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Un chat capturé portant des téléphones portables dans une prison au Costa Rica

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Un chat capturé portant des téléphones portables dans une prison au Costa Rica
San José, Costa Rica | AFP | samedi 23/08/2019 - Des surveillants pénitentiaires costariciens ont mené des recherches pendant des heures afin de capturer un chat qui tentait d'introduire des téléphones portables dans la principale prison du pays, ont rapporté les autorités vendredi.

Le félin a été capturé après cinq heures de recherches parce qu'il s'était échappé dans les égouts, lorsqu'un gardien de la prison La Reforma, à San Rafael de Alajuela, près de la capitale San José, l'a repéré. 
"Il nous a posé beaucoup de difficultés parce qu'il s'était faufilé dans des égouts", "il a donc fallu attendre longtemps", a déclaré à des journalistes Pablo Bertozzi, directeur de la sécurité des établissements pénitentiaires.
Lorsque l'animal est enfin sorti et que les agents pénitentiaires l'ont capturé, le chat portait sur son dos un sac contenant deux téléphones portables, un chargeur et des cartes à puce. 
La découverte a eu lieu alors que les autorités du Costa Rica s'inquiètent de la présence dans les prisons de téléphones portables utilisés pour réaliser des escroqueries téléphoniques.
Des groupes criminels utilisent régulièrement des animaux pour faire des envois à des détenus. En 2015, un pigeon avec de la drogue attachée à ses pattes avait été intercepté en arrivant à la prison La Reforma.

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Koru et Kakaia partagent la scène du 7e To’are

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Koru et Kakaia partagent la scène du 7e To’are
PAPEETE, le 26 août 2019 - Un nouveau concert To’are va avoir lieu le 29 août sur le paepae de la Maison de la culture. Le groupe de musique Koru et les danseurs de Kakaia assureront la soirée.

Koru c’est un groupe de musique composé de six artistes : chanteurs, musiciens, compositeurs, auteurs. Ce sont six amis, par alliance.

Aniheitini Tepanao est chanteur et leader du groupe. Il joue de l’harmonica. Hiurai Toofa est chanteur, Keanu Boosie, guitariste soliste et chanteur. Abel Tua joue de la basse, Tauhiti Boosie de la guitare et Moïse Dauphin est à la percussion.

"C’est compliqué", s’amuse Keanu Boosie à propos de la naissance du groupe. Les autres sourient en guise de confirmation. Leurs rencontres tiennent du hasard. Deux d’entre eux sont frères, les uns sont des amis d’enfance, les autres se sont croisés en colonies de vacances, au rugby, au lycée hôtelier. Tous sont passionnés de musique, ils sont fiers de leur culture et tiennent à la partager.

Ils sont officiellement réunis depuis novembre 2017. "Au début Abel voulait monter un groupe à capella. Il est guitariste à la base", raconte Keanu Boosie. "On s’est retrouvés à l’université dans la chambre de Aniheitini pour un essai. Finalement, ça n’a pas vraiment collé avec les voix, on a pris les instruments et on s’est dit : pourquoi ne pas faire un band ? "

Abel Tua s’est lancé dans l’aventure malgré le changement de cap. Il s’est même mis à la basse pour que vive le groupe. C’est alors posé la question du nom. "On a cherché longtemps, on est partis sur les fougères car on ressent leur énergie, elles sont sauvages, nature."

Finalement, suite à un voyage pédagogique en Nouvelle-Zélande de deux membres du groupe, le terme Koru a été adopté. Le koru c’est, en maori, le processus de déroulement de la fronde de fougère. Ce qui traduit la renaissance, la croissance, la force et la paix, autant d’aspects qui caractérisent le groupe de musique.

Les artistes de Koru écrivent et composent ensemble. "Disons que certains d’entre nous proposent des choses que l’on revoit et que l’on fait évoluer tous ensemble."

Ils viennent de différents endroits de Polynésie. Aniheitini des Marquises (Hiva Oa et Tahuata), Keanu et Tauhiti Boosie des Australes et Abel, Moïse et Hiurai de Tahiti. Ils chantent en français, en tahitien, en maori, en hawaïen. Ils incarnent la grande Polynésie.

Ils sont montés sur scène dès 2017. Ils ont donné un concert privé au lycée hôtelier, ont participé à la soirée des jeunes Talents de l’UPF, ont fait la première partie de Ben l’oncle soul… Certains de leurs titres tournent sur les radios locales. Ils assureront le concert To’are cette semaine et participeront au concert Hinano life début septembre.

Et ensuite ? Ils espèrent d’autres scènes. Ils veulent durer dans le temps pour continuer encore longtemps à partager leur passion commune.


Koru et Kakaia partagent la scène du 7e To’are
Kakaia : plus qu’un groupe, "une façon de vivre, une personnalité"

Pour Warren Huhima, Kakaia signifie bien "cannibale", mais il désigne aussi une araignée qui vit dans la brousse. "Kakaia veut tisser lui aussi une toile qui a été brisée. Nous ne sommes pas seulement un groupe, nous sommes une façon de vivre, une personnalité. Nous sommes aux Marquises, mais aussi à Tahiti, en Nouvelle-Zélande, à Hawaii, aux îles Cook. Nous sommes ambassadeurs de toute la Polynésie."

Invité par le chanteur de Koru à monter sur la scène du 7e To’are, ils viennent porter et défendre leurs valeurs. "Le monde du spectacle est un peu comme le costume du gendarme, il nous protège. Quand on danse on exprime ce que l’on ne peut pas dire."

Warren Huhima comprend qu’avec la mondialisation et la modernisation, les Marquisiens se sont éloignés de leur culture, celle qui a été abolie par les missionnaires puis tous ceux qui ont marché dans leurs pas. "On essaie aujourd’hui de la retrouver." Kakaia est, d’après lui, un groupe de valeurs, "celles que l’on porte et toutes celles que l’on ne porte pas encore".

Avant, les hommes s’affrontaient avec des poings, des armes. "Les cannibales d’hier se battaient pour tuer. Mais nous ne sommes plus des sauvages, nous nous battons, oui, mais avec notre cœur, notre âme et notre esprit. Nous ne voulons plus tuer mais vivre et revivre."


Pratique

7e concert To’are le jeudi 29 août à 19h30 sur le paepae a Hiro de la Maison de la culture
Tarif unique : 1 500 Fcfp
Billets en vente sur place ou en ligne.

