Quantcast
Channel: TAHITI INFOS, les informations de Tahiti
Viewing all 46330 articles
Browse latest View live

Covid-19 : toujours 60 cas confirmés ce vendredi

$
0
0
Covid-19 : toujours 60 cas confirmés ce vendredi
Tahiti, le 8 mai 2020 - Aucun nouveau cas de coronavirus n'est à déplorer ce 8 mai. Le nombre de cas confirmés de coronavirus en Polynésie française depuis le 1er mars reste donc à 60. Depuis, le 1er mars, 2816 personnes ont été dépistées.

Le rectangle épidémiologique est inchangé. Pour des raisons techniques, les résultats de ce jour ne sont pas encore connus. Ils figureront dans le point de situation quotidien de samedi. 

 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

​La demande de remise en liberté de Thierry Barbion examinée le 11 juin

$
0
0
​La demande de remise en liberté de Thierry Barbion examinée le 11 juin
Tahiti, le 8 mai 2020 - La demande de remise en liberté du promoteur immobilier Thierry Barbion sera étudiée par la cour d’appel de Papeete le 11 juin. Le 12 mars dernier, l’homme d’affaires avait été condamné par cette même cour d’appel à quatre ans de prison ferme assortis d’un mandat de dépôt. 
 
Le 12 mars dernier, la cour d’appel de Papeete a confirmé la peine prononcée en première instance à l’encontre du promoteur immobilier Thierry Barbion en le condamnant  pour recours à la prostitution de mineure et corruption de mineures à la peine de quatre ans de prison ferme assortis d’un mandat de dépôt ainsi qu’à une amende de six millions de Fcfp. 
 
A l’issue de cette condamnation, l’un des deux conseils du promoteur, Me François Quinquis, avait indiqué qu’il allait se pourvoir devant la Cour de cassation. Dans l’attente que la plus haute juridiction de l'ordre judiciaire français statue sur ce dossier, Thierry Barbion, qui est incarcéré à Nuutania, a fait une demande de remise en liberté qui sera donc examinée par la cour d’appel de Papeete le 11 juin. 
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Aucun nouveau cas de coronavirus ce samedi

$
0
0
Aucun nouveau cas de coronavirus ce samedi
Tahiti, le 9 mai 2020 – Sur les 134 nouveaux tests réalisés, aucun nouveau cas de coronavirus n'a été dépisté samedi en Polynésie française. Le nombre de cas confirmés cumulés depuis le début de l’épidémie reste donc à 60. Sur ces 60 cas, quatre personnes sont encore sous surveillance, dont une hospitalisation toujours en cours. Et également toujours aucun décès constaté. 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

"Soulagement" pour des Polynésiens bloqués en métropole qui peuvent enfin rentrer chez eux

$
0
0
Aéroport de Roissy, France | AFP | dimanche 10/05/2020 - "Un soulagement": plusieurs dizaines de Polynésiens, coincés en métropole depuis l'arrêt des liaisons aériennes en mars pour éviter la propagation du coronavirus, ont pu embarquer dimanche pour rentrer chez eux, après près de deux mois d'attente.

"C'est un grand soulagement pour moi et même pour mon mari, parce qu'on attendait depuis longtemps de rentrer chez nous", a expliqué à l'AFP, Elodie Marii, étudiante de 20 ans.

"Surtout on est resté dans une grande difficulté financière pendant pratiquement deux mois, rentrer chez soi, ça fait du bien", ajoute la jeune femme, qui n'avait "pas de famille sur Paris". "Ce sont des amis de la famille qui nous ont aidés", raconte-t-elle.

Selon le ministère des Outre-mer, entre 70 et 80 personnes ont pu profiter dimanche d'un vol de "continuité territoriale", mis en place par l'Etat français, via la compagnie Air Tahiti Nui, pour assurer notamment le ravitaillement en fret de la Polynésie française. 

Au total, selon les chiffres communiqués par le président Edouard Fritch dans la semaine, 647 résidents polynésiens et 351 étudiants sont coincés dans l'Hexagone depuis le début du confinement et attendent de rentrer. Mais ces Polynésiens vont devoir rentrer au compte goutte, car il n'y a qu'un vol de continuité territoriale tous les dix jours, prioritairement réservé au fret. 

Avant leur départ, ils ont dû se soumettre à un test de dépistage. A leur arrivée, ils devront de plus être confinés pour une "quatorzaine" stricte dans un hôtel. 

Leurs retours sont donc tributaires des capacités hôtelières pour cette quatorzaine, a expliqué Edouard Fritch, évoquant "pour l'instant 346 chambres et 770 lits disponibles". Il a précisé être en négociation avec des hôteliers pour 300 chambres supplémentaires. Au total, quatre vols de continuité territoriale ont déjà eu lieu depuis le début de confinement, et certains ont permis d'embarquer prioritairement quelques Polynésiens venus en métropole pour des soins ou des opérations.

Avant le décollage, Catherine et Thierry Payan, résidents polynésiens, disent se sentir "psychologiquement très mal, fatigués, fatigués nerveusement, psychologiquement, puisqu'on a été abandonnés". Très remontés envers la compagnie French Bee, qui les a laissés "sans nouvelle" après l'annulation de leur vol le 20 mars, ils racontent avoir fait "des demandes de remboursement", mais "French Bee nous a lâchement abandonnés". Le nouveau vol est à leur charge.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Un surfeur français se défait d'un requin avec le poing en Australie

$
0
0
Sydney, Australie | AFP | dimanche 09/05/2020 - Un surfeur français a survécu à une attaque de requin en Australie avec de légères blessures à la jambe en lui assénant des coups de poing, a-t-il raconté à des médias locaux.

Dylan Nacass, 23 ans, surfait à Bells Beach, une plage de la région de Melbourne, quand le squale l'a attaqué vendredi, a rapporté 9News samedi.

Une vidéo montre un requin à proximité de deux hommes qui nagent sur leur planche vers le rivage.

"Je lui mets un coup de poing, il me reste dans les pattes. Deux fois, après il s'en va", a raconté le jeune homme en anglais à la chaîne de télévision australienne.

Un habitant du coin, Matt Sedunary, a expliqué avoir accouru dans l'océan pour aider le jeune Français après avoir compris qu'il était en difficulté.

