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Les patrons attaquent le texte sur la protection de l’emploi local

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Les patrons attaquent le texte sur la protection de l’emploi local
PAPEETE, le 27 août 2019 – Le Medef Polynésie, deux de ses organisations patronales, la CPME et une société d’Intérim ont déposé un recours devant le Conseil d’Etat contre la loi du Pays sur la protection de l’emploi local votée en juillet dernier. La réforme est suspendue en attendant la décision qui doit être rendue avant le 31 octobre.
 
Votée le 8 juillet dernier par le Tapura et le Tahoeraa à l’assemblée, le Tavini s’étant abstenu, la loi du Pays sur la protection de l’emploi local en Polynésie a été attaquée devant le Conseil d’Etat. Le Medef Polynésie, la Fédération générale du commerce, le Conseil des professionnels de l’hôtellerie, la CPME et une société d’Intérim ont déposé un recours auprès de la juridiction parisienne qui a d'ores et déjà pour effet de suspendre l’application de la réforme jusqu’à la décision du Conseil d’Etat, attendue avant le 31 octobre prochain.
 
Les organisations patronales dénoncent pêle-mêle « l’usine à gaz » créée par une réforme qu’ils jugent « antiéconomique ». « Le risque c’est d’être soumis uniquement au bon vouloir du Sefi », explique un des patrons à l’origine du recours. « Ca risque de créer des situations de blocage, notamment dans les îles, où il est difficile de trouver des compétences sur place », précise un autre responsable d’entreprise.
 
En avril dernier, déjà, le Conseil économique social et culturel avait rendu un avis très mitigé, ne s’estimant pas convaincu par le texte présenté par le gouvernement. Les conseillers avaient estimé que le texte n’était pas assez précis, que la notion de « compétence » prévue par la réforme était trop difficile à cerner ou encore que les seuils d’embauches « locales » n’étaient pas assez justifiés.

​Que dit la réforme ?
La loi du Pays sur la protection de l’emploi local prévoit une graduation de « l’emploi protégé » en fonction du nombre d’années d’ancienneté à la CPS et de la situation actuelle des entreprises. Trois catégories sont distinguées : si une entreprises a plus de 10% de ses salariés recrutés moins de 10 ans à la CPS, la priorité d’embauche sera donnée aux personnes justifiant de 3 ans de résidence ; si une entreprises a plus de 10% de ses salariés recrutés moins de 5 ans à la CPS, la priorité d’embauche sera donnée aux personnes justifiant de 5 ans de résidence ; et si une entreprises a plus de 10% de ses salariés recrutés moins de 3 ans à la CPS, la priorité d’embauche sera donnée aux personnes justifiant de 10 ans de résidence.
 
La réforme prévoit également une obligation pour les employeurs de déposer leurs offres d’emploi au Sefi, celle pour les demandeurs d’emploi de déclarer leur nombre d’année de résidence également au Sefi ou encore la transmission à la CPS des statistiques de la future commission tripartite de l’emploi local.
 
Rappelons que la réglementation en matière de protection de l’emploi local a déjà échoué lors de deux tentatives en 2009 et 2016. La première fois, c’était à la suite d’un recours devant le Conseil d’Etat. La seconde, c’était après un abandon du texte préparé alors par le Tavini après un avis défavorable du CESC.

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Michel Bourez n'ira pas en quart de finale

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Michel Bourez n'ira pas en quart de finale

Dans le round 4 de la Tahiti Pro Teahupo'o, 7eme étape du championnat du monde de surf, Michel Bourez est opposé à Owen Wright, un habitué des phases finales de la compétition. Michel obtient un 8.67 suite à tube bien maîtrisé sur une vague d'environ trois mètres qui lui permet de prendre la tête de la série. Owen Wright réplique avec une vague notée 7.00 puis obtient un 8.83 sur sa deuxième vague et passe en tête. Michel a besoin d'une deuxième bonne note , il reste 18 minutes au chrono.

 

A 10' de la fin, Owen Wright réussit à s'extraire d'une bombe notée 9.67 alors que Michel chute au take off sur une grosse vague creuse. Michel Bourez finit par prendre une vague énorme à trois minutes de la fin notée 9.43. Sur la sirène finale Michel Bourez prend une superbe vague tubulaire qui lui rapporte 7.43, c'est insuffisant, Wright s'impose 18.50 contre 18.10 pour Michel Bourez.

 

Cette année encore, Michel Bourez n'atteindra pas les quarts de finale. Il s'incline cette fois-ci après une magnifique passe d'armes face à Owen Wright dans des vagues spectaculaires.



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​Fin de la grève à l’Equipement, espoirs à la Santé

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​Fin de la grève à l’Equipement, espoirs à la Santé
PAPEETE, 27 août 2019 - Un protocole a été signé mardi en début d’après-midi mettant un terme à six jours de grève à la direction de l’Equipement. La sortie de conflit dans le secteur de la Santé devrait être facilitée par cet accord. De nouveaux marchés publics sont annoncés avant la fin de l’année pour doper l’activité du BTP. 

L’intersyndicale CSTP-FO, CSIP, O oe to oe rima, Otahi, Satep et le gouvernement sont parvenus à un accord mettant un terme à six jours de grève à la Direction de l'Equipement, mardi en début d'après-midi. Cette entente est susceptible de faciliter, par ricochet, la sortie de crise sur le front social ouvert dans le secteur de la Santé. Plusieurs points des préavis de grève déposés à la direction de la Santé, au Centre hospitalier de Polynésie française et à l’institut Mathilde Frébault concernent des problématiques liées au statut de la fonction publique. 

Les premières négociations sont prévues dans l’après-midi, mardi et dans un climat "favorable", "normalement, à moins qu’il n’y pas de cohérence", a ironisé le leader de la CSTP/FO. 

"Nous ne sommes pas sortis du cadre de fonctionnement du statut de la fonction publique", a souligné Tea Frogier. Pour répondre aux problématiques d’avancement de carrière, le gouvernement s’est engagé sur l’ouverture de concours et sur la mise en place d’examens professionnels, dans le cadre des dispositions du statut de la fonction publique ou des règles relatives aux Agents non fonctionnaires de l’administration (ANFA).

Le gouvernement prend notamment l'engagement d'acter le programme des concours et examens professionnels 2020 à 2023 avant la fin du mois de septembre 2019. Des concours de catégorie C auront lieu en priorité dès le premier trimestre 2020 pour la filière technique, afin de permettre les changements de grade des agents de catégorie D.

L’accord prévoit également une révision du point d’indice de la fonction publique en novembre prochain.

Pour satisfaire les demandes du personnel gréviste des six entreprises du BTP concernées par ce mouvement, le ministre de l’Equipement a en outre pris l’engagement de "mobiliser" avant la fin de l'année l’équivalent de 3 milliards de francs pour de nouveaux appels d’offre, afin "de donner la possibilité aux entreprises de travailler".

Les employés grévistes des sociétés Poly Goudronnage, JB Lecaill, Bernard Travaux Polynésie, Interoute, Fiumarella et JL Polynésie mettent les difficultés économiques de leur entreprise sur le compte d’une "mauvaise répartition" des marchés publics par le Pays. Des rencontres dans chacune de ces entreprises du BTP doivent avoir lieu mercredi matin pour "arrêter les plans sociaux préconisés par chaque employeur" a indiqué Cyril Le Gayic, de la CSIP.
 
Au Centre hospitalier de Taaone, les premières discussions ont débuté mardi. L’établissement de santé territorial est sous la menace d’un préavis de grève avec échéance mercredi à 0 heure, de tout comme à l’Institut Mathilde Frébault et à la Direction de la Santé.
Treize points de revendication sont défendus par l’intersyndicale CSTP/FO, CSIP, Otahi, O Oe To Oe Rima, dont seulement huit sont du ressort de la gestion de l’établissement hospitalier. Les autres concernent le statut de la fonction publique.

"Nous sommes en phase de préparation d’une éventuelle grève, indiquait-on hier la direction du CHPF. On discute les points que l’on peut débattre dans le cadre des discussions internes à l’hôpital."

Face à la menace de débrayages dès mercredi matin, l’hôpital garantissait mardi un service minimum et la continuité des soins d’hospitalisation, sans "effet sensible pour le public".  

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Bourez et Vaast sortis au round 4

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Bourez et Vaast sortis au round 4

TEAHUPO'O, le 27 août 2019 – La troisième journée de la septième étape du championnat du monde surf s'est déroulée ce mardi sur la vague du bout de la route. La houle de deux mètres annoncée était bien là. Les deux Tahitiens en lice Michel Bourez et Kauli Vaast ont pu sortir victorieux de leur série de round 3, avant de se faire éliminer dans le tour suivant, le round 4.

