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L'homophobie s'invite dans la campagne à Paea

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L'homophobie s'invite dans la campagne à Paea
Tahiti, le 17 juin 2020 - Une habitante de Paea a créé un énorme et mauvais buzz en s'attaquant directement aux orientations sexuelles d'une candidate aux municipales à Paea. L'association Cousins-Cousines de Tahiti “condamne fermement cet acte homophobe” et annonce son intention de saisir le procureur de la République.
 
Mardi soir, la vidéo d'une habitante de Paea a fait un énorme buzz, mais dans le mauvais sens du terme, sur les réseaux sociaux. En effet, cette dernière s'est attaquée publiquement aux orientations sexuelles de Tepuaraurii Teriitahi, présidente du groupe Tapura à l'assemblée et candidate désignée le 26 mai dernier par la majorité des colistiers pour mener la liste "Otahiraa no te hau e te ruperupe no te 'oire no Paea" de Jacquie Graffe pour le second tour des municipales, à la suite du décès du tavana. L'auteure de la vidéo, qui fait partie des soutiens du tavana sortant mais qui s'oppose à ce que Tepuaraurii Teriitahi mène la liste, s'est laissée aller à des commentaires particulièrement nauséabonds : "Ils (les électeurs de Paea, NDLR) ne veulent pas que cela soit une gouine qui soit tavana. (…) Les gens ne veulent pas d'un gay, d'un raerae, quel bel exemple est-ce qu'elle va donner ? Ça fait honte". Sur Facebook, la vidéo a été signalée puis retirée par le réseau social. Mais beaucoup d'internautes l'ont enregistrée pour dénoncer “l'homophobie” dont a été victime la candidate.
 
"On condamne fermement les actes homophobes"
 
Le président et les membres de l'association Cousins Cousines de Tahiti ont décidé d'agir. Karel Luciani, président de l'association, dénonce une vidéo “inadmissible”. “On condamne fermement les actes homophobes”, explique-t-il : “utiliser cet argument est vraiment triste pendant les élections”. Pour Karel Luciani, il faut au contraire “se battre contre l'homophobie qui est le rejet de la différence” et “que les gens prennent conscience que ces actes de rejet peuvent avoir des conséquences dramatiques” comme des “suicides” ou des sentiments de rejets… Le président de l'association Cousin Cousines de Tahiti appelle au contraire à accepter la différence. “Il faut être tolérant et tendre vers plus d'humanisme”.
 
Karel Luciani s'est d'ailleurs présenté à la gendarmerie de Paea mercredi matin pour déposer une plainte contre l'internaute, mais s'est vu opposer une fin de non recevoir n'étant pas lui-même victime. Il explique qu'un courrier va donc être envoyé au procureur de la République pour qu'il se saisisse de cette affaire. Et il précise qu'une cagnotte va être mise en ligne pour récolter des fonds permettant à l'association de se constituer partie civile à travers un avocat. “C'est une atteinte à notre communauté et on se sent visé et ce n'est pas seulement pour cette dame-là”.
 
Rappelons que les actes homophobes sont punis pénalement par la loi. En cas de discrimination, la peine peut aller jusqu'à 3 ans de prison et une amende de plus de 5 millions de Fcfp.

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​Teehu et son bébé de retour au fenua

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​Teehu et son bébé de retour au fenua
Tahiti, le 17 juin 2020 – Plus d'un mois après l'évasan en urgence en Nouvelle-Zélande de son bébé décédé depuis, Teehu est rentrée mercredi soir à Tahiti, accueillie chaleureusement et avec émotion par ses proches.
 
Le vol cargo d'Air Tahiti Nui affrété par des importateurs locaux pour transporter près de 120 mètres cube de marchandises est arrivé mercredi soir à l'aéroport de Tahiti-Faa'a. Un vol qui transportait également 27 résidents polynésiens bloqués en Nouvelle-Zélande, pour la plupart évasanés et arrivés au terme de leur parcours de soin pendant l'épidémie de coronavirus. Tout particulièrement parmi eux, Isaura Teehu et son bébé de trois mois, évasané le 7 mai dernier et décédé en Nouvelle-Zélande, ont enfin pu rejoindre la Polynésie après de longues semaines d'attente. Un chaleureux comité d'accueil attendait d'ailleurs Teehu à la sortie de la zone sous douane, avec familles et amis venus profiter de retrouvailles très attendues.
 
"Merci à vous", a lâché Teehu à la sortie de l'aéroport, exprimant enfin son soulagement et sa satisfaction partagées avec le deuil de son enfant. "J'ai dit à mon bébé, ça y est on est arrivés. J'espère qu'il a fait un bon voyage avec moi. Merci à tout le monde. Je n'ai pas pu répondre à tous les messages de soutien. Mais merci, c'est grâce à vous". La jeune femme a en effet suscité un élan de solidarité après un appel au secours lancé sur les réseaux sociaux, lorsqu'elle s'était retrouvée bloquée à Auckland avec son enfant à rapatrier pour l'inhumation.
 
Après d'émouvantes retrouvailles, les proches de Teehu ont d'ailleurs accueilli et rendu hommage au bébé transporté à la morgue sous les chants de la famille de la jeune femme. La veillée est prévue vendredi soir à Papenoo, et l'inhumation samedi à 10h30.
 

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​Des parents "à la porte" des écoles

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​Des parents
Tahiti, le 18 juin 2020 - La décision de réguler l'accès aux enceintes des établissements scolaires sur la seule circonscription de Papeete et Pirae passe mal pour la fédération des associations des parents d'élèves. La fédération dénonce un "abus de pouvoir" et un et un excès de "zèle" d'une nouvelle inspectrice qui de son côté se défend d'appliquer les "mesures d'adaptation" post-confinement.
 
Après avoir longtemps craint que les protocoles sanitaires de retour en classes ne soient pas assez sécurisants, la fédération des associations de parents d'élève (Fapeep) dénonce maintenant des mesures trop "restrictives". Depuis le 8 juin dernier, dans toutes les écoles de la circonscription Papeete-Pira'e, il est dorénavant interdit à la plupart des parents d'accompagner leurs enfants dans l'enceinte de l'établissement scolaire. Un "filtrage" a en fait été appliqué pour éviter les contacts et les parents doivent désormais laisser leurs enfants au portail de l'école.
 
Selon le président de la Fapeep, Tepuanui Snow, cette décision a été prise par l'inspectrice lors d'une réunion avec toutes les directions des établissements scolaires. "C'est de l'abus de pouvoir" s'insurge-t-il avant d'accuser "une inspectrice qui débarque de métropole et qui décide de faire du zèle". Selon lui, une telle disposition doit être votée et adoptée par le conseil d'établissement ou par le conseil d'école qui doit ensuite modifier leur règlement intérieur.
 
"Que l'on ne vienne pas nous calquer ce qui se passe en métropole en Polynésie"
 
Tepuanui Snow ajoute qu'aucune circulaire du ministère ou de la DGEE n'a été prise pour justifier une telle décision. "Cela s'est fait sans concertation avec les premiers partenaires que nous sommes". Il souligne le fait que cette interdiction ne soit appliquée que sur la circonscription de Papeete-Pira'e. "Nous sommes dans un contexte culturel particulier, le facteur humain est très important (…). Que l'on ferme les écoles élémentaires en métropole pour des raisons liées aux attentats, liés à des actes terroristes, je comprends tout à fait. Mais que l'on ne vienne pas nous calquer ce qui se passe en métropole en Polynésie".
 
Contactée, l'inspectrice pédagogique de la circonscription, Corinne Grasset, explique qu'il s'agit d'une "mesure d'adaptation" et que l'entrée aux parents d'élèves n'est pas "interdite" mais "filtrée". Elle insiste sur l'importance de "réguler le flux des parents" tout particulièrement sur ces horaires. "On revient d'une période de confinement, il était important de pouvoir préserver et garantir le temps d'apprentissage", explique l'inspectrice pour qui la mesure permet aussi d'assurer le démarrage des cours à l'heure.
 
