Quantcast
Channel: TAHITI INFOS, les informations de Tahiti
Viewing all 46290 articles
Browse latest View live

Cinq habitations inondées à Papara

$
0
0
Cinq habitations inondées à Papara
PAPARA, le 3 septembre 2019 - De grosses pluies se sont abattues ce mardi sur la côte Ouest de Tahiti. À Papara, cinq habitations se sont retrouvées sous les eaux. Météo France prévoit un risque d’orage en ce milieu de semaine.

Le mauvais temps est de retour sur l’archipel de la Société. Mardi après-midi, de fortes pluies se sont abattues sur la commune de Papara, provoquant des inondations chez des particuliers résidant dans le quartier Afarerii. Selon les sapeurs-pompiers, cinq habitations ont été touchées. Fort heureusement, “ces dégâts n’ont nécessité aucune évacuation“, souligne Christelle Lecomte, directrice générale des services de Papara.

Dans son bulletin de prévision, Météo France annonce “des averses très marquées avec un risque d’orage mercredi. Les averses sont plus fréquentes sur le relief, les côtes Sud et Est, ainsi que sur la Presqu’île“.

Les prévisionnistes de la station de Faa’a mettent en exergue également la forte houle qui touche actuellement la partie Sud du territoire polynésien, avec une houle pouvant atteindre les 4 mètres à Rapa, mercredi, et 3,50 mètres sur le Sud-Est des Tuamotu.




Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le procès de Putai Taae en diffamation fixé au 10 décembre

$
0
0
Le procès de Putai Taae en diffamation fixé au 10 décembre
PAPEETE, le 3 septembre 2019 - L’audience de consignation dans l’affaire opposant la directrice générale des services (DGS) de la mairie de Papara, Christelle Lecomte à son ancien maire, Putai Taae, a eu lieu ce matin en l’absence de l’ex-tavana. L’affaire sera jugée le 10 décembre.

Le 5 mai, la directrice générale des services (DGS) de la mairie de Papara, Christelle Lecomte, avait déposé une plainte pour diffamation à l’encontre de celui qui était alors encore maire de la commune, Putai Taae.

Lors de son procès en avril dernier, à l’issue duquel il avait été condamné à 18 mois de prison avec sursis et 2 ans d’inéligibilité pour prise illégale d’intérêts et recel d’abus de confiance, Putai Taae avait publiquement mis Christelle Lecompte en cause. A plusieurs reprises, l’homme politique avait affirmé que la jeune femme ne lui avait jamais indiqué que sa fonction de maire était incompatible avec sa qualité de président d’honneur de l’association Ia Ora Papara, et qu’elle était donc responsable de ses ennuis judiciaires.

Lors de l’audience ce matin, Putai Taae, qui a récemment été hospitalisé en cardiologie, ne s’est pas présenté. Christelle Lecomte a quant à elle indiqué qu’elle avait toujours soutenu l’ancien tavana et que ses fausses accusations l’avaient “surprise” et “attristée”. L’affaire a été renvoyée au 10 décembre. Le montant de la consignation, qui s’impose dans la procédure de citation directe engagée par Christelle Lecomte, a été fixé à 80 000 Fcfp.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Des influenceurs pour booster la destination Tahiti et ses îles

$
0
0
Des influenceurs pour booster la destination Tahiti et ses îles
Papeete, le 3 septembre 2019 - La grande conférence annuelle de Tahiti Tourisme s'est tenue ce mardi au Grand théâtre. Si Tahiti et ses îles ont le vent en poupe, l'organisme touristique est soucieux de diversifier ses marchés en Asie et en Amérique latine notamment grâce à des influenceurs.

"Tahiti souffre d'un certain manque de notoriété. Les Coréens du sud connaissent davantage les Maldives que Tahiti, alors on essaye de faire connaître la destination. Le pays est très digital : 94% des Coréens possèdent un smartphone et 70% sont inscrits sur les réseaux sociaux alors, forcément, il est très important de se servir de ces plateformes pour faire connaître Tahiti est ses îles. En novembre prochain, on va faire venir quatre influenceurs coréens, très connus en Polynésie. Ils vont poster des photos sur Instagram, Facebook… et les gens vont pouvoir découvrir des paysages magnifiques. Ils vont faire connaître la destination", explique Agathe Kang, de Tahiti Tourisme en Corée, venue spécialement du pays du matin calme pour assister à la conférence annuelle de Tahiti Tourisme ce mardi à Papeete.

63% DES TOURISTES ISSUS DE DEUX MARCHES
Des influenceurs pour booster la destination Tahiti et ses îles
Si l'arrivée de deux nouvelles compagnies aériennes, French Bee et United Airlines, en Polynésie depuis septembre et novembre 2018 ont boosté le tourisme pour atteindre en cumulé entre juin 2018 et juin 2019, 230 000 touristes, les acteurs de la promotion du tourisme demeurent néanmoins prudents.
La raison de cette réserve : le manque de diversification des marchés touristiques. En effet, 63% des touristes ne sont issus que de deux marchés : les États-Unis et l'Europe. "L'année 2019 est la troisième meilleure année après 2000 et 2001, mais il ne faut pas relâcher les efforts. Il ne faut pas mettre tous les œufs dans le même panier", souligne, prudente, la ministre du Tourisme, Nicole Bouteau.

DEVELOPPER L'ASIE, L'AMERIQUE LATINE
Des influenceurs pour booster la destination Tahiti et ses îles
Ce manque de diversification des marchés fragilise la Polynésie, trop dépendante de la conjoncture de ces deux régions du monde et notamment d'une éventuelle crise nord-américaine prédite par certains économistes. L'intérêt de continuer à développer des marchés comme l'Asie ou l'Amérique latine est donc essentielle. "La Corée compte 51,2 millions d'habitants, 30 millions font du tourisme. Les Coréens voyagent sur de longues durées, trois ou quatre semaines", précise Agathe Kang. Des perspectives de croissance prometteuses pour ce jeune marché, si on sait que, à l'heure actuelle, environ 1 000 à 1 100 Coréens découvrent chaque année les plages et la culture polynésiennes. Faire connaitre la destination en Corée en "apportant" Tahiti en ligne sur la smartphone via un influenceur est donc un moyen de faire connaître l'île et sa culture.

Mais Tahiti Tourisme en Corée n'est pas la seule destination à utiliser ce mode de communication pour développer le tourisme, il en est de même en Europe, en Amérique latine…, même si le taux de personnes connectées est plus faible, notamment pour ce dernier continent.

Et bien sûr, il en est de même en Polynésie où l'humoriste Yepo se fait le relais de Tahiti Tourisme. Très présente sur les réseaux sociaux, la jeune femme compte pas moins de 12 000 fans sur Facebook et vient de se lancer depuis peu sur Instagram. "Je publie des posts sur la page de Tahiti Tourisme et sur la mienne (…). Je suis contente d'aider au développement de mon pays", raconte-t- ans un grand sourire.

Des influenceurs pour booster la destination Tahiti et ses îles
Mario Hardy, directeur de Pacific Asia Travel Association (PATA).
Que faut-il faire pour faire venir plus de touristes asiatiques ?

"La concurrence est difficile, notamment avec les Maldives. Les Maldives sont un voyage pour le décor, les plages. En Polynésie, les touristent cherchent à vivre une "expérience", à découvrir la culture qui est très forte ici, très attractive. Il faudrait un accès aérien direct pour la Chine.

Il est intéressant aussi de faire la promotion d'autres îles de la Polynésie, moins connues que Bora Bora ou Moorea. Les personnes pourraient revenir visiter ces autres îles".


Nicole Bouteau, ministre du Tourisme

Moorea au même niveau que Bora Bora

Qu'en est-il de l'année 2019 ?
"Le bilan de l'année 2019 sera bien meilleur que celui de 2018. Nous venons d'avoir les chiffres de juin 2018 à juin 2019, nous atteignons les 230 000 touristes. C'est une très belle performance qui n'était pas arrivée depuis les années début 2000. Nous avons eu un renforcement de la desserte aérienne sur l'Europe et les États-Unis (…).

Le secteur du tourisme représente 17% des emplois salariés, c'est près de 6 000 salariés, donc c'est un secteur très porteur pour aujourd'hui, mais également pour l'avenir. (…).

