Quantcast
Channel: TAHITI INFOS, les informations de Tahiti
Viewing all 46290 articles
Browse latest View live

Le chirurgien Eric Faure re-réintégré à l’hôpital

$
0
0
Le chirurgien Eric Faure re-réintégré à l’hôpital
Papeete, le 29 août 2019 – La justice administrative a décidé une nouvelle fois de réintégrer le chirurgien vasculaire et thoracique du Centre hospitalier, Eric Faure, après une deuxième décision de suspension prise par le Pays pour des « fautes médicales ».
 
Bis repetita pour le chirurgien thoracique et vasculaire du Centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF) Eric Faure. Suspendu une première fois de l’hôpital en 2017 pour avoir « adopté vis-à-vis tant des patients que du personnel un comportement nuisible au bon fonctionnement du service public », le chirurgien avait été réintégré en avril dernier par manque de motivation de la décision prise par arrêté au nom du président du Pays.
 
Deux mois plus tard, le 7 juin dernier, le président avait repris un arrêté, motivé cette fois-ci, pour révoquer de nouveau le chirurgien au motif qu’il aurait « commis des fautes médicales au cours d’une intervention de chirurgie vasculaire réalisée chez un patient en 2015, lesquelles fautes ont conduit à une amputation transtibiale chez ce dernier en 2016 ». Une nouvelle fois, le médecin a contesté cette décision en référé -en urgence- devant la justice administrative.
 
La révocation suspendue
 
Et mercredi, le tribunal administratif de Papeete a décidé une nouvelle fois de suspendre la révocation du chirurgien et de réintégrer le praticien au sein du CHPF. « La décision attaquée ne se fonde sur aucune considération liée au bon fonctionnement général du bloc opératoire », explique le juge administratif.
 
La décision précise également que « s’il est vrai que les manquements aux règles de l’art reprochés, tels qu’ils ont été énoncés dans une expertise rédigée par un médecin spécialisé en orthopédie à l’occasion d’une procédure en recherche de responsabilité diligentée par le patient concerné, étaient de nature à compromettre la sécurité de ce même patient, la réalité desdits manquements est sérieusement contredite par les pièces versées au dossier, notamment un rapport rédigé par un professeur chef de service spécialisé en chirurgie vasculaire. »
 
Le tribunal a donc estimé que les conditions d’urgence du référé n’étaient pas réunies et a donc « enjoint » le président du Pays à réintégrer le Dr Faure.
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

​Fin de la grève dans les entreprises du BTP

$
0
0
​Fin de la grève dans les entreprises du BTP
PAPEETE, 29 août 2019 - L’intersyndicale CSTP-FO, CSIP, O oe to oe rima, Otahi et les sociétés Poly Goudronnage, JB Lecaill, Bernard Travaux Polynésie et JL Polynésie se sont entendus sur des accords de fin de grève hier. Un protocole doit être signé aujourd’hui avec l’entreprise Fiumarella.
 
Quatre protocoles d’accord ont été conclus hier avec les sociétés Poly Goudronnage, JB Lecaill, Bernard Travaux Polynésie et JL Polynésie pour mettre un terme à la grève initié le 21 août. Mercredi un accord était signé avec la société Interoute.

"Les entreprises sont rassurées par les engagements pris par le gouvernement mardi, a expliqué hier Patrick Galenon, secrétaire général de la CSTP/FO. Nous avons obtenu plus d’un milliard de travaux supplémentaires d’ici la fin de l’année. Espérons que ce sera mieux distribué. Je suis confiant. Normalement on doit revoir le gouvernement avec l’ensemble des entreprises du bâtiment, fin octobre, pour voir où on en est."

Les syndicats attendaient notamment des sociétés JB Lecaill, JL Polynésie et Poly Goudronnage qu’elles s’engagent sur la suspension des plans de licenciements économiques actuellement en cours. Des protocoles d’accord ont été signés hier dans la journée allant dans ce sens et permettant de mettre un terme au conflit social. Au total, près d’une vingtaine de salariés étaient concernés, dans ces trois sociétés. La signature d’un protocole d’accord est prévue dans la matinée avec la société Fiumarella.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Au Canada, un homme met 10 mois pour réclamer 60 millions de dollars à la loterie

$
0
0
Au Canada, un homme met 10 mois pour réclamer 60 millions de dollars à la loterie
Montréal, Canada | AFP | jeudi 29/08/2019 - Un réfugié vietnamien au Canada a réclamé mercredi son gros lot de 60 millions de dollars canadiens (40 millions d'euros), après s'être préparé mentalement pendant dix mois à sa nouvelle fortune.

"J'ai commencé à réfléchir sur ce que ce prix voudrait dire pour ma famille", a dit Bon Truong en conférence de presse mercredi soir à Edmonton, capitale de la province de l'Alberta (ouest). 
"Je me suis rendu compte que cela changerait beaucoup de choses et je voulais m'assurer que nous serions prêts", a-t-il expliqué.
Dix mois après avoir tiré les bons numéros --les mêmes qu'il joue depuis des décennies-- à la loterie canadienne, il a finalement demandé son prix. "Nous sommes prêts!", a-il déclaré à la Western Canada Lottery Corporation, qui organise le loto.
Avec l'argent, monsieur Truong compte payer son hypothèque, toutes ses autres factures, et partir en vacances avant de retourner à son travail de jardinier.
Bon Truong, 55 ans, est arrivé au Canada avec sa famille il y a 36 ans lorsqu'ils fuyaient la guerre au Vietnam.
"En arrivant ici sans rien après la guerre au Vietnam, ils ont travaillé", a expliqué Mina Truong, sa nièce, présente à la conférence de presse. "Trente ans plus tard, ça paye, et ça me rend heureuse pour eux".
Le jardinier n'a toujours pas révélé son gain à ses jeunes enfants car il souhaite leur inculquer le sens du travail. "Peut-être que dans dix, vingt ans je le leur dirai", a-il dit en riant.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Australie: les perspectives désormais "très mauvaises" pour la Grande Barrière

$
0
0
Australie: les perspectives désormais
Sydney, Australie | AFP | vendredi 29/08/2019 - L'Australie a encore dégradé les perspectives pour la Grande Barrière de corail, les considérant désormais comme "très mauvaises" en raison de l'impact de plus en plus grave du réchauffement climatique sur cet écosystème unique.

Dans son rapport quinquennal, l'Autorité du parc marin de la Grande Barrière de corail cite l'élévation de la température de l'océan comme la plus grave menace pour ce site classé au Patrimoine mondial.
"Les impacts graves des températures record à la surface de l'eau font que l'état de l'habitat du récif est passé de mauvais à très mauvais", précise l'Autorité, qui est une agence gouvernementale.
"Le réchauffement climatique s'aggrave et est la menace la plus grave pour les perspectives à long terme de la région", poursuit-elle.
"Une action mondiale d'envergure pour répondre au réchauffement climatique est capitale pour ralentir la dégradation de l'écosystème et la valeur patrimoniale du récif et aider à son rétablissement."
Inscrite au Patrimoine mondial de l'Unesco en 1981, la Grande barrière s'étend sur environ 2.300 kilomètres le long de la côte nord-est de l'Australie et constitue le plus vaste ensemble corallien du monde.
L'agence précise que le site est confronté à des menaces "multiples, qui s'ajoutent et s'aggravent", en citant notamment les ruissellements agricoles et les ravages provoqués par l'acanthaster pourpre, une étoile de mer dévoreuse de coraux qui a proliféré en raison de la pollution.
L'autorité explique que cette dégradation des perspectives pour la Grande Barrière reflète la détérioration depuis 2014 de davantage de portions de l'ensemble qui a subi en 2016 et 2017 deux épisodes de blanchissement sans précédent de ses coraux, un phénomène dû au réchauffement climatique.
 