Après la crise sanitaire et la fermeture des établissements scolaires, le président de la fédération des parents d'élèves affirme que les parents ont besoin au contraire de renouer le lien avec l'école. Tepuanui Snow dit surtout craindre que cette mesure ne soit imposée à la prochaine rentrée.

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​Reconstitution d’un crime conjugal à Tiarei

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​Reconstitution d’un crime conjugal à Tiarei
Tahiti, le 18 juin 2020 - La reconstitution d’un crime conjugal commis à Tiarei a eu lieu mardi soir en présence de l’auteur des faits. En décembre 2018 et alors qu’il était ivre, ce dernier avait étranglé sa femme.

Dans la nuit du 1er au 2 décembre 2018, un quinquagénaire résidant à Tiarei avait contacté les secours après avoir étranglé sa femme sur fond d’alcoolisation du couple. Mis en examen pour “homicide volontaire aggravé”, l’individu avait été placé en détention provisoire. Il a été extrait mardi du centre pénitentiaire de Nuutania et amené à son domicile où le juge d’instruction en charge de l’affaire et les enquêteurs de la Brigade de recherches de Faa’a ont procédé à la reconstitution du drame.
 
Pour ces faits qui seront jugés devant la cour d’assises, le quinquagénaire encourt trente ans de réclusion criminelle.

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Covid-19: fin de la troisième semaine de quarantaine pour les arrivants en Nouvelle-Calédonie

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Covid-19: fin de la troisième semaine de quarantaine pour les arrivants en Nouvelle-Calédonie
Nouméa, France | AFP | vendredi 19/06/2020 - La troisième semaine de confinement jusqu'alors imposée à toute personne arrivant en Nouvelle-Calédonie pour empêcher l'introduction du coronavirus, est désormais supprimée, ont indiqué vendredi les autorités.        

Seuls sont maintenus les 14 jours d'isolement dans des hôtels de Nouméa, qui sont réquisitionnés et dont la surveillance est assurée par la direction des affaires sanitaires et sociales. Une semaine supplémentaire de confinement en hôtel ou à domicile était auparavant exigée.      

484 personnes sont actuellement en quarantaine à l'hôtel. Il s'agit de résidents qui ont été rapatriés dans l'archipel, dans le cadre d'opérations mises en place par le gouvernement local et Air Calédonie international.        

Les vols de cette compagnie à destination de Nouméa sont par ailleurs autorisés à retrouver leurs capacités standards alors que les mesures de distanciation à bord avaient déjà été supprimées le 5 juin pour les vols au départ de l'île, ont indiqué dans un communiqué le haut-commissaire de la République et le président du gouvernement local.         

Peu touchée par le Covid-19, 21 cas dont aucun endogène, la Nouvelle-Calédonie a repris une vie totalement normale depuis le 15 juin, à l'exception de la protection des frontières.

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Pyongyang reste une "menace extraordinaire" pour la région (Pentagone)

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Pyongyang reste une
Washington, Etats-Unis | AFP | jeudi 18/06/2020 - La Corée du Nord reste une "menace extraordinaire" pour la région, a estimé jeudi un haut responsable du Pentagone après la destruction par le régime de Pyongyang du bureau de liaison intercoréen.

"Comme les évènements des derniers jours nous l'ont clairement rappelé, la Corée du Nord continue de représenter une menace extraordinaire pour la région, qui exige de nous une vigilance permanente", a déclaré à la presse le responsable de la stratégie pour l'Indo-Pacifique, David Helvey.

"Il est difficile de dire ce qui va se passer dans les prochains jours et les prochaines semaines mais je pense qu'il est important de dire que nous restons vigilants face à tout type de menace et de provocation", a ajouté le responsable du ministère américain de la Défense.

Pyongyang a détruit mardi le bureau de liaison intercoréen situé sur son sol qui était un des symboles de la détente sur la péninsule, faisant ainsi monter les tensions après des semaines d'attaques verbales contre le Sud.

Cette démolition concrétise les avertissements de Kim Yo Jong, la puissante cadette du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, qui avait menacé ce week-end de réduire en ruines cette institution "inutile".

Interrogé sur les appels à un renforcement de la présence militaire américaine autour de la péninsule coréenne et une reprise des exercices militaires suspendus pour faciliter des négociations entre Washington et Pyongyang aujourd'hui inexistantes, M. Helvey est resté prudent.

"Je ne veux pas présumer de décisions qui pourraient être prises", a-t-il répondu. "Mais c'est une des choses dont nous parlons en permanence avec nos alliés sud-coréens".

"Et pour être franc, c'est une chose qui aide à préserver nos intérêts et à préserver la paix et la stabilité dans la région indo-pacifique", a-t-il ajouté.

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Heiva des écoles : la billetterie est ouverte !

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Heiva des écoles : la billetterie est ouverte !
TAHITI, le 18 juin 2020 - La crise sanitaire a eu raison du Heiva i Tahiti, mais elle n’aura pas le Heiva des écoles qui est finalement programmé au mois de juillet. Un protocole particulier a été mis en place pour que cet événement se déroule en toute sécurité.

"On pensait que le Heiva des écoles allait suivre la trajectoire du Heiva i Tahiti. Finalement, nous pouvons l’organiser ", se réjouit Hinatea Ahnne, directrice de la Maison de la culture. Il aura lieu au mois de juillet qui, depuis presque 140 ans est synonyme "d’ode à la culture".

Lorsque la question d’annuler le Heiva des écoles s’est posée, la Maison de la culture a sondé les écoles et sur les quarante inscrites, 25 ont répondu présentes.

Marc Tumahai, de la Marurai ‘ukulele school raconte : "Ça n’a pas été simple, on s’est retrouvé du jour au lendemain sans aucune activité. J’ai demandé aux élèves de patienter." Quand il a été question du Heiva des écoles, la Marurai ‘ukulele school a maintenu son inscription : "On ne sait pas ce que demain sera, aujourd’hui, on est là."

En plus des soirées, un village du Tiurai se tiendra dans les jardins de la Maison de la culture. Il présentera toutes les thématiques artisanales grâce à des stands et ateliers participatifs.

Pour rassurer l’ensemble des acteurs, un protocole a été spécialement pensé avec le bureau de veille sanitaire. "Le masque sera obligatoire pour les plus de 12 ans, du gel hydroalcoolique sera mis à disposition, un sens de circulation sera établi", précise Vaiana Giraud de la Maison de la culture.

En coulisse, les loges seront désinfectées après le passage de chacune des écoles. De ce fait, le rythme des représentations sera un peu différent, "en raison de ce temps incompressible de désinfection", justifie Vaiana Giraud. Des images des meilleurs moments du Heiva des écoles 2019 seront diffusées au public pour le faire patienter.

Par ailleurs, les artistes ont été encouragés à réduire au minimum les changements de costumes pour limiter les interactions. La durée de chaque représentation, elle, ne changera pas.

Malgré le contexte, et les nouvelles contraintes d’organisation pour l’équipe de production, les écoles et les spectateurs, "on vous promet une belle fête" , annonce Hinatea Ahnne. Que juillet reste une ode à la culture et que vive l’esprit du Heiva.

Heiva des écoles : la billetterie est ouverte !
Pratique

La 26ème édition du Heiva des Écoles de danses traditionnelles, de percussions et de ‘ukulele aura lieu du 8 au 18 juillet au grand théâtre de la Maison de la culture. Tarif à partir de 500 Fcfp pour les enfants, 1 000 Fcfp pour les adultes.

Billeterie ouverte vendredi matin directement à la maison de la culture ou en ligne.

Contacts

Tél. : 40 54 45 44
Site internet Heiva.
FB : Maison de la Culture de Tahiti


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Marama Vahirua vers un retour à Nice

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Marama Vahirua vers un retour à Nice
Tahiti, le 19 juin 2020 - Marama Vahirua a été approché par son ancien club de l'OGC Nice pour intégrer le staff de l'équipe U19 des Aiglons. 