Tahiti est le point d'entrée et Moorea, grâce à sa proximité avec l'île de Tahiti, devrait, cette année, avoir les mêmes chiffres de fréquentation que Bora Bora."

63% des touristiques viennent du marché américain et européen. Est-il urgent de se diversifier ?
"Nous sommes déjà dans une diversification de nos marchés. Il faut poursuivre la dynamique sur l'Europe et les États-Unis. Mais à côté de cela, les perspectives de développement doivent également être importantes sur le marché sud-américain. Nous devons aussi avoir une vigilance particulière sur la zone Océanie et sur l'Asie où nos marchés sont en souffrance. Dès la fin de semaine, nous retournons vers ces marchés, car ceux-ci sont en développement.

L'aérien est important. C'est Air Tahiti Nui qui dessert ces destinations. Nous serons à leurs côtés pour soutenir ces marchés. C'est un travail à long terme, nous avons mis plus de moyens pour la promotion, la formation, la présence. Je tiens à souligner la mobilisation des équipes de Tahiti Tourisme et des différents acteurs (...)."

Le marché indien, avec son milliard d'habitants, vous tente-t-il ?
"À terme, nous pourrions le développer. Nous allons bientôt présenter les orientations budgétaires de Tahiti Tourisme pour l'année 2020. Les partenariats développés avec certaines compagnies comme Air France avec Aero Mexico ou ATN avec American Airlines, nous permettent d'envisager dans un premier temps, l'Amérique du Sud avec le Mexique. On n'écarte pas l'Inde, mais ce sera pour plus tard."

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le Tavini rassemble ses forces avant le délibéré Radio Tefana

$
0
0
Le Tavini rassemble ses forces avant le délibéré Radio Tefana
FAA'A, le 3 septembre 2019 - Le Tavini Huira'atira organise samedi à Faa'a son premier "Tavini Event". Un événement tout public organisé en ateliers de réflexion et d'échanges autour des thèmes de la colonisation et de l'idéologie du parti indépendantiste. Ce sera également l'occasion pour les partisans "de rassembler leurs forces" avant le délibéré de l'affaire Radio Tefana qui sera rendu mardi prochain. 

Le secrétariat général du Tavini Huira'atira mobilise ses forces samedi à l'occasion du premier "Tavini Event". Un événement tout public organisé autour du thème "du fait colonial au choix de société" (lire encadré ci-dessous). 

Cet événement sera également l'occasion pour les partisans du parti indépendantiste de se rassembler en vue du délibéré de l'affaire Radio Tefana qui sera rendu mardi prochain et dans laquelle est inquiété notamment Oscar Temaru, maire de Faa'a et président du Tavini Huira'atira.

"En plus d'aborder les thèmes prévus pour ce premier 'Tavini Event' on pourra également faire un point sur ce procès avec le public. Ce sera le moment de rassembler nos forces et de témoigner notre soutien à notre président", explique Steeve Chailloux, secrétaire général adjoint du parti. 

Oscar Temaru est en effet poursuivi pour "prise illégale d'intérêt" et soupçonné d'avoir autorisé, entre 2009 et 2017, le financement sur fonds publics d'une radio destinée à promouvoir l'idéologie de son parti politique, donc en situation de "conflit d'intérêt moral et politique". Vito Maamaatuaiahutapu, ancien président de l'association Te Reo o Tefana, et Heinui Le Caill, l'actuel président, étaient également inquiétés et poursuivis pour "recel". 

Rappelons qu'en juin dernier, à l'issue de quatre jours de procès, Hervé Leroy, procureur de la République, avait requis une peine d'amende de 5 millions de Fcfp à l'encontre du maire de Faa'a, mais pas d'inéligibilité.

Lire aussi >> Pas d'inéligibilité requise contre Oscar Temaru

"L'ETAT FRANÇAIS NE TRAVAILLE QUE POUR SON PROPRE INTERET"
"Ce procès est l'exemple que l'Etat français ne travaille que pour son propre intérêt", insiste Vannina Crolas, secrétaire générale du Tavini Huira'atira. "Il y a d'abord eu contre Oscar Temaru la peine d'inéligibilité qui est tombée en octobre l'année dernière pour le rejet des comptes de campagne lors des  élections territoriales. Une peine qui était tombée à la suite de la plainte déposée par le parti  visant l'Etat français pour 'crimes contre l'humanité'." 

Pendant les quatre jours de procès en juin dernier, plusieurs dizaines de militants s'étaient déplacés au Palais de justice de Papeete pour apporter leur soutien à Oscar Temaru. "On espère en compter davantage mardi prochain pour le délibéré", s'exclame Vannina Crolas. 

"Le processus de colonisation nous a rendu amnésiques de notre histoire"
Ce samedi, le Tavini Huira'atira réunira le public à Piafau pour  son premier "Tavini Event" organisé autour du thème "du fait colonial au choix de société". "Cet événement rentre dans le cadre de nos actions que nous mettrons désormais en place régulièrement avec la nouvelle équipe du secrétariat général du parti", explique Steeve Chailloux, secrétaire général adjoint du Tavini Huira'atira. 
Trois ateliers sont prévus pour l'occasion. Le premier s'intéressera à l'histoire et au fait colonial à Mā'ohi Nui. "Il s'agira de rappeler au public des pans de l'histoire de notre pays que certains ignorent encore aujourd'hui car le processus de colonisation nous a rendu amnésiques de notre histoire", explique Steeve Chailloux. 

Le second atelier portera sur la présentation de l'idéologie du Tavini Huira'atira et le militantisme. "Malheureusement notre parti est victime de beaucoup d'idées préconçues. Comme le fait que le Tavini est anti-français et contre les étrangers. Ce n'est pas le cas. Nous ne menons pas un combat ethnique. Mais nous combattons le système colonial de l'Etat français", indique le secrétaire général adjoint du parti. 

Et le troisième atelier abordera les thèmes de la santé et du choix de société. "On n'est pas au gouvernement mais on peut proposer des solutions de proximité avec par exemple la promotion du jeune thérapeutique dont les effets bénéfiques ne sont plus à prouver", affirme-t-il encore.

​Programme du Tavini Event
Le Tavini rassemble ses forces avant le délibéré Radio Tefana
8h30 : Accueil et discours d’introduction à la salle omnisports de l'école Piafau
9 h -11h : Trois ateliers tournants : Histoire et fait colonial à Mā’ohi Nui ; idéologie du parti et militantisme ; santé et choix de société
11h15-12h15 : Reprise des ateliers
12h15-13h15 : Synthèse des ateliers par groupe et en séance plénière
13h15 : Déjeuner partagé

Des bus partiront à 6 heures de la côte Est (Mairie de Tautira) et à 6 heures et de la côte Ouest (PK 0 TEAHUPO'O) pour transporter les participants sans moyen de locomotion.

Contact : 87 30 63 63

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

​Fin de la grève dans le secteur de la Santé publique

$
0
0
​Fin de la grève dans le secteur de la Santé publique
PAPEETE, 3 septembre 2019 - Syndicats et représentants du gouvernement se sont retrouvés mardi après-midi pour arrêter les termes d’un accord de sortie de crise dans le secteur de la Santé publique.
 
Rebelote, mardi après-midi. Après les trois réunions de concertation organisées jeudi, vendredi et lundi, les représentants de l’intersyndicale CSTP/FO, CSIP, O Oe to Oe Rima, Otahi étaient conviés à ce qui devait être la réunion de sortie de crise dans le secteur de la santé.

Des accords ont été signés mardi en début de soirée pour mettre un terme à la grève lancé le 28 août à l'hôpital du Taaone et à la direction de la santé..

Lundi les discussions avaient abouti à un accord concernant les revendications exprimées par les grévistes de la direction de la santé et de l’Institut Mathilde Frébault, qui en dépend.

Les négociations avaient été suspendues le temps pour les syndicalistes de formaliser leur proposition de protocole de sortie de crise à l’hôpital. C’est sur cette base que les négociations ont repris sans grande difficulté, mardi après-midi, au ministère.

Outre des problèmes de gestion interne à l’établissement, les grévistes dénoncent notamment une inadaptation du statut de la fonction publique territoriale de 1995, à leur cadre d’emploi et le recours trop fréquent à des recrutements en contrat à durée déterminée, pour pallier l’absence d’organisation de concours administratifs depuis 2006.