 

Dans la quatrième série du round 3, Michel Bourez était opposé à Sebastian Zietz, le tube rider hawaiien tombeur de Matahi Drollet au round 2. Zietz obtient un 5.33 sur sa première vague puis un 4.93 et mène tout au long de la série. Après plusieurs tentatives infructueuses, Michel finit finalement par trouver le chemin du tube avec un 6.17 à la clé puis, finalement, un 5.43 qui lui permet de se qualifier avec un total de 11.60 contre 11.23.

 

Dans la neuvième série, Kauli Vaast affronte l'actuel n°1 mondial Kolohe Andino, qui porte le lycra jaune. Ce dernier va prendre de nombreuses vagues en début de série mais n'obtient pas de note au dessus de 4. Kauli Vaast va se montrer patient et score 6.67 sur sa première tentative puis 7.83 en fin de série. Il met « combo » Kolohe Andino - avec un total de 14.50 contre 12.16 - qui sort prématurément de la compétition.


Bourez et Vaast sortis au round 4

Bourez et Vaast sortent au round 4

 

Dans le round suivant, le round 4, Michel Bourez est opposé à Owen Wright, un habitué des phases finales de la compétition. Michel obtient un 8.67 suite à tube bien maîtrisé sur une vague d'environ trois mètres qui lui permet de prendre la tête de la série. Owen Wright réplique avec une vague notée 7.00 puis obtient un 8.83 sur sa deuxième vague et passe en tête. Michel a besoin d'une deuxième bonne note, il reste 18 minutes au chrono.

 

A 10' de la fin, Owen Wright réussit à s'extraire d'une bombe notée 9.67 alors que Michel chute au take-off sur une grosse vague creuse. Michel Bourez finit par prendre une vague énorme à trois minutes de la fin, un tube noté 9.43. Sur la sirène finale Michel Bourez prend une dernière superbe vague tubulaire qui lui rapporte 7.43, mais c'est insuffisant, Wright s'impose avec 18.50 contre 18.10 pour Michel Bourez.

 

Cette année encore, Michel Bourez n'atteindra pas les quarts de finale. Il s'incline cette fois-ci après une magnifique passe d'armes face à Owen Wright dans des vagues spectaculaires.

 

Kauli Vaast est entré en lice ensuite face à Jérémy Florès – qui a déjà gagné à Teahupo'o - qui commence sa série par le meilleur score de la journée à ce stade, un 9.93 sur 10, qu'il associe dans la foulée à une vague notée 5.93. Kauli Vaast prend un premier tube, moins profond, qui lui rapporte 6.73. Kauli tente le tout pour le tout à 10 minutes de la fin en tentant une grosse vague prise à l'intérieur mais il doit sauter, la section ferme et brise sa planche.

 

A deux minutes de la fin Kauli Vaast s'offre un magnifique tube noté 7.33 mais c'est insuffisant, il totalise 13.66 contre 15.76 pour Jérémy Florès qui a bien géré sa série. Il n'y aura donc pas de Tahitien lors de la dernière journée de compétition qui aura lieu vraisemblablement ce mercredi.

 

Kelly Slater a été également sorti au round 4. Gabriel Medina s'est de nouveau illustré en remportant une série de haut vol contre Griffin Colapinto avec un 10 sur une vague, meilleur score sur une vague de la journée, couplé à une deuxième très bonne vague notée 9.23.

 


Bourez et Vaast sortis au round 4

Bourez et Vaast sortis au round 4

Bourez et Vaast sortis au round 4

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Tahiti Tourisme prépare sa grand-messe

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Tahiti Tourisme prépare sa grand-messe
Papeete, le 3 septembre 2019 - Tahiti Tourisme, le grand ordonnateur du tourisme polynésien, organise sa conférence annuelle le 3 septembre au grand théâtre de Papeete. Véritable grand-messe du tourisme, cette conférence réunira les nombreux acteurs de l'organisme et forcément ça va parler tourisme !

Tout au long de la journée du 3 septembre, tous les acteurs de Tahiti Tourisme se retrouveront sur la scène du grand théâtre à l'occasion de la conférence annuelle de l'organisme. Si l'intrigue tournera évidement autour de la destination Polynésie, les équipes du siège de Tahiti Tourisme et des 12 bureaux de représentation basés à l’international, vont profiter de ce grand rassemblement pour développer des scénarios bien ficelés sur Tahiti et ses îles.
Pour cela, l’équipe du siège de Tahiti Tourisme présentera “les actions sur le marché local pour développer le marché domestique, les nouvelles actions entreprises dans le cadre de la campagne de sensibilisation 2019, les dernières avancées dans le déploiement de sa stratégie de marketing digital et la prochaine campagne de communication internationale de 2020”.

UN TOUR DU MONDE EN DEUX HEURES
Tahiti Tourisme prépare sa grand-messe
Les représentants à l’international de Tahiti Tourisme vont, eux, offrir "à l’audience un tour du monde en deux heures en présentant leurs principales actions et leur direction marketing pour l’année 2020".
Pour muscler un peu le scénario, quatre panels de discussion avec des professionnels locaux et internationaux de l’industrie touristique seront loin de faire de la figuration l'après-midi. Ces discussions porteront sur l'Asie, le tourisme durable, la transition digitale et enfin sur les outils pour une campagne de sensibilisation efficace.
Et pour que le scénario colle à l’actualité, Tahiti Tourisme a décidé de faire de cette conférence, une journée éco-responsable, en réduisant ses déchets. L’ensemble des participants est invité à venir lors de cette conférence muni d’une gourde réutilisable, des fontaines d’eau seront mises à leur disposition. De plus, il n’y aura aucune impression de brochure de cette conférence annuelle, elle sera néanmoins disponible entièrement en version numérique sur son site internet.

Tahiti Tourisme prépare sa grand-messe
Ahitea, une saison 2 bilingue au cœur du fenua

Après le succès de la saison 1, l'émission Ahitea, consacrée au tourisme et à ses métiers revient en force en français et en tahitien avec plusieurs nouveautés. Présentée par le jeune et hyper motivé Tamatoa, l'émission cherche plus que jamais à aller au-delà de la carte postale traditionnelle. Diffusée sur les chaînes de Polynésie, Tamatoa va embarquer les téléspectateurs au cœur du fenua. Sa mission : donner envie à la population de s'investir dans le secteur.
Pour cela, le jeune ambassadeur du tourisme polynésien Tamatoa, également instituteur, va décliner chaque semaine pendant 15 minutes, trois rubriques consacrées à l’industrie et à l’économie du tourisme en Polynésie française.
Avec sa première rubrique "Immersion", le jeune animateur, du haut de son 1m87, va se vivre les expériences lui-même. Il participera à des activités touristiques ou partira à la rencontre d’un acteur du tourisme local. Tout cela en gardant du coin de l’œil les débouchés professionnels, dans des secteurs d’activités où les opportunités existent. Une petite rubrique Astuce sera intégrée à cette immersion, histoire de donner quelques petits tuyaux.
Dans la deuxième rubrique "Perspectives", Tamatoa mettra en avant le business du tourisme et notamment les bonnes nouvelles du secteur en termes d'emplois, de fréquentation touristique, d'événements… Tamatoa, qui avoue être très concerné par l'écologie, essayera de sensibiliser les acteurs du secteur à un tourisme durable, protecteur de l'environnement.
Enfin, dans la troisième et dernière rubrique "Le livre à questions", le jeune présentateur fera appel à un influenceur ou une personnalité qui ouvrira un livre contenant des instructions qu’il lira à haute voix. L’objectif de cette rubrique est de poster les réponses sur les réseaux sociaux afin que les influenceurs interrogés sur leur expérience du fenua les partagent et fassent à leur manière également, la promotion du fenua.

infos pratiques :
Mardi 3 septembre de 8 h à 17 h 30
Grand Théâtre de la Maison de la Culture
Entrée gratuite

LE PROGRAMME DE LA CONFERENCE
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L’incendie de Paea « sous contrôle » et « sous surveillance »

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L’incendie de Paea « sous contrôle » et « sous surveillance »
PAPEETE, le 27 août 2019 – L’incendie qui s’est déclaré samedi sur les hauteurs de Paea était « sous contrôle » mardi. Quatre pompiers restent en permanence sur la zone pour surveiller l’évolution de la situation et intervenir sur d’éventuels points chauds.
 