Le plus célèbre pagayeur du football pourrait retrouver un de ses anciens clubs. Treize ans après avoir disputé son dernier match sous les couleurs de l'OGC Nice, Marama Vahirua, 40 ans, pourrait retrouver dans les prochaines semaines la Côte d'Azur. Selon le site actufoot, l'ancien attaquant du Gym est pressenti pour intégrer le staff de l'équipe U19 des Aiglons coachée par son ancien coéquipier à Nantes Emerse Faé. L'attaquant tahitien, champion de France avec les Canaries en 2001, pourrait également s'occuper de la formation des avant-centres azuréens. 

Contacté jeudi, Marama Vahirua n'a pas souhaité confirmer l'information… pour le moment. En effet, ce dernier précise tout de même que les négociations avec le club sont déjà bien avancées. Les premiers contacts auraient été établis en février, et les discussions se sont accélérées le mois dernier.  

Un passage remarqué sur la Côte d'Azur

“Tahitigoal” retrouverait un club avec lequel il a inscrit 23 buts en 111 matchs disputés. Il a notamment participé le 2 octobre 2004 à la fantastique remontée du Gym face au rival azuréen l'AS Monaco. Mené trois buts à zéro après vingt minutes de jeu, les Aiglons se sont finalement imposés 4-3, grâce à un but du Tahitien dans les dix dernières minutes du match. Il finira cette première saison avec dix réalisations au compteur. 

L'OGC Nice lui a d'ailleurs rendu hommage en août 2018 en l'invitant pour la première journée du championnat. L'occasion pour le Tahitien de mesurer sa côte de popularité qui est restée intacte auprès des supporters. "Pour beaucoup, leur idole c'est Ronaldinho, Zidane, Messi, Ronaldo, mais pour moi c'est Marama Vahirua et son numéro 19”, a indiqué un supporter du Gym dans une vidéo réalisée par le club. 


Les Aiglons plus ambitieux

Si ce retour dans les Alpes-Maritimes est acté dans les prochaines semaines, Vahirua retrouvera un club bien différent de celui qu'il a connu entre 2004 et 2007. Le Gym tout d'abord s'est doté en 2013 d'un nouveau stade. L'Allianz Riviera qui est venu remplacer le stade historique du Ray. Puis en 2017, le club azuréen a inauguré son nouveau centre d'entraînement et de formation qui a coûté la bagatelle de près de deux milliards de francs. 

D'ailleurs la politique du club est de rappeler d'anciens joueurs du Gym pour former et encadrer les futurs talents du club. Parmi les anciens de retour à Nice, on retrouve Cédric Varrault, entraîneur adjoint de la réserve et ancien coéquipier de Marama Vahirua pendant ses années à Nice, Didier Digard, adjoint chez les U17, ou encore Emerse Faé entraîneur en chef des U19, et qui pourrait donc être prochainement assisté par Marama Vahirua. 

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Les prestataires de Moorea dans l'expectative

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Les prestataires de Moorea dans l'expectative
TOURISME, le 19 juin 2020 - Frappés par la crise actuelle, certains prestataires touristiques tentent de reprendre progressivement leurs activités à Moorea. Face à l’absence prolongée des touristes étrangers, ces professionnels de l’île sœur ciblent désormais la clientèle locale, notamment les résidents de Tahiti, en tentant de les séduire.
 
Parmi les sociétés de Moorea qui connaissaient une certaine prospérité économique, on retrouve les prestataires touristiques. Ceux-ci tournent désormais au ralenti depuis le début de la crise sanitaire. Tous subissent de plein fouet une baisse considérable de leur chiffre d’affaires et de leur effectif et l’annulation des réservations de la clientèle étrangère pour le reste de l’année 2020 s’accumule. Pour s’en sortir durant ces temps difficiles, ils misent désormais sur la clientèle locale, notamment sur les résidents de Tahiti. Les prestataires de l’île sœur font même appel à leur esprit de solidarité, comme l'explique Reginald Haring, responsable de la société Moorea Explorer (Transport touristique/excursions nautiques et terrestres) : “Moorea a de la chance d’être située près de l’île de Tahiti. C’est grâce à la clientèle locale que nous avons survécu aux crises précédentes. On fait donc appel à la clientèle locale, surtout celle de Tahiti, pour venir soutenir les entreprises de notre île afin que ces dernières puissent sortir de la crise actuelle”.
Toutes les offres de services ont désormais été adaptées pour justement séduire cette clientèle : tarifs promotionnels, adaptation des offres, voire des extra-services tels que le ramassage de la clientèle au quai de Vaiare.
“On a fixé des tarifs vraiment bas pour justement encourager les résidents de Tahiti à venir visiter notre île. De plus, on les récupère et on les ramène aux bateaux. On peut même les déposer sur la plage de Tahiamanu ou de Toatea durant les excursions”, ajoute Réginald.
 
Idem pour la société Top Jet (excursions nautiques et terrestres). “Le pick-up au quai de Vaiare était déjà inclus dans nos packages avant le confinement. Mais ça marche beaucoup mieux maintenant. Cela permet aux habitants de Tahiti d’éviter de payer un tarif élevé pour l’embarcation de leur voiture dans le bateau”, explique Aurélie Constant, responsable de la société.
Avant la crise, les prestataires de l’île sœur proposaient tous les jours leurs services à la clientèle étrangère. Ils ne travaillent désormais que le week-end, avec forcément un effectif réduit, pour satisfaire les demandes des vacanciers venus de Tahiti. Toutefois, le ciblage de la clientèle locale, qui semble être la solution pour survivre à la crise, n’est pas une garantie de réussite pour tout le monde comme l’a pu constater Olivia Tandé, la responsable de la société Miti Tours (excursions nautiques).
“On a fait une réduction de moitié sur nos tarifs habituels. Mais on n’a pas encore de réservations. On ne peut pas en fait concurrencer les autres prestataires vu qu’on a une toute petite capacité. Mais on espère toujours”.
Oubliés la course à la rentabilité ! Les prestataires ont désormais pour objectif commun la survie de leur entreprise en comptant notamment sur les dispositifs d’aides du gouvernement. “On n’est pas là pour gagner de l’argent. On va plutôt essayer de stabiliser nos comptes et de minimiser la casse. On sera obligé pour cela d’emprunter pour payer nos crédits jusqu’à la fin de l’année” confie Reginald. Olivia espère pour sa part “tenir jusqu’au mois de mars de l’année prochaine. Mais cela va dépendre de ce qui va être mis en place pour les entreprises et les salariés”. Elle se dit assez pessimiste. “On ne compte plus vraiment sur cette année”, avoue-t-elle.
Si certains prestataires de Moorea ont le mérite d’essayer de relancer leur activité durant la crise actuelle, d’autres en revanche ont décidé d’arrêter complètement leur activité. En tout cas, tous les prestataires de l’île sœur suivent assidûment l’actualité (locale et étrangère) pour connaître l’évolution de la crise sanitaire et économique en espérant le retour des touristes étrangers le plus tôt possible. La reprise des vols pour les prochaines semaines est un signe encourageant, reste à savoir si les touristes embarqueront.

Reginald Haring, Moorea Explorer
Je suis optimiste pour l’avenir”
 
“Les touristes étrangers représentaient 90 à 95% de notre clientèle. On travaille désormais sur la clientèle locale. Je pense que les habitants de Tahiti devraient profiter pour venir visiter et apprendre ce qu’il y a dans notre île. Nous n'avons actuellement des réservations que pour les week-ends. Les locaux sont toujours dans la crainte d’une reprise de la maladie. Mais je leur dis qu’on met en place les mesures nécessaires concernant les gestes barrières. Je suis optimiste pour l’avenir. Je pense qu’il faudra attendre vers le milieu de l’année prochaine pour que le secteur du tourisme se reprenne un peu. Je vais utiliser les emprunts de l’Etat pour sauver mon entreprise et nos emplois.”
 