Contacts

Page Facebook du groupe : K O R U
Page de la Maison de la culture : Maison de la Culture de Tahiti
Tél. : 40 54 45 44

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L’incendie de Paea “fixé mais pas éteint”

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L’incendie de Paea “fixé mais pas éteint”
PAPEETE, le 26 août 2019 - Le feu qui a débuté samedi dans les hauteurs de Paea et dont on ignore encore l’origine n’est toujours pas éteint. Une trentaine de pompiers sont encore à l’œuvre pour maîtriser l’incendie qui s’est propagé sur un périmètre de 4 kilomètres.

Le feu s’est déclaré samedi après-midi dans les hauteurs de Paea. Il a depuis lors nécessité l’intervention de plus de 125 pompiers venus de toutes les casernes de Tahiti.

Tel que l’explique le Colonel Pierre Masson, directeur de la défense et de la protection civile, “entre samedi soir et dimanche, les deux hélicoptères Dauphin de la 35F ont effectué des centaines de largages qui ont permis de contenir le feu”. Parallèlement, les pompiers ont poursuivi le travail en affrontant des flammes de plus de cinq mètres.

Une nouvelle reconnaissance héliportée, qui a eu lieu ce matin, fait état d’un axe de feu qui mesure 1 700 mètres d’une extrémité à l’autre et d’un tour de feu (périmètre) de 4 kilomètres. Le colonel Masson indique que feu est “fixé mais pas éteint” et que les pompiers vont continuer à travailler sur les lisières qui se trouvent du côté de la mer.


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Deux jours de procès pour l’affaire Boiron

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Deux jours de procès pour l’affaire Boiron
PAPEETE, le 26 août 2019 - Dix personnes, dont l’homme d’affaires Thierry Barbion et sa maîtresse, Sabine Boiron, comparaîtront dès demain devant le tribunal correctionnel pour répondre d’atteintes sexuelles sur mineures, de détention de stupéfiants, proxénétisme, corruption et recours à la prostitution de mineures. Le procès, déjà renvoyé à plusieurs reprises, doit durer deux jours.

L’affaire avait été mise au jour en 2012 suite à l’arrestation d’une mineure qui se prostituait en échange d’ice. L’enquête avait permis la découverte de parties fines organisées par une ancienne institutrice du nom de Sabine Boiron et auxquelles participait notamment l’homme d’affaires Thierry Barbion et le propriétaire du Ute Ute, Marc Ramel. Ces soirées étaient organisées sur fond de trafic d’ice et de prostitution de mineures.

Le procès de cette retentissante affaire s’ouvrira dès demain pour deux jours. Dix prévenus comparaîtront devant le tribunal correctionnel dans le cadre de ce dossier qui comporte deux volets, l’un sur la partie stupéfiants et l’autre, sur les faits de nature sexuelle. L’homme d’affaires Thierry Barbion sera jugé pour recours à la prostitution de mineur et corruption de mineur de 15 ans. Son ancienne maîtresse, Sabine Boiron devra quant à elle répondre de proxénétisme aggravé, trafic de stupéfiants et cession ou offre de stupéfiants à un mineur en vue de sa consommation personnelle.

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"Je veux un job qui me donne envie de me lever"

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Papeete, le 26 août 2019- Ietonia Jordan fait partie de la dizaine d'étudiants qui vont rejoindre la première promotion du Bachelor QSE du Cours Bufflier. Bientôt spécialisée en Qualité, Sécurité et Environnement, la jeune femme espère décrocher un job dans ce domaine prometteur en Polynésie.

"Moi, ce qui me motive, c'est de travailler dans un domaine qui m'intéresse, je veux un job qui me donne envie de me lever", revendique d'emblée dans un grand sourire Ietonia Jordan, étudiante dans la première promotion du Bachelor européen QSE-RSE (Qualité, Sécurité et Environnement-Responsabilité sociétale de l'entreprise) du Cours Bufflier à Papeete.

Bac en poche, la jeune femme a travaillé pendant dix ans comme employée polyvalente dans les foires pour gagner sa vie. Pas vraiment passionnée par ce job alimentaire, Ietonia a décidé de changer le cours de son destin en retournant sur les bancs de l'école. Pas facile pour cette maman de deux jeunes enfants de reprendre les cours. "J'ai vraiment beaucoup travaillé pour reprendre les études, c'est difficile après une longue interruption, mais cela se fait à force de travail. J'ai intégré un BTS Assistant manager en alternance car ça permettait de bien mettre en pratique ce que l'on apprend en cours. Ce BTS a été un vrai tremplin, je ne pensais pas que j'étais capable d'aller jusque-là", précise Ietonia. Et la jeune femme, confiante, est même allée encore plus loin. Cette année, elle a décidé de se spécialiser en suivant en alternance le Bachelor européen en QSE-RSE, niveau bac +3.

" NOS ETUDIANTS TROUVENT DU TRAVAIL "
"C'est une nouvelle offre qui n'était pas encore proposée sur le territoire, or ce sont des domaines très porteurs, qui se développent beaucoup en métropole. Les entreprises locales s'intéressent à ce domaine et commencent à recruter des spécialistes de QSE-RSE. Avant, elles recrutaient des candidats à l'extérieur, maintenant elles vont pouvoir embaucher localement. Ce qui nous intéresse, c'est que nos étudiants trouvent du travail à l'issue de nos formations. Nous avons d'ailleurs un très bon taux d'insertion professionnel", souligne Patrick Lopez-Diot, directeur gérant du Cours Bufflier, qui a décidé de lancer pour la rentrée cette nouvelle formation, reconnue au niveau européen.

Moitié en entreprise, moitié en cours, la dizaine d'étudiants, titulaires au minimum d'un bac +2, qui vont intégrer ce Bachelor vont acquérir pendant un an les compétences pour devenir des vrais professionnels dans le domaine du QSE-RSE. Qualité, sécurité, santé des travailleurs et de leur environnement seront les incontournables de cette formation.

Infos pratiques :

Organisme de formation privé, le cours Bufflier existe depuis 49 ans. C'est une école technique privée, spécialisée dans les préparations aux diplômes d’Etat dans la filière tertiaire. Le cours Bufflier propose différents BTS (Assistant de Manager et Comptabilité), ainsi que des formations diplômantes de type bac +3. Toutes ces formations sont en alternance. Parallèlement, le cours Bufflier propose également de nombreuses offres de formations continues.

cours Bufflier
www.coursbufflier.pf
contact@coursbufflier.pf
40 42 77 24

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Des étudiants polynésiens rejoignent l'élite des écoles d'ingénieurs

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Des étudiants polynésiens rejoignent l'élite des écoles d'ingénieurs
Papeete, le 26 août 2019 - Six jeunes étudiants de la première promotion du cycle universitaire préparatoire aux grandes écoles ont été reçus aux concours d'entrée des grandes écoles d'ingénieurs. Ils vont intégrer à la rentrée prochaine de prestigieuses écoles comme l’École nationale de l'aviation civile de Toulouse ou l'Institut national des sciences appliquées de Lyon.