"Il a commencé à crier, honnêtement j'ai pensé qu'il blaguait avec ses amis", a-t-il déclaré. Mais il a songé: "Je ne vais pas laisser tomber ce mec. La plupart des gens feraient pareil".

La vidéo a été filmée par un Australien, Graham Blade, qui a dit avoir rapidement saisi que c'était une attaque de requin. "Je l'ai vu apparaître derrière lui et j'ai su que c'était vraiment ça".

Dylan Nacass en a été quitte pour des éraflures et des points de suture.

L'Australie est l'un des pays où les attaques de requins sont les plus fréquentes, avec 27 l'an dernier selon le zoo de Taronga à Sydney. Les morts sont rares: il n'y en avait pas eu en 2019, mais déjà deux en 2020.

"Je veux vraiment y retourner rapidement. Dès que ma jambe sera... c'est bon, je vais retourner surfer bientôt", a promis le surfer.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Pas de nouveaux cas de coronavirus dimanche

$
0
0
Pas de nouveaux cas de coronavirus dimanche
Tahiti, le 10 mai 2020 - Alors que les autorités locales considèrent que l'épidémie est maîtrisée en Polynésie française, le dernier bulletin publié dimanche par la cellule de crise sanitaire ne fait mention d'aucun nouveau cas de coronavirus sur les 15 tests effectués ces dernières 24 heures. Seuls quatre cas confirmés restent sous surveillance, et un patient reste hospitalisé.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

​Qui est testé en Polynésie ?

$
0
0
​Qui est testé en Polynésie ?
Tahiti, le 10 mai 2020 – La cellule de crise sanitaire a publié ce week-end un graphique indiquant la répartition de la population polynésienne dépistée depuis le début de l’épidémie en fonction du type de vérification des autorités : retour de voyage, sujet contact, retour dans les îles…
 
Le graphique publié ce week-end par la cellule de crise sanitaire sur la page Facebook de la direction de la Santé permet de mieux identifier le type de populations dépisté en Polynésie française depuis le début de l’épidémie de coronavirus. Ainsi, la plus grande proportion des tests, un tiers d’entre eux, ont été réservés aux cas « covid-like » c’est à dire aux cas présentant des symptômes proches de ceux du coronavirus. Deuxième catégorie la plus dépistée, un cinquième des tests ont été pratiqués sur des personnes en retour de voyage depuis l’extérieur vers la Polynésie. Le troisième cas de figure le plus souvent dépisté étant les « sujets contacts » qui sont les personnes entrées en contact avec des cas confirmés de coronavirus.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Bourez : "Je me vois bien continuer jusqu'à Paris 2024"

$
0
0
Bourez :
Tahiti, le 11 mai 2020 - Michel Bourez, 34 ans, a retrouvé les spots de surf et les vagues depuis une dizaine de jours maintenant, après plus d'un mois de confinement chez lui à Paea. Entrainement à domicile, reprise du Championship Tour (CT), ses ambitions pour les années à venir, le Spartan s'est confié à Tahiti Infos.   
 

Après plus d'un mois sans surfer vous avez retrouvé les spots de surf il y a une dizaine de jours. Qu'est-ce-que cela vous a fait ?

"Cela faisait plaisir déjà de pouvoir retrouver l'océan. Le surf c'est bien évidemment mais juste le fait d'être dans l'océan c'était hallucinant. Pour ma première session de surf, j'étais aller tôt le matin et j'étais tout seul dans l'eau. C'était un moment magique avec les poissons qui sautaient, et les oiseaux qui volaient autour."

 

Dès que le confinement a été allégé beaucoup de monde s'est dirigé vers les plages et les spots de surf. Même si le virus ne circule pas autant au fenua, est-ce-que vous n'avez pas eu une petite appréhension ?

"Non pas vraiment. Chacun est libre de faire ce qu'il veut. Maintenant on a compris qu'il y a des gestes barrières à respecter. En fait j'ai plus peur d'aller faire mes courses dans les supermarchés par exemple que d'aller surfer. Après j'avoue que c'est assez compliqué de respecter la distanciation sociale sur les spots. On n'a pas de masque quand on surfe parce que c'est évidement compliqué de le faire avec. Mais on fait attention de rester à un mètre des uns et des autres pour se parler. Après je trouve qu'on a vraiment été solidaire ici à Tahiti pendant cette période de confinement. On a tous joué le jeu, avec quelques uns bien-sûr qui voulaient jouer au plus fort mais c'est comme ça partout dans le monde. Mais dans l'ensemble on a été exemplaire."

 

Des activités sportives restent encore interdites comme la pratique de sports collectifs ou de combats. Vous comprenez ces interdictions ?

"C'est compréhensible. C'est sûr que dans les sports de combats le contact est obligé et à partir de là le virus peut se propager rapidement. C'est évidemment très gênant pour les sportifs concernés mais c'est compréhensible."

 

Vous êtes un sportif de haut niveau. Comment vous êtes-vous entretenu physiquement durant cette période ?

"Je me suis entrainé chez moi avec ma femme. Je m'entrainais cinq jours sur sept. Plutôt du physique pendant une heure et demie voire deux heures. C'était beaucoup de cardio avec de la corde à sauter, du travail de stabilité avec des ballons. En fait c'était surtout de l'entretien, parce que j'avais débuté ma préparation physique dès le mois de janvier pour préparer la prochaine saison. Après il fallait faire attention au ma'a. C'est très facile de prendre du poids et d'être rapidement hors de forme."


"Kauli Vaast est aujourd'hui celui qui a plus les capacités de rentrer sur le Tour"
Bourez :

Mentalement comment avez-vous gérer cette période ?

"Au niveau mental ça a été très difficile, surtout au début. Le fait que l'on allongeait à chaque fois la période de confinement, je me disais à certains moment "pourquoi je continue de m'entrainer ? Les autres continuent de surfer à l'étranger alors que moi je suis à la maison." Au niveau mentale ce n'était pas tous les jours évident, mais dans ces moments là je pouvais compter sur ma famille. Ce confinement ça nous a permis de revenir à l'essentiel. "

 

Au niveau de la technique de surf. Est-ce-que vous avez senti une perte technique lorsque vous avez retrouvé l'eau ?

