Quantcast
Channel: TAHITI INFOS, les informations de Tahiti
Viewing all 46290 articles
Browse latest View live

Damien Troquenet, du canoë au WTT

$
0
0
Damien Troquenet, du canoë au WTT
PAPEETE, le 4 septembre 2019 - Damien Troquenet conserve son titre de champion du Waterman Tahiti Tour (WTT). Après s’être imposé l'année dernière, l'ancien vice-champion d'Europe de canoë biplace gagne de nouveau en 2019 à l’issue des cinq étapes du WTT 2019.
 
Sportif de haut niveau, Damien Troquenet faisait du canoë slalom en rivière "comme le champion olympique Tony Estanguet" précise-t-il. Il a été remplaçant en équipe de France aux Jeux de Pekin en 2008 et vice-champion d’Europe de canoë biplace en 2009, avant de passer à autre chose.
 
C'est à Paris, où il est né, qu'il découvre le va’a grâce à un ami. Il rame la semaine sur la Seine et le week-end à la mer quand il le peut. à travers le va’a, il fait la connaissance de celle qui deviendra sa femme.
 
En 2016, il suit son épouse qui a été mutée en Polynésie. Dès son arrivée, il intègre EDT Va’a, sa femme étant la cousine d’Heiarii Mama, le coach du club. C’est pile à ce moment-là que certains rameurs comme Steeve Teihotaata, Lono Teururai et Rete Ebb participent à certaines épreuves du Waterman Tahiti Tour. Lui va se prendre complètement au jeu et faire la totalité des épreuves (stand up paddle,  natation et prone paddle board) pour s’imposer au classement "Waterman" en 2018 puis en 2019.

Damien Troquenet, du canoë au WTT
Parole à Damien Troquenet :

Qu’est-ce qui te plaît dans le Waterman Tahiti Tour ?

"Déjà, de pratiquer plusieurs sports. Quand j’étais gamin, je faisais de la natation. Le paddle, j’en avais fait un peu. Le prone, c’était une découverte. Il y a aussi le fait de partager. Stéphan nous emmène dans beaucoup d’endroits, ce n’est jamais la même chose. Il y a un côté aventure. On ne sait pas à quoi s’attendre au niveau des épreuves. On ne connaît pas à l’avance les parcours. Cela peut être une distance courte, comme cette année à la Pointe Vénus, ou plus longue, comme à Huahine."
 
Tu es satisfait de votre titre 2019 ?

"Oui, je savais que j’étais attendu. Comme tout compétiteur, mon but était de défendre le titre acquis en 2018. Les deux premières étapes se sont bien passées puisque j’ai pu les remporter. En gros, après, la concurrence est revenue (rires) donc cela a été compliqué de défendre ce titre jusqu’à la dernière étape. Je suis content d’avoir pu remporter une nouvelle fois ce titre."
 
Quels sont tes points forts, tes points faibles ?

"Je suis moyen partout. Mon point fort est le prone, c’est là que j’ai les meilleurs résultats. C’est en paddle que j’ai le plus de mal. Vu que je ne suis pas surfeur, quand c’est calme je suis plutôt à l’aise, vu que je viens de la rame. Quand c’est agité, je sens que j’ai des lacunes par rapport aux surfeurs."
 
Quelques mots sur tes concurrents ?

"On est compétiteurs sur l’eau mais en dehors on est amis. J’ai pas mal de points communs avec Atamu Conti puisqu’on vient tous les deux en famille. Il a un enfant de deux ans, comme moi. On est comme des frères, on va dire. Il y a le jeune Henere Harrys qui nous pousse. Au niveau sportif, il y a bien sûr Bruno Tauhiro. Heureusement qu’il n’est pas venu à toutes les étapes ! Il a déjà gagné trois fois le WTT et a gagné largement la dernière étape cette année. Il est au-dessus sportivement, mentalement. Il reste la référence."
 
Qu’est-ce qui te pousse à faire du sport ?

"Faire du sport, c’est important pour beaucoup de choses. On a cette année sur le WTT le slogan "no ice". Dire non à la drogue, c’est important pour le futur de notre jeunesse. Il y a aussi les valeurs de partage, de dépassement de soi...On a en Polynésie un cadre magnifique, des plans d’eau magiques. Et, bien sûr, il y a l’aspect santé, bien manger, bien bouger…"

Damien Troquenet, du canoë au WTT

Damien Troquenet, du canoë au WTT

Damien Troquenet, du canoë au WTT

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

L'Indonésie commence à rétablir l'internet en Papouasie

$
0
0
L'Indonésie commence à rétablir l'internet en Papouasie
Jakarta, Indonésie | AFP | jeudi 05/09/2019 - Le gouvernement indonésien a annoncé jeudi avoir commencé à rétablir partiellement l'internet dans sa région de Papouasie, estimant que la situation sécuritaire s'améliorait après deux semaines de manifestations et d'émeutes.

Le blocage des services internet dans l'essentiel de la zone pour contenir les émeutes avait été vivement critiqué car il empêche la circulation des informations, déjà difficile dans cette région enclavée couverte de jungle et de montagnes.
La police indonésienne a par ailleurs accusé mercredi une avocate spécialiste des droits des l'homme, Veronika Koman, d'avoir diffusé sur les réseaux sociaux des vidéos pouvant inciter à la violence et a ouvert une enquête.
Le blocage d'internet a commencé à être levé dans 29 des 42 districts de la région, a indiqué le gouvernement mercredi soir. 
"La situation sécuritaire dans certaines zones s'améliore et la propagation d'infox et de commentaires provocateurs sur la Papouasie ou incitant à la haine est en baisse", a expliqué le ministère de la Communication. "Le gouvernement continuera à évaluer l'évolution de la situation dans les zones où l'internet est toujours bloqué".
Selon des journalistes de l'AFP l'internet fixe était rétabli dans la capitale régionale Jayapura mais pas les connections mobiles.
La Papouasie indonésienne, dans l'ouest de l'île de Nouvelle Guinée riche en ressources naturelles, est en proie à une rébellion indépendantiste sporadique.
Les manifestations et émeutes ont démarré en réaction à des incidents racistes survenus le 17 août contre des étudiants papous à Surabaya (deuxième plus grande ville indonésienne) sur l'île de Java et ont ensuite relancé les revendications pour un référendum sur l'indépendance.
La police a accusé Veronika Koman d'avoir partagé notamment une vidéo de ces incidents. L'avocate, qui a défendu de nombreux activistes papous et est une source d'informations sur la région pour les journalistes, risque jusqu'à six ans de prison.
"Ces accusations sont clairement destinées à empêcher d'autres personnes de s'exprimer sur les violations des droits de l'homme en Papouasie", a déclaré Amnesty International. 
Michelle Bachelet, haut-commissaire aux droits de l'homme de l'ONU et ex-présidente du Chili s'est dite mercredi "inquiète" des violences en Papouasie.
"J'encourage les autorités à ouvrir un dialogue avec le peuple de Papouasie (...) sur leurs aspirations et leurs problèmes, à rétablir les services internet et à s'abstenir de tout usage excessif de la force", a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Jakarta, qui dispose de quelque 6.000 policiers et militaires en Papouasie, a arrêté des dizaines  de manifestants et interdit lundi les manifestations dans la région disant craindre des "actions anarchistes".
L'Indonésie a aussi restreint l'accès des étrangers à la région après avoir déporté cette semaine quatre Australiens qui y avaient participé à des manifestations.
Le bilan des troubles depuis le 19 août fait l'objet d'informations contradictoires. Selon le gouvernement, cinq civils et un soldat ont été tués, 15 résidents et deux policiers ont été blessés. Mais des médias locaux et des groupes séparatistes évoquent plus de victimes. 
La Papouasie, ancienne colonie néerlandaise, s'est déclarée indépendante en 1961 mais l'Indonésie l'a officiellement annexée en 1969 après un référendum d'autodétermination controversé.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

1844 : De Ginoux, premier mais éphémère journaliste de Tahiti

$
0
0
1844 : De Ginoux, premier mais éphémère journaliste de Tahiti
PAPEETE, le 5 septembre 2019 - Difficile de classer Edmond Ginoux de la Coche dans une case : journaliste, ethnologue, doux rêveur, l’homme est aujourd’hui tombé aux oubliettes de l’Histoire, alors qu’on lui doit au moins deux événements marquants : la création du premier journal francophone à Tahiti et le rapatriement en France d’une collection ethnologique exceptionnelle d’environ cinq cents pièces… Au total, de Ginoux passa moins de quatre ans en Polynésie, mais du moins y laissa-t-il son empreinte qui lui vaut aujourd’hui ce petit retour en arrière.
 
