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Air Calédonie International (ACI) lance un plan de sauvetage

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Air Calédonie International (ACI) lance un plan de sauvetage
Nouméa, France | AFP | jeudi 13/05/2020 - Baisse de la masse salariale, réduction de la flotte, des destinations et emprunt: la compagnie territoriale de Nouvelle-Calédonie, Air Calédonie International (ACI), a annoncé mercredi un plan de sauvetage face à la crise du coronavirus.      

Depuis la suspension du trafic aérien international en Nouvelle-Calédonie, ACI a perdu 800 millions de francs Pacifique (6,6 millions euros) et 93% de ses passagers. Actuellement, la compagnie n'opère plus que des vols de rapatriement des résidents calédoniens et a réduit ses dessertes à deux vols hebdomadaires vers Tokyo et autant à destination de Sydney.     

"Nous anticipons une baisse de 80% de notre chiffre d'affaires cette année. La reprise sera lente et il serait utopique de penser que le trafic reprendra fin 2020 ou en 2021", a déclaré à la presse Didier Tappero, directeur général d'ACI. Un retour au même niveau de passagers qu'en 2019 (417.000) n'est pas attendu avant 2024.      

Pour ne pas sombrer, la compagnie, détenue à 99,4% par la collectivité, entend jouer sur plusieurs leviers. Une baisse de 20% de la masse salariale basée sur des départs volontaires, voire des licenciements si le compte n'y est pas, est ainsi envisagée. ACI emploie 480 personnes pour un coût d'environ 5 milliards CFP annuels (41,5 millions euros). 

Alors que la compagnie est en train de renouveler totalement sa flotte, ses dirigeants ont décidé de différer de juin à octobre 2020 la livraison d'un Airbus A320 neo et de repousser à 2023 celle d'un autre appareil du même type. Elle avait déjà reçu précédemment deux Airbus A330 neo.       

Lors de la reprise du trafic commercial, ACI va dans un premier temps réduire sa flotte de 4 à 3 avions et réduire également ses destinations, avec la suppression de celles d'Osaka et de Melbourne.         

La compagnie, en situation de quasi monopole, va en outre solliciter un emprunt garanti par l'Etat de 4,8 milliards CFP et une avance en compte courant de 2 milliards CFP auprès de la collectivité.         

"Nous sommes dans un schéma de survie de l'entreprise", a jugé M.Tappero.        

La Nouvelle-Calédonie, presque totalement déconfinée, a été relativement peu touchée par le Covid-19 avec seulement 18 cas recensés, mais le contrôle de ses frontières demeure strict.         

A l'équilibre depuis 5 ans, ACI avait toutefois été mise en garde en 2016 par la Chambre territoriale des Comptes sur les "risques" et les "prévisions ambitieuses" du business plan établi pour le renouvellement de la flotte.

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Le manchot royal, producteur fécond de gaz hilarant

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Le manchot royal, producteur fécond de gaz hilarant
Copenhague, Danemark | AFP | jeudi 13/05/2020 - En Antarctique, les manchots royaux produisent via leurs excréments un montant "extrême" de protoxyde d'azote, ou gaz hilarant, lequel joue un rôle important dans la destruction de la couche d'ozone, selon une étude de chercheurs danois rendue publique jeudi.

"Le guano des pingouins produit des niveaux significativement élevés de protoxyde d'azote autour de leurs colonies", a relevé un des responsables de l'étude, Bo Elberling, professeur de géosciences à l'Université de Copenhague.

Ce gaz à effet de serre a un effet euphorisant, ce qui a rendu les chercheurs sur le moment un peu "timbrés", a indiqué l'Université danoise dans un communiqué.

"Les émissions maximales sont environ 100 fois plus élevées que dans un champ danois récemment fertilisé. C'est vraiment intense - notamment parce que le protoxyde d'azote est 300 fois plus polluant que le CO2", a expliqué le chercheur.

Cette haute proportion s'explique par l'alimentation des pingouins qui se nourrissent principalement de poissons et de krill lesquels contiennent beaucoup d'azote.

Après ingestion et digestion, l'azote se retrouve dans les excréments des pingouins et mélangé aux bactéries du sol la substance devient protoxyde d'azote.

"Les émissions de protoxyde d'azote dans ce cas ne sont pas suffisantes pour avoir un impact sur le budget énergétique global de la Terre (mais) nos conclusions contribuent à de nouvelles connaissances sur la façon dont les colonies de pingouins affectent l'environnement", a noté M. Elberling.

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Coronavirus: la Nouvelle-Zélande annonce un coup de pouce budgétaire

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Coronavirus: la Nouvelle-Zélande annonce un coup de pouce budgétaire
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | jeudi 13/05/2020 - La Nouvelle-Zélande a annoncé jeudi un plan d'aide de 50 milliards de dollars néo-zélandais (27,6 milliards d'euros) destiné à limiter les conséquences économiques de la pandémie de coronavirus.

Appelé "fonds de réponse et de relance Covid-19", il vise à stimuler la reprise économique en soutenant les entreprises en difficulté et en finançant des dépenses d'infrastructures.

La Nouvelle-Zélande, qui compte cinq millions d'habitants, a réussi à contenir le virus en fermant ses frontières et en imposant sept semaines de confinement. Cette mesure a pris fin jeudi.

Cependant, la Première Ministre Jacinda Ardern a reconnu que d'autres moments difficiles restaient à venir. 

"Les prévisions mondiales sont désastreuses. Le chômage va augmenter, et la croissance va ralentir de manière spectaculaire", a-t-elle mis en garde.

"Nous savons, en tant que pays faisant du commerce, que cela aura un impact, qui sera important et douloureux", a ajouté la cheffe du gouvernement.

Environ 30 milliards de dollars néo-zélandais de ce fonds ont déjà été alloués et 20 milliards seront réservés pour des projets courant sur les quatre prochaines années. 

Même avec ce coup de pouce, le Trésor prévoit un taux de chômage d'au moins 8,3 % l'an prochain et une contraction de l'économie de 4,6%.

La récession, qui sera selon Mme Ardern "soudaine et profonde", devrait s'atténuer d'ici 2022, date à laquelle la croissance devrait rebondir à 8,6%.

Ce plan de dépenses très important signifie que la dette publique atteindra 53,6% du PIB en 2023, soit plus du double que le plafond de 25 % qu'avait fixé le gouvernement de Mme Ardern avant la pandémie.

La Première ministre, qui a convoqué des élections législatives en septembre, a expliqué qu'elle entendait utiliser cet argent pour stimuler l'économie et tenter de répondre à des problèmes de fond.

"Nous sommes confrontés depuis longtemps à une crise du logement, notre environnement souffre, les inégalités et la pauvreté des enfants sont autant de problèmes auxquels nous devons nous attaquer", a lancé la dirigeante de centre gauche, reprenant des points de sa campagne électorale de 2017.

"Dans trois ans, je veux regarder en arrière et dire que le Covid n'était pas le moment où les choses se sont aggravées mais la chance que nous avions de les améliorer", a-t-elle poursuivi.

Le leader de l'opposition Simon Bridges a critiqué cette enveloppe budgétaire, estimant qu'elle manquait de planification économique cohérente et qu'elle allait augmenter la dette du pays. 

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​Un des deux braqueurs de Puurai se suicide à Nuutania

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​Un des deux braqueurs de Puurai se suicide à Nuutania
Tahiti, le 14 mai 2020 - Un jeune homme de 20 ans, incarcéré dans le cadre de la tentative de braquage de Puurai, s’est donné la mort par pendaison mercredi à la prison de Nuutania. 
 
Un détenu de 20 ans s’est pendu mercredi à Nuutania, ont rapporté jeudi nos confrères de La Dépêche de Tahiti. Le jeune homme a été retrouvé mort dans sa cellule. Il était incarcéré dans le cadre de la tentative de vol à main armée commise à la supérette de Puurai à Faa’a le 9 avril. Interpellé le 13 avril, il avait été mis en examen et placé en détention provisoire. 