"On ne peut pas parler de perte. La technique est toujours là. Evidemment je ne serai pas à 100% si je devais démarrer une compétition demain. Les sensations vont revenir au fur et à mesure des sessions, et Papara c'est l'un des meilleurs spots pour s'entrainer. La WSL (World Surf League) a annoncé une potentiel reprise du CT à la fin du mois de juin. Donc ça me laisse encore facile plus d'un mois pour être prêt."

 

Donc la WSL a prévu une date de reprise pour le CT ?

"On pourrait être en Afrique du Sud pour la reprise fin juin. Mais rien n'est vraiment acté pour le moment. Tant qu'il y aura des restrictions au niveau de certains pays comme les Etats-Unis ou le Brésil on ne pourra pas reprendre. Le mieux selon moi serait d'attendre la fin de l'épidémie. A moins que d'ici là nous soyons tous testés, ou qu'un vaccin soit prêt."

 

Avant d'attaquer une nouvelle saison sur le CT, vous vous étiez inscrit au début du mois de mars au Papara Pro Open, une étape du QS. C'était une manière un peu pour vous de vous tester avant la reprise ?

"J'ai voulu faire quelque chose de différent, et je voulais commencer fort l'année. Je savais qu'en participant au Papara Pro Open, je serai l'homme à abattre. C'était une manière en fait pour moi de me mettre un peu de pression, et d'aller à l'eau avec cette envie de gagner. Après je sais que ça n'aurait pas été évident de gagner avec tous les jeunes qui sont en train de monter."


"Je préfère gagner le titre champion du monde parce que j'ai rêvé de ça toute ma vie"

Justement en parlant de la nouvelle génération de surfeur tahitien. Qui pourrait selon vous vous rejoindre les prochaines années sur le CT ?

"Le surf polynésien se porte très bien. Pour moi Kauli Vaast est aujourd'hui celui qui a plus les capacités de rentrer sur le Tour. Déjà parce qu'au niveau sponsor il est très bien accompagné, ses parents s'occupent très bien de lui, et c'est un garçon qui a la tête sur les épaules. Et surtout il a un très bon état d'esprit quand il s'agit aborder les compétitions. Il ne se laisse pas faire et il a un très bon surf pour toutes les conditions. Au niveau confiance il est bien. Après il y a aussi Mihimana Braye qui est un peu plus âgé et que j'apprécie beaucoup. C'est le seul jeune qui s'entraine beaucoup physiquement hors de l'eau. Il est vraiment très professionnel et très investi dans ce qu'il fait. O'Neill Massin aussi c'est un très bon jeune avec un sacré potentiel. Le seul souci c'est qu'il est bon que dans les grosses conditions. Ça peut jouer à son avantage sur les grosses compétitions qu'il y a Hawaii à la fin de l'année."

 

Vous attaquez votre 12ème année sur le tour professionnel. Qu'est-ce-que qui vous a manqué ces dernières années pour pouvoir titiller des surfeurs comme Italo Ferreira, Gabriel Medina, John John Florence qui sont à la lutte chaque année pour le titre de champion du monde ?

"C'est l'un des points positifs de ce confinement c'est que j'ai beaucoup réfléchi. Il faut que j'arrive avec mon expérience à mieux gérer techniquement les séries. A mon âge je ne vais pas me mettre à sortir de gros airs (manœuvres aériennes) cela ne sert à rien. Il faut que je passe plus de temps à l'analyse des séries, des miennes et des autres également. De savoir pourquoi les juges m'ont mis cette bonne note là pour cette vague et une moins bonne pour une autre. A partir de là je peux commencer à travailler, et monter en niveau. Et les objectifs restent les mêmes pour moi c'est à dire viser toujours le plus haut possible. Après au niveau mental aussi ça devient de plus en plus compliqué pour moi d'être loin de ma femme et de mes enfants. Mais ce qui me donne l'envie de continuer c'est le fait d'avoir Teahupoo comme spot de surf pour Paris 2024. Je ferai tout pour rester sur le Tour quatre ans de plus pour participer à cet événement. Il faut qu'un surfeur Tahitien soit présent, dans le cas où un Kauli ou un Mihimana n'arriverait pas à se qualifier pour le Tour."

 

Vous aurez 38 ans pour les Jeux de Paris en 2024. Vous vous voyez tenir physiquement encore aussi longtemps ?

"Oui je me vois bien continuer jusqu'à Paris 2024. S'entretenir physiquement et mentalement ce n'est pas un problème. Surfer contre des gars plus jeunes ce n'est pas un problème aussi. On voit bien aujourd'hui avec Kelly Slater qui continue d'être sur le Tour à 48 ans, et qui a fini dixième l'année dernière. Je vais prendre un exemple local. Teva Zaveroni, à 44 ans, est toujours l'un des meilleurs sportifs de Tahiti. Tant que lui continue je continue aussi (rires)."

 

Avant Paris 2024 il y les Jeux olympiques de Tokyo qui ont été repoussés à 2021. Cela vous donne un délai supplémentaire pour votre préparation ?

"Exactement. Ce n'est pas tellement une question d'entrainement parce qu'on fait ça tous les jours. Mais le truc ça va être de trouver une planche adaptée pour les petites conditions. On s'est aperçu que l'on n'avait pas le bon matériel l'année dernière lors des championnats du monde ISA qui se sont tenus au Japon. Sur le Tour on a des étapes avec des petites vagues, mais pas autant qu'au Japon. Et les favoris là-bas sont ceux qui feront des manœuvres aériennes, je pense aux Brésiliens notamment. Mais l'objectif c'est évidemment de décrocher une médaille."

 

Le surf est une discipline toute nouvelle dans l'olympisme. A choisir entre un titre de champion du monde et une médaille d'or aux JO vous prenez quoi ?

"Quand je me suis lancé dans le surf ce qui me faisait rêver c'était le titre de champion du monde. Mais maintenant qu'il l'est ça peut donner plus d'ambitions et plus d’objectifs à la génération des Kauli Vaast. Après le grand public va voir une médaille d'or aux JO comme quelque chose de plus grand à cause de l'exposition médiatique. Mais moi je préfère gagner le titre champion du monde parce que j'ai rêvé de ça toute ma vie."