Ils s'appellent Bryce, Benjamin, Maruata, Mauna, Moana ou encore Terani. Ils ont tous en commun de faire partie de la première promotion du CUPGE, cycle universitaire préparatoire aux grandes écoles. Ils ont tous également en commun d'avoir travaillé à fond pendant deux ans dans le but d'intégrer une prestigieuse école d'ingénieur. Et c'est désormais chose faite !

Benjamin ira à l'ISEP Paris (Institut supérieur d'électronique de Paris), Bryce à l'ENAC de Toulouse (l’École nationale de l'aviation civile), Maruata à l'INSA de Lyon (Institut national des sciences appliquées), Mauna à l'EPF de Troyes (Ecole ingénieur-e-s), Moana à l'ESEO d'Angers et Terani à l'INSA de Toulouse (Institut national des sciences appliquées).

Toutes les six ont suivi pendant deux ans la filière d'excellence de l'Université de Polynésie française, créée en 2017. Cette filière a pour unique objectif la préparation des étudiants aux concours d'entrée des grandes écoles d'ingénieurs par la voie maths-physique (MP). La formation dispensée est identique à celle des classes préparatoires de métropole. Le CUPGE offre ainsi aux meilleurs bacheliers scientifiques du fenua les mêmes opportunités de réussite que celles dont disposent leurs camarades des classes préparatoires de métropole, tout en restant en Polynésie avec le confort matériel et moral indispensable pendant ces études exigeantes. Comme toute classe préparatoire, le CUPGE exige des étudiants un investissement important et un travail intense.

Avec Gaëtan Bisson

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TNTV veut rester la première

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TNTV veut rester la première
PAPEETE, 26 août 2019 - La chaîne Tahiti Nui Télévision a présenté hier sa nouvelle grille audiovisuelle. La station de la Mission aborde l’avenir avec la ferme intention de garder sa place de première chaîne locale à l’audimat.

"Même si nos concurrents se sont donné comme défi de nous ravir la première place, nous abordons cette rentrée de manière sereine et unie", souligne Mateata Maamaatuaiahutapu, la directrice de Tahiti Nui Télévision (TNTV). La chaîne télévisée de la Mission a présenté hier matin sa nouvelle grille de programmes, en soulignant l’unité, "l’esprit du taho’e, en va’a", qui anime ses équipes dans le combat de "David contre Goliath" face à sa concurrente de Pamatai, Polynésie la 1ère. 
 
En dépit de moyens financiers et humains largement inférieurs, TNTV a ravi l’année dernière à la filiale du groupe France Télévisions la place de première chaîne télévisée locale, en termes de parts d’audience. Et la station de la Mission compte bien garder son leadership cette année. Les prochaines mesures d’audience auront lieu de mi-octobre à mi-novembre 2019. 
 
En attendant, la programmation audiovisuelle de TNTV réserve une part importante aux émissions de proximité et réduit la place des télénovelas dans sa grille hebdomadaire. 
 
En matière d’informations, TNTV place le digital au cœur de sa rédaction avec trois journalistes dédiés à l’actualité sur le web et un site internet rénové en juillet dernier. De même, la chaîne diffuse désormais ses journaux télévisés sur Facebook.
 
TNTV accorde cette année une place plus importante aux documentaires et débats, sous la direction de Mike Leyral. Autre nouveauté : la chaîne élargit sur potentiel de diffusion de l’information grâce à un partenariat signé avec la radio Hiti FM.

Magazines
Le fonds de programmation des magazines et divertissements reste aménagé autour de ses valeurs sûres : Ciné Nui ; Les bons p’tits plats de Maheata ; Tatou ; Taata Tumu ; Bien dans son fare ; Le JT vert ; Faati’a Mai ; Tarena ; To’u Fenua To’u Ora.

Le talk-show de 24 minutes Fenua Access entame sa deuxième saison et sera dorénavant animé par Heiura Itae-Tetaa, les lundis, mardis, jeudis et vendredis à partir de 17 h 30.

John Mairai et son émission Parau Tahiti sont maintenus pour une deuxième saison également. L’occasion de s’initier au tahitien et d’approfondir ses compétences en reo, du lundi au vendredi à 17 h 25.

Purotu fait son entrée dans la grille, le samedi à 18 h 50. Ce magazine hebdomadaire animé par Ambre Baker est consacré aux femmes qui font bouger le fenua.

Autre nouveauté, l’émission E Aha Te Tumu, présentée par Taina. Chaque week-end ce programme propose de présenter les archipels de Polynésie en donnant la parole et la caméra aux habitants eux-mêmes.

Autre innovation dans la grille : l’émission Hiro’a, à 11 h 45 du lundi au vendredi. Le programme est réalisé en collaboration avec le service archivistique.
Deux jeux télévisés font leur entrée cette année : Afata ‘Oa’Oa ; et La Phrase Mystère.

Sports
La programmation des émissions sportives reste organisée autour de Tapito Sports, de Va’a Toa, de Fenua Foot et de Waaaaves Tahiti. Le rendez-vous hebdomadaire d’information sportive est maintenu dans le Grand JT du dimanche. 

TNTV annonce aussi sa présence sur les grands rendez-vous du va’a que sont la Moloka’i Hoe, le 6 octobre dès 7 heures, la courses Hawaiki Nui Va’a, les 30, 31 octobre et 1er novembre prochains dès 7 heures. Enfin, les principaux affrontements de la Coupe du Monde de Beach-soccer de la Fifa, Paraguay 2019, seront diffusés entre le 21 novembre et le 1er décembre. 

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L’Aremiti 6 paré à tourner

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L’Aremiti 6 paré à tourner
PAPEETE, le 26 août 2019 – L’Aremiti 6 est entré lundi matin dans la rade de Papeete. Le navire désormais le plus rapide de la desserte Tahiti-Moorea remplacera l’Aremiti 5 à partir du 9 septembre et ambitionne de rafler le marché des abonnés avec sept rotations quotidiennes.
 