La situation est « sous contrôle » sur les hauteurs de Paea où un incendie s’est déclaré samedi et a ravagé un périmètre de 4 kilomètres de végétation, sans danger pour les populations. Mardi, la protection civile a confirmé l’arrêt des interventions par hélicoptères depuis lundi soir et le maintien sur place « en permanence » de quatre pompiers dont la mission est de surveiller l’évolution et d’empêcher la reprise de l’incendie. Sur toute la journée de mardi, pas moins de dix « points chauds » ont d’ailleurs encore été traités par les sapeurs pompiers sur place.

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Punaauia rend hommage à tavana Rony

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Punaauia rend hommage à tavana Rony
PAPEETE, le 27 août 2019 – Un an après la disparition subite du maire de Punaauia, Rony Tumahai, la commune a organisé lundi soir une cérémonie en hommage à l’ancien tavana, instituteur et directeur d’école.
 
Plusieurs centaines de personnes se sont réunies lundi soir à partir de 17 heures à la mairie de Punaauia pour une cérémonie en hommage à l’ancien maire de la commune, Rony Tumahai, décédé il y a tout juste un an. D’immenses photos de l’ancien édile ont été installées pour l’occasion devant le hall de la mairie. « Pour l’occasion, protestants, catholiques, adventistes et membres de l’église de Jésus-Christ des saints des derniers jours ont proposé ensemble une célébration œcuménique, ponctuée de chants et de prières. Un rendez-vous placé sous le thème de la cohésion, un thème cher au cœur du tavana Ronald Tumahai », explique la mairie sur son site.
 
Ancien instituteur et directeur d’école, Ronald Tumahai a été maire de Punaauia de 2008 à 2018, après avoir été le troisième adjoint de Jacques Vii dès 1995, puis son premier adjoint à partir de 2001. Devant la famille de l’ancien maire, plusieurs proches, simples administrés ou personnalités politiques, l’actuel maire de Punaauia, Simplicio Lissant, lui-même ancien premier adjoint de Rony Tumahai, a salué un homme « rempli d’amour pour sa famille mais aussi pour sa commune ».
 
« A 20 heures, l’atmosphère solennelle a laissé place à une ambiance festive et bon enfant, ponctuée par des prestations de danseurs de la troupe « O Punaauia » et des chansons jouées et chantées par les élèves de l’école Marurai School Ukulele », souligne la commune.

Punaauia rend hommage à tavana Rony

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La playdagogie pour apprendre par le jeu

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La playdagogie pour apprendre par le jeu
PAPEETE, le 27 out 2019 - Comment parler de violence et de discrimination aux enfants ? A Teva i Uta, les techniques de prévention habituelles ne sont pas toujours efficaces... La commune a donc testé une nouvelle méthode, la "playdagogie", qui apporte une démarche très différente : laisser les enfants jouer et ressentir des émotions pour les aider à comprendre et retenir les enjeux.

Pendant le Heiva i Mataia en juillet dernier, on a pu voir des groupes d'enfants jouer comme des excités, puis s'asseoir en cercle pour discuter calmement de la violence et de la discrimination en partageant des anecdotes touchantes sur leurs vies... Une scène vraiment inhabituelle, résultat d'une nouvelle méthode d'enseignement : la playdagogie.

La playdagogie a été créée au début des années 2000 par des bénévoles de l'association Sport Sans Frontières lors d'une mission en Bolivie. Ça a été un succès spectaculaire. De retour en France, ils ont partagé leur découverte avec leurs camarades et l'association en a fait son cheval de bataille, au point de se rebaptiser Pl4y International.

Le concept : utiliser le jeu, le sport et les émotions pour aborder les sujets de société avec les enfants, que ce soit la nutrition, le handicap, l'égalité filles-garçons, la lutte contre les discriminations, la violence... Le jeu se révèle être un outil privilégié pour engager le débat avec les enfants et les faire réfléchir à des sujets sérieux.

Cette nouvelle discipline pleine de promesse s'est ensuite répandue dans les écoles européennes et mondiales comme un feu de paille, avec un succès grandissant parmi les bénévoles dans les quartiers prioritaires, mais aussi chez les professionnels de l'enseignement, en particulier les professeurs d'EPS.

UN PROJET DE LA COMMUNE ET D'UNE DOCTORANTE BÉNÉVOLE

La playdagogie pour apprendre par le jeu
En Polynésie, c'est Manon Eluère qui a introduit cette méthode à Mataiea, grâce à un partenariat avec la commune de Teva i Uta, l'Office municipal de la Jeunesse et des Sports et le Comité de surveillance et de prévention de la délinquance local.

Manon a habité en Polynésie étant jeune, elle était revenue au fenua il y a trois ans. Doctorante en psychologie du sport et grande sportive (elle est membre de l'équipe de football féminine de Rennes), elle s'est vite intéressée au phénomène Tiki Toa... Ce qui lui a permis de rencontrer Teva Zaveroni, l'ancien entraîneur-joueur de notre équipe de beach soccer préférée et membre de l'équipe municipale de Teva i Uta. "Il m'a invitée à un festival qu'il organisait, je suis allée y participer et depuis on est restés en contact. On a développé plusieurs projets ensemble". Justement, elle voulait revenir au fenua avec un projet ayant du sens. Ça a été l'introduction de la playdagogie à Tahiti. Le but : organiser des séances avec des enfants, mais surtout former des dizaines de jeunes bénévoles à cette méthode pour en faire profiter les Polynésiens (voir interview).

Les deux footballeurs ont encore de nombreux autres projets en cours, comme la construction d'un terrain de beach soccer au lieu-dit Te Horo, à Teva i Uta, avec des financements de la FFF ; ou établir un partenariat entre le club de football de Teva i Uta et celui de Rennes. Affaire à suivre donc !



Manon Eluère, doctorante en psychologie du sport et bénévole en Polynésie
La playdagogie pour apprendre par le jeu
"D'eux-mêmes ils se mettent à raconter des anecdotes d'épisodes où ils ont été victimes de harcèlements"
Qu'est-ce que la Playdagogie?

La playdagogie c'est une méthode d'enseignement basée sur une pédagogie active et participative. On base tout sur le jeu sportif. Cette discipline part du principe que les humains, en particulier les enfants, ne sont pas faits pour rester assis toute la journée, mais qu'au contraire on apprend mieux en interagissant avec ses camarades et en vivant des émotions. Donc à travers le jeu sportif, on va soulever des problématiques de société, généralement au niveau de la santé et du vivre ensemble. Cette année à Mataiea je me suis particulièrement penchée sur le vivre ensemble, spécifiquement la délinquance. On a abordé tout ce qui est résolution pacifique des conflits, comment diminuer les violences et les discriminations... (...) La méthode est destinée aux 7 à 12 ans, c'est l'âge où ça a le plus d'effet. Je l'ai aussi fait avec des ados jusqu'à 16 ans, là c'était plus pour les responsabiliser et leur expliquer la méthode pour qu'ils puissent s'en servir plus tard avec des jeunes.

Pouvez-vous nous décrire une séance typique de Playdagogie ?
Une des activités que j'ai beaucoup pratiquée avec les jeunes, c'est ce qu'on appelle le'chat de la violence'. Dans la Playdagogie, on part toujours d'un jeu que les enfants connaissent, ou un sport qu'ils ont déjà pratiqué. Dans notre exemple c'est "Le chat et la souris".
On commence par leur faire vivre le jeu qu'ils connaissent, puis vient l'étape où on va changer un petit peu l'atmosphère du jeu, par exemple on va renommer les acteurs. Là pour le chat et la souris, je leur dit 'les enfants, on va maintenant changer les rôles. Ceux qui étaient les chats, vous allez maintenant jouer le rôle de l'agresseur, et ceux qui étaient les souris, vous n'êtes plus des souris mais des victimes potentielles.' Après on change quelques règles, par exemple là quand les victimes sont attrapées, elles sont victimes de violences, elles sont blessées et ne peuvent plus courir, elles doivent marcher. Si elles sont retouchées elles sont carrément éliminées. (...) Même ceux qui n'adhèrent pas vivent des émotions, et c'est ça le principale.
Vient enfin la dernière étape, le débat, où on s'assoit tous en cercle. On essaie alors de faire le lien entre la vie réelle et ce qu'ils ont vécu pendant le jeu en utilisant les indices que l'on a relevés. D'eux-mêmes ils se mettent à partager des émotions, à raconter des anecdotes d'épisodes où ils ont été victimes de harcèlements, ou même de fois où c'est eux qui ont agressé un camarade.