Aurélie Constant, Top Jet
On aura quelques mois de flottement”
 
“La crise sanitaire nous a beaucoup impactés. Les touristes étrangers représentaient 60% de notre clientèle. Quand on a arrêté les avions, on a eu des annulations jusqu’au mois de décembre prochain. On travaille désormais pour les locaux mais ce n’est pas encore suffisant. On a baissé nos tarifs pour toucher plus de monde. On a fait appel aux banques et aux aides pour améliorer notre trésorerie. Mais notre société d’assurance n’a pas joué le jeu. On est resté bloqué pendant deux mois, mais elle nous a demandé de payer les frais d’assurances alors que nos machines ont dormi pendant tout ce temps. On aura quelques mois de flottement. Mais on sait que tout va repartir à partir de 2021. Cela va peut-être se faire difficilement mais ça va repartir.”
 
Olivia Tandé, Miti Tours
“On est un peu dans l’incertitude”
“On a arrêté nos activités depuis le 21 mars dernier. Les étrangers représentent quasiment 95% de notre clientèle. On a fait des offres pour les résidents mais on n’a pas encore de réservations pour le moment. Nos réservations (faites par les touristes étrangers) ont été annulées jusqu’au mois de juin. On espère que celles du mois de juillet à octobre prochain seront maintenues. Cela va dépendre de la mise en place de la quatorzaine à l’arrivée des touristes dans le fenua (la quatorzaine est annulée à partir du 15 juillet, ndlr). On est tributaire des vols internationaux et de la clientèle des grands hôtels. On ne sait pas ce qui va se passer à l’avenir. On est un peu dans l’incertitude.”

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Taha'a a perdu ses eaux

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Taha'a a perdu ses eaux
ENVIRONNEMENT, le 19 juin 2020 - Une qualité de l'eau potable en baisse, des problèmes de distribution qui courent depuis des années, l'île vanille est engagée dans un défi de l'eau potable qu'elle compte bien remporter d'ici la fin de l'année.

Après avoir rejoint les quelques îles ou communes distribuant de l’eau potable en 2018, Taha’a a été la seule à être rétrogradée par le  dernier rapport annuel Centre d’hygiène et de salubrité publique sur la qualité des eaux. Si la qualité de l’eau distribuée sur l’île vanille reste, malgré tout, parmi les meilleures de la Polynésie française, Taha’a est desservie par un réseau d’adduction vétuste et souffre d’une distribution défectueuse ponctuée des coupures nocturnes entre 19 heures et 4 heure. Situation que dénoncent les habitants. Contactées, la maire et une responsable technique affirment que tous les problèmes seront résolus avant la fin de l’année et qu’ainsi, la population de l’île pourra profiter de l’eau potable la moins chère du pays.
 

« Nous travaillons à ce que tout le monde ait de l’eau 24 heures sur 24 »
Céline Temataru,
Maire de Tahaa
 
Quel est votre sentiment sur le déclassement de Taha’a en 2019 après avoir fait partie des îles distribuant une eau potable ?
On ne peut que constater une baisse au niveau de la potabilité de l’eau qui s’explique principalement par un défaut  de chlore en fin de réseau et par une insuffisance de vidange d’après mes techniciens. Sur les cinq forages à Taha’a, j’en ai quatre qui contiennent  une eau potable tandis que le dernier est mesuré à seulement 67%. On va donc y remédier à cela pour que tous soient à 100%.
 
Comment expliquer ce défaut de chlore ?
Difficile à dire puisque en début de réseau il n’y a pas de problème. Cela est peut-être dû à l’étendue du réseau. Quoiqu’il en soit, cette eau en fin de réseau est considérée comme potable à 92%. Ce qui n’est pas si mauvais même si on préférerait revenir à 100%.
 
Des habitants se plaignent de coupures nocturnes sur les secteurs de Haamene et Vaitoare. Que leur dites-vous ?
 Effectivement il y a des coupures d’eau tous les soirs dans le secteur sud à partir de 19 heures.  C’est un problème de bassins qui sont en train d’être colmatés. Ce problème est ancien mais les agents ne m’ont pas signalé les fuites dans des bassins. Il a fallu que d’autres travailleurs venus débrousser me les signalent. Nous sommes en train de faire le nécessaire pour y remédier. Je pense que d’ici le mois prochain il n’y aura plus de coupures d’eau, car les bassins commencent à se remplir. Notre réseau est vieillissant. Cela entraine aussi des fuites. Nous sommes actuellement en train de faire le schéma directeur et dès que ce sera fini on s’attaquera à ce problème.
 
L’île possède-t-elle une ressource en eau suffisante pour faire face à la demande ?
Oui car dans  la journée nous n’avons pas de problème d’eau. Ce n’est que le soir que nous coupons jusqu’à 4 heures du matin. Maintenant nous travaillons à ce que tout le monde ait de l’eau 24 heures sur 24.
 
Concernant les compteurs, comment la population s’en accommode-t-elle ?
Tout le monde a un compteur d’eau depuis de nombreuses années. Et la population peut se réjouir de payer l’eau la moins chère de toute la Polynésie, à 15 francs le m3 pour la première tranche jusqu’à 25 m3. Ce volume est largement suffisant pour une famille moyenne à Taha’a pour un mois, ce qui représente 375 francs. Maintenant, il faut savoir bien gérer sa consommation. Depuis 2017 tout le monde est devenu raisonnable dans sa consommation et dans le règlement de ses factures, même s’il existe comme partout quelques mauvais payeurs. Certains maires lors d’une réunion au syndicat des communes ont cru que j’étais folle de proposer un tel tarif.
 
 
« Nous avons quelques travaux à réaliser »
Maimiti Taerea,
Responsable technique
"L’eau est chlorée dès la sortie du forage à un taux très précis avant d’être stockée et distribuée dans le réseau. On peut expliquer le défaut de chlore en fin de réseau par les défaillances des appareils censés l’injecter. Nous avons quelques travaux d’exploitation à réaliser. Il n’y a donc rien de grave. Les problèmes peuvent facilement se régler pour retrouver d’ici les prochains prélèvements des taux à 100%. Concernant la dernière zone, Vaipiti, au sud de l’île, qui n’a pas évolué entre 2018 et 2019, on a connu quelques soucis liés à des fuites. C’est maintenant derrière nous et tous les prélèvements effectués depuis janvier à l’exception d’un seul étaient positifs à 100%. Sauf accident toute l’île pourra bénéficier d’une eau potable.
Le réseau est ancien mais il est presque entièrement en PVC, au lieu de fibrociment. Nous devons cependant renouveler certains secteurs notamment du côté de Tapuamu."

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Retour des vols sur Rimatara

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Retour des vols sur Rimatara
RIMATARA, le 19 juin 2020 – C’est par un temps couvert mercredi que l’île des Australes a vu atterrir le premier avion commercial depuis le confinement dû à la Covid-19.  Couronnes de fleurs à la main, de nombreuses familles ont fait le déplacement pour accueillir leurs proches.
La crise sanitaire ayant paralysé les compagnies aériennes du territoire depuis la fin du mois de mars, la reprise des vols était attendue avec impatience. L’aéroport de Rimatara voit de nouveau un vol commercial de la compagnie Air Tahiti se poser sur son tarmac. De nombreux habitants ont hâte de retrouver leurs proches comme Gabriel Iotua, habitant de l’île, qui attend le retour de sa sœur Narcisse. Dans le cadre d’un voyage organisé à destination de la Nouvelle-Zélande, elle avait rejoint Tahiti en février pour y attendre le reste de son groupe. “Nous étions une quarantaine de personnes qui devaient partir. Quelques-uns attendaient déjà à Tahiti. Mais avec l’arrivée du coronavirus, tout a été reporté. Ma sœur a fait son confinement sur Tahiti chez sa fille.”
D'autres comme Jacky, pompier à l’aéroport a accompagné son épouse et leur jeune fils qui se rendent sur Papeete pour deux semaines afin d’y effectuer des démarches administratives. “Ils vont faire des démarches pour l’école de notre fils et ils vont en profiter pour rendre visite au reste de la famille”. Le pompier n’aura pas eu l’occasion de fêter son anniversaire avec ses proches aujourd’hui mais à charge de revanche. “Il y a toujours la fête des pères”.
 