Accueil marqué pour l’Aremiti 6 lundi matin devant la gare maritime. Après l’entrée du navire dans le port de Papeete un peu après 7 heures, le bateau a suivi les opérations de dédouanement et a pu accoster au quai des ferry à 10h30. Plusieurs dizaines de membres du personnel d’Aremiti ont réservé un accueil chaleureux aux membres d’équipages qui ont transporté le navire pendant 21 jours entre le chantier « Austal » aux Philippines et Tahiti.
 
Particulièrement attendu, l’Aremiti 6 doit remplacer l’Aremiti 5 sur la desserte Tahiti-Moorea à compter du 9 septembre prochain. L’ambition du groupe Degage est d’offrir à sa clientèle un bateau plus « efficace », explique un membre du groupe, à la fois plus rapide et moins coûteux en carburant. Un modèle davantage calqué sur le concurrent Terevau, mais un brin plus performant puisqu’il doit assurer la rotation entre Tahiti et l’île sœur en 25 minutes, contre 30 pour le Terevau. L’Aremiti 5, vieux de 15 ans et largement exploité sur l’énorme desserte Tahiti-Moorea, doit être vendu pour financer l’achat de l’Aremiti 6, obtenu pour l’heure sans défiscalisation (voir interview de Tuanua Degage, NDLR).
 
Le groupe Degage met l’accent sur la « rapidité » et le « confort » pour son nouveau navire. Celui-ci pourra emporter 550 passagers, 5 voitures ou 30 deux-roues à tarif équivalent de l’Aremiti 5. Mais la société espère surtout truster le marché des « abonnés », travailleurs et étudiants, qui font la rotation matin et soir. De trois rotations sur l’Aremiti 5, le groupe va passer à sept rotations sur l’Aremiti 6. Enfin le nouveau navire partira plus tôt le matin, dès 5 heures depuis Moorea. Il opèrera sa dernière rotation à 17h30 au départ de Tahiti, comme son prédécesseur.
 
Enfin, pour rassurer sa clientèle, le directeur technique de la société Aremiti, Tuanua Degage, a annoncé lundi matin qu’un projet de navire pour la desserte des îles Sous-le-vent était à l’étude à moyen terme. « On travaille depuis plusieurs années sur la desserte des Raromatai avec un navire neuf. On serait sur un début d’exploitation début 2022 avec un navire conçu spécialement pour ce type de desserte. »

Tuanua Degage, directeur technique d’Aremiti : « L’Aremiti 5 n’était plus adapté à la desserte »
L’Aremiti 6 paré à tourner
Depuis combien de temps travaillez-vous sur ce projet ?
 
« Je pense qu’on a travaillé quatre ou cinq ans sur le projet avant qu’il arrive à Tahiti. Et aujourd’hui, on espère le début des activités commerciales pour le lundi 9 septembre. »
 
Quels changements va induire l’arrivée de ce navire ?
 
« Ce bateau a été conçu pour les travailleurs et les étudiants de Moorea. Ca va leur apporter plus de confort. Notamment au niveau du temps de traversée, puisqu’ils prennent le bateau tous les matins et tous les soirs. Donc, ils veulent passer le moins de temps possible dans le bateau. Mais surtout, on va passer de trois voyages avec l’Aremiti 5 à sept voyages quotidiens avec l’Aremiti 6. Donc ils auront beaucoup plus de choix. »
 
Pourquoi ce changement de navire entre l’Aremiti 5 et le 6 ?
 
« L’Aremiti 5 n’était plus adapté à la desserte. Il y a eu la concurrence et il y a eu l’arrivée de l’Aremiti ferry 2. En fait, l’Aremiti 5 était devenu trop gros pour transporter le nombre de passagers qu’on avait à prendre en charge. Et surtout, il a été exploité pendant 15 ans de manière intensive sur la desserte Tahiti-Moorea et il montrait beaucoup de signes de fatigue. Donc il fallait un autre navire pour le remplacer. L’Aremiti 6 peut transporter moins de passagers, il est plus rapide, et surtout il met beaucoup moins de temps entre les voyages puisqu’il y a moins de voitures, donc il perdra beaucoup moins de temps entre les voyage lors des embarquements et débarquements. »
 
Que va devenir l’Aremiti 5 ?
 
« On va le revendre pour pouvoir financer l’Aremiti 6. »
 
Combien a coûté l’Aremiti 6, que vous avez donc payé intégralement sans défiscalisation ?
 
« Il a coûté 2,3 milliards de Fcfp. Pour le moment on attend toujours une réponse de la défiscalisation métropolitaine. Mais dans nos prévisionnels, on a tout calculé sans aucune défiscalisation Etat ou Pays. Mais c’est vrai que juste et l’aide de la défiscalisation métropolitaine sera la bienvenue. »
 
Avez-vous d’autres projets, dans les îles Sous-le-vent notamment ?
 
« Oui, dans le groupe Degage, on a beaucoup de projet et c’est vrai que l’on travaille depuis plusieurs années sur la desserte des Raromatai avec un navire neuf. On serait sur un début d’exploitation début 2022 avec un navire conçu spécialement pour ce type de desserte. »

L’Aremiti 6 paré à tourner

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Le groupe Wane fait appel de la sanction de l’APC

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Le groupe Wane fait appel de la sanction de l’APC
PAPEETE, le 23 août 2019 – Le groupe Wane, propriétaire des enseignes Carrefour, a formulé un recours devant la cour d’appel de Paris contre la décision de l’Autorité polynésienne de la concurrence (APC) qui l’a sanctionné jeudi dernier « à hauteur de 235 millions de Fcfp »  pour abus de position dominante dans l’application de ses tarifs pour ses boissons réfrigérées.
  
Le groupe Wane a confirmé lundi, par la voix de son avocat, Me François Quinquis, qu’un recours avait été déposé devant la cour d’appel de Paris contre la décision prononcée jeudi par l’Autorité polynésienne de la concurrence (APC) de « sanction » du groupe à hauteur de 235 millions de Fcfp pour « abus de position dominante ». L’APC avait en effet indiqué vendredi dans un communiqué avoir sanctionné le groupe Wane : « pour avoir mis en œuvre, entre 2016 et 2018, une pratique de tarifs excessifs constitutif d’un abus de position dominante sur les marchés de l’approvisionnement en boissons en Polynésie française ». La procédure va donc se poursuivre devant la juridiction parisienne dans les prochains mois.