Pour y répondre, l’engagement est pris de transmettre une lettre de mission à la Direction de la modernisation et des réformes de l’administration (DMRA) pour engager une réflexion sur l’évolution du statut de la fonction publique territoriale, voire estimer la faisabilité d’un statut spécifique des agents de la fonction publique hospitalière.

Le programme des concours pour le recrutement des agents de catégorie C sera en outre publié avant la fin du mois de septembre. Les premiers concours auront lieu dès le premier trimestre 2020 pour les filières techniques. Ils seront suivis de ceux destinés aux agents des filières de santé et administrative.

Depuis mercredi 28 août, le Centre hospitalier de Polynésie française (CHPF) et la direction de la santé subissent des débrayages à l’initiative de l’intersyndicale CSTP/FO, CSIP, O Oe To Oe Rima, Otahi. Le mouvement a été relativement peu suivi. Le ministère de la Santé dénombrait 14 grévistes à la Direction de la Santé (dont 6 à l’école d’infirmières) sur un total de 1 058 agents, tous services confondus, et 60 grévistes confirmés au CHPF – le double selon les grévistes – sur un total de 880 agents. Malgré cette faible mobilisation un barrage filtrant condamne depuis jeudi dernier l’accès au parking (1 200 places) de l’hôpital. Les véhicules d’urgence entrent librement, mais cette situation paralyse depuis lors la fluidité du trafic automobile dans la zone et l’accès des usagers.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

" Les transmissions à l’autorité judiciaires sont moins nombreuses "

$
0
0

Papeete, le 3 septembre 2019 – Président de la chambre territoriale des comptes de la Polynésie française depuis 2012, Jean Lachkar quitte ses fonctions pour faire valoir ses droits à la retraite. Dans une interview exclusive à Tahiti Infos, le magistrat passe en revue les principales observations constatées dans la gestion des politiques publiques du Pays, des établissements publics et des communes. S'il relève de nombreux points de satisfaction dans l'évolution de la situation générale, il regrette notamment qu’au niveau du Pays " le retour de la croissance et celui de la stabilité gouvernementale ne se soient pas davantage accompagnés de réformes de structure ".

 

Au terme de votre mission de sept ans en tant que président de la chambre territoriale des comptes de la Polynésie française, avez-vous noté une évolution générale dans la gestion des décideurs publics et dans la prise en compte des recommandations de la chambre ?

 

« Lorsque je suis arrivé en Polynésie française en 2012, la situation financière du Pays était particulièrement difficile. Les hauts-commissaires de cette époque auraient d’ailleurs pu juridiquement saisir la chambre territoriale des comptes pour défaut d’équilibre et insincérité du budget. Vous vous souvenez de l’avance de trésorerie de cinq milliards de Fcfp consentie au Pays en 2013-2014. De ce point de vue, nos recommandations, aidées, il faut aussi le dire, par le retour de la croissance, ont été suivies, puisque la situation budgétaire et financière est aujourd’hui mieux orientée grâce à une gestion en progrès. Les comptes du Pays sont beaucoup plus sincères et équilibrés… Je ne peux cependant m’empêcher de regretter que le retour de la croissance et celui de la stabilité gouvernementale ne se soient pas davantage accompagnés de réformes de structure. A savoir, côté dépenses, la réduction du périmètre de l’action publique aux seules besoins nécessaires à l’intérêt général. Et côté recettes, la poursuite de la réforme fiscale. Ce sont là, avec la lutte contre la fraude fiscale et sociale, les principales recommandations de la chambre qui concernent les finances du Pays. » 

 

Concernant le contrôle des politiques publiques, vous aviez noté lors de la visite du président de la Cour des comptes, Didier Migaud, en 2017 une  « prise de conscience gouvernementale et collective dans la gestion publique ». Est-ce toujours le cas ? 

 

« Je confirme la prise de conscience gouvernementale et collective dans la gestion publique. En effet, nos contrôles sont parfaitement acceptés. Les portes et les dossiers sont ouverts. Nos observations et nos recommandations sont très rarement contestées. Raison de plus pour regretter qu’elles ne soient pas plus rapidement mises en œuvre. Je rappelle que l’actuel vice-président de la Polynésie française a dit il y a quelques temps que les rapports de la chambre territoriale des comptes étaient ses livres de chevet ? Je souhaite qu’ils deviennent aussi des guides de l’action publique dès lors qu’ils ne sont pas contestés. » 

 

Vous avez également alerté à plusieurs reprises sur le « défaut de stratégie » dans les politiques publiques, c’est point sur lequel il faut encore insister ? 

 

« C’est vrai que le défaut de stratégie est une observation récurrente de nos rapports. Pour parler par exemple du dernier en date qui concerne la politique du logement social, la chambre a noté que le Pays ne parvient pas à formaliser une vision d’ensemble au titre de cette politique, alors même qu’il rappelle régulièrement le caractère prioritaire de son engagement en faveur du logement social. Je regrette d’autant ce défaut de stratégie que le ministre en charge du logement indique partager l’essentiel de nos recommandations, en reconnaissant que la Polynésie a navigué depuis les années 2000 sans véritable feuille de route. Je souhaite donc que notre rapport nourrisse la feuille de route du temps qui vient. S’agissant de la politique de la santé, vous découvrirez bientôt notre rapport et la réponse du président du Pays qui indique qu’en la matière, une véritable stratégie se met en place. La chambre pourra en mesurer les résultats dans les années qui viennent, mais beaucoup reste à faire. J’ajoute enfin, s’agissant de l’administration polynésienne en général, que le défaut de stratégie a pu conduire à un recours croissant à des prestataires de services extérieurs pour des études coûteuses et pas toujours utiles, relevant traditionnellement de la compétence de l’administration et des cabinets. Il est vrai que la masse salariale a peut-être été ainsi maîtrisée mais pas de façon satisfaisante. Pour l’avenir, il convient pour le Pays de centraliser et coordonner l’ensemble des études et audits diligentés pour les ministères et les services, et de les limiter au strict nécessaire après appel à concurrence, cela dans un but de maîtrise des coûts. » 


" Il y a une prise de conscience gouvernementale et collective dans la gestion publique "

En 2016, vous avez mis en place avec le parquet général de Papeete un " plan de prévention des atteintes à la probité publique" pour que vos deux juridictions fonctionnent plus efficacement sur cette problématique. Ce plan a-t-il porté ses fruits et constatez-vous moins de signalement au parquet à la suite de vos différents contrôles ces dernières années ?

 

« Oui, depuis trois ans nous avons formalisé avec le parquet de Papeete un plan de prévention des atteintes à la probité publique, pour qu’en effet nos deux juridictions fonctionnent plus efficacement sur cette problématique. Rien n’est jamais gagné, surtout ici et sur ce sujet, mais je constate que les transmissions de la chambre à l’autorité judiciaires sont, ces derniers temps, moins nombreuses. Même si nous restons évidemment vigilants. Cela nous permet de nous recentrer (…) sur notre cœur de métier, à savoir l’amélioration de la gestion publique. »

 

Depuis deux ans, les communes ont l’obligation légale de rendre compte du suivi des recommandations de votre juridiction. Cette nouveauté a-t-elle permis une plus grande rigueur dans l’application de ces recommandations ? 

 

« Oui, la loi du 14 octobre 2015 a institué en Polynésie française l‘obligation pour les communes et les établissements publics de coopération intercommunale de rendre compte des actions entreprises par eux à la suite des observations de la chambre. Pour la troisième années, il y a quelques jours nous avons examiné les suites données à nos observations et recommandations pour les communes de Punaauia, Faa’a et Arue qui avaient été contrôlées l’année dernière. Ce rapport sera bientôt rendu public, mais je constate, d’ores et déjà, que plus de 70% de nos recommandations sont partiellement ou totalement mises en œuvre. Pour les 30% restant, il s’agit d’opposition politique à la loi organique de 2004 qui, selon certains de ces ordonnateurs, aurait transféré des compétences environnementales aux communes sans être accompagnées des financements nécessaires. Cette position est évidemment très contestable, mais elle explique le pourcentage de recommandations non mises en œuvre. » 

 

Sauf erreur, il n’y a aujourd’hui plus aucune commune polynésienne dont le budget est placé sous contrôle de la chambre. Est-ce conjoncturel ou est-ce le signe d’une véritable évolution positive dans la gestion de ces collectivités par les maires et leurs conseils municipaux ? 