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Covid-19 : Le septuagénaire de Papara est sorti de l'hôpital

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Covid-19 : Le septuagénaire de Papara est sorti de l'hôpital
Tahiti, le 14 mai 2020 - Le dernier bulletin publié jeudi par la cellule de crise sanitaire ne fait mention d'aucun nouveau cas de coronavirus sur les 74 tests effectués ces dernières 24 heures. Le compteur reste ainsi bloqué à 60 cas.  Une seule personne diagnostiquée positive reste encore sous surveillance. Le septuagénaire originaire de Papara qui était hospitalisé depuis le 5 avril est sorti de l'hôpital mercredi

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À la UNE de Tahiti Pacifique vendredi 15 mai 2020

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À la UNE de Tahiti Pacifique vendredi 15 mai 2020
Votre magazine Tahiti Pacifique n° 432 sort demain, vendredi 15 mai 2020, dans les kiosques
Au sommaire :
Filière d'avenir – PERMACULTURE : L'AUTOSUFFISANCE À PORTÉE DE MAIN
En Polynésie, la ferme permacole de Tipapa représente un formidable exemple de mise en valeur de produits locaux, sains et nutritifs, sur une surface très réduite. La gérante, Naomi Cunéo, souhaite ainsi indiquer la voie à suivre : "Je veux montrer aux Polynésiens qu’avec un petit terrain, on peut être autonome". Alors, et si on s’y mettait tous ? Vive la permaculture en ces temps obscurs ! Plus qu’un concept de développement durable, c’est un mode de vie global qui peut assurer l’autosuffisance alimentaire à chacun de nous et permettre à la collectivité de jouir d’une meilleure santé publique.
 
Économie – RESTAURER LA CONFIANCE ET RELANCER LE TOURISME, LES ENJEUX DU PACIFIQUE
La mise au pas de l’économie afin de juguler l’épidémie de Covid-19 s’est imposée un peu partout dans le monde, au travers de mesures plus ou moins strictes de confinement des populations. Nous n’y avons pas échappé en Polynésie, avec pour résultat une épidémie pratiquement étouffée dans l’œuf. Mais à présent, l’heure n’est plus à opposer la santé à l’économie, et on voit de plus en plus clairement qu’une polarisation excessive sur la peur du coronavirus risquerait d’engendrer des problèmes sociaux et sanitaires bien plus graves encore.
 
Ensemble, faisons bouger les lignes !
Bonne lecture, te aroha ia rahi.
 
Disponible dès demain dans tous vos points de vente habituels.
Disponible également :

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Solidarité : Des plats pour les sans-abri

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Solidarité : Des plats pour les sans-abri
Tahiti, le 14 mai 2020 – Une chaîne de solidarité s'est créée pendant le confinement pour venir en aide à Père Christophe lors de ses distributions de repas aux SDF. En quelques semaines, 97 bénévoles se sont mobilisés pour cuisiner jusqu'à 120 repas par jour pour les livrer aux SDF de la zone urbaine.
 
Un groupe de citoyen s'est constitué pendant le confinement pour venir en aide aux SDF de la zone urbaine entre Arue et Faa'a. Tout est parti d'une publication postée sur Facebook par Bénédicte, une citoyenne qui aide Père Christophe depuis plusieurs années déjà. "J'ai partagé un appel pour aider Père quand lorsqu'ils font des repas pour les distribuer ensuite aux SDF", explique l'instigatrice du mouvement. Revanui, une enseignante sensible à cette cause, a participé à la diffusion du message et d'autres bénévoles ont rejoint le mouvement. "Nous avons commencé en mars, suite à l'annonce du confinement", explique-t-elle. De fil en aiguille, la chaîne solidaire est passée d'une dizaine de membres à 97 bénévoles aujourd'hui. "Ce sont des personnes issues de tous horizons : des enseignants, des politiques et des personnes de la société civile", détaille Revanui.

120 repas par jour
Solidarité : Des plats pour les sans-abri
Les bénévoles ont mis en place une organisation millimétrée. L'organisation pendant le confinement était assez particulière puisque seule Bénédicte récupérait les plats et les livrait à Père Christophe. Les bénévoles disposaient les repas qu'ils avaient concoctés devant leur portail au moment où Bénédicte passait pour éviter tout contact. "C'était très pratique car avec une seule personne du groupe qui se déplaçait, on n'a jamais eu de problème pour les attestations par exemple", justifie la jeune enseignante.
Une fois les mesures allégées, Revanui a mis en place des plannings pour dispatcher les tâches à effectuer du mercredi au samedi inclus. "Chaque semaine, chaque bénévole s'inscrit en fonction de ses possibilités pour la semaine suivante". Certains bénévoles cuisinent, d'autres vont récupérer les plats et les livrent à Père Christophe pour qu'il puisse les distribuer à son tour auprès des sans-abris.
Les familles se mobilisent, et les enfants mettent également la main à la pâte. "Il y a eu des enfants qui ont fait des petits mots et des prières pour les mettre avec les plats. C'est vraiment un bel exemple d'implication de la part de tous".

Besoin de main-d'œuvre
Solidarité : Des plats pour les sans-abri
Maintenant que le confinement a été allégé et que le déconfinement se profile, les bénévoles sont face à un vrai challenge : comment faire coïncider leurs emplois du temps avec cette action. Selon Revanui, tous souhaitent continuer cette chaîne de solidarité qui était censée prendre fin cette semaine. Père Christophe les a d'ailleurs sollicités pour les repas du mardi et du jeudi pour la semaine prochaine. Une requête favorablement accueillie par les bénévoles. "Avec tous ces chamboulements nous aurons besoin d'aide et nous aimerions faire appel à des personnes sérieuses  et volontaires et pourquoi pas à des restaurateurs" indique Revanui. En plus de ce programme chargé pour la semaine qui arrive, d'autres projets sont déjà en cours de réflexion. "Nous aimerions beaucoup continuer et d'ailleurs, on a quelques projets de ce genre en tête, toujours en partenariat avec Père" conclut-elle.

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"C’est le plus mauvais président que la Polynésie ait jamais eu"

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Tahiti, le 14 mai 2020 - Nuihau Laurey quitte le Tapura Huiraatira sans oublier de tacler Édouard Fritch en sortant : "C’est le plus mauvais président que la Polynésie ait jamais eu", a-t-il estimé jeudi. Le sénateur-représentant rejoint Nicole Sanquer sur le banc des non-inscrits à Tarahoi. 

La démission de Nuihau Laurey ne sera formalisée que dans "les prochains jours", mais il l’a confirmé jeudi, en marge de la seconde séance plénière de la session administrative : il quitte le Tapura Huiraatira.

Cette distanciation avec le parti de la majorité était devenue inévitable depuis sa critique, le 1er mai dernier, de la gestion de la crise économique du Covid-19 par le gouvernement Fritch. Jeudi, il a enfoncé le clou en donnant à Édouard Fritch le titre de "plus mauvais président que la Polynésie ait jamais eu". Pour lui en effet, "les outils de résolutions de cette crise doivent être adaptés à sa gravité. Et c’est dans cette situation exceptionnelle que l’on doit avoir le président le plus ouvert à la discussion, à l’échange et parfois à la critique. À la place, on a quelqu’un qui nous conduit dans une mauvaise direction et reste complètement sourd à tous les messages. Oui, je le dis : c’est dans les moments de crise que l’on voit la vraie qualité de nos dirigeants"

Guerre ouverte

Lundi, par communiqué, le Tapura Huiraatira accusait Nuihau Laurey d’être "confiné dans sa bulle" en réponse à ses critiques sur la gestion de la crise du coronavirus. L’ancien vice-président en charge de l’économie et des finances estime qu’il y a urgence pour le Pays à contracter un emprunt massif pour mettre l’économie polynésienne à l’abri de "la crise la plus importante qu’ait connu le monde depuis quasiment un siècle".