 
Edmond Ginoux de la Coche est un personnage controversé : dans son ouvrage « Tahitiens », le père O’Reilly, sortant de son habituelle réserve et de sa neutralité proverbiale, le descend en flèche, en faisant un simple  mégalomane (sic). Il est vrai, à la décharge du père O’Reilly, que bien avant lui, l’amiral le Goarant de Tromelin, qui avait rencontré de Ginoux à Valparaiso, n’avait pas eu de mots assez durs pour lui, le traitant ni plus ni moins de nullité.
Qui était donc cet homme qui fit un court passage à Tahiti à partir de 1844 et qui y revint quelques années plus tard pour en être expulsé au bout de quelques jours seulement ? Fallait-il qu’il cristallise bien des ressentiments ou qu’il suscite bien des craintes, sinon des peurs… Mais revenons en arrière, et remontons le fil de la vie de ce personnage si peu consensuel.
 

Echec pour entrer à l’école de la Marine
Le petit Edmond vit le jour à Annecy en 1811, à une époque où la Savoie était française. Sa mère avait des origines nobles, puisque Corse de naissance, elle s’appelait Maria Grazia Béjuy de la Coche. Son père était un fonctionnaire aisé, Hippolyte-César Ginoux ayant reçu ses lettres de noblesse en 1816 du roi Louis-Philippe. Son beau-père ayant injustement été incarcéré de 1803 à 1810 pour une sombre affaire politique -dont il était innocent, le roi estima qu’il devait réparation à cette famille royaliste et clairement opposée à Napoléon. A la mort du beau-père en question, Mme de Ginoux hérita et s’installa dans le sud de la France où Edmond profite d’un climat doux et d’une campagne attrayante. En 1820, la famille s’installa au cœur de Toulon où Edmond grandit dans un milieu d’officiers supérieur de marine où sans doute il prit goût aux voyages et au dépaysement, par petits camarades de son âge interposés. Scolarisé chez les Jésuites, il fut là encore question de lointaines et magiques missions en des terres « sauvages ». Une promotion paternelle obligea Edmond à se scolariser à Vesoul dans le Jura où il décida, lui ou ses parents, de s’orienter vers l’Ecole de la Marine, où l’on entra par concours. Malgré ses recommandations, malgré son énergie, il ne fut pas admis et garda toute sa vie une féroce rancœur envers la « Royale » (alors que son frère Oswald y réussira une brillante carrière).
 

Cap sur l’Algérie
Edmond, dont la révolte intérieure grondait, poursuivit son cursus scolaire au lycée de Grenoble où son père avait été nommé. Le 28 octobre 1830, âgé de 19 ans, il s’engagea dans l’armée et se retrouva au 54e Régiment d’infanterie basé à Briançon. Sa conduite y fut sujette à caution (fugue, fausse permission...) mais il progressa malgré tout dans la hiérarchie et se trouva envoyé à Dijon, Lyon, Châlon-sur-Saône, Anse, Segré. La période était plus que trouble, des révoltes agitaient la France et Edmonde participa à au moins deux combats contre des bandes armées de Chouans.
En décembre 1833, il embarqua à destination de l’Algérie où là, son régiment se retrouva en première ligne pour mater les rébellions arabes. Edmond s’en tira sans blessure, mais une épidémie de choléra, dont il ne fut pas atteint d’ailleurs, le vit congédié par réforme le 2 janvier 1835. De retour à Marseille le 30 janvier, il décida de se lancer dans le journalisme, ce qu’il allait faire dans le camp des républicains, entendez dans le camp opposé à Louis-Philippe. Il travailla pour la Sentinelle des Pyrénées à Bayonne, pour le Progrès d’Arras dans la même ville et enfin, consécration, il devint le correspondant du journal Le National à Paris, opposé à la politique coloniale du régime.
 

"Vivre auprès des Sauvages"
1844 : De Ginoux, premier mais éphémère journaliste de Tahiti
Fréquentant des cercles intellectuels et progressistes à Paris, il fut pris d’une soudaine envie de voir d’autres horizons. La France avait rattaché Tahiti à son empire ; aventurier de salon et porté sur le romanesque, il expliqua vouloir «  vivre auprès des Sauvages pour mieux les étudier ». Armand Joseph Bruat allait justement prendre son poste sur place ; De Ginoux paya son passage sur l’Uranie et quitta Toulon le 3 mai 1843 pour arriver aux Marquises le 16 septembre de la même année. Sur place, à Nuku Hiva, déception pour l’aventurier : les « sauvages » étaient en état de quasi rébellion, la violence partout, le romanesque absent du tableau ; de Ginoux comprit qu’il n’avait rien à faire ici ; il arriva donc à Papeete avec Bruat le 4 novembre 1843, où, là aussi, la situation, à cause des pasteurs protestants favorables à une annexion de Tahiti par la Grande-Bretagne, n’était pas simple. Dupetit-Thouars avait établi le protectorat, Louis-Philippe fit savoir à la reine Pomare IV qu’il avait ratifié cette décision, mais le même Louis-Philippe fit aussi savoir par courrier qu’il désapprouvait et donc ne ratifiait pas l’annexion décidée le 6 novembre 1843 toujours par l’empressé Dupetit-Thouars.
Face à ces événements qui aboutiront à des conflits armés entre soldats et rebelles tahitiens, Edmond de Ginoux n’avait bien entendu pas son mot à dire, même si Bruat l’avait nommé procureur du roi.
En revanche, Bruat était excédé par la presse anglophone qui inondait la région de nouvelles souvent fausses sur les Français à Tahiti. Aussi décida-t-il de créer à Papeete le premier journal français du Pacifique Sud, baptisé « L’Océanie Française », dont le premier numéro fut distribué à partir du 5 mai 1844.
 

Un journal très complet
1844 : De Ginoux, premier mais éphémère journaliste de Tahiti
De Ginoux, ancien journaliste, était, pour Bruat, l’homme de la situation. Aussi en devint-il le gérant et le rédacteur-en-chef, disposant pour cet hebdomadaire de quatre feuilles de moyens extrêmement rudimentaires. Le gouverneur ne disposait que d’une modeste imprimerie lithographique ; de Ginoux, lui, s’acquitta au mieux de sa mission, son journal contenant des petites annonces, des avis officiels, de l’actualité locale mais aussi nationale et internationale, un zest de météo, les arrivées et départs de bateaux et enfin de petits éditos d’Edmond de Ginoux, dénonçant les menées subversives des Britanniques. Bref, pas de quoi fouetter un chat et rien à reprocher à celui qui était devenu le premier journaliste de Tahiti. Mais Bruat avait pris cette initiative sans en référer à son ministre des Colonies. Aussi l’en informa-t-il le 10 mai 1844 précisant : « J’ai l’honneur de vous adresser 4 exemplaires d’un journal hebdomadaire que je fais publier à Taïti et dont Mr de Ginoux, récemment arrivé dans la Colonie, est le gérant et le rédacteur. Quoique cette feuille soit entièrement à ma disposition, mon intention est de faire supprimer la seconde ligne du titre [« Journal officiel de Taïti »] qui, dans certaines circonstances, pourrait nous attirer des embarras et mettre l’autorité en cause. […] Mr de Ginoux deviendra seul, vis à vis du public, éditeur-responsable. »
C’est peu de dire que le ministre n’apprécia pas. Celui-ci prit la mouche, estimant qu’il était inconcevable que la colonie puise disposer d’informations avant même Paris. Le 25 octobre 1844, le ministre enjoignit Bruat de faire cesser cette parution : « Mon intention est que vous supprimiez immédiatement la feuille en question […] et que vous renonciez à toute publication de cette nature.» Le 11 février 1845, le ministre en remit une couche reprochant à Bruat, sous couvert de laisser de Ginoux s’exprimer, d’étaler via ce journal ses positions personnelles de gouverneur, engageant ainsi la responsabilité de la France dans les écrits du journaliste. Qui plus est en lui donnant les moyens de paraître via l’imprimerie du gouverneur.
 