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Toujours pas d'accord à l'Equipement

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Toujours pas d'accord à l'Equipement
PAPEETE, le 26 août 2019 – Les négociations ont repris lundi en fin d’après-midi à la présidence pour conclure un protocole d’accord dans le cadre de la grève touchant la direction de l’Equipement. Elles se sont terminées à 19 heures sans accord, mais avec des avancées concluantes et une nouvelle réunion prévue mardi en fin de matinée. Dans le secteur de la Santé, les premières négociations sont attendues aujourd’hui.
 
L’intersyndicale CSIP, CSTP-FO, O Oe to Oe rima, Otahi et Satep a rencontré une nouvelle fois le gouvernement lundi en fin d’après-midi pour discuter d’un protocole d’accord à la direction de l’Equipement et mettre fin à la grève débutée mercredi la semaine dernière. Lundi soir à 19 heures, les représentants des confédérations syndicales sont sortis de réunion à la présidence sans avoir signé d'accord mais avec des discussions en bonne voie et la promesse d'une nouvelle rencontre mardi à 11 heures.
 
Dans un communiqué diffusé lundi, le service de communication de la présidence a annoncé une nouvelle baisse de la mobilisation à l’Equipement avec 39 grévistes, tous services confondus, sur un effectif total de 741 agents. Lors du premier jour de grève, mercredi, la présidence annonçait 103 agents grévistes, 72 le jeudi et 66 le vendredi. Rappelons que l'intersyndicale demandait notamment une égalité de traitement entre agents fonctionnaires et Anfa, une indemnité pour travail de nuit, une prime de salissure et insalubrité ainsi qu'une prise en compte de l'ancienneté dans le calcul des départs en retraites.
 
Des négociations attendues à la Santé
 
La direction de la Santé, l’institut Mathilde Frébault et l’hôpital de Taaone sont sous le coup d’un préavis de grève, avec échéance ce mercredi à zéro heure. Une réunion de négociation était programmée lundi après-midi à partir 15 h 30 à la direction de la Santé. L’intersyndicale était invitée à rencontrer la directrice adjointe, Merehau Mervin.

Les représentants syndicaux doivent rencontrer ce matin la direction du Centre hospitalier de la Polynésie française et pourraient être reçus dans l’après-midi par la direction de l’institut Mathilde Frébault. Rappelons que dans le secteur de la Santé, les revendications portent sur 20 points dont “la revalorisation du point d’indice (ISS), l’augmentation des moyens pour la prise en charge des patient”, ou encore “le développement de la télémédecine dans les archipels”. Sans accord, les débrayages sont à craindre dès mercredi matin.

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Une bombe de la guerre civile neutralisée au large de Barcelone

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Une bombe de la guerre civile neutralisée au large de Barcelone
Barcelone, Espagne | AFP | lundi 26/08/2019 - Des artificiers de l'armée espagnole ont fait exploser lundi au large de Barcelone une bombe datant de la Guerre civile (1936-1939), dont la découverte dimanche avait entraîné l'évacuation d'une plage populaire de la ville, a annoncé la Garde civile.

La bombe se trouvait à 25 mètres du rivage et contenait 70 kilos de TNT, une substance "hautement volatile", a expliqué un porte-parole de Garde civile. Cela a obligé à la transporter à un mille marin du littoral (1.852 mètres) pour procéder à une explosion contrôlée à 45 mètres de profondeur, 
Les artificiers de l'armée, envoyés du sud de l'Espagne, ont utilisé des ballons immergés pour déplacer l'engin, avant de la faire exploser lundi vers 15H35 (13H35 GMT).
Selon la mairie de Barcelone, la bombe datait de la Guerre civile, période durant laquelle Barcelone a subi de nombreux bombardements de la part de l'aviation italienne, alliée des forces militaires insurgées du général Francisco Franco, qui allaient remporter le conflit en 1939.

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Un Australien arrêté en Chine pour "espionnage", inquiétude de Canberra

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Un Australien arrêté en Chine pour
Sydney, Australie | AFP | mardi 26/08/2019 - La Chine a confirmé mardi l'arrestation pour espionnage d'un universitaire australien, détenu au secret depuis sept mois, une nouvelle affaire de détention d'un ressortissant étranger en Chine qui provoque des tensions entre Pékin et Canberra.

La diplomatie chinoise a confirmé que l'universitaire Yang Hengjun avait été officiellement placé en état d'arrestation le 23 août sous l'accusation d'espionnage. Il était détenu depuis le début de l'année sans aucun chef d'inculpation.
La ministre australienne des Affaires étrangères, Marise Payne, qui avait dans un premier temps annoncé mardi cette arrestation, s'est dite "très inquiète" et a demandé à Pékin que "les normes fondamentales" de la justice soient respectées.
M. Yang, un militant pro-démocratie d'origine chinoise, a été interpellé en janvier alors qu'il venait d'arriver en Chine en provenance des Etats-Unis.
Le quinquagénaire est connu pour avoir publié sur les réseaux sociaux des critiques du gouvernement chinois. Son compte Twitter dénombre plus de 125.000 abonnés.
"S'il est détenu en raison de ses convictions politiques, il doit être libéré", a déclaré la ministre australienne dans un communiqué. "Nous nous attendons à ce que les normes fondamentales de justice et d'équité procédurale soient respectées".
"L'état de santé de M. Yang nous inquiète très sérieusement, ainsi que les conditions dans lesquelles il est détenu", a ajouté la ministre.
Cette déclaration a été très mal reçue à Pékin, le porte-parole de la diplomatie chinoise, Geng Shuang, faisant part de son "fort mécontentement".
"La Chine est un Etat de droit et l'Australie doit respecter la souveraineté judiciaire de la Chine sans s'ingérer en aucune façon dans des affaires" traitées dans le pays, a-t-il martelé.
Il a seulement précisé que le détenu était "en bonne santé".
 