 

« A ce jour, plus aucune commune polynésienne ne voit son budget placé sous le contrôle budgétaire de la chambre saisie par le haut-commissaire. De 2012 à 2016, nous avons en effet été saisis du déséquilibre budgétaire des communes de Mahina, Teva i Uta, Hitia’a o te Ra et Papara… A chaque fois, en liaison avec le haut-commissaire Lionel Beffre, très attentif à nos travaux, nous avons proposé des plans de redressement sur plusieurs exercices, quatre ou cinq, et les équilibres ont été rétablis. Mais nous restons évidemment particulièrement attentifs aux comptes des communes. J’ajouterai, s’agissant des communes d’une manière générale, qu’en Polynésie française, elles n’ont pas la compétence générale, peu ou pas de fiscalité, qu’elles restent donc dépendantes de financements de l’Etat et du Pays et que cela réduit leurs marges de manœuvre alors qu’elles pourraient investir davantage et devenir des partenaires à part entière de l’Etat et du Pays pour le développement de la Polynésie. Ce sont sans doute des pistes à exploiter pour l’avenir. » 

 

Plusieurs « petites » communes, notamment des Tuamotu, voient encore régulièrement leur budget déséquilibré être ajusté par la chambre à la demande du haut-commissaire. Comment expliquez-vous ces situations ? 

 

« Non, les petites communes, notamment des Tuamotu –Fangatau ou Nukutavake- qui ont vu leurs budgets transmis à la chambre par le haut-commissariat ne connaissent pas de déséquilibres de leurs comptes. Nous avons été saisis dans ces cas car les budgets n’avaient pas été adoptés dans les délais légaux, du fait de dissensions au sein des conseils municipaux concernés. Mais il n’y avait pas de problèmes financiers majeurs. » 

 

Vous avez géré presque en intégralité le dossier très épineux et totalement inédit en France des recettes communales irrécouvrables, lié à l’entrée en vigueur du Code général des collectivités territoriales et au changement de la durée de prescription de ces recettes, qui concerne la majorité des communes de Polynésie française. Maintenant que la jurisprudence est établie, doit on craindre des difficultés pour ces communes dont les budgets risquent d’être insincères pendant encore quelques années ? 

 

« Oui, la jurisprudence est maintenant fixée, d’abord par la Cour des comptes confirmée récemment par le Conseil d’Etat saisi d’un pourvoi en cassation de la commune de Papeete. Tout cela à la suite d’un jugement de notre chambre engageant la responsabilité personnelle et pécuniaire du comptable public à hauteur de plus de 650 millions de Fcfp. Le juge d’appel, la Cour des comptes, et le juge de cassation, le Conseil d’Etat, ont revu très largement à la baisse le débet du comptable au motif qu’il ne pouvait être tenu pour responsable du non recouvrement des créances anciennes et prescrites, ou pas d’ailleurs. C’est un peu technique. Quoiqu’il en soit, les décisions s’imposent à tous, mais il est vrai que les communes concernées, c’est particulièrement le cas à Papeete, vont devoir travailler à la sincérité de leurs budgets dès lors que beaucoup de recettes potentielles ne peuvent plus y figurer parce que devenues irrécouvrables. Il va falloir trouver d’autres moyens d’équilibrer leurs budgets. Au-delà de ces questions de prescription trentenaire devenue quadriennale, se pose dans ce territoire la question du recouvrement des recettes locales. Et je crois que là aussi, il y a une prise de conscience des élus, des comptables, et on devrait constater des améliorations dans les années qui viennent. C’est absolument nécessaire. » 


" Le défaut de stratégie est une observation récurrente de nos rapports "

Pour être complet après les communes et politiques publiques, avez-vous des observations récurrentes en ce qui concerne les établissements publics contrôlés  ? 

 

« D’une manière générale, s’agissant des établissements publics du Pays, nous avons une observation récurrente. On ne peut pas être à la fois décideur, donneur d’ordre et contrôleur. Et nous pensons que les ministres et membres du gouvernement occupent une place trop importante dans les conseils d’administration. Ce qui diminue l’autonomie des établissements publics et place leurs directeurs dans des conditions difficiles, dans la mesure où ils ont comme président du conseil d’administration un ministre qui est censé leur donner une lettre de mission. Sur l’OPH et le CHPF, il faut également ajouter que si vous comparez nos recommandations des deux derniers rapports, il y en a quand même beaucoup qui se ressemblent… Enfin, j’ajoute sur les établissements publics qu’il y a une instabilité directoriale. Les directeurs changent beaucoup trop souvent. Pour remplir une mission, c’est trop compliqué. On a réglé la question de l’instabilité gouvernementale, il faudrait maintenant une stabilité directoriale au niveau des établissements publics. » 

 

Par ailleurs, votre mandat a également coïncidé avec la conclusion du fameux volet financier des emplois fictifs des présidences Flosse, avec près d’une quinzaine de décisions définitives pour gestion de fait. C’est une satisfaction de voir ce dossier aboutir malgré la longueur de la procédure ? 

 

« Oui, mon mandat a également coïncidé avec la conclusion du volet financier des emplois cabinets de la présidence entre 1996 et 2004. De quoi s’agissait-il ? Des élus municipaux avaient été embauchés et rémunérés par la présidence alors qu’ils n’y travaillaient pas, ce qui rendaient ces emplois fictifs et les dépenses les concernant tout à fait indues. Le principe était simple, la procédure a été longue pour des raisons diverses, beaucoup tenant aux droits de la défense qui a exercé quasiment tous les recours possibles. Le Droit a fini par triompher, et le magistrat que je suis ne peut que se réjouir, tant le travail de la chambre et de son président avant mon arrivée avait été important. » 

 

Vous allez quitter votre poste de président de la chambre territoriale des comptes après sept années passés en Polynésie française, cette juridiction a-t-elle particulièrement marqué votre carrière ? 

 

« Oui, la Polynésie française et sa chambre territoriale auront marqué particulièrement ma carrière. D’abord, je me suis attaché à la Polynésie, ses paysages extraordinaires, ses habitants tellement accueillants et tellement chaleureux. Pendant quarante ans, j’ai occupé des fonctions de directeur d’hôpital, de sous-préfet, de professeur… Mais jamais je n’ai eu l’impression de pouvoir être aussi utile qu’ici en Polynésie où des marges importantes existent en matière d’amélioration de la gestion publique, même si l’on constate des progrès chaque jour. Enfin, je serai ingrat et pas complet si je ne rendais pas un hommage appuyé aux magistrats et aux fonctionnaires de la chambre qui, par leur compétence et leur loyauté, ont grandement facilité ma mission. » 

 

Savez-vous de quoi sera faite votre retraite, comme votre avenir hors de Polynésie  ? 

 

« Je ne sais pas précisément ce que je ferai, ni où je le ferai, mais après tant d’années consacrées à l’intérêt général, il n’est pas impossible que je continue de donner des conseils aux collectivités publiques voire que je me confronte au suffrage universel. »


Jean-Michel Le Mercier, futur président de la CTC en Polynésie française

Le futur président de la chambre territoriale des comptes de la Polynésie française, Jean-Michel Le Mercier, prendra officiellement ses fonctions le 1er octobre prochain. Actuellement président de section à la chambre des comptes d’Occitanie, le magistrat sera d’abord installé auprès de la Cour des comptes, comme le veut la procédure pour les président de chambre, avant de prendre ses fonctions en Polynésie lors d’une audience solennelle le 9 octobre. 


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Conteneurs de déchets: l'Indonésie intensifie les retours à l'envoyeur

$
0
0
Conteneurs de déchets: l'Indonésie intensifie les retours à l'envoyeur
Jakarta, Indonésie | AFP | mercredi 04/09/2019 - L'Indonésie a renvoyé depuis le mois de juin plusieurs centaines de conteneurs de déchets non conformes vers leurs pays d'origine, alors que l'archipel d'Asie du Sud-Est renforce les contrôles pour ne pas devenir une décharge des pays plus riches.