Le journal interdit au N° 60
Bruat reçut  le premier courrier du ministre en juin 1845 et demanda à de Ginoux de cesser son travail le 22 juin 1845, le journal disparaissant le 28 juin 1845 très exactement, pour son numéro 60.
Pour de Ginoux, ce fut une déception terrible. Certes, le tirage était modeste (98 exemplaires selon certaines sources) mais l’aura du journal était grandissante et sa parution correspondait à un réel besoin au sein de la colonie. L’Océanie française paraissait hebdomadairement chaque dimanche (format 48 x 31 cm). Le N°1 est daté du 5 mai 1844 et le dernier, le N° 60, du 28 juin 1845. Dépité, de Ginoux décida de rentrer en France, ce qu’il fit le 22 septembre 1845. On se souvient qu’initialement, le désir de ce journaliste était de vivre avec les « Sauvages » et donc de poursuivre son voyage en Polynésie orientale et en Mélanésie. Tous ces projets étaient tombés à l’eau du fait de cette escale très prolongée à Tahiti : « j’avais perdu trois années, dépensé mon argent, et après ce temps, je me voyais encore moins avancé qu’avant, cela parce que j’avais cru aux promesses qui m’avaient été faites, parce que j’avais donné mon travail au gouvernement ».
 

Une mission officielle
1844 : De Ginoux, premier mais éphémère journaliste de Tahiti
Mais de Ginoux n’en avait pas fini avec l’Océanie puisqu’en juillet 1846, il présenta un rapport choc de 232 pages à Guizot, le ministre des Affaires étrangères, rapport intitulé « Les Marquises, 1842-1846. Tahiti, 1836-1846, histoire des événements ».
Quoi que puisse dire et écrire le père O’Reilly au sujet de de Ginoux, le rapport fit sensation à Paris : à tel point que le 12 juin 1847, de Ginoux se vit confier par le ministère des Affaires étrangères une mission d’exploration dans le Pacifique « pour y examiner la situation des missions soit catholiques soit protestantes et y observer les faits qui se rattachent au commerce et à la navigation ». Il était payé 6 000 Francs par an, pouvait voyager gratuitement à bord des navires de l’Etat et ses frais de voyage étaient pris en charge. C’est tout juste si de Ginoux n’était pas ambassadeur plénipotentiaire... Il quitta Bordeaux en septembre 1847 à bord du Gange, un navire de commerce. Il fit escale en mars 1848 à Valparaiso où il rencontra l’amiral Le Goarant de Tromelin qui rédigea un cinglant rapport sur ce civil qu’il n’apprécia pas. De Tromelin était pourtant supposé conduire de Ginoux à Tahiti, mais on se souvient que l’échec du jeune Edmond lors de son examen pour entrer à l’école de la Marine avait laissé des traces. Qui plus est, la Royale était un nid d’officiers royalistes, alors que le journaliste républicain, flanqué d’une compagne au statut incertain, ne pouvait que déplaire souverainement. Il était en effet très curieusement accompagné d’une illustratrice, Madame Adèle de Dombasle, aristocrate d’origine lorraine, séparée de son mari.
 

Son protecteur parti...
De Ginoux préfèra donc continuer à voyager à ses frais et partit aux Marquises à bord d’un trois mâts chilien (il arriva le 26 août 1848), le Lenievez Martinez, pour parvenir enfin à Tahiti le 10 septembre 1848, espérant rayonner dans le Pacifique à partir de Papeete.
La surprise pour lui fut totale : son protecteur Bruat avait été rappelé à Paris et à sa place, Charles-François Lavaud avait été nommé gouverneur des Etablissements français de l’Océanie et commissaire du Roi aux îles de la Société (soit 60 000 Francs par an, une petite fortune à l’époque). La révolution de 1848 fit que son titre avait changé ; il devint commissaire de la République.
Or Lavaud connaissait de Ginoux qu’il détestait, et pour cause. Le journal Le National avait publié une série d’articles hostiles à Lavaud. « Je connaissais sa nomination» expliqua plus tard de Ginoux, « je la qualifiais au ministre de fâcheuse et impolitique (...) Sa conduite à la Nouvelle-Zélande avait attiré contre lui, de la part du National, des articles fulminaux et bien mérités ; or, impuissant à se venger sur le National, c’est sur moi, ancien écrivain de la presse démocratique, que sa colère est tombée ». Et de quelle façon !
 

Expulsé dès son arrivée !
Arrivé le 10 septembre 1848, de Ginoux se vit expulsé le 19 septembre  par un arrêté de Lavaud. Parce qu’il avait  « tenu depuis son arrivée à Tahiti une conduite contraire au bon ordre et à la tranquillité de la colonie ».
Difficile de croire qu’en une semaine, de Ginoux avait eu le temps de révolutionner Papeete. Il est clair que Lavaud, en l’expulsant et en lui interdisant de revenir, réglait un vieux compte. De Ginoux quitta Papeete le 2 octobre et, depuis Valparaiso où il s’installa, il abreuva Paris, ministères et presse, de courriers dénonçant Lavaud, demandant  que son honneur soit lavé par une sanction envers le gouverneur rancunier. Un an plus tard, le 10 septembre 1849, il reçut un courrier mettant fin à sa mission. Il dut rentrer, ce qu’il fit par Lima (où il vécut sept mois dans la misère, faute d’avoir reçu son traitement), Panama, la Jamaïque, la Havane et New-York pour arriver en France en 1850.
Il ne reviendra jamais en Océanie. Il se retirera, célibataire, à Nice et décédera à Marseille le 27 juillet 1870.
 

A lire
- Edmond de Ginoux, ethnologue en Polynésie française dans les années 1840, par Frédéric de La Grandville, éditions L’Harmattan
 
-Tahitiens, répertoire bio-bibliographique de la Polynésie française, par le père O’Reilly, publication de la Société des Océanistes
 

Une collection exceptionnelle
Edmond de Ginoux ne fit pas que passer en courant d’air à Tahiti. Durant les trois années de son premier séjour, il se passionna pour les cultures du Pacifique Sud et réunit une très belle collection d’environ cinq cents objets polynésiens, mais également originaires des Fidji, des Tonga, des Samoa, etc. De retour en France, il vécut à Paris caressant le projet de retourner sous les tropiques, en Amazonie cette fois-ci. Mais sa santé plus fragile et ses moyens financiers limités lui firent renoncer à ce projet (même si la mort de son père en 1852 lui permit de toucher un héritage confortable). En 1857, il acheta une villa à Nice et en fit un véritable musée. Entre 1857 et 1866, de Ginoux rédigea le catalogue raisonné de cette collection unique. Il décrivit 337 objets, sur les plus de cinq cents qu’il avait ramenés. Sa santé se dégradant (de Ginoux était quasiment paralysé), sa famille l’installa dans une pension à Marseille (à l’Hospice Saint-Jean de Dieu). La villa de Nice et le terrain l’entourant furent vendus, tandis qu’Edmond de Ginoux resta à Marseille jusqu’à son décès le 27 juillet 1870. Reparut alors son amie Ariel de Domsbale qui sauva la collection d’objets. En 1870 elle racheta le terrain de Nice, puis toute la villa en 1876 qu’elle garda jusqu’en 1881. Elle prit soin de la collection de février 1867 à mai 1874, soit sept ans. Elle refusa qu’elle soit dispersée ou vendu à un étranger et finalement, le baron hollandais Lycklama A Nijeholt, richissime Cannois d’adoption, en fit l’acquisition. Il en fit don le 31 décembre 1877 à la ville de Cannes. Un catalogue manuscrit mettait en évidence l’existence de cinq cents pièces. En 1892, les objets de de Ginoux furent transférés de l’hôtel de ville au musée municipal.
De nos jours, cette collection est en exposition au musée de la Castre, château du Suquet ; mais entre-temps, la Seconde Guerre mondiale est passée par là ; la collection a été mise sous caisses en 1939 et cachée chez  des particuliers. En 1945, la ville récupéra les objets mais ils ne seront exposés qu’en 1980. Et il n’en reste aujourd’hui  plus que cent cinquante...
 