Comment les enfants prennent-ils ces activités ?
Comme tout est basé sur le jeu, dès le départ ils sont amusés.(...) Mais au niveau du débat, ça ne marche pas toujours, il y a des groupes où c'est plus compliqué que d'autres. Déjà s'ils ne sont que 5 ou 6, c'est compliqué de les faire parler, 'ça fait honte', etc. Mais au fur et à mesure, on a créé un climat de confiance et les enfants se sont vraiment livrés entre eux. Il y en a qui ont témoigné avoir été victimes de harcèlements, alors on en a profité pour définir ce qu'est le harcèlement. Il y en a qui ont expliqué avoir déjà racketté des personnes... Donc tout le monde échange un peu, et je pense qu'ils ont retenu des choses. J'en entendais reparler entre eux, au fur et à mesure de la semaine, qui disaient "Voilà, il y a trois types de violences, la violence physique, verbale et psychologique...", ce genre d'exemples qui montre que ça a eu un impact.
Après, l'idéal pour la playdagogie ça serait qu'une personne puisse faire ça tout le temps, pour qu'il y ait une continuité et une logique dans les séances. Là je n'ai fait qu'une semaine, donc à la limite ça va commencer à les questionner, mais il faudrait pouvoir continuer.

Justement, tu vas former des gens à la playdagogie ?
C'est une des missions inclues dans le partenariat avec Teva i Uta qui m'a amenée ici : faire des activités avec les jeunes, faire de la playdagogie et surtout former des locaux. Je pense que ça sera beaucoup mieux que ce soit des Tahitiens qui organisent ces séances, des personnes de la même commune que les jeunes, ou encore mieux des personnes avec des parcours similaires. Avoir un profil qui parle aux jeunes, ça a plus d'impact, je vois bien par exemple que quand j'organise des séances avec des jeunes sportives, en tant que footballeuses j'ai plus leur attention.
Donc dans cet objectif, j'ai rencontré une trentaine de jeunes en service civiques. Certains travaillent dans les écoles, donc ces outils peuvent être très intéressants pour eux. Je vais aussi intervenir avec les référents de quartiers de Teva i Uta pour qu'ils puissent continuer ça. On va aussi essayer de proposer la méthode à des enseignants. Je pense que cette méthode serait parfaite pour deux problèmes que connait la Polynésie : la délinquance, mais aussi le surpoids. Je trouve que les messages de prévention essaient surtout de faire peur, on nous dit "si tu manges ça tu seras en mauvaise santé, c'est mauvais pour ton cœur", etc. Mais on voit que ça ne marche pas forcément. Avec la playdagogie, il y a des petits jeux où quand le diabète attrape quelqu'un il devient malade, où on apprend quels aliments sont bons pour le corps... Avec le jeu on vit des émotions. Dans le débat on comprend mieux, on fait le lien avec sa vie. Avec tout ça, au final on retient mieux.

Comment se forme-t-on à la playdagogie ?
J'ai entendu parler de la playdagogie pendant mon master sur l'intégration par le sport. Donc j'ai retenu ça en me disant que ça pouvait être super, notamment pour la Polynésie. Je suis très attachée à la Polynésie puisque j'ai habité ici étant plus jeune, donc j'ai toujours voulu revenir, mais en montant un projet qui a du sens.
Donc comment on se forme... Si on a le temps, il y a des cours en présentiel donnés par l'association Pl4y International. En France il y a toute une organisation, il y a un site avec des vidéos pour apprendre, des activités qui sont proposées avec des fiches pour vous guider pendant le jeu et le débat. Donc pour moi je me suis formée sur le tas, j'ai appelé les ambassadeurs Pl4y, je leur ai parlé du projet. J'ai vécu la méthode une fois, puis je me suis formée en ligne.

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Sabine Boiron met tout sur le compte de l'ice

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Sabine Boiron met tout sur le compte de l'ice
PAPEETE, le 27 août 2019 - Le procès de l’affaire Boiron s’est ouvert mardi devant le tribunal correctionnel de Papeete en présence de huit des dix prévenus. Lors de cette première journée, l’ancienne institutrice Sabine Boiron, poursuivie pour avoir prostitué de jeunes filles mineures en échange d’ice ou d’argent, a indiqué qu’elle n’avait pas pris “conscience” de la gravité des faits en raison de son addiction à la méthamphétamine. Le procès s’achèvera demain soir.

Après plus de cinq ans d’enquête, d’auditions et de confrontations, le procès de l’affaire Boiron, du nom de l’ancienne institutrice, Sabine Boiron, s’est ouvert mardi par le rappel des faits.

L’affaire avait éclaté en octobre 2012 suite à l’arrestation d’un dealer d’ice qui entretenait une relation avec une jeune femme de 17 ans. Entendue, la mineure, qui se trouvait en “grande difficulté sur le plan social” et qui avait fugué du domicile familial depuis plusieurs mois, avait expliqué aux enquêteurs qu’elle avait commencé à se prostituer suite à sa rencontre avec une ancienne institutrice nommée Sabine Boiron. Cette dernière avait proposé à l’adolescente de faire “une partouze” en contrepartie d’argent et les deux femmes avaient donc passé la soirée dans le bureau du promoteur immobilier, Thierry Barbion. Mais la jeune fille, à laquelle Sabine Boiron avait donné “une pilule” et de l’alcool, n’avait rien reçu en échange.

A cette époque, Sabine Boiron avait hébergé l’adolescente au domicile de sa mère. Selon la mineure, l’ancienne institutrice avait “abusé” d’elle en la mettant sous son emprise. Tel qu’elle l’avait expliqué aux enquêteurs, elle était nourrie et habillée, ne touchait jamais d’argent mais Sabine Boiron lui fournissait de l’ice en quantité. Les deux femmes sortaient tous les soirs et la mineure, selon ses dires, entretenait des rapports sexuels tarifés à l’issue desquels Sabine Boiron empochait l’argent.

“Jeunes filles belles et fraîches”
D’autres adolescentes avaient été entendues dans le cadre de l’enquête. Selon elles, Sabine Boiron, surnommée “le diable” ou “la proxénète” était à la recherche de “jeunes filles belles et fraîches” pour les prostituer. Une mineure de 13 ans avait également avoué une relation de quelques semaines avec le responsable du bar de nuit Ute Ute, Marc Ramel. C’est d’ailleurs au sein de cet établissement que plusieurs des faits auraient eu lieu.

En 2018, le magistrat instructeur en charge du dossier avait décidé de renvoyer dix personnes impliquées dans le dossier devant le tribunal correctionnel en scindant l’affaire en deux parties, l’une consacrée aux faits de nature sexuelle, l’autre portant sur le trafic d’ice. Etaient ainsi poursuivis : Sabine Boiron pour proxénétisme aggravé, Marc Ramel pour atteinte sexuelle sur une mineure de 15 ans, le promoteur Thierry Barbion pour avoir eu trois rapports sexuels avec la mineure de 17 ans, le multirécidiviste Gérardo Lozano pour trafic d’ice et recours à la prostitution d’une mineure. Six autres personnes –Stimson Aiho, Albert Amaru, Patrick Ceran-Jerusalemy, Dany Cuthers, Hamau Faatau et Henri Marin– étaient également renvoyées pour des faits d’usage ou de trafic d’ice.

Adolescentes vulnérables
Après un premier renvoi fin 2018, le procès s’est ouvert mardi en présence de huit des dix prévenus. Marc Ramel a notamment justifié son absence par des “impératifs familiaux” qui le retiennent en métropole. En cette première journée d’audience, le président du tribunal a tenu à rappeler la situation dans laquelle se trouvait la mineure de 17 ans au moment des faits. Selon l’expert psychiatre qui avait examinée l’adolescente, cette dernière avait sombré dans la dépression suite au décès tragique de sa sœur aînée. L’adolescente, autrefois bonne élève, avait déserté l’école pour se noyer dans les paradis artificiels. C’est à ce moment qu’elle avait rencontré Sabine Boiron sur laquelle elle avait projeté une image “maternelle”. Quant à la mineure de 13 ans, deux ans avant qu’elle se mette à fréquenter Marc Ramel, son père, gravement malade, s’était suicidé.

“J’ai trouvé une moule fraîche en jupette”
Première prévenue à être entendue par le tribunal mardi, Sabine Boiron a justifié son comportement par son addiction à l’ice dont elle était “imbibée” à l’époque des faits. Ce à quoi le procureur de la République, visiblement agacé par cette explication, lui a répondu qu’elle n’avait pas été “droguée à l’insu de son plein gré”. L’ancienne institutrice a ensuite évoqué sa relation avec son ancien amant, Thierry Barbion, en expliquant que ce dernier, qui la traitait “comme une reine” et qui lui donnait régulièrement de l’argent, lui demandait de ramener des jeunes filles. Alors qu’elle se disait “victime” de cette affaire, le président du tribunal lui a rappelé le message qu’elle avait envoyé à un interlocuteur non identifié et dans lequel elle évoquait une jeune mineure en écrivant : “J’ai trouvé une moule fraîche en jupette”.