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

​44 résidents polynésiens en « graves difficultés » rapatriés de Paris

$
0
0
​44 résidents polynésiens en « graves difficultés » rapatriés de Paris
Tahiti, le 10 mai 2020 – Le dernier vol de continuité territoriale arrivé dimanche soir à l’aéroport de Tahiti-Faa’a a permis de rapatrier 9 évasanés et 44 résidents polynésiens « dont le rapatriement a été décidé prioritairement en raison des graves difficultés auxquelles ils étaient confrontés », indique le haussariat dans un communiqué.
 
Le quatrième vol de continuité territoriale entre Tahiti et Paris est rentré dimanche soir à l’aéroport de Faa’a avec à son bord 9 évasanés « arrivés au terme de leurs parcours de soins en métropole » et 44 résidents polynésiens « dont le rapatriement a été décidé prioritairement en raison des graves difficultés auxquelles ils étaient confrontés », a indiqué le haussariat dans un communiqué diffusé dans la nuit de dimanche à lundi. Ce quatrième vol de la continuité territoriale a également acheminé près de 15 tonnes de fret pour un volume de 120 mètres cube, dont 42 mètres cube de matériel médical (masques, gel hydro-alcoolique, etc...), 28 mètres cube de fret postal et 50 mètres cube des produits pharmaceutiques.
 
Le haussariat précise que toutes les précautions sanitaires ont été prises, avant et pendant le voyage, pour assurer la protection des passagers rapatriés et celle du personnel navigant. Dès leur descente de l’avion, les passagers ont été pris en charge par les équipes de la direction de la santé puis transférées dans un centre de confinement dédié où ils feront l’objet d’un suivi sanitaire renforcé pendant deux semaines.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Virus: dix arrestations lors d'un rassemblement contre les restrictions en Australie

$
0
0
Virus: dix arrestations lors d'un rassemblement contre les restrictions en Australie
Melbourne, Australie | AFP | dimanche 09/05/2020 - Dix personnes ont été arrêtées, et un policier a été blessé dimanche lors d'une manifestation à Melbourne contre les restrictions ordonnées pour lutter contre le Covid-19, certains protestataires présentant le coronavirus comme un complot du gouvernement pour contrôler la population.

Environ 150 personnes se sont rassemblées près du Parlement de Victoria, un Etat australien qui a retardé la levée des restrictions en raison d'une flambée de nouveaux cas dans un abattoir de Melbourne.

"Battez-vous pour vos droits et vos libertés", affirmait une pancarte, tandis que certains hurlaient leur colère contre le fondateur de Microsoft, en scandant: "Arrêtez Bill Gates!"

Fano Panayides, 37 ans, a confié sa colère contre le fait que le gouvernement présente le Covid-19 comme une pandémie, en y voyant une tentative de l'exécutif pour contrôler davantage la population.

L'Australie a recensé environ 7.000 cas de contamination au nouveau coronavirus, qui a tué moins de 100 personnes. Le pays a été salué pour l'efficacité des mesures prises pour combattre l'épidémie.

Une porte-parole de la police du Victoria a fait état de 10 arrestations lors de la manifestation de dimanche, essentiellement pour des violations des règles de distanciation sociale ou dans certains cas, pour des ruptures de confinement.

"Trois des personnes arrêtées ont aussi été inculpées de l'agression d'un policier", a-t-elle précisé.

Le directeur australien de la Santé Brendan Murphy a déploré "la quantité de désinformation stupide qui circule", et notamment les commentaires faisant un lien entre le coronavirus et la technologie de la 5G.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

La Nouvelle-Zélande va graduellement sortir du confinement ces 10 prochains jours

$
0
0
La Nouvelle-Zélande va graduellement sortir du confinement ces 10 prochains jours
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | lundi 10/05/2020 - 20:44 UTC-10 | 411 mots

La Nouvelle-Zélande va graduellement lever le confinement au cours des dix prochains jours, même si des restrictions demeureront, et ce à la faveur des succès enregistrés dans la lutte contre le nouveau coronavirus, a annoncé la Première ministre Jacinda Ardern.

La cheffe du gouvernement a annoncé que l'alerte sanitaire serait ramenée au niveau 2 (sur 4) à partir de jeudi, date à laquelle les centres commerciaux, cinémas, restaurants et terrains de jeux rouvriront.

"Personne ne doit penser que le Covid-19 n'est plus parmi nous", a averti Mme Ardern en relevant cependant que l'archipel, au sortir de 70 jours de confinement, n'avait plus que 90 cas de coronavirus actifs.

"Vos efforts nous ont amenés à ce point avant la plupart des autres pays, sans le carnage que le Covid-19 a infligé à de nombreux autres endroits", a-t-elle dit lors d'un discours télévisé. "Mais les risques demeurent, alors s'il vous plait, soyez vigilants".

La Nouvelle-Zélande, qui compte cinq millions d'habitants, a enregistré 1.147 cas de coronavirus, et 21 décès.

Le nombre de nouveaux cas sur 24 heures est inférieur à dix depuis la mi-avril. Il était lundi de trois.

Sous le niveau 2 de l'alerte sanitaire, les frontières internationales demeureront fermées mais la vie à l'intérieur du pays va retrouver une forme de normalité.

Les règles de distanciation sociale devront être observées, mais les gens ne seront plus tenus de rester chez eux.

"Au niveau 2, nous pouvons à nouveau sortir, et la plupart des secteurs économiques repartent", a dit Mme Ardern.

Le confinement avait déjà été assoupli il y a deux semaines pour permettre la restauration à emporter et certaines activités de loisir. Mais les libertés seront bien plus grandes à partir de jeudi.

Les personnes de plus de 70 ans pourront de nouveau sortir après plus de sept semaines de quarantaine obligatoire.

Les déplacements à l'intérieur du pays seront de nouveau autorisés, ce qui soulagera un peu les professionnels du tourisme. Les écoles rouvriront complètement lundi prochain.

Les bars ne rouvriront pas avant le 21 mai, ce qui leur donnera un peu plus de temps pour préparer leurs locaux à l'accueil de clients dans le respect des règles de distanciation sociale.