1844 : De Ginoux, premier mais éphémère journaliste de Tahiti

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

​Grève évitée à l’Intercontinental Tahiti

$
0
0
​Grève évitée à l’Intercontinental Tahiti
PAPEETE, 5 septembre 2019 - La grève est évitée à l'hôtel Intercontinental Tahiti. Le syndicat O Oe To Oe Rima renonce au mouvement sans accord de sortie de crise.
 
Il n’y a pas eu d’accord formel, confirme la direction de l'hôtel ; mais il n’y a pas de grève à l’Intercontinental Tahiti. L’établissement touristique était depuis vendredi dernier sous la menace d’un préavis avec échéance ce jeudi à 0 heure. Le jour s’est levé sans mettre en lumière le plus petit panneau de revendication, ni aucun débrayage dans le moindre service.

Le préavis revendiquait une révision du décompte des congés payés en vue d’un total de 6 semaines par an. Les salariés encartés O Oe To Oe Rima de l’hôtel de luxe demandaient aussi l’instauration d’une prime de nuit de 15 % du salaire horaire, passé 20 heures. Ils réclament en outre la revalorisation effective à 6 % du service de charge, sur la base d’un paiement mensuel.

Une ultime réunion de concertation s’est tenue mercredi sans donner lieu à la signature d’un protocole de fin de crise. "La réunion s’est déroulée dans une ambiance cordiale et sans problèmes", explique Thierry Brovelli, le directeur général du resort de Faa’a. "Je crois que le syndicat n’avait pas l’intention d’aller jusqu’au bout du mouvement. Les points de revendication sont laissés de côté pour l’instant."

De l'aveu des responsables de la confédération syndicale, ce mouvement social était également justifié comme un acte de solidarité ouvrière avec les salariés de l’Intercontinental Moorea, en grève depuis le 29 août. Cet autre mouvement est très suivi. Dans l’établissement hôtelier de l’île sœur la principale demande concerne la réintégration de quatre employés de cuisine mis à pied à titre conservatoire depuis 15 jours.

Ces salariés sont accusés par une collègue d’avoir participé à un viol collectif, sur leur lieu de travail fin juillet. Une plainte est déposée, mais ils clament leur innocence. Ils sont convoqués vendredi à un entretien avec la direction de l'hôtel pour s'expliquer.

Face à toutes ces perturbations, le groupe hôtelier a annoncé en début de semaine qu’il renonçait à sa participation au salon du Tourisme, ce week-end : "les hôtels InterContinental, le restaurant Le Lotus, The Brando, les hôtels Maitai, le Moorea Dolphin Center, Polynésie Voyages et le Paul Gauguin ne seront donc pas présents au parc des expos de Mamao les 6-7-8 septembre", expliquait un communiqué diffusé ce lundi.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

La commune d’Hitia’a o te Ra condamnée cinq ans après l’accident de bus scolaire

$
0
0
La commune d’Hitia’a o te Ra condamnée cinq ans après l’accident de bus scolaire
PAPEETE, le 5 septembre 2019 - Cinq ans après l’accident au cours duquel une enfant avait été éjectée d'un bus scolaire et alors que l’avocat général avait requis la relaxe, la cour d’appel a condamné la commune d’Hitia’a o te Ra pour blessures involontaires à une amende de 200 000 Fcfp.


L'accident avait eu lieu le 12 février 2014. Une fillette avait été éjectée d'un bus scolaire qui roulait, sous une “pluie battante”, avec les portes ouvertes. L'enfant avait bénéficié d'une incapacité totale de travail de dix jours. Entendu, le chauffeur avait expliqué que le bus souffrait d'un problème de climatisation et qu'il devait donc, par souci de visibilité, rouler les portes ouvertes afin que son pare-brise ne soit pas embué. D’après l’homme, ce problème avait été signalé verbalement à plusieurs reprises mais contredit par le premier adjoint au maire de la commune. Suite à la destruction de tous les documents administratifs, aucune preuve n’avait pu être retrouvée.

Condamnée en première instance, puis en appel, à une amende de deux millions de Fcfp, la commune s'était pourvue en cassation. L'affaire était donc revenue devant la cour d'appel de Papeete le 1er août dernier. Au regard de l'absence de personne physique à mettre en cause dans la procédure, l’avocat général avait requis la relaxe.

La cour d’appel a finalement considéré que la commune était responsable et l’a condamnée à payer une amende de 200 000 Fcfp.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

"Frappe la terre, Tei’i", un livre hommage aux Marquises

$
0
0
PAPEETE, le 5 septembre 2019 - Patrick Chastel signe un nouveau livre à destination des jeunes lecteurs. Intitulé "Frappe la terre, Tei’i", il honore deux grandes dames de la terre des hommes ainsi que deux objets de cet archipel éloigné : le tokotoko et le pahu.

"À Mamie Tahiatini et Mama Romea", a écrit Patrick Chastel en première page de son nouvel album jeunesse, "Frappe la terre, Tei’i" paru chez ‘Api Tahiti. Il explique : "Je voulais rendre hommage à ces deux grandes dames de la terre des hommes".

Mamie Tahiatini, de la grande famille Kaimuko, fête ses 94 ans en septembre. Elle a écrit de nombreux textes pour le Matava’a o te fenua enata. Elle a fait des recherches, dansé, chorégraphié, chanté. Elle œuvre pour sa culture et en particulier pour l’association culturelle Te pua o Feani.

Son fils Patrice Kaimuko a mené la troupe de danse de l’association, son petit-fils Humu prend le relai à son tour.

Mama Romea a été, elle, la "grande informatrice" de Patrick Chastel lorsqu’il vivait à Hiva Oa entre 1986 et 2000. "J’ai passé des heures à écouter et consigner les histoires de cette dame." Aujourd’hui, elle n’est plus de ce monde, mais le livre la rappelle à la mémoire des vivants.

Transmettre un savoir

"L’album a la volonté de transmettre un savoir, comme Mamie Tahiatini et Mama Romea l’ont toujours fait", précise Patrick Chastel.

Il est divisé en cinq chapitres qui correspondent à des périodes de vie d’un personnage principal : Tei’i. Le lecteur le découvre à 8 ans, puis à 13, 18 et 23 ans.

La grand-mère de Tei’i, Mama’u, lui parle très tôt du lointain passé. Elle lui dit : "un jour tu devras apprendre à frapper la terre ! " Mais pour le jeune garçon, "cela ne signifie pas grand chose". Il préfère jouer au football avec ses copains.

À 13 ans, il est heureux de participer aux activités des hommes de la famille, son père, ses oncles… Mais les histoires de Mama’u ne l’attirent toujours pas. À 18 ans, alors qu’il étudie à Tahiti, il rentre aux Marquises pour fêter sa majorité en famille. Il reçoit à cette occasion un tokotoko. " un objet très ancien " lui apprendra plus tard un membre de la famille.

Le tokotoko est un objet porteur d’une autorité hautement symbolique. Il était comme un sceptre. C’était le bâton du chef, le bâton de commandement. Cet objet, comme le pahu qui rythme la vie des marquisiens, tient une place importante dans le livre.

Comprendre son histoire

À l’âge de 23 ans, Tei’i rentre chez lui, heureux. Il a obtenu un poste de professeur des écoles au collège de Atuona. Mais Mama’u s’en est allée pour un long voyage. Aussi, le jeune homme qui commence à regarder son histoire, n’a-t-il plus de correspond privilégié pour parler.