- "Fenêtre d'opportunité" pour agir -

 
"Nous sommes actuellement dans la fenêtre d'opportunité pour permettre une amélioration à long terme de la Grande Barrière", indique l'agence.
Le gouvernement conservateur australien est depuis des années la cible des critiques des ONG pour son inaction dans la lutte contre le réchauffement climatique qui est due au fait qu'il donne la priorité à son secteur minier, notamment charbonnier, et aux exportations de ces ressources fossiles qui sont à la base du succès économique australien. 
Coïncidence, la publication du rapport de l'Autorité du parc marin de la Grande Barrière de corail est intervenue le même jour que celle de nouveaux chiffres du gouvernement qui ont montré que les émissions australiennes de gaz a effet de serre avaient continué à grimper au premier semestre, une tendance qui dure depuis quatre ans.
Le gouvernement dit être dans les clous des objectifs fixés par les protocoles internationaux, et notamment l'Accord de Paris, et avance que la totalité des émissions est inférieure à de nombreux pays industrialisés.
"Ce rapport présente le réchauffement climatique comme la plus grande menace pour le récif", a reconnu la ministre australienne de l'Environnement Sussan Ley. 
"Nous réalisons les actions que nous devons mener aux termes de l'Accord de Paris."
L'Australie est un des plus grands émetteurs de gaz à effet de serre per capita.
Les Nations unies ont demandé à recevoir d'ici décembre une copie du rapport, qui sera pris en compte par l'Unesco quand l'agence onusienne devra décider en 2020 de maintenir, ou pas, la Grande barrière dans sa liste du Patrimoine.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Les émeutes anti-racistes en Papouasie relancent les appels à l'indépendance

$
0
0
Les émeutes anti-racistes en Papouasie relancent les appels à l'indépendance
Jakarta, Indonésie | AFP | vendredi 30/08/2019 - La région indonésienne de Papouasie est secouée depuis deux semaines par des émeutes meurtrières déclenchées par des attaques racistes contre des étudiants papous, qui ont redonné de la vigueur aux appels à l'indépendance du territoire.

"Ce qui a commencé comme des protestations contre des incidents racistes à l'est de Java a évolué ensuite vers le problème de l'indépendance", a observé Adriana Elizabeth, spécialiste de la Papouasie à l'Institut des sciences d'Indonésie. "Mais ils y a beaucoup de factions en Papouasie" qui ne sont pas d'accord entre elles, a-t-elle nuancé.
La Papouasie indonésienne, à l'ouest de l'île de Nouvelle Guinée, riche en ressources naturelles, est en proie à une rébellion indépendantiste sporadique contre le gouvernement indonésien. De l'autre côté de cette grande île couverte de forêts tropicales, la Papouasie Nouvelle-Guinée a obtenu l'indépendance en 1975 après avoir appartenu à l'Australie.
Depuis le 19 août des manifestations se succèdent dans les villes de Papouasie, certaines dégénérant en émeutes avec des bâtiments incendiées et des affrontements avec les forces de l'ordre.
A Jayapura, la capitale de la région jeudi, plus d'un millier de personnes sont descendues dans la rue, ont jeté des pierres sur les commerces et ont mis le feu à plusieurs bâtiments officiels.
On pouvait voir sur des vidéos la ville surplombée par les panaches de fumée noire des incendies tandis que des manifestants, réclamant l'indépendance, ont occupé le siège du gouverneur avant d'être délogés.
Mercredi, les affrontements les plus graves depuis le début du mouvement se sont produits dans le district isolé de Deiyai. Des heurts entre manifestants et forces de l'ordre on fait au moins un mort parmi les soldats et deux parmi les manifestants, selon les autorités.
Des témoins et des médias locaux ont fait état de 6 manifestants tués par balle au cours de ces incidents. Les autorités ont démenti ce bilan et souligné que les forces de l'ordre avaient été attaquées par des centaines de Papous armés de machettes et de flèches. 
Ce bilan n'a pas pu être vérifié de manière indépendante. D'autant plus qu'un blocage de l'internet mobile, imposé en Papouasie depuis la semaine dernière, rend les communications particulièrement difficiles.

- arrestations et injures racistes -

Ce sont des incidents survenus le 17 août à Surabaya, sur l'île de Java, qui ont mis le feu aux poudres
La police antiémeutes a investi un dortoir pour arrêter 43 étudiants papous, accusés d'avoir détruit un drapeau indonésien le jour de la fête de l'Indépendance de l'Indonésie, avant de les libérer.
Parallèlement, des manifestants ont lancé des injures racistes aux étudiants papous, les traitant de "singes" ou de "chiens". 
Ces images ont déclenché la colère des Papous qui se disent souvent traités comme des citoyens de seconde classe en Indonésie.
Population autochtone mélanésienne majoritairement chrétienne, les Papous ont une culture tribale très différente du reste des Indonésiens, à 90% musulmans. 
Facteur aggravant, les forces indonésiennes sont accusées par les Papous et les organisations de défense des droits de l'Homme de commettre des exactions depuis des années dans leur lutte contre les séparatistes.
En décembre dernier, l'exécution d'au moins 16 ouvriers d'un chantier routier en Papouasie, revendiqué par des indépendantistes, a marqué une escalade des violences.
Benny Wenda, porte-parole du Mouvement uni pour la libération de la Papouasie occidentale, en exil à Londres, a appelé le monde à prêter attention à la Papouasie, sinon "les forces de sécurité pourraient se livrer à un bain de sang", a-t-il averti dans un communiqué publié jeudi. 
Il a aussi réclamé un référendum sur l'indépendance.
Mais Jakarta, qui a pris par la force le contrôle de la Papouasie en 1963, ne veut pas en entendre parler. L'Indonésie considère qu'un référendum controversé en 1969 a définitivement réglé la question papoue.
Un groupe d'un millier de Papous, dont certains ont rapporté avoir voté sous la menace, s'était alors prononcés pour rester au sein de l'Indonésie.
La situation est "le résultat de plusieurs années pendant lesquelles le gouvernement pensait que construire des routes et investir" dans la région "allait faire taire les plaintes des Papous", a souligné Sidney Jones, directrice de l'Institut d'analyse des conflits (IPAC) basé à Jakarta. 
Mais "toutes les autres questions, la violence gratuite, la rapacité des forces de sécurité, l'impunité des abus du passé (...) ont largement été ignorées", déplore-t-elle.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Trois mois de sursis pour avoir dépecé un chien

$
0
0
Trois mois de sursis pour avoir dépecé un chien
Papeete, le 30 août 2019 - Deux hommes, âgés de 54 et 26 ans, ont été jugés par le tribunal correctionnel jeudi pour des sévices commis sur un animal. En 2017, ils avaient tué, dépecé puis mangé un chien errant. Ils avaient ensuite publié une photo d'eux sur les réseaux sociaux avec leur « trophée de chasse ». Ils ont été condamnés à trois mois de prison sursis.