Quelque 250 conteneurs saisis dans le pays cet été ont déjà été retournés à l'envoyeur et les autorités sont en train d'en examiner un millier d'autres, a indiqué Deni Surjantoro, un porte-parole des douanes indonésiennes interrogé cette semaine par l'AFP.
La décision de la Chine de cesser début 2018 l'importation de déchets plastiques a suscité le chaos sur le marché mondial du recyclage et obligé les pays développés à trouver de nouvelles destinations pour leurs déchets.
Depuis, d'énormes quantités de déchets ont été réacheminées vers l'Asie du Sud-Est où les capacités de recyclage sont limitées et où les déchets s'empilent souvent dans des décharges, sont brûlés de façon artisanale ou finissent dans la mer.
Les importations de déchets plastiques, souvent mal triés, vers l'Indonésie ont ainsi bondi récemment, passant de 10.000 tonnes par mois fin 2017 à 35.000 tonnes par mois à la fin 2018, selon l'ONG Greenpeace.
Devant l'ampleur du phénomène et les critiques, les autorités ont renforcé les contrôles et commencé ces derniers mois à renvoyer les cargaisons non conformes à leur expéditeur.
Sur l'île indonésienne de Batam proche de Singapour, 49 conteneurs de déchets non conformes ont été saisis et renvoyé vers les Etats-Unis, l'Allemagne, la France, Hong Kong et l'Australie, a indiqué le porte-parole des douanes.
 

- Contamination par des substances toxiques -

 
Ces conteneurs contenaient un mélange d'ordures, d'emballages plastique et de déchets dangereux. Ces cargaisons ne correspondent pas aux déchets légalement exportables et "peuvent être contaminés par des substances toxiques ou dangereuses", a noté le porte-parole.
Près de 200 conteneurs ont également été renvoyés depuis Surabaya, la deuxième ville d'Indonésie, vers les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l'Allemagne, selon les données fournies par les douanes.
Parallèlement les autorités de la région de Jakarta se préparent à renvoyer quelque 150 conteneurs et en examinent un millier d'autres, a souligné Deni Surjantoro.
En ce qui concerne la France, les douanes ont confirmé que deux conteneurs sont partis de Batam vers la France le 29 juillet. Selon le ministère de l'Environnement et des Forêts, 20 conteneurs au total sont non conformes et doivent être renvoyés vers l'Hexagone.
Jakarta autorise l'importation de déchets recyclables, mais les cargaisons ne doivent pas contenir d'autres ordures non triées ou des déchets dangereux.
L'Indonésie, comme d'autres pays d'Asie - Malaisie, Philippines, Sri Lanka ou Cambodge - multiplient ce type d'opérations pour ne plus être les décharges des pays riches.
En réaction, l'Australie s'est engagée à mettre fin à l'exportation de ses déchets recyclables.
Selon l'organisation de défense de l'environnement WWF, 300 millions de tonnes de plastique sont produites chaque année, dont une bonne partie finissent dans des décharges et polluent les mers mettant en danger la faune.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le club-house du golf d’Atimaono rénové en 2020

$
0
0
Le club-house du golf d’Atimaono rénové en 2020
PAPARA, le 4 septembre 2019 - D'importants travaux seront entrepris en 2020 pour rénover le club house du golf d'Atimaono à Papara dans le but de proposer au public une offre complète de loisir et de restauration. Le montant des travaux est estimé à 85 millions de Fcfp. 

Une bonne nouvelle pour les usagers du golf d'Atimaono à Papara. Le conseil d'administration de l'Établissement de gestion et d'aménagement de Teva (EGAT) qui s'est tenu mardi a étudié le projet de rénovation du club house. "Une infrastructure indispensable pour proposer aux usagers du golf une offre complète loisir/restauration, duo nécessaire au développement de l’établissement", indique un communiqué de la présidence. 

D'importants travaux doivent être entrepris au cours de l'année prochaine pour un montant estimé à 85 millions de Fcfp.

Le conseil d'administration de l'EGAT s'est également penché sur la révision de la la grille tarifaire du Golf pour mettre en place une nouvelle offre dédiée au « Team Building », concept de plus en plus plébiscité par les entreprises pour motiver et faire adhérer leurs salariés et collaborateurs aux projets d’entreprise, pour créer de la cohésion.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

​"Nous sommes des partenaires" rétorque le SFP à Jacques Raynal

$
0
0
​
PAPEETE, 4 septembre 2019 - Le Syndicat de la fonction publique signe une tribune, mardi, pour répondre à une déclaration du ministre de la Santé à propos "des attaques en justice" faites suite à l’avancement litigieux d’agents de catégorie D.

"Nous ne sommes pas vos ennemis, monsieur, mais des partenaires sociaux" rétorque mardi Vadim Toumaniantz, secrétaire général du Syndicat de la fonction publique (SFP), en réponse à une déclaration faite vendredi sur Radio 1 par Jacques Raynal.

Lors des tentatives de résolution de la grève à l’hôpital, le représentant de l’exécutif s’était trouvé confronté aux demandes d’avancement en catégorie C de certains agents de la filière technique, ou d’intégration d’Agents non-titulaires (ANT) employés depuis plusieurs années sous statut précaire de droit privé. Le ministre de la Santé avait affirmé sa volonté de "regarder (…) les possibilités (…) dans le cadre de la réglementation ». Jacques Raynal justifiait ce principe par souci de sécurité juridique « parce qu’il y a eu des attaques en justice, et notamment du Syndicat de la fonction publique"

"Pour notre part, nous regrettons cette situation où les tribunaux nous servent de lieux de dialogue social", réplique le SFP en soulignant que le litige évoqué par le ministre concerne des intégrations hors concours dans l’administration. La méthode avait été retoquée par le tribunal administratif parce que contraire aux dispositions (article 53) de la délibération de 1995 portant statut de la fonction publique du territoire.

"Le SFP n’est pas contre la promotion interne, affirme en outre le communiqué diffusé mardi. Il en souhaite le développement pour tous les agents et de façon équitable. Par exemple, lorsqu’un concours est raté, ou que l’agent en CDD ne s’y présente pas, il n’appartient pas à l’administration de chercher d’autres voies pour titulariser tout de même le candidat défaillant."

Le SFP tacle en outre : "comme l’a fort bien noté la Cour des comptes, en aucune façon le recrutement en ANT ne devrait devenir la norme." Au CHPF, ces contrats précaires concernent pourtant 425 agents, soit 22 % des postes budgétaires.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

L’Aremiti 6 décroche sa défisc’ nationale

$
0
0
L’Aremiti 6 décroche sa défisc’ nationale
Papeete, le 4 septembre 2019 – Le haut-commissariat a annoncé mercredi dans un communiqué l’octroi d’une défiscalisation nationale à hauteur de 717 millions de Fcfp pour la société Aremiti, pour financer les 2,4 milliards de Fcfp d’investissement nécessaires à l’acquisition du nouvel Aremiti 6.
 
Privé de défiscalisation locale, l’Aremiti 6 tient sa défiscalisation nationale. Le haut-commissariat a annoncé mercredi l’aide fiscale accordée à la société Aremiti pour l’acquisition de son nouveau navire à grande vitesse Aremiti 6 arrivé la semaine dernière à Papeete. Le montant de la défiscalisation s’élève à 716,6 millions de Fcfp pour un investissement global de 2,38 milliards de Fcfp.
 
Fin 2018, le Pays avait refusé d’octroyer une défiscalisation locale à l’Aremiti 6, au motif que la société avait déjà obtenu une défiscalisation locale en 2013. L’objectif étant pour le Pays de veiller à ne pas déséquilibrer la concurrence entre Terevau et Aremiti sur la ligne.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Trois randonneurs portés disparus à Hiva Oa

$
0
0
Trois randonneurs portés disparus à Hiva Oa
HIVA OA, le 4 septembre 2019 - Trois hommes âgés d’une trentaine d’années sont portés disparus, depuis dimanche, selon nos confrères de La Dépêche de Tahiti. Ils avaient décidé de rejoindre le village principal de Atuona en effectuant une randonnée à partir de Hanamenu. Alerté hier soir, de leur disparition, le tāvana a enclenché un dispositif pour retrouver les trois hommes.

Les forces de l’ordre se mobilisent pour retrouver les trois randonneurs métropolitains disparus depuis dimanche. Les trentenaires avaient l’intention de faire la traversée entre le village de Hanamenu et celui de Atuona, par les hauteurs. Une randonnée de plusieurs heures, “avec un chemin tout tracé“.

Inquiet de ne pas les voir arriver, leur ami qui les attendait à bord d’un voilier n'a donné l’alerte que mardi soir.