Il pense à un cousin éloigné, Tuarae, l’un des meilleurs sculpteurs de l’archipel. Ensemble, ils vont découvrir pourquoi Mama’u répétait : "tu dois apprendre à frapper la terre".

Un ouvrage 100% local

L'ouvrage a été illustré par Anthony Cier Foc, passionné par l'illustration et la peinture numérique. Il a déjà illustré La Marque rouge de Tuamata Robinson.

C’est la première fois qu’un livre à couverture rigide est entièrement imprimé en Polynésie. L’ouvrage est donc 100 % local. Une version est également disponible, en particulier pour les établissements scolaires.



Dédicace

Rendez-vous samedi matin à Odyssey pour rencontrer l’auteur Patrick Chastel et l’illustrateur Anthony Cier Foc. Une animation au son du pahu devrait être organisée.
De 9 heures à midi à la librairie.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

En appel, peine confirmée contre Thierry Pageau

$
0
0
En appel, peine confirmée contre Thierry Pageau
PAPEETE, le 5 septembre 2019 - La cour d’appel a confirmé ce matin la peine à laquelle Thierry Pageau avait été condamné en première instance. L’homme écope donc de deux ans de prison ferme pour trafic de stupéfiants.

Le 7 mai dernier, le tribunal de première instance de Papeete avait condamné Thierry Pageau à deux ans de prison ferme. Il était reproché au multirécidiviste d’avoir détenu de l’ice lors de l’agression, le 31 décembre 2015, au cours de laquelle il avait été poignardé. La cour d’appel a confirmé cette peine jeudi.




Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Les trois randonneurs retrouvés à Hiva Oa

$
0
0
Les trois randonneurs retrouvés à Hiva Oa
PAPEETE, 5 septembre 2019 - Les trois randonneurs portés disparus en montagne à Hiva Oa ont été retrouvés sains et saufs ce mercredi soir.
 
Les trois randonneurs portés disparus depuis dimanche dans la vallée de Hanamanu, à Hiva Oa aux Marquises, ont été repérés et hélitreuillés sains et saufs, mercredi en début de soirée, comme l’on annoncé nos confrères de Radio 1.

Ils campaient autour d’un feu non-loin du col situé entre Hanamanu et Atuona et ont assez rapidement été localisés par l’hélicoptère inter-armées Dauphin spécialement dépêché de Tahiti sur zone. D’après les déclarations recueillies sur place, les trois hommes se seraient égarés dimanche après avoir quitté par mégarde le chemin de randonnée en empruntant un sentier sauvage.

Mercredi, les opérations de recherche ont mobilisé une quinzaine de personnes sur cette île du sud de l’archipel des Marquises : agents communaux, pompiers, gendarmes, chasseurs, etc.

Je sais qu’il y a de beaux paysages à visiter dans cette vallée, mais il est irresponsable de partir sans guide pour ce genre de randonnée”, prévient jeudi Etienne Tehaamoana, le maire de Hiva Oa. “C’est une chance qu’on les ai retrouvés vivants. C’est une vallée avec plusieurs précipices et qui est sillonnée par des sentiers sauvages. Même les Marquisiens s’y perdent, alors des voileux qui viennent tout juste d’arriver…

Les trois hommes étaient partis dimanche après-midi munis d'une seule bouteille d'eau et d'un équipement rudimentaire. 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Sept Polynésiens s'engagent dans la gendarmerie

$
0
0
Sept Polynésiens s'engagent dans la gendarmerie
PAPEETE, 5 septembre 2019 - Sept Polynésiens ont été recrutés mercredi dans le corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale.

Sept jeunes polynésiens ont signé leur contrat d’engagement au sein de la gendarmerie nationale, ce mercredi à la caserne Bruat de Papeete. Ils sont recrutés en qualité de sous-officier du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale (CSTAGN). 

Tous possèdent une technicité particulière qu’ils ont décidé de mettre au service du public au sein de la gendarmerie nationale. Parmi eux, deux ont choisi la spécialité administration et gestion du personnel, deux la spécialité gestion logistique et financière, deux la filière restauration collective et un la spécialité auto-engins blindés.

Ces sept jeunes engagés dans la gendarmerie se sont envolés jeudi pour l'Hexagone. Ils sont inscrits à l’école de gendarmerie de Rochefort où ils suivront une formation de 6 à 9 mois selon la spécialité choisie. Les cours débutent ce lundi. A l’issue de ce cursus, ces jeunes engagés seront affectés en métropole ou en outre-mer en fonction de leur rang de classement.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

25 familles reçoivent les clés de leur nouvelle maison

$
0
0
25 familles reçoivent les clés de leur nouvelle maison
PAPEETE, 5 septembre 2019 - Les clés de 25 fare OPH ont été remises à des demandeurs originaires de Tahiti et de Moorea, lors d'une cérémonie organisée jeudi dans les jardins de l'Office polynésien de l'habitat.
 
Les clés de 25 logements sociaux de type fare OPH ont été remises à leurs bénéficiaires lors d'une cérémonie organisée jeudi matin dans les jardins de l'Office polynésien de l'habitat (OPH) en présence du ministre du Logement, Jean-Christophe Bouissou. 

Les familles destinataires de ce nouveau logement se sont acquittées d’une participation financière allant de 15 000 Fcfp à 500 000 Fcfp, en fonction de leurs revenus et du nombre de personnes à charge. Le délai d’attente pour ces familles, depuis l’avis de la commission d’attribution des aides, a été de 12 à 14 mois. Le montant global de la subvention publique globale accordé pour cette opération s’élève à environ 221 millions de Fcfp.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Ce samedi, concerts et danse pour les fans des 80's

$
0
0
Ce samedi, concerts et danse pour les fans des 80's
PAPEETE, le 5 septembre 2019 - La soirée Tahiti 80's Dance Party aura lieu ce samedi au Tahiti Pearl Beach. Deux groupes venus de métropole et un DJ assureront l'ambiance live en français et en anglais. Le public est invité à venir en tenue des années 80 pour l'ambiance. Une piste de danse façon discothèque, des danseurs professionnels, des jeux et de multiples cadeaux mettront le feu à la fête.

Samedi soir à partir de 18h30, l'hôtel Tahiti Pearl Beach à Arue deviendra une discothèque géante sur le thème des années 80. Deux groupes spécialisés dans les reprises des chansons de cette époque assureront une ambiance live survoltée.

Le groupe "Double Je" chantera en première partie des reprises de chansons françaises mythiques, de Lio à Desireless en passant par François Feldman ou Jeanne Mas. les artistes, spécialistes des reprises des années 1980, sont également reconnus pour leurs talents de musiciens, puisqu'ils assurent les instruments, les chœurs et les arrangements pour le chanteur Jean-Luc Lahaye. Ils seront en tournée en métropole d'octobre à mars.

Viendra ensuite un petit intermède discothèque assuré par DJ Esteban avec les plus grands standards de l'époque, pour faire danser la foule, distribuer des cadeaux et des surprises, puis des shows avec des danseuses professionnelles sur un podium aménagé dans le jardin de l'hôtel...

Et pour finir la soirée en beauté, ce sera le groupe "Power Cover" qui assurera le show avec un set de près d'une heure et demi avec des reprises de standards internationaux des années 1980, Mickael Jackson, Boney M, Kool and the Gang, Police, Queen... Ce groupe spécialisé dans les covers de toutes les époques a préparé un répertoire années 1980 spécialement pour ce concert à Tahiti. Power Cover est normalement un trio, mais a recruté deux chanteuses supplémentaires pour cet événement. "On a monté un set spécial pour mélanger plein de morceaux hyper connus qui vont s'enchainer par bloc pour assurer l'ambiance !" nous assure le groupe.