Drame personnel
Le promoteur Thierry Barbion a ensuite été appelé à la barre. Dans le cadre du dossier, l’homme d’affaires est poursuivi pour avoir eu trois rapports sexuels avec la mineure de 17 ans, dont un à la vue d’une autre mineure qui se trouvait dans la même pièce. Face au tribunal, Thierry Barbion a assuré qu’il pensait que la jeune fille était, tel qu’elle le lui avait dit, âgée de 19 ans au moment des faits. Alors que plusieurs témoignages attestent que l’adolescente se trouvait alors dans un état de dépendance à l’ice préoccupant, Thierry Barbion a assuré qu’elle avait bonne mine et s’était montré joyeuse lors de leurs rencontres.

A propos de sa relation extra-conjugale avec Sabine Boiron, le promoteur s’est défendu de toute rémunération s’apparentant à du proxénétisme en expliquant qu’il avait de l’argent et qu’il estimait être en droit de gâter sa maîtresse. Selon l’expert psychiatre qui avait rencontré Thierry Barbion lors de l’instruction, le libertinage débridé de l’homme d’affaires était sûrement la conséquence d’un drame personnel. En 2009, son épouse et mère de leurs quatre enfants, Thérèse Moke, avait en effet fait une tentative de suicide suite à laquelle elle avait subi des dommages cérébraux irréversibles. Sabine Boiron est d’ailleurs la cousine de cette femme.

Le procès reprendra demain sur le volet ice, et devrait s’achever dans la soirée avec les plaidoiries de la défense.



Compte rendu d’audience Garance Colbert

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Mise au jour exceptionnelle d'une trentaine de monolithes dans le centre de la France

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Mise au jour exceptionnelle d'une trentaine de monolithes dans le centre de la France
LYON (AFP) - Un alignement d'une trentaine de monolithes multi-millénaires, le premier de ce type dans le centre de la France, vient d'être mis au jour dans le département du Puy-de-Dôme, a annoncé lundi l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap).

"C’est la première fois que de tels alignements, cairn et statue-menhir, sont mis au jour (dans la région) Auvergne, et plus largement dans le centre de la France", a-t-il souligné dans un communiqué.
La découverte a été réalisée à Veyre-Monton dans le cadre des travaux d'élargissement d'une autoroute. Elle a révélé des monolithes en basalte "de 1 mètre à 1,60 mètre" dont l'alignement s'étire "sur 150 mètres dans l'emprise de la fouille et vraisemblablement au-delà", poursuit-on de même source.    
Ces monolithes sont bordés d'un autre alignement de gros blocs de pierre, dans la continuité duquel cinq pierres composent un ensemble en fer à cheval. Enfin, six autres blocs "régulièrement espacés" forment un cercle de 15 m de diamètre.
"Les menhirs de Veyre-Monton ont été abattus afin de les faire disparaître du paysage. Poussés dans de grandes fosses, parfois mutilés ou recouverts de terre, ces monolithes ont fait l’objet de gestes iconoclastes, sorte de condamnation peut-être liée à quelque changement de communauté ou de croyances", explique l'Inrap. 
Cet ensemble, qui suit un "axe nord-sud" et "évoque les grands monuments mégalithiques armoricains", dans le nord-ouest de la France, comme celui de Carnac en Bretagne, présente également une "étonnante perspective": les plus grands menhirs sont principalement en haut de pente au nord, les plus petits, moins espacés, au sud. 
Plus surprenant encore, la présence au sein de l'alignement principal d'un menhir "sculpté" et "grossièrement anthropomorphe". Cette "statue", le "seul exemplaire connu en Auvergne" présente "une éminence arrondie, posée sur des épaules sommairement dégrossies, ainsi que deux petits seins".
Une sépulture accueillant "les restes d'un homme de grande taille" a été également mise au jour, recouverte d'un cairn (tumulus de pierres) quadrangulaire de 14 mètres de long et 6,50 mètres de large. Ce dernier a également été "délibérément effacé du paysage", selon l'Inrap.
"Peu d'indices de datation" ont été laissés sur place par les communautés qui se sont succédé pour établir une "chronologie précise", indique encore l'Inrap, qui compte y parvenir avec une prochaine série d'analyses, notamment celle du squelette.
Pour l'heure, l'Inrap estime que l’occupation principale du site couvrirait une période allant du Néolithique à l’âge du Bronze.

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Japon: deux morts dans des pluies abondantes, les appels à évacuer se multiplient

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Japon: deux morts dans des pluies abondantes, les appels à évacuer se multiplient
Tokyo, Japon | AFP | mercredi 28/08/2019 - Des pluies abondantes dans le sud-ouest Japon ont fait deux morts ont annoncé mercredi les autorités, qui ont exhorté 870.000 personnes à évacuer face aux risques d'inondations et de glissements de terrain.

Plus d'un million d'habitants supplémentaires ont également reçu une consigne, moins impérative, de quitter leurs logements, après la décision prise dans la matinée par l'agence météorologique japonaise (JMA) d'élever l'alerte au niveau maximum pour certaines régions de l'île de Kyushu.
Ce niveau d'alerte est déclenché lorsqu'il existe "un risque significatif de catastrophe". Il a ensuite été rabaissé en milieu d'après midi, mais l'agence a néanmoins maintenu ses mises en gardes.
Les autorités ont confirmé la mort de deux personnes: un homme a été retrouvé dans son véhicule qui avait été emporté, dans la préfecture de Saga, à l'ouest de l'île. Un autre est mort à Fukuoka alors qu'il essayait de sortir d'une voiture coincée par la montée des eaux.
Le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga, a annoncé qu'une troisième personne était en "arrêt cardio-respiratoire", un terme généralement utilisé au Japon pour annoncer la mort d'une personne, avant qu'elle ne soit confirmée par les médecins.
"De nombreux rapports font état de dégâts dans différentes zones en raison de crues de rivières, de glissements de terrain et d'habitations submergées. Il est possible que de graves dommages surviennent dans les prochaines heures", a ajouté M. Suga.
L'agence de gestion des incendies et désastres a annoncé avoir déjà reçu de nombreuses informations faisant état d'inondations de maisons dans les préfectures de Saga et Nagasaki.
"Nous observons un niveau de précipitations sans précédent dans les villes pour lesquelles nous avons émis des avertissements spéciaux", a souligné le porte-parole de l'agence météorologique.
"Dans cette situation, chacun doit faire de son mieux pour protéger sa vie", a ajouté Yasushi Kajiwara. Il a pressé les habitants des zones faisant l'objet d'avis d'évacuation à agir rapidement. 
 

- "Comme une mer" -

 
A Saga, une mère équipée d'un gilet de sauvetage dans un canot a raconté au groupe audiovisuel public NHK avoir été sauvée des eaux. 
"J'étais tellement effrayée, parce que j'ai un enfant en bas âge. Je m'inquiète qu'il puisse y avoir davantage de dégâts, parce qu'il y a une coupure de courant", a-t-elle déclaré.
Un autre homme a annoncé avoir découvert à son réveil que l'eau était entrée dans sa maison. "Quand je me suis réveillé, l'eau est montée d'un coup. Je n'ai jamais rien vu de tel. Il faut évacuer rapidement".
Dans les préfectures de Saga, Fukuoka et Nagasaki, les intempéries ont également provoqué des perturbations dans les transports : certaines routes ont été coupées, et des liaisons ferroviaires ont été suspendues. 
La télévision a notamment montré des voyageurs bloqués sur des bancs dans une gare de Saga, avec de l'eau jusqu'aux chevilles. D'autres images montraient des rivières en crues et des inondation où le niveau d'eau arrivait aux toits des voitures.
Une femme vivant à proximité d'une rivière a expliqué avoir été réveillée par le bruit des pluies et d'une alerte sonore sur son téléphone, la prévenant d'un désastre. "C'est très rare. Les rizières et d'autres endroits sont inondés. C'est comme une mer", a-t-elle confié à NHK.
Les autorités ont exhorté le public à prendre au sérieux ces alertes et les appels à évacuer, après un précédent épisode de pluies abondantes l'été dernier au Japon, qui avait fait plus de 200 morts.
Un grand nombre de décès avaient été imputés aux faits que les consignes d'évacuation avaient été émises trop tardivement et qu'elles n'avaient pas toujours été suivies.
Des quartiers entiers avaient alors été submergés par les eaux ou ensevelis par des glissements de terrains. 

