux ans et 67% à trois ans selon l’étude d’impact réalisée par le cabinet Audirep en 2017. 1,23 emploi est créé en moyenne par une entreprise financée et accompagnée par l’Adie. Pour 120 Fcfp investis dans l’activité par l’Adie, cela rapporte 284 Fcfp à la collectivité selon l’étude de KPMG réalisée pour le compte de l’Adie en 2016.

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Cold case à Moorea : Le corps d’une femme exhumé

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Cold case à Moorea : Le corps d’une femme exhumé
Moorea, le 17 juin 2020 - Le corps d'une femme décédée en 2015 a été exhumé mercredi matin au cimetière de Afareaitu à Moorea par les enquêteurs de la Brigade de recherches de Faa’a. Les gendarmes cherchent à savoir si cette ex-compagne de l'homme condamné à perpétuité en 2019 pour le viol et la tentative de meurtre d'une habitante de Maharepa deux ans plus tôt s'était bien suicidée…
 
Le suicide a-t-il été maquillé ? La justice a ouvert courant 2019 une enquête en "recherche des causes de la mort" d'une femme de 42 ans décédée par pendaison en 2015. Sur commission rogatoire du juge d'instruction Thierry Fragnoli, les enquêteurs de la brigade de recherches de Faa'a cherchent à connaître les conditions exactes de la mort de cette ex-compagne d'un criminel condamné à perpétuité par la cour d'assises de Papeete en 2019.
 
A l'origine de ce cold case, on retrouve un autre fait divers d'une extrême violence qui avait défrayé la chronique en janvier 2017 à Moorea. A l'époque, une femme vivant seule à Maharepa avait été violemment frappée, étranglée et violée par un individu alors qu’elle venait de rentrer chez elle. L'agresseur avait ensuite mis le feu à la maison de sa victime, qui avait miraculeusement réussi à s’extraire de l'habitation et à alerter les secours. Saisis de l’enquête, les gendarmes de la Brigade de recherches de Faa'a avaient rapidement interpellé un quadragénaire jusqu'alors inconnu de la justice.
 
Au terme de son procès pour "viol" et "tentative de meurtre" en mars 2019, le quadragénaire avait été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, sans jamais véritablement expliquer son geste. Lors des débats et de l’évocation de son parcours de vie, il avait évoqué le suicide par pendaison de sa femme et mère de leurs quatre enfants, survenu quelques années plus tôt dans un contexte flou… Contexte qui, au regard des violences et sévices subis par la victime, avait attiré l’attention du parquet. Dès juillet 2019, une enquête préliminaire a donc été ouverte et confiée à la Brigade de recherches de Faa’a.

Exhumation
Le 30 janvier dernier, le juge d’instruction Thierry Fragnoli a été saisi d'une information judiciaire ouverte en "recherche des causes de la mort" dans ce dossier. Et c’est dans le cadre de cette information judiciaire que le magistrat instructeur, les enquêteurs et les techniciens en identification criminelle (TIC) ont procédé mercredi à l’exhumation du corps de la femme de la victime au cimetière communal de Afaraeaitu à Moorea. Les enfants du couple, présents le soir du décès de leur mère, ont également été entendus ces derniers mois par les enquêteurs de la brigade de recherches.
 
Le corps exhumé sera transporté au centre hospitalier de Taaone pour examens mercredi après-midi, avant une autopsie jeudi.

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La Police recrute plus de 3000 gardiens de la paix

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La Police recrute plus de 3000 gardiens de la paix
Tahiti, le 17 juin 2020- La Police nationale recrute plus de 3 000 gardiens de la paix en 2020 au niveau national. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 24 juillet 2020.

Si vous avez envie de rentrer dans la Police, c’est le moment de se lancer. En effet, la Police nationale vient de lancer une grande campagne de recrutement de gardiens de la paix pour l’année 2020 avec plus de 3 000 postes de gardiens de la paix en 2020 sur l'ensemble du territoire français.
Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 24 juillet 2020. En Polynésie française, les candidats intéressés par ce concours national de gardien de la paix ont encore un mois pour déposer leur dossier d’inscription auprès du secrétariat général pour l’administration de la police nationale (SGAP).
Les épreuves écrites se dérouleront le 22 septembre prochain dans un centre d’examen à Tahiti.
Les postes à pourvoir pour ce concours sont uniquement en métropole.
L’ensemble des informations relatives aux conditions de participation et aux modalités d’inscription sont disponibles sur le site internet du Haut-Commissariat.    
Pour tout renseignement complémentaire : Tél. : 40 46 89 37 / 40 46 89 36 / 40 46 89 38 ou par courriel à
sgap987-recrutement@interieur.gouv.fr .