Les rencontres sportives pourront reprendre. Des préparatifs sont en cours pour permettre le lancement le 13 juin d'une version locale du championnat international de Super Rugby, qui n'inclura que les cinq équipes néo-zélandaises.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Coronavirus: quand les parieurs se ruent sur le ping pong

$
0
0
Coronavirus: quand les parieurs se ruent sur le ping pong
Londres, Royaume-Uni | AFP | dimanche 09/05/2020 - Le ping pong nouvel eldorado des bookmakers, c'est l'une des conséquences inattendues de la pandémie de coronavirus, qui a poussé les parieurs, sevrés de tennis, à se tourner vers la petite balle blanche. 

"Imaginer que le tennis de table serait le produit le plus consommé un samedi après-midi aurait été insensé il y a quelques semaines", s'amuse Matt Fowler, directeur du service chargé de veiller au respect de la réglementation des paris au sein de l'association internationale pour l'intégrité des paris (IBIA).

Et pourtant, faute de courses de chevaux, de grands championnats de foot et de tournois de tennis, paralysés par la pandémie, les parieurs ont dû trouver des ersatz.

Et le ping pong a su saisir la balle au bond pour se trouver un nouveau public, avec des tournois qui continuent à avoir lieu en Europe de l'Est, notamment en Russie. 

"Il s'est taillé une belle part de marché", estime Keith O'Loughlin, haut responsable de SG Digital, qui fournit des contenus et des services commerciaux pour les sites de paris en ligne. "Toutes proportions gardées, il remplace le tennis".

"Les paris les plus importants en tennis sont sur +qui va gagner le prochain point+ et c'est la même chose en tennis de table. Avec l'augmentation des paris en direct à travers le monde, les gens veulent un résultat immédiat", explique-t-il. 

Mais il faut du temps pour se familiariser avec les rois et reines du +topspin+, l'équivalent du +lift+ tennistique.

La société de paris italienne Snaitech a ainsi "lancé un +talk show+ quotidien" sur une de ses radios en ligne consacré "au tennis de table et aux championnats (de foot) du Nicaragua et du Bélarus", pour aider ses clients "à suivre ces nouveaux marchés", explique son PDG Fabio Schivaolin.

La compagnie américaine DraftKings a, elle, "réalisé un tutoriel pour expliquer comment marche le tennis de table, car beaucoup de parieurs de tennis se sont reportés là-dessus", indique Jamie Shea, directrice de son département de données sportives. 

William Woodhams, PDG du bookmaker britannique Fitzdares, souligne toutefois auprès de l'AFP que le ping pong et les autres marchés de niche "sont loin de compenser les pertes liées au sport grand public", d'autant que les sommes misées ne sont pas comparables.

"Vous ne miseriez pas une grosse somme sur des équipes dont vous ne connaissez pas un joueur", explique-t-il.

La reprise des grandes compétitions, avec dès la semaine prochaine le retour de la Bundesliga en Allemagne, devrait aussi mettre fin à ce flirt passager des parieurs avec ces sports ou championnats moins médiatiques.

"Ils retourneront dans l'ombre d'où ils ont émergé", pronostique Jason Scott de la société américaine Roar Digital.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le spectacle de Kev Adams à To'ata reporté au 17 octobre

$
0
0
Le spectacle de Kev Adams à To'ata reporté au 17 octobre
Tahiti, le 11 mai 2020 – Le spectacle de l'humoriste français, Kev Adams, qui devait avoir lieu à Tahiti le 9 mai dernier a été reporté. Le jeune homme ne se produira sur le scène de To'ata que le 17 octobre prochain.

Les mesures mises en place dans le cadre de la pandémie de Covid-19 ont chamboulé le monde du spectacle du fenua. Par exemple, la fermeture des routes aériennes avec le reste du monde ne permet pas aux artistes censés se produire actuellement de se rendre en Polynésie. Ainsi, le spectacle de l'humoriste Kev Adams, initialement prévu pour le 9 mai, a été reporté au 17 octobre prochain.  Pour rappel, il était déjà venu en Polynésie au mois de juin 2015, et cette année, il se reproduira à Tahiti pour fêter ses dix ans de scène, avec son nouveau spectacle "Sois 10 ans". Les billets achetés pour le 9 mai restent valables pour le 17 octobre.

Dans ce troisième spectacle solo, l'humoriste partage des anecdotes sur sa famille, sur sa carrière, mais aussi sur des sujets plus intimes et sur son quotidien. Rendez-vous est donc donné le 17 octobre à 19h30 à la Place To'ata.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

​Tahiti Nui Travel en cessation de paiements

$
0
0
​Tahiti Nui Travel en cessation de paiements
Tahiti, le 11 mai 2020 – Conséquence de l’arrêt brutal du tourisme en Polynésie française, l’agence de voyage Tahiti Nui Travel s’est déclarée vendredi dernier en situation de cessation des paiements. Il revient maintenant au tribunal mixte de commerce de Papeete de se prononcer sur l’avenir de la société.
 
C’est la première conséquence économique majeure de la crise du coronavirus et de l’arrêt du tourisme en Polynésie française. L’agence de voyage Tahiti Nui Travel s’est déclarée vendredi auprès du tribunal mixte de commerce de Papeete en situation de cessation des paiements, rapportent nos confrères de La Dépêche lundi matin. Une situation qui signifie que l’agence de voyage employant 140 personnes n’est plus en mesure d’honorer ses paiements auprès de ses fournisseurs.
 
Selon nos informations, la situation financière de la société est la conséquence directe de l’arrêt brutal du tourisme en Polynésie française, avec d’un côté l’arrêt net des encaissements par l’agence et de l’autre la demande insistante des fournisseurs de régler ou de rembourser les voyages prévus pendant cette période. En effet, si le Pays a prévu un texte permettant aux professionnels du tourisme d’obtenir le report du remboursement obligatoire de leurs voyages et prestations touristiques, cette réglementation ne s’applique qu’au marché local et pas à la clientèle étrangère qui est toujours en droit de réclamer le remboursement de ses voyages.
 
L’agence Tahiti Nui Travel est la propriété de l’homme d’affaires Samoan Frédéric Grey depuis 2016. Ce dernier est le propriétaire du Manava Moorea, du Méridien Tahiti et des Sofitel Marara et Sofitel Private Island de Bora Bora. Il est également le propriétaire du Sofitel de Moorea, qui a fait l’objet d’une déclaration de projet d’acquisition auprès de l’autorité polynésienne de la concurrence par l’homme d’affaires local Louis Wane.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

​Disparition de l’élue Tenuhiarii Faua

$
0
0
​Disparition de l’élue Tenuhiarii Faua
Tahiti, le 11 mai 2020 – La présidente du syndicat mixte pour la gestion du Contrat urbain de cohésion sociale (Cucs) et élue à la mairie de Mahina, Tenuhiarii Faua, est décédée lundi des suites d'une longue maladie.
 
La présidente du syndicat mixte pour la gestion du Contrat urbain de cohésion sociale (Cucs) de l'agglomération de Papeete, Tenuhiarii Faua, est décédée ce lundi à l'âge de 36 ans. Le décès est intervenu à la suite d'une longue maladie. Tenuhiarii Faua avait été élue au conseil municipal de Mahina sur la liste du maire Patrice Jamet en 2011. Après la démission d’office de Patrice Jamet en 2015, déclaré inéligible suite au rejet de ses comptes de campagnes, elle avait été nommée deuxième adjointe au maire en charge de la politique de la ville, des finances publiques, des ressources humaines et de la qualité des services publics. En 2014, Tenuhiarii Faua avait été élue présidente du Cucs. Un dispositif visant à réduire les inégalités sociales entre les quartiers des communes de l'agglomération de Papeete. Elle avait également œuvré dans le milieu associatif, notamment auprès de la "Team Citoyens" qui regroupe des jeunes "qui ne font pas de politique, mais qui s'intéressent à la vie de leur commune" explique la chargée de communication de la mairie de Mahina, Elisa Ayou. En plus d'être une femme engagée pour sa commune, pour l'agglomération de Papeete et pour le monde associatif,  Tenuhiarii Faua était également bien connue dans la sphère religieuse locale. Elle exerçait la fonction de monitrice auprès de l'Eglise protestante.
 
Une veillée familiale est organisée lundi soir à Ahonu, au domicile de la défunte. Mardi, le corps de Tenuhiarii Faua sera exposé dès 8 heures au temple protestant de Mahina, où une deuxième veillée devrait avoir lieu à partir de 19 heures. L'inhumation est prévue mercredi.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Une maison détruite par les flammes à Pamatai

$
0
0
Une maison détruite par les flammes à Pamatai
Tahiti, le 11 mai 2020 - Un incendie s'est déclaré ce lundi matin aux alentours de 10 heures dans une maison située sur la route de Pamatai, à Faa'a. Aucune victime n'est à déplorer et la famille qui résidait sur place a été relogée.
 
Un incendie s'est déclaré dans la maison d'un particulier ce lundi matin, aux alentours de 10 heures, sur la route de Pamatai, à Faa'a. La maison a été détruite par les flammes, mais aucune victime n'est à déplorer. La famille qui résidait sur les lieux a été relogée par les services sociaux de la mairie de Faa'a. L'incendie, vraisemblablement d'origine électrique, serait parti de la salle de bains. Le feu a rapidement été maîtrisé par les sapeurs-pompiers de la commune. En revanche, selon nos confrères de TNTV, les pompiers ont dû appeler des renforts car la borne incendie la plus proche de la maison sinistrée n'était pas alimentée à cause des travaux de voiries dans la zone de Pamatai et du déroutement de certains circuits de canalisation. Les sapeurs-pompiers ont donc dû obtenir des rallonges de tuyaux pour se brancher à une borne qui se situait plus haut. La maison mitoyenne a également été touchée, mais elle reste habitable.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Triste record de distribution de colis alimentaires pour la Croix-Rouge

$
0
0
Triste record de distribution de colis alimentaires pour la Croix-Rouge
Tahiti, le 11 mai 2020 - Depuis l'annonce du confinement à la mi-mars, 383 familles, soit 1 858 personnes, ont bénéficié d'une aide alimentaire de la Croix-Rouge. En comparaison entre 2017 et 2018, 650 familles avaient bénéficié d'aides (alimentaires et vestimentaires confondues). 

La crise sanitaire et économique liée à l'épidémie de coronavirus, et le confinement qui en a découlé ont mis en grande difficulté de nombreuses familles du fenua. Une grande partie d'entre elles ont ainsi bénéficié d'un colis alimentaire préparé par la délégation de la Croix-Rouge en Polynésie française. 

Depuis la mi-mars, 383 familles, soit 1 858 personnes, ont reçu une aide alimentaire de la part de l'organisation humanitaire. En comparaison, entre 2017 et 2018, 650 familles ont bénéficié d’aides alimentaires et vestimentaires de la Croix-Rouge. 

“Dès l'annonce du confinement, on a arrêté toutes nos activités à la Croix Rouge et nous avons enclenché un plan pour la préparation de colis alimentaires spécial Covid-19”, explique Maeva Drach, responsable de la délégation de la Croix-Rouge au fenua. 

Poursuivre la distribution jusqu'à fin juin
Triste record de distribution de colis alimentaires pour la Croix-Rouge
Pour permettre le financement de ces colis alimentaires, l'organisme puise dans un fonds mis en place en 2017 pour soutenir les sinistrés des intempéries. “Nous n'avions pas épuisé tout cet argent quand nous avions arrêté nos actions à l'époque. C'est ce qui nous permet aujourd'hui de pouvoir constituer tous ces colis. Et en plus de ce fonds, nous avons mis en place ces derniers jours dans les supermarchés des caddies solidaires”, indique Maeva Drach. 

Grâce à cette réserve, la responsable de la délégation affirme pouvoir assurer la distribution de colis alimentaires jusqu'à la fin du mois de mai. “On aimerait pouvoir continuer la distribution jusqu'à la fin du mois de juin. En termes de financement, on peut compter sur la fondation Marciano de Mareva Georges. Sinon on est à la recherche de particuliers qui veulent faire un don à l'organisation”, précise la responsable de la Croix-Rouge en Polynésie. 

A noter que pour bénéficier d'une aide alimentaire de la Croix-Rouge, vous devez d'abord vous rapprocher d'une antenne de la Direction des solidarités, de la famille et de l’égalité (DFSE). “Les colis alimentaires sont délivrés sur demande des référents sociaux des communes”,  précise Mareva Drach. 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Une “cyber” brigade pour la gendarmerie

$
0
0
Une “cyber” brigade pour la gendarmerie
Tahiti, le 11 mai 2020 - En cette période de crise sanitaire et économique, la gendarmerie a lancé le 20 avril dernier un projet de cyber brigade numérique destiné à assister et à aider les victimes de “cyber malveillances”. A cette occasion, le lieutenant-colonel Christelle Tarrolle, commandant de la Section de recherches (SR) de Papeete, rappelle qu’en Polynésie, ce sont les escroqueries en tous genres qui font le plus grand nombre de victimes et appelle les utilisateurs des espaces numériques à la plus grande vigilance.
 
Faux comptes Facebook ouverts au nom de Tearii Alpha, arnaques aux faux ordres de virement (FOVI), “fake news” : la cybercriminalité touche régulièrement les particuliers et les professionnels en Polynésie alors que le territoire dispose de techniciens spécialisés.
 
Si la Direction de la sécurité publique (DSP), qui avait notamment pris en charge l’enquête portant sur le piratage de l’OPT par un adolescent de 14 ans en mai 2018, est souvent sollicitée, la brigade de recherches de Faa’a et la section de recherches Papeete sont elles aussi régulièrement saisies pour traiter des affaires de cybercriminalité. En Polynésie, la gendarmerie dispose d’une vingtaine de correspondants nouvelles technologies (CNTECH) qui ont reçu une formation spécialisée, et d’un enquêteur (NTECH) qui a reçu une formation universitaire spécialisée beaucoup plus longue. Selon l’ampleur des infractions qu’ils ont à traiter, ces enquêteurs travaillent parfois avec le parquet de Paris et peuvent s’appuyer sur le centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N) qui se trouve également à Paris.

Chantage et données personnelles
Tel que l’explique le lieutenant-colonel Christelle Tarrolle, commandant de la SR de Papeete, les escroqueries en tous genres sont le type d’infractions le plus rencontré en Polynésie : “Il y a les escroqueries en ligne traditionnelles comme l’hameçonnage (phishing) avec des fausses offres d’emploi, de fausses loteries. Dans ce type de cas, le but est de récupérer des données personnelles en vue de faire du chantage. Ces tentatives augmentent continuellement. Nous constatons également que les gens utilisent souvent un seul et même mot de passe pour leurs différents comptes et à partir du moment ou un hacker réussit à obtenir ce mot de passe, il a accès à tout.”
 
Selon le gendarme NTECH du fenua, les utilisateurs manquent parfois de vigilance : “On a pu voir cela ici récemment avec de faux ordres aux virements bancaires (FOVI). Les gens recevaient des mails, ils croyaient répondre à leur banque. Les hackers ont récupéré des données personnelles, voire même des codes pour se connecter en ligne sur les comptes bancaires et après, ils se sont fait des virements. Il y a énormément de phishing en Polynésie. Les gens ne doivent pas faire sur internet ce qu’ils ne feraient pas dans la rue. Jamais vous n’iriez donner votre code de carte bancaire à quelqu’un dans la rue. Jamais une banque ne vous demandera de données personnelles via des échanges de mail. C’est pareil pour la CPS ou les impôts.” Face à ces tentatives d’escroquerie, les enquêteurs conseillent aux utilisateurs des espaces numériques de procéder à des contre-appels et de porter plainte rapidement. Le lieutenant-colonel Tarrolle rappelle en effet que le temps peut être précieux : “Dès que nous sommes saisis, nous pouvons intervenir rapidement et faire bloquer les virements via les pays étrangers, voire récupérer une partie de l’argent. Il faut juste être rapide.”

Unités spécialisées
Une “cyber” brigade pour la gendarmerie
Autre type d’escroqueries de plus en plus répandues sur le territoire : le ransomware. Procédé qui consiste à attaquer des entreprises en cryptant ses fichiers. Il est alors impossible de les ouvrir et les entreprises ne peuvent plus fonctionner. Dans ce cas, les hackers demandent une rançon pour décrypter les fichiers. Ils peuvent également les vendre à des inconnus.
 
Face à ces faits qui peuvent mettre les entreprises ou les collectivités dans d’importantes difficultés, la gendarmerie a lancé le 20 avril dernier un projet de brigade numérique “cyber” qui a été ouvert sur la plateforme cybermalveillance.gouv.fr et qui répond 24h/24, depuis tout support numérique aux questions émanant des particuliers comme des professionnels. Elle conseille, oriente et met ces derniers en relation avec des unités spécialisées.

​Dégâts parfois “irréversibles” pour les mineurs
Pour l’enquêteur NTECH qui travaille sur le territoire, une autre problématique s’impose avec l’utilisation pas toujours maîtrisée des réseaux sociaux : “Beaucoup trop d’informations circulent sur les réseaux sociaux sur des comptes non sécurisés. Je parle notamment des mineurs qui partagent beaucoup de choses. Ne dites pas sur internet ce que vous ne diriez pas à un passant dans la rue. Dans la rue, vous n’iriez pas donner une photo de votre enfant à un inconnu. C’est pareil pour internet.”
 
Le lieutenant-colonel Tarrolle observe d’ailleurs que les usagers du numérique, et notamment les mineurs, sont de plus en plus victimes de sextorsion : “Il faut faire très attention car les mineurs sont hyper connectés. Les cybers délinquants obtiennent des photos à caractère sexuel et tentent de les faire chanter. Là encore, les gens doivent déposer plainte car, si les données obtenues peuvent peut-être effacées, elles peuvent également rester sur internet et, chez les mineurs, les dégâts peuvent être irréversibles”. De plus, le lieutenant-colonel Christelle Tarrolle appelle à la vigilance des utilisateurs des réseaux sociaux quant à la publication de photographies ou d’informations personnelles : “Les gens mettent des photos de leurs enfants sur les réseaux sociaux, parfois à la sortie du bain ou sur la plage. Certaines personnes ont également tendance à donner leurs emplois du temps en décrivant leur journée ou leurs projets, à dire par exemple qu’ils sont partis en vacances et donc que leur domicile est probablement inhabité.”
 
Vigilance et dépôts de plainte immédiats sont donc les maîtres-mot dans le domaine de la cybercriminalité où les pirates s’adaptent continuellement à l’évolution de la société.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Vigilance pour forte houle en cours

$
0
0
Vigilance pour forte houle en cours
Tahiti, le 11 mai 2020 – Une grande partie de la Polynésie française a été placée sous vigilance pour forte houle. Des hauteurs de vagues allant jusqu'à 4,5 mètres sont attendues ce lundi soir dans la zone des Tuamotu Sud et des Gambier.

Météo-France Polynésie française a placé une grande partie de la Polynésie en vigilance pour les fortes houles. Les îles du Vent, les Tuamotu Centre, Centre Sud, Ouest et Est, les Australes Ouest et Centre et Rapa sont en vigilance jaune pour les fortes houles. Du côté des Tuamotu Sud et des Gambier, la vigilance est renforcée et passe à l'orange. La houle longue de Sud-Sud-Ouest continue d'intéresser les îles de Tematangi, Moruroa, ainsi que les Gambier avec des hauteurs de vagues de 4 mètres”.  Ce lundi soir, des hauteurs de vagues autour de 4,5 mètres sont attendues, mais un début d'amortissement est prévu en “courant de nuit”. Mardi matin, la hauteur des vagues doit tomber autour de 3,5 mètres. Sur son site, Météo-France avertit que “cette forte houle provoquera une élévation importante du niveau de la mer dans les lagons exposés" ainsi que "de forts courants aux abords des passes".

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

​Le torchon brûle entre Nuihau Laurey et le Tapura

$
0
0
​Le torchon brûle entre Nuihau Laurey et le Tapura
Tahiti, le 11 mai 2020 – Dans une longue interview accordée à Radio 1 lundi matin, le sénateur Tapura, Nuihau Laurey, s’est livré à une critique sans concession de l’action de sa propre majorité face à la crise économique et social qui débute, allant jusqu’à s’interroger sur son appartenance au parti rouge et blanc. Le Tapura a réagi dans la journée en appelant son député à « avoir le courage de quitter le parti » et « rendre ses mandats ».
 
Le Tapura a décidément du mal à garder ses parlementaires. Après le départ de la députée Nicole Sanquer en mars dernier, c’est au tour du sénateur Nuihau Laurey d’exprimer sa prise de distance avec sa majorité et surtout avec sa gestion de la crise économique et sociale liée au coronavirus. Dans une longue interview à Radio 1, lundi matin, l’ancien vice-président en charge de l’Economie et des Finances estime que les mesures qui ont été proposées jusqu’ici par le gouvernement sont « insuffisantes » et « pas à la hauteur des enjeux actuels ». Pour Nuihau Laurey, il ne faut pas attendre l’intervention de l’Etat. C’est au contraire au Pays « d’intervenir massivement au travers (d’un) emprunt obligataire complété des ressources financières dont il dispose » pour arriver à dégager 90 milliards de Fcfp de « capacité d’intervention ».
 
Le sénateur tacle également l’attentisme des administrateurs de la CPS qui demandent eux-aussi une intervention de l’Etat pour sauver les régimes de la protection sociale généralisée d’une crise qui s’annonce. « Imaginer que l’État va venir mettre en place une assurance chômage en Polynésie, en rupture totale avec le modèle social qu’a choisi la Polynésie depuis des années, c’est se leurrer totalement », lâche Nuihau Laurey, précisant : « Cela dit, je pense que l’État est prêt à nous accompagner, encore faut-il que la Polynésie ait une vision claire de ce qu’elle veut faire ». Enfin, sur son appartenance à la majorité, le colistier de Simplicio Lissant à Punaauia, qui a remporté les dernières municipales à Punaauia contre l’actuel vice-président Teva Rohfritsch, affirme se « demander ce (qu’il) fait encore au Tapura ».
 
« Il ne laissera à peu près rien dans son bilan »
 
Le Tapura, justement, a réagi dans la journée par un communiqué assez caustique en affirmant que l’emprunt massif était « ce que le président Edouard Fritch a déjà annoncé la semaine dernière en estimant, comme depuis le début de la mandature, que la Polynésie devait avant tout ne compter que sur elle-même », en précisant que « le sénateur n’a rien entendu, étant sans doute trop occupé à déterminer à l’angle de la vague pour se désolidariser de la majorité ». Estimant en réponse à une formule du sénateur que celui-ci était désormais « confiné dans sa bulle », le parti d’Edouard Fritch reproche en retour à Nuihau Laurey de ne pas s’être occupé de la crise jusqu’ici, lâchant même « qu’à part cumuler ses indemnités de sénateur et de représentant à l’Assemblée de la Polynésie, il ne laissera à peu près rien dans son bilan d’élu ».
 
Enfin sur l’appartenance au Tapura, le parti appelle directement Nuihau Laurey à avoir « le courage de quitter le parti » et « rendre ses mandats »…
 
Antoine Samoyeau
 
 
Quand Laurey se fait hardi
 
 
 
Interviewé par Radio1, le sénateur Nuihau Laurey se pose en donneur de leçons vis-à-vis du gouvernement qui n’anticiperait pas suffisamment les conséquences de la crise économique liée au Covid 19.
 
Contrairement au sénateur, le gouvernement ne passe pas son temps à surfer sur la vague médiatique mais travaille, de concert avec les partenaires sociaux, à la gestion de cette crise afin d’en minimiser l’impact.
 
Nuihau Laurey a eu une idée : il faut lancer un emprunt massif ! C’est, en d’autres termes, ce que le président Edouard Fritch a déjà annoncé la semaine dernière en estimant, comme depuis le début de la mandature, que la Polynésie devait avant tout ne compter que sur elle-même. Le sénateur n’a rien entendu, étant sans doute trop occupé à déterminer à l’angle de la vague pour se désolidariser de la majorité.
 
Ce qui est certain, c’est que Nuihau Laurey, confiné dans sa bulle, ne s’est pas occupé d’user de ses prérogatives de parlementaire pour aider la Polynésie française. D’ailleurs, à part cumuler ses indemnités de sénateur et de représentant à l’Assemblée de la Polynésie, il ne laissera à peu près rien dans son bilan d’élu.
 
Nuihau Laurey a sans aucun doute raison de s’interroger sur son appartenance au Tapura Huiraatira. Qu’il ait donc le courage de quitter le parti et, pour être conforme à ses dons de moralisateur public, de rendre ses mandats pour exercer tous ses talents de conseil dans le privé.
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
Viewing all 46330 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>