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Incendie sur un ferry philippin: trois morts, 245 passagers secourus

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Incendie sur un ferry philippin: trois morts, 245 passagers secourus
Manille, Philippines | AFP | mercredi 27/08/2019 - Trois personnes ont péri mercredi dans l'incendie d'un ferry surchargé aux Philippines, dont 245 passagers ont pu être secourus, ont annoncé les autorités.

Les flammes sont apparues peu avant l'aube à bord du Lite Ferry 16 qui assurait la liaison entre Cebu et Dapitan City, dans le sud de l'archipel, certains passagers paniqués se jetant à l'eau, selon un témoin.
On ignore combien de passagers se trouvaient à bord, mais les gardes-côtes ont annoncé que 245 personnes avaient été secourues, et que trois passagers avaient péri.
Le manifeste du ferry faisait état de la présence à bord de 172 personnes, en comptant l'équipage.
"Nous avons ordonné au capitaine de nous expliquer cette différence avec le manifeste", a déclaré à l'AFP le porte-parole des gardes-côtes Armand Balilo, qui a précisé que les recherches se poursuivaient et que les autorités tentaient de déterminer le nombre exact de personnes à bord.
Mal entretenus et peu contrôlés, les ferries sont l'un des principaux moyens de transport dans l'archipel philippin, qui compte plus de 7.100 îles. Ils sont empruntés par des millions de personnes trop pauvres pour prendre l'avion.
Les accidents maritimes sont fréquents aux Philippines et sont le plus souvent dus à des normes de sécurité peu strictes, des contrôles laxistes et des navires surchargés. 
Il y a près de 32 ans, le 21 décembre 1987, le ferry Dona Paz entrait en collision aux Philippines avec un pétrolier, faisant plus de 4.300 morts. Cette tragédie est à ce jour le pire accident maritime de l'histoire en temps de paix.

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45 Marquisiens décrochent leur licence multi-transports

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45 Marquisiens décrochent leur licence multi-transports
Papeete, le 28 août 2019 - Quarante-cinq Marquisiens ont décroché les 26 et 27 août leur licence multi-transports lors d'une session d’examen organisée à Hiva Oa. Cette licence doit permettre aux habitants des îles de faire du transport de biens et de personnes avec un seul et même véhicule.

Quarante-cinq candidats sur 47 ont obtenu les 26 et 27 août leur licence multi-transports lors d'une session d’examen, qui a eu lieu sur l’île de Hiva Oa aux Marquises. Cela représente un taux de réussite de 95%.
Cette licence multi-transports – ou attestation de qualification professionnelle à la conduite des véhicules multi-transports – offre aux habitants des îles la possibilité de faire du transport de biens et de personnes avec un seul et même véhicule.
Ce dispositif de qualification professionnelle à la conduite des véhicules multi-transports, attendu aux Marquises depuis de longues années, connait un vrai succès.

Le Tavana Hau de la circonscription des îles Marquises, Joseph Frébault, président du jury de cette première session d’examen dans le sud de l’archipel, a annoncé l'organisation prochaine, sous l’égide de la Direction des Transports Terrestres (DTT) de nouvelles sessions d’examen. Ces sessions sont prévues dans les îles de Nuku-Hiva et Ua Pou. 49 et 44 candidats se sont déjà inscrits.

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La fréquentation hôtelière en légère hausse en juin

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La fréquentation hôtelière en légère hausse en juin
Papeete, le 28 août 2019 - L'institut statistique de Polynésie française a publié ce mercredi son point de conjoncture de la fréquentation hôtelière pour juin 2019. Le nombre de chambres louées dans les chaînes hôtelières de Polynésie a augmenté de 2,8% par rapport à juin 2018.

L'institut statistique de Polynésie française (ISPF) vient de diffuser ce mercredi les chiffres de fréquentation hôtelière pour juin 2019. Le nombre de chambres louées dans les chaînes hôtelières internationales de Polynésie française a augmenté de 2,8 % par rapport à juin 2018.
Par contre, le nombre de chambres offertes a diminué de 2 %. Cette diminution est due aux travaux de rénovation réalisés dans certains établissements et au reclassement d'autres hôtels.
Les ventes progressent de 17% sur le marché américain et de 8% sur le marché français, alors qu'elles diminuent sur les autres marchés.
Le coefficient moyen de remplissage est de 72,5 %, en augmentation de 3,8 points sur un an.
Le revenu moyen par chambre louée s'établit à 48 000 Fcfp et augmente de 11 % sur un an ; toutes les classes d'hôtels sont concernées. Le revenu moyen par chambre disponible, progresse, lui, de 17 % pour s'établir à 35 000 Fcfp. Sur le premier semestre, le coefficient moyen de remplissage est de 65 %, soit 23 points de plus qu'il y a 10 ans sur la même période.

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Fin de la grève chez Interoute

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Fin de la grève chez Interoute
PAPEETE, 28 août 2019 - Un accord a été signé mercredi matin pour mettre un terme à la grève chez Interoute. Des rencontres sont prévues jeudi dans les cinq autres sociétés du BTP victimes de débrayages depuis le 21 août. L'intersyndicale attend des engagement sur la suspension des procédures de licenciements économiques en cours.
 
Un accord signé mercredi matin au siège de la société Interoute, met un terme au mouvement de grève initié le 21 août dernier dans cette société tahitienne du secteur du Bâtiment et travaux publics (BTP). Bien que signé avec Heirangi Nouveau, qui porte la double casquette de président de la Chambre syndicale des métiers du génie civil et des travaux publics (CSMGCTP) et de patron d’Interoute, ce protocole de sortie ne concerne que cette entreprise. Les sociétés Poly Goudronnage, JB Lecaill, Bernard Travaux Polynésie, Fiumarella et JL Polynésie ne sont pas associées à l’accord. A la demande de plusieurs d’entre-elles, des rencontres spécifiques doivent avoir lieu, probablement jeudi, pour envisager avec l’intersyndicale une issue favorable au mouvement de grève qui les affecte depuis une semaine maintenant.

"La rencontre s’est faite aujourd’hui à la demande des organisations syndicales qui souhaitent rencontrer le président du CSMGCTP. J’ai informé les autres entreprises concernées par le mouvement de grève. Elles préfèrent rencontrer les syndicats individuellement", a expliqué mercredi matin Heirangi Nouveau, le patron d’Interoute.

Les syndicats attendent notamment des sociétés JB Lecaill, JL Polynésie et Poly Goudronnage qu’elles s’engagent sur la suspension, au moins jusqu’à la fin de l’année, des plans de licenciements économiques en partie à l’origine du mouvement de contestation au sein de leur personnel. Au total, près d’une vingtaine de salariés sont concernés, dans ces trois sociétés.

Mardi, les syndicats ont obtenu du ministère de l’Equipement l’engagement pour 2019 d’une rallonge de budget de l’ordre de 3 milliards Fcfp, permettant de lancer de nouvelles procédures d’appels d’offre avant la fin de l’année 2019.

"Les entreprises attendaient une assurance de la part du gouvernement, a insisté mercredi le leader syndical Cyril Le Gayic, de la CSIP. Nous avons déclenché cette grève en partie pour obtenir l'assurance du gouvernement sur la répartition des marchés dans le respect de la réglementation. Ces entreprises ont eu une assurance. Nous leur demandons simplement de s'engager sur la suspension des plans de licenciement économique jusqu'à la fin de l'année. Et puisque nous devons nous rencontrer de nouveau fin octobre, nous ferons un point sur ce qui est mis en place de la part du gouvernement."

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Circulation alternée sur la route de ceinture au PK 14

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Circulation alternée sur la route de ceinture au PK 14
Papeete, le 28 août 2019 - Suite à des travaux réalisés à partir du jeudi 29 août par la société TEP (Transport d'Énergie électrique en Polynésie), la circulation sera alternée sur la route de ceinture de Punavai plaine au niveau du PK 14.

Les travaux sont prévus sur une distance de 600 mètres allant du temple à Hyper Brico. Ces travaux portent sur la rénovation d'un câble de 30 000 volts. Programmés de nuit et /ou de jour, ils devraient durer trois semaines environ.

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L'invité surprise de Marama Vahirua...