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Les tensions américano-chinoises continuent malgré une réunion de crise à Hawaï

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Les tensions américano-chinoises continuent malgré une réunion de crise à Hawaï
Washington, Etats-Unis | AFP | jeudi 18/06/2020 - Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a rencontré mercredi à Hawaï le haut responsable chinois Yang Jiechi lors d'une réunion de crise qui n'a pas suffi à apaiser les tensions extrêmes entre les deux premières puissances mondiales.

La journée de mercredi a en effet été ponctuée par autant de manifestations d'un affrontement diplomatique qui se poursuit sans relâche, sur fond de polémique sur la gestion par la Chine de la pandémie due au nouveau coronavirus.

Le président des Etats-Unis Donald Trump a promulgué une loi pour sanctionner des responsables chinois accusés de "l'internement de masse" des musulmans ouïghours. Pékin a aussitôt dénoncé une "attaque vicieuse" et averti que Washington subirait des "conséquences".

Auparavant, juste avant de recevoir son invité dans l'archipel du Pacifique, Mike Pompeo avait publié un communiqué commun avec ses homologues du G7 pour "exhorter fermement" la Chine à "revenir" sur sa loi controversée sur la sécurité nationale à Hong Kong, qui a déjà aggravé la confrontation sino-américaine en mai.

Une initiative du G7 que la Chine "rejette fermement", a souligné Yang Jiechi selon un communiqué du ministère chinois des Affaires étrangères.

Le face-à-face Pompeo-Yang était scruté d'autant plus près à Washington qu'il intervenait au moment où étaient publiés des extraits d'un livre de John Bolton, l'ex-conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, qui accuse le milliardaire républicain d'avoir cherché l'aide de la Chine pour décrocher sa réélection en novembre.

A minima

Signe du gel qui règne entre Washington et Pékin, l'entretien, qui a en fait commencé dès mardi soir et s'est poursuivi mercredi pendant près de sept heures, s'est tenu à l'écart des médias.

Et les compte-rendus a minima publiés à son issue traduisent, dans le langage diplomatique, la persistance des désaccords.

"Les deux parties ont affirmé pleinement leurs positions respectives" et "ont décidé de continuer à garder le contact", a rapporté le Quotidien du Peuple, journal officiel du Parti communiste chinois au pouvoir, évoquant néanmoins un "dialogue constructif".

"Le secrétaire d'Etat a souligné (...) le besoin d'échanges pleinement réciproques entre les deux nations dans leurs interactions commerciales, sécuritaires et diplomatiques", a-t-on affirmé côté américain. "Il a aussi souligné le besoin de transparence totale" contre la pandémie, a ajouté le département d'Etat américain.

Les relations sino-américaines, déjà tendues et rythmées par la guerre commerciale engagée par le président américain, se sont en effet nettement détériorées à mesure que le nouveau coronavirus, initialement signalé fin 2019 à Wuhan, en Chine, se propageait à travers la planète, faisant des Etats-Unis le pays le plus endeuillé.

Mike Pompeo et Yang Jiechi, numéro un du Parti communiste pour la politique étrangère, s'étaient parlé pour la dernière fois le 15 avril. Depuis, le dialogue était à l'arrêt. Le président Trump avait même menacé mi-mai de rompre les relations avec le géant asiatique, assurant qu'il ne souhaitait plus parler à son homologue Xi Jinping, présenté comme un "ami" jusque-là.

Certains observateurs doutaient que le secrétaire d'Etat américain puisse relancer les relations, en raison de ses attaques frontales répétées contre Pékin.

"Guerre froide"

"Peut-être pense-t-il que cela permet d'aller vers cette Guerre froide avec la Chine qu'il semble désespérément rechercher", avait estimé sur Twitter avant la rencontre Michael Swaine, du cercle de réflexion Carnegie Endowment for International Peace.