J’ai activé la cellule de crise dans la foulée et nous avons entamé les recherches ce matin (mercredi, NDLR). Deux équipes de sept personnes ont été constituées. L’une est partie depuis Atuona et la seconde par Hanamenu“, explique Etienne Tehaamoana, maire de Hiva Oa.

Nous avons trouvé uniquement des traces de pas. Après, il y a aussi des petits chemins qui ont été faits par les chevaux. J’espère qu’ils ne les ont pas empruntés", ajoute le tāvana.

L’hélicoptère de la flottille 35F, le Dauphin, poursuivra les recherches cette nuit. “Il est équipé d’une caméra thermique, ce qui facilitera les investigations“, souligne le premier magistrat de Hiva Oa.

Si aucun signe de vie n’est repéré, la commune entreprendra de nouvelles recherches jeudi matin, avec la participation des militaires du RSMA.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Du Sarah Nui au cartel

$
0
0
Du Sarah Nui au cartel
PAPEETE, le 4 septembre 2019 - Le juge d’instruction Laurent Mayer en charge de l’affaire de trafic d’ice dite “Sarah Nui” est en passe de clôturer la tentaculaire information judiciaire révélée en 2018. Tahiti Infos s’est procuré la première ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel de ce dossier, qui concerne 14 prévenus pour le seul volet de l’écoulement de l’ice à Tahiti... Une affaire “Sarah Nui” dans laquelle les deux suspects notoirement connus des autorités et du grand public pour avoir fui la justice locale en se réfugiant au Mexique, Tamatoa Alfonsi et Maitai Danielson, apparaissent comme les têtes du trafic.


L’affaire avait éclaté le 14 août 2018 suite à un vaste coup de filet opéré par les services de police et de gendarmerie à Tahiti. Plusieurs individus, soupçonnés de se livrer à un vaste trafic d’ice, avaient été interpellés à l’hôtel Sarah Nui de Fare Ute ou au sein de leurs domiciles personnels. Plus de 49 millions de Fcfp, des armes, de l’ice et du paka avaient été saisis par les enquêteurs.

Selon nos informations, le juge d’instruction en charge du dossier, Laurent Mayer, est en passe de régler cette vaste affaire dans laquelle plus de 40 personnes ont été mises en examen. Tahiti Infos s’est procuré une première ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel (ORTC) rendue par le juge dans ce dossier. Et selon le document, le démantèlement de ce trafic international a débuté par un fait a priori sans lien avec le trafic de stupéfiants. Un accident mortel de la circulation courant 2018…

Importantes quantités d’ice en direction du Pays
Au cours de l’enquête sur cet accident, le conducteur dépisté positif à l’Ice avait dénoncé son dealer. Cette dénonciation avait permis l’ouverture d’une information judiciaire au cours de laquelle plusieurs revendeurs avaient été identifiés. Et au moment de la retentissante perquisition du 14 août 2018, les suspects étaient surveillés depuis plusieurs semaines. Ces hommes “étaient tous en contact avec une même organisation dirigée à partir du Mexique et des Etats-Unis par deux individus déjà connus pour trafic de stupéfiants : Tamatoa Alfonsi, installé à Tijuana, et Maitai Danielson, installé à San Diego”, détaille le juge d’instruction dans son ORTC. Les deux hommes “exportaient des quantités très importantes d’ice en direction de la Polynésie française”.

Rappelons que Tamatoa Alfonsi est un trafiquant multirécidiviste déjà condamné à plusieurs reprises dans des affaires de trafic d’ice en Polynésie. Visé par un mandat d’arrêt et installé à Tijuana au Mexique, l’homme avait défrayé la chronique fin 2018 lors de son expulsion du pays et son incarcération en métropole. En janvier 2019, il avait été transféré à Tahiti pour y purger ses peines et répondre de son implication dans l’affaire “Sarah Nui”.

L’ancien rameur Maitai Danielson a quant à lui été interpellé aux côtés d’Alfonsi au Mexique. Egalement sous le coup d’un mandat d’arrêt dans l’affaire Sarah Nui, il avait également été transféré en métropole puis à Tahiti à la même période.

Francis Tarano,“personne la plus importante de ce réseau” à Tahiti
Dans son ordonnance de renvoi, le juge d’instruction indique avoir procédé à une disjonction le 20 juin dernier afin de “séparer” les individus chargés d’écouler l’ice sur Tahiti de ceux qui étaient directement en lien avec “l’organisation Alfonsi / Danielson”.

Le 20 août dernier, le magistrat instructeur a donc rendu une ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel (ORTC) portant sur la seule partie “écoulement” de l’ice à Tahiti. Parmi les 14 personnes qui seront prochainement jugées pour ces faits, l’ancien entraîneur de futsal, Francis Tarano, apparaît comme “la personne la plus importante de ce réseau, capable d’acheter, grâce au trafic de cannabis, des quantités très importantes d’ice pour un total de 1 370 grammes entre 2016 et juillet 2018.” Au total, l’homme aurait investi la somme de “117 500 000 de Fcfp dans l’achat de meth”, écrit le magistrat. Plus de 49 millions de Fcfp en cash avaient d’ailleurs été saisis à son domicile lors d’une perquisition.

Lors de ses auditions devant le juge d’instruction, Francis Tarano avait expliqué qu’il utilisait quatre revendeurs pour “écouler ses stocks dans des lieux connus pour le deal comme Vaitavatava à Papeete, ou auprès de leur clientèle”. A la différence de nombreux revendeurs, Francis Tarano n’était pas consommateur d’ice. Il a donc engrangé de gros bénéfices supérieurs à “100 millions de Fcfp” qui lui ont notamment permis de rénover la maison de sa mère, d’acheter des meubles et de rembourser un emprunt lié à l’achat d’un terrain…

“Acclamé en héros” à Nuutania
L’ancien sélectionneur de futsal de l’équipe de Tahiti et ex-instituteur de l’école Toata, Jacob Tutavae, est lui aussi renvoyé devant le tribunal correctionnel dans ce dossier. Son interpellation le 27 août 2018, avait fait couler beaucoup d’encre puisqu’il avait fallu trouver un remplaçant pour le substituer au sein de l’école élémentaire dans laquelle il exerçait en classe de CM2.

Selon l’ORTC, Jacob Tutavae était un revendeur de Francis Tarano, mais il lui avait également servi d’intermédiaire lors de trois “achats importants d’ice”. Pour l’anecdote, le juge rapporte qu’à la suite de son incarcération, Jacob Tutavae avait appelé sa femme afin de lui annoncer qu’il avait été “acclamé en héros” au sein de la prison. Il avait ensuite déclaré à ses enfants : “C’est papa le boss ici, c’est papa qui contrôle ici”.

“Organisation Alfonsi/Danielson”
Les investigations menées par le magistrat lors de l’instruction révèlent que la drogue venait du Mexique et des Etats-Unis où étaient installés Tamatoa Alfonsi et Maitai Danielson.

Notons que les déclarations du franco-américain Tane Hopu, reportées dans l’ORTC, permettent également d’en apprendre un peu plus sur la dimension internationale de ce trafic. Le Polynésien, qui possède également la nationalité américaine, était détenteur de comptes bancaires à la Bank of America et en Nouvelle-Zélande. En 2018, Tane Hopu s’était rendu à Tijuana à six reprises afin de rencontrer Tamatoa Alfonsi qui s’appuyait sur des hommes de confiance pour “récolter le produit de la vente d’ice”. Tane Hopu communiquait souvent avec un proche d’Alfonsi, soupçonné d’être membre d’un cartel mexicain…

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Derrière l'objectif avec Romuald Pliquet

$
0
0
PAPEETE, le 4 septembre 2019 - Cette semaine Marama Vahirua part à la rencontre d'un passionné de photographie. Romuald Pliquet commente sa fascination pour la vague de Teahupo'o.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

L'Ademe attend vos projets écolos

$
0
0
L'Ademe attend vos projets écolos
Papeete, le 4 septembre 2019 - Pour préparer la prochaine édition de la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets, prévue du 16 au 24 novembre, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie organisait ce mercredi un séminaire afin d'aider les éventuels futurs porteurs de projets dans leurs démarches. Ils peuvent s'inscrire auprès de l'agence depuis le 4 septembre.