La photo, publiée en 2017 sur les réseaux sociaux, avait suscité une vive émotion. Deux hommes posaient en compagnie d'un chien dépecé jusqu'à la tête. A la suite de nombreux signalements, le parquet avait ouvert une enquête qui a abouti jeudi au procès de deux hommes de 54 et 26 ans devant le tribunal correctionnel de Papeete pour « sévices commis sur un animal ».

« gaspillage »
A la barre, les deux prévenus ont réitéré la version des faits déjà donnée aux enquêteurs. Le jour des faits, alors qu'ils travaillaient sur leur fa'a'apu à Moorea, ils avaient été attaqués par un chien errant et lui avaient porté un coup de machette sur la colonne vertébrale. Constatant la mort du chien, ils avaient alors décidé de le manger afin de ne pas faire de « gaspillage ». L'animal avait été congelé trois semaines avant d'être consommé par les deux hommes.
 
Pourquoi avoir publié une photo de l'animal mort ? Face au tribunal, les prévenus n'ont pas vraiment su répondre à cette question, en indiquant toutefois que c'était l'un de leurs amis, « stupide », qui avait publié le cliché sur les réseaux sociaux.

« Doués de sensibilité »
Trois associations, l'association Stéphane Lamart, le Service de protection animale de Polynésie (SPAP) et la société nationale pour la défense des animaux, s'étaient constituées parties civiles. Leur avocat métropolitain, Me Grillon, a longuement plaidé jeudi évoquant les dommages faits à « l'image de la Polynésie » par la publication de ce cliché.
 
Avant de requérir quatre mois de prison avec sursis, le procureur de la République a rappelé que les animaux étaient des êtres « doués de sensibilité » qui devaient être « protégés ». Pour la défense, l'avocate des deux prévenus a affirmé que ses clients « regrettaient » amplement leur geste et qu'il ne se reproduirait pas.
 
Les deux hommes ont finalement été condamnés à trois mois de prison avec sursis mise à l'épreuve pendant deux ans et à payer 560 000 Fcfp de dommages et intérêts.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Les Hine Taure’a à la conquête du Pacifique

$
0
0
Les Hine Taure’a à la conquête du Pacifique
Les Hine Taure’a à la conquête du Pacifique
 
Océania 2019 - La sélection de Tahiti féminine U19 est actuellement aux îles Cook pour participer au championnat d’Océanie de football U19, du 30 août au 12 septembre, qualificatif pour la Coupe du monde féminine U20. Focus sur Tahia Tamarii, originaire de Moorea, milieu de terrain de la sélection de Tahiti féminine, menée par la coach Stéphanie Spielmann.
 
La sélection de Tahiti U19 (Hine Taure’a) menée par Stéphanie Spielmann, chargée de mission football féminin à la FTF, est aux îles Cook pour le championnat d’Océanie de football U19 du 30 août au 12 septembre. Le gagnant de la compétition sera qualifié pour la prochaine Coupe du monde féminine U20. La sélection néozélandaise, médaillée de bronze lors de la dernière Coupe du monde U17, est la grande favorite de la compétition.

Les Hine Taure’a à la conquête du Pacifique
Onze équipes participent à ce tournoi et sont reparties en trois groupes (4-4-3). Les meilleures des groupes A et C seront qualifiées pour les demies-finales, ainsi que la meilleure équipe du groupe B “hors Nouvelle-Zélande”, ultra favorite du tournoi. Tahiti, qui est dans le groupe B et qui jouera donc contre la Nouvelle-Zélande, devra faire mieux que les Samoa et les Samoa Américaines pour atteindre le dernier carré.
 
Seul le gagnant du tournoi se qualifiera pour la Coupe du monde et il y a de fortes chances pour que la Nouvelle-Zélande, qui a vingt ans d’avance dans cette discipline dans le Pacifique, s’impose. Ce tournoi reste important pour le football féminin polynésien qui selon Stéphanie Spielmann “renait de ses cendres depuis trois ans environ”. SB/FTF

Les Hine Taure’a à la conquête du Pacifique
Parole à Tahia Tamarii :
Milieu de terrain
“Réussir à sortir de la phase des poules”
 
Peux-tu te présenter ?
“J’ai 18 ans, je suis milieu du terrain offensif mais parfois la coach me met milieu défensif ou attaquante. Milieu est un poste où on est toujours en mouvement. On relie la défense à l’attaque et on doit créer le jeu. (…) Il y en a qui vont boire après l’école, moi je vais au football. Venir aux entrainements me permet de m’évader du stress des examens. Je suis en licence de comptabilité-gestion au lycée Aorai, après j’aimerais partir en métropole pour faire un master et intégrer un club de football en parallèle.”
 
Qu’est-ce qui vous a attirée vers le football ?
“J’ai commencé à cinq ans dans le club de l’AS Tiare Tahiti de Moorea. On est une famille très football, mes parents jouaient au football, ma mère aussi, mon cousin… En troisième, j’ai dû arrêter pendant un an le foot parce qu’à Moorea il n’y avait plus de championnat. Au lycée, j’ai entendu que le football avait été repris par Stéphanie, j’ai donc intégré le club de Papara.”
 
Comment envisagez-vous cette nouvelle expérience avec la sélection ?
“Personnellement, c’est ma quatrième expérience de tournoi international avec la sélection. J’ai fait la sélection des dernières qualifs’ U17, j’ai fait partie de la sélection sénior en Calédonie en novembre dernier et lors les Jeux du Pacifique. Il y a de nouvelles têtes, il y a eu beaucoup de changements. Sur cette compétition à venir, l’objectif cette fois est de réussir à sortir de la phase des poules. En U17, le but était de partir à la découverte du football océanien et de jauger notre niveau, là on espère mieux.”

Les Hine Taure’a à la conquête du Pacifique
Quelle différence par rapport à la sélection sénior ?
“On a plus de chances de se qualifier pour les demi-finales que lors des Jeux du Pacifique. A Samoa, bien que l’on soit en sénior, on avait une équipe très jeune, avec une moyenne d’âge de 19 ans, alors qu’il y avait des joueuses expérimentées et une moyenne d’âge plus élevée dans certaines équipes.”
 
Quelques mots sur votre effectif ?
“On s’entend très bien. On voit aussi que dans les îles, cela bouge au niveau du football féminin. Il y a une fille des Marquises, de Nuku Hiva, une de Taha’a il me semble… Cela change par rapport aux autres sélections où on était que des filles de Tahiti et de Moorea. Elles sont fortes et pas si loin du niveau des filles de Tahiti.”
 