Susan Thornton, chargée de l'Asie-Pacifique au sein de la diplomatie américaine au début de la présidence Trump, avait elle dit à l'AFP "douter" que la réunion de Hawaï "puisse réduire les tensions", les deux pays étant trop préoccupés par leur "rivalité".

Mike Pompeo est en première ligne pour dénoncer la gestion de l'épidémie par la Chine, qu'il a depuis longtemps identifiée comme le principal adversaire stratégique des Etats-Unis.

Il accuse Pékin d'avoir initialement dissimulé l'ampleur et la gravité de la maladie Covid-19, et d'être donc responsable de sa propagation à travers le monde, qui a coûté la vie à près de 450.000 personnes, dont plus de 117.000 aux Etats-Unis, et a contraint les pays à mettre leur économie à l'arrêt.

Pire: il a dit ouvertement croire que le virus, bien que d'origine naturelle, avait pu accidentellement s'échapper d'un laboratoire de Wuhan. La Chine rejette ces accusations.

Dans les pas de son ministre, Donald Trump, qui avait commencé par saluer la réaction chinoise face à l'épidémie, a finalement haussé le ton et menacé de représailles la Chine pour son rôle dans cette "tuerie de masse mondiale".

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Australie: Qantas suspend ses vols internationaux jusqu'en octobre

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Australie: Qantas suspend ses vols internationaux jusqu'en octobre
Sydney, Australie | AFP | jeudi 18/06/2020 - La compagnie aérienne australienne Qantas a annoncé jeudi la suppression de tous ses vols internationaux jusqu'à la fin octobre à l'exception de ceux à destination de la Nouvelle-Zélande. 

Cette décision intervient après une déclaration du ministre australien du Tourisme, Simon Birmingham, qui a estimé peu probable une reprise des voyages à destination de l'étranger avant l'année prochaine.

"Les frontières de l'Australie devant rester fermées pendant un certain temps, nous avons annulé la plupart des vols internationaux jusqu'à fin octobre", a déclaré un porte-parole de Qantas dans un communiqué.

"Nous avons toujours des vols prévus vers la Tasmanie dans les prochains mois ainsi que la +bulle+ commune avec la Nouvelle-Zélande", a cependant précisé la compagnie. 

Cette +bulle+ serait un espace commun entre les deux pays qui permettrait de lever les restrictions sur les déplacements.

L'Australie et la Nouvelle-Zélande ont commencé à lever une partie des restrictions après avoir réussi à contenir la pandémie de Covid-19. 

Des dispositions spéciales pourraient être adoptées pour certains voyageurs, comme les étudiants étrangers, mais le tourisme international n'est pas pour demain, a déclaré jeudi M. Birmingham lors de l'émission Today Show.

Ces déclarations font suite l'appel qu'il a lancé à la population australienne pour l'inciter à faire du tourisme à travers l'immense île-continent afin de compenser  une partie des 45,2 milliards de dollars australiens (27,6 milliards d'euros) que rapportent chaque année les touristes étrangers.

Selon Qantas, certains Australiens ont déjà répondu à cette invitation et le nombre de passagers a déjà doublé, passant de 34.000 la semaine dernière à 64.000 cette semaine.

L'Australie ne compte que deux grandes compagnies aériennes, Virgin Australia et Qantas, auxquelles s'ajoutent leurs filiales Tigerair et Jetstar.

Fin avril, Virgin Australia s'est placée volontairement en cessation de paiement et sous administration judiciaire. 

Les deux compagnies aériennes ont commencé à augmenter leurs vols intérieurs. Ainsi, avec la hausse de la demande, Qantas espère atteindre d'ici juillet 40% des destinations intérieures qu'elle desservait avant la pandémie.

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Les fraises hightech de la presqu’île

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Les fraises hightech de la presqu’île
TAHITI, le 18 juin 2020 - Jean-Pierre Lacon et Christian Coulon ont lancé une société de production de fraises et laitues. Installés à la presqu’île, leurs cultures ont la particularité de pousser hors sol, dans un conteneur. Les végétaux grandissent sans pesticide, sans fongicide et sans herbicide.