- Silence de Pékin -

 
Après des mois sans accès à son avocat ou à sa famille, M. Yang est à présent confronté à un procès sur des accusations susceptibles d'entraîner une longue peine de prison.
Le silence presque total de la Chine sur cette affaire et son refus d'autoriser les visites consulaires au détenu sont un point de friction supplémentaire dans des relations bilatérales qui se sont sensiblement détériorées ces derniers mois.
Le communiqué de Mme Payne a été rédigé en termes particulièrement forts.
"M. Yang est détenu à Pékin dans des conditions dures sans inculpation depuis plus de sept mois", a écrit la ministre.
"Depuis, la Chine n'a pas expliqué les raisons de la détention de M. Yang et elle ne lui pas autorisé l'accès à ses défenseurs ni les visites familiales", a-t-elle ajouté.
La ministre a indiqué qu'elle avait soulevé cinq fois la question du sort de M. Yang auprès de son homologue Wang Yi, en personne et par lettres.
Son avocat, Mo Shaoping, a déclaré à l'AFP que M. Yang avait été initialement placé "en résidence surveillée dans un endroit désigné" puis mis en "détention criminelle". 
M. Yang est le dernier d'une série de ressortissants étrangers à avoir été arrêtés en Chine et accusés d'espionnage ou de tentative de vol de secrets d'État.
Deux Canadiens, l'ancien diplomate Michael Kovrig et le consultant Michael Spavor, ont été arrêtés en décembre.
L'Australie s'est toujours efforcée d'éviter les frictions avec Pékin, mais l'arrestation de M. Yang va accentuer la pression de l'opinion publique pour qu'elle adopte une position plus dure envers son principal partenaire commercial.
Il y a en Australie une préoccupation croissante devant l'influence chinoise et l'accroissement de la présence militaire de la Chine dans l'océan Pacifique.
Des contrats lucratifs passés entre des universités australiennes et le gouvernement chinois ont été examinés à la loupe, alors que le gouvernement était accusé de ne pas protéger les dissidents et les réfugiés qui résident en Australie.
Lundi, une enquête officielle a établi qu'un promoteur immobilier chinois bénéficiant de puissantes relations avait remis 100.000 dollars australiens (60.000 euros) au siège du Parti travailliste australien (opposition) avant une élection en 2015.

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Un trafic d'ice démantelé aux Raromatai

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Un trafic d'ice démantelé aux Raromatai
PAPEETE, le 26 août 2019 - Quatre individus ont été présentés lundi en comparution immédiate pour avoir participé à un trafic d'ice organisé entre Tahiti, Raiatea et Taha'a. Entre juillet 2018 et août 2019, le réseau avait généré 38 millions de Fcfp. Les prévenus, qui ont demandé un délai pour préparer leur défense, seront jugés le 23 septembre.

A l'origine d'une nouvelle comparution immédiate pour trafic d'Ice lundi, une enquête de gendarmerie démarrée en septembre 2018 suite à la dénonciation anonyme d'un consommateur d'ice résidant à Raiatea. Les investigations, menées durant plusieurs mois par les enquêteurs de la gendarmerie, avaient permis la découverte d'un trafic d'ice organisé entre Tahiti, Raiatea et Taha'a.

Le 19 août dernier, quatre hommes impliqués dans ce trafic ont été interpellés. Ils ont donc été présentés en comparution immédiate lundi. Parmi les prévenus : un agent commercial d'Air Tahiti qui agissait en qualité de revendeur à Raiatea et qui passait la drogue par avion ou par bateau, son frère, un trentenaire sans emploi, le propriétaire d'une société de transports à Taha'a et un multirécidiviste bien connu de la justice.

Les quatre prévenus, parmi lesquels un bachelier, sont tous des consommateurs réguliers d'ice. Cette affaire avait nécessité l'intervention du GIR qui avait notamment saisi un bateau de 42 places utilisé pour faire la liaison entre Raiatea et Taha'a. Si seulement 2 grammes d'ice ont été retrouvés lors des perquisitions, les enquêteurs ont estimé que durant un an, le trafic avait porté sur 149 grammes d'ice qui avaient été revendus pour un montant de 38 millions de Fcfp.

Les prévenus ayant demandé un délai pour préparer leur défense, ils seront donc jugés le 23 septembre prochain. Dans l'attente de ces comparutions, trois prévenus ont été placés en détention provisoire. Le quatrième a été placé sous contrôle judiciaire.

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​La sauvegarde des Partulas au cœur du séminaire 'Áreho

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​La sauvegarde des Partulas au cœur du séminaire 'Áreho
Le président Edouard Fritch a inauguré, lundi au Sofitel Tahiti Ia Ora Beach Resort, le séminaire ‘Areho, sur le patrimoine naturel et culturel. Le rendez-vous prévoit de s’intéresser cette année au sort des escargots arboricoles protégés de la famille des Partulas.
 
Après trois événements dédiés aux espèces et espaces marins protégés, c'est la biodiversité terrestre qui sera mise en avant cette année lors du séminaire 'Áreho qui se tient jusqu’à jeudi au Sofitel Tahiti de Punaauia.

"Les écosystèmes insulaires sont fragilisés et détériorés par les effets du changement climatique et des pratiques et usages en général. La préservation et la valorisation de la biodiversité sont un axe de coopération régionale essentiel pour œuvrer ensemble, et il y a matière à intensifier les échanges d’expériences et de savoir-faire dans ce cadre", a souligné Edouard Fritch hier à l’ouverture du séminaire 'Áreho. Le rendez-vous rassemble, pour sa quatrième édition annuelle à Tahiti, les pays du Pacifique avec pour enjeu de parvenir à une vision commune au sujet de la conservation du patrimoine naturel et culturel.

L'objectif de ce partage d'expérience consiste à faire découvrir aux participants les spécificités liées à ce programme mené avec succès en Polynésie française. Cette semaine, les échanges porteront essentiellement sur la mise en œuvre des actions réalisées, les succès et les difficultés rencontrés avec des acteurs de la conservation impliqués dans ce même type de travaux. L'accent sera porté sur l'implication des populations actuelles et futures dans un programme qui peut dorénavant être étendu à d'autres pays. A l'issue de ce séminaire, il est attendu un réseau de référents établi et un plan d'action régional partagé dont la coordination sera assurée par la Polynésie française.
 
Cette année, le séminaire 'Áreho prévoit de s’intéresser au sort des escargots arboricoles protégés de la famille des Partulas.
Depuis les années 80, le Pays est engagé dans un programme international portant sur les escargots de la famille des Partulas. Cette variété était autrefois très répandue sur l'ensemble des îles du Pacifique d'où ils sont spécifiques. Les îles hautes de l'archipel de la Société hébergeaient un grand nombre de ces escargots arboricoles. La diversité des couleurs et des formes de coquilles était très appréciée pour la confection de colliers. Malheureusement, entre le milieu des années 70 et celui des années 90, la quasi-totalité des espèces a disparue. Cette extinction massive a été provoquée par l'introduction volontaire dans la région d'un escargot carnivore en tant qu'agent de contrôle biologique. Celui-ci devait permettre de réguler une peste agricole introduite peu de temps auparavant, mais se révéla peu efficace et non spécifique à ce ravageur particulier.
 