Que penses-tu du développement football féminin ?
“On voit que le football féminin se développe dans le monde. Au niveau médiatisation, les femmes sont également mises en avant désormais. C’était bien de pouvoir voir la dernière Coupe du monde à la télévision, cela montre à tout le monde que le foot féminin est important.
J’aimerais remercier la fédération par rapport à son engagement pour le football féminin dans les îles. Les filles, ne baissez pas les bras, la sélection a été relancée en Polynésie, continuez à vous entrainer parce qu’il y a les U17, les U19, les séniors qui existent avec beaucoup d’échéances, notamment pour les U17 à Tahiti en décembre.”

Les Hine Taure’a à la conquête du Pacifique
Chef de délégation : Turia Teai
Sélectionneuse : Stéphanie Spielmann
Entraineur adjoint : Ouane Civil
Entraineur gardiens de but Julien D’Hervilly

Les Hine Taure’a à la conquête du Pacifique

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Vaitea Doom conforte son avance

$
0
0
Vaitea Doom conforte son avance
Motocross - La cinquième journée du championnat de Polynésie de motocross s’est déroulée dimanche sur le terrain de motocross de Vaitarua, à Taravao. Dans la catégorie MX1, c’est Vaitea Doom qui s’impose devant Heiarii Lehartel et Manukau Autai. Vaitea Doom conforte ainsi son avance au classement général.
 
Vaitea Doom a fait un sans-faute sur cette cinquième journée de course de la saison dans la catégorie MX1, avec trois victoires en trois manches qui lui rapportent 60 points (1-1-1), devant Heiarii Lehartel (3-4-5 avec 38 points) et Manukau Autai, qui se blesse à l’épaule, termine dernier de chaque manche en ne marquant que 24 points (8-8-8).
 
Pour rappel, les catégories MX1, la catégorie reine, et la catégorie MX2 participent aux mêmes trois manches par manque de concurrents (six concurrents en MX1 et cinq en MX2). Les riders gagnent les points qui correspondent aux places au scratch, quelle que soit la catégorie : premier 20 points par manche, deuxième 17 points, troisième 15 points, etc.

Vaitea Doom conforte son avance
En MX2, victoire de Jonas Leewing (51 points) devant Carlqvist Manate (37 points) et Taumatai Jamet (34 points). Dans la catégorie open, c’est Cédric Cabrera qui s’impose avec 57 points devant Mathieu Guillemot (47 points) et Ariihau Larsos (46 points).
 
Pour ce qui est du championnat de Polynésie, après cinq journées, c’est Vaitea Doom qui est en tête (277 points) devant Manukau Autai (218 points) et Heiarii Lehartel (107 points). Dans la catégorie MX2, c’est Jonas Leewing qui mène les débats avec 242 points devant Taumatai Jamet (177 points) et Carlqvist Manate (154 points).
 
Pour la catégorie open, Cédric Cabrera est en tête du championnat avec 281 points devant Matari’i Villierme avec 208 points et Ariihau Larsos avec 184 points. Seulement trois concurrents sont dans la catégorie 65 cm3 : Arehau Bessert (285 points), Hanivai Doom (265 points) et Matahiva Chang (95 points).
 
La fédération polynésienne de motocross donne rendez-vous au public à Vaitarua pour la sixième journée du championnat prévue le dimanche 15 septembre prochain mais également pour la Pacific Cup prévue la semaine suivante, le 21 et 22 septembre, un événement qui permet aux riders locaux de se confronter avec des crossmen du Pacifique. SB

Vaitea Doom conforte son avance

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Des chiens formés pour détecter l’ice

$
0
0
Des chiens formés pour détecter l’ice
PAPEETE, le 30 août 2019 - Après avoir reçu une formation dispensée par des spécialistes de la douane et de la police néo-zélandaise, les équipes cynophiles de la police, de la gendarmerie et des douanes ont procédé vendredi à une démonstration de recherche d’ice organisée dans les locaux de la poste de Motu Uta. A cette occasion, le Haut-commissaire, Dominique Sorain, a souligné la volonté commune de l’Etat et du Pays de « renforcer les efforts » contre le trafic d’ice.

Les équipes cynophiles de la police, de la gendarmerie et des douanes ont bénéficié durant deux semaines de l’expérience de leurs collègues néo-zélandais afin de dresser leurs chiens pour détecter de l’ice. Au terme de cette formation vendredi, ces équipes se sont réunies dans les bureaux de la poste de Motu Uta afin de procéder à une démonstration de recherche d’ice en présence du haut-commissaire, Dominique Sorain, du président du Pays, Edouard Fritch, du directeur régional des douanes par intérim, Didier Martinez, du directeur de la sécurité publique, Mario Banner et du colonel Frédéric Boudier, le commandant de la gendarmerie pour la Polynésie française.

Si l’on arrête de nombreuses mules porteuses d’ice en provenance des Etats-Unis, les trafiquants utilisent également la voie postale pour se faire livrer toutes sortes de drogues dont de l’ice.

Technicité et moyens de dressage
Des chiens formés pour détecter l’ice
Pour le haut-commissaire de la République en Polynésie française, Dominique Sorain, une « nouvelle étape » a été franchie : « Nous savons que le trafic de drogue se développe notamment à partir des colis postaux car c’est plus anonyme et il y a une tentation des trafiquants de faire rentrer des quantités non négligeables. Nous voulions former les chiens qui ne détectaient pas suffisamment l’ice et je tiens d’ailleurs à remercier les forces néo-zélandaises car elles nous ont apporté la technicité, les moyens de dressage pour faire en sorte que les chiens soient plus efficaces. Le fait d’avoir ces capacités de détection sur les colis postaux va donner d’autres résultats. Un nouveau palier va être atteint. »



Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Thierry Barbion demande sa remise en liberté

$
0
0
Thierry Barbion demande sa remise en liberté
PAPEETE, le 30 août 2019 - L’affaire Boiron sera jugée par la cour d’appel à la fin du mois de janvier 2020. Par ailleurs, une demande de remise en liberté de Thierry Barbion, condamné jeudi à quatre ans de prison ferme, a été déposée et sera quant à elle étudiée par cette même cour d’appel le 19 septembre.

Le tribunal correctionnel a condamné jeudi les dix prévenus poursuivis dans le cadre de l’affaire Boiron en allant au-delà des réquisitions qui avaient été prises par le procureur de la République. Le promoteur Thierry Barbion a été condamné à quatre ans de prison ferme assortis d’un mandat de dépôt, l’ancienne institutrice Sabine Boiron à sept ans de prison ferme, et l’ancien dirigeant du Ute Ute, Marc Ramel, à quatre ans de prison ferme.

Le conseil de Thierry Barbion, Me Quinquis, a immédiatement fait appel et formulé une demande de remise en liberté de son client qui sera étudiée le 19 septembre prochain.

Le procès en appel se tiendra à la fin du mois de janvier 2020.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Émotion pour 50 Polynésiens qui s'engagent dans l'Armée de terre

$
0
0
Émotion pour 50 Polynésiens qui s'engagent dans l'Armée de terre
Papeete, le 30 août 2019 - Cinquante jeunes Polynésiens ont signé un peu émus ce vendredi à la mairie de Arue leur contrat d'engagement dans l'Armée de terre, en présence de leurs familles. D'ici quelques heures ou jours, ils rejoindront leur régiment d’affectation en métropole où une nouvelle vie les attend.