À Toahotu, à la presqu’île, Jean-Pierre Lacon fait pousser des fraises. Savoureuses, charnues, elles sont produites sans pesticide, sans fongicide et sans herbicide. Les plants sont certifiés bio, achetés aux États-Unis. Pour autant, les fruits récoltés ne sont pas bio "car la législation ne reconnait pas la culture hydroponique", explique le producteur.

Qu’importe car depuis la première récolte en octobre 2019, le bouche à oreille fonctionne auprès des familles alentour et des restaurateurs de l’île.

Un coup de cœur pour la Polynésie

Ce projet a été pensé par Jean-Pierre Lacon et financé par Christian Coulon qui, immobilisé en France pour souci de santé, est actuellement remplacé par Vainui Lehartel.

Pour expliquer son projet, Jean-Pierre Lacon part de son "coup de cœur" pour la Polynésie il y a sept ans. Il enchaîne en revenant sur ses origines et sa naissance en Corrèze dans la ferme familiale sans eau, ni électricité où il vécut quasiment en autarcie. "On faisait tout, le blé, la farine, le pain, les fruits et légumes, le lait, la viande. J’ai besoin de mettre les mains dans la terre."

Il poursuit en parlant de sa carrière dans l’industrie de l’armement comme ingénieur, puis son déclic à son retour en France après un passage à Tahiti. "Je ne sais comment l’expliquer, je me suis senti bien tout de suite, j’ai eu envie de revenir et puis mon travail n’avait plus de sens."

Lors de son séjour sur l’île, après avoir découvert les tarifs pratiqués, il s’est mis en tête de produire des tomates bon marché. "Je me suis dit qu’ensuite, avec, je pourrais faire du troc, et vivre ainsi. " Il a réfléchi à des systèmes de serres contrôlées.

2 conteneurs et 3 000 pieds

En avançant sur son projet, il a découvert qu’un certain nombre de modules et logiciels existaient déjà. "Je n’allais pas réinventer la roue, je me suis adressé à un intégrateur pour fabriquer un conteneur de production hors sol. "

Deux conteneurs sont arrivés par la mer en mai 2019 et trois mille pieds de fraisiers de la variété Seascape les ont suivis de près.

Dans les conteneurs, les fraisiers et les 3000 laitues poussent hors sol et sans soleil, en culture dite hydroponique. "Vous savez, au Japon depuis Fukushima, ils ne mangent plus rien qui vienne directement du sol, ce genre de culture a fait un bond ces dernières années."

Toute la production est contrôlée à distance et automatisée. Les fraisiers et laitues sont répartis sur six étages, disposés en deux rangées établies de part et d’autre d’un couloir central.

Les fraisiers, certifiés bio, sont fixés dans des goulottes où s’écoule, grâce à la gravité, une eau qui contient les éléments nutritifs indispensables à la croissance des végétaux. En fin de rang, elle est récupérée et relancée, la production consomme ainsi au total l’équivalent d’un bol d’eau par jour.

Jean-Pierre Lacon gère la température, le taux d’humidité, les nutriments, la qualité de l’air et de la lumière (voir encadré : Avec de l’eau et du carbone, elles font du sucre !).

La pollinisation ne peut être assurée par les abeilles car sans soleil elles ne peuvent s’orienter et communiquer entre elles. "Alors, je fais le vent", dit Jean-Pierre Lacon. Il passe une souffleuse sur les pieds pour disperser le pollen.

"Il y a beaucoup de technologie", confirme le producteur, "mais la base de tout c’est l’amour du végétal. Une plante qui est bien le fait savoir, si elle n’est pas bien elle le dit aussi. On s’adresse là au vivant".

Les conteneurs peuvent produire au plus 3 tonnes de fraises et 60 de laitues par an. Des chiffres que sa production n’a pas encore atteints.

Jean-Pierre Lacon est désormais en quête d’un meilleur rendement. "Alors que j’ai été pendant plusieurs mois sur l’aspect technologique, maintenant je peux me concentrer sur le métier de producteur. "

Il a été aidé par le Pays pour rédiger un dossier économique de faisabilité de l’hydroponie. Dans l’immédiat, il s’apprête à renouveler ses pieds avec une prochaine récolte dans trois mois.