“On va proposer plusieurs ateliers comme des ateliers zéro déchet 'dans ma cuisine', 'dans ma salle de bain', 'je débute ma vie zéro déchet' ou encore 'Zéro déchet pour les fêtes' (…). Ces ateliers permettent de sensibiliser les personnes et surtout de leur donner des conseils, d'échanger des astuces pour réduire les déchets, car on ne sait pas toujours comment faire”, explique avec enthousiasme Sarah Dukan, qui va pour la seconde fois porter ce projet à la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets (Serd).
Sarah Dukan participait avec plusieurs dizaines d'autres personnes au séminaire organisé ce mercredi par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) en vue de préparer la nouvelle édition de la Serd, qui aura lieu du 16 au 24 novembre prochain. Présente en Polynésie depuis plusieurs années, la Serd est l'occasion de sensibiliser la population locale à la réduction des déchets. L'an dernier, ce sont près d'une centaine d'actions qui ont été menées.

TOUT LE MONDE PEUT AGIR
L'Ademe attend vos projets écolos
L'idée de cette semaine est simple : Tout le monde peut agir. Un particulier, une entreprise, une association, un établissement scolaire, une administration publique… peut proposer un projet pour cette semaine consacrée à l'environnement. Si le projet correspond aux critères retenus par l'agence, il sera alors labellisé par l'Ademe, qui en retour, lui fournira tout un kit de communication. Ce kit aidera à promouvoir les actions tout au long de cette semaine.
Pour rentrer dans le cadre des projets retenus, pas besoin d'avoir des idées forcément révolutionnaires ou novatrices. L'Ademe est porteuse de tous les projets même petits qui concernent des actions de prévention des déchets (éco-conception, suremballage, produits jetables…), de prévention des déchets dangereux, de prévention du gaspillage alimentaire, de promotion du compostage ou encore de réemploi, de réparation ou de réutilisation.
“On essaye d'aider, de donner quelques clefs pour pérenniser les actions”, souligne avec simplicité l'Ademe, qui espère bien que le nombre de porteurs sera plus important cette année encore.

L'Ademe attend vos projets écolos
Heiava Samg-Mouit
Chargée de mission déchets et économie circulaire à l’Ademe

”Il y a 40 ans, on produisait deux fois moins de déchets”

Quel est le but de cette journée ?
“C’est une journée préparatoire à la Semaine européenne de réduction des déchets. Cette journée est dédiée à présenter des retours d’expérience, à échanger entre porteurs d’actions afin qu’émergent de nouveaux projets cette année et que de nouvelles actions servent.”

Ce qui va être montré aujourd’hui va-t-il être développé dans la semaine ou les mois à venir ?
“Pas forcément, cela dépend du bon vouloir des personnes présentes. Cette journée est vraiment faite pour encourager les porteurs de projets à mener à bien leurs actions durant cette semaine-là. Le principe de la Serd est très simple, si l’on a envie de mener une action, il suffit de l’inscrire sur le site internet www.serd.fr et ainsi elle sera labellisée. Pour finir, toutes les actions inscrites seront répertoriées pour montrer la mobilisation de l’entreprise, de la collectivité... Tout le monde peut s’inscrire, tout le monde peut mener des actions Serd, que l’on soit professionnel, particulier, que l’on fasse partie d’une association ou d’une collectivité. Le but étant de nous sensibiliser à réduire nos déchets.”

L’année dernière, combien d’actions ont été inscrites ?
“L’année dernière, 94 actions ont été inscrites pour 34 acteurs de tous horizons. Il y a eu beaucoup d’établissements scolaires (comme chaque année) et des entreprises.”

A partir de quand les gens peuvent-ils s’inscrire ?
“Il est possible de s’inscrire depuis le 4 septembre jusqu’au 1er novembre.”

Combien d’actions espérez-vous cette année ?
“On espère au moins les doubler ! Le but premier n’est pas le nombre d’actions, même si on aimerait progresser, mais c’est le nombre de personnes visées et sensibilisées à cette thématique-là.”

Où en est-on en ce moment de la réduction des déchets en Polynésie par rapport à la métropole ?
“Il y a une prise de conscience de la part d’une partie de la population mais un grand nombre de personnes ne veulent pas changer leur mode de consommation ou n’y voient pas d’intérêt. La quantité de déchets produits a doublé depuis une quarantaine d’années. Il y a eu des années au cours desquelles la situation a empiré, d’autres où elle s’est améliorée, selon la conjoncture économique mondiale. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il y a 40 ans, on produisait deux fois moins de déchets qu’aujourd’hui.”

Toute la population n’est donc pas sensibilisée ?
“Oui, une grande partie de la population n’est pas encore sensibilisée, il y a encore beaucoup de travail à faire car les gens pensent que le tri est suffisant et qu’il est l’acte environnemental par excellence. En fait, c’est faux, le mieux c’est de ne pas produire de déchets. 'Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas'. La gestion des déchets est extrêmement compliquée dans le monde, mais elle l’est particulièrement ici parce que nous habitons dans un contexte insulaire, dans une multitude de petites îles. Nous n’arrivons pas à valoriser en local pour plusieurs raisons comme par exemple, un manque d’usine adaptée.”

Quel serait le conseil à donner ?
“Faites des petits gestes au quotidien, essayez de sensibiliser les gens autour de vous, votre famille, vos collègues, chaque geste compte !”




PROPOS RECUEILLIS PAR CORALIE OBERTI


Pour toutes informations, rendez-vous sur la page Facebook de l'Ademe Polynésie française ou sur le site de l'Ademe.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Travaux à Tahiamanu : 
la prochaine étape risque d’être bruyante

$
0
0
Travaux à Tahiamanu : 
la prochaine étape risque d’être bruyante
MOOREA, le 4 septembre 2019 - Des travaux d’aménagement pour lutter contre l’érosion du littoral sont en cours depuis un mois sur la plage de Tahiamanu à Moorea. Dans les prochains jours, un pompage de sable à proximité du chenal sera entrepris, ce qui entraînera des nuisances sonores et de nombreux mouvements dans l’eau.

Depuis un mois, le service du Tourisme a entamé des travaux d’aménagement pour lutter contre l’érosion du littoral sur la plage de Tahiamanu à Moorea.

La deuxième phase de ces travaux consistera à pomper le sable à proximité du chenal. Une étape qui démarrera dans quelques jours et qui provoquera “des nuisances sonores et de nombreux mouvements dans l’eau“. “Les travaux d’extraction ont été autorisés“, indique un communiqué. “Et pour des raisons de sécurité, une aire marine localisée par des balises, sera mise en place pour une durée de deux mois à compter du 13 septembre. Aucun navire ou autre embarcation ne pourra stationner dans ce périmètre. Il est également demandé de limiter la vitesse de navigation à 5 nœuds à l'approche de cette zone balisée. La brigade nautique de la commune de Moorea-Maiao mènera une campagne d'information dans les jours à venir".

Pour toutes informations complémentaires, contactez Moeava Juventin au 40 47 62 17.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

William Vanizette rebondit à la nouvelle "DAP"

$
0
0
William Vanizette rebondit à la nouvelle
Papeete, le 4 septembre 2019 – Le gouvernement a créé mercredi en conseil des ministre une Délégation à l’Analyse et à la Prospective (DAP) pour l’aider « en matière de stratégie sectorielles ». C’est William Vanizette, tout juste débarqué de la DGAE, qui prend la tête de cette nouvelle délégation.
 
Le compte-rendu du conseil des ministres de mercredi annonce la création par le Pays d’une Délégation à l’Analyse et à la Prospective (DAP). C’est William Vanizette, tout juste débarqué de la DGAE, qui prend la tête de cette nouvelle délégation. Les missions de la nouvelle délégation seront « l’aide à la décision en matière de stratégies sectorielles » et « le suivi et l’évaluation permettant d’apprécier à échéance périodique la performance des politiques publiques et d’intégrer les ajustements à envisager par des mécanismes de correction, l’infléchissement ou la redéfinition de ces schémas et stratégies ».
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Négociations de la dernière chance à l'Intercontinental Tahiti

$
0
0
Négociations de la dernière chance à l'Intercontinental Tahiti
PAPEETE, 4 septembre 2019 - Un ultime round de négociations s’est tenu mercredi après-midi à l’Intercontinental Tahiti pour éviter le déclenchement d’une grève à l’appel de la confédération O Oe To Oe Rima.
 