" Félicitations à toi. Bienvenu dans la famille ", annonce chaleureusement l’adjudant-chef Mickael Testu, chef du bureau du recrutement de l’Armée de terre, en serrant chaleureusement la main de Teihoarii Raapoto. Teihoarii fait partie du gros contingent de 50 jeunes Polynésiens qui ont signé ce vendredi leur contrat d'engagement dans l’Armée pour servir la France pendant cinq ans.

ORIGINAIRES DE TOUTE LA POLYNESIE
Émotion pour 50 Polynésiens qui s'engagent dans l'Armée de terre
Dans quelques heures ou quelques jours, tous ces jeunes, âgés de 18 à 29 ans, vont s'envoler vers la métropole pour découvrir leur nouvelle vie de soldat. Originaires des différents archipels de la Polynésie, ils vont être affectés en fonction des spécialités suivies aux quatre coins de l'Hexagone.
"Cela fait plusieurs années que je pense à rentrer dans l'armée. Je travaille comme conducteur de poids lourds. J'ai envie d'apprendre de nouvelles expériences. Ça va être un vrai changement, c'est sûr", explique un rien ému Teihoarii, sa jeune femme juste à ses côtés. Originaire de Bora Bora, Teihoarii part à Angoulême mercredi où il est affecté. Très loin de ses proches, il espère bien faire venir sa conjointe et son jeune fils de 3 ans, d'ici quelques mois. "Une fois que tout se passe bien, on viendra le retrouver là-bas", confie sa femme, Debrahline.
"Moi, j'ai trop hâte de partir, j'ai jamais quitté la Polynésie. J'ai envie de voir ce qui se passe ailleurs, de découvrir le monde. J'ai juste peur d'avoir un peu froid là-bas !", lance un grand gaillard, un peu ému aussi, venu des Australes.


"ILS NE PARTENT PAS DANS L'INCONNU"
Émotion pour 50 Polynésiens qui s'engagent dans l'Armée de terre
"C'est sûr que n'est pas facile de partir à des milliers de kilomètres de chez soi", reconnaît le chef du bureau du recrutement de l’Armée de terre. "Mais on les briefe bien, ils savent où ils vont, ils ne partent pas dans l'inconnu", insiste-t-il.
Cette signature à la mairie de Arue où ces 50 jeunes ont dit "oui" vendredi à l'armée, est l'aboutissement d'un processus de sélection et d’évaluation. Sans être un long parcours du combattant, les candidats doivent passer et surtout réussir un certain nombre de tests pour appartenir à cette grande famille. Tests psychotechniques, épreuves de sport, la visite médicale… et bien sûr motivation, seront essentiels pour devenir un bon militaire.

50% DES CANDIDATS SONT ACCEPTES
" Les jeunes peuvent venir nous voir au Cirfa à Arue. Tous les deux mois, on essaie également de partir dans une île pour que les habitants puissent nous rencontrer. Au final, seuls 50% des candidats sont acceptés à l'issue du processus de recrutement. Pas mal de candidats échouent aux tests psychotechniques, on leur donne la possibilité de les retravailler. On recrute des candidats avec ou sans qualification", détaille l’Adjudant-chef.
Depuis le début de l'année, ce sont déjà 292 jeunes Polynésiens et Polynésiennes qui sont partis sous les drapeaux. L'an dernier, ils étaient 393 jeunes. " C'est en Polynésie que l'on recrute le plus en outre-mer, devant La Réunion. Les Polynésiens sont réputés pour être de bons soldats, fidèles, ils restent jusqu'au bout de leur contrat, ils poursuivent souvent même après", conclut l’adjudant-chef, confiant que ces 50 jeunes nouvelles recrues seront de bons soldats.


Émotion pour 50 Polynésiens qui s'engagent dans l'Armée de terre
Teurahiti, 22 ans, orignaire de Faa'a

" Je vais essayer de devenir sous-officier "

"Ça fait trois ans que je prépare mon départ pour l'armée. J'aime bien le sport, la vie en collectivité. Après mon bac, j'ai fait un BTS Sanitaire et Social. J'ai envie de travailler dans les métiers de la santé à l'armée, c'est pour cela que je m'engage comme brancardière secouriste.
Après, je vais essayer de monter en grade, de devenir sous-officier et pour devenir infirmière, c'est possible de le faire. Je ne suis jamais partie en France, je vais à côté de Poitier. Je sais que ça va être un peu dur au début de ne plus voir la famille, mais après ça va aller".


Le parcours des candidats pour s'engager dans l'Armée de terre

Le Centre d’information et de recrutement des forces armées (CIRFA) accueille, renseigne et conseille les jeunes Polynésiens. L’armée de terre recrute des jeunes Français de 18 à 29 ans, avec ou sans qualification. Elle propose des emplois et des formations dans des domaines très divers.
Les futurs candidats peuvent se rendre Camp d'Arue face au stade Tamarii volontaires où ils seront mis au courant du processus de recrutement. Le recrutement se fait en plusieurs phases avec notamment des tests psychotechniques, des épreuves de sport et une visite médicale.
Tél : 40 46 32 47
Facebook : CIRFA De Polynésie ; TOA NUI MAOHI

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

William Vanizette débarqué de la DGAE

$
0
0
William Vanizette débarqué de la DGAE
Papeete, le 30 août 2019 – Le directeur général des affaires économiques, William Vanizette, a été débarqué de son poste mercredi en conseil des ministres. C’est son adjoint, Hervé Duquesnay, qui a été nommé par intérim à la tête de la DGAE.
 
L’information avait filtré au début de l’année sur TNTV. Le directeur de la Direction générale des affaires économiques (DGAE), William Vanizette, a finalement été débarqué de son poste mercredi dernier en conseil des ministres. L’arrêté portant fin de fonction a été publié vendredi au journal officiel à la suite d’un entretien préalable qui s’est tenu le 5 août dernier. Dans son article en janvier dernier, TNTV faisait état de « nombreux problèmes de fonctionnement et de management au sein du service » et rappelait qu’en 2016, trente agents du service avaient dénoncé leurs « conditions de travail pesantes » et un « flou organisationnel » dans un courrier adressé à Edouard Fritch.
 
William Vanizette était en poste à la DGAE depuis 2015. Selon nos informations, le Pays attendait son départ à la retraite mais à finalement pris la décision de mettre fin à ses fonctions après une prolongation d’activité de l’intéressé. C’est son adjoint, Hervé Duquesnay, qui a été nommé par intérim à la tête de la DGAE dans un arrêté pris également mercredi dernier en conseil des ministres.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Nouvelle hausse de l'électricité chez Secosud

$
0
0
Nouvelle hausse de l'électricité chez Secosud
PAPEETE, 30 août 2019 - Le syndicat pour l’électrification des communes du Sud de Tahiti (Secosud) annonce une nouvelle augmentation des tarifs de l'électricité sur son secteur à compter de septembre.

Le Secosud annonce vendredi une augmentation moyenne de 2,17 % des tarifs de l’électricité à compter de septembre. Le tarif moyen du kWh passe à 31,73 Fcfp (plus de détails dans le tableau ci-dessous). 