Le projet bientôt dupliqué


Vainui Lehartel, qui l’épaule en l’absence de Christian Coulon reste à ses côtés. Elle est impliquée avec, dans l’idée, d’ouvrir sa propre société. "Au début, je n’étais là que pour me former afin de produire moi aussi des fraises et de la laitue dans des conteneurs."

Elle se forme, comme convenu et se lancera dès que possible avec quatre conteneurs. "On consomme entre 65 et 80 tonnes de fraises par an en Polynésie, il y a de la marge !" Et elle ajoute : "80% du frais consommé chez nous est importé ! " Il faut changer le rapport.

D’autres s’intéressent à l’hydroponie et ont fait connaître leur intérêt. La crise sanitaire a ralenti le déploiement de cette culture qui devrait prendre de l’essor dans les temps à venir.

Avec de l’eau et du carbone, elles font du sucre !

Les plantes utilisent le processus de photosynthèse pour se développer. La photosynthèse c’est la fabrication de matière organique (c’est-à-dire de matière qui contient du carbone, et notamment du sucre) à partir d’eau puisée dans le sol par les racines et de dioxyde de carbone (le CO2) capté dans l’air par les feuilles.

Cette réaction ne peut avoir lieu que s’il y a de la lumière. Et pas n’importe quelle lumière ! La « qualité » de la lumière compte.
La lumière c’est une variété de rayonnement (électromagnétique). L’unité de longueur de ce rayonnement est le nanomètre. La lumière est composée de rayonnement compris entre 380 nanomètres (perçu comme un violet très sombre) et 780 nm (perçu comme un rouge très sombre). Avant cela se trouve l’ultraviolet (entre 10 et 380nm) et l’infrarouge (entre 780 et 2800 nm).

La photosynthèse est optimale quand une plante reçoit des rayons compris entre 400 et 700 nm (et donc perçu comme bleu, violet, ce qui explique l’ambiance rose/violette des conteneurs du producteur de fraises de Toahotu). Pour être très concret, en fait, ce sont les chloroplastes contenus dans les végétaux qui déterminent ces longueurs d’onde. Ce sont celles qu’il absorbe le mieux.

La photosynthèse est possible en présence de lumière naturelle ou artificielle pourvu qu’elle possède les rayons adéquats.

Contacts

FB : Te’ āua Porinetia
Tél. : 87 74 90 80


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Tahiti Air Charter va desservir Maupiti

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Tahiti Air Charter va desservir Maupiti
Tahiti, le 18 juin 2020 - Alors que la compagnie Air Tahiti n’a pas toujours pas décidé de reprendre ses vols vers Maupiti, la compagnie Tahiti Air Charter va relier cette île à Bora-Bora et Raiatea, à raison de trois jours par semaine et cela pour une durée d’au moins six mois.

A l’arrêt depuis le début du confinement le 21 mars dernier, le petit aérodrome de Maupiti va enfin pouvoir retrouver un peu de vie. En effet, le Conseil des ministres a pris ce mercredi un arrêt autorisant la compagnie Tahiti Air Charter à effectuer des liaisons aériennes régulières entre Maupiti, Raiatea et Bora Bora, trois fois par semaine, les lundis, mercredis et vendredis.
L’opérateur avait déjà été sollicité par les autorités du Pays durant la période de confinement pour assurer des vols d’évacuation sanitaire entre les îles Sous-le-Vent.

La reprise des vols domestiques réguliers par la compagnie Tahiti Air Charter est fortement souhaitée par la commune et les services du Pays. Ce programme de lignes régulières entre Maupiti et les autres îles-Sous-le-Vent devrait permettre un début de reprise économique pour les pensions de famille et le maintien des emplois.
Tahiti Air Charter va proposer un programme de vol à bord de son appareil Cessna 208 Gran Caravan, d'une capacité maximale de 8 passagers, sur une première période de six mois. Si les essais s'avèrent satisfaisants, le Pays envisage de pérenniser ce programme. L’opérateur poursuivra, en parallèle de ses vols réguliers, son activité de vols à la demande.