Toutefois, l'International Partulid Conservation Program coordonné par la Société Zoologique de Londres (ZSL), a permis, au sein de zoos internationaux, la survie d'une dizaine d'espèces de cette famille qui relève de la catégorie A du code de l'environnement de Polynésie française. La réussite de ce travail, appuyée par des prospections de terrain en Polynésie française et des travaux complémentaires de génétique, a conduit à relâcher à partir de 2015 des spécimens dans nos forêts pour reconstituer des populations.
 
Les premiers résultats obtenus sont encourageants et incitent à poursuivre ce programme pour lequel le ministère de la Culture et de l'environnement souhaite renforcer la collaboration régionale et locale en invitant les pays et États du Pacifique ainsi que des experts internationaux.

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​Le haut-commissaire Sorain en visite à Papeete

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​Le haut-commissaire Sorain en visite à Papeete
PAPEETE, 27 août 2019 - Le haut-commissaire de la République Dominique Sorain a fait sa première visite officielle dans la commune de Papeete, hier matin.
 
Dominique Sorain a consacré sa première visite officielle à la commune de Papeete, hier. Ce déplacement, placé sous l’angle de la politique de la ville et de la préservation de l’environnement, a été l’occasion pour le représentant de l’Etat en Polynésie française de rencontrer les élus avant une visite de terrain.

Le point d’orgue de cette matinée a été la visite de la station d’épuration Te Ora No Ananahi, équipement phare et moderne de la ville, inaugurée en 2016 et financé par l’Europe, l’État, le Pays et la commune pour un montant de 4 milliards de francs. Cet ouvrage à la pointe de la technologie permet à la commune d’offrir à la population un service d’assainissement collectif de première qualité, et constitue un levier de développement économique.

La matinée de visites s’est achevée par un moment de convivialité à l’hôtel de ville où le haut-commissaire a rappelé l’engagement de l’État aux côtés de la ville de Papeete dans ses projets de développement économique et social au bénéfice des populations. Insistant sur l’étroit partenariat entre l'État et la ville, il a souligné que depuis la signature du contrat de ville en 2015, Papeete a bénéficié de 172 millions de francs CFP de crédits en soutien au réseau associatif et pour financer des équipements publics de proximité.

Cette politique structurante permet de lutter contre la dégradation des quartiers, contre l'exclusion et tend à réduire les inégalités. Elle recouvre une grande diversité d'interventions relevant à la fois de l'aménagement urbain, de l'action sociale, de l'éducation, de la prévention de la délinquance, de la sécurité, du développement économique, de l'emploi et de l'insertion professionnelle.
Pour rappel, sur la période 2015-2019, les crédits alloués par l’État à la ville de Papeete s’élèvent à 2,9 milliards de francs CFP.

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Page enfant : il y a 50 ans, ils ont marché sur la lune

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Page enfant : il y a 50 ans, ils ont marché sur la lune
PAPEETE, le 27 août 2019 - L’Américain Neil Amstrong a été le premier homme à poser le pied sur la lune. Il a été suivi de près par Buzz Aldrin, engagé dans la même mission. À cette occasion, Neil Amstrong a prononcé cette phrase devenue célèbre : "C’est un petit pas pour l’homme, un bond de géant pour l’humanité".

L’événement a eu lieu très précisément le 21 juillet 1969 (UTC), pendant la mission Apollo 11. Ce jour-là Neil Amstrong et Buzz Aldrin ont posé le pied sur la lune sous le regard de milliers de téléspectateurs. Car il était retransmis en direct à la télévision.

Un 3e homme en coulisse

La mission Apollo 11 était commandée par Neil Amstrong, Buzz Aldrin était pilote du module lunaire. Il y avait aussi un troisième homme pour cette aventure : Michael Collins, il était pilote du module de commande.

Neil Amstrong, buzz Aldrin et Michael Collins étaient des astronautes. Un astronaute c’est une personne qui se déplace dans un véhicule spatial, qui voyage hors de l’atmosphère terrestre. On peut aussi parler de cosmonaute, de taïkonaute, de spationaute en fonction du contexte et de la nationalité de la personne.

Le programme Apollo était un programme spatial de la Nasa qui s'est étalé entre 1961 et 1975. Il a été lancé par le président John F. Kennedy. Il avait pour objectif de poser un homme sur la Lune. Il y a eu au total 17 missions.

4 jours et 7 heures de voyage

La mission Apollo 11 a décollé du centre spatial Kennedy le 16 juillet 1969. Le centre se trouve aux États-Unis, en Floride. Le véhicule spatial a mis 4 jours et sept heures pour aller jusque sur la lune.

L'équipage qui a mené la mission était composé de trois hommes chevronnés, c'est-à-dire qui avaient de l'expérience.

Lors de la mission une défaillance à bord a contraint Neil Amstrong à assurer un alunissage manuel. L'alunissage est l'atterrissage sur la Lune. Cela a entrainé une consommation excessive de carburant, réduisant le temps de séjour sur la Lune.

Neil Amstrong a été le premier à sortir. Il a posé le pied 6 heures après l'alunissage. Buzz Aldrin est sorti, lui, 15 minutes plus tard.

Le véhicule a séjourné 21 heures et 36 minutes sur la Lune, mais la sortie extravéhiculaire des deux astronautes n'a duré que 2 heures et 31 minutes.

Neil Amstrong et Buzz Aldrin ont été, il y a 50 ans, les deux premiers hommes à marcher sur notre satellite. Depuis, dix autres astronautes ont marché sur la lune. On appelle ces astronautes particuliers des Moonwalkers.

Les derniers étant Eugène Cernan et Harrison Schmitt, en décembre 1972. Ils ont effectué trois sorties extravéhiculaires lors de la mission Apollo 17. Il n’y a jamais eu de femme.

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Bourez et Vaast filent en huitième à Teahupo'o

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Bourez et Vaast filent en huitième à Teahupo'o
PAPEETE, le 27 août 2019 - Les deux surfeurs tahitiens en lice à la Tahiti Pro Teahupo'o, Michel Bourez et Kauli Vaast, se sont qualifiés mardi matin pour les huitièmes de finale de la compétition.