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PAPEETE, le 28 août 2019 - Dans une vidéo un peu spéciale, Marama Vahirua casse les codes et nous emmène à la rencontre d'un invité surprise... pour évoquer le ressenti d'un ancien sportif professionnel #tahitien au plus près de ses émotions.

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Opération spectaculaire pour enlever une carcasse au Belvédère

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Opération spectaculaire pour enlever une carcasse au Belvédère
Papeete, le 28 août 219- Cinq agents et deux engins des services techniques de la commune de Pirae ont été mobilisés en début de semaine pour procéder à l'enlèvement de d'une carcasse de voiture sur la route du Belvédère.



Opération spectaculaire pour enlever une carcasse au Belvédère
Il aura fallu l'intervention de cinq agents et deux engins des services techniques de la commune de Pirae pour enlever cette épave de voiture, laissée sur le bord de la route du Belvédère. Pendant deux heures lundi, les services techniques ont dû élaguer les arbres sur le tronçon de la chaussée pour pouvoir déplacer la carcasse.

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La Force est avec ce Jedi polynésien et son sabre Maohi

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La Force est avec ce Jedi polynésien et son sabre Maohi
PAPEETE, le 28 aout 2019 - Le jeune Polynésien Valérian lançait il y a un an une campagne de financement participatif pour réaliser son rêve : construire des sabres laser. Son produit phare était un sabre laser tatoué façon polynésienne, et il a connu un grand succès. Aujourd'hui Valérian est devenu un "saber smith" professionnel.

Nous vous présentions le projet de Valérian il y a un peu plus d'un an. Pour financer un petit atelier de construction de sabres laser, il avait lancé une campagne de financement participatif. Sa création la plus originale était un sabre laser tatoué, le modèle "Maohi". Un produit parfaitement représentatif des passions de ce jeune "demi-tahitien" passionné de culture geek et de Ori Tahiti...

Nous avons revu Valérian cette semaine, alors qu'il était à Tahiti pour des grandes vacances après avoir terminé son master en Contrôle, comptabilité et audit. Il en a profité pour livrer les derniers sabres achetés par ses soutiens polynésiens lors de sa campagne de financement.

Le jeune créateur de sabre nous a résumé ses aventures depuis un an : "Mon projet de crowdfunding sur la campagne Ulule a été un succès, j'ai eu une dizaine de clients qui m'ont permis de lever à peu près 3000 euros de fonds. J'ai pu acheter des machines, notamment un tour à métaux et une fraiseuse professionnelle. Par la même occasion j'ai créé ma société, Kaleïn's Sabers. Depuis, j'ai vendu une petite douzaine de sabres. J'y vais doucement parce que ça reste une activité annexe qui me prend pas mal de temps. Pour faire un sabre il me faut 70 heures de travail, et ils sont vendus entre 600 et 1000 euros selon les modèles ! Mais les retours sont très bon, il y a même un professeur de combat au sabre laser basé en Suisse qui m'a félicité sur l'équilibrage de mes sabres, j'étais assez fier de moi parce que dans la pratique du sabre, l'équilibre entre la lame et le pommeau est primordial pour éviter la tendinite chez les élèves."

Son sabre tatoué en particulier a très bien marché. "J'en ai vendu 5, tous à des Polynésiens un peu geeks, comme moi !" Valérian retourne maintenant en métropole pour prendre un poste dans l'entreprise d'audit KPMG, mais il compte bien continuer à créer des sabres lasers dans son temps libre... Et si cette activité marche bien, pourquoi pas en faire un travail à plein temps. En tous cas, il fait maintenant partie d'une guilde assez rare, celle des "saber smiths" français... Une petite quinzaine de créateurs de sabre dans toute la France.

>>> Visiter le site Kaleïn's Sabers


Michel Mutlu, soutien de la campagne de financement participatif
La Force est avec ce Jedi polynésien et son sabre Maohi
Comment as-tu connu Valérian ?
J'ai découvert le projet de Valérian l'année dernière suite à votre article dans Tahiti Infos. J'ai décidé de le soutenir pour sa campagne de financement en commandant un sabre, et il est aussi venu nous consulter à ideOkub pour tout ce qui est impression 3D, pour réaliser des pièces et des prototypes. L'année dernière il n'avait pas encore tout le matériel, donc on voulait lui donner un coup de pouce. Quand on voit des jeunes Polynésiens passionnés de nouvelles technologies qui partent à l'extérieur pour essayer de créer des choses, on a envie de les aider. Personnellement on m'a aidé pour monter mon entreprise, donc quand je peux j'essaie en retour d'aider les autres à réaliser leurs rêves.

Tu fais justement beaucoup de projets bénévoles, peux-tu nous en parler ?
Effectivement, déjà on organise des démonstrations pour les écoles, il y a quelques mois on a organisé un grand évènement avec le vice-rectorat. On prend aussi des stagiaires permanents auxquels on montre comment tout ça fonctionne. Nous avons aussi un partenariat avec l'association e-Nable pour utiliser l'impression 3D pour aider les victimes de handicaps.


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Taaora Dubois déclaré vainqueur du Super Aito 2019

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Taaora Dubois déclaré vainqueur du Super Aito 2019
PAPEETE, le 28 août 2019 – Le comité organisateur du Super Aito 2019 a annoncé mercredi matin le classement officiel de la course après de nombreuses décisions de disqualifications et déclassements pour non-émargement et départ hors zone. Les quatre premiers, parmi lesquels Steeve Teihotaata, sont finalement pénalisés. Et c’est le cinquième, Taaroa Dubois, qui remporte la course.
 
Après plusieurs jours de flottement, le comité organisateur du Super Aito 2019 a organisé une conférence de presse mercredi matin au centre-ville de Papeete pour annoncer les décisions prises en terme de sanctions après l’épreuve qui s’est déroulée samedi dernier. Trois types de pénalités ont été annoncés par Mara Aitamai et Charley Maitere, les organisateurs de la compétition. Premièrement, les rameurs partis « hors zone de départ » comme le premier, Steeve Teihotaata, ou le troisième, Damas Ami, ont reçu une pénalité de 15 min. Deuxièmement, les rameurs qui n’avaient pas émargé en bonne et due forme, comme le deuxième Sly Ly Sao et le quatrième Charles Teinauri, ont été disqualifiés. Troisièmement, deux rameurs, Manarii Labbeyi et Kévin Teriitehau, ont été interdits de Super Aito 2020 pour « usurpation d’identité » après avoir échangé leurs rôles au départ de la course.
 
Au classement final, après application des pénalités, c’est donc Taaroa Dubois qui a été titré Super Aito 2019, suivi de Kévin Céran-Jérusalemy deuxième et de Kyle Taraufau troisième. Les organisateurs ont également annoncé que les prix de 500 000 et 200 000 Fcfp réservés aux premier et deuxième, qui devaient revenir à Steeve Teihotaata et à Damas Ami, allaient être remis aux associations caritatives Heimanava, la Saga, SOS Suicide, la Frat et la fédération handisport. Seul le troisième prix de 100 000 Fcfp sera donc finalement remis à Taaroa Dubois pour son classement au Super Aito. Les deuxième et quatrième, Sly Ly Sao et Charles Teinauri, ayant été disqualifiés.

Taaroa Dubois affecté par la polémique, Steeve Teihotaata « écoeuré »
Pour couper court aux critiques émises ces derniers jours sur les réseaux sociaux, Mara Aitamai a assuré mercredi que c’est le comité organisateur seul qui avait décidé seul des sanctions à appliquer. « Nous avons été alertés lors de la course, mais nous n’avons reçu aucune demande officielle ou écrite émanant des rameurs ou des clubs. C’est sur la base de nos constats, avec des images vidéo, que nous avons pris ces décisions. » Particulièrement affecté par ces polémiques, Taaroa Dubois a d’ailleurs réagi mercredi en regrettant l’ampleur prise par les réactions, parfois insultantes, sur Facebook et même auprès de sa propre famille. « Je n’ai jamais porté réclamation pour sanctionner des rameurs. (…) C’est allé trop loin. Il y a des personnes qui ont appelé ma femme pour dire que j’avais porté réclamation pour faire perdre des paris. C’est n’importe quoi. C’est grave d’en arriver là. » Sur TNTV, Steeve Teihotaata s’est dit « écoeuré » par la décision du comité. Il a confirmé avoir pris un avocat et porter sa réclamation devant la justice.
 
Enfin, les organisateurs du Super Aito 2019 ont annoncé en toute fin de conférence de presse leur volonté de faire du Te Aito et du Super Aito une « course propre » pour l’année prochaine et de mettre en place des contrôles anti-dopage. Selon Mara Aitamai, dès 2020, les dix premiers du Te Aito et du Super Aito devraient donc être soumis à des contrôles dès la prochaine édition de la course.