Le syndicat intercommunal en charge de l'électrification des communes de Hitia’a o te ra, Taiarapu Est, Taiarapu Ouest et Teva i Uta précise que cette hausse est liée à une répercussion sur les tarifs de la charge carburant. Le contrat de concession qui lie le Secosud à la société Tahiti Sud énergie (TSE) prévoit une répercussion de cette charge "au franc le franc". 

Le conseil syndical du Secosud avait décidé, en février 2017, d’opter pour la proposition faite par la société EdT-Engie, dans le cadre du renouvellement jusqu’en 2034 de la concession pour la fourniture d’énergie électrique sur son secteur. Comme le prévoit le contrat de concession, la filiale d'EdT-Engie se paye sur la base d’un revenu autorisé. Ce dernier est l’addition du revenu qu'elle tire du service de fourniture de l'électricité, et du coût de revient de cette énergie, en lien avec les dépenses réelles (combustibles, redevance transport). Toute modification de ces charges variables peut être répercutée sur le tarif à l’abonné. Le contrat prévoit que cette répercussion ait lieu le 1er mars et/ou le 1er septembre.

"Ces charges (de combustible, ndlr) ont augmenté depuis juillet 2018, tirées par la hausse continue des cours mondiaux du pétrole, souligne le Secosud, dans un communiqué diffusé vendredi. Sur les exercices 2017 et 2018, un déficit de -163 million F a déjà été enregistré par le délégataire du service public de l’électricité."

Le Secosud a déjà procédé à une augmentation moyenne de 14,4 % des tarifs de l’électricité, en deux temps, en juillet 2018 (+9,4 %) et en mars 2019 (+5 %).
 
Le syndicat intercommunal profite de la communication de vendredi pour préciser que, "sur l’exercice 2018, le nouveau contrat de concession a permis d’une part, de réaliser plus de 8 kilomètres de réseau électrique en basse et moyenne tension, et d’autre part, de raccorder au moins 237 foyers au réseau de distribution électrique, et notamment ceux qui sont très éloignés du réseau principal de la distribution d’électricité".

Nouvelle hausse de l'électricité chez Secosud

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Ua Huka grand vainqueur du concours "J'embellis ma commune"

$
0
0
Ua Huka grand vainqueur du concours
PAPEETE, le 31 août 2019 - Le concours "J'embellis ma commune" s'est clôturé vendredi soir, à la présidence, avec la remise des prix. Cette année, 33 associations ont participé à cet événement, et le jury a décidé d'attribuer le Grand prix au comité du tourisme Tupehe Nui de Ua Huka.

Le concours "J'embellis ma commune" a vu le jour en 2015. Organisé par Tahiti Tourisme, il permet aux communes par le biais d'associations d'embellir les espaces publics et de mettre en valeur certains sites à vocation touristique.

Pour cette 5e édition, 33 associations réparties aux Iles du vent, aux Raromata'i, aux Tuamotu et aux Marquises ont accepté de jouer le jeu.

Après avoir sillonné le territoire polynésien, les membres du jury ont décidé d'attribuer le Grand prix au comité du tourisme Tupehe Nui de Ua Huka (retrouvez les résultats complets du concours ci-dessous).

Dans son discours, le président Edouard Fritch a rappelé l'importance du Tourisme pour la Polynésie, avec 53 milliards Fcfp de retombées économiques et environ 11 000 emplois. "L’année dernière nous avons reçu environ 216 000 touristes, je pense que nous nous rapprocherons de 220 000 à la fin de l’année. Ces "manihini" viennent dans nos îles pour nous connaître, pour vivre des expériences. Ce n’est plus comme avant où les touristes restaient dans les hôtels, maintenant ils souhaitent dormir dans des pensions de familles ou des airbnb pour être proche de la population et retrouver cette authenticité polynésienne."




La liste des lauréats
Grand prix :

- 1er prix de 300 000 Fcfp: comité du tourisme Tupehe Nui de Ua Huka
- 2ème prix de 200 000 Fcfp : Association A rohi no te tama no Haapu
- 3ème prix de 100 000 Fcfp : Comité du tourisme de Teva I uta

Iles du Vent :

- 1er prix de 150 000 Fcfp : Comité du tourisme de Teva i Uta
- 2ème prix de 100 000 Fcfp : Association Hiti Ora nui
- 3ème prix de 50 000 Fcfp : Association Arii Heiva Rau (Papetoai)

Iles Sous-le-Vent :

- 1er prix de 150 000 Fcfp : Association A rohi no te Tama no Haapu
- 2ème prix de 100 000 Fcfp : association Team Fitii
- 3ème prix de 50 000 Fcfp : Association Hikokuua (Hatiheu)

Tuamotu :


1er prix de 150 000 Fcfp : Fédération Te vahine Maragai

Prix spécial Coup de cœur : Association Te rima Ora no Maeva (Huahine)

Prix spécial Tourisme :
Association Taumau Teriinohoatua (Faie, Huahine)

Prix spécial Fa’atura Te Natura : Association Tamarii Puohine (Taputapuatea)

Les trois nouveaux prix ci-dessous sont attribués en fonction du vote par le public :

- Lauréat des années précédentes qui a le mieux entretenu son site depuis 2015 :

Prix JMC5
: Association Team jeunesse de Parea

- Lauréat qui a le mieux entretenu son site depuis le début de l’année :

Prix Tahiti Tourisme :
Association Team jeunesse de Parea

Le prix du public pour l’année 2019 sera quant à lui attribué en fin d’année au lauréat qui aura le mieux entretenu son site durant les 6 prochains mois.





Ua Huka grand vainqueur du concours

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Un espace dédié aux cétacés au Musée de Tahiti et des îles

$
0
0
Un espace dédié aux cétacés au Musée de Tahiti et des îles
PAPEETE, le 31 août 2019 - Une sculpture grandeur réelle de dauphin à long bec vient d’être inaugurée dans les jardins du Musée de Tahiti et des îles. Initiée par l’association Mata Tohora, cette œuvre est la pièce maîtresse d’un espace dédié aux cétacés.

La réalisation de cette sculpture a pour objectif de "sensibiliser à la protection des cétacés qui évoluent dans le sanctuaire des mammifères marins du Pays", indique Agnès Benet, biologiste marin, fondatrice de Mata Tohora.

Le sanctuaire polynésien des mammifères marins est un des plus grand au monde avec ses 5 millions de km2 d'océan. "Nous sommes en première ligne ! Lorsque les baleines et les dauphins ne seront plus que des centaines, il sera déjà trop tard ! ", insiste la biologiste. D’où la sculpture.

Il s’agit d’une représentation à taille réelle de dauphin à long bec, Stenella longirostris. Une espèce très courante qui circule dans les eaux du monde entier.

Le dauphin à long bec aime particulièrement les côtes et les baies, le matin, pour se reposer. Ce qui fait de lui une "proie" facile pour les dolphin-watching. Il est très souvent dérangé.

"Marquer les esprits"

Mata Tohora a porté le projet de sculpture pour "marquer les esprits". L’association ne cesse de mener des actions pour la sauvegarde des baleines, du dauphin à long bec et de tous les cétacés voisins.

L’association utilisera par ailleurs la sculpture comme "support sensoriel de sensibilisation et de communication" auprès des résidents et touristes de tous âges.