Jeudi matin à l’assemblée, rebelote. C’est sans le citer, mais toujours en réponse, qu’Édouard Fritch a abordé lors d'une allocution à l’assemblée le cas du sénateur Laurey et pointé ses "y’a qu’a, faut qu’on". Le leader de la majorité l’a rappelé : Depuis l’adoption de son plan de sauvegarde de l’économie sur fonds propres, le gouvernement a identifié et communiqué à Paris, 51,3 milliards de Fcfp de besoins urgents sur plus de 120 milliards de Fcfp de besoins financiers globaux. Le comité des finances constitué à la demande du président de la République s’est réuni le 5 mai "pour évoquer les pistes de réflexion et fixer un calendrier et une méthode de travail" pour identifier les sources de financement potentielles. "Comme vous pouvez le constater, le Pays n’est pas resté les bras croisés comme certains semblent le penser. Ceux-là même qui nous donnent des conseils sans même remplir leur rôle de représentants de la Polynésie à Paris pour appuyer nos demandes."

Nuihau Laurey rejoindra Nicole Sanquer sur le banc des non-inscrits dès la prochaine séance plénière de la session administrative à Tarahoi, sans espoir dans l'immédiat de réunir les six représentants requis pour la création d'un groupe. "Je ne vais pas citer de noms, mais plusieurs élus m’ont sollicité voici quelques mois pour quitter la majorité et former un nouveau groupe à l’assemblée. Ce n’était pas dans mon intention, mais aujourd’hui que la nécessité se fait sentir, c’est courage, fuyons."


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Près de 4 000 appels cumulés pour le PC social

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Près de 4 000 appels cumulés pour le PC social
Tahiti, le 14 mai 2020 – Le PC social a présenté jeudi son bilan pour sa 4e semaine de fonctionnement. Depuis ses débuts, le PC social a reçu 3 953 appels, notamment pour des aides alimentaires.

Un point d'activité du poste de crise social du Pays a été diffusé par voie de communiqué ce jeudi. Il y est notamment annoncé que le PC social sera dorénavant fermé le samedi, mais les usagers "peuvent se présenter directement aux circonscriptions d'action sociale de leur commune de résidence", précise le communiqué.

Depuis sa mise en fonctionnement il y a quatre semaines, le PC social a reçu 3 953 appels. Des appels émanant pour plus des trois quarts de résidents de Tahiti. Sur l’ensemble de ces appels, 51% concernent des aides alimentaires, 25% des aides à la personne et  8% des aides de logement, pour ne citer que les  trois premières causes. Si la crise actuelle impacte la  population dans son ensemble, il semble que la tranche d’âge comprise entre 30 et 35 ans soit la catégorie qui sollicite le plus l’aide du PC social, suivie des 25-30 ans.

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​Loi Morin : Brotherson fustige un nouveau “cavalier législatif”

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​Loi Morin : Brotherson fustige un nouveau “cavalier législatif”
Tahiti, le 14 mai 2020 - Le député Moetai Brotherson s’est indigné jeudi de la présentation à l’Assemblée nationale le jour-même à Paris d’un “cavalier législatif” visant à préciser l’interprétation de l’amendement Tetuanui dans la loi Morin.
 
Un article du projet de loi portant diverses dispositions urgentes pour faire face à l’épidémie de Covid-19, présenté jeudi à l’Assemblée nationale, précise l’interprétation de l’amendement Tetuanui pour le rendre applicable à toutes les demandes d’indemnisation “loi Morin” en cours.

Fin janvier dernier, deux décisions du Conseil d’État ont pointé l’absence de dispositions transitoires dans la rédaction de ce texte. Toutes les demandes d'indemnisations non tranchées et déposées avant le 30 décembre 2018 devenaient ainsi recevables d’office, si elles satisfaisaient aux conditions de lieux, de dates et de maladies radio-induites prévues par la Loi Morin.
La réparation de cette lacune dans la rédaction de l’amendement a été initiée devant le Sénat en mars dernier. Dans le cadre du projet de loi Asap d’accélération et de simplification de l’action publique, la chambre haute du Parlement a voté le 3 mars 2020 un amendement du gouvernement visant à en “préciser l’interprétation”.
Le texte présenté à l’Assemblée nationale vient compléter la procédure parlementaire pour mettre un terme à ce qui s’apparente aujourd’hui à un vide juridique.

Ce que je trouve scandaleux c’est qu’une fois de plus on utilise un cavalier législatif, dans le dos de tout le monde, pour étendre de manière rétroactive l’amendement Tetuanui à tous les dossiers, y compris ceux déposés avant son entrée en vigueur. (…) Le gouvernement profite du fait qu’il n’y a aucun député polynésien à Paris pour présenter ce texte en cachette”, s’est toutefois indigné jeudi matin à Tarahoi le député indépendantiste. “Il fallait s’y attendre sur le fond. Mais la manière dont c’est fait est inacceptable.”

Rappelons enfin que le député Moetai Brotherson était membre de la Commission de cadrage de la loi d’indemnisation des victimes des essais nucléaires constituée en février 2017. Cette commission parlementaire, présidée par la sénatrice Lana Tetuanui, avait été chargée de proposer “les mesures qui lui paraissent de nature à réserver l’indemnisation aux personnes dont la maladie est causée par les essais nucléaires” suite au retrait de la notion de risque négligeable dans la loi Morin. L’article 232 de la loi du 28 décembre 2018 de finances pour 2019 (amendement Tetuanui) est directement issu des travaux de cette commission.

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Des arrivants contestent la quatorzaine

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Des arrivants contestent la quatorzaine
Tahiti, le 14 mai 2020 - Trois référés liberté ont été déposés devant le tribunal administratif jeudi par des arrivants placés en quatorzaine à la suite de leur retour de métropole. L’un de ces requérants s’étant désisté, les deux autres demandes seront étudiées aujourd’hui. 
 
Après la levée du couvre-feu par la justice le 6 mai dernier, trois référés liberté ont été déposés devant le tribunal administratif jeudi par des arrivants de métropole, résidents du fenua, qui ont été placés en quatorzaine et qui souhaitent contester les conditions de cette mesure de placement. L’un des requérants s’est désisté de sa demande hier, les deux autres référés liberté seront donc examinées vendredi matin par le tribunal administratif de Papeete. 
 
 
 

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​Le Tavini reparle "Caisse chômage"

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​Le Tavini reparle
Tahiti, le 14 mai 2020 - Le Pays "est prêt à engager les travaux avec les partenaires sociaux" en vue de la création d’une caisse d’assurance chômage en Polynésie française, a rappelé Nicole Bouteau en réponse à la représentante Tavini Eliane Tevahitua, jeudi lors de la séance des questions au gouvernement.
 
Le sujet revient dans le débat public à la faveur de la crise du Covid-19 et des craintes qu’elle fait peser sur l’emploi des Polynésiens. "Bonne nouvelle", s’était enthousiasmé le syndicaliste Patrick Galenon à l’issue de la traditionnelle rencontre du 1er-mai avec le gouvernement : "Ils sont prêts à étudier le principe d’une caisse de chômage".
 
Jeudi, c’est à la faveur d’une intervention de la représentante Tavini Huiraatira Eliane Tevahitua que le sujet d’une caisse d’assurance chômage est revenu sur le tapis, lors de la séance des questions au gouvernement. "Près de la moitié des Polynésiens étaient déjà sans emploi avant le Covid. Parmi ceux qui ont encore un emploi, 12 171 sont des salariés précaires et risquent d'être les premières victimes de la crise qui s'annonce, de même que les salariés actuellement en C.D.I", a estimé la représentante Tavini. Pourtant, la loi du pays du 4 mai 2011 relative à la codification du droit du travail fixe le "cadre réglementaire" d’un tel dispositif, a-t-elle rappelé. "Il reste à fixer les conditions de financement de cette indemnité". La représentante Tavini propose pêle-mêle au gouvernement la création d’un impôt sur la fortune, d’une taxe sur les transferts financiers vers l’étranger ou encore le doublement de la dette nucléaire pour en assurer le financement. Autant de pistes de financement que ne valide manifestement pas Edouard Fritch qui, à leur évocation, n’a pas caché son opposition par une moue et des gestes ostensibles, depuis la tribune du gouvernement jeudi matin.
 
