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​Le Pays très généreux avec Boyer à Tevaitoa

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​Le Pays très généreux avec Boyer à Tevaitoa
Tahiti, le 12 mai 2020 - La marina de Tevaitoa à Raiatea a fait couler plus d'encres que d'ancres. Le chantier annulé, le Pays veut absolument indemniser l'entreprise Boyer, l'Etat dit non. Le tribunal administratif s'est penché une nouvelle fois sur ce marché maudit.
 
Le projet de construction d'une marina à Tumaraa n'est pas un long lagon tranquille. A la suite d'un recours, la déclaration d'utilité publique du projet avait été annulée en mars 2019 et mettait un terme à l'opération. Mais pas aux contentieux.
 
Un avenant à l'avenant 
 
Le Pays souhaite en effet indemniser l'entreprise Boyer, attributaire de ce marché de construction un an auparavant, pour les frais d’immobilisation et de réparation suite au blocage du chantier par les opposants au projet et aux actes de vandalisme. Pour ce faire, la collectivité et l'entreprise avait signé un avenant au marché de travaux, ajourné dès décembre 2018, rajoutant des lignes “Frais d'immobilisation” au bordereau de prix. Un artifice peu compatible avec le code des marchés publics qui avait vocation à servir de protocole transactionnel et indemnitaire entre le Pays et l'entreprise de BTP. Destinataire du document rectificatif, le haut-commissaire adressait fin août une lettre d'observations à Edouard Fritch lui demandant de retirer l’avenant. Pour les services de l'Etat, aucune circonstance ne justifiait cette indemnisation qui représentait environ 10% d'un marché d'environ un demi-milliard de Fcfp non réalisé du fait de décisions de justice. Pour le haut-commissaire, la modification d'un contrat ne peut servir à indemniser un préjudice extra-contractuel et les quelque 50 millions inscrits astucieusement ne sont pas dus.
 
Le Pays veut payer pour une faute qu'il n'a pas commise
 
Pour le Pays, l’indemnisation des conséquences du blocage du chantier répondait à une situation d’imprévision ou de sujétions imprévues mais également de force majeure. Il soutient que sa faute contractuelle ne peut être écartée. Il était tenu de mettre à disposition les terrains, elle a failli et doit donc indemniser Boyer en conséquence. En ces temps de restrictions budgétaires, cette volonté de payer une facture probablement indue et de se flageller financièrement peut surprendre. S'appuyant sur les éléments du dossier et la jurisprudence en la matière, le rapporteur public du tribunal administratif a conclu que le paiement de cette somme n'est pas justifié. Si le magistrat reconnaît que l’indemnisation des préjudices liés à des retards de l’administration est possible, “aucun élément du dossier ne vous permet toutefois ici de caractériser l’existence d’une faute de la Polynésie française”. Elle a conclu au retrait de l'avenant litigieux en rappelant notamment qu' “une personne publique ne peut pas être condamnée à payer une somme qu'elle ne doit pas”. Dans un marché où l'Etat apportait 80% du financement, la générosité des uns et la nervosité des autres peuvent se comprendre. Décision la semaine prochaine.

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​Ice : le procès de Yannick Mai renvoyé au 16 juin

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​Ice : le procès de Yannick Mai renvoyé au 16 juin
Tahiti, le 12 mai 2020 - Le procès du guide touristique Yannick Mai, qui devait se tenir mardi devant le tribunal de première instance de Papeete a été renvoyé au 16 juin. L’homme devait être jugé pour répondre de son implication dans l’importation de plus de six kilos d’ice. 
 
Renvoyé une première fois le 7 avril, le procès du guide touristique Yannick Mai a de nouveau été reporté mardi et fixé au 16 juin. L’homme est soupçonné d’avoir dirigé un trafic d’ice avec le multirécidiviste Moerani Marlier et d’avoir importé des kilos de méthamphétamine des Etats-Unis vers la Polynésie française.  
  
En 10 juin 2017, Yannick Mai s’était fait interpeller par les douanes de l’aéroport de Los Angeles en possession de trois kilos d’ice alors qu’il accompagnait un groupe de jeunes. Il avait été arrêté avec sa fille et son assistante et avait ensuite été condamné à trois ans de prison. Il a depuis purgé sa peine aux Etats-Unis. 
  
Extradé en Polynésie le 10 mars dernier, Yannick Mai a, lors de son premier procès le 7 avril dernier, demandé un renvoi pour préparer sa défense. Il devait comparaître devant le tribunal correctionnel mardi, mais l’audience a de nouveau été reportée au 16 juin.
 
En août dernier et en son absence, Yannick Mai avait été condamné par le tribunal correctionnel de Papeete à dix ans de prison dans le cadre de cette affaire. 
 

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​Un "groupe de travail" pour le soutien financier d’Air Tahiti Nui

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Tahiti, le 12 mai 2020 - Interpellé sur les difficultés financières que rencontrent les compagnies aériennes Air Tahiti Nui et Aircalin et les aides "spécifiques" envisagées, la ministre des Outre-mer s’est engagée mardi à la mise en place "très vite" d’un groupe de travail réunissant l’Etat et les collectivités actionnaires.

Quel soutien spécifique de l’Etat pour éviter un risque de faillite des compagnies aériennes Air Tahiti Nui et Air Calin ? La question a été posée à la ministre des outre-mer, mardi lors de la lors de la première séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale. C’est le député UDI du Nord Paul Christophe qui a formulé l’interpellation pour le compte des élues polynésiennes Maina Sage, Nicole Sanquer et des Calédoniens Philippe Dunoyer et Philippe Gomès : "Nous tenons aujourd’hui à vous alerter sur la situation critique de certaines compagnies aériennes régionales des collectivités française du Pacifique. Ces compagnies assurent quasiment seules la desserte et le désenclavement de ces territoires. A titre d’exemple Aircalin et Air Tahiti Nui représentent actuellement 80% et 60% du trafic international vers la Nouvelle-Calédonie et vers la Polynésie française. Ces compagnies permettent d’alimenter l’industrie touristique et hôtelière, important ressort économique de nos archipels, notamment en Polynésie où le tourisme pèse 15% du PIB. Elles assurent le lien avec la métropole au titre de la continuité territoriale et font travailler plusieurs milliers de salariés dont l’emploi est aujourd’hui menacé. La faillite de ces compagnies constituerait un désastre économique et social. Leur survie revêt donc une importance stratégique pour la France et ses collectivités. Ces compagnies ont déjà sollicité le prêt garanti par l’Etat. Mais cette aide ne dépassera pas 25% de leur dernier chiffre d’affaires. Face à une perte d’activité de plus de 80% en 2020, chacun comprendra qu’elles ne s’en sortiront pas sans un soutien spécifique."

"Aller plus loin"

A l’instar d’Air France qui devrait bénéficier "en plus des mesures de soutien du chômage partiel, d’un plan de soutien de 7 milliards d’euros, soit l’équivalent de 45% de son chiffres d’affaires" de la part de l’Etat, le député du Nord interroge : "Considérez-vous que ces compagnies sont d’intérêt stratégique et par conséquent quelles mesures envisagez-vous pour éviter leur disparition ?"

En réponse, la ministre des Outre-mer a reconnu qu’il "faut aller plus loin" que le prêt de trésorerie garanti par l’Etat. "Et Bruno Lemaire l’a dit : au-delà d’Air France, nous accompagnerons bien sûr les autres compagnies aériennes". Mais elle relativise : "Il faut aussi être clair. C’est une responsabilité collective et nous devons aussi travailler avec l’ensemble des actionnaires qui sont (…) le Pays en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française. On doit travailler cette responsabilité collective ensemble. Et il y aura un groupe de travail qui se mettra en place très vite", promet-elle.

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Les recommandations du conseil scientifique pour le déconfinement au fenua

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Les recommandations du conseil scientifique pour le déconfinement au fenua
Tahiti, le 13 mai 2020 – Le conseil scientifique a émis des recommandations à la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, sur le déconfinement différencié dans les territoires d'Outre-mer. En Polynésie française, les points soulevés, notamment concernant le transport de voyageurs, rejoignent les mesures annoncées mardi par le haut-commissaire, Dominique Sorain et le président du Pays, Edouard Fritch.

Le conseil scientifique Covid-19 a remis un deuxième avis mardi sur le déconfinement des territoires d'Outre-mer à la ministre des Outre-mer, Annick Girardin. Dans cet avis, il a distingué les territoires d'outre-mer en trois groupes, en fonction de la situation épidémique. Le premier groupe se distingue par une épidémie en phase croissante et ne concerne que Mayotte. Le deuxième groupe se caractérise par une épidémie en régression et concerne six territoires : la Guyane, la Réunion, la Polynésie française, la Guadeloupe, Saint-Martin et la Martinique. Enfin, le troisième groupe ne contient pas ou plus d'épidémie et concerne quatre territoires : la Nouvelle-Calédonie, Saint-Bathélémy, Saint-Pierre-et-Miquelon et Wallis-et-Futuna.

Maintien sous contrôle de l'épidémie
Si la Polynésie est classée dans le groupe où l'épidémie est en régression, il est bien sûr demandé de maintenir l'épidémie “sous contrôle”. Cela passe par le fait de “préserver les capacités de prise en charge médicale des cas de covid-19, notamment dans leurs formes graves”, mais aussi en faisant face au défi “d'organiser le flux des voyageurs lors de la prochaine période estivale, en particulier pour rapprochement familial et activités professionnelles”. Le conseil scientifique explique également dans son avis que des mesures de prévention devront être mises en œuvre par les transporteurs de voyageurs. Mesures qui devront être “en conformité avec les directives nationales et internationales”.

Recommandations pour le fenua
En Polynésie, comme pour les autres territoires du groupe 2, “il est possible d'envisager la disparition des cas de Covid-19 dans les semaines ou mois à venir”. Le conseil scientifique avertit cependant qu'il est nécessaire en cette période de déconfinement progressif "de ne pas relâcher, voire de renforcer le dispositif sanitaire actuel de dépistage, isolement des malades et suivi actif des personnes contacts". Le groupe d'expert revient plus précisément sur le transport de voyageurs en recommandant de n'en accroître la fréquence "qu'à partir du mois de juin". Evidemment, certains motifs devront être privilégiés, à savoir "les rapprochements familiaux et les déplacements professionnels". Des recommandations qui vont dans le sens des mesures annoncées mardi par le haut-commissaire, Dominique Sorain et par le président du Pays, Edouard Fritch. Pour rappel, seuls les vols de continuité territoriale réalisés par Air Tahiti Nui sont maintenus pour le mois de mai et pourraient être reconduits en juin. Ils ne concernent qu'une centaine de passagers qui souhaitent gagner le fenua pour des motifs "impérieux, d'ordre familial, de santé ou professionnel", et "en priorité des résidents polynésiens", a confirmé le haut-commissaire.

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Etat d'urgence sanitaire: des parlementaires calédoniens saisissent le Premier ministre

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Etat d'urgence sanitaire: des parlementaires calédoniens saisissent le Premier ministre
Nouméa, France | AFP | mardi 12/05/2020 - Trois parlementaires de Nouvelle-Calédonie ont saisi le Premier ministre pour l’alerter sur les risques d’entrave à la lutte contre le coronavirus que pourrait poser dans l’archipel la loi sur la prolongation de l’état d’urgence sanitaire, compte tenu des compétences qu’exerce ce territoire très autonome.

Les députés Philippe Dunoyer et Philippe Gomes (UDI) et le sénateur Gérard Poadja (UDI) mettent en cause, dans un communiqué commun, des "paragraphes" de la loi, qui ne permettraient plus à la Nouvelle-Calédonie de placer tout arrivant sur le sol calédonien en quarantaine pour 14 jours dans un hôtel puis pour une semaine à son domicile. Ce dispositif est en vigueur depuis début avril.

«Pour pouvoir prolonger au-delà de 14 jours, il faut saisir le juge des libertés. (…) On craint donc une remise en question du dispositif en place depuis plusieurs semaines et qui protège les Calédoniens du virus », a déclaré Philippe Dunoyer à la chaîne télévisée Caledonia.

Les parlementaires s’inquiètent aussi que la loi ne reconnaisse pas l’Australie et la Nouvelle-Zélande comme des "pays suffisamment touchés" par le Covid-19 alors que les personnes arrivant actuellement sur le Caillou en provenance de ces pays sont systématiquement placés en isolement pour 21 jours.

« En mars, lorsque la première loi sur l’état d’urgence sanitaire a été adoptée, il y avait un dispositif qui prévoyait que le préfet par délégation avait autorité pour adapter les mesures en rapport avec la répartition des compétences en Nouvelle-Calédonie. (…) Cette fois, ce mécanisme de sécurité n’a pas été prévu »,  a également déclaré M. Dunoyer.

Les élus UDI questionnent en outre "le fait qu’il n’y ait pas eu de consultation préalable du Congrès de la Nouvelle-Calédonie", comme l’impose son statut issu de l’accord de Nouméa (1998).

Archipel en cours de décolonisation, la Nouvelle-Calédonie exerce de nombreuses compétences dont celle de la santé et du contrôle sanitaire aux frontières.

Dans un premier temps, les parlementaires avaient saisi le Conseil constitutionnel mais celui-ci "ne s’est pas penché" sur ces questions lors son examen du projet de loi sur l’état d’urgence sanitaire.

Ils ont donc "décidé de saisir le Premier ministre afin qu’il demande l’avis du Conseil d’Etat sur cette importante question".

Presque totalement déconfinée, la Nouvelle-Calédonie, située à 18.000 km de Paris dans l’océan Pacifique Sud, n’a enregistré que 18 cas de coronavirus, tous guéris.

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Australie: amende pour une Eglise faisant la promotion d'un remède miracle contre le coronavirus

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Australie: amende pour une Eglise faisant la promotion d'un remède miracle contre le coronavirus
Sydney, Australie | AFP | mercredi 12/05/2020 - Une Eglise australienne a écopé de plus de 90.000 euros d'amende pour avoir illégalement fait la publicité d'un prétendu remède "miracle" contre le coronavirus à base d'eau de Javel, ont annoncé mercredi les autorités australiennes.

La Therapeutic Goods Administration (TGA), l'agence de régulation du médicament, a précisé que l'organisation MMS Australia avait reçu 12 amendes, totalisant 151.200 dollars australiens (90.270 euros), pour avoir fait la promotion d'une "solution minérale miracle" (MMS) à base de chlorite de sodium, un agent désinfectant.

Ce n'est pas la première fois que ce produit est mis en avant pour ses prétendues propriétés curatives.

En 2010, les autorités sanitaires françaises avaient mis en garde contre le fait que la MMS soit présentée comme "une découverte qui peut sauver la vie" ou encore comme "la réponse au Sida, aux hépatites A, B et C, au paludisme, à l'herpès, à la tuberculose, à la plupart des cancers et à beaucoup d'autres des pires maladies."

Plus récemment, la justice américaine a suspendu la vente de ce produit, effectuée par un groupe baptisé "l'Eglise Genesis II de la santé et de la guérison".

Or MMS Australia n'est autre qu'une filiale de cette "Eglise".

La TGA a justifié l'amende par "les effets néfastes que pourrait avoir l'ingestion de MMS".

"Il n'existe aucune preuve clinique, scientifiquement acceptée, du fait que la MMS pourrait soigner ou atténuer une maladie", a indiqué le régulateur.

"L'utilisation de MMS présente des risques sanitaires importants et pourrait se traduire par des nausées, des vomissements, de la diarrhée ou une déshydratation grave, qui dans certains cas peut impliquer une hospitalisation."

Ce n'est pas la première fois que MMS Australia est sous le feu des projecteurs pour la vente de ce prétendu remède "miracle".

Quatre Australiens avaient été hospitalisés en 2014 pour avoir bu cette solution, ce qui avait amené la TGA à émettre une mise en garde.

En 2018, l'association SOS autisme France avait appelé les parents d'enfants autistes à la vigilance face aux "remèdes miracles", en citant notamment la MMS.

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Le Canada va renvoyer deux pandas géants en Chine, par manque de bambou

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Le Canada va renvoyer deux pandas géants en Chine, par manque de bambou
Montréal, Canada | AFP | mercredi 13/05/2020 - Le zoo canadien de Calgary a annoncé qu'il allait devoir renvoyer en Chine deux pandas géants prêtés par ce pays, en raison de la pandémie de coronavirus qui l'empêche de s'approvisionner en bambou pour les alimenter.

L'établissement a fait savoir dans un communiqué publié mardi qu'il allait transférer Er Shun et Da Mao "après avoir surmonté pendant des mois des obstacles liés au transport de bambou frais".

"Ce fut une décision incroyablement difficile à prendre, mais la santé et le bien-être des animaux que nous aimons et protégeons sont toujours la priorité", a expliqué le directeur du zoo, Clément Lanthier.

Selon l'établissement, les pandas géants se nourrissent à 99% de bambou, à raison d'environ 40 kilogrammes par jour pour un adulte. 

Le zoo a dû faire face avec la pandémie à des difficultés d'approvisionnement en bambou liées à la baisse du nombre de vols entre la Chine et le Canada, ainsi qu'à des retards de livraison d'autres fournisseurs.

Les deux pandas, la femelle Er Shun et le mâle Da Mao, sont arrivés au Canada en 2013, accueillis à l'époque par le Premier ministre Stephen Harper et sa femme Laureen. Ils ont été prêtés par la Chine pour 10 ans dans un geste censé symboliser les bonnes relations entre Ottawa et Pékin.

Les deux animaux ont passé plusieurs années au zoo de Toronto, où Er Shun a donné naissance en 2015 à des jumeaux, une première au Canada. Les pandas et leurs oursons ont ensuite rejoint en 2018 le zoo de Calgary, dans l'Ouest canadien. 

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Face à la crise, Tahiti Infos se re-Nouvelles

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Face à la crise, Tahiti Infos se re-Nouvelles
C’est peu dire que l’épidémie de coronavirus a bouleversé nos modes de vie et nos habitudes. Depuis les premiers effets de la crise sanitaire et de ses conséquences économiques, il y a maintenant plusieurs semaines, votre journal gratuit Tahiti Infos a subi de plein fouet l’arrêt brutal et quasi intégral de ses seules ressources financières : celles de la publicité. Comme pour bon nombre d’entreprises et de secteurs d’activité du fenua, notre modèle économique a été profondément remis en question par un virus microscopique, mais à même de paralyser le monde entier.
 
Pour autant, nous avons fait le choix, comme tous nos confrères de la presse écrite, digitale, télévisée et radio-diffusée en Polynésie, de participer à l’effort de solidarité en poursuivant et même en renforçant au mieux notre mission d’informer nos lecteurs. Une mission particulièrement importante à nos yeux pendant toute cette période de doutes et d’incertitudes. Et, plus que jamais, nous avons ressenti l’importance de vous informer, de chercher les réponses à vos questions, de vous livrer les faits et de vous permettre de les analyser.
 
Aujourd’hui, entre un déconfinement inédit et une crise économique dont la portée n’est toujours pas mesurable, la rédaction, la direction et les actionnaires de Tahiti Infos ont choisi non pas de subir, mais de rebondir en s’adaptant au « monde d’après » qui s’écrit encore. Et comme il n’était pas question qu’une page se tourne, nous avons fait le choix, plus audacieux, d’écrire non pas un, mais deux, nouveaux chapitres de notre aventure.
 
Tahiti Infos payant, plus étoffé et dans les îles
 
Conscients des attentes de nos lecteurs et persuadés de la valeur de l’information, nous avons décidé premièrement de faire évoluer votre journal Tahiti Infos vers un quotidien payant au prix unique de 100 Fcfp pour toutes les îles du fenua, deuxièmement d’en renforcer considérablement le contenu et troisièmement d’en déployer la diffusion dans l’ensemble des archipels de la Polynésie française. Le site tahiti-infos.com, premier site Internet d’information en Polynésie, évoluera de son côté progressivement vers un modèle « freemium » proposant toute l’actualité immédiate du quotidien en version gratuite, et les analyses les plus complètes de la rédaction dans une version payante.
 
A compter de ce lundi 18 mai, c’est un journal quotidien Tahiti Infos étoffé de 16 pages supplémentaires et imprimé en 10 000 exemplaires qui paraîtra avec une analyse complète et développée de l’information politique, économique, sociale et judiciaire du fenua. Une nouvelle rubrique consacrée à l’actualité de proximité dans les communes et plus spécifiquement dans les îles verra le jour, avec la mise en place d’un nouveau réseau de correspondants pour renforcer la rédaction. Proximité également dans nos pages magazines et sports, avec des portraits de personnalités du fenua et toute l’actualité de l’agenda culturel et artistique du territoire. Enfin, Tahiti Infos vous proposera de nouvelles pages consacrées à l’actualité du Pacifique en général et surtout de la Nouvelle-Calédonie en particulier, en plus de notre large cahier France-Monde.
 
Les Nouvelles de retour et gratuites
 
Très attachée à maintenir une offre d’information gratuite en Polynésie, Fenua Communication -la société éditrice de Tahiti Infos- a pris l’initiative, malgré la crise, de ressusciter également dès ce lundi 18 mai un titre historique du territoire : Les Nouvelles de Tahiti, dont le dernier numéro avait été imprimé le 23 mai 2014.
 
Lancée en 1957, Les Nouvelles gardent, par leur histoire et leur parcours, l’image d’un symbole fort du journalisme en Polynésie française qu’il était tout aussi légitime que significatif de remettre au goût du jour en ces temps de crise, même sous un tout nouveau format. Gratuit et quotidien, diffusé dans plus de 300 points de distribution à Tahiti, Moorea et dans les îles Sous-le-Vent, Les Nouvelles offriront aux lecteurs un concentré d’informations pour balayer toute l’actualité locale, nationale et internationale dans des articles cours et percutants.

Nouvelle ère

Le plus dur est maintenant devant nous, avec des jours, des semaines et des mois difficiles qui s’annoncent. Mais en refusant de céder au pessimisme et en prenant dès aujourd’hui le contre-pied de la crise avec deux titres complémentaires et dans un nouvel élan, nous voulons franchir avec vous cette épreuve. Car en définitive, c’est uniquement grâce à vous que cette aventure pourra se réaliser et se poursuivre. Nous en sommes, à chaque instant, aussi conscients que reconnaissants. Et nous essaierons, sans jamais modérer nos efforts, de rester à la hauteur de vos attentes. Parce que c’est un métier.

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Un rassemblement pour les résidents bloqués loin du fenua

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Un rassemblement pour les résidents bloqués loin du fenua
Tahiti, le 13 mai 2020 – Une manifestation pacifique a été organisée par une quarantaine de sympathisants et de membres des familles de résidents polynésiens bloqués en Métropole et à l'étranger depuis plus de 50 jours. L'occasion pour eux de présenter les revendications qu'ils ont adressées au haut-commissariat et à la présidence.

“Cela fait 52 jours qu'ils ont été abandonnés”. Ce mercredi à 11 heures, au Parc Paofai, ils étaient une quarantaine à participer à un rassemblement statique et pacifique en faveur des “oubliés en France et à l'étranger”. Les membres des familles, mais également les sympathisants à la cause des Polynésiens bloqués à l'étranger, étaient présents pour les représenter. En manifestant, ils ont souhaité “donner la voix à ceux qui sont bloqués en dehors de chez eux”. “Parce qu'évidemment, des choses sont faites. Les choses bougent. Mais nous voulons montrer que si on est sur la bonne dynamique, il faut continuer dans cette voie”, a expliqué Magalie, organisatrice de ce rassemblement. En effet, depuis le 7 avril dernier, quatre vols de continuité territoriale ont été assurés. Pour continuer sur cette “bonne dynamique”, le collectif qui s'est formé grâce à un groupe sur le réseau social Facebook a dégagé dix revendications.

Un accompagnement organisationnel
Au-delà de la nécessité de mettre en place des vols pour rapatrier les Polynésiens bloqués en dehors du fenua, les manifestants demandent à ce que les résidents Polynésiens soient accompagnés en vue de leur retour. “On pense qu'il faut vraiment mettre en place un plan de rapatriement avec une planification précise des vols. On en est même à se dire que si on nous propose une date au mois de juillet, on serait prêt à attendre. Mais la date donnée ne doit plus bouger” a encore indiqué Magalie. En plus des dates, le collectif demande à ce que des laboratoires partenaires soient répertoriés pour permettre aux résidents Polynésiens prévus sur des vols de continuité territoriale d'effectuer leurs tests. “Nous demandons aussi une liste de logements pour que nos proches puissent attendre leurs vols. Il y en a qui vivent en dehors de Paris et ce n'est pas simple de trouver un hébergement”, a précisé la mère d'un jeune polynésien actuellement en métropole.

Attente de réponse
Jeudi dernier, le collectif a demandé à être reçu par le Pays pour pouvoir aborder le sujet des Polynésiens bloqués en Métropole ou à l'étranger. Une requête qui, pour l'instant, est restée “sans réponse”. “On a bien reçu un accusé de réception, mais depuis, aucune date. Rien”, concluent les organisateurs. Deux exemplaires du document récapitulant les dix revendications du collectif ont donc été déposés au haut-commissariat et à la présidence à la fin du rassemblement.

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Pas de nouveau cas de coronavirus au fenua mercredi

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Pas de nouveau cas de coronavirus au fenua mercredi
Tahiti, le 13 mai 2020 - Le dernier bulletin publié mercredi par la cellule de crise sanitaire ne fait mention d'aucun nouveau cas de coronavirus sur les 54 tests effectués ces dernières 24 heures. Le compteur reste ainsi bloqué à 60 cas.  Seules deux personnes restent encore sous surveillance, et un patient reste hospitalisé.

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La vente d'alcool fort partiellement rétablie

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La vente d'alcool fort partiellement rétablie
Tahiti, le 13 avril 2020 - Le conseil des ministres a décidé de “lever partiellement l'interdiction de la vente à emporter d'alcool” dès aujourd’hui. Ainsi, la vente à emporter de boissons titrant moins et plus de 14˚ est à nouveau possible.

Le 23 mars dernier, le conseil des ministres avait pris un arrêté pour interdire la vente à emporter de boissons alcooliques et de boissons d'alimentation sur l'ensemble de la Polynésie française jusqu'à la fin du confinement. Le 20 avril dernier, la vente à emporter des boissons d'alimentation, comme la bière et le vin, était à nouveau autorisée, mais à des horaires et des quantités limités et uniquement par un système de drive ou de commande par livraison. Le 29 avril dernier, le système de drive était abandonné et l'on retrouvait les alcools titrant à moins de 14˚ dans les magasins de Tahiti et Moorea, mais toujours sous restriction d'horaires et de jours. On ne pouvait acheter de l'alcool que du lundi au jeudi, de 8 heures à 16 heures.

Le conseil des ministres qui s'est tenu ce mercredi a décidé de “lever partiellement l'interdiction de la vente à emporter d'alcool” à partir d’aujourd’hui. Plus précisément, les boissons alcooliques –type rhum, vodka, whisky, pastis…– et les boissons d'alimentation pourront être achetées, toujours du lundi au jeudi, mais de 8 à 18 heures.

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Lavage de mains avec Tuarii Tracqui

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Tahiti, ke 12 mai 2020 - Mesure barrière par excellence contre le coronavirus, le lavage des mains est impératif. Mais encore faut-il bien le faire ! Tuarii Tracqui nous fait un cours de lavage des mains en règle.

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Reprise scolaire : “Ce protocole rassure tout le monde”

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Reprise scolaire : “Ce protocole rassure tout le monde”
Tahiti, le 13 mi 2020 - Les écoles, collèges et lycées rouvrent lundi sous hautes précautions sanitaires. Sensibilisation des élèves aux gestes barrières, cours en petits groupes pour garantir des conditions de distanciation physique, port du masque recommandé pour les élèves et obligatoire pour les enseignants… Depuis le début du mois, les établissements scolaires du public et du privé s’organisent pour que cette reprise offre toutes les garanties de sécurité sanitaire aux élèves et aux personnels, comme nous l’explique Thierry Delmas, le directeur de la Direction générale de l’éducation et des enseignements.

>> Lire aussi : Retour à l'école : mode d'emploi  
 
Le confinement est levé dans les archipels, comment s’y prévoit la reprise de l’école lundi ?
“Dans la mesure où le déconfinement est décidé dans les îles autres que Tahiti et Moorea, la réouverture se déroulera dans un premier temps sur la base d’une scolarité alternée mais avec une obligation. Les parents devront envoyer les élèves dans leur école, collège ou lycées, aux heures où ils seront invités à s’y présenter. On garde le principe de l’alternance pour la semaine prochaine. En revanche, dans les archipels, si la situation sanitaire reste inchangée, à partir du 25 mai ce sera un retour en classe de l’ensemble des élèves dans le respect des règles d’hygiène.”
 
A Tahiti et Moorea, le protocole sanitaire en milieu scolaire cause dès lundi de profonds changements dans les habitudes. Tous ces efforts pour cinq semaines d’école restantes, est-ce justifié ?
“Il nous faut à la fois prendre en compte l’inquiétude des professionnels, des élèves et le risque qui demeure présent. La préconisation que nous faisons à travers ces protocoles est identifiée avec le ministère de la Santé. Tant que le confinement, même allégé, est la règle, ce protocole rassure tout le monde. Il évoluera peut-être en fonction de la situation sanitaire. L’idée est de faire revenir les élèves de manière sécurisée, en rassurant tout le monde.”
 
Les établissements sont-ils prêts pour cette reprise ?
“Oui. Ils ont les éléments depuis dix jours. Ils se tiennent prêts. Nous sommes actuellement en train de regarder les dispositions spécifiques adoptées par les établissements scolaires dans le respect des gestes barrières et de la distanciation.”
 
Que se passe-t-il en cas de levée du confinement avant les vacances de fin d’année scolaire ?
“On fera comme on le fait pour les archipels : on aura une semaine de transition avant de revenir vers un fonctionnement normal. Encore une fois, nous tentons d’être au plus près possible de la situation sanitaire tout en essayant de faire revenir un maximum d’élèves de façon sécurisée.”
 
Une enquête a-t-elle été réalisée pour estimer le nombre de familles volontaires pour cette rentrée du 18 mai ? On parle de 35%.
“En effet, sur le premier degré une première enquête fait état de 30 à 35% de familles volontaires. En collèges et lycée, je pense que l’on sera plus élevé. Mais il nous faudra voir le pourcentage des élèves présents par rapport aux élèves attendus. Lundi, on verra. En attendant, on incite les familles à envoyer leurs enfants quand on leur demande de venir, puisque les cours seront alternés. Les enfants seront accueillis de manière sécurisée. Il faut pouvoir leur permettre de revenir.”
 
Une formation spécifique aux enseignants a-t-elle été donnée pour leur permettre de dispenser les règles de sécurité sanitaires aux élèves ?
“Dans les établissements, nous avons demandé aux infirmières, aux professeurs de SVT, d’accompagner les professeurs principaux. La première partie de l’accueil sera destinée à rappeler les règles élémentaires.”
 
Comment le système de transport scolaire a-t-il été adapté à ces règles sanitaires ?
“Cela fait plus de dix jours que l’on y travaille avec le transporteur. Les enfants seront assis en quinconce. Des sièges seront condamnés pour assurer une distanciation physique. Il y aura un nettoyage des cabines à chaque tour…”
 
Les élèves n’auront pas cours tous les jours. Qu’est-il prévu pour les familles qui n’ont pas la possibilité de s’occuper de leurs enfants pendant les temps morts de scolarité ?
“C’est une des difficultés. La ministre a demandé aux communes d’envisager l’ouverture de Centres de loisir sans hébergement. Mais ce ne seront pas des garderies. Ces centres sont pour les élèves en difficulté sociale, isolés… L’idée est d’offrir des solutions. Mais encore une fois on amorce, on rassure, on fait venir et en fonction de l’évolution de la situation sanitaire on aura un accueil plus large à l’école.”
 
En maternelle, seules les grandes sections font leur rentrée. Que prévoyez-vous pour les plus petits ?
“Pour l’instant, il n’est pas prévu qu’ils fassent leur rentrée. Nous sommes dans une situation où nous avons besoin de dégager des salles pour pouvoir accueillir les élèves de SG qui sont en obligation scolaire. L’accueil se fera dans la limite de dix élèves par classe.”
 
Le calendrier scolaire se trouve-t-il impacté, notamment concernant la rentrée d’août ?
“Le calendrier reste inchangé. Mais nous demandons aux directeurs d’écoles, aux principaux et aux proviseurs d’intégrer dans leur projet d’établissement des actions spécifiques pour prendre en compte le retour des élèves qui auraient été en continuité pédagogique longue. Le ministre le réaffirmera dans sa lettre de rentrée : il faut que les mois d’août et de septembre soient concentrés sur l’accueil de ces élèves qui ont été un peu détachés de l’école même s’ils ont eu de la continuité pédagogique, pour pouvoir faire un diagnostic et des remédiations.”

​Contrôle continu pour les examens
Les candidats au baccalauréat, au Diplôme national du brevet (DNB) et aux examens professionnels n’auront pas à se distinguer lors d’une épreuve spécifique cette année, sauf pour les épreuves orales de français ou les oraux de rattrapage du baccalauréat.
Ces diplômes sont exceptionnellement soumis au principe du contrôle continu cette année, sur la base des notes et appréciations obtenues avant le 6 avril, date de la mise en place de la continuité pédagogique en Polynésie française. Appréciations et notes seront considérées au cas par cas par un jury d’examen, en charge de l’harmonisation des résultats, de la délivrance de mentions ou de l’orientation vers des épreuves de rattrapage.

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​Un système de priorités dans les bus

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​Un système de priorités dans les bus
Tahiti, le 13 mai 2020 - Un système de priorités est provisoirement mis en place à compter de lundi dans les bus du réseau Tere Tahiti dont la capacité d’accueil est réduite de moitié par mesure de précaution sanitaire.

Mesures de distanciation physique obligent : à compter du 18 mai dans les bus du réseau Tere Tahiti, un système de priorités est provisoirement mis en place durant les heures de pointe. Cette mesure exceptionnelle tient compte de la réduction de 50% de l'offre de places offertes, par mesure de précaution sanitaire. Ainsi, seuls les travailleurs, les lycéens circulant sur le réseau régulier, les étudiants et les personnes disposant d’un justificatif d’urgences médicales seront acceptés à bord des véhicules, entre 5 et 8 heures et entre 15 et 18 heures.
Il est prévu de renforcer certaines lignes telles que la n°30 au départ de la Presqu’île et à destination de Papeete pour permettre aux travailleurs de rejoindre la zone urbaine de Papeete.
La date du 18 mai coïncide avec la reprise partielle de l’activité scolaire, de commerces, services et administrations. Cette reprise d'activité et la hausse de la demande des usagers imposent de définir de nouvelles organisations. Sur l’ensemble du réseau en activité, toutes les mesures sanitaires prises pendant le confinement sont maintenues.
 

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Les outsiders des municipales veulent gagner du temps

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Les outsiders des municipales veulent gagner du temps
Tahiti, le 13 mai 2020 - Un collectif de candidat aux élections municipales, mené par Nicole Sanquer, adressera dans les prochains jours une lettre au Premier ministre Edouard Philippe, pour lui demander le report du second tour à septembre voire octobre prochain. 

Alors que le Pays a émis le souhait d'organiser le second tour des élections municipales le 21 juin prochain, un groupe de candidats, mené par Nicole Sanquer, représentante et à l'assemblée de la Polynésie française et candidate à la mairie de Mahina, suggère un report du scrutin bien au-delà de cette date. 

Ce collectif, auquel adhèrent 19 candidats, principalement des déçus du premier tour comme Minarii Galenon, Teura Iriti, Marcel Tuihani, Antony Géros, Tepuanui Snow ou encore Patrice Jamet, adressera dans les prochains jours une lettre au Premier ministre, Edouard Philippe, pour lui signifier leur souhait de repousser la tenue du second tour des municipales à septembre voire octobre prochain. “Il n'y a aucune urgence à l'organiser dès le mois de juin”, estime Nicole Sanquer.

Dans ce courrier, également signé par le sénateur Nuihau Laurey et le député Moetai Brotherson, les candidats mettent en avant le fait que le risque sanitaire est toujours bel et bien présent, même si l'épidémie de coronavirus est au ralenti depuis plusieurs semaines au fenua. “Il va falloir repartir en compagne dans les quartiers au contact de la population. Et appeler ensuite la population à venir voter massivement le 21 juin, c'est prendre un risque. Qui portera la responsabilité d'une recrudescence de l'épidémie après cette date. Nous ne voulons pas de ça”, insiste Nicole Sanquer. 

Sincérité du scrutin
Les outsiders des municipales veulent gagner du temps
Le deuxième argument avancé par le collectif est en lien avec la crise économique et sociale qui frappe le Pays depuis l'annonce du confinement à la mi-mars. “Beaucoup de personnes se demandent aujourd'hui si elles auront un emploi encore demain, et si elles pourront encore subvenir aux besoins de leurs familles. Aucun n'a la tête tournée vers des échéances électorales”, affirme Nicole Sanquer.

“On se trompe de priorité. Ils font passer leurs intérêts politiques avant l'intérêt général”, ajoute pour sa part Marcel Tuihani, qui a récolté 11,21% des voix à Papeete à l'occasion du premier tour à la mi-mars. 

Les candidats doutent également de la “sincérité du scrutin” s'il venait à se tenir le 21 juin. “Il y a eu une surmédiatisation des actions réalisés par les maires sortants. Ils ont été en campagne pendant pratiquement deux mois à distribuer les aides mises en place par le Pays. Ils ont un capital sympathie non négligeable”, explique Antony Géros, candidat à la mairie de Paea. 

Rappelons que le second tour des élections municipales a été reporté par la loi d’urgence du 23 mars 2020 pour faire face à l’épidémie de covid-19. L’élection des conseillers municipaux élus dès le 1er tour du 15 mars 2020 reste acquise même si leur entrée en fonction est reportée à une date ultérieure.

Selon cette loi, le second tour des élections est reporté au plus tard en juin 2020 et un décret de convocation devra être pris au plus tard le mercredi 27 mai si la situation sanitaire permet la tenue des opérations électorales.

Pour la Polynésie française, la loi permet en outre de tenir le second tour des élections municipales séparément de celui de métropole après avis du président de la Polynésie française et consultation du comité de scientifiques.

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La Direction des transports terrestres a rouvert au public

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La Direction des transports terrestres a rouvert au public
Tahiti, le 13 mai 2020 - La Direction des transports terrestres a rouvert ses portes au public depuis mardi. Pour ce faire, elle a mis en place une série de procédures pour permettre d'assurer le respect de la distanciation sociale et des gestes barrières.

Au cours du conseil des ministres qui s'est tenu ce mercredi, le ministre des Transports terrestres, René Temeharo, a présenté le fonctionnement de la Direction des transports terrestres (DTT) qui a rouvert depuis mardi, a-t-on appris par voie de communiqué.

Ainsi, les horaires d'accueil du public sont élargis d'1h30 puisque les guichets ouvrent à 7h30 et ferment à 17 heures du lundi au jeudi. Le vendredi, les guichets ferment à 16 heures. Le flux des entrées est également régulé avec un nombre de personnes aux guichets limité. Pour ceux qui se rendent sur place, le port du masque est également obligatoire et du gel hydro-alcoolique est mis à disposition. Il est aussi demandé au public d'apporter son propre stylo pour effectuer ses démarches. Des bacs de dépôt et de récupération des documents sont mis en place pour “limiter la manipulation et les échanges de papier”. Pour ceux qui ne souhaitent pas se rendre sur place pour effectuer des démarches liées au transfert de cartes grises, la procédure dématérialisée qui avait été mise en place pendant le confinement sera maintenue. Elle sera “proposée en phase de test pour une application définitive”.

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​Un comité organisateur polynésien des JO 2024

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​Un comité organisateur polynésien des JO 2024
Tahiti, le 13 mai 2020 – Le comité organisateur des Jeux olympiques 2024 qui doivent se dérouler à Paris a demandé à la Polynésie française de constituer son propre comité dans l’optique de l’organisation de l’épreuve de surf pour évoquer notamment les questions de transport, de communication, ou encore d’hébergement…
 
Le comité organisateur des Jeux olympiques de Paris 2024 a demandé à la Polynésie française de mettre également en place un comité équivalent pour l’organisation de l’épreuve de surf qui doit se dérouler à Teahupo’o, indique le compte-rendu du dernier conseil des ministres. Le comité organisateur souhaite en effet « amorcer la planification des travaux envisagés sur le site de Teahupo’o » et des « moyens annexes » liés à l’événement. Six grands domaines doivent notamment être traités par le comité : les moyens de communications (fibres, télécommunications, fréquences), l’énergie avec les moyens renouvelables pour l’ensemble du site, les aménagements et les infrastructures (voiries, routes, ponts, eaux usées), les hébergements, les transports et la desserte des sites, ainsi que les soins et la sécurité médicale. Le comité de pilotage surf JO 2024 sera placé sous la présidence d’Edouard Fritch et la vice-présidence de la ministère de l’Education, de la Jeunesse et des Sports, Christelle Lehartel.

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​Permis de construire : une étape de moins

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​Permis de construire : une étape de moins
Tahiti, le 13 mai 2020 - L’avis du maire est rendu facultatif au moment du dépôt de la demande de permis de construire au service de l’Urbanisme.
 
L’avis du maire n’est plus obligatoire au moment du dépôt des demandes de permis de construire au service de l’Urbanisme. Un arrêté gouvernemental adopté hier modifie la procédure d’instruction des demandes d’autorisation de travaux immobiliers.
Jusqu’à présent, à leur dépôt au service instructeur, les demandes de permis de construire devaient contenir l’avis du maire, portant notamment sur l’alimentation en eau, la sécurité incendie et le ramassage des ordures, qui relèvent des compétences propres attribuées aux communes.

Dorénavant, à compter de la réception de la demande d’autorisation de travaux immobiliers, en deux exemplaires, le bureau instructeur au service de l’Urbanisme aura la charge de transmettre un exemplaire de la demande à la mairie dans laquelle sont exécutés les travaux pour recueillir l’avis du maire si celui-ci n’est pas produit. L’avis du maire n’est pas obligatoire lors du dépôt de la demande mais peut cependant être fourni par le pétitionnaire s’il le possède déjà. Le maire aura alors un mois pour renvoyer la demande avec ses observations et le cas échéant ses prescriptions et propositions au service instructeur. A défaut, son avis sera réputé favorable.
Enfin, la réglementation modifie également certains points relatifs aux déclarations de travaux pour rendre leur instruction plus fluide : il est prévu qu’un exemplaire supplémentaire de dossier de demande soit requis afin de pouvoir l’adresser en fin d’instruction au demandeur.
 
L’impact de la crise du Covid 19 impose une relance rapide du secteur de la construction”, justifie le communiqué diffusé suite au Conseil des ministres hier.

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​L’indemnisation des détenus de Nuutania pas si simplifiée

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 ​L’indemnisation des détenus de Nuutania pas si simplifiée
Tahiti, le 13 mai 2020 - Suite à l'arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) de janvier dernier sur les conditions de détention dans les prisons françaises dont Nuutania, le tribunal administratif de Papeete a examiné les premières demandes d'indemnisation formulées sur la nouvelle base de calcul. Une méthode plus favorable au demandeur mais pas évidente à mettre en œuvre.

Entre 2013 et 2019, le tribunal administratif s'était penché sur près de 240 dossiers de demandes d'indemnisations en lien avec les mauvaises conditions de détention à Faa'a. La juridiction avait au cours de cette période accordé près de 75 millions de Fcfp d'indemnités aux différents demandeurs. Un nombre et un montant qui peut laisser penser à une indemnisation plus facile pour un détenu que pour une victime des essais nucléaires. En janvier dernier, un arrêt de la CEDH changeait la donne en élargissant les possibilités d'indemnisation.
 
Calcul plus large, plus simple... et plus compliqué
 
Auparavant, le droit à être indemnisé était accordé quand un détenu de Nuutania était emprisonné dans une cellule non rénovée par l’administration et qu’il avait bénéficié d’une espace personnel inférieur à 3 m². Depuis son arrêt rendu le 30 janvier 2020, la CEDH considère qu'il y a une forte présomption de traitement inhumain à l'encontre d'un détenu dès que son espace vital disponible en cellule collective était inférieur à 3 m² indépendamment de l'état des locaux. Mais la juridiction européenne est allée plus loin. Elle considère qu'entre 3 et 4 m², les détenus peuvent être indemnisés. Il faut pour le juge tenir compte notamment des restrictions dans les promenades, dans l'accès aux activités ou des problèmes d'aération ou d'hygiène. Une nouvelle façon d'indemniser qui s'accompagne d'un calcul différent des surfaces en cause. Désormais, les sanitaires ne sont pas compris dans le calcul de l'espace vital. Les conditions d'indemnisations deviennent ainsi plus larges et plus favorables aux détenus mais plus difficiles à évaluer précisément.
 
Compte d'apothicaire dans la pénitentiaire
 
La nouvelle façon de calculer impose au juge d'examiner en détails le parcours du détenu. En effet, un changement de cellule en cours de détention ou le bénéfice du quartier “portes ouvertes” permettant de circuler dans le bâtiment entre 5h30 et 18h doit être pris désormais en compte dans l'analyse. Aux jours s'appliquent alors un tarif journalier puis un coefficient multiplicateur. Un exercice d'apothicaire auquel s'est résolu le rapporteur public du tribunal administratif sur les premiers dossiers traités par la juridiction depuis l'arrêt de la CEDH. Elle a ainsi découpé les parcours pénitentiaires par période en suivant l'évolution des conditions de détention. Elle a conclu à l'obligation pour l'Etat d'indemniser trois ex-détenus pour un montant global d'environ 1,3 million de Fcfp.

 ​L’indemnisation des détenus de Nuutania pas si simplifiée

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Typhon aux Philippines, le virus complique les évacuations

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Typhon aux Philippines, le virus complique les évacuations
Manille, Philippines | AFP | jeudi 13/05/2020 - Un puissant typhon a frappé jeudi le centre des Philippines, entraînant l'évacuation risquée et compliquée de dizaines de milliers de personnes confinées chez elles en raison de la pandémie de coronavirus. 

Au moins 200.000 personnes vivent dans des zones côtières ou dans des habitats précaires près du lieu où le typhon Vongfong, le premier de la saison, a touché terre.

Des dizaines de millions d'habitants se trouvent sur la trajectoire prévue du typhon, accompagné de vents violents et de fortes précipitations. Il devrait passer à proximité de la capitale Manille qui compte 12 millions d'habitants. 

En raison de la double menace que font peser le virus et la tempête, les centres d'évacuation de la région centrale touchée jeudi ne pourront offrir que la moitié de leurs places, avec port du masque obligatoire.

Les autorités ont demandé à 47 grandes églises de la région d'aider à accueillir les déplacés. "Nous allons être débordés et nous allons donc inclure les églises pour notre plan d'évacuation", a déclaré Cédric Daep, responsable des catastrophes dans la province centrale d'Albay.

Vongfong s'accompagne de rafales pouvant atteindre les 190 kilomètres par heure ainsi que de pluies torrentielles qui pourraient provoquer des inondations et des glissements de terrain, selon l'agence météorologique nationale.

Les régions situées sur la trajectoire du typhon sont soumises à différents niveaux de confinement mais la plupart des habitants demeurent chez eux pour éviter tout risque de contamination.

Les Philippines ont recensé 11.618 cas de coronavirus et 772 décès. Ce bilan pourrait cependant être bien plus élevé en raison de capacités de dépistage limitées.

L'archipel est frappé chaque année par une vingtaine de typhons en moyenne qui font des victimes et causent des dégâts considérables, aggravant la pauvreté de millions de personnes.

Le typhon Kammuri, début décembre, a endommagé ou détruit quelque 484.000 maisons et contraint plus d'un million de personnes à fuir, selon le département de l'aide sociale.

En juillet 2019, un rapport de la Banque asiatique de développement, basée à Manille, estimait que les tempêtes les plus fréquentes entraînent une perte de 1% pour l'économie philippine et que les plus puissantes la font chuter de près de 3%.

Le cyclone le plus meurtrier jamais enregistré dans le pays a été le Super Typhon Haiyan, qui avait fait plus de 7.300 morts ou disparus en 2013.

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