 

​Des gestes mesurés
Sur fond de Covid-19, l’effervescence des retrouvailles est quelque peu contenue face aux gestes barrières préconisés. Couronnes de fleurs à la main, les familles doivent attendre à l’extérieur de l’aérogare et la trentaine de passagers débarquent tous, masque au visage.
Une retraitée de l’Education, accompagnée de son époux, a passé près de huit mois sur Tahiti. Faisant l’objet d’une évacuation sanitaire depuis le 8 septembre 2019, le couple a dû séjourner près de deux mois à l’hôpital du Taaone et après avoir retrouvé la forme, le confinement leur a été imposé. “Nous devions revenir en février mais à cause du covid nous avons été confinés. Nous allons devoir retourner sur Papeete en septembre pour faire d’autres contrôles médicaux”. En attendant, le couple est heureux de retrouver sa maison.
Le sexagénaire évasané d’urgence au CHPF de Tahiti début juin, a retrouvé sa famille en meilleure santé mais un peu fatigué du voyage.
La prochaine arrivée se fera le 24 juin et un avion sera spécialement affrété pour les élèves de Rurutu le 26 juin. Les vols réguliers reprendront à compter du 1er juillet, à raison de deux vols par semaine, les mercredis et vendredis, jusqu’au mois d’août. Puis comme à leur habitude, trois fois par semaine.

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Timide reprise du tourisme à Ua Pou

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Timide reprise du tourisme à Ua Pou
MARQUISES, le 19 juin 2020 – Ua Pou a accueilli ses dix premiers touristes locaux (hors voiliers) le week-end dernier, à l’occasion de l’inauguration d’une formule randonnée-bivouac pensée et organisée par la Pension Pukue’e, où vous accueillent Jérôme et Elisa. Ce “Pack Randonnée” était initialement destiné à voir le jour avant le confinement, mais la crise sanitaire causée par le Covid-19 a bousculé le programme.

En raison de l’arrêt des liaisons aériennes Nuku Hiva - Ua Pou autrefois effectuées par Air Tahiti en Twin Otter, c’est par la mer, en speed boat, que dix touristes sont arrivés depuis Nuku Hiva samedi dernier. Ils ont été accueillis au son des percussions lors du rituel d’accueil marquisien, le mave.
Le séjour s’est articulé autour des trois principaux circuits de randonnées de l’île. Le Mont Kohepu situé à Hohoi (vallée de la pierre fleurie), 5 km, suivi de la visite du site Mauia où s’est déroulée une partie du Festival des Arts des îles Marquises, en décembre dernier ; la “traversière” et son impressionnant point de vue sur tous les pics de Ua Pou, 15 km entre le village principal de Hakahau et Hakahetau, deuxième village le plus important. Enfin, les visiteurs ont fini en beauté par la boucle au pied du géant Poumaka, 13 km et quelque 600 m de dénivelé.
 
Après tous ces l’effort, les randonneurs sont passés faire un plongeon à la cascade de Hakahetau, déguster du chocolat local chez Manfred pour finir par un copieux déjeuner chez Tipiero avant de retourner en catamaran à la pension avec Cécile et Joni.
Ce programme inédit a été créé par Jérôme et sa femme Elisa afin de faire découvrir l’île de Ua Pou autrement, tout en permettant à un maximum de personnes de travailler. Le groupe a pu découvrir le savoir-faire artisanal local comme le taillage de la pierre fleurie, la sculpture sur bois de rose, les bijoux de graines ou encore la confection de tapa fabriqué à base d’écorce d’arbre. Ils se sont laissés surprendre par la puissance des danses marquisiennes tout en dégustant des plats locaux tels que le kaaku (uru pilé), la chèvre au lait de coco, les toe toe (crabe de rochers) ou encore les māmā (succulent mollusque à la carapace noire).
Ce groupe de touristes locaux, férus de randonnée, de culture et d’immersion dans la nature, fait partie de l’association “Vertical Limit”, située à Tahiti. Ils cherchaient une option de voyage en dehors des îes Sous-le-Vent pour assouvir leur soif d’aventure et de grands espaces, surtout après cette période de confinement.
Même si leur arrivée était symbolique pour les acteurs du tourisme à Ua Pou, rien n’est gagné d’avance. Avec les difficultés liées au transport des passagers par avion, les annulations dans les pensions de famille vont bon train, et ce, jusqu’en novembre cette année.
 

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Sortie scolaire éco-citoyenne à Raiatea

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Sortie scolaire éco-citoyenne à Raiatea
ENVIRONNEMENT, le 19 juin 2020 – L'écologie s'est invitée mercredi matin au lycée protestant de Uturoa avec une opération de ramassage de déchets au bord des routes de la commune de Taputapuatea.

La classe de seconde du lycée professionnel protestant Tutea a Vaiho a participé à une action éco-citoyenne dans la commune de Taputapuatea.
Cette matinée a débuté dès 9 heures par la visite de la centrale électrique EDT de Faaroa, les élèves ont pu ainsi être sensibilisés à la sécurité, en plus de la protection de l’environnement.
Sous l’égide de leur professeur principal Gérald Lachaux, ils ont cheminé la route de ceinture                                                                                                                                                         pour ramasser ce que les indélicats jettent encore par les fenêtres de leur véhicule. S’il est à noter une amélioration par rapport aux années passées, la perfection écologique est encore bien loin...
Parmi les pehu, ce sont les canettes aluminium qui ont été ramassées en plus grand nombre, suivies de plastiques de toutes sortes, bouteilles, emballages... Les lycéens munis de sacs poubelles effectuaient le tri au fur et à mesure de la progression et à l'issue de leur randonnée écologique, ils n'ont plus eut qu'à les vider dans les points de collecte dédiés situés sur le parcours.
À mi-chemin, l’adjointe du maire de la commune, que l’on appelle familièrement Mamie Jeannette (Taea) est venue les encourager et leur prodiguer, en tant qu’enseignante à la retraite, des conseils pour une vie exemplaire. Un débat s'est alors engagé sur les facteurs qui engendrent des dérapages, et des violences sur la voie publique, les jeunes ont évoqués, entre autres, l’alcool, la drogue, le chômage, l’oisiveté, le manque d’éducation et de respect.
La sortie, en plus de ses aspects pédagogiques, a permis aux jeunes de faire un peu de sport en gravissant la côte du Belvédère. Dans l’encadrement, on notait d'ailleurs la présence de Ihivai Chung, professeur d’EPS et des métiers de la sécurité, qui arborait sa tenue de sécurité incendie réglementaire.
Le cortège, encadré par deux véhicules des mutoi municipaux de Taputapuatea, était coordonné par des élèves munis de talkies walkies. A 11 heures, une fois l'opération terminée, les élèves ont rejoint leur lycée en truck. Espérons que ce genre d’initiative finisse par sensibiliser les plus récalcitrants.

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"Les Polynésiens dans la France libre" exposée au Cesec

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TAHITI, le 19 juin 2020 - Pour commémorer les 80 ans de l’appel du général de Gaulle et du ralliement des Établissements français de l’Océanie à la France Libre, le Conseil économique, social, environnemental et culturel de la Polynésie française (Cesec) accueillera l’exposition "Les Polynésiens dans la France Libre" de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG).

Cet événement entend rendre hommage "à nos valeureux Tamarii volontaires" et "raconter l’histoire de nos matahiapo engagés dans l’aventure de la France Libre". Comme Teriieroo a Teriierooiterai qui siégeait à l’assemblée des délégations économiques et financières ou encore John Martin, membre fondateur de l’académie tahitienne.

Vingt-quatre panneaux sont présentés, détaillant le contexte, le ralliement de Tahiti, le Bataillon d’infanterie de la Marne, Les forces navales et aériennes mais aussi l’engagement des vahine ou bien encore les résistants, le contingent chinois…



Pratique

Jusqu’au 22 juin au Conseil économique, social, environnemental et culturel de la Polynésie française.
Entrée libre

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André Ropiteau à l’honneur chez ‘Api Tahiti

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André Ropiteau à l’honneur chez ‘Api Tahiti
TAHITI, le 19 juin 2020 - Deux ouvrages sortent chez ‘Api Tahiti. Il s’agit d’une réédition de Mon île Maupiti d’André Ropiteau et d’un nouvel ouvrage intitulé Maupiti mon amour et signé Daniel Margueron. Les textes racontent le parcours peu commun d’un homme, de son attachement à une île, de son amour pour une femme des îles.