Le programme des vols
  • Lundi et vendredi :
Le matin : 1 vol Raiatea / Maupiti / Bora-Bora / Raiatea
L’après-midi : 1 vol Raiatea / Bora-Bora / Maupiti / Raiatea
 
  • Mercredi :
Le matin : 1 vol Raiatea / Maupiti / Raiatea
L’après-midi : 1 vol Raiatea / Maupiti / Raiatea


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Une centaine de vacataires recrutés pour la mise sous pli du second tour

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Une centaine de vacataires recrutés pour la mise sous pli du second tour
Papeete, le 18 juin 2020 - Près de 100 vacataires ont procédé ce mercredi à la mise sous enveloppe des professions de foi et des bulletins de vote pour le second tour des élections municipales prévu le dimanche 28 juin 2020.  

Une centaine de vacataires recrutés via le SEFI ont procédé à la mise sous enveloppe des professions de foi et des bulletins de vote du second tour des élections municipales prévu le dimanche 28 juin. Tous ces documents ont été préalablement validés par la commission de propagande pour les 13 communes de 2 500 habitants et plus concernées par ce second tour, avant d’être expédiés par voie postale aux électeurs. Les opérations de mise sous pli se sont déroulées avec toutes les précautions sanitaires et l’application de la distanciation physique (deux personnes par table au lieu de huit auparavant). Au total, 32 listes ont confié l’envoi des documents à la commission de propagande. Parmi elles, 27 ont fourni leur bulletin de vote et leur profession de foi et cinq ont uniquement fourni des bulletins de vote. Près de 104 000 électeurs sur 198 000 sont concernés par ce dispositif. Pour les communes de moins de 2 500 habitants, les listes candidates doivent déposer leurs bulletins de vote directement auprès des maires, au plus tard à midi la veille du scrutin. Elles ont également la possibilité de les adresser aux électeurs par leurs propres moyens.

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Le nouveau protocole sanitaire très strict du Paul Gauguin

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Le nouveau protocole sanitaire très strict du Paul Gauguin
Tahiti, le 18 juin 2020 - Le Paul Gauguin s’apprête à larguer les amarres le 11 juillet prochain pour une croisière dans les Raromatai. Pour ce premier voyage depuis la fin du confinement, un protocole sanitaire très strict va être mis en place pour garantir la sécurité sanitaire des touristes et des membres de l’équipage face à la Covid-19. Zodiaques totalement désinfectés après chaque escale, prise de température après les excursions ou encore carte «sans contact» au restaurant…, les mesures sanitaires qui seront mises en place à bord du Paul Gaugin, ne lésinent pas avec la sécurité pour la première croisière du navire depuis le début de la pandémie mondiale.

Collaboration avec l’Institut Hospitalo-Universitaire Méditerranée Infection de Marseille
La célèbre compagnie de croisière de luxe Le Ponant, qui l’a racheté en 2019, a notamment collaboré à ce nouveau protocole sanitaire, avec l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection de Marseille, l’un des premiers centres mondiaux dans le domaine des maladies infectieuses, où travaille le Pr Didier Raoult, et le Bataillon de Pompiers Marins de Marseille.
Le site internet du Paul Gauguin souligne que « les protocoles de santé Covid-Safe incluront une surveillance à 100% des personnes et des biens avant l’embarquement». Parmi les mesures, la présentation d’un formulaire médical établi par un médecin et un examen par le personnel médical du navire. Les bagages passeront également à travers une zone de désinfection.

A bord, « le navire aura 100 % d’air frais dans les cabines, grâce à des systèmes de climatisation sans re-circulation. Les plans des restaurants ont été repensés, la salle de fitness et le théâtre plafonnés à 50% d’occupation. Les poignées de portes et les mains courantes seront désinfectées toutes les heures »…

Des équipements hospitaliers avancés
Enfin, il est indiqué que le navire dispose « d’équipements hospitaliers avancés, y compris de terminaux de laboratoire mobiles qui permettent de tester sur place les maladies infectieuses ou tropicales ; des équipements de diagnostic avancés tels que l’échographie, la radiologie et l’analyse biologique du sang, et un médecin et une infirmière sont présents sur chaque croisière ».
De quoi rassurer les voyageurs les plus anxieux qui pourront profiter des lagons turquoise en toute sérénité.

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Les fraises de Toahotu voient la vie en rose

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