L'organisation a mis les moyens pour cette soirée unique : scène pour les musiciens, podium pour les danseuses professionnelles en tenue, boule à facette, extérieur ambiance plage et intérieur ambiance boite de nuit avec fumigènes, six heures de musique non-stop... "On compte aussi sur le public pour jouer le jeu et venir en tenue des années 80. Il y aura des prix spéciaux pour les meilleures tenues" nous assure l'organisateur, Léo Marais. Pour rappel, le style années 80 c'est fluo, paillettes, chaines qui brillent, Stan Smith aux pieds...

Les places sont vendues à 3600 Fcfp en prévente sur ticketpacifique.pf, les magasins Carrefour et Radio1. Elles coûteront 4100 francs sur place.

Un aperçu du concert :

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Diplo va enflammer le Tiki Fest

$
0
0
Diplo va enflammer le Tiki Fest
PAPEETE, le 5 septembre 2019 - Studio 87 organise le 30 novembre prochain, sur le terrain Bel Air à Punaauia, le premier Tiki Fest. En guest-star de ce festival international de musique, le DJ et producteur américain Diplo. 

Avis aux amateurs d'électro et de house music. Le 30 novembre prochain, Studio 87, agence spécialisée dans l'événementiel, organise sur le terrain de Bel Air à Punaauia, la première édition du Tiki Fest. Un festival international de musique avec en guest star cette année le célèbre DJ et producteur américain Diplo (lire encadré). 

"Cela fait deux ans que l'on travaille sur ce projet", explique Florian Sodoyer, gérant de Studio 87. "Le Tiki Fest se veut une entité à part entière, un festival récurrent année après année, dont l'objectif est de devenir LE festival de musique polynésien référent dans le monde. Pour la première édition, nous voulions frapper fort et nous sommes honorés de recevoir en Polynésie Diplo, un des plus gros producteurs mondial, un artiste multi-récompensé qui remplit les stades du monde entier depuis bientôt dix ans."

"LA PLUS GRANDE SCENE JAMAIS INSTALLEE A TAHITI"
Diplo va enflammer le Tiki Fest
Pour l'organisation de cet événement, l'équipe de Studio 87 s'est inspirée du festival Garorock en France. "C'est un modèle référent de par sa diversité musical (rap/pop/rock/house music) et surtout par son histoire. Les organisateurs ont commencé dans une clairière avec 1 000 participants et ils ont aujourd’hui une programmation mondiale sur trois jours et enregistrent plus de 160 000 entrées. Avec le Tiki Fest notre ambition est de développer sa taille, sa programmation et son organisation année après année", indique Florian Sodoyer. 

En plus de la performance du DJ Diplo, le public retrouvera également au cours de l'événement des groupes et des artistes bien connus du fenua tels que Pepena, Koru ou encore des DJ locaux comme T-Unit, Mr.Olson ou Temae Records. "Pour l'occasion on aura la plus grande scène jamais installée à Tahiti. Avec Visual Event, notre partenaire, on prévoit d'installer une scène de 40 mètres de long et de 12 mètres de profondeur, soit une scène plus grande que celle de To'ata", précise le gérant de Studio 87. 

Aussi, par souci de protection de l'environnement, les organisateurs du Tiki Fest ont prévu un système de verres consignés. Chaque participant au festival pourra acheter un verre au prix de 200 Fcfp, le garder tout au long de l'événement et le rapporter à la fin du festival pour se faire rembourser, ou le garder définitivement. A noter, l’obligation pour les roulottes et food-trucks présents lors de l’événement d’utiliser de la vaisselle en carton ou compostable, respectueuse de l’environnement.  

Entre 4 000 et 5 000 personnes sont attendues pour la première édition du Tiki Fest. Un événement interdit aux mineurs. 

Bio Express
Diplo va enflammer le Tiki Fest
Thomas Wesley Pentz, plus connu aujourd'hui sous le pseudonyme de Diplo, est l'un des DJ et producteurs américains les plus reconnus sur la scène mondiale. Il est le créateur du Label Mad Decent, du groupe Major Lazer, du groupe Jack U (ft Skrilex), du groupe LSD (ft SIA & Labrinth).

Il a collaboré et produit les plus grands noms de l’industrie musicale comme Madonna, Shakira, Snoop Dog, Bruno Mars, DJ Snake, Justin Bieber, SIA, Marron 5, etc.  Il a été nominé et a gagné à de nombreuses reprises des prix lors des plus grands rendez-vous musicaux tels que les Grammy Awards, les NRJ DJ Awards ou encore le classement Billboard.  Ses clips comptabilisent plus de 10 milliards de vues sur Youtube. Il est également suivi par plus de 20 millions de personnes sur les réseaux sociaux.

"C'est un artiste qui ne se produit très rarement en France et en Europe", confie le gérant de Studio 87, Florian Sodoyer. "Il y a trois ans on a fait venir pour un concert à Papeete Walshy Fire avec qui Diplo a formé le groupe Major Lazer. Depuis il y a eu des centaines d'échanges de mails avec leur agent pour le faire venir à Tahiti. Et le public polynésien aura donc l'occasion et la chance de le voir performer en live."

Pratique
Diplo va enflammer le Tiki Fest
Le 30 novembre
Terrain Bel Air à Punaauia
De 14 h à minuit
Tarifs : prévente  4 500 Fcfp /  Sur place 5 500 Fcfp / VIP 12 000 Fcfp
Billets en vente à partir du 12 septembre aux magasins Carrefour Punaauia, Faa'a, Arue, à Radio 1 ou en ligne sur www.ticket-pacific.pf

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Route du sud : la commune de Paea se dédouane

$
0
0
Route du sud : la commune de Paea se dédouane
PAEA, le 5 septembre 2019 - Depuis le 19 août, une enquête publique relative à la révision du plan général d'aménagement (PGA) de la commune de Paea est ouverte à la mairie. Dans le même temps les plans de la "Route du sud" ont également été présentés. Dans un communiqué diffusé jeudi, la commune de Paea a précisé que "le projet de la Route du sud est un projet du Pays et non de la commune".

Depuis le 19 août, la population de Paea est invitée à la mairie pour s'exprimer sur la révision du plan général d'aménagement (PGA) de la commune, dont l'objectif est "de développer un habitat essentiellement pavillonnaire en adéquation avec leurs moyens financiers, pour permettre l’installation d’activités compatibles avec l’habitat et nécessaires aux résidents pour limiter les déplacements." 

Dans le même temps, les plans du projet de la "Route du Sud" ont également été présentés à la mairie. Dans un communiqué diffusé hier, la commune a précisé que "le projet Route du Sud est un projet du Pays et n'est pas inclus dans la révision du PGA (…) Malheureusement aux côtés de ces avancées apportées par le PGA pour notre population, le gouvernement a souhaité présenter le projet 'Route du Sud'. Une grande partie de la commune de Paea est concernée par ce projet qui aura des conséquences sur les projets d’investissements communaux, tel le cimetière Ofai Ta’oto, mais aussi sur la vie de nos habitants."

"On travaille depuis plus de deux ans sur la révision de notre PGA", explique Jean-Claude Hapairai, premier adjoint au maire. "Mais ce n'est qu'en juin dernier, lors de la commission d'aménagement du territoire, que le Pays nous a transmis les plans de son projet pour la Route du Sud. Ça nous a également surpris."

Certains habitants de Paea, en prenant connaissance de ce projet, ont déjà fait part de leur mécontentement. "Il s'agit surtout des personnes qui vivent entre Papehue et Mara'a qui ont clairement fait savoir qu'elles étaient opposées à ce nouvel aménagement", indique Jean-Claude Hapairai.

UN GROUPE "PAEA CONTRE LE PROJET ROUTE DU SUD"
Un groupe Facebook baptisé "Paea contre le projet Route du Sud" s'est également monté ces dernières semaines et rassemble aujourd'hui plus de 200 personnes. "Ce projet va impacter plusieurs propriétés situées en pied de montagne, de Punaauia-Punaruu à Paea-Maraa et par conséquent au niveau de la vallée de Orofero, dont la route servira de liaison entre la route de Ceinture et la nouvelle Route du Sud par le biais de deux ronds-points situés respectivement à l'entrée de la vallée et en milieu de vallée", expliquent les administrateurs du groupe. 