"Avec un tel support pédagogique nous espérons sensibiliser plus vivement encore une large population à sa responsabilisation pour la préservation non seulement des dauphins mais aussi de l’ensemble des cétacés qui subissent des harcèlements sur l'ensemble de nos océans y compris en Polynésie."

"Il y a une urgence : toutes les sensibilités scientifiques et les grandes sagesses internationales se rejoignent pour alerter l'opinion publique et politique", insiste Agnès Benet.

Deux mètres de matériaux récupérés

La sculpture fait 2 mètres, elle est composée de bois flotté et de matériaux récupérés. Le bois flotté a été fourni par l’association Planète écotour et sa Brigade verte qui nettoie régulièrement les rivières.

La sculpture va encore évoluer. Teva Victor, fils de l’explorateur Paul Émile Victor, pionnier des études des cétacés aux 2 pôles de la Terre est le parrain de l’opération. L’artiste a promis d’ajouter des motifs polynésiens.

Inaugurée mercredi en présence du ministre de l’environnement, Heremoana Maamaatuaiahutapu, la sculpture est "un cadeau pour plusieurs générations du public du Musée de Tahiti et ses Îles". Elle vient compléter sa "collection cétacés".

"Cet espace", indique Miriama Bono, directrice du Musée de Tahiti et des îles en montrant la sculpture et ses alentours "devient petit à petit un espace consacré aux mammifères marins en particulier et à l’environnement en général".

Depuis deux ans, l’association Tamari’i pointe des pêcheurs a ses habitudes. Elle vient régulièrement y assurer des animations. Mata Tohora aussi.

De plus, des panneaux explicatifs parlent de ces animaux. Un puna baleine trouvé sur le site se dresse en lisière de l’espace et la mâchoire supérieure de cachalot initialement installée dans l’enceinte du Musée a été placée sous un arbre du jardin. D’autres panneaux devraient venir enrichir le parcours au fil du temps.

Un espace dédié aux cétacés au Musée de Tahiti et des îles
Rendez-vous

Mata Tohora assurera une conférence le dimanche 22 septembre de 16 heures à 17h30 dans le jardin du Musée de Tahiti et des îles à l’occasion des journées du patrimoine.

Entrée libre.

Contacts

Musée de Tahiti et des îles, Pointe des pêcheurs à Punaauia.
Tél. : 40 54 84 35
Mail. : info@museetahiti.pf
Facebook : Musée de Tahiti et des Iles – Te Fare Manaha
Facebook de l’association Mata Tohora : Mata Tohora

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Une exposition exceptionnelle au Belvédère

$
0
0
Une exposition exceptionnelle au Belvédère
PAPEETE, le 31 août 2019 - Taina Calissi propose une exposition exceptionnelle dans le sens littéral du terme. C’est-à-dire qui constitue une exception, qui sort de l’ordinaire. Sur la base d’une vingtaine de tableaux et d’une dizaine de dessins illustrant le thème In between worlds (entre les mondes), elle présentera aussi une vidéo, annonces des installations participatives, des performances…

"Quand Taina est venue nous trouver, on a tout de suite été emballés", raconte Julien Derruder du restaurant Ô Belvédère. Formé aux beaux-arts, fils d’une femme qui a elle aussi fait les beaux-arts, il est sensible à la création de toute sorte.

"Notre établissement est un lieu de rencontres conviviales et familiales. On pensait depuis un moment à faire des expositions, ça a été l’occasion de nous lancer", poursuit-il.

Mais Julien et Cathy Derruder n’envisageaient pas n’importe quelle exposition. Ils voulaient "voir les tableaux vivre".

Taina Calissi est arrivée avec ses tableaux (une vingtaine), ses dessins (une dizaine), mais aussi une vidéo artistique ainsi que tout un programme d’animations associées.

"C’est une nouveauté à Tahiti que de créer une vidéo spécifiquement pour une exposition d’art plastique puis de la présenter comme une œuvre au même titre que des tableaux", souligne l’artiste. "C’est un médium d’arts visuels à part entière comme la peinture, la sculpture ou la photo. "

La vidéo, réalisée par Nyko PK 16 reprend deux des tableaux de l’exposition, The Red dancer et The Ocean in me. Elle s’articule autour de la notion du double, de mondes parallèles ou opposés. Elle a été tournée à la fois sur terre et en mer, In between worlds. Elle sera projetée tout au long de l’exposition.

De nombreuses animations et performances sont prévues à l’occasion des soirées qui lanceront, ponctueront et concluront l’exposition.

Par exemple, des installations participatives et collectives comme Te Aranuanua, the bridge qui invitera les visiteurs à devenir acteurs de l’expérience en cours.

"Te Aranuanua, consistera en un ensemble de mannequins en résines colorés et tatoués au milieu desquels les visiteurs prendront la pause et pourront se prendre en photo. Une page Facebook sera ouverte spécialement pour cette installation", explique Taina Calissi.

Pour la soirée d’inauguration, Taloo prépare une improvisation à partir des textes In between worlds signés par l’artiste elle-même. Cinq tableaux vivants seront réalisés avec les élèves de la terminale esthétique du lycée de Punaauia…

Pour prolonger l’expérience entre les mondes

Tahiti nui hélicoptère proposera des packages spécialement conçus pour l’exposition. Trois options seront possibles : un vol direct de 6 minutes entre la base de départ à Faa’a et le restaurant, un vol panoramique de 15 minutes ou bien encore de 25 minutes.

Tous les tarifs seront affichés sur le site internet.

Comptez 12 000 Fcfp par personne pour les 6 minutes ou 35 000 en vol privé (5 personnes).

Contact et réservation par mail à commercial@thn.pf ou par téléphone au 87 77 72 56

Une exposition exceptionnelle au Belvédère
Pratique

In between worlds, entre les mondes du jeudi 5 au dimanche 15 septembre au restaurant Ô Belvédère à Pirae. Pour l’occasion, l’établissement sera ouvert tous les jours.
Le jeudi 5 septembre à partir de 17h30, soirée Take off, vernissage et animations.
Le vendredi 12 septembre à partir de 17 heures, soirée Stop over music lounge au Manava.
Le samedi 14 septembre à 18 heures, soirée Keep Flying, soirée Ô Belvédère.
Des navettes seront mises en place.

Contacts

Facebook : Le Belvédère
Tél. : 89 40 34 03

Une exposition exceptionnelle au Belvédère

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Teraiteitei Pambrun et Apetahi Maui élus meilleur couple du Te Hura Nui

$
0
0
Teraiteitei Pambrun et Apetahi Maui élus meilleur couple du Te Hura Nui
PUNAAUIA, le 31 août 2019 - La 16e édition du Te Hura Nui a fermé ses portes vendredi soir, avec la prestation du groupe Tere’ori, vainqueur en Hura Ava Tau au Heiva i Tahiti. C’était également l’occasion pour les membres du jury du concours du meilleur couple de danseurs de rendre son verdict. Le premier prix est revenu à Teraiteitei Pambrun et Apetahi Maui du groupe Tere’ori.