Après Le Mariage de Loti et Les Immémoriaux parus en 2019 en version illustrée, ‘Api Tahiti réédite Mon Île Maupiti d’André Ropiteau. (La première édition date de 1957.) Ce livre, illustré par des tableaux de Jacques Boulaire, vient enrichir la collection dirigée par Riccardo Pineri.

Mon île Maupiti est un ensemble d’extraits des trois premiers carnets intimes d’André Ropiteau. "Il en avait écrit 17 au total. À son décès, ces carnets ont été prêtés à Patrick O’Reilly, un grand ami de Ropiteau”, précise Daniel Margueron qui connaît bien le personnage. Patrick O’Reilly s’est chargé de la sélection des passages et a, peut-être, réalisé un travail de réécriture.

Mon Île Maupiti raconte les trois premiers séjours de Ropiteau en Polynésie français. Il ne parle ni de Vahine, la femme dont il est tombé amoureux, ni du fils qu’il a eu avec celle-ci.

Ceux qui souhaitent découvrir cette partie de la vie de Ropiteau, trouveront des réponses dans Maupiti mon amour de Daniel Margueron qui explique : “Riccardo Pineri m’a demandé un jour d’écrire l’introduction du livre Mon Île Maupiti. Je me suis pris au jeu, et j’ai, sans le vouloir, rédigé un texte un peu trop conséquent." L’introduction commandée est devenue est livre à part entière.

Dans Maupiti mon amour, Daniel Margueron revient sur la vie d’André Ropiteau, celle de Vahine Tauaroa, il décrit leur rencontre "qui vaut son pesant de cacahuètes", l’arrivée de leur fils Paul, la disparition d’André Ropiteau et la vie de Vahine Tauaroa après cette disparition. Une longue vie puisqu’elle s’est éteinte à l’âge de 103 ans en 2019.

"J’ai pu la rencontrer ! ", se réjouit Daniel Margueron qui est également allé à la rencontre des petits-enfants et arrière-petits-enfants polynésiens de Ropiteau et de sa famille en France, Meursault.

André Ropiteau a vu le jour dans une famille aisée de vignerons au XIXe siècle. Il est le seul de sa fratrie à avoir eu "le démon du voyage". Viticulteur de métier, il a parcouru le monde pour vendre son vin et "trouver un petit paradis". C’est à Maupiti qu’il l’a trouvé.

Il a effectué un premier séjour en 1928. Puis, il est revenu tous les deux ans sur cette île qui l’avait séduit et où il avait trouvé l’amour. Au total, il est venu six fois en Polynésie où il restait à chaque 4 ou 5 mois. Il a vu son fils une seule fois, lors de son dernier séjour. L’enfant avait alors un an.

La Seconde Guerre mondiale, finalement, lui a pris la vie. "C’était deux jours avant l’armistice", note Daniel Margueron qui dit avoir pris plaisir à enquêter puis à raconter les vies d’André Ropiteau et de Vahine Tauaroa.

J’ai réussi à percer le mystère d’un homme très investi ici. Il a recueilli des légendes et des généalogies à Maupiti, écrit dans le bulletin de la Société des études océaniennes, a été maître d’œuvre du chantier de construction de la statue Loti, a légué pas moins de 1 500 ouvrages concernant la Polynésie achetés un peu partout dans le monde.”

Quant à sa femme, c’était "un petit bout de femme d’une volonté et d’une personnalité étonnantes. Elle avait une sacrée autorité, a prôné l’éducation de tous ses enfants et l’autonomie financière de ses filles”.

Maupiti mon amour est illustré de photographies d’époques, d’autres plus récentes. Des peintures inspirées de photographies ont aussi été insérées. Elles sont l’œuvre de A’amu.


Dédicaces

Samedi 20 de 8h30 à midi à la librairie Klima, signature du livre de Daniel Margueron : Maupiti mon amour, biographies inédites d'André Ropiteau (1904-1940) et de Vahine Tauaroa (1916-2019).

Samedi 4 juillet à Odyssey.


Contact

FB : Api Tahiti Editions
Mail : contact@apitahiti.com




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Le conservatoire fête la musique ce soir

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Le conservatoire fête la musique ce soir
TAHITI, le 19 juin 2020 - Tous leurs concerts avaient été annulés à cause du risque épidémique et du confinement strict. Après une année presque blanche, les élèves et professeurs du conservatoire offrent ce 19 juin une soirée en deux temps avec d’abord du jazz avec le Big Band puis du rock, de la pop et du blues avec le département des musiques actuelles.

Dirigé par Frédéric Rossoni, le Big Band ouvrira la session à partir de 17 heures dans le grand auditorium. Les 20 musiciens de ce groupe joueront des standards de la grande époque avec une pointe de rythm'n blues. Des chanteurs sont invités pour l’occasion trois divas (Reva Juventin, Reia Poroi, Taloo Saint Val) et deux crooners (Jean Croteau et Bruno Demougeot).

Coachés par Sébastien Vignals et Bruno Demougeot, les groupes du département des Musiques actuelles prendront le relais sur le Paepae Maco Tevane à partir de 18 heures. Les titres iront du blues polynésien au trash metal. Des Beatles aux Red Hot Chili Peppers en passant par Bobby, Bashung et Led Zeppelin...


Le conservatoire fête la musique ce soir
Pratique

À partir de 17 heures dans le grand auditorium du conservatoire.
Accès libre.

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Les procurations facilitées pour le second tour des municipales

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Les procurations facilitées pour le second tour des municipales
Tahiti, le 19 juin 2020 - Le second tour des élections municipales, reporté en raison de l’épidémie de Covid-19, aura lieu le 28 juin. En raison du contexte sanitaire, le recours aux procurations est facilité. L’attestation sur l’honneur spécifiant le motif pour lequel l’électeur ne peut se rendre aux urnes ne sera notamment plus exigée.
 
A l’approche du second tour des élections municipales qui aura lieu le 28 juin prochain et suite aux recommandations formulées par le Conseil scientifique national, le gouvernement central a adopté des mesures permettant d’adapter la campagne électorale et le scrutin au contexte sanitaire, en facilitant notamment l’établissement des procurations.
 
 Ainsi, les procurations établies en vue du second tour initialement prévu au mois de mars restent valables le 28 juin. L’attestation sur l’honneur spécifiant le motif pour lequel l’électeur est dans l’incapacité de se rendre aux urnes ne sera, par ailleurs, plus demandée.

Démarches simplifiées
Enfin, en cas de maladie, d’infirmité grave ou de placement en quarantaine, le déplacement d’un officier de police judiciaire (OPJ)  au domicile de l’électeur sera possible en vue de l’établissement d’une procuration. Les démarches pour solliciter ce déplacement sont elles aussi simplifiées puisque les OPJ peuvent être saisis par voie postale, téléphone, ou par voie électronique.
 
Outre la facilitation des procurations, des modifications ont également été apportées en matière de propagande électorale. Le nombre de panneaux électoraux attribués par emplacement à chaque candidat ou à chaque liste de candidats est désormais doublé. Les candidats ont également la possibilité de solliciter la mise en ligne d’une version dématérialisée de leur circulaire, après validation par la commission de propagande.
 
Notons par ailleurs que les bulletins de vote mentionnant comme date le 22 mars restent valables pour le second tour du 28 juin. Second tour où le port du masque ne sera pas obligatoire.

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Le tourisme prêt à l’ouverture des frontières

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Le tourisme prêt à l’ouverture des frontières
Tahiti, le 20 juin 2020 -Tous les acteurs du tourisme polynésien étaient réunis ce vendredi matin à la Présidence pour expliquer les différentes modalités et mesures mises en place pour la réouverture sans quarantaine du fenua aux touristes internationaux dès le 15 juillet. Le dilemme : favoriser le retour des voyageurs, mais pas celui de la Covid-19.