Ces derniers proposent ainsi une réunion samedi après-midi à Orofero et invitent tous les foyers concernés à venir échanger sur le sujet en vue de préparer la venue du commissaire enquêteur qui se rendra à la mairie de Paea du 16 au 21 septembre. 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

À la Une de Tahiti Pacifique vendredi 6 septembre

$
0
0
À la Une de Tahiti Pacifique vendredi 6 septembre
Votre magazine Tahiti Pacifique n° 415 sort demain, vendredi 6 septembre, dans les kiosques
Au sommaire :
LE DOSSIER – ACHETER, MAIS À QUEL PRIX ?
Depuis quelques années, les personnes cherchant à accéder à la propriété se retrouvent confrontées à un problème de taille. Concurrence entre acheteurs, prix exorbitants, nombre restreint des offres disponibles… les futurs acquéreurs déchantent souvent. Pourquoi et comment en est-on arrivé là ? Doit-on s'attendre à une tendance haussière définitive ? Comment devenir propriétaire dans ce contexte ?

MAISON DE LA CULTURE ÉPINGLÉE – LA "PARADE" DU MINISTRE DEVANT L'ASSEMBLÉE
Après que Tahiti Pacifique (lire n° 412 du 26 juillet 2019) a révélé le rapport accablant de la Chambre territoriale des comptes au sujet de la gestion désastreuse de la Maison de la culture, le ministre de tutelle a dû s'expliquer auprès des élus lors de la commission permanente de l’assemblée de la Polynésie française (APF) du 20 août dernier. Heremoana Maamaatuaiahutapu renvoie la balle aux “gouvernances passées” et considère que “le détournement de fonds était inévitable”…
 
'ORI TAHITI – LES ASTRES QUI FONT VIVRE LA CULTURE
Moana'ura Tehei'ura et Hitihiti Hiro Tehei'ura partagent plus qu'un simple nom de famille. Bien connu dans le monde culturel du fenua, ce couple a trouvé son point d'union dans un socle plus fort encore : la culture. En effet, leur rencontre inspire la synchronicité de deux esprits connectés, partageant un amour réciproque pour ce qui a trait à l'art et à la danse.
Ensemble, faisons bouger les lignes !
Bonne lecture, te aroha ia rahi.
 
Disponible dès demain dans tous vos points de vente habituels.
Disponible également :

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Venez voyager au Salon du Tourisme

$
0
0
Venez voyager au Salon du Tourisme
Papeete, le 5 septembre 2019 - La 23e édition du Salon du Tourisme ouvre ses portes ce matin au Parc Expo de Mamao et ce jusqu'au dimanche 8 septembre. Pas moins de 270 exposants sont présents tout au long de cette édition un peu particulière. En effet, les visiteurs pourront réserver des vols sur la compagnie Air Tahiti sur deux périodes de voyages possibles : l'une de septembre à décembre 2019 et la seconde de janvier à avril 2020.

Pour cette nouvelle édition du Salon du Tourisme, ce sont 270 exposants, dont 99 pensions de famille, maisons d’hôtes, provenant des cinq archipels de la Polynésie, qui sont réunis au Parc Expo de Mamao pendant trois jours. Plus de 20 000 visiteurs sont attendus pour ce rendez-vous incontournable du secteur touristique.

Rendez-vous un petit peu différent pour cette nouvelle édition, puisque la compagnie locale Air Tahiti ouvre ses réservations sur deux périodes : la première allant de septembre au 11 décembre 2019 et la seconde du 16 janvier au 30 avril 2020. La raison de cette double offre proposée est de pallier l'absence d'Air Tahiti lors du prochain Salon du Tourisme, qui se déroulera au mois de février 2020. Absence due au changement de logiciel informatique de la compagnie aérienne locale.



NAGER AVEC LES BALEINES A RURUTU
Parmi les nouveautés de ce salon, on peut noter notamment la venue de nouvelles pensions de famille aux Marquises, à Fatu Hiva, à Ua Pou, à Hiva Oa, à Makatea dans les Tuamotu ou encore à Papara.
Du côté des activités au salon, les visiteurs pourront avoir un avant-goût de leurs vacances en essayant des casques de réalité virtuelle proposés par les organisateurs pour plonger au cœur des eaux cristallines des Tuamotu, sauter en parachute au-dessus de Moorea ou encore nager avec les baleines à Rurutu.


Infos pratiques
Du 6 au 8 septembre au Parc Mamao
Vendredi et samedi de 8h à 18h.
Dimanche de 8 à 16 h.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Maeva Hébergement, l'hôte digital des pensions

$
0
0
Maeva Hébergement, l'hôte digital des pensions
Papeete, le 5 septembre 2019 - Afin d'accompagner la petite hôtellerie familiale dans ses réservations en ligne, Tahiti Tourisme a mis en place un nouvel outil digital : Maeva Hébergement. "Gratuit, efficace, pratique et simple", cet outil offre un contact direct entre les touristes internautes et les propriétaires d'hébergements touristiques en Polynésie.

"L'une des principales occupations des internautes pour concrétiser leurs séjours est de trouver un vol et un hébergement. Concernant les vols, les compagnies aériennes ont leur propre site de réservation et de paiement, il en est généralement de même pour les grands hôtels. Par contre, concernant la petite hôtellerie, cela est beaucoup moins répandu. On a donc cherché à les aider en mettant en place un système de réservation en ligne", précise Nicolas Thénot, responsable Webmarketing à Tahiti Tourisme, pour expliquer les raisons qui ont motivé l'organisme touristique a développé le système Maeva Hébergement. L'arrivée de deux nouvelles compagnies aériennes, dont French Bee, ces derniers mois sur le tarmac de Faa'a, ont également amené davantage de touristes en Polynésie, friands de pensions de famille.

RESERVER EN QUELQUES CLICS
Maeva Hébergement, l'hôte digital des pensions
L'idée de ce nouvel outil est de faciliter les liens entre les hébergeurs et les touristes. Grâce à ce système, les internautes qui cherchent un hébergement pour leurs vacances polynésiennes pourront réserver en quelques clics. Ils se rendent sur Maeva Hébergement, via le site Tahiti Tourisme, et tombent ébahis, sous le charme d'une pension de famille, d'un village de vacances, d'une auberge de jeunesse ou encore d'un camping. Plus besoin, d'envoyer un mail de réservation pour connaitre les disponibilités des chambres, d'attendre la réponse, qui en raison du décalage horaire met parfois la patience à rude épreuve. Le futur voyageur peut réserver en direct, en quelques minutes, la pension de ses rêves !

L’un des gros avantages de ce nouvel outil est que le futur touriste peut payer ou verser des arrhes instantanément et de façon sécurisée. "L'internaute est parfois à 20 000 kilomètres, il ne va pas forcément oser payer sur un site dont il ne sait pas s'il est sûr. Or, là, il est sur le site de Tahiti Tourisme, le site est sécurisé, il va davantage oser le faire. Cela favorise l'acte d'achat d'un séjour", souligne Vaihere Lissant, directrice marketing et communication de Tahiti Tourisme. En effet, couplée aux systèmes de paiements en ligne sécurisés proposés par les organismes bancaires locaux, Maeva Hébergement offre aux internautes touristes la possibilité de réserver en ligne en toute quiétude.

Pour profiter de ce nouvel outil digital, mis à disposition et pris en charge par Tahiti tourisme, l'hébergeur devra s'acquitter d'une somme plafonnée à 5 000 Fcfp, correspondant à l’abonnement mensuel des systèmes de paiements.

UN OUTIL CLE EN MAIN
Maeva Hébergement, l'hôte digital des pensions
L'organisme touristique insiste sur la multitude de services qu'offre ce service. "Maeva Hébergement ne sert pas seulement à faciliter l'hébergement en favorisant l’accès aux disponibilités et la réservation de nuitée, c'est comme un assistant personnel, il est enrichi de plusieurs fonctionnalités qui vont aider le propriétaire dans sa gestion", note Vaihere Lissant.