Il s'en est fallu d'un cheveu pour le surfeur tahitien Michel Bourez, mardi matin à la Tahiti Pro Teahupo'o, la septième étape du circuit mondial de surf. Le Spartan s'est imposé 11,60 à 11,23 face au Hawaiien Sebastian Zietz. Qualifié pour les huitièmes de finale, il sera opposé à l'Australien Owen Wright.

Bourez et Vaast filent en huitième à Teahupo'o
De son côté, le jeune Kauli Vaast, qualifié via les Trials, a brillamment sorti l'actuel numéro 1 mondial, l'Américain Kolohe Andino sur un score de 14,50 à 12,16. Il rejoint Michel Bourez en huitième de finale de la compétition, où il sera opposé au Français, Jérémy Flores.

Bourez et Vaast filent en huitième à Teahupo'o

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Mister Tahiti 2018 candidat à Mister Tourism Globe

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Mister Tahiti 2018 candidat à Mister Tourism Globe
Papeete, le 27 août 2019 - Tamahei Pahoeani, Mister Tahiti 2018, va participer au concours international Mister Tourism Globe, qui aura lieu vendredi 27 septembre aux Philippines.

Le beau Tamahei Pahoeani, Mister Tahiti 2018, va essayer de décrocher le titre de Mister Tourism Globe 2019, lors de l'élection qui se déroulera le vendredi 27 septembre dans la station balnéaire de Legazpi aux Philippines. Le Polynésien sera en concurrence avec près d'une vingtaine de jeunes hommes, représentant chacun leur pays, afin de tenter de devenir le nouvel ambassadeur masculin du tourisme à l’international.
Cette nouvelle élection Mister Tourism Globe est organisée par le producteur de Mister Grand International 2018, titre remporté par Mister Tahiti 2018, Kevin Richmond. Le jeune Polynésien a d'ailleurs été choisi par le comité philippin comme égérie du concours, pour assurer la promotion du lancement de ce concours.
Tamahei Pahoeani s’envolera en compagnie de Kevin Richmond pour les Philippines le 15 septembre prochain. Au programme, répétitions, sorties, visites officielles et shootings photos.

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Des artistes métropolitains "référence" pour la Tahiti 80’s Dance Party

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Des artistes métropolitains
PAPEETE, le 27 août 2019 - ArtNow Events et Léo Marais co-produisent une soirée dédiée aux années 1980. Pour l’occasion les groupes Double Je et Cover Power ont fait le déplacement de métropole. Les organisateurs promettent, avec ces "références", une nuit "exceptionnelle".

Le 7 septembre prochain, une soirée sera organisée sur le thème des années 1980. Elle est co-produite par ArtNows Events et Léo Marais.

Les années 1980 ont pris la suite des années disco, plutôt inscrites dans les années 1970. Ce sont des années "où tout était possible en matière de musique". Les années 80 sont d’ailleurs, pour Léo Marais, "la dernière période où l’on a vraiment créé en musique. C’était la crise, les gens avaient besoin d’insouciance. Après, mis à part le rap, on a surtout trouvé l’homme et la machine, les Djs".

C’était la grande époque du synthétiseur et des mélodies. "En général, les mélodies étaient très simples, mais reprises par tout le monde. Aujourd’hui encore on les entend partout et tout le monde les connaît ! "

En métropole les soirées dédiées aux années 1980 affichent complet. Elles connaissent un grand succès. "C’est d’ailleurs compliqué de faire venir des stars de ces années-là", rapporte Léo Marais qui avait espéré avoir Jean-Luc Lahaye comme parrain de son événement. Il se réjouit d’avoir tout de même pu programmer Double Je et Cover Power. "Ce sont des références ! "

Double Je sillonne le sud-ouest de la France, il enchaînera les tubes des vedettes françaises de l’époque : Lio, Jeanne Mas, Jean-Pierre Madere, Desireless, François Feldman. "Ils assureront la première partie au cours de laquelle on vous promet une surprise", annonce Léo Marais. "Une jeune chanteuse polynésienne interprétera un titre d’Elsa."

Suivra une prestation de Cover Power, un groupe qui assure des dates dans le grand ouest de la France. "Avec eux, on passera aux internationaux, aux grands groupes comme Police, Kool and the Gang, Queen, on aura du Boney M, Michael Jackson…" La soirée se fera donc en deux temps.

La décennie a marqué la musique mais aussi la mode. Aussi un dress code est affiché : "look années 80". "Côté couleurs, on préférait le fluo, les chaînes qui brillent, les Converse, les Stan Smith, les paillettes… Tout ce qui est clinquant", précise Léo Marais.

Des artistes métropolitains
Pratique

Le 7 septembre à partir de 18h30 au Tahiti pearl beach, Arue.
Tarif : à partir de 3 600 Fcfp en pré-vente.
Billets en vente à Carrefour Arue, Faaa, Punaauia, Radio 1 Fare ute et en ligne.

Contacts

Facebook : ArtNow Events
Tél. : 87 73 50 55

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Un chasseur sous-marin meurt à Tiarei

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Un chasseur sous-marin meurt à Tiarei
PAPEETE, le 27 août 2019 - Une semaine après la disparition d'un chasseur sous-marin à Teahupo'o, un autre chasseur est décédé dans la nuit de lundi à mardi à Tiarei.

Un chasseur sous-marin d’une trentaine d’années a trouvé la mort dans la nuit de lundi à mardi au Trou du Souffleur à Tiarei. Des témoins présents sur les lieux ont averti la gendarmerie vers 1h45. Les gendarmes ont alerté le JRCC qui a rapidement mis en place un dispositif de sauvetage en coordination avec le Samu, les pompiers et la gendarmerie. Une ambulance et une patrouille de gendarmerie ont été envoyées sur les lieux, avec l’appui d’un moyen nautique des pompiers de Mahina. La victime a été ramenée à terre, avant d’être prise en charge par les équipes de secouristes. En dépit des premiers soins apportés, le médecin urgentiste du Samu a dû déclarer le décès du chasseur sous-marin vers 2h30.

C’est la deuxième fois cette année qu’un chasseur perd la vie en pratiquant sa passion. Un homme est mort ainsi la semaine précédente à Teahupoo. Un troisième chasseur est porté disparu. Les conseils de prudence restent de mise. Ne jamais pratiquer la chasse sous-marine tout seul, éviter de chasser la nuit, informer sa famille de ses intentions et des modalités pour déclencher les secours, être en permanence conscient de ses capacités physiques. En cas d’urgence, appeler le JRCC par téléphone au 16 ou par VHF sur le canal 16.

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