Taaroa Dubois, vainqueur du Super Aito 2019 : « Cette polémique est allée trop loin »
Taaora Dubois déclaré vainqueur du Super Aito 2019
Qu’est-ce que ça fait d’être déclaré vainqueur dans ces conditions ?
 
« Moi, je découvre tout ça dans la presse. C’est la décision du comité après les sanctions données. Il y a quelques jours c’était Steeve le vainqueur, puis Damas… C’est pas trop mon truc de gagner sur le papier. Steeve a été le meilleur sur le plan d’eau. Il l’a prouvé ce jour là. Comme pour mes camarades de club qui ont fini devant moi, Sly, Damas et Charles. Ils ont été les plus forts. »
 
Ca a l’air d’être compliqué pour toi d’accepter cette décision après toutes les réactions et les polémiques de ces derniers jours sur les réseaux sociaux ?
 
« J’aimerai revenir d’abord sur les dires et pensées des gens par rapport à des histoires de réclamation qu’il y aurait eu de ma part après la course. Je n’ai jamais porté réclamation pour sanctionner des rameurs. Je n’ai jamais rempli de formulaire et encore moins payé les 10 000 Fcfp pour ça comme c’est prévu ou comme ça a pu être dit. D’autant que les sanctionnés sont trois camarades de club et que Steeve est un ami que je respecte. C’est allé trop loin. Il y a des personnes qui ont appelé ma femme pour dire que j’avais porté réclamation pour faire perdre des paris. C’est n’importe quoi. C’est grave d’en arriver là. On dit aussi que j’ai été protégé par Charley Maitere et Mara Aitamai... Mais il y a trois jours, tout le monde accusait et critiquait Damas Ami. Aujourd’hui, c’est mon tour… C’est du n’importe quoi et c’est pas du tout ça l’esprit sportif. »
 
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Mara Aitamai, co-organisateur du Te Aito et Super Aito : « C’est une décision du comité seul »
 
Qu’est-ce qu’a décidé le comité organisateur en terme de sanctions après ce Super Aito 2019 ?
 
« La commission qui s’est réunie pratiquement toute la journée d’hier a tenu à définir quelles étaient les fautes commises par les différents rameurs. Elles sont au nombre de trois. La première, c’est tout simplement ceux qui n’ont pas passé l’émargement. Ceux là ont été disqualifiés. Même si l’expression n’est pas bonne, puisqu’ils n’auraient pas dû être enregistrés. Ils ont donc été sortis du classement. La deuxième, c’est ceux qui se sont mis, dès le départ, en dehors de la zone qui avait été définie officiellement. Ceux là ont écopé d’une pénalité de 15 minutes. Ils figurent toujours au classement mais ils se retrouvent évidemment derrière. Et la troisième, c’est une usurpation d’identité puisque Manarii Labbeyi a été sur place remplacé par Kévin Teriitehau. Et en plus c’est Manarii qui a ravitaillé Kévin pendant la course ! Ces deux rameurs seront interdits de Te Aito en 2020. Du coup, au niveau du classement, ça nous donne premier Taaroa Dubois, deuxième Kévin Céran-Jérusalémy, troisième Kyle Taraufau. »
 
Par rapport à ce qui a été dit sur les réseaux sociaux ces derniers jours, notamment sur les accusations de dénonciation ou de manipulation du comité. Qui a soulevé les problèmes de faux départ ou demandé l’éviction de Steeve Teihotaata ou Ami Damas ?
 
« Il n’y a pas eu de dénonciation par des rameurs. Il y a eu des interpellations verbales, pour ne pas dire il y a eu certains rameurs, au moment du départ, qui nous ont dit que des rameurs étaient hors de la zone du départ. Ca nous a interpellé évidemment. Mais par écrit personne ne nous a signalé ou dénoncé. C’est une décision du comité organisateur seul. »
 
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David Tepava, capitaine de l’équipe de Shell va’a : « Faut arrêter de raconter tout et n’importe quoi »
 
Quelle est votre réaction par rapport à tout ce qui s’est dit autour du Super Aito 2019 ?
 
« Je tiens à dire, par rapport à tout ce qui a été dit ces derniers jours sur les réseaux sociaux sur Damas Ami et Shell va’a, qu’il faut arrêter de raconter tout et n’importe quoi. On a quand même trois gars de Shell qui ont été pénalisés dans les quatre premiers, dont Sly Ly Sao, Damas Ami et Charles Teinauri. Et comme le comité organisateur l’a dit ce matin, ce sont eux qui ont pris la décision de déclasser ou disqualifier des rameurs. Nous on n’a rien à voir là dedans. En tous cas, ce que je peux vous assurer c’est que ce n’est pas notre style de faire des réclamations et de gagner sur le papier. Nous on gagne sur l’eau et proprement. »
 
Vous n’avez pas fait de réclamation contre les pénalités ?
 
« Non. Nous on a trois rameurs disqualifiés. Mais on ne va pas aller râler. On a fait des fautes et on assume. Maintenant on se tourne vers la prochaine course et on se donne rendez-vous là bas pour retrouver du spectacle propre et sur l’eau cette fois-ci ! »

Mara Aitamai, co-organisateur du Te Aito et Super Aito : « C’est une décision du comité seul »
Taaora Dubois déclaré vainqueur du Super Aito 2019
Qu’est-ce qu’a décidé le comité organisateur en terme de sanctions après ce Super Aito 2019 ?
 
« La commission qui s’est réunie pratiquement toute la journée d’hier a tenu à définir quelles étaient les fautes commises par les différents rameurs. Elles sont au nombre de trois. La première, c’est tout simplement ceux qui n’ont pas passé l’émargement. Ceux là ont été disqualifiés. Même si l’expression n’est pas bonne, puisqu’ils n’auraient pas dû être enregistrés. Ils ont donc été sortis du classement. La deuxième, c’est ceux qui se sont mis, dès le départ, en dehors de la zone qui avait été définie officiellement. Ceux là ont écopé d’une pénalité de 15 minutes. Ils figurent toujours au classement mais ils se retrouvent évidemment derrière. Et la troisième, c’est une usurpation d’identité puisque Manarii Labbeyi a été sur place remplacé par Kévin Teriitehau. Et en plus c’est Manarii qui a ravitaillé Kévin pendant la course ! Ces deux rameurs seront interdits de Te Aito en 2020. Du coup, au niveau du classement, ça nous donne premier Taaroa Dubois, deuxième Kévin Céran-Jérusalémy, troisième Kyle Taraufau. »
 
Par rapport à ce qui a été dit sur les réseaux sociaux ces derniers jours, notamment sur les accusations de dénonciation ou de manipulation du comité. Qui a soulevé les problèmes de faux départ ou demandé l’éviction de Steeve Teihotaata ou Ami Damas ?
 
« Il n’y a pas eu de dénonciation par des rameurs. Il y a eu des interpellations verbales, pour ne pas dire il y a eu certains rameurs, au moment du départ, qui nous ont dit que des rameurs étaient hors de la zone du départ. Ca nous a interpellé évidemment. Mais par écrit personne ne nous a signalé ou dénoncé. C’est une décision du comité organisateur seul. »

David Tepava, capitaine de l’équipe de Shell va’a : « Faut arrêter de raconter tout et n’importe quoi »
Quelle est votre réaction par rapport à tout ce qui s’est dit autour du Super Aito 2019 ?
 
« Je tiens à dire, par rapport à tout ce qui a été dit ces derniers jours sur les réseaux sociaux sur Damas Ami et Shell va’a, qu’il faut arrêter de raconter tout et n’importe quoi. On a quand même trois gars de Shell qui ont été pénalisés dans les quatre premiers, dont Sly Ly Sao, Damas Ami et Charles Teinauri. Et comme le comité organisateur l’a dit ce matin, ce sont eux qui ont pris la décision de déclasser ou disqualifier des rameurs. Nous on n’a rien à voir là dedans. En tous cas, ce que je peux vous assurer c’est que ce n’est pas notre style de faire des réclamations et de gagner sur le papier. Nous on gagne sur l’eau et proprement. »
 
Vous n’avez pas fait de réclamation contre les pénalités ?
 
« Non. Nous on a trois rameurs disqualifiés. Mais on ne va pas aller râler. On a fait des fautes et on assume. Maintenant on se tourne vers la prochaine course et on se donne rendez-vous là bas pour retrouver du spectacle propre et sur l’eau cette fois-ci ! »
 

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