"J'ai travaillé pendant plusieurs années dans une pension de famille. Je me suis servie de cette expérience pour que cet outil aide au mieux les propriétaires", souligne Melina Descamps, de la société Muaroa production, qui a développé ce produit pour Tahiti Tourisme. Ainsi, les propriétaires qui choisiront d'adhérer gratuitement à cet outil pourront également s'en servir pour avoir une connaissance centralisée des arrivées et des départs des clients, un système de facturation avancé ou encore un suivi comptable.

Aujourd’hui, une trentaine d’établissements répartis sur Tahiti, Moorea, Huahine, Raiatea, Taha’a, Bora Bora et Fakarava ont déjà adhéré à Maeva Hébergement. Tahiti Tourisme espère à terme recueillir l'adhésion des 260 hébergements inscrits sur son site.


Infos pratiques :
www.tahititourisme.pf/maeva
support@tahititourisme
Tél. : 40 50 57 32

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Un serpent à deux têtes découvert à Bali

$
0
0
Un serpent à deux têtes découvert à Bali
Bali, Indonésie | AFP | jeudi 05/09/2019 - Les habitants d'un village de Bali en Indonésie ont été stupéfaits quand ils ont aperçu un serpent à deux têtes, très rare à l'état sauvage.

Le reptile a été vu la semaine dernière en train d'onduler à Tabanan, dans le centre de cette île très touristique.
"Je rentrais du travail quand j'ai garé ma moto près du serpent", a déclaré le villageois Gusti Bagus Eka Budaya.
"J'ai regardé plus attentivement et j'ai vu qu'il avait deux têtes. Cela m'a fait un choc", a-t-il dit.
Une vidéo montre des enfants réunis autour du serpent, assez petit pour tenir dans la paume d'une main, qui glisse sur une feuille de bananier décorée d'une offrande traditionnelle chez les hindous de Bali. 
Le type de serpent et sa venimosité ne sont pas connus. 
Par le passé, des experts ont affirmé que les serpents à deux têtes étaient très rares à l'état sauvage, et qu'ils étaient généralement élevés en captivité.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Australie: d'"intenses" accouplements responsables de la mort prématurée de marsupiaux

$
0
0
Australie: d'
Sydney, Australie | AFP | vendredi 05/09/2019 - Les rapports sexuels très intenses de minuscules marsupiaux vivant uniquement dans le nord-ouest de l'Australie seraient à l'origine de la mort prématurée d'une génération entière de mâles, ont rapporté vendredi des chercheurs.

Des spécialistes des kalutas - des marsupiaux de la taille d'une souris que l'on ne trouve que dans la région aride de Pilbara (Australie-Occidentale) - affirment que ces rapports sexuels excessifs font chuter leur système immunitaire, entraînant un fort taux de mortalité de l'espèce. 
Les femelles kalutas s'accouplent de manière fréquente et avec des mâles différents au cours de chaque saison de reproduction.
"Cela signifie que les mâles doivent aussi beaucoup s'accoupler et avoir du sperme de bonne qualité (et en quantité) afin de surpasser leurs rivaux masculins ", a expliqué Genevieve Hayes, qui a dirigé l'équipe de recherche de l'Université d'Australie-Occidentale.
Les scientifiques pensent qu'il s'agit d'un rare exemple de "sémelparité masculine" qui est le fait de n'avoir, au cours d'une vie, qu'un seul cycle de reproduction. Ces mammifères meurent donc souvent avant la naissance de leur progéniture. 
"Des mâles ont été capturés régulièrement et en nombre tout au long de l'étude, sauf immédiatement après la saison des amours", a expliqué Mme Hayes.
Ces captures, "couplées à d'autres recherches sur le terrain et en laboratoire, laissent fortement penser que les mâles meurent après la saison des amours", selon la chercheuse.
Pour autant, ce "comportement d'accouplement extrême" n'empêche pas l'espèce des Kalutas de bien se porter, soulignent les chercheurs.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

​Câble : Fritch reçu par la ministre chilienne des télécommunications

$
0
0
​Câble : Fritch reçu par la ministre chilienne des télécommunications
PAPEETE, 6 septembre 2019 - Le président de la Polynésie française s’est entretenu, jeudi, avec la ministre chilienne des Transports et des Télécommunications, Gloria Hutt, à propos du projet de câble en fibre optique Chili-Tahiti.

Poursuivant ses rencontres dans le cadre de sa visite officielle au Chili, le président de la Polynésie française, Edouard Fritch, s’est entretenu, jeudi, avec la ministre des Transports et des Télécommunications, Gloria Hutt, et la secrétaire d’Etat aux télécommunications, Pamela Giddi.
 
Le thème central de cet entretien était le projet de câble sous-marin de télécommunications qui pourrait aller du Chili à Tahiti, en passant par l’île de Pâques. Cartes à l’appui, le président Edouard Fritch a rappelé le vide en la matière dans la partie sud-est du Pacifique, entre la Polynésie française et l’Amérique du sud.
 
L’important flux de données entre l’Asie et l’Amérique du Sud passe actuellement par le Pacifique Nord, à Guam, puis à Hawaii, dans un réseau de câbles mis en place principalement par les Etats-Unis, et cette situation ne satisfait absolument pas les pays d’Amérique du Sud, tant pour des questions de souveraineté économique que de sécurité des données.
 
La ministre des Transports et des Télécommunications, Gloria Hutt, a bien pris en compte les atouts de la solution proposée par la Polynésie française et l’opérateur OPT (Office des postes et télécommunications). Elle a indiqué qu’un cabinet d’ingénierie venait juste d’être choisi, et que celui-ci devrait, dans les prochains mois, mener des études sur les projets de câble portant à la fois sur les aspects techniques et financiers, le choix du trajet du câble et son coût étant des éléments importants.
 
Dans le prolongement de cet entretien, la délégation de l’OPT qui accompagne le Président Fritch a également eu une réunion de travail sur des points techniques du dossier des liaisons par câble entre l’Asie et l’Amérique du sud. 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Braye sort au round 3 en Espagne

$
0
0
Braye sort au round 3 en Espagne
Mihimana Braye s’est fait éliminer dans la nuit de mercredi à jeudi au round 3 lors du Galicia Pro Classic WQS 10 000, une compétition déterminante du circuit des World qualifying series.
 
Mihimana Braye et O’Neil Massin participaient ces derniers jours au Abanca Galicia Classic Surf Pro WQS 10 000, une compétition déterminante du circuit des World qualifying series. Après une belle victoire de série au round 2, Mihimana Braye (53e au classement WQS) s’est fait éliminer au tour suivant, le round 3, en terminant dernier de sa série.
 
Ses deux meilleures vagues ont été notées 4.83 et 4.30 pour un total de 9.13, insuffisant pour battre l’Américain Jake Marshall (24e WQS) qui totalise 13.33 et Caleb Tancred (85e WQS) qui totalise 11.83 et qui se qualifient pour le tour suivant alors que Mihimana Braye et Mitch Crews (93e WQS) sont éliminés.

Braye sort au round 3 en Espagne
O’Neil Massin (83e WQS) s’était quant à lui fait éliminer dès le round 2. Les dix premiers uniquement du circuit WQS à la fin de l’année rejoignent l’année suivante le Top 32 qui participe aux 11 étapes du championnat du monde. (WCT)
 
Les surfeurs passent alors d’un quasi-anonymat –puisque les épreuves du WQS ne sont que rarement retransmises en live web–, d’une vie financièrement précaire à une reconnaissance mondiale avec un minimum de 11 millions de Fcfp par an, puisque chacune des 11 épreuves du WCT rapporte environ 1 million à chaque concurrent.
 
Le circuit WQS 2019 touche à sa fin, il reste encore 17 épreuves dont un WQS 6 000 aux Açores (17-22 septembre), et trois WQS 10 000 dont un au Portugal (24-29 septembre) et deux à Hawai’i qui sont deux des trois épreuves de la Triple Crown. SB

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
Viewing all 46290 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>