La 16e édition du Te Hura Nui du Tahiti Ia Ora Beach Resort a fermé ses portes vendredi soir, avec la prestation de la troupe Tere’ori, grand vainqueur de la catégorie Hura Ava Tau (amateur) au Heiva i Tahiti. Une belle soirée qui a accueilli plus de 400 personnes.

Sur scène, la troupe a présenté son spectacle qui raconte l’histoire de Hoturoa, un ‘aito de Papara qui voulait diriger sa propre tribu. Plusieurs tableaux ont donc été présentés… malgré la pluie. "Les artistes ont dansé jusqu’au bout et j’en suis fier", indique Teva Teriitemoehaa, fondateur de ce festival de danse.

Mais cette soirée était également l’occasion pour les membres du jury du concours du meilleur couple de danseurs de rendre son verdict. Et le premier prix a été décerné à Teraiteitei Pambrun et Apetahi Maui du groupe Tere’ori. "Tous les groupes ont fait une très belle prestation, mais ce qui a fait la différence, c’est le thème choisi par Tere’ori qui porte sur l’amour. Il y a aussi les chorégraphies et les costumes. Ce couple de danseurs a dû redoubler d’efforts parce que la scène était glissante, et ils ont effectué leur prestation jusqu’au bout", explique Teva Teriitemoehaa. En deuxième position, avec quatre points d’écart, on retrouve le couple du groupe Tamari’i Mataiea.

L'organisateur assure que ce concours sera encore organisé l'an prochain.



Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

(Re)découvrir l’histoire culturelle et cultuelle polynésienne

$
0
0
(Re)découvrir l’histoire culturelle et cultuelle polynésienne
PAPEETE, le 31 août 2019 - L’historienne Corinne Raybaud a rédigé de nouveaux fascicules sur l’histoire de la Polynésie mais aussi sur des grands noms de cette histoire ou des événements qui l’ont marquée. En quelques pages, elle a synthétisé et illustré les éléments clés de ses sujets.

Ils sont quatre. Quatre nouveaux fascicules rédigés et illustrés par l’historienne Corinne Raybaud : "Tahiti de 1767 à nos jours. Un peu d’histoire…", "La Bounty, histoire d’une mutinerie", "Temples, églises et marae, évangélisation et lieux de culte", "Herman Melville, un aventurier écrivain aux îles Marquises".

Ils sont conçus sur le même principe. Chronologiques ils racontent l’histoire, la vie d’un homme, d’une aventure maritime ou d’un trait de la société grâce à des éléments clés. Ils synthétisent leur sujet, permettant au lecteur un tour d’horizon rapide.

"Tahiti de 1767 à nos jours. Un peu d’histoire" commence par un rappel des migrations et croyances ancestrales sans toutefois s’étendre sur ces aspects. "La Polynésie étant de tradition orale, tout ce qui est arrivé avant 1767 reste sujet à caution", justifie Corinne Raybaud.

L’année 1767 est marquée par l’arrivée de Samuel Wallis à Tahiti dont le voyage a été consigné. Le fascicule rappelle les grandes expéditions, l’évangélisation, le protectorat, l’arrivée des Chinois ou bien encore l’annexion. Il s’achève sur le renouveau culturel et le développement économique du territoire.

"La Bounty, histoire d’une mutinerie" revient sur cet événement au retentissement durable. Il est question des hommes, du bateau, de la mission, puis des navigations dans le Pacifique des hommes de Bligh abandonnés dans une chaloupe et de l’équipage qui a suivi Fletcher Christian à Tahiti, Tubuai, Pitcairn…

"Temples, églises et marae, évangélisation et lieux de culte" est un tour de l’île des principaux lieux de culte : Paofai, la cathédrale de Papeete, Saint François Xavier de Paea, Saint Jean-Baptiste de Mataiea, les marae Nu’utere, Maha’iateaTefana…

Enfin, un livret est consacré à Herman Melville né il y a 200 ans. "Avant d’être un écrivain, c’était un aventurier." Marin, déserteur, il a vécu avec les Taïpi de Nuku Hiva.

Les fascicules sont traduits en anglais. Ils sont parus chez Mémoire du Pacifique et ont été imprimés localement.

Ils conviennent aux touristes qui souhaitent avoir un aperçu du territoire qu’ils visitent, à tous les résidents qui veulent se rafraichir la mémoire mais aussi aux établissements scolaires. Ils sont enrichis de quelques anecdotes parfois peu connues.
L’auteur les dédicacera le 21 septembre à Odyssey.

(Re)découvrir l’histoire culturelle et cultuelle polynésienne

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le transit des passagers de French Bee à San Francisco simplifié

$
0
0
Le transit des passagers de French Bee à San Francisco simplifié
PAPEETE, le 31 août 2019 - Dans un communiqué de presse, la compagnie aérienne French Bee annonce une simplification de son transit à San Francisco, à compter du 4 septembre. Les passagers n’auront plus besoin de récupérer leurs bagages de soute.

Jusqu’ici, les passagers de French Bee, qui effectuaient un voyage entre Paris et Papeete, devaient récupérer leurs bagages en soute lors de leur transit à l’aéroport de San Francisco (SFO). Une procédure que n’auront plus à effectuer les passagers à compter du 4 septembre.

En effet, dans un communiqué, la compagnie française low cost annonce que le transit à SFO sera simplifié et sera identique à celui d’Air Tahiti Nui et d’Air France, avec un passage à l’immigration (ESTA obligatoire) et aux postes de contrôles de sécurité “TSA Security“. Une carte de transit orange sera remise aux passagers à la sortie de l’avion et des agents de la compagnie les accompagneront tout au long du parcours de transit.

En revanche, notons que les passagers n’auront plus accès à leurs bagages en soute pendant l’escale à SFO.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

L’ancien représentant « Roro » s’en est allé

$
0
0
L’ancien représentant « Roro » s’en est allé
PAPEETE, le 31 août 2019 - At Tchong Tchoun You Thung Hee dit Roro s'en est allé vendredi, des suites d’une maladie. Il a fait son entrée à l’assemblée en 2008 sur la liste O Porinetia to Tatou Ai’a, de Gaston Tong Sang, puis en 2013 sous les couleurs de A Ti’a Porinetia.

Roro était un homme discret. Il a notamment défendu avec détermination les intérêts des agriculteurs durant son mandat de représentant à l’assemblée.

En effet, At Tchong Tchoun You est arrivé à l’assemblée en 2008, sous la bannière de O Porinetia to Tatou Ai’a de Gaston Tong Sang. Un poste qu’il conservera en 2013 avec le groupe d’union A Ti’a Porinetia, mené par Teva Rohfritsch.

Roro a également siégé au sein du conseil municipal de Taiarapu Est, durant de longues années.

Il est décédé vendredi des suites d’une longues maladie, à l’âge de 71 ans. Dans un communiqué, le président de l’Assemblée, Gaston Tong Sang rend hommage au travail de son compagnon de route engagé et « déplore avec émotion la perte d’un ami fidèle et loyal dont tous retiendront la générosité, la proximité et la très grande gentillesse ».

La rédaction de Tahiti Infos adresse ses sincères condoléances à la famille de Roro, nā te Atua Hau ‘outou e tauturu mai !


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
Viewing all 46290 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>