"Puisque le virus ne circule plus, nous allons faire circuler les touristes", a annoncé d’emblée le président Edouard Fritch, ce vendredi à la Présidence, à l’occasion d’une grande conférence de presse sur la réouverture sans quatorzaine de la Polynésie aux touristes internationaux, le 15 juillet prochain.
Les représentants de la petite jusqu'à la luxueuse hôtellerie, de l’aérien local ou international ou encore des croisiéristes, des agences de voyages, de Tahiti Tourisme… étaient tous là. Motivés, avec l’envie de redémarrer et de profiter du statut "Covid free". "Nos avions sont sur le tarmac, on n’attend que de les revoir voler", assure Michel Monvoisin, président directeur général de la compagnie Air Tahiti Nui.   
Tous ont été très durement touchés par la crise liée à la pandémie mondiale de la Covid-19. Et tous espèrent que cette réouverture des lignes internationales va permettre de "sauver un peu les meubles" de cette annus horribilis 2020, dans un Pays où l’économie est presque uniquement basée sur le tourisme. "Sans la levée de la quarantaine, les touristes ne reviendraient pas, ils ne voudraient pas rester 14 jours dans leur chambre d’hôtel. Il y a une vraie urgence économique et sociale", insiste la ministre du Tourisme, Nicole Bouteau.

"Esta sanitaire"
Alors ils l’ont tous assuré et martelé ce vendredi matin, ils seront bien au rendez-vous pour cette reprise.
Mais pour bien réussir cette date entre les Polynésiens et les touristes venus de l’extérieur et la voir perdurer, il faut que cette nouvelle page de l’histoire s’écrive en garantissant la sécurité de tous.
A cette fin, différentes mesures sanitaires ont été présentées ce matin, concernant la venue et le séjour des touristes, comme la mise en place d’Etis [Electronic Travel Information System], une sorte "d’Esta sanitaire" pour les voyageurs, ou encore l’obligation d’indiquer leur lieux de séjour pour permettre la traçabilité… Tahiti Tourisme a réalisé une quinzaine de vidéos ludiques pour détailler les mesures sanitaires à respecter. D’autres mesures, comme l’envoi de "brigades sanitaires" dans les îles ou les communes pour faire de la prévention et conseiller la population vont également se développer (Lire encadré ci-dessous).
 
Et surtout, avec la fin de cette "autarcie", il va falloir que la population, qui a mis aux oubliettes les gestes barrières ces dernières semaines, se remette à les appliquer de nouveau et avec rigueur.

Les conditions d’entrée à partir du 15 juillet
 
Avant le séjour
• Test Covid-19 réalisé moins de 72h avant le vol. Pas d’embarquement si le test est positif.
• Avoir une assurance voyage ou s’engager à assumer toutes les dépenses relatives aux frais médicaux, d’hospitalisation, de confinement et de rapatriement.
• Remplir un formulaire numérique sanitaire d’engagement sur l’honneur sur une plateforme numérique dédiée (ETIS.pf, en cours de développement) pour obtenir un récépissé de capacité d’embarquement international et renseigner sur le séjour en Polynésie : itinéraire, transports inter-îles, hébergements.
Sur ce formulaire, les voyageurs s'engagent à respecter les gestes barrières et toutes les consignes de sécurité sanitaire,  à appeler le 40 455 000 en cas de toux, fièvre ou difficulté respiratoire ; à effectuer un test à la demande du bureau de veille sanitaire.
 
Durant le séjour
Des tests pourront être réalisés au titre de la prévention sanitaire. Par ailleurs, des visites d’un personnel médical habilité par la santé publique au sein des hébergements pourront être déclenchées. Le port du masque est recommandé (à partir de 11 ans) et le respect des gestes barrières en tout lieu et en tout temps sera rappelé constamment. Les visiteurs seront également invités à réaliser leur auto-diagnostic et à se signaler en cas de fièvre et/ou symptôme de la grippe et de la Covid-19.

Des brigades sanitaires
Les entreprises touristiques importantes peuvent bénéficier d’un programme spécifique de formations animé par des préventionnistes et des hygiénistes, en présentiel sur Tahiti, Moorea et Bora Bora, et accessible à d’autres via des déclinaisons en webinars.

Un mini salon du tourisme à la Grande foire du 25 au 29 juin
Un espace tourisme de 600 m2 sera réservé aux acteurs du tourisme avec des offres attractives pour la haute saison au sein de la Grande foire de Tahiti, qui se tiendra à Mamao du 25 au 29 juin.
Par ailleurs, comme tous les ans, un Salon du tourisme se déroulera bien en septembre les 4, 5 et 6, à Mamao.

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Délices sauvages d’Ushuaia

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Délices sauvages d’Ushuaia
Tahiti, le 19 juin 2020 - À Ushuaia, au bout de la Patagonie, il y a certes des glaciers, du vent et de la pluie. Mais il y a aussi de somptueuses forêts ensoleillées, pleines de délicieux fruits que Tahiti infos vous invite à découvrir.

Ce n’est pas la première fois (ni la dernière) que Tahiti Infos vous invite dans le grand sud du continent américain, en l’occurrence la Patagonie. Notre escapade d’aujourd’hui aura un aspect botanique et un autre nettement plus gourmand. C’est à proximité de la ville d'Ushuaia en Argentine, dans le “Parque argentino Tierra del Fuego” que nous sommes allés randonner et déguster les fruits du bref été austral.

Une explosion de vie
 
En octobre, l’hiver dessert petit à petit son étreinte sur la Patagonie. L’été y est court (décembre, janvier, février), mais les journées immensément longues. La nature le sait depuis des millions d’années et toutes les plantes n’ont que peu de temps pour fleurir et produire des fruits, qui leur permettront d’avoir une descendance, grâce aux graines qu’ils renferment. C’est dire que le bref printemps, ici, prend des allures d’éblouissant réveil. Plantes, insectes, oiseaux, mammifères, poissons, tout le petit monde de la vie n’a pas une minute à perdre pour que fin janvier, fin février au plus tard, la reproduction de tous soit assurée. Les fruits sont sans doute les compagnons de trek les plus omniprésents. En voici quelques-uns, cueillis –et goûtés– pour vous.
 

La chaura, ou gaulthérie
Délices sauvages d’Ushuaia
La chaura, ou gaulthérie (“Pernettya mucronata”, “Ericaceae”) est une petite baie spongieuse née d’une fleur blanche ressemblant aux clochettes du muguet. Ce très petit arbuste est omniprésent en Patagonie. Les baies (9 à 11 mm) deviennent grenat foncé à complète maturité. Elles sont délicieuses à consommer. Le fruit est spongieux, ce qui lui permet de ne pas se briser en cas de gel. La chaura permettait aux Indiens de disposer de vitamine C toute l’année, puisqu’elle fleurit et produit deux fois par an. C’était l’arme N°1 anti-scorbut des marins.

Notons qu'il existe une variété de chaura rose clair à crème.

La murtilla
Délices sauvages d’Ushuaia
La murtilla (“Empetrum rubrum”, “Empetraceae”) se ramasse sur une plante rampante qui forme de véritables tapis sur les sols exposés au vent. Les petites baies rouges, de 3 à 4 mm deviennent grenat foncé à complète maturité. Elles sont riches en vitamines C, mais très amères et acides. Difficile de les consommer crues (sur notre document, des murtillas en compagnie de quatre plus grosses chauras au premier plan).
 

La parrilla
Délices sauvages d’Ushuaia
La parrilla (“Ribes magellanicum”, “Glossulariaceae”) est la cousine du cassis européen, dont elle a la forme buissonnante. Les fruits, absolument délicieux, forment de petites grappes de couleur bleu noir. On peut en faire, avec succès, une succulente confiture et de la gelée.
 