Sans accord, le resort de Faa’a demeure sous la menace d’une grève dès jeudi zéro heure. Direction et syndicat ont participé à une négociation de la dernière chance, mercredi en fin d'après-midi. Les discussions butent encore sur la demande de révision du décompte des congés payés en vue d’un total de 6 semaines par an.

Les salariés encartés O Oe To Oe Rima de l’hôtel de luxe demandent aussi l’instauration d’une prime de nuit de 15 % du salaire horaire, passé 20 heures. Ils réclament en outre la revalorisation effective à 6 % du service de charge, sur la base d’un paiement mensuel. 

La confédération O Oe To Oe Rima est déjà à l’initiative d’un mouvement de grève à l’Intercontinental Moorea, déclenché depuis jeudi dernier et suivi par près de 70 % du personnel sur place, de l’aveu de la direction de l’hôtel. Atonia Teriinohorai, le secrétaire général de la confédération est en déplacement depuis lundi à Bora Bora, dans la perspective d’une possible extension du mouvement social dans les deux hôtels que compte la chaîne Intercontinental sur l’île. 

O Oe To Oe Rima est assez faiblement représenté dans le personnel des hôtels de Tahiti et Bora Bora, contrairement aux confédérations CSTP/FO et CSIP. Mais les adhérents de ces deux confédérations syndicales amies pourraient se joindre aux débrayages, en cas de grève.

Dans ce contexte, le groupe hôtelier a annoncé qu’il ne serait pas représenté au salon du Tourisme, ce week-end : "les hôtels InterContinental, le restaurant Le Lotus, The Brando, les hôtels Maitai, le Moorea Dolphin Center, Polynésie Voyages et le Paul Gauguin ne seront donc pas présents au parc des expos de Mamao les 6-7-8 septembre", a-t-il précisé lundi.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le projet du lycée de Moorea de nouveau sur les rails

$
0
0
Le projet du lycée de Moorea de nouveau sur les rails
MOOREA, le 4 septembre 2019 - Cela fait plusieurs années que ce projet est discuté entre les diverses institutions. Aujourd’hui, le Pays veut le concrétiser. Une convention a d’ailleurs été signée avec TNAD pour démarrer "rapidement" les études préliminaires nécessaires.

Discuté depuis plusieurs années par les diverses institutions du Pays, suite notamment aux réels besoins des collégiens de Moorea souhaitant poursuivre dans les filières générales du baccalauréat, le projet de construction d’un lycée à Moorea revient sur le devant de la scène.

Jusqu’à aujourd’hui, les élèves de Moorea étudient à Tahiti, ce qui les amène à quitter leurs familles pour intégrer les internats qui sont saturés. Certains élèves effectuent quotidiennement le trajet entre Tahiti et Moorea, ce qui entraine "un coût financier" non négligeable pour les familles.

Face à ce constat, le Pays envisage de construire un lycée d’enseignement général et professionnel "attenant au lycée agricole de Opunohu pour mutualiser les moyens, tels que l’internat, la restauration ou bien les équipements sportifs", indique le communiqué du Conseil des ministres.

Ce futur lycée pourra accueillir 317 élèves et il proposera "une voie générale, comprenant 3 sections de niveau “seconde“, 2 sections de niveau première et 2 sections de niveau terminale pour un total de 245 élèves, et une voie professionnelle de niveau CPAP (certificat polynésien d’aptitudes professionnelles) dans laquelle il y aura des filières Petite et moyenne hôtellerie (PMH), Polyvalence du bâtiment (PB) ainsi que le CPAP Exploitation polynésienne horticole et rurale (EPHR), pour un total de 72 élèves".

Le ministère de l’Éducation souhaite que ce futur lycée soit construit avec "du bois local issu de la forêt de pin de Opunohu" et qu’il "favorise les énergies renouvelables".

TNAD a été choisi en tant que maître d’ouvrage. Une convention a d’ailleurs été signée avec le ministère de l’Éducation pour que les études préliminaires démarrent dans les plus brefs délais.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Taraho'i, siège de l’économie bleue

$
0
0
Taraho'i, siège de l’économie bleue
PAPEETE, le 4 septembre 2019 - L'assemblée de la Polynésie française organise, mardi et mercredi prochains, la Conférence du groupe des Parlements des îles du Pacifique (GPIP) qui portera sur "l'économie bleue durable". Seize pays du Pacifique participeront à cette rencontre. 

Les représentants de l'assemblée de la Polynésie française (APF) laisseront leur place dans l'hémicycle pendant deux jours à des parlementaires originaires de 16 pays du Pacifique. Ces derniers participeront mardi et mercredi prochains à la Conférence du groupe des Parlements des îles du Pacifique (GPIP), organisée par l'APF. 

Seront notamment présents : Ratu Nailatikau, président du parlement de la république de Fidji, Adrien Rurawhe, vice-président de la chambre des représentants de Nouvelle-Zélande, ou encore Kalani English, sénateur et représentant du président du Sénat de Hawaii. Les débats porteront sur l’économie bleue et précisément sur deux axes : "La pêche, secteur clé de l’économie bleue et la résilience de l’océan Pacifique."

"L'idée n'est pas de s'immiscer dans les politiques publics qui sont fixés et menés par les leaders de ces pays", explique Gaston Tong Sang, président de l'APF. "Il est cependant essentiel que les organes législatifs se mettent ensemble pour travailler, pourquoi pas, sur un texte commun concernant le réchauffement climatique. Une problématique d'autant plus importante pour nous les îles du Pacifique. (…) Concernant la pêche, les poissons ne tiennent pas compte des limites des ZEE... Donc si nous n'avons pas une bonne politique et une bonne réglementation, des pays pourraient ramasser plus de poissons dans leur filet et d'autre en avoir moins". 

DECLARATION DE TARAHO'I
En plus des parlementaires, des experts de l'océan et de l'environnement issus de diverses organisations tels que l'ONU, le Bureau du commissaire de l'océan Pacifique (OPOC) ou encore du Programme régional océanien de l'environnement (PROE) prendront également part au débat. "Nous recevons des sommités du domaine de l'océan. Des annonces importantes concernant la Polynésie française seront probablement faites au cours de la conférence", précise Manuel Terai, délégué aux affaires internationales, européennes et du Pacifique.  
 
Le public aura aussi l'occasion de participer aux discussions en adressant leurs questions par l'intermédiaire des réseaux sociaux. La conférence sera par ailleurs retransmise en direct sur internet.
 
À l'issue des débats, les participants signeront une déclaration commune. Baptisée la Déclaration Taraho'i, elle mettra en lumière les engagements de chacun.  

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le Président Pinera "intéressé" par un câble Chili-Tahiti

$
0
0
Le Président Pinera
Papeete, le 4 septembre 2019 – Dans un communiqué, la présidence annonce qu’au terme de la rencontre entre le président Edouard Fritch et le Président de la République du Chili, Sebastian Pinera, mercredi, le chef d’Etat s’est dit « particulièrement intéressé par l’option » du câble Chili-Tahiti.
 
En visite officielle actuellement au Chili, le président de la Polynésie française, Edouard Fritch, s’est entretenu, mercredi après-midi, avec le président chilien, Sebastian Pinera. L’entretien s’est déroulé au Palais de la Moneda, à Santiago du Chili. Lors de cette rencontre, le président Fritch a notamment évoqué le projet de câble sous-marin de télécommunications entre la Polynésie française et le Chili.
 
Le Chili souhaite développer sa connectivité, par le biais d’un câble allant vers l’ouest, et un cabinet d’ingénierie vient d’être choisi dernièrement pour mener des études sur un tel projet. Le président a mis en exergue l’intérêt d’un trajet Chili-Tahiti pour un tel câble. Le président chilien Sebastian Pinera a été particulièrement intéressé par cette option. Il a également souligné l’importance de la connectivité entre l’Amérique du Sud et l’Asie, deux régions ayant à la fois une population nombreuse et un fort potentiel économique.
 
Le président Edouard Fritch a invité le président chilien à venir en Polynésie française dans le cadre d’une visite officielle. Avant cet entretien, il a aussi pu échanger avec la secrétaire d’Etat aux relations extérieures, Carolina Valdivia.
 
D’après communiqué

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
Viewing all 46290 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>