Mais c’est Nicole Bouteau qui a répondu au Tavini. La ministre du travail a réaffirmé la position de l’exécutif sans reprendre aucune de ces suggestions. Elle reconnait pourtant qu’une caisse d’assurance chômage est "un sujet sociétal important qui concerne tous les secteurs et tous les salariés privés de leur emploi contre leur volonté. Bien entendu, dans le contexte qui est celui que traverse notre Pays, nous y sommes favorables mais il faut que les partenaires sociaux y adhérent également car les financements nécessaires pour alimenter une assurance chômage doivent être partagés".
 
Le gouvernement est donc prêt à discuter du financement d’une caisse d’assurance chômage. Mais, si elle doit avoir lieu, cette discussion se tiendra sur une étroite ligne de crête. On sait que le patronat est globalement contre la mise en place d’un tel dispositif, si sa création doit se traduire par un accroissement du coût du travail. Comme l’a souligné jeudi la ministre du Travail, le Pays ne peut "financer 100% de l’inactivité (…) sans recette dédiée". Les salariés sont-ils prêts à renoncer à une partie de leur pouvoir d’achat par solidarité pour les chômeurs polynésiens ?

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​Frédéric Dock élu président du Medef Polynésie

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​Frédéric Dock élu président du Medef Polynésie
Tahiti, le 14 mai 2020 – Le directeur de Cegelec Polynésie, Frédéric Dock, a été élu jeudi soir président du Medef de Polynésie française, succédant à ce poste à Patrick Bagur. Le bureau de l’organisation patronale enregistre le retour d’Olivier Kressmann au poste de vice-président, aux côtés de Florence Darnon, Vincent Fabre et Thierry Mosser.
 
Le directeur de Cegelec et des filiales du groupe Vinci Energie en Polynésie, Frédéric Dock, a été élu jeudi soir président du Medef Polynésie française, l’organisation patronale représentant les grandes entreprises du fenua. Il succède à Patrick Bagur, élu en 2018. Une seule liste était en lice pour cette élection qui s’est déroulée lors de l’assemblée générale du mouvement au siège du Medef à Papeete. Ingénieur de formation, Frédéric Dock est arrivé en Polynésie en 1986 comme volontaire à l’aide technique, avant de rejoindre Cegelec Polynésie deux ans plus tard. Mis à part une parenthèse comme directeur de Cegelec à La Réunion, il a passé l’intégralité de sa carrière au sein de la filiale de Vinci au fenua. Il est également président de la chambre syndicale des entreprises du BTP.
 
Le bureau du Medef Polynésie française est désormais composé de quatre vice-présidents. L’ancien président de l’organisation entre 2014 et 2018, également président de la French Tech Polynésie et patron d’IDT, Olivier Kressmann, fait son retour. A ses côtés, on retrouve Florence Darnon de la Banque de Tahiti, Vincent Fabre de la Socredo et Thierry Mosser de la Brasserie de Tahiti, Thierry Mosser. Le directeur du groupe Aline, Marc Stuhlfauth est trésorier du Medef.
 
Nulle doute que ce nouveau bureau de l’organisation patronale fera rapidement parler de lui. Le 4 mai dernier, dans une interview à Tahiti Infos, le même Frédéric Dock, alors président de la commission économie du Medef, appelait à une intervention financière de l’Etat en Polynésie pour compenser les effets de la crise du coronavirus. Il défendait des “adaptations des mesures nationales à nos territoires” à travers “la mise en place de mesures économiques massives”. Le Medef venait alors de diffuser une étude portant sur deux scénarios économiques pour la Polynésie tablant sur 100 à 145 milliards de pertes de chiffre d’affaires par an en 2020 et 2021 et 3 400 à 4 700 emplois menacés avec la crise…

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​Le déséchouement échoue à Arutua

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​Le déséchouement échoue à Arutua
Tahiti, le 14 mai 2020 – Si la dépollution a bien avancée, les opérations de déséchouement du navire Shen Gang Shun 1, coincé depuis le 21 mars dernier sur le récif de Arutua, n'ont pas pu être réalisées. D'après nos informations, la tentative aurait même causé quelques dommages collatéraux sur les navires mobilisés pour l'opération.

Échoué depuis le 21 mars dernier avec notamment 250 tonnes de carburants, 60 d'appâts et 15 de poisson à son bord, le navire Shen Gang Shun 1 est toujours accroché au récif de Arutua. Pour contextualiser la situation, après une première mise en demeure du propriétaire chinois par le Pays, le conseil des ministres a envisagé mi-avril une mission d'évaluation devant se conclure par un « rapport d’expertise précis (qui) pourra servir de support pour les actions à mettre en œuvre » et « définir les besoins logistiques et de crédits pour (une) intervention ». Faute d'action, le Pays a ensuite obtenu du tribunal administratif de Papeete une ordonnance enjoignant le propriétaire de prendre toutes les mesures nécessaires à la sécurisation du navire et à la prévention de la pollution susceptible d’être causée, mais surtout l’obligeant à faire procéder à l’enlèvement du Shen Gang Shun 1.
 
Opération sous responsabilité de l’armateur
 
Les opérations devaient être mises en place avant le 15 mai, sous peine d’une astreinte de 500 000 Fcfp par jour de retard, comme pour le thonier échoué à Marutea. La Polynésie pouvant elle-même procéder à ces travaux en cas d’inaction du propriétaire et lui présenter la facture à l’issue. Sans nouvelles du propriétaire, le Pays a sélectionné un prestataire, l'entreprise Boyer, pour mener à bien les opérations. Une remorque du Port Autonome de Papeete et un navire de la flottille administrative, ainsi que leurs équipages, ont ainsi été loués et mobilisés pour l'opération de déséchouage. L'enlèvement du Shen Gang Shun 1, encastré dans le platier récifal, ne pouvant intervenir qu'après une dépollution en bonne et due forme. Le remorqueur Aito Nui et le navire de la flottille administrative Tahiti Nui VIII ont donc été envoyés sur les lieux.
 
Moyens insuffisants et dommage collatéral
 
Si les cales du navire ont bien été vidées des marchandises en décomposition, les déchets résiduels n'ont pas pu être chargés sur le Tahiti Nui VIII pour être évacués comme prévu. Mais surtout, le déséchouage quant à lui n'a pu être réalisé. Les capacités de traction des navires se sont montrées nettement insuffisantes. D'après nos informations, dans la manœuvre de déséchouage, deux aussières, les gros cordages servant aux opérations de remorquage, ont été endommagés et le moteur du remorqueur Aito Nui a quelque peu surchauffé.
 
Les deux navires sont rentrés depuis à Papeete pour reprendre le cours de leur mission habituelle. Le Tahiti Nui étant notamment affecté au ravitaillement de Maupiti. D'après un spécialiste interrogé, « les capacités étaient tellement sous-dimensionnées que c'était certain que ça ne pouvait être réalisé ». Des moyens insuffisants qui vont probablement nécessiter le recours à un remorqueur plus puissant venu de l'étranger si l'option du retrait est toujours privilégiée par rapport à un démantèlement sur site.

​En quelques dates…
​Le déséchouement échoue à Arutua
  • 15 mars 2020 : Le thonier Shen Gang Shun 1, qui pêche hors zone polynésienne, est contraint de se rendre à Tahiti pour réparer une avarie. Il reprend la mer le 20 mars pour poursuivre sa campagne de pêche.
 
  • 21 mars : À la suite d’une nouvelle avarie, le thonier dérive et s’échoue sur le récif de Arutua aux Tuamotu.
 
  • 24 mars : Le gouvernement met en demeure le propriétaire du navire de retirer le thonier dans un délai d’une semaine.
 
  • 6 avril : Des clichés des cales du navire pleines de marchandise en décomposition embrasent les réseaux sociaux.
 
  • 19 avril : Cette fois-ci, des photos de fuites de carburant constatées autour du navire échoué font un nouveau bad buzz sur les réseaux. Un barrage anti-pollution est installé le 26 avril par les autorités.
 
  • 30 avril : À la suite d’un recours du Pays, le tribunal administratif de Papeete condamne le propriétaire du navire à sécuriser le navire, retirer sa cargaison de poisson, prévenir toute pollution et faire enlever le navire.
 
  • 6 mai : Autorisé à intervenir et à présenter la facture à l’armateur, le Pays envoie le Aito Nui 2 et le Tahiti Nui VIII à Arutua pour les opérations de dépollution et de déséchouement.

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La reprise se précise pour le monde du sport

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La reprise se précise pour le monde du sport
Tahiti, le 14 mai 2020 - Le nouvel allègement des mesures de confinement permet désormais à l'ensemble des fédérations sportives de pouvoir reprendre leurs activités dans le respect des gestes barrières. 

“Les activités sportives peuvent reprendre, que ce soit dans un club ou dans une salle de sport dédiée”, avait déclaré mardi Dominique Sorain, haut-commissaire de la République, dans le cadre du nouvel allègement des mesures de confinement. Avant cette annonce, seules les activités sportives en plein air et en individuel étaient tolérées. 

Désormais, deux mois après l'arrêt total de leurs activités, les fédérations sportives dans leur ensemble vont pouvoir reprendre progressivement leurs activités dans les prochains jours. Cette reprise devra évidemment se faire dans le respect des gestes barrières et de la distanciation sociale. Des dispositions déjà prévues par une grande partie des fédérations qui ont travaillé ces dernières semaines sur les protocoles des reprises. 

Tennis de table déjà la reprise
Et dès mercredi, Alizé Belrose, cadre technique à la Fédération tahitienne de tennis de table, a mené son premier entraînement depuis bientôt deux mois avec la sélection jeune, dans la salle du club de l'AS Dragon à Titioro. Après un petit décrassage en extérieur, et un lavage des mains obligatoire, direction les tables de tennis de table pour pouvoir enfin retrouver le plaisir de frapper des balles. 
"On sait évidemment que tout le monde n'a pas la chance de pouvoir avoir une table de tennis de table chez soi. Donc la principale consigne pour la reprise pour ces jeunes, cela va être de se faire plaisir et de taper un maximum de balles. Evidemment il y a des nouvelles règles très restrictives mais ce sont des habitudes que l'on prendra petit à petit", explique Alizé Belrose. 

Bydhir Carnet, membre de la sélection, était évidemment ravi de pouvoir retrouver une séance d'entraînement normale. "J'avais accès à une table de temps en temps, mais j'ai surtout fait de l'entretien physique pendant deux mois. Cela fait plaisir de retrouver les copains de la sélection et le coach aussi. Maintenant j'ai hâte de pouvoir reprendre la compétition, ça m'a beaucoup manqué aussi", confie le pongiste. 

Ce dernier devrait être servi, car la Fédération de tennis de table a en effet prévu de relancer toutes ses compétitions dès le 22 mai. "On a prévu de reprendre avec un tournoi en équipe. Et puis il y aura le Top 12 seniors et le Top 12 jeunes à reprendre aussi, avant les championnats de Tahiti", indique Alizé Belrose. 

On s'organise dans les dojos
La reprise se précise pour le monde du sport
Du côté des sports de combat on s'organise également pour la reprise. A Mahina par exemple, Bernard Di Rollo, président de l'association Vénus Dojo Tahiti, a aménagé l'accès à son dojo pour faire respecter la distanciation sociale. Il a prévu de reprendre ses activités normales dès lundi. 

"Cela fait déjà un mois et demi que l'on travaille sur la reprise. On n'attendait que le feu vert des autorités pour pouvoir relancer nos activités" confie Bernard Di Rollo. "On comprend bien que pour les sports de combat où les oppositions et les contacts sont obligatoires, c'est compliqué de respecter les gestes barrières. Mais on sait fonctionner sans ça. Pendant le confinement, j'ai eu le temps de mettre au point différents ateliers pour faire travailler mes licenciés. Et dans mon club j'ai aussi beaucoup de fratrie, donc pour eux le problème des oppositions ne se pose pas", ajoute l'intéressé.  Faute de compétition, les judokas profiteront de cette reprise pour valider leurs passages de grade. 

Le monde sportif se remet donc petit à petit en marche. 

Les sites de l'IJSPF rouverts vendredi
La reprise se précise pour le monde du sport
Le 17 mars, l'Institut de la jeunesse et des sports de la Polynésie française (IJSPF) annonçait la fermeture de toutes ses installations sportives. Cette mesure concernait notamment les stades de Pate et de Fautaua à Pirae, le stade de la Punaruu, la piscine Taina ou encore le skatepark de Tipaerui. Leur réouverture devrait intervenir aujourd'hui. Au cours des derniers jours, les équipes de l'IJSPF ont travaillé sur les affichages, et les nouvelles règles sanitaires à appliquer et à suivre au sein de ses structures. 

Basket-ball : Reprise des entraînements annoncée
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Dans un communiqué diffusé mercredi, Faana Taputu, président de la Fédération tahitienne de basket-ball (FTBB) a indiqué que "le conseil fédéral a approuvé à l'unanimité la reprise des entraînements dans les clubs, en respectant bien sûr les gestes barrières."

La FTBB transmettra des consignes pour encadrer cette reprise, et compte également sur la créativité des entraîneurs pour mener les entraînements. " Au vu de la situation, si celle-ci ne s’aggrave pas, un déconfinement total pourrait être annoncé d’ici la fin du mois et nous pourrons reprendre notre activité en toute liberté ainsi que nos championnats", précise le communiqué.


Football : Réunion avec les clubs samedi pour évoquer une éventuelle reprise
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Si en métropole, tous les championnats de football ont été définitivement arrêtés, au fenua la Fédération tahitienne de football (FTF) n'a toujours pris aucune décision quant à un arrêt ou à une reprise de ses compétitions.

Thierry Ariiotima, président de la FTF, a prévu une réunion demain avec l'ensemble des présidents de clubs pour recueillir leurs avis sur la situation. Une décision sera ensuite prise par le comité exécutif de la FTF.


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Appel de Christchurch: Macron et Ardern se félicitent des "progrès accomplis"

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Appel de Christchurch: Macron et Ardern se félicitent des
Paris, France | AFP | vendredi 14/05/2020 - Le président français Emmanuel Macron et la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern se sont félicités vendredi des "progrès accomplis" dans la lutte contre "les contenus en ligne terroristes et extrémistes violents" depuis le lancement il y a un an de "l'Appel de Christchurch".


Dans une déclaration conjointe, les deux dirigeants se disent "déterminés à poursuivre leurs efforts", eux qui avaient initié le 15 mai 2019 à Paris cet appel, deux mois après la diffusion en direct sur Facebook de l'attaque contre des mosquées en Nouvelle-Zélande perpétrée par un extrémiste de droite australien qui a tué 51 musulmans le 15 mars.

"Depuis un an, et de façon inédite, les gouvernements, les grandes entreprises du numérique et des représentants de la société civile ont travaillé ensemble, de façon collaborative, pour empêcher et prévenir la diffusion et le relai en ligne de contenus liés à des attaques terroristes", soulignent-ils.

Aujourd'hui 48 pays, la Commission européenne, deux organisations internationales et huit entreprises du numérique, parmi lesquelles les leaders Facebook (et ses filiales WhatsApp et Instagram) et Google, ainsi que sa filiale YouTube, "contribuent activement à la mise en œuvre des engagements pris dans le cadre de l'Appel", rappellent-ils aussi.

Parmi les avancées saluées, les entreprises du numérique ont réformé le Forum mondial de l'Internet contre le terrorisme (GIFCT) pour en faire une organisation indépendante dotée de ressources propres, d'une fonction de gestion de crise 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, et d'une structure de gouvernance renforcée.

Et un protocole de réponse aux crises a été adopté et déjà utilisé en octobre 2019 et en février 2020.

"La Nouvelle-Zélande et la France, en tant que co-fondateurs de l'Appel, s'efforceront également, dès cette année, d'élargir l'engagement en faveur de l'Appel, notamment celui de l'industrie de haute technologie, y compris des petites et moyennes entreprises", précise encore la déclaration commune.

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Deux pêcheurs retrouvés après six semaines d'errance dans le Pacifique

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Deux pêcheurs retrouvés après six semaines d'errance dans le Pacifique
Majuro, Iles Marshall | AFP | vendredi 14/05/2020 - Deux pêcheurs des Îles Marshall sont finalement parvenus à gagner la rive d'un petit atoll, après six semaines d'errance dans le Pacifique, ont annoncé jeudi les autorités locales, mais aucune indication n'a été donnée sur le sort d'un troisième homme.

Leur petite embarcation, équipée seulement d'un moteur hors-bord, a accosté à Namoluk, le plus petit atoll de la Micronésie, à quelque 1.600 km de l'endroit d'où ils étaient partis.

"Ils étaient maigres et faibles comme on pouvait s'y attendre après 40 jours en mer", a déclaré le secrétaire à la Santé des Îles Marshall, Jack Niedenthal.

Ils ont été identifiés comme étant Godfrey Capelle et Thomas Benjamin, mais aucune information n'a été donnée sur la troisième personne qui les accompagnait au départ, Junior Joram.

Les trois hommes avaient quitté l'île d'Ebeye dans l'archipel des Marshall le 2 avril pour une partie de pêche. Mais, leur embarcation a rapidement rencontré des problèmes de moteur, par vent puissant et mer forte, et les recherches alors lancées par les garde-côtes n'ont rien donné.

Les récits de naufrage et d'errance dans le Pacifique ne sont pas rares. En 2006, des Mexicains avaient été récupérés sains et saufs aux Îles Marshall après neuf mois de mer, et en 2014 un Salvadorien l'avait été au même endroit après seize mois d'errance dans le Pacifique.

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Belgique: échec d'une livraison de drogue en prison... par drone

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Belgique: échec d'une livraison de drogue en prison... par drone
Bruxelles, Belgique | AFP | jeudi 14/05/2020 - Coronavirus oblige, les visites au parloir sont suspendues en prison, mais les trafiquants ont de la ressource: une livraison de drogue par drone a été déjouée jeudi dans un établissement pénitentiaire de Bruxelles.

L'information révélée par la presse locale a été confirmée à l'AFP par l'Administration pénitentiaire (AP) belge.

"On confirme l'interception du drone par notre personnel au niveau du préau" de la prison de Forest (une des communes de l'agglomération bruxelloise), a indiqué Valérie Callebaut, porte-parole de l'AP, disant ne pas avoir souvenir d'un tel incident auparavant.

La circulation de drogue en prison n'est pas rare et plusieurs établissements ont déjà prévenu du risque d'un recours plus fréquent aux drones, relève de son côté le quotidien La Dernière heure.

L'incident s'est produit tôt jeudi matin avant l'ouverture du préau pour les promenades.

"Le drone aurait été trop lourdement chargé, ce qui aurait précipité sa chute", a rapporté l'agence de presse Belga.

Selon la DH, le destinataire de la drogue s'est trahi en s'inquiétant auprès du personnel de ne pas recevoir le colis de cannabis qui devait lui parvenir.

Il a été transféré dans une autre prison de Bruxelles et une enquête a été ouverte.

Les visites de personnes extérieures en prison ont été suspendues à la mi-mars en Belgique en raison de la propagation du nouveau coronavirus.

Pour compenser, les détenus ont droit à "un crédit d'appels téléphoniques" pour joindre leurs proches, et peuvent aussi depuis début mai passer des appels vidéo via un ordinateur portable fourni par la prison, a affirmé Mme Callebaut.

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En Australie, bars et restaurants rouvrent doucement

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En Australie, bars et restaurants rouvrent doucement
Sydney, Australie | AFP | vendredi 15/05/2020 - Les bars et restaurants de Sydney ont rouvert doucement leurs portes vendredi, après des semaines de fermeture forcée en raison du coronavirus, et enregistraient déjà de nombreuses réservations pour le week-end.

Si les rues de la ville restaient plutôt calmes vendredi, alors qu'une bonne partie de la population est toujours en télétravail, les réservations pour le week-end donnaient bon espoir aux restaurateurs et propriétaires de bars, même s'ils rouvrent avec nettement moins de tables que d'habitude.

"Tous les restaurants de la ville, qu'ils rouvrent ou non, ont été bombardés de demandes de réservations", a raconté à l'AFP Chrissy Flanagan, propriétaire du bristrot The Sausage Factory.

"L'envie de s'asseoir ailleurs qu'à la maison pour prendre un verre avec vos copains est manifestement énorme", a-t-elle ajouté. "De toutes façons, je ne sais pas ce qui pourrait être plus australien que ça".

A partir de vendredi, les bars et restaurants de tout la région des Nouvelles Galles du Sud sont autorisés à accueillir jusqu'à 10 personnes à la fois, en respectant les distances nécessaires.

Pour le bar Yulli's Brews, qui accueille en temps normal 150 personnes, c'est évidemment minime. Mais peu importe, dit son directeur, James Harvey, l'important c'est de rouvrir.

L'Australie était depuis mars en confinement largement volontaire, et si on notait vendredi des premiers clients dans les cafés, et un trafic continu de voitures sur le célèbre Harbour Bridge, on était encore très loin d'un retour à la normale.

"Alors qu'on revient peu à peu à une activité normale, s'il vous plaît, s'il vous plaît, soyez prudents!", a lancé le responsable national de la santé, en rappelant la nécessité de respecter les distances, se laver les mains et autres gestes barrière.

L'Australie a totalisé jusqu'à présent 7.000 cas de coronavirus confirmés, et une centaine de morts.

Les nouveaux cas se comptent maintenant chaque jour en quelques dizaines seulement, et le gouvernement a donc décidé de rouvrir l'économie.

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1858 : Napoléon III déclenche la guerre des drapeaux à Clipperton

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1858 : Napoléon III déclenche la guerre des drapeaux à Clipperton
Tahiti, le 15 mai 2020 - A l’échelle de la grande Histoire, il est clair que si Napoléon III est un personnage fameux, celui qui fut son bras armé dans le Pacifique, Victor Le Coat de Kervéguen, est un parfait inconnu et a de grandes chances de le rester. D’autres Kervéguen se sont illustrés dans le passé, notamment sur l’île de La Réunion tandis que ce brave capitaine de corvette ne fit guère fait parler de lui sinon en 1858, lorsqu’il planta sur ordre de l’empereur des Français le drapeau tricolore sur une petite île perdue, Clipperton. Se faisant, Napoléon III déclencha ce qu’il convient d’appeler une guerre des drapeaux, qui ne fit aucune victime, mais qui montra combien à l’époque ce bout de terre avait déjà une importance stratégique évidente.
 
Les moins de deux kilomètres carrés de terres émergées constituant l’île de Clipperton (une barrière de corail qui enferme en son sein un lagon sans passe et donc sans communication avec l’océan) se situent, pour faire court, face au canal de Panama, au large des côtes Pacifique du Mexique. 

Un Anglais et deux Français
1858 : Napoléon III déclenche la guerre des drapeaux à Clipperton
Découvert en 1706 par un flibustier anglais qui lui donna son nom (John Clipperton n’y aborda probablement jamais), l’atoll fut redécouvert le 3 avril 1711 par un Français, Michel Dubocage naviguant de conserve avec un autre de ses compatriotes, Mathieu Martin de Chassiron. Ce 3 avril était un Vendredi saint, l’île fut donc baptisée île de la Passion. Sans jeu de mots, c’est plus d’un siècle plus tard qu’elle déchaîna des passions, françaises, américaines et mexicaines.
Clipperton est située à mille quatre-vingt kilomètres de la côte du Mexique (Etat de Michoacan). Il s’agit d’un îlot corallien de 3,9 km sur 2,4 km, la surface des terres émergées n’étant que de 1,7 km2. Particularité de cet atoll, il garde un minuscule souvenir du volcan l’ayant vu naître, puisque, dans le sud-est de l’île, son point culminant est un rocher de vingt-neuf mètres de hauteur. A ce titre, Clipperton n’est pas un véritable atoll, mais un “presque atoll” puisque petit à petit, l’érosion et l’enfoncement de l’île dans la plaque tectonique qui la porte feront disparaître –à l’échelle des temps géologiques– ce rocher.
Le lagon intérieur (7,2 km2) n’a pas de passe (il en aurait compté deux dans le passé, qui ont été comblées au milieu du XIXe siècle (du fait de tempêtes, peut-être aussi de travaux). Sa profondeur maximale est de quatre-vingt dix mètres.

Napoléon III “oublie” les Américains
En 1858, on parlait déjà du percement du canal de Panama ou du moins d’un canal à travers la Méso-Amérique. Compte-tenu de sa position, Clipperton pouvait devenir un point de ravitaillement pour les navires se rendant en Asie ou en Australie. A condition qu’une passe soit percée dans la barrière de corail et qu’un phare soit construit sur le rocher dominant l’atoll. Autant de projets qui étaient dans les cartons de divers ministères français et qui justifiaient donc cette prise de possession. 
A Paris, Napoléon III, fort de la découverte de Dubocage en 1711, décida d’envoyer sur place De Kervéguen pour prendre officiellement possession de l’île ; l’empereur demanda également à son représentant de rédiger un rapport sur l’île ; ce document fut extrêmement négatif et fit l’effet d’une douche froide à Paris, ce qui enterra littéralement les grands projets impériaux.
Si de Kervéguen fit savoir au plus vite auprès du consul de France à Honolulu que la prise de possession de l’île par la France, le 17 septembre 1858, au nom de l’Empereur Napoléon III, avait été faite par ses soins, l’empereur de son côté ne jugea pas utile d’en informer directement le gouvernement américain. Il savait en effet qu’il contrevenait, avec cette prise de possession, à la doctrine du président James Monroe qui considérait que les Etats-Unis n’accepteraient de reconnaître aucune colonisation nouvelle par des pays européens.

Le drapeau US s’impose
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la demande en fertilisants augmenta sensiblement et en 1881, le capitaine Frederick W. Permien partit de San Francisco sur le brig Elise pour explorer les potentialités de Clipperton en guano. A son retour, il créa même la Stoningham Phosphate Company et repartit pour Clipperton. C’est à cette époque que la guerre des drapeaux se concrétisa véritablement, car Permien hissa alors sur l’île le drapeau américain pour en prendre officiellement possession. En 1892, le même Permien revint à Clipperton et y installa son fils et une base-vie après avoir remis au Département d’Etat un affidavit, une déclaration sous serment en quelque sorte, le 30 juillet 1892. Par ce document officiel, où il déclarait agir pour le compte de sa société, Permien comptait bien ne voir personne –et surtout pas la France– revendiquer “son” île. Après un mois sur place, Permien repartit en commettant une grave erreur, puisqu’il n’y laissa aucun gardien prouvant que l’atoll n’avait pas été abandonné. Seul le Stars & Stripes flottait encore fièrement sur le rocher. 
Quant au département d’Etat, il traîna des pieds pour enregistrer l’affidavit de Permien, conscient que la France pouvait légitimement revendiquer la pleine propriété de l’île. Qui plus est, Permien, en réclamant que l’île devienne américaine, contrevenait lui-même à la doctrine de Monroe. 
L’affaire traîna tant et tant que la Stoningham Phosphate Company finit par disparaître, non sans avoir passé le relais à une autre compagnie de San Francisco, la Pacific Phosphate Company (PPC), qui installa sur place une équipe de travailleurs régulièrement relevée, toujours sous la bannière étoilée des Etats-Unis. La direction donnait à chaque équipe de travailleurs une consigne : “empêcher l’Angleterre de prendre possession de l’île”. Personne n’a jamais su pourquoi un tel avertissement était donné, la Grande-Bretagne n’ayant jamais revendiqué Clipperton jusque-là, malgré la découverte du flibustier en 1706.

L’Union Jack refoulé
Au tournant du siècle, un navire anglais chargé de mille sept-cents tonnes de billes de bois fit naufrage sur le récif de l’atoll. Le Kinkora était en provenance de la Colombie britannique et devait passer le cap Horn avant de gagner les ports anglais. Au moment du naufrage, trois Américains étaient présents sur l’île qui recueillit d’un coup d’un seul vingt-deux naufragés du Kinkora. Pas facile de partager les maigres ressources laissées à trois hommes quand on se retrouve à vingt-cinq...
Une question est posée toutefois par certains historiens : alors que l’Angleterre pouvait se fournir facilement en bois en Scandinavie, à moindre frais, pourquoi avoir fait un tel voyage autour du cap Horn, jusqu’en Colombie britannique pour de simples billes de bois ? N’y avait-il pas de la part des Anglais un secret désir de mettre la main sur Clipperton, opération que le naufrage voua à l’échec ? En tous les cas, les trois Américains se dépêchèrent de planter un autre drapeau américain face à l’épave sur le récif, pour réaffirmer les droits des Etats-Unis sur l’île. 
Après plusieurs mois de jeûne forcé, certains membres d’équipage du Kinkora s’embarquèrent sur un petit canot pour gagner Acapulco, ce qu’ils firent en seize jours ; une corvette anglaise, la Comus, vingt-et-un hommes d’équipage, vint recueillir les seize hommes restés sur Clipperton. C’est là que se déroule le troisième épisode de la guerre des drapeaux ; après le Français et l’Américain, ce fut au tour de l’Anglais Henry P. Dyke, capitaine de la Comus, de décider de planter l’Union Jack sur Clipperton. Trente-sept Britanniques face à trois malheureux Américains, la cause semblait entendue, mais c’était sans compter sur l’aplomb des Américains qui refusèrent catégoriquement de voir hisser ce nouveau drapeau alors que le leur flottait sur l’île. Les trois hommes tinrent bon, au point que Dyke finit par reconnaître que si un drapeau avait le droit de flotter sur l’île, c’était celui de la France. 

La presse américaine unanime
La “guerre” n’alla pas plus loin, les Britanniques regagnant Acapulco en ayant replié leur drapeau. Informée de ce naufrage et du fait que ses hommes étaient pratiquement sans vivres, la compagnie de phosphates PPC envoya de suite le vapeur Navarro avec de quoi tenir un siège et quatre invités de marque, conduits par le “monsieur phosphate” du Pacifique, John T. Arundel (il exploitait déjà, entre autres, Banaba et Nauru). Sur place, ils jugèrent, en spécialistes, que le guano de l’île était inférieur en qualité à celui d’autres gisements et si l’affaire du drapeau britannique fit grand bruit dans la presse de l’époque, le San Franciso Examiner, le San Francisco Chronicle, le New York Times et le Los Angeles Times furent catégoriques : Clipperton était une île gardée et bien gardée et elle était bel et bien américaine à tout jamais !
Un nouveau contremaître fut envoyé sur l’île, un Allemand du nom de Theodore Gusmann, mais il demeura loyal envers son employeur et ne tenta pas de hisser le drapeau de son pays, ce qui ne fut pas le cas notamment de marins australiens et même, juste avant la guerre, de sous-mariniers japonais !

Au tour du drapeau mexicain !
Mais revenons à notre phosphate : les Américains tirant profit d’une île au large de ses côtes, le Mexique appréciait peu, doux euphémisme, et c’est pour cela que dès 1897, Mexico y dépêcha une mission dont le but était de hisser sur place le drapeau mexicain. Ce qui fut fait, avec un début d’occupation très nettement renforcé en 1906 par la construction d’un phare sur le rocher puis l’installation à demeure d’une petite garnison d’une dizaine d’hommes accompagnés de femmes et d’enfants. 
Alors que dans son rapport établi lors de la prise de possession en 1858 de Kerveguen n’avait pas eu de mots assez durs pour décrire Clipperton comme une île sans aucun intérêt, les Mexicains choisirent au contraire de miser sur ce petit territoire ultramarin et c’est au président Porfirio Diaz que ce louable effort de colonisation est dû. 
Malheureusement, la suite de l’histoire est connue ; alors que la garnison était régulièrement approvisionnée en vivres et matériels, elle fut totalement oubliée lors de la révolution mexicaine et très peu de survivants, quelques femmes et enfants décharnés, furent sauvés en 1917.

Un arbitrage définitif en 1931
De son côté, la France fit très vite savoir dès 1907 que cette occupation mexicaine n’était pas à son goût et menaça le Mexique de déclencher un conflit. Les souvenirs laissés par les Français lors de leur occupation de ce pays d’Amérique centrale 1861 à 1867 étaient suffisamment mauvais pour que le gouvernement mexicain, dès 1909, tente d’éviter un affrontement armé et demande un arbitrage international ; la révolution mexicaine, mais surtout la Première Guerre mondiale suspendirent cette démarche ; il fallut attendre 1931 pour que le roi d’Italie, Victor Emmanuel III, aidé d’une commission d’experts internationaux, accorde à la France la souveraineté définitive sur l’atoll, eu égard aux documents fournis par Mathieu Martin de Chassiron et Michel Dubocage en 1711. Le seul argument du Mexique, une occupation espagnole datant de la Conquista, donc bien antérieure à l’arrivée des Français, ne reposait sur aucune preuve ni aucun écrit. 
La guerre des drapeaux s’achevait soixante-treize ans après la prise de possession de Victor Le Goat de Kerveguen...

Un arbitrage définitif en 1931
De son côté, la France fit très vite savoir dès 1907 que cette occupation mexicaine n’était pas à son goût et menaça le Mexique de déclencher un conflit. Les souvenirs laissés par les Français lors de leur occupation de ce pays d’Amérique centrale 1861 à 1867 étaient suffisamment mauvais pour que le gouvernement mexicain, dès 1909, tente d’éviter un affrontement armé et demande un arbitrage international ; la révolution mexicaine, mais surtout la Première Guerre mondiale suspendirent cette démarche ; il fallut attendre 1931 pour que le roi d’Italie, Victor Emmanuel III, aidé d’une commission d’experts internationaux, accorde à la France la souveraineté définitive sur l’atoll, eu égard aux documents fournis par Mathieu Martin de Chassiron et Michel Dubocage en 1711. Le seul argument du Mexique, une occupation espagnole datant de la Conquista, donc bien antérieure à l’arrivée des Français, ne reposait sur aucune preuve ni aucun écrit. 
La guerre des drapeaux s’achevait soixante-treize ans après la prise de possession de Victor Le Goat de Kerveguen...

Le drapeau US de retour en 1944
La guerre des drapeaux, à Clipperton, connut un ultime soubresaut durant la Seconde Guerre mondiale. En 1944 en effet, les Américains décidèrent d’y planter à nouveau leur drapeau étoilé et d’y installer une base militaire. Pour cela, ils percèrent une large passe donnant accès au lagon et ils construisirent une piste d’aviation de mille deux cents mètres de longueur (ainsi que des bâtiments : base-vie, hangars, etc.). 
En 1944, les Français n’étaient pas en situation de faire la fine bouche face à leurs principaux alliés, ceux-là même qui contribuèrent à la libérer du joug nazi. Mais dès 1945, Paris rappelait aux Américains qu’ils n’étaient pas chez eux à Clipperton et qu’ils devaient donc déménager au plus vite. Soucieux d’éviter un incident diplomatique, les Américains plièrent bagage, en laissant certes la piste d’aviation en place, mais en rebouchant la passe artificielle qu’ils avaient creusée, histoire de montrer aux Français que si leur drapeau pouvait flotter à nouveau sur Clipperton, il n’était pas question que le France profite d’une infrastructure aussi capitale qu’une vraie passe, lui permettant à son tour d’envisager d’y implanter une base, juste en face du canal de Panama... Pas de cadeaux entre alliés !

De Kervéguen : une vie sur la mer
Né le 21 juin 1816 à Cherbourg, Victor Edouard François Le Coat de Kervéguen était le fils de Joseph Marie Le Coat de Kervéguen et de Marie Jeanne Proost. Le couple eut quatre enfants, deux fils et deux filles. 
Le petit Victor, attiré très jeune par la mer, entra à l’Ecole navale en 1831 et fit une grande partie de sa carrière dans la Royale. En 1837, il est enseigne de vaisseau à Brest, puis affecté en 1841 sur le brick Nisus,station du Sénégal. En 1846, il est nommé au grade de lieutenant de vaisseau et fait chevalier de la Légion d’honneur. Son haut fait d’armes, même s’il ne fut guère spectaculaire, fut la prise de possession au nom du prince Napoléon de l’atoll de Clipperton en 1858. Il fut nommé capitaine de frégate en 1861, puis sous-directeur des mouvements du port de Brest en 1863, avant de devenir commandant du vaisseau-école des mousses, toujours à Brest. Il décéda malheureusement pour lui très jeune, le 13 février 1871 au Havre, âgé de seulement cinquante-quatre ans.

Napoléon III et le Mexique
1858 : Napoléon III déclenche la guerre des drapeaux à Clipperton
En soufflant aux Mexicains la propriété de cet atoll de Clipperton au large de leurs côtes, Napoléon III ouvrit en quelque sorte le bal des grandes manœuvres françaises dans ce pays. En effet, quelques années plus tard, de 1861 à 1867, Napoléon III organisa une vaste opération militaire dans le but de mettre sur le trône du Mexique un souverain catholique proche des intérêts de la France. 
Le malheureux Maximilien de Habsbourg, mal conseillé par sa femme, accepta à contrecœur et non sans hésitations de devenir cet empereur fantoche d’un Mexique supposé contrebalancer la puissance montante des Etats-Unis protestants, alors en pleine Guerre de Sécession. 
Mais face à la résistance des Mexicains fidèles à Juarez, l’aventure prit fin le 19 juin 1867 par l’exécution de Maximilien, le dernier navire français ayant entre temps, dès février de la même année, quitté le pays. Six mille six cents militaires français environ perdirent la vie dans cette expédition sur les plus de trente-huit mille envoyés sur place. La défaite la plus célèbre des troupes françaises reste celle de la Légion étrangère, lors du combat de Camerone le 30 avril 1863.

Île française, c’est officiel...
1858 : Napoléon III déclenche la guerre des drapeaux à Clipperton
L’officialisation de la prise de possession par la France de Clipperton a été faite en 1848 auprès du consul général de France à Honolulu, qui fit suivre l’information à Paris. Voici le texte de Le Coat de Kervéguen au consul.
 
A Monsieur le CONSUL GÉNÉRAL de France à Honolulu, îles Sandwich. 
Honolulu. 12 avril 1898. 
Le Consul et Commissaire Du Gouvernement français Aux îles Hawaii, L. VOSSION. 
En mer, devant Honolulu (Iles Sandwich) à bord du navire de Commerce L’Amiral. 
MONSIEUR LE CONSUL GÉNÉRAL
En vertu des ordres que j'ai reçus de S. E. le Ministre de la Marine et de la mission qui m'a été confiée, j'ai pris possession au nom du Gouvernement de S. M. l'Empereur des Français d'une île appelée Clipperton, située par 10° 19' latitude nord et 111° 33' de longitude ouest ; j'ai l'honneur de porter le fait à votre connaissance en vous transcrivant ci contre l'acte que j'ai rédigé et qui établit les droits de la France sur cette île. Je suis avec le plus profond respect, Monsieur le Consul Général, 
Votre très obéissant serviteur, 
Le Lieutenant de Vaisseau, Commissaire du Gouvernement. 
Victor LE COAT DE KERVÉGUEN. 
Le 10 Décembre 1858.

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