La calafate
Délices sauvages d’Ushuaia
La calafate (“Berberis buxifolia” ou “microphylla”, “Berberidaceae”) est l’équivalent de la myrtille en Europe. Elle mûrit sur des arbustes pouvant dépasser 2 m de hauteur, ressemblant, dans leur port, à nos “miki miki” paumotu. La floraison (petites fleurs jaunes) est spectaculaire, l’arbuste ressemblant, de loin, à un genêt. Les fruits sont de petites baies bleu foncé. En bouche, on sent très bien les graines des calafates en les dégustant ; un dicton précise que si l’on mange des calafates, on revient forcément en Patagonie.
 

Les frutillas del diablo
Délices sauvages d’Ushuaia
Les frutillas del diablo (“Gunnera magellanica”, “Gunneraceae”) ressemblent à de petites rhubarbes, qui cacheraient soigneusement leurs grappes de fruits rouges carmin sous leurs feuilles.  Ces baies doivent leur appellation “diabolique” au fait qu’elles ne sont pas comestibles : elles sont en effet extrêmement amères et immangeables.
 

La frutilla de Magallanes
Délices sauvages d’Ushuaia
La frutilla de Magallanes (“Rubus geoides”, “Rosaceae”) est un très discret petit fruit rouge vermillon qui mûrit à ras le sol. La discrète plante qui le porte aime les endroits lumineux et ensoleillés ; ces “frutillas” doivent être cueillies avec soin pour ne pas endommager la plante. Leur saveur parfumée et délicate en fait une gourmandise délicieuse.
 

Le champignon de Darwin
Délices sauvages d’Ushuaia
Le champignon de Darwin, ou “pain des Indiens” (“Cyttaria darwinii”) se développe à la façon de tumeurs sur les branches et les troncs des arbres (les nothofagus appelés nirre, lenga et coihue) de la Patagonie et de la Terre de Feu. C’est un parasite qui a une très longue durée de vie et qui est comestible (il a peu de goût et sert surtout à fabriquer des pickles et du chutney).
 

Prolongez le plaisir
Au retour de vos randonnées et avant de regagner la Polynésie, n’oubliez pas de faire le plein de “bonnes choses” dans la grande rue commerçante de Ushuaia, l’Avenida San Martin. À partir des fruits sauvages de la Terre de Feu et de la Patagonie, les Argentins fabriquent des alcools et diverses douceurs (marmelades, confitures, compotes) qui régaleront les palais les plus blasés. Un retour à la maison sans confiture de “calafates” serait même une faute de goût.
 

Ushuaia pratique
Quand s’y rendre ?
Incontestablement, de décembre à février, l’été austral, même s’il réserve parfois des coups de tabac terribles, est la meilleure période, ne serait-ce que pour profiter des journées interminables. Températures diurnes entre 7 et 15°C en moyenne.
 
Pour y séjourner
L’offre hôtelière est d’une grande richesse, alliant auberges pour “backpakers” à complexes luxueux. Nos préférences vont aux hôtels construits sur les hauteurs de la ville (pour la vue) ; Hotel del Glaciar (4 étoiles,135 à 200 $/nuit) ou Las Hayas (5 étoiles, 250 $/nuit environ). Conseil Tahiti Infos : l’hébergement est globalement très cher à Ushuaia (comme tout le reste d’ailleurs !). En recherchant sur Internet des pensions de famille, vous aurez droit à un confort très cosy et à des prix beaucoup plus douillets.
 
Quelques très bons hôtels :
- Hotel del Glaciar
Hôtel de grand standing dominant la ville, proche du glacier.
Site : www.hoteldelglaciar.com
 
-Las Hayas Resort Hotel
Superbe complexe proche du glacier, dans un parc de cinq hectares.
Site : www.lashayashotel.com
 
- Hosteria Posada Fueguina
Hôtel très cosy, en plein centre, très grande qualité.
Site : www.posadafueguina.com.ar
 
- Hotel Ushuaia
Très bonne qualité pour un prix raisonnable et belle vue sur le canal de Beagle.
Site : https://hotel-ushuaia.hotelmix.fr/
 
-Hotel Albatros
Immanquable, sur le front de mer ; emplacement idéal et vue superbe.
Site : www.albatroshotel.com.ar/
 
-Tolkeyen Hotel y Refugio
À 4 kilomètres du centre-ville, un établissement confortable, avec du cachet.
Site : www.tolkeyenhotel.com
 
 
Pour y naviguer
Ushuaia est un port où les catamarans offrant des excursions à la journée dans les eaux patagones sont très nombreux ; réserves marines, otaries, lions de mer, pingouins, les possibilités de balades sont variées. Faites jouer la concurrence, même si les opérateurs ont des prix souvent convenus entre eux.
 
Pour y randonner
Des dizaines d’agences de voyages proposent des trekkings extrêmes ou des demi-journées de promenade de niveau très facile. Profitez de ces opportunités pour vous faire accompagner d’un guide ; la flore et la faune, très riches, méritent d’être expliquées.
 
Pour y manger
Deux offres contradictoires, mais qui satisferont les plus exigeants : nombreux restaurants de fruits de mer et de poissons (fraîcheur garantie, même en été) et tout aussi nombreux restaurants très “argentins” de viandes grillées. Alternez les plaisirs…
 
Shopping
Autant l’avouer, si le shopping est très intéressant à Punta Arenas (côté chilien) grâce à la zone franche (ZonAustral), à Ushuaia tout coûte cher ; équipez-vous donc lors de votre escale à Santiago ou à Punta Arenas si vous marquez un stop dans cette ville.

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Vague de soutiens à Tepuaraurii Teriitahi

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Vague de soutiens à Tepuaraurii Teriitahi
Tahiti, le 18 juin 2020 - Plusieurs élues de l’assemblée ont exprimé du soutien à Tepuaraurii Teriitahi, hier à Tarahoi, après la diffusion mardi sur Facebook d’une vidéo à caractère homophobe visant la présidente du groupe Tapura Huiraatira et candidate à la mairie de Paea, Tepuaraurii Teriitahi.
 
 
Tepuaraurii Teriitahi n’a pas souhaité réagir. Mais les soutiens lui sont venus de tous bords politiques, hier en séance plénière à l’assemblée. Dans une vidéo très partagée mardi sur Facebook, une habitante de Paea se présente comme porte-parole d’une majorité silencieuse de la commune pour dénoncer l’homosexualité de Tepuaraurii Teriitahi et le caractère inapproprié de sa candidature pour mener la liste de feu le maire sortant de Paea, Jacquie Graffe : « Ils ne veulent pas que cela soit une gouine qui soit tavana. Les gens ne veulent pas d’un gay, d’un raerae. Quel bel exemple est-ce qu’elle va donner ? Ca fait honte. »

Interrogé, Edouard Fritch a botté en touche, tout comme la ministre en charge des solidarités, Isabelle Sachet. Mais Sylvana Puhetini, la première vice-présidente de l’assemblée s’est dite « surprise par la méchanceté » de cette vidéo Facebook devenue virale mercredi, et « outrée en tant que femme ». Le trait est d’autant plus rude, pour l’élue indépendantiste Valentina Cross, qu’il vient d’une personne proche de la liste Otahiraa no te hau e te ruperupe no te ‘oire no Paea que conduit Tepuaraurii Teriitahi aux élections municipales. « En politique on doit être habitué à être attaqué violemment ; mais ce genre d’attaques est le plus bas qui soit : il touche à sa personne et non à sa fonction politique. C’est grave (…) et très laid. Soyons respectueux les uns des autres ».

Un peu plus tôt, Lana Tetuanui s’était « insurgée publiquement » des propos homophobes tenus contre Tepuaraurii Teriitahi. « Qui sommes-nous pour porter des jugements de ce genre ? » a-t-elle questionné. Avec une telle publication internet, « la ligne rouge est franchie » pour la sénatrice du parti de la majorité. De son côté, la députée Nicole Sanquer trouve les propos de cette internaute de Paea « pas acceptables » et estime que la société polynésienne «a encore beaucoup de travail à faire » pour parvenir à « plus d’ouverture